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Portés par la vague du 2.0, voire celle du 3.0, les Réseaux Sociaux d’Entreprise (RSE) sont de plus en plus nombreux à voir le jour et à s’imposer au sein des entreprises dans la gestion de projets. Plus qu’un simple outil de communication, le RSE apporte une nouvelle pierre à l’édifice du travail collaboratif et du Knowledge Management. La multiplication des initiatives de créations de RSE (qu’elles émanent de la Direction de la communication, des Ressources Humaines ou des Systèmes d’Informations) poussent inévitablement les entreprises à investir ce terrain de collaboration et de communication dans une logique d’harmonisation des processus. - Deuxième partie de l'article -
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Un concept plébiscité avec toutefois ses limites
Les premiers retours d’expériences des RSE en France ont pu être observés en 2011. Si les
RSE offrent de belles perspectives de modernisation des méthodes de travail, ils ne sont pas
sans limites pour autant et présentent surtout quelques freins stratégiques et culturels.
Le ROI (« Return On Invest » - Retour sur investissement) tout d’abord est long à observer,
voire inexistant, ce qui constitue un véritable frein stratégique en absence d’évaluation de
la pertinence. Il est en effet difficile de quantifier le temps passé par les salariés sur le RSE et
de valoriser les avantages qui leurs sont apportés. Il n’existe pas de réels indicateurs factuels
et quantifiables permettant de mesurer le retour sur investissement d’un tel projet.
Quant à sa mise en place, elle peut être assez longue et fastidieuse et donc souffrir d’un
frein culturel assez important. Le succès d’adoption dépend en grande partie de la force
de conviction de la Direction et des managers ainsi que de l’accompagnement des
collaborateurs qui doit être fait au quotidien. La Direction doit être porteuse du projet et
absolument convaincue de la pertinence du RSE tandis que les managers doivent être
ambassadeurs auprès de leurs équipes et ne pas craindre de perdre de leur pouvoir.
Dans la pratique, les entreprises pilotes ont pu observer que les RSE sont naturellement
davantage réservés aux cols blancs qu’aux cols bleus. Même si elles prennent le soin de
mettre des postes informatiques en libre accès (pour les salariés ne travaillant pas sur
ordinateurs comme dans les usines par exemples) pour permettre à chacun d’avoir un
accès au RSE, l’utilisation qu’ils en font est assez réduite.
Les collaborateurs n’ont pas les mêmes besoins et attentes vis-à-vis du RSE selon les
responsabilités et missions qui leur incombent. C’est pourquoi il convient de concevoir un
RSE avec un tronc principal, commun à l’ensemble des collaborateurs, et plusieurs
communautés prévues dès le départ autour de projets ou de centres d’intérêts spécifiques.
D’autres communautés verront naturellement le jour par la suite selon l’utilisation qu’en font
les membres actifs.
Les enjeux pour la DRH et de la Direction de la communication
L’étude 2012 de Markess International atteste que 50% des collaborateurs attendent de la
part de leur DRH la mise à disposition d’outils de travail innovants leur permettant entre
autre de gagner en mobilité. Accessible via Internet, sur ordinateurs, smartphones ou
tablettes, le RSE permet aux DRH d’offrir aux collaborateurs un outil d’intelligence collective
et connective.
Le RSE permet en outre de créer des liens entre les différents niveaux hiérarchiques, mais
également de façon transversale, en multipliant les échanges informels entre managers et
collaborateurs.
© EarlyBird Conseil 2014
LES RÉSEAUX SOCIAUX D’ENTREPRISES,« J’Y VAIS OU J’Y VAIS PAS » ?
- Deuxième partie -
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Birdy Newsby EarlyBird Conseil
Pour la fonction RH particulièrement, le RSE présente de nombreux avantages pour :
1. Prendre la température :Le RSE permet d’avoir de bonnes remontées d’informations sur le climat social de l’entreprise et
donc de mesurer la performance sociale de celle-ci et parfois de prévenir les risques psycho-
sociaux.
2. Le recrutement & la mobilité interne :Le RSE permet de faciliter l’intégration des nouveaux embauchés et d’avoir l’avis des
collaborateurs concernant les nouveaux entrants ou les candidats.
En termes de mobilité interne, il permet également de mieux repérer les compétences pour faire
évoluer les ressources et de mieux communiquer sur les opportunités d’évolution.
3. La GPEC :Le RSE permet aux collaborateurs de monter en compétences grâce au partage de
connaissances et aux retours d’expériences. Il permet également de révéler les talents jusque là
ignorés au sein de l’entreprise et de les valoriser.
4. Gestion de projets RH :Le RSE permet de renforcer la proximité entre la fonction RH et les collaborateurs et de
développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Il facilite ainsi la gestion des projets RH
tels que les déménagements ou les fusions-acquisitions notamment.
Le RSE étant un projet aussi bien informatique qu’humain, il appartient également à la
Direction de la communication ou à la DRH de prévoir une charte liée à l’utilisation du RSE.
Plus qu’un recueil de ce qui peut être autorisé ou interdit, il s’agit de proposer un guide
d’utilisation incitatif pour encourager les collaboratifs à profiter de ce nouvel outil mis à leur
disposition dans le cadre de leur activité professionnelle. Il faut ainsi instaurer une relation
de confiance entre la Direction et les collaborateurs et gérer le RSE dans une logique
d’évolution efficiente.
Le RSE est donc un bel outil professionnel, très prometteur, mais pas forcément adapté à
toutes les entreprises et à surtout pas à l’intégralité des effectifs. Dans les petites structures, il
semble que le RSE s’assimile davantage à un outil de centralisation des connaissances que
de discussion.
La mise en place contraignante et le manque de visibilité sur le ROI constituent aujourd’hui
les principaux freins au développement des RSE et font que les entreprises restent dans
l’expectative de pouvoir apprécier les retours d’expériences des projets pilotes avant de se
lancer dans un tel projet. S’agissant d’une véritable tendance de fond pour la fonction RH,
Orange a par ailleurs fondé « L’observatoire des RSE » en 2010. Il regroupe ainsi plus de 300
cadres représentant 80 entreprises françaises dont le RSE fait partie des problématiques RH.
Désireuses de lever les freins, 78% des entreprises françaises envisageraient de se doter d’un
RSE. Vous laisserez-vous tenter par l’aventure ?w
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© EarlyBird Conseil 2014
A propos d’EarlyBird Conseil
EarlyBird Conseil, agence de communication corporate, est le fruit d’une douzaine d’années d’expériencesréussies dans le domaine du conseil et de la communication globale.Nous intervenons en amont de votre projet avec l’analyse et l’élaboration des recommandations d’actionsstratégiques. Nous vous accompagnons ensuite tout au long de la mise en œuvre de la stratégie de moyens.Nous avons acquis notre expertise au sein des plus grandes agences de communication avec des clients commeDeloitte, Garnier, Heineken et Sanofi-Aventis. Nous l’avons ensuite mise au profit de plus petites structures commeAllure Architecture, Norton Rose ou HR Square.Aujourd’hui, elle vous est entièrement dédiée et proposée au travers d’une équipe réactive et à votre écoute !Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
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