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JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINE Sept.-Octobre 2010 Numéro 94 2,20€ des deux rives JOURNAL Le Roms dans la Plaine : tâche ou honte pour nos élus... Dossier pages 3 à 9

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Le 2,20€ JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINE Numéro 94 Dossier pages 3à9 Sept.-Octobre 2010

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JOURNAL INDÉPENDANT DES RIVES DE SEINESept.-Octobre 2010 Numéro 94

2,20€

des deux rivesJOURNALLe

Roms dans la Plaine :tâche ou honte pour nos élus...

Dossier pages

3 à 9

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Villa CésarSUR PLACE ET A EMPORTER

R I S T O R A N T E

P i z z a s a u f e u d e b o i s

5 9 r u e P i e r r e L e r o y( à 5 0 0 m d ’ E A D S )7 8 1 3 0 L E S M U R E A U XR é s e r v a t i o n a u0 1 3 0 9 9 5 3 6 5

GrandeSalleMariages,

réceptions, anniversaires.

Soirées à thèmes

Karaoké,spectacles,musicaux.

Terrasseexterieureombragée

100 couverts.

Villa CésarSUR PLACE ET A EMPORTER

R I S T O R A N T E

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Pour tenter de faire oublier l’affaire Woerth-Bettencourt, le président de la République s’est emparé d’un grave incident isolé pour

en faire une affaire nationale. Le prétexte était tout trouvé pour procéder à un amalgame facile avec l’arrivée plus récente (2008) de Roms de Roumanie, pays membre de l’Union européenne, mais pour qui la liberté totale de circulation n’interviendra qu’au 1er janvier 2014, à condition qu’ils arrivent avec en poche un contrat de travail.

Le drame avait impliqué dans la nuit du 16 au 17 juillet dernier des gens du voyage - donc a priori français - à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Un jeune de la communauté avait été tué par un gendarme lors d’une fuite en voiture. Le lendemain, la petite ville avait été, en représailles, saccagée.

•Depuis juillet 2008, une centaine de Roms s’est installée sur la plaine de Chanteloup. Courant août 2010, ils ont reçu la visite de la police qui a distribué quatre arrêtés de reconduite à la frontière. Aubaine pour nos élus, particulièrement pour le vice-président de notre communauté d’agglomération (CA2RS) en charge de « l’accueil des gens du voyage » (sic) et maire de Carrières, Eddie Aït : non satisfait de demander « l’expulsion dans les meilleurs délais », le seul élu de gauche de la plaine est allé jusqu’à écrire au Président Sarkozy pour exiger une « mise en œuvre concrète » de l’objectif fixé.

L’écrivain américain Philip Roth, dans son roman « La Tache » (Gallimard, 2002), insiste sur l’équivoque possible entre les mots tache et tâche… L’expulsion des campements illégaux est devenue une « tâche » nationale pour le gouvernement : c’est le boulot de certains ministres... et, localement, d’Eddie Aït, soutenu par les autres maires de la CA2RS. Mais, pour Dominique de Villepin, cette affaire des Roms représente une « tache de honte sur notre drapeau ».

La situation locale est tout aussi équivoque. Nos maires ont beau jeu de rappeler l’illégalité de ce campement. Encore faudrait-il qu’ils ne soient

pas eux-mêmes dans l’illégalité ! Déjà, en 2009, le maire de Triel avait refusé d’en scolariser les enfants. La HALDE puis le préfet avaient obligé M. Mancel à respecter la loi. Plus globalement, la CA2RS, présidée par Pierre Cardo, ne respecte pas ses obligations en matière d’accueil des gens du voyage : le schéma départemental prévoit une aire de grand passage de 150 places sur la plaine. Nos élus ont bloqué le projet en novembre 2009, prétextant « l’inaction de l’Etat en matière d’expulsions ».

De surcroît, Triel, Carrières et Andrésy doivent aussi construire deux aires d’accueil (financées en partie par l’Etat) de quelques dizaines de places,

comme toute commune de plus de 5000 habitants (lois Besson de 2000) en a l’obligation. Le délai de construction de deux ans est dépassé et aucun coup de pioche n’a été donné dans les trois communes concernées. Manifestement, les maires tentent de négocier l’aire de grand passage en contrepartie de l’abandon des aires d’accueil. Tentative vaine puisque le schéma

départemental est un arrêté opposable : les aires d’accueil resteront obligatoires.

Certes, la position de nos élus est vraisemblablement approuvée par une majorité de leurs concitoyens de la plaine de Triel et au-delà (la Boucle). L’activisme du gouvernement dans cette affaire des Roms est donc pain bénit pour nos maires. Ces derniers ajoutent l’autosatisfaction teintée de mauvaise foi (M. Ribault, maire d’Andrésy, déclarait en 2005 que sa ville « est exemplaire pour l’accueil des gens du voyage ») aux excès de zèle (M. Aït, maire de gauche, qui écrit une « lettre ouverte » à M. Sarkozy).

Mais si - comme les lois Besson les y obligent - nos élus accomplissaient leur « tâche », leurs appels au « respect de la loi », et donc « l’expulsion » des familles rom (déclarations de M. Aït), seraient moins ressentis comme une « tache » indélébile sur la Plaine…

ÉDITORIALLE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

3 www.journal-deux-rives.com

«... la position de nos élus est

vraisemblablement approuvée par une majorité de leurs

concitoyens.»

Tache sur la Plaine... une tâche pour les élus

Rodrigo ACOSTA et Lionel WASTL

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SOMMAIRELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

ÉDITORIALTache sur la Plaine... une Tâche Pour les élus. Page 3

4 www. journal-deux-rives.com

EN BREF Pages 38 à 39

Journal indépendant, fondé en 2001. Directeur-fondateur : Rodrigo Acosta.Commission paritaire : 0311 I 79525. ACOSTA.COOPACTIVE R.C.S. PONTOISE 490 151 271.Siret 490 151 271 00023 NAF 70.22Z.TVA FR 76 490 151 271.

PUBLICITÉ ET RÉDACTION :22 rue Charles DupuisBP 31 78510 Triel-sur-Seine.Tél. 06 79 69 51 50 [email protected]

LE JOURNAL DES DEUX RIVES est un journal à vocation citoyenne. Son ob-jectif est double : traiter des questions lo-cales touchant le territoire de la Commu-nauté d'Agglomération des Deux Rives de Seine et au-delà, ouvrir le débat sur les questions nationales et internationales. Farouchement attachés à la liberté d’ex-pression et à la participation démocra-tique, nous souhaitons que le journal soit un lieu de discussions vivant, sans secta-risme, dogmatisme ni esprit de polémique stérile. Le journal est ouvert à l’expression de toutes les opinions, dans le respect de quelques grands principes : démocratie, laïcité, égalité, non-discrimination, ab-sence d’atteinte à la dignité humaine. En conséquence, le journal ne soutiendra ni de près ni de loin de candidat à des élec-tions locales sur son territoire de diffu-sion.La ligne éditoriale est décidée et mise en œuvre par la rédaction, en toute collégialité.

RÉDACTION : Rodrigo Acosta, Claude Barouh, Michèle Ballery, Chris-tine Briquet, Guillaume Capoen, Fran-çois Darcq, Damien Delerin, Robert Landsberger, Véronique Remont, Pierre Tassain, Raymonde Uhl, Lionel Wastl. Les articles, photos, dessins et infogra-phies publiés ne peuvent en aucun cas être reproduits sans l'autorisation expresse de la rédaction.ABONNEMENT 10 numéros : 20 €Prix unitaire : 2,20 €.

Plutôt que la reprise pure et simple du contenu rédactionnel de l’édition papier, ce site a vocation de complément. Il offre des forums citoyens, des partenaires visibles et une newsletter. Rubriques : actualité locale, associations, opinions, culture, nature, sport, cuisine, etc. Nous vous invitons à le découvrir et à nous faire part de vos opinions et sug-gestions... : [email protected]

Le Journal des deux rives

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ACTUALITÉ LOCALE

vernouilleT Que la fêTe commence !

une classe d’inclusion scolaire aux hublins

l’enseignemenT “à l’américaine” à noTre-dame

Triel

verneuil Page 18

Page 20

Page 23

PeTiTdidier Perd la ParTie !vaux Page 22

carrières carrières-Plage, une réussiTe Page 14

la cie des conTraires, à 100 % avec l’inTerco’ Page 15

Pages 5 eT 6

DOSSIERle camP des roms dans la Plaine (boucle)

mobilisaTion eT inQuiéTudes

réacTions au niveau local Page 7les roms conforTés Par la visiTe de l’évêQue Page 8

ÉCONOMIEcooPacTive, une enTrePrise « sur mesure »

Pages 24 eT 25

enTrePrendre

laïciTé dans une crèche, la halde défend le voile

TRIBUNE

naTaTion

boxe anglaise

hugues duboscQ a aTTeinT son objecTif

Tony yoka ramasse l’or olymPiQue

SPORTS

course à Pied

Page 27

Page 26

foulée Trielloise : une renTrée classiQue Pages 28 eT 29

CULTUREun jour un livre conTre-Pouvoirs Page 30

irradiaTion alimenTaire

bloc-noTes de l'hisToire

des rayons dans nos assieTTes

Terrible accidenT à andrésy

ThéâTre 40 ans de scène Passion Page 33

Page 31

CUISINEreceTTe souris d’agneau aux caroTTes eT

miel de ParisPage 37

mon voisin esT un arTisTe ParTager le regard de claudie backmann Page 34

Pages 35 eT 36

Page 16

chanTelouP« on se senT floués ! »

saison culTurelle Programme éclecTiQue à verneuil Page 32

le collecTif mainTienT la Pression... Page 9

andrésy le ProjeT d’urbanisaTion rejeTé à 70 %« le combaT conTinue ! »

Page 10Page 11

la leçon «ParTiciPaTive» Page 12rébellion chez les arTisTes... Page 13

Page 17

la Troisième fêTe de l’air Page 19

ENVIRONNEMENT

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CONTROVERSELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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LE CAMP DES ROMS DANS LA PLAINE

L’actuelle controverse au sujet de l’installation sauvage des Roms de Roumanie conduit à opposer les «biens-pensants» et les «purs et durs de la Sarkozie». Tentons de démêler un dossier extrêmement complexe, et par définition hyper-sensible... Même le religieux entre dans ce débat, devenu dangereux pour le ciment de notre société... La situation des Roms dans la Plaine est explosive... comme le méthane de l’ancienne décharge.

Mobilisation et inquiétudesLe camp illégal de Roms de Roumanie installé sur la Plaine a rythmé, pendant le mois d’août, l’actualité : descentes de police, demande d’évacuation par le maire de Carrières-sous-Poissy, Ed-die Aït (PRG), visites de soutien d’élus de gauche et d’associations…Bien qu’installé en plein milieu de la plaine, invisible des habitations et de la route, le camp des Tziganes venus de Roumanie est au centre de l’actualité in-tercommunale. Au fond du sentier, un brasier nauséabond. Des dizaines de ca-ravanes insalubres, des voitures essouf-flées, des cuisines de fortune installées aux abords, sans hygiène : le dénuement est ce qui marque le plus la visite de ce camp rom de la plaine de Chanteloup. Aucun signe extérieur de richesse sus-pect, ni de « grosses cylindrées » comme le déclarait le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, le 28 juillet dernier, à propos des voitures qui « traînent les cara-vanes des gens du voyage.»

Deux ans d’efforts d’intégration des familles risquent d’être réduits à néantLes rares familles ayant bien voulu s’ex-primer (en majorité les mères, les plus inquiètes) témoignent de l’angoisse qui s’est emparée du camp cet été: « Nos en-fants font des cauchemars la nuit : ils ne veulent plus connaître les expulsions [de Pierrelaye, en 2007], ils ne veulent pas partir en Rouma-nie. Leur pays, c’est la France : ils ne savent pas parler roumain. Ils veulent continuer à aller à l’école ». Depuis le fichage organisé par la police, jeudi 12 août, les familles rom s’attendent au pire. Ils sont soutenus par les membres du Collectif de soutien aux familles rom de la Plaine de Triel-Chan-teloup, qui regroupe des associations humanitaires, dont la ligue des Droits de l’Homme Yvelines (LDH 78). Les

hommes du camp, aidés du Collectif, organisent une surveillance nocturne. Pour Anne Laforgue, de la LDH 78, « Chaque matin, les familles ont peur. Tout le travail réalisé par le Collectif depuis deux ans risque d’être détruit d’un jour à l’autre : il y a des familles qui sont là depuis des années ! ».En effet, le Collectif de soutien a œuvré à la scolarisation des enfants du camp et a dû batailler contre les refus de scolari-

sation par les municipalités de Chante-loup et de Triel : « Nous avons dû faire inter-venir la HALDE qui a obligé les communes ». Beaucoup de bruit pour rien : les enfants rom ne sont jamais allés à l’école. Les contradictions sont aussi dans le camp des « victimes »… De même, le Collectif aide les familles dans leur combat pour obtenir des allocations familiales : «Ils y ont le droit mais la CAF renvoie la balle à la préfecture… ». Un rendez-vous avec

L’arrivée des Roms vient encore compliquer la question déjà difficile à gé-rer de la présence quasi-permanente Gens du voyage. (Photo DR)

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LE CAMP DES ROMS DANS LA PLAINE

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LE CAMP DES ROMS DANS LA PLAINE

CONTROVERSE

la préfecture est demandé. Le Collectif pose ses conditions : pas de destruction du camp, ni d’expulsion.Les maires de Triel-sur-Seine et de Car-rières-sous-Poissy sont critiqués. Tous deux demandent la destruction du camp. Le Collectif s’est moqué de l’une des raisons avancées par le maire de Triel, Joël Mancel : « Le camp ferait peur aux… chasseurs ».

Grosse colère contre le maire de Carrières-sous-Poissy, Eddie Aït, un «prétendu élu de gauche...»Eddie Aït, maire de Carrières et Conseiller régional PRG, a été le plus sévèrement critiqué. Il faut dire que M. Aït a mis le feu aux poudres en tenant des propos à la tonalité étonnamment sarkozyste : « évacuation et expulsion » du camp pour « une mise en œuvre concrète » des mesures sarkozystes a-t-il martelé dans un communiqué de presse. Pour Gilles Sert, « Eddie Aït est un prétendu élu de gauche qui jette en pâture une population, stigmatise les Roms et soutient le Président Sarkozy ». Le Collectif nous a confirmé qu’aucun contact n’a pu être établi avec le maire de Carrières : « Il était en vacances, mais depuis qu’il est rentré, il ne répond pas à nos messages ».Les propos et la position d’Eddie Aït semblent au premier abord surprenants à plus d’un titre. Il est rare qu’un élu de gauche soutienne la politique sarkozyste, particulièrement dans le domaine de la sécurité. Surtout, localement, rappelons qu’Eddie Aït est vice-président de la Communauté d’agglomération (CA2RS), « en charge de l’accueil des gens du voyage » (sic) tout en ne s’étant jamais déplacé sur le terrain, n’ayant rencontré aucun respon-sable du camp rom en question.

Après avoir traité le collectif de mou-vance « d’extrême-gauche », le maire de Carrières-sous-Poissy, en septembre, a dérapé en organisant pour la presse une vraie-fausse rencontre avec les membres du collectif qui, depuis, ont nié y avoir participé… Enfin, Eddie Aït est isolé à gauche : le PS yvelinois a condamné sé-vèrement les propos du maire de gauche de Carrières-sous-Poissy tenus sur le camp rom. Fin août, la tension est montée d’un cran, avec le passage, pendant une heure, d’un hélicoptère de la police, venu explorer les lieux et les différents points de pas-sage traversant le camp rom et la plaine. Les autorités policières sont à nouveau passées et ont distribué quatre arrêtés de reconduite à la frontière (APRF). Les quatre Rom ont fait appel en moins de 48 heures. Ils ont été déboutés par le tri-bunal administratif. En parallèle, le Collectif travaille à la de-mande d’aide juridictionnelle, et indique que deux familles avec enfants se sont vues signifier des APRF, arrêtés de re-conduite à la frontière, sont « terrorisées et ne veulent plus dormir sur le terrain, de crainte d’être arrêtées ».

« Humaniste mais légaliste »Eddie Aït profite de l’offensive gou-vernementale contre les Roms pour demander l’expulsion d’un camp, sou-tenu par les maires de la Communauté d’agglomération (CA2RS). Le contexte est favorable pour passer sous silence le non-respect par nos communes des obligations en matière d’accueil des gens du voyage, issues des lois Besson de 2000 (voir notre éditorial). La CA2RS a bloqué le chantier de l’aire de grand passage, proche d’Azalys, en novembre 2009. Eddie Aït se justifie : face à la présence régulière de caravanes sur la

plaine, « nous n’avons pas de garantie d’ex-pulsion et, de fait, les forces de l’ordre n’inter-viennent pas ».

Les deux aires d’accueil prévues à Triel et à Carrières/Andrésy n’existent toujours pas. Le maire d’Andrésy et sa majorité UMP ont même voté contre le schéma départemental en septembre 2005.Contacté, le nouveau député de la cir-conscription, Arnaud Richard (UMP), a confirmé la politique de fermeté du gouvernement tout en s’essayant à l’art de la litote. Le successeur de Pierre Cardo nous a en effet déclaré que, dans cette affaire, il fallait être « humaniste mais légaliste » : évacuer le camp, expulser les Roms concernés par un arrêté de recon-duite mais… « avec humanité ».On ne voit guère de solution poindre dans cet épineux dossier : les maires de notre interco ne veulent absolument pas remplir leurs obligations en ma-tière d’accueil des gens du voyage (les investissements sont financés par l’Etat, jusqu’à hauteur de 70 %). Ils sont soute-nus par la (grande) majorité silencieuse de leurs concitoyens.L’activisme du gouvernement autour des Roms est du pain bénit pour nos communes, notamment pour le maire de gauche Eddie Aït, régulièrement attaqué par l’opposition de droite locale comme un maire incapable d’empêcher les gens du voyage de s’installer aux abords des quartiers nord de la ville. D’où son vif soutien aux décisions prises par Nicolas Sarkozy.Par contre, contrairement aux craintes de la LDH 78, le camp illégal n’a tou-jours pas été évacué et détruit par les forces de police durant ce mois de sep-tembre.

Lionel WASTL

CE QUE DIT LA LOI : La loi distingue « aires d’accueil » et « aires de grand passage » : La loi du 5 juillet 2000 (2000-614) rend obligatoire pour les communes de plus de 5000 habitants la participation «à l’ac-cueil des personnes dites gens du voyage et dont l’habitat traditionnel est consti-tué de résidences mobiles» par la réalisation d’aires d’accueils. Les besoins sont prescrits par le schéma départemental d’accueil des gens du voyage au terme d’une procédure de concerta-tion assez longue.Il convient de distinguer, selon la loi, deux aires distinctes :-les aires d’accueil proprement dites dont la vocation est le sé-jour des gens du voyage de quelques jours à plusieurs mois ;- les aires de grand passage qui sont destinées à accueillir des groupes de 50 à 200 caravanes et ont un caractère temporaire,

c’est à dire qu’elles sont rendues accessibles en tant que de besoin. La durée de stationnement sur les aires de grand pas-sage devrait être limitée et ne pas dépasser une quinzaine de jours.Notre interco est concernée par les deux types d’aires : la commission départementale des Yvelines a décidé l’implan-tation de l’aire de grand passage, pour la zone « Saint-Ger-main-en-Laye / Maisons-Lafitte / Gargenville / Maule », sur la boucle de Chanteloup. Une aire de 150 places est prévue sur la commune de Triel, aux abords de la déchetterie d’Aza-lys. Le schéma départemental prévoit deux aires d’accueil rive droite : une aire d’accueil commune aux villes d’Andrésy et de Carrières. Celle-ci devra garantir 34 places de caravanes. Une autre aire à Triel de 16 places.L.W.

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LE CAMP DES ROMS DANS LA PLAINE

CONTROVERSE

CARRIÈRES : un maire Qui criTiQue

la dérive PoPulisTe eT la PréciPiTaTion

de nicolas sarkozy

Dans cette controverse, Ed-die Aït, secrétaire national du PRG, président du Groupe PRG au Conseil régional d’Ile-de-France, et vice-pré-sident de la Communauté d’agglomération des deux rives de Seine, délégué à l’ac-cueil et à la sédentarisation des gens du voyage, a pris position :

« Avec force, nous condamnons les dé-linquants et voyous issus de la Com-

munauté des gens du voyage qui ont engendré les événements violents qui ont secoué récemment Saint-Aignan et le Loir-et-Cher. La République ne saurait céder aux pillards et aux brigands…. (sans oublier d’ajouter)… Victimes du désintérêt et des préjugés de l’opinion publique, les Roms font les frais de dis-criminations nombreuses et variées, cristallisées par l’éternelle question de leur accueil. Il serait hypocrite de considérer que l’accueil des Roms est chose aisée.

Car, si les collectivités locales ont une responsabilité dans l’absence de mise en œuvre véritable des schémas départementaux d’accueil des gens du voyage, la problématique liée aux Roms est plus complexe. Elle est du ressort des poli-tiques migratoires en Europe, donc de l’Etat, donc du gouvernement. Le même gouvernement qui tente aujourd’hui de noyer le poisson en amalgamant gens du voyage et Roms. »

Enfin, il justifie cette position par une double raison, juri-dique et de salubrité : une occupation illégale d’un terrain nécessite une évacuation avec dignité… et les terrains occu-pés posent des problèmes de salubrité publique, car les sols sont pollués par la présence de métaux lourds liés aux boues d’épandage du SIAAP.

ANDRÉSY :un maire exemPlaire ? !

Lors du Conseil municipal du 22 septembre 2005, Hugues Ribault déclarait qu’Andrésy « était exemplaire car, avec Carrières, les communes ont travaillé, avec l’aide du sous-préfet, sur la mise en place d’une zone d’aire d’accueil des gens du voyage. Celle-ci sera située sur le territoire de Carrières, à la limite d’Andrésy, le long du tracé potentiel de la A104 ».Cinq ans après, aucune aire d’accueil n’a encore vu le jour, tant à Andrésy, qu’à Triel ou Carrières...

la gauche s’oPPose à l’exPulsion

des roms

Le Parti socialiste des Yvelines, par l’intermédiare de sa pré-mière secrétaire fédérale, Estelle Rodes, a rapidement réagi aux menaces d’expulsion du camp rom illégal sur la plaine de Chanteloup. Le PS condamne cette politique du «bulldozer». La gauche a aussi vitupéré le maire PRG de Carrières-sous-Poissy, Eddie Aït. Le PS des Yvelines s’indigne des propos (d’Eddie Aït) appelant à « l’expulsion dans les meilleurs délais » des gens du voyage de ce camp et à une « mise en œuvre concrète » de l’objectif que s’est fixé Nicolas Sarkozy en matière « d’évacua-tion des Roms ».Le seul maire de gauche de l’interco, soutenu par ses collè-gues de droite, se fait donc taper sur les doigts par ses cama-rades de gauche du canton et du département.Un cortège d’élus de gauche s’est rendu sur place. Une dé-légation des élus régionaux du Front de Gauche, d’Europe Ecologie (Les Verts) et du Parti Socialiste des Yvelines a rencontré, le 13 septembre, les familles rom du camp de Triel-sur-Seine afin de leur apporter tout leur soutien. Cette rencontre est le début d’une démarche collective des élus ré-gionaux « afin de tenter de trouver des réponses aux légitimes attentes de ces familles rom, citoyens européens, qui ne demandent qu’à vivre dans la dignité ». Une des conséquences politiques est donc la « marginalisation » d’Eddie Aït au sein de sa famille politique. Affaire à suivre...

le collecTif a-T-il éTé maniPulé ?

Oui, affirment les membres du collectif, qui avaient deman-dé, le 11 août, à être reçus par le maire de Carrières-sous-Poissy, sans résultat. Cependant, la photo ci-dessus, prise le 20 août, montre le maire de Carrières attentif aux besoins des familles rom de la Plaine. Certes, cette rencontre a été fixée par un membre du collectif « à titre individuel.» En revanche, pour M. Aït, il s’agissait d’une «délégation du collectif de soutien aux Roms». Une polémique de plus !

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LE CAMP DES ROMS DANS LA PLAINE

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Les Roms confortés par la visite de l’évêque deVersailles Les Roms roumains instal-lés depuis trois ans dans la plaine de Triel sont menacés d’expulsion et de reconduite à la frontière. Samedi 28 août, Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, s’est rendu auprès d’eux pour leur apporter son soutien. Il importe de souligner que les déplace-ments médiatisés - extrêmement rares chez cet homme - sont réservés aux circonstances graves dans lesquelles il estime en péril les valeurs fondamentales d’humanité et de société. Il s’agit bien là à ce titre d’une dé-marche «politique», signifiant qu’à travers sa présence l’Eglise juge la situation insupor-table - même si elle est complexe - et d’un désaveu sous-jacent mais clair des méthodes pratiquées par nos gouvernants.L’évêque de Versailles a constaté un contexte de « quart-monde dans le département des Yvelines, le deuxième département le plus riche de France après les Hauts-de-Seine ». Il a parcouru les allées du camp situé au milieu des champs avant de s’entretenir plusieurs minutes dans une grande caravane avec une partie de la communauté. « Je suis venu aujourd’hui comme un frère », a-t-il déclaré. « J’ai appris que ces gens ont peur, qu’il existe une grande solidarité entre

eux. Je souhaite qu’ils soient écou-tés», a-t-il ajouté. Il a évoqué « la grande précarité » à laquelle la soixantaine de Roms, dont une majorité d’enfants nées en France, est confrontée, vivant sans eau courante ni électricité.Eric Aumonier, dans une dé-marche simple mais détermi-née, n’a pas précisé s’il comp-tait mener une action pour aider ces familles, à qui la po-lice a signifié le 20 août quatre APRF (Arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière), et onze «Obligations de quitter le ter-ritoire français». Les familles, qui se sont installées sur un terrain de l’Agence foncière et technique de la Ré-gion parisienne, sont toutes originaires d’un même village situé à l’ouest de la Roumanie. Elles ne cachent pas leur intention de rester en France. « En Roumanie nous n’avons pas la possibilité d’avoir de terres. Nous n’avons pas de travail et nous vivons dans la misère parce que nous sommes des gitans », dit Ion, un homme d’une quarantaine d’années à la stature imposante. Expulsées d’Achères, les familles se sont rendues ensuite dans le Val-d’Oise avant de revenir s’installer à nouveau dans les Yve-lines. « Tout ce que nous voulons, ce sont des pa-piers pour travailler et un terrain où nous installer.

Nous sommes prêts à payer un loyer », a poursuivi Ion pour qui l’avenir de ses enfants est en France.Avec l’appui de Mgr Aumonier signifié par sa présence, les Roms de Triel marquent un deuxième point, suite à la mobilisation mon-tante du Collectif qui s’est constitué autour d’eux. Enfin, Pierre Cardo, le président de la Com-munauté d’agglomération des deux Rives de Seine, dans un entretien publié dans l’heb-domadaire régional «Le Courrier des Yvelines», fustige, lui aussi, la politique sécuritaire du gouvernement... Sérieux

L’évêque de Versailles a rendu visite aux Roms de la plaine de Triel. Pour l’ancien vicaire de la paroisse de Verneuil-sur-Seine que je suis, ces lieux continuent de vivre en moi. Les événements actuels à propos des Roms, et les expulsions qui se multiplient, provoquent souffrances, contestations, colères, condamnations.

Associations, médias, églises l’expriment, à juste titre. Les situa-tions sociales sont toujours complexes, la sécurité des peuples est toujours nécessaire, mais la vie n’est pas binaire : bon ou mauvais, lumière ou ténèbres, anges ou démons.

« Sortir de la maison de servitude » est une phrase qui ouvre les «Dix commandements» dans la Bible. «Sortir de la maison de servitude», c’est simplement devenir humain. « La migration » est dans nos gènes. Les Roms et autres migrants ou « gens du voyage » sont les symboles vivants de la condition humaine. La vie est itinérance et nos crispations « sédentaires » sur nos biens (maisons, certi-

tudes ou conforts) sont sans issue tant que les fruits de la terre ne sont pas partagés dans la justice. La stigmatisation autour des Roms manifeste qu’ils ne sont pas reconnus ni accueillis à leur vraie place. Les expulser est une résolution primaire, mais pas une solution. La sécurité et le respect de la loi sont essentiels au vivre-ensemble, mais atteindre à l’humiliation devient insoutenable.

Au fait, pourquoi na pas poser le problème dans l’autre sens : que ces expulsions me soient une bonne occasion d’honorer les migrations, d’habituer mon esprit à imaginer joyeusement que des terrains d’accueil vont s’implanter à côté de ma maison sans que le prix du foncier baisse, de souhaiter que les maires qui les construi-ront auront la garantie qu’ils seront réélus sur cette victoire …

«I have a dream»…Christian DIORÉ(prêtre,ancien vicaire à Verneuil-sur-Seine)

«I have a dream»

Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, s’est déplacé pour constater la grande précarité des Roms de la Plaine. (Photo DR)

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CONTROVERSELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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Le Collectif «Romyvelines» maintient la pression...Le 4 septembre, les familles de Roms installées dans la plaine de Triel-Chanteloup et le Collectif de soutien «Romyvelines» ont parti-cipé à la manifestation pa-risienne à l’appel de plus de 50 organisations et de personnalités médiatiques comme Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du journal « Le Monde ».

Selon le Collectif, il faut continuer à s’opposer « partout en France à la politique raciste du gouvernement, à ses surenchères sé-curitaires, aux interventions violentes contre les campements de Roms, à leurs expulsion ».

Le maire de Triel apostrophéAvant le départ pour la manifestation parisienne, et pendant le forum des as-sociations au COSEC, le maire de Triel, Joël Mancel (UMP), s’est fait apostro-pher sur la probable éviction des Roms de la plaine, et s’est trouvé contraint de « parlementer » avec un duo de la Ligue de Droits de l’homme (LDH), dont Anne Laforgue, pédiatre dans les Deux Rives.« NON à la xénophobie et à la politique du pilori», scandaient ces militants LDH de-vant le premier magistrat de Triel. Pour Mme Laforgue, il est inacceptable de laisser faire. Et l’heure est à la mobilisa-tion : « Les familles rom de Triel et le Collectif Romyvelines continuent de solliciter l’ensemble des interlocuteurs : élus, administrations, CAF, tribunaux, écoles… qui peuvent permettre de trouver des solutions décentes pour ces familles : un relogement digne et un revenu vital par le rétablissement des allocations familiales et l’ac-cès au travail, l’application des droits en faveur des citoyens européens, l’abandon immédiat des mesures d’expulsion, les moyens de la scolari-sation des enfants… »

Le conflit à propos des Roms de la plaine est engagé. Pour quelle issue ?

« Depuis le début de l’été, et en application du dis-cours de Grenoble du Président de la République, les expulsions de familles rom de leurs lieux de vie se multiplient partout en France... Ainsi, de nom-breuses menaces pèsent actuellement sur le campe-ment des Roms de la plaine de Triel-sur-Seine : descentes de polices, obligation de quitter le terri-toire français, arrêtés préfectoraux de reconduite

à la frontière, demande d’expulsion du terrain.... La section de Poissy de la Ligue des Droits de l’Homme se montrera déterminée à défendre ces droits pour les Roms de la plaine de Triel-sur-Seine. Nous appelons tous les citoyens, sans dis-tinction d’appartenance religieuse ou politique à nous rejoindre dans cette lutte pour le respect des Droits de l’Homme... » (8 sept 2010).

LE CAMP DES ROMS DANS LA PLAINE

En marge du forum des associations de Triel, le Collectif «Romyvelines» a protesté contre la politique actuelle à l’échelon de l’interco’. (Photo DR)

un communiQué de la ldh de Poissy

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ANDRÉSY

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Le projet d’urbanisation des coteaux rejeté à 70 %

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« Les Andrésiens ne sont pas prêts à passer à la dé-mocratie participative ».

Hugues RIBAULTRésultat sans appel de la consultation sur le projet d’urbanisation des coteaux. Le « non » l’emporte à 70%, dans tous les quar-tiers et avec une participation plus élevée que prévu (30%, supérieure à la législative partielle de Rambouillet qui avait lieu le week-end précédent). Un véritable désaveu pour le maire ? Pour ce dernier, « la munici-palité conserve un vrai capital confiance ». Hugues Ribault a multiplié les déclarations dans la presse pour relativiser le résultat : les absten-tionnistes lui feraient confiance pendant la durée de son mandat, « seuls 28% des inscrits se sont exprimés », les opposants ont abusé des « amalgames » et intenté un faux procès en « bétonnage »…

Même pas peur de 70% contre luiLe maire n’a pas peur d’injurier les 70 % de « non » en déclarant que « les citoyens n’étaient pas prêts à passer à la démocratie participative » ! S’arrogeant un statut d’expert en la matière, Hugues Ribault balaie d’un revers de main les résultats de la consultation qu’il a lui-même proposée. Faut-il donc exclusivement voter « oui » aux propositions d’une munici-palité, et transformer toute consultation en

plébiscite, pour que celle-ci considère l’opi-nion de ses concitoyens comme légitime ? Une démocratie locale ne fonctionne-t-elle qu’à la condition de ne jamais remettre en question les actions ou les projets d’une mu-nicipalité ? Hugues Ribault et son équipe ont réalisé une véritable campagne électorale en multi-pliant les réunions locales et chez l’habitant. Le maire et son adjointe à l’urbanisme ont reçu tous les jours. La mairie a aussi envoyé des courriers personnalisés, mobilisé les pensionnaires des maisons de retraite (avec transport gratuit à disposition). Deux des trois groupes municipaux ont fait campagne pour le « oui » (la majorité UMP et le groupe ex-MoDem) et 90% des pages consacrées au projet d’urbanisation dans le journal mu-nicipal ont été réservées aux arguments fa-vorables. En définitive, pour le maire, cette consultation, censée être un simple outil de démocratie locale, avait bien un enjeu d’élec-tion... ou de plébiscite. Mais la majorité mu-nicipale a été bousculée par une opposition politique et citoyenne plus active que prévu sur le terrain, et qui a su mobiliser des élus locaux opposés à ce projet qui touchait le poumon vert du territoire, comme les maires de Maurecourt ou de Conflans, ainsi que des élus du Conseil régional d’Ile-de-France.

Effets politiquesMais le maire d’Andrésy compte bien maî-triser le calendrier politique de sa ville, et la

principale association locale qui avait appelé à voter « non » au projet « Andrésy-Qualité-Pour-Tous », a été immédiatement sanction-née par une exclusion du forum des asso-ciations. Hugues Ribault a désiré consulter sa popu-lation contre l’avis du président de la com-munauté d’agglomération, Pierre Cardo, qui y voyait un piège. Et maintenant : le maire abandonnera t-il son projet ? Rien n’est moins sûr. Déjà, M. Ribault a prévenu que les « 42 logements par an se feront » dans la ville. Mais comment va-t-il se mettre en cohé-rence avec ce qu’il a acté ou voté au niveau supra-local ? Car Andrésy a voté le projet de territoire de la CA2RS qui prévoit justement une couronne urbaine sur l’Hautil, entre Triel, Chanteloup et Andrésy. De même, le projet de M. Ribault est acté au niveau du territoire Seine-Aval, au sein de l’Opération d’intérêt national. Ces rappels mettent ainsi en valeur l’incohérence du calendrier déci-sionnel proposé par la mairie, dans lequel on a consulté les Andrésiens après avoir tout décidé au niveau supérieur !Ces 70% de « non » représentent la première réelle défaite électorale de M. Ribault. Son parti, l’UMP, n’est pas content : le maire s’est lui-même fragilisé pour les prochaines Cantonales de mars 2011. Après la chute de Rambouillet, le parti présidentiel ne veut au-cunement voir un autre bastion tomber dans les mains de la gauche.

Lionel WASTL

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« Le combat continue ! » Le Collectif pour la Pro-tection des Coteaux - qui regroupait mouvements as-sociatifs locaux et partis po-litiques, tous unis contre le projet de Hugues Ribault-, considère que le maire d’Andrésy n’a rien compris au message de la consulta-tion du 30 juin.•Julien BESNARD, conseiller municipal d’opposition Andrésy citoyenne, analyse : «Il y avait un avant et un après la consultation du 30 juin. Celle-ci a affaibli le pouvoir en place. Et nous allons prouver qu’il existe une autre méthode pour gérer les affaires de la ville ainsi qu’un autre pro-jet qui préserverait les coteaux… Au-delà de cette consultation, il faudra interpeller l’EPAMSA, la machine bureaucratique des élus de la Communauté d’agglomération des deux rives de Seine et mettre en question la pertinence de l’Opération d’intérêt natio-nal. En définitive, le maire d’Andrésy sort affaibli et restera isolé à la fois dans sa commune comme dans les instances exécutives liées au pouvoir actuel, dans l’interco et au-delà. »•Michèle CHATEAU (leader d’opposition au maire et membre d’Andrésy Citoyenne) : « La seule personne qui n’a pas compris la portée du message des Andrésiens, c’est Hugues Ribault… Les Andrésiens ne sont pas dupes. On continue le combat en procédant à une action de longue ha-leine… à l’échelle de l’intercom. »•Thierry PONSAA, de l’association An-drésy-Qualité-Pour-Tous, reste offensif : « On continue le combat… avec les Andrésiens. Le défi est de rester mobilisé… après un tel résultat et une telle réaction inadmissible du maire (« Les Andrésiens ne sont pas prêts pour la démo-cratie participative ! »). Le maire n’a pas compris le message des Andrésiens. Il faut désormais agir et anticiper sur les choix d’aménagements en ce qui

concerne la Gare, l’ancien collège, et les coteaux de l’Hautil. »•Jean-François THIL (ancien maire PS) : « Hugues Ribault a donné une opportunité de sou-der les forces éparpillées d’Andrésy. Désormais, la dynamique est enclenchée : le collectif deviendra une association loi 1901 à part entière afin de continuer le combat sur les enjeux d’aménagement. »•Jean-Luc FROT, du MoDem, est satisfait du message des Andrésiens : « Le MoDem an-drésien a démontré son efficacité… et a pris position sur un dossier structurel de la ville. Le collectif était au rendez-vous : il ne s’agissait pas d’une démarche partisane mais de choisir le mode de vie pour les gé-

nérations futures dans notre ville. »•Pierre-Alain BRASSARD (Eu-rope Ecologie) : « Nous regrettons les réponses du maire après la consultation. Par sa réaction, le maire conforterait la thèse selon laquelle cette consultation était une mascarade… La réponse du maire fait fi de la réponse de 1830 votants qui ont dit NON. Ce n’est pas digne d’une démocratie

locale ! ». En outre, Europe Ecologie a

décidé de soutenir ponctuellement les fu-tures actions de cette association loi 1901 en gestation.F.D.

RAPPEL DES RÉSULTATS Consultation du 30 juin à Andrésy

- Inscrits : 9202- Votants : 2639, soit 28,68 % (taux de participation)- Exprimés : 2620- NON : 1831, soit 69,9 %- OUI : 789, soit 30,1 %Une participation plus élevée que prévue, dans un contexte guère favorable à la mo-bilisation (date choisie et question posée). Un «non» massif est sorti des urnes. M. le maire a eu le courage de consulter la population avant tout aménagement. La voie démocratique est imprévisible : l’homme fort d’Andrésy a été mis en mi-norité, pour la première fois depuis 2001. Si le maire et son adjointe à l’urbanisme, Virginie Muneret, se sont engagés, lors des dernières réunions publiques de cam-pagne, à respecter le résultat du vote, il est néanmoins à noter que M. Ribault, lors de cette soirée des résultats, n’a pas déclaré explicitement et clairement que son projet d’urbanisation était abandon-né. Peut-être se sera-t-il exprimé lors du Conseil municipal de rentrée : jeudi 23 septembre ? .-R.A.Le Collectif pourrait-il devenir le ciment de victoires élec-

torales futures ? (Photo DR)

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La leçon «participative» La démocratie participative est en chantier. C’est un dossier plein d’embûches qui n’est pas près de se refer-mer. Les bonnes intentions affichées ne suffisent plus. Passer aux actes avec mé-thode, volontarisme et rigu-eur s’impose.

Un projet urbain engage au-delà de la de-mande immédiate des habitants et oblige les décideurs à les écouter. La concertation est-elle un effet de mode, voire un outil de manipulation politique, ou s’agit-il d’un changement dans les pratiques ? Peut-on se concerter sans un engagement réciproque dénué d’arrière-pensées ? Quelle place ré-server à la pédagogie et à la formation des acteurs si l’on veut construire un dialogue qui aboutisse au consensus partagé ? (1)Répondre à ces interrogations et adopter la concertation/consultation comme un outil de culture urbaine n’est pas simple. Doit-on continuer à faire pour ou franchir le pas et se décider à faire avec les gens ?

D’abord apprendreUn outil pédagogique existe pour les acteurs qui souhaitent mettre en oeuvre un proces-sus de concertation locale. Il s’adresse plus particulièrement aux élus et aux profes-sionnels qui sont fréquemment amenés à associer l’ensemble des acteurs locaux aux processus décisionnels. On peut en créer d’autres : stages, visites commentées, ateliers de dialogues urbains, etc. Ou, pourquoi pas, inventer une « démocratie participative à la fran-çaise » à partir de conseils de quartiers repré-sentatifs dotés de véritables moyens.

Entre sagesse, tech-nocratie et démago-gie, les habitants ont désormais leur mot à dire dans les projets d’urbanisation. Cette évolution peut déran-ger les décideurs tra-ditionnellement sou-mis à des pressions divergentes entre les-quelles ils arbitraient (réglementations, professionnels, finan-ciers, élus, lobbies, etc.)

Un portage politique fort Car entre les deux extrêmes que sont la démagogie (« Vous, les habitants, êtes des experts de la ville, puisque vous la vivez au quotidien ... ») et la technocra-tie (« Nous, les experts, allons vous écouter et interpréter votre de-mande, puis nous pro-poserons aux politiques les meilleures décisions possibles ...»), il y a la sagesse qui traduit en projets les bonnes intentions des uns en bonnes réalisations pour tous.En fait, bien écouter les habitants, c’est aussi ne pas leur présenter de projets sans délivrer avec ces projets les clés de lecture qui per-mettent de les comprendre et d’en débattre utilement...(2)

Pour cela, une stratégie du dialogue doit être

instituée qui se décline par des actions de formation et d’information pour tous les acteurs locaux, et en particulier les habitants, afin de diffuser une culture urbaine participative dans laquelle chacun s’implique.Mais devant la multiplicité des groupes en présence, une large représentation des gé-nérations comme des divers milieux socio-économiques s’impose afin d’éviter la cris-tallisation des débats autour des « pro-gazon/anti-béton » et les « aménageurs en herbe ». Par une démarche s’appuyant sur des ateliers hé-térogènes avec une représentation des élus, des habitants et des « forces vives » locales (citoyens, associations, entreprises, co-pro-priétés, parents d’élèves, professions libé-rales, etc.) Claude BAROUH(1) «Le Guide de la concertation locale».Ed. Territorial, collection « Dossiers d’expert »N°469-163 pages-59€.Co-écrit par Gilles-Laurent Rayssac et Christian de La Cuéronnière, respectivement consultants des agences Res publica et IDcommunes, pour tous les acteurs qui souhaitent mettre en œuvre une concertation locale.www.territorial.fr(2) René Blanc, maire, explique sa démarche «partici-pation au concret» dans «La démocratie participative», Editions le Passevent, 2009, (12 €).

Méditer avant pendant et surtout après le procéssus dé-mocratique participatif. (Photo DR)

Les maires-adjoints, notamment Mme Virginie Muneret, ont innové en don-nant la parole aux citoyens sur un projet «structurel»... (Photo DR)

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Rébellion chez les artistes...Tout allait bien pour cet événement culturel de l’an-née, ce sommet de la poli-tique culturelle à Andrésy, « Sculptures en l’Ile ». Mais un Collectif local est venu fomenter la rébellion ici, dans les eaux paisibles de l’Oise et de la Seine...Cette exposition, organisée par la ville d’An-drésy, a reçu le label « Balade des Yvelines » par le Conseil général. Et puis patatras ! Un groupe d’artistes «insolents» a voulu créer un Collectif qui revendique un vrai changement dans les rapports entre le maître d’ouvrage (la mairie) et les artistes contemporains lo-caux... Le 9 juin, un film a été posté chez « Daily-motion » et une série de lettres envoyées à la ville, où le dossier est traité par Mme Madec, adjointe à la Culture à Andrésy.Depuis treize ans, l’événement culturel « Sculptures en l’Ile » avait créé le consensus. Tous les acteurs locaux et les habitants re-connaissaient les efforts et la pertinence de la politique culturelle de Hugues Ribault, le maire d’Andrésy. L’événement « Sculptures en l’Ile » a grandi et permet maintenant l’accès à la culture au plus grand nombre : 20.000 visiteurs ont utilisé la petite navette fluviale pour visiter l’exposition en 2009. D’ailleurs, le dernier conseil municipal a voté une ligne de crédit pour l’achat d’un bateau perfor-mant afin de faire traverser les visiteurs dans

les années à venir.Mais les frondeurs, artistes contempo-rains notamment locaux, expliquent que rien ne va plus : « Cette manifestation qui sortait des sentiers battus de l’art contem-porain et de ses conven-tions, intégrait des ar-tistes de tous horizons dans un rapport sans filtre avec le public. Or, l’arrivée d’un com-missaire d’exposition en 2008 a complètement changé la donne et transformé cette exposition en pré-tendue vitrine de l’art contemporain, y introduisant un semblant de pédagogie et de vocabulaire initiatique.»Pour ces rebelles, c’est la fin de « la belle spontanéité des émotions, du rapport di-rect du public face aux oeuvres ! »

La fin de la convivialitéEn effet, l’arrivée d’un commissaire avait sonné la fin du caractère convivial de l’ex-position pour instaurer une hiérarchie dans les rapports entre une poignée de VIP de la culture et les sculpteurs contemporains locaux. La dizaine d’invités de marque est choyée tandis que les autres, presque sans statut ni reconnaissance, sont laissés pour compte. La porte-parole du Collectif souligne que des « plasticiens venus de la région parisienne consti-tuent 90% de la manifestation. Pourtant ils ont été complètement exclus de la communication lors des invitations consacrées à la presse le 6 mai 2010, n’étant pas même mentionnés dans le carton d’in-vitation. »Résultat : une incompréhension et des oeuvres vandalisées depuis avril, « aucune me-sure de gardiennage n’ayant été prévue pour une telle durée ». Trois courriers demandant des me-sures d’urgence sont restés « lettres mortes ».Le collectif demande aussi une meilleure visibilité dans les documents de communi-cation : un site internet avait été promis par la mairie en 2009. Les membres du collectif constatent avec amertume que la mairie ne tient pas ses engagements.

Prochaine étape ?

Que faire ? La prochaine étape est de sen-sibiliser les visiteurs de cette exposition sur la fragilité des oeuvres exposées afin que les relations s’améliorent entre la mairie et les artistes. Les artistes revendiquent le RES-PECT pour leur travail... et demandent « l’application du droit de présentation publique ou,

à défaut, un budget de production équitablement ré-parti entre tous ».Contacté téléphoniquement par la rédaction, le matin du 29 juin, le maire Hugues Ribault, n’a pas encore fait connaître son avis à ce jour. Espérons, toutefois que les remous qu’a connus l’édition 2010 de l’exposition sur l’Ile Nancy n’aura pas de répercussions fâcheuses sur l’avenir de ce remarquable événement culturel, maintes fois souligné dans nos colonnes, particulièrement sous la plume d’un certain Lionel W….

Rodrigo ACOSTA

MOMENTS DE DÉTENTE... EN 2009

Il y a juste un an, Lional Wastl écrivait : «Moments de détente en famille et plaisir des yeux. L’exposition « Sculptures en l’île » permet de concilier nature et culture. Dans la pé-nombre des sous-bois, c’est à qui dénichera l’objet saugrenu derrière un bosquet ou sur les berges. Sur toute l’île, quelques dizaines d’œuvres d’art contemporain enrichissent la promenade et font réagir les enfants. Le maire, Hugues Ribault, est heureux : « Nous avons réussi avec le Conseil général des Yvelines à proposer une exposition de sculptures de haut ni-veau à la portée de très nombreuses fa-milles »...L’île Nancy est un parc naturel qui a changé au cours de l’histoire : au XIXe siècle, « il y avait beaucoup de guinguettes et même des maisons closes », nous rappelle Michel Ravat, président du Club historique d’Andrésy, « mais le Broussard de l’époque y a mis bon ordre ! ». L’île se dote d’une passe à pois-sons dont les travaux actuels mécontentent les Andrésiens, mais le maire se veut rassurant : « Cette passe sera un atout à la fois paysa-ger, touristique et éducatif. »in Nouvelles des Deux Rives, page 6, numéro 87, de juillet-août 2009.

Selon les frondeurs de «Sculptures en l’Ile» rien ne va plus entre la mairie et les artistes régionaux. (Photo DR)

Le cercle des Ka (installation col-lective engrillagée pour la protéger).

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CARRIÈRES-SOUS-POISSY

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Carrières-plage, une réussiteLa deuxième édition de Carrières-plage était au rendez-vous et a prouvé sa pertinence... pour ceux qui ne partent pas en vacances.

Carrières-Plage est une initiative de la ville de Carrières-sous-Poissy, organisée du 17 juillet au 15 août au Complexe sportif Bre-tagne. L’inauguration du 17 juillet a été plus sobre que l’année dernière (on s’est contenté d’une démonstration du club local de Ca-poeira en lieu et place d’un ballet internatio-nal de Brésiliennes...) mais le concept reste le même : amener la plage à des personnes qui n’ont pas la possibilité d’y aller. Ce concept semble s’affirmer dans les Deux rives (Pho-to ci-contre).

Ambiance sobre avec plaisirDevant un public important (plus de 200 personnes), le maire de Carrières, Eddie Aït, a donné le top du départ avec un discours qui mettait en avant le «travail collectif et l’ap-pui des partenaires tels le Conseil général, le Conseil régional, la Communauté d’agglomération des Deux rives de Seine et des partenaires privés, telle la Lyonnaise des Eaux». Dans une ambiance festive et ensoleillée, la deuxième édition fut l’ocassion de voir le sous-préfet de Saint-Germain, Philippe Court, les élus, Eddie Aït, Catherine Arenou... fouler le sable tout en jouant un mini-match de «beach soccer» ou football sur un terrain de sable. (Photo ci-dessous) C’étaient des moments de détente où on ne parle pas ou peu de sujets fâcheux... Tous les acteurs poltiques, institutionnels se sont

fait un plaisir et même des cadeaux (symbo-liques... par exemple un rateau de plage) leur ont été offerts par le maire Eddie Aït.

Evénement priméDepuis 2009, Carrières-Plage propose à ses visiteurs de profiter d’une plage de sable fin, d’une piscine en plein-air, d’une pataugeoire, d’un espace restauration, de transats, d’ins-tallations sportives (beach-volley, beach-soc-cer, accroville, structure gonflable), d’ani-

mations culturelles (ciné plein-air) et conviviales (apé-ritifs associatifs, seniors à la plage, animations du di-manche… Carrières-Plage a reçu le Prix national éVillementiel – prix de l’événement des communes – dans la catégorie des villes de 15 000 à 45 000 habitants. Le sable fut livré gratuitement par la GSM, un des ex-ploitants de sable de la plaine de Triel. Et la Lyonnaise des

Eaux a assuré une animation pour sensibili-ser les visiteurs sur les enjeux de l’eau et la nécessité de l’ économiser... En 2010, cette dernière entreprise a lancé « Idées neuves sur l’eau », un programme de 12 mois de travail et de dialogue avec l’en-semble des acteurs de l’eau en France et des citoyens, qui vise à définir les enjeux de l’eau en France aujourd’hui et à formuler de nou-velles propositions. En conclusion, Carrières-plage est devenu une plaque tournante pour ceux qui ne par-tent pas en vacances et pour les partenaires privés et institutionnels avant la trêve d’été.F.D.

«UN COÛT EXCESSIF» SELON L’OPPOSITION

Membre de l’opposition, Sylvie Desver-gez-Grignon ne désarme pas sur cette af-faire par rapport à l’année dernière : «L’opposition considère ce coût excessif (sans compter le temps passé par les services munici-paux et l’apport des partenaires privés) et pas du tout en ligne avec la promesse de M. Aït de mener une politique de rigueur budgétaire ; en outre, cette opération éphémère ne sert qu’à em-bellir l’image du maire actuel...»

Les groupes du troisième âge sont aussi attirés par Carrières-Plage. (Photo DR)

Philippe Court, le sous-préfet et Eddie Aït foulent le ter-rain afin d’inaugurer Carrières-Plage. (Photo DR)

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CHANTELOUP-LES-VIGNES

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La Cie des Contraires veut marcher à 100 % avec l’interco’Depuis quinze ans, la dé-marche de la Compagnie des Contraires est portée par un groupe d’artistes qui veut « ancrer » sa démarche pertinente dans les six villes de l’interco’.

Tout au long de la saison 2010, la Compa-gnie des Contraires a proposé une multitude d’ateliers pour les jeunes chantelouvais, de repré-sentations de théâtre de prévention dans les écoles et auprès des en-fants de la Maison de la Petite Enfance Pierre de Lune. Educative et culturelle, la démarche de la Compagnie des Contraires s’inscrit éga-lement dans une autre démarche, d’insertion professionnelle avec des chantiers école, des for-mations aux métiers du spectacle et des ateliers pratiques pour trouver un emploi.

« Shakespeare » et formation des jeunes Le 28 juillet, à 15 heures, le chapiteau du Repaire des contraires, installé dans le quartier de la Noé, a résonné des cé-lèbres tirades du « Songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare. Une vingtaine de pe-tits chantelouvais âgés de 8 à 14 ans inter-prétèrent ce classique. Quel bijou et quelle découverte : la culture classique imprégnée dans ce quartier qui vit une renaissance ur-baine, et a fortiori culturelle. Cette représentation combinait théâtre et arts du cirque (une mise en scène avec des tigres est prévue). Elle est le fruit du travail mené cette saison par la « Compagnie des Contraires », en partenariat avec la « Com-pagnie Chouff ».Sur un autre plan, la Compagnie des Contraires a proposé récemment un atelier théâtre pour faciliter sa recherche d’em-plois du 13 au 17 septembre à la Maison de l’emploi. Il s’agissait de préparer l’entretien d’embauche, apprendre à gérer le stress, ga-gner en confiance et prendre conscience de

ses qualités et, ses compétences. Ces stages s’adressaient aux jeunes dans les Deux Rives qui sont à la recherche d’une première expé-rience par l’économique.

Bilan satisfaisantLa deuxième semaine, du 21 au 23 sep-tembre, a été consacrée à la valorisation des acquis de la première, à travers un projet commun avec les artistes et les formateurs de la Compagnie des Contraires à la fin du stage. Les 24 et 25 septembre ces stages se

sont terminés par une démonstration réussie lors de la traditionnelle Fête du flan.La Compagnie des Contraires a porté et veut continuer à porter le théâtre dans des quartiers en pleine renaissance. Pour Neusa Thomasi, directrice et fondatrice de la Cie des contraires : « Le bilan de janvier à juillet 2010 a été important par ses actions et satisfaisant par son impact auprès d’un public jeune : un projet fédérateur dans trois écoles chantelouvaises a permis la mise en œuvre du « Petit prince ». Deux cents enfants y participèrent. En plus, le « Songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare a tout un public au mois de juillet… permettant de dépas-ser les frontières imaginaires et sociales » dans les Deux rives. Le chapiteau de la Compagnie des contraires est devenu « un centre de for-mation », où on forge les outils de la mixité sociale malgré quelques réticences histo-riques ici et là ! En outre, la journée de la rue – avec le concours du service des sports de

Chanteloup – a réussi à toucher environ 300 jeunes : initiation au skate-board, le théâtre en rue, acrobaties, ont canalisé les énergies de la jeunesse populaire.

Ensuite ?La Cie des Contraires avec son chapiteau (Repaire des contraires) souhaite mettre en place un projet plus ambitieux et à l’échelle de la Communauté d’agglomération des deux rives : « Pour une durée de trois ans, on vou-

drait mettre en place une école de cirque pour les villes de l’in-terco… » Pourquoi n’inté-grerait-on pas les actions des centres de loisirs des six communes ? Deux sites – à Chanteloup et à la Base de loisirs – sont déjà repérés, mais la vo-lonté politique commune reste à confirmer. Mme Thomasi a pris le soin de contacter tous les institutionnels et futurs partenaires privés pour présenter les grandes lignes. Elle évoque un coût de 200.000 eu-ros dont la moitié est déjà « acceptée en principe.» L’Etat, le Conseil général, l’Europe, la Région, les villes de l’interco peuvent et doivent financer ce projet « pertinent ». La Cie des contraires reste toujours sur un sentier qui est rarement balisé - par-

fois même inconnu - mais qui se dirige vers « un lieu de liberté ». Il s’agit de semer l’espoir à un prix tout à fait « abordable et utile », car l’ar-gent existe là où on ne le soupçonne pas à condition que la volonté politique soit claire. Mme Thomasi se moque des idées reçues : « Notre chapiteau donne l’impression d’être un bor-del, mais c’est une bordel organisé et discipliné ! » Certes, Mme Thomasi est consciente des grands équilibres financiers dans cette pé-riode de «vaches maigres», mais il est pertinent de mettre la « culture et l’éducation populaire à la portée de tous… » Ce sont des vecteurs du progrès de la société comme « l’intégration» dans un contexte de fraternité et d’égalité. Elle y croit : « Pour faire évoluer un territoire, il faut avancer ensemble dans un contexte de complé-mentarité et de partenariat. » Il lui reste juste à convaincre 50% des vice-présidents de l’in-terco. Et de marcher avec eux à 100 %.SÉRIEUX

Neusa Thomasi, directrice et fondatrice de la Compagnie des Contraires, veut faire évoluer son projet avec l’interco’. (Photo DR)

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TRIEL-SUR-SEINE

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La fermeture annoncée de la caserne de pompiers de Triel a fait réagir vive-ment certains pompiers vo-lontaires…Un sentiment d’abandon et de colère a en-vahi l’unité... Christophe Gougerot (au centre de la pho-to) n’est pas un pompier revendicatif, mais quand la coupe est pleine, il faut le dire haut et fort. Sur un site de pétition (www.peti-tionduweb.com), il demande le maintien en activité de sa caserne, qui a plus d’un siècle d’existence ! Environ 150 personnes ont déjà signé la pétition.La départementalisation dans le fonctionne-ment des casernes dans les Yvelines a certes été préparée de longue date (depuis 2006). La caserne de Triel (46 pompiers dont 12 avec le double statut, professionnel et volon-taire) devait fusionner avec celle de Chan-teloup-les-Vignes le jour où une nouvelle caserne serait construite en 2011…Mais la crise et l’impact sur le budget du Ser-vice départemental d’incendies et de secours des Yvelines (SDIS 78) a précipité la prise de décision : « Le contexte budgétaire est difficile », a argumenté un gradé pour justifier la décision prise en amont… mi-juin 2010. Le Conseil général, à la recherche d’économies, sabre un peu partout, sans se soucier du personnel « volontaire », qui n’est pas en cause, selon le même gradé. Christophe, Nico et les autres pompiers triellois se sentent floués : « Les élus nous

avaient promis une caserne toute neuve avant toute fermeture à Triel-sur-Seine ; la fermeture au 1er sep-tembre 2010 démontre que la parole donnée ne vaut rien ! »

Le maire de Triel sans réactionAvant le lancement de la pétition, une délé-gation de six pompiers avait décidé d’aller voir Joël Mancel, le maire de Triel, qui n’a pas souhaité les recevoir en invoquant un emploi du temps « trop chargé ». Au dernier conseil municipal, le maire n’a pas contre-dit l’avis du SDIS 78, qui devait entériner la décision le 24 juin à 11 heures. Il s’est seule-ment montré « perplexe » face à la dureté de la décision prise. Il est à noter que le maire de Triel avait donné son aval avant prise de décision par le SDIS 78. Ensuite il a regretté

la décision du SDIS… dans les colonnes du dernier bulletin municipal (Triel-infos, août-septembre 2010, page 4). Depuis le 14 juin, 150 personnes ont signé la pétition sur le net. La colère monte : « Non à l’abandon de notre caserne ; c’est le moment de se battre… Non à la précarisation des services pu-blics… » sont les mots d’ordre de certains pé-titionnaires. Mais la décision est inéluctable, car aucun élu de poids ne semble disposé à se battre contre une décision prise pour « rationaliser le service » et assurer sa fiabilité : intervention en moins de dix minutes dans les zones urbaines. L’avenir des « Gaillards de Triel » est désor-mais scellé : 27 pompiers ont demandé leur rattachement à d’autres casernes : Chante-loup (8), Conflans-Saint-Honorine (9), Ver-nouillet (7), Les Mureaux (2), Poissy (1). Les autres vont partir, ou prendre du recul…La « future caserne » verrait sa construction « retardée » dans un contexte budgétaire dif-ficile. Entre-temps, la prise de décision de fermeture « anticipée » au 1er septembre et de remise de clés (donc de fermeture ad-ministrative) le 31 décembre 2010 est pas-sée presque inaperçue, sauf pour quelques soldats du feu qui croient toujours bon de se battre jusqu’à la dernier minute. Ce com-bat est noble mais semble perdu d’avance… Comment renverser la tendance lourde du moment ?Et, aux dernières nouvelles, la pétition a été clôturée... Le mardi 31 août, vers 19 heures, les pompiers de Triel ont fait un dernier tour d’honneur dans leur ville en klaxonnant… partout dans la ville. .-R.A.

L’avenir des «Gaillards de Triel» est scellé... (Photo DR)

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ACTUALITÉ LOCALELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

TRIEL-SUR-SEINE

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Une classe d’inclusion scolaire à l’école des Hublins L’Inspecteur d’Académie de l’Education nationale à Versailles s’est rendu à Triel à l’occasion de l’ouver-ture d’une classe d’inclusion scolaire (ou CLIS) à l’école des Hublins.Le 2 septembre dernier en fin de journée d’école, a eu lieu un événement inhabituel à Triel-sur-Seine : M. Jean-Michel Coignard, Inspecteur d’Académie, est venu se rendre compte du bon déroulement de l’ouverture d’une classe d’inclusion scolaire à l’école pri-maire des Hublins.La loi sur le handicap du 11 février 2005 préconise de mettre en place les moyens né-cessaires pour scolariser les enfants atteints de handicap. L’inspection académique des Yvelines a souhaité ouvrir plusieurs classes d’inclusion scolaire (CLIS) dans le dépar-tement à la rentrée, et notamment une de type 1 à Triel-sur-Seine. Suite à la proposi-tion de Mme Colnaghi, adjointe chargée des affaires scolaires à Triel, d’adhérer au projet de l’Académie de Versailles pour la création d’une CLIS à Triel-sur-Seine, le Conseil mu-nicipal du 23 juin a adopté cette ouverture.

Etre attentif avec doigtéLes CLIS ont pour mission d’offrir aux enfants handicapés un enseignement spé-cialisé adapté à leurs besoins. L’effectif de ces classes est limité à douze élèves, et les enseignants qui les prennent en charge sont titulaires d’un certificat d’aptitude profes-sionnelle spécifique. L’objectif des CLIS est de permettre aux élèves de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire normal en milieu scolaire ordinaire.La ville de Triel compte aujourd’hui cinq enfants scolarisés dans cette classe. Les communes telles que Maurecourt, Médan et Villennes envoyent aussi des enfants à la CLIS des Hublins. À Triel, Marianne Le Brun, institutrice spécialisée, a démon-tré sa compétence pour ouvrir et faciliter la vie pour ces écoliers « pas comme les autres ». Selon la pédagogue, « il faut être attentive et agir avec doigté dans ce type de classe, par défini-tion complexe... pour la pédagogie. » En tout cas, l’équipe enseignante de l’école des Hublins était prête pour le démarrage dès cette année d’une classe de ce type.Il faut souligner que les parents ont joué le jeu de la concertation : des réunions de concertation et d’information ont été or-ganisées avec les fédérations de parents

d’élèves, les membres de l’Inspection acadé-mique, l’équipe pédagogique et les familles actuellement concernées. Lors de l’ouverture de cette classe, les élèves

présents étaient ravis et à l’aise de voir tant de gens s’intéresser à leur éducation et à leur formation. Rodrigo ACOSTA

Jean-Michel Coignard, Inspecteur d’Académie des Yvelines, Joël Mancel, maire de Triel-sur-Seine et Christelle Colnaghi, adjointe à la scolarité, sont ravis de l’ouverture de la classe spécialisée.

Marianne Le Brun, institutrice spécialisée, explique le déroulement de l’ou-verture de la CLIS. (Photo DR)

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VERNEUIL-SUR-SEINE

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L’enseignement "à l’américaine" dans les Deux RivesIl est à la mode d’inter-nationaliser et surtout d’américaniser tous les as-pects du quotidien dans la langue de John Updike, un grand romancier des Etats-Unis. «Notre-Dame High - School» à Verneuil-sur-Seine a été officiellement inaugurée le mardi 21 sep-tembre.La grande nouveauté de la rentrée ici dans les Deux Rives en matière d’éducation, c’est l’ouverture d’une classe internationale, de style High-School. Environ trente élèves vont suivre un cursus académique à l’amé-ricaine : un système de points (crédits) que l’on additionne au fur et à mesure des tri-mestres afin d’acquérir un bagage intellec-tuel et scientifique permettant d’accéder à des études supérieures universitaires.

Danièle Thévenin, ancienne directrice ad-jointe au directeur de Notre-Dame, pilote ce projet pédagogique osé : instaurer une pé-dagogie internationale tout en conservant la tradition éducative de l’école Notre-Dame « Les Oiseaux ».Selon Mme Thévenin, « c’est une école interna-tionale avec un cursus américain ancrée dans la tra-dition locale de Notre-Dame en matière de culture, d’arts et de littérature ». Bretonne et catholique, aurait-on pu ajouter.

Depuis deux ans, Danièle Thévenin, la che-ville ouvrière du projet, arpente les chemins philosophiques et économiques pour mener à bien ce projet. D’abord, la philosophie adoptée consiste à « promouvoir et développer des liens entre les jeunes des différents pays, entre les équipes pédagogiques françaises et internationales, entre les familles nouvelles et la grande famille des « Oiseaux », forte de 2800 élèves dans toutes les écoles…, du primaire jusqu’au lycée. »Cependant, cette ambition est confrontée à la réalité financière et logistique. Chaque nouvel élève déboursera entre 10.000 € (pensionnaire pour la semaine scolaire) et 14.000 € pour l’accueil total dans une famille vernolienne.

En fait, les promoteurs du projet sont per-suadés qu’une demande existe en prove-nance des trois profils types : les expatriés

français qui vont et viennent au fil des mis-sions à l’étranger pour des firmes interna-tionales ; les internationaux qui séjournent en France, tel le fils d’un ambassadeur ; les étrangers qui veulent « expérimenter une année ou plus de scolarité à l’étranger, et pourquoi pas en France… » dans un contexte de globalisation.A cela s’ajoute le savoir-faire et l’apport lo-gistique du réseau NACEL, établissement privé de séjours linguistiques, avec son siège à Rodez, qui s’occupe de longue date des échanges éducatifs internationaux.

Vers une ouverture sur l’international L’apport attendu de cette nouvelle classe « High School » qui couvre les années de lycée, est de permettre une ouverture sur l’inter-national vers des études universitaires aux Etats-Unis ou dans d’autres pays à tradition anglo-saxonne. Les futurs diplômés de Notre-Dame HS se-ront plus sensibles à la globalisation et « à la culture de l’autre… afin de contribuer au dévelop-pement d’un groupe d’élèves citoyens du monde ! ». Vaste objectif…

Sur le plan économique, les initiateurs de l’école attendent aussi des retombées sur l’économie locale : nourrir, habiller et édu-quer trente élèves de plus, cela pourrait crééer des demandes économiques profi-tables à Verneuil-sur-Seine.Mutualiser les moyens permettra à court terme d’utiliser les équipements pédago-giques, culturels, sportifs de l’ensemble des « Oiseaux ». L’école Notre-Dame est et reste-ra le point d’ancrage. Fin août 2010, trois pé-dagogues disposant d’une expérience amé-ricaine de l’éducation, ont intégré le corps enseignant de l’école. Quatre postes (culture, musique, EPS, et langues) seront remplis par des enseignants français. Cela dit, la langue de travail est et restera la langue de Shake-speare… (What a dream !).

Pour faire face à certaines réserves et cri-tiques (élitisme, hors budget) émises ça et là, Danièle Thévenin fait savoir que « Notre-Dame HS » a octroyé une bourse aux familles modestes… et que la classe internationale créée sort du «contrat » passé avec l’Educa-tion nationale. Donc il n’y aura pas de péré-quation au sein du budget total. .-R.A.

La France, les Etats-Unis, le Brésil... sont représentés à Verneuil. (Photo DR)

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VERNEUIL-SUR-SEINE

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La troisième fête de l’AirLe samedi 11 septembre s’est déroulée sur l’aéro-drome des Verneuil-Les Mureaux, la troisième édi-tion de la fête de l’Air.

L’importante participation du public montre un succès qui va croissant pour cet événe-ment. L’aérodrome de Verneuil-les Mureaux ouvrait ses portes dès dix heures, et déjà le parking se remplissait. Les avions et aéro-nefs étaient présents dès la veille, soit plus de 70 appareils. Une quarantaine a été utili-sée pour des baptêmes de l’air.C’est sous le soleil que les visiteurs ont pu aller à la rencontre des pilotes, des passion-nés, accomplir leur baptême de l’air, assister à des démonstrations, faire des simulations de vol et, peut-être, amorcer une future pas-sion pour cette discipline.Etaient présents outre Eugène Dalles, maire-adjoint de Verneuil et président du SIVU (Syndicat Inter-communal à Vocation Unique), gérant de l’aérodrome, Philippe Tautou, maire de Verneuil et conseiller gé-néral du canton, et M. Hiron, maire-adjoint des Mureaux. On a pu également noter la présence du député de la circonscription Ar-naud Richard, qui a succédé à Pierre Cardo depuis la démission de ce dernier. Eugène Dalles a remercié les associations participantes lors d’une conférence de presse improvisée vers 11h 40. Seul le maire

des Mureaux était ab-sent en raison d’un déplacement à Rome, pour la préparation à la présidence des « villes d’Ariane ». Il faut souli-gner que Les Mureaux sera en 2011 la capitale de ces villes. M. Dalles a souligné l’importance de l’Asso-ciation des utilisateurs de l’aérodrome, qui a été partie prenante dans l’organisation : « Ils sont tous solidaires maintenant... ce qui est très bien pour nous ! » Il faut rappeler que des tensions avec le SIVU étaient apparues dans la base et avec le quartier de la Route de Verneuil aux Mu-reaux, qui la longe, en raison de l’arrivée des ULM « 3 axes ». Les commissions consulta-tives sur le sujet ne sont d’ailleurs pas closes.

De splendides démonstrations aériennesAujourd’hui, a précisé M. Dalles, il y a 6 à 8 ULM sur place. Et lorsque la question du bruit est abordée, il rappelle que des subventions ont été prévues pour équiper les appareils de silen-cieux. Selon lui et la carte stratégiques du bruit sur les Yvelines, qu’il invoque, les trains font plus de bruit qu’un avion au décollage.Des représentants de l’aviation civile et de

la police de l’air étaient également présents. C’est d’ailleurs devant eux que Jean-Loup Maréchal, directeur des vols, a procédé au briefing du personnel de la tour de contrôle et des pilotes afin que toutes les démons-trations se déroulent sans problème. Sur ce genre de manifestation, le mot d’ordre est : sécurité. De très belles démonstrations ont eu lieu, comme les voltiges des modèles réduits de l’association « Les Ailes du Mantois », ou en-core celles de la quadruple championne de France, d’Europe et du Monde par équipe, Pascale Alajouanine. Les avions n’ayant plus le droit de voler, ensuite, la manifestation a pris fin vers 19 heures.

Damien DELERIN

Et pourtant... il vole ! (Photo DR)

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VERNOUILLET

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Que la fête commence !«Ballon à l’horizon !» est le thème d’une semaine festive pour revivre l’histoire locale dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Vernouillet a des ambi-tions.Le 14 septembre, à la surprise générale un ballon s’est arrimé à la balustrade de la mai-rie de Vernouillet ! Une maquette. En fait, le Cercle Historique et l’Association Phila-télique et Cartophile du Canton de Triel ou-vraient l’exposition consacrée aux premiers

aérostats et aux timbres utilisés pendant la guerre de 1870. L’occasion de comprendre le rôle postal et militaire de ces premiers aérostats, la technique de vol employée et l’évolution de l’aéronautique au cours des décennies qui suivirent.18 septembre 1870 - Paris est encerclé par l’armée prussienne. Le blocus est total, même pour le courrier et le télégraphe.25 septembre 1870 - Deuxième départ réus-si d’un ballon monté de Paris vers la pro-vince. C’est le « Ville de Florence », qui se pose à Vernouillet, avec à son bord l’aéronaute Gabriel Mangin, le passager Lutz, soit-di-

sant commissaire du gouver-nement et 150 kg de courrier et dépêches, ainsi que trois pigeons voyageurs pour le «retour», car aucun ballon ne revint à Paris. Une exposition où l’on ap-prend que les frères Mon-golfier s’élèvent dès 1782 dans un ballon gonflé à l’air chaud. Qu’en 1783 un ballon atteint une altitude de 3000 m ! Et en 1875, 8600 m. Al-titude fatale à deux des trois aéronautes…Les timbres servirent à af-franchir le courrier transporté par les différents moyens de communication mis en œuvre pour échapper au blocus : bal-lons montés, pigeongrammes, boules de Moulins, etc.

Exceptionnellement le musée de la poste a prêté des maquettes étonnantes : ballon, boule de Moulins, et d’authentiques objets d’époque : une assiette décorée d’un dessin humoristique très connu et un puzzle dont la conservation étonne compte tenu de la fragilité de l’objet.Cette exposition galerie Decaris n’était que le début de l’événement vernolitain de l’an-née : le spectacle « Ballon à l’horizon » présenté les 24 et 25 septembre au Parc des Buissons. Une histoire vernolitaine « tombée du ciel ». C.s.B.

Pour en savoir plus : www.ballonalhorizon.fr- Des spectacles nocturnes ont eu lieu les 24 et 25 sep-tembre au Parc des Buissons, 83 bd de l’Europe.- Le 25 septembre, une kermesse du ballon a complété ce spectacle majeur dans les Deux rives.

B. Loubry, H. Pefferkorn, M.-H. Lopez-Jollive, (maire), M. Cinalli écoutent J.-C. Lagrave annon-cer l’arrivée du ballon. (Photo DR)

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ENVIRONNEMENTLE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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Petitdidier perd la partie !VAUX-SUR-SEINE : ÉCHEC À LA DÉCHARGE

Le TGI de Pontoise a com-muniqué son jugement le 2 juillet dernier. Et il est favo-rable aux associations. Dans l’affaire de la décharge à Vaux-sur-Seine par l’entreprise Petitdidier (commen-cée en 2008) la juge Cathérine Métadieu ordonne « l’arrêt par la S.A.S Transports Pe-titdidier et fils » de l’exploitation de stockage de matériaux et de déchets ainsi que d’ex-traction sur le site situé dans le bois de Fort Vache à l’Hautil, et ce, sous astreinte de 1 000 € par infraction constatée à comp-ter de la signification de l’ordonnance du 2 juillet. C’est exécutoire.L’affaire - une décharge illégale de 8 hec-tares à ciel ouvert de matériaux interdits par le Code de l’Environnement - a été mise en délibéré le 2 juillet 2010 dans le cadre d’un référé au Tribunal de Grande Instance de Pontoise. Les quatre associations (le Co-mité pour la défense de l’Environnement de Menucourt, l’Association pour la Défense des sites Meulan-Evequement-Vaux-Triel, l’association Bien Vivre à l’Hautil, et l’asso-ciation de la Vallée de la Seine pour la pro-tection des intérêts des citoyens et du cadre de vie, ASPIC) avec l’appui de certains élus des Yvelines - dont l’ancien député Pierre Cardo - et du Val d’Oise - ont fait plier le géant Petitdidier.

Décharge illégaleLes quatre associations - piliers d’un Collec-tif constitué à l’occasion de ce combat éco-logique - ont réussi leur coup tant sur le plan tactique que médiatique. Tactique car elles

ont fait de la pédagogie auprès des habitants pour les sensibiliser à l’illégalité de la dé-charge à ciel ouvert. Ensuite, sur le plan mé-diatique, ils ont su utiliser les outils de com-munication adaptés (notamment pour les photos). Tout le monde en a parlé : France 3, Yvelines Première, la presse régionale, etc.Sur le fond, le Collectif a eu raison de Petit-didier avec des arguments jugés recevables par le TGI de Pontoise :- La décharge fut et reste illégale et les asso-ciations ont soulevé l’urgence d’agir devant le juge de référés.- Le rehaussement du terrain a été constaté, le 12 janvier 2010, par huissier, qui a souligné que «le terrain était surélevé de manière incontestable et non naturelle par rapport aux parties boisées alentour. »

-Il y a eu violation des articles L.130-1 et L. 541-30-1 du Code de l’Environnement car la société Petitdidier s’ est livrée au stockage de matériaux de construction ou de déchets non naturels.On peut mettre en parallèle cette affaire avec l’échec de l’implantation d’un circuit de Formule 1 aux Mureaux. Ainsi que le NON massif à la consultation locale à Andrésy. La population (30% des votes exprimés) s’est opposée à la volonté de « sanctuariser avec une ZAC » (sic) les 44 ha d’une zone proche du bois de l’Hautil. (Pages 10 à 12)« Touche pas à mon Hautil » deviendra-t-il un slogan environnemental d’actualité ?

C.s.B.

Le Collectif a eu raison de Petitdidier avec le slogan «Décharge piège à cons» et son action en justice. (Photo DR)

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ÉCONOMIELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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ENTREPRENDRE

Coopactive, une entreprise « sur mesure »Pour franchir le pas afin d’entreprendre, il y a du choix… Mais a-t-on vrai-ment exploré la piste de la coopérative d’activités. C’est, en définitive, une alternative à la démarche classique.

Triel a accueilli en 2009 le Salon des entre-preneurs destiné à favoriser, renforcer et dynamiser le tissu économique local. Plus de 300 personnes s’étaient déplacées à cette première manifestation sur la création et la reprise d’entreprise dans les Deux Rives. Organisé par le RESEAU OZ’ CREER et en multipartenariat, le salon était aussi l’occasion de dé-couvrir une autre façon « de faire du business » : la coopéra-tive d’activités et d’emploi.L’idée d’organisation et de production sous forme coo-pérative est vieille comme l’économie et elle existe toujours dans de nombreux secteurs (la cave coopérative en agriculture et en viticul-ture, la coopérative laitière, l’imprimerie, etc. Il s’agit de mutualiser certains facteurs de production (outils de transformation) et de ges-tion, pour mieux partager les efforts et les bénéfices des « propriétaires » de l’appareil de production en les rendant plus efficaces. Les frais d’investissement sont partagés (on pourrait dire mutualisés), et chacun des membres tire le meilleur d’une organisation qui n’a rien à envier à des sites de production entièrement privés. Toutefois, dans le secteur des biens et des services, la formule coopérative est peu utili-sée, sauf par certains irréductibles qui cher-chent à innover dans la création et la gestion des entreprises.

Pour les porteurs de projetsRoger Daviau, cofondateur avec Anne Fu-gen de COOPACTIVE, était à Triel - fin 2009 - pour encourager les candidats à en-treprendre, mais aussi informer les por-teurs de projets potentiels de la nature et de la richesse de COOPACTIVE, une des

coopératives les plus actives dans le nord de l’Ile-de-France. Pour le cofondateur de COOPACTIVE, située dans le Val-d’Oise, à Beaumont-sur-Oise, « un entrepreneur est porté par le désir d’exercer son métier, d’exploiter ses sa-voir-faire tout en étant autonome. La création d’en-treprise s’inscrit, bien souvent, dans un réel projet de vie, avec un fort investissement personnel. C’est pourquoi elle doit être réfléchie et encadrée ».Création, reprise, fiscalité, douanes, UR-SAFF..., et rapports et bilans, peuvent donner le tournis aux futurs créateurs de richesse économique. Le parcours de créa-

tion est rempli d’obstacles, et les difficultés sont nombreuses, d’autant plus lorsque le porteur du projet se retrouve seul pour les surmonter. Certains, comme le signataire de cet article, ont déjà expérimenté la gérance d’une SARL, ont fait l’amère rencontre de la solitude… vis-à-vis de l’administration, des fournisseurs, de la clientèle. Une autre voie est-elle possible ? « Oui », répond Daniel Hausknech d’ORDI-SER-VICE à Vaux-sur-Seine, qui a intégré une coopérative d’activités dans la région pari-sienne.

Selon Roger Daviau, les entrepreneurs, sont sensibilisés, dans leur majorité, par cette dé-marche : « Depuis janvier 2009, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir adopté ce régime »

car il offre souplesse, sécurité juridique et la transparence. Souplesse dans la présentation du projet : une note rapide sur les objectifs, les moyens et les modalités de mise en œuvre. Ensuite, COOPACTIVE analyse le projet et échange avec son apporteur. Cette étape donne ou non la possibilité de tester le projet en grandeur nature en totale autonomie et sécurité juridique. Une pre-mière convention est signée avant que le projet soit validé définitivement.

La sécurité juridique est rendue possible grâce à un cadre juridique pré-existant : la coopérative d’activités et d’emploi est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés, RCS de Pontoise. Cette immatriculation lui procure un statut salarial qui permet de conserver la cou-verture sociale la plus com-plète et la prise en charge de toutes les déclarations fiscales et sociales par la mutualisa-tion des outils de gestion. COOPACTIVE accompagne le nouvel ensemble « Entre-preneurs-Salariés» avec un programme de soutien :• accueil dans un atelier col-lectif de gestion (2 journées) ;• audit de l’activité d’une ma-nière méthodique ;• pratique commerciale et publicitaire : outils de la com-munication, prospection ;

• gestion et fidélisation de la clientèle.Quant à la transparence, elle est garantie car la clientèle, elle, reste propriété du groupe « Entrepreneurs-Salariés». Par conséquent, c’est un cadre unique dans ses dimensions juridique, économique et humaine pour ceux qui souhaitent créer leur propre activité professionnelle, la rendre viable et pérenni-ser leur emploi, via l’équivalent d’un CDI.

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Coopactive : les entrepreneurs sont de plus en plus sensibles à cette démarche depuis janvier 2009. (Photo Mourrad Chefai, MACIF)

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TRIBUNELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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LAÏCITÉ

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Dans une crèche, la HALDE défend le voile d’une employée«Riposte Laïque», dirigé par Pierre Cassen, habi-tant de Triel, a exprimé son point de vue - en avril der-nier - sur le conflit qui op-pose la direction de la crèche Baby-loup de Chanteloup-les-Vignes, à la HALDE (Haute autorité contre les descriminations et pour l’égalité). Nous en publions les principaux extraits.« C’est devenu une histoire tristement ba-nale. Dans une ville populaire de la région parisienne, avec un fort taux d’immigration, une crèche associative, dont la marraine est Elisabeth Badinter, s’est montée et dévelop-pée depuis 20 ans. 19 salariés, 50 places par jour, un budget financé par différents fonds publics. La volonté de former le personnel, et de donner en priorité du travail aux per-sonnes de la cité. Cette crèche est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour permettre aux familles monoparentales, avec des ho-raires décalés, de pouvoir assurer la garde des enfants sans devoir payer une nourrice à domicile au prix bien plus élevé.C’est vraiment une des vitrines sociales de la politique d’une ville, où il faut, malgré tout, dans une cité où le militantisme musulman

se développe, rappeler en permanence cer-taines règles laïques.En 1992, une femme se fait embaucher, sans voile, bien sûr. Petit à petit, elle vient avec un bandana, puis le bandana progresse, insi-dieusement, et devient un voile à l’iranienne. Cette femme commence à tenir des discours militants, contre l’homosexualité, contre les mécréants, contre les juifs, et sème le trouble dans l’institution.Elle réussit à imposer des repas hallal, le midi, quand elle a la responsabilité de passer les commandes.Naturellement, elle trouve des appuis au sein de la crèche, dans un quartier où l’offensive de l’islam politique est de plus en plus vi-sible. Elle joue la stratégie des petits pas, et tente, par des manoeuvres de séduction, de banaliser le message que fait passer son voile, devant les enfants, et les familles.C’est un rapport de forces permanent qui s’institue entre elle et ses alliés, et la hié-rarchie de la crèche.En 2003, elle prend un congé parental de 5 ans, et ne reprend le travail... qu’avec son voile. Elle entame un rapport de forces avec sa hiérarchie, ne veut pas le retirer, refuse de quitter les lieux, et, en toute logique, se fait licencier pour un ensemble de fautes lourdes.Affaire classée ? Que nenni ! C’était sans compter sur la HALDE, et sur la capacité

des militants islamistes d’utiliser la juridic-tion de notre pays, pour mieux la pervertir.La brave dame demande donc à l’association 80.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Après tout, une poli-cière qui refuse de retirer son voile est payée depuis six ans, pourquoi ne pas essayer ? Et naturellement, elle est appuyée dans sa dé-marche par... la HALDE !Dans un courrier que la rédaction de Ri-poste Laïque s’est procuré, Marie-Luce Ca-vrois, présentée dans l’organigramme de la HALDE comme responsable du service ju-ridique, se livre à une grossière intimidation contre l’association qui gère la crèche, et sa directrice.La HALDE ose contester le règlement inté-rieur de l’association, qui affirme, de manière claire, dans le paragraphe III de la partie A :B) « Règles générales et permanentes relatives à la discipline au sein de l’association : Le principe de la liberté de conscience et de religion de chacun des membres du personnel ne peut faire obstacle au res-pect des principes de laïcité et de neutralité qui s’ap-pliquent dans l’exercice de l’ensemble des activités développées par xxxx, tant dans les locaux de la crèche, ses annexes ou en accompagnement extérieur des enfants confiés à la crèche à l’extérieur ».C’est cela que la HALDE, poignardant le travail laïc de la hiérarchie, ose remettre en cause, en prétendant substituer à ce règle-ment intérieur la liberté religieuse qui consis-

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TRIBUNELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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La Fleur de maiFleuriste-décorateurToutes compositions florales pour les événements de la vie...Livraison à domicileEntretien de jardins et

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terait à pouvoir imposer le voile sur son lieu de travail, dans un établissement répondant à une demande de service public, financé par les finances publiques !Naturellement, Marie-Luce Cavrois s’appuie sur le fameux article 9 de la convention eu-ropéenne des Droits de l’Homme, qu’uti-lisent tous les islamistes qui veulent, selon la conception anglo-saxonne, que la liberté religieuse se substitue à la séparation du reli-gieux et du politique, esprit de la loi de 1905.Précisément au moment où la mission par-lementaire sur le voile intégral a travaillé, durant six mois, sur la réalité de l’offen-sive de l’islam dans l’ensemble de la société française, et où le débat sur l’identité natio-nale vient de se terminer, jusqu’à quand le gouvernement va-t-il continuer à laisser les mains libres à la HALDE ?Les 11 millions d’euros que les finances pu-bliques allouent tous les ans à l’officine pré-sidée (jusqu’en mars seulement) par Louis Schweitzer doivent-ils servir à aider les isla-mistes à briser notre modèle laïque ?Voilà ce que disait de la HALDE Malika So-rel, en décembre dernier :Quand donc un député aura-t-il le courage, lors des questions au gouvernement, d’in-terpeller nos ministres sur ce scandale, et de demander la dissolution du machin présidé par Schweitzer, qui est devenu une machine de guerre contre la laïcité, et le bras armé de la discrimination positive contre l’égalité républicaine ? » Pierre CASSEN

Pour en savoir plus :http://www.ripostelaique.com/Dans-une-creche-la-HALDE-defend-le.htmlhttp://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/09/10/01016-20100910ART-FIG00404-remous-a-la-HALDE-jeannette-s-en-va-en-guerre.php

A lire aussi :Résistence républicaine, Collectif Cyrano et l’équipe de Riposte Laïque, Editions Ri-poste, mai 2010Les travaux du philosophe Pena Ruiz sur la laïcité.

l’associaTion « regards de femmes » assure la direcTrice de la crèche de son souTien

Le 24 février dernier, Michèle Vianès, présidente de l’association « Regards de femmes », a publié sur le même site (www.ripostelaique.com) une lettre adressée à la directrice de la crèche « Babyloup » un courrier lui manifestant son entier sou-tien dans le bras de fer qui l’oppose à la HALDE sur le licenciement de la salarié qui refusait de retirer, sur son lieu de tra-vail, le voile islamique qu’elle porte.Elle déplore que la procédure de la HALDE implique pour la directrice le re-cours à un avocat, procédure « en elle-même intimidante et humiliante… inacceptable dans un

Etat de droit… discriminante par son coût pour les personnes harcelées ».Toutefois, la présidente de l’association développe un argumentaire plus original - et donc plus intéressant - que l’habituelle opposition laïcité-Porte des signes reli-gieux.« Accepter la présence de personnels se discrimi-nant eux-mêmes par le port de signes distinctifs indiquant un choix politique et/ou religieux, c’est oublier la valeur d’exemplarité de l’adulte aux yeux de l’enfant. Lieu premier d’apprentissage du « vivre-ensemble », une crèche peut-elle cautionner le principe rétrograde du marquage du corps féminin, objet supposé de convoitise, devant être caché ? Comment concilier les valeurs qui permettent la cohésion sociétale avec l’affichage os-tensible de codes vestimentaires qui clament, plus qu’un discours, le contraire de l’égalité femmes/hommes, principe constitutionnel ?»

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Dans cette affaire de voile à Babyloup, les perdants à long terme seront probablement les enfants : la crèche risque de fermer... dans l’indifférence générale. (Photo DR)

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BOXE ANGLAISE

Tony Yoka ramassel’or olympiqueMercredi 25 août dernier, Tony Yoka, membre du BAM (Boxing Amical des Mureaux), a décroché l’or chez les super-lourds de boxe anglaise du tournoi olympique de la jeunesse à Singapour. Il termine ainsi en beauté cette saison avant de passer chez les seniors.

Tony Yoka a disputé la finale du tournoi olympique de la jeunesse en +91kg à Sin-gapour contre le Néo-Zélandais Joseph Parker. Mais avant ce rendez-vous, ce junior du Boxing Amical des Mureaux (BAM) a dû affronter deux rudes adversaires.

Deux matchs pour la finaleLe 21 août, Tony Yoka a rencontré un vieil adversaire, l’Ukrainien Oleksandr Skorya, qu’il avait affronté lors de la demi-finale du championnat du monde des jeunes de Bakou. Le Français a expédié le match, puisque l’arbitre l’a arrêté. L’écart de touches entre les deux boxeurs était si grand, que selon le règlement, l’arbitre a pu stopper l’affrontement en faveur du Français avant la fin de la deuxième reprise. Cette victoire expéditive montra à quel point Tony Yoka était en forme pour ce tournoi.Le 22 août, le boxeur du BAM retrouva en-core un adversaire connu : le Moldave Danil Svarescic, qu’il avait éliminé dés le premier tour à Bakou. Tony Yoka l’a dominé encore une fois.

Une finale à 50/50Lors de la finale du tournoi le 25, Tony Yoka se retrouva face au Néo-Zélandais Joseph Parker. Selon les déclarations faites par son entraîneur Moktar Hadjri, ce match devait être difficile pour Tony. Joseph Parker était un adversaire à la hauteur du Muriautin. La finale se joua à 50/50. Et Tony Yoka sor-tit vainqueur de cette épreuve avec un score de 8 à 5. Il devenait ainsi le nouveau cham-pion olympique jeunesse de boxe anglaise en super-lourds. Cette victoire à Singapour marquait le sommet de la saison pour Tony Yoka. Il est incontestable que ce boxeur a de l’avenir. A la rentrée, le jeune Yoka passe chez les seniors. C’est un nouveau monde qui s’ouvre à lui avec de nouveaux adver-saires. Mais Tony Yoka semble avoir des atouts pour y arriver.

Damien DELERIN

Tony Yoka, champion olympique des super-lourds chez les jeunes. (Photo DR)

«le boxing amical des mureaux : Premier club de france… avec Tony»

Le Journal des Deux rives, n° 90, page 25, l’avait déjà écrit fin 2009 : «C’est une salle de boxe de banlieue qui ressemble un peu à toutes les autres : des vestiaires, des sacs de frappe et trois rings… Mais un boxeur attire immédiatement l’œil par son physique hors norme. En l’admirant, on se dit que Dame nature sait donner un petit coup de pouce pour qu’un jeune sportif puisse prétendre à l’excellence et à l’élite ! C’est le cas de ce grand jeune homme qui n’est pas encore majeur mais qui culmine à près de deux mètres : un poids lourds espoir d’ex-ception, 105 kilos, tout en muscle tout en longueur… Un profil physique « poids lourds » presque atypique, d’où se dégage la puissance, plus que le poids.» Lional WASTL

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NATATION

Dimanche 15 août, Hu-gues Duboscq a ajouté une nouvelle médaille d’or aux vingt-et-une rapportées par le clan français des cham-pionnats d’Europe de na-tation de Budapest, en rem-portant la finale du relais 4 fois 100 mètres 4 nages avec Fabien Gilot, Camille Lacourt et Frédérick Bous-quet en 3’31’’ 32. Mais ce n’est pas la seule médaille que Duboscq a rapporté. Cet athlète était, le samedi 12 juin dernier, venu aux «Douze heures de nata-tion » organisées par le Cercle Aqua-sport des Mu-reaux.Hugues Duboscq a remporté trois médailles lors de ces championnats d’Europe 2010 de natation de Budapest, en Hongrie.Il avait confié à notre rédaction, lors des «Douze heures de natation», mi-juin, que Budapest était son objectif numéro 1. Lors de ce challenge muriautin amical, Hu-gues Duboscq avait séduit les nageurs pré-sents à la piscine de Bécheville en posant pour des photos et en signant de nombreux autographes.Mardi 10 août, Hugues Duboscq entra dans le bassin de Budapest et s’empara de la médaille d’argent du 100 mètres brasse en 1’00’’15, derrière le Norvégien Alexander Dale Oen, qui, lui, était passé sous la minute (59’20).Le 12 août, Hugues Duboscq décrocha la médaille de bronze en finale du 200 mètres brasse en 2’11’’03, derrière le Hongrois Daniel Gyurta (2’08’’95) et le Norvégien Alexander Dale Oen (2’09’’68).

21 médailles pour l’équipe de FranceA lui seul, Hugues Duboscq a engrangé trois des 21 médailles que les nageurs français ont rapportées du bassin hongrois de ces cham-pionnats d’Europe 2010. Plus exactement, Hugues Duboscq et ses partenaires revien-nent avec 8 médailles en or, 7 en argent et 6 en bronze.

Hugues Duboscq a atteint son objectif

C’est le meilleur résultat pour les Français aux championnats d’Europe de natation de tous les temps. De retour en France, Hugues Duboscq,

Fabien Gilot, Camille Lacourt, Frédérick Bousquet et les autres ont été reçus à l’Ely-sée, avant de descendre les Champs-Elysées où la foule les a accueillis en héros ! -D.D.

Claude Magnin, président du CAM et le champion Hugues Duboscq. (DR)

de l’or Pour rouaulTdu bonheur Pour ribaulT

Le champion olympique Sébastien Rouault s’est rendu le 15 septembre à 14 heures à Andrésy (salle Julien-Green) pour remercier la municipalité et ses ha-bitants pour leurs encouragements avant le championnat mondial de Budapest. Les deux médailles d’or de Rouault ont eu un impact sur notre territoire, notamment sur Andrésy.Le maire d’Andrésy, Hugues Ribault, a su capitaliser en felicitant le champion

Rouault : «A 24 ans, Sébastien est un véri-table exemple pour les jeunes... et la ville d’An-drésy est fière d’avoir choisi Sébastien Rouault et d’avoir baptisé de son nom la piscine intercommu-nale »(ndlr : de la Communauté d’agglomé-ration des deux rives de Seine). En effet, la piscine intercommunale, tout juste inaugurée, porte bien le nom d’un grand champion : Sébastien Rouault. Le pari du maire d’Andrésy était gagné dans sa dimension sportive et médiatique. Quant aux employés de la piscine, ils goû-tent le succès de Rouault : «un mec super sympa !»

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COURSE À PIED

Foulée trielloise : une rentrée sportive classiqueDans cette édition de la Foulée trielloise courue le dimanche 30 août dernier, on a vu l’émergence de nou-veaux champions, mais les records sont restés invaincus. Récit d’une course classique.

Quelques minutes après 10 heures en ce di-manche de fin août, le temps était propice pour une course de haut niveau : 20°, peu de vent, présence du soleil malgré quelques nuages à l’horizon. Ainsi, plus de 400 participants se sont élan-cés pour la douzième édition de la Foulée sur les chaussées de Triel. Dans la catégorie hors stade, c’est la course classique du cham-pionnat des Yvelines.L’organisateur principal, Michel Poirot, pré-sident de l’association « Courir à Triel » - tou-jours anxieux en raison des aléas inhérents à l’organisation d’un événement sportif – était comme libéré par une décharge électrique lors du départ donné par Joël Mancel, maire de Triel-sur-Seine.Dès le départ, et en première ligne, se profi-lent déjà les futurs leaders : Mohamed Solta-ni avec le dossard 201, Resak Kessas avec le 164, Olivier Riant-Petit avec le 87, Stéphane Humblot avec le 325. Après cinq minutes, ce quatuor prend la course en main et mène le rythme. Les quatre font la différence avenue des Fontenelles et ont « escaladé » ensemble le « mur » (1).Voilà qu’ils se détachent définitivement du gros du peloton et qu’ils commencent à creuser davantage l’écart avec les coureurs amateurs.

Bagarre chez les Frères Martin et devant le « mur »Les quatre leaders, qui se disputent d’ores et déjà les places du podium, passent devant notre premier poste d’observation : la cé-lèbre rue des Frères-Martin où tous les ans les fondus de la Foulée se donnent rendez-vous pour applaudir et encourager les cou-reurs… quel que soient les niveaux.

On accélère maintenant, d’autant plus que la descente facilite la relance et les surpas-sements. Au deuxième point d’observation (début du boulevard de la Petite vitesse en face de la caserne des pompiers), les leaders de la Foulée accentuent la pression sur les

poursuivants, et plus loin le peloton. L’écart se creuse encore davantage entre les leaders, coureurs chevronnés, et le reste du peloton. Devant l’Espace Rémi-Barrat, après un premier tour, le passage des échappés est marqué par un temps moyen par rapport aux années précédentes. Avec 17’ 10’’ pour la première boucle, on peut avancer que les records ne tomberont pas cette année : on est loin du temps total de 33’ 28’’ détenu par Frédéric Pacq, sans parler de la vitesse moyenne de l’année 2000 (quand la Foulée faisait 12 km).La course s’affole : après l’avenue des Fon-tenelles, la bagarre se déclenche en tête de la Foulée. Une sorte de fébrilité marque ce moment crucial de la course, car chacun des leaders surveille les autres prétendants à la

victoire : Resak Kessas (dossard 164), qui menait la course d’une main de maître, atté-nue son effort. Sur le champ, on a l’impres-sion que la course s’arrête pour lui et que la Foulée se déroule avec un spectateur de plus aux bords de la course. Au sixième km, la course bascule : Kessas (164) accuse une douleur aux côtes, et on voit que le grand gaillard est victime d’un point de côté. Cette douleur l’empêche de se bagarrer pour la 1re place du podium. Devant cette confusion, Mohamed Soltani (201) en profite et lance son offensive : il excelle dans les côtes… et Soltani monte fa-cilement le « mur » pour disparaître dans le

sentier forestier en haut de Triel et aboutir à la rue du général Leclerc. Ici, au deuxième point de ravitaillement, il creuse l’écart avec le groupe qui s’était détaché… et s’installe en patron de la Foulée.

Dilemme et « finish »Interloqués, avec 30 mètres d’écart, les dé-sormais poursuivants se regardent et s’inter-rogent : « Faut-il relancer maintenant l’attaque ou attendre que Soltani s’épuise ? » Dilemme clas-sique.Soltani ne lâchera plus le contrôle de la course. En grand seigneur de l’asphalte, il jette un coup d’œil furtif à ses poursui-vants afin de doser ses efforts pour termi-ner la course en beauté. C’est un champion

prometteur (actuellement non licencié) qui s’installe dans les Yvelines et on espère le revoir dans les prochaines courses du Chal-lenge des Yvelines.

Soltani : « J’ai fait la différence au mur »Le champion de la foulée édition 2010 (Pho-to page suivante) a déclaré : « C’est un parcours sélectif, et j’ai couru la première boucle d’une ma-nière prudente… en suivant deux coureurs au grand gabarit. Je savais qu’au deuxième tour je pouvais les battre, car je suis solide dans les côtes… J’ai accéléré au «mur »… avant l’entrée dans la forêt. Après je

La Foulée trielloise a tenu ses promesses : un bon niveau de compétion dans une ambiance conviviale. (Photo DR)

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FOULÉE TRIELLOISE

n’avais plus qu’à gérer la fin de ma course. »Mohamed Soltani, ancien de la Garde ré-publicaine, s’est installé à Maisons-Laffitte, et on le verra plus souvent dans les courses des Yvelines. Il va participer certainement au challenge des Deux Rives. Rodrigo ACOSTA

(1) Le terme « mur » désigne la montée très sèche entre l’avenue des Fontenelles et le chemin des Beauregards.

ZOOMSUR LA JEUNESSE.- (Photo 1) Thimo-thée Auberdiac, 37’ 32’’, dossard 276, arrive 17e de la générale. « La course est partie moins vite que les années précédentes. Sur les côtes, j’avan-çais bien, mais les leaders étaient meilleurs que moi aujourd’hui. Mon temps s’améliore par rapport à 2009 : j’ai fait une minute de mieux ». Roman Dez, dossard 450 et Flavien Lahutte, dos-sard 416, ont participé à la course de 5 km… dans le cadre du collectif « Les Marmottes » des Deux Rives.

•SUR LES POMPIERS.- (Photo 2) Didier Delmotte, dossard 93, pompier à Chante-loup-les-Vignes, arrive avec un confortable temps de 42’ 6’’. Il fait partie d’un groupe de cinq pompiers… qui ont couru sans le dévi-doir (par rapport à l’année 2009). Ils se sont fixé comme objectif de participer à toutes les courses du challenge des Deux rives… un sacré défi pour les hommes de feu… et d’action.

•SUR VERNOUILLET-ATHLÉ ET DANS LA COURSE DES 5 KM.- Cy-ril Lacrouts, dossard 424, (Photo 3) arrive troisième avec un chrono de 17’ 37’’ après un duel au finish avec Tarik Elmissaoui, (à gauche de Cyril) le Triellois (4e avec un temps de 17’ 38’’). Un sprint fratricide ! Pour Elmissaoui, « après le deuxième kilomètre, je suis parti à la chasse et j’ai failli atteindre le podium ».

•SUR LES COÉQUIPIERS.- (Photo 4) On prend le cas du Club AS ISSOU, Guillaume Rémy, 37’ 13’’, dossard 230, et Jean-Louis Vidal, 39’ 13’’, dossard 231, ont animé la course sans relâche. Le premier arrive 13e et le deuxième 31e (vétéran 2). « C’est un course de la rentrée et la foulée casse bien les pattes. » Pour Vidal, (à droite de Guillaume) « la course est très agréable, mais mes jambes ne sont plus ce qu’elles étaient il y a vingt ans ! ».

•SUR LES 5 KM.- Joël Gomez, PLM Conflans, qui est un habitué de la Foulée trielloise (2e en 2008) a gagné cette classique sans trop de difficulté avec un temps de 17’ 15’’. Les cinquante concurrents ont bataillé pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Joël Go-mez, deux fois vainqueur de la Foulée, était satisfait de la course. « J’ai contrôlé mes adver-saires au départ de la course… et quand l’attaque a été portée par un de mes concurrents je suis resté collé à lui jusqu’à la ligne d’arrivée. Là, au sprint, je suis imbattable. »

•A noter la belle performance des sœurs Akdim : Myriam, dossard 224 a failli battre (de 10 secondes !) le record de la distance des 10 km avec un chrono de 40’ 41’’. Sa-brine Akdim, dossard 223, arrive deuxième avec un chrono de 41’ 46’’.

RÉSULTATS10 KM HOMMES.- 1. Mohamed Sol-tani 35’ 03’ ; 2. Resak Kessas 35’ 32’’ ; 3. Olivier Riant-Petit 35’ 42’’.10 KM FEMMES.- 1. Myrian Akdim 40’ 41» ; 2. Sabrinan Akdim 41’ 46’’ ; 3. Lucy Di Benedeto : 43’ 30’’.5 KM HOMMES.- 1. Joël Go-mez : 17’15’’; 2. Abdenour El Yacoubi 17’ 22’’ ; 3. Cyril Lacrouts 17’ 37’’ .5 KM FEMMES.- 1. Célia Caillavet 22’ 17’’ ; 2. Manuela Gomes 22’ 39’’ ; 3. Pas-cale Raverdy 26’ 56’’.

•Prochaines dates

du 2e Challenge des 2 RivesCross de Chapet, le 10 octobreLa Vernolienne, le 14 novembre

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UN JOUR UN LIVRE

Contre-pouvoirs«La contre-démocratie»La politique à l’âge de la défiance.»Pierre RosanvallonPoints essais N°598 - 345 pages -9,50 € Le citoyen des démocraties mo-dernes aurait dé-serté le forum pour se réfugier dans la sphère privée, répètent à l’envi les pessi-mistes. Ce juge-ment ignore en réalité une large part de notre vie politique. En marge des pro-cédures institu-tionnelles censées installer la confiance entre gouvernants et gouvernés, s’est en effet développé un vaste continent de défiance active.Surveiller, empêcher et juger sont ainsi deve-nus les travaux quotidiens des citoyens de la « contre-démocratie ». C’est cette face cachée de

l’activité démocratique dont Pierre Rosan-vallon propose ici la première théorie d’en-semble. En l’inscrivant dans un cadre histo-rique et politique élargi, ce livre éclaire d’un jour nouveau les mobilisations négatives qui émaillent notre vie publique au risque de la paralyser. L’expression choisie est trom-peuse car, pour l’auteur, « cette contre-démocratie n’est pas le contraire de la démocratie ; c’est plutôt la forme de démocratie qui contrarie l’autre, la démo-cratie des pouvoirs indirects disséminés dans le corps social, la démocratie de la défiance organisée face à la démocratie de la légitimité électorale ».Pierre Rosanvallon est historien, professeur au Collège de France. Il est l’auteur de nom-breux ouvrages, dont une trilogie consacrée à l’histoire des institutions démocratiques : Le Sacre du Citoyen, Le Peuple introuvable, La Démocratie inachevée.

«Faire la ville autrement»La démocratie et la parole des habitants.Patrick Norynberg Editions Yves Michel 152 pages – 12,20 €Patrick Norynberg, chef de projet d’un contrat de ville en Seine-Saint-Denis, montre à partir de son expérience, qu’il est possible de faire la ville au-trement à l’aide de nouveaux espaces de délibération et de participation des habitants. Se-lon lui, la politique de la ville ne peut plus se limiter à offrir des services, mais doit soutenir les projets dont les habitants sont les auteurs. Il propose des processus par-tagés de copro-duction d’actions efficaces entre habitants et décideurs : - groupes de parole pour améliorer l’environnement et la vie quotidienne ; - travail sur la mémoire pour accompagner les chan-gements ; - enquêtes participatives ; - groupes de projets où les personnes ont l’initiative ; - démarches de développement pour prévenir les dégradations.En utilisant des méthodes dynamiques et forma-trices, il parvient à la construction collective de so-lutions où les habitants occupent une place centrale, depuis la genèse des projets jusqu’à l’organisation de leur gestion.

«Pour une démocratie participative».Antoine BevortLa bibliothèque du citoyenPresses de Science PO - 125 pages - 12 €

La démocratie participative constitue l’une des voies pour reconstruire le lien social, le terreau dont la république a besoin pour se réaliser pleinement, le moyen de régénérer une démocratie qui doute. La démocratie n’est pas un sport de spectateurs. Absten-tions, votes protestataires, manifestations témoignent moins du désintérêt pour le politique que de l’insatis-faction grandis-sante devant les insuffisances de la démocratie repré-sentative. Repas de quartier, bud-gets participatifs, forums citoyens, référendums lo-caux plus ou moins sauvages, collectifs civiques divers, conseils de quartier, etc., confirment non un désenchante-ment mais une exigence démocratique. Les citoyens veulent prendre en main leur destin : ils inventent de nouvelles formes d’inter-vention, se préoccupent de l’intérêt général, inventent de l’horizontal dans un système vertical. En un mot, ils réinventent la cité.Cette demande de participation met en cause une longue tradition de pensée qui, de Platon à Schumpeter, dénie au citoyen or-dinaire toute compétence politique pourtant au fondement de l’idée démocratique : au mieux, les gouvernés ne seraient aptes qu’à désigner les gouvernants. Pourtant, plus les citoyens peuvent s’expri-mer et délibérer sur le devenir de la cité, plus une communauté peut agir pour ses fins. C’est le plaidoyer de ce livre. Non pour rapprocher les citoyens du politique, mais le politique des citoyens.

Antoine Bevort est maître de conférences en sociologie à l’université de Rouen. Ancien responsable syndical et toujours militant, il travaille principalement sur les relations pro-fessionnelles et la politique de la ville.

CONTRE-POUVOIRSLocalement plusieurs maires ont eu le mérite d’initier des tentatives de concer-tation/consultation avec plus ou moins de succès (voir Andrésy pages 10, 11 et 12). Résultats en main, il faut souhaiter qu’ils en évalueront les conséquences, car si l’avis des habitants, qu’il soit favorable ou non, n’est pas pris en compte dans la suite du processus démocratique, la leçon n’aura servi à rien sinon d’écorner la lé-gitimité populaire des élus. Il n’y a pas que la légitimité électorale qui compte et faire de l’abstention le signe du désinté-rêt pour le politique est réducteur car des contres pouvoirs existent dont il faut te-nir compte. Pierre Rosanvallon considère que c’est « La contre démocratie » à « l’âge de la défiance » qui prend différents visages : « les pouvoirs de surveillance, qui ont pour but de contrôler les représentants et les contraindre à respecter leurs engagements ; les pouvoirs de sanction et d’empêchement, qui visent à obliger les gouvernants à renoncer à certains projets, la souveraineté populaire se manifestant alors par le rejet ou le refus… » D’autres expériences s’inscrivent dans une démarche « Pour une démocratie participative » dans le cadre d’un contrat de ville pour « Faire la ville autrement » afin de reconstruire le lien social.

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BLOC-NOTES DE L'HISTOIRE

Terrible accident à AndrésyLa rencontre d’une carte postale documentaire et d’un article de presse explicatif, tous deux d’époque, nous donne l’occasion d’évoquer un événement lointain par le temps mais proche de nous par le lieu où il s’est déroulé. En voici le texte intégral. « Une collision de trains s’est produite lundi soir en gare d’Andrésy, entre le rapide ame-nant de Cherbourg à Paris les passagers du transatlantique allemand de la compagnie Norddeutscher Lloyd et un train de mar-chandises venant de Mantes, en manœuvre sur la ligne du train transatlantique. Les deux locomotives et les voitures du train de luxe ont été culbutées ; un incendie s’est déclaré, qui a détruit en partie de wagon-restaurant.De nombreux voyageurs ont été blessés par la collision et trois employés ont trouvé la mort dans ce terrible accident. L’un d’eux, M. Mode, était aide-cuisinier dans le wagon-restaurant, les deux autres habitent Gassi-court.Ce sont MM Thébault Eugène et Rannou Yves-Marie.

M Thébault qui habitait rue de l’Ouest à Gassicourt (cité Bretonne), était le méca-nicien du train de marchandises ; âgé de trente-neuf ans, il est marié et père de deux enfants âgés de treize et neuf ans.M Rannou, âgé de trente-deux ans est égale-ment marié et père de deux enfants, de deux ans et dix mois. Il habitait dans la maison Nédélec, route de Rosny, et, nettoyeur au-torisé, faisait fonction de chauffeur dans le train de marchandises.Les familles des victimes ont été prévenues

avec toute la modération possible par les soins de M. Pinel, chef de gare principal de la Direction du dépôt de Mantes, auquel ap-partenaient les deux victimes, de l’épouvan-table malheur qui venait de les frapper ; on juge quel est leur désespoir.

Toute idée de tentative criminelle doit être écartée, et l’accident est dû soit à un mauvais fonctionnent des signaux, soit à une négli-gence, c’est ce que l’enquête ouverte établira. Les blessés ont été transportés à Meulan, à Mantes, et rapatriés à Paris, leur état est satisfaisant, deux seulement, le mécanicien du train transatlantique et un américain sont gravement atteints.La voie à la gare d’Andrésy est totalement obstruée depuis la catastrophe et le ser-vice des trains ne pourra reprendre ce soir

mercredi, les travaux de déblaiement sont rendus difficiles par la proximité du pont de Conflans qui ne permet pas un passage suffisant des trains de matériaux ; c’est cette même cause qui a forcé d’interrompre le service des trains ; une navette à l’heure ac-tuelle fonctionne entre Mantes et Triel, et les voyageurs sont dirigés sur Paris soit par la ligne de Poissy, soit par le raccordement de l’ancienne ligne d’Achères.Dès que M. Gaillard, sous-préfet de Mantes, a eu connaissance de ce terrible accident, il s’est rendu lui-même auprès des deux veuves de ces victimes du devoir, et leur a présenté en termes émus les condoléances du gouver-nement. »

• SOURCE : Le journal de Mantes, 2 mai 1906.

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CULTURELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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Programme éclectique à VerneuilSamedi 18 Septembre en soirée, nous étions invi-tés par toute l’équipe de la salle Maurice-Béjart à la découverte du programme très chargé des spectacles de la nouvelle saison, de l’au-tomne 2010 à l’été 2011.Accueilli à l’entrée par un superbe tapis rouge éclairé par de puissants projecteurs, le public ne pouvait que se conformer à la proposition formulée par l’invitation du li-vret, soit : « Envolez-vous avec nous » ! Ce que nous avons fait avec plaisir, en choisissant nos places.Après l’ouverture par un petit groupe de musique « slam » sur la scène, les respon-sables Fabrice Jégouic et Gilles Fréville nous ont présenté le personnel de Béjart et ont enchaîné par la description de la program-mation de la saison, qui aux dires de l’équipe municipale, permet quasiment une couver-ture complète des jours fériés de la nouvelle année.Jugez-en par vous-mêmes : huit pièces de théâtre contemporain, de boulevard et de comédie, avec la participation de vedettes comme Francis Huster, Gérard Jugnot ou

Fabrice Eboué. Ainsi que des « one man show ».Beaucoup de spectales musi-caux, comme les « Tistics », « Carnaval à Venise », « Claire Gré-goire », « Boris Vian, juste le temps de vivre ».Et n’oublions pas cinq concerts de jazz et de musique classique (Frédéric Chopin notamment).Très sympathiques également les nombreux spectacles pour les enfants, même de trois ans (un conte vivant), ou de deux ans (Berlingot, mélodie en clé de sol). Sans compter les spec-tacles de marionnettes (Bou-bam et le tam-tam, La fée des rêves).La séance s’est terminée sur scène avec un groupe de mu-sique techno – dont le nom ne m’a pas marqué – et qui a enthousiasmé la jeunesse dans la salle.Comme d’habitude, nous avons apprécié en fin de soirée le pot convivial, toujours ex-cellent, auquel participaient en costumes les comédiens du « Carnaval à Venise » avec qui nous avons pu échanger et qui se produiront à Béjart le 12 Mars 2011.

Nous rappelleront toutes les dates de ces événements à nos lecteurs en temps voulus. Pierre TASSAIN

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Une saison culturelle - dont la dimension musicale joue un rôle important - pour tous les goûts était le message principal de la soirée. (Photo DR)

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CULTURELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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Les Comédiens de la Tour, 40 ans de scène passion

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Voilà maintenant 40 ans que Les Comédiens de la Tour diffusent obstinément a culture à Triel, dans la région et partout en France, à travers une grande variété de styles théâtraux. Avec 91 spectacles montés, 837 représentations devant plus de 52.000 spectateurs, ils sont devenus des acteurs incontournables de notre es-pace culturel. Leur nouvelle signature : 40 ans de scène passion !C’est en mai 1970, que, pour la première fois, la compagnie trielloise foule les planches d’un théâtre en présentant « J’y suis, j’y reste », la comédie de Jean Valmy et Raymond Vinci. A l’époque, la troupe, constituée d’une di-zaine de comédiens âgés d’une vingtaine d’années, est une section du Club Munici-pal des Jeunes de Triel (CMJT) installé dans un bâtiment préfabriqué situé dans le Parc municipal. Les trois représentations de cette première pièce, chaudement appréciée du public, sont données dans le petit théâtre de la salle Jeanne-d’Arc (rue du Docteur-So-beau).

Le maire de l’époque, Louis Champeix, et son adjoint, Rémi Barrat, qui soutiennent avec ferveur les initiatives du CMJT, propo-sent, pour les répétitions, d’installer l’équipe du théâtre au dernier étage du château de la Tour à côté du Groupe Astronomique des Yvelines, ancêtre du Parc aux Etoiles. En 1974, le CMJT disparaît suite à l’incen-die de son local et la section théâtrale fonde en 1975 l’association « Théâtre & Culture à Triel » afin de poursuivre ses activités. Do-rénavant, les représentations sont données dans le vieux gymnase de la rue Cadot, où la troupe enchaîne les succès populaires comme « Le grand Zèbre », « La perruche et le poulet », « La Soupière ». En 1976, le maire de

Verneuil, Léon Robert, venu assister en voi-sin à une représentation de « La Soupière », accueille la troupe trielloise au cinéma « Le Régional », situé à emplacement de l’actuel Espace Maurice-Béjart. Il s’agit là de la toute première sortie des comédiens triellois à l’extérieur. En 1977, la compagnie adopte le nom de « Comédiens de la Tour » par référence au châ-teau de la Tour qu’elle quittera d’ailleurs quelques mois plus tard pour s’installer dans le vieux gymnase de la rue Cadot abandonné par les sportifs, qui viennent d’emménager dans le tout nouveau COSEC. Petit à petit, la salle se transforme en véritable théâtre pour être rebaptisée en 1994 Théâtre Oc-tave-Mirbeau.Depuis quarante ans, les « Comédiens de la Tour », qui ont adopté une politique de large ouverture, vont connaître de nombreux suc-cès dans tous les styles de théâtre afin d’in-téresser le plus large public. Tout au long de ces quatre décennies, les « Comédiens de la Tour » ont été sélectionnés à 76 reprises dans des festivals et obtenu 15 prix. Ils par-ticipent très régulièrement et grâcieusement à des opérations caritatives (Lions Club, Ro-tary, Téléthon, Enfants de Laprak, Amnesty International, etc.) Des festivités sont en préparation pour ce 40e anniversaire, qui aura lieu les1, 2 et 3 oc-tobre à la salle mythique de Triel. Valentin LANGLOIS

Une équipe de jeunes copains autour de Philippe Prévost, le fondateur des Co-médiens de la Tour. (Photo DR)

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CULTURELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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MON VOISIN EST UN ARTISTE

Partager le regard de Claudie BackmannCe printemps dernier, du 24 au 30 mai, l’associa-tion «Mon voisin est un artiste », nous présentait, à Maurice-Béjart, une ex-position de peinture très remarquée pour les qualités des oeuvres présentées.Faute d’avoir pu disposer de l’espace voulu pour en faire profiter nos lecteurs à cette époque, il n’est pas trop tard pour évoquer quelques tableaux qui nous ont interpellé, notamment parmi les oeuvres de l’invitée d’honneur de ce salon, Claudie Backmann. Cette artiste, dont la facture de ses pein-tures est uniquement figurative, profite de ses nombreux voyages pour y trouver des sources d’inspiration et nous apporter nombre de toiles où se dévoile toute sa sen-sibilité humaine, et dont nous présentons deux exemples.Claudie Backmann nous invite à visiter ses portraits en nous proposant cette expé-rience : « Arrêtez-vous devant – partagez leur regard – ils vous parleront »!Nous avons essayé et en entrant dans la salle d’exposition, nous avons été irrésisti-

blement attiré par le re-gard désabusé mais péné-trant d’une jeune femme africaine. Par la beauté brute de son visage à demi caché par une chevelure dont on ne saurait dire si le tressage provenait d’une recherche sophistiquée ou d’un lais-ser-aller négligé. Ses traits réguliers, bien dessinés, nous séduisent immédia-tement, offrant des lèvres charnues prêtes à sourire et des yeux d’une grande douceur semblant nous dire : « Excusez-moi, je n’ai pas eu le temps de me ma-quiller».Nous découvrons éga-lement la scène très contrastée où une jeune femme portant dans le dos son bébé et tout ab-sorbée par la découpe à la machette du manioc du prochain repas. Il en émane une juvénilité, et une élégance simple, la plus belle, dans un envi-

ronnment qui pourrait passer pour du Gau-guin.

Pierre TASSAIN

Préparation traditionnelle du manioc en Côte d’Ivoire. (Photo DR)

«revival» ou commenT ressuciTer une idée noble

Pour l’arT local

L’événement « Mon voisin est un artiste » avait été créé au début des années 2000 par Philippe Gianoli, animateur de la vie locale dans toutes ses dimensions... Donner la possibilité aux artistes locaux (amateurs et professionnels) d’exposer dans les vitrines des commerçants asso-ciés à l’événement, était une des idées clés de cette démarche. Après une pé-riode de passage à vide, suite à des péri-péties locales, l’événement est ressuscité avec l’appui de la ville de Verneuil-sur-Seine et de son premier édile, Philippe Tautou.Une initiative à encourager car la ren-contre du commerce de proximité et de l’art n’est pas courante dans le contexte actuel.

Portrait d’une jeune femme de Casamance (Sénégal) (Photo DR)

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BIEN-ÊTRELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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IRRADIATION ALIMENTAIRE

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Des rayons dans nos assiettesQuel est le point commun entre la farine de riz, la vo-laille, les crevettes, les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l’oignon, l’ail, l’échalote, les légumes et les fruits secs… ? La liste n’est pas limitative, et ce ne sont ni le goût ni l’aspect. Ce sont les rayons. Pas ceux du magasin mais le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gam-ma auxquels sont soumis certains produits de grande consommation et qui doivent porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et le logo (Radura) adé-quat.

La plupart du temps, les consommateurs français ne peuvent guère savoir s’ils man-gent des aliments irradiés, car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d’autres non irradiés.L’objectif de cette irradiation (par cobalt, césium, faisceau d’électrons accélérés ou rayons X) est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et

ainsi d’obtenir une meilleure conservation, de les décontaminer et d’inhiber la germina-tion ou d’en ralentir le mûrissement. Ce pro-cédé est aussi appelé pasteurisation à froid, un terme commercial plus positif aux yeux du public qu’irradiation.

Quels effets sur la santé ?

Selon les autorités internationales (OMS), il semble que les aliments irradiés soient sûrs et ne contiennent pas de traces de radioacti-vité, et que grâce à la protection conférée par cette technique de conservation, le consom-mateur bénéficie d’un plus : une meilleure sécurité alimentaire. Cependant, si les faibles doses utilisées permettent d’éviter que les produits irra-

diés deviennent radioactifs, elles entraînent néanmoins une modification de la structure moléculaire des cellules de ces produits. L’ionisation modifie donc l’ADN des cel-lules de l’aliment, entraînant leur destruc-tion... L’organisme vivant irradié et proposé au consommateur devient alors un « aliment mort » sur le plan biologique et perd égale-ment une partie de ses vitamines (A, Bl, B6, B12, C, E, K, PP).En ce qui concerne le principe de précau-tion, il est à craindre, selon la revue médicale (Prescrire) que « des inconnues subsistent sur les effets à long terme d’une consommation à grande échelle d’aliments irradiés ».

Le camembert au lait cru échappe aux rayonsSeuls sept pays de l’UE autorisent l’irradia-tion d’aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, la Po-logne et la République Tchèque. Les autres pays européens n’importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l’irradiation pour d’autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l’irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Pro-duits que l’on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous. La France autorise l’ir-radiation de seize catégories de produits, c’est le troisième pays de l’UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique

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BIEN-ÊTRELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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IRRADIATION ALIMENTAIRE

Une crèche pas comme les autres...

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et les Pays-Bas. Toutefois, comme la France prend particu-lièrement soin de sa population, le camem-bert au lait cru et les fraises ont été récem-ment exclus de la liste.

Des produits bio irradiés, est-ce possible ?Non ! Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit toute irradiation des ali-ments produits ou des semences utilisées.

D’après le règlement européen n° 834/2007 du 28 juin 2007 (article 10) : « Le traitement des denrées alimentaires ou des aliments pour ani-maux biologiques ou de matières premières utilisées dans les denrées alimentaires ou dans les aliments pour animaux biologiques par rayonnements ioni-sants est interdit. »

Et le principe de précaution dans tout ça ?S’ils ne portent atteinte ni à l’aspect, ni au goût des aliments, les techniques d’ionisa-tion ne sont pas neutres pour le consom-mateur. L’ionisation reste une méthode de conservation qui, selon les autorités sani-taires internationales, « n’a pas d’effet négatif supérieur à celui d’autres techniques de conserva-tion ». Mais c’est un procédé qui fait appel à des pratiques qui transforment une partie des aliments en produits qui n’existent pas dans la nature et dont les effets sont loin d’être connus et d’avoir été évalués sur une longue période. Comportent-ils des risques potentiels ?Rappelons que « le principe de précaution est un principe philosophique (et légal) qui a pour but de mettre en place des mesures pour prévenir des risques, lorsque la science et les connaissances techniques ne sont pas à même de fournir des certitudes, principa-lement dans le domaine de l’environnement et de la santé. Contrairement à la prévention qui s’intéresse aux risques avérés, la précaution, forme de prudence dans l’action, s’intéresse aux risques potentiels. Elle recouvre les dispositions mises en oeuvre de manière préventive afin d’éviter un mal ou d’en réduire les effets, avant qu’il ne soit trop tard.» Alors, pour ne pas mourir idiot, renseignons, nous et restons vigilants… à moins qu’il ne soit déjà trop tard. -.C.s.B.

LES PRODUITS QUI PEUVENT ÊTRE LÉGALEMENT IRRADIÉS EN FRANCE, selon la liste obligatoire de l’Union Européenne

• Les herbes aromatiques,• Les épices,• Les condiments.Liste spécifique à la France (13 de plus) :• L’oignon,• L’ail,• L’échalote,• Les légumes et fruits secs, • Les flocons et germes de cé-réales pour produits laitiers,• La farine de riz,• La gomme arabique,• La volaille,• Les cuisses de grenouilles congelées,• Le sang séché et le plasma,• Les crevettes,• L’ovalbumine (additif alimentaire),• La caséine et les caséinates (ad-ditifs alimentaires).

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CUISINELE JOURNAL DES SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010

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Ingrédients pour 4 personnes :• 4 souris d’agneau• 1 kg de carottes (préférez les carottes avec les fanes, assez petites et fermes. Elles au-ront plus de goût)• 1 oignon• 2 gousses d’ail• 2 cuillères à soupe de miel de Paris• 15 cl de vin blanc sec• 2 feuilles de laurier• huile d’olive• sel• poivre

Prépara-tion 20 minutes cuisson 2 heuresEpluchez les carottes et coupez-les en rondelles.Prenez une cocotte en fonte ou en terre.Etalez dans le fond l’oignon et l’ail préala-blement pelés et hachés ainsi que deux poi-gnées de carottes arrosées de deux cuillères à

soupe d’huile d’olive. Posez dessus les souris d’agneau que vous aurez massées avec l’huile d’olive.Disposez autour le reste des carottes et les feuilles de laurier.Versez le vin blanc et le miel sur les souris.Salez et poivrez.

Mettez le couvercle et mettez dans le four froid.Allumez le four à 120°C. Au bout d’une de-mi-heure élevez la température à 180°C et laissez cuire encore 1 heure 30 min.Rachel BANON

MIEL DE PARIS Que ce soit sur le toit de l’Opéra Garnier, de l’Hôtel Scribe ou du Grand Palais, il y a des ruches à Paris. Sa saveur est inimitable et sa qualité exceptionnelle en raison de la présence de nombreuses variétés de fleurs (250 pollens de fleurs à Paris contre une quinzaine dans les plaines de la Beauce).Miel des toits de l’opéra de Paris de Jean Pancton, vendu chez Fauchon et sur ma-deleinemarket.com (*), environ 13 euros les 125 gr.Miel de l’Hôtel Scribe en vente au Salon de thé de l’hôtel (1 rue Scribe 75009 Paris) 15€ les 125gr

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Dans le jardin intérieur du Conseil régional d’Ile-de-France, rue de Babylone (7e) trô-nent quelques ruches. Les portes-fenêtres

des bureaux des élus verts se situent, symboliquement, devant : un bien joli ta-bleau…

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• Le COPRA part en guerreLe puissant Collectif anti A104 COPRA a décidé de réagir suite à deux événements qui ont fait avancer le dossier autoroutier sur le territoire : l’Etat a officialisé le projet A104 et le maire de Conflans-Saint-Ho-norine a rejoint le camp des partisans de l’autoroute.Les opposants, épaulés encore par quelques maires, se préparent à la grande bataille qui aura vraisemblablement lieu en 2011, avec le démarrage attendu de l’enquête d’utilité publique.

• Le COPRA superstar à Carrières..., exclu à Andrésy !Pour la seconde année, le maire d’Andrésy, Hugues Ribault (UMP), a exclu du forum des associations le puissant collectif contre le projet A104.Le COPRA a alors décidé de planter ses banderoles devant l’entrée du forum pour défier le maire. La présidente du COPRA, Christiane Paravy, nous fait part du pro-chain grand rendez-vous du collectif : le 2 octobre !

• Quand l’UMP propose... Ribault

A mi-septembre, l’UMP départementale a révélé la liste de ses candidats pour les élec-tions cantonales de 2011. Le conseiller gé-néral sortant, Hugues Ribault (par ailleurs maire d’Andrésy) sera candidat pour la liste UMP. Pour le moment, le PS n’a pas en-

core fait connaître l’opposant au sortant Ribault. Cependant, selon nos sources, le ticket PS sera composé de Michèle Chateau (leader de l’opposition) et Jean-François Thil (ancien maire PS). Du côté d’Europe Ecologie, il est plus que certain qu’un candidat soit annoncé d’ici à la fin du mois de septembre. Le Modem et les autres petits partis n’ont pas de figure mar-quante pour pouvoir faire face à l’homme fort d’Andrésy...

CARRIÈRES• Eddie Aït : une VIe République est nécessaire Pour les présidentielles de 2012, le pré-sident du Groupe PRG au Conseil Ré-gional d’Ile-de-France, Eddie Aït (35 ans), n’exclut pas de participer aux pri-maires socialistes... Réuni en Université d’été les 4,5 et 6 septembre, le PRG a décidé de lancer un appel à candidatures en vue de sa participation éventuelle aux primaires de la gauche pour l’élection présiden-tielle de 2010. Eddie Aït entend faire peser la doctrine des « Radicaux de Gauche » avec « modestie » pour une victoire de la gauche en 2012.

• Nettoyage des berges Fruit d’un partenariat entre la Lyon-naise des Eaux et la ville de Car-rières-sous-Poissy, le chantier de réinsertion visant au nettoyage des berges de Seine a réuni quatre jeunes Carriérois. Au terme d’une

semaine de chantier, cette opération d’écologie urbaine menée grâce au concours opérationnel des associa-tions « Vive la Seine » et « Décibels » s’est conclue le 3 septembre sur un beau succès : 15 m3 de déchets ont été collectés sur 2,8 km de berges.Cette opération d’écologie urbaine s’inscrit dans un cadre plus large, la ville de Carrières ayant accompli de nombreux efforts en 2009 pour valoriser les abords des étangs de la Galiotte et de la Vieille ferme : par-cours fitness, aire de jeux, espaces pique-nique, signalétique…

CHANTELOUP• InternetLe sites de Chanteloup-les-Vignes a été relancé le 15 septembre. Les internautes peuvent y à accéder en allant sur www.chanteloup-les-vignes.fr. Après un piratage (encore un !) la ville de Chanteloup a voulu remettre de l’ordre et se réappro-prier le nom de son domaine. Main-tenant, le site se présente de façon plus dynamique, plus ludique et plus pratique.

• Nouvelle résidence OPIEVOYInauguration de la résidence « les Peupliers ». Cette résidence de 42 logements (OPIEVOY), qui a été inaugurée le 16 septembre, complète le stock du logement social à Chan-teloup. Catherine Arenou, maire de

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la commune, était ravie de couper le ruban… Le cycle des inaugura-tions se poursuivra avec une maison des associations, place du Pas, un centre de promotion pour la forma-tion, place des Arcades, et l’aména-gement de la rue des Pierreusses (3e tranche).

TRIEL-SUR-SEINE• La fête du Flan doit se reprendreL’édition 2010 de la Fête du Flan n’a pas connu le succès habituel. Il est vrai que le temps médiocre et froid, agrémenté de quelques averses, n’a pas incité la foule à se déplacer en masse comme les années précédentes.Mais l’essentiel n’est pas là. Il tient au fait que, pour la partie brocante – qui en constitue l’essentiel – notre fête de fin d’été tourne de plus en plus au banal vide-greniers (vête-ments et jeux d’enfants, jouets élec-troniques, vieux livres ordinaires, CD et DVD d’occasion, bibelots et vaisselle dépareillée, etc.), et que les stands proposant objets intéressants ou originaux ont pratiquement dis-paru.Comme il ne faudrait pas que la Fête du Flan continue à se banaliser et à ressembler progressivement à un fourre-tout de village – souvenons-nous de sa réputation passée – il est urgent d’en redresser l’image et l’originalité, et qu’elle retrouve ce qui a fait la richesse de sa tradition et son renom.

• Charité chrétienneSortie de la bouche du curé de Triel, Silvano Bellomo, au cours d’une de

ses récentes homélies dominicales, la phrase suivante : « [Pour ma part], je préfère le rhum aux Roms ». Sans com-mentaire…

• Incendies : Violence ordinaireLe 19 septembre dernier, vers 4 heures du matin, les habitants d’un quartier paisible de Triel, près du nouveau pont, ont eu la désagréable surprise de dé-couvrir trois voitures incendiées. Pour l’heure, les policiers enquêtent, mais il faudra faire aussi vite que possible car les résidents sont choqués par cet acte. Beaucoup « d’amalgames » et des rac-courcis « intellectuels » ont été profé-rés... Un résident dénonce : « J’habite depuis une quinzaine d’années à Triel. Une ville plutôt calme. C’est la première fois que des tels faits se produisent à 50 m de chez moi.» Une pétition, qui sera remise aux autorités, circule.

• Un permis en catimini ?Après la déforestation sauvage - qui avait été perpétrée à l’extrémité du che-min de la Fontaine aux Fées en lisière de la forêt de l’Hautil – déforestation accompagnée d’empiétements au-delà des limites de propriété et de destruc-tion de chemins communaux – il y a juste un an (Voir les Nouvelles des deux rives, numéro 88, sept-octobre 2009), le maire, Joël Mancel avait été interpellé ! Certains habitants avaient constaté cette curieuse façon de procéder au nettoyage de printemps. Un voisin de l’indélicat pro-priétaire avait dénoncé cet illégalité en ces termes : « La déforestation qui est entreprise juste derrière ma maison par des gens insensibles à l’écologie... m’inquiète. Certains tronçonnent des dizaines d’arbres, même ceux ayant plus de 100 ans... et cela sans avoir obtenu aucune au-torisation de la part des autorités... »

Plus spectaculaire, quoique assez prévi-sible, le même indélicat a déposé suc-cessivement une demande de permis de construire sur une fraction de 800 m2 de sa propriété, mi-juin 2010, et début sep-tembre une demande d’autorisation de diviser la surface restante dans le cadre d’un « projet d’aménagement ». Ce qui reviendrait à solliciter une autorisation de lotir sur les parcelles dégagées. Le maire avait dit qu’il s’opposerait à toute tentative de construction sur cette zone. Espérons qu’il tiendra sa parole.

VERNEUIL-SUR-SEINE

• Journées vernoliennes de l’éco-mo-bilité et de la sécurité routièreDans le cadre de la semaine du dévelop-pement durable et de la mobilité, la ville a organisé avec le Conseil général des Yvelines et de nombreux partenaires, deux journées sur le thème « Bougez autrement » vendredi 17 et samedi 18 septembre, sur la place du marché ; le vendredi était plus particulièrement destiné aux jeunes, aux écoliers et aux collégiens. Il s’agissait de réapprendre à nous déplacer ensemble.

• «Se cacher pour exister»Du 9 au 12 septembre dernier, une exposition photographique de Ca-therine Autissier eu lieu à la base de loisirs. C’était une réussite pour une première d’une photographe intui-tive, qui se veut autodidacte. Cathe-rine Autissier est allée à la rencontre du peuple chinois et l’a fait s’ex-primer sur les thèmes du Yin et du Yang, de l’année du Tigre et d’autres symboles typiques de la Chine et des arts martiaux.

L'envol des Maux

Christine Ledent Masso-RelaxologueDiplômée de l'Alliance des Massothérapeutes du Québec

Suédois, CalifornienAnti-celluliteThaï des piedsMassage sur chaise

Femmes enceintesDrainage lymphatique

Yoga thaïlandaisSoins corps, pieds et mains

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Coups de cœur de la rédaction

Samedi 9 et dimanche 10 octobre

Festival des fromages

à Meulan-en-Yvelines

Dimanche 10 octobre

Course à ChapetCross pour le

2e Challenge des 2 Rives de Seine 01 39 74 19 72

Vendredi 15 octobre à 21 heures

Concert à

Andrésy De Venise à Dresde

Voyage musical dans l’Europe

du 18e siècleRens. 01 39 27 11 00

Vendredi 15 octobre à 20h30

Concert poétique de

Djilali Kadid dans le cadre du Festival

« Cultures d’ailleurs ».

Ces voix françaises qui

viennent d’ailleursThéâtre Octave Mirbeau

de Triel - Tarif : 5€

Du samedi 16 au 24 octobre

Festival Mosaïk

aux Mureaux Karimouche, Molly

Johnson, Ben l’Oncle Soul, Admiral T,

Revolver, Miossec, Gaëtan Roussel, Enzo

Enzo, Maurane

Rens. 01 30 91 24 30

Dimanche 17 octobre

Brocante 2e fête de la ChouquetteGrande rue

Carrières-sous-Poissy

Les 23 et 24 octobre

Humour“Même pas

peur !” Théâtre Octave-

Mirbeau - Samedi à 21 h. et dim. à 17 h.

Rens. 01 39 27 94 59

LES VERGERS DES EPINETTES

Vente de produits de la ferme (fruits et légumes)

Marché de Vernouillet - le samediMarché de Verneuil -sur-Seine - les mercredi et dimanche... «Vivons avec les saisons !»