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Productions animales Analyses des marchés MOYENNE HEBDOMADAIRE FRANCEAGRIMER CHEVAUX RUNGIS ŒUFS MIN DE RUNGIS MARCHÉ DE DEINZE VOLAILLES Du 5 au 11 octobre MOYENNE HEBDOMADAIRE FRANCEAGRIMER ZONE NORD OVINS du 5 au 11 octobre 30 septembre (/Kg/Carcasse) Extra Bon Animaux jeunes Laitons légers clair 2,90 (=) Poulains lourds foncé 2,75 (+0,05) 2,43 (+0,05) Chevaux d’âges Races légères < 360 kg 2,48 (=) 2,13 (+0,10) Races lourdes > 360 kg 1,75 (+0,10) * Prix rendu à la frontière italienne. Entre parenthèses, variation par rapport à la semaine précédente. Moyenne nationale des prix des carcasses. Origine France entrée abattoir (Hors taxe) U 6,69 6,54 19 6,60 R 6,39 6,42 à 22 kg 6,44 O - 6,63 - AGNEAUX Ciré Couvert Couvert 16 à 19 kg U - - 2,58 R 2,47 2,55 + 30 kg - O 2,54 - - BREBIS Ciré Couvert Couvert - 30 kg U 2,65 = 2,60 = R 2,35 = plus 2,18 = 0 1,40 = de 30 kg - - BREBIS Variation Variation moins de 30 kg E - - - - U 3,44 -0,05 3,30 = R 3,18 -0,11 3,10 -0,05 O - - - - Gras U.R.O AGNEAUX Variation Variation - 38 kg 38 à 44 kg Parthenay U 0,60 -0,11 plus 1,00 -0,05 R - - de - - O - - 60 kg - - BREBIS DE RÉFORME Variation Variation - 60 kg Sancoins 7 octobre E - - 38 - - U 2,92 -0,15 à 2,90 -0,15 R 2,60 -0,15 44 kg 2,60 -0,08 O - - - - AGNEAUX Variation Variation -38 kg 14 octobre Sont pris en compte les œufs de la production communautaire de la catégorie «A» en colis de 360, sauf pour le calibre TG (+73 g). Cours hors taxe en Euro/. Très gros (+73 g) les 100 pièces ....................7,98 Gros (63-73 g) les 100 pièces ........................7,21 Moyens (53-63 g) les 100 pièces....................6,75 Petits (-53 g) les 100 pièces......................................- prix HT kg/net 13 octobre Mini Maxi Pigeons 400 g et plus - - Pintades label France 4,70 5,40 Poulets entier France standard prêts à cuire 2,05 2,35 Poulets entier France label 3,40 4,20 Poules France standard 1,70 2,00 Coqs France standard 2,10 2,40 Canards entier de Barbarie 3 kg et + 3,30 3,90 14 octobre Prix /100 kg Evolution Poulets (belplume y compris) 84 -5 Poules brunes 17-19 -2 Poules blanches 11-13 -2 Reproductrices 34-36 = (poids vivant moins 2%) Tous les prix sont côtés hors TVA Lait de brebis : offre stable, consommation tonique CIDIL Analyses des marchés des productions animales Dinde : relancer la production… et la consommation L a production française de dinde a reculé au premier semestre, la filière peinant à recruter de nouveaux éleveurs. Les importations ont également baissé, et ce repli des disponibi- lités s’est traduit par un recul de la consommation dans l’Hexa- gone. La production française de dinde a reculé de 2,6 % au pre- mier semestre, selon le Comité interprofessionnel de la dinde Française (Cidef). Les éleveurs de volailles préfèrent produire du poulet plutôt que de la dinde. Avec huit lots par an pour le pou- let contre trois pour la dinde, le poulet présente davantage de garanties économiques en cas de problème sanitaire. L’élevage de dinde est aussi plus technique et compliqué, selon l’amont. L’interprofession dénonce par ailleurs les contraintes régle- mentaires françaises qui ren- dent le lancement d’un nouvel atelier de production très con- traignant. «Il faut parfois deux ans pour obtenir des autorisa- tions, de quoi décourager un let. De plus, le prix plus élevé de la dinde s’expliquerait aussi par des marges supérieures de la grande distribution. En restauration hors foyer, l’es- calope de dinde reste plébiscitée. Ne souffrant d’aucun interdit reli- gieux, standardisé, ce produit sait répondre aux attentes du secteur. Mais la gestion de l’équilibre ma- tière devient cruciale pour la filière, puisque qu’il faut valori- ser l’ensemble de la carcasse. Une question d’autant plus d’actua- lité puisque le traditionnel sauté de dinde, qui permet de valori- ser le reste de la carcasse, se retrouve dorénavant concurrencé par du sauté de poulet, souvent issu de viandes importées. En octobre, la filière va lancer une troisième campagne d’informa- tion, mettant en avant la dinde d’origine française, et son attrac- tivité pour tous les publics, des enfants aux seniors. VIRGINIE PINSON (LES MARCHES) jeune éleveur», explique Gilles Le Pottier, délégué général du Cidef. De plus «le retour sur investissement est long, ce qui nécessite de la visibilité à moyen terme». La production se reprend habi- tuellement en deuxième partie de l’année. Mais la grippe aviaire aux Etats-Unis pourrait impacter le marché français puisque près de deux millions de dindes américaines ont été abattues. La France envoie 100 000 à 150 000 œufs de dinde à couver chaque semaine de l’autre côté de l’Atlantique, jusqu’au moins en janvier, ce qui pourrait diminuer le poten- tiel de production française, les bâtiments d’élevage, en nombre limité, étant occupés par les souches parentales. Néan- moins, selon Gilles Le Pottier, «c’est une opportunité pour la France, car cette situation per- met de maintenir le cheptel reproducteur, et de relancer plus facilement la production si des surfaces venaient à se libérer». Recul de la consommation, faute d’offre Les importations de viande de dinde ont reculé de 6,8 % au pre- mier semestre. Les viandes sont principalement d’origine alle- mande, mais la Pologne se fait de plus en plus présente. En revanche, les exportations fran- çaises ont progressé de 9,2 %, dé- passant les importations. Notre principal client reste la Belgique, mais l’Espagne a été davantage présente, recherchant surtout des dindes entières, à découper de l’autre côté des Pyrénées. Le repli des disponibilités de viande de dinde en France s’est traduit par un nouveau recul de la consommation, de 6 % au pre- mier semestre selon le Cidef. FranceAgriMer-Kantar World- panel note que les achats des ménages ont reculé de 3,3 % sur les sept premiers mois de l’année. L’escalope (-8,5 %) comme la cuisse de dinde (-5,5 %) reculent. Selon les opérateurs du secteur, la dinde n’est pas assez mise en avant dans la grande distribution, surtout si l’on compare au pou- PASCAL LE DOUARIN S elon FranceAgriMer, la collecte française de lait de brebis est restée stable sur la première par- tie de l’année, ne grimpant que de 0,1 % en cumul de janvier à juillet par rapport à la même période de 2014, pour atteindre 243 millions de litres (Ml). La collecte est tonique dans le rayon Roquefort (+0,1 % à 177 Ml). Si l’heure est au dynamisme en Corse (+2 % à 6 Ml), elle est à la baisse dans les Pyrénées-Atlantique (-0,7 % à 56,7 Ml). En parallèle, les fabrications de fromages progressent. Celles de Roquefort ont atteint 18 650 tonnes, en hausse de 5,6 % sur un an. L’augmentation est surtout sensible depuis le mois de mars. Une tendance qui permet de répondre à une demande crois- sante, les achats des ménages ayant progressé de 2,8 %. VIRGINIE PINSON (LES MARCHES) CES PAGES DE COURS ET COTATIONS SONT UNE CO-PRODUCTION DES JOURNAUX de Picardie (l’Agriculteur de l’Aisne, l’Oise Agricole, l’Action Agricole Picarde) ; Champagne-Ardenne (Agri-Ardennes, la Marne Agricole, la Revue Agricole de l’Aube, l’Avenir Agricole et Rural de Haute Marne) ; Centre Ile-de-France (Horizons éditions Eure-et- Loir, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Ile-de-France) ; et du Nord-Pas-de-Calais (Le Syndicat Agricole). La grande majorité des informations contenues dans ces pages sont réalisées avec le concours du quotidien «Les Marchés» et l’hebdomadaire «La Dépêche». Toutes reproductions et communications sont interdites Bovins finis La reconduction des prix est assurée en vaches allaitantes grâce à un meilleur équilibre offre-demande. L’offre en femelles laitières demeure élevée et devrait encore se traduire par un recul des cours. Les stocks de JB baissent et concourent à une situation plus favorable. Bovins maigres En zone indemne, le marché est soutenu par la demande italienne tant en mâles qu'en femelles. En zones réglemen- tées, la vaccination se poursuit dans la perspective de la reprise du commerce. Commentaires FNB de la situation et des perspectives de marché (au 12 octobre) 16 OCTOBRE 2015 VII COURS & MARCHÉS

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Productions animales‹ Analyses des marchés‹

MOYENNE HEBDOMADAIRE FRANCEAGRIMER

CHEVAUX

RUNGIS

ŒUFS

MIN DE RUNGIS

MARCHÉ DE DEINZE

VOLAILLES

Du 5 au 11 octobre

MOYENNE HEBDOMADAIRE FRANCEAGRIMER ZONE NORD

OVINS

du 5 au 11 octobre

30 septembre

(€/Kg/Carcasse) Extra BonAnimaux jeunes

Laitons légers clair 2,90 (=) —

Poulains lourds foncé 2,75 (+0,05) 2,43 (+0,05)

Chevaux d’âges

Races légères < 360 kg 2,48 (=) 2,13 (+0,10)

Races lourdes > 360 kg — 1,75 (+0,10)

* Prix rendu à la frontière italienne. Entre parenthèses, variation par rapport à la semaine précédente.Moyenne nationale des prix des carcasses. Origine France entrée abattoir (Hors taxe)

U 6,69 6,54 19 6,60R 6,39 6,42 à 22 kg 6,44O - 6,63 -

AGNEAUX Ciré Couvert Couvert16

à 19 kg

U - - 2,58R 2,47 2,55 + 30 kg -O 2,54 - -

BREBIS Ciré Couvert Couvert

- 30 kg

U 2,65 = 2,60 =R 2,35 = plus 2,18 =0 1,40 = de 30 kg - -

BREBIS € Variation € Variation

moins de 30 kg

E - - - -U 3,44 -0,05 3,30 =R 3,18 -0,11 3,10 -0,05O - - - -

Gras U.R.O

AGNEAUX € Variation € Variation

- 38 kg38 à

44 kg

Parthenay

U 0,60 -0,11 plus 1,00 -0,05R - - de - -O - - 60 kg - -

BREBIS DE RÉFORME € Variation € Variation

- 60 kg

Sancoins 7 octobre

E - - 38 - -U 2,92 -0,15 à 2,90 -0,15R 2,60 -0,15 44 kg 2,60 -0,08O - - - -

AGNEAUX € Variation € Variation

-38 kg

14 octobreSont pris en compte les œufs de la productioncommunautaire de la catégorie «A» en colisde 360, sauf pour le calibre TG (+73 g).Cours hors taxe en Euro/.

Très gros (+73 g) les 100 pièces ....................7,98 €Gros (63-73 g) les 100 pièces ........................7,21 €Moyens (53-63 g) les 100 pièces....................6,75 €Petits (-53 g) les 100 pièces......................................-

prix HT kg/net 13 octobre

Mini € Maxi €

Pigeons 400 g et plus - -Pintades label France 4,70 5,40Poulets entier Francestandard prêts à cuire 2,05 2,35Poulets entier France label 3,40 4,20Poules France standard 1,70 2,00Coqs France standard 2,10 2,40Canards entier de Barbarie3 kg et + 3,30 3,90

14 octobrePrix €/100 kg EvolutionPoulets (belplume y compris) 84 -5Poules brunes 17-19 -2Poules blanches 11-13 -2Reproductrices 34-36 =(poids vivant moins 2%)Tous les prix sont côtés hors TVA

Lait de brebis : offre stable,consommation tonique

CID

IL

Analyses des marchés des productions animales‹

Dinde : relancer la production… et la consommationLa production française de

dinde a reculé au premiersemestre, la filière peinant àrecruter de nouveaux éleveurs.Les importations ont égalementbaissé, et ce repli des disponibi-lités s’est traduit par un recul dela consommation dans l’Hexa -gone.La production française dedinde a reculé de 2,6 % au pre-mier semestre, selon le Comitéinterprofessionnel de la dindeFrançaise (Cidef). Les éleveursde volailles préfèrent produiredu poulet plutôt que de la dinde.Avec huit lots par an pour le pou-let contre trois pour la dinde, lepoulet présente davantage degaranties économiques en casde problème sanitaire. L’élevagede dinde est aussi plus techniqueet compliqué, selon l’amont. L’interprofession dénonce parailleurs les contraintes régle-mentaires françaises qui ren-dent le lancement d’un nouvelatelier de production très con -traignant. «Il faut parfois deuxans pour obtenir des autorisa-tions, de quoi décourager un

let. De plus, le prix plus élevé dela dinde s’expliquerait aussi pardes marges supérieures de lagrande distribution.En restauration hors foyer, l’es-calope de dinde reste plébiscitée.Ne souffrant d’aucun interdit reli-gieux, standardisé, ce pro duit saitrépondre aux atten tes du secteur.Mais la gestion de l’équilibre ma -tière devient cruciale pour lafilière, puisque qu’il faut valori-ser l’ensemble de la carcasse. Unequestion d’autant plus d’actua-

lité puisque le traditionnel sautéde dinde, qui permet de valori-ser le reste de la carcasse, seretrouve dorénavant concurrencépar du sauté de poulet, souventissu de viandes im portées. Enoctobre, la filière va lancer unetroisième campagne d’informa-tion, mettant en avant la dinded’origine française, et son attrac-tivité pour tous les publics, desenfants aux seniors.

VIRGINIE PINSON

(LES MARCHES)

jeune éleveur», explique GillesLe Pottier, délégué général duCidef. De plus «le retour surinvestissement est long, ce quinécessite de la visibilité à moyenterme».La production se reprend habi-tuellement en deuxième partiede l’année. Mais la grippeaviaire aux Etats-Unis pourraitimpacter le marché françaispuisque près de deux millionsde dindes américaines ont étéabattues. La France envoie 100 000 à 150 000 œufs dedinde à couver chaque semainede l’autre côté de l’Atlantique,jusqu’au moins en janvier, cequi pourrait diminuer le poten-tiel de production française, lesbâtiments d’élevage, en nombrelimité, étant occupés par lessouches parentales. Néan-moins, selon Gilles Le Pottier,«c’est une opportunité pour laFrance, car cette situation per-met de maintenir le cheptelreproducteur, et de relancerplus facilement la productionsi des surfaces venaient à selibérer».

Recul de la consommation,faute d’offreLes importations de viande dedinde ont reculé de 6,8 % au pre-mier semestre. Les viandes sontprincipalement d’origine alle-mande, mais la Pologne se faitde plus en plus présente. Enrevan che, les exportations fran-çaises ont progressé de 9,2 %, dé -passant les importations. Notreprincipal client reste la Belgique,mais l’Espagne a été davantageprésente, recherchant surtout desdindes entières, à découper del’autre côté des Pyrénées.Le repli des disponibilités deviande de dinde en France s’esttraduit par un nouveau recul dela consommation, de 6 % au pre-mier semestre selon le Cidef.FranceAgriMer-Kantar World-panel note que les achats desménages ont reculé de 3,3 % surles sept premiers mois de l’année.L’escalope (-8,5 %) comme lacuisse de dinde (-5,5 %) reculent.Selon les opérateurs du secteur,la dinde n’est pas assez mise enavant dans la grande distribution,surtout si l’on compare au pou- PA

SCAL

LED

OUARIN

Selon FranceAgriMer, la collectefrançaise de lait de brebis est

restée stable sur la première par-tie de l’année, ne grimpant que de0,1 % en cumul de janvier à juilletpar rapport à la même période de2014, pour atteindre 243 millionsde litres (Ml). La collecte esttonique dans le rayon Roquefort(+0,1 % à 177 Ml). Si l’heure est audynamisme en Corse (+2 % à 6Ml), elle est à la baisse dans les

Pyrénées-Atlantique (-0,7 % à 56,7Ml). En parallèle, les fabricationsde fromages progressent. Cellesde Roquefort ont atteint 18 650tonnes, en hausse de 5,6 % sur unan. L’augmentation est surtoutsensible depuis le mois de mars.Une tendance qui permet derépondre à une demande crois-sante, les achats des ménagesayant progressé de 2,8 %.

VIRGINIE PINSON (LES MARCHES)

CES PAGES DE COURS ET COTATIONS SONT UNE

CO-PRODUCTION DES JOURNAUX de Picardie (l’Agriculteur de l’Aisne,

l’Oise Agricole, l’Action Agricole Picarde) ; Champagne-Ardenne (Agri-Ardennes, la Marne

Agricole, la Revue Agricole de l’Aube, l’Avenir Agricole et Rural de Haute Marne) ;

Centre Ile-de-France (Horizons éditions Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Ile-de-France) ; et du Nord-Pas-de-Calais (Le Syndicat Agricole).

La grande majorité des informations contenuesdans ces pages sont réalisées avec le concours

du quotidien «Les Marchés» et l’hebdomadaire «La Dépêche». Toutes reproductionset communications sont interdites

Bovins finis La reconduction des prix est assurée en vaches allaitantesgrâce à un meilleur équilibre offre-demande. L’offre en femelles laitièresdemeure élevée et devrait encore se traduire par un recul des cours.Les stocks de JB baissent et concourent à une situation plus favorable.

Bovins maigres En zone indemne, le marché est soutenu par lademande italienne tant en mâles qu'en femelles. En zones réglemen-tées, la vaccination se poursuit dans la perspective de la reprise ducommerce.

Commentaires FNB de la situation et des perspectives de marché (au 12 octobre)

16 OCTOBRE 2015 VII

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