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Première expérience mise en place à Cagnes-sur-Mer (page 3) Un nouveau pas est franchi pour la protection de la bio-diversité et contre les risques d’inondations. (page 3) Table ronde avec le Procureur de la République : Les parents au centre du débat (pages 4-5) 1 N 0 53 2 ÉME trimestre 2010 Le Béal : « un moment historique » Retrouvez l’actualité locale et les photos des manifestations sur : www.cagnes-sur-mer.fr AMÉNAGEMENT URBAIN PROTECTION DES MINEURS CULTURE Après les requalifications du Cros, de l’avenue des Alpes, du bord de mer, des quartiers de la Gare, du Logis, de la 1 ère partie du Béal, une nouvelle phase d’embellissement de la ville est ainsi engagée. Le 29 mars 2010 est à ce propos une date à retenir. Elle marque en effet le lancement des travaux de démolition du dernier carré de bâtiments de l’an- cien quartier du Béal ; une opération visiblement vécue avec soulagement par les nombreux riverains présents. En lieu et place de cette friche, la so- ciété Erilia, bailleur social, réalisera, à la demande de la commune, la se- conde phase de son programme de construction de logements pour actifs en plein centre ville. Quinze ont été réalisés au « Virginia ». Trente neuf autres seront donc construits dans le cadre de cette opé- ration. Conforme au choix des Cagnois Le « projet de ville » issu du premier Livre Blanc des Cagnois lancé en 1995, mettait clairement en avant la volonté de la population d’en finir avec les constructions en R+6. Le nouveau quartier du Béal sur lequel ont été investis quelque 5 M€ d’argent public, est donc conforme à cette demande. Il est construit en R+4 avec 30 % de R+5 avec des villas sur le toit. « Les Cagnois ont voulu également conserver le parc des Canebiers et re- trouver leur placette au Béal » a expli- qué Louis Nègre lors du lancement du chantier. « Engagement tenu ». Le parc est conservé en l’état. C’est le poumon vert du centre ville. La placette deviendra, quant à elle, une place d’une superficie d’environ 1500 m 2 et sera réalisée à l’emplace- ment de l’actuelle friche des fouilles archéologiques (1) , dès que la com- mune aura l’autorisation de reprendre les travaux. (suite page 7) le dossier : Aménagement urbain Cité marchande La procédure administrative pour la construction de la cité provisoire à la Villette est en cours. Création d’une zone de rencontre Après la réalisation de la plus grande zone 30 du département, la commune innove à nouveau dans son concept de ville apaisée VOISINS VIGILANTS CONTRAT DE RIVIÈRE 14 ans après le lancement du « projet de ville » pour la réhabilitation du centre ville, les derniers bâtiments en ruine, témoignage de l’ancien quartier du Béal, ont définitivement disparu. Le bijou comtemporain ambassadeur de la commune en Allemagne (page 15) avant la démolition Les derniers bâtiments vétustes ont définitivement disparu du paysage

Agora n°53

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2e trimestre 2010

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Page 1: Agora n°53

Première

expérience

mise en place à Cagnes-sur-Mer

(page 3)

Un nouveau pas est franchipour la protection

de la bio-diversité

et contre les

risques

d’inondations.

(page 3)

Table ronde avec le Procureur de la République : Les parents au

centre du débat

(pages 4-5)

1

N0 532ÉME trimestre

2010

Le Béal : « un moment historique »

Retrouvez l’actualité locale et les photos

des manifestations sur :

www.cagnes-sur-mer.fr

AMÉNAGEMENT URBAIN

PROTECTION DES MINEURS

CULTUREAprès les requalifications du Cros, del’avenue des Alpes, du bord de mer,des quartiers de la Gare, du Logis, dela 1ère partie du Béal, une nouvellephase d’embellissement de la ville estainsi engagée.

Le 29 mars 2010 est à ce propos unedate à retenir. Elle marque en effet lelancement des travaux de démolitiondu dernier carré de bâtiments de l’an-cien quartier du Béal ; une opérationvisiblement vécue avec soulagementpar les nombreux riverains présents.En lieu et place de cette friche, la so-ciété Erilia, bailleur social, réalisera, àla demande de la commune, la se-conde phase de son programme de

construction de logements pour actifsen plein centre ville. Quinze ont été réalisés au « Virginia ».Trente neuf autres seront doncconstruits dans le cadre de cette opé-ration.

Conforme au choix des CagnoisLe « projet de ville » issu du premierLivre Blanc des Cagnois lancé en 1995,mettait clairement en avant la volontéde la population d’en finir avec lesconstructions en R+6. Le nouveau quartier du Béal sur lequelont été investis quelque 5 M€ d’argentpublic, est donc conforme à cette

demande. Il est construit en R+4 avec30 % de R+5 avec des villas sur le toit. « Les Cagnois ont voulu égalementconserver le parc des Canebiers et re-trouver leur placette au Béal » a expli-qué Louis Nègre lors du lancement duchantier. « Engagement tenu ».Le parc est conservé en l’état. C’est lepoumon vert du centre ville. La placette deviendra, quant à elle,une place d’une superficie d’environ1500 m2 et sera réalisée à l’emplace-ment de l’actuelle friche des fouillesarchéologiques(1), dès que la com-mune aura l’autorisation de reprendreles travaux.

(suite page 7)

le dossier : Aménagement urbainCité marchandeLa procédure administrative pour la construction de la cité provisoire à la Villette est en cours.

Création d’une zone de rencontreAprès la réalisation de la plus grande zone 30 du département, la commune innove à nouveau dans son concept de ville apaisée

VOISINS VIGILANTS

CONTRAT DE RIVIÈRE

14 ans après le lancement du « projet de ville » pour la réhabilitation du centre ville, les derniersbâtiments en ruine, témoignage de l’ancien quartier du Béal, ont définitivement disparu.

Le bijou

comtemporain

ambassadeur de la communeen Allemagne

(page 15)

avant la démolition

Les derniers bâtiments vétustes ont définitivement disparu du paysage

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Édition : VILLE DE CAGNES-SUR-MERDirecteur de la publication : Marie-José BANDECCHIConception & Maquette : François CUNTZService Communication - Mairie de Cagnes-sur-MerTél. 04 93 22 19 65 - Fax 04 93 22 19 67E-mail : [email protected] : Yves HYOU Imprimerie : ZIMMERMANN - Villeneuve-LoubetTirage 35 000 exemplairesDiffusion gratuiteDépôt légal à parution - ISSN 1253-8469.

Louis NÈGREMaire de Cagnes-sur-Mer

Sénateur des Alpes-Maritimes

Une vision

à long terme

No 53

En 1995, nous avons posé les jalons d’un développement durable pourCagnes-sur-Mer. Même si à l’époque la formule n’existait pas, la volontépolitique exprimée à partir de cette date, nous a permis après des annéesd’efforts, de créer une, puis deux, puis trois zones d’activités économiquessur le territoire communal.Les Travails, Saint-Jean et Technopolis sont aujourd’hui des réalités quiconfèrent à notre commune une nouvelle dimension. Elles représententen effet des dizaines de millions d’euros de fonds publics et privés, inves-tis au service de l’activité économique et donc de l’emploi, priorité des prio-rités au niveau communal, pour aider concrètement nos concitoyens endifficulté.Ces sommes sont sans commune mesure avec celles que nous pouvonsdégager sur les finances communales. Malgré les mesures drastiquesprises dans ce domaine, le budget investissement, dépasse difficilementles 17 M€.Mais là encore, l’effort est maximum et il se concentre sur les travauxd’embellissement et de modernisation de la ville avec des prévisionsbudgétaires représentant un montant de plus de 11 M€, auquel s’ajoutentplus de 6M€ de Nice Côte d’Azur. Avec aujourd’hui le Béal, la cité marchande, le boulevard Maréchal Juinet plus généralement tous les travaux de proximité directement liés àl’amélioration de notre vie quotidienne, la métamorphose de notre villese poursuit tambour battant. Elle s’appuie sur une vision à long terme du développement de la ville,qui n’occulte cependant pas l’action au présent. Et le présent, c’est l’arrivéede la belle saison avec son cortège de manifestations, dont l’impact semesure aussi au plan économique.Cette année encore, un large choix d’animations est proposé au public. Les mois de mai et juin s’inscrivent bien dans cette dynamique de fêteset de grands rendez-vous qui nous entraînent au cœur de l’été.Si comme chacun le sait, la Fête Médiévale est supprimée, son rempla-cement a bien été prévu avec « les Arts de la Rue ». Cette manifestation a deux atouts : adaptée à cette période de crise, elleest moitié moins coûteuse. Elle est également plus conforme à l’imagede dynamisme et de modernité qui est désormais celle de Cagnes. Cette nouvelle manifestation permettra d’apporter la fête aussi dans lebourg médiéval avec la présence d’une compagnie de renommée inter-nationale. Un spectacle de feu, lui aussi inédit, mettra en lumière la vie d’Ulysse, àl’occasion d’une nocturne piétonne supplémentaire sur le bord de mer…Côté coulisses, notre commune et de très nombreuses associations sontainsi mobilisées, afin de permettre à chacune et à chacun de profiterpleinement de cette belle saison qui s’annonce.

Vos questions, vos suggestions.

Retrouvez l’actualité de votre ville

en ligne 24h/24

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AGOR

A N° 5

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Sommaire N°53Développement durable Page 3Un nouveau pas est franchi pour la protection de la bio-diversité.

Protection des mineurs pages 4 & 5Les parents au centre du débat organisé sous la conduite du Procureur de la République.

Enfants en difficulté : encore une première dans le 06.

Cadre de vie page 5TLPE : un nouveau mode de calcul des taxespour la publicité extérieure.

Coup de mer page 6La commune, Nice Côte d’Azur et le Conseil généralont apporté leur soutien aux plagistes.

Travaux de proximité page 7Avenue de Grasse et Boulevard Maréchal Juin :nouveaux aménagements en cours.

Kaléidoscope pages 10 & 11Les évènements marquants en images.

Commerce page 12FISAC et nouvelles enseignes.Les commerçants affichent leur dynamisme.

Tribune libre page 12La parole aux groupes d’opposition.

Sécurité publique page 13Vidéo-protection : un outil au service de la protection des usagers.L’expérience Cagnoise présentée au Sénat.

Loisirs sportifs page 14Nouvelles activités proposées par la piscine municipale.

Dernière minute page 14Respect du drapeau français : Louis Nègre a déposé un projet de loi.

Vie culturelle page 15Le château-musée et l’Espace Solidor au cœur de l’actualité.

A l’affiche page 16Les grands rendez-vous Cagnois

Vous avez la parole : [email protected]

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CITOYENNETÉ

Comment sauver la Cagne en luiassurant tout à la fois un débit ré-gulier, une protection contre lesrisques inondations, la préserva-tion de l’éco-système et l’embellis-sement des rives afin de les rendreplus attractives pour le public ?

Pour répondre à ce véritable défi,l’action engagée par la communede Cagnes-sur-Mer, à l’initiative duMaire, aura été déterminante. Elleporte aujourd’hui ses fruits.En s’appuyant d’abord sur le SIEVI(1),et avec désormais le soutien duConseil général, une très impor-tante étape a été franchie, avec lacréation du Comité de rivière de laCagne, qui va nous permettre d’at-teindre les objectifs visés. Il a étéinstallé officiellement le 22 marsdernier par le Sous-préfet ClaudeSerra, lors d’une réunion organiséeà l’Hôtel de Ville.Cette nouvelle structure adminis-trative, où siègent les maires deshuit communes(2) du bassin ver-sant, les services de l’Etat, les asso-ciations, les usagers, le Département,la Région et l’Agence de l’eau, estchargée sur les dix ans à venir, demettre en place un plan de sauve-

garde de la Cagne et du Malvan.

« Un consensus total »« Il y a urgence » explique son prési-dent Louis Nègre, élu à l’unanimitéau cours de cette première réunion.En effet, le constat est alarmant : laCagne connaît des périodes de sé-cheresse de plus en plus fré-quentes. En cause sans doute, lechangement climatique, mais aussil’absence de « vision globale du bas-sin versant » et de gestion cohé-rente des ressources, dont dépendla survie de l’écosystème et la bio-diversité. Un grave problème misen avant notamment lors de l’assè-chement de la Cagne au cours del’été 2003.C’est l’un des cinq objectifs ques’est fixé le Comité, qui est déjà bienavancé sur un autre sujet prioritaireconduit en parallèle: le risque inon-dations de la Cagne et du Malvan.Et le nouveau président du Comitése félicite du « consensus total » surce sujet, « grâce auquel nous avonspu avancer utilement pour servir l’in-térêt général ».Le travail réalisé entre 2006 et 2008« dans la plus grande transparence »avec les différents intervenants,

permet aujourd’hui d’envisager lamise en place à terme, d’un Pro-gramme d’Actions pour la Préven-tion des Inondations (PAPI).

Un plan de financementPour cela, des financements consé-quents sont nécessaires et le Co-mité devra pouvoir compter surl’aide de ses partenaires institu-tionnels. Hors acquisitions fon-cières, le PAPI pour le Malvan et laCagne est estimé en effet à plusd’une trentaine de millions d’euros.L’Etat, par le biais de l’Agence Ré-gionale de l’Eau devrait intervenir àhauteur de 25 %.

Une aide déterminante qui doitbien entendu faire l’objet d’arbi-trages au plus haut niveau. Et leprésident Louis Nègre entend bienaussi faire entendre la voix du Sé-nateur sur ce dossier capital, quiconcerne tout à la fois la sécurité etle cadre de vie d’une part impor-tante de la population des diffé-rentes communes, particuliers etentreprises confondus.1/ Le Syndicat Intercommunal de l’Estéronet du Var Inférieur est présidé par Pierre-GuyMorani, « invité permanent » du Comité deRivière.2/ Coursegoules, Bézaudun, St Jeannet, LaGaude, Vence, St Paul, La Colle-sur-Loup etCagnes-sur-Mer.

Contrat de Rivière

Les huit communes du bassin versantde la Cagne engagées dans un plan de sauvegarde

« Voisins vigilants »

Première expérience en zone urbaineavec les polices nationale et municipale

DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Au-delà de la présence des policiers sur le terrain, la tranquillitédes quartiers passe aussi par un engagement citoyen. C’est ensubstance le message que Claude Serra, sous-préfet de Grasseest venu délivrer à la demande du Maire, aux trois comités dequartiers volontaires(1), réunis au début du printemps à l’EspaceCentre, pour la mise en place des « voisins vigilants ».

Un relais d’informationsBasé sur le volontariat, le concept est lancé aux Etats-Unis audébut des années 70, avant d’être repris en France voici une di-zaine d’années. Mais seules les zones gendarmerie étaient concer-nées jusqu’à présent. Cagnes-sur-Mer innove donc.

Pour la première fois en effet, comme le confirme le représentantde l’Etat, les « voisins vigilants » fonctionneront en zone urbaine,avec les polices nationale et municipale.Qui sont-ils ? Ce sont d’abord des voisins qui se connaissent, separlent, sont solidaires les uns des autres, s’entraident au lieu des’ignorer comme c’est encore trop souvent le cas.Ce sont des citoyens guidés par un état d’esprit que l’on retrouvepar exemple lors de la Fête des Voisins.Une manifestation où la commune crée les conditions d’un rap-prochement entre les personnes, afin de renouer des liens so-ciaux, à l’image de ceux que l’on peut retrouver dans les villages.Et là encore, Cagnes-sur-Mer labellisée depuis trois ans « villeconviviale, ville solidaire » dans le cadre de cette fête, pourraitpeut-être encore se donner l’occasion d’avoir une longueurd’avance !Parmi ces voisins vigilants, des référents sont donc désignés ausein des comités de quartiers, pour assurer un rôle de relais d’in-formations auprès des autorités.Favorable à cette démarche citoyenne, que Louis Nègre en tantque Président du quartier du Pain de Sucre avait expérimentéavec succès, dès le début des années 90, le Maire cependant pré-cise: « Nous soutenons bien entendu l’action de nos concitoyens,en prenant notamment à notre charge le financement et l’installa-

tion des panneaux,mais pas question de transformer les habitantsen policiers et de se substituer sous une forme ou sous une autreaux forces de l’ordre ».Par contre, ils doivent faire preuve de plus de vigilance et ne pashésiter à appeler la police s’ils constatent quelque chose d’anor-mal.

Un œil à l’effet dissuasifL’œil sur fond jaune des panneaux installés dans les secteursconcernés, semble avoir un effet dissuasif sur les éventuelsmonte-en-l’air, qui réfléchissent à deux fois avant de tenter decommettre leur larcin. L’intérêt du dispositif repose aussi sur laréactivité, basée pour une large part sur la « solidarité » entre voi-sins note également Claude Serra.Pouvoir compter sur ses voisins, sur leur vigilance est essentiel.Quand l’ensemble des habitants d’un quartier s’engage dans cetteaction, l’expérience a démontré que les « voisins vigilants » fonc-tionnaient bien.Chiffres et exemples à l’appui, le député Lionnel Luca et le lieu-tenant Bricier, commandant la brigade de gendarmerie, ont tourà tour présenté un bilan positif dans le secteur Gendarmerie.

1/ Pain de Sucre, résidences de la Baie et Collet de l’Hubac

en liaison directe avec le commissariat de Policeet la Police Municipale

été 2003 : le lit de la Cagne !

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PROTECTION DE MINEURS

Les parentsau centre du débat

Le 1er avril 2010, à l’occasion du 10e

anniversaire de l’arrêté « couvre-feu » pris à Cagnes-sur-Mer pour lesenfants de moins de 13 ans, l’undes premiers en France, LouisNègre a réuni les principaux inter-venants institutionnels et associa-tifs autour du Procureur de laRépublique pour une table rondesur la délinquance des mineurs.Le débat organisé à l’Hôtel de Ville,s’est tenu tout juste une semaineavant les états généraux placéssous le même thème et organiséscette fois-ci sous l’égide de LucChâtel, Ministre de l’éducation.

« Une réunionqui suit l’actualité »En ouvrant la séance, le Sénateur-Maire s’est appuyé sur unconstat : « nous vivons dans une so-ciété d’indifférence et de banalisationde la violence »… Une violence quise manifeste « à l’école, à la maison,sur le domaine public ». Des lieuxdifférents mais « un seul public, uneseule société qui visiblementmanque de repères et que nous sou-haitons remettre d’aplomb en lui re-donnant des valeurs ».Et pour atteindre cet objectif, LouisNègre souhaite renforcer la coopé-ration et la « transversalité » entretous les acteurs – Education, police,commune, justice - en menant une« politique active, qui prenne encompte le problème dans toute sa di-mension ».Et c’est bien le cas à Cagnes-sur-Mer, comme le soulignera le Procu-reur de la République, Jean-MichelCailliau, en saluant l’arrêté munici-pal « couvre-feu » pris en 2000, pourlequel la commune a fait « jurispru-dence ».« A partir de ce sujet, on peut abordertous les thèmes touchant à la protec-tion de l’enfance en danger » ex-plique le magistrat, en citant lerappel à l’ordre, autre initiative quela commune a été la première àmettre en place dans le département.« Il permet au Maire de gérer directe-ment certains problèmes, en étroite

collaboration avec la Justice. Cafonctionne bien et je m’en félicite ».

Des chiffres en baisse,mais …Si l’on s’en tient aux seuls chiffres,les résultats démontrent que la vio-lence à l’école reste encore à lamarge dans le département, avec300 signalements effectués en2009, sur un effectif de 170 000élèves.« Ce sont 300 signalements de trop »souligne toutefois Philippe Jour-dan, Inspecteur d’Académie. Pourla police nationale, dans la circons-cription de Cagnes-sur-Mer(1), ceschiffres sont à la baisse (moins 26%) selon les indications du com-missaire Gilles Goudard, qui a dé-veloppé un partenariat très étroitet « personnalisé » avec les chefsd’établissements(2).Cette baisse se confirme égale-ment au niveau de la justice avecun recul de 7%. Cependant, le Pro-cureur tempère.

« Dans l’arrondis-sement judiciaire,si Cagnes est épar-gnée, on constatedes agressions deplus en plus vio-lentes. C’est unphénomène relati-vement récent face auquel l’institu-tion judiciaire a du s’adapter ».Une adaptation qui passe notam-ment par une réponse rapide. Pourles cas les plus graves, 85 % despoursuites s’inscrivent dans lecadre d’une présentation immé-diate devant le juge (8 cas en 2008– 15 cas en 2009).

Quid de l’autoritéparentale ?Si les moyens mis en œuvre pourlutter à tous les échelons contre laviolence scolaire ont largement étédétaillés au cours de cette réunion,les intervenants ont aussi planchésur les causes. Et là le constat estsans appel. Il est résumé par le Pro-cureur de la République qui poseclairement « le problème de l’auto-rité des parents ».La perte de « repères » pour les pa-rents avec les conséquences qui endécoulent chez les enfants, fontpartie du quotidien des ensei-gnants placés en première ligne.Christine Faure, principale adjointedu collège Jules Verne déplore« beaucoup d’incivilités entre élèves ».Martine Leleu, principale du col-

lège Malraux , favorable à « la tolé-rance zéro » répond à l’absenced’éducation par l’apprentissage« des valeurs de respect ».Alain Dani, proviseur du lycée Re-noir note aussi les « difficultés rela-tionnelles » entre enseignants etparents ; ces derniers contestantpar exemple de plus en plus les dé-cisions prises par les professeurs.Le phénomène est également per-ceptible chez les plus petits, dèsécoles primaires, ce dont témoigneThierry Hug, Inspecteur départe-

mental de l’édu-cation.Christophe Au-rouet, directeurgénéral de l’AR-PAS(3) confirme.« La plupart des fa-milles que nous re-

cevons, souvent monoparentales,souvent en grande difficulté, ne sontplus en mesure d’assurer leur auto-rité ».Et le député, Lionnel Luca, égale-ment enseignant, va même plusloin. Sans généraliser, il expliqueque l’abandon de l’autorité paren-tale est aussi consécutif du phéno-mène « d’addiction –médicaments,alcool, drogue - que connaissent cer-tains parents. Il faut un suivi com-

portemental … ».Après plus de deux heures dedébat, le Procureur conclut : « lesdifficultés exposées reflètent unénorme problème éducatif des pa-rents, qui s’accompagne d’un déficitde reconnaissance des institutions, ycompris judiciaires … ».Dans ces conditions, faut-il envisa-ger de renvoyer les parents àl’école?Qu’en pensent les parents ? Ledébat est ouvert(4).En attendant, Cagnes-sur-Mer acréé un Conseil des Droits et De-voirs des Familles (CDDF) pourmieux répondre à ces problèmes.

1/ La circonscription de police est représen-tée par les communes de Cagnes-sur-Mer etSt-Laurent-du-Var.2/ Toujours sur la circonscription de police,on notera également la baisse de 50 % desagressions contre les enseignants, qui sontpassées de 14 en en 2008 à 7 en 2009.3/ L’ARPAS, Association Régionale pour laPromotion des Actions de Santé, est parte-naire de la ville de Cagnes, dans le cadre duConseil pour les Droits et Devoirs des Fa-milles (cf. Agora n° 52). L’ARPAS est chargéedu suivi individualisé des familles, en appli-cation de la loi de prévention de la délin-quance votée le 5 mars 2007.4/ Utilisez le coupon-réponse en page 2 pourfaire part de vos réactions, ou bien le site in-ternet de la ville : www.cagnes-sur-mer.fr /rubrique actualité.

« Nous vivonsdans une sociétéde banalisationde la violence ».

Table ronde à l’Hôtel de Ville conduite par le Procureur de la République aux côtés de Louis Nègre

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Avec le Conseil des Droits et Devoirs pour la Famille, lacommune se dote d’un nouvel outil au service de la pro-tection de la jeunesse. La mise en place à Cagnes-sur-Merd’un CDDF constitue encore une première dans le dépar-tement. Il s’inscrit dans le dispositif préventif mis en placepar la commune, pour lequel tous les moyens sont dé-ployés : des cérémonies civiques au médiateur, en passantpar l’action des nombreuses associations présentes sur leterrain …

Les parents face à leurs responsabilitésAvec le CDDF basé sur la loi du 5 mars 2007, la communes’inscrit dans le droit fil des conclusions du Procureur de laRépublique, qui a clairement placé la question de l’auto-rité parentale au cœur des problèmes à résoudre pour pro-téger les enfants.Tous les acteurs institutionnels – Education Nationale, as-sociations, commune et Conseil général - agissent désor-mais de concert à Cagnes-sur-Mer pour prendre en comptel’absentéisme scolaire, l’un des premiers signes patents desdifficultés rencontrées par les adolescents.De la prévention pour les enfants à la mise en garde pourles parents, tout l’arsenal juridique est ainsi déployé.« Nous pouvons de ce fait graduer nos interventions », ex-plique Louis Nègre, en fonction de chaque situation don-née. Le dispositif peut être comparé à « une fusée à quatreétages ». Le premier, c’est l’éducation nationale, qui en in-terne, s’efforce de traiter le problème. Mais si les difficultéspersistent, le chef d’établissement peut ensuite saisir leCDDF. La commune entre alors en action. C’est le deuxièmeétage.Différentes options sont alors envisageable. L’accompa-gnement parental constitue l’une d’entre elles. Il s’agit d’unsuivi individualisé des familles, pour une période de deuxmois, assuré par l’association A.R.P.A.S. partenaire de lacommune.Les premiers parents convoqués par le CDDF à la fin dumois d’avril en ont fait l’expérience. En présence de leur en-fant âgé de 15 ans, élève de 4e au collège Malraux, ils ontdu faire face à leurs responsabilités. Le Maire leur a adresséun avertissement solennel : « C’est la dernière étape avant lasaisine officielle du Conseil général ou de la justice ».En cas d’échec, il y a en effet une suite. Le dossier est trans-mis au Conseil général. C’est le troisième étage, avec leContrat de responsabilité parentale, auquel peut s’ajouterl’école des parents et éventuellement des sanctions finan-cières avec la suppression des allocations familiales.Enfin, le CDDF et le Maire ont également la possibilité desaisir directement la justice. Dans cette hypothèse le dos-sier prend alors une toute autre dimension. Pour éviter d’enarriver là, tout est justement mis en œuvre à Cagnes-sur-Mer pour « traiter les problèmes en amont ».

Conseil des Droits

et Devoirs des Familles

encore une premièredans le 06

CADRE DE VIE

En application de la nouvelle régle-mentation(1), la commune a pris une dé-libération(2) pour appliquer la « taxelocale sur la publicité extérieure » en vi-gueur depuis septembre 2009.Elle se substitue à la taxe prélevéejusqu’à présent dans le cadre des droitsde voirie. L’un des principaux objectifsde la T.L.P.E. est de lutter contre la pol-lution visuelle en milieu urbain, duepour une large part à la proliférationdes enseignes et panneaux publici-taires.

Comment ça marche ?Deux nouveautés distinguent la T.L.P.E. :son mode de calcul et son champ d’ap-plication.« A travers la loi, nous avons veillé à pré-server le petit commerce de proximité »explique le Sénateur-Maire. A partir del’existant(3), comme l’impose la régle-mentation, trois tranches de tarifs ontainsi été élaborées pour les enseignes(notre tableau) avec une fourchette deprix annuels variant de 15,6 € le m2 à37,3 € le m2 pour les plus grands sur-faces.Le changement intervient aussi au ni-veau de la valeur de référence. Avant, lataxe était calculée au m2 (enseignes pa-rallèles…) et au forfait (enseignes per-pendiculaires). Aujourd’hui, elle estcomptabilisée uniquement en mètrescarrés. « Là encore, nous observons quece mode de calcul devrait être plus favo-rable pour bon nombre de nos commer-çants » précise André-Jean Rosso,adjoint au Maire (notre tableau).

Autre fait marquant, la taxe s’appliquedésormais à tout type d’affichage.Elle concernait jusqu’à présent le seuldomaine public.Elle est étendue aujourd’hui au do-maine privé. Bien que visibles depuis ledomaine public, leurs installations “pu-blicitaires” étaient jusquà ce jourexemptées de taxes.Les professionnels ayant pignon sur ruene seront pas les seuls concernés parces nouvelles dispositions.Les particuliers seront eux aussi logés àla même enseigne. Les propriétaireslouant leur jardin ou la façade de leurhabitation pour l’implantation de pan-neaux publicitaires, sont égalementconcernés par la T.L.P.E.Pour bien faire comprendre les disposi-tions réglementaires liées à cette taxe,la municipalité a voulu jouer une nou-velle fois la carte de la transparence.Après avoir informé par courrier l’en-semble des commerçants en vue d’unrecensement des surfaces, André Rossoa été chargé de conduire une large in-formation des commerçants et particu-liers.Après une première année d’applica-tion de la TLPE, il apparaît qu’une majo-rité d’installations relève de la premièretranche de tarification (- de 12 m2).

1/ La Loi de Modernisation de l’Economie (L.M.E.)du 4 août 2008 institue la taxe locale sur la publi-cité extérieure, qui remplace la taxe sur les sup-ports publicitaires et la taxe sur les enseignes.2 / La délibération a été approuvée par le Conseilmunicipal du 26 septembre 2008.3/ La T.L.P.E. prévoit le lissage des tarifs, pour uneharmonisation complète en 2013.

Publicité extérieure :Tout le monde à la même enseigne !

La TLPE fixe un nouveau mode de calcul qui s’étend désormais audomaine privé

Tarifs 2010 pour les enseignesSurface inférieure ou égale à 12m2 = 15,6 € le m2

De 12 à 50 m2 = 22,8 € le m2

+ de 50 m2 = 37,3 € le m2

Exemple du coût annuel pour un petit commerce sur le domaine public,disposant d’une enseigne parallèle de 5 m de long sur 0,80 m de haut

et une enseigne perpendiculaire de 1,2 m2

Mode de calcul avant :4 m2 à 8€ = 32 €1,20 m2 = 120 € (forfait)soit un total de 152 €

Avec la T.L.P.E.5 m x 0,80 m = 4 m2

4m2 + 1,2 m2 = 5,2 m2

soit un total de 5,2 x 15,6 € = 81,12 €

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Mardi 4 mai vers 17 heures, l'ordre est donné defermer le bord de mer à la circulation. Police mu-nicipale, services techniques de la ville et de NiceCôte d'Azur sont à pied d'œuvre pour sécuriserle site et nettoyer le littoral.Plus d'une trentaine d'agents sont ainsi mobili-sés toute la nuit. Ce n'est que le lendemain (mer-credi 5) en milieu de matinée que la circulationaura pu être rétablie.Ce coup de mer, sans précédent à cette périodede l'année, aura une nouvelle fois mis à mal lesétablissements du bord de mer, de la Côte d’Azur,

dont le littoral de Cannes à Menton a beaucoupsouffert.A la veille de la saison estivale, c’est un nouveaucoup dur pour les professionnels Cagnois, que leMaire a rencontré sur place pour évaluer les dé-gâts et apporter le concours humain et adminis-tratif à nos plagistes. De plus, la commune aengagé les démarches pour obtenir la recon-naissance de l'état de catastrophe naturelle.Le maire a obtenu, avec l’aide de Josy Bandecchi,1er adjoint et Conseiller général, l’intervention deForce 06, qui est immédiatement intervenu,

grâce au Président du Conseil général, Eric Ciotti.S’agissant du C.L.J. (Centre de Loisirs Jeunesse),les dégâts sont très importants. Mais plutôt qued’engager des deniers publics dans des protec-tions coûteuses et en définitive peu efficaces, leMaire a décidé de donner désormais une di-mension plus balnéaire à cette structure com-munale.Le C.L.J. sera donc mieux adapté aux élémentsnaturels, en s’appuyant sur la nouvelle plagecréée par le coup de mer.

4 MAI 2010 :4E COUP DE MER DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE.DU JAMAIS VU À CETTE PÉRIODE DE L'ANNÉE ET DES DÉGÂTSUNE NOUVELLE FOIS TRÈS IMPORTANTS.

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Après avoir réalisé la jonction entrela Cagne et le boulevard MaréchalJuin, Nice Côte d’Azur poursuit, à lademande de la commune, le pro-gramme d’amélioration des ses es-paces urbains, notamment encentre-ville.Les piétons constateront des amé-liorations significatives pour leursconditions de déplacements. Lecheminement gagnera en confort.Le trottoir recouvert par un enrobérouge sera surélevé afin de fairedisparaître les traces des racines depins qui ont créés par endroit devéritables vagues, rendant lamarche particulièrement inconfor-table, voire dangereuse.Deux pins ont justement été abat-

tus à hauteur de l’église pour lesmêmes raisons et on notera aussisur le même secteur, le déplace-ment de l’arrêt bus.Une nouvelle extension de la pistecyclable jusqu’à la rue de l’Egliseest également en cours.Cette nouvelle piste, également endouble sens, permettra de mieuxdesservir le centre ville, en dou-blant la piste existante sur lesberges de la Cagne. Les travaux de-vaient être achevés fin juillet.

Une circulation « apaisée »Outre le fait de disposer d’une voieréservée, les cyclistes bénéficierontaussi de meilleures conditions desécurité, grâce à la surélévation deleur piste par rapport à la route. Surcette dernière, le principe des deuxvoies est maintenu, avec toutefoisun léger rétrécissement et l’instal-lation d’un plateau traversant àhauteur du carrefour du 11 No-vembre. Les futurs aménagementsvisent à poursuivre la démarche decirculation « apaisée » pour faire deCagnes une ville toujours plusagréable à vivre.

Si à travers cette réalisation d’uncoût global de 560 000 E, piétonset cyclistes constateront sans doutedes améliorations significativespour leurs conditions de déplace-ments, qu’en est-il pour les auto-mobilistes ?Certes, 30 places en zone rouge lelong du boulevard sont suppri-mées, mais ces derniers ne per-dront pas au change, puisqu’unecentaine de places supplémen-taires au tarif « jaune » moins coû-teux, est prévue.Elles se situeront sur l’ancien stade

de la Villette, où va être implanté lemarché provisoire (notre dossierpage 4).Et à partir de là, rien n’interdit desortir le vélo du coffre et de s’offrir,pourquoi pas, une balade en villeou sur le bord de mer, ou sur lanouvelle piste littorale jusqu’à Nice,en déboursant pour cela un euro lademi-journée, tarif appliqué pourstationner son véhicule en pleincentre ville à Cagnes !

1/ Comme pour le précédent tronçon, réaliséle long de l’autoroute, cette nouvelle opéra-tion est financée par Nice Côte d’Azur.

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TRAVAUX DE PROXIMITÉ DANS LES QUARTIERS

Le carrefour situé à l’intersection de l’avenue deGrasse, du chemin du Collet des Grailles et del’avenue de la Roseraie est devenu aujourd’huiun lieu de passage et de desserte importantpour la partie ouest de la commune.Des aménagements sont donc rendus néces-saires pour répondre à l’accroissement du traficet améliorer les conditions de circulation sur cesecteur.Nice Côte d’Azur a pour cela pris en charge, à lademande de la municipalité, la réalisation d’unnouveau giratoire qui devrait, selon les prévi-

sions, être achevé à la fin du mois de juillet, avectrois objectifs prioritaires :Réduire la vitesse sur l’avenue de Grasse et à lasortie du Collet des GraillesFaciliter le tourne à gauche vers la RoseraiePrendre en compte l’ouverture du parking St -Jean (230 places) qui génère un nouveau flux decirculation débouchant directement sur ce car-refour.Louis Nègre qui avait réuni les riverains sur sitepour présenter le projet a expliqué que ces tra-vaux de proximité s’inscrivent dans « une amélio-

ration qualitative du quartier », avec « une vision àlong terme » de l’ensemble du secteur.L’opération a donc été programmée en deuxphases. La première concerne la partie souter-raine avec le renouvellement du réseau d’assai-nissement des eaux usées sur toute l’emprise duchantier, soit environ 150 mètres.Ces travaux tiennent compte du futur raccorde-ment au carrefour avec le tunnel de Villeneuve,que devrait réaliser également NCA.La seconde phase porte sur les travaux de sur-face avec l’aménagement du carrefour (notreplan), dont le tracé a été défini avec le concoursdu Conseil général.Le coût global de l’opération se chiffre au mon-tant conséquent de 260 000 € ttc (120 000 € pourl’assainissement et 140 000 € pour le carrefour).Soulignons enfin que la rénovation des réseauxrend nécessaire la fermeture provisoire de la Ro-seraie et du Collet des Grailles.Pendant la durée du chantier, les automobilistessont donc invités à suivre les itinéraires conseil-lés par l’avenue des Alpes.

260 000 €

pour un nouvel aménagement avenue de Grasse

560 000 EE

Amélioration de l’espace urbain centre-ville Bd Maréchal Juin

Réfection du trottoir déformé par les racines de pins

La nouvelle piste cyclable entre la Cagne et le boulevard Juin

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L’idée avait été lancée en 1996 ! Elle aboutit au-jourd’hui avec la programmation des travauxdont la date de mise en œuvre est prévue début2011.Etudes, contre études, concertations ; après desannées de débats, le site emblématique du com-merce au centre ville, s’apprête à vivre sa nou-velle vie qui débutera par un transfert de sesactivités pendant toute l’opération. A l’issue denombreuses réunions conduites à la demandedu Sénateur-Maire, un accord est intervenu avecles principaux intéressés : les commerçants de lacité et les producteurs locaux installés rue dumarché. Les premiers déménageront leurs étals pour unmarché provisoire installé à quelques pas de là,sur le stade de la villette. Les second occuperontune partie de la place de Gaulle, ainsi que l’en-trée du parking de la Villette.

Déconstruction et reconstructionSi le principe de réaménagement de la Cité a faitl’objet dès l’origine d’un large consensus avec lescommerçants, il restait à régler un problème es-sentiel : quelle solution adopter : réaménage-ment, ou démolition et reconstruction ? « Lesconclusions des expertises conduites à la demandede la ville ont abouti à retenir la 2ème solution, laseule fonctionnelle » explique Roger Martin, ad-joint au Maire, en charge des finances et du dé-veloppement économique. Il a en effet étédémontré qu’en l’état, la structure du bâtimentne présentait pas les garanties suffisantes pourassurer sa sécurité. La solution du renforcementrendu nécessaire de la structure existante, se se-

rait malheureusement révélée être une faussebonne réponse au problème posé, sans compterles problèmes liées à l’accessibilité pour les pous-settes ou les P.M.R. (personnes à mobilité ré-duite). Le but n’était donc pas de faire dubricolage, mais bel et bien de redonner un vais-seau amiral attractif, digne du XXIème siècle, pourles commerces du centre ville.

L’art déco adapté au développement durable La mairie, comme les habitants ont cependantsouhaité respecter au plus près, le caractère ori-ginal de la façade de la cité inaugurée en 1927.Voilà pour l’aspect esthétique vu de l’extérieur.Les architectes devaient par ailleurs présenter unprojet plus fonctionnel avec notamment l’accèsde plain-pied et une véritable entrée. Finies les

montées et descentesd’escaliers, péniblespour les commerçantset clients et rendantl’accès très délicatpour les PMR (per-sonnes à mobilité ré-duite). La nouvelle cité(notre illustration)

conforme à ces critères, « pré-sentera des caractéristiques qui respectent les rè-gles du développement durable » précise RogerMartin. Outre ces aspects, le traitement de l’ambiance etla prise en compte des normes environnemen-tales ont été retenus comme critères de sélectiondu projet, qui représente pour la commune unbudget global de travaux estimé à 3 321 845 €hors taxes(1). « Ces normes qui s’appliquent à l’ensemble des pro-jets municipaux » comme le rappelle le Sénateur-Maire, se traduisent notamment ici par le recoursaux énergies renouvelables. Sur la base d’une ar-chitecture d’influence « art déco » avec une ossa-ture métallique apparente, l’installation depanneaux isolants et d’une verrière couverte depanneaux photovoltaïques translucides, assu-rera le confort thermique et l’éclairage naturel dela cité ; une cité plus grande aussi, grâce à l’es-pace récupéré sur les anciens locaux du club dejudo.Autre nouveauté attendue : l’ouverture d’un caféavec terrasse à l’entrée et d’un restaurant enmezzanine à l’intérieur de la halle marchande. Dequoi renforcer le caractère convivial de la cité au-quel participent largement les petits produc-teurs locaux qui retrouveront leur place sous lesauvents installés rue du marché. Mais pourl’heure, il s’agit de préparer le terrain.La procédure pour la construction de la cité pro-visoire est en cours. Elle devrait être opération-nelle dès le début de l’année prochaine.Le compte à rebours est lancé !1/ Le coût de la déconstruction se chiffre à 170 000 € HT et lareconstruction qui prend en compte les nouvelles règles d’ac-cessibilité à 2 863 845 € HT, auxquels s’ajoute le fonctionne-ment de la structure provisoire, chiffrée à 170 000 € HT.

Photo-montage du projet

état actuel

le dossier : Aménagement urbain

Un aperçu de l’ambiance intérieure de la cité après travaux (photo-montage)

Cité marchande : La procédure administrative pour la constructionde la cité provisoire à la Villette est en cours (phase 1).Pendant l’été, les appels d’offres vont être lancés pour les phases 2 et 3 :déconstruction et reconstruction de la cité. Le compte à rebours est lancé.

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Priorité aux piétonsC’est sans doute une mini révolution dans nos esprits, plu-tôt habitués à considérer la voiture comme maître de laroute. Le partage de la voirie, officialisé par la zone de rencontre,induit la cohabitation entre les piétons, les deux roues et lesvéhicules à faible vitesse. Un nouveau moyen de créer « dulien social » et rendre la ville plus civile, plus agréable. Il s’agit de rues souvent sans trottoirs, souvent étroites, neprédisposant pas par nature à la vitesse. Elle constitue donc une étape intermédiaire entre la zonepiétonne, interdite aux véhicules, sauf aux vélos circulant aupas et la zone 30. « Nous sommes les premiers dans le département à mettre enapplication ce dispositif récent» a expliqué le Sénateur-Maire,le 6 mai dernier, au cours de la réunion de présentation faitedevant les comités de quartiers concernés et commerçants. Le choix des voies retenues pour ce test, signalées par despanneaux, correspond bien entendu à ce type de circulation« apaisée ».Trois secteurs sont mis en test(1): le Haut-de-Cagnes, le Cros-de-Cagnes et les Vespins, qui inaugurent aussi les zones 30(Mimosas, Vespins, Géraniums). Si la zone de rencontre demeure bien une zone routière, avecéventuellement des places de stationnement, elle se dis-tingue par le fait que le piéton est prioritaire sur la chaussée,comme le stipule l’article R.110-2 du Code de la Route.

1/ Haut-de-Cagnes : Rues du Planastel, Xavier Blanc, Sous Barri, Piolet, H.Guis et montée de la Bourgade. Cros-de-Cagnes : Rues des Eucalyptus, desPlaqueminiers, des Fusains, Thiers, des Villas Fleuries, place Léon Bérenger,Passages des Pêcheurs, de la Grève. Vespins : impasse Nègre.Plan interactif en ligne sur le site internet de la ville : www.cagnes-sur-mer.fr.

Nouveau quartier du Béal(suite de la page 1)

Un exemple de mixité sociale Fruit de la volonté municipale, la constructiondes logements pour actifs mené à Cagnes-sur-Mer depuis quinze ans maintenant, s’inscrit dansune démarche de « mixité sociale et de qualité.Chaque résidant Cagnois, quelque soit son niveaude revenus a droit à un logement décent » rappellevolontiers le Sénateur-Maire. Le quartier du Béal en constitue un nouvelexemple. Le parc locatif aidé côtoie le parc privé,sans distinction particulière au niveau de l’archi-tecture.Ici, comme ailleurs dans la commune, le niveaud’exigence en terme de qualité est le même. Aucune différence n’apparaît non plus au niveaudes commerces de proximité, rouage essentiel

de la vie des quartiers. A l’image du Cours du 11 Novembre les bellesenseignes ont toute leur place dans les locauxsitués au pied des immeubles sociaux, commele démontre le garage Porsche installé au« Virginia ». Peut-il y avoir une image plus forte et plus sym-

bolique que celle-ci, pour confirmer qu’à Cagnes,chacun – dès lors qu’il respecte les autres et lesrègles – a la possibilité de vivre décemment dansun cadre convivial, avec des voisins de tous ni-veaux sociaux.

1/ La poursuite des travaux est toujours subordonnée à la décisionde l’administration en charge des fouilles archéologiques.

De la zone « 30 » aux premières « zones de rencontre » du département

Un an après l’inauguration de la plus grande zone « 30 » du département – 41 hectares sur le périmètre du Cros-de-Cagnes –Cagnes-sur-Mer franchit un nouveau pas … un pas plus lent, limité à 20 km/h, correspondant à la vitesse maxi autorisée pourles véhicules circulant dans les zones dites de rencontre.

création d'une

ZONE DE RENCONTREarticle R. 110-2 du Code de la Route

Pour une ville plus conviviale,plus civile, plus agréable

VILLE DE CAGNES-SUR-MER

- Vitesse maximale 20 km/h- Voie partagée entre tous ses utilisateurs- Piétons prioritaires sur la chaussée

vitesse max : 50 km/h

vitesse max : 30 km/h

vitesse max : 20 km/h

ZONE DE RENCONTRE

ZONE 30Pas.de la Grève

vitesse max : 50 km/h

vitesse max : 30 km/h

vitesse max : 20 km/h

ZONE DE RENCONTRE

ZONE 30

création d'une

ZONE DE RENCONTREarticle R. 110-2 du Code de la Route

Pour une ville plus conviviale,plus civile, plus agréable

VILLE DE CAGNES-SUR-MER

- Vitesse maximale 20 km/h

- Voie partagée entre tous ses utilisateurs

- Piétons prioritaires sur la chaussée

vitesse max : 50 km/h

vitesse max : 30 km/h

vitesse max : 20 km/h

ZONE DE RENCONTRE

ZONE 30

création d'une

ZONE DE RENCONTREarticle R. 110-2 du Code de la Route

Pour une ville plus conviviale,plus civile, plus agréable

VILLE DE CAGNES-SUR-MER

- Vitesse maximale 20 km/h

- Voie partagée entre tous ses utilisateurs

- Piétons prioritaires sur la chaussée

vitesse max : 50 km/h

vitesse max : 30 km/h

vitesse max : 20 km/h

ZONE DE RENCONTRE

ZONE 30

Pour une ville plus conviviale,plus civile, plus agréable

création d'une

ZONE DE RENCONTREarticle R. 110-2 du Code de la Route

VILLE DE CAGNES-SUR-MER

- Vitesse maximale 20 km/h- Voie partagée entre tous ses utilisateurs- Piétons prioritaires sur la chaussée

le Virginia : un nouvel exemple de la qualité du logement social à Cagnes-sur-Mer

Parking provisoire pour les abonnés

AXES STRUCTURANTS

Création de

ZONES DE RENCONTREarticle R. 110-2 du Code de la Route

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KALÉIDOSCOPE

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Théâtre des Collèges J. V

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Igloo d

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Concert de l’

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Les évènements marquants

en images

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- 16 m

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Page 11: Agora n°53

Igloo d

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piste pédagogique du département - 28 m

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12

TRIBUNE LIBRE DES GROUPES DE L’OPPOSITION

La sécurité à Cagnes : de beaux discours…

Lors du conseil municipal de finmars, notre Sénateur-Maire a sou-ligné que la sécurité était sa princi-pale priorité. Sur le principe, rien àdire : nos concitoyens souhaitentévidemment une ville sans délin-quance, avec des limitations de vi-tesse respectées, des places destationnement disponibles, pasd’absentéisme dans les écoles, etainsi de suite…Mais attention de ne pas se retrou-ver dans un enfer pavé de bonnesintentions.Par exemple, les caméras de sur-veillance sont certainement effi-caces pour retrouver les petitsdélinquants qui se sont laissés fil-mer; par contre les vrais « profes-sionnels » qui savent où sont lescaméras peuvent poursuivre sanscrainte leurs trafics de drogue etleurs cambriolages. Et maintenanton a des caméras pour surveiller lesfeux rouges et les doubles files, eton veut en mettre dans lesécoles pour remplacer des surveil-lants qui sont de moins en moinsnombreux…En fait rien ne remplace une policede proximité qui patrouille effica-

cement jour et nuit : seulementvoilà ce n’est plus conforme àl’idéologie sécuritaire dominante.De même gérer le stationnementn’est pas facile dans une ville quirestreint le nombre des places gra-tuites en centre ville; notons queles amendes rapportent aux auto-rités locales près d’un million d’eu-ros par an, à tel point qu’on a pudire que Cagnes est plus une ville àPV qu’une ville apaisée !Est-il normal de déléguer l’étude dustationnement, les parkings bar-riérés, la fourniture et l’entretiendes horodateurs à une multinatio-nale dirigée par des multimillion-naires gavés de stock-options et deretraites chapeau ? Un stationne-ment gratuit avec des zones bleuesserait tout à fait envisageable :beaucoup d’autres villes l’ont remisen place !Enfin si on veut limiter la circulationen ville et inciter nos concitoyens àutiliser les transports en commun,il faudrait d’abord intensifier l’offre(bus en site propre , train ….) lesrendre facilement accessibles avecnotamment des parkings de déles-tage .Dernier point, Cagnes s’est fait re-

marquer pour sa traque envers lesparents qui ne surveillent pas assez

leurs enfants coupables d’errancenocturne ou d’absentéisme sco-laire : là aussi peut être pourrait-on commencer par assurer unlogement social pour les famillesen difficulté : avec un parc social de5% alors que plus de 70% de la po-pulation y aurait droit, on est trèsloin du compte !

Les conseillers municipaux de lagauche unie PS-PCF-MRC : Michel Santinelli, Martine Nativi,Bernard Obry

Je ne sais pas, si un jour, Cagnes surMer a eu un représentant à la Ré-gion.Le 21 mars, j’ai été élue conseillèrerégionale grâce à vos suffrages, jesuis honorée et fière de représenterma ville.La commission dans laquelle jesiège est celle de « Sports-Jeunesseet Vie Associative « .J’ai déjà parti-cipé à ma 1° commission et dans ledossier volumineux sur lequel nousavions à débattre, je n’ai pas vu uneseule fois une subvention pourcagnes, il est vrai que ces de-mandes étaient anciennes. Mais faisant également partie du

conseil municipal, je sais que toutau long de l’année nous autorisonsmonsieur le Maire à demander dessubventions à la Région, aussi j’aidemandé aux collègues de mongroupe siégeant dans les autrescommissions de m’informer de toutce qui pouvait concerner notreville.Je reste vigilante sur tous les pro-blèmes de Cagnes comme le cen-tre éducatif fermé, la démolition dela cité marchande, la loi sur le litto-ral et sur l’avalanche de PV quitombe tous les jours.Je suis au service des Cagnoises etdes Cagnois.

Les élus du Front National : Monique Lartigue, Jean Soler

COMMERCE

BRÈVES

Engagée dans une démarche agenda 21, laville de Cagnes-sur-Mer participe également àla démarche « Agir pour l’environnement » dé-veloppée au niveau de la Région.Le 5 juin prochain, à l’occasion de la journée

mondiale de l’environnement, la commune sera à

nouveau à pied d’œuvre pour sensibiliser les usagersaux gestes éco-citoyens. Elle s’appuiera pour cela sur un nouveau label qu’ellevient de se voir décerner, dans le cadre de l’année in-ternationale de la diversité biologique 2010, procla-mée par l’Assemblée générale des Nations Unies.

Installé depuis le début de l’année sur la Promenade dela Plage, le restaurant des Délices de la Plage ouvertpar Jérémie Castel, ajoute sa touche conviviale et gus-tative au plaisir d’une ballade sur le front de mer.18, Boulevard de la Plage

Souhaitons la bienvenue également à l’entreprise NissaElec, qui a ouvert ses portes au mois de février dernier,10 rue du Gendarme Desclair, à proximité de la gen-darmerie. Cette Sarl propose ses services en matière d’électricitégénérale, alarme, climatisation, automatisme, antenne e-mail : [email protected]

Boutique de décoration : Atmosphère3, rue de l’église

Magasin de diététique, nutrition, beauté : Espace Nature : 6, rue du Chevalier Martin

Ouverture de la seconde boutique Kiffeur qui déploiela gamme prêt-à-porter sur un espace à 2 niveaux, et

recentre la première boutique, avenue de l’hôtel desPostes, sur la chaussure.

Dans la Galerie Renoir, plusieurs changements :

Les Copines remplacent les Prix Fous, après l’ouvertured’une autre boutique de la franchise Low Cost Fashion,il y a un an.

B. Free, nouveau magasin de chaussures remplaceFormes d’Amour.

My Dressing : boutique de déstockage prêt-à-porter,hommes et femmes.

Esprit Vintage a déménagé et s’est agrandi : prêt-à-porter de seconde main, dépôt-vente fashion.

Fashion Shoe’s : nouveau magasin de chaussures.

Vous êtes nouveau commerçant à cagnes-sur-Mer. Pour paraître sous cetterubrique, merci de transmettre vos coordonnées et votre raison sociale àl’adresse suivante : [email protected]

Aide à l’artisanatet aux commercesDans le cadre du FISAC - Fondsd'Intervention pour les Services,l'Artisanat et le Commerce - lescommerçants situés au Cros,Vespins et Val Fleuri, peuventbénéficier de subventions muni-cipales et de l’Etat, en vue de larénovation de leurs devantures,à hauteur de 40% du montanthors taxe des travaux éligibles*.Pour connaître les critères d'éli-gibilité, vous pouvez vous adres-ser à l'Espace EconomiqueMunicipal au 04 92 02 57 37 etprendre rendez-vous avec l'ani-matrice FISAC.

E-mail : [email protected]

* rénovation de façades, enseigne, éclai-rage, vitrines, sécurité...

Un nouveau label pour la commune

Les commerçants ont du punchils ont choisi d’investir à Cagnes

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SÉCURITÉ PUBLIQUE

13

Les nombreux touristes présents sur nos rivages,mais aussi les locaux, ne soupçonnent peut-êtrepas que leur protection sur les flots bleus estaussi assurée par les six caméras installées sur lebord de mer.En relation avec les postes de secours des sa-peurs-pompiers, la police municipale a pu déjàtester la performance du système à plusieurs re-prises et notamment lors du coup de mer sur-venu en pleine heure d’affluence le 14 juillet2009. Tandis que le drapeau rouge était levé, les ca-méras étaient braquées sur les flots pour détec-ter d’éventuels nageurs en difficulté etdéclencher immédiatement l’alerte.Sur le bord de mer encore, les caméras partici-pent au dispositif de protection mis en place lorsdes grandes manifestations estivales. Elles s’avè-rent également particulièrement efficace lorsd’un accident de circulation.L’opérateur du Centre de Supervision Urbain(C.S.U.) est alors en mesure d’alerter sans délaisles secours.

Lutter contre l’incivisme … Des usagers en font régulièrement les frais. Ci-tons l’exemple de ce quidam incivique surpris etverbalisé pour avoir effectué un dépôt sauvaged’encombrants au pied de conteneurs à orduresménagères.La vidéo protection s’avère aussi efficace lorsqu’ils’agit de faits plus graves, relevant alors de l’au-torité judicaire. Police nationale et gendarmerieont procédé pour des visionnages à 16 réquisi-

tions en 2008, une soixantaine en 2009 et prèsd’une vingtaine au cours du 1er trimestre 2010.Plusieurs délinquants ont pu être ainsi interpel-lés.Parmi les affaires traitées souvenons-nous de cecaillassage, subi mi-mars, par des policiers effec-tuant une opération de contrôle routier au Cros-de-Cagnes. Fort heureusement, grâce auxcaméras, les forces de l’ordre ont pu identifier ra-pidement les auteurs présumés. Cette agressionavait soulevé une vive émotion dans le quartieret quelques jours après les faits, le Procureur dela République Jean-Michel Cailliau, et le Sous-Préfet, Claude Serra s’étaient rendus sur les lieuxafin d’affirmer la détermination des autorités àlutter contre la délinquance.Autre forme d’incivisme contre laquelle les ca-méras ont également prouvé leur efficacité :lestationnement en double file sur les axes rouges.Instaurée dans un premier temps rue Pasqualini,puis sur le boulevard Kennedy, la verbalisation àdistance a permis de réduire de manière très si-gnificative une pratique particulièrement gê-nante pour la circulation.

Alors que pendant des années, malgré les inter-ventions répétées de la police, la rue était sou-vent encombrée par des véhicules en double file,on constate en effet pour la première fois que lavoie est dégagée. Cette action répressive, maisparticulièrement efficace, s’accompagne commetoujours à Cagnes-sur-Mer d’une politique pré-ventive ou d’aide. En l’occurrence des arrêts-minute ont été créés,ce qui produit un double effet positif : les autostrouvent plus facilement des places de station-nement à proximité des commerces, tout en res-pectant le Code de la Route.Enfin, dans la rubrique « C’est pas moi, c’est l’au-tre » citons cet accident de la circulation au cen-tre ville, où seuls des dégâts matériels étaient àdéplorer. La tension est cependant vite montéeentre les deux automobilistes qui en sont venusaux mains. Pas de chance pour celui qui préten-dait être la victime de cette violence. La vidéo a rapidement rétabli la vérité : l’agresséétait en fait l’agresseur. C’est en quelque sortel’histoire de l’arroseur arrosé, revu et corrigé parl’œil de la caméra !

Vidéoprotection :

l’œil de la caméra est discret, mais efficace

LE MAIRE AU SÉNAT

Débat dans l’hémicycle

avec l’exemple CagnoisDans le cadre du débat juridique sur la vidéo-protection qui a eu lieu au début du printempsau Sénat, Louis Nègre a été invité à présenterl’expérience cagnoise, qualifiée de « novatrice »par le Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Une expérience à travers laquelle Louis Nègre aexpliqué que la vidéo doit être considéréecomme un « outil supplémentaire » au service dela sécurité, « qui permet de façon moderne, prag-matique et pacifiée de lutter efficacement contrecertains agissements contraires à la loi ».Le centre de supervision urbain installé àCagnes, là où sont installés les écrans decontrôle, en apporte la démonstration, puisque

« les forces de police et de gendarmerie y font ré-gulièrement recours ».Un rapport de l’Inspection générale de l’admi-nistration, datant de juillet 2009, souligne à cepropos que les crimes et délits chutent deux foisplus vite dans les villes équipées de vidéo.Le Sénateur-Maire a également expliqué que lescaméras installées en protection extérieure descollèges de la commune par les services dépar-tementaux, étaient reliées au centre de supervi-sion. Ce dispositif innovant, a été mis en place dansle cadre d’une convention signée avec le Prési-dent du Conseil général, afin de prendre le re-

lais après la fermeture des établissements.« Cette coordination des pouvoirs publics renforceà l’évidence l’efficacité du système ». Une efficacité reconnue par 81 % des françaisselon un récent sondage. Le développement de la vidéoprotection(1) ap-pelle donc « une évolution du cadre juridique »pour lequel le Sénateur-Maire se déclare favora-ble à des « compétences partagées » pour lecontrôle, entre la CNIL et « les Préfets, en phasedirecte avec les spécificités locales ».

1/ A Cagnes-sur-Mer, le Conseil municipal du 29 mars 2010 a ap-prouvé le nouveau programme d’équipement qui prévoit l’installa-tion de 35 caméras, qui viendront s’ajouter aux 42 déjà en service.

Rue Pasqualini : expérience concluante pour lutter contre le stationnement en double file

La salle de contrôle du Centre de Supervision Urbain

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LOISIRS SPORTIFS

DERNIÈRE MINUTE

C’est bientôt l’été, et du côté de la piscine muni-cipale on prépare de nouvelles activités pour lesmois de juillet et août, dans le cadre des « VisaSport été ».Ces opérations sont mises en place par la com-mune pour ouvrir une passerelle entre le sportscolaire et les clubs sportifs afin de favoriser lapratique d’une activité physique. Elles se décli-nent ici en trois versions :

« Visa sport natation » avec des stages d’ap-prentissage à la natation destinés aux enfantsdès l’âge de 4 ans, à raison de cinq jours par se-maine(1). « Visa sport aquagym » organisé trois jours parsemaine(2). Il s’adresse aux adolescents et adultessouhaitant participer à des animations axées au-tour de la santé et du bien être.Enfin, « Visa sport nage accompagnée » est ou-vert à toute la famille. Il s’agit cette fois-ci de pro-poser au public des conseils techniques, à raisonde quatre séances par semaine(3) et c’est entière-ment gratuit !Toutes ces activités sont bien entendu encadréespar les éducateurs sportifs de la ville, auxquelsun jeune, recruté dans le cadre des jobs d’été,vient porter main forte.

NOUVEAU !!!Toujours avec le souci de mieux répondre à l’at-tente du public, les plages horaires de la piscine

seront étendues. Elle fermera ses portes à 18h,au lieu de 16h30, les lundis, mercredis et ven-dredis, pendant toute la période estivale. Et pour compléter le panel des nouveautés del’été 2010, notons que parasols et « transat », oubien encore la table de ping-pong pour les plussportifs, seront mis en location pour profiterdans les meilleurs conditions de la baignade etde la bronzette, avec vue imprenable sur lebourg médiéval. Qui dit mieux !

Tous à la piscine !

En Segway, à pied ou en vélo,ASVP et policiers municipauxluttent également contre l’inci-visme. Toujours en ligne demire, les dépôts sauvages et lesdéjections canines, avec à laclef des verbalisations, en ap-plication du Règlement Sani-taire Départemental. A l’approche de la période esti-vale, un nouvel appel au ci-visme est donc lancé pouréviter les sanctions. Rappelonsque des conteneurs et la déchetterie sont mis à la disposition du public. Quant Les maîtres, eux-aussi, sont tenus de respecter les règles, lorsqu’ils promè-nent leur animal de compagnie : Lui apprendre le caniveau et ramasser les déjec-tions. C’est le respect aussi des autres concitoyens qui souhaitent, à juste raison, une villepropre. Des gestes utiles aussi pour éviter des tracasseries et permettre à chacun depasser de bonnes vacances dans une ville propre. Pour mémoire, notons que les contrevenants sont passibles d’une amende pou-vant atteindre 450 € !

Cagnes ville propre

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La commune se prépare activement à ac-cueillir les enfants de 8 à 12 ans au coursde la période estivale, en leur proposantune nouvelle formule d’animations « visasport » basée sur des stages à la semaine. Du 5 juillet au 20 août, les animateurssportifs municipaux se chargeront de l’en-cadrement des enfants qu’ils accueillerontsur différents sites :

Piscine municipale, pour les jeux aquatiques

CLJ pour la baignade, le kayak et la découverte voile

Complexe Sauvaigo, pour le tennis, le badminton …

Complexe Colette Besson, pour l’escalade …

Et enfin une sortieloisirs sportifs surun site extérieur.

Ce programme riche etvarié devrait permettre àchaque enfant de trou-ver sport à son pied. Les parents y trouverontaussi leur compte,puisque pour cette nou-velle formule, commepour toutes les activités « Visas » une tarification adaptée a été mise enplace, avec un coût à la semaine pour les jeunes Cagnois, a été fixé à 12euros.

Cap sur l’été avec le « visa sport » et ses nouvelles activités

Respect du drapeau Français

Louis Nègre a déposé un projet de loi

La photo d’une personne s’essuyant les fesses avec le dra-peau français, présentée dans le cadre d’une expositionorganisée par la Fnac au mois de mars dernier, a soulevé

une vague de protestation pour dénoncer cette « at-teinte à l’emblème national ». Louis Nègre a égale-

ment dénoncé avec force cette «  provocationoutrageante et scandaleuse ». 

S’adressant aux Cagnois rassemblés lors des cérémonies du 8 Mai, le Sénateur-Maireavait annoncé son intention de déposer une proposition de loi devant le Sénat, visantà sanctionner de tels actes. Quelques jours plus tard, le 25 mai, après une procédure ju-ridique très complexe, le texte était présenté à la Haute Assemblée. Actuellement, les dispositions pénales sanctionnent l’outrage commis à l’encontre dudrapeau tricolore, au cours d’une manifestation « organisée ou réglementée par les au-torités publiques ».La proposition de loi du Sénateur Louis Nègre vise à étendre cette disposition en sanc-tionnant « le fait d’offrir, de rendre disponible ou de diffuser une image ou représentationd’outrage du drapeau tricolore ou de l’hymne national lorsqu’il constitue une invitation àcommettre une infraction ».D’ores et déjà, 65 sénateurs ont cosigné ce texte.

La proposition de loi en ligne sur le blog de Louis Nègre : louisnegre-senateur.fr

Inscriptions pour les “ visas ” Direction municipale des sports,

20 av. Marcel Pagnol.Tél : 04 89 83 20 33 – 04 89 83 20 72

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VIE CULTURELLE

« Clairs-obscurs » au château

C’est l’exposition événement de l’année. Intitulée « Clairs-obscurs » elle présente les œuvres de 48 artistes regrou-pés au sein de l’U.M.A.M. Jusqu’au 6 septembre, peintures,sculptures, photographies, dessins, … représentant unlarge panel des pratiques artistiques contemporaines, se-ront présentées sur les cimaises du château-musée et dela maison des artistes, dans le cadre de cette biennale. Texte blanc sur fond noir, le visuel de la manifestation aété réalisé par Ben. « Tout est clair et obscur à la fois » nousindique l’artiste. Au public de juger !

Château-musée - tél : 04 92 02 47 30. [email protected].

Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h et 14h à 18h.

Entrée : 4 € - groupes et étudiants : 2 €

Le château-musée, la maison des artistes et l’Espace Solidor marqueront une nouvelle fois la saison estivale dans le bourgmédiéval. Trois sites pour deux expositions à ne manquer sous aucun prétexte. Sur le bord de mer aussi, l’art a pris sesmarques avec les « poissons » définitivement ancrés sur la promenade.

Avec un collectif d’artistes, Cagnes-sur-Mer a étéinvitée à participer pour la première fois à la cé-lèbre foire internationale de Munich, où le bijou

contemporain occupe désormais une place dechoix. Une sélection de bijoux composant le fonds dela collection acquise par la ville a été présentée àcette occasion. Le stand Cagnes-sur-Mer installé à l’Institut fran-çais, qui accueillait ainsi sa première expositionconsacrée au bijou, a reçu la visite « de nombreuxcollectionneurs et experts venus du monde entier ».C’est ce que confirme Stéphane Visconti, ConsulGénéral de France, dans un courrier adressé auSénateur-Maire. Et la commune, labellisée « ville métiers d’art » de-vrait donc trouver ici une nouvelle occasion derenforcer ses liens culturels avec la Bavière. Ju-melée avec Passau, notre cité pourrait en effetêtre amenée à pérenniser sa présence dans la ca-pitale Bavaroise.

L’invitation, au vu du succès de l’exposition, estlancée conjointement par le Consul général quisouhaite « poursuivre et amplifier la coopérationengagée avec Cagnes-sur-Mer » et le directeurde l’Institut français : « Cagnes-sur-Mer pourraitêtre le chef de file et le coordinateur » d’une futureexposition sur le bijou contemporain français. S’appuyant sur cette dynamique, qui vient ré-compenser dix années déjà consacrées à la pro-motion du bijou contemporain(1), la communeenrichit à nouveau sa collection, en se portantacquéreur de six nouvelles pièces (nos photos)qui pourraient être appelées, elles aussi, à jouerle rôle d’ambassadeur de la ville de Cagnes et dela France lors d’un prochain salon international.

1/ Jusqu’au 10 octobre, l’espace Solidor dans le Haut-de-Cagnes, accueille l’exposition « Bijoux d’Israël », présentantles créations réalisées par quatre artistes.

Les poissonsresteront à Cagnes !

La nouvelle était attendue. Elle a été confirmée lorsdu vote du budget de la ville. « Le Banc de poissons »sculpture monumentale installée sur le bord demer restera bien à Cagnes-sur-Mer.Le Conseil municipal, sur proposition du Maire, aen effet approuvé d’une seule voix cette acquisi-tion, pour un montant de 200 000 €. Dès leur ins-tallation, le 4 juillet 2008, les 12 poissons en ferforgé martelé composant l’œuvre réalisée par Syl-vain Subervie ont également fait l’unanimité desCagnois. Pourtant, faute de financement, il auraient bien punager vers d’autres destinations. « Alors nous avonstrouvé un arrangement avec l’artiste » explique le Sé-nateur-Maire et le règlement s’effectuera donc surquatre annuités. Pour fêter cet événement, les Cagnois auront àcœur de participer à la réception officielle de l’œu-vre au cours d’une sympathique manifestation or-ganisée en présence de l’artiste le 14 juin prochain.

clairs-obscurs48 artistes du pourtour méditerranéen

Château-musée Grimaldiet M.D.A.C. (Maison des Artistes)

H a u t - d e - C a g n e sdu 26 juin au 6 septembre 2010

biennale

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CAGNES-SUR-MER

" Tout est clair et obscur à la fois " © Ben, 2010.

Le bijou contemporain ambassadeur de la commune

Maison Solidor

La vocation culturelle et ar-tistique de l’espace Solidor seconfirme avec la réhabilita-tion de la maison. Le projet culturel ambitieuxde la commune, unique dansle département, prend corps.Cinq appartements avec cha-cun son atelier, viennent ainsid’être mis à disposition decinq jeunes créateurs dans leHaut-de-Cagnes.

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Les dernières acquisitions de la commune qui viennent enrichir la collection créée voici une dizaine d’années

Marianne Anselin - Bague Marianne Anselin - Collier Nicholas Bastin - Pendentif Robert Baines - Bague Simon Cottrell - Broche Kirsten Haydon - Collier

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À L’AFFICHE

VILLE DE CAGNES-SUR-MER

les Soirées Artisanales du Cros

Bord de mer

Les vendredisde 17h30 à minuitJuillet et Août

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6ème ÉDITION

vous Êtes un groupe de musiciensvous Êtes amateursvous avez moins de 35 ans

Le Conseil des Jeunesde Cagnes-sur-Mer

PRÉSENTE

participez au concours

ouvert aux musiciens rÉgionaux

Infos et inscriptions : avant le 4 juin 2010Bureau Information Jeunesse26, avenue Renoir04.92.02.57.38www.cagnes-sur-mer.fr

les groupes sÉlectionnÉs participeront À la grande finale en "live" sur scÈne le 10 juillet 2010

Bureau Information

Jeunesse

création : Service Communication - Mairie de Cagnes-sur-Mer - illustration Céline Romain & FCZ

Programme complet des manifestations : www.cagnes-sur-mer.fr www.cagnes-tourisme.com

JUIN 2010 Mercredi 9 Journées portes ouvertes Conservatoire Vendredi 11 « Goûtons l’Opéra » 21h Espace-Val fleuriSam.12 dim.13 Gala de danse du Centre Culturel Casino Terrazur11-12-13 Tournoi Handisport Parc des Sportssamedi 12 Les boucles de Cagnes Parc des Sportsdimanche 13 Journée pédagogique Pêche Port-abriles 14-15-17-18 Fête des Ecoliers Parc des Sportsmercredi 16 Challenge de voile Ecole de voilemercredi 16 Concert fin d’année conservatoire Espace Centrevendredi 18 Appel du 18 juin Square du 18 juinsamedi 19 Histoires de dire 19h30 Domaine Renoirsamedi 19 Bal de la San Juan Jardin Commune LibreSam.19 dim.20 Bourse échange auto-moto Stade la VilletteLundi 21 Fête de la Musique la Marine, de Gaulle et Châteaumar.22 jeu 24 Concert annuel du Conservatoire Casino Terrazurven.25 sam.26 Gala natation synchronisée Piscine Municipaledu 26 au 2 juillet Fête du Cinéma Espace Centredu 26 au 11 juillet Fête Foraine St Pierre Place Saint Pierredu 26 au 6 sept. Biennale de l’U.M.A.M. Château-Musée

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