Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes · Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes BANC D’ESSAI EN EX-AQUITAINE, DOCUMENT DE SYNTHÈSE . 2 DOCUMENT DE SYNTHÈSE Le récent rapport (1) de

STRATÉGIE RÉGIONALE

DE CORRECTIONDES INÉGALITÉS

D’ACCÈS À LA PRATIQUESPORTIVE

PRÉFET DE LA RÉGIONAQUITAINE - LIMOUSIN

POITOU-CHARENTES

Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

BANC D’ESSAI EN EX-AQUITAINE,

DOCUMENT DE SYNTHÈSE

2 DOCUMENT DE SYNTHÈSE

Le récent rapport (1) de l’observatoire des inégalités dresse un état des lieux des inégalités en France dans de nombreux domaines : revenus, emploi, éducation, santé, logement, entre les femmes et les hommes, les jeunes et les personnes âgées, les français et les étrangers, les catégories sociales, etc.

Chaque domaine est évalué selon les critères les plus adaptés à ses caractéristiques, et les résultats fluctuent : de la faible et lente réduction des inégalités dans le meilleur des cas, au creusement des écarts dans le pire.

Pour le sport, on parlera d’inégalités d’accès à la pratique sportive. Ces inégalités d’accès peuvent dépendre de la pratique elle-même, ou dépendre de facteurs plus exogènes. On retrouvera :

n Des inégalités récurrentes et bien identifiées, sur lesquelles les acteurs du sport travaillent depuis longtemps, avec des résultats parfois encourageants, parfois mitigés.

n Des inégalités plus factuelles ou récentes, qui n’ont soit pas été prises en compte ou identifiées comme telles jusque-là, soit qui apparaissent avec les évolutions de conjonctures.

Pour les services de l’État en charge du sport, corriger ces inégalités d’accès à la pratique est un enjeu fondamental. Cela se traduit ici, en ex-Aquitaine, entre autres, par la volonté de définir une stratégie de long terme pour nos services. Cette stratégie vise non seulement à proposer un cadre pour la mobilisation des moyens publics, mais elle a pour ambition de définir des grandes lignes abondant la contribution de la DR-D-JSCS ALPC à l’élaboration partagée du schéma régional de développement du sport.

Les moyens dont disposent les services de l’État en charge du sport sont parfaitement adaptés à ces objectifs : moyens pédagogiques au service de l’accompagnement des acteurs des politiques publiques et moyens financiers à l’appui de leur organisation et de leur mise en œuvre.

Le CNDS comme levier...Dans le cadre de l’affectation de la part territoriale du CNDS, la commission territoriale propose des objectifs prioritaires, arrêtés par le Préfet de Région.

Parmi ces objectifs, on retrouve la correction des inégalités d’accès à la pratique sportive.

« La vocation du CNDS est de soutenir le développement du sport pour tous et en tout lieux (…). Les territoires dont le potentiel n’est pas exploité et les populations les plus éloignées du sport (…) représentent le plus fort potentiel de développement du sport (2). »

Dès lors, l’utilisation des moyens financiers de la part territoriale sera partie intégrante de la réflexion en tant que levier important au service des projets de développement du sport associatif.

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(1) Rapport sur les inégalités en France - Observatoire des inégalités, juin 2015. 200 p, 7,50 €.(2) document commission territoriale CNDS 29 janvier 2015, p 38.

PRÉAMBULEde Patrick Bahègne, directeur régional et départemental de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale

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STRATÉGIE RÉGIONALE DE CORRECTION DES INÉGALITÉS D’ACCÈS À LA PRATIQUE SPORTIVE

Sommaire

Préambule ................................................................................................................................................................................................................page 2

Méthodologie .................................................................................................................................................................................................... page 4Partie 1 le cadre du diagnostic .............................................................................................................................................page 5

Partie 2 diagnostic synthétique ............................................................................................................................................ page 9

Partie 3 les axes stratégiques ............................................................................................................................................. page 11

Partie 4 les fiches-outils ................................................................................................................................................................page 13

Annexe 1 ................................................................................................................................................................................................................page 15

Annexe 2 ...............................................................................................................................................................................................................page 25

Annexe 3 .............................................................................................................................................................................................................. page 30

Principales ressources ...................................................................................................................................................................page 31


Le présent document a pour ambition de présenter de façon synthétique l’ensemble de la stratégie. Il se compose d’un diagnostic dont l’objectif est l’identification des freins à la pratique sportive en ex-Aquitaine, potentiellement ou effectivement sources d’inégalité d’accès, de pistes et grands axes stratégiques pour l’action de l’État et d’outils d’aide à la décision, sous forme de fiches-outils.

Ce travail (diagnostic et préconisations) s’appuie d’une part sur les travaux existants suivants :

n Les études et publication de : La commission Européenne, la cour des comptes, le parlement Français, le ministère en charge des sports, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), France Stratégie, Pays et Quartiers d’Aquitaine (PQA), la Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale d’Aquitaine (DRJSCS) ; France Stratégie (service du premier ministre) ; Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale Midi-Pyrénées.

n Les diagnostics départementaux réalisés par les Directions Départementales de la Cohésion Sociale / et de la Protection des Populations, DDCS /PP de l’ex région Aquitaine.

n Les expériences menées dans d’autres régions, en rapport avec l’objectif.

D’autre part, un travail complémentaire a été mené, principalement au cours de l’année 2015, sous forme :

n d’ateliers de travail participatifs, en interne et pluri acteurs,

n d’entretiens avec différents acteurs du milieu du sport et de l’action sociale,

n d’une enquête publique réalisée lors des « salons vivons », dédiés aux loisirs,

n d’un travail d’analyse en partenariat avec l’association GRAINE Aquitaine, centre de formation au diplôme d’état (DE) « territoires et réseaux ».

Enfin, il est important à ce stade de rappeler que cette stratégie a été élaborée pour les services de l’État en charge du sport, en premier lieu, ainsi que comme outil pour les travaux en partenariat autour des politiques sportives.

MÉTHODOLOGIE

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RÉSUMÉ :Deux sujets de travail ont été définis par le ministère en charge des sports dans le cadre de la correction des inégalités d’accès à la pratique sportive : les « territoires carencés » et les « publics éloignés de la pratique ». De même, un axe à privilégier a été identifié, « l’adaptation et l’attractivité de l’offre de pratique » (1).

Il convient donc de favoriser la diversité d’une offre d’activités physiques et sportives de qualité adaptée à tous les publics et son équitable répartition sur l’ensemble du territoire.

Cet objectif général doit être décliné en axes et en objectifs opérationnels. La première phase consiste à établir un diagnostic le plus précis possible et partagé autour des « territoires carencés » et des « publics éloignés de la pratique sportive ».

Les pistes qui découleront de ce diagnostic prendront place dans le contexte actuel formé par les acteurs de l’activité sportive.

Au préalable, il a fallu redéfinir le cadre pour affiner les analyses et utiliser des critères d’évaluation plus précis : Que ce soit pour les territoires ou pour les publics, nos critères trop généralistes ont pour conséquence principale une dispersion dans l’accompagnement des projets.

Territorialement, les « Quartiers Politique de la Ville » sont repris intégralement dans le diagnostic. Pour le reste du territoire aquitain, le diagnostic s’appuiera sur l’échelle territoriale du « bassin de vie » et plus précisément son identification en termes de « qualité de vie », tels que définis et exploités par l’INSEE.

Les « publics éloignés de la pratique » recouvrent les populations traditionnellement identifiées par les politiques ministérielles : le public féminin et les personnes en situation de handicap. Les personnes à revenus modestes ou faibles sont considérées plus globalement au regard de leurs territoires. Enfin, une réflexion particulière est proposée autour des personnes en recherche d’emploi. Pour tous, les catégories d’âge entrent en ligne de compte.

Un angle supplémentaire rend ce diagnostic plus concret : des thématiques et les variables qui leur sont associées mettent en lumière des freins à la pratique sportive assez importants pour être source d’inégalités d’accès, ainsi que des moteurs favorisant la pratique sportive et susceptibles d’apporter des précisions ou des pistes.

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(1) Souhaités par le CNDS, demandés par le ministre, directives du CNDS et courrier du ministre du 18 novembre 2014.

PREMIÈRE PARTIE : LE CADRE DU DIAGNOSTIC


A. Les territoires carencés, propositions de définitions et identifications (1)

Pour définir et identifier les territoires carencés, nous nous sommes appuyés sur le travail de caractérisation de la qualité de vie (2) des bassins de vie (3) de l’INSEE.

Le postulat est que chaque territoire, quel que soit son périmètre, dispose de faiblesses et d’atouts, et que, en fonction de la thématique que l’on aborde, ledit territoire peut faire l’objet d’une définition particulière.

Bien qu’exploratoire, ce travail sur la qualité de vie reprend une part importante des variables que nous avons identifié comme utiles à notre diagnostic.

n Territoires en situation peu favorablen Territoires en situation intermédiairen Territoires isolés, peu urbanisés, hors de l’influence des grands pôlesn Territoires plutôt favorisés, à l’accès aux équipements rapide mais avec des difficultés socio-

économiquesn Territoires autour de villes moyennes, offrant des emplois et des conditions de vie plutôt favorablesn Territoires plutôt aisés, éloignés de l’emploi, situés surtout dans le périurbain

Un des avantages principaux de ce type de qualification des bassins de vie consiste en la précision de la réponse à apporter :

D’une part, l’échelle « bassin de vie » est cohérente avec les niveaux d’intervention et les compétences principales liées à la correction des inégalités d’accès à la pratique sportive.

D’autre part, la caractérisation différenciée (les différents aspects de la « qualité de vie ») des territoires permet un accompagnement ciblé et plus à même d’atteindre l’objectif.

Enfin, si potentiellement tous les territoires peuvent prétendre à un accompagnement au titre d’une ou plusieurs carences générant des inégalités d’accès à la pratique sportive, une « hiérarchisation » s’établit par une sorte de cumul des « situations peu favorables ».REMARQUE IMPORTANTE Ce découpage ne nie pas la qualification en Zone de Revitalisation Rurale, il ne la fait pas disparaître non plus : il la précise (4). Les territoires classés en ZRR se retrouvent bien entendu au sein des bassins de vie, mais le diagnostic qui en est fait par cette entrée est beaucoup moins généraliste et donc, potentiellement plus adapté.

Enfin, les QPV (quartiers politiques de la ville) seront abordés, sans tenir compte de la qualification du bassin de vie auquel ils appartiennent.

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(1) Retrouvez toutes les cartes et définitions liées à la qualité de vie dans les bassins de vie en annexe 1, à partir de la page 15(2) La qualité de vie des individus recouvre de multiples dimensions ayant trait au développement humain (santé, éducation, vie sociale), aux conditions socio-économiques (qualité de l’emploi, niveau de revenus) et au cadre de vie (environnement, accès aux services). D’autres facteurs peuvent nuire à la qualité de vie même s’ils ne concernent directement que certaines catégories de population : inégalité entre les femmes et les hommes, difficultés d’insertion professionnelle pour les jeunes, solitude des personnes âgées. La qualité de vie est abordée à travers 27 indicateurs recouvrant les dimensions suivantes : accessibilité aux équipements, culture-sports-loisirs-vie associative, éducation, égalité femmes hommes, emploi-travail, environnement, équilibre travail-vie privée, logement, relations sociales, revenus, santé, transports, vie citoyenne(3) Bassins de vie : constitués d’unités urbaines entières et de communes environnantes, ils sont définis comme les plus petits territoires, organisés autour d’un pôle de services, au sein desquels la population a accès aux équipements et services les plus courants. Dans les contours d’un bassin de vie s’organise une grande partie du quotidien des habitants. Cette délimitation a été effectuée en 2012, à partir de données de 2010.(4) Voir l’encart sur les ZRR, annexe 1 page 24

PREMIÈRE PARTIE :LE CADRE DU DIAGNOSTIC

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B. Les publics éloignés de la pratique :Les publics éloignés de la pratique, tels que qualifiés par le ministère en charge des sports, peuvent être définis de façon plus exhaustive et plus précise. De plus, parmi les exemples cités dans les documents cadres (1), on retrouve des groupes qui semblent éloignés de la pratique, mais ne le sont pas systématiquement. Là aussi, un travail d’identification précise de « l’éloignement de la pratique sportive » est nécessaire.

« LES FEMMES » Comme pour « les hommes », ce n’est pas le fait d’être une femme qui créé l’inégalité d’accès à la pratique sportive, mais bien notre cadre de vie et notre héritage socioculturel. Dès lors, le diagnostic se penchera sur les freins qui empêchent plus particulièrement les femmes de faire du sport en général. Il précisera également s’il existe des freins spécifiques à un ou plusieurs types de pratique sportive.

LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP Nombre de travaux ont été réalisés à ce sujet, et l’ex-Aquitaine est un territoire dynamique quand à l’accès au sport des personnes en situation de handicap, reconnu nationalement pour sa stratégie en ce domaine. Le diagnostic s’appuiera sur des données factuelles et les expériences menées.

« LES JEUNES » Contrairement aux idées reçues, le public jeune au sens large du terme, - de 25 ans, est celui qui pratique l’activité sportive la plus soutenue, régulière et dans la proportion la plus importante en terme de tranche d’âge. Le diagnostic s’attachera donc à rechercher les conditions de moindre activité au sein de cette catégorie particulièrement sportive.

Enfin, pour compléter cette approche par public, entreront dans le cadre du diagnostic les catégories suivantes, identifiées précisément comme « éloignées de la pratique » : Les personnes au foyer, les personnes à ressources modestes ou sans ressources et les personnes en recherche d’emploi.

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(1) « …public féminin, personnes en situation de handicap, public socialement défavorisé, jeunes,… », document commission territoriale

CNDS 29 janvier 2015, p 38.



C. Les thématiques et leurs variables :Une fois les périmètres définis, il faut s’accorder sur les thématiques concernées par l’accès à la pratique sportive, et les variables qui vont le caractériser. L’hétérogénéité des territoires et des publics nous amène à définir un certain nombre de critères qui conditionnent l’accès à la pratique de façon différenciée, y compris au sein d’une même catégorie de territoire ou de public.

Par exemple, le taux, qui est une des variables de l’accès à la pratique sportive pour la thématique des équipements sportifs (1) est différent non seulement entre les territoires ruraux et les territoires urbains, mais aussi pour les territoires urbains entre eux, et même plus précisément pour les différents quartiers prioritaires d’une même entité urbaine (2).

La liste des thématiques et des variables proposée ici sous forme de tableau est le fruit de l’ensemble des enquêtes, entretiens, recherches documentaires, contributions des groupes de travail. Pour être opérationnelles, ces variables doivent être peu nombreuses et identifiables. Enfin, elles ne sont pas toutes adaptées à tous les territoires et à tous les publics.

Thématiques Variables

• Taux (nombre par personnes) • Diversité • Conditions d’utilisation (libre, réservé, tout public, gratuit, payant) • Modalités d’accès (proximité, aménagements, transports) • État (vétusté, entretien)

• Activité sportive libre / auto-organisée • Activité sportive associative • Activité sportive commerciale • Modalités de mise en œuvre (coût de la pratique, facilité,

besoins en infrastructures)

• Activité sportive de loisirs • Activité sportive de bien-être / santé / maintien de la forme • Activité sportive de compétition • Diversité des disciplines • Mixités (homme/femme, inter-génération)

• Extérieur / intérieur / mixte • Urbain, rural, résidentiel, industriel, commercial, dense, isolé

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(1) Retrouvez les cartes sur les équipements sportifs en annexe 2 à partir de la page 25.(2) voir à ce sujet l’étude DRJSCS Aquitaine sur l’accès à la pratique sportive sur les quartiers prioritaires en Gironde.


équipements

Modalité/Organisation

Type/Motivation

Environnement

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L’entrée territoriale du diagnostic fait ressortir 3 catégories de territoires. Chaque territoire est analysé en termes d’atouts et de faiblesses.

1. les territoires en QPV, hétérogènes, avec une pratique sportive bien présente mais une offre sportive implantée en leur sein relativement faible, surtout adaptée aux plus jeunes.

2. les territoires cumulant les situations peu favorables, généralement de caractère rural, socialement et économiquement défavorisés, et avec un accès aux services et aux équipements plus difficile. L’offre sportive y est, proportionnellement, plus nombreuse que sur les pôles urbains grâce entre autres aux sports de nature.

3. les territoires en situation plutôt favorable. Généralement situés en périurbain, ils cumulent les situations favorables a bien des niveaux ce qui les exclut de la catégorie des territoires carencés, en général. Néanmoins, l’offre en matière d’équipements sportifs peut s’avérer insuffisante, surtout en se rapprochant des villes.

L’entrée par publics et par thèmes dresse un état des lieux de l’existant. Elle traite également des freins à la pratique sportive et des attentes des publics, plus particulièrement ceux « éloignés de la pratique sportive ».

1. La notion d’inégalités d’accès à la pratique sportive est très relative au mode de pratique que l’on considère. Par exemple, pour une pratique sportive auto-organisée, de plein air, motivée par le maintien en forme, les sources d’inégalités d’accès sont réduites, quand bien même cette pratique serait régulière et encadrée. A l’inverse, pour une pratique en structure institutionnelle, avec des règles induisant des aménagements conséquents, et une organisation contrainte, les freins s’accumulent, générant potentiellement des inégalités d’accès.

2. L’accès à la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap est en constante amélioration : les lois sur l’accessibilité des équipements, le soutien aux fédérations sportives spécialisées, et surtout le soutien à la mixité « handi-valide » font beaucoup pour la correction des inégalités d’accès. Il reste néanmoins à prolonger le soutien aux structures et à continuer de creuser la piste de la mixité.

3. L’accès à la pratique sportive pour les femmes dépend énormément des contraintes liées aux rôles qu’elles occupent dans la société. Par exemple, une des catégories qui est le plus éloignée du sport, les « personnes au foyer (1) », est aussi celle dans laquelle les femmes sont les plus surreprésentées. De plus, il y a un décrochage fréquent pour la tranche d’âge 15-25 ans, dû en partie aux stéréotypes de la construction de l’individu, induits par « l’image » du sport.

4. L’accès à la pratique sportive pour les jeunes dépend en grande partie de leur parcours scolaire et/ou universitaire. Plus le parcours scolaire est court, plus les individus se retrouvent éloignés de l’offre sportive, principalement de l’offre associative qui est historiquement liée à l’école puis à l’université. De plus, un parcours scolaire court, c’est une entrée dans la vie active plus précoce, des contraintes supplémentaires, ou, une situation de recherche d’emploi, plutôt défavorable à la pratique sportive.

5. L’accès à la pratique sportive pour les personnes sans ou avec très peu de ressources (allocataire RSA, SDF,…) ne peut faire l’objet d’un diagnostic précis, faute de données à notre connaissance. On imagine cependant que le cumul de situations défavorables que cette catégorie de personnes subit, induit une ou plusieurs inégalités d’accès à la pratique sportive.

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(1) Selon les résultats des enquêtes menées en ex-Aquitaine, 2007, 2010-2011 et 2015.

DEUXIÈME PARTIE : DIAGNOSTIC SYNTHÉTIQUE


6. L’accès à la pratique sportive dans le champ de l’activité professionnelle possède bien des avantages, pour tout le monde, en matière de santé, de bien être, d’assiduité, de productivité. Pour autant, elle n’est pas assez développée d’une part, et de façon trop inégale en fonction des types d’emplois d’autre part.De même pour les demandeurs d’emploi (qui font partie de ce champ) : Bien qu’ils bénéficient de mesures financières incitatives, ils représentent une des catégories les plus éloignées du sport.

7. L’accès à la pratique sportive dans les structures d’accueil spécialisées (santé, carcéral, seniors,..) est toujours en développement. Les projets ne sont pas tous au même niveau d’avancement, les plus en avance peuvent servir de base de travail à d’autres projets similaires. Certains mériteraient d’être étendus à d’autres structures de même activité, d’autres d’être approfondis.

8. L’accès aux équipements sportifs est contraint par un certain nombre de caractéristiques générant des inégalités. Leur taux (nombre d’équipements par habitant) est plus favorable en zone rurale qu’en zone urbaine. Leurs conditions d’accès (gratuit, payant, réservé aux associations, accès libre,…) contribuent à discriminer les pratiques. Enfin, une grande partie de la demande (les pratiquants sportifs) est orientée vers des aménagements simples et à la portée de tous (type parcours de santé).

9. Le manque de temps, cité comme le principal frein à la pratique sportive dans la plupart des études (1), correspond à une multitude de réalités. Par exemple, les retraités n’ont pas le temps, alors qu’ils n’ont plus d’obligations professionnelles, les femmes actives n’ont pas le temps car elles cumulent emploi chronophage et tâches domestiques mal réparties. Enfin, les contraintes de temps (créneaux, horaires, durées) qui régissent l’activité sportive associative sont une des causes de l’intérêt pour la pratique sportive auto-organisée, et la cause principale de fréquentation de structures commerciales.

10. Le bien-être, le « maintien en forme » et la santé sont les moteurs de la majorité des personnes déclarant faire du sport. Ils sont également les principales raisons qui pourraient motiver les personnes éloignées du sport ou empêchées d’en faire. Enfin, ils caractérisent la représentation des bienfaits attribués à la pratique sportive.

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(1) voir à ce sujet les études du ministère en charge des sports, de l’INSEE ou encore de la DRJSCS AQUITAINE.

DEUXIÈME PARTIE : DIAGNOSTIC SYNTHÉTIQUE

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1. AXE TRANSVERSAL : Promouvoir le bien être par le sport.JUSTIFICATION La recherche du bien-être est aujourd’hui la motivation principale et parfois unique

d’au moins 50 % des personnes déclarant faire du sport. Le bien-être est également un effet et un moyen de réduire les inégalités.PRÉCONISATIONS Il n’y a pas de préconisations précises liées à cet axe transversal, mais on en retrouve

dans la plupart des axes développés ci-dessous.

2. AXE : Créer/renforcer les liens entre les structures intervenant dans les QPV afin de faire découvrir ou redécouvrir l’activité sportive.JUSTIFICATION Mieux insérées, les structures sportives peuvent être à même de faire découvrir/

évoluer leurs pratiques, d’élaborer des actions/projets en commun ou de s’adapter, si besoin.PRÉCONISATIONS S’appuyer sur le réseau des emplois aidés au titre du CIEC et ceux au titre du CNDS

dédiés aux QPV pour créer des convergences entre les structures sportives, les centres sociaux, les centres culturels,…- Soutenir les initiatives prenant en compte les particularités des publics éloignés de la pratique sportive dans ces quartiers (isolement des seniors, revenus modestes, familles monoparentales, femmes/hommes au foyer...).

- Soutenir et accompagner les projets visant à moduler les modalités d’organisation et de « règles du jeu » vers une activité sportive à la portée d’un plus grand nombre.

3. AXE : Soutenir les coopérations visant à mieux insérer l’activité sportive dans le maillage territorial des territoires isolés/ruraux en situation défavorable.JUSTIFICATION le sport comme source de bien être et de cohésion sociale à toute sa place dans

les projets de développement des bassins de vie cumulant les situations les moins favorables au regard de la qualité de vie. De plus, une partie de ces territoires sont aussi ceux qui accueillent les personnes disposant de ressources très modestes.PRÉCONISATIONS A l’image de l’axe précédent, favoriser les projets visant la promotion de pratiques

à la portée du plus grand nombre, alliant sport et enjeux territoriaux tels que protection de la nature, découverte du patrimoine,…- Favoriser les projets inter ou supra communaux à même de mutualiser et diversifier l’offre sportive sur des territoires isolés.

4. AXE : Favoriser les mixités des pratiques, quelles qu’elles soient.JUSTIFICATION dans son principe, la mixité est source de correction des inégalités : mettre en place

une mixité entre groupes inégaux revient à gommer les caractéristiques qui génèrent l’inégalité.PRÉCONISATIONS Renforcer et conforter les structures dont la mixité est un axe de développement

majeur. (Sport handi-valides par exemple)- S’inspirer des expériences de mixité pour les transférer à d’autres domaines.- Adapter ou développer les pratiques sportives qui permettent de créer du lien, de l’égalité et de la convivialité (Intergénérationnelle pour lutter contre l’isolement des seniors quel que soit le territoire, inter-genre pour proposer plus d’égalité hommes/femmes).

TROISIÈME PARTIE : AXES STRATÉGIQUESPOUR LA CORRECTION DES INÉGALITÉS D’ACCÈS À LA PRATIQUE SPORTIVE


5. AXE : Favoriser les projets de développement de la pratique sportive au travail et explorer la piste des bienfaits de l’activité sportive pour les demandeurs d’emploi (au-delà des dispositifs financiers existants)

JUSTIFICATION L’activité sportive sur le lieu de travail permet de lever des freins identifiés importants (temps, convivialité, mixité), tout en répondant à des préoccupations professionnelles (bien être et santé au travail). Quant aux demandeurs d’emploi, ils font partie des « publics en difficultés » (financières, sociales, économiques) du fait même de leur statut et sont la catégorie sociale la plus éloignée de l’activité sportive.PRÉCONISATIONS Promouvoir les initiatives visant à développer l’activité sportive sur le lieu et

pendant le temps de travail, quels que soit la structure et le niveau d’emploi.- Accompagner les adaptations éventuelles de la pratique sportive à ce cadre d’évolution (voir les

propositions du centre d’analyse stratégique « France Stratégie »).- Accompagner/susciter le développement de partenariat autour du bien être par le sport avec Pôle

Emploi.

6. AXE : Renforcer les projets liés au développement de l’activité sportive dans les structures d’accueil spécialisées (santé, carcéral, senior principalement)

JUSTIFICATION Les publics accueillis dans ces structures sont plutôt éloignés de la pratique sportive. De plus, le mouvement sportif associatif et l’état sont déjà impliqués dans les projets en direction de ces structures/publics.PRÉCONISATIONS Accompagner ces projets. En s’appuyant sur les réseaux existants, étendre les

expériences positives à d’autres structures du même secteur.- Partager entre les secteurs afin de mutualiser les pratiques.

7. AXE : Travailler sur la formation des éducateurs afin qu’ils soient en mesure de répondre à ces nouveaux enjeux

JUSTIFICATION Le développement de l’activité sportive en direction de publics qui en sont éloignés ou sur des territoires carencés suppose peut-être des compétences complémentaires pour les éducateurs.PRÉCONISATIONS Compléter les contenus de formation initiale en proposant des approches socio-

éducatives en plus de la formation disciplinaire (s’inspirer des diplômes d’état de l’éducation populaire).- Développer / renforcer les passerelles entre les formations des champs du sport et de l’animation

sociale.

TROISIÈME PARTIE : AXES STRATÉGIQUES

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Vous retrouverez les fiches-outils à la fin de ce document.

La création de ces fiches répond au besoin d’outil d’aide à la décision. Elles sont conçues comme un concentré du diagnostic et des axes stratégiques, visualisable et utilisable rapidement.

Chaque fiche traite soit d’un territoire, soit d’un thème. Elle reprend les principaux éléments de diagnostic, propose une « échelle de pertinence des actions » et des exemples de pistes de travail.Le principe des fiches est évolutif. Leur nombre prévu initialement n’est pas figé. En fonction des besoins, d’autres fiches peuvent être conçues, sur ce même modèle, incluant une analyse par groupe de disciplines sportives par exemple.

A PROPOS DES « FICHES TERRITOIRES » Les typologies territoriales ont été regroupées pour plus de cohérence. Dans ce document, vous en trouverez 2, correspondant aux principaux « territoires prioritaires », les Quartiers Politique de la Ville (QPV) et les bassins de vie qui présentent les situations les moins favorables au regard de la qualité de vie (1).

A PROPOS DES « FICHES THÈMES » Elles croisent les thèmes abordés dans le diagnostic et les axes stratégiques. Elles traitent d’un « public cible » (par exemple le public féminin) ou d’un enjeu (par exemple le sport dans la sphère professionnelle).

A PROPOS DE L’ÉCHELLE DE PERTINENCE Cette échelle ne se lit pas dans l’absolu, elle se lit en rapport avec la situation du territoire ou du thème de la fiche.

Par exemple, sur la fiche territoire qui traite des bassins de vie en situation peu favorable. La création d’équipements sportifs est d’un niveau de pertinence faible car, proportionnellement à d’autres territoires, ces bassins de vie ont un taux d’équipements plutôt élevé.

Elle n’est pas non plus exclusive en ce sens que ce qu’elle propose est adapté à la correction des inégalités d’accès à la pratique sportive pour le territoire ou le thème qui la concerne. Elle ne préjuge en rien de la pertinence d’actions sans lien avec cet objectif de correction des inégalités.

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(1) Selon la caractérisation INSEE, voir ci-dessus p.6.

QUATRIÈME PARTIE : LES FICHES-OUTILS


ANNEXEs

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(1) Carte complète. Attention, les typologies données sont généralistes et peuvent prêter à confusion. De même certaines typologies sont sans objet sur le territoire ex-Aquitaine. Retrouvez les cartes des bassins de vie et leurs définitions typologie par typologie ci-après

ANNEXE 1 : LES TERRITOIRESCARTOGRAPHIE DE LA QUALITÉ DE VIE DANS LES TERRITOIRES (source INSEE) (1)


Les quartiers prioritaires de la politique de la ville :

La circulaire DS/B1/2015/93 du 25/03/2015 détaille les « 3 piliers » de l’action de l’État en matière sportive pour les zones concernées par la politique de la ville :

1. Enrichir le pilier « urbain » des contrats de ville : la construction, la rénovation et l’accès aux équipements sportifs.

2. Appuyer le pilier « cohésion sociale » des contrats de ville par une offre de pratiques sportives diversifiées.

3. Contribuer au pilier « économique » des contrats de ville par le développement de l’emploi sportif.

43 zones sont classées ainsi en ex Aquitaine, dont 20 restantes ou reconduites, 7 entrantes ou nouvelles et 18 classées en territoires de veille. Tous les départements de l’ex Aquitaine sont concernés.

LES COMMUNES INTÉGRANT DES QUARTIERS EN QPV

ANNEXE 1 : LES TERRITOIRES

Liste des communes :AMBARES ET LAGRAVEAGENBASSENSBAYONNEBEGLESBERGERACBORDEAUXBOULAZACCENONCOULOUNIEIX-CHAMIERSCOUTRASDAXEYSINESFLOIRACGRADIGNANLE BOUSCATLORMONTMARMANDEMERIGNACMONT DE MARSANMOURENXPAUPERIGUEUXPESSACPINEUILHSAINT PIERRE DU MONTSAINTE EULALIESAINTE FOY LA GRANDESAINTE LIVRADETALENCETONNEINSVILLENAVE D’ORNONVILLENEUVE SUR LOT

Carte PQA

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REMARQUES IMPORTANTES n Ces quartiers sont définis par le niveau de pauvreté de leurs habitants et leur caractère exclusivement

urbain ;

n Le déficit de pratique sportive habituellement constaté dans ces quartiers s’appuie sur le taux d’adhésion aux associations sportives (les chiffres des licences) ;

Point de vigilance : dès lors que les quartiers prioritaires sont définis par le niveau de pauvreté, il est impératif de prendre en compte les critères de l’accessibilité financière, du partenariat avec les autres structures (économiques et sociales) présentes sur le territoire et de mise en commun des projets.

Inconnues importantes : le taux d’utilisation des équipements des quartiers en accès libre et gratuit (type city stade) ainsi que la part des habitants de ces quartiers dans l’utilisation des équipements des quartiers en général.



1) Territoires en situation peu favorableCertains territoires cumulent des positions relatives peu favorables sur plusieurs dimensions de la qualité de vie. Les indicateurs liés au marché du travail sont tous parmi les moins élevés : faible taux d’emploi (moins de 80 % parmi les 25-54 ans), notamment pour les femmes, faible insertion des jeunes, fort chômage de longue durée. Les revenus moyens y figurent donc parmi les plus faibles (17 % de moins que la moyenne nationale). S’ajoutent des temps d’accès aux équipements plus élevés, des logements moins confortables, un certain isolement des personnes âgées et une faible implication sociale et citoyenne.


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2) Territoires en situation intermédiaireTout comme la classe précédente, cette catégorie de territoires cumule des indicateurs peu favorables à la qualité de vie. Elle s’en distingue toutefois par un caractère un peu plus urbain. L’accès aux équipements y est également moins rapide qu’en ville et la densité de médecins généralistes, plus faible.

Cependant la situation de ces territoires est plus favorable en termes d’emploi (taux d’activité plus élevé) même si l’emploi peut être plus distant et sa rémunération moyenne.



3) Territoires isolés, peu urbanisés, hors de l’influence des grands pôlesCertains territoires, parfois montagneux, proposent une plus faible accessibilité aux services des différentes gammes et une faible densité médicale. Pour autant, le taux d’emploi reste dans la moyenne et l’adéquation entre emplois et actifs résidents est parmi les plus favorables, ce qui traduit une certaine autonomie de ces territoires ; les rémunérations y sont plutôt modestes. C’est dans ce type de territoire que la part des espaces artificialisés est la plus faible (moins de 2 % de la superficie).


21


4) Territoires plutôt favorisés, à l’accès aux équipements rapide mais avec des difficultés socio-économiques

Regroupant la plupart des métropoles régionales (Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, etc.), certains territoires de plus petite taille ainsi que des zones touristiques de montagne avec une rapide accessibilité aux équipements et services et L’adéquation des emplois par rapport aux catégories sociales des actifs est bonne et les emplois sont relativement proches du lieu de résidence. Cependant, à l’instar des autres territoires plutôt urbains, les situations sociales difficiles sont également présentes (familles monoparentales, suroccupation des logements). Les zones de montagne orientées vers le tourisme se rapprochent des métropoles régionales, par des conditions socio-économiques et d’accès aux équipements favorables. Mais les emplois y sont moins fréquemment stables.



5) Territoires autour de villes moyennes, offrant des emplois et des conditions de vie plutôt favorables

Territoires organisés autour de villes moyennes qui proposent un accès plutôt rapide aux équipements et services. Les conditions de logement sont plutôt bonnes (très peu de personnes vivant dans des logements suroccupés). La population diplômée est relativement peu importante, y compris chez les jeunes, cependant le taux d’emploi est particulièrement élevé avec des disparités femmes/hommes réduites. L’emploi est très souvent à proximité du domicile mais les salaires sont plutôt faibles et les transports en commun peu développés. Le chômage de longue durée est rare.


23


6) Territoires plutôt aisés, éloignés de l’emploi, situés surtout dans le périurbainCes territoires, situés en périphérie des grands pôles urbains, présentent des caractéristiques favorables, que ce soit en matière d’emploi (taux d’emploi élevés, y compris pour les jeunes souvent diplômés, peu de chômage, emplois stables), mais aussi en termes de revenus, de confort des logements et de liens sociaux. De plus, la participation à la vie citoyenne y est particulièrement développée. En revanche, l’emploi est éloigné du domicile (plus de 30 minutes pour un tiers des actifs) et l’adéquation entre emplois offerts et actifs résidents est défavorable. Les disparités femmes/hommes sont marquées en termes de taux d’emploi et plus encore en termes de rémunération. Enfin, le temps d’accès à certains équipements reste élevé.



Les Zones de Revitalisation Rurale Aquitaines en question :1. 1271 communes sont classées en ZRR, soit un peu plus de 55 % du total des communes et couvrent

près de 2/3 de la superficie du territoire de l’ex-Aquitaine (carte ci-dessous).2. Elles sont définies comme des territoires ruraux à faible densité démographique et handicap structurel

sur le plan socio-économique.3. Il est impossible de dresser un portrait type de la ZRR tant elles sont hétérogènes.4. Bien que non nommées dans les axes stratégiques, elles sont intégrées par les acteurs départementaux

dans leurs diagnostics.5. Au regard de l’accompagnement de l’activité sportive par le CNDS, elles sont au centre de deux priorités

antagonistes : la volonté de favoriser une « équitable répartition sur l’ensemble du territoire », et le choix de recentrer les aides pour éviter le «saupoudrage».

6. Enfin, une faiblesse structurelle importante est à prendre en compte : la mobilité (1)

ELEMENTS IMPORTANTS Au vu de leur étendue, le critère du classement en ZRR ne peut à lui seul justifier un accompagnement. Pour autant, plus encore qu’en zone urbaine, le maintient de l’offre d’activité sportive est garant de la vie et de la cohésion sociale de ces territoires. Les bassins de vie de type ruraux se superposeront aux ZRR, permettant un diagnostic et des préconisations plus adaptées.

Point de vigilance : dès lors que les ZRR sont définis par leur caractère rural, leur densité démographique et un handicap structurel, il semble important de prendre en compte les critères d’attractivité, de maintien du tissu local, de mutualisation, de coopération et d’emploi dans les projets.

_________

(1) À ce sujet, voir l’étude très complète de la DRJSCS Aquitaine sur la politique jeunesse dans le Médoc, novembre 2008


25


Taux d’équipements sportifs (nombre d’équipements pour 1 000 habitants), tous équipements confondus.

Éléments de lecture de la carte : en jaune pâle, les bassins de vie avec le plus faible taux d’équipe-ments sportifs par habitants. En bleu foncé les bassins de vie avec le plus fort taux d’équipements sportifs par habitants. La moyenne nationale est au changement de couleur, en jaune pâle, les bas-sins de vie en dessous de cette moyenne, en bleu, les bassins de vie au dessus de cette moyenne.

Malgré un nombre d’équipements élevé, c’est principalement autour des grosses agglomérations que le nombre d’équipements par habitants est le plus faible.

ANNEXE 2 : QUELQUES ÉLÉMENTS LIES AUX THÈMES


Taux d’équipements sportifs en accès libre, tous équipements confondus.

Éléments de lecture de la carte : en jaune, les bassins de vie avec le plus faible pourcentage d’équipements sportifs en accès libre par rapport au total des équipements sportifs du territoire. En orange foncé les bassins de vie avec le plus fort pourcentage d’équipements sportifs en accès libre par rapport au total des équipements sportifs du territoire.

Seuls les bassins de vie en orange foncé ont plus d’un tiers de leurs équipements en accès libre, équipements de sports de nature inclus.


27


60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%2005

olympiques

olympiques

non olympiques

multisports

moyenne

non olympiques

multisports

Fédérations olympiques Fédérations non olympiques Fédérations multisports

2006 2007 2008 2009 2010

2010

2010 2011 2012 2013 2014 2015F T F T F T F T F T F T

2011 2012 2013 2014 2015

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

Évolution de la part des licences féminines par type de fédération sportive en ex-Aquitaine



Éléments de lecture des graphiques de la page précédente.Les graphiques 1 et 2 montrent le pourcentage de licences féminines, par type ou famille de fédérations sportives.

Sur une période de 10 ans (total des 2 graphiques), le pourcentage de licences féminines des fédérations olympiques a tendance à stagner, celui des fédérations non olympiques et multisports à progresser.

Enfin, sur la même période, seules les fédérations multisports sont au moins à égalité (50 % et plus), les deux autres familles se situant en dessous de la moyenne, toutes familles confondues.

Le graphique 3 met en parallèle le « poids » de chaque famille, dans le total des licences, de 2010 à 2015.

Pour chaque année, la première colonne (exemple 2010F) affiche la répartition des familles au regard des licences féminines (exemple, pour 2010F, sur le total des licences féminines, les olympiques représentent environ 44 %, les non-olympiques environ 17 % et les multisports environ 39 %).

La deuxième colonne (exemple 2010T) affiche la répartition des familles au regard du total des licences, hommes et femmes confondus (exemple, pour 2010T, sur le total des licences, les olympiques représentent environ 48 %, les non-olympiques environ 26 % et les multisports environ 26 %).

Ainsi, par comparaison des 2 colonnes d’une même année (exemple 2010F et 2010T), bien que l’on ait l’impression qu’il y a plus de licences féminines dans la famille des sports olympiques, c’est uniquement dû au fait qu’il y a plus de licences tout court.


Cet autre graphique, extrait du baromètre européen de 2013, détaille les réponses « jamais ou très peu » à la question « à quelle fréquence avez-vous une activité physique ou faites-vous du sport ? »On constate que les femmes font moins de sport que les hommes, que l’écart le plus important est sur la tranche d’âge des 15-24 ans et que la catégorie la moins sportive est celle des « personnes au foyer ».

Question : à quelle fréquence avez-vous une activité physique ou faites-vous du sport ?Réponse : jamais ou très peu

TOTAL 59% 57%Man 55% 54%

Woman 63% 61%

GENDER AND AGEMan 15-24 26% 30%

Man 25-39 49% 55%

Man 40-54 60% 56%

Man 55+ 70% 62%

Woman 15-24 44% 42%

Woman 25-39 58% 57%

Woman 40-54 63% 59%

Woman 55+ 71% 70%

SOCIO-PROFESSIONAL CATEGORYSelf-employed 54% 55%

Managers 41% 31%

Other white collars 56% 52%

Manual workers 61% 58%

House persons 72% 76%

Unemployed 63% 66%

Retired 72% 69%

Students 27% 22%

29


3 500 000

3 000 000

2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000

500 000

0

0 à 4 an

s5 à

9 ans

10 à

14 an

s15

à 19

ans

20 à 24

ans

25 à 29 an

s30 à

34 ans

35 à 39 an

s40 à

44 ans

45 à 49 an

s50 à

54 ans

55 à 59 an

s60 à

64 ans

65 à 69 an

s70 à

74 an

s75 à

79 ans

80 ans e

t plus

Non rense

igné

0 à 4 ans

5 à 9 ans

10 à 14 ans

15 à 19 ans

20 à 24 ans

25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 à 69 ans

70 à 74 ans

75 à 79 ans

80 ans et plus

Non renseigné

0 à 4 ans5 à 9 ans

10 à 14 ans

15 à 19 ans

20 à 24 ans25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 à 69 ans70 à 74 ans

75 à 79 ans80 ans et plus

Non renseigné

Moins de 20 ans

de 20 à 39 ans

de 40 à 59 ans

de 60 à 74 ans

plus de 75 ans

3 500 000

3 000 000

2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000

500 000

0

0 à 4 an

s5 à

9 ans

10 à

14 an

s15

à 19

ans

20 à 24

ans

25 à 29 an

s30 à

34 ans

35 à 39 an

s40 à

44 ans

45 à 49 an

s50 à

54 ans

55 à 59 an

s60 à

64 ans

65 à 69 an

s70 à

74 an

s75 à

79 ans

80 ans e

t plus

Non rense

igné

0 à 4 ans

5 à 9 ans

10 à 14 ans

15 à 19 ans

20 à 24 ans

25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 à 69 ans

70 à 74 ans

75 à 79 ans

80 ans et plus

Non renseigné


10 à 14 ans

15 à 19 ans

20 à 24 ans25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 à 69 ans70 à 74 ans


Non renseigné

Moins de 20 ans

de 20 à 39 ans

de 40 à 59 ans

de 60 à 74 ans

plus de 75 ans

3 500 000

3 000 000

2 500 000

2 000 000

1 500 000

1 000 000

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0

0 à 4 an

s5 à

9 ans

10 à

14 an

s15

à 19

ans

20 à 24

ans

25 à 29 an

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34 ans

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s40 à

44 ans

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54 ans

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64 ans

65 à 69 an

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79 ans

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t plus

Non rense

igné

0 à 4 ans

5 à 9 ans

10 à 14 ans

15 à 19 ans

20 à 24 ans

25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 à 69 ans

70 à 74 ans

75 à 79 ans

80 ans et plus

Non renseigné


10 à 14 ans

15 à 19 ans

20 à 24 ans25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 à 64 ans

65 à 69 ans70 à 74 ans


Non renseigné

Moins de 20 ans

de 20 à 39 ans

de 40 à 59 ans

de 60 à 74 ans

plus de 75 ans

État des licences par tranches d’âges, en France, pour l’année 2013 (chiffres actualisés, ministère des sports)

En chiffres

En pourcentages Différenciés Regroupés

Eléments de lecture des graphiques : les tranches d’âges les plus jeunes représentent la masse de licences la plus importante. Au regard du sport associatif, les jeunes sont donc les plus sportifs avec en France, plus de la moitié des licences détenues par les mois de 20 ans (une fois soustraite la modalité « non renseigné »). Pour autant, au sein de cette catégorie, il faut séparer les plus jeunes 0 à 14 ans, pour lesquels le sport scolaire a un impact important et peu différencié au niveau du genre, et les 15-19 ans, pour lesquels la défection progressive des filles et les enjeux d’orientation et de diplômes se ressentent sur l’activité sportive.



FACTEURS PHYSIQUES

CONCURRENCE DES AUTRES LOISIRS Y

COMPRIS SPORTIFS

ÉQUIPEMENTS

TRANSPORTS

ENGAGEMENT ASSOCIATIF

ASPECTCULTUREL

TEMPS

FEMMES

INDIVIDUALISME

DIVERSITÉ ET PLUS-VALUE DE

L’OFFRE

MANQUE DE :INFORMATION,

SENSIBILISATION, CONNAISSANCE

MANQUE DE :INFORMATION,

SENSIBILISATION, CONNAISSANCE

PAUVRETÉ EXCLUSION

NATURE DE L’OFFRE (ASSOS ET DISCIPLINES)

FACTEURS LIÉS À L'OFFRE SPORTIVE

ASSOCIATIVE FÉDÉRALE

PRATIQUESPORTIVE

FACTEURSGÉOGRAPHIQUES

FACTEURS CULTURELS

FACTEURSSOCIO/

ÉCONOMIQUE

Caractérisation des facteurs d’éloignements de la pratique sportive, atelier participatif n°1 (1), juin 2015

Ce diagramme réunit les facteurs d’éloignement de la pratique sportive, ce qui en empêche l’égal accès pour tous. On y retrouve en partie les facteurs définis dans la plupart des travaux antérieurs réalisés sur ce sujet, tels que : difficultés économiques, manque ou éloignement des équipements, accessibilité physique, transports, place des femmes, etc.

On y retrouve également des facteurs liés spécifiquement à la nature de l’offre sportive associative fédérale d’une part et des facteurs liés à l’évolution sociétale d’autre part.

_________

(1) Étaient réunis pour ce temps de travail des personnels de la DRJSCS et des DDCS (PP) d’ex-Aquitaine : Certain(e)s en lien étroit avec le mouvement sportif et très au fait des questions d’accompagnement, d’autres plutôt en charge des financements, d’autres encore en charge de la gestion administrative, d’autres enfin en lien avec les questions d’accessibilité, de mixité,… mais aussi des personnels d’autres pôles, peu voire pas impacté(e)s ou concerné(e)s par la pratique sportive associative et son environnement.

ANNEXE 3 : QUELQUES ÉLÉMENTS ISSUS DES ATELIERS DE TRAVAIL

31


Territoires et publics :

insee première n°1519 ; rapport parlementaire « Bertrand » sur l’hyper ruralité ; dossier Pays et Quartiers d’Aquitaine, janvier 2015 ; insee poitou-charentes, revue « decimal » n° 132 ; isolement des seniors en ZUS, insee première n°931 ; France Stratégie, article sur la baisse de la pratique sportive ; sport et milieu social, insee, vie sociale n°8.

L’accès au sport :

Recensement des Equipements Sportifs ; Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale Midi-Pyrénées, « L’offre sportive dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville de Toulouse » ; lettre de l’économie du sport n°1228 ;

eurobarometer, european commission, n°412 ; Statistiques du ministère en charge des sports ; rapport de la cour des comptes, janvier 2013 ; France Stratégie, note d’analyse n°298 ;

étude DRJSCS Aquitaine, « évolution du sport associatif en Aquitaine » ; étude DRJSCS Aquitaine, « l’accès des femmes au sport en Aquitaine » ; étude DRJSCS Aquitaine, « le sport dans les quartiers prioritaires en Gironde » ;

Analyses cartographiques réalisées à partir de geoclip.fr et res.gouv.fr

Directeur de la publication et de la rédaction :Patrick BAHEGNE - directeur régional et départemental de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Conception, réalisation et rédaction :Philippe SANCHEZ, DR-D-JSCS Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Ont collaboré aux travaux :Les stagiaires de la promotion 2015-2016 du diplôme d’état « territoire et réseaux » de l’association GRAINE AQUITAINE ;L’équipe technique régionale du CNDS de l’ex-Aquitaine.

Remerciements particuliers à : Catherine SIRAT-TREZEGUET, déléguée du préfet à la politique de la ville ; Marie DUVAL, Stéphanie RENAUD, Christophe CHARRAUD, Christian CHARTIER, pour le mouvement sportif régional ; Marie-Noëlle DESTANDAU, Marie HAUDIN, Elisabeth PACHECO, Yann LE FORMAL pour la DR-D-JSCS ALPC ; Isabelle VALLADE, pour le collectif BORDONOR, Julie CHARLES et Michaël LECLERCQ pour l’association d’éducation populaire GRAINE AQUITAINE.

Conception maquette :Imprimerie LAPLANTE, Mérignac

Dépôt légal : à parutionCette publication a été réalisée grâce au financement de la DR-D-JSCS Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.Tous droits de reproduction réservés. Diffusion gratuite.STRATÉGIE RÉGIONALE DE CORRECTION DES INÉGALITÉS D’ACCÈS À LA PRATIQUE SPORTIVE, document de synthèse - juin 2016

Principales ressources utilisées


ANNEXEs


ANNEXEs


ANNEXEs

3


Sommaire

Préambule ................................................................................................................................................................................................................page 2





Annexe 1 ................................................................................................................................................................................................................page 15

Annexe 2 ...............................................................................................................................................................................................................page 25

Annexe 3 .............................................................................................................................................................................................................. page 30


3


Sommaire

Préambule ................................................................................................................................................................................................................page 2





Annexe 1 ................................................................................................................................................................................................................page 15

Annexe 2 ...............................................................................................................................................................................................................page 25

Annexe 3 .............................................................................................................................................................................................................. page 30



ANNEXEsFICHES TERRITOIRES

Fiche territoire n°1


• Faible taux d’emploi notamment pour les femmes, faible insertion des jeunes, fort chômage de longue durée.

• Revenus moyens parmi les plus faibles (17 % de moins que la moyenne nationale).

• Temps d’accès aux équipements plus élevés, logements moins confortables, isolement des territoires et des personnes (surtout les personnes âgées), faible implication sociale et citoyenne.

ÉLEVÉE • Actions en faveur de la réduction des coûts de pratique pour les foyers

à faibles revenus.• Actions favorisant l’emploi d’éducateurs qualifiés.• Actions favorisant les mixités (générationnelle, de genre, sociale).

MOYENNE • Actions en faveur de la diversification des pratiques sportives.• Action en faveur de la pratique exclusivement féminine.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs.• Développement des sports de nature.• Augmentation du nombre de clubs.

Côté sport, la situation est la suivante :

• Taux d’équipements sportifs par habitant parmi les plus élevés du territoire aquitain.

• Accès facilité aux activités sportives de nature.

• Bon ancrage des disciplines fortement féminisées.

Quelques pistes pour...Exploiter les atouts :Si le taux d’équipement par habitant est supérieur aux autres territoires, surtout concernant les sports de nature, il n’est pas évident que leur accès soit à la portée de tous.

Des actions portant sur un allégement des coûts de pratique ou de transport…

Une adaptation des modalités de pratique sportive aux situations d’isolement social ou géographique…

Pourraient permettre à un plus grand nombre de personnes de faire du sport en profitant des atouts d’un territoire faiblement urbanisé.

Territoires cumulant des positions relatives peu favorables sur plusieurs dimensions de la qualité de vie

Échelle de pertinence des actions pour une correction des inégalités d’accès au sport sur ces territoires

bassins de vie

En situation intermédiaire

En situation peu favorable



• Faible taux d’emploi notamment pour les femmes, faible insertion des jeunes, fort chômage de longue durée.

• Revenus moyens parmi les plus faibles (17 % de moins que la moyenne nationale).

• Temps d’accès aux équipements plus élevés, logements moins confortables, isolement des territoires et des personnes (surtout les personnes âgées), faible implication sociale et citoyenne.

ÉLEVÉE • Actions en faveur de la réduction des coûts de pratique pour les foyers

à faibles revenus.• Actions favorisant l’emploi d’éducateurs qualifiés.• Actions favorisant les mixités (générationnelle, de genre, sociale).

MOYENNE • Actions en faveur de la diversification des pratiques sportives.• Action en faveur de la pratique exclusivement féminine.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs.• Développement des sports de nature.• Augmentation du nombre de clubs.


• Taux d’équipements sportifs par habitant parmi les plus élevés du territoire aquitain.

• Accès facilité aux activités sportives de nature.

• Bon ancrage des disciplines fortement féminisées.

Quelques pistes pour...Exploiter les atouts :Si le taux d’équipement par habitant est supérieur aux autres territoires, surtout concernant les sports de nature, il n’est pas évident que leur accès soit à la portée de tous.

Des actions portant sur un allégement des coûts de pratique ou de transport…

Une adaptation des modalités de pratique sportive aux situations d’isolement social ou géographique…

Pourraient permettre à un plus grand nombre de personnes de faire du sport en profitant des atouts d’un territoire faiblement urbanisé.



bassins de vie





• Territoires exclusivement urbains.• Niveau de pauvreté des habitants élevé.• Sur occupation des logements, logements

moins confortables, isolement des personnes âgées, faible implication citoyenne.


• Taux d’équipements sportifs par habitant parmi les plus bas du territoire aquitain,

ÉLEVÉE • Actions favorisant le rapprochement des structures sportives et des

structures sociales implantées sur les territoires, et/ou permettant le maintien des structures (y compris « mixte » de type maison de quartier, collectif) proposant une activité sportive.

• Adaptation des pratiques aux équipements et aménagements simples implantés ou au contact de ces territoires.

• Diversification des pratiques pour attirer les publics réellement éloignés de l’activité sportive sur ces territoires (jeunes filles, femmes et seniors).

MOYENNE • Actions favorisant la prise en charge financière du coût de la pratique.• Création de clubs uni disciplinaire au sein des quartiers.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs lourds.

mais pas moins accessible que pour le reste de l’unité urbaine concernée.

• Les jeunes et jeunes adultes (surtout les hommes) abondent de façon significative les effectifs des équipes de compétition des disciplines traditionnelles implantées sur le territoire ou à son contact.

• À l’inverse, la pratique sportive des plus âgés et les femmes est inférieure à la moyenne des autres territoires.

Quelques pistes pour...diversifier l’offre sportive :Il est essentiel d’affiner les analyses de ces territoires. Pour les acteurs présents sur ces territoires, c’est l’éloignement des « loisirs et de la culture », dont le sport, qui caractérise une partie de la population. Ainsi, il n’y a pas ou peu d’inégalité d’accès aux disciplines traditionnelles surtout les plus médiatiques.

En revanche, ce type de pratique sportive ne convient pas à tout le monde, et c’est là que le bat blesse, car l’offre d’autres pratiques ne semble pas être aussi fournie/accessible/connue que dans le reste de l’unité urbaine concernée.

Un rapprochement entre les structures sportives et les autres structures œuvrant sur ces territoires est indispensable afin de proposer une offre adaptée. Ce rapprochement peut être opéré notamment en s’appuyant sur les emplois dédiés à ces quartiers (CIEC, CNDS).

Territoires relevant de la politique de la ville (QPV)




• Territoires exclusivement urbains.• Niveau de pauvreté des habitants élevé.• Sur occupation des logements, logements

moins confortables, isolement des personnes âgées, faible implication citoyenne.


• Taux d’équipements sportifs par habitant parmi les plus bas du territoire aquitain,

ÉLEVÉE • Actions favorisant le rapprochement des structures sportives et des

structures sociales implantées sur les territoires, et/ou permettant le maintien des structures (y compris « mixte » de type maison de quartier, collectif) proposant une activité sportive.

• Adaptation des pratiques aux équipements et aménagements simples implantés ou au contact de ces territoires.

• Diversification des pratiques pour attirer les publics réellement éloignés de l’activité sportive sur ces territoires (jeunes filles, femmes et seniors).

MOYENNE • Actions favorisant la prise en charge financière du coût de la pratique.• Création de clubs uni disciplinaire au sein des quartiers.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs lourds.

mais pas moins accessible que pour le reste de l’unité urbaine concernée.

• Les jeunes et jeunes adultes (surtout les hommes) abondent de façon significative les effectifs des équipes de compétition des disciplines traditionnelles implantées sur le territoire ou à son contact.

• À l’inverse, la pratique sportive des plus âgés et les femmes est inférieure à la moyenne des autres territoires.

Quelques pistes pour...diversifier l’offre sportive :Il est essentiel d’affiner les analyses de ces territoires. Pour les acteurs présents sur ces territoires, c’est l’éloignement des « loisirs et de la culture », dont le sport, qui caractérise une partie de la population. Ainsi, il n’y a pas ou peu d’inégalité d’accès aux disciplines traditionnelles surtout les plus médiatiques.

En revanche, ce type de pratique sportive ne convient pas à tout le monde, et c’est là que le bat blesse, car l’offre d’autres pratiques ne semble pas être aussi fournie/accessible/connue que dans le reste de l’unité urbaine concernée.

Un rapprochement entre les structures sportives et les autres structures œuvrant sur ces territoires est indispensable afin de proposer une offre adaptée. Ce rapprochement peut être opéré notamment en s’appuyant sur les emplois dédiés à ces quartiers (CIEC, CNDS).

Territoires relevant de la politique de la ville (QPV)


fiche thème équipements sportifscritère : taux d’équipement


Légende :• Le fond de carte expose les situations de qualité

de vie• La taille des sphères représente le nombre

total d’équipements sportifs sur le bassin de vie.• Le dégradé de couleur des sphères

représente le taux d’équipements sportifs (nombre d’équipements sportifs pour 100 habitants. Détermine leur niveau d’occupation et donc leur accessibilité potentielle).

ÉLEVÉE • Privilégier l’accompagnement à la construction / rénovation /

amélioration des équipements sportifs sur les territoires ayant le taux le plus faible (sphères claires).

• Créer/ renforcer des synergies (disciplinaires ?) entre les territoires.• Explorer les adaptations des pratiques sportives susceptibles de palier

le moindre accès aux équipements.

MOYENNE • Privilégier les équipements multi-activités.• Privilégier les équipements mobiles / déplaçables.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs très spécialisés.• Création d’équipements sportifs sur les territoires ayant un taux d’équipements élevé

(sphères foncées).

EXEMPLE D’INTERPRÉTATION Les bassins de vie à l’ouest de Bordeaux sont considérés comme plutôt aisés (jaune). Ils disposent d’un nombre assez important d’équipements sportifs dans l’ensemble (sphère de taille importante), mais, ramené au nombre d’habitants, on s’aperçoit que leur accès potentiel est très important près de l’océan (sphère foncée), et généralement faible autour de la métropole (sphère claire).

Prendre en compte les attentes :Plusieurs études locales, nationales et européennes mettent en lumière l’attente des publics se déclarant comme exerçant une activité sportive : pouvoir bénéficier d’aménagements simples, polyvalents et faciles d’accès, à l’image des parcours de santé.

Au-delà de la nécessaire existence d’équipements sportifs dédiés à une pratique ciblée dans son approche (pratique compétitive par exemple), il est opportun, de penser les équipements sportifs aussi en fonction de leur polyvalence, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre.


Échelle de pertinence des actions pour une correction des inégalités d’accès au sport au regard du thème

bassins de vie


Peu urbanisés, hors del’influence des grands pôles

Plutôt aisés, situés surtout dans le périurbain

Plutôt favorisés, à l’accès aux équipements rapide mais avec des difficultés socio-économiques

Autour de villes moyennes, offrant des emplois et des conditions de vie plutôt favorables


fiche thème équipements sportifscritère : taux d’équipement


Légende :• Le fond de carte expose les situations de qualité

de vie• La taille des sphères représente le nombre

total d’équipements sportifs sur le bassin de vie.• Le dégradé de couleur des sphères

représente le taux d’équipements sportifs (nombre d’équipements sportifs pour 100 habitants. Détermine leur niveau d’occupation et donc leur accessibilité potentielle).

ÉLEVÉE • Privilégier l’accompagnement à la construction / rénovation /

amélioration des équipements sportifs sur les territoires ayant le taux le plus faible (sphères claires).

• Créer/ renforcer des synergies (disciplinaires ?) entre les territoires.• Explorer les adaptations des pratiques sportives susceptibles de palier

le moindre accès aux équipements.

MOYENNE • Privilégier les équipements multi-activités.• Privilégier les équipements mobiles / déplaçables.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs très spécialisés.• Création d’équipements sportifs sur les territoires ayant un taux d’équipements élevé

(sphères foncées).

EXEMPLE D’INTERPRÉTATION Les bassins de vie à l’ouest de Bordeaux sont considérés comme plutôt aisés (jaune). Ils disposent d’un nombre assez important d’équipements sportifs dans l’ensemble (sphère de taille importante), mais, ramené au nombre d’habitants, on s’aperçoit que leur accès potentiel est très important près de l’océan (sphère foncée), et généralement faible autour de la métropole (sphère claire).

Prendre en compte les attentes :Plusieurs études locales, nationales et européennes mettent en lumière l’attente des publics se déclarant comme exerçant une activité sportive : pouvoir bénéficier d’aménagements simples, polyvalents et faciles d’accès, à l’image des parcours de santé.

Au-delà de la nécessaire existence d’équipements sportifs dédiés à une pratique ciblée dans son approche (pratique compétitive par exemple), il est opportun, de penser les équipements sportifs aussi en fonction de leur polyvalence, afin de les rendre accessibles au plus grand nombre.



bassins de vie


Peu urbanisés, hors del’influence des grands pôles

Plutôt aisés, situés surtout dans le périurbain

Plutôt favorisés, à l’accès aux équipements rapide mais avec des difficultés socio-économiques

Autour de villes moyennes, offrant des emplois et des conditions de vie plutôt favorables


fiche thème équipements sportifscritère : accès libre


ÉLEVÉE • Recenser plus précisément les équipements en accès libre afin d’en

faire un axe de promotion du « sport bien être ».• Explorer les adaptations des pratiques sportives susceptibles de

correspondre aux équipements en accès libre.

MOYENNE • Privilégier l’accompagnement à la construction / rénovation / amélioration

d’équipements sportifs simples, peu coûteux et facile d’accès, surtout en zones urbaines.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs supplémentaires générant des contraintes

organisationnelles et légales fortes.

Palier à un déficit de structures, répondre à de nouvelles attentes : Plusieurs études locales, nationales et européennes mettent en lumière l’attente des publics se déclarant comme exerçant une activité sportive : pouvoir bénéficier d’aménagements simples, polyvalents et faciles d’accès, à l’image des parcours de santé.

Au-delà de la question des équipements, c’est une certaine idée de la pratique sportive qui s’expose. pour autant, « équipements en accès libre » ne veut pas dire « pratique libre exclusivement ». On peut sans doute imaginer, quelle que soit la discipline sportive, des adaptations à même de répondre au double enjeu du « manque d’équipement » par l’utilisation d’espaces non spécifiques et de l’attrait d’un public plus large, avec des procédures moins contraignantes.



Légende : Cette carte traite des équipements sportifs en accès libre, par bassin de vie. Les taux sont exprimés en pourcents.Les territoires en jaune (jaune pâle et jaune foncé) ont moins de 20 % de leurs équipements sportifs en accès libre. Les territoires en orange (orange pâle et orange foncé) ont de 20 % à 50 % de leurs équipements sportifs en accès libre. Enfin, les territoires en rouge, ont 50 % ou plus de leurs équipements sportifs en accès libre.

INTERPRÉTATION Ces données sont issues du recensement des équipements sportifs. Bien qu’intégrant les sports de nature, souvent en accès libre, on constate que très peu de territoires (19 territoires sur 183, soit environ 10 %) donnent libre accès à au moins la moitié leurs équipements sportifs.

fiche thème équipements sportifscritère : accès libre


ÉLEVÉE • Recenser plus précisément les équipements en accès libre afin d’en

faire un axe de promotion du « sport bien être ».• Explorer les adaptations des pratiques sportives susceptibles de

correspondre aux équipements en accès libre.

MOYENNE • Privilégier l’accompagnement à la construction / rénovation / amélioration

d’équipements sportifs simples, peu coûteux et facile d’accès, surtout en zones urbaines.

FAIBLE • Création d’équipements sportifs supplémentaires générant des contraintes

organisationnelles et légales fortes.

Palier à un déficit de structures, répondre à de nouvelles attentes : Plusieurs études locales, nationales et européennes mettent en lumière l’attente des publics se déclarant comme exerçant une activité sportive : pouvoir bénéficier d’aménagements simples, polyvalents et faciles d’accès, à l’image des parcours de santé.

Au-delà de la question des équipements, c’est une certaine idée de la pratique sportive qui s’expose. pour autant, « équipements en accès libre » ne veut pas dire « pratique libre exclusivement ». On peut sans doute imaginer, quelle que soit la discipline sportive, des adaptations à même de répondre au double enjeu du « manque d’équipement » par l’utilisation d’espaces non spécifiques et de l’attrait d’un public plus large, avec des procédures moins contraignantes.



Légende : Cette carte traite des équipements sportifs en accès libre, par bassin de vie. Les taux sont exprimés en pourcents.Les territoires en jaune (jaune pâle et jaune foncé) ont moins de 20 % de leurs équipements sportifs en accès libre. Les territoires en orange (orange pâle et orange foncé) ont de 20 % à 50 % de leurs équipements sportifs en accès libre. Enfin, les territoires en rouge, ont 50 % ou plus de leurs équipements sportifs en accès libre.

INTERPRÉTATION Ces données sont issues du recensement des équipements sportifs. Bien qu’intégrant les sports de nature, souvent en accès libre, on constate que très peu de territoires (19 territoires sur 183, soit environ 10 %) donnent libre accès à au moins la moitié leurs équipements sportifs.

Fiche thème activité sportive et activité professionnelledans le cadre du travail


Commentaires :Graphiques extraits du document « Etude de l’impact économique de l’Activité Physique et Sportive (APS) sur l’entreprise, le salarié et la société civile -Synthèse - Septembre 2015 ».Cette étude, une première du genre, esquisse les bénéfices du sport au travail en fonction de 2 paramètres : le niveau d’activité physique des salariés et le niveau d’engagement de l’entreprise.A visée essentiellement économique, elle se base sur 3 modèles : pour l’entreprise avec le gain de productivité, pour la société civile avec la réduction des frais de

ÉLEVÉE • Accompagner les projets de développement en faveur de l’activité

sportive pour tous dans le temps de l’activité professionnelle portés par les structures volontaires.

• Accompagner, favoriser voir initier les instances de concertation et de mise en place de programmes pérennes de développement du sport pour tous dans le temps de l’activité professionnelle.

MOYENNE • Contribuer au développement du sport de compétition dans le cadre de

l’entreprise.

FAIBLE • Développer le sport en entreprise hors temps de travail.

santé pour la collectivité (sécurité sociale) et pour les salariés, avec des économies sur les frais de santé restant à sa charge.On peut en retenir que : tout le monde est gagnant avec le sport en entreprise, même dans le cas d’investissements coûteux pour l’entreprise ; Plus l’engagement de l’entreprise est fort, plus la motivation des salariés augmente ; au-delà du gain de productivité, l’allongement de la durée de vie en bonne santé est un impact annoncé du sport en général et du sport en entreprise en particulier.

Développer un rapport vertueux entre l’activité sportive et l’activité professionnelle.

Nombre d’études parlent en faveur d’une activité physique ou sportive dans le cadre de l’activité professionnelle. Mais qu’entend-on par là ?

Si une activité sportive profite spécifiquement à l’entreprise (moindre absentéisme, bien être au travail, gain de productivité…), on doit pouvoir imaginer qu’elle ne se déroule pas au détriment du temps libre, mais qu’elle s’inscrit d’une façon ou d’une autre dans le cadre du temps de travail. Ce rapport « gagnant - gagnant », formule chère au monde de l’entreprise reste largement à développer en s’appuyant sur les structures identifiées (FSGT, FFSE), ou d’autres, volontaires, mais aussi sur les partenaires sociaux traditionnels de l’entreprise.

Le modèle de l’impact du sport sur la productivité

Échelle de pertinence des actions pour une correction des inégalités d’accès au sport au regard du thèmeMOTIVATION

SÉRÉNITÉ

APTITUDES PHYSIQUES

ABSENTÉISME/MOTIVATION

TURNOVER/MOTIVATION

ABSENTÉISME/SÉRÉNITÉ ABSENTÉISME

COÛT (C)

COÛT DE REMPLACEMENT

(TURNOVER)

EFFICACITÉ QUANTITÉ (Q)

PRODUCTIVITÉ

TURNOVER/SÉRÉNITÉ

ABSENTÉISME/APTITUDES PHYSIQUES

TURNOVER/APTITUDES PHYSIQUES

Q----C

résultat pour l’entreprise elle-mêmeENTRE 1% ET 14% D’AMÉLIORATION DE LA RENTABILITÉ NETTE*

* Intervalle calculé en faisant varier le type d’entreprise, sa rentabilité, la nature de ce qui est proposé aux salariés, l’intensité du sport pratiqué et le nombre de salariés engagés

Exemple : entreprise de 20M€ de CA avec 10% de résultat d’exploitation dont la masse salariale représente 60% des dépenses

CA(millions €)

20

Poids de la masse salariale

60% dépenses

Niveau d’engagement de l’entreprise

Fort99 K€

Moyen10 K€

Faible5 K€

Gain de productivité

grâce à l’APS

282 K€

145 K€

58 K€

EBIT

10%

% de salariés qui pratiquent

une APS

33%

20%

10%

Productivité

8,6%avec 30 MET

7,2%avec 15 MET

5,7%avec 7,5 MET

Impact net (gain-coût)

sur résultat net

13,7%

10,1%

4%

Fiche thème activité sportive et activité professionnelledans le cadre du travail


Commentaires :Graphiques extraits du document « Etude de l’impact économique de l’Activité Physique et Sportive (APS) sur l’entreprise, le salarié et la société civile -Synthèse - Septembre 2015 ».Cette étude, une première du genre, esquisse les bénéfices du sport au travail en fonction de 2 paramètres : le niveau d’activité physique des salariés et le niveau d’engagement de l’entreprise.A visée essentiellement économique, elle se base sur 3 modèles : pour l’entreprise avec le gain de productivité, pour la société civile avec la réduction des frais de

ÉLEVÉE • Accompagner les projets de développement en faveur de l’activité

sportive pour tous dans le temps de l’activité professionnelle portés par les structures volontaires.

• Accompagner, favoriser voir initier les instances de concertation et de mise en place de programmes pérennes de développement du sport pour tous dans le temps de l’activité professionnelle.

MOYENNE • Contribuer au développement du sport de compétition dans le cadre de

l’entreprise.

FAIBLE • Développer le sport en entreprise hors temps de travail.

santé pour la collectivité (sécurité sociale) et pour les salariés, avec des économies sur les frais de santé restant à sa charge.On peut en retenir que : tout le monde est gagnant avec le sport en entreprise, même dans le cas d’investissements coûteux pour l’entreprise ; Plus l’engagement de l’entreprise est fort, plus la motivation des salariés augmente ; au-delà du gain de productivité, l’allongement de la durée de vie en bonne santé est un impact annoncé du sport en général et du sport en entreprise en particulier.

Développer un rapport vertueux entre l’activité sportive et l’activité professionnelle.

Nombre d’études parlent en faveur d’une activité physique ou sportive dans le cadre de l’activité professionnelle. Mais qu’entend-on par là ?

Si une activité sportive profite spécifiquement à l’entreprise (moindre absentéisme, bien être au travail, gain de productivité…), on doit pouvoir imaginer qu’elle ne se déroule pas au détriment du temps libre, mais qu’elle s’inscrit d’une façon ou d’une autre dans le cadre du temps de travail. Ce rapport « gagnant - gagnant », formule chère au monde de l’entreprise reste largement à développer en s’appuyant sur les structures identifiées (FSGT, FFSE), ou d’autres, volontaires, mais aussi sur les partenaires sociaux traditionnels de l’entreprise.

Le modèle de l’impact du sport sur la productivité

Échelle de pertinence des actions pour une correction des inégalités d’accès au sport au regard du thèmeMOTIVATION

SÉRÉNITÉ

APTITUDES PHYSIQUES

ABSENTÉISME/MOTIVATION

TURNOVER/MOTIVATION

ABSENTÉISME/SÉRÉNITÉ ABSENTÉISME

COÛT (C)

COÛT DE REMPLACEMENT

(TURNOVER)

EFFICACITÉ QUANTITÉ (Q)

PRODUCTIVITÉ

TURNOVER/SÉRÉNITÉ

ABSENTÉISME/APTITUDES PHYSIQUES

TURNOVER/APTITUDES PHYSIQUES

Q----C

résultat pour l’entreprise elle-mêmeENTRE 1% ET 14% D’AMÉLIORATION DE LA RENTABILITÉ NETTE*

* Intervalle calculé en faisant varier le type d’entreprise, sa rentabilité, la nature de ce qui est proposé aux salariés, l’intensité du sport pratiqué et le nombre de salariés engagés

Exemple : entreprise de 20M€ de CA avec 10% de résultat d’exploitation dont la masse salariale représente 60% des dépenses

CA(millions €)

20

Poids de la masse salariale

60% dépenses

Niveau d’engagement de l’entreprise

Fort99 K€

Moyen10 K€

Faible5 K€

Gain de productivité

grâce à l’APS

282 K€

145 K€

58 K€

EBIT

10%

% de salariés qui pratiquent

une APS

33%

20%

10%

Productivité

8,6%avec 30 MET

7,2%avec 15 MET

5,7%avec 7,5 MET

Impact net (gain-coût)

sur résultat net

13,7%

10,1%

4%

Fiche thème mixité des pratiques


Commentaires :

On « recense » 3 grands axes de mixité des pratiques sportives : la mixité de genre (Hommes/Femmes) ; la mixité intergénérationnelle (entre les plus jeunes et les plus anciens) ; la mixité sociale (entre les différentes « classes » sociales (y compris les personnes en situation de handicap) et/ou économiques).

La mixité est le maître mot de la correction des inégalités. Encore faut-il que cette mixité soit réelle et génère, comme le revendiquent les acteurs du sport, une activité sportive vectrice d’éducation, porteuse de valeurs honorables et facteur de bien-être.

Un facteur déterminant de perte de mixités dans la pratique sportive est indubitablement « le niveau d’enjeu » de la pratique sportive : on

ÉLEVÉE • Privilégier l’accompagnement des projets qui organisent et mettent en

œuvre les mixités dans leur pratique sportive compétitive.• Favoriser/renforcer l’accompagnement des structures qui organisent et

mettent en œuvre les mixités dans leurs instances dirigeantes.• Privilégier l’accompagnement des projets qui organisent et mettent en

œuvre les mixités dans le cadre de leurs règles de pratique et le respect de ces règles (arbitrage par exemple).

MOYENNE • Favoriser la mise en valeur des exemples de mixités réussies.• Favoriser les coopérations interdisciplinaires visant à l’essaimage et la diffusion

de bonnes pratiques autour des mixités.

FAIBLE • Renforcer les actions des structures ou disciplines pour lesquels un type de mixité

donné est « de fait » ou inhérente à la pratique (renforcer la mixité H/F dans l’équitation en compétition par exemple).

trouve aisément de la mixité tant qu’il n’y a pas ou peu d’enjeu (petites catégories, sport loisir, premiers niveaux de compétition…). Mais, plus le niveau monte, plus il y a de catégorisation de la pratique et moins la pratique est mixte. Cela tient en grande partie aux règles de pratique et à l’image véhiculée.

Introduire plus de mixités induit probablement la mise en place d’un important travail d’éducation et d’évolution des cadres de pratiques pour que le sport ne soit plus perçu uniquement au travers de la réussite individuelle de l’individu masculin dans la force de l’âge. Cette image qui peut sembler caricaturale, est encore fréquemment utilisée pour dépeindre le sport en général, y compris parfois dans les sports collectifs.

être réellement novateur :D’une part, des exemples et des expérimentations voient le jour autour des mixités. Parfois le sujet est abordé depuis assez longtemps (sport scolaire, petites catégories en général), parfois des mises en place sont plus récentes et exemplaires (compétitions mixtes en badminton, relais mixtes).

D’autre part, il convient de faire le tri entre l’existant, souvent incontournable, et le novateur, à tous les échelons de l’organisation de la pratique. Par exemple, on retrouve de plus en plus d’entraîneur femmes pour entraîner des femmes… mais pour entraîner des hommes… ?


Crédit photo : Adrian Dennis - AFP

Fiche thème mixité des pratiques


Commentaires :

On « recense » 3 grands axes de mixité des pratiques sportives : la mixité de genre (Hommes/Femmes) ; la mixité intergénérationnelle (entre les plus jeunes et les plus anciens) ; la mixité sociale (entre les différentes « classes » sociales (y compris les personnes en situation de handicap) et/ou économiques).

La mixité est le maître mot de la correction des inégalités. Encore faut-il que cette mixité soit réelle et génère, comme le revendiquent les acteurs du sport, une activité sportive vectrice d’éducation, porteuse de valeurs honorables et facteur de bien-être.

Un facteur déterminant de perte de mixités dans la pratique sportive est indubitablement « le niveau d’enjeu » de la pratique sportive : on

ÉLEVÉE • Privilégier l’accompagnement des projets qui organisent et mettent en

œuvre les mixités dans leur pratique sportive compétitive.• Favoriser/renforcer l’accompagnement des structures qui organisent et

mettent en œuvre les mixités dans leurs instances dirigeantes.• Privilégier l’accompagnement des projets qui organisent et mettent en

œuvre les mixités dans le cadre de leurs règles de pratique et le respect de ces règles (arbitrage par exemple).

MOYENNE • Favoriser la mise en valeur des exemples de mixités réussies.• Favoriser les coopérations interdisciplinaires visant à l’essaimage et la diffusion

de bonnes pratiques autour des mixités.

FAIBLE • Renforcer les actions des structures ou disciplines pour lesquels un type de mixité

donné est « de fait » ou inhérente à la pratique (renforcer la mixité H/F dans l’équitation en compétition par exemple).

trouve aisément de la mixité tant qu’il n’y a pas ou peu d’enjeu (petites catégories, sport loisir, premiers niveaux de compétition…). Mais, plus le niveau monte, plus il y a de catégorisation de la pratique et moins la pratique est mixte. Cela tient en grande partie aux règles de pratique et à l’image véhiculée.

Introduire plus de mixités induit probablement la mise en place d’un important travail d’éducation et d’évolution des cadres de pratiques pour que le sport ne soit plus perçu uniquement au travers de la réussite individuelle de l’individu masculin dans la force de l’âge. Cette image qui peut sembler caricaturale, est encore fréquemment utilisée pour dépeindre le sport en général, y compris parfois dans les sports collectifs.

être réellement novateur :D’une part, des exemples et des expérimentations voient le jour autour des mixités. Parfois le sujet est abordé depuis assez longtemps (sport scolaire, petites catégories en général), parfois des mises en place sont plus récentes et exemplaires (compétitions mixtes en badminton, relais mixtes).

D’autre part, il convient de faire le tri entre l’existant, souvent incontournable, et le novateur, à tous les échelons de l’organisation de la pratique. Par exemple, on retrouve de plus en plus d’entraîneur femmes pour entraîner des femmes… mais pour entraîner des hommes… ?


Crédit photo : Adrian Dennis - AFP

Fiche thème public féminin


60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%2005

olympiques

olympiques

non olympiques

multisports

moyenne

non olympiques

multisports


2006 2007 2008 2009 2010

2010

2010 2011 2012 2013 2014 2015F T F T F T F T F T F T

2011 2012 2013 2014 2015

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

Commentaires :Bien que les chiffres généraux montrent que les femmes pratiquent moins d’activité sportive que les hommes, l’erreur serait de généraliser. Au sein du mouvement sportif associatif, les sportives et les sportifs ont les mêmes caractéristiques et comportements sportifs. Ce sont les paramètres socio-économiques et leur rapprochement avec les chiffres de la pratique féminine qui nous éclairent.

ÉLEVÉE • Privilégier l’accompagnement des disciplines ou familles de disciplines

les moins féminisées.• Favoriser/renforcer l’accompagnement des projets de mixité de genre.• Favoriser/renforcer l’accompagnement des projets innovants en

direction des femmes au foyer.• Favoriser la féminisation des instances décisionnelles dans le

mouvement sportif.

MOYENNE • Favoriser la mise en valeur spécifique et ciblée des exemples féminins de

réussite sportive.• Favoriser les coopérations avec les filières d’enseignement courtes fréquentées

majoritairement par les filles.

FAIBLE • Renforcer les actions en direction du public féminin exclusivement.

Tous genres confondus, la catégorie la « moins sportive » est celle des « personnes au foyer ». Or, les femmes représentent entre 80 % et 90 % de cette catégorie. Parmi les actifs, vient ensuite la catégorie « sans emploi » dans laquelle on retrouve également plus de femmes que d’hommes.Enfin, hors temps de travail, les femmes consacrent en moyenne 2 fois plus de temps que les hommes aux tâches ménagères… et c’est justement le temps qui est cité comme frein principal à la pratique sportive.

Jouer sur tous les tableaux : Aujourd’hui, le sport féminin est vu quasi exclusivement à travers les « sections filles », les « créneaux filles »… mais les licences stagnent.

il semble donc pertinent de mettre l’accent sur la mixité des pratiques, dans le cadre de la correction des inégalités Mais il serait improductif de le faire au détriment du sport exclusivement féminin. D’une part, parce qu’il est le moteur du haut niveau, source de mise en valeur potentielle, d’autre part parce que ce peut être le premier pas d’accès au sport pour certaines femmes ou jeunes filles.

Enfin, la mixité ne peut se réfléchir dans les disciplines sportives dites « traditionnelles » qu’avec une adaptation des règles existantes, imaginées par des hommes, pour des hommes.


Managers 41% 31%




Unemployed 63% 66%

Retired 72% 69%

Students 27% 22%


Pourcentage des licences féminines par familles de sports

QD1. how often do you exercice or play sport?

Fiche thème public féminin


60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%2005

olympiques

olympiques

non olympiques

multisports

moyenne

non olympiques

multisports


2006 2007 2008 2009 2010

2010

2010 2011 2012 2013 2014 2015F T F T F T F T F T F T

2011 2012 2013 2014 2015

60%

50%

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20%

10%

0%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

Commentaires :Bien que les chiffres généraux montrent que les femmes pratiquent moins d’activité sportive que les hommes, l’erreur serait de généraliser. Au sein du mouvement sportif associatif, les sportives et les sportifs ont les mêmes caractéristiques et comportements sportifs. Ce sont les paramètres socio-économiques et leur rapprochement avec les chiffres de la pratique féminine qui nous éclairent.

ÉLEVÉE • Privilégier l’accompagnement des disciplines ou familles de disciplines

les moins féminisées.• Favoriser/renforcer l’accompagnement des projets de mixité de genre.• Favoriser/renforcer l’accompagnement des projets innovants en

direction des femmes au foyer.• Favoriser la féminisation des instances décisionnelles dans le

mouvement sportif.

MOYENNE • Favoriser la mise en valeur spécifique et ciblée des exemples féminins de

réussite sportive.• Favoriser les coopérations avec les filières d’enseignement courtes fréquentées

majoritairement par les filles.

FAIBLE • Renforcer les actions en direction du public féminin exclusivement.

Tous genres confondus, la catégorie la « moins sportive » est celle des « personnes au foyer ». Or, les femmes représentent entre 80 % et 90 % de cette catégorie. Parmi les actifs, vient ensuite la catégorie « sans emploi » dans laquelle on retrouve également plus de femmes que d’hommes.Enfin, hors temps de travail, les femmes consacrent en moyenne 2 fois plus de temps que les hommes aux tâches ménagères… et c’est justement le temps qui est cité comme frein principal à la pratique sportive.

Jouer sur tous les tableaux : Aujourd’hui, le sport féminin est vu quasi exclusivement à travers les « sections filles », les « créneaux filles »… mais les licences stagnent.

il semble donc pertinent de mettre l’accent sur la mixité des pratiques, dans le cadre de la correction des inégalités Mais il serait improductif de le faire au détriment du sport exclusivement féminin. D’une part, parce qu’il est le moteur du haut niveau, source de mise en valeur potentielle, d’autre part parce que ce peut être le premier pas d’accès au sport pour certaines femmes ou jeunes filles.

Enfin, la mixité ne peut se réfléchir dans les disciplines sportives dites « traditionnelles » qu’avec une adaptation des règles existantes, imaginées par des hommes, pour des hommes.


Managers 41% 31%




Unemployed 63% 66%

Retired 72% 69%

Students 27% 22%


Pourcentage des licences féminines par familles de sports

QD1. how often do you exercice or play sport?

PRÉFET DE LA RÉGIONAQUITAINE - LIMOUSIN

POITOU-CHARENTES

Documents

Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes · Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes BANC D’ESSAI EN EX-AQUITAINE, DOCUMENT DE SYNTHÈSE . 2 DOCUMENT DE SYNTHÈSE Le récent rapport (1) de