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Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 12 au 26 février 2009 N°77 Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village, dit un proverbe africain. Saint-Étienne-du-Rouvray crée la Maison de la famille, un lieu ressource à destination de tous les parents. p. 7 à 10. Famille: la maison commune Qui dort, dîne La Ville poursuit son action nutrition-santé et met l’accent cette année sur la question du sommeil à partir du CP. p. 3 Casse auto Crainte sur l’emploi chez l’équipementier automobile Autoliv, touché par la crise. p. 5 Spectateurs de bonne heure Les trois centres socioculturels programment des spectacles pour les jeunes enfants, à voir en famille. p. 12 La 4 L reprend la route Huit étudiants de l’Insa et l’Esigélec participent au 4 L Trophy, un rallye de 6 000 km entre la France et le Maroc. p. 15 Technologique et grand public Au programme de Solidarité party game de nombreuses animations grand public et la découverte de projets technologiques mis au point par des étudiants du technopôle. p. 2

Bimensuel municipal d’informations locales Saint …ser76-production.s3.amazonaws.com/stephanais/pdfs/82/original/...stage de tecktonik, dite aussi électro danse, pour les jeunes

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Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 12 au 26 février 2009 N°77

Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village, dit un proverbe africain.Saint-Étienne-du-Rouvray crée la Maison de la famille, un lieu ressourceà destination de tous les parents. p. 7 à 10.

Famille: la maisoncommune

Qui dort, dîneLa Ville poursuit son action

nutrition-santé et met

l’accent cette année

sur la question du sommeil

à partir du CP. p. 3

Casse autoCrainte sur l’emploi

chez l’équipementier

automobile Autoliv,

touché par la crise. p. 5

Spectateursde bonneheureLes trois centres

socioculturels programment

des spectacles pour les jeunes

enfants, à voir en famille.

p. 12

La 4 Lreprend la routeHuit étudiants de l’Insa

et l’Esigélec participent

au 4 L Trophy, un rallye

de 6000 km entre

la France et le Maroc.

p. 15

Technologiqueet grand publicAu programme de Solidarité partygame de nombreuses animationsgrand public et la découverte de projets technologiques mis au pointpar des étudiants du technopôle. p. 2

Le Stéphanais du 12 au 26 février 20092 3

w Les élusreçoivent• Permanence dePascale Mirey,élue déléguée au

logement, jeudi 19 févrierà 14 heures, quartiersSaint-Just/Bastié à l’espace des initiativeslocales, avenue de Felling.• Claude Collin, conseillergénéral assurera unepermanence sur rendez-vous à la maison ducitoyen mercredi 18 févrierde 10 à 12 heures. Prendrecontact au 0232958392ou [email protected]

w Opération propretéLe service de la voirieprocédera à un grandnettoyage les 16 et17 février sur le quartier du Bic Auber, rues desCoquelicots, du Clos-d’Ajan, Paul-Éluard, Jean-Rondeaux, dans le cadrede Ma ville en propre.

w Aide à la vaccinationLe Département de laSeine-Maritime apporteune aide à la vaccinationcontre le cancer du col del’utérus (le papillomavirus)chez les jeunes filles de 14 à 23 ans. Il prend encharge la part du vaccinnon couverte par lesorganismes de santé (entre 117 et 142,37€).Renseignements à l’Hôteldu Département, quai Jean-Moulin, Rouen,Tél. : 0235035555.

À tous ceuxqui ne com-p r e n n e n tpas bien le

plaisir de jouer au tennis ou des’initier à la guitare avec unesorte de télécommandedevant un écran, une petitevisite s’impose à la manifesta-tion Solidarité party game.Samedi 21 février, le gymnasedu collège Paul-Éluard se trans-forme en temple des nouvellestechnologies… ludiques.D’un côté, deux cents mordusde jeux informatiques enréseau vont s’affronter pen-dant 20 heures et en équipe surCounter strike. C’est la lanparty, un tournoi, co-organisépar l’association LAreNe et

quatre jeunes stéphanais à l’ori-gine de la manifestation il y asept ans. Chaque participantvient avec son propre ordina-teur et rien que de les voir s’affronter par écran interposévaut le détour.La manifestation est aussilargement ouverte au grandpublic avec de nombreusesanimations toute la journéedu samedi. Il sera ainsi possi-ble de tester, en famille, lesconsoles de jeux qui fontfureur ou des jeux sur ordina-teur. Des étudiants des diffé-rentes écoles et universitébasées au Madrillet seront euxaussi présents. « C’est unevolonté forte que nous avonsde créer des liens entre les

Stéphanais et les acteurs dutechnopôle en mettant enavant leurs initiatives et en leurdonnant la possibilité de pré-senter leur école et les associa-tions dans lesquelles ils s’inves-tissent », insiste le responsabledu service municipal de la jeu-nesse, Denis Souillard.Parmi les innovations techno-logiques développées dans cesétablissements, les visiteurspourront s’attarder auprès d’unrobot sumo ou d’un robotespion. L’occasion sera belleaussi de tester le Segway, sortede trottinette motorisée der-nière génération qui permet dese déplacer à moindre effort.Enfin, et c’est une volonté fortedes organisateurs, le public

pourra s’informer sur les logi-ciels libres, qui permettentd’utiliser des applicationsinformatiques sans avoir àpayer une licence hors de prix.L’entrée de la manifestation estlibre, mais les visiteurs sontinvités à faire preuve de géné-rosité au profit du Secourspopulaire en apportant desdenrées alimentaires nonpérissables et des produitsd’entretien. L’intégralité desfrais d’inscription au tournoi,des recettes du stand buvetteet restauration reviendront àl’association caritative. Unesomme importante qui repré-sentait l’an dernier 40 % dubudget de la section locale duSecours populaire. u

• Informations,

auprès du service jeunesse

au 0232959335. Samedi 21 février

de 10 à 18 heures, gymnase Paul-

Éluard, rue des Coquelicots.

Inscriptions à la Lan sur le site

www.larene.asso.fr

La technologiesort le grand jeu

Samedi 21 février, les nouvelles technologies sont en fête avec Solidaritéparty game. Un programme volontairement ludique avec un tournoi de jeu en réseau et de nombreuses animations grand public.

Solidarité party game

Le StéphanaisJournal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme Gosselin.Directeur de la communication : Bruno Lafosse.Réalisation : service municipald’information et de [email protected] 458 – 76806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEXMise en page : Aurélie Mailly.Conception : Anatome.Rédaction : Nicole Ledroit, Sandrine Gossent,Francine Varin.Photographes : Marie-Hélène Labat, Jérôme Lallier,Éric Bénard, Guillaume Polère.Distribution: Claude Allain.Tirage : 15000 exemplaires.Imprimerie : ETC, 0235950600.Publicité : Médias & publicité, 0149462946.

15 jours en ville

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Solidarité party game propose le 21 février de nombreuses animations à découvrir en famille.

V ille pilote depuis2003 du PNNS( P r o g r a m m e

national nutrition santé),Saint-Étienne-du-Rouvraypoursuit avec la Caisse desécoles son travail d’éducationpour faire changer les habitu-des alimentaires des enfantset lutter contre les risquesd’obésité. En cette année2009, les 300 enfants entrésen CP en septembre dernier,soit toute une classe d’âge,vont être suivis sur l’ensemblede leur scolarité primaire.Le service des restaurantsmunicipaux, en lien avecl’Observatoire régional de lasanté (ORS) et la Sécuritésociale, engage un programmed’animations pour apprendre àmanger équilibré et à faire dusport. « La seule façon d’êtreefficace est de commencertôt et d’aller le plus loin possi-ble pour donner de bonnes

habitudes », estime MylèneMarcos, responsable du planalimentaire à la cuisine cen-trale François-Rabelais.Dernièrement, un question-naire a été remis auxparents pour faire le pointsur les habitudes alimentai-res de leurs enfants. Ils enrecevront un autre à chaquerentrée scolaire, pour noter lesévolutions. En parallèle, lesenfants seront pesés et mesu-rés régulièrement par l’infir-mière scolaire. Tout cela se faitde façon anonyme.« Travailler sur le long terme,avec des professionnels de larestauration permet des’adapter à l’évolution deshabitudes, des connaissanceset des représentations alimen-taires, juge Hervé Villet, méde-cin de l’Observatoire régionalde la santé. Mais il y a encoredes blocages. Les objectifs duPNNS ne sont pas toujours lisi-

bles. Qu’est-ce qu’une portionou un exercice physique? D’oùl’utilité de travailler en parte-nariat avec des professionnelsde la restauration, ensei-gnants, médecins, infirmièresscolaires. »Les familles seront plus forte-ment impliquées dans cettesensibilisation avec des ren-dez-vous au printemps pourdiscuter des actions en courset des premiers bilans. Tout nese jouant pas dans l’assiette,l’accent est mis aussi sur l’im-portance du sommeil dansl’équilibre de l’enfant et sacroissance. Sujet délicat, remisen évidence avec la récentesuppression des cours dusamedi matin et le risque devoir les enfants retrouver leurlit plus tard un soir de plusdans la semaine, le vendredi.Apprendre à bien dormir…voilà un projet intéressant. u

À la santé des écoliers!

En 2009, la Ville et la Caisse des écoles musclent leur action nutrition-santé à partir du CP. Les enfants vontapprendre à bien manger mais aussi à bien dormir.

Nutrition

De mémoire d’universitai-res, la grogne n’avait pasété aussi forte dans les facsfrançaises depuis 1968.Le 2 février, la coordinationnationale des universités lan-çait un appel à la grève etdemandait que la ministre del’Enseignement supérieur,Valérie Pécresse, mette unterme à un certain nombre deréformes annoncées. Le10 février, elle appelait àmanifester.Pierre-Emmanuel Berche, pro-fesseur de physique auMadrillet et membre du syndi-cat d’enseignants SnesUprésume les craintes. Il y ad’abord la formation desfuturs profs du premier etdeuxième degré. Avec la disparition annoncée desIUFM, le recrutement de cesenseignants se fera désormaisà bac +4, au lieu de bac +3.Chaque université a été priéede proposer, en urgence, unemaquette de formation, à

cette année de master, pour lami-février, « alors même quenous ne connaissons pas lesmodalités du concours, fustigele syndicaliste. C’est la dispari-tion programmée du statutnational des enseignants. »Autre sujet de crispation, lesannonces de suppression depostes. Le conseil d’adminis-tration de l’université deRouen devra en rendre 8 en2009 et 10 autres d’ici 2011.Enfin, il y a la réforme du sta-tut des enseignants-cher-cheurs qui ne passe pas. « Sion schématise, le ministèreveut moduler nos heuresd’enseignement en fonctionde nos activités de rechercheet de ce qui est publié. » Lacrainte c’est notamment quel’enseignement devienne unesorte de sanction.De son côté, le principal syndi-cat étudiant, l’Unef, a apportéson soutien au mouvementdes enseignants. u

Mobilisation

L’universitésous tension

w Hartmann: venez chercher le livre Pour ceux qui ne l’auraient pas encore en mains,le livre mémoire du quartier Hartmann, sera remisgratuitement aux habitants mardi 17 février àpartir de 17 h 30 à l’espace Célestin-Freinet.Intitulé On appelle ça de l’humanité, le livre édité

par la Ville présente les témoignages des habitants duquartier, recueillis par Olivier Gosse d’Art-Scène.

Vit

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Commencer à bien manger pour prendre de bonnes habitudes.

Renseignements 02 32 91 51 10

de 10 à 18 heures

au bénéfice du Secours populaireapportez des denrées alimentaires non périssables

samedi 21 février 09 Gymnase Paul-Eluard

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Les enseignants chercheurs en grève depuis le 2 février.

5Le Stéphanais du 12 au 26 février 20094

w Parkinson:informationsLe groupement desparkinsoniens de larégion rouennaise

organise samedi 21 févrierà 14h30 une réunion-discussion sur cettemaladie complexe qui peutapparaître à tout âge etsans possibilité actuelle de guérison. Au centrehospitalier du Bois Petit,salle Toulouse-Lautrec, 8, avenue de la Libérationà Sotteville-lès-Rouen.Informations:[email protected] 0975786560.

w Stage de tektonikLe centre Georges-Brassens organise unstage de tecktonik, diteaussi électro danse, pourles jeunes de 11 à 16 anspendant les vacances, du23 au 27 février. Lesséances, animées parMartin Blanche, ont lieu de14 à 16 heures. Après cestage de découverte, lecentre socioculturelpropose de lancer unatelier régulier à partir de mars. Inscription etrenseignements au centre :0235640625.

w Ça bouge au clubde la Bonne humeurLe club propose unejournée à la Ferme de traitdans l’Orne, vendredi3 avril (petit-déjeuner àl’arrivée, promenade encarriole, repas du terroir,spectacle de chevaux enmusique. Tarif : 45€ toutcompris. Renseignementsau 0276018042.Inscriptions uniquementlundi 9 mars de 14 à17 heures à la résidence,22, rue Pierre-Corneille.

Vit

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C’était il y a septmois, c’était il y aune éternité. Enjuin dernier, le

comité d’entreprise mensueld’Autoliv faisait état de résultatsprometteurs. « On ne nousannonçait que du plus. Et onimaginait déjà empocher unebelle participation aux bénéfi-ces en fin d’année. On n’a rienvu venir », se souvient songeurFrédéric Féret, délégué CGT de l’entreprise dont le site sté-phanais est spécialisé dans lafabrication de boîtiers électro-niques pour les airbags.Mais aujourd’hui, c’est la soupe àla grimace pour les 548 salariésqui voient se succéder depuisplusieurs semaines les comitésd’entreprises exceptionnels. Lespectre d’un plan de sauvegardede l’emploi plane, certains l’an-noncent pour la fin avril pro-chain. « Ce n’est pas d’actualité,tempère le directeur des res-sources humaines, FrédéricVillain. Ce qui est vrai en revan-che, c’est que le sureffectif quenous connaissons va devenir

structurel. Mais quand, com-ment et dans quelle proportionl’effectif de l’entreprise va êtretouché, ce n’est pasdéterminé. »En quelques mois, la crise dusecteur de l’automobile a faitpasser les signaux du vert aurouge. Le sous-traitant, qui tra-vaille pourtant avec de nom-breuses marques françaises etétrangères, a vu son carnet decommandes se vider spectacu-lairement. « Les commandesfermes ne sont confirmées qu’à

la semaine », souligne FrédéricFéret.« Résultat tous les intérimaires— jusqu’à 173 en juin dernier —sont rentrés chez eux. Mêmechose pour la centaine de pres-tataires extérieurs, des ingé-nieurs la plupart du temps, pré-cise Laurent Conseil, déléguéCFDT. Puis, on a commencé ànous imposer des journées decongés, une à deux journées enoctobre. À partir de la mi-novembre, la vitesse supérieurea été enclenchée avec un dos-

sier de chômage partiel validépar l’Inspection du travail. »Après une fermeture de deuxsemaines pendant les fêtes, au moins une autre est prévue en février. La plupart dessites français de cette multina-tionale suédoise sont fragilisés.Tout près d’ici, les usines deGournay-en-Bray ou deCaudebec-lès-Elbeuf (ex-EMTcomposants revenu dans legiron d’Autoliv) sont elles aussidans la tourmente. u

Autoliv: coup defrein sur l’emploi

Une chute des commandes, du chômage partiel, un plan social qui s’annonce… L’heure est à l’inquiétude chez les 548 salariés d’Autoliv.

Automobile

C haque mardi matin, des hom-mes et des femmes d’horizonstrès différents se retrouvent au

centre social Jean-Prévost pour un« Atelier de pédagogie personnalisée »(APP) qui porte essentiellement sur lefrançais. Les Stéphanais présents ont étéorientés par la Maison de l’informationsur l’emploi et la formation (Mief).« Nous accueillons des personnes qui ontbesoin d’une remise à niveau des connais-sances, qu’elles soient minimales, au

niveau des savoirs de base, ou que cetteremise à niveau soit nécessaire pour pas-ser un test d’entrée en formation, un exa-men ou un concours », précise PaulineGuilmot, formatrice en français au Caps,comité d’action et de promotion sociale.Avant d’intégrer le cours, les stagiairesont été reçus en entretien et onteffectué une série de tests. Cela permetau coordonnateur du dispositif pour leCaps, Serge Pasquet, de cerner la demandeet de proposer un programme adapté,

d’une dizaine d’heures de soutien à 300 aumaximum.Parmi les participants, Marie-Brigitte vaintégrer une formation d’agent d’entretiendispensée par l’Afpa. Il lui faut à la foismaîtriser la lecture et la compréhensiond’un texte, mais aussi avoir des bases enmathématiques pour effectuer des dosa-ges de produits par exemple. « Pour moi,l’école c’est loin. Là, je reprends tout : laconjugaison, la construction de phrases…En maths, les additions ça va, mais lesfractions, déjà c’est plus difficile. »Après avoir travaillé plusieurs années dansla vente, Marlène a souhaité changer devie professionnelle. Suite à un bilan decompétences, elle va tenter un concoursd’aide-soignante. « C’est une grosseremise en question, mais ici je me sensvalorisée, je reprends confiance en moi. »Selon Emmanuel Jousselme, responsablede la Mief un tel dispositif est efficacelorsqu’il s’inscrit dans « un parcours d’in-sertion avec des objectifs clairement éta-blis. Mais l’avenir même de ces atelierspersonnalisés est menacé, le gouverne-ment réduit chaque année les budgets quilui sont accordés ». u• Renseignements auprès de la Mief,

3, rue du Jura, au 0232958330.

Repartir sur de bonnes bases

Lecture, écriture, maths… Les Ateliers de pédagogie personnalisée (APP) permettent une remise à niveau des connaissances, en vue de rebondir sur le plan professionnel.

Insertion

Le remplacement de lachaufferie du Château Blanca commencé. L’opération apris un peu de retard avec lavague de froid de fin 2008,mais la société Idex, qui gère lachaufferie actuelle, a débuté lavidange des deux cuves de 500et 900 m3 de fuel qui alimen-

taient l’installation de la rueErnest-Renan. Pas d’inquiétudeà avoir, le chauffage ne sera pascoupé, « la chaufferie est ali-mentée aussi au gaz et conti-nue à fonctionner jusqu’à la finde la saison de chauffe », ras-sure Jean-Yves Ravier, chargédes travaux chez Idex. À l’autre

bout du Madrillet, les tran-chées ouvertes rue Galiléerévèlent que l’extension duréseau est en cours.En mars, les cuves vidéesseront démolies sur site, libérant la place pour laconstruction d’une nouvellechaudière à gaz. Elle servira

de chaudière d’appoint aufutur équipement fonction-nant au bois et assurera latransition en attendant lamise en fonctionnement dela nouvelle pour la saison dechauffe 2009-2010. u

Château Blanc Chaufferie bois, premiers travaux

La fête nationale du timbrese déroule les 28 février et1er mars dans 116 villes deFrance, dont Saint-Étienne-du-Rouvray. La Poste ouvriraun bureau dans les locaux del’espace Georges-Déziré etvendra la série de timbres édi-

tée pour l’occasion. Les ama-teurs de dessins animés yretrouveront des personnagesde Looney Tunes à l’honneurcette année. Les enveloppespostées ces deux jours àDéziré porteront le cachet« fête du timbre 2009, Saint-

É t i e n n e - d u - R o u v r a y » . En marge de cette manifesta-tion où le club philatélique deRouen et région vendra lessouvenirs officiels, les visi-teurs pourront découvrir uneexposition sur les timbres, descollections consacrées à l’his-

toire postale… Les collection-neurs pourront acheter destimbres et des documentspostaux. u• Samedi 28 février et diman-

che 1er mars, de 9 à 18 heures,

espace Georges-Déziré, 271, rue

de Paris. Entrée libre.

Rendez-vous Deux jours complètement timbrés

Pauline Guilmot du Caps, avec un stagiaire lors d’un cours de français.

Les délégués syndicaux, Laurent Conseil et Frédéric Féret, surpris par l’ampleur de la crise.

ÉTAT CIVIL

MariagesMohamed El Fadili etFatima Lafdael, FaouziRemilla et Nadia Chikhi,Patrice Lamare etNicolette Lecable.

NaissancesIbtissam Amjahad, Brice-Olivier Athys-Jully, WeamBokich, Alya Brindel,Abdoullah Charafi, MaudCrambert, Lyla Delcroix,Ambre Fontana, AudeGoubert, WassimIoualalen, Anaïs Lavens,Marion Lenoble, AndréNguie-Bahouka, PénélopePlancque, Tania Ramos--Pires Pereira, MathéoRidel, Elfida Sevtekin, ZoéSimoès, Lola Tréard.

DécèsPierrette Conseil, AnnaMojica, Edmond Douillet,Roland Dopchies, DanielleCaille, Bernard Pernel,Christian Catalano,Joaquim Pereira,Alexandre Maret, JacquesChevallier, JacquelineOzerai, Roland Adam,Juliette Gontier.

Jeannine et Marcel Cabot sesont retrouvés pour la troi-sième fois en quelques annéesdans la salle des mariages dela mairie. Après leurs nocesd’or et de diamant, ils ontcélébré en janvier leurs nocesde palissandre, soit 65 ans devie commune.

NOCES DEPALISSANDRE

7Le Stéphanais du 12 au 26 février 20096

L es centres de loisirsAnne-Frank, Louis-Pergaud, Frédéric-

Rossif et La Houssière ontpeaufiné de beaux projetspour ces vacances d’hiver, àdestination des enfants âgésde 2 à 13 ans. « Avoir un thèmecrée une dynamique et per-

met à l’enfant de s’investir,estime Sandrine Bouillette,une des responsables du ser-vice enfance. Nous profitonsdes vacances pour organiserdes découvertes. » « Il y a aussides temps où on ne fait rien,nuance Rose-Marie Trédet, sacollègue, l’enfant n’est jamais

obligé de participer, de pro-duire quelque chose. »Entre détente et éducationludique, voici les program-mes concoctés pour février.D’abord les petits : Anne-Frankse consacre à la nature, c’est le thème décliné sur l’annéeavec, au menu de février,

l’exploration de la flore à tra-vers promenades, jardinages,contes, visite à la maison desforêts, et fabrication de mas-ques de Carnaval. À Pergaud etRossif, l’art et l’image serontau centre des activités depeinture et de photo. Ellesdéboucheront sur une exposi-tion le 5 mars pour lesparents, avec un vrai vernis-sage. Pour les plus âgés, à La Houssière, trois thèmesouvrent les portes de l’aven-ture : le futur, avec sortie auparc de La Villette pour lesplus grands ; le monde desmarins et la vie sous-marinepour les moyens, et le cirquepour les plus petit, avec unesortie au cirque. u

• Inscriptions en mairie

ou à la maison du citoyen.

Renseignements au service

enfance, 0232958383.

Du 23 février au 6 mars, quatre structures municipales seront ouvertes pour accueillir les enfants en vacances.

Enfants

Une soixantaine d’habitantsdu quartier résidentielMaryse-Bastié, emmenés parleur président Guy Machet,ont récemment fait part deleurs préoccupations aumaire, conseiller général,Hubert Wulfranc.L’occasion pour l’élu d’élargirle débat sur un quartierconcerné par d’importantesmutations qui se font à saporte et que les riverains per-çoivent davantage sous l’anglede l’inquiétude que de

l’opportunité. « Les travauxlourds sur le foncier et lesinfrastructures sont derrièrenous, a rappelé le maire, lestravaux de construction sontdevant nous. » Au programme entre 2009et 2011, la sortie de terre dulotissement communalFelling, avec une trentaine delots à bâtir, deux programmesde construction de maisonsde ville par la Foncière loge-ment, de part et d’autre del’avenue, deux programmes

d’Icade de logements enaccession à la propriété ou enlocatif privé, une résidencepour les étudiants de l’Insa etenfin, deux projets de loge-ments sociaux menés par leFoyer Stéphanais (31) etLogiseine (55). De quoi dyna-miser le quartier, et répondreen partie aux difficultés ren-contrées par le centre com-mercial du Rouvray, confrontéà la baisse du nombre d’habi-tants de sa zone de chalan-dise. Si les travaux de réfec-

tion de l’avenue Maryse-Bastié, réclamés de longuedate, ne sont pas envisagéspar la municipalité, en revan-che, la clôture et les planta-tions autour du bassin derétention et la finition de lachaussée le long du terrain surl’avenue Maryse-Bastié serontréalisées rapidement. Autresannonces : un cheminementpiétonnier pour se rendre à lastation de métro et la mise àl’étude d’un feu tricolore pourles piétons, avenue Felling. u

Maryse-Bastié débat et s’informeQuartier

Les jolies vacances d’hiver

De beaux programmes d’animation ont été concoctés pour les enfants de 2 à 13 ans.

Dossier

L a France affi-che un taux denatalité record.Mais il n’est pas

toujours facile d’être parent. Ce n’est pas inné et ça ne s’apprend pas vraiment. On le devient progressivement, au prix d’échanges et de tâton-

nements. « On rêve de l’enfantidéal, du parent parfait. Quandil est là, ce n’est pas commecela que ça se passe. C’est dif-ficile à vivre, on l’a tous vécu »,rassure Bernard Marchand, for-mateur et animateur de ren-contres parentales. Pour en dis-cuter, les Stéphanais, qu’ils

soient parents, grands-parents,beaux-parents, parents adop-tifs… disposent dorénavantd’un lieu : la Maison de lafamille, ouverte en janvier ave-nue Ambroise-Croizat, dansl’espace Célestin-Freinet.Elle intègre un relais d’assistan-tes maternelles où les parents,en quête d’un mode de gardepour bébé, peuvent s’informer.« Nous tenons à jour les placesdisponibles chez les 157 assis-tantes maternelles agrééesexerçant dans la commune,explique Audrey Herpin, res-ponsable de la structure. Sibesoin, nous expliquons com-ment remplir le contrat, lesdéclarations à faire, les aides

financières possibles. » Lesassistantes maternelles de leurcôté y trouveront un endroit oùpratiquer des ateliers avec lesenfants, consulter leur conven-tion professionnelle. Le relaispeut également renseigner lescandidates à l’agrément.Chaque âge, de la petiteenfance à l’adolescence, a sesexigences. Et la famille n’estpas en dehors des évolutionssociales. Il est évidemmentplus compliqué d’être parentattentif quand on s’angoissepour son travail, ou quand ondoit refuser trop souvent unjouet, un loisir, faute d’argent.C’est plus difficile quand leparent, souvent la mère,

Enfants, parents:affaires de famille

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w Don du sangLa prochainecollecte de sangaura lieu mardi24 février

de 15h30 à 19 heures,place de l’église.

w École ouverte à RobespierreLe collège Maximilien-Robespierre ouvre sesportes à tous les enfantsdu quartier ou d’ailleurs,du CM1 à la 5e, pendantles vacances, du 23 au27 février. Au programmede cette semaine, desactivités éducatives etludiques. Le dispositif«École ouverte» proposede faire des maths ou dufrançais en s’amusant,mais aussi des activitésartistiques ou sportives.Elle fonctionne de 10 à12 heures et de 14 à16 heures. Il est conseilléde s’inscrire au préalable.Collège Robespierre : rueJules-Raimu,0235653243.

w Formation BafaLes Céméas de Haute-Normandie organisent des stages de formationgénérale Bafa du 22 févrierau 1er mars ; des stagesd’approfondissement Bafa :activités musicales du 2 au 7 mars, et approfondissementgénéral du 23 au28 février ; formationgénérale BAFD du22 février au 2 mars.Renseignements au0232760840 [email protected]

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9Le Stéphanais du 12 au 26 février 20098

Décidé par les élus en décembre dernier, le conseil pour lesdroits et devoirs des familles est conçu comme un soutienaux fonctions parentales et un cadre de dialogue avec lesfamilles en difficulté. « Les élus souhaitent se servir du cadrelégal pour mettre en œuvre une politique de prévention pro-pre à Saint-Étienne-du-Rouvray, axée sur la prévention etl’éducatif », précise Pierre Coquelet, chargé d’animer cecomité local de sécurité et de prévention de la délinquance(CLSPD). Il s’agit d’aider les parents et d’éviter que des situa-tions se dégradent. » Rassemblant élus et professionnels del’action sociale et éducative, de l’insertion et de la préventionde la délinquance, ce conseil proposera une assistance auxparents en cas d’absentéisme scolaire ou d’incivilités. Il auraaussi la charge de faire des rappels à l’ordre en cas de troublescausés par des mineurs.

Comment conjuguerdroits et devoirs

est seul à assurer l’éduca-tion de ses enfants, tout en tra-vaillant. Les chiffres de l’Inseepointent cette réalité nou-velle : 16 % des moins de 18 ansvivent avec un seul de leursparents, ils n’étaient que 6 % en1968. Sur 23,8 millions deménages, 7,7 millions sont desfamilles monoparentales. Et,autre réalité nouvelle, 5,3 mil-lions sont des ménages dits« complexes », des famillesrecomposées.

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aavvooiirr ddeess lliieeuuxx ppoouurrddiissccuutteerr ççaa ppeeuutt aaiiddeerr.. »»

« Des familles fragilisées res-sentent des difficultés dansleur rôle de parent, expliqueMurielle Renaux, élue délé-guée à la petite enfance.L’association Interlude apporteune aide aux parents d’enfantsde moins de 5 ans. Après il n’yavait rien. La Maison de lafamille répond à ce besoin. »Déjà la Ville organisait depuis

2000, avec la Caisse d’alloca-tions familiales (Caf) de Rouen,le Café des parents, deuxsemaines de rencontres, débatset ateliers autour des ques-tions de l’éducation et de lafamille. « Le Café a développédes idées fortes, mais n’a pasrencontré son public, nousmanquions d’un lieu référent »,estime Vincent Ropert qui enfut un des organisateurs. « LaMaison de la famille donneune visibilité, juge CatherineMathieu, en charge de l’actionsociale à la Caf. Même si êtreparent ne s’apprend pas, avoirdes lieux pour discuter, parta-ger les problèmes, peut aider. »Et les parents ont bien besoind’être écoutés. On entend sou-vent dire qu’ils « ne jouent plusleur rôle », ils auraient « démis-sionné », laissant leur progéni-ture regarder trop la télé, jouersur l’ordinateur, commettre desincivilités… malgré tous lesconseils, parfois contradictoi-res, prodigués par les supersnannies de la télé et par lesmultiples émules de Laurence

Pernoud qui ne cessent d’expli-quer comment « j’élève bienmon enfant ».« Il y a une pression énorme surles familles, s’inquiète BernardMarchand, c’est injuste. Quandon parle des parents, on meten avant le contexte juridique,on oublie les autres contextes,le travail, le logement, l’envi-ronnement. » La Maison de lafamille, cofinancée par la Ville,le Département et la Caf deRouen, accueillera bientôt despermanences d’une assistantesociale spécialisée dans lesquestions familiales. À partirde l’automne, des animations y prendront place comme unenouvelle version du Café desparents, « mais organisé avecles parents, précise AudreyHerpin. Ils participeront aucomité de pilotage ». u

I mpossible de raterl’entrée du relaisassistantes mater-nelles : plusieurs

poussettes multiples sont sta-tionnées à proximité. Dans unesalle d’activités, des assistantesmaternelles, les enfants qu’ellesont en garde, mais aussi l’ani-matrice du relais, Céline Bénard,sont réunis pour une animationcollective. Les bambins quimarchent appliquent à grandscoups de pinceau de la peinturesur une feuille blanche. Un peuplus loin, les bébés calés pardes coussins tentent d’attraperle nez de leur voisin ou leurimage qui se reflète dans lemiroir. Pour la plupart, il s’agitd’une première expérience desocialisation.Dans un coin, Sandrine et unede ses collègues discutent, lesyeux rivés sur un article de leurconvention collective quin’existe que depuis 2004. Lapremière vient d’apprendrequ’elle allait devoir se faire opé-rer et donc ne pourrait plusaccueillir chez elle pendantquelques semaines « ses » deuxbouts de chou. « J’ai tout

La Maison de la famille est ouverte du mardi au samedimidi, 19, avenue Ambroise-Croizat. Tél. : 0232958383.Entrée libre. Horaires : mardi et mercredi, 8h30/12 heureset 13 heures/17h30; jeudi et vendredi 8 h 30/12heures et13 heures/17h15 ; samedi : 8h30/12 heures. Le mardi matin,sur inscription, « l’atelier des petites mains » offre entre 9 et 11 heures un moment d’éveil convivial avec lesenfants. Le 1er samedi de chaque mois de 10 heures à 11h30, « c’est vous qui décidez » propose aux parents et assistantes maternelles un temps de discussion.

Les parents ont besoin de soutienÀ mon avis

Les changements de la structure familiale et les diffi-cultés que rencontrent parfois les familles ont amenéla municipalité à mettre en place depuis plusieursannées une démarche partenariale globale autour dela parentalité.Les actions menées et l’investissement de chacundans ce domaine ont permis l’ouverture de la Maisonde la famille. Un lieu pour soutenir les parents dansleurs fonctions éducatives… Un projet pour accom-

pagner tous les acteurs-partenaires associatifs et ins-titutionnels, assistantes maternelles, qui s’engagentpour et autour de la parentalité.L’enjeu est grand car les mesures porteuses d’inégali-tés prises ces derniers temps au plan national se sontmultipliées. Elles fragilisent l’école, la santé, l’emploiou encore le logement… et rendent plus difficilesl’épanouissement des enfants et le bien-être de leursfamilles.

C’est pourquoi je tiens à souligner l’effort de la muni-cipalité, pour soutenir les parents dans leur respon-sabilité. C’est aussi une manière de résister au délite-ment social généré par la remiseen cause des acquis sociaux.

Hubert Wulfranc,maire, conseiller général

CCaatthheerriinnee GGrroouutt,, mmaammaann ddee LLoouu--AAnnnnee «« JJee ssuuiiss ddeevveennuuee mmaammaann ssuurr llee ttaarrdd,, àà 3322 aannss,, eett ççaa cchhaannggee ttoouutt,, oonn

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NNeellssoonn GGoonnççaallvveess,, ppaappaa ddee RRaapphhaaëëll eett JJoohhaannaa «« ÊÊttrree ppaarreenntt,, cc’’eesstt aappppoorrtteerr

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HHoonnoorriinnee SSiimmooeess,, mmaammaann ddee CCoolllliinnee eettNNooaahh,, aavveecc ssaa mmèèrree MMoonniiqquuee,, eellllee--mmêêmmeemmaammaann ddee 44 eennffaannttss «« ÊÊttrree ppaarreenntt,, cc’’eesstt êêttrree llàà

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Alors qu’un relais assistantes maternelles ouvre à Saint-Étienne-du-Rouvray,nous sommes allés à la rencontre des parents et nounous qui fréquententle relais associatif de Grand-Quevilly.

Parents et nounouss’y retrouvent

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Le Stéphanais du 12 au 26 février 200910 11

Élus communisteset républicains

Élus socialisteset républicains

Élus UMP,divers droite

Droits de cité,100 % à gauche

Tribunes libres

Non à la construction d’un nouveauréacteur nucléaire EPR à Penly, dange-reux et inutile. Ses déchets sont plusnocifs que ceux des centrales classi-ques. L’EPR, c’est la fuite en avant dansla folie nucléaire au détriment desgénérations futures et pour le plusgrand intérêt des capitalistes, Areva,GDF-Suez, EDF, marchands d’atome, debéton, de canons.Combien d’emplois, pour combien detemps, avec quels risques pour les tra-vailleurs et la population? Au lieu desmilliards engloutis dans l’EPR, les éco-nomies d’énergie et la recherche dansles énergies renouvelables permet-traient la sortie du nucléaire et crée-raient 15 fois plus d’emplois.Pour nous faire oublier la crise, le chô-mage et l’affront qu’il a subi de la partdes salariés de Sandouville, Sarko fait

la promotion de l’EPR de Penly. Aucunconsensus possible avec lui. Refusonsl’union sacrée UMP, PS, PC autour decet EPR. Luttons pour empêcher saconstruction.Le plan de relance, c’est pour les ban-quiers, les gros patrons. Nous n’avonsrien à attendre de ce gouvernement.Les contre-réformes ne se négocientpas, elles se combattent. Nos luttessont notre force. Nous étions 2,5 mil-lions le 29 janvier en grève et dans larue. Maintenant, continuons ensembledans l’unité et vite !

Michelle Ernis.

« La commedia dell’arte» voilà le titreque l’on pourrait donner à l’histoiremunicipale de notre commune dirigéepar une majorité socialo communistedepuis de nombreuses années. Qued’imprécations dignes d’un bourragede crâne pour la haine et la divisiond’une population. Cela n’est pas digned’une démocratie apaisée d’autantnécessaire dans des temps difficilescomme nous les vivons. Prenons exem-ple des partis politiques américainssolidaires du président Obama. L’UMPdepuis les municipales 2008 avaitdénoncé le manque d’attractivité denotre commune, d’un aménagementdu territoire peu cohérent et d’unepopulation qui diminue d’une façoninexorable (28000 habitants en 2009).Les tartuferies continuent lors du der-nier conseil municipal du 18 décembre :

en prévision des augmentations desimpôts (+ 6 % pour 2009) nous dénon-cions la situation catastrophique duniveau d’endettement en cours denotre ville égal à plus de 80 % du bud-get de la commune (45995804€) dû àdes dépenses de fonctionnement quis’envolent (la propagande et les excèsde communication, les fêtes en parti-culier celle de l’Humanité) qui priventla ville d’un investissement nécessaireafin de créer des emplois et des salai-res, et compromet l’avenir de la jeu-nesse.

Serge Cros,

Louisette Patenere,

Gérard Vittet.

Le succès de la mobilisation du 29 jan-vier a démontré l’efficacité de l’unitésyndicale. Le message adressé par lesmanifestants au pouvoir est clair. Cen’est pas au monde du travail, à la popu-lation, de payer la crise dans laquelle lespolitiques de droite nous ont entraînés.Contrairement à ce qu’affirme le gou-vernement, la journée du 29 janvierporte clairement l’exigence d’un chan-gement de cap, notamment sur lesquestions des salaires et plus générale-ment, du pouvoir d’achat, de l’emploi etdes services publics.Pour amplifier les mobilisations, les par-tis politiques et organisations de gau-che, réunis à l’initiative du parti commu-niste français le 3 février ont, à la quasi-unanimité, adopté une déclarationcommune de soutien au mouvementsocial et appelé à des suites.

Outre le soutien qu’ils apportent auxmouvements sociaux, les signatairesexigent la tenue d’un grand débat publicà l’échelle du pays pour examiner etprendre les mesures d’urgence qui per-mettront de s’attaquer aux racines de lacrise. À savoir, une nouvelle répartitiondes richesses, plus favorable aux sala-riés, ainsi que l’adoption d’un nouveaumodèle de développement. C’est lesens de l’action des élus communisteset républicains au quotidien.

Hubert Wulfranc, Joachim Moyse,

Francine Goyer, Michel Rodriguez,

Fabienne Burel, Jérôme Gosselin,

Marie-Agnès Lallier, Pascale Mirey,

Josiane Romero, Francis Schilliger,

Robert Hais, Najia Atif, Murielle Renaux,

Houria Soltane, Daniel Vézie,

Vanessa Ridel, Malika Amari,

Pascal Le Cousin, Didier Quint.

Le Premier ministre a présenté les1000 projets du plan de relance deNicolas Sarkozy.Cette présentation s’apparente plutôtà un énième effet de communication.L’impact sur la croissance en 2009 deces projets sera extrêmement faible.Pour la plupart, ces projets étaient déjàprévus. L’État ne fait donc qu’honorerdes engagements pris précédemment,fait du neuf avec du vieux, ce qui estlargement insuffisant pour relancer lacroissance.De plus, pour la plupart, les mises enchantier ne débuteront qu’en 2010voire 2011, et il est donc faux de direqu’elles auront un effet important en2009.Ce sont des investissements nouveaux,à effets immédiats, qui doivent êtremis en place, notamment dans les

hôpitaux et le logement social(construction de 300000 logementssociaux, rénovation des bâtiments hos-pitaliers, investissement en matériel…).Pour être efficace, compte tenu de lanature de la crise, le plan de relancedoit marcher sur ses deux jambes : l’in-vestissement, notamment public viales collectivités territoriales, et le pou-voir d’achat : revalorisation immédiatede 3 % du Smic, aide immédiate de500 € aux bénéficiaires de la primepour l’emploi et des minima sociaux,baisse de la TVA.

Rémy Orange, Annette de Toledo,

Patrick Morisse, Danièle Auzou,

Daniel Launay, Thérèse-Marie Ramaroson,

Catherine Depitre, Philippe Schapman,

Dominique Grevrand, Catherine Olivier,

David Fontaine, Béatrice Aoune-Sougrati.

Qu’elle est l’origine du Reaap?D.V: Dans les années 1990,oncommençait à parler de « démission desparents ».La Conférence de la famille de1998 a conclu que « les parents ne sontpas démissionnaires,mais qu’ils sontdémunis, isolés ».D’où la création desReaap pour écouter,appuyer,accompagner.Les mots sont bien choisis, ilne s’agit pas de faire à la place desparents,mais de les aider à améliorer là oùils sont en difficulté.

Quelles sont les difficultés?D.V: Le problème est souvent d’assurerl’équilibre entre affection et encadrement.Le présent est difficile à vivre,

insécurisant,d’où un surinvestissementaffectif.Quand les parents posent un acted’autorité, ils ont peur que ce soitcontradictoire avec l’affection témoignée.Les parents sont aussi déboussolés partoutes les injonctions parfoiscontradictoires.Et en cinquante ans, lessollicitations sont devenues plusimportantes: télé,téléphone,drogue,pornographie… Cela oblige les parents àêtre plus vigilants.Les valeursprofessionnelles dominantes,commegagner un maximum d’argent,ne vontpas dans le sens des valeurs communes etcitoyennes encore largement soutenueset transmises par les parents à leursenfants.

On parle pourtant toujoursde « démission des parents »?D.V: Il y a une tendance à la normalisationdes comportements.La responsabilité desparents a été renforcée par les dernièreslois,entre autre la répression dès 12 ans.Cela paraît logique,mais ne va pas dans lesens de la valorisation de leur rôle.L’accompagnement,qui apporte desrésultats à long terme,est moinsmédiatisé. Il vise pourtant à ce que lesenfants deviennent de jeunes adultesbien dans leur peau.On peut penser queson action n’est pas pour rien dans lesderniers chiffres,en baisse,de ladélinquance.

« S’appuyer sur les compétences des parents »L’expert

Dominique Vandenbussche est animateur du réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents de Seine-Maritime(www.reaap76.fr) qui organise rencontres, forums, groupes de paroles, pour les parents et les associations travaillant sur la parentalité.

de suite contacté les personnes queje connais par le biais des ateliers duRam*. Et là, j’ai pu trouver quelqu’unpour le remplacement. Maintenant onse plonge dans les textes pour peaufinerles questions de contrat. »Deux fois par semaine, Céline Bénardpropose des temps de rencontres pources professionnelles de la petite

enfance. Même si, elles ne sont quequelques dizaines — sur les 259 assistan-tes maternelles agréées de Grand-Quevilly — à venir à tour de rôle, la plu-part trouvent dans ces ateliers une bouf-fée d’oxygène. « Quand j’ai quitté monemploi à l’usine pour devenir assistantematernelle, je savais que le plus difficilepour moi ce serait l’absence de collè-

gues. L’isolement peut être rude danscette profession », note Stéphanie.

«« JJee ddiiss aauuxx ppaarreennttss ::ffaaiitteess--vvoouuss ccoonnffiiaannccee.. »»

Le relais est aussi un lieu très appréciédes parents. « Notamment parce quec’est ici que sont recensées les offres et

les demandes de places de garde »,résume Céline Bénard. Laurianne vientdéjà à la pêche aux informations alorsque son ventre est à peine rebondi. Lafuture maman n’avait pas prévu de selancer si tôt dans une recherche de nou-nou, « mais autour de moi on me met unpeu la pression. » Alors elle se renseignesur les tarifs pratiqués, les congés payés,les conditions d’accueil en cas de mala-die du bébé… La jeune femme repartavec en main une liste de places disponi-bles et un livret d’accueil qui répertorieles points à discuter avant de signer uncontrat: l’alimentation, les apprentissa-ges, les sorties, la télévision… « Lesparents se posent beaucoup de ques-tions, ils veulent une recette pour trou-ver la nounou idéale. Je leur dis: ‘ faites-vous confiance’. Lors de la première ren-contre, on sent très vite si cela va collerou pas. Même si, on n’est jamais àl’abri…», estime Céline Bénard.Le téléphone sonne. Au bout du fil, unemaman l’interroge sur le paiement desjours de maladie de sa salariée. « En casde difficultés entre les deux parties, jepeux jouer un rôle de médiatrice,sachant que je ne m’appuie que sur ledroit du travail et la convention collec-tive. Je ne prends pas partie. » u

* Relais assistantes maternelles.

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ité Conférence Õ 16 février

30 minutespour comprendre le stressSophie Julienne et Christine Lemerle (médecine préventive) donneront une conférence sur le stress. Elles tenteront, à partirde quelques schémas simples, de définir le stress et ses consé-quences physiologiques et psychologiques et aborderont quel-ques exemples de prise en charge possible tant médicale quepsychologique. Ces conférences sont données dans le cadre de « 30 minutes pour comprendre », mini conférences de vulgarisa-tion scientifique proposées par l’université. Lundi 16 février de12 h 30 à 13 heures, université des Sciences et techniques,avenue de l’Université, amphi D. Entrée libre.

Cinéma seniors Õ 2 mars

3 amisLe service de l’animation aux personnes âgées propose une sortieau cinéma d’Elbeuf, lundi 2 mars à 14h 15. Au programme, « 3 amis », comédie dramatique de Michel Boujenah, avec PascalElbé, Mathilde Seigner, Kad Merad… Qu’est-ce qu’un ami? Est-ceque j’en ai un? Est-ce que j’en suis un (ou une) ? C’est quoi cetterelation étrange qu’on appelle l’amitié? Tarif : 2,30€. Inscriptionslundi 23 février au 02 32 95 93 58 dans la limite des places dis-ponibles.

Concert Õ 19 février

MusiqueceltiqueDans le cadre de l’heure dujeudi, le conservatoire pro-pose un voyage en Irlandeavec une projection de photoset une ambiance assurée sur leplan musical avec les presta-tions d’élèves et de profes-seurs, en solo et en groupe.Espace Georges-Déziré,salle Leonard-Bernstein à19 heures. Entrée gratuite.

13Le Stéphanais du 12 au 26 février 200912

Culture en scène

C ap sur l’aventure ! Lecapitaine Jack part à lachasse au trésor, lesspectateurs forment

l’équipage, affrontant la mer et les dan-gers pour retrouver le fameux coffre dupirate. Les enfants en sont les héros,c’est en effet un spectacle interactif quele centre Jean-Prévost propose mercredi18 février aux enfants dès l’âge de 3 ans.« Pour les tout-petits, nous cherchonsdes spectacles très visuels, sonores, desspectacles qui mettent en éveil. »Brigitte Goussé est chargée au centresocioculturel de la programmation pourles plus jeunes: « Nous avons au moinsun spectacle par trimestre, le mercredi,pour un très jeune public dès la mater-

nelle. Il y a peu d’offre pour cette tran-che d’âge mais c’est bien de les habituertôt au spectacle vivant. »C’est aussi l’avis d’Anne Lauridsen, qui aretenu sa place pour le 18 février avecson fils de 4 ans et demi: « Nous élevonsnos enfants si possible sans la télé,explique-t-elle. Je préfère les éveiller àla lecture, au théâtre… Et c’est unmoment consacré aux enfants. » Elle n’aqu’un regret : « Je suis toujours surprisede voir si peu de monde dans ces spec-tacles, qui sont à un prix défiant touteconcurrence. »À côté du Rive Gauche qui propose cha-que année une saison jeune public, lescentres socioculturels ont en effet leurprogrammation enfantine. Avec une

particularité, leurs petites salles accueil-lent un public restreint, mais sont propi-ces à l’échange entre enfants et comé-diens. Et l’accent est toujours mis sur leplaisir partagé en famille.« Théâtre, danse ou marionnettes,les spectacles abordent souvent desquestions qui ouvrent la porte à ladiscussion avec les enfants, souligneMartine Cadec, responsable du centreGeorges-Déziré. Il n’est pas rare qu’unparent vienne redemander une affichedu spectacle pour mettre dans la cham-bre, le spectacle se poursuit à la mai-son. » Le centre Georges-Déziré, pro-pose ses spectacles pour enfants lesamedi après-midi. « Les parents sontplus disponibles, cela permet d’y venir

en famille. » Ici aussi, le public visé esttrès jeune, dès l’âge de la maternelle etmême de la crèche. Le 6 mai, le centreprésentera deux séances de cinéma, desfilms de 3 minutes, sélectionnés pour lesenfants, dans le cadre du Festival desTrès courts.De son côté, le centre Georges-Brassensjoue l’extérieur. Faute de salle appro-priée, c’est au Rive Gauche ou à l’opérade Rouen que Bertrand Pécot, son direc-teur, emmène les enfants. Après la com-pagnie de hip-hop Black Blanc Beur, il yaura l’orchestre à cordes de l’opéra, Lapetite renarde rusée en mars, Pierre et leloup en avril… Des choix qui s’adressentplutôt aux enfants de 8 ans et plus.« Nous travaillons beaucoup avec laCaf de Rouen et nous n’y invitons pasque des jeunes, les parents viennentaussi. On en discute avant, on en dis-cute au retour, c’est aussi du tempspartagé. » u

• Le coffre du pirate, mercredi 18 février,

à 15 heures, centre Jean-Prévost,

place Jean-Prévost. Entrée: 3,50€.

Réservations au 0232958366.

Centre Georges-Déziré, 271, rue de Paris,

0235027690. Centre Georges-Brassens,

2, rue Brassens, 0235640625.

Spectacle vivant pour petits remuants

Les petits Stéphanais peuvent découvrir très jeunes le spectacle vivant dans les trois centres socioculturels de la ville. Un plaisir à partager en famille.

Jeune public

Du spectacle vivant, bal, théâtre, chanson… spécialement créé pour les enfants.

R écemment, les Stéphanaisont été émus par les témoignages d’habitants

d’Hartmann qu’Olivier Gosse était parvenuà recueillir. Après plusieurs années à tisser

des liens dans ce quartier, certains ontdécouvert que celui qui les écoutait n’étaitpas un travailleur social ou un animateurmais bien un artiste. Un troubadour à l’an-cienne qu’ils ont pu à leur tour aller enten-dre.Cette saison, l’auteur, compositeur, met-teur en scène multitâches a déjà participéa deux spectacles programmés au RiveGauche. Il y a d’abord eu ses mots dans lapièce de théâtre Peter et Vicky et sa miseen espace joyeusement déglinguée deLucien et les Arpettes. Le 10 mars, c’estavec un tour de chants intituléHarmoniques que cet artisan insatiableremonte sur scène. Au côté de cet enfant

du rock, influencé par le jazz et les musi-ques afro-cubaines, quatre musiciens : gui-tare, basse, batterie et percussion, « pourune musique enlevée et consistante ».Mais avant de donner à entendre sonHarmoniques, Olivier Gosse fera escale le19 février à la bibliothèque Elsa-Triolet. « Jesuis toujours prêt pour la rencontre,l’échange. C’est important pour moi qu’il yait un aller-retour avec le public. » Il neviendra pas seul à ce rendez-vous, sa gui-tare sera là et ses chansons aussi… u

• En avant-propos…, jeudi 19 février à 18h30,

bibliothèque Elsa-Triolet (0232958368), entrée

libre. Harmoniques au Rive Gauche, mardi

10 mars à 20h30 (0232919494).

Olivier Gosse,paroles et musiques

Chansons

Après l’écriture et la mise en scène pour le théâtre, Olivier Gosserevient cette fois pour un tour de chant et une rencontre avec le public.

w Horaires desbibliothèquesLes horairesd’ouverture desbibliothèques sont

modifiés du 24 févrierau 9 mars.Renseignements au0232958368 ou sur le siteinternet de la villesaintetiennedurouvray.fr

w Atelier natureSamedi 21 févrierde 14h30 à 17 heures :« découverte de la chaînealimentaire de lachouette ». Réservationconseillée au0235529320.4€ la séance(16€ les 5 séances).Maison des forêts, chemindes Cateliers, près ducentre de loisirsde La Sapinière.

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Mais aussi…Des solutions faceà la violence, jusqu’au6 mars, exposition ludiqueréalisée par l’associationValmy. Centre Georges-Brassens. Entrée libre. Accueilde groupes et de scolaires surrendez-vous au 0235640625.

Le Cirque invisible,les 17, 18, 19 et 20 février,de Jean-Baptiste Thiérréeet Victoria Chaplin.Le Rive Gauche à 20h30.Tél. : 0232919494.

Totems céramiques,exposition des créationsd’enfants jusqu’au 18 févrierà la bibliothèque Elsa-Triolet.

15Le Stéphanais du 12 au 26 février 200914

Journal des sports

I maginez la scène :un millier de 4 L,moteurs vrombis-sants, sur la ligne de

départ d’un raid de plus de6000 kilomètres! Il ne s’agitpas du Paris-Dakar, mais de saversion moins médiatiqueréservée, depuis douze ans, auxétudiants. La nouvelle éditionqui se déroulera au Maroc du19 février au 1er mars, compteraquatre équipages stéphanais,composés de futurs ingénieursformés dans les écoles dutechnopôle, l’Insa et l’Esigelec.Pour les huit jeunes concernés,les derniers mois n’ont pas étéde tout repos. Il a fallu trouverun véhicule et surtout leremettre en état. « La 4 L estune voiture mythique, robuste,réputée tout terrain et qui necontient pas d’électronique, cequi limite les risques de panne.En revanche, elle a un point fai-ble : son châssis », résumePascal Blasquez en 3e annéegénie électrique à l’Ésigélec.C’est aussi un véhicule auconfort rudimentaire et à l’es-pace réduit, surtout quand onest un gaillard de plus d’1,85 m.« C’est une expérience unique,on ne vivra pas ça plusieursfois dans notre vie. L’objectifn’est pas du tout de faire unclassement mais bien d’en pro-

fiter et surtout de voir la ligned’arrivée », s’enthousiasme lejeune homme.Outre la mécanique, les parti-cipants ont dû aussi partir à lapêche aux sponsors pour bou-cler un budget serré mais néan-moins conséquent, tournantautour des 5000€. Il englobela voiture, les pièces derechange, l’assurance, la taxereversée à une association delutte contre la pollution…La première étape de cetévénement sportif aura lieule 17 février au pied du Stadede France avec le contrôle etl’homologation des voitures.Puis, traversée de la France etde l’Espagne jusqu’au détroitde Gibraltar. Enfin le raid en lui-même démarrera le 19, à Tangeret s’achèvera à Marrakechaprès des détours par lesdunes du désert marocain. « Là,on va nous remettre un livre deroute et ce sera parti pour lacourse d’orientation avec pourseuls outils une carte et uneboussole. Le soir, nous auronsrendez-vous pour un bivouacplus ou moins sommaire,avec… ou sans douche »,résume le Stéphanais JérémyMoquet de l’équipage Insa4Lastic.Le 4 L trophy n’est pas seule-ment une aventure mécanique,

le raid comporte aussi un volethumanitaire. À l’intérieur dechaque voiture, une cinquan-taine de kilos de fournituresscolaires auront été chargés.

Elles seront distribuées dansdifférents villages étapes grâceà un partenariat noué avec desassociations déjà actives surplace. u

• Pour en savoir plus,

site internet: www.4ltrophy.com

Les 4 L du désertHuit étudiants de l’Insa et de l’Ésigélec s’apprêtent à se lancer dans un raid de 6 000 km,au volant de trois 4 L. Une aventure humaine que les équipages préparent depuis des mois.

Les étudiants, Pascal Blasquez et Jérémy Moquet seront au volant d’une des 4 L engagéesdans le rallye automobile.

La Ville partenaire des équipagesPour la première fois, Saint-Étienne-du-Rouvray a décidé d’accompagner les étudiantsdans leur aventure en leur remettant un chè-que de 500€. Les 4 L engagées porteront ainsiun autocollant aux couleurs de la Ville. Encontrepartie, les équipages viendront se pré-senter aux habitants le samedi 14 février.

Premier rendez-vous à 14 heures sur le parkingde l’Insa, puis à 15 heures place de l’église etenfin dernière halte à 16 heures place Jean-Prévost.Les étudiants témoigneront aussi de leur expé-rience à leur retour au travers de films ou dephotos.

Rallye automobile

w Football, lesprochains matchs• 15 février,stade Youri-Gagarine,13 heures, 18 ans:

FCSER/Val-Vaudreuil.

• 22 février, stade desSapins, 15 heures, seniors:CCRP/Sotteville CC.• 15 mars: stade Youri-Gagarine, 15 heures,seniors: FCSER/Le Houlme-Bondeville

w Boxe éducativeLe Ring stéphanais organisesamedi 14 février lechampionnat de Normandiede boxe éducative à la sallede boxe du parc omnisportsYouri-Gagarine. Il s’agit enfait d’assauts entre jeunes

de 14 ans et plus, quiachèvent leur formation deboxe éducative pourcommencer la compétition.À partir de 14 heures.Entrée libre.

w TennisPour son championnatacadémique de tennis le18 février, l’UNSSrassemble les collèges etlycées au parc omnisportsYouri-Gagarine, avec lesoutien du Tennis club.

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Le Stéphanais du 12 au 26 février 200916

U nis par la passion du karaté, IdrissBougayou, MounirDhifi et Fethi

Belkhamassi viennent de décrocher leurceinture noire, une confirmation de leurvaleur sportive. Idriss compare cetteétape au baccalauréat, « c’est un obsta-cle à passer, mais en fait on n’en fait pasgrand-chose, c’est juste une porte quis’ouvre sur la cour des grands ». Laporte donne accès au diplôme d’ins-tructeur fédéral qu’ils préparent tousles trois, et mène ensuite au niveausupérieur : le brevet d’État pour formerà leur tour d’autres entraineurs sportifs.Tous trois s’accordent à dire que sans leclub stéphanais, ils n’auraient pas conti-nué. « C’est toujours un plaisir de venirs’entraîner », assurent-ils. Mais quand ilsparlent du karaté, ils n’évoquent ni laforce ni le combat. « C’est la maîtrise de

soi, le respect », résume Mounir, quiavoue surtout « aimer la technique, tra-vailler les positions, les gestes, leskatas », ces enchaînements codifiés detechniques, répétés à l’envi.

«« LLaa cceeiinnttuurree nnooiirree,, cc’’eesstt jjuusstteeuunnee ppoorrttee qquuii ss’’oouuvvrree

ssuurr llaa ccoouurr ddeess ggrraannddss.. »»

Fethi explique : « Jeune j’étais nerveux.Maintenant je me contrôle, j’ai du sang-froid même si on me parle mal. » EtIdriss qui a essayé énormément d’autressports, précise : « J’ai trouvé dans lekaraté autre chose, un sport qui éliminele stress. Comprendre petit à petit cha-que mouvement, gérer son souffle, c’esttout un art. » Frédéric Bonnet, respon-sable du karaté club, voit en eux larelève du club.Les trois ceintures noires 1e dan enca-

drent plusieurs fois par semaine lespetits karatekas débutants au gymnaseMaximilien-Robespierre, une façon demettre à profit leur formation d’instruc-teur. « Chaque leçon doit avoir unobjectif, pour donner aux enfants unpoint à acquérir, un mouvement, uneposition, détaille Mounir, 22 ans. En veil-lant à ce que le cours et l’échauffementsoient adaptés à l’âge et à la morpholo-gie. » Du haut de ses 19 ans Idrisss’étonne: « Les petits ne savent pas setenir. Il faut leur apprendre que ce n’estpas la récré, que nous menons un travailen commun, chacun son tour en respec-tant les camarades. Mais il ne faut pasêtre trop radical, nous sommes là pourfaire partager le plaisir d’un sport touten les faisant progresser. »Encore en formation professionnelle,Idriss dans le secteur de la maintenanceindustrielle, Mounir pour devenir tech-

nico-commercial, les deux jeunes sontparallèlement arbitres bénévoles ledimanche. Ce qui les oblige à apprendreles termes de japonais, la langue de l’ar-bitrage des combats. « Être arbitre, c’estun autre style », dit l’un. « Cela permetde s’améliorer au combat, complète lesecond. Avant je savais comment mar-quer un point, maintenant je sais com-ment marquer un point proprement. »Le Château Blanc est leur quartier,depuis que leurs familles sont venuesdu Maroc, d’Algérie et de Tunisie. Ces dernières années, les trois jeuneshommes ont vu les pavillons remplacerles immeubles et regrettent la disper-sion des familles qu’ils connaissaient.« Mais c’est vrai aussi, concède Fethi,que les jeunes ne voulaient plus rester,à cause de l’adresse. Ça au moins, ça achangé. » u

Invités

Athlètes du karaté club, Mounir, Idriss et Fethi, viennent d’obtenir leur ceinture noire. Aujourd’hui,ils comptent transmettre la passion d’un sport et d’un club qui leur ont permis de se trouver.

Karaté kids