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Le Stephanais Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 25 septembre au 9 octobre 2008 N° 68 La flambée des prix de l’alimentaire rend les fins de mois difficiles. Les demandes d’aides affluent auprès des associations. p. 7 à 10. Alimentation: prix indigestes La Vente Olivier prend racine Ipelec, Forclum, Normandie manutention et bientôt AMF, la zone d’activités du quartier Sud s’étoffe. p. 2 Risques majeurs: les bons réflexes Avec ce numéro du Stéphanais est distribué le document sur les risques majeurs. Un mémo pour savoir quoi faire en cas d’alerte. p. 3 Cheminots en miniature La SMCF a posé ses petits wagonnets à l’école Louis-Pergaud. p. 5 Femmes à l’œuvre Le fonds régional d’art contemporain expose des œuvres de femmes dans le cadre de Lire en fête. p. 12 Cours d’eau en piscine Grâce au partenariat noué entre l’Éducation nationale et la Ville, un millier d’élèves de maternelle et primaire vont bénéficier de cours de natation cette année. p. 15

le stephanais N°17 - cdn.ville-saintetiennedurouvray.fr · aussi un système de collecte des eaux de pluie, ... d’information sur les risques majeurs vous informe ... animés par

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Le StephanaisBimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 25 septembre au 9 octobre 2008 N° 68

La flambée des prix de l’alimentaire rend les fins de mois difficiles.Les demandesd’aides affluent auprès des associations. p.7 à 10.

Alimentation:prix indigestes

La Vente Olivierprend racineIpelec, Forclum, Normandie

manutention et bientôt AMF,

la zone d’activités du quartier

Sud s’étoffe. p. 2

Risquesmajeurs: lesbons réflexesAvec ce numéro du

Stéphanais est distribué

le document sur les risques

majeurs. Un mémo pour

savoir quoi faire en cas

d’alerte. p. 3

Cheminotsen miniature

La SMCF a posé ses petits

wagonnets à l’école

Louis-Pergaud. p. 5

Femmesà l’œuvreLe fonds régional d’art

contemporain expose des

œuvres de femmes dans

le cadre de Lire en fête. p. 12

Cours d’eauen piscineGrâce au partenariat noué entre l’Éducationnationale et la Ville, un millier d’élèvesde maternelle et primaire vont bénéficierde cours de natation cette année. p. 15

15 jours en ville

Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 20082

w Les élusreçoivent• Mardi 7 octobre à14 heures, quartierMaurice-Thorez, au centre Brassens,permanence deHubert Wulfranc,maire.

• Jeudi 9 octobre à14 heures, quartiersHoussière/Croizat/Hartmann, à la sallepolyvalente de labibliothèque Louis-Aragon (rue du Vexin),permanence de JoachimMoyse, adjoint au maire.

w Enquête publiqueUne enquête publique esten cours concernantl’acquisition de parcellesde terrain nécessaires à laconstruction de logementssociaux locatifs jusqu’au24 octobre inclus. Ledossier est consultable àla mairie du lundi auvendredi de 8h30 à12 heures et de 13 à17 heures. Michel Poirot,commissaire enquêteur,recevra le public le11 octobre de 9 à12 heures et le 24 octobrede 13 à 17 heures.

w LotoLa section CGT descheminots retraités etveuves organise un lotomardi 7 octobre à partir de 14h30, à l’espaceassociatif des Vaillons(267, rue de Paris).

Àvo

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La Vente Oliviers’enracine

Journal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme Gosselin.Directeur de la communication : Bruno Lafosse.Réalisation : service municipald’information et de communication02 32 95 83 [email protected] 458 – 76 806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEXConception : Anatome.Mise en page : Stéphanie Guenier.Rédaction : Nicole Ledroit, Sandrine Gossent,Francine Varin.Photographes : Marie-Hélène Labat, JérômeLallier, Éric Bénard.Distribution : Claude Allain.Tirage : 15 000 exemplaires.Imprimerie : ETC, 02 35 95 06 00.Publicité : Médias & publicité, 01 49 46 29 46.

Le Stéphanais

D ’ici fin 2008,avec Ipelec,Forclum etl’emménage-

ment de Normandie manuten-tion, près de 400 salariés vien-dront travailler sur le site de laVente Olivier chaque matin. Etdéjà Ipelec, première venue surle site, il y a tout juste deux ans,envisage d’agrandir sa zone destockage. « Nous avons vunotre chiffre d’affaires croîtrede 40 % en 2007, se réjouit leprésident Jean-Louis Robert.Les pieuvres électriques quenous produisons remportentun grand succès en raison deséconomies qu’elles permettentaux professionnels de réaliser. »Dans une parcelle voisine, lesengins de chantiers s’activentpour faire sortir de terre les5 800 m2 de bâtiments deNormandie manutention (lirepar ailleurs).Plusieurs autres projets sonten cours, à des niveaux plusou moins avancés. Cinq ontdéjà reçu un avis favorable dela mairie. Des permis deconstruire sont en instruction.Parmi les candidats, quelquesentreprises stéphanaises àl’image d’AMF, spécialisée dansla mécanique de précision.« Nous sommes à l’étroitactuellement, résume EgideFabbro. Comme nous envisa-geons de nous lancer dans unnouveau métier l’an prochain, ildevenait indispensable detrouver un terrain approprié. Sitout va bien, nous espérons

être à la Vente Olivier fin 2009.La desserte routière, mais aussile fait de rester rive gauchepour ne pas déranger nos 45salariés ont été déterminants. »C’est la Ville qui, il y a dix ans,décidait de se doter d’un nou-vel espace économique com-

plémentaire à celui du techno-pôle. Un périmètre de 33 hecta-res était alors retenu en bor-dure de la départementale 18E.Son objectif : permettre d’ac-cueillir des activités de produc-tions qui ne génèrent ni nuisan-ces, ni pollutions, mais aussi des

entreprises tertiaires. La levéedu périmètre Seveso en 2006,très contraignant en termes dedensité d’emploi, et l’ouverturede la rocade sud ont progressi-vement permis à la VenteOlivier de décoller. u

Quelques années après sa création, la Vente Olivier est en pleine croissance. Trois

entreprises sont implantées sur la zone d’activités et la plupart des parcelles sont réservées.

Spécialisée dans la vente, la locationet l’entretien de chariots élévateurs,Normandie manutention construit sonnouveau siège social à la Vente Olivier.Installés jusqu’alors à Grand-Quevilly, une cen-taine de salariés — sur les deux cents qu’elleemploie — devraient arriver fin 2008. « Notresite actuel était devenu trop petit pour gérerles flux et le personnel. D’autant que nouscomptons développer des formations decaristes, avec des salles de classes… tout celanécessite de l’espace, explique Sonia Dubès, àla tête de Normandie manutention depuis

sept ans. La localisation a été un élément clé,avec des infrastructures routières et la possibi-lité de rejoindre facilement les zones indus-trielles est et ouest. » L’aspect environnemen-tal a également séduit la chef d’entreprise.Même si aujourd’hui la parcelle a été sévère-ment mise à nu, le cahier des charges imposede replanter des essences particulières. La pré-sidente a également misé sur des solutionsécologiques comme un toit végétalisé pourréguler la température dans les bureaux etaussi un système de collecte des eaux de pluie,bien utile pour laver les engins.

Les solutions écologiquesde Normandie manutention

Le nouveau siège social de Normandie manutention en pleine construction.

3

Sécurité

En cas d’accident

Lors d’un récent conseil d’ad-ministration, le directeur ducentre hospitalier du Rouvraya annoncé sa volonté de fer-mer la radiologie. « C’est unequestion de bon sens. » Ses argu-ments: peu d’actes effectués etune partie du matériel obsolète.Selon le conseiller généralClaude Collin, membre duconseil d’administration du CHR,« cette volonté répond aux exi-gences de l’Agence régionale del’hospitalisation qui met la pres-sion pour que les finances del’établissement connaissent unretour à l’équilibre d’ici 2011 ».Pour ce qui concerne la radio,il semble exclu que les mala-des soient pris en charge au

CHU déjà saturé. Reste doncles cabinets privés, avec une interrogation de taille :accepteront-ils des malades hospitalisés pour troublespsychiatriques ?Le conseil d’administrationa voté à huit voix pour et six contre cette proposition.Toutefois, le président du CA et 1er adjoint au maire de Rouen,Yvon Robert, a insisté sur le faitque cette fermeture ne pourraitse faire que si une solution alter-native était trouvée. Au-delà dela radio, les syndicats craignentde voir de nombreux servicesêtre dans l’avenir confiés à dessociétés extérieures « comme lalingerie, la pharmacie… » u

Distribué avec ce numéro du Stéphanais, le documentd’information sur les risques majeurs vous informede la conduite à tenir en cas d’accident.

O n aimerait quele documentd’informationsur les risques

majeurs ne serve jamais. Maisnul ne peut garantir le risquezéro. Aussi il est important deconnaître les risques encourussur la commune: industriels,d’inondation, d’accident ferro-viaire ou routier… Surtout, cha-cun doit avoir en tête laconduite à tenir en cas d’acci-dent. « Le document est à lireattentivement et à garder àportée de main, comme onaffiche le jour de passage des collectes de déchets »,insiste Yvon Le Neun, respon-sable du département sécuritéen mairie.Par exemple, que faire en casde mise en route des sirènes,hors les tests chaque premiermercredi du mois à midi? Toutsimplement rester confiné làoù l’on se trouve, à la maisonou au travail. Un réflexe simple

mais précieux pour éviter desmouvements de panique oudes embouteillages dont laconséquence serait de ralentirle déplacement des secours.Pour s’informer, il faut écouterla radio, France Bleu Haute-Normandie (101.1 FM) et suivreainsi l’évolution de la situationet des consignes, et ne pascompter sur les téléphonesportables, dont le réseau estvite saturé. Autre geste de bonsens: ne surtout pas aller cher-cher les enfants à l’école. Ilssont pris en charge, sous la res-ponsabilité des enseignants.Le document d’informationsur les risques majeurs faitpartie d’un plan plus global,dit «Plan communal de sauve-garde» qui recense tous lesmoyens à mettre en œuvrepour prévenir et accompagnerla population en cas d’accidentmajeur. « Notre première tâcheest d’informer les gens pré-sents sur la commune, précise

Yvon Le Neun, par les sirènes,par voiture radio, en télépho-nant aux lieux accueillant dupublic… » Bien sûr en cas deproblème, les Stéphanais pour-ront compter sur les pompiers,le Samu et les services de l’État.Mais pour permettre auxsecours d’être efficaces quandil le faudra, le plan communalde sauvegarde recensed’avance les personnes, leslieux et les moyens utiles àmobiliser. Par exemple oùhéberger en urgence des sinis-trés, où installer un hôpital decampagne…Le plan communal de sauve-garde est consultable en mai-rie, au département sécurité.Il est accompagné d’un registrepour recueillir les observationsdu public. Il est aussi disponi-ble sur le site de la Ville. Etmieux vaut ne pas attendred’en avoir besoin pour leconsulter. u

Les fruits et légumes, denombreuses denrées ali-mentaires voient leurs prixflamber et deviennent ainsides produits difficilementabordables. Comment dansces conditions veiller à unealimentation saine et équili-brée en mangeant 5 fruits etlégumes par jour ?Dans le même temps, lesprix payés aux agriculteursn’ont pas augmenté depuistrois ans et ils sont souventcontraints de vendre àperte. Les importations defruits et légumes se déve-loppent et sont organiséespar la grande distributionpour augmenter leurs pro-fits et faire pression sur les prix des petitsproducteurs. Cettelogique conduit àla disparition pro-gressive des petitsagriculteurs de

notre pays avec des consé-quences sur la santé et lepouvoir d’achat de chacun.C’est pourquoi il est urgentde soutenir une filière agri-cole respectueuse de l’envi-ronnement et rémunéra-trice pour les agriculteurs.Mais aussi d’augmenter lessalaires, les pensions, lesretraites pour que chacunpuisse se nourrir correcte-ment. Il est possible dedégager de l’argent en préle-vant sur les marges financiè-res de la grande distribution.Une base de revendicationqui pourrait être communeà une très grande majoritéde Français car c’est l’intérêtgénéral.

HHuubbeerrttWWuullffrraanncc,,mmaaiirree,,ccoonnsseeiilllleerr ggéénnéérraall

À mon avis

Se nourrir,un droit fondamental

La radio bientôtcoupée au CHR

Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 20084

w Seniors : les goûtersd’octobreLa municipalitéinvite les retraités

aux goûters à la sallefestive les 13, 14, 15, 16et 17 octobre à partir de 14h30. Ils serontanimés par Fred Kohler.Un car desservira lespoints habituels. Les inscriptions aurontlieu mardi 7 au centreJean-Prévost de 9h30 à 11h30; mercredi 8 à la bibliothèque Aragonde 9h30 à 11 heures;jeudi 9 au centreGeorges-Brassens de9h30 à 11 heures;vendredi 10 au foyerAmbroise-Croizat de9h30 à 11h30.Munissez-vous de lacarte blanche ou jaunedu service animation.

w Retrouvailles desanciens de LurçatVous êtes un(e) ancien(e)élève, professeur(e),agent de service… de l’ancien lycéeprofessionnel Jean-Lurçat ou du collègetechnique de la rue deParis… Venez rejoindrel’association Les Anciensde Lurçat lors del’assemblée générale qui se tiendra vendredi17 octobre à 20 heures,salle Raymond-Devos àl’espace Georges-Déziré,271, rue de Paris.Renseignements :0235665023 [email protected]

Vit

e d

it

A ctuellementsur deuxsites, MontSaint-Aignan

et le technopôle du Madrillet,l’Institut national des sciencesappliquées de Rouen concen-trera à partir de septem-bre 2009 l’ensemble de seseffectifs en terre stéphanaise.En attendant, l’heure est auxgrands travaux. De chaque côtéde l’actuel bâtiment, les engins

s’activent pour faire sortir troisnouvelles constructions. Unchantier considérable de plusde 40 millions d’euros.Jusqu’alors, le calendrier destravaux est respecté. Autres tra-vaux également en cours, ceuxqui permettront à l’établisse-ment d’être raccordé à la futurechaufferie au bois qui devraitêtre mise en service d’ici 2010.« L’Insa constituera la plusgrande structure accueillie sur

le technopôle du Madrillet,tant sur le plan des installationstechnologiques et scientifiquesavec 41000 m2 de bâtimentsmais aussi par le nombre desalariés, environ 500, et d’étu-diants, 1500 », résume le direc-teur Jean-Louis Billoët.La rentrée 2008 réserve elleaussi son lot de nouveautés.Outre le fait que la partdes étudiants normands sem-ble progresser, l’établissement

étoffe son offre en ouvrantdeux nouvelles formations quipermettront de répondre auxbesoins du marché du travail.« La commission des titres d’in-génieur a délivré en mai dernierdeux nouvelles habilitationspour des diplômes dans lesdomaines de la “maîtrise desrisques et entreprises durables”et en “génie civil et construc-tions durables” en partenariatavec l’université du Havre. Lesecteur du génie civil souffred’une véritable pénurie descadres et d’une pyramide desâges des salariés vieillissante,de plus la Haute-Normandie nedisposait pas jusqu’alors de for-mations de ce type », préciseCéline Guerrand, responsablede la communication. Après untronc commun de deux ans, lesélèves auront donc désormaisle choix entre 7 spécialisationspour leurs trois dernièresannées. u

Technopôle

L’Insa construitson avenir

Le comité stéphanais de l’UNRPA, Union nationale des retrai-tés et personnes âgées, organise une conférence le 3 octobresur la prévention santé. Le grand âge apporte de nombreux petitsennuis et parfois de gros problèmes de santé: fragilité des os(ostéoporose), diabète, hypertension, fuites urinaires, oignons aupied, et même dénutrition ou dépression. « L’important est d’enparler, estime Jacques Coté, responsable stéphanais de l’UNRPA,pour savoir ce qu’il faut faire et ne pas faire. Éviter par exemple les

mélanges de médicaments ou le recours trop facile aux anxiolyti-ques. » La conférence d’information sera animée par le docteurMarie Bérard, gériatre du centre hospitalier d’Oissel et FabienneMartin, responsable du Clic, centre local d’information et de coor-dination du réseau gérontologique. La rencontre, à 14h30 à l’espacedes Vaillons, est gratuite et ouverte à tous, retraités et familles. u• Conférence sur la prévention santé le 3 octobre, espace desVaillons, 267, rue de Paris.

Personnes âgées Parlons santé

L’heure de la rentrée a sonné pour les élèves ingénieurs de l’Insa de Rouen.En plein travaux, l’école ouvre deux nouvelles formations.

L’Insa va devenir la plus grande structure scientifique du technopôle avec 500 salariés et 1 500 étudiants.

www.saintetiennedurouvray.fr

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MariagesGaël Halas et Frédérique Tremblé/Cyrille Dubert et Marie-Ange Dupont.NaissancesÉlodie Louis/Chéryne Abdelkader/Nadir Abderrazek/AliAissati/Laura Behle/Malone Bigot/Nolan Courbot/LéaneCousin/Yamine El Abidi/Chams El Boukili/CorentinGeorgeault/Emmy Gérard/Manar Hamoubli/YassineHayfa/Rymèce Jemili/Océane Jouenne/Safa Lacheb/TaoLaurent/Mathis Le Bervet/Maxence Leclercq/Djezy Lenenn/Welat Mukci-Leblond/Rilas Ouari/Léo Patenere/MariePicache/Anaëlle Ratieuville/Ninon Sellier/Dounia Toumi.DécèsJacqueline Ortie/Esterina Di Giacomo/Jean Capello/GilberteCordemans/Robert Coutant/Raymond Pautrel/GérardLequertier/François Hebert/Ali Belmiloud/Michel Unoule/Emilienne Trouillet/Madeleine Balzac.

Association

La SMCF vient de s’installer dans la commune.Cette deuxième association de modélisme rassembledes passionnés du rail version miniature.

La vie du railminiature

ÉTAT CIVIL

Le président, Jean-Marie Robert (à droite), cultive son âme d’enfant.

w Les retraités manifestentL’Union nationale des retraités et personnes âgéesinvite à un rassemblement départemental pourdéfendre et améliorer les droits et intérêts desretraités et personnes âgées, jeudi 9 octobre à

10 heures devant le palais de justice à Rouen. Pour yaller en car avec l’UNRPA s’inscrire dès maintenant au0235662889 ou 0235664621.

w Pêche en étang et journée cartes• Concours de pêchedimanche 28 septembre àla pisciculture du Moulin àElbeuf-sur-Andelle. Tarif:12€ pour les adultesadhérents, sinon 15€,8€ enfant, sinon 10€jusqu’à 10 ans inclus.• Journée cartes samedi11 octobre à l’espace desVaillons, 267, rue deParis: coinchée à14 heures, inscriptionsdès 13h30; tarot à21 heures, inscriptionsdès 20h30.Renseignements: comitédes quartiers du centre,0663060639.

w Grands nettoyagesUn grand nettoyage seraorganisé les 29 et30 septembre sur lequartier rue de Paris(depuis la pointe de la

mère Michel jusqu’àSotteville) et sur lequartier Saint-Yon.Les 6 et 7 octobre,l’équipe propreté voiriesera sur la zoneindustrielle du Madrillet,dans le cadre de Ma villeen propre.

w Réflexions autourdu refus de soinsL’association Jusqu’à lamort accompagner la viequi œuvre pour le soutiendes malades en fin de vie,organise une soiréeautour du thème« consentement et refusde soin ». Organisée lejeudi 9 octobre à20 heures à la maison des associations deRouen (11 avenuePasteur), elle sera animée par le professeurGeorges Nouvet. Tél. : 0235158745.

Vit

e d

it

S ’il est une inventionqui a toujours fas-ciné les hommes,

c’est bien celle du train, qu’ilsoit à vapeur, à grande vitesse,voyageurs ou marchandises. Ona beau se trouver dans un fiefcheminot, avec la possibilitéd’observer locomotives etwagons grandeur nature, despassionnés ont décidé de vivreleur passion en modèle réduit.À l’échelle 1/87e pour être toutà fait précis.Ces fondus, regroupés au seinde l’association du Stéphanaismodèle club ferroviaire (SMCF),ont posé il y a peu leurs valisesdans une des salles inoccupéesde l’école Louis-Pergaud. À leurtête, Jean-Marie Robert, un pré-

sident affable qui n’a jamaisoublié le plaisir ressenti, quand,gamin, il reçut son premier cir-cuit électrique.En près de trente ans d’exis-tence, les adhérents de laSMCF ont réalisé des centai-nes de mètres de décors fer-roviaires. La plupart sonteffectués sur des modulesnormés qui permettent departiciper à des rencontresinternationales.« Actuellement nous travail-lons sur la ligne qui reliaitCharleval à Nolléval dansl’Eure. C’est notre côté nostal-gique, note Jean-Marie Robert.Nous sommes allés sur place,nous avons pris des photos, tiréles plans du projet. Cela va

nous prendre des mois… »Chaque adhérent doit posséder« son matériel roulant ». Enrevanche pour les modules,c’est l’association qui met lamain au porte-monnaie. Selonleurs aptitudes, les membressont donc tour à tour menui-sier, mécano, électricien oupeintre. Dans tous les cas,mieux vaut être minutieux etpatient.Les nouveaux venus sont lesbienvenus. Il suffit de pousser laporte du local les samedisaprès-midi. u• Stéphanais modèle club ferro-

viaire, école Louis-Pergaud, rue du

Pré de la Roquette. Permanences,

samedis de 14h30 à 18h30. Internet:

smcf-asso.fr

Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 20086

w Alcoolassistance,section deRouenAider, accompagner,

soutenir les personnes endifficulté avec l’alcool,ainsi que leur entourageen toute confidentialité…telle est la vocation del’association Alcoolassistance. Permanencesles 2e et 4e samedis dechaque mois de 10 à12 heures au 1A, rueGuynemer. Contacts:Daniel Lemenicier,0232298381 ou0620959963 et JackyHauchard, 0232595757.

w France Amériquelatine appelleaux donsL’ouragan Gustav vient defaire une centaine demorts à Haïti et denombreux blessés à Cuba.Des milliers d’habitations,d’entreprises et defermes ont été détruites,des récoltes etplantations ravagées.Envoyez vos dons àl’ordre de « FranceAmérique latine » 37, bdSaint-Jacques, 75014Paris, avec la mention:« Solidarité ouragan CubaHaïti ». L’associationveillera à ce que l’aideparvienne bien auxpopulations ou à desorganisations localesreprésentatives etpubliera un rapport précisde fin d’opération.

Vit

e d

it Verlaine

Petite fête entre voisinsLes habitants du quartier de Verlaine ont rendez-vous samedi 4 octobre surle city stade pour la fête des voisins. Pique-nique et animations au programme.

V erlaine est désor-mais un quartiertranquille, déserté

par les engins de chantiers quilui ont forgé en quelquesannées un nouveau visage.Nouveaux habitants et plusanciens ont pris leurs marques.Ensemble, ils pourront seretrouver à l’occasion d’une fêtede voisins organisée samedi4 octobre. Pour la première fois,les associations investies dansle quartier ont pris les rênes de

la manifestation. À leur tête,Les pensées de Verlaine et laConfédération syndicale desfamilles. L’antenne sociale Caf,l’Aspic, la CNL, le comité dequartier Hartmann et la Villes’associent à l’événement.« Cela nous semble être unebonne façon de se rencon-trer, de se connaître, estimeLisette Lucas, présidente desPensées de Verlaine. C’est lemême esprit lors des ateliersque nous animons le mercredi

après-midi pour les enfants.Bien sûr nous leur proposonsdes activités manuelles maisc’est aussi l’occasion de discu-ter avec les parents, de créer unlien. »L’état d’esprit est le même ducôté de la CSF, présente dans lequartier depuis les années 1970,notamment dans le cadre del’accompagnement scolaire.« C’est un endroit aujourd’huiassez convivial. Organiser unerencontre comme celle-là, c’est

important pour se retrouver »,selon Annie Geslin.Chacun a donc rendez-vous àpartir de midi sur le city stadeavec son pique-nique. Une foisle repas partagé, petits etgrands pourront participer àdifférents ateliers : fabricationd’objets en bois, poterie,maquillage… Enfin la fête neserait pas complète sans musi-que ni piste de danse. u

Tropchèrela vie

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Tropchèrela vie

Dossier

E n une année,les produitsalimentairesont grimpé de

6,4 %, mais plutôt 7 % pour lepain, 9 % pour les produits frais,10 % pour les produits laitiers, etjusqu’à 17 % pour les fruits. Enmoyenne, car certains fruits,certains aliments de basecomme les pâtes, le riz, ont car-rément flambé. Du coup, lanourriture représente presque20 % du budget des ménages.« C’est clair, on a changé noshabitudes, estime Jean-Pierre

Sageot. Nous faisons moins noscourses en grandes surfaces, onva chez les discounteurs et chezle primeur d’à côté, c’est pasbeaucoup plus cher et les légu-mes se gardent mieux. Nousachetons moins de produitstout prêts, moins de viande;pour les enfants, on revient autraditionnel pain et confiture. »Le couple a deux salaires etannonce des revenus « moyensplus ». Sa femme Géraldine jugeque la hausse des prix les a obli-gés à réfléchir à leur alimenta-tion, à préférer les fruits de sai-

son, à acheter des yaourts plu-tôt que des entremets. « Mais,nous avons des revenus quinous permettent de faire deschoix », reconnaît-elle.Pour Sébastien Kerdal, le choixest vite fait. Au RMI, en attentede sa retraite, cet ancien agenthospitalier se fournit à l’épiceriesolidaire de Solépi avenue desCanadiens. « Quand on a toutpayé, il reste 400€ à deux, c’estpas énorme. Tôt le matin, onfait les grandes surfaces pour lespromos. Et on vient ici, c’est pascher ». L’augmentation des

Pommes de terre, yaourts,pain… Même pour les alimentsde base, les prix ont fait desbonds qui déséquilibrent le budget des ménages. Les diffi-cultés s’accroissent pour lesfamilles et les associations desolidarité sont de plus en plussollicitées. Avec le risque debalayer les efforts menés surl’équilibre alimentaire.

w

Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 20088

prix, il estime qu’elle acommencé avec l’euro.À Solépi les prix sont établis enfonction des besoins : les pro-duits laitiers, la farine y sontmoins chers que les chips. « Onn’est pas dans le commerce,explique Anne-Marie Grelier, ladirectrice, nos prix sont perfor-mants sur les produits qu’onestime nécessaires. »L’association bénéficie des aidesde la Banque alimentaire maisachète aussi de l’alimentationavec le produit des ventes desépiceries. Pour aller à Solépi, ilsuffit d’être aux minima sociaux.C’est la 3e épicerie ouverte parl’association sur l’agglomération.« Le nombre de demandesaugmente, constate Anne-MarieGrelier, avant on ne touchait pas les retraités, ni les petitssalaires. »Le constat est partagé parSandrine da Cunha Léal, respon-sable de la solidarité et dudéveloppement social à la Ville.« Un couple au Smic avec deuxenfants ne s’en sort plus. La pre-mière charge est de garder sonlogement, après ils assurent lequotidien avec ce qui reste. Senourrir devient un problème,même l’aide que nous fournis-sons ne permet pas d’avoir unealimentation correcte. Je m’in-quiète des conséquences sur lasanté des gens, des enfants. »

Les bons alimentaires représen-tent 65 % des aides sociales dis-tribuées par le CCAS. « Cet été,les demandes n’ont pas faibli.On évite aux gens de sombrer,mais on ne peut pallier le déca-lage entre le coût de la vie et laréalité des revenus. »Toutes les associations caritati-ves s’en inquiètent. « Une foistout payé, des gens ont 2 ou 3€pour manger. Nous distribuonsdes aides à 520 personnes parsemaine mais combien se

débrouillent tout seuls? » s’in-terroge Paul Paysant, du Secourscatholique. Et Seynabou Dia,responsable nationale auSecours populaire note: « Avantles gens venaient parce qu’ilscraignaient de ne pas boucler lemois, maintenant ils disent: on afaim ».« Depuis le retour des vacances,il y a plus de demandes desassociations », constate JeanWilkinson de la Banque alimen-taire de Rouen, qui alimente 64 associations en distribuant

environ 1800 tonnes de colispar an. « La précarité n’a pas augmenté,mais la pauvreté s’est creusée.Et au printemps dernier la col-lecte a baissé de 3 tonnes », sedésole-t-il. Manque de solida-rité ou resserrement des bud-gets des donateurs? Les asso-ciations caritatives ont dû semobiliser pour garder en 2008des aides européennes, car 60 %des ressources de la Banque ali-mentaire provient des surplusde la production agricole euro-

péenne qui, de plan d’ajuste-ment en mise en jachère, seréduisent chaque année et quisont à partager désormais entre27 pays.

L’État s’est décidé à sortir 10 mil-lions d’euros pour compenserles manques, cela suffira-t-il àfinir l’année et à poursuivre l’an-née prochaine? « Manger cen’est quand même pas un luxe »,dénonce Chantal Dutheil, res-

ponsable locale du secourspopulaire. L’association organisele 17 octobre une grande col-lecte départementale. La Banque alimentaire de soncôté cherche des bénévolespour assurer sa collecte denovembre. Mais la solidaritépopulaire peut-elle suffire quanddes millions de gens n’ont plusun niveau de vie décent? u

• Solépi: 57 avenue des Canadiens

Sotteville-lès-Rouen 0235630991.

• Banque alimentaire: 0235084404.

w

En juin dernier le restaurant de l’Assemblée natio-

nale avait mis les petits plats dans des assiettes en

carton. À l’invitation du député communiste Pierre

Gosnat, les parlementaires testaient le repas à 0,94€

vanté par l’enseigne Casino pour défendre le pouvoir

d’achat des consommateurs. Le repas complet se

composait de carottes sous cellophane, purée en flo-

cons sans lait, saucisse premier prix, yaourt nature.

« Des produits de première nécessité au meilleur

prix », affichait le prospectus. Les députés n’ont pas

trouvé ça « très goûteux ». Le nutritionniste Jean-

Michel Cohen, invité à participer, a relevé le déséqui-

libre de ce type de nourriture : la saucisse « pur porc »

ne contenait que 70 % de viande et affichait 28 % de

matière grasse pour 11 % de protéines… « On peut

en faire un repas, mais manger ça tous les jours,

midi et soir, c’est le cholestérol assuré, sans parler

de l’insuffisance calorique, a-t-il dénoncé ajoutant

qu’aujourd’hui à moins de 2,70€ par jour ce n’est

pas possible de se nourrir correctement. »

Conclusion des députés communistes : « Au lieu de

favoriser la grande distribution, le gouvernement

ferait mieux d’augmenter les bas revenus afin

qu’ils puissent choisir de manger autre chose »..

Les députés testent le menu à 0,94 €

« Manger, ce n’est quandmême pas un luxe »

«« UUnn ccoouuppllee aauu SSmmiiccaavveecc ddeeuuxx eennffaannttssnnee ss’’eenn ssoorrtt pplluuss »»

Bénéficiaire du RMI, Sébastien Kerdal s’approvisionne en partie à l’épicerie solidaire.

99

C haque jour, leplus grand res-taurant de laVille tient table

ouverte pour les petits. Lespremiers usagers de la restau-ration municipale sont les2300 enfants qui fréquententles restaurants scolaires. Lestarifs sont faits pour les rendreaccessibles à tous et vont de0,18€ à 3€ le repas. En cetterentrée cependant, la Caissedes écoles a dû relever sestarifs de 3 % pour maintenir laqualité des repas servis.« Nous avons la chance d’avoirun certain poids et d’acheterpar marché, ce qui encadre lesprix, note Christian Debruyne,directeur du service. Mais nosmarchés arrivent à échéance. »La cuisine s’attend donc à deshausses. « Il y a eu des augmen-tations de prix dans l’épicerie,les fruits et légumes, et mêmeles produits laitiers. En fait, cequi est grave c’est que ce sontles matières premières, les pro-duits de première nécessité quiaugmentent. »Dans ces circonstances,Joachim Moyse, premier

adjoint au maire et présidentde la Caisse des écoles se féli-cite que la Ville ait fait le choixde garder la cuisine en régiemunicipale, « pour pouvoirmaîtriser à la fois la qualiténutritionnelle, la sécurité ali-mentaire, une politique socialed’accès des enfants aux repaset une plus-value éducative. Lacuisine Rabelais donne la pos-sibilité de sensibiliser lesenfants et les parents, sur les questions de nutrition.Malheureusement sensibiliserne donne pas plus de moyensaux familles pour acheter desfruits et des légumes. Il fau-drait aussi une augmentationdes salaires. ».

Les nouveaux tarifs restent loindu coût réel d’un repas fabriquéà François-Rabelais : 5,14€*.Seule la moitié des familles paiele tarif plein de 3 €, 54 % desenfants inscrits aux restaurantsscolaires bénéficient d’un tarifréduit par le biais du CCAS.

Avec un million de repas servis depuisl’ouverture de la cuisine François-Rabelais fin 2005, les restaurantsmunicipaux offrent la meilleuregarantie de servir au moins un vrairepas par jour aux enfants. Les tarifsaugmentent à cause de l’inflation,mais demeurent accessibles.

Plat derésistance

w

La cuisine municipalepermet de maîtriserla qualité des repas

et leur coût.

Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 200810

Pourquoi une telle flambée des prix sur lesproduits alimentaires? À qui la faute ?GP: Elle vient d’un risque de pénurie.Larécolte de céréales a été moyenne en 2007et,hors la Chine,plus aucun pays nestocke,les réserves sont inférieures à50 jours de consommation.Et bien sûr il ya eu des spéculations sur le riz,le blé… En2006 la tonne de blé était à 100€€audépart de l’exploitation,en 2007 elle étaità 280€€au port de Rouen,soit 250€€audépart de l’exploitation.Cela a plus quedoublé.Dès qu’il y a eu des perspectivesde bonnes récoltes début 2008,les prix sesont assagis,avec une tonne de blérevenue à 167€€au port de Rouen.Mais cequi est pris est pris,et pour leconsommateur les prix ne baissent pas.Concernant les produits laitiers,depuistrois ans la politique européenne est defaire baisser le prix du lait.Desagriculteurs ont arrêté parce qu’ils ne s’en

sortaient plus et,l’on s’est retrouvé ensous-production.La production agricole abesoin d’être régulée.Une baisse du prix des matières premièress’amorce.Pensez-vous que nous allonsretrouver des produits accessibles à tousdans les rayons?GP: Cela m’étonnerait.La stratégie de lagrande distribution n’est pas de fairebaisser les prix.Je prends l’exemple de lapomme,facile à conserver.Lesdistributeurs remplissent leurs chambresfroides de pommes importées,quand lapomme française arrive sur le marché,ilspeuvent tenir la dragée haute auxagriculteurs.Les coopératives vendent àun prix qui couvre à peine les coûts deproduction.Mais le client paiera au prixfort.Les fonds d’investissement s’intéressentde plus en plus aux marchés des matièrespremières agricoles.Est-ce un risque pour

les petits producteurs et lesconsommateurs?GP: C’est un risque important pour toutela population mondiale quand on redouteune pénurie.En 2007,les traders(vendeurs spéculateurs sur les placesboursières) ont suivi de près la météo.Unlot de blé se vendait 25 fois avant de sortirdu silo,c’est-à-dire qu’il y a eu 24transactions avant l’achat proprement dit.Certains ont gagné beaucoup d’argent.La population souffrant de la faim estpassée de 850 à 925 millions en 2007 dansle monde.En France,à part les groscéréaliers,les petits producteurs vont mal.Les paysans achètent plus de céréalesqu’ils n’en vendent et tous les éleveurs onteu un revenu en baisse en 2007:-22 %pour les éleveurs bovins,-35 % pour leséleveurs d’ovins et -50 % pour les éleveursporcins.

L’alimentation victime de la spéculationGérard le Puill, journaliste spécialisé dans les questions agricoles, a publié plusieurs livres sur le monde paysan : L’enjeu agricole et alimentaire en 1989, Les vendangesde la colère, en 2006. Son prochain livre, Planète alimentaire, l’agriculture française face au chaos mondial, éditions Pascal Galodé, sort en librairie le 9 octobre.

Interview

C’est dire l’importance dela solidarité communale àl’égard des enfants. JoachimMoyse regrette qu’il n’y ait pasd’avantage d’élèves dans lesrestaurants scolaires : « On saitque pour certaines familles, ilest difficile d’assurer à la mai-son un équilibre alimentaire surla semaine. Le repas de midi àl’école, c’est une garantie. »

Pour assurer cette garantie, leservice municipal de restaura-tion étudie plusieurs pistes. Lanouvelle cuisine Rabelais apermis d’abandonner la « liai-son chaude » où les repasétaient livrés sitôt fabriqués,au profit de la « liaison froide »qui permet de réfrigérer lesplats puis de les remettre àtempérature. Cela a réduit descoûts et le service a pu être

organisé sur la semaine et nonplus au jour le jour. La recher-che de fournisseurs, l’intro-duction de nouveaux critèresdans les marchés publics estaussi un élément de cette qua-lité. « Nous privilégions lesproduits de saison. Nous nousefforçons de travailler avecdes producteurs locaux, pouravoir des circuits courts et uneréelle traçabilité, expliqueChristian Debruyne. Au veauné en France, élevé en Italie,abattu en Allemagne avant derevenir en France, on préfèrela viande de race normande.La qualité nutritionnelle estsans comparaison, c’est un peuplus cher mais le rendementest meilleur dans l’assiette, ducoup on achète moins. » u

* Coût d’un repas enfant. Pour un

menu adulte, qui offre plus de choix et

plus de quantité, le coût est plus élevé.

Sur la lancée du Plan national nutrition

santé (PNNS) auquel la Ville participe,

le service des restaurants municipaux

s’occupe aussi du goûter des petits éco-

liers. Les élèves de CE2, qui ont déjà

appris l’an dernier les secrets du repas

équilibré, recevront des conseils pour

leur goûter. Mieux vaut manger du

pain, des fruits, un produit laitier que

les barres chocolatées et autres pâtes à

tartiner vantées par la publicité. Un

dernier conseil : éviter le goûter devant

la télé qui pousse au grignotage.

Vive le 4 heures!

w

À la cantine aussi,les produits de saison

sont privilégiés

Élus communisteset républicainsLa crise financière internationale néeaux États-Unis n’en finit pas d’engloutirdes sommes considérables. Près de1 100 milliards de dollars ont ainsi déjàété perdus. Les banques françaises quis’étaient aventurées sur le marché amé-ricain en spéculant avec l’argent de leurspetits épargnants sont également tou-chées de plein fouet.Alors que l’on nous répète à l’envidepuis des années qu’il n’y a pas d’ar-gent public pour financer les besoinscollectifs et les augmentations de salai-res, les banques centrales européenneset américaines viennent d’injecter enmoins d’une semaine 125 milliards d’eu-ros dans le système bancaire. Mieuxencore, des banques étrangères ont étérachetées par les contribuables pouréviter la faillite à leurs actionnaires quicontinuent de spéculer tout en refusantde payer des impôts! Dans ce climat, les

banques rechignent à prêter de l’argentaux consommateurs et aux industrielsentraînant toute l’économie mondialedans la crise.Pour enrayer cette spirale destructriced’emplois, les élus communistes propo-sent de réorienter les sommes considé-rables injectées actuellement sanscontrôle, dans la sphère financière spé-culatrice, vers les seuls investissementsproductifs créateurs d’emplois bienrémunérés et qualifiés.

Hubert Wulfranc, Joachim Moyse,

Francine Goyer, Michel Rodriguez,

Fabienne Burel, Jérôme Gosselin,

Marie-Agnès Lallier, Pascale Mirey,

Josiane Romero, Francis Schilliger,

Robert Hais, Najia Atif, Murielle Renaux,

Houria Soltane, Daniel Vezie,

Vanessa Ridel, Malika Amari,

Pascal Le Cousin, Didier Quint.

Élus socialisteset républicainsVisite du pape en France.Le problème pour les socialistes n’estpas la visite du pape, mais le discours duprésident de la République à cetteoccasion.La laïcité est un fondement de laRépublique et à ce titre devrait êtredéfendue par Nicolas Sarkozy dans safonction.Or, celui-ci prône, à travers le conceptde laïcité positive ouverte, un retour dela religion dans la sphère publique.Le fondement de la laïcité en Francepermet le choix de la religion, mais aussile doute et donc laisse la place au dialo-gue et le garantit.Nous dénonçons donc la position deNicolas Sarkozy, suite logique des dis-cours de Latran et de Ryad et rappelonsqu’il doit être le garant des fondementsde la République, dont la laïcité est unpilier.

Privatisation de La Poste.Comme nous l’avons écrit dans notreprécédente tribune, les socialistes vonttout faire pour empêcher l’adoption parl’Assemblée nationale d’un nouveau sta-tut de La Poste.Avec le soutien des syndicats, nousmobilisons pour initier un mouvementen profondeur dans le pays.Si le projet de loi devait être adopté,alors la question référendaire viendrait.Mais pour l’instant la question immé-diate, c’est la non-adoption de ce projet.

Rémy Orange, Annette de Toledo,

Patrick Morisse, Danièle Auzou,

Daniel Launay, Thérèse-Marie Ramaroson,

Catherine Depitre, Camille Lanarre,

Philippe Schapman, Dominique Grevrand,

Catherine Olivier, David Fontaine.

Élus UMP,divers droiteLa rentrée scolaire a permis de mettreen lumière le succès de la réforme dugouvernement et particulièrement duministre de l’Éducation nationale XavierDarcos qui, en ménageant les financespubliques, met l’accent sur la qualité etles bases de l’enseignement. Grâce à l’al-légement des programmes et des heu-res de cours, les enfants en difficultépourront gratuitement bénéficier decours de soutien en petits groupes pardes professeurs qu’ils connaissent. Cesderniers qui débutent dans leur vie pro-fessionnelle toucheront 1500€ pourl’année, en plus de leur salaire. Par cebiais Saint-Étienne-du-Rouvray pourraitréaménager les structures d’accueil etde soutien qu’elle a mises en place afinde réduire les dépenses, mais notremunicipalité refuse cette économieproposée par cette réforme gouverne-mentale comme elle refuse de baisser

ses dépenses de fonctionnement.Quant à la polémique sur la réforme dufichier de sécurité appelé Edvige enremplacement de l’ancien fichier crééen 1991 par le parti socialiste, NicolasSarkozy a proposé un débat parlemen-taire sur ce sujet dans lequel transpa-rence et protection sont les maîtresmots. Réponse de la coalition socialo-communiste: la droite a reculé. Est-ceque la démocratie apaisée fait appel à lanotion d’avancement ou de recul?

Serge Cros,

Louisette Patenere,

Gérard Vittet.

Droits de cité,100 % à gaucheSarkozy vient de reculer pour la pre-mière fois. Preuve qu’on peut gagner !Edvige, ce fichier de police centralisanttoutes les informations vient d’en pren-dre un bon coup. La mobilisation gros-sissait dans tous les milieux, dans la jus-tice, même dans la droite et le patro-nat. Nous avons marqué des points.Mais, attention, le fichier reste encore.Il pourra être modifié, croisé avec d’au-tres fichiers. Trente-six fichiers sontrecensés. Notre vie publique et privéesur fiche, ça vous tente? Restons mobi-lisés pour exiger le retrait totald’Edvige.Le fichage des mineurs dès 13 ans pour leur dangerosité présumée – unehonte – restera-t-il ? Et la recherched’ADN qui est une base majeure? Àquand le prélèvement dans le ventredes mères?En même temps, et non par hasard, un

nouveau service policier, la DCRI,fusionne les Renseignements générauxet la DST. Un FBI à la française, un Bigbrother effrayant, qui sent le régime dePétain.Sarkozy attaque nos acquis et a besoind’un état policier, sécuritaire qui ficheet broie les citoyens et les résistances.Forts de ce recul, continuons la mobili-sation le 16 octobre à la journée deRésistance unitaire, nationale pour ladéfense des libertés fondamentales,pour une société libre !

Michelle Ernis.

Tribunes libres

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Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 200812

Culture en scène

Lire en fête

Femmesen toutes lettres

L e Frac (Fondsrégional d’artcontemporain )vient à la ren-

contre du public stéphanais. Àl’occasion de la manifestationnationale Lire en fête, son direc-teur s’est replongé dans sesréserves riches d’un bon millierd’œuvres. Parmi elles, une tren-taine figureront dans l’exposi-tion Écrire au féminin qui setiendra tout le mois d’octobre àla bibliothèque Elsa-Triolet et àl’espace Georges-Déziré.« Une des missions premièresdu Frac c’est la diffusion de lacréation contemporaine surtoute la Haute-Normandie, rap-pelle Marc Donnadieu. Chaqueannée, quatre expositionsvoient le jour dans notre struc-

ture, Traffic, à Sotteville. Dans lemême temps, nous montonsune vingtaine d’expositionshors les murs. Dans cedeuxième cas, nous privilégionsle réseau des bibliothèques. »Les œuvres montrées cetautomne à Saint-Étienne-du-Rouvray témoigneront de lavolonté de femmes, à partir desannées 1960, de faire entendreleur voix dans un mondeorchestré par la gent masculine.« Il y aura descréations degénérations et de provenan-ces très différentes. Le dessinoccupe une place importante,mais on retrouve aussi des pho-tographies ou des sculpturesqui mettent en jeu le faitd’écrire ou la représentation dela femme et des femmes. »

Au côté de figures d’enverguresinternationales, telles AnnetteMessager, Kiki Smith ou NancySpero, plusieurs signaturesrégionales auront leur place àl’image de Marie-Rose Lortet ouencore Sylvie Grenn. « C’estessentiel de faire dialoguer desœuvres et des artistes diffé-rents, cela permet une valorisa-tion mutuelle. »Le Frac n’oublie pas sa missiond’éveil et de sensibilisation àl’art contemporain. Ainsi, MarcDonnadieu organisera le 8 octo-bre une visite guidée de l’expo-sition, ouverte à tous. u

• Lire en fête : retrouvez toutes les

manifestations sur le site www.lire-en-

fete.culture.fr

• Du 3 au 30 octobre: exposition Écrire au féminin,par le Fonds régional d’art contemporain à la bibliothèque Elsa-Triolet et à l’espace Georges-Déziré*. Entrée libre. Visite guidéede l’exposition par le directeur du Frac, mercredi 8 octobre à18 heures. Possibilité de vous y rendre en Mobilo’bus le jeudi16 octobre.

• Jeudis 2 et 9 octobre, de 17 à 19 heures, etsamedi 11 octobre de 9 h 30 à 11 h 30 : ateliers delecture à voix haute, animés par Olivier Gosse, bibliothè-que Elsa-Triolet. Renseignements au 0232958368.

• Vendredi 10 octobre, à 20 h 30 : Elles étaientune fois, lecture théâtralisée par le théâtre du Kariofole.Plusieurs comédiennes disent des extraits de récits d’auteuresqui se souviennent de leur enfance. Espace George-Déziré.Gratuit*.

• Samedi 11 octobre, à 14 h 30 : Duo paroles etmusique de femmes, lectures par l’atelier d’Olivier Gosseet chansons par des membres du conservatoire. BibliothèqueElsa-Triolet. Renseignements au 0232958368. Gratuit*.

• Mercredi 15 octobre, à 10 h 30 (4/7 ans) et14 h 30 (à partir de 7 ans) : Paniers de contes parMartine Bataille, contes jeune public. Bibliothèque Louis-Aragon. Réservations au 0232958368. Gratuit.

• Mercredi 22 octobre, à 15 heures : Le petit livredes grands secrets, association Théâtre d’Ern. Spectaclepoétique et théâtre de marionnettes dans lequel l’aventureest au coin de la page. Spectacle jeune public à partir de 2 ans.Espace Georges-Déziré. Entrée 3,10€ par personne.Réservation au 0235027690.

* Le Mobilo’bus y emmène les personnes à mobilité réduite enréservant au guichet unique : 0232958394.

Au programme

Ici l’œuvre d’une artiste normande, Catherine Bernard, réalisée à partir de papiers qu’elle créeelle-même et qu’elle recouvre de signes.

La lecture est à la fête tout le mois d’octobre dans la ville. Autour de Simone de Beauvoir, c’esttoute l’expression au féminin qui est mise à l’honneur, avec une exposition d’art contemporain.

13

w Leschampignons,un monde àdécouvrirLa maison des forêtspropose deuxanimations gratuites

le week-end des 4 et5 octobre. Le monde deschampignons, expositionréalisée par l’associationrégionale del’environnement en Haute-Normandie. Entrée libresamedi de 14 à 18 heureset dimanche de 10 à18 heures.Une sortie familiale à VTTest prévue dimanche5 octobre, de 14 à16 heures. Inscription au préalable au0235529320, se munir deson VTT et de sonéquipement de sécurité(casque obligatoire pourles enfants).

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ité Exposition Õ du 1er au 31 octobre

« Regards de Stéphanais »Quatre jeunes Stéphanais ont brillamment relevé le défi dephotographier la saison 2007-2008 au Rive Gauche, avec l’aideet la complicité de la photographe Marie-Hélène Labat.À voir à la maison du citoyen, place Jean-Prévost, du lundi aujeudi de 8h30 à 12 heures et de 13 à 17 heures; vendredijusqu’à 16 heures et samedi de 9 à 12 heures. Entrée libre.

Exposition Õ du 3 au 24 octobre

Jackye Soloy-GuietDepuis cinq ans la Ville organise une rétrospective du travail deplasticiens stéphanais. Cette année, place à l’œuvre de JackyeSoloy-Guiet: collages, tapisseries, travaux textiles, gravures, sculp-tures blanches puis bleues et travail récent. Au Rive Gauche et aucentre Jean-Prévost. Visite de groupes et animations au centreJean-Prévost, renseignements au 0232958366. Samedi 4 octobre, présentation de l’exposition au RiveGauche à 16 heures suivie du vernissage à 17 heures au centreJean-Prévost, ouverts à tous.

Cinéma séniors Õ 6 octobre

« Enfin veuve »Le service de l’animation aux personnes âgées propose une sortieau cinéma d’Elbeuf, lundi 6 octobre à 14h15. « Enfin veuve », comé-die d’Isabelle Mergault, avec Michèle Laroque, Jacques Gamblin…Anne-Marie vient de perdre son mari. Elle est enfin libre d’aimercelui qu’elle voit en cachette depuis deux ans. Mais elle n’a pasprévu que sa famille a décidé de rester à ses côtés pour la soutenirdans son chagrin. Tarif 2,30€€Réservations au 0232959358 àpartir du 29 septembre dans la limite des places disponibles.

Bons baisers d’hierLes passionnés de l’atelier Histoire et patrimoine ont réuni 400 cartes postalesanciennes. Leur objectif : raconter l’histoire de la ville.

Histoire

L ’atelier Histoire et patrimoine a engagéla collecte des car-

tes postales traitant de Saint-Étienne-du-Rouvray. « Nous enavons déjà collecté environ

400 », se félicite JosephChantier, l’animateur. Les cartespostales viennent d’une dizainede collectionneurs qui les prê-tent gracieusement aux pas-sionnés d’histoire locale.

Chaque carte est numérisée etfait l’objet d’une fiche. « Nousne nous intéressons pas qu’àl’image, précise Joseph Chantier,nous répertorions le titre de lacarte, l’éditeur, nous recher-chons la date et l’auteur du cli-ché et, quand nous le pouvons,les noms des personnes sur laphoto. » L’objectif est de faireun travail historique autourde ces bouts d’images ancien-nes et d’aboutir à un catalogueraisonné de toutes les cartespubliées sur Saint-Étienne-du-Rouvray. « Cela aboutira peut-être par la suite sur une publica-tion, mais il n’est pas question

de faire un livre de cartes posta-les comme cela s’est fait dansde nombreuses communes,insiste l’historien, ce sera unlivre où les cartes postales ser-viront à raconter l’histoire de laville. »L’atelier qui travaille en parallèlesur d’autres sujets, le commercelocal, les monuments, se réunitle 2e jeudi du mois à 18 heures aucentre Georges-Déziré, 271 ruede Paris. u

• Prochaine réunion, jeudi 9 octobre.

Exposition Õdu 6 au 24 octobre

« Dans quelmonde souhaitons-nous vivre? »Face aux enseignements del’histoire économique, politi-que et sociale, on constate quela richesse des uns s’est sou-vent construite aux dépens desdroits et conditions de vie desautres… L’exposition retrace lanaissance du commerce équita-ble, du troc au commercelocal… Centre socioculturelGeorges-Brassens, 2, rueGeorges-Brassens. Entréelibre.

Sortie Õ 11 octobre

Promenade en train rétroLe Pacific vapeur club organiseune balade sur le parcoursSotteville-lès-Rouen/Rouen/Montérolier-Buchy/Serqueux samedi11 octobre. Cette sortiepermettra de redécouvrir laligne Buchy-Motteville quivient d’être rouverte au trafic.Pacific vapeur club,02 35 72 30 55,pacificvapeurclub.free.fr

Mais aussi…Soirée, danse, 7 octobre à20h30 au Rive Gauche.MonStreS, La BaZooKa, dansejeune public, 15 octobre à14h30 et 16 heures au RiveGauche.Othello, William Shakespeare,théâtre, les 20 et 21 octobre à19h30 au Rive Gauche.

Avec les cartes collectées, un travail historique est mené.

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XP-Le Ste?phanais semaine 39 - NEW:Mise en page 1 15/09/08 14:49 Page 1

Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 200814

Journal des sports

«J ’ai pas peur del’eau, assureLéna, j’aime bien,ça mouille. » Le

petit bout de chou en maillot rose etbonnet blanc en rit encore en allant àla douche. Pour la classe de CP del’école André-Ampère, c’est la pre-mière séance de natation de l’année.L’occasion pour l’enseignante et lemaître-nageur de vérifier le niveau dechaque enfant. « Ces séances de nata-tion sont essentielles pour leur déve-loppement moteur, assure JulietteJoly-Roussel, et cela leur fait décou-vrir un autre milieu. Ils sont déjàvenus l’an dernier en grande sectionde maternelle et je vois la différence :ils n’ont pas peur de l’eau. »La convention conclue il y a trois ansentre la Ville et l’Éducation nationaleoffre aux enfants, de la grande sectionde maternelle au CM2, huit séancesde natation dans l’année. Le rythmeest renforcé en CE2, année de l’ap-prentissage proprement dit, avec 32séances. « L’objectif est qu’à l’entréeen 6e, les enfants sachent nager, pré-cise Maryvonne Collin, responsabledu service municipal des sports. Aprèstrois ans, les résultats sont encoura-geants et en constante augmenta-tion : 65 % des enfants en CE2 réussis-sent le test de savoir nager, ils sont83 % en CM2. »La convention va donc être renouve-lée à cette rentrée, pour trois ans sup-plémentaires. Selon Sophie Loisel encharge du sport à l’inspection del’Éducation nationale, « le dispositifpour les CE2 était un essai, le bilan estpositif. Le renouvellement de laconvention permettra de juger sur uncycle scolaire complet ».

Oser mettre la tête sous l’eau,apprendre à flotter, à plongerjusqu’à progressivement apprendreà se débrouiller dans l’eau et nagerses 50 mètres… L’apprentissage del’eau par près de mille enfants chaqueannée représente un fort investisse-ment municipal. « C’est 80 % de notretemps », estime Benjamin Sellier, un

des six maîtres-nageurs du service dessports. Chaque séance scolaire mobi-lise cinq maîtres-nageurs, deux pour lasurveillance et trois pour les activitéspédagogiques avec les enseignants. Encomplément, des découvertes utileset ludiques sont proposées auxenfants : nage avec palme, sauvetage,water- polo. Il ne faut pas s’étonner

ensuite que les enfants soient le prin-cipal public de la piscine Marcel-Porzou : ils sont tombés dans le baintout petits. u

Piscine

La natation fait écoleLa rentrée scolaire se fait aussi à la piscine Marcel-Porzou, où 1 000 enfants apprennentà nager avec l’école. Un projet pilote renouvelé cette année.

De la maternelle au CM2, les enfants bénéficient de cours de natation. Objectif pour tous : savoir nager en 6e.

w Football, les prochains matchs• 28 septembre, stade Youri-Gagarine, 10 heures,15ans : FCSER/Val Vaudreuil ; stade des Sapins,15 heures, seniors : CCRP/Grand-Quevilly ; stadeCélestin-Dubois, 15 heures, seniors : ASMCB/Argueil.• 12 octobre, stade Youri-Gagarine, 13 heures, 18 ans :FCSER/Caudebec RC ; 15 heures, seniors : FCSER/Sotteville CC.• 19 octobre, 15 heures, seniors, stade des Sapins :CCRP/Mesnil-Franqueville ; stade Célestin-Dubois :ASMCB/FCSER.

w AïkibudoL’Asak, club stéphanais d’aïkibudo, reprend ses cours d’artsmartiaux. Il dispose cette année d’un second professeurformé au kobudo, technique des armes, qui complète l’en-seignement du professeur d’aïkibudo, technique à main nue.Cours les mercredi et vendredi de 19 à 21 heures au Cosumdu parc omnisports Youri-Gagarine. Tél. 0235653705,[email protected]

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Le Stéphanais du 25 septembre au 9 octobre 200816

Enjeuxd’enfance

Invité

N e vous fiez pas à sabarbe d’homme desbois, c’est plutôtcelle du père Noël.

Mais un père Noël qui se préoccuperaitdes questions d’enfance toute l’année.Depuis ses débuts dans l’école publiqueen 1962, Bernard Marchand n’a cessé des’intéresser aux enfants et d’aider ceuxqui s’en occupent, parents ou ensei-gnants. « À l’école normale de Rouen j’aidécouvert un monsieur qui s’appelaitCélestin Freinet, qui montrait une autrefaçon de faire la classe. On partait del’expression des élèves plus que des pro-grammes, se souvient-il. Et à ma premièrecolo comme moniteur, j’ai découvert lesCéméa*, ça s’articulait bien. »Hasard de la vie locale, Célestin Freinet

est le nom que portera l’espace munici-pal regroupant ludothèque, centre socialet maison de la famille avenue Ambroise-Croizat. Cette structure commune n’estsans doute pas pour déplaire à BernardMarchand qui n’a cessé dans sa carrièred’alterner les fonctions d’instituteur, deformateur de l’animation pour la petiteenfance et d’animateur parentalité. Avantde devenir responsable du service desaffaires scolaires de la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray, poste qu’il assumatout en continuant à animer des forma-tions et en se gardant le temps, l’été, dediriger un centre de loisirs maternel.Histoire, dit-il en bon normand, « de nepas être que diseux mais aussi faiseux ».Pour avoir abordé l’école par tous lescôtés, il regrette l’absence d’une appré-

hension globale de l’éducation. « Ce dontun enfant a besoin, affirme-t-il, c’estd’une prise en charge globale, chacunavec sa spécificité mais avec des lieux derencontre où se parler, tout le mondefait de la pédagogie. »

À 65 ans, Bernard Marchand n’a pasencore vraiment quitté l’école.Officiellement retraité, il continue à toutbrasser : former des professionnels del’enfance, accompagner des élèves enbibliothèque et animer des rencontresavec les parents dans les haltes de Cléonet Elbeuf, comme au Café des parents. « Les parents qui viennent ne sont nidémissionnaires ni incompétents, ils sontpassionnés par leurs enfants mais bour-rés d’inquiétudes. » Lui aussi est inquiet :« Il y a un mouvement d’externalisationde la réussite scolaire, on retire desmoyens à l’école et à côté on développe

des contrats éducatifs, des programmesde réussite éducative….. c’est sur le tempsscolaire qu’il faut donner les moyens ».Lui dont la mère a à peine appris à lire,refuse l’image d’une école publique nefabriquant que de l’échec. Et de rappelerque « 15 % d’enfants qui ne savent paslire, c’est trop, mais les autres, les 85 %,ne savent pas lire par hasard ». Il aaccepté d’être Délégué départementalde l’Éducation nationale, il préside lecomité stéphanais de ces délégués béné-voles de l’école publique dont la missionest de veiller aux bonnes conditions devie des enfants et de promouvoir la laï-cité. Une seule chose l’empêche d’en faireplus : garder du temps pour ses petits-enfants. u

* Les Céméa, centres d’entraînement aux

méthodes d’éducation active, sont un mouve-

ment national d’éducation nouvelle et un orga-

nisme reconnu de formation aux métiers de

l’éducation, de l’animation et de l’action sociale.

Instituteur, formateur, animateur de rencontresavec les parents, responsable municipal desaffaires scolaires… toute la vie de BernardMarchand est dédiée au bien-être de l’enfant.

« On retire des moyens à l’écolealors qu’il faudraiten donner plus. »