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Jean-Noël GueriniPrésident de l’ATD13

L’Eden, une salle de spectacle rénovée Monsieur le maire de Sénas, Rémy Fabre, est à l’origine de la rénovation de ce bâtiment qui date de 1948 et fût tour à tour music hall, cinéma, épicerie. En effet, la restauration a été con-duite depuis son arrivée en 1995 pour aboutir à une ouverture au public en 1997. Depuis, le théâtre de l’Eden a fait sa place dans un paysage culturel qui s’étend du pays d’Aix, aux A l p i l l e s e t a u Va u c l u s e . L a programmation r é p o n d à u n e c l i e n t è l e d e proximité qui privilégie l’accès à une petite scène (200 places) à celui des salles d’importance dans les grandes villes du dépar-tement. En 2005, ce sont 4700 spectateurs qui ont profité de cet équipement de qualité.

Une gestion communaleLe théâtre fonctionne en régie municipale. Son équipe, compo-

sée de deux personnes, est sous la responsabilité de l’adjointe à la culture, Mme Christiane Méne-roud. Une responsable à temps plein, Karine Moulin, assure les aspects communication, accueil, programmation musicale et un régisseur, intermittent du spec-tacle, les questions techniques et d’entretien spécifiques au lieu. Le budget annuel pour la program-

mation du théâtre s’élève à 75 000 somme à laquelle on doit déduire c h a q u e a n n é e les 45000 de recettes propres liées à l’activité de vente de billets. La structure béné-

ficie de subvention d’équipement exceptionnelle. La dernière d’un montant de 20 000 a permis d’investir dans des matériaux techniques qui lui confèrent une plus grande autonomie.

Une programmation diver-sifiée pour des publics ciblésLa programmation proposée par le théâtre de l’Eden répond à

Cet hiver, lecomédien Eric Chandioux, sera accueilli en résidence pour préparer « L’homme ridicule » de Dostoïevski.

Proche de ses administrés, le maire est le maillon fort des ins-titutions républicaines. Mais dans une société en mal de repères, il est trop souvent en première ligne face à des populations que les mutations favorisent souvent, oublient parfois et exaspèrent quelquefois. C’est dans ce con-texte qu’un doute pernicieux se développe sur la nature et la por-tée de ses fonctions, car ce qui le conduit naturellement à l’action, la prise de décisions motivées par l’intérêt général, alimente en per-manence le risque contentieux. Pour être parfaitement à l’abri, le maire doit maîtriser son environ-nement juridique. Mais la tâche est quasiment impossible… En effet, le code général des collec-tivités territoriales compte près de 4 500 articles et a été modifié plus de 3 000 fois au cours des dix dernières années. Plus de 200 lois sont votées chaque année et plus de 80 000 circulaires sont émises par les autorités centrales. Sur la seule législation relative à l’environnement, plus de vingt codes recensent les normes appli-cables. Le conseil d’Etat dans son dernier rapport d’activité relève une hausse de 39% des recours devant les tribunaux administra-tifs en trois ans ! Il ne s’agit que de quelques chiffres, très éloquents, mais ils illustrent à propos tous les obstacles rencontrés par les maires dans l’exercice difficile de leurs responsabilités. Ils mettent aussi en évidence la grande utilité d’une structure comme l’ATD, qui est à leurs côtés, pour les accom-pagner, les aider et les guider.

N°10Septembre

2006

Les dossiers de l'ATD

Expériences

La publicité dans les stades n’est pas une exception juridiqueEn l’absence d’un règlement municipal sur l’affichage et la publicité, l’installation de pan-neaux publicitaires sur le grillage qui entoure le stade municipal, doit obéir à la loi du 29/12/1979 portant règlement national de publicité. De plus, s’agissant du domaine public commu-nal, une autorisation d’occupation temporaire du domaine public devra être délivrée par la mairie.Si les publicités sont visibles ou situées à proximité de la voirie communale, les con-traintes juridiques liées à la sécurité routière devront aussi être respectées.

Un accès à la culture

SENAS : « Un théâtre à la campagne »

Le théâtre municipal de l’Eden, ancien music hall et

cinéma de la commune de Sénas, offre aux habitants

de la ville, un accès très large aux pratiques

culturelles. Spectacles, concerts, films, rencontres

pour les plus petits, exposition d’artistes mais

également lieu d’accueil pour tous car l’office de

tourisme y est installé. La programmation de

spectacles assure dans la diversité, la satisfaction

d’un public nombreux venu d’ici et d’ailleurs.

Marché à bons de commandes et avance forfaitaire : un calcul à minima en une seule foisL’article 87-1 du CMP prévoit qu’une avance forfaitaire est accordée au titulaire d’un marché lorsque le montant initial du marché ou de la tranche est supérieur à 50 000 HT. Dans le cas d’un marché à bons de commandes dont le montant minimum est supérieur à 50 000 HT, l’avance forfaitaire est accordée en une seule fois sur la base de ce montant minimum.Elle équi-vaut à 5% du montant minimum si la durée du marché est inférieure ou égale à 12 mois, et à 5% d’une somme égale à douze fois le montant mini-mum divisé par la durée du marché exprimée en mois si le marché est supérieur à douze mois.

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des publics identifiés devenus des specta-teurs avertis. L’équipe du théâtre est donc soucieuse de les satisfaire. Les spectacles de comédie, d’humour et de one man show sont proposés. Pour la musique, et plus particulièrement la programmation pop, rock, électro, sont privilégiés des auteurs en devenir que l’on retrouve souvent sur de grandes scènes de la région mais aussi de France. Le jeune public, pour sa part bénéficie de spectacles offerts par la ville et associés à des rencontres conviviales avec les artistes.

Et demain ….L’équipe du théâtre de l’Eden s’appliquera à l’avenir à densifier sa programmation d’artistes à forte notoriété. En septembre, c’est Anne Roumanoff, dans son spectacle « Anne a 20 ans » qui ouvrait la saison de l’Eden en fêtant ses 20 ans de carrière de-vant les Sénassais. En janvier, ce sera le tour des « Chevaliers du fiel » qui interpréteront un polar interactif sur les planches en bois de la scène d’époque du théâtre. Dans un autre registre, des accueils en résidence sont proposés aux artistes régionaux, leur permettant d’utiliser l’équipement culturel pour une période donnée en échange de rencontres avec la population et de repré-sentations. Le théâtre municipal d e l ’ E d e n entend ainsi répondre à la notion d’ouverture pour tous les publics.

SENAS : « Un théâtre à la campagne »

Commune info N°10 - Septembre 2006

l’observatoire • l’actualité juridiqueL’ATD a sélectionné pour vous des sujets de l’actualité juridique.Ils sont présentés dans cette rubrique de façon concise. L’agence est à votre disposition pour des renseignements plus précis.

FiscalitéLa Taxe forfaitaire sur la cession de terrains : un nouvel impôt direct pour les communesL’article 26 de la loi portant engagement national pour le logement du 13 juillet 2006 institue, à compter du 1er janvier 2007, une taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus qui ont été rendus constructibles par le POS communal. Cette taxe est insti-tuée par les communes, sur délibération du conseil municipal et s’applique aux personnes physiques et aux sociétés et groupements soumis au régime d’imposition des plus-values immobilières. La taxe ne s’applique pas aux profits tirés d’une activité professionnelle.Le fait générateur de l’imposition est la première cession à titre onéreux du terrain après être devenu constructible. La taxe est assise sur un montant égal aux deux-tiers du prix de cession du terrain et son taux est fixé à 10% de la base taxable. Ce nouvel impôt direct facultatif, ne s’applique pas aux terrains dont le prix est inférieur ou égal à 15 000 euros, aux terrains ayant fait l’objet d’un échange ou d’une mutation à titre gratuit ou encore pour lequel une DUP est prononcée. Beaucoup de critères particuliers entrent en ligne de compte dans la mise en place de cette taxe. Tous les détails ainsi que les modèles de délibération pour instaurer cette taxe sont disponibles auprès des services de l’ATD13.

Les dossiers de l'ATD

ExpériencesUne TLE transférée peut-elle être reversée ?

L’article 1635 bis B du CGI prévoit qu’un EPCI qui possède la compétence de réaliser des équipements d’infrastructures peut percevoir la TLE à son profit. Si le transfert de la TLE n’est pas prévu dans les statuts de l’établissement intercommunal, le conseil municipal doit donner son accord à ce dernier. La durée de perception de la TLE par l’EPCI est fixée à trois années et une nouvelle délibération doit intervenir pour en renouveler la période. La TLE peut être reversée pour partie à sa commune d’origine, à la condition qu’une convention soit signée entre les deux collectivités et que la part de la taxe reversée soit précisée. Il peut par exemple être décidé que l’EPCI reversera à la commune la partie du produit de la taxe correspondant aux constructions dont elle a supporté le coût des équipements publics.

Domanialité publiqueLa remise en ordre du régime juridique du domaine publicL’ordonnance du 21 avril 2006 portant création du Code de la propriété des personnes publiques, remet de l’ordre dans la réglementation relative au domaine public. Selon sa définition, le domaine public comprend les biens appartenant à une personne morale de droit public et qui lui sont rattachés soit par détermination de la loi, soit par affectation à l’usage direct du public ou à un service public. L’article L 2122-20 du Code général de la propriété des personnes publiques autorise, depuis le 1er juillet 2006, les collectivités territoriales à conclure sur leur domaine public un BEA de 18 à 99 ans ou à délivrer des autorisations d’occupation temporaires constitutives de droits réels (AODP), dans les con-

ditions déterminées par les articles L 1311-5 à L 1311-8 du CGCT. Si le BEA n’est pas

inconnu de la pratique des collectivités, les AODP constituent un nouvel outil juridique permettant à une personne morale de droit public de confier une mission de service public ou de permettre la réalisation d’une opération d’intérêt général. Comme pour le BEA, cette autorisation d’occupation temporaire produit pour son bénéficiaire de véritables droits réels pendant sa durée, qui peuvent selon les circonstances, être cédés voire hypothéqués. A l’expiration du titre d’occupation, sauf décision contraire de la collectivité, les ouvrages et les constructions devront être démolis.

Commande publiquePénalités de retard : le maître d’ouvrage peut y renoncerUne réponse ministérielle en date du 1er juin 2006 vient préciser le régime applicable en matière de pénalités de retard et répond à une question simple : l’exécutif local peut-il décider un arrangement à l’amiable avec une entreprise qui serait en retard sur un chantier et abandonner totalement ou partiellement le recouvrement des pénalités ? La réponse est oui mais le maître d’ouvrage doit au préalable s’assurer que cet abandon de créance ne puisse être assimilé à un avantage injustifié au sens de l’article 432-14 du code pénal. A cet effet il doit impérativement associer son assemblée délibérante à la démarche. Le conseil municipal doit autoriser la signature d’un avenant reportant les délais d’exécution du marché et prononçant l’exonération totale ou partielle de ces pénalités. Cette délibé-ration expresse sera transmise au comptable public. Elle lui servira de justificatif pour

mettre à jour sa comptabilité et inscrire l’abandon de la créance. Il est à noter que cette

réponse « doctrinale » n’a pas la valeur juridique d’une jurisprudence qui jusqu’à présent est muette sur ce point. Le juge administratif a seulement précisé dans un arrêt de 1971 (CE 10 février 1971, Bonnet) que le versement des pénalités n’est pas subordonné à la réalité du préjudice subi par la collectivité.

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L’ATD a sélectionné pour vous des sujets de l’actualité juridique.Ils sont présentés dans cette rubrique de façon concise. L’agence est à votre disposition pour des renseignements plus précis.

Commune info N°10 - Septembre 2006

repères • mieux comprendre notre département

Le service de l’eau :

Le rapport initial d’orien-tation sur la politique de

l’eau, voté le 22 juin 2001 par le Conseil général des Bouches-du-Rhône qui en-tend donner au département les moyens « d’agir à tous les stades du cycle de l’eau » a mis en évidence la nécessaire prise en considération de cette ressource essentielle. Assurer un développement pérenne et soli-daire des activités socio-économi-q u e s t o u t e n préservant les mi-lieux aquatiques, disposer d’une eau potable de bonne qualité et transmettre un patrimoine littoral vivant, sont au cœur de cette politique environnementale volontaire qui est appréhendée dans tou-tes ses dimensions. Le ser vice de l ’eau et des

milieux aquatiques dépend de la Direction de l’Environ-nement. Son équipe compte quatre chargés de missions (ingénieurs et attachés) dont Madame Béatrice Orelle qui en assume la responsabilité. L’activité principale est basée sur des missions d’ingénierie et d’études.Mais au-delà des études qui améliorent la connaissance du milieu et par conséquent la protection de la ressource, qui permettent l’élaboration des schémas d’alimentation en eau potable ou d’assainis-sement, qui accompagnent la prise de décision en matière de plan communaux de sau-vegarde ou qui contribuent

à l a p r é v e n t i o n des inondations, le service de l’eau instruit aussi les doss iers d ’a ides aux collectivités

(communes et syndicats) pour développer les systèmes d’assainissement ou d’alimen-tation en eau potable pour conforter la gestion concertée des rivières. Il participe également à la protection du littoral et assure

la gestion globale du site du Mugel, de l’île verte et de leur environnement marin, au large de la Ciotat. Enfin, au coté de tous les partenaires gestionnaires du milieu (collectivités, syndi-cats, associations) le service de l’eau contribue, en diffusant des plaquettes d’information, à sensibiliser les populations. Le service de l’eau en quel-ques chiffres : 6 rivières et fleuves dans le département, 280 kms de littoral, budget de 300 000

Les dossiers de l'ATDExpériences

Un marché municipal ne se déplace pas sans une délibération du Conseil MunicipalL’article L 2214-18 du CGCT dispose que « les délibérations du conseil municipal relatives à la création, au transfert ou à la suppression de halles ou de marchés communaux sont prises après consultation des organi-sations professionnelles intéressées… ». La jurisprudence du Conseil d’Etat reconnaît depuis longtemps la com-pétence du conseil municipal pour le déplacement d’un marché (CE, 19 janvier 1938, « Cuzange et Ribier »). Tout comme sa création ou sa suppression, le déplace-ment d’un marché ne relève donc pas d’un pouvoir de police du maire, mais d’un vote du conseil municipal.

Surveillance des cantines scolaires : les directeurs d’école responsables sous certaines conditions…Le service de cantine scolaire présente le caractère d’un service public communal dont la responsabilité incombe à la commune. Les directeurs d’école publique, es qualité, n’engagent pas leur responsabilité en s’abs-tenant d’intervenir dans la surveillance des cantines et n’ont donc pas à donner de directives aux agents com-munaux. Mais ils peuvent, à titre individuel, accepter cette mission de surveillance, moyennant une indemni-sation de la collectivité. Dans ce cas, ils sont pleinement responsables pour autoriser un élève à sortir de l’éta-blissement pendant ce temps périscolaire.

AssociationsConvention de subvention-nement ou délégation de service publicAntérieurement à l’entrée en

vigueur des dispositions de l’ar-

ticle 10 de la loi n°2000-321

du 12 avril 2000 qui impose

un cadre conventionnel à l’auto-

rité administrative attribuant une

subvention de plus de 23000 à

une association, le juge adminis-

tratif n’hésitait pas à requalifier

en délégation de service public

de simples conventions de sub-

ventionnement passées entre des

communes et des associations

culturelles. Mais aucune juris-

prudence n’avait encore tranché

la question de savoir si une

convention d’objectif devait être

regardée comme une conven-

tion de DSP au sens de l’article

L.1411-1 du CGCT. C’est chose

faite depuis un arrêt en date du

24 février 2006 dans lequel le

Tribunal administratif de Nice

considère qu’eu égard à l’indé-

pendance de l’activité de l’as-

sociation par rapport à celle de

la commune et à sa préexistence

par rapport au financement com-

munal, la convention d’objectifs

ne pouvait être qualifiée de con-

vention de DSP. En l’espèce le

juge administratif a estimé que :

l’initiative de la manifestation, la

caractéristique de l’activité sub-

ventionnée et la mesure précise

du degré d’indépendance ma-

térielle et organique de l’asso-

ciation, étaient autant d’indices

confortant la qualification d’une convention d’objectifs non sou-mise aux procédures de publicité et de mise en concurrence.

une ressource essentielle…

Le Conseil général agit à tous les stades du cycle de l’eau.

Sécheresse, inondations, qualité des eaux, assainissement, paysages, irrigation, écosystèmes, baignades… Les problèmes liés à l’eau sont multiples. Sa gestion durable constitue un enjeu majeur du 21ème siècle, à l’échelle de la planète comme à celle de notre département.

Rencontre avec les élus Le 19 décembre prochain le service de l’eau propose aux élus du département une ren-contre qui vise à les sensibi-liser sur l’utilisation des pro-duits phytosanitaires dans les zones non agricoles. En effet, ces produits se retrouvent à terme dans les milieux aqua-tiques, où ils provoquent des pollutions pouvant rendre les ressources en eau impropre à la consommation humaine. Une responsabilité à prendre en compte… A noter, le 19 décembre de 14h à 17h30 au CG13.Contact : 04 96 20 08 59

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www.atd13.frU N E É Q U I P E À V O T R E É C O U T E par téléphone 04 42 46 71 20 ou sur internet

Contact : Rémy BargèsTechnoparc du Griffon - Bâtiment 12A511 route de la Seds - 13127 VitrollesTél. 04 42 46 71 20 - Fax 04 42 46 71 29e-mail : [email protected]

l’ATD • la vie de l’agence

CHAQUE JOUR À VOS CÔTÉS

Commune info N°10 - Septembre 2006

COMMUNE INFO, Lettre d’information de l’Agence Technique Départementale des Bouches du Rhône.

Parution Bimestrielle - N°10 de septembre 2006Dépôt légal : le 17 juin 2005

Directeur de la publication : Rémy BARGES, Directeur de l’ATD13

Responsable de la rédaction : Clarie DURETRédaction : O. Gassend.

Photos : Service Communication Ville de Sénas,

Jean-Paul Herbecq CG13, ATD13.

Conception et réalisation : sur le pont ! communication

Impression : Agence Technique du Département des Bouches du Rhône

Technoparc du griffon - 511 route de la Seds - 13127 Vitrolles

L’Union des Maires, partenaire de l’ATD13

Privilégiant la transparence et l’échange, Rémy Bargès rencontre régulièrement le Président de

l’Union des Maires, Roland Darrouzes et sa colla-boratrice Geneviève Grousson, afin de leur exposer en détail le programme des formations pour les élus. L’Union des Maires est en effet un relais d’informa-tion essentiel auprès des édiles.

Le programme des formations est sur notre site Internet. Vous pouvez vous inscrire en ligne.

PA R T I C I P E Z A N O S F O R M AT I O N S

www.atd13.fr

Expériences

Evincer une entreprise à raison de la mauvaise exécution d’un marché antérieur : la CAO peut le faire.Le juge administratif a confirmé à plusieurs reprises qu’une personne publique peut sans grande difficulté évincer, au stade des candidatures, une entreprise dont l’incompétence est notoire ou a été avérée dans un marché antérieur. Mais la CAO doit justifier sa décision après un examen complet du dossier, une analyse objective des capacités de l’entreprise au moment où elle est candidate et la réunion d’éléments probants sur les faits antérieurs qui lui sont reprochés. En cas de contentieux, il appartiendra en effet à la commune de prouver ses allégations.

Les agents publics peuvent prétendre à des droits d’auteursLa loi n°2006-961 du 1er août 2006 relative aux droits d’auteurs et aux droits voisins dans la société de l’information réaffirme clairement le respect du droit de propriété d’un agent public sur son œuvre mais confère à l’administration le droit d’exploitation de l’œuvre, à des fins non commerciales, dans le cadre de l’accomplissement de sa mission de service public. L’agent n’est donc cessionnaire de ses droits d’exploitation que dans le cadre de sa mission de service public. Si son œuvre est exploitée hors de cette mission et sans aucun contrôle préalable de l’autorité hiérarchique, il retrouve la jouissance de ses droits. Sous ces conditions, la cession du droit d’exploitation de son œuvre à la collectivité est de plein droit et dès la création.

Les dossiers de l'ATD

Dans le cadre des formations proposées aux élus du Département, Rémy Bargès a rencontré le directeur régional de Dexia Crédit Local, Michel Rouault. Dexia renforce son soutien aux collectivités engagées dans une démarche de développement durable. Dexia est par ailleurs engagé dans une démarche spécifique à la région Paca, baptisée « habitat 2006-2007 » qui vise à favoriser le logement social.

LES PROCHAINES FORMATIONS• Les modes d’accueil de la petite enfance• La communication à l’approche des élections• Internet au service de la gestion locale

• Un logement pour tous• Améliorer et sécuriser les relations avec les associations locales

Les formations de l’ATD13 ont débuté le 19 septembre dernier

avec une session d’une demi journée sur la LOLF. Animée par Bernard Ganivenc, Receveur des Finances, Payeur Départemental et le cabinet KPMG, l’enjeu de cette rencontre était d’exposer les objectifs de la Loi, le cadre budgétaire, la mesure de la per-formance de l’action publique qu’elle

induit et l’extension de ses principes aux collectivités territoriales.

La Loi Organique relative à la Loi de Finances

formations

L’ATD organisera le 14 décembre prochain, sous la présidence de

Jean Noël Guerini, un colloque sur le thème « le maire face à l’insécurité juridique et à l’inflation législative ».Au préalable à cet événement d’im-portance qui vise à rassembler tous les maires et DGS du département, un questionnaire sera envoyé aux maires

et président des collectivités adhéren-tes afin de récolter un certain nombre d’information concernant les besoins et les attentes des élus en matière de sécurité juridique. Il s’agira de connaî-tre, par ailleurs, la perception des élus sur les prestations qu’offre l’ATD13 et sur leurs attentes.

Bientôt une enquête auprès des adhérents