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www.lenk.lu déi Lénk sur Facebook: www.facebook.com/lenk.lu Programme électoral pour la commune de Sanem. Elections du 9 octobre 2011 6 Imprimé au Luxembourg.

déi Lénk Suessem: Programme électoral pour la commune de Sanem

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Programme électoral pour la commune de Sanem

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Programme électoral pour la commune de Sanem.Elections du 9 octobre 2011 6

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Élections communales du 9 octobre 2011:Une autre redistribution s‘impose !

Pour une politique socialement juste et écologique !

Nous, les candidates et candidats de déi Lénk, voulons réveiller le Conseil communal .

Le Conseil communal a besoin d’une force politique qui défend résolument les intérêts des citoyennes et citoyens.

Notre devise LE SOCIAL D’ABORD n’est pas un simple slogan, mais reflète le fil rouge de nos alternatives politiques. C’est un engagement pris au sérieux par

les candidates et candidats de déi Lénk.

Dans le présent programme électoral, déi Lénk fait beaucoup de propositions concrètes en vue de réaliser une politique cohérente et durable et cela tant

au niveau social qu’au niveau écologique.

Une Commune qui veut mettre l’accent sur la qualité de vie devra essayer d‘amortir les inégalités existantes au lieu de les amplifier.

Cela concerne TOUS les domaines. Les Communes ont un pouvoir de décision beaucoup plus important que ce que l’on croit généralement. déi Lénk veut saisir

cette opportunité pour faire bouger les choses.

Les pages suivantes reprennent les priorités politiques et le programme électoral de déi Lénk de la Commune de Sanem. Ensemble avec le programme cadre national

(à télécharger sur www.lenk.lu), elles constituent les idées et priorités principales de notre mouvement politique.

A la Chambre des Députés, le député de déi Lénk est souvent le seul à défendre les intérêts des travailleurs et à freiner le dynamisme des riches et des profiteurs.

C’est souvent le député de déi Lénk qui fait les bonnes propositions dans le cadre d’une véritable politique sociale et de gauche.

Sur le plan communal, déi Lénk veut également mener une politique socialement et écologiquement juste.

Râler ne suffit pas. Soutenez déi Lénk ! Devenez vous-mêmes actifs et profitez de votre droit de vote ! Votez liste 6 déi Lénk – Le social d’abord !

Les candidates et candidats de déi Lénk Commune de Sanem

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Les points clefs en résumé.

• déi Lénk revendique une politique plus différenciée et socialement plus juste au niveau des taxes communales. Chaque ménage devrait avoir droit à 50 litres d’eau gratuits par jour !

• déi Lénk est d’avis que l’impôt commercial communal devrait être augmenté pour que les grandes entreprises et des banques absolument profitables assument leur responsabilité envers la société.

• déi Lénk demande l’installation d’écoles à journée continue gratuites et généralisées favorisant ainsi l’éducation précoce et l’égalité des chances pour tous.

• 10% des habitations devront être des logements sociaux, y compris au nouveau quartier Belval. Les loyers y devraient être fixés en fonction du revenu.

• déi Lénk veut transformer le Château de Sanem en un centre culturel et un lieu de rencontre social accessible pour tous les habitants de la Commune.

• déi Lénk s’oppose au contournement de Bascharage, alors que la construction de cette route détruira, de manière irréversible, des zones récréatives de proximité entre Bascharage et Sanem. Cette route ne déplacera que le problème de circulation et va à l‘encontre de toute planification territoriale.

• déi Lénk s’oppose résolument à toute tentative de privatisation de services ou de biens publics! Nous sommes contre les PPP (Partenariat Public-Privé)!

• déi Lénk revendique l’installation d’une commission de recrutement du personnel communal selon des critères objectifs et indépendamment de l’affiliation à un parti politique.

• déi Lénk demande l’installation d’une commission communale « économie et développement » qui permettra un développement selon des critères sociaux et écologiques.

• déi Lénk favorise la production dans la Commune même d’une partie du besoin en énergie des ménages. Pour réaliser cet objectif, il y a lieu de promouvoir massivement les équipements photovoltaïques sur les toits.

• déi Lénk veut introduire le budget participatif. Les citoyens devraient avoir le droit de faire des propositions concrètes lors de la préparation du budget communal et d’influencer, ainsi, directement la politique communale.

• déi Lénk exige que les commissions communales soient composées également de citoyennes et citoyens indépendants, non désignés par les partis politiques.

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ChApITRE 1

FINANCES COMMUNALES – Recettes et taxes socialement justes.Le budget communal devrait certes être en équilibre. Toutefois, au cours des dernières années, nous avons tous pu constater une redistribution des richesses collectives du bas vers le haut au niveau communal: des cadeaux fiscaux ont été faits aux grandes entreprises qui étaient déjà hautement profitables, alors qu’au même moment les citoyens ont vu leurs taxes communales s’envoler (eau, déchets ménagers,…), selon le principe discutable de la couverture des coûts. Ceci représente une double injustice sociale, puisqu’elle vient avant tout frapper sans distinction les personnes aux revenus modestes.

déi Lénk s’oppose au ‘principe de la couverture des coûts’ et exige une politique fiscale communale différenciée, écologique et socialement équitable.

Distribution de l’eau

Depuis 2005, le prix de l’eau a doublé dans la com-mune de Sanem – en plusieurs étapes. Même sans toucher au robinet, rien que le raccordement à la canalisation publique vous coûte désormais 72€ par semestre! Or, la consommation d’eau moyenne ne pouvant être réduite de manière substantielle, cette hausse a donc surtout pénalisé le consommateur moyen. Pour un ménage composé de quatre per-sonnes qui consomme en moyenne 150 litres d’eau par personne et par jour, il faut prendre en considé-ration une facture semestrielle de 507,90€  : voilà qui vient considérablement grever un budget fami-lial déjà largement entamé par la hausse combinée des autres taxes communales et des prix énergé-tiques (essences, gaz et électricité), que M. Juncker compte par ailleurs purement et simplement enlever du panier de l’index, profitant de la bénédiction des Verts.

De plus, à Sanem les Verts et le LSAP entendent bien faire supporter intégralement le prix de l’eau du robinet aux ménages. Cette politique est fortement appuyée par le ministre de l’Intérieur CSV. déi Lénk est résolument contre l’application du ‘principe de la couverture des coûts’, puisqu’il réduit l’eau à un bien commercial, alors qu’il s’agit d’un élément vi-tal: ce ne serait sans doute qu’un premier pas vers la privatisation de l’eau.

• L’économie d’eau doit au contraire être encouragée grâce à un échelonnement du prix de ce bien de va-leur inestimable. L’accès à l’eau a toujours été largement financé par le budget communal au profit de tous les citoyens, alors que depuis les dernières élections muni-cipales on nous a imposé l’inéquitable principe de la cou-verture des coûts. Résultat : le prix de l’eau a doublé!

L’échelonnement du prix de l’eau permettrait au contraire à tous de vivre dans la dignité, tout en garantissant l’équité sociale et la sanction du gaspillage inutile de l’eau.

Compte tenu d’une consommation nationale moyenne de 150 litres par jour et par personne, déi Lénk propose le modèle suivant:

• gratuité des 50 premiers litres, car ils sont indispensables à la vie• maintien du prix actuel pour les 100 litres successifs• doublement du prix actuel pour toute consommation supérieure à 150 litres

Dans notre commune et toujours en considérant la consommation moyenne nationale, ce modèle permettrait à une famille de 4 personnes d’économiser 145,32€ par semestre!

• D’autres économies d’eau devront en outre être réa-lisées par un contrôle constant du réseau finalisé à supprimer des fuites éventuelles, ainsi que par un contrôle systématique de la consommation d’eau dans les bâtiments publics, le tout à charge du budget communal et non des citoyens.

Déchets En tant que citoyens consciencieux, nous trions nos déchets domestiques. Afin de rendre transpa-rent le business lié à nos déchets, nous voudrions connaître le montant des profits que Lamesch, Va-lorlux etc engrangent grâce à ceux-ci, car le recy-

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clage pourrait tout aussi bien être effectué par des entreprises publiques capables de créer des emplois.

• Au cours des dernières années, la hausse systématique de la taxe de recyclage a été largement exagérée. Là en-core, nous sommes contre la couverture intégrale des coûts par les ménages. Afin de promouvoir le tri des déchets, il faut que les déchets consciencieusement triés (papier, verre, poubelle verte, déchets encombrants,…) continuent à être enlevés gratuitement. Dans cette op-tique, nous allons nous opposer au nouveau projet de loi visant à introduire le principe de la couverture des coûts au niveau de l’ébouage, car ce faisant, les coûts seraient intégralement transférés aux citoyens en parts égales, sans remettre aucunement en question les méthodes de l’industrie de l’emballage et du recyclage. La seule ma-nière d’établir un contrôle efficace des coûts consiste à mener un débat public sur le budget communal.

Impôt commercial communal

Le Conseil communal a monnayé son accord pour la création du centre de détention préventive et en-caissera encore une belle somme avec le Pacte Loge-ment lié au développement du site Belval. Reste que les recettes communales ne reposent actuellement plus qu’à 25% sur l’impôt commercial communal qui se base sur les grands profits des entreprises. Ceci alors même que les communes ont une large flexibi-lité quant au taux de prélèvement communal. Mal-gré cela, en 2007 la commune de Sanem a baissé son taux de prélèvement de concert avec la commune d’Esch, en grande partie au profit des Fonds Dexia domiciliés à Belval qui ont participé à créer la bulle spéculative avec ce cadeau public: nous payons encore les frais de l’éclatement de cette bulle en 2008. Ceci est d’autant plus grotesque qu’au-jourd’hui tous les citoyens doivent s’acquitter de la ‘contribution de crise’, qui n’est rien d’autre qu’une taxe extraordinaire servant à boucher les trous provoqués dans le budget de l’Etat suite aux généreuses subventions accordées aux système bancaire (et donc aussi à la Dexia!). Voilà pourquoi actuellement 30% des recettes communales sont liées à des taxes exorbitantes et à des participa-tions financières des usagers (frais participatifs pour l’inscription à une maison de repos…), Ce sys-tème est injuste et génère de profondes inégalités, car les revenus ne sont pas tous égaux, loin de là! La déferlante néolibérale joyeusement chevauchée par la coalition LSAP/Verts nous atteint donc même au niveau communal.

• pour y remédier, déi Lénk s’engage à relever l’impôt commercial communal qui ponctionne les profits des grandes entreprises: de cette manière les banques et autres riches entreprises seront amenées à s’acquitter de leurs responsabilités envers la société.

• Enfin, au niveau du SYVICOL les communes auraient intérêt à s’accorder sur une hausse concertée du taux de prélèvement communal au lieu de tomber dans le pan-neau de la concurrence mutuelle, autre source de cadeaux publics au secteur privé.

D’autres exemples :

• Nous sommes en faveur de l’abolition de la taxe de par-ticipation au financement des équipements collectifs introduite en 2009 et qui coûte à tout nouveau résident 6.000€ à l’achat d’une maison, respectivement 4.500€ à l’achat d’un appartement. La taxe en question frappe par-ticulièrement les nouveaux résidents au revenu modeste et en dissuade plus d’un à élire domicile dans notre commune. Cette taxe constitue une participation généralisée de tous les nouveaux résidents ‘au financement des futurs équipe-ments communaux tels que les écoles, les maisons-relais, les cimetières, les stations d’épuration, ainsi que des ser-vices de soins et des activités sportives et culturelles’ (selon le texte de motivation), mais il faut également y voir un pre-mier pas vers une répartition des coûts sur chaque résident, véritable impôt par tête, sans tenir compte le moins du monde de leur revenu respectif: l’exact contraire de la taxa-tion progressive des ménages et de taxation des bénéfices qui constituent les deux principes fondateurs du finan-cement du budget communal. La loi de 2008 sur le pacte Logement avait introduit cette option néolibérale pour les communes et, fait très évocateur, la coalition LSAp/Verts a sauté sur l’occasion tout en négligeant d’autres options socialement plus justes, tel que vous pourrez le constater plus loin au chapitre consacré au logement; la coalition en place aurait ainsi pu doubler la taxation des terrains laissés en friche et/ou des logements vides. Or, elle a choisi de ne pas le faire, préférant la taxe beaucoup moins équitable sur les équipements!

• D’après nous, les prestations administratives com-munales devraient être gratuites pour les citoyens, de même qu’un grand nombre d’autres services et infras-tructures collectifs.

• Les coûts générés au sein de l’enseignement du fait de l’inscription justifiée et motivée d’enfants dans un éta-blissement scolaire situé en dehors de leur commune de résidence doivent être compensés entre les deux com-munes concernées, le principe de la gratuité de l’ensei-gnement devant prévaloir.

• En ce qui concerne enfin la Maison de retraite et de soins, nous considérons que la commune n’a plus le droit de se dérober à ses obligations sociales en transférant l’intégralité des coûts à leurs pension-naires (citons l’exemple de la facturation des travaux d’entretien réalisés par les ouvriers communaux!). La participation mensuelle est ainsi passée de 1.507€ en 2005 à 2.093,56€ actuellement pour un pensionnaire, respectivement de 2.713€ à 3.768,41€ pour un couple. Ces prix sont socialement insoutenables! Nous étudie-rons la possibilité d’introduire des participations éche-lonnées en fonction du revenu.

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ChApITRE 2

POLITIQUE SOCIALE COMMUNALE.Pour qu’il fasse bon vivre dans une commune, il faut que celle-ci prenne au sérieux sa mission sociale. La collectivité locale doit au moins essayer de limiter les injustices sociales existantes et éviter leur propagation. Cette mission peut être réalisée en appliquant une politique fiscale ciblée et différenciée. La politique sociale telle que nous l’envisageons est aux antipodes d’une politique qui réduit les citoyens au rôle de quémandeurs dépendant de toutes sortes de parachutes sociaux.

• Quant à l’offre de formation continue pour adultes, on peut l’améliorer au plan communal par des cours du soir, des formations en collaboration avec le Lycée Belval.

• Nous entendons enfin trouver un espace facilement accessible sur notre territoire afin d’y établir une biblio-thèque communale capable de prêter également des DVD et des CD musicaux.

Culture et sportNous avons tous besoin de compenser le stress lié au quotidien et au monde professionnel. Au cours des dernières années, il faut reconnaître que beau-coup d’initiatives ont été prises dans notre commune, initiatives qu’il s’agit à présent de développer afin de mieux les adapter aux besoins des citoyens. Ceci n’im-pose pas forcément la construction de piscines ou de salles de sport dans chaque localité du territoire com-munal: voilà encore un cas où la coopération avec les communes voisines trouverait tout son sens.

Nouvelle piscine

• Nous appuyons bien sûr la construction d’une nouvelle piscine pour nos élèves, mais pourquoi démolir l’ancienne infrastructure alors que la nouvelle n’est pas encore achevée? Résultat: deux ans que nos bambins ne béné-ficient plus de cours de natation, alors que c’est au plus jeune âge que l’on apprend à nager correctement!

• Malheureusement, on a gâché l’opportunité de cofinan-cer l’assainissement de la piscine d’Oberkorn avec la commune de Differdange, en dépit du fait que beaucoup de familles de notre commune fréquentent régulièrement cette structure. La gestion va à présent être prise en main par une société privée et les intérêts privés auront des conséquences négatives sur les prix d’entrée.

D’autres exemples :

• Il faut continuer à mettre toutes nos infrastructures culturelles et sportives à la disposition de ces associa-

Enseignement et éducationLe système éducatif luxembourgeois aiguise les dif-férences sociales des enfants au lieu de les réduire. Notre société doit opérer un changement de pers-pective fondamental au niveau des politiques d’en-seignement et d’éducation. Dans le cadre de leurs prérogatives, les communes peuvent être à la base de projets novateurs. Pour ces raisons et dans le but de promouvoir l’égalité des chances pour tous les enfants dès leur plus jeune âge, déi Lénk s’en-gage à introduire un programme complet d’écoles publiques à journée continue.

Ecole publique à journée continue gratuite et généralisée

Le système des chèques-services a entraîné au niveau national l’explosion des services commer-ciaux, tant et si bien que ceux-ci ont augmenté de 87% au niveau national, alors qu’au même moment les structures conventionnées affichent un modes-tissime 0,80%! Pour cette raison, les prestations des collectivités communales doivent être gratuites ou échelonnées selon le revenu du bénéficiaire.

• Nous sommes en faveur de l’introduction généralisée d’une école publique à journée continue gratuite qui puisse équitablement stimuler les capacités de tous les enfants, abstraction faite de leur environnement social et du nombre de chèques services attribués à leur famille respective. Il faut éveiller les intérêts et entretenir la créativité des enfants par un grand nombre d’activités, ce qui implique l’embauche de personnel qualifié.

• Le principe de l’échelonnement des prix en fonction des respectifs revenus devra également continuer de régir la structure Kannerbuerg de Soleuvre – structure qui de-vra d’ailleurs rester conventionnée.

• Tous les clubs et les amicales du territoire communal qui proposent des activités dans les domaines sportif, musical ou de loisirs, sont amenés à intégrer notre projet en appuyant notre modèle d’éducation des jeunes. L’égalité des chances dès leur plus jeune âge doit être un droit fondamental pour tous les enfants.

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tions et introduire un droit d’utilisation pour tous les sportifs et artistes amateurs.

• Il va de soi que ces infrastructures doivent disposer de parkings et d’un réseau de transports publics adaptés, ce qui actuellement est loin d’être le cas partout (p.ex. Scheierhaff ou Battinghaus).

• Nous pensons en outre que le château de Sanem et son cadre exceptionnel devraient servir de manière permanente à l’accueil de manifestations culturelles.

• Dans un souci de préservation de notre héritage cultu-rel, nous soutenons tout projet visant à relier les anciens sites miniers entre eux, tels que les galeries reliant Esch à Rumelange. Ce genre de projet intercommunal pré-senterait un intérêt historique et touristique, capable de surcroît de générer des emplois durables avec l’appui financier du gouvernement et de l’UE.

• déi Lénk s’oppose enfin à toute destruction de zones vertes et/ou de zones récréatives de proximité, merveilleusement adaptées aux activités physiques telles que la marche et le cyclisme, essentielles pour notre santé.

Politique de la jeunesse Grâce au Conseil communal des jeunes (‘Jugendge-mengerot’), notre jeunesse aura un droit d’interven-tion dans la politique communale et nous applaudis-sons bien sûr à cette initiative. déi Lénk fera par ailleurs tout son possible afin de transposer dans la réalité les idées des enfants et des jeunes d’au-jourd’hui et de demain. Dans cette optique, loin de se limiter à un Parlement des jeunes, il convient de créer également un Parlement des enfants dans toutes les écoles communales et de leur conférer des compétences réelles pour des projets concrets, au lieu de les cantonner dans des rôles de pure fa-çade comme on le fait actuellement.

N’oublions pas que la population de jeunes est des-tinée à augmenter sensiblement dans notre commune avec l’ouverture du Lycée-Belval en 2014 et de l’em-ménagement de l’Uni Lëtzebuerg. Il s’agira à cet effet de développer notre offre de loisirs et d’activités en partenariat avec les comités d’étudiants et d’élèves.

Droit de regard

• Les propositions du Parlement des enfants et des jeunes doivent être soumises pour décision au Conseil communal afin que ces propositions puissent exercer une réelle influence sur tous les projets en cours.

• Nous sommes en faveur de l’attribution d’un subside susceptible de financer de manière autonome des pro-jets d`établissements scolaires; ce subside devra être alloué après concertation avec les respectifs comités d’école et de parents d’élèves.

D’autres exemples :

• Notre commune doit développer un programme d’activi-tés centralisées et décentralisées cohérentes pour les jeunes. Ces activités (salles de jeunes, zones réservées au skating, cybercafés pour jeunes…) devront naturelle-ment être faciles d’accès pour tous nos jeunes.

• A cet égard, nous saluons la future construction d’une piste de skating.

• Les responsables communaux doivent s’engager à transformer le site du château de Sanem en un centre de rencontres socioculturelles pour la jeunesse, com-prenant une auberge de la jeunesse, un café, une scène, des circuits pour randonnées pédestres et des pistes cy-clables. Ce serait le lieu de rencontre par excellence pour les jeunes de tous âges, que l’on pourrait en même temps responsabiliser au niveau de la gestion.

• déi Lénk entend améliorer le réseau de transports pu-blics au profit des jeunes et des adultes également après 1 heure du matin en semaine, voire 3 heures du matin durant les week-ends. Ce projet bénéficierait à la sécurité des déplacements ainsi qu’aux contacts sociaux.

Politique d’égalité des genresNotre commune vante une grande tradition dans ce domaine, puisqu’elle a été la 2e du pays à engager une Chargée à l’égalité hommes et femmes. Si au départ l’accent était mis sur la politique familiale, les com-pétences de cette chargée ont fini par englober la politique spécifique des femmes et des genres.

Domaine de compétences

• La Chargée en matière de politique des femmes et des genres devrait se voir attribuer un poste à plein temps et pouvoir opérer sur base d’une meilleure définition de son domaine de compétences, afin qu’elle puisse interve-nir de manière plus efficace dans la phase d’élaboration des projets majeurs, ensemble avec la commission à l’éga-lité des chances. Cette collaboratrice doit en outre être consultée dans toutes les décisions concernant le person-nel pour arriver à une répartition équitable des sexes.

D’autres exemples :

• puisque des projets d’égalité des genres sont éla-borés, il faut également les doter de moyens budgétaires permettant de les réaliser. C’est ce qu’on appelle ‘Gen-derbudgeting’. Il s’agit de poursuivre la remise en ques-tion de la répartition des rôles en fonction du genre dans notre société: afin de réduire les déficits respectifs des deux sexes, les séminaires actuellement disponibles doivent être développés (cours de cuisine et de travaux ménagers pour les hommes – cours de mécanique pour les femmes).

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• La politique familiale constitue la politique de l’égalité par excellence et l’introduction généralisée d’une école publique à journée continue nous ferait franchir un pas décisif dans ce sens, comme nous l’avons démontré plus haut dans le chapitre concerné.

• De plus, les documents officiels de la commune doivent être rédigés de manière neutre, ou alors utiliser équi-tablement les désignations masculine et féminine. En accord avec le Code civil, il convient de faire valoir uni-quement le nom légal (=le nom de naissance) dans tous les formulaires officiels.

(*) Le terme ‘genre’ donne une dimension sociale à la notion biologique masculin/féminin. Ainsi, au cours de notre évolution personnelle, nous ‘apprenons’ à pen-ser, à agir et à ressentir nos émotions en tant qu’hommes et femmes. Le modèle sociétal selon lequel la plupart des rôles sont strictement distribués en fonction d’us et coutumes historiques est en pleine mutation. Une politique des genres efficace telle que nous l’envisageons est à même d’anéantir le modèle de société figé exclusivement sur la stricte répartition des rôles entre hommes et femmes.

Le 3e âgeLes deux problèmes majeurs qui nous guettent tous au soir de notre vie sont le risque d’isolement et d’appauvrissement (taxes, prix pratiqués par les centres de soins pour personnes âgées et les mai-sons de retraite…). A ce titre, soulignons que le pro-chain transfert de la Maison de retraite sur le site de Belval ne fera rien pour combattre le sentiment d’isolement des pensionnaires, obligés de vivre un certain temps dans un chantier ouvert.

• déi Lénk souhaite au contraire mettre à leur disposition des structures d’accueil en plein centre des agglomé-rations, tel qu’il est spécifié dans le chapitre consacré au logement.

• Il faut également élargir la palette d’offre réservée aux seniors en termes d’activités culturelles et sportives.

• Afin de garantir une fin de vie digne à tout le monde, nous voulons étudier l’introduction de prix échelonnés pour les pensionnaires de la Maison de retraite et de soins.

Personnes à besoins spécifiquesdéi Lénk part du principe qu’aucun être humain ne doit souffrir d’une quelconque discrimination du fait de son éventuel handicap.

• Lors de la planification ou de la restructuration de bâti-ments publics, il faut impérativement tenir compte des besoins des personnes porteuses de handicaps, dont il faudrait d’ailleurs écouter les conseils avant de lan-cer les travaux. Assurer et faciliter l’accès aux porteurs de handicap à toutes les infrastructures publiques, aux zones vertes ainsi qu’aux transports en commun relève de l’obligation morale. De la même façon, toute infor-

mation doit être accessible aux personnes ayant des carences visuelles et auditives. Notre commune vient de se voir décerner un prix de la part d’Info-handicap, cela l’engage à continuer dans cette direction, il reste beau-coup à faire.

• Il faut que les services communaux emploient leur quo-ta minimum de personnes porteuses de handicaps afin de leur garantir une certaine autonomie financière, tel que le prévoit le législateur.

• Les enfants présentant des besoins spécifiques doivent être intégrés dans l’école traditionnelle et participer le plus possible aux cours ‘normaux’. Ils doivent pour cela pouvoir bénéficier de l’apport de personnel spécialisé.

Politique socialegénéraleLa gratuité des services communaux est un moyen essentiel pour vaincre la pauvreté. Nous voulons nous éloigner au plus vite de la politique de l’actuel Conseil communal tendant à obliger les citoyens à déclarer leur situation patrimoniale avant de pou-voir bénéficier de l’allocation de vie chère pour cause d’une hausse des taxes communales.

Commission sociale

• Nous préconisons la création d’un ressort de poli-tique sociale qui puisse s’appuyer sur les avis et rap-ports d’une commission ad hoc, dans laquelle seraient représentés des organismes sociaux, des syndicats…Ce ressort aurait pour mission d’organiser des forums, de faire des propositions pouvant aboutir à des mesures concrètes dans tous les domaines de politique commu-nale (emploi, logement, prestation de services…).

D’autres exemples

• pour pouvoir réaliser une bonne politique de pré-voyance, il faut absolument doter l’Office social d’un personnel numériquement adéquat.

• déi Lénk souhaite introduire plus de prévention dans le domaine de l’addiction, de la dépendance – les personnes qui souffrent de dépendance(s) doivent naturellement pouvoir trouver toute l’aide susceptible de les sortir de leur condition.

• pour les familles ayant à charge des enfants en bas âge ou des personnes dépendantes, des sacs-déchets doivent être mis à disposition en quantité suffisante, car les poubelles normales ont souvent une capacité insuffi-sante pour contenir toutes les couches-culottes néces-saires.

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ChApITRE 3

LOGEMENT ET ENVIRONNEMENT.

Des logements abordablesIl est essentiel au bien être de chaque être humain de disposer d’un logement digne dans un environnement sain. Dans notre commune, se développant à grande vitesse, rien n’a changé au fait qu’il manque des habitations abordables et confortables pour toutes les classes de reve-nus ou tranches d’âges. Ceci est d’autant plus regrettable que le futur aménagement de Belval conduira à une augmentation de la population de la commune de plusieurs milliers de personnes.

L’industrie privée dicte les voies du développement de Belval. Les responsables communaux ont manqué d’influencer ce rapport de pouvoir. Pas un seul projet de construction de loge-ments sociaux n’a été réalisé. Les prix pour une maison à Belval s’élèvent à d’incroyables 720.000 Euros ! On pourrait légitimement s’attendre à des prix plus bas concernant le projet des habitations à bon marché « um Geessewee » à Belvaux, considérant que la commune restera propriétaire du terrain et que celui-ci fera l’objet d’un bail emphytéotique (location de longue durée). Néanmoins les prix annoncés, à hauteur de 400.000 Euros, sont loin d’être sociaux.

agricole à un prix très bas, dont elle a profité en tant que terrain industriel pendant un siècle tout en en imposant finalement l’assainissement à la collectivité.

D’autres exemples :

• La commune possède de nombreux terrains libres qui pourraient, de manière ciblée, aider au développement de la commune.

• Un office du logement communal pourrait procéder à des statistiques comparant les différents besoins et ainsi rendre visible la part de la population âgée ou des personnes vivant seules ayant des maisons devenus trop grandes pour leurs besoins et les jeunes familles en re-cherche d’une habitation adéquate à leurs besoins, et les mettre en contact ; mais aussi inciter les propriétaires de logements non occupés de louer ou vendre ceux-ci et, si nécessaire, de les rénover.

• Il est essentiel dans ces projets de prévoir une construc-tion suffisamment dense sur le terrain pour permettre le développement de contacts sociaux en général, ainsi que de respecter un mode de construction écologique. Ces impératifs ne doivent pas se plier ou s’incliner face aux projets d’un promoteur.

• La commune doit enfin faire usage des moyens légaux existants contre la spéculation immobilière, prévus notamment au pacte logement, pour acheter par expro-priation de grandes surfaces de terrain ou en doublant chaque année l’impôt foncier en cas de surfaces locatives non utilisées.

Logements sociaux

Quand une commune construit des logements so-ciaux, elle est subventionnée par l’Etat à hauteur de 75% des coûts, et même 100% pour des logements pour étudiant-e-s. Puisque la commune encaisse tout le loyer, elle peut ainsi créer de nouveaux loge-ments sociaux.

• pour ces raisons, 10% des habitations devraient être des logements sociaux dont le prix devrait être fixé en fonction des revenus – ceci devrait aussi valoir pour le quartier d’habitation projeté à Belval.

• En collaboration avec le Fonds de logement et la Société nationale des habitations à bon marché la commune de-vrait enfin lancer de nouveaux projets de logements (aus-si location-vente, bail emphytéotique ou vente d’habita-tions à finir). Des logements pour étudiant-e-s, ainsi que des logements adaptés aux personnes âgées ou handica-pées devraient faire partie intégrante de ces nouveaux projets. Tandis que tous les regards sont portés sur le développement de Belval, les autres parties de la commune ne devraient pas être négligées.

• En même temps, la structure des prix de ces loge-ments doit être soumise à une analyse critique qui doit avoir comme but de baisser les prix de vente et les loyers. Ainsi, au niveau national, déi Lénk s’engage pour la créa-tion d’entreprises de construction publiques.

• Cela suppose aussi que le terrain d’AGORA, néces-saire à la réalisation de tels projets, soit vendu à des prix plus bas. Il est inouï de voir comment ArcelorMittal conti-nue de participer à la vente au prix fort comme terrain de construction d’une propriété, acquise en tant que terrain

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… et un cadre humainFont aussi partie d’un environnement d’habitation harmonieux des zones vertes, des aires de jeu pour enfants, des « zones d’activités » pour les jeunes adolescents et autres endroits où les gens peuvent soigner leurs contacts sociaux.

Château de Sanem

• Le château de Sanem est un des rares bâtiments histo-riques relativement bien conservés du Sud de notre pays. Ce lieu doit de nouveau devenir un lieu central de ren-contres. Les responsables communaux doivent s’engager auprès du gouvernement pour que le château devienne non seulement un centre de jeunesse, mais aussi un centre culturel et social de rencontre pour toute la commune.

D’autres exemples

• Les zones vertes existantes, comme le « Galgebierg » à Belvaux, le «  Zolverknapp  », le «  parc Backes  » etc. doivent être conservées, et même être agrandies ou re-boisées en tant que zones de récréation de proximité, ainsi que lieux de rencontre et d’animation.

Zones industrielles

• Cela signifie qu’il ne doit pas y avoir de nouvelles zones industrielles, mais que par contre celles qui existent déjà doivent être occupées pleinement. Il est inacceptable que des friches industrielles soient rénovées à frais pu-blics pour en faire des terrains de construction chèrement vendus, tandis que, parallèlement, de « bons » terrains de construction soient classés comme zones industrielles. La planification du territoire doit cesser de s’incliner face à la pure logique du gain.

Exemple : circulation routière

Ne touchez pas aux réserves naturelles «  März-bierg » et « Auf Héierchen » !Nous sommes contre le contournement de Bascharage parce qu’il va irrémédiablement détruire l’importante zone de récréation entre Bascharage et Sanem. Cette route va à l’encontre de toute idée de planification ter-ritoriale. Le contournement ne va pas notablement dé-charger le route traversant Bascharage ( il y a beaucoup trop de magasins et d’entreprises le long de la route de Luxembourg). Mais cette route va par contre attirer du

trafic supplémentaire vers Sanem, Dippach et Merl. Notre opposition contre cette route insensée vaut d’ailleurs aussi bien pour la variante passant par le terrain de la commune voisine de Bascharage, proposée par notre col-lège échevinal rouge et vert (!). Nous ne sommes pas disposés à négocier au sujet du contournement et n’allons pas accepter une compensation telle qu’acceptée par tous les partis représentés au conseil communal dans l’affaire de la construction de la prison !

D’autres exemples :

• La prochaine ouverture des deux voies et l’introduction de la circulation au rythme de 30 minutes sur la ligne de chemin de fer (France/Belgique) – pétange-Dippach-Luxembourg vont apporter une décharge au niveau de la circulation routière. D’autres conditions à cela sont d’ail-leurs des parkings p&R additionnels sur les deux côtés de la frontière et une politique tarifaire transfrontalière qui permettra aux frontaliers une utilisation facilitée des trains.

• Des emplacements suffisants de p&R près de la gare de Belval-Université, ainsi qu’une extension des voies

ChApITRE 4

INFRASTRUCTURE ET ECOLOGIE.Une infrastructure intelligente... De nouvelles normes en matière de protection du climat, de développement de l’économie, de transport et d’urbanisation en partenariat avec les communes ont été fixées pour 2012 dans le « paquet climat » élaboré dans le cadre du « plan national du développement durable ». La protection des ressources naturelles, une structuration durable de l’espace, une nouvelle approche à la politique de consommation et de production, la dissociation entre développe-ment économique et volume du trafic, ainsi qu’un développement global et durable incluant habitants et navetteurs sont le but de ce paquet. Les problèmes de circulation routière sont à discuter de manière interrégionale et transparente avec les habitants.

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ferroviaires sur le côté français (dans le cadre aussi de l’ « Ecocité » projetée en France), sont les seuls moyens susceptibles de remédier aux bouchons à Belvaux.

• Un tram « Trans-minett » ou « Südtram » devrait mieux relier les localités les unes aux autres.

• Nous voulons des liaisons bus et trains aussi après 1.00 le matin (après 3.00 h même les jours de week-end) pour ainsi permettre des rentrées nocturnes plus sécuri-

sées. Des services de bus à l’occasion d’évènements spé-ciaux doivent être systématisés.

• Un plan de circulation bien réfléchi devra appaiser la circulation et ceci aussi sur les routes de transit les plus utilisées. Des mesures spéciales, comme p.ex. des limita-tions de vitesse, des feux rouges intelligents, des voies pour bus, des sens unique et des rétrécissements devront appor-ter plus de sécurité pour les lieux menacés (rues d’école, aires de jeu, voies de vélos ou de promenade).

Exemple : pollution électrique

• Nous ne voulons pas des pylônes émetteurs et des lignes de haute tension supplémentaires à proximité im-médiate de zones d’habitation. Tout doit être fait pour dévier au moins la ligne de haute tension surplombant l’école du Chemin Rouge.

Autres exemples :

• La commune doit s’engager pour que les boues toxiques de l’ancien terrain industriel de Belval soient définitivement décontaminées aux frais du pollueur ArcelorMittal sans mettre en péril d’autres zones d’habitation ou de récréation.

• ArcelorMittal et Kronospan, dégageant des valeurs éle-vées en dioxines et métaux lourds, doivent se tenir stric-tement aux contraintes écologiques imposées et doivent être contrôlées plus souvent et de façon impromptue.

• Des mesures d’amélioration de la prévention de

santé et du traitement doivent être prises dans notre région industrielle, p.ex. des campagnes pour un mode de vie plus sain, des analyses, des statistiques médicales, ensemble avec les hôpitaux à Niederkorn et à Esch-sur-Alzette, en prenant particulièrement en compte les conséquences environnementales et les maladies profes-sionnelles.

• Les nuisances de bruit provenant de la ligne de chemin de fer à Belvaux et à Soleuvre peuvent être diminuées par des mesures anti-bruit appropriées.

• Nous voulons aussi des analyses régulières de la nappe phréatique et des cours d’eau, ainsi que des mesures d’as-sainissement et de renaturation des ruisseaux (également pour venir définitivement à bout du danger d’inondations).

• Il faut en outre augmenter la cadence d’enlèvement des déchets encombrants (actuellement une seule fois par se-mestre), afin de réduire le recours aux véhicules privés pour se rendre au centre de tri spécialisé SIVEC à Schifflange.

… en harmonie avec l’environnement Une analyse des risques prenant en compte l’impact général devra précéder toute planifi-cation économique et tout projet de construction d’une certaine taille. Nous avons besoin d’un rapport annuel sur l’environnement qui devra faire le bilan global de la pollution (aci-érie électrique, transformation du bois, circulation) et qui devra proposer des solutions. Des stations permanentes de mesure de ces facteurs sont indispensables, surtout aux endroits les plus menacés. Les communes devront par ailleurs obtenir un droit de contrôle permanent et proactif.

ChApITRE 5

SERVICES COMMUNAUX, ÉCONOMIE SOLIDAIRE et ÉNERGIE.Les gens ont besoin d’un emploi et de sécurité sociale. La dégradation des systèmes de sécurité sociale en Europe a intensifié les inégalités. Les Communes peuvent jouer un rôle actif à ce niveau et proposer un emploi utile, dans des services communaux, aux deman-deurs d‘emploi et assurer, ainsi, leur avenir. Les besoins en services collectifs, p.ex. en commerces locaux, ne sont actuellement pas couverts. Or, c’est entre autre par des initiatives dans ce sens que les autorités communales peuvent créer des emplois.

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Privatisation de services publicsLa privatisation de services publics au cours des dernières décennies, partout en Europe, a eu des conséquences néfastes pour la société. Entre-temps, beaucoup de Communes ont décidé de faire marche arrière et de recommunaliser certains services.

déi Lénk s’oppose catégoriquement à toute tenta-tive de privatisation de services ou de biens pu-blics! Les grands projets d’investissement doivent être réalisés par la main publique et non pas par les soi-disant PPP (Partenariat Public Privé), alors que, dans la plupart des cas, ce modèle n’est qu’une pri-vatisation cachée qui, finalement, pèsera plus lourd sur les budgets des citoyens.

• Les services publics devront être développés et gérés de manière transparente, et cela dans un es-prit de participation active des utilisateurs. Nous sommes contre toute forme de privatisation de ser-vices publics. La privatisation provoquera aussi bien une dégradation des conditions des salariés y occupés que des consommateurs. L’inégalité sociale augmentera et la prise d’influence démocratique de la population baissera. La cession de l’antenne collective, pour 20 ans, à Eltrona a eu comme conséquence que les prix de l’abonnement ont systématiquement et annuellement été augmentés. La Commune risque, dans quelques années, de reprendre une activité déficitaire.

• En tant qu’employeur, la Commune devra garantir une politique de recrutement transparente. Comme c’est déjà le cas dans d’autres Communes, une commission, composée de représentants des partis politiques, devra élaborer des critères d’embauche objectifs tenant compte entre autre du principe de l’égalité des chances entre hommes et femmes (donc : dans les domaines où les femmes sont majoritairement représentées, priorité sera donnée aux hommes sous condition qu’ils justifient de la qualification requise, et vice-versa).

• Les Maisons Relais constituent un élément important de l’école à plein temps, revendiquée par déi Lénk. Elles devront rester sous la gérance de la Commune. Dans ce contexte, une convention collective sectorielle devra en-fin régler le statut des aides-éducatrices.

Economie solidaire• Il y a lieu de créer une commission communale « écono-mie et développement » avec la mission de promouvoir le développement social et écologique, en collaboration avec nos Communes voisines, voire transfrontalières.

• Nous favorisons les services, artisans et commerces locaux, alors que le besoin en est réel. La qualité de vie sera améliorée substantiellement et le développement durable sera garanti.

• Dans le cadre d’une diversification des services offerts, le CIGL (Centre Intercommunal de Gestion locale) pourra jouer un rôle important. Un début fut lancé par l’ouver-ture d’un magasin de meubles d’occasion. Nous soute-nons le projet d’une épicerie solidaire à Soleuvre. Bien que le CIGL ait créé des emplois utiles dans la Commune, il est presqu’impossible de recruter des salariés sous le ré-gime d’un contrat à durée indéterminée. Le gouvernement prétend que les chômeurs devraient rester employables pour le secteur privé. Beaucoup d’entre eux se retrouvent après de nouveau dans le vide ou occuperont un poste de travail précaire parce que personne n’a « besoin » d’eux.

• Il faut que l’économie solidaire soit reconnue par l’Etat comme véritable alternative et qu’elle soit soutenue active-ment par les Communes. L’économie solidaire devrait pouvoir se développer selon des principes de fonctionnement démo-cratique et offrir aux demandeurs d’emplois des emplois du-rables, rapprochés des conditions du secteur public.

EnergieNotre Commune fait partie de l’alliance européenne des communes pour la protection du climat (Klimabünd-nisgemeinde). Elle s’oblige donc à contribuer active-ment à la réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

• La Commune devra donc se servir de ses compétences pour mener une politique d’énergie proactive, en adaptant son règlement sur les bâtisses et son plan d’oc-cupation du sol, dans le but de favoriser une construc-tion écologique selon les règles de l’efficience énergé-tique. Dans ce contexte, la Commune devra promouvoir les équipements photovoltaïques et de cogénération. Conformément aux objectifs nationaux en matière de réduction d’émissions CO2, la Commune devra conclure des accords avec les entreprises locales.

• Nous sommes résolument contre Cattenom. pour cette raison, nous exigeons que l’Etat retire à SOTEL (fournis-seur d’énergie de la sidérurgie) l’autorisation d’accéder par notre territoire au réseau électrique français et de s’approvisionner, ainsi, d’énergie nucléaire de Cattenom.

Promotion d’énergies alternativesL’approvisionnement en énergie devra être géré par la main publique. Ce n’est qu’ainsi que la trans-parence est garantie et que les critères sociaux et écologiques priment les intérêts privés.

• déi Lénk favorise l’idée de produire une partie du besoin en énergie dans la Commune. pour réaliser cet objectif, il y a lieu de promouvoir, de manière efficace, l’installation d’équipements photovoltaïques sur les toits.

• Nous saluons la mise en service d’une première station de recharge électrique et l’acquisition d’une voiture électrique pour le service communal.

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ChApITRE 6

DÉMOCRATIE, PARTICIPATION et TRANSPARENCE.La démocratie ne doit pas se limiter à aller voter tous les 5 ou 6 ans, d’organiser des forums pour enfants ou adolescents. Une véritable démocratie vivante nécessite de nouveaux modèles de participation qui vont au-delà des simples clichés n‘ayant souvent qu’un effet d’annonce. Nous voulons une large participation directe et constante de la population pour toutes les questions importantes de la politique communale, que ce soit dans le cadre de la réalisation d’un projet concret, d’une conception plus générale(aménagement du territoire) ou encore pour la définition des priorités lors de la préparation du budget (budget participatif) ou de la planification financière pluriannuelle.

Budget participatif• déi Lénk veut réaliser l’idée du budget participatif. Les citoyens auront le droit de faire des propositions concrètes dans le cadre de la préparation du budget et d’influencer, ainsi, davantage la politique communale.

Véritable participation de toutes les citoyennes et citoyens• Le fait que des projets «  préfabriqués  » soient tout simplement adoptés, de manière purement formaliste, soutenant, ainsi, la cachotterie du collège échevinal, est inadmissible. Les membres élus du conseil communal devraient avoir le droit de participer activement aux af-faires communales et aux processus de décision.

• Outre les représentants des partis politiques, déi Lénk souhaite que les commissions communales soient éga-lement composées de citoyens et de citoyennes indé-pendants. La population devra pouvoir participer acti-vement aux travaux des commissions consultatives de la Commune.

D’autres exemples:

• La participation active des non-luxembourgeois devrait être facilitée par la diffusion d’informations également dans leurs langues. Nous sommes en faveur d’une campagne en vue d’inciter les étrangers à s’ins-crire sur les listes électorales (le chiffre de 585 inscrits pour les élections communales est largement insuffisant). Nous exigeons une modification de la loi de sorte que les étrangers soient automatiquement inscrits sur les listes électorales, au même titre que les Luxembourgeois.

• Le bulletin d’information de l’Administration com-munale devrait refléter exactement le déroulement des

séances du conseil communal (compte-rendu analytique) et devrait également informer sur les sujets discutés dans les commissions communales, et paraître plus souvent.

• Le site Internet de la Commune devra être amélioré de manière essentielle. L’information sur le site doit être complète. Tous les règlements communaux y devraient être téléchargeables, une version sur papier devrait être disponible, gratuitement, dans la mairie.

• Les séances du conseil communal devraient être télé-diffusées par le canal d’information et archivées sur le site internet.

• Les propositions du conseil pour enfants et adoles-cents doivent être soumises au vote du conseil commu-nal.

• Nous proposons la mise en place d’une charte des ci-toyennes et citoyens, réglant les relations entre admi-nistration communale et citoyennes et citoyens dans le cadre de la consultation de dossiers communaux, du flux d’information, des réclamations etc.

• En vue d’améliorer le service offert ou les heures d’ouverture voire même de décider une décentralisation (consultations dans toutes les sections) du Bürgerzen-trum, l’analyse sur son fonctionnement devra se faire ensemble avec le personnel, le conseil communal et la po-pulation. pour améliorer les démarches administratives, déi Lénk demande l’installation d’un guichet unique per-mettant la réalisation de toutes les démarches adminis-tratives.

• Les personnes ne parlant aucune langue courante du Luxembourg devraient avoir la possibilité de s’adresser au Bürgerzentrum qui fera le nécessaire, dans un délai assez court, pour trouver un médiateur interculturel avec qui elles peuvent communiquer dans leur langue.

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Eis Kandidaten/innen fir d‘Gemeng Suessem.Nos candidats/es pour la commune de Sanem.

PANUNZI Ferruccio Électronicien 55 ans, Soleuvre

PASSERI MarcelloTechnicien e.r.63 ans, Ehlerange

KUNNERT LeoOuvrier e.r. 69 ans, Belvaux

MENSTER Laurie Employée e.r.63 ans, Belvaux

ARENDT Patrizia Employée de l’Etat50 ans, Sanem

ARMANI EugenieFemme au foyer54 ans, Soleuvre

BETTI-SORBELLI Silvia Employée communale45 ans, Soleuvre

CECCARELLI Remo Fonctionnaire d’Etat43 ans, Ehlerange

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Eis Kandidaten/innen fir d‘Gemeng Suessem.Nos candidats/es pour la commune de Sanem.

SCHNEIDER Claude Technicien43 ans, Soleuvre

SCHNEIDER Fabienne Étudiante19 ans, Soleuvre

URBANY SergeJuriste 59 ans, Sanem

DA SILVA MATOS Manuel Ouvrier industriel43 ans, Soleuvre

HEINEN HubertFonctionnaire e.r. 71 ans, Belvaux

HOLLERICH Hubert Secrétaire syndical44 ans, Belvaux

COSTANZI MirkaAssistante sociale diplômée 23 ans, Soleuvre

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