Guide_analyse_financière_collectivités_locales

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  • 7/31/2019 Guide_analyse_financire_collectivits_locales

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    Royaume du Maroc

    MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PRIVATISATION

    Direction de la Comptabilit Publique

    Rabat, le 13 mais 2004Et de la Centralisation

    Division des Collectivits

    Locales

    N 99 /DCL.

    Note de service

    Objet : Guide danalyse financire approche rtrospective.

    Mesdames et Messieurs les Trsoriers Rgionaux, Prfectoraux et Provinciaux,

    les Trsoriers de la Ville - Receveurs de Rgions et les Receveurs Communaux

    voudront bien trouver ci-joint une nouvelle dition du guide danalyse financire

    des collectivits locales - approche rtrospective, destin lexercice de lamission de conseil financier auprs des collectivits locales et de leurs

    groupements.

    Ce guide, qui a subi quelques modifications au plan de la forme, est en cours

    dactualisation et dadaptation la nouvelle nomenclature budgtaire des

    collectivits locales et au nouveau circuit dinformation mis en place par la

    Trsorerie Gnrale du Royaume.

    Je vous invite exploiter les possibilits offertes par cet instrument danalysepour accompagner et assister les lus et les responsables locaux dans la gestion

    des finances de leur collectivit ou groupement.

    Le Trsorier Gnral du Royaume

    Sign : Sad IBRAHIMI

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    Royaume du Maroc

    MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PRIVATISATION

    DIRECTION DE LA COMPTABILITE PUBLIQUEET DE LA CENTRALISATION

    DIVISION DES COLLECTIVITESLOCALES

    Service des Etudes Financires et du Conseilaux Collectivits Locales

    S.E.F.C.C.L.

    GGUUIIDDEE DDAANNAALLYYSSEE FFIINNAANNCCIIEERREE

    DDEESS CCOOLLLLEECCTTIIVVIITTEESS LLOOCCAALLEESS

    Edition 2004

    Table des matires

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    2

    Intitul Page

    Introduction 3

    1/ Le systme dinformation 3

    1.1/Les situations des oprations budgtairesdes collectivits locales 3

    1.2/ L'Etat des Soldes de Gestion (E.S.G) 4

    1.3/ Le tableau des ratios 4

    2/ La dmarche suivre 6

    2.1/Le schma d'ensemble de l'analyse financire 6

    2.1.1/Dfinition des agrgats 6

    2.1.1.1/ La Marge d'Autofinancement Courante 62.1.1.2/ La Capacit d'Autofinancement 62.1.1.3/ La capacit d'investissement 62.1.1.4/ Le fonds de roulement 6

    2.1.2/Articulation des agrgats 7

    2.2/ Les tapes suivre 8

    2.2.1/ Les retraitements comptables oprer 8

    2.2.2/ Le droulement de lanalyse financire 8

    2.2.2.1/La Marge d'Autofinancement Courante 82.2.2.2/ Linvestissement 152.2.2.3/ Le fonds de roulement 19

    2.2.2.3.1/ Fonds de roulement et gestion de trsorerie 192.2.2.3.2/ Gestion de trsorerie et fonds de roulement

    moyen 20

    ANNEXES 21

    I N T R O D U C T I O N

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    3

    Dans le cadre de laccomplissement de leur mission de conseil financier auxcollectivits locales et leurs groupements, les trsoriers de la ville-receveursde rgion et les receveurs communaux ainsi que tout autre analyste financier

    (Trsorier Rgional, Prfectoral ou provincial notamment) sont appels

    informer les ordonnateurs et les lus locaux sur l'tat de sant des financesde leur Collectivit ou groupement et de les clairer sur l'impact financier de

    leurs dcisions chaque fois qu'ils envisagent de raliser des projets ou des

    actions.

    Or, pour informer, il faut tre conscient des contraintes relles de l'quilibre

    financier actuel et du sens de son volution prvisible.

    C'est dans ce cadre que la Trsorerie Gnrale du Royaume (Division des

    Collectivits Locales) a labor l'intention des comptables concerns leprsent document qui constitue un outil au service de la gestion desfinances locales et dans lequel sont dveloppes des techniques et une

    dmarche d'analyse financires.

    L'objectif est de mettre la disposition des comptables un outil d'analyse

    simple qui n'exige pas de formation particulire, et dont la mise en oeuvre

    repose sur l'utilisation d'un nombre limit d'informations permettant auxdits

    comptables de bien remplir leur mission de conseiller financier .

    1/ Le systme d'information du receveur ou de lanalyste financier:

    Le systme d'information du receveur ou de lanalyste financier est bas surtrois types de situations qui sont gnres automatiquement par

    lapplication services grs :

    - les situations agrges des oprations des collectivits locales ;- ltat des soldes de gestion ;- le tableau des ratios.

    1.1 Les situations des oprations budgtaires des collectivits locales :

    La conduite de lanalyse financire se base sur des situations agrges des

    oprations budgtaires et de trsorerie comportant des lments par poste

    ou masse de recettes et de dpenses. Ces situations peuvent tre tabliespriodiquement aprs larrt des critures. Elles peuvent tre mensuelles ou

    annuelles :

    a) Les situations agrges mensuelles des oprations des collectivits localespermettant de suivre les ralisations des services grs tout au long de

    lanne.

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    b) Les situations agrges annuelles des oprations des collectivits localespermettant de retracer lvolution des finances des services grs sur

    plusieurs annes. Ces situations revtent une importance particulire pourlanalyse financire dans la mesure o elles permettent de dgager les

    tendances dvolutions pluriannuelles.

    1.2/L'Etat des Soldes de Gestion (E.S.G):

    Ce document permet de dgager les agrgats fondamentaux de l'analysefinancire, savoir la marge d'autofinancement courante (M.A.C.), lacapacit d'auto- financement (C.A.F.), la capacit d'investissement et lefonds de roulement .

    1.3/Le tableau des ratios :

    Il est constitu d'une batterie de 10 ratios significatifs permettant de dgagerla structure financire de la collectivit locale.

    T A B L E A U D E S R A T I O S

    RATIOS SIGNIFICATION

    1/ AUTONOMIE FINANCIERE :

    Recettes propres/Dp. Fonct.

    Ce ratio mesure le taux decouverture des dpenses

    courantes par les recettespropres de fonctionnement

    2/ PART TVA DANS RECETTES DE FONCT.

    Dotation TVA/ Recettes de Fonct.

    Ce ratio est un complment duprcdent. Il informe sur la

    part de la TVA dans les

    ressources de fonctionnement.

    3/ PART DE LA FISCALITE LOCALEDANS LES RECETTES DE FONCT. :

    Fiscalit Locale /Recettes de Fonc.

    Ce ratio informe sur la part dela fiscalit locale dans le

    financement du budget. le suivi

    de ce ratio permet de mesurerlvolution du rendement de la

    fiscalit locale.

    4/ PART DU PERSONNEL DANSLES DEPENSES DE FONCT. :

    Charges Personnel/ Dpenses Fonc.

    Ce ratio mesure le poids de la

    charge salariale dans le total

    des dpenses de

    Fonctionnement.

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    5/ POIDS DU SERVICE DE LA DETTE DANSLES CHARGES DE FONCT. :

    Annuits/ Dpenses Fonctionnement

    Ce ratio mesure la part du

    service de la dette dans lesdpenses de fonctionnement.

    6/ TAUX D'ENDETTEMENT :

    Annuits /Recettes Propres

    Cet indicateur mesure le taux

    d'endettement de la Collectivit

    7/ PART DE L'EMPRUNT DANS LEFINANCEMENT DES DEPENSES

    D'INVESTISSEMENT

    Emprunts /Dpenses d'Investis

    Ce ratio value le taux definancement des

    investissements par les

    ressources d'emprunt.

    8/ EFFORT D'EQUIPEMENT :

    Dp. d'Equipement /Dpenses TotalesCe ratio informe sur la part des

    dpenses dinvestissement dansles dpenses totales.

    9/ TAUX D'EPARGNE BRUT :

    Excdent vers /Recettes de Fonct.

    Ce ratio mesure la part des

    recettes de fonctionnement

    consacre au financement del'investissement.

    10/ FONDS DE ROULEMENT :

    (Excdent moyen (1))/ Dpenses Totales x

    360j

    Ce ratio est un indicateur du

    fond de roulement annuel

    moyen.

    (1) Excdent moyen = (Excdent report + Excdent reporter)/2

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    2/ La dmarche suivre.

    2.1/Le schma d'ensemble de l'analyse financire :

    Le cadre d'analyse propos comporte l'originalit de combiner deuxapproches complmentaires; celle fonde sur la technique, fort usite, desratios prsents ci-dessus et celle qui s'appuie sur les agrgats dfinis ci-

    aprs.

    2.1.1/Dfinition des agrgats :

    2.1.1.1/ La Marge d'Autofinancement Courante (M.A.C):

    La marge dautofinancement courante correspond l'excdent des recettesde fonctionnement sur les dpenses de fonctionnement. Elle est destine financer les investissements. C'est l'pargne courante de la collectivit locale

    gre.

    2.1.1.2/ La Capacit d'Autofinancement (C.A.F):

    Elle reprsente l'ensemble des ressources que peut gnrer la collectivitlocale pour faire face ses dpenses d'investissement. Elle correspond la

    somme algbrique de la MAC et des ressources internes d'investissement

    (Alination du domaine priv , taxe sur la vente des produits forestiers, solde

    des comptes spciaux et excdents des budgets annexes)

    2.1.1.3/ La capacit d'investissement:

    Elle est gale la totalit des ressources alloues au financement del'quipement.

    2.1.1.4/ Le fonds de roulement:

    Il correspond la trsorerie de la collectivit et se mesure habituellement

    par rfrence au volume moyen des dpenses qu'elle doit supporter au coursd'une priode dtermine. Il est donc exprim en nombre de jours (ou de

    mois) de dpenses qu'il permet de couvrir. Son niveau traduit le degr descurit dans la gestion de la trsorerie de la collectivit locale concerne.

    Etant donn le caractre alatoire et fluctuant des recettes courantes, lefonds de roulement constitue une soupape de scurit. Il permet d'viter la

    rupture de la trsorerie.

    2.1.2/Articulation des agrgats :

    Aprs avoir procd aux regroupements des oprations selon les modalitsad-hoc, le comptable conduira son analyse financire de faon mthodique

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    en sappuyant sur les concepts dvelopps ci-avant, et qui sordonnent selon

    les liaisons et articulations suivantes :

    + Ressources de fonctionnement.

    - Charges de fonctionnement.= Marge d'autofinancement.+ Ressources internes d'investissement.= Capacit dautofinancement.+ Ressources externes d'investissement.+ Excdents antrieurs.= Capacit dinvestissement de lexercice.

    - Investissements.= Fonds de roulement ou solde de l'exercice.

    Ces articulations peuvent tre schmatises ainsi :

    P R O D U I T S

    D E

    C H A R G E SD E

    FONCTIONNEMENT

    M.A.C. FONCTIONNEMENT

    C.A.F.RESSOURCES

    INTERNESD'INVESTISSEMENT

    INVESTISSEMENT

    CAPACITED'INVEST.

    RESSOURCESEXTERNES

    DINVESTISSEMENT

    FONDSDE

    FONDS DE

    ROULEMENT INITIAL

    ROULEMENT(EXCEDENTSANTERIEURS)

    FONDS DEROULEMENT FINAL

    Ce schma simplifi prsente les agrgats fondamentaux de l'analyse

    financire qui sont reprises dans l'tat des soldes de gestion ( Cf. Annexe II).2.2/ Les tapes suivre :

    2.2.1/ Les retraitements comptables oprer

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    Au pralable, il appartient aux comptables de procder un retraitementdes oprations comptables selon le type de collectivit locale concerne, afin

    de ne retenir que les recettes et les dpenses relles.

    Ainsi, il y a lieu dliminer les oprations d'ordre qui constituent de simples

    transferts de recettes lintrieur du budget principal et avec les budgetsannexes et les comptes spciaux et qui correspondent aux oprations

    suivantes classes par grandes natures :

    Versements aux comptes daffectation spciale ;Concours aux budgets annexes ;

    Versements aux comptes de dpenses sur dotations ;

    Versements aux collectivits locales ;Versement de lexcdent la 2me partie

    Subventions d'quipement verser aux organismes

    Rsorption du dficit de la 1re partie du budget.

    2.2.2/ Le droulement de lanalyse financire.

    Au pralable, le comptable est appel consulter l'Etat des Soldes deGestion (ESG) pour apprcier lvolution des soldes principaux de lacollectivit, savoir : la Marge d'Autofinancement Courante (MAC), la

    Capacit d'AutoFinancement (CAF), la Capacit d'Investissement,

    l'Investissement et le Solde de lexercice.

    2.2.2.1/La Marge d'Autofinancement Courante (MAC):

    Le point de dpart de l'analyse consiste apprcier le niveau de la Marged'Autofinancement Courante (MAC) et de la comparer celle des annesantrieures.

    La Marge d'Autofinancement Courante (MAC) est gale l'excdent des

    recettes de fonctionnement (RF) sur les dpenses de fonctionnement (DF).Elle est dtermine dans l'Etat des Soldes des Collectivits Locales. Elle

    constitue un agrgat fondamental , car une marge faible indique une gestion

    difficile , et une marge ngative signifie tout simplement que la collectivit vitau dessus de ses moyens .

    Dans le cas d'une situation dficitaire ou lorsque la Marge

    d'Autofinancement Courante s'amenuise d'une anne sur l'autre, ilappartient au comptable de chercher dterminer les raisons de cette

    dgradation. Pour cela, il doit consulter les Situations Agrge des

    Oprations des Collectivits Locales (S.A.O.C.L.) annuelles pour voir

    l'volution des recettes et des dpenses ordinaires au cours des annesprcdentes.

    Deux cas de figure se prsentent :

    Premier cas :Accroissement des charges courantes.

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    S'il y a une augmentation des dpenses de fonctionnement, le comptable estinvit en examiner le niveau et la structure. Comme il est indiqu plus

    haut, l'analyse portera sur des dpenses relles aprs limination des

    oprations d'ordre.

    Les ratios suivant peuvent tre consults partir du tableau des ratios :

    - Ratio 1" Autonomie financire ".- Ratio 4: "Part du personnel dans les dpenses de fonctionnement".- Ratio 5: "Poids du service de la dette dans les charges de fonctionnement".- Ratio 6 : "Taux dendettement"

    Calculs au titre d'une anne donne, ces indicateurs peuvent tre compars

    avec les ratios de rfrence tablis au niveau national, rgional , prfectoralou provincial., pour les collectivits locales de mme type et pour la mme

    priode.

    Ces comparaisons permettent de situer la collectivit locale par rapport aux

    autres collectivits locales gres de mme type.

    Lorsque ces ratios sont tablis sur plusieurs annes successives, ils

    permettent de faire apparatre l'volution dans le temps non seulement du

    volume des dpenses mais aussi d'ventuelles modifications de la structurede celles-ci, ce qui permettra aux comptables d'informer les ordonnateurs

    locaux en vue de les amener s'interroger sur les raisons qui sont l'origine

    de ces volutions ou modifications.

    Second cas : Rduction des recettes courantes

    Dans le cas o la diminution du volume de la Marge d'AutofinancementCourante provient d'un flchissement des recettes de fonctionnement,

    l'analyse doit porter sur leur structure.

    Cette analyse peut s'avrer plus complexe que celle des dpenses compte

    tenu de la diversit des recettes susceptibles d'alimenter le budget de

    fonctionnement et de la ncessit d'approfondir l'analyse pour certainesd'entre elles, notamment les plus importantes et les plus significatives.

    Il est souhaitable de dbuter l'analyse par le calcul du ratio 1 "AutonomieFinancire".Mais ce sont bien videmment les ratios de structure qui vont

    fournir les informations les plus pertinentes pour l'analyse des recettes de

    fonctionnement.

    Ainsi peuvent tre calculs les ratios suivants:

    - Ratio 2" Part de la Dotation TVA".- Ratio 3" Part du produit de la fiscalit locale dans les recettes de

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    10

    fonctionnement".- Ratio 9" Taux d'endettement".

    Le calcul de ces diffrents ratios va permettre de dterminer la part

    reprsente par chacune de ces grandes catgories de recettes dans les

    ressources courantes.

    Leur tablissement sur plusieurs exercices successifs permettra d'apprcier

    leur volution dans le temps (stabilit ou modification de la structure desrecettes courantes).

    Le rapprochement des ratios de rfrence fournis par le guide des ratios(ratios Nationaux, Rgionaux et des Prfectures et Provinces) permettra demettre en vidence d'ventuelles singularits de la collectivit ou au contraire

    la "normalit" de sa situation .

    Sur la base du bilan de ce premier diagnostic et dans une perspective de

    connaissance approfondie de la situation de la collectivit locale, une analyse

    particulire peut tre mene pour chacune des catgories de recettes. Elle

    consiste affiner le niveau d'analyse des diffrents postes budgtaires afinde dceler l'origine des diminutions et de comprendre les raisons des

    phnomnes mis en exergue au stade prcdent.

    L'analyse doit porter en priorit sur les ressources les plus importantes pour

    la collectivit locale gre. Gnralement ce sont les recettes fiscales, et en

    particulier les impts rtrocds par l'Etat : TU, TE, Patente et la T.V.A. Cepourrait tre des recettes forestires pour les collectivits locales disposant

    d'un patrimoine forestier .

    L'tude de la fiscalit a pour objectif de faire apparatre l'volution du produit

    de chacun des impts et taxes et la part que reprsente chaque taxe dans la

    fiscalit locale.

    Dans le cas o l'on constate que la structure de la fiscalit de la collectivit

    locale a chang, il faut chercher en connatre les raisons. A cette fin,

    l'analyse ne se contentera pas de raisonner en terme de produit de la fiscalit

    mais devra s'intresser l'volution de chacun des impts et taxes.

    Etude de Cas.

    A titre dillustration, prenons lexemple de la commune X entre les annes1999/2000 et 2003.

    Ltat des soldes de cette collectivit se prsente comme suit :

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    11

    ETAT DES SOLDES DE GESTION DE LA COMMUNE URBAINE XAU TITRE DES EXRCICES 1999/00 A 2003.

    AGREGATS 1999/00 2000/01 % 2002 % 2003 %

    RECETTES DEFONCTIONNEMENT 40786 44771 10% 48863 9% 51674 6%

    -CHARGES DE

    FONCTIONNEMENT 36326 36 973 2% 43145 17% 47892 11%=

    MARGEDAUTOFINANCEMENT 4460 7798 75% 5718 -27% 3782 -34%

    +RESSOURCES

    INTERNESD'INVISTISSEMENT 70 1016 1351% 258 -75% 607 135%

    =CAPACITE

    AUTOFINANCEMENT 4530 8814 115% 5976 -62% 4389 -27%+

    RESSOURCESEXTERNES

    D'INVISTISSEMENT 1625 6795 318% 4095 -40% 11400 178%+

    EXCEDENTSANTERIEURS 13279 14429 9% 20094 46% 24290 20%

    =CAPACITE

    INVESTISSEMENTDE L'EXERCICE 19434 30 038 59% 31103 -16% 41017 32%

    -INVESTISSEMENTS 5 005 9 944 99% 5875 -41% 22253 279%

    =

    SOLDE DE L'EXERCICE 14 429 20 094 46% 24 290 -7% 18 764 -26%

    Lexamen de ce tableau fait ressortir les observations suivantes :

    1) La MAC.

    Une tendance la baisse de la Marge d'Autofinancement Courante

    (MAC) partir de lexercice 2002 (-27% en 2002 et 34% en 2003).

    Cette tendance risque de se poursuivre lavenir. Lvolution de la capacit dautofinancement dpend essentiellement

    de la MAC, dans la mesure o cette dernire en reprsente plus des

    quatre cinquime.

    2) lInvestissement.

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    le recours rgulier de la collectivit aux ressources demprunt, avec

    un accroissement exceptionnel enregistr en 2003 (178% par rapport

    lanne 2002); une fluctuation en dents de scie des dpenses d'quipement jusqu'en

    2002, suivie d'un accroissement exceptionnel en 2003.

    ANALYSE DE LA MARGE DAUTOFINANCEMENT COURANTE DE LACOMMUNE X.

    Le graphique ci-dessous met en vidence la baisse de la MAC partir de

    lexercice 2002.

    99/002000/01

    2002

    2003

    4460

    7798

    5,718

    3782

    0

    2000

    4000

    6000

    8000

    Cette tendance peut tre examine partir du ratio de lautonomiefinancire, calcul sur la priode considre.

    Ratio 1 : Autonomie Financire de la collectivit.

    EVOLUTION DE LA MAC DE LA COMMUNE ETUDIEEENTRE 99/00 ET 2003

    1999/00 2000/01 2002 2003

    97% 105% 98% 93%

    12

    A partir de ce tableau, il y a lieu de constater que si la collectivit bnficiaitentre 99/00 et 2000/01 dun ratio dautonomie financire suprieur aux

    normes nationale et rgionale, il nen reste pas moins qu partir de 2002

    ledit ratio a amorc une tendance la baisse en perdant 12 points en 2003par rapport la gestion 2000/01.

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    13

    La situation Agrge des Oprations des Collectivits Locales (SAOCL) permet

    daffiner davantage lanalyse prcdente.

    En effet, la dgradation du ratio de l'autonomie financire est due

    laccroissement plus que proportionnel des charges de fonctionnement par

    rapport aux recettes de fonctionnement .

    Ainsi, le taux daccroissement des ressources propres de fonctionnement, a

    perdu au total 5 points sur la priode considre (de 10% en 1999/00 seulement 5% en 2003).

    EXTRAIT DE LA SITUATION AGREGEEDES OPERATIONS DES COLLECTIVITELOCALES (SROCL) DE LA COMMUNE X

    Annes de 1999/00 2003

    NATURE1999/0

    02000/01 % 2002 % 2003 %

    RECETTES ORDINAIRES 40 786 44 771 10% 48 863 9% 51 674 6%

    RECETTES PROPRES 35 355 38 797 10% 42 291 9% 44 577 5%

    SOUS-TOTAL 1 10 605 15 907 50% 12 989 -18% 15 141 17%

    TAXES LOCALES TE REDIV. 2 817 6 083 116% 2 376 -61% 4 087 72%

    PRODUITS SERVICE 4 385 4 476 2% 5 452 22% 4 976 -9%

    REVENUS DES BIENS 3 403 5 348 57% 5 161 -3% 6 078 18%SOUS-TOTAL 2 24 750 22 890 -8% 29 302 28% 29 436 0%

    TAXE D4EDILITE 11 814 9 864 -17% 14 150 43% 13 954 -1%

    TAXE URBAINE 5 346 4 486 -16% 6 078 35% 6 844 13%

    PATENTE 7 590 8 540 13% 9 074 6% 8 638 -5%

    AUTRES RECETTES 5 431 5 974 10% 6 572 10% 7 097 8%

    DOTATION T.V.A 5 431 5 974 10% 6 572 10% 7 097 8%

    FONDS CONCOURS --- --- --- ---DEPENSES ORDINAIRES 36 326 36 973 2% 43 145 17% 47 892 11%

    ASSEMBLEE 99 114 15% 112 -2% 88 -21%

    PERSONNEL 21 531 22 575 5% 23 342 3% 25 301 8%MATERIEL 8 899 8 261 -7% 12 797 55% 15 698 23%

    DETTE 5 662 5 868 4% 6 691 14% 6 518 -3%

    SUBVENTIONS 100 130 30% 203 56% 287 41%

    AUTRE 35 25 -29% -100%

    SOLDE BUDGET ORDINAIRE 4 460 7 798 75% 5 718 -27% 3 782 -34%

    Cette tendance s'explique par la faiblesse de laccroissement des principaux

    produits locaux, notamment la taxe ddilit qui a enregistr un taux de -1%par rapport lanne prcdente et peine 18% par rapport lexercice

    1999/2000. Il en est de mme de la patente dont le produit a enregistr en

    2003 un taux de -5% par rapport 2002 .

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    14

    Lvolution du produit des taxes et produits locaux na pas connu non plus

    un taux meilleur, puisquil reprsente en 2003 peine 1,5 fois celui recouvr

    en 1999/2000.

    A l'inverse, les dpenses de fonctionnement ont connu une forte tendance

    la hausse entre 2000/01 et 2003 en passant de 36 millions dirhams plusde 47 millions dirhams , soit un accroissement de 31% sur la priodeconsidre.

    Cette tendance la hausse des dpenses de fonctionnement est le rsultatde l'volution des deux postes suivants : le personnel et le matriel et frais de

    fonctionnement qui ont connu sur la priode considre un accroissement

    respectif de 18% et 76% .

    Si l'volution du poste "Personnel" est relativement faible, il n'en est pas de

    mme pour le poste "Matriel et frais de fonctionnement " qui a connu uneaugmentation trs importante en 2002 et 2003 avec un taux d'accroissement

    exceptionnel respectivement de 55% et 23%

    Le service de la dette, quant lui, na pas connu dvolution significative en

    dpit du recours constant de la collectivit aux ressources demprunt. Cettesituation sexplique par le fait que la programmation des nouvelles annuitsFEC a concid avec larriv terme des chanciers demprunts prcdents .

    Ainsi, le ratio 5 "Annuit / Dpenses de fonctionnement" a oscill sur lapriode considre entre 13% et 15% et le ratio 6 "Annuits / Recettespropres " a vari entre 14% et 15%.

    Il appartient donc au comptable d'affiner davantage lanalyse de la situationfinancire de la commune et de faire des propositions permettant deredresser la situation (Effort de recouvrement, valoriser le patrimoine,

    sensibiliser l'ordonnateur sur les risques de surendettement , etc.).

    2.2.2.2/ Linvestissement

    La situation agrge des oprations des collectivits locales (S.A.O.C.L) quelanalyste financier tablit annuellement, retrace l'volution des recettes et

    des dpenses d'investissement.

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    15

    Le taux d'accroissement des dpenses d'investissement est un indicateur de

    l'effort fourni par la collectivit locale dans ce domaine. Le ratio 8 "Effortd'quipement" est un autre indicateur de l'effort d'investissement, il informesur la part des investissements dans les dpenses totales.

    Le flchissement des dpenses dinvestissement peut tre d la raret desressources d'quipement. Mais il peut aussi tre d un certain retard dansla ralisation des projets. La comptabilit des engagements de la collectivit

    locale permet d'apprcier le volume des dpenses d'quipement en

    perspective .

    Dans le cas d'un flchissement significatif, il convient de se pencher sur les

    modes de financement des investissements utiliss dans le pass. A cet effet,il y a lieu d'examiner le ratio 7 "Part de l'emprunt dans le financement des

    dpenses d'quipement" sur 3 ou 4 annes. Si ce ratio atteint ou dpasse

    50%, cela signifierait que les investissements ont t, dans le pass,largement financs par l'emprunt. Ce qui se traduirait par un ratio 5 Poids

    du service de la dette dans les charges de fonctionnement lev.

    Dans ce cas, et en dpit d'une marge de manuvre troite, il y a lieu des'interroger sur la possibilit pour la collectivit locale de continuer faire

    appel l'emprunt pour financer d'autres investissements .

    Le rle de conseil du comptable est fondamental dans le choix du montage

    financier appropri des projets d'investissement. En effet, ds qu'un

    financement par l'emprunt est envisag, il convient d'en valuer lesconsquences en terme d'volution conscutive de la charge de la dette (cette

    charge tant fonction de la dure de l'emprunt et du taux d'intrt) et de la

    capacit de remboursement de la collectivit locale concerne.

    A cet gard, il conviendra de rapprocher les annuits dcoulant des

    emprunts anciens et nouveaux, de la Marge d'Auto financement Courant

    (MAC), afin d'apprcier si le rapport entre ces annuits et cette margecourante tend s'amliorer, se stabiliser ou au contraire se dgrader.

    Si le rapport est suprieur 1, c'est dire lorsque les annuits sont

    suprieures la MAC, cela signifierait que le taux d'endettement de lacollectivit locale a atteint "un niveau limite" qui risque de remettre en cause

    l'quilibre financier gnral de la collectivit locale.

    Dans ce cas, le comptable est appel attirer l'attention de l'ordonnateur sur

    le risque de sur-endettement de la collectivit.

    Si au contraire, lorsque le rapport est infrieur 1, la MAC est suffisante

    non seulement pour financer l'annuit de la dette, mais aussi pour assurer

    l'autofinancement des investissements.

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    La commune urbaine tudie, prsente le cas d'une collectivit dont le taux

    dendettement (ratio 6) est raisonnable ne dpassant pas 16%. Il en est de

    mme du ratio 5, qui mesure le poids du service de la dette dans les chargesde fonctionnement dont le taux a chut 14% en 2003.

    Les dpenses d'investissement ont connu une volution relativement stablependant trois annes et un accroissement spectaculaire en 2003(accroissement de 279% par rapport 2002).

    EVOLUTI ON DE L'EFFORT

    D 'EQU I PEM EN T * 1 9 9 9 / 0 0 - 2 0 0 3 *

    ( En % )

    1212

    32

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    1999/00 2002 2003

    La part des dpenses d'investissement dans les dpenses totales, qui mesure

    leffort dquipement (ratio 8) a fluctu jusquen 2002 dans une fourchette

    variant entre 12% et 21%, taux infrieurs aux moyennes nationale etrgionale (environ 25%).

    En 2003, ce taux a rebondi 32%, soit un tiers des dpenses totales de la

    collectivit.

    Concernant le financement de linvestissement, il faut relever que la

    commune ne dispose que de deux ressources principales : la MAC etl'emprunt.

    Evolution des recettes(*)et des dpenses d'investissement:

    * 1999/00 - 2003 *

    16

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    17

    AGREGATS 1999/00 2000/01 2002 2003

    MARGED'AUTOFINANCEMENT

    4460 7798 5718 3782

    RESSOURCES INTERNESD'INVISTISSEMENT

    70 1016 258 607

    CAPACITEAUTOFINANCEMENT

    4530 8814 5976 4389

    RESSOURCES EXTERNESD'INVISTISSEMENT

    1625 6795 4095 11400

    CAPACITE INVESTISSEMENTDE L'EXERCICE

    6155 15609 10071 15789

    PART DE LA MAC DANS CAP.DINVESTISSEMENT

    72% 50% 57% 24%

    PART DE LEMPRUNR DANSCAP. DINVESTISSEMENT

    26% 44% 41% 72%

    (*)(hors excdents antrieurs)

    La MAC qui reprsente la ressource principale de la CAF a vu sa partsamenuiser dans les ressources annuelles dinvestissement. En effet, sa part

    sest rduite de 72% en 1999/00 24% seulement en 2003. Cette situationest le rsultat la fois de la rduction de la MAC analyse plus haut et de

    laccroissement exceptionnel des ressources demprunt en 2003.

    PART DE L'EMPRUNT ET DE LA MAC

    DANS LES DEPENSES D'EQUIPEMENT

    * 1999/00 - 2003 *

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    72

    50

    57

    24

    72

    4144

    26

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    1999/00 2000/01 2002 2003Part empruntPart MAC

    Le graphique ci-dessus donne une vue synthtique de lvolution oppose etsymtrique des deux sources de financement sur la priode tudie. Il est noter que lanne 2003 marque un renversement de tendance : une chute

    importante de la part de lpargne et un accroissement exceptionnel de la

    part des ressources demprunt (72% des dpenses dinvestissement).

    La baisse constate de la MAC et qui est appel saccentuer dans les

    annes venir, traduit le recul de la capacit dautofinancement et parconsquent la remise en cause de lquilibre financier de la collectivit.

    En conclusion, il faut relever deux faits majeurs qui ont marqu les financesde la commune sur la priode tudie :

    la tendance la baisse de la MAC qui constitue la source principale

    dautofinancement des investissements en raison de laccroissementplus que proportionnel des dpenses courantes par rapport aux

    recettes courantes ;

    le recours excessif par la collectivit aux ressources demprunts au

    titre de lexercice 2003.

    18

    Par consquent, et moins que des mesures appropries pour redresser sa

    situation financire ne soient adoptes, la collectivit aura de plus de

    difficults financer ses investissements en raison de la diminution de son

    autofinancement (MAC de plus en plus faible) et de laccroissement prvisiblede son endettement.

    Pour redresser la situation financire de la commune, il appartient au

    receveur communal dinformer lordonnateur de cette situation et de luiproposer toutes les mesures quil juge utiles pour rtablir lquilibre

    financier.

    2.2.2.3/ Le fonds de roulement

    2.2.2.3.1/ Fonds de roulement et gestion de trsorerie

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    Le fonds de roulement est une notion comptable emprunte au secteurpriv. Elle exprime non pas la situation relle des disponibilits en caisse,mais " le degr de liquidit " de lentit concerne. Il correspond aux

    disponibilits augmentes de l'excdent des crances sur les dettes court

    terme.

    Le fonds de roulement s'inscrit donc dans l'optique de la gestion de la

    trsorerie, dont le but, pour les collectivits locales, est d'assurer

    rgulirement la trsorerie ncessaire pour faire face aux dpenses.

    Au niveau des collectivits locales en effet, c'est un fonds circulant,

    rgulirement augment des recettes et diminu des dpenses, appel faireface aux alas conjoncturels du recouvrement des recettes et aux dpenses

    courantes et exceptionnelles.

    La trsorerie d'une collectivit locale est constitue par les disponibilitsdposs au Trsor, qui lui permettent de ne pas se trouver en cessation de

    paiement.

    En cas de rupture de trsorerie, le comptable ne peut pas effectuer la

    dpense, la situation de disponibilits de la collectivit locale ne pouvant

    jamais tre dbitrice. Un manque ou une insuffisance de trsorerie mmemomentan, peut entraner des retards dans le paiement, financirement

    coteux dans certains cas ( paiement dintrts de retard ).

    Le niveau de la trsorerie de la collectivit locale peut tre dtermin

    quotidiennement en rapprochant les recettes des dpenses ralises depuis

    le dbut de la gestion.

    Le principe de l'unit de caisse en facilite la bonne gestion; il permet

    d'assurer le plein emploi de la trsorerie .

    Le niveau de trsorerie est suivie rgulirement par l'ordonnateur et le

    comptable qui notifie celui-ci, la fin de chaque mois, la situation des

    disponibilits (P.315) conformment aux dispositions de l'article 113 du

    dcret royal n 2-76-576 du 30 septembre 1976. Cette situation indique pargrandes catgories (1re partie et deuxime partie du Budget principal,

    Budgets annexes, et comptes spciaux) les masses dbitrices et crditricesainsi que le disponible constat depuis le dbut de la gestion.2.2.2.3.2/ Gestion de trsorerie et fonds de roulement moyen.

    Pour les besoins de la gestion de trsorerie, le choix a port, dans le prsentguide, sur la technique du fonds de roulement moyen (ratio 10) qui

    correspond la moyenne des excdents globaux de dbut et de fin de la

    gestion rapporte aux dpenses annuelles globales. Il est exprim en

    nombre de jours (ou de mois) en le multipliant par 360 jours (ou 12 mois)afin de dterminer la priode qu'il peut couvrir sans qu'il soit fait appel denouvelles recettes.

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    C'est pourquoi son importance traduit le degr de scurit dans la gestion de

    la trsorerie de la collectivit locale gre.

    Il est communment admis que le fonds de roulement moyen doit tre au

    moins gal 90 jours.

    Lorsque le fonds de roulement est suprieur ou gal 90 jours, cela veut

    dire qu'il permet de couvrir trois mois de dpenses totales sans risque de

    rupture de trsorerie .

    A l'inverse, si le fonds de roulement est infrieur 90 jours, le comptable est

    appel consulter les indicateurs de rfrence du fonds de roulement

    (National, rgional et de la circonscription) et examiner les finances de lacollectivit locale au moyen de la batterie des ratios et faire des propositions

    aux lus locaux en vue d'amliorer le fonds de roulement par une

    mobilisation rapide des ressources et l'apurement des restes recouvrer .

    Il est noter que la porte du ratio de fonds de roulement expos ci-dessus

    reste thorique dans la mesure o il est calcul ex-post. Il appartient au

    comptable de le pondrer en fonction des projets arrts et de la prvisionattendue des recettes et des dpenses .

    Dans le cas de la commune urbaine tudie, le fonds de roulementreprsente entre 3 et 5 mois de dpenses, niveau raisonnable qui se situe en

    de de la moyenne nationale releve dans des exercices prcdents.

    EVOLUTIONDU RATIO DU FONDS DE ROULEMENT (*)

    EN NOMBRE DE JOURS

    1999/00 2000/01 2002 2003

    121j 132j 163j 113j

    (*) (( Excdent moyen *) / Dpenses Totales) x360j

    AA NN NN EE XX EE SS

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    22

    TAXES LOCALES TE REDIV. 2,817 6,083 116% 2,376 -61% 4,087 72%

    PRODUITS SERVICE 4,385 4,476 2% 5,452 22% 4,976 -9%

    REVENUS DES BIENS 3,403 5,348 57% 5,161 -3% 6,078 18%

    SOUS-TOTAL 2 24,750 22,890 -8% 29,302 28% 29,436 0%

    TAXE D4EDILITE 11,814 9,864 -17% 14,150 43% 13,954 -1%TAXE URBAINE 5,346 4,486 -16% 6,078 35% 6,844 13%

    PATENTE 7,590 8,540 13% 9,074 6% 8,638 -5%

    SOUS-TOTAL 3 5,431 5,974 10% 6,572 10% 7,097 8%

    Dotation T.V.A 5,431 5,974 10% 6,572 10% 7,097 8%

    FONDS CONCOURS --- --- --- ---

    DEPENSES ORDINAIRES 36,326 36,035 -1% 43,145 20% 39,557 -8%

    ASSEMBLEE 99 114 15% 112 -2% 88 -21%

    PERSONNEL 21,531 22,575 5% 23,342 3% 25,301 8%

    MATERIEL 8,899 8,261 -7% 12,797 55% 7,363 -42%DETTE 5,662 4,930 -13% 6,691 36% 6,518 -3%

    SUBVENTIONS 100 130 30% 203 56% 287 41%

    AUTRE 35 25 -29% -

    100%

    SOLDE BUDGET ORDINAIRE 4,460 8,736 96% 5,718 -35% 12,117 112%DEPENSESD'INVESTISSEMENT 5,005 9,944 99% 5,875 -41% 22,253 279%

    BESOINS DE FINANCEMENT - 545 - 1,208 122% - 157 -87% - 10,1366356

    %

    FINANCEMENT INTERNE 70 1,016

    1351

    % 258 -75% 607 135%PROD.ALIENAT.DOM.PRIV 70 82 17% 258 215% 607 135%

    T.V.A dotation Spciale

    T.S/VTE PRODUITS FOREST

    AUTRES (2) -- 934 -- --

    FINANCEMENT EXTERNE 1,625 6,795 318% 4,095 -40% 6,300 54%

    FONDS DE CONCOURES 429 -100%

    EMPRUNTS 1,196 6,795 468% 4,095 -40% 6,300 54%

    EXCEDENTS ANTERIEURS 13,279 14,429 9% 21,032 46% 25,228 20%

    SOLDE DE FIN DE GESTION 14,429 21,0321783

    % 25,228 20% 21,999 -13%

    (1) pour les rgions part de l'IS/IGR

    (2) Solde des comptes spciaux inactifs et excdent des budgets annexes

    ANNEXE 1 b

    SITUATION AGREGE MENSUELLE DES OPERATIONSDE LA COLLECTIVITE LOCALE

    NATUREJANVIE

    RFEVRIER % MARS % AVRIL %

    RECETTES ORDINAIRES

    RECETTES PROPRES

    SOUS-TOTAL 1

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    TAXES LOCALES TE REDIV.

    PRODUITS SERVICE

    REVENUS DES BIENS

    SOUS-TOTAL 2

    TAXE D4EDILITETAXE URBAINE

    PATENTE

    SOUS-TOTAL 3

    Dotation T.V.A

    FONDS CONCOURS

    DEPENSES ORDINAIRES

    ASSEMBLEE

    PERSONNEL

    MATERIEL

    DETTE

    SUBVENTIONS

    AUTRE

    SOLDE BUDGET ORDINAIREDEPENSESD'INVESTISSEMENT

    BESOINS DE FINANCEMENT

    FINANCEMENT INTERNE

    PROD.ALIENAT.DOM.PRIV

    T.V.A dotation SpcialeT.S/VTE PRODUITS FOREST

    AUTRES (2)

    FINANCEMENT EXTERNE

    FONDS DE CONCOURES

    EMPRUNTS

    EXCEDENTS ANTERIEURS

    SOLDE DE FIN DE GESTION

    (1) pour les rgions part de l'IS/IGR

    (2) Solde des comptes spciaux inactifs et excdent des budgets annexes

    ANNEXE II

    ETAT DES SOLDES DE GESTION

    DE LA COLLECTIVITE LOCALE

    ETAT DES SOLDES DE GESTION DE LA COMMUNE URBAINE XAU TITRE DES EXRCICES N-3 A N.

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    AGREGATS 1999/00 2000/01 % 2002 % 2003 %

    RESSOOURCES DEFONCTIONNEMENT 40786 44771 10% 48863 9% 51674 6%

    -

    CHARGES DEFONCTIONNEMENT 36326 36973 2% 43145 17% 47892 11%

    =MARGE

    D'AUTOFINANCEMENT 4460 7798 75% 5718 -27% 3782 -34%

    +

    RESSOURCES INTERNESD'INVESTISSEMENT 70 1016 1351% 258 -75% 607 135%

    =CAPACITE

    AUTOFINANCEMENT 4530 8814 95% 5976 -32% 4389 -27%

    +RESSOURCES

    EXTERNESD'INVESTISSEMENT 1625 6795 318% 4095 -40% 11400 178%

    +EXCEDENTSANTERIEURS 13279 14429 9% 21032 46% 25228 20%

    =CAPACITE

    INVESTISSEMENT

    DE L'EXERCICE 19434 30038 55% 31103 4% 41017 32%

    -

    INVESTISSEMENTS 5 005 9 944 99% 5875 -41% 22253 279%

    =

    SOLDE DE L'EXERCICE 14 429 20 094 39% 25 228 26% 18 764 -26%

    ANNEXE III

    TABLEAU DES RATIOSDE LA COLLECTIVITE X

    de 1999/00 2003

    RATIO 1999/00 2000/01 2002 2003

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    1) AUTONOMIE FINANCIERE

    recettes propres /dpenses

    fonctionnement97 105 98 93

    2)PART TVA DANS REC. FONCT.TVA EQUILIBRE /Recettes de Fonct.

    13 13 13 14

    3)PART DU PRODUIT DE LA FISCALITELOCALE DANS LES REC.FONCT.

    Fiscalit Locale / Recettes de

    fonct.

    7 14 5 8

    4)PART DU PERSONNEL DANS LESDEPENSES DE FONCT.

    Dp. de personnel / dp. Fonct.59 61 54 53

    5)POIDS DU SERVICE DE LA DETTEDANS LES CHARGES DE

    FONCTIONNEMENT

    Annuits /Dpenses Fonct.

    16 16 16 14

    6)TAUX D'ENDETEMENTAnnuit /Recettes Propres 16 15 16 15

    7)PART EMPRUNT DANS LEFINANCEMENT DES DEPENSES

    D'EQUIPEMENT

    Emprunts /Dp. d'Investissement

    24 68 70 51

    8) EFFORT D'EQUIPEMENT

    Dp. d'Equipement / Dpenses Totales12 21 12 32

    9)TAUX D'EPARGNE BRUT

    Excdent vers /Recettes de Fonct.11 17 12 7

    10)FONDS DE ROULEMENT(( Excdent moyen *) / Dpenses Totales)

    x360j 121j 132j 163j 113j