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53- Année — 13.170 Le Numéro : 25 centimes inche 31 Janvier 1937
LE LITTORALFort un.' lit HïAl'I )V. Fondât
OKGANK DKS STATIONS HIVKKNALKS, C\NM:s Tél. 4.8
Journal Littéraire et Mondain de Cannes et de l'Arrondissement de Cannes!<•*. le* jivl» des Triliiinuiix <le ( .mimerre. ,\,Wn de HorlMfc». \>nt«i et é t ions m- totuh de en'nMle | . s iinmtm-it. jiuileialivs
, vtc... R. c. Catinea 4.362
Cannes et Départe- i a n fl moi*ments Ilmitrophea . . 12 f. 6 t.
Autres Département*.. 14 » 7 »Union Postale 25 > 13 »
ANNONCESEchos ( 1" Page \ 12 fr.Chron. locale et régionale 7 »Après chronique 6 »Page Sportive et T.S.F 5 »Héclame 4 >Annonces (4* Page) 3 >Petite» Annon^n . 1 >
LES ÉLECTIONS MUNICIPALESDU 12 MAI 1935 SONT ANNULÉES
PAR LE CONSEIL D'ÉTAT
On pouvait s'attendre à cettedécision après la nouvelle de lasemaine dernière, qui nousapprenait que le rapport duCommissaire du Gouvernementconcluait à l'annulation.
Nous voilà donc en face denouvelles élections en pleine sai-son, et' qui est toujours fort re-grettable.
Mais la |H»pulation tout en-tière connaît trop bien les be-. nins de notre ville, l'utilité de
urnir à nos hôtes, étrangersn français, un séjour calme et
. \ pour que la campagnes !i' prenne une allure ba-..-. Toutes les manifesta-
tions tapageuses qui pourraientse produire seraient nuisibles àtuus et nous affirmons qu'il estdans l'esprit de tous les chefsli- partis politiques ou des grou-
j »'monts économiques d'obtenirla paix.
C'est donc dans une atmos-phère de profonde réflexionqu'auront lieu les prochainsscrutins dont les dates serontincessamment fixées par M. leSous-Préfet de Grasse.
Nous croyons utile de rappe-ler ce que nous avons souvent
dit dans ces colonnes, à savoirque c'est sur le terrain écono-mique que nous devons envisa-ger cette élection. On ne fait riendans le domaine municipal avecdes discussions politiques car,quelles que soient les opinionsdes hommes, toutes respecta-bles, l'union complète doit sefaire quand il est question denos intérêts essentiels. Ce n'estpas vers une sinécure que sedirigeront ceux qui prendronten mains l'Administration de laVille de Cannes. Jamais cettetâche n'a été aussi délicate,aussi i: ': .-st mêmepermis. lu'elle , qgp e u t Oti • iii.-n q u ' a l acondition d'une confiance trèsnette.
M. Pierre Nouveau, qui aban-donne le pouvoir, a déclaré qu'ilse représenterait avec sa liste,moins M. Brun, adjoint, quiabandonne la vie politique-, M.Dellozcour, qui n'habite plusCannes, M. Boulingue, démis-sionnaire ; MM. Piçaud et Jean-pierre.
Nous saurons bientôt quellessont les autres listes de candi-dats.
Le Premier Veglionedu Casino Municipal
Aujourd'hui dimanche, di-manche 7 février et le Mardi-Gras 9 février, il y aura, sur lesAllées, des bals de jour et denuit animés par des orchestres,harmonie et fanfare, ainsi quedes batailles de confetti, ceux-ciétant vendus dans des sacs d'unkilo au prix les plus raisonna-bles. Les revendeurs de confet-ti, désireux de s'installer sur lesAllées, sont priés de demanderleur carte à l'octroi.
Ces bals ne seront que le pré-lude des très belles manifesta-tions publiques, extrêmementspectaculaires et publicitaires,que le Comité des fêtes prépareavec les fêtes du Mimosa qui sedérouleront principalement les21 et 22 février et dont les cor-tèges comprendront six centcinquante personnes de folkloreet de musiques françaises etétrangères.
Le premier- veglione dans lehall du Casino municipal, auralieu aujourd'hui dimanche à 22heures.
Le thème « Sous le signe deBao.chus » permettra une origi-nale décoration et l'on danserasous une treille évocatrice dejoies champêtres, sous le regardbienveillant de Bacchus lui-mê-me. Des jazz et une fanfare, uncotillon aimable, des attractionsde qualité et une remise de po-chettes-surprises permettrontde passer une agréable soiréeet à certains de pouvoir s'offrirquelques fioles de vin capiteuxgénéreusement offertes par leComité national des vins deFrance.
La tenue de soirée est de ri-gueur ; mais, bien qu'il n'y aitpas de concours de costumes,les personnes qui se présente-ront avec un déguisement ins-piré du thème recevront un trèsjoli cadeau.
Grand Bal des Employésde Commerce
A coup sûr, tous les recordsd'affluenee seront battus à l'oc-casion de ce magnifique gala.Mais les salons du Cercle Nau-tique permettront de recevoir lagrande foule qui se pressera, le13 février, pour passer unejoyeuse soirée.
Les organisateurs ont voulu,-pour leur premier bal, réussir
un coup de maître. Ils réussirontamplement et un brillant succèsviendra couronner leurs efforts.
BILLET DEJLA SEMAINE// n'est pas souvent permis de
comprendre les décisions qui vien-nent d'en haut.
Quand cet « en-haut » signi/ieIc Ciel, il est permis de se réfugiersous l'aile protectrice de la foiqui explique tout pane qu'elle nousinterdit d'expliquer.
Mais quand cet « en haut » estplacé au sommet des grandes ins-titutions humaines, on peut penserque, pour intelligents que soientles maîtres de ces grandes institu-tions, ils ne sont pas toujoursarmés de sens pratique.
Comment, en effet, voulez-vousdéfinir notre petite histoire muni-cipale actuelle ?
Les élections ont eu lieu en mai1935-
Aussitôt après les opérationsélectorales une plainte est déposéeauprès des autorités administra-tives contre des procédés fallacieux.
La plainte monte, monte, monteet parvient, un jour, au Cotisaid'Etat qui, sans aucun doute vurester stupéfié.
On attend donc une décisionrapide car il s'agit d'une ville desaison, qui a des problèmes nom-breux à résoudre et dont l'Admi-nistration municipale doit êtrebien établie.
Le Conseil d'Etat réfléchit - onpeut même dire qu'il réfléchit pen-dant vingt mois.
Vingt mois sur soixante-douzemois qui sont lu durée du mandatmunicipal, c'est presque le tiersde celte période.
Or, en pleine saison d'hiver etaprès vingt mois d'attente, le rap-porteur du Conseil d'Etat demandel'annulation des élections de i<U5,sans, que personne autour de luine ne soucie du petit ennui quevont créer des élections en pleinesaison.
Certes, lu justice est faite pourjuger, et nous ne songeons pas àcontester l'intégrité des juges duConseil d'Etat, mais avouez quesi, depuis vingt mots, des Admi-nistrateurs aptes à être reconnusinaptes, gèrent la ville, on auraitpu les dépouiller de leur mandatun peu plus tôt car leurs décisionsrestent acquises, ou un peu plustard pour 11e pas gêner la vie sai-sonnière par des élections.
On nous a dit : « le Conseild'Etat est au-dessus de ces contin-gences ».
Avouez que c'est grand dommage,car pour que la vie économique dela France marche bien, tl faut lurégularité des organes essentiels,c'est-à-dire un cerveau rapide pourjuger les causes et des yeux puis-sants pour voir ce qui se passeici, ailleurs et partout.
Et puis si l'on voulait parlerd'autre chose...
PIXRKS.
LIRE EN 3" PAGE :
LA CHRONIQUE SPORTIVE RÉGIONALE
La Vie Héroïquede Cannes
Le terme peut paraître gon-flé d'un sens prétentieux.
Mais vous êtes bien décidésà admettre que notre ville nepourrait pas être enfermée dansle cadre des petites villes deprovince, Chefs-lieux de Can-ton, Sous-Préfectures, Préfec-tures même. Nous avons autrechose à faire que de limiternotre vie à l'importance d'unComice agricole, à l'éclate-ment d'un petit scandale ma-trimonial ou administratif, àl'arrivée d'un autobus com-me dans ces grands villagesoù la imputation s'affronte leDimjmeho matin, sur îa PlaceBo l'Eglise ( souvent, appelât:la Cathédrale ), pour affirmerpeut-être quelques convictionsde croyants ou de renégats,mais surtout pour échanger despropos acidulés sur Mme X..., lafemme du magistrat, qui de-vient vraiment trop coquette,sur M. Y..., le gros commerçantqui voudrait épouser la Rece-veuse des Postes, en un mot surdiverses liaisons problématiqueset dangereuses.
Non ! Cannes, malgré lechiffre de sa population quijwurrait la reléguer au rang despetites bourgades sans histoire,a pris une importance qui la dé-gage de ce sort très provincial.
Donc, pour faire honneur àsa renommée qui court sourian-te à travers le monde, notreville a besoin d'un équilibre degrandeur, d'une force renouve-lée, d'une parure chatoyante, detout ce qui concourt à cette te-nue qu'on a décidé de résumerdans ce mot : le «Standing *.
A cet effet, il serait nécessaired'adopter une division très net-te dans notre système financier.
D'un côté on placerait les dé-penses de toute première néces-sité, celles dont on ne peut sedéfaire, de l'autre on inscriraitles manifestations héroïques,c'est-à-dire celles seulement quiconcourent extérieurement àmaintenir le nom de Cannes aupremier rang des Villes de Sai-son françaises.
Il nous a été dit, par exemple,que pour des raisons discutéesle Polo n'aurait pas sa place,cette année, parmi les agré-ments de notre station. Voilàqui nous paraît très regretta-ble.
- 4 * Pûk», comrn* le Golf, ÛOQI-__me le Tennis, comme le MeetingHippique, comme les Fêtes,comme le Casino, fait partie dela vie héroïque, celle que nousne pouvons pas abandonnersans courir de graves risques.Alors, n'est-il pas permis de di-re qu'on aurait pu prévoir, soitle maintien d'une organisationqui avait eu ses heures de suc-cès, soit la réorganisation decette attraction assez rare ?
Les hommes peuvent passeret ils passent, mais les grandesinstitutions doivent demeurer.Personne ne peut se vanter demodifier tout à coup la raisond'être de notre ville et de sondéveloppement depuis un siècle.Toute notre force, tout ce quifait que nous sommes là grou-pés sur ce rivage, c'est toutsimplement notre appel à desvisiteurs nombreux et venus detous les coins du monde. Sanseux, nous ne serions pas restésà Cannes ou nous n'y aurionspas cherché notre place au so-leil.
i Ailleurs, dans des villes plusj fournies, en population séden-; taire que la nôtre, on s'occupej seulement de la petite affaire
locale. Tandis que nous avonsbesoin d'un programme bienétabli à l'avance et qui fran-chisse, avant l'heure de sa réa-lisation, non seulement les limi-tes régionales mais encore lesfrontières de tous les pays.
Sur ce chapitre, personnen'osera exprimer une opinioncontraire, car tous ceux quipeuvent aujourd'hui ou demainaccepter les soucis d'une respon-sabilité en pareille matière au-ront tôt fait do réfléchir auxinconvénients immédiats et dé-finitifs qui suivraient une mé-thode opposée.
Notre vie héroïque est faited'événements qui ont choisiCannes pour centre, mais elleest faite surtout des motifs quiont déterminé ce choix et cesmotifs résident dans l'exaltationde notre vie saisonnière.
Nous souhaiterions volontiersque cette conviction parvienneà s'ancrer définitivement dansl'esprit de tous ceux qui ont unrôle à jouer dans notre ville,c'est-à-dire de la population sé-dentaire puisqu'elle collaboretout entière à l'épanouissementd'une renommée et à la cueil-lette des intérêts qui en résul-tent.
Réfléchissons un [jeu.Disons-nous tous les jours, à
la façon d'une prière, que siCannes n'était plus ce qu'elleest, nous ne serions plus là. Etpuis, ajoutons avec toute notresincérité qu'il fait bien bon êtrelà.
ÉCHOS ET MONDANITÉSLe Bal de laLégion d'Honneur
Le bal annuel de la Légiond'Honneur aura lieu à l'HôtelBeau-Site, ce soir samedi, à21 h. 30, sous la présidence dugénéral Toulorge, ancien com-mandant de corps d'armée, pré-sident de la ,15e section bis eten présence du général Duchê-ne, ancien membre du Conseilsupérieur de la guerre, inspec-teur général de la Défense pas-sive, en présence des autoritésciviles et militaires de la région.
Ce gala, qui a [jour but de ve-nir en aide aux membres de laSociété de la Légion d'Honneur,dont le siège est à Paris, présen-te un caractère de fête mondai-ne, de distinction et d'élégance.
Un dîner, à 20 heures, par pe-tites tables, précédera le bal.
Le service entre le CasinoMunicipal et l'Hôtel sera assurépar les voitures de l'Hôtel Beau-Site à l'aller et au retour. Onpeut se procurer des cartes à labanque du Crédit Commercial deFrance, rue Bivouac-Napoléon.
Il nous est agréable d'apprendreque notre ami Kugènis Lambert, uni-que élève du grand Zlem, qui, commeson Maître, s'est spécialisé dana lesmagnifiques paysages vénitiens, ou-vre une exposition permanente au '16,des Galeries Fleuries.
Nous sommes très heureux d'ap-prendre le prochain mariage de MllePaulette Baloux. fille de Mme et duDocteur Paul Baloux, Chevalier dela Légion d'Honneur, Médecin légiH-te, Vice-Président de la CommissionAdministrative de l'Hôpital Civil.avec M. Josae Meerloo, fils de Mmeet M. Joseph Meerloo, propriétairesde l'Hôtel Josse. au Cap d'Antibes.
La. bénédiction nuptiale sera don-née aux jeunes époux en l'Eglise Ste-Marguerite de La Bocca, le Samedifl Février, A 11 heures du matin.
Nous adressons à ce jeune couplenos vœux de bonheur les plus sincè-res et nous complimentons les deuxfamilles très sympathiquement con-nues dans toute notre région.
La projection du filml'Atlantique- Sud ' '
l.v tilm • Atltintique-Sud » aété donné vendredi soir au CinémaMajestic sous le patronage del'Aéro-Club de Cannes.
Aussi la Compagnie Air-Francenous a permis de connaître cetteligne aérienne qui a coûté, parmitant d'efforts, bien des vies hu-maines et tout récemment cellede Mcrmoz et de ses compa-gnons.
Ce film est remarquable etémouvant et nous félicitons M.Fourestier qui fut un opérateuradroit du Jîourget à Santiago duChili à boni du < Sanlos Dumont »,piloté par Oivon avec Pons,connut» 2'" pilote, Cornet, navi-gateur, Neri radio et Richard,mécanicien.
Demain lundi 1er février sera cé-lébré, en Avignon, le mariage de M.Roger Guetsehel. fils du distinguédirecteur de la Maison Boka, à Can-nes, et de Mme A. Guetsehel, avecMlle Lucile Saut, d'Avigngn.
Nous offrons aux futurs époux nosmeilleurs voeux de bonheur.
Nos hôtesParmi les dernières arrivées à
l'Hôtel Majestic, nous notons celle duCapitaine et Mrs G. P. Olley.
Le Capitaine Olley. directeur gé-néral de la Compagnie Olley Air Ser-vice, qui compte près de 2.000.000 dekilomètres de vol, revient d'un grandvoyage d'études aux EtaU-Unia. Ilse trouve à Cannes pour s'entreteniravec M. André, directeur du CasinoMunicipal de Cannes et de la Sociétédes Hôtels et Casino de Deauvllle, duservice aérien Londrea-Deauville.
Cette ligne, qui fonctionne avec leplus grand succès, depuis trois ans.voit chaque saison son trafic tou-jours en augmentation.
L'été dernier, 384 passagers ontété transportés.
AMr. »-i Mrs. Stortr HaU>», nus hnlr-
<lc la colonie américaine, qui passent1 hiver dans un grand hôtel du quar-tier (iallia, ont ilonné un trèsélégantdiner dont les convives étaient : IXAA. le Prince et la Princesse Gennamde Bourbon ; Lady Waldie Crinith .Lady Vauglian ; Lady Ilill ; Sir Fran-cis t-t Lady 1-nllcr ; Sir Stuart Coats ;Sir Hesketh licll ; Colonel et Mrs.Morgan ; Colonel Sword. ; Colonel clMrs. Carew-Hunt; Mr. David Ma< -beth, etc., etc..
APans un palace de la Croisette, ;»»
Club de la Fédération Française deBridge., un tournoi a réuni autour de->petites taMi's. nombre de joueursparmi lesquels : Mrs. Nordlinger ;Comtesse «le Tourtalès ; Mrs. Williams Mi-s Nofil ; Miss Coopman ;Mr. Falk ; Mr. et Mrs. Walker ; Mr.et Mrs. Léonard; M. Margolictt : MKrassowsky, etc., etc..
DistinctionsC'est avec plaisir que nous appre-
nons que l'Union des Sociétés d'Edu-cation physique et de Préparation auservice militaire vient de décernerUne plaquette à la section de l'A.S.de Cannes. Cette distinction est laJuste récompense qui couronne lesefforts que le vieux Club Cannoisconsent à la préparation militaire ethonore le dévoué Instructeur de cettesection, M. le maréchal-des-logis-chef Bellissent et le président, M. lecapitaine Pierre Seneca.
M. Hidoli qui. depuis plusieursannées, assurait la direction de l'Agen-ce des ltalian Lines à Cannes, vientd'être nommé à Trie-stu comme Chefdu Service des Passagers.
Nous sommes au regret de voirpartir cet homme charmant qui avaitsu se créer en notre ville de pro-fondes sympathies, mais nous le féli-citons aussi de cet avancement mérité.
La Médaille de bronze des P.T.T.vient d'être décernée à M. Meyer, fac-teur en notre ville. Nous lui adressonsno» vives félicitations pour cette dis-tinction si méritée.
Pour fêter la récente nominationde son président L. Fromrich, au gra-de de chevalier de la Légion d'hon-neur, le Cercle d'Escrime de Cannesa offert un Champagne d'honneurdans les salons de l'Hôtel Miramar.
Au cours de cette réception d'uncaractère tout intime ••- ce qui enaccentuait l'atmosphère de camara-derie et de cordialité - Me Peltasierdu Besset. président d'honneur duCercle, dans une affectueuse impro-visation, s'est fait l'interprète detous les membres en disant à notreami toute leur joie et tout leur or-gueil pour la belle et méritée distinc-tion dont il était l'objet, distinctionacquise au prix du sang. •
Nous avons remarqué, autour deMme et de M. Fromrich : MmesLombard et Stuyts-Spltsaèrt, MllesA. Lombard et J. Pélissier du Besrset ; MM. Acquavlva, Pollin, Rei-gersberg-Verluys, Louis Bret, Pon-sonnet, Dufour, Kowisch, Serceau,etc..
Le» lVull».C'est avec un vif sentiment de
tristesse que nous avons appris lamort de Mme Marie Bozzetto, néeUgo, décédée pieusement le 25 Jan-vier, à l'âge de 52 ans.
Mme Marte Bozzetto était ta fem-me de M. Oswald Bozxetto. le com-merçant o l e t l connu de la rue Gran-de. Les obsèques ont eu lim mercre-di dernier, a 15 heures.
Noua adressons A IH famille sicruellement atteint•• par co deuil noscondoléanrrs ''-«".ni allrlBlce*.
LE MEETING HIPPIQUE DE CANNESMercredi devait commencer la série
des n réunions oreanmées t-n 1017par la SIKH'-te -!< ' '•• 'sursiMihipptHli.par suite du 111.1premières réunio:. .. •_: ........
Voici les dates des réunions à venir :
Janvier : j i .
Février: t, 5, 7, y, io, 12. 14. 1-.i'i. i i . 24 e t 10.
Mars : i», u . 14, i(>, 18 et n.
Los nombreux engagements civilsi't militaires, déjà ret;us font bien pré->a«i-r du succès de I ensemble dumc<t!iiK (|iii comportera ut> courses.1 iiUtatles, plates, et au trot dotéesilr -: 000.000 fr. d'allocations au lieude 1.800.000 fr. en i iyo.
En augtncntantt de 200.000 fr.son budget d'encouragements, la So-ciété des Courses de Cannes, a tenuà marquer son désir de maintenir àson hippodrnm** l'importance qu'il•l Aiqm • . - nirsde la Ville' t <lu ' .lu Couverne-"K-iil. .il. des villesdf M..i , miet. Crasue.'MoiiRiiih. Pe^omas, La koqiu-tte-sur-Siatînc, Théoule sur-Mer. <1<- la Cotn-pnfîiiic •!<"> '(i.-iniiK .le fer P.L.M., du\011wa11 CaMiu. de » .Ulin>. des Ban-iju.-,. .l.-. HiM-K du l t .»m...nr, deslinniiii-iiieiit-, Itii.iuv . t de-. Sociétésdu Courses Parisiennes, notammentde la Société Sportive d'Encourage-ment et de la Société du Demi-Sang.
I >s principales épreuves serontdisputées aux dates suivantes :
Dimanche 31 janvit-r : Grand i'nxdu Comnl Général (stcepl.-cha.se).
Dimanche 7 février : Gâe Coursede Hatrs de Canna.
Dimanche 14 février : Orand Stee-ple-Ckase de Cannes.
Vendredi iy février : Grand Mi-litary de Cannes (steeplu-rha.se).
Dimanche 21 février : La Coup,-Internationale de Cannes (plates).
Dimanche 21 mars : : Grand Prixde Cannes (au trot).
Chaque jour les Courses, commen-ceront à M heures
PRIX DES PLACESPrc \r.r : Par jour :
ou Dames : 30 (r.5 ""
I auteuil réservé (supplémentl'.n jiliice) : 5 fr.
AlHmnrments : 10 jours (au choix) :Homme ou Dame: 250 (rKnfants : 30 fr.I oRe ou I;auteuil réservé lsupplément
par place) : 30 fr.l'ar 21 jours (Saison) ;
Homme ou Dame: 350 frKnfants : 50 fr.I-oge ou Fauteuil réservé (supplément
par place) : 50 fr.PELOUSE :
Homme ou Dame: 5 frKnfant : 2 fr.(image réservée |par voiture) : 2 fr.\A-S enfants accompagnés, mesurant
moins du 1 m. 10. entrent gratuite-ment au -Pesage et à la Pelouse.
MOYENS DE TRANSPORTSAinuiius :
Services spéciaux à destination duChamp de Courses.
Aller. — Départs de l'Hôte! de Villede Cannes à partir de 12 h 20 et jus-qu'à 15 h. JO à intervalles moyensde 10 minutes 1rs dimanches et 20minutes en semaine.
Itetom. — Départs du champ decourses à partir de I'I h. 15 et jusqu'à17 h. 40 à intervalles moyens de 4minutes les dimanches et '> minutesen semaine.
N.-N. — Dimanches et Files ; Ser-vice spécial d'Autobus T.N.L. directde Nice (Gare T.N.L., boulevard Mac-Mahon au Champ de courses).Al'TO-ARS ;
Départs de Cannes. Nice, Monte-Carlo, Saint- KaphatH (suivant le»besoins du service). Arrivée au Champde courses même. Ketour suivant le»besoins du service. (S'adresser auxAgences).
CHEMINS DE FER P.L.M. :Dépai ts de Cannes : 10 h 22: ioh.41
\2 h <xi, 13 h. 38, 13 h 45.Nous donnons en page 2 leprogramme de la semaine.
BON PAIN!BONNE EAU!
// y a quelques jours un confé-rencier bien documenté est venudemander aux Cannois de s'inté-resser au « bon pain ».
C'était un appel qui devait êtresûrement entendu car voilà plu-sieurs années que l'on met sur lecompte du mauvais pain des tasde maladies.
Or, nous dire que nous pourrionsavoir du bon pain c'était nousprocurer une grande joie mêlée àune douce- espérance. Cet alimentessentiel allait donc redevenir cequ'il était autrefois quand nouspouvions, en toute confiance, lede ma nder à notre Père qui estdans les deux.
Mais, en nous parlant de cetterénovation alimentaire, le eonfé-'cncier allait avoir l'occasion denous indiquer les éléments essen-tiels d'une bonne fabrication, c'est-à-dire le bon blé fournissant labonne farine et puis une bonneeau pure.
Hélas ! en notre ville, où nousnous sommes enorgueillis assezlongtemps de la qualité de notreeau du Loup, nous avons dû de-puis quelques années, déchanter.Sous n'avons plus les rcsstmrcessuffisantes pour nos besoins jour-naliers et, en cherchant d'autresmoyens de nous alimenter il a falluutiliser des produits moins purset les javelliser.
Or, avec de l'eau javellisée, le« Monsieur du bon pain » nousl'a dit, on ne peut pas attendre unproduit de bonne qualité.
Xous allons donc réclamer del'eau pure sans, pour cela, êtretrès exigeants.
Mais à qui la réclamerons-nous ->.1 la Municipalité, qui s'exerce
depuis plusieurs années à obtenirde la Compagnie des Eaux quel-ques avantages de quantité et dequalité >
A la Cnmpagnic des Eaux quienferme étroitement ses générositésdans les clauses d'un long contrat ?
Il est bien difficile de sortir dece dilemme.
Alors les boulangers qui sontles amis du « bon pain » dcvrtn<>:!bien nous dire comment o» M « V Iles beaux projets de ce conféren-cier habile et honnête.
Car, entre n-u-. *:' *wns rMa'mons bon», '"•''"- MoMS
restons , / , nltmcnt
sages, .t .; *' mtrc
appétit allait /•!»> • •" ' ^ ^
LA NATIONALISATIONDES CHANTIERS ROMANO
l\inui les décrets donnés parM. Pierre Cot, ministre de l'Air,au Président de la République,tl en est un qui vise la nationa-lisation de six nouvelles usinesd'aviation dont l'Usine Romano,de notre ville.
La nationalisation, c'est le rat-tachement d'une usine à uneSociété civile, en l'espèce la StéNationale de Constructions Aéro-nautiques du Sud-Kst, dont l'Etatest porteur du 75 "„ des actionsformant le capital. Mais l'usinereste autonome et le personnelne devient pas fonctionnaire. IliH'uéncie de toutes les lois socia-les et à la certitude d'être payécar c'est l'Ktat qui assure leséchéances.
L'effectif de l'usine ne varierapas pour le moment. Mais commeil y a certaines formalités deliquidation a accomplir, le per-sonnel a interrompu le travail leJ ; janvier et reprendra demainlundi,
GAU DE LA ROSE ROUGEAUX AMBASSADEURS
DE CANNES
Kpanoutes et odorantes sur la blan-cheur des nappes, les rosés rouges,fleurs de passion, étalaient leur pour-pre voluptueuse, comme en un festinde Home. U-s femmes donnaient t.iréplique de leurs houcho . . . e t CL- Ral.ifut d'une suprême élégance.
Cirand succès )>our les orchestres deMaurice Tourws et d'Kddie Foy. ainsique pour les attractions. Le coupleîle danseurs. Dorey et Nicolas, ainsique les magnifiques Trojans, acroba-tes, obtinrent de vifs applaudit-<ments.
Reconnu aux tables, dans les sali"et . Chez Hrummell • :
Karl et Lady Sclby qui »v" ' " ' •'leur t ab le : Mr" - t Mrs. A. \v.,..n.*H a r t ; M . Il !' " ' ' •""••• • l " " "
M. et M"• M
.ipt.,|, U S . M A. WniAlllei.
M Si-D,'f <K>1<1IUK recevait: LadyW.it-on: Mrs (ollum ; Lord Char-les Hopc: M. Yvor Maddock ; M L - ,Elkington.
M, Charles Hullard avait à sa tab!<Mr. et Mrs. Sidney van don HerghM"10 Simone Cloldman ; Sir FratuSanderson ; Mr. Edward Mayer.
M. et M » ' Mos-i dînaient avec M.t-t M»- Holtt-n. M»' Moss.
USE EN 3- PAGE :
LE BULLETIN OFFICIEL DE LA RADIO
