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Les diabètes généralités de base. Pr Serge HALIMI Chef de Service Endocrinologie Diabète Nutrition Département Urologie- Néphrologie- Endocrinologie - Diabète -Transplantation- Nutrition CHU de Grenoble France. Diagnostic du diabète. Glycémie après 8 heures de jeûne > 1,26 g/l ou - PowerPoint PPT Presentation
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Les diabètes généralités de base
Pr Serge HALIMIChef de Service Endocrinologie Diabète Nutrition
Département Urologie- Néphrologie- Endocrinologie - Diabète -Transplantation- NutritionDépartement Urologie- Néphrologie- Endocrinologie - Diabète -Transplantation- Nutrition
CHU de Grenoble France
Diagnostic du diabète
Glycémie après 8 heures de jeûne
> 1,26 g/l ou
Glycémie > 2g/l, 2 heures après charge orale de 75 g de glucose
Valeurs mesurées à deux reprises
Rappel valeurs normales : Glycémie à jeun = 0,7 à 1,0 g/l
AFSSAPS. Recommandations de Bonne Pratique Février 1999
Traitement médicamenteux du diabète de type 2
Repartition type 1 type 2 et différents aspects des « type 2 »
8%
92%
type 1 (DID)
vrais type 2(DNID)
5%5%
90%
Type 1 lentvrais type 2MODY
Type 2 : l’épidémie mondiale
050
100150200250300350400
1985 1994 2000 2010 2030Mil
lio
ns
de
dia
bét
iqu
es d
ans
le m
on
de
Prévalence du Type 2 D. I.D.F. en 2000
Diabetes, Atlas 2000I.D.F. : International Diabetes Federation
Diabète de type 2 en France
• 3 - 5 % de la population générale• 10 à 15 % après 65 ans
La prévalence augmente avec le vieillissement
(cnamts 1998)
0
5
10
15
30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 65-70 70-75 75-80 80-85
% par tranche d'âge
Epidémiologie
Type 1 : 167 800
Type 2 : :- traités par médicaments 1 620 700- traités par régime seul* 170 100
Total : 2 millions (3,35 % de la population française)
+ Diabètes non diagnostiqués ! augmentation de 5 % par an
entre 1994 et 1999Pour certains ce chiffre dépasserait 2.600.000 en 2000
(9%)
(91%)
* estimationCnamts 98 Diab.Metab.2000; 26(6): 11-24. Ecodia 99 Diab.Metab.2000; 26 : 363-9
Le diabète en France en 1998
type 1 - type 2 : quelles différences ?
Diabetes & metabolism 1999 ; 25 (sup.2) . Recommandations ANAES
Type de diabète
Probable diabète de
type 1
Diabète de type
indéterminé type 1 lent
Probable diabète
de type 2
Age (années)
< 30 30 à 40 > 40
IMC * < 25 25 à 27 > 27
cétonurie Modérée à importante
Faible à modérée
Négative à
faible
hérédité Faible
ou absente Faible
ou absente Hérédité de
type 2
* IMC (index de masse corporelle) : poids (kg) / taille2 (m)
Classification étiologique du diabète
• Auto-immun• Idiopathique
• Insulinorésistance• Déficit insulinique
• Défaut génétique• Endocrinopathies• Iatrogène ou toxique• Infections• Gestationnel• Autres
• Type 1
• Type 2
• Autres types de diabètes
spécifiques
Bennett P.H. et al. Impact of the new WHO classification and diagnostic criteria.
Diabetes, obesity and metabolism, 1999 ; 1 (suppl.2) : 51-56
Pathogénie du Diabète de type 2
Utilisation insuffisante du glucoseProduction excessive de glucose
HyperglycémieSans amaigrissement ni cétose
Sécretion d’insuline persiste mais avec retard et insuffisante
Pathogénie du diabète de type 1
Le muscle ne peut plus utiliser le glucoseProduction maximum de glucose
HyperglycémieAmaigrissementCétose et coma
Carence TOTALE en Insuline
Pourquoi multiplicité des traitements
• Plusieurs anti-diabétiques-oraux
• Parfois associés à l’insuline
• Traitement anti-hypertenseur
• Traitement hypolipémiant
• Aspirine
• Traitement coronariens
• OBSERVANCE
Le diabète de type 2 et ses pathologies associées
les plus fréquentes au moment du diagnostic
HTA 50 à 70 %
50 à 80 %
30 à 40 %
Surpoids
Dyslipidémie
Le syndrome métabolique
Diabétique ou intolérant au glucose+ 2 au moins des critères suivants :
- Hypertension artérielle
- dyslipidémie Triglycérides > 2 g/l HDL < ou = 0,35 g/l
=
- Obésité et / ou RTH augmenté
- Micro-albuminurie
Syndromemétabolique
Autre nom : syndrome
d’insulinorésistance
Isomaa B. et al. Diabetes Care 2001; 24 (4) :683-689
15
Relations Syndrome Métabolique Diabète type 2
Environnement et génétique
HTA
Diabète
dyslipidémies
complications
Insulinorésistance
hyperinsulinisme puis hypoinsulinisme
Thrombose accrue
Les objectifs thérapeutiquesLe Diabète et les pathologies associées
• Le diabète: Hémoglobine glyquée HbA1c
– N <6% - extrêmes 6 – 13%
– ANAES 6.5% très bon résultat traitement adapté
– ANAES > 6.5% et <8% discussion du traitement
– ANAES > 8% traitement à modifier
• Pression artérielle: normes + exigeantes 135/85 mmHg
• Lipides: objectifs variables selon le niveau de risque mais + d’exigence que pour le non diabétique
Les grandes classes d’ADO
• Les biguanides: metformine
• Les insulino-sécréteurs– Les sulfamides hypoglycémiants– Les glinides
• Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
• Les thiazolidines diones: glitazones
• L’insuline
Mécanismes d’action des différents traitements des type 2
Glycémie
Absorption du glucose
inhibiteurs-glucosidase
PHG
Sécrétion Insuline
Sulfonylurées, meglitinides,
CaptageGlucose
Insuline
Thiazolidinediones
Insuline exogèneBiguanide
Le recours à l’insuline dans le diabète de type 2
• Quasiment inévitable à moyen ou long terme• Dû à l’épuisement progressif de la sécrétion
d’insuline• Ne pas retarder ni en menacer le patient• Améliore remarquablement les résultas si mise en
route assez tôt • Peut être transitoire (chirurgie, maladie
intercurrente, accident cardiaque)• Peut être utilisée pour relancer les capacités
sécrétoires d’insuline par le pancréas
Les grandes complications
• Microangiopathie: petits vaisseaux
• Macroangiopathie: artères
• Autres complications: cataracte
• Infections plus fréquentes: urinaires surtout
• Pied diabétique: qui associe ces diverses causes
Les complications font la gravité de la maladie
- 10 % rétinopathie- 10 % néphropathie (3 à 30 %)- 10 % neuropathie (7 à 30 %)- 20 % coronaropathie
Au moins une complication chez 35 % des patients
Après 10 ans de diabète :
Elles peuvent être retardées (ou évitées) par un bon contrôle :
- Glycémique- Tensionnel- LipidiqueEcodia 1998
Les complications microvasculaires
• Oculaires la rétinopathie et la cataracte 1ère cause de cécité dans le monde
25 % des cécités sont d’origine diabétique
intérêt du fond d’œil annuel type 2 aussi concerné et majoritairement aujourd’hui
• Neuropathiepériphérique : troubles trophiques des
MI, piedautonome : neuropathie autonome
cardiaque ( ischémie silencieuse, hypo TA
orthostatique)
Evolution de la proportion (%) de patients entrant en dialyse pour IRT causée par glomérulonéphrite chronique (GN) ou par
néphropathie diabétique (exemple du Japon).
0
10
20
30
40
50
60
70
84 86 88 90 92 94 96 98 2000 2002
GN Chronique
NéphropathieDiabétique
20 à 50% des dialysés selon les pays
Les complications macrovasculaires
• Coronaropathies :
• 25 à 35 % des diabétiques de type 2 hospitalisés (quel que
soit le motif) ont une cardiopathie ischémique
• Accidents vasculaires cérébraux :• Risque d’AVC x 2 à 3
•Artérite des membres inférieurs :•Risque x par >10 chez homme et >15 femme •+ troubles trophiques = pied diabétique
= 5000 amputations par an en France
Proportion de diabétiques dans une très large cohorte de109 243 américains cardiaques avec infarctus du myocarde
33,8
28,5
242628303234
% de diabétiques parmi les IDM
IDM femmesdiabétiquesIDM hommesdiabétiques
Sténose IVA
Pied diabétique
• Sujets neuropathesou• artériopathes• hyperkératose• petits traumatismes• infection facile• mal perçues• dépistage• podologie• semelles• chaussures• prévention• centres spécialisés• produits dangereux vendus en pharmacie
Les infections urinaires
• La femme diabétique est la première à risque d ’infection basse
• et de Pyélonéphrite• femme un peu forte 50 ans et multipare• souvent infection asymptomatique• attention au traitement antibiotique trop bref !
La place de la bandelette urinaire
• Recherche de cétonurie
• si hyperglycémie + sévère
• si diabète de découverte récente et symptomatique
• l ’abondance de la glycosurie est peu fiable car liée au seuil rénal
L’auto-surveillance glycémique
• Rendre présente une maladie sans aucun symptôme avant le stade des complications avancées
• Observer et adapter les composantes du traitement: comprimés, exercice physique et alimentation
• Lutter contre les complications métaboliques aiguës: hypoglycémie et hyperglycémie
30
Multiplicité obligatoire des traitements des Diabètes type 2: POURQUOI ?
Environnement et génétique
HTA
Diabète
dyslipidémies
complications
Insulinorésistance
hyperinsulinisme puis hypoinsulinisme
Thrombose accrue
Aspirine
Rein et Cœur
Efficacité des traitements des patients diabétiques
Exemple du traitement anti-hypertenseur
-70
-60
-50
-40
-30
-20
-10
0
Diabétique
Nondiabétique
Réduction des événements CV après traitement anti-HTA par la nitrendipine
D’après Thomilehto J. et al. NEJM 1999 ; 340 : 677-684
Diminution du nombre
d’événements en %
Les recommandations ANAES suivi
Tous les 3 à 4 mois
• Poids + Tension artérielle
•Pieds
•Vécu et
•Observance
•HbA1c (abandon GAJ)
Et 1 fois par an
• Examen clinique très approfondi évolution poids TA
•Revoir diététique logique du traitement
• Examen ophtalmologique FO
• Mesure de la créatininémie (DFG Cockcroft)
• Microalbuminurie mg/j ou microgr/min (24h ou 9h nuit)• Bilan lipidique CT HDL TG LDL (obj différents et variables)
• Examen CV + ECG (place épreuve effort)
Le diabète gestationnel
• Diabète apparu en cours de grossesse• Généralement: hérédité de diabète type 2• Surpoids fréquent• 5 – 10% selon les éthnies• Risque de gros bébé fragile• Accident en fin de grossesse• Dépistage aisé, traitement bien codifié• Entité sous estimée• Intérêt auto-surveillance glycémique diététique et de
l’insuline transitoirement
• les antidiabétiques oraux: les antidiabétiques oraux: risques, modalités de prise selon risques, modalités de prise selon repas Le matériel d ’injectionrepas Le matériel d ’injection
• diététiquediététique
• Autosurveillance glycémiques Autosurveillance glycémiques type 2type 2
• le rôle de sensibilisation: le rôle de sensibilisation:
– pied, pied,
– ASG, ASG,
– TA,TA,
– poids poids
– cétonuriecétonurie
• Le rythme de surveillanceLe rythme de surveillance• Le carnet,Le carnet,• les produits pour le piedles produits pour le pied• les édulcorantsles édulcorants• les diététiques spéciales les diététiques spéciales • les associations de patientsles associations de patients• dépistage dans familles à dépistage dans familles à
risquerisque• grossesse et diabètegrossesse et diabète• etc………..etc………..• S ’IMPLIQUER c ’est S ’IMPLIQUER c ’est
ESSENTIELESSENTIEL
L ’aide attendue des pharmaciens d ’officine