98
Les diabètes sucrés Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne d’Arc, CHU de Nancy [email protected]

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Les diabètes sucrésLes diabètes sucrés

Les technologies de surveillance et Les technologies de surveillance et

de traitement des diabètes de traitement des diabètes

Dr Philip BöhmeHôpital Jeanne d’Arc, CHU de Nancy

[email protected]

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DIABETE : DEFINITIONSDIABETE : DEFINITIONS

Groupe de maladies

Hyperglycémie chronique (> 1,26 g/l à jeun)

Défaut de sécrétion d’insuline

Défaut d’action de l’insuline

Complications spécifiques (oeil, rein, nerf, coeur, vaisseaux)

Type 1 - Type 2

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1. Symptômes du diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids inexpliquée)

+ une glycémie casuelle (quelle que soit l’heure, y compris postprandiale) 2,00 g/l (11,1 mmol/l)

2. Glycémie à jeun (8h ou plus de jeûne) 1,26 g/l (7 mmol/l).

Ce chiffre doit être vérifié un autre jour

3. Glycémie 2 heures après 75 g de glucose per os 2,00 g/l. HGPO : non recommandée en pratique clinique

Nouveaux critères diagnostiquesNouveaux critères diagnostiques du diabète sucré (ADA : 1997 ; OMS : 1998) du diabète sucré (ADA : 1997 ; OMS : 1998)

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Classification pragmatique du diabèteClassification pragmatique du diabète

Type 1 : Diagnostic avant l’âge de 30 ans Mise à l’insuline dans l’année suivant le

diagnostic Critères immunologiques ou d’insulino-

sécrétion

Type 2 : Le reste assimilé à type 2 le plus souvent Traitement possible par hypoglycémiants oraux

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Diabète de type 1Diabète de type 1

Destruction des cellules des îlots de

Langerhans du pancréas conduisant

généralement à un déficit en insuline

Type 1 par processus auto-immun

Type 1 idiopathique non auto-immun

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Diabète de type 1Diabète de type 1

Événement(s) déclenchant(s)

Masse cellules ß(%)

100

20

Pré-diabète

Autoimmunité

Signes cliniques

Insulite

Susceptibilité génétique

Ilot sain

Diabète

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Diabète de type 2Diabète de type 2

Le plus fréquent

Insulino-résistance ET Déficit de la sécrétion d’insuline

Le plus souvent asymptomatique

Terrain : antécédents familiaux, obésité, âge > 40 ans

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Génétique

Insulino-résistance

Environnement

Génétique

Hyperinsulinémie

± Compensée

Tolérance au glucose

Déficit cel. ß

Diabète type 2(Insulinorésistance + Insulinopénie)

Acquis• Glucotoxicité• Lipotoxicité

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Histoire naturelle du diabète de type 2Histoire naturelle du diabète de type 2

0

50

100

150

200

250

-10 -5 0 5 10 15 20 25 30

Années de diabète

Gly

cém

ie(m

g/d

L)

Fo

nct

ion

re

lati

ve (

%)

Insulino-résistance

InsulinémieFonction β cellulaire

50

100

150

200

250

300

350

Glycémie à jeun

Glycémie postprandiale

Obésité HGJ Diabète Hyperglycémie non contrôlée

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Pathogénie du diabète de type 2Pathogénie du diabète de type 2

Altération précocede l’insulino-sécrétion

Production hépatiquedu glucose inappropriée

Défaut de captationinsulino-dépendante

du glucose par le muscleHYPERGLYCEMIE

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Causes du diabète de type 2Causes du diabète de type 2

Terrain génétique

- Rôle majeur

- Polygénique- Diabètes monogéniques : Rares

Age ObésitéSédentarité

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Facteurs favorisant l’apparition du Facteurs favorisant l’apparition du diabète de type 2diabète de type 2

Intolérance au glucose, hyperglycémie modérée à jeun

IMC > 25 kg/m² : surcharge pondérale, obésité

Obésité androïde : taille > 1 m (H) , > 0,9 m (F)

Présence d’un diabète dans la famille (1° degré)

Diabète gestationnel

Enfant(s) de poids de naissance > 4 kg

Hypertension artérielle

Troubles lipidiques

(HDL < 0,35 g/l, TG augmentés)

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Cartographie du diabète en FranceCartographie du diabète en France

6 à 800 000**4 à 600 000Méconnus

300 000300 000Régime seul

210 000150 000Insuline

1 520 000 1 200 000ADO

Type 2 traités*

140 000120 000Type 1

20001995

* Les patients peuvent recevoir insuline et / ou ADO** Critère 1,26 g/l

S-53%B-35%IAC-12%

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Diabète de type 2Diabète de type 2Prévisions mondialesPrévisions mondiales

30

5560

140

50

110

0

20

40

60

80

100

120

140

Mill

ion

s

20-44 45-64 65 et +

Age (années)

1995

2025

D’après King, Diabetes Care, 1998

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Autres types de diabète Autres types de diabète

Défauts génétiques de la fonction insulaire :- MODY 1 - 2 - 3- diabète mitochondrial- autres

Défauts génétiques de l’action de l’insuline

Diabètes pancréatiques

Endocrinopathies

Médicaments / toxiques

Infections

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Diabète gestationnelDiabète gestationnel

Anomalies de la glycorégulation découvertes

au cours de la grossesse, disparaissant le

plus souvent après l’accouchement

Grossesse à risque, pour la mère et le foetus

Risque de récidive dans toute situation

diabétogène (grossesse, prise de pilule, de

médicaments hyperglycémiants)

Risque de diabète ultérieur pour la mère

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ANGIOPATHIE DIABÉTIQUE

- Coronaropathie

- Artériopathie périphérique

- A.V.C.

MACRO

- Rétinopathie

- Néphropathie

- (Neuropathie)

MICRO

microangiopathie < 30 mmacroangiopathie > 30 m

= athérosclérose

Rôle de la glycémieFacteurs de risque

Rôle de la glycémie

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Oeil et diabèteOeil et diabète

Rétinopathie diabétiqueCataracteGlaucomeDiabète = 1ère cause de cécité chez

l’adulte dans les pays occidentauxContrôle ophtalmologique annuel avec

fond d’oeil et angiofluorographie

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Diabète : RétinopathieDiabète : Rétinopathie

Rétine normaleRétine normale Rétinopathie lasériséRétinopathie lasérisé

Après 15 d’évolution ≈ 80% des patients atteints

La rétinopathie diabétique est la 1° cause de cécité chez l’adulte

Rôle : Contrôle du diabète ++++, contrôle HTA ++

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Rein et diabèteRein et diabète

Néphropathie diabétique risque d’évolution vers l’insuffisance rénale terminale (dialyse, greffes)

Diagnostic sur l’excrétion urinaire d’albumine

Autres types de néphropathies (HTA, infections urinaires, obstacle, médicaments)

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Neuropathies diabétiquesNeuropathies diabétiques

Atteinte des nerfs influencée par ancienneté du diabète et équilibre glycémique

Mono et multinévrites : atteintes focales d’un nerf crânien (oculo-moteur) ou des MI

Polyneuropathie sensitivo-motrice

Formes hyperalgiques

Dysautonomie diabétique : par atteinte du système nerveux autonome

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Neuropathie autonomeNeuropathie autonome

• de l’appareil digestif• genito urinaire

– impuissance– neurovessie

• hypoglycémies non-ressenties• Cardiovasculaire

changement de rythme cardiaque hypotension orthostatique variabilité du rythme cardiaque, QTc

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Complications cardiovasculairesComplications cardiovasculaires

Artères coronaires : RR de mortalité cardiovasculaire X 2 à 3 chez le diabétique

(IDM, insuffisance cardiaque, mort subite)

Artères à destinée cérébrale : risque d’AVC X 2 (HTA fréquente)

Artères des membres inférieurs : artériopathie plus précoce, plus fréquente et plus grave chez le diabétique, souvent bilatérale, souvent asymptomatique

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Risque cardiovasculaire et diabèteRisque cardiovasculaire et diabèteDiabète : le niveau de risque est

considérable

Équivalent au risque d’un sujet coronarien non diabétique

ATP III, Jama 2001

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FACTEURS DE RISQUE VASCULAIRESFACTEURS DE RISQUE VASCULAIRES

Diabète

Obésité

Sédentarité

Hypertension

Tabagisme

Hypercholestérolémie

Alimentation

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Pied diabétique = pied vulnérable

• Neuropathie diabétique périphériquesensitivo-motriceautonome

• Artériopathie des membres inférieurs

• Surinfection

• Contexte d’hyperglycémie chronique

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neuropathie plaie

insuffisance artérielle

apports O2

nutriments

diffusion antibiotiques

favorisel’infection

Micro-thrombiaggrave

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Pied diabétique

• Susceptible de développer des troubles trophiques

• Responsable de 20% des journées d’hospitalisation des patients diabétiques

• Risque d’amputation de membre inférieur 15 fois plus important pour le diabétique que pour le non diabétique

• 50% amputés de MI sont des diabétiques

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Dépistage des zones d’hyperpressionDépistage des zones d’hyperpression

Inspection des pieds

Examen au podoscope

Réalisation d’empreintesavec un podographeavec un podobarographe

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Mal perforant plantaireMal perforant plantaire

Ulcération indolore développée sur une zone d’hyperpression avec hyperkératose

Traitement : mise en décharge+++, exérèse de la corne en périphérie, contrôle glycémique

Complications : surinfection, collection dans parties molles, ostéoarthrite

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Complications aiguës du diabèteComplications aiguës du diabète

Hyperglycémies avec :- acido-cétose- coma hyperosmolaire- acidose lactique

Hypoglycémies, souvent liées à la thérapeutique hypoglycémiante

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Manifestations de l’hypoglycémieManifestations de l’hypoglycémie

Symptômes liés à la glucopénie :- souffrance cérébrale- parole embrouillée- troubles de l’attention, de la mémoire, de l’humeur

Symptômes liés à la réaction hormonale,à la sécrétion d’hormones de contre - régulation (glucagon, adrénaline...) :tremblements, sueurs, palpitations, faim

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Causes d’hypoglycémies chez le Causes d’hypoglycémies chez le diabétique insulino-traité diabétique insulino-traité

Surdosage absolu en insuline :- erreur de dose / volontaire - technique d’injection (IM par ex)- absence d’autocontrôle glycémique

Surdosage relatif en insuline :- apport insuffisant en glucides- effort physique inhabituel ou imprévu- après guérison d’une affection aiguë ayant entraîné une augmentation des doses

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Causes d’hypoglycémies chez le diabétique sous hypoglycémiants oraux

Surdosage en sulfamides hypoglycémiants

Interférences médicamenteuses (ex. AINS)

Prise du traitement oral mais repas “sauté”

Prise d’alcool à jeun

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UKPDS relation HbA1c complicationsUKPDS relation HbA1c complications

Stratton et al. Brit Med J. 2000;321:405–412

Inci

denc

e p

ar 1

,000

pat

ient

ann

ées

Inci

denc

e p

ar 1

,000

pat

ient

ann

ées

Moy HbAMoy HbA1c 1c (%)(%)

55 66 77 88 99 1010 1111

infarctus duinfarctus dumyocardemyocarde

MicrovasculaireMicrovasculaire

6060

5050

4040

3030

2020

1010

00

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Stratégie thérapeutiqueStratégie thérapeutique

Le diabète : une maladie qui évolue

* 1° ligne : Diététique et activité physique

* 2° ligne : Médicaments oraux

* 3° ligne : Insuline

Beaucoup de médicaments : que choisir ?

Une règle du jeux : Recommandations

ALFEDIAM, ANAES, AFSSAPS

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DCCT : Progression des complications en DCCT : Progression des complications en fonction de l’HbA1cfonction de l’HbA1c

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

6 7 8 9 10 11 12

Rétinopathie

Néphropathie

Neuropathie

Risque relatif

HbA1c (%)

Adapté de Skyler JS Endocrinol Metab Clin North Am 1996: 25; 243Adapté de Skyler JS Endocrinol Metab Clin North Am 1996: 25; 243

Effet duRx

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Dissociation et absorption Dissociation et absorption des insulinesdes insulines

Insuline aspart

Insuline ordinaire

Peak time=80-120 min

Peak time=40-50 min

Capillarymembrane

Tis

su s

ou

s-cu

tan

éT

issu

so

us-

cuta

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Bolus prandiauxBesoins de base

Moment de l‘injection S.C.24232221207 1918171615141312111098654321 h

24232221207 1918171615141312111098654321 h0

Humalog®

Insulatard®

Semilente®

Mixtard HM30®

Actrapid®

Lantus®

Humalog Mix25®

Heure

Les insulinesLes insulinesLes insulinesLes insulines

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d’après Woodworth, Diabetes, 1993

Durée d’action selon la dose injectéeDurée d’action selon la dose injectée

1 2 3 4 5 6 7 8

100

2

00

30

0

400

5

00

60

0

700

8

00

Déb

it d

e p

erfu

sio

n d

u g

luco

se (

mg

/mn

)

temps (h)

0,2 U/kg0,1 U/kg0,05 U/kg

0,3 U/kg

100

2

00

30

0

400

5

00

60

0

700

8

00

Déb

it d

e p

erfu

sio

n d

u g

luco

se (

mg

/mn

)

temps (h)

0,2 U/kg0,1 U/kg0,05 U/kg

0,3 U/kg

1 2 3 4 5 6 7 8

rapide lispro

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4:00 16:00 20:00 24:00 4:00

Breakfast Lunch Dinner

8:0012:008:00

Time

Glargineou

detemir

lispro lispro lispro

Aspart Aspart Aspartor oror

Pla

sma

insu

lin

L’apport des analogues rapides et lentsL’apport des analogues rapides et lents

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Les « stylos » facilitent les multi-injectionsLes « stylos » facilitent les multi-injections

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Les différents compartiments Les différents compartiments physiologiquesphysiologiques

Sang Liquide intersitiel sous-cutané

Liquide intersitiel dermique Peau

Lecteurs et auto-piqueurs

Capteurs IV

Koschinsky, 2003, Diab Technol Ther

Microdialyse

Capteur

Microperfusion

Glucowatch

transdermique

Peu invasif (Non-invasif) Non invasif

Continue

Semi-continue

Intermittente

Techniques optique

et non-optique

Sites alternatifs

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Les tous derniers lecteurs

Free style papillon Medisence

Free style Mini Medisence

Ascencia Confirm Bayer

Ascencia Brio Bayer

Accuchek Go Roche

Optium Exceed Medisence

Couple lecteur/stylo injecteur InDuo

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Prélèvement de sang capillaire

Au bout du doigt, bras, avant-bras Rigueur de la pratique (lavage des mains, lancettes) Échantillon collecté = GR + plasma

Taux de glucose rapporté au volumeCouple lecteur-bandelette (électrode) : mesure de la glycémie

Principe de fonctionnement et calibration Principe de fonctionnement et calibration

Calibration – comparaison à une méthode de référence

Lecteur calibré sur sang plasmatique : pas de facteur de correction

Lecteur calibré sur sang total (plasma + GR) résultats < à la glycémie plasmatique du labo glycémie plasmatique = glycémie sang total x 1,12

© Service de Diabétologie – Nutrition, CHU Nancy

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Température extérieure Prélèvement de sang capillaire Fonction satisfaisante entre 10 et 40°C

T° plus extrêmes : One Touch UltraDysfonction si T° < 15°C : Euroflash

Taux d’humidité Fourchettes larges : entre 20 et 80%

Altitude Lifescan : limite l’utilisation de 3 lecteurs pour alt. > 2100

m Étude comparative de 3 lecteurs à 3000 m

Peu d’influence (Pecchio O, Diabetes Care, 2000)

Problèmes liés à l’environnementProblèmes liés à l’environnement

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Précision des lecteurs de glycémie (2)Précision des lecteurs de glycémie (2)Précision des lecteurs de glycémie (2)Précision des lecteurs de glycémie (2)

Répétabilité (CV % < 7,5 ) 3 taux exigés (bas, moyen, élevé)

Reproductibilité (CV % < 10) Déterminations effectuées sur 3 semaines

Corrélation avec technique de comparaison sur automate de laboratoire 2 lecteurs 2 lots de réactifs 2 sites 8 séries de 50 mesures moins de 6% des mesures, soit 24 valeurs sur 400 s’écartant de la

valeur de référence ± 20 % (ou ± 0,20 g/l pour des valeurs < 1,00 g/l)

Normes ISO nouvelles ...

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PRECISION (AFSSAPS)PRECISION (AFSSAPS)PRECISION (AFSSAPS)PRECISION (AFSSAPS)

Répétabilité (CV % < 7,5 )

Reproductibilité (CV % < 10)

Correlation avec technique de comparaison

- 2 lecteurs

- 2 lots de réactifs

- 2 sites

- 8 séries de 50 mesures

moins de 24 valeurs entre 20 et 30 % d’écart

Normes ISO nouvelles...

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RECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONSRECOMMANDATIONS

ADA (1994) Erreur totale < 10 % (30 à 400 mg/dL) But : Erreur analytique < 5 %

ALFEDIAM (1995)

- Précision ± 10 % vs référence (95% des cas)

- Vigilance particulière 1,40 - 1,80 g/L (7,8 - 10 mmol/L) 0,40 - 0,80 g/L (2,2 - 4,5 mmol/L)

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PRECISION DES LECTEURSPRECISION DES LECTEURSPRECISION DES LECTEURSPRECISION DES LECTEURS

* Faible mesure glycémique < 3,89 mmol/L

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AmpérométriqueRéflectancemètreVisuelleYsi (Yellow Spring Instrument)

24

22

20

18

16

14

12

10

8

6

4

2

0

18

1

8

9

1516

19

17

14

75

63

24

1112

1310

- 20 -16 -12 -8 -4 0 4 8 12 16 20

Biais (%)

Imp

réci

sio

n (

CV

, %

)

Johnson et al, Ann. Clin. Biochem, 1999

Electrode-capteur ou bandelette colorimétrique ?Electrode-capteur ou bandelette colorimétrique ?Electrode-capteur ou bandelette colorimétrique ?Electrode-capteur ou bandelette colorimétrique ?

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Valeurs préprandiales

<5% 5-10% > 10 %

année

Pourcentage de valeurs (%)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99

* *

p = NS# #

p = NS

Pourcentage d’exactitude Pourcentage d’exactitude

Böhme P, Diabetes Care, 2003

Page 54: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

0

50

100

150

200

250

300

350

400[C

] G

luco

se (

mg

/dl)

(G

luco

To

uch

)

Objectifzone A > 95%

0 50 100 150 200 250 300 350 400

Glycémie plasmatique (mg/dl)(Beckman - glucose oxydase)

E C

B A

A

B

D

C E

D

Clarke WL, Diabetes Care, 1987

Grille de ClarkeGrille de Clarke

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E

D

C

B

A

0

20

40

60

80

100

88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99

Zone A % 91,2 74,4 74,4 70,2 51,4 49,5 57,7 48,3 96,9 98,0 92,282,7

* *

* : p = NSValeurs postprandiales

Pourcentage de valeurs dans la zone correspondant (%)

Grille de ClarkeGrille de Clarke

Böhme P, Diabetes Care, 2003

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exprimés en Millions de Francsexprimés en Millions de Francs

596

1250

1720

820

700

343

835

1070

455

390

214

580

915

285

95

180

330

315

83

45

Insuline

Hypoglycémiants oraux

Antihypertenseurs

Hypolipémiants

Bandelettes (ASG)

2000199519901985Type de traitement

Passa Ph, Diab Metab Res Rev, 2002

Coût thérapeutique du diabète en FranceCoût thérapeutique du diabète en France

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6

5

4

3

2

1

0543210 6

Med

iSen

se®

Op

tiu

mT

M c

éto

ne

(mm

ol/

l)

Corps cétoniques : référence laboratoire(moyenne en mmol/l)

Cembrowski GS, 1999

ACETONE = URGENCECarence en insuline

ACETONE DANS LES URINES

contraintes faisabilité

r = 0,98n = 234

Acétonémie par méthode capillaire (1)Acétonémie par méthode capillaire (1)

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0

50

100

150

200

250

300

acétonémieplasmatique

acétonémie capillaire

acétonurie

min

. * *ns

ns

Guerci B, Diabetes Care, 2003** p

< 0

,01

Acétonémie VS AcétonurieAcétonémie VS Acétonurie

Page 59: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

100

100

Spécificité

100

100

VPP

82,580,4-OHB(capillaire)

71,863acétonurie

VPNSensibilité

100

100

100

100

82,580,4

71,863

Acétonémie VS AcétonurieAcétonémie VS Acétonurie

Guerci B, Diabetes Care, 2003

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Fiabilité des lecteurs sous ‘contrôle’ permanent AFSSAPS pour tout nouveau matériel évolution des règles ISO 9001 tous les lecteurs se valent !! (± spécificités) mais aucun n’est parfait : ! fausse sécurité du chifffre

Aucune étude longitudinale de fiabilité en fréquence et en durée d’utilisation TIPS toujours à 4 ans

Choix du patient déterminant sous réserve d’éducation diabétologique

IDE libérale, MG, SP, pharmaciens ? Intérêt de structure ‘Maison du Diabète’

Conclusions sur les lecteursConclusions sur les lecteurs

© Service de Diabétologie – Nutrition, CHU Nancy

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Limites de l’autocontrôle glycémique Limites de l’autocontrôle glycémique conventionnelconventionnel

Contraintes / qualité de vie

1ère étude ‘schéma’

Complexité de la régulation glycémique

Corrélation entre la fréquence de l’ACG et l’HbA1c

Délai entre deux contrôles

inadaptation de l’information métabolique

Information partielle de l’ACG

épisodes hypoglycémiques non ressentis

excursions glycémiques post-prandiales

autres situations : activité physique …

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targets

50

100

150

200

250

300

350

400G

luc

os

e (

mg

/dl)

breakfast8:30

lunch 12:00

dinner20:00

bed time22:30

Intérêts d’une mesure continue de la glycémie

Insulin bolusesCapillary blood glucose

160

80

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50

100

150

200

250

300

350

400G

luc

os

e (

mg

/dl)

Sensor Insulin bolusesCapillary blood glucose

160

80

breakfast8:30

lunch 12:00

dinner20:00

bed time22:30

targets

Intérêts d’une mesure continue de la glycémie

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Type d’appareilsType d’appareils

Non-invasive system near-infrared spectrophotometry

absorbance properties of the glucose molecule

Invasive systems reverse electrophoresis

transdermal detection method (GlucoWatch) electrochemical detection of glucose

Continuous Glucose Monitoring System (CGMS) MiniMed ® Glucose Sensor ®

microdialyseGlucoday ® Menarini ®

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Biographe GlucoWatch - Cygnus GlucoDay - Menarini Diagnostics

Techniques de mesure en continu du glucoseTechniques de mesure en continu du glucose

Iontophorèse inversedétection transdermique

(FDA 2000 & 2002 : adultes & enfants)

Méthode électrochimiquemicrodialyse transcutanée

Maran A, Diabetes Care, 2002Garg K, Diabetes Care, 1999

Appareils de mesure continue de la glycémieAppareils de mesure continue de la glycémie

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4 composants principaux

1 – Capteur de glucose

2 – Moniteur : collection des données

3 – Cable de transmission des signaux

4 – Station de communication et logiciel transfert, analyse des données vers un

PC figures et tableaux, statistiques

Continuous Glucose Monitoring System (CGMS)

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Glucose sensor - MiniMed

Platinum electrode

Interstital glucose

Gluconicacid

Membrane

Glucose oxidase

2 e- ISIG

Glucose + O2 gluconic acid + H2 O2

H2 O2 2H + O2 + 2 e - 0.6 V

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Mesure des concentrations de glucose dans le tissu interstitiel Toutes les 10 secondes

Moyenne des concentrations Toutes les 5 minutes

288 mesures chaque jourDonnées enregistrées dans le moniteur

Stockage des données sur 14 jours

Composants du C.G.M.S. Composants du C.G.M.S.

Page 69: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

Cable de connection entre le capteur et le moniteur

Station de communication (Com-station) Données transférées du moniteur vers un PC Analyse et enregistrement des données

figures et tableaux, statistiques

Utilisation comme un ‘HOLTER’ glycémique Coût du CGMS

moniteur : 15740 FF HT boîte de 10 capteurs : 2600 FF HT

Composants du C.G.M.S. Composants du C.G.M.S.

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0

50

100

150

200

250

300

350

400

J 1

J 2

insuline

repas

activité physique

Temps

minuit 04.00 08.00 midi 16.00 20.00 minuit

Co

nce

ntr

atio

n d

e g

luco

se (

mg

/dl)

Exemple de profil de glucose interstitielExemple de profil de glucose interstitiel

Page 71: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

CGMS et phénomène de l’aubeCGMS et phénomène de l’aubeCGMS et phénomène de l’aubeCGMS et phénomène de l’aube

Temps

minuit 04.00 08.00 midi 16.00 20.00 minuit

50

100

150

200

250

300

350

400

Co

nce

ntr

atio

n d

e g

luco

se (

mg

/dL

)

InsulineRepasGlycémie

Page 72: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

270 mg/dl

120 mg/dl

Temps

minuit 04.00 08.00 midi 16.00 20.00 minuit

50

100

150

200

250

300

350

400

Co

nce

ntr

atio

n d

e g

luco

se (

mg

/dL

)

InsulineRepasGlycémie

CGMS et phénomène de l’aubeCGMS et phénomène de l’aubeCGMS et phénomène de l’aubeCGMS et phénomène de l’aube

Page 73: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

Insuline

Repas

Glycémie lecteur

CGMS et hypoglycémie asymptomatique CGMS et hypoglycémie asymptomatique

hypoG non ressentie

14 glycémies capillaires sur 1 journée !

Moy ± DS = 126 ± 40 mg/dl

78

130

10990

51

Temps

minuit 04.00 08.00 midi 16.00 20.00 minuit

50

100

150

200

250

300

350

400

Co

nce

ntr

atio

n d

e g

luco

se (

mg

/dL

)

Page 74: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

Pompe à insuline portable en ambulatoirePompe à insuline portable en ambulatoire

8:00 12:00 16:00 20:00 24:00 4:00

Glycémie

Repas Repas Repas

Rapide(analogue rapide)Bolus / repas

Débit de base (taux variable)

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Avantages pharmacocinétiques de Avantages pharmacocinétiques de l’apport continu d’insuline rapidel’apport continu d’insuline rapide

Mime la physiologie Site d’injection constant

Moindre variabilité d’absorption Insuline rapide exclusivement

Meilleure reproductibilité de la résorption des bolus Pas de dépôt d’insuline (inconvénient aussi !)

Diminution de la dégradation locale de l’insuline Risque limité de mobilisation d’une réserve d’insuline

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60

50

40

30

20

10

0

Contrôles

Pompes

Insu

liné

mie

lib

re (

mU

I-1)

* * * * * *

Pickup, Diabetic Medecine, 1989

***

*

* P < 0,05

7h 12h 19h 22h 24h 7hheures

Page 77: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

IndicationsIndicationsIndicationsIndications

• Choix du patient - qualité de vie

• Echec de l’insulinothérapie optimalisée

• Compliance à l’auto-surveillance glycémique

• Travail posté (3 x 8) - rythme de vie irrégulier

• Préparation à une grossesse

• Préparation à une pompe implantable

• Indications transitoires

• Cas particuliers : à l’hôpital

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Contre-indicationsContre-indicationsContre-indicationsContre-indications

• Absolues– auto-contrôle glycémique insuffisant– état psychologique instable– absence de perception des hypoglycémies

• Relatives (ou transitoires)– patient isolé socialement seuil de perception des hypoG < 0,50 g/l– rétinopathie non stabilisée– exposition à des conditions extrêmes

Page 79: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

Matériels et TechniquesMatériels et TechniquesMatériels et TechniquesMatériels et Techniques

• Amélioration technique des pompes– sécurité, fiabilité– maniabilité– simplicité, discrétion

• Cathéters de pompe portable– téflon, déconnection

• qualité de vie

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Pompe MiniMed 508Pompe MiniMed 508Pompe MiniMed 508Pompe MiniMed 508

Spécificité : télécommande bolus

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Cathéter RapidCathéter Rapid

Cathéter TenderCathéter Tender

Cathéter ClassicCathéter Classic

Les cathétersLes cathétersLes cathétersLes cathéters

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HbA1c HbA1c (%)(%)

moismois

1010

9,59,5

99

8,58,5

88

7,57,5

77

6,56,5

6600 66 1212 1818 2424 3030 3636 4242 4848 5454 6060

combinée

CSII

MDI

Hémoglobine glyquée et Hémoglobine glyquée et insulinothérapie intensiveinsulinothérapie intensive

P < 0,0001

• 1984 : 40%

• 1988 : 30%

• 1992 : 42%

CSII pendant DCCT :

D.C.C.T., N Eng J Med, 1993

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Fréquence des hypoglycémies sévères Fréquence des hypoglycémies sévères

140140

120120

100100

8080

6060

4040

2020

MDIMDI 11 22 33 44

Années de traitement par pompeAnnées de traitement par pompe

% années-patients% années-patients

138

22 2639 36

Bode, Diabetes Care, 1996Bode, Diabetes Care, 1996

Atlanta pump studyAtlanta pump study(n = 255)(n = 255)

P < 0,0001 – 0,0032P < 0,0001 – 0,0032

Page 84: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

12

11

10

9

8

7

6

*** *

Gly

cém

ie (

mm

ol/

l)

Pet

it-

déj

eun

er

Déj

eun

er

Dîn

er

Co

uch

er

2 h

eure

s

du

mat

in

LISPROUMULINE

8,5

8,0

7,5

7,0

6,5

16

12

8

4

0H

bA

1c (

%)

t0 3 mois t0 3 mois

Zinman, Diabetes, 1997

LISPROUMULINE

**

p < 0,05p < 0,01

*

< 0,01< 0,05

n = 30

Pompe portable et Humalog

Hyp

og

lycé

mie

s (n

/30j

)

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HbA1c (%)

Auto-contrôle glycémique et hémoglobine glyquée

0 40 60 80

5

6

7

8

9

100 120 140

r = 0,85p < 0,001

nombre de glycémies

Ziegler, Diabetes Care, 1989

Diabétiques de type 1 traités par pompe portable (n = 14)

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22.00 23.00 05.00 07.00 10.00 12.00

Temps (h)

STOP

300

500

700

9000

500

1000

1500

ACIDES GRAS LIBRES

3-HYDROXYBUTYRATE

*

*

* *

*

*

* *

Krzentowski, Diabetologia 1983

Interruption

Fonctionnement normal µmol/l

µmol/l

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Limites de l’insulinothérapie sous-cutanée

• Hyperinsulinisme périphérique

• Contrôle glycémique : cinétique inadaptée

• Impact sur le métabolisme lipidique

Limites du traitement par pompe externe

• Variabilité de la résorption de l ’insuline

• Tolérance locale des cathéters

• Tolérance psychologique du port de la pompe

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Avantages de l’administration intrapéritonéale d’insuline

• Cinétique–absorption majoritaire par le système porte : proche

du métabolisme physiologique de l ’insuline

– insulinémie périphérique plus basse

• IV vs IP–clamp euglycémique : effets similaires sur la

production hépatique de glucose et son utilisation périphérique

–clamp hypoglycémique : moindre inhibition de la PHG, moindre utilisation périphérique, pas de différence des hormones de contre-régulation

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Profils d ’insulinémie libre obtenus par l’infusion SC ou IP continue d ’insuline

V. Lassmann-Vague, Diab Med, 1996, 13, 1051-1055

SC

IP

h

Insu

liné

mie

lib

re (

mU

/l)

30

20

10

0

0 4 8 12 16

**

*

*

**

*

**

bolus bolus

Page 90: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

Incidence des hypoglycémies sévèresétude EVADIAC I

15,2

2,5

62

19

0

10

20

30

40

50

60

70

avant IP après IP DCCTintensifié

DCCTcontrôle

Hyp

og

lycé

mie

s sé

vère

s

(po

ur

100

ann

ées-

pat

ien

ts)

Broussolle et al, Lancet, 1994, 343, 514 - 515

Page 91: Les diabètes sucrés Les technologies de surveillance et de traitement des diabètes Dr Philip Böhme Hôpital Jeanne dArc, CHU de Nancy p.bohme@chu-nancy.fr

Indications particulières de l’insulinothérapie intrapéritonéale

• Diabète instable

• insulinorésistance sous-cutanée

– 15 patients, 35.8 années-patient

– hospitalisations fréquentes pour acidocétose ou hypoglycémie sévère

– hospitalisations liées au diabète :

92.5 j/an ---> 26.2 j/an

M. Scavini, ISGIID, 1998

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Inconvénients de l’insulinothérapie Inconvénients de l’insulinothérapie intrapéritoneale par pompe implantableintrapéritoneale par pompe implantable

• problèmes locauxproblèmes locaux– 352 patients, 548 pompes, suivi : 1180 années-pt352 patients, 548 pompes, suivi : 1180 années-pt

– 7.1% années-pt (premier incident), 8.6% années-pt (avec 7.1% années-pt (premier incident), 8.6% années-pt (avec les récidives)les récidives)

– 24 % de patients atteints24 % de patients atteints– Belicar et al, Diabetes Care,Belicar et al, Diabetes Care, 1998, 21, 325-3261998, 21, 325-326

• immunogénicitéimmunogénicité– biologie : # 50% répondeurs biologie : # 50% répondeurs (Charles 1994, Jeandidier 1995, (Charles 1994, Jeandidier 1995,

Lassmann-Vague 1995)Lassmann-Vague 1995)

– conséquences cliniques : chez un nombre limité de conséquences cliniques : chez un nombre limité de patients (augmentation des besoins en insuline, patients (augmentation des besoins en insuline, hypoglycémies nocturnes)hypoglycémies nocturnes)

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00

55

1010

1515

2020

2525

3030

66 77 88 99 1010 1111 1212

HeuresHeures

Insu

liné

mie

lib

re (

mU

/L)

Insu

liné

mie

lib

re (

mU

/L)

Lassmann - Vague et al, 1996, 13, 1051 - 1055

BOLUSBOLUS REPASREPAS

AIA < 20 %AIA < 20 %

AIA > 20 %AIA > 20 %

Cinétique de l’insulinémie chez des diabétiques de type Cinétique de l’insulinémie chez des diabétiques de type 1 traités par pompe implantable1 traités par pompe implantable

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Problèmes techniquesProblèmes techniques

modification du procédé de purification de modification du procédé de purification de l’insuline (1992)l’insuline (1992)

diminution de la stabilité de l ’insulinediminution de la stabilité de l ’insuline

cristallisationcristallisation

-> reflux, obstructions de cathéters-> reflux, obstructions de cathéters

-> pourcentages d’erreur élevés-> pourcentages d’erreur élevés

-> altération de l’équilibre glycémique-> altération de l’équilibre glycémique

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Le trio pompe-insuline-cathéter :Le trio pompe-insuline-cathéter :à la recherche de la compatibilté optimaleà la recherche de la compatibilté optimale

• Le problème de la stabilité de l’Le problème de la stabilité de l’insuline insuline paraît réglé paraît réglé (S Boivin, P Belicar, V Melki, ISGIID 1998, (S Boivin, P Belicar, V Melki, ISGIID 1998, AIDSPIT 1999)AIDSPIT 1999)

• le fonctionnement de la le fonctionnement de la pompepompe en elle- en elle-même ne pose pas de problème majeurmême ne pose pas de problème majeur

• les changements récents apportés à la les changements récents apportés à la pompe révèlent un manque de compliance pompe révèlent un manque de compliance du du cathétercathéter

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Le traitement par pompe implantableLe traitement par pompe implantableen 2003 - 200..en 2003 - 200..

Le traitement par pompe implantableLe traitement par pompe implantableen 2003 - 200..en 2003 - 200..

Nouvelle génération de pompe Communicateur plus petit et plus convivial Batterie de la pompe plus puissante :

durée de vie de 7 années Prospective

capteur de glycémie IV + pompe algorithmes glycémiques

Pancréas artificiel

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Prototype de pancréas artificiel implantéPrototype de pancréas artificiel implanté

pompe à insuline implantéecapteur de glucose IV(veine cave sup.)

cable de connection(tunnelisé en s.c.)

connection avec la pompe :espace mémoire

voie d’abord veineuse(veine jugulaire)

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Etapes du pancréas artificielEtapes du pancréas artificielEtapes du pancréas artificielEtapes du pancréas artificiel

1ère étape : faisabilité fiabilité de la mesure glycémique effectuée par le capteur de

glucose IV maintien de l’ACG et comparaison

2ème étape : après le succès de la 1ère ! rendre accessible au patient les résultats en temps réel du

capteur de glucose ajustement des doses d’insuline d’après le capteur

3ème étape : d’après les leçons de la 2ème boucler le circuit d’adaptation automatique

logiciel de contrôle dans l’espace mémoire de la pompe