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La campagne en vue des votations fé- dérales du 26 septembre est entrée dans sa dernière ligne droite. A la dif- férence des deux premiers scrutins de l’année qui ont vu la gauche et les syndicats s’opposer aux propositions soutenues par les milieux écono- miques et la quasi-totalité du bloc bourgeois, le front des partisans de l’introduction du congé maternité et de la naturalisation facilitée pour les jeunes étrangers de 2 ème et 3 ème géné- ration est plus hétérogène. Seule l’ex- trême droite, emmenée par l’UDC, reprend son traditionnel discours de « neinsager », en y associant, comme à l’accoutumée, des relents popu- listes et xénophobes. Cela confère à cette nouvelle consultation populai- re un caractère de test, capital quant à la mesure de la capacité de la frange la plus éclairée des partis de droite et du patronat de s’engager pour que s’imposent des projets progressistes et attendus de longue date. Pour le PS aussi, l’étape est plus qu’importante. D’une logique de défense des acquis sociaux, de la redistribution équi- socialistes . ch ps suisse JOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB BERNE. SEPTEMBRE 2004 NO.10 CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE table des richesses et du rôle de l’Etat, nous devons sur trois objets, passer à une stratégie positive pour franchir un pas supplémentaire dans le développement d’une véritable politique familiale et pour donner la place qui leur revient à des suisses de fait, sinon de passeport. Cette confi- guration, que les derniers sondages s’accordent à considérer majoritaire à quelques semaines du scrutin n’en porte pas moins les germes d’une (mauvaise) surprise de dernière mi- nute. Tant pour le congé maternité que pour les naturalisations facili- tées, le passé nous a douloureuse- ment enseigné en 1994 et en 1999 que rien ne saurait être joué avant la UNE SUISSE OUVERTE ET SOLIDAIRE fermeture de l’ultime bureau de vote. La campagne pour le moins feutrée de nos alliés de circonstance qui – pour une fois – n’ont pas droit aux millions à foison d’economiesuisse nous oblige à mettre les bouchées doubles et à convaincre et convaincre encore que l’heure est enfin venue de rendre notre pays plus ouvert à l’égard des jeunes qui ont grandi et qui ont l’intention de passer leur vie en Suisse et plus solidaire à l’égard des femmes et des familles pour qui la venue au monde d’un enfant dé- pend aussi de considérations écono- miques. Quant à l’initiative « Services postaux pour tous », si elle s’inscrit dans un cadre légèrement différent, son acceptation permettra d’ancrer durablement un réseau universel et efficace en matière de service public. C’est aussi l’occasion de répéter haut et fort que la population n’est pas prête à brader les infrastructures essentielles de la Suisse au nom de la prétendue efficacité du marché libre. Naturalisations facilitées : deux échecs c’est assez, trois c’est trop PHOTO: EX-PRESS En s’interrogeant sur le maintien du service militaire obligatoire, Samuel Schmid entrouvre la porte à une re- mise en question plus fondamentale des missions, des structures et du budget de l’armée suisse. Pour Pierre Salvi, conseiller national vaudois et membre de la commission de la poli- tique de sécurité, il est plus que temps. PAGE 4 Mise en lumière par la polémique es- tivale autour des dessous de la cam- pagne de deux camarades aléma- niques, la problématique du finance- ment des partis politiques rebondit. PS Suisse et partis cantonaux l’abor- deront lors d’une séance commune qui se tient ces jours à Berne. PAGE 5 TRANSPARENCE ARMÉE SUISSE Les 23 et 24 octobre, les membres du PS Suisse se retrouveront dans le Haut-Valais pour discuter d’Europe, de redistribution des richesses, de la révision du programme du parti et renouveler plusieurs instances. Moins de deux mois avant l’échéan- ce, socialistes.ch plante le décor et fait le point sur les dernières infor- mations importantes. PAGE 8 DIRECTION NATERS Congé maternité OUI Naturalisations facilitées OUI et OUI Initiative « Services postaux pour tous OUI 26.09.2004 : LES MOTS D’ORDRE

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La campagne en vue des votations fé-dérales du 26 septembre est entréedans sa dernière ligne droite. A la dif-férence des deux premiers scrutinsde l’année qui ont vu la gauche et lessyndicats s’opposer aux propositionssoutenues par les milieux écono-miques et la quasi-totalité du blocbourgeois, le front des partisans del’introduction du congé maternité etde la naturalisation facilitée pour lesjeunes étrangers de 2ème et 3ème géné-ration est plus hétérogène. Seule l’ex-trême droite, emmenée par l’UDC,reprend son traditionnel discours de« neinsager », en y associant, commeà l’accoutumée, des relents popu-listes et xénophobes. Cela confère àcette nouvelle consultation populai-re un caractère de test, capital quantà la mesure de la capacité de la frangela plus éclairée des partis de droite etdu patronat de s’engager pour ques’imposent des projets progressisteset attendus de longue date. Pour le PSaussi, l’étape est plus qu’importante.D’une logique de défense des acquissociaux, de la redistribution équi-

socialistes.chpssuisseJOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSEJAB BERNE. SEPTEMBRE 2004 NO. 10CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SU ISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE

table des richesses et du rôle del’Etat, nous devons sur trois objets,passer à une stratégie positive pourfranchir un pas supplémentaire dansle développement d’une véritablepolitique familiale et pour donner laplace qui leur revient à des suisses defait, sinon de passeport. Cette confi-guration, que les derniers sondagess’accordent à considérer majoritaireà quelques semaines du scrutin n’enporte pas moins les germes d’une(mauvaise) surprise de dernière mi-nute. Tant pour le congé maternitéque pour les naturalisations facili-tées, le passé nous a douloureuse-ment enseigné en 1994 et en 1999que rien ne saurait être joué avant la

UNE SUISSE OUVERTE ET SOLIDAIRE fermeture de l’ultime bureau de vote.La campagne pour le moins feutréede nos alliés de circonstance qui –pour une fois – n’ont pas droit auxmillions à foison d’economiesuissenous oblige à mettre les bouchéesdoubles et à convaincre et convaincreencore que l’heure est enfin venue derendre notre pays plus ouvert àl’égard des jeunes qui ont grandi etqui ont l’intention de passer leur vieen Suisse et plus solidaire à l’égarddes femmes et des familles pour quila venue au monde d’un enfant dé-pend aussi de considérations écono-miques. Quant à l’initiative « Servicespostaux pour tous », si elle s’inscritdans un cadre légèrement différent,son acceptation permettra d’ancrerdurablement un réseau universel etefficace en matière de service public.C’est aussi l’occasion de répéterhaut et fort que la population n’estpas prête à brader les infrastructuresessentielles de la Suisse au nom dela prétendue efficacité du marchélibre.

Naturalisations facilitées : deux échecs c’est assez, trois c’est trop PHOTO: EX-PRESS

En s’interrogeant sur le maintien duservice militaire obligatoire, SamuelSchmid entrouvre la porte à une re-mise en question plus fondamentaledes missions, des structures et dubudget de l’armée suisse. Pour PierreSalvi, conseiller national vaudois etmembre de la commission de la poli-tique de sécurité, il est plus quetemps.

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Mise en lumière par la polémique es-tivale autour des dessous de la cam-pagne de deux camarades aléma-niques, la problématique du finance-ment des partis politiques rebondit.PS Suisse et partis cantonaux l’abor-deront lors d’une séance communequi se tient ces jours à Berne.

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TRANSPARENCE

ARMÉE SUISSE

Les 23 et 24 octobre, les membres duPS Suisse se retrouveront dans leHaut-Valais pour discuter d’Europe,de redistribution des richesses, de larévision du programme du parti etrenouveler plusieurs instances.Moins de deux mois avant l’échéan-ce, socialistes.ch plante le décor etfait le point sur les dernières infor-mations importantes.

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DIRECTION NATERS

Congé maternité OUINaturalisations facilitées OUI et OUIInitiative « Services postaux pour tous OUI

26.09.2004 :LES MOTS D’ORDRE

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Des dossiers sur lesquels Christoph Blocher était sérieusement attendu au contour après son accession,

l’an dernier, au Conseil fédéral, l’asile et plus largement la politique suisse à l’égard de sa communau-

té étrangère n’était pas le moindre. D’aucuns avaient d’ailleurs vu dans sa désignation à la tête du dé-

partement de l’intérieur un façon de neutraliser son indiscutable potentiel de nui-

sance. Confronté à la réalité humaine, aux traités internationaux, bref à l’ampleur de

la tâche, le tribun UDC allait sinon s’assagir, du moins s’empêtrer dans la défense de

projets par d’autres préparés, voire peiner à mettre en pratique les slogans à l’empor-

te-pièce qui ont fait sa réputation et celle de son parti. C’était oublier que la collégia-

lité, les droits de l’homme, la coopération internationale, Christophe Blocher s’assied

dessus. Ce politicien est dangereux. Dangereux parce qu’il flatte de sombres instincts.

Dangereux parce qu’il joue de l’amalgame et du faux semblant. Dangereux tout court parce qu’il en en-

traîne d’autres à sa suite. C’est le cas du Conseil fédéral dont la majorité a fini par le suivre dans la trans-

formation du droit d’asile en une législation essentiellement dissuasive et répressive. C’est le cas aussi

du gouvernement vaudois qui, à l’issue d’un marché de dupes avec le même Blocher, a signifié la fin de

l’exception et s’apprête à renvoyer des familles réfugiées depuis des années dans notre pays et dont les

enfants ont grandi ici. Certaines d’entre-elles sont arrivées en droite ligne de Srebrenica, cité martyr du

conflit serbo-bosniaque. Les renvoyer aujourd’hui dans une ville désormais fantôme relève de la non as-

sistance à personne en danger, c’est leur infliger un deuxième traumatisme, près de dix ans après le pre-

mier. C’est aussi symptomatique d’une véritable dérive, une logique de criminalisation que ne mas-

quent pas des propositions aussi fantaisistes que celle de créer et d’administrer des camps de réfugiés

dans les régions en crise. Avant de détourner l’attention en en appelant à l’ONU, c’est aux drames qui

se nouent en Suisse qu’il faut se consacrer sans jamais perdre de vue le respect fondamental de la per-

sonne. Entrons en résistance et soutenons la mobilisation de celles

et de ceux qui, dans le canton de Vaud et ailleurs, luttent contre cet-

te dégradation de la tradition humanitaire suisse.

Jean-Yves Gentil, rédacteur résponsable

NATURALISATIONS FACILITÉES : LES CHIFFRESPARLENT ! 6La meilleure façon de contrer la pro-pagande xénophobe de l’UDC est en-core de la passer à la moulinette del’épreuve des faits. Elle n’y résiste pascomme le démontre Jean-Paul Ros,secrétaire politique du PS Suisse spé-cialisé dans les question d’asile et demigrations

SESSION DES CHAMBRES 7Finies les vacances pour les parle-mentaires fédéraux. La session d’au-tomne se tiendra à Berne du 20 sep-tembre au 8 octobre. Parmi les dos-siers chauds de la rentrée figurent in-

ASILE: LA LOGIQUE DE LA CRIMINALISATION

contestablement, la révision de laLAMal, la libéralisation du dernierkilomètre de Swisscom ainsi quel’affectation de l’or de la BNS.

DÉMOCRATISER LA SOCIÉTÉ 9C’est l’objectif du Cercle d’Olten dessocialistes de gauche qui tenu assem-blée à la fin du mois dernier. Pour sesmembres réunis le 28 août à Berne, lePS doit devenir plus combatif, maisaussi développer ses relations avecses homologues étrangers

AGENDA 11Consultez-le pour tout savoir des di-vers rendez-vous importants fixésaux socialistes ces prochaines se-maines que ce soit au niveau nationalou dans les cantons

SOMMAIRE

Editeur : PS Suisse et Verein SP-InfoSpitalgasse 34, 3001 BerneTél. 031 329 69 69Fax 031 329 69 70Mail [email protected]

Rédaction : Jean-Yves GentilProduction : Atelier Kurt Bläuer, BerneImprimerie : Rotaz AG, Case postale 36,

8201 SchaffhouseTirage : 20 000 exemplairesPublicité : Kretz AG, General Wille-Strasse 147

8706 Feldmeilen, Tél. 01 925 50 60Fax 01 925 50 77

Parution : 6 numéros par année

IMPRESSUM

3 éditorial socialistes.chSEPTEMBRE 2004

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DÉFENSE NATIONALE: POUR QUI SONNE LE GLAS?

Une armée professionnelle serait-el-le moins chère qu’armée XXI ? Non, dans la mesure où cela dépen-drait des effectifs qui seraient rete-nus. De plus, si une professionnalisa-tion existe déjà en raison notammentde la très haute technologie de cer-tains systèmes d’armement, la Suissen’est pas prête non plus à s’accom-moder d’une armée exclusivementcomposée de professionnels.

Pour autant, armée XXI engloutitdéjà des centaines et des centainesde millions. Comment juges-tul’idée d’un moratoire sur les pro-grammes d’armement ? N’y a-t-ilpas là un formidable potentield’économies alors que la Confédé-ration redimensionne son budgetdans la douleur? Aujourd’hui, nous assistons à des re-mises en question fondamentalespar des milieux qui, jusqu’ici, soute-naient aveuglément notre armée. Cefait ne manque pas de déstabiliserdans la mesure où il devient difficilepour l’encadrement de l’armée, no-tamment, de savoir dans quelle di-rection Armée XXI évolue.Je pense, dans ces conditions, qu’ilfaut privilégier l’affectation desmoyens nécessaires à l’instruction età un « noyau » de notre armée. Dansces conditions et sur la base de mis-sions clairement reconnues, je penseque nous pourrons effectivement

4arméesocialistes.chSEPTEMBRE 2004

A peine sa réforme acceptée l’andernier par la population, la Gran-de muette refait parler d’elle parl’entremise même du chef du dé-partement de la défense, de laprotection et des sports. Feuille-ton de l’été, les pataquès succes-sifs enregistrés au DDPS aurontpourtant fait plus qu’amuser lagalerie à l’heure de la presse ma-tinale compulsée sur le coin d’uneterrasse. En s’interrogeant sur lemaintien du service militaire obli-gatoire, Samuel Schmid a faitplus que détourner – provisoire-ment – l’attention qui s’était por-tée sur ses capacités à gérer laconduite d’un département sou-mis à un feu roulant de critiques.Voilà désormais que s’entrouvrela porte d’une remise en causeencore plus fondamentale desmissions, des structures et dubudget de l’armée suisse. A l’heu-re où même les plus acharnés denos militaires ne cachent plus quela définition de notre politique desécurité et les moyens qui lui sontaffectés leur pose problème, l’es-poir d’un dégraissage massif serenforce. Pour Pierre Salvi,conseiller national vaudois etmembre de la commission de lapolitique de sécurité, il est plusque temps.

Indépendamment du contexte danslequel elle a été formulée, commentjuges-tu la petite phrase du SamuelSchmid sur la remise en question duservice militaire obligatoire. L’heurede ce débat a-t-elle sonné ?Oui, à partir du moment où il est ini-tié par le chef du DDPS, il est évidentqu’il faut l’entreprendre. De plus, les

pressions actuelle-ment exercées sur lebudget de la défen-se nécessitent uneremise en questiondu fonctionnementet de la structure denotre armée.

Est-ce que la remise en cause le ser-vice militaire obligatoire ne signifie-t-elle pas la suppression d’une ar-mée de milice ?Non, et d’ailleurs je pense que laSuisse n’est pas prête pour une telleévolution. Par contre, je pense que lanécessaire diminution des effectifspeut très bien se faire en transfor-mant la conscription obligatoire enun service basé sur le volontariat.

consentir à des économies en ma-tières d’acquisition d’armement.J’observe par exemple que nousavons certainement trop de brigadesblindées qui coûtent très cher quandbien même, les missions d’aujour-d’hui nécessitent d’affecter des res-sources à d’autres armes. Une autrequestion : avons-nous aujourd’huibesoin d’une artillerie aussi plétho-rique alors que nous savons que lamenace classique n’est plus d’actua-lité ?

N’est pas aussi temps de s’attaquer àune nouvelle réforme qui touche etresitue, au-delà de sa structure, lesobjectifs même de l’armée suisse ? A l’évidence, je le pense. A cet égard,une réflexion fondée sur l’évolutiondes armées européennes pourraitnous inspirer.

Pourra-t-on, à terme, éviter de par-ticiper à une alliance militaire élar-gie, dans le cadre de l’Union euro-péenne ou de l’OTAN par exemple ?Je pense en effet qu’il faut avoirl’honnêteté de se poser ce genre dequestion. Aujourd’hui déjà noussommes de plus en plus dépendantsdes autres états, en particulier euro-péens. Que ce soit pour le développe-ment ou l’acquisition d’armement,nous dépendons de manière prépon-dérante de ces mêmes états. S’agis-sant de l’acquisition d’informations,

de renseignements ou par exemplede la surveillance aérienne dans laprofondeur, nous ne pouvons fairel’impasse sur des collaborations,c’est un fait. A la condition qu’un rap-prochement puisse être envisagé, ilfaudra évidemment l’intégrer dansle souci que nous avons du respectd’une certaine neutralité à laquellenous sommes attachés. Je crois celapossible, notamment en raison desprocessus de décision tels qu’ils exis-tent au sein de l’OTAN actuellement.

En conclusion, ta vision de l’arméesuisse d’ici 20 ou 50 ans?Elle subsistera et sera sans doute pluspetite. Construite autour du main-tien du système de milice volontaire,elle conservera ce qui fait sa particu-larité. Engagée au travers de missionsde maintien de la paix, elle permettraà la Suisse de poursuivre son effortavec les autres nations occidentalesau service du rétablissement de lapaix, de sa préservation et du respectdes valeurs démocratiques chères àtous les peuples. Sa capacité d’agirpour des missions ponctuelles auservice de la population dans le cadrede mission de subsidiarité sera sansdoute renforcée comme d’ailleurs lescollaborations avec les états euro-péens.

Pierre Salvi, conseiller national, Montreux.

Samuel Schmid et la défense nationale : l’heure est venue de faire des choix PHOTO : EX-PRESS

INTERVIEW : JEAN-YVES GENTIL

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5 transparence socialistes.chSEPTEMBRE 2004

FINANCEMENT POLITIQUE: LE PS N’A RIEN À CACHERA ceux qui ont peu reçu, il serabeaucoup demandé : telle pourraitêtre la morale de la triste «affaireFetz-Zanetti » qui a beaucoup oc-cupé une certaine presse cet été.Certes, des erreurs ont été com-mises et la naïveté a parfois bondos. Il n’empêche : la meilleure fa-çon de rebondir est encore de sai-sir cette occasion pour fixer enfinde strictes conditions en matièrede financement des partis ou descampagnes. Que cela soit à l’in-terne du PS ou à l’égard de l’en-semble de la classe politique.

Cette transparence, le PS l’a toujoursrevendiquée, des motions et initia-tives de nos parlementaires fédérauxen témoignent. Elles ont cependantété balayées par les partis de droitequi ne détestent rien tant que l’onvienne fouiller dans leur cassette.L’année dernière encore, ils ont ré-pondu par la négative lorsque le PSleur a demandé de publier le mon-tant et la provenance de leur budgetpour les votations fédérales du 18mai. On remarquera d’ailleurs que ladroite n’a pas exploité outre mesurel’impair de nos camarades bâloise etsoleurois. Sans doute parce qu’ellen’a pas intérêt à ce que la lumièrevienne éclairer ses petites affaires. Al’interne du parti, en revanche, le dé-bat est lancé. Il balaye un spectre quiva des Jeunesses socialistes opposés,par exemple, à la participation d’élu-e-s socialistes à des conseils d’admi-nistration jusqu’au PS zurichois fortcirconspect quant à la publicationdes noms de ses contributeurs. Celan’en rend que plus nécessaire la ren-contre informelle qui se tient débutseptembre à Berne entre le PS Suisseet les partis cantonaux. Aucune déci-sion ne sera prise, mais il sera procé-

dé à un vaste échange sur les diversespratiques cantonales en la matière eton débattra du bien-fondé de l’éta-blissement de règles strictes censéess’appliquer à toutes les sections et fé-dérations du PS. Cette rencontre dé-bouchera sans doute également surdes éléments à même de nourrir laréflexion du Groupe socialiste del’Assemblée fédérale qui se réunit en

séminaire les 10 et 11 septembre àAarau pour préparer la session d’au-tomne des Chambres fédérales. An-dreas Gross y défendra une proposi-tion de loi fédérale qui obligerait lespartis et comités électoraux à décla-rer tout don supérieur à 1000 francset les parlementaires à rendre pu-blique leur participation à desconseils d’administrations, fonda-

tions et autres groupes d’intérêts demême que les rémunérations qui endécoulent. A la clé, des sanctions encas de non respect de ces disposi-tions. Les parlementaires socialistesdiscuteront également du finance-ment par l’Etat des principaux partispolitiques à l’image de ce qui estpratiqué dans nombre de pays voi-sins.

La transparence doit s’appliquer partout et à tous. PHOTO: EX-PRESS

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6socialistes.ch congé maternitéSEPTEMBRE 2004

NATURALISATIONS: LES CHIFFRES PARLENT« l’objectif véritable, mais non avouédes partisans de la révision est d’aug-menter le nombre de naturalisationsen Suisse par le biais d’une correc-tion cosmétique de la statistique »C’est tout simplement faux et l’argu-ment ne résiste pas à la réalité desfaits. Ainsi, en 2003, 35 424 personnesont été naturalisées dans notre pays.Et si le nombre de naturalisations n’acessé d’augmenter ces dernières an-nées, cette évolution s’explique prin-cipalement par la révision du droit decité de 1992. Depuis cette date, iln’est plus nécessaire de renoncer à sacitoyenneté quand on acquiert la na-tionalité suisse. Par ailleurs, si lesdeux projets constitutionnels sontacceptés, en 2020 le nombre de natu-ralisations sera inférieur qu’il ne se-rait avec la loi actuelle et le taux depersonnes étrangères en Suisse bais-sera. C’est un étude d’Avenir Suisse(que l’on peut difficilement taxerd’officine gauchiste) qui le dit.

Il faut aussi préciser que le droitde recours contre les décisions néga-tives de naturalisation ne fait pasl’objet de cette révision du droit de lanationalité. La question des vota-tions populaires sur des demandesde naturalisation n’est pas non plusconcernée. Des interventions parle-mentaires sur ces deux dossiers sontpendantes devant les Chambres fé-dérales. Et puis, en mai 2004, l’UDC alancé son initiative populaire « pourdes naturalisations démocratiques ».Une initiative qui, comme le droit ac-tuel, n’est pas conforme à la Conven-tion européenne sur la nationalitéentrée en vigueur en 2000. Cetteconvention donne des conditionscadres concernant la naturalisationfacilitée, le délai du domicile légal, laprocédure, les émoluments, le prin-cipe de non-discrimination et le droitde recours A ce jour, 25 Etats l’ontsignée mais pas la Suisse.

En retard

S’agissant du taux de naturalisation,la Suisse est d’ailleurs dans le pelo-ton de queue européen. L’UDC pré-tend le contraire car elle calcule lepourcentage de naturalisation parrapport à l’ensemble de la popula-tion, ce qui donne 0,44 % en 2001(UE: env. 0.3 % en moyenne). Or, laSuisse est l’un des pays européendont la population étrangère est laplus élevée (20,1 % en 2003, lamoyenne européenne étant de7,2 %). Il est donc logique que lenombre de naturalisations y soit plusélevé qu’ailleurs lui aussi. Le vrai cal-cul de naturalisations doit se faire parrapport au nombre de personnes

Seul parti gouvernemental à s’op-poser aux deux objets du 26 sep-tembre liés à la naturalisationfacilitée des jeunes étrangers de2ème et 3ème génération, l’UDC a,comme à son accoutumée, placésa campagne sous le signe de lamanipulation et de l’amalgame.Que ce soit par voie d’affichageou à l’occasion des prises de po-sition des plus extrémistes de sesreprésentants, l’UDC travestit laréalité pour instiller le doute etexacerber la xénophobie latenteau sein d’une partie de la popula-tion. Cette véhémence coupablene doit pas dissimuler la véritédes faits. Pour socialistes.ch,Jean-Paul Ros lève le voile et sou-ligne les principales contradic-tions de l’argumentaire des ad-versaires de l ’admission desétrangers au sein de la commu-nauté des citoyens, un élémentsymbolique pourtant crucial pourque ces derniers se sentent re-connus comme participant à unprojet collectif commun.

Il faut tout d’abord s’interroger sur lacohérence des positions successivesde l’UDC dont l’attitude à propos

de se dossier nemanque pas d’inter-roger le plus impar-tial des observa-teurs. Ainsi, lorsde la précédenteconsultation de lapopulation à ce su-jet en 2001, l’UDC

était bien en faveur des principalespropositions concernant la naturali-sation facilitée des jeunes étrangersde la 2ème génération et en faveurd’une procédure rapide et peu oné-reuse en faveur des étrangers de la3ème génération. En 1983, l’UDC sou-tenait également l’arrêté fédéral ten-dant à faciliter certaines naturalisa-tions. Aujourd’hui et alors que de sonpropre aveu, le deux projets soumisen votation ressemblent pour l’es-sentiel aux réformes précédentes, lavoilà qui change son fusil d’épaule.Un revirement qu’il faut sans doutemettre sur le compte tant de la dérivedroitière de l’UDC que de sa volontéde singulariser à tout prix dans le dé-bat politique. Comme d’ailleurs de sacrainte de voir s’évaporer son fondsde commerce politique, à savoir untaux élevé d’étrangers

Pas de naturalisations en masse

C’est un des principaux argumentsbrandis par l’UDC qui estime que

PAR JEAN-PAUL ROS

CONTACT 4 X OUI

étrangères dans le pays. Cela donneenviron 2 % en Suisse et bien moinsque le pourcentage des autres payseuropéens (env. 4 %). Par comparai-son, l’Autriche comprend une popu-lation globale aussi nombreuse qu’enSuisse, mais une population étrangè-re deux fois moindre (9,4 % en 2003).Or, on y naturalise chaque année au-tant de personnes qu’en Suisse. Onpeut ajouter que si l’on a une aussi

importante population étrangère enSuisse, c’est justement aussi parcequ’il est trop difficile, depuis toujoursd’y acquérir la nationalité suisse.Pour ce qui est de la condition de du-rée de résidence sur territoire suisseest actuellement de 12 ans. Avec l’ac-ceptation du projet, elle sera rame-née à 8 ans. Par comparaison, elle estde 5 ans en France et en Grande-Bre-tagne et de 8 ans en Allemagne. En-fin, s’agissant des jeunes dont lesgrands-parents ont immigré en Suis-se, de nombreux pays appliquentdéjà le principe de l’acquisition de lanationalité sur simple déclaration.En l’occurrence, la Belgique, le Dane-mark, la Finlande, la France, l’Islan-de, l’Italie, la Norvège et la Suède.

Jean-Paul Ros, secrétaire politique du PSSuisse

PS Suisse, campaSpitalgasse 34, case postale3001 [email protected]

www.pssuisse.ch

Téléphone 031 329 69 69Fax 031 329 69 70

Plus d’infos à l’adresse: www.naturalisation-oui.ch

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LAMAL: L’IMPOSSIBLE ÉQUATIONLa loi sur l’assurance-maladierevient aux Chambres fédéraleset elle va s’y installer pour long-temps. Sur fond de hausseconstante des coûts, la façond’alléger la charge des primessera au centre des prochains dé-bats. L’or de la Banque nationaleet l’initiative populaire du PS de-mandant que les bénéfices de laBNS aillent en priorité à l’AVSdonneront lieu à une rude empoi-gnade au Conseil des États. Maisil faudra attendre dans le domai-ne de l’asile, le durcissement vou-lu par Christophe Blocher n’étantpas encore traité par la commis-sion des États. Et le Conseil na-tional ne se prononcera qu’en dé-cembre sur les raccordements fer-roviaires au réseau à grande vi-tesse européen, sa commissionvenant d’exiger des éclaircisse-ments supplémentaires avant quede se prononcer.

Pour retrouver le fil, il faut revenirloin en arrière. C’était un vendredi13, en décembre 2002. Au dernier

jour de Ruth Drei-fuss en tant queconseillère fédéraledevant le parle-ment. La 2ème révi-sion de la loi surl’assurance-maladieétait méchammentrejetée au Conseil

national, 93 parlementaires essen-tiellement radicaux et UDC voulantfaire place nette au ministre de l’inté-rieur désigné, le conseiller fédéralPascal Couchepin.

Puis, le 18 mai 2003, le peuple re-fusa hélas clairement l’initiative po-pulaire socialiste proposant desprimes fixées en fonction de la situa-tion financière des personnes assu-rées. Parallèlement, le Conseil desÉtats s’efforçait de faire avancer unerévision dont le Conseil nationaln’avait pas voulu. La démarcheéchoua en décembre 2003, aucuncompromis ne pouvant être acceptéen conférence de conciliation.

Au printemps 2004, Pascal Cou-chepin décida alors de revenir à lacharge en proposant une successionde révisions partielles, par soucid’avancer malgré tout mais au risqueque la vision d’ensemble n’en souffre.Le premier paquet arrive maintenantdevant le Conseil des États. Il necomprend toutefois pas la questioncontroversée de l’obligation decontracter, le Conseil fédéral souhai-tant ici que les assureurs soient libres

de décider avec quels médecins etfournisseurs de prestations ils veu-lent travailler. Mais la commissionsouhaite prendre le temps de trouverune solution plus équilibrée et elle adonc dissocié ce volet explosif dupremier paquet de mesures. Quantau deuxième paquet, le Conseil fédé-ral devrait l’adopter dans le courantdu mois de septembre. Par souci desimplification, nous y reviendronsdans notre prochaine édition.

C’est donc le problème de la ré-duction des primes qui va principale-ment retenir l’attention ces pro-chaines semaines. Aujourd’hui, laConfédération paie chaque annéeenviron 2,2 milliards de francs com-me contribution à l’abaissement desprimes. Mais les modalités de l’abais-sement sont une compétence canto-nale et les systèmes varient forte-ment de l’un à l’autre. Pour déchargerplus efficacement les familles des ca-tégories moyennes de revenu – cellesdont les charges se sont dangereuse-ment alourdies ces dernières années–, le PS préconise la gratuité desprimes des enfants. Mais, sans alliésau parlement, ses propositions sontcondamnées à l’échec.

Une percée semble néanmoins seprofiler, encore que la plus grandeprudence soit de mise, les travaux encommission n’étant pas achevés àl’heure où nous écrivons ces lignes.Le PDC et le PS travaillent sur une

proposition du conseiller aux Étatsfribourgeois Urs Schwaller, qui pro-pose d’ancrer dans la loi le principede la libération des primes pour lesenfants des ménages dont le revenunet n’excède pas 75 000 francs par an.Les jeunes en formation jusqu’à 25ans en bénéficieraient eux aussi jus-qu’à un revenu net du ménage de115 000 francs. La Confédération as-sumerait les coûts de cette mesure àconcurrence du montant de la primemoyenne suisse. Les cantons dont laprime moyenne cantonale est supé-rieure à la moyenne nationale se-

raient obligés de payer la différence.Pour la Confédération, cet effort im-pliquerait des dépenses supérieuresavoisinant 350 millions par an.

Impossible d’affirmer aujourd’huique cette voie débouchera sur unsuccès. Alors que la prochaine haussedes primes est inévitable, il est pour-tant vital qu’un allègement puisseêtre apporté aux familles qui en ont leplus besoin. Après l’instauration d’uncongé maternité, ce serait un deuxiè-me pas décisif dans l’optique d’unepolitique en faveur des familles enfinefficace.

7 session socialistes.chSEPTEMBRE 2004

PAR JEAN-PHILIPPE JEANNERAT

La gratuité des primes pour les enfants est encore loin d’être acquise PHOTO: EX-PRESS

AU CONSEIL NATIONAL■ engagement de l’armée en fa-veur des autorités civiles■ institution d’une commissiond’enquête parlementaire sur la dé-bâcle de Swissair■ Loi fédérale sur hautes écolesspécialisées■ aide financière à Suisse touris-me ■ initiative parlementaire de l’UDCproposant l’instauration d’un réfé-rendum financier■ initiative parlementaire de Pierre-Yves Maillard demandant l’annula-tion du licenciement lors de congéabusif

■ initiative parlementaire de Patri-ce Mugny sur le soutien à la presseAU CONSEIL DES ÉTATS■ Loi sur les moyens alloués auxparlementaires■ initiative parlementaire Heget-schweiler sur l’heure d’ouverturedes commerces dans les centres detranports publics demandant l’ins-tauration d’une rente flexible dansl’AI■ programme d’armement 2004■ motion Frick sur l’obligation gé-nérale de servir pour les hommes■ Loi sur la protection des animauxet initiative « Oui à la protection desanimaux »

LES AUTRES DOSSIERS À SUIVRE DE PRÈS

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RENDEZ-VOUS À NATERSLes 23 et 24 octobre, les membresdu PS Suisse se retrouvent pourle deuxième Congrès de l’année2004 après l’assemblée extraordi-naire de Bâle. Toutes les sectionsont reçu les premiers documentsfin juin et leurs délégué-e-savaient jusqu’au 29 août dernierpour s’inscrire. Invité à s’exprimersur l’Europe, le No 1 du PS fran-çais François Hollande n’a pasencore confirmé s’il serait là sa-medi ou dimanche. Conséquence:l’ordre de traitement des deuxprincipaux thèmes politiquesn’est pas encore défini, mais ilsera donc question des relationsde la Suisse avec ses voisins,ainsi que de la redistribution desrichesses. Pour sa dernière édi-tion avant cet important rendez-vous, socialistes.ch fait le pointsur les dernières informations ensa possession.

Un Congrès du PS Suisse, c’est unprocessus en mouvement. A l’heureoù nous mettons ce numéro souspresse, tous les documents dont nousdébattrons dans le Haut-Valais nesont pas encore tous finalisés. Cer-tains d’entre-eux doivent encore êtrediscutés par le Comité directeur lorsde sa séance du 10 septembre. Ils fe-ront à coup sûr partie du 2ème cahierque les délégué-e-s inscrites rece-vront dans quelques jours (voir enca-dré). Il en va ainsi des propositionsélaborées par un groupe de travail

qui s’est consacré au thème de la re-distribution des richesses. L’objectifest d’établir un bilan précis et concretde la décennie passée qui a vu les10 % les plus pauvres du pays perdre15 % de leur pouvoir d’achat, alorsque les 10 % les plus riches en ont ga-

gné 12,4 % et de déterminer quelsmécanismes ont produit une telleévolution, sans précédent depuis lafin de la deuxième guerre mondiale.Charge également au groupe de tra-vail d’élaborer des pistes et des pro-positions à même de retourner cette

tendance et de réorienter le proces-sus de redistribution des richessesdans l’autre sens.

L’adhésion sinon rien

Un des autres textes qui feront débatréaffirme et actualise la position du

8congrèssocialistes.chSEPTEMBRE 2004

Âgé de plus de 20 ans, le programmeactuel du PS Suisse n’est plus guèred’actualité. Le Congrès de Bâle ayantdonné mandat au Comité directeur deplancher sur sa révision, le Congrèsde Brigue sera invité à voter un planconcret. Selon la proposition du Co-mité directeur, le processus aura lieuen trois étapes d’environ un an: analy-se, objectifs, réalisation.La base de ce débat d’information né-cessaire sera un texte élaboré par desspécialistes, qui regroupe sous uneforme facilement lisible l’état actueldes connaissances et des constata-tions de toutes les sciences relevantde la politique. La première version dece texte sera présentée au Comité di-recteur pour consultation et éven-tuelles améliorations. Le projet défini-tif ira à la procédure de consultationdans les sections. Le Comité direc-teur assurera, en collaboration avecces dernières ainsi qu’avec les partis

cantonaux, une discussion aussi largeque possible. A la fin de ce débat debase, la discussion et la résolution au-ront lieu dans le cadre d’une Assem-blée des délégués. Pour l’élaborationdes objectifs qui découleront desconnaissances acquises dans l’analy-se de la société et de nos valeurs fon-damentales, le Comité directeur en-gagera à nouveau des spécialistes. Al’instar de la première, le projet défini-tif issu de cette seconde étape serasoumis en consultation auprès de labase comme des organes principauxdu PS Suisse. Enfin, le troisième cha-pitre sera très orienté sur la pratique,une sorte de guide d’action quiconnaîtra le même processus deconsultation. Quant au vote du nou-veau programme, il aura lieu dans uncadre spécial (Assemblée des délé-gués ou Congrès).

RÉVISION DU PROGRAMME

Parmi les propositions qui sont déjàparvenues au secrétariat central, il enest une qui émane des Femmes so-cialistes suisses qui souhaitent que lePS suisse lance un « plan directeur del’égalité ». Il s’agit ainsi de mettre surpied un groupe de travail qui puissedresser et analyser l’état des lieux enmatière d’égalité dans les domainesde la société civile, de la politique, dela formation, de l’économie et desdroits qui établisse la marche à suivreet les premières mesures concrètesdans chacun de ces cinq domaines.Composé d’autant de femmes qued’hommes, les travaux de ce groupeseront dirigé par une « Madame (ou unMonsieur) Egalité » qui accompagne-

ra le projet jusque dans ses premièresconcrétisations. Pour les Femmes so-cialistes suisses, il faut rendre plus vi-sible le fait que la question de l’égali-té hommes-femmes revêt une impor-tance politique essentielle pour le PSsuisse. Cette analyse permettra auPS suisse d’entreprendre les dé-marches qui s’imposent, surtout auplan politique. Pour bien empoignerce projet et le mener à terme, le se-crétariat central doit donc disposerde ressources supplémentaires et, àl’unanimité, le comité des Femmessocialistes suisses propose d’inscrire25 000 francs à cet effet dans le pro-chain budget du parti.

UN PLAN D’ACTION DE L’ÉGALITÉ

Souvenir du Congrès extraordinaire de Bâle, le 6 mars de cette année PHOTO: EX-PRESS

www.congematernite-oui.ch

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ARRIVÉES ET DÉPARTS

9 têtes d’affiche socialistes.chSEPTEMBRE 2004

ÉCHÉANCES■ 10 septembre: séance du Comité

directeur■ 20 septembre : envoi du 2ème ca-

hier du Congrès aux délégué-e-s ■ 22 septembre : mise en ligne des

documents définitifs■ 23 et 24 octobre: Congrès à Na-

ters/Brigue

Rendez-vous également régulière-ment à l’adresse : www.pssuisse.ch

PS par rapport aux relations de laSuisse avec l’Union européenne. Leprojet soumis aux délégués souligneque les limites du bilatéralisme se-ront atteintes avec la conclusion dudeuxième round de négociations.Dans les domaines politiques oùl’Union européenne a déjà légiféré, ildevient pratiquement impossiblepour notre pays de ne pas adopterl’état de fait tel qu’il est (l’acquiscommunautaire). La Suisse transpo-se donc des décisions auxquelles ellen’a pour ainsi dire jamais pu partici-per, ni dans la phase de conception,ni dans celle de la mise en applica-tion. Il faut donc que le Conseil fédé-ral réactive rapidement la demanded’adhésion. Il est dans l’intérêt pri-mordial et historique de la Suisse, depouvoir être active au sein même deces débats politiques. C’est seule-ment en devenant membre de l’UEqu’il sera possible d’améliorer la si-tuation actuelle. Au-delà de l’intérêtpolitique immédiat, le documentévoque la nécessité de mettre en pla-ce les conditions permettant à notrepays de collaborer à l’élaboration duprojet européen de paix et de l’in-fluencer. Et de remarquer que cesdernières années ont partout marquéun recul très important des revendi-cations légitimes de la gauche et dessyndicats. Pour inverser maintenantcette tendance, et entrevoir la pers-pective d’un nouvelle dynamiqueplus positive sur le moyen terme, letexte suggère que le PS suisse se mé-nage des moyens d’actions nouveauxaussi bien sur le plan intérieur qu’auplan international. L’adhésion à l’UEfait partie de cette stratégie vers ladémocratisation de l’économie et dela société.

UN ROMAND AU SECRÉTARIAT CENTRAL DE LA JS Du changement au seinde la Jeunesse socialiste

suisse. Le21 aoûtdernier,l’Assem-blée desdélégué-e-s achoisi,par 90 %

des voix, de confier àArnaud Bouverat la succes-sion de Claudio Marti auposte de secrétariat cen-tral. Après un mandat detrois ans, ce dernier vaentreprendre des étudesde droit à Bâle. Il n’en de-meurera pas moins actifau sein de la JS et du PSde son canton d’origine,l’Argovie. Quant à ArnaudBouverat, futur licenciéen sciences sociales, cen’est de loin pas un in-connu puisqu’il représen-te la Jeunesse au Comitédirecteur du PS Suisse de-puis plus de deux ans.Parmi les nombreusesautres casquettes de cevaudois âgé de 25 ans, onretiendra également sonsiège au conseil commu-nal d’Orbe ainsi que safonction d’assistant par-lementaire du conseillernational et vice-présidentdu PS Suisse Pierre-YvesMaillard, un poste qu’il vadevoir abandonner pourse consacrer à la JS Suisse.A raison de 50 % toutd’abord puisqu’il il en-

tend bien, au préalable,terminer ses études àl’Université de Lausanne.Le passage de témoin estprévu à fin septembre etle nouveau secrétairecentral souhaite que l’in-dépendance de la Jeunes-se socialiste à l’égard duPS s’affirme encore. Par-mi ses priorités politiquesfigure également l’égalitédes chances dans la for-mation, la lutte contrel’abaissement de l’âge deprotection pour le travailde nuit des jeunes ainsique – plus généralement –contre le programmed’assainissement des fi-nances fédérales. Socia-listes.ch salue la rocade etsouhaite bonne chancede même qu’un franc suc-cès aussi bien à Claudioqu’à Arnaud dans leursnouvelles activités res-pectives.

MERCI PIERREC’est avec émotion quesocialistes.ch a appris cet

été quePierreChiffelledevait serésoudreà re-mettreson man-dat de

Conseiller d’Etat du can-ton de Vaud en raison deproblèmes de santé. Larédaction le remerciepour l’engagement sansfaille dont il a fait preuve

au sein du PS tout au longde sa brillante carrièrepolitique que ce soit auConseil national ou auGrand Conseil vaudois, àl’exécutif veveysan com-me au Conseil d’état vau-dois. Grâce à lui, lesidéaux que nous parta-geons ont pu compter surun défenseur acharné,une voix forte et claire quis’est toujours expriméeen faveur d’une Suisseplus ouverte, plus socialeet plus solidaire. Qu’iltrouve ici nos vœux deprompt rétablissementafin que nous le revoyionsbientôt sur les scènes po-litiques cantonale et na-tionale. Reste qu’il fautbien aussi évoquer sa suc-cession. Le 17 août der-nier, le parti socialistevaudois a choisi à l’unani-mité de présenter cellequ’il considère comme lameilleure candidaturepossible, à savoir celle dePierre-Yves Maillard,conseiller national et ac-tuel vice-président du PSSuisse. A noter que cetteélection partielle se tien-dra d’ailleurs le 24 oc-tobre, le même jour oùPierre-Yves sollicitera lerenouvellement de cedernier mandat devantles militant-e-s socialistesau Congrès de Brigue. S’ildevait être élu au gouver-nement vaudois (battreles deux candidats décla-rés à ce jour – l’UDC etfils de son père MartinChevallaz et l’électron

libre François Von Sieben-thal – est on ne peut plusdans ses cordes), Pierre-Yves devra toutefois re-mettre son siège deconseiller national à notrecamarade Roger Nord-mann, premier des vien-nent en suite vaudois.

BIENVENUEIl y a du mouvement ausecrétariat central. De-puis le mois d’août, oncroise de nouvelles têtesdans ses couloirs. Il s’agit

de cellesde Chan-tal Gahlin-ger, an-ciennesecrétai-re poli-tique duPS argo-

vien et désormais encharge, au PS Suisse, desquestions énergétiques,de l’environnement, del’aménagement du terri-toire et du service public.Nouveau secrétaire poli-tique également, l’histo-

rien deforma-tion PeterHug sespéciali-se poursa part,dans les

domainesde la politique étrangèreet de sécurité. Son pre-mier grand défi consisteincontestablement à ré-actualiser la plate-formedu parti sur l’Europe. En-

fin, RuthStraub-haar aquitté laprotec-tion rap-prochéedu con-

seiller na-tional bernois RudolfStrahm pour venir renfor-cer le secrétariat généraldu parti en tant qu’assis-tante de direction. Socia-listes.ch leur souhaite labienvenue et plein succèsdans leurs nouvelles acti-vités.

LE DROIT SUISSE ET EUROPÉEN DUTRAVAIL FACE AU DÉFI DE LA DÉMO-CRATIE ÉCONOMIQUESéminaire de deux jours à Sion, salle del’Union syndicale, les jeudi et vendredi 11et 12 novembre 2004.Thèmes principaux: synthèse du droit suis-se; comparaison du droit suisse et euro-péen du travail; convergences et diver-gences de ces droits; orientation et clésd’action à donner sur la base du conceptde démocratie économique.Intervenante: Cesla Amarelle (juriste)

LOI SUR L’ASSURANCE-CHÔMAGE (LA-CI)Séminaire d’un jour à Rolle, Hôtel Le Cour-til, le mardi 16 novembre 2004.Thèmes principaux: historique de la loi surl’assurance-chômage; application politiqueet syndicale; révisions et applications;prestations; droits et devoirsIntervenant: Marco Calestani (caisse chô-mage SIB)

Le programme complet des cours est à dis-position auprès de :Movendo, Case postale, 3000 Berne 23,tél.: 031 370 00 70, www.movendo.ch

COURS MOVENDO

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10cercle d’oltensocialistes.chSEPTEMBRE 2004

DÉMOCRATISER RADICALEMENT LA SOCIÉTÉponse à la première question a étéunanime : en intensifiant la combati-vité du parti, en utilisant intelligem-ment nos forces et en l’ancrant da-vantage à gauche sur le plan national.Quant au deuxième point, différentsaspects ont été abordés. Au centredes pistes proposées s’est trouvée lanécessité de démocratiser radicale-ment la Suisse que ce soit au niveauéconomique (droits des travailleurs,services publics), social (AVS renfor-cée) ou politique (lutte contre la lo-gique sécuritaire de la droite). Maisau-delà, la dimension internationaledu combat socialiste a également oc-cupé une bonne partie des discus-sions. Ainsi, le renforcement de nosliens avec les partis sœurs et frères àl’étranger a été évoqué par de nom-breuses interventions tout comme lebesoin de débattre collectivementd’un nouveau projet internationalis-te pour la gauche.

D’après le journal alémanique« Tages-Anzeiger », toutes les sectionsromandes du parti socialiste pour-raient se reconnaître dans la ligne po-litique prônée par le COS. L’inverseest vrai. Les positions fermes des so-cialistes romands ont été à l’originede la fondation du Cercle. Ce derniern’est rien d’autre qu’une tentatived’intensifier les liens avec des cama-rades alémaniques proches. Un pariréussi samedi 28 août. Affaire àsuivre.

Philipp Müller, Lausanne, membre du Comitédirecteur du PS Suisse

Fondé en 1999, le Cercle d’Oltendes socialistes de gauche (COS)rassemble, comme son nom l’in-dique, des camarades qui se si-tuent plutôt à bâbord du parti. Ilparticipe d’ailleurs activement àla «République Sociale Européen-ne», un projet qui réunit les ailesgauches des différents partissocialistes ou sociaux-démo-crates européens. Le Cercle apour objectif d’élaborer des pro-jets de société et de coordonnerl’action de cette famille de pen-sée. Notamment par l’organisa-tion de discussions et colloques.

C’est sous ce mot d’ordre égalementque se sont retrouvé-e-s une cin-quantaine de militant-e-s de toute la

Suisse le samedi 28août dans les locauxde la FTMH à Berne.La qualité des dé-bats, celle des invi-té-e-s – dont notam-ment Reinhold Rün-ker, socialiste degauche allemand, et

les conseillers nationaux Carlo Som-maruga et Pierre-Yves Maillard – etdes participant-e-s, parmi eux Sté-phane Rossini, le tessinois Fabio Pe-drina et Dan Gallin ont mis en évi-dence l’utilité de ce type de ren-contres.

Principale question à l’ordre dujour : comment renforcer le PSS ?Quels thèmes mettre en avant ? La ré-

Depuis quelques années, le Cercled’Olten des socialistes de gauche(COS) entretient des liens avec dessocialistes de gauche français (no-tamment avec les deux courants Nou-veau Monde et Nouveau Parti socia-liste qui représentent environ 40 %des militant-e-s du PS français), es-pagnols (Izquierda socialista) et alle-mands (Demokratische Linke 21)mais également italiens, belges ettchèques regroupés au sein de la Ré-publique sociale européenne (RSE).Objectif : débattre et mettre en placeune perspective de gauche au sein dela social-démocratie européenne enrevendiquant en particulier la défensedes services publics, l’indispensabledémocratisation économique et so-ciale de l’Union et la nécessité d’unprojet politique international pour unegauche socialiste anti-capitaliste. Dupoint de vue programmatique, la plu-

part des revendications fortes quecontient la plate-forme électorale duPSS grâce aux impulsions des sec-tions romandes sont proches du so-cialisme défendu par les ailesgauches des PS européens.Au-delà de l’Europe, la RSE s’efforceà garder un contact régulier avec lessocialistes de gauche latino-améri-cains. Ce lien se réalise à travers laparticipation aux Forums sociaux dePorto Alegre ou plus récemment en-core dans le cadre de la célébrationdu 25ème anniversaire de la Révolutionsandiniste au Nicaragua à laquelle anotamment participé Carlo Sommaru-ga, conseiller national genevois. En-fin, des membres de la RSE sont ré-gulièrement invités aux réunions duForo de Sao Paolo, organisation ré-unissant les différents partis degauche d’Amérique latine.

FÉDÉRER LES GAUCHES SOCIALISTES EUROPÉENNES

Extrait du texte « Pourquoi noussommes socialistes ». La version inté-grale se trouve sur le site : www.socialism.ch/blaetter/aktuell/contributionsocialiste.pdf. « L’objectif principal du socialisme estun ordre social qui libère les femmeset les hommes par la suppression detoute forme d’exploitation, de soumis-sion et de discrimination et assureleur bien-être. La social-démocratieentend atteindre cet objectif par unedémocratisation de tous les domainesde la vie.La logique du profit capitaliste em-pêche le déploiement des capacitésproductives de la société. La force detravail humaine se voit de plus en plusexploitée, le progrès scientifique et lacréativité artistique buttent contre unepensée du rendement à court terme.Face à cette situation, une politiqueprogressiste repose sur une allianceentre travail, science et culture qui re-lève le défi d’une lutte pour une autresociété. Ainsi, la domination oligar-chique des détenteurs du capital surl’économie et la vie sociale doit êtreremplacée par une économie sociali-sée démocratique.La tâche principale du socialisme estla représentation politique des inté-rêts matériels et culturels des salarié-

e-s et plus particulièrement des ou-vrières, ouvriers et employé-e-s.Comptent également parmi lesgroupes représentés par la social-dé-mocratie, les jeunes en formation etles retraité-e-s en tant qu’anciens sa-larié-e-s. Les syndicats – dont latâche principale consiste à défendreles intérêts des salarié-e-s – et le par-ti socialiste forment les deux pilierscentraux du mouvement ouvrier. Tan-dis que les politiciens bourgeois etles associations patronales s’enga-gent en faveur de la conservation etde l’élargissement des privilègesd’une minorité de possédants, lemouvement ouvrier se bat pour lesdroits de la majorité et la suppressionde toute forme de domination et d’ex-ploitation. La liberté, le bien-être et unavenir sûr pour tous les êtres humainssont dès lors les objectifs des tra-vailleuses et des travailleurs. C’est surce socle que c’est construit l’axe prin-cipal des luttes de la gauche, depuisl’ascension d’un prolétariat sansdroits au 19ème siècle en passantpar le salariat au 20ème siècle – réus-sissant à améliorer sa situation grâceaux associations syndicales et poli-tiques – vers les producteurs libresdans une démocratique économiqueà venir. »

LE SOCIALISME SELON LE CERCLE D’OLTEN

PAR PHILIPP MÜLLER

PHOTO: EX-PRESS

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11 communications socialistes.chSEPTEMBRE 2004

PS SUISSE WWW.PSSUISSE.CH■ 17/18 septembre : journées de ré-flexion des membres socialistes desautorités exécutives des cantons etdes villes, Hôtel «Floralpina» à Vitz-nau. Thèmes principaux : la collabora-tion entre les cantons et les partis po-litiques, l’article constitutionnel sur laformation et la votation du 28 no-vembre sur la réforme de la péréqua-tion financière et la répartition destâches entre la Confédération et lescantons■ 23 octobre : Congrès ordinaire duPS Suisse au centre «Missione» à Na-ters (Brigue). Voir en page 8

PS FEMMESWWW.PS-FEMMES.CH9 octobre : comité ordinaire desFemmes socialistes suisses, 10h30,Palais fédéral, Berne. A l’ordre dujour : la préparation du Congrès ordi-naire de Brigue/Naters.

COORDINATION ROMANDE ■ 7 octobre, 19h : séance plénièreau Restaurant le Milan, à Lausanne

VALAIS WWW.PSVR.CH■ 11 septembre, dès 9h00 : journéede formation destinée aux président-e-s de section et de fédération dansles locaux de l’OSEO à Sion. Thèmesprincipaux : la recherche de candidat-e-s et l’établissement de listes équili-brées en vue des élections canto-nales et communales. Elle sera suivie,à 12h00, par la conférence de cesmêmes président-e-s. ■ 26 septembre : votation cantonale(approbation des budgets commu-naux par les citoyens)

GENÈVE WWW.PS-GE.CH ■ 3 septembre, dès 19h : fête de larentrée de la section Genève-Ville, surle bateau Genève.■ 16 septembre, 20h15 : assembléegénérale du Parti socialiste genevois.■ 26 septembre: votation cantonale,avec notamment un référendumcontre un assouplissement de la LD-TR.

VAUD WWW.PS-VD.CH ■ 4 septembre, de 9h30 à 14h30 :manifestation en faveur du congé ma-ternité sur la Place du Marché à Orbe ■ 15 septembre : actions poussetteen vue de la votation fédérale sur le

congé maternité. RDV à la maternitédu CHUV à Lausanne pour un petitdéfilé en poussette.■ 15 septembre, 20h : débat sur lesvotations fédérales du 26 septembreà Renens.■ 16 septembre, 20h : débat sur lesvotations fédérales du 26 septembreà Villeneuve.■ 2 octobre, 11h ou 14h : Congrèscantonal à Yverdon ■ 24 octobre : Election complémen-taire au Conseil d’Etat (un candidatsocialiste: Pierre-Yves Maillard)

FRIBOURG WWW.PS-FR.CH■ 2 septembre, 18h30, séance duComité directeur, restaurant de la Ga-re à Guin■ 2 septembre, 20h15, assembléedes membres, restaurant de la Gare àGuin ■ 14 octobre, 20h15, séance duComité directeur

NEUCHÂTEL WWW.PSN.CH ■ 30 septembre: Comité cantonaldu PSN, 20h00, Neuchâtel – secréta-riat cantonal;■ 1er octobre : Congrès cantonal duPSN, 19h00, à la Chaux-de-Fonds

JURA WWW.PSJU.CH ■ 4 et 11 septembre : actions en vuedes votations fédérales du 26 sep-tembre dans les principales localitésdu canton.■ 7 et 17 septembre : tractages envue des votations fédérales du 26septembre dans les principales gareset bureaux postaux du canton■ séminaire de formation destiné auxcandidat-e-s aux élections commu-nales du 28 novembre ■ 26 septembre : votations canto-nales (nouvelle répartition des tâchesentre canton et communes et intro-duction de l’initiative populaire rédi-gée de toutes pièces)

AGENDA

___ Dépliant congé maternité___ Affiches A2 congé maternité___ Bref argumentaire congé

maternité___ Argumentaire détaillé congé

maternité___ Liste d’orateurs/trices congé

maternité___ Modèles de lettres de lecteur/tri-

ce congé maternité___ Dépliant naturalisation facilitée___ Affiches A2 naturalisation facilitée

___ Carte postale naturalisation facilitée

___ Argumentaire naturalisation facilitée

___ Liste d’orateurs/trices naturalisa-tion facilitée

___ Liste d’orateurs/trices« Services postaux pour tous »

___ Brochure JS (A6, 4 pages, congématernité et naturalisation facilitée)

Tout ce matériel est gratuit.

Afficheuses et afficheurs bénévoles

■■ Oui, je tiens à participer à la campagne d’affichage du PS Suisse (plus d’informations à l’adresse : www.congematernite-oui.ch).

Nom/Prénom :

Adresse :

Courriel :

Merci de renvoyer ce coupon au PS Suisse, Spitalgasse 34, case postale, 3001 Berne, fax 031 329 69 70, courriel [email protected]

COMMANDEZ LE MATÉRIEL DE CAMPAGNE

www.naturalisation-oui.ch