PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION ......par le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude, d’autre part. La douane apportera ainsi, via son service de

PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

Version du 02/10/2018 à 08:58:30

PROGRAMME 302 : FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES

MINISTRE CONCERNÉ : GÉRALD DARMANIN, MINISTRE DE L’ACTION ET DES COMPTES PUBLICS

TABLE DES MATIÈRES

Programme 302 : Facilitation et sécurisation des échanges

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 5

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 12

Justification au premier euro 16

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Facilitation et sécurisation des échanges

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 302

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Rodolphe GINTZ Directeur général des douanes et droits indirects

Responsable du programme n° 302 : Facilitation et sécurisation des échanges

La stratégie du programme « Facilitation et sécurisation des échanges » sera fortement marquée en 2019 par des transformations profondes du cadre d’action de la douane française.

En premier lieu, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (le «Brexit»), se traduira à partir du 1 er avril 2019 par le rétablissement de formalités et de contrôles des marchandises et des passagers, en provenance et à destination de ce pays. Quelle que soit la conclusion des négociations entre la Commission européenne et le Royaume-Uni – existence ou non d’une période transitoire, éventuelle conclusion d’un nouvel accord d’association – la douane française se prépare, en lien avec les autres administrations concernées, les gestionnaires d’infrastructures de transports et les entreprises, à la gestion de cette nouvelle frontière dans l’objectif de ne pas affecter la fluidité des échanges et en portant une attention toute particulière à la région des Hauts de France et au lien transmanche. En 2019, 350 douaniers seront recrutés dans le cadre des 700 recrutements prévus à ce titre sur la période 2018 – 2020.

Dans ce contexte, la certification des opérateurs du commerce extérieur et la dématérialisation des formalités douanières sont, plus que jamais, une priorité dans un double objectif d’attractivité de notre économie et de compétitivité de nos entreprises. Un investissement particulier sera consacré par le réseau douanier à la mise au standard du nouveau code des douanes de l’Union, avant le 1er mai 2019, des procédures douanières des opérateurs du commerce extérieur.

Par ailleurs, l’entrée en vigueur de la loi pour un État au service d’une société de confiance permettra à la douane de renforcer ses fonctions de conseil et d’accompagnement des entreprises notamment à travers la délivrance de rescrits, le certificat d’information et la mise en œuvre du droit au contrôle et du droit à l’erreur. Au-delà des mesures applicables dans les matières douanières, c’est à une évolution profonde de la relation entre le citoyen et l’administration que la loi appelle. Ainsi, un programme de formation professionnelle permettra à l’ensemble des douaniers de mettre en œuvre ces nouveaux droits au bénéfice des citoyens de bonne foi ou qui ont besoin d’être conseillés.

Dans le même temps, l’action de contrôle et de répression de la douane sera concentrée sur les fraudes les plus marquées, en exploitant plus systématiquement le patrimoine de données de la douane au moyen d’outils de datamining et d’intelligence artificielle, d’une part, et en tirant profit des nouveaux pouvoirs et outils créés ou renforcés par le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude, d’autre part. La douane apportera ainsi, via son service de douane judiciaire, une contribution active à l’affectation d’officiers fiscaux judiciaires au sein du ministère de l’action et des comptes publics prévue par ce projet de loi.

S’appuyant sur ces nouveaux outils et sur son réseau d’unités terrestres et aéromaritimes, les priorités de la douane demeurent la lutte contre les produits stupéfiants et les contrefaçons, les trafics d’armes et les flux financiers illicites nourrissant le financement du terrorisme. Une priorité toute particulière est donnée à la lutte contre la contrebande de tabac et de cigarettes, en soutien au programme national de lutte contre le tabac annoncé par le Gouvernement en juillet 2018. Cette priorité bénéficiera, à partir de mai 2019, de la mise en œuvre, sous la responsabilité de la douane, d’un système de traçabilité des produits du tabac indépendant de l’industrie.

Enfin, la douane maintiendra sa contribution au rétablissement de nos comptes publics en poursuivant la modernisation du dispositif de collecte des recettes qui lui sont confiées. Dans l’objectif, annoncé par le Ministre de l’action et des comptes publics, de constitution d’une agence du recouvrement des prélèvements obligatoires, une première étape importante sera marquée par la loi de finances pour 2019 avec le rapprochement du recouvrement douanier avec celui de la direction générale des finances publiques pour les taxes recouvrées comme la taxe sur la valeur ajoutée.

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Programme n° 302 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Plus globalement, les gains de productivité tirés de la modernisation de ses processus, notamment fiscaux, dans le cadre du programme de transformation «action publique 2022» permettront, en 2019, une contribution de la douane à la réduction de l’emploi public à hauteur de 100 emplois. La création nette d’emplois douaniers en 2019 s’établira ainsi à 250 en 2019 (+350 au titre du Brexit ; -100 au titre de la transformation de l’action publique).

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Intensifier la lutte contre la fraude et renforcer la protection des entreprises et des consommateurs

INDICATEUR 1.1 Lutte contre la fraude douanière et la criminalité organisée

INDICATEUR 1.2 Protection des entreprises et des consommateurs

OBJECTIF 2 Soutenir le développement des entreprises à l'international

INDICATEUR 2.1 Part des opérations du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne d'opérateur économique agréé

INDICATEUR 2.2 Taux de dématérialisation du dédouanement

INDICATEUR 2.3 Taux de satisfaction des opérateurs du commerce international

OBJECTIF 3 Améliorer l'efficacité de la collecte et des contrôles en matière douanière et fiscale

INDICATEUR 3.1 Efficacité de la collecte des recettes douanières

INDICATEUR 3.2 Efficacité des contrôles douaniers et fiscaux

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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 1

Intensifier la lutte contre la fraude et renforcer la protection des entreprises et des consommateurs

Lutter contre la fraude douanière et la criminalité organisée

La mission de la DGDDI consiste à lutter contre les trafics internationaux de produits prohibés ou faisant l’objet d’une vigilance particulière (stupéfiants, contrefaçons, tabac et cigarettes de contrebande, armes, etc.). Positionnée en amont de la chaîne pénale, son action vise à identifier et démanteler les organisations criminelles qui se livrent à ces trafics, accumulent des profits illicites et pratiquent le blanchiment de capitaux.

Protection des entreprises et des consommateurs

L’indicateur 1.2 illustre la forte mobilisation des services de la DGDDI tant en matière de protection de la propriété intellectuelle (sous-indicateur 1.2.a relatif aux saisies de contrefaçon) que de sécurité des produits importés (sous-indicateur 1.2.b relatif aux contentieux portant sur le non-respect des normes sanitaires, phytosanitaires, techniques ou de santé).

INDICATEUR 1.1

Lutte contre la fraude douanière et la criminalité organisée (du point de vue du citoyen)

Unité 2016 Réalisation

2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018

2018 Prévision actualisée

2019 Prévision

2020 Cible

Nombre de contentieux à enjeu en matière de lutte contre la fraude

Nombre 10 404 10 959 9 000 9 300 9 600 10 000

Nombre d'organisations criminelles démantelées par la douane judiciaire

Nombre SO 51 20 20 22 25

Précisions méthodologiques

* Nombre de contentieux à enjeu en matière de lutte contre la fraude

Source des données : Système d’information de la DGDDI

Mode de calcul :

– Le sous-indicateur « Nombre de contentieux à enjeu en matière de lutte contre la fraude » totalise le nombre de dossiers significatifs réalisés dans les secteurs des stupéfiants (saisies de plus de 1 000 €), des tabacs et cigarettes de contrebande (saisies de plus de 2 800 €), des contrefaçons (saisies de plus de 150 articles), des manquements à l’obligation déclarative de sommes, titres ou valeurs lors du franchissement de frontières intracommunautaires ou extracommunautaires (montant des sommes en jeu supérieur à 50 000 € et/ou blanchiment [art. 415 du code des douanes]), des armes de guerre ou de défense (saisies de plus de deux armes) et des saisies réalisées dans le cadre de la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (saisies de plus de 20 articles ou 10 kg).

* Nombre d’organisations criminelles démantelées par la douane judiciaire

Source des données : Dispositif fiabilisé de collecte interne au service national de douane judiciaire (SNDJ)

Mode de calcul :

– Le sous-indicateur « Nombre d’organisations criminelles démantelées par la douane judiciaire » totalise le nombre de dossiers, relevant du champ de compétence de la douane judiciaire (article 28-1 du code de procédure pénale), traités et clôturés au cours de la période de référence et répondant à la définition fixée au niveau communautaire par la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative à la lutte contre la criminalité organisée. Selon cette définition, une « organisation criminelle » est une association structurée établie dans le temps, de plus de deux personnes agissant de façon concertée en vue de commettre des infractions punissables d’une peine privative de liberté d’au moins quatre ans, pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier et/ou un avantage matériel. L’indicateur s’appuie sur l’adaptation d’une méthode élaborée par EUROPOL (SOCTA) et un dispositif fiabilisé de collecte des données au sein du SNDJ.

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Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

S'agissant du nombre de contentieux en matière de lutte contre la fraude, la prévision 2019 a été fixée en tenant compte de la trajectoire de la douane depuis plusieurs années, marquée notamment par de très bonnes années en 2016 avec 10 404 constatations à enjeu et en 2017 avec 10 959 constatations. La cible 2020 est inchangée à 10 000 contentieux.

Le sous-indicateur «nombre d’organisations criminelles démantelées par la douane judiciaire»a quant à lui été introduit en 2018. La cible a été fixée en tenant compte du champ de compétence matérielle du SNDJ (stupéfiants, TVA, accises, blanchiment, etc). Elle tient par ailleurs compte du cadre temporel, nécessairement pluriannuel que supposent l’identification et le démantèlement d’organisations criminelles et de l’absence de possibilité d’autosaisine du SNDJ.

Cette cible tient également compte du caractère récent de ce sous-indicateur et doit permettre son installation progressive ainsi que son appropriation par les services concernés.

La prévision 2019 tient compte des dernières données disponibles pour 2018 ; la cible pour 2020 reste inchangée.

INDICATEUR 1.2

Protection des entreprises et des consommateurs (du point de vue du citoyen)


2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018


2019 Prévision

2020 Cible

Nombre de contentieux à enjeu en matière de contrefaçon

Nombre 3 332 2 691 3 250 2 800 2 900 3 000

Nombre de contentieux en matière de protection du consommateur

Nombre 8 380 9 808 7 750 7 800 7 900 8 500



Mode de calcul :

– Le sous indicateur « Nombre de contentieux à enjeu en matière de contrefaçons » totalise le nombre de dossiers significatifs réalisés dans ce secteur (saisies de plus de 150 articles).

– Le sous-indicateur « Nombre de contentieux en matière de protection du consommateur » comptabilise les infractions aux normes techniques, sanitaires, de santé et phytosanitaires. Il reprend également les fiches de dessaisissement établies par les services lors du contrôle des denrées alimentaires présentes dans les bagages des voyageurs et lors du contrôle du fret express et postal.


Le sous-indicateur relatif au «nombre de contentieux à enjeu en matière de contrefaçon» (sous-indicateur 1.2.a) vise à valoriser et recenser les infractions les plus importantes de matière de contrefaçons.

En 2017, 2 691 contentieux à enjeu ont été constatés. Ces résultats, en retrait, correspondent toutefois à la trajectoire de performance de la DGDDI en série longue.

Par ailleurs, un ajustement de sa stratégie, consistant à utiliser l’ensemble des possibilités procédurales à la disposition de la DGDDI et à ne plus saisir de manière systématique les marchandises suspectées d’être contrefaisantes, est en cours de déploiement. Cette évolution a une incidence sur le nombre de contrefaçons saisies.

Au regard de ces éléments, les prévisions 2018-2020 ont été révisées à la baisse. En 2019, la prévision s’établit à 2 900 et la cible 2020 a été revue à la baisse à 3 000.

La protection du consommateur mobilise les services douaniers pour empêcher l’entrée sur le territoire national de produits ne respectant pas les normes techniques, sanitaires, de santé et phytosanitaires. Le sous-indicateur relatif au«nombre de contentieux en matière de protection du consommateur» (sous-indicateur 1.2.b) vise à valoriser l’action des services dans un secteur d’action qui illustre la richesse des missions douanières.

La prévision de 7 900 contentieux en 2019 est cohérente avec les résultats enregistrés précédemment. Afin de tenir compte des bons résultats sur la période récente et notamment d'un résultat 2017 élevé, la cible 2020 a été revue significativement à la hausse passant de 8 000 à 8 500.

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OBJECTIF N° 2

Soutenir le développement des entreprises à l'international

Afin d’améliorer l’attractivité du territoire national et soutenir la compétitivité des entreprises, la DGDDI poursuivra en 2019 son engagement auprès des entreprises, en leur offrant un cadre sécurisé et cohérent.

Cette ambition se concrétise par l’appui des services douaniers aux entreprises qui souhaitent bénéficier de la certification européenne d’opérateur économique agréé (OEA).

La DGDDI s'est également lancée dans plusieurs chantiers visant une accélération de la dématérialisation des formalités douanières afin de réduire le coût et les délais pour les opérateurs agissant sur les marchés internationaux.

A l’export, la priorité résidera dans la promotion des atouts des accords commerciaux dont la connaissance fine est un facteur de succès à l’international.

Engagée aux côtés des entreprises afin de faciliter leurs opérations à l’international, la douane développe des outils visant à alléger les formalités liées au dédouanement et réduire le temps de passage de la frontière. Le taux de dématérialisation du dédouanement mesure ainsi les progrès du projet de «douane sans papier» pour les procédures d’importation et d’exportation.

Ces différentes mesures s’inscrivent pleinement dans une démarche stratégique de confiance et de conseil mise en œuvre depuis plusieurs années par le réseau douanier dédié à l’action économique.

L’ensemble de ces mesures doit concourir à l’amélioration de la satisfaction des usagers des opérateurs du commerce international.

INDICATEUR 2.1 mission

Part des opérations du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne d'opérateur économique agréé (du point de vue de l'usager)


2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018


2019 Prévision

2020 Cible

Part des opérations du commerce extérieur bénéficiant de la certification douanière européenne d'opérateur économique agréé

% 80,5 84 78 85 85 86



Mode de calcul : L’indicateur est un ratio entre, d’une part, le nombre de déclarations de dédouanement à l’importation et à l'exportation en fret traditionnel (hors fret postal et fret express) dans le cadre d’une opération de dédouanement réalisée par un opérateur bénéficiant du statut d'Opérateur Économique Agréé et, d’autre part, le nombre total de déclarations de dédouanement à l'importation et à l'exportation en fret traditionnel par l'ensemble des importateurs et exportateurs.

Remarque : à compter de 2018, cet indicateur change de périmètre afin d’être aligné sur la méthodologie de la Commission Européenne qui procède à un calcul reposant sur le nombre de déclarations plutôt que la valeur des échanges.


Afin de tenir compte tant de la trajectoire de performance de la douane que de sa politique volontariste en matière de promotion du statut d’OEA, les prévisions ont été fortement revues à la hausse. La prévision actualisée de 85% pour 2018 découle également de l’entrée en vigueur du nouveau Code des Douanes de l'Union (CDU), le 1 er mai 2016, qui fait de cette autorisation la clef d’entrée des simplifications douanières. En 2017, la France a conservé sa 3 ème place derrière l'Allemagne et les Pays-Bas en nombre total d'autorisations OEA délivrées et a occupé le 2 ème rang de statuts OEA valides dans l'Union européenne.

La cible 2020 est portée de 80 % à 86 %, en cohérence avec la priorité donnée à la simplification pour une majorité significative des flux du commerce international.

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INDICATEUR 2.2

Taux de dématérialisation du dédouanement (du point de vue de l'usager)


2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018


2019 Prévision

2020 Cible

Taux de dématérialisation du dédouanement % 87,4 87 90 90 92 95



Mode de calcul : L'indicateur est un ratio entre, d’une part, les déclarations en douane Delt@ G et les documents d'accompagnement dématérialisés de ces déclarations et, d’autre part, l’ensemble des déclarations en douane Delt@ G et l’ensemble des documents d’accompagnement de ces déclarations, qu’ils aient été déposés sous format papier ou électronique.


Pour parvenir à un résultat de 87 % en 2017, la douane a poursuivi le développement du guichet unique national du dédouanement (GUN), projet interministériel qui vise la dématérialisation des documents exigés par une quinzaine d’administrations nationales lors du dédouanement de marchandises particulières. Le contrôle et le suivi des autorisations, licences et certificats sont réalisés automatiquement grâce à l’interconnexion du système informatique douanier avec celui de ces administrations.

Après quatre interconnexions déployées en 2016 et 2017, d’autres liaisons devraient être opérationnelles prochainement en matière de gestion des exportations de biens à double usage ainsi que pour les importations et exportations de fruits et légumes soumis à normes de commercialisation.

La prévision de 92 % en 2019 tient compte de ces évolutions techniques. Toutefois, la dématérialisation de certains documents, tels que les certificats d’origine ou les factures commerciales au départ des pays tiers, n’étant pas envisageable, une cible fixée à 95 % en 2020 paraît particulièrement ambitieuse.

INDICATEUR 2.3

Taux de satisfaction des opérateurs du commerce international (du point de vue de l'usager)


2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018


2019 Prévision

2020 Cible

Taux de satisfaction des opérateurs du commerce international

% 83,8 89,7 > à 90 > à 90 > à 90 > à 90


Source des données : Enquête annuelle (sondage)

Mode de calcul : L'indicateur s’appuie sur une enquête annuelle réalisée au moyen d’un formulaire en ligne dont une partie est consacrée aux 10 engagements de service de la démarche « qualité 3S Dédouanement » (Démarche 3S pour « Service, Simplicité et Sécurité » : démarche qualité de service rendu aux entreprises qui embarque en complément les exigences liées à la Charte Marianne). Ce questionnaire permet donc aux opérateurs d’exprimer leur niveau de satisfaction (4 niveaux, de « très satisfait » à « pas satisfait ») pour chacun de ces 10 engagements et d’attribuer une note globale de satisfaction. L’enquête est réalisée auprès des opérateurs du commerce international et des opérateurs ou usagers disposant d’un compte « PRODOUANE » ayant utilisé un des téléservices proposés dans les secteurs du dédouanement (DELT@ G, ICS, etc.).


La prévision 2019 de l’indicateur mesurant la satisfaction des opérateurs du commerce international, positionnée au-dessus de 90 %, est ambitieuse et en cohérence avec la ligne stratégique de soutien et de conseil aux opérateurs de bonne foi.

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Dans cette optique, elle mise sur l’installation d’une solide relation partenariale avec les entreprises présentes dans le commerce international, fondée sur des principes de confiance et de personnalisation des prestations offertes.

Cette relation partenariale sera approfondie dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi pour un Etat au service d’une société de confiance (ESSOC).

OBJECTIF N° 3

Améliorer l'efficacité de la collecte et des contrôles en matière douanière et fiscale

La DGDDI s’efforce d’améliorer le service proposé aux contribuables, en modernisant sa gestion des droits et taxes selon plusieurs axes, à savoir la dématérialisation des procédures, la simplification de la réglementation, la rationalisation de son organisation et la professionnalisation des agents.

Coût de la collecte des recettes douanières (indicateur 3.1.a) : La douane est chargée de la gestion, du contrôle et du recouvrement de cinq blocs de fiscalité (droits de douane et taxes à l’importation, fiscalité des transports, fiscalité énergétique, fiscalité environnementale et contributions indirectes), qu’elle s’attache à percevoir au moindre coût tout en rendant le meilleur service aux contribuables. Cet indicateur, qui correspond au coût total de collecte (assiette, contrôle et recouvrement) de la fiscalité douanière rapporté aux recettes collectées, permet de rendre compte de l’efficience globale du dispositif fiscal de la DGDDI et de matérialiser la politique ambitieuse de recherche de gains d’efficacité conduite depuis plusieurs années. En 2017, le coût était de 40 centimes d’euro pour 100 euros de recettes collectées par le réseau comptable douanier.

Dans le même temps, elle s’attache à développer ses capacités de contrôle, en améliorant l’efficacité de ses ciblages, grâce à une politique de contrôle intégrée et en mobilisant au mieux ses moyens d’intervention traduit par l’indice de civisme fiscal (indicateur 3.1.b) qui rend compte de l’accomplissement volontaire par les contribuables de leurs démarches et obligations fiscales en rapportant le montant des créances encaissées à échéance au montant total des créances dues. Cet indicateur doit permettre de valoriser les efforts menés par la DGDDI en matière de simplification des impositions et dans la modernité des outils proposés aux contribuables. L’objectif assigné pour les années à venir est de maintenir cet indicateur à un niveau supérieur ou égal à 99 %.

En matière de lutte contre la fraude fiscale, les services de la DGDDI concentrent l’essentiel de leur action sur les fraudes les plus significatives.

Le sous-indicateur relatif au «nombre de contentieux fiscaux à enjeu» (sous-indicateur 3.2.a) vise à valoriser cette orientation stratégique. Le seuil de déclenchement a été augmenté le 1 er janvier 2016 afin d’orienter l’action des services vers les contentieux les plus significatifs. Cet indicateur qualitatif est désormais affiné par la mise en place de seuils de déclenchement par bloc de fiscalités.

Le sous-indicateur «taux de contrôle positif en matière de dédouanement» (sous-indicateur 3.2 .b) rend compte de la capacité de la DGDDI à connaître les flux de marchandises, les analyser et cibler en retour les contrôles sur les opérations à risque afin d’intervenir sur les fraudes les plus significatives. Il s’agit ainsi de procéder au renforcement des techniques d’analyse de risque et de ciblage, à l'amélioration de l’orientation, du pilotage et de l’exécution des contrôles.

Le sous-indicateur «part des contrôles des unités maritimes effectués sur ciblage» (sous-indicateur 3.2.c) permet d’illustrer les évolutions profondes engagées avec le renouvellement et la modernisation des moyens aériens (avions Beechcraft) et navals (moyens hauturiers et semi-hauturiers), l’organisation et les méthodes de travail (CODM) et enfin de nouveaux outils (projet SIAM). L’objectif visé consiste à améliorer progressivement la qualité du ciblage ainsi qu’une plus grande efficacité des interventions des moyens navals éclairés par des moyens aériens dotés d’un long rayon d’action et d’un centre opérationnel assurant un pilotage opérationnel plus efficace.

INDICATEUR 3.1

Efficacité de la collecte des recettes douanières (du point de vue du contribuable)


2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018


2019 Prévision

2020 Cible

Coût de la collecte des recettes douanières % 0,41 0,40 0,41 0,41 0,41 0,40

Indice de civisme fiscal % 99,3 99,4 > à 99 > à 99 > à 99 > à 99

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* Coût de la collecte des recettes douanières

Source des données : Système d’information de la DGDDI et enquête « temps » annuelle auprès des services déconcentrés et à compétence nationale

Mode de calcul : Le sous-indicateur correspond à un coût de gestion pour 100 euros de recettes douanières collectées par la DGDDI. Il comporte :

– au numérateur, le coût complet de gestion des impositions recouvrées par le réseau comptable de la DGDDI, soit l’ensemble des charges directes de personnel et de fonctionnement relatives aux fonctions d’assiette, de contrôle et de recouvrement des impositions, ainsi qu’une quote-part du coût des fonctions support (direction générale, formation professionnelle, centres informatiques). La méthode de calcul du coût est celle définie par le rapport de la mission d’assistance conduite par l’inspection générale des finances en 2009, qui prévoit notamment la prise en compte du montant réel de la contribution de la DGDDI au CAS Pensions. Les données utilisées pour le calcul sont issues d’une enquête auprès des directions régionales pour déterminer la part des effectifs de chaque service relevant des fonctions de gestion, de contrôle et de recouvrement des impositions.

– au dénominateur, le rendement brut des impôts gérés par la DGDDI.

Il est disponible annuellement, au niveau central.

* Indice de civisme fiscal


Mode de calcul : Le sous-indicateur est un ratio entre le montant des créances payées à la date d’échéance et le montant total des créances dues. Il reprend l’ensemble des taxes dues, qu’elles soient cautionnées ou non. Il reprend trois natures de créances distinctes : les sommes à recouvrer (SAR), les restes à recouvrer (RAR) et les bordereaux de paiement. Il est disponible trimestriellement et annuellement, au niveau central et déconcentré.


Ce bon résultat tient aux travaux de réingénierie des processus fiscaux engagés depuis plusieurs années. La DGDDI procède peu à peu à la centralisation de la gestion de plusieurs blocs de fiscalités en pôles de compétence afin d’améliorer l’efficacité des services tout en maîtrisant ses coûts.

Ainsi, au terme de plusieurs vagues de centralisation opérées depuis 2016 (par exemple la centralisation de la gestion de la taxe sur les véhicules routiers et des remboursements de fiscalité énergétique au sein du service national douanier de la fiscalité routière à Metz), la douane poursuivra l’optimisation de l’organisation des structures déconcentrées en charge de la fiscalité énergétique.

La dématérialisation des déclarations constitue un levier fort d’amélioration de la performance dans ce domaine. À cet égard, la dématérialisation des déclarations des contributions indirectes, dont l’obligation est fixée par le décret du 26 mars 2018 à compter du 31 décembre 2019, et le développement du télérèglement devraient permettre à la DGDDI d’améliorer son haut niveau de performance dans ce domaine au cours des prochaines années.

En 2019, la cible est fixée à 41 centimes d’euro pour 100 euros de recettes collectées. Malgré la poursuite de l’optimisation de ressources consacrées à la gestion des fiscalités douanières, la TVA collectée par la douane (7,3 milliards d’euros en 2017 représentant 9 % des recettes douanières) diminuera fortement sous l’effet du dispositif d’autoliquidation à l’importation. À cet égard, la stabilisation du coût de collecte en 2019 et sa baisse d’un centime d’euro pour cent euros collectés en 2020 constituent un objectif ambitieux. Avec les mécanismes de garantie des paiements mis en œuvre pour les principales recettes douanières et fiscales, la DGDDI dispose d’outils permettant de garantir un très bon niveau de résultat dans ce domaine.

S'agissant de l'indicateur de civisme fiscal, les cibles sont ambitieuses ; les mécanismes de garantie des paiements mis en oeuvre pour les principales recettes douanières et fiscales permettent à la DGDDI de garantir un très bon niveau de résultat dans ce domaine (99,4 % en 2017).

INDICATEUR 3.2

Efficacité des contrôles douaniers et fiscaux (du point de vue du contribuable)


2017 Réalisation

2018 Prévision PAP

2018


2019 Prévision

2020 Cible

Nombre de contentieux fiscaux à enjeu Nombre 3 565 3 384 3 500 3 500 3 700 4 000

Taux de contrôle positif en matière de dédouanement

% 4,70 5,40 4,25 4,30 4,40 4,80

Part des contrôles des unités maritimes effectués sur ciblage

% 6,97 9,06 7,00 8,00 9,00 10,00


* Nombre de contentieux fiscaux à enjeu

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Mode de calcul :

– Le sous-indicateur «Nombre de contentieux fiscaux à enjeu» totalise le nombre de dossiers significatifs comportant des droits et des taxes redressés par les services douaniers. Le seuil de déclenchement d’un contentieux à enjeu est fixé à 3 500 € à l’exception du droit annuel de francisation des navires et des autres fiscalités énergétiques (1 750 €), de la taxe spéciale sur les véhicules routiers (1 500 €), de l’octroi de mer (1 000 €) et de la fiscalité sur les tabacs (750 €).

* Taux de contrôle positif en matière de dédouanement


Mode de calcul : L’indicateur «taux de contrôle positif en matière de dédouanement» est un ratio entre, d'une part, le nombre de contrôles positifs réalisés sur des déclarations en douane mises sous contrôle et, d'autre part, le nombre total de déclarations en douane mises sous contrôle.

Le nombre de dossiers contentieux ayant donné lieu à pénalités provient de manière automatisée de l'application nationale de gestion du contentieux douanier. Le nombre de déclarations en douane mises sous contrôle provient de manière automatisée de l’application BAse NAtionale des COntrôles (BANACO). Les données sont extraites dans le système d’information décisionnel de la douane (Quantum).

* Part des contrôles des unités maritimes effectués sur ciblage


Mode de calcul : L’indicateur «Part des contrôles des unités maritimes effectués sur ciblage» mesure le pourcentage de contrôles réalisés par les unités navales de la DGDDI sur la base d’un ciblage effectué par le centre opérationnel douanier maritime (CODM) – (y compris lorsque l'information est transmise par des moyens aériens), sur le nombre total de contrôles effectués en mer par ces services. Les données proviennent de manière automatisée de l’application MATHIEU et sont extraites dans le système d’information décisionnel de la douane (Quantum).


– S'agissant du « taux de contrôle positif en matière de dédouanement» (sous-indicateur 3.2.b), la cible 2018 est établie à 4,3 %. Cette cible ambitieuse a été fixée en fonction de la tendance récente et en considérant que le résultat de 2017 à 5,4% constitue un score exceptionnel.

Une performance nettement à la hausse est prévue à l'horizon 2020, en capitalisant sur les efforts déployés par la DGDDI en matière de programmation des contrôles (hiérarchisation des thématiques de contrôle en fonction des enjeux notamment), de pilotage (création des cellules de renseignement et de pilotage des contrôles), d’analyse de risque et de ciblage (création du SARC, service national d’analyse de risque et de ciblage).

– Sur la «part des contrôles des unités maritimes effectués sur ciblage» (sous-indicateur 3.2.c) : la douane, qui est le principal acteur civil en matière d'action de l'État en mer (AEM), exerce l’ensemble des missions garde-côtes dévolues aux services de l’État dans ce cadre. Ainsi, parmi les dix grands domaines d’intervention prévus par l’AEM, l’arrêté du 22 mars 2007 désigne la douane comme directement responsable de la police douanière, fiscale et économique en mer et de la lutte contre les activités maritimes illicites (trafic de stupéfiants, d’armes, de biens à double usage, etc.). Parallèlement, elle participe activement à la lutte contre les pollutions en mer et à la protection des ressources halieutiques (police des pêches maritimes). Elle contribue à la sécurité et à la sûreté maritime, à la souveraineté et à la protection des intérêts nationaux, à la gestion des espaces protégés et à la sauvegarde des personnes et des biens. Elle participe enfin aux opérations de contrôle de l’immigration, notamment au titre des opérations menées sous l’égide de l’agence européenne FRONTEX.

L’objectif visé consiste à améliorer progressivement la qualité du ciblage ainsi qu’une plus grande efficacité des interventions des moyens navals éclairés par des moyens aériens dotés d’un long rayon d’action et d’un centre opérationnel assurant un pilotage opérationnel plus efficace.

Au cours de l’année 2019 sera créé un commandement opérationnel unifié des garde-côtes douaniers au sein d’un service à compétence nationale (SCN) dédié à l’aéromaritime, composé d’un échelon central (état-major opérationnel) implanté au Havre et de services territoriaux qui lui seront rattachés. Le renforcement du pilotage induit par cette évolution est de nature à terme à améliorer les résultats de cet indicateur.

12 PLF 2019


Programme n° 302 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2019 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2019 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP attendus

01 – Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

482 606 204 17 262 531 10 730 000 510 598 735

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen

138 933 016 30 726 284 20 098 663 189 757 963 5 400 000

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement

234 995 357 12 725 990 4 593 600 252 314 947

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale

148 376 264 8 702 053 1 897 500 8 300 000 167 275 817

06 – Soutien des services opérationnels 240 212 452 119 362 852 17 951 274 1 100 000 378 626 578 2 500 000

08 – Soutien au réseau des débitants de tabac (nouveau)

111 087 809 111 087 809

Total 1 245 123 293 188 779 710 55 271 037 120 487 809 1 609 661 849 7 900 000

2019 / CRÉDITS DE PAIEMENT


personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP attendus


482 606 204 16 426 571 10 730 000 509 762 775


138 933 016 30 508 918 20 810 899 190 252 833 5 400 000


234 995 357 12 970 706 4 570 000 252 536 063


148 376 264 8 518 947 1 967 500 8 300 000 167 162 711


08 – Soutien au réseau des débitants de tabac (nouveau)

111 087 809 111 087 809

Total 1 245 123 293 170 067 815 50 125 937 120 487 809 1 585 804 854 7 900 000

PLF 2019 13


PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 302

2018 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2018 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT


personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP prévus


461 985 625 56 665 302 12 418 000 531 068 927


138 665 976 30 395 447 25 843 764 194 905 187 6 440 561


233 439 841 21 283 504 10 006 600 264 729 945 950 000


148 448 024 13 295 766 4 030 000 96 108 000 261 881 790

06 – Soutien des services opérationnels 241 141 482 53 875 102 10 804 000 1 100 000 306 920 584 200 000

Total 1 223 680 948 175 515 121 63 102 364 97 208 000 1 559 506 433 7 590 561

2018 / CRÉDITS DE PAIEMENT


personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADP prévus


461 985 625 56 478 924 11 480 000 529 944 549


138 665 976 30 511 685 31 002 940 200 180 601 6 440 561


233 439 841 21 203 438 11 245 400 265 888 679 950 000


148 448 024 13 248 736 3 985 714 96 108 000 261 790 474

06 – Soutien des services opérationnels 241 141 482 51 862 104 12 517 625 1 100 000 306 621 211 200 000

Total 1 223 680 948 173 304 887 70 231 679 97 208 000 1 564 425 514 7 590 561

14 PLF 2019


Programme n° 302 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFI pour 2018

Demandéespour 2019

Ouverts en LFI pour 2018

Demandéspour 2019

Titre 2 – Dépenses de personnel 1 223 680 948 1 245 123 293 1 223 680 948 1 245 123 293

Rémunérations d’activité 759 300 011 770 319 663 759 300 011 770 319 663

Cotisations et contributions sociales 461 326 337 471 748 504 461 326 337 471 748 504

Prestations sociales et allocations diverses 3 054 600 3 055 126 3 054 600 3 055 126

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 175 515 121 188 779 710 173 304 887 170 067 815

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 175 515 121 188 779 710 173 304 887 170 067 815

Titre 5 – Dépenses d’investissement 63 102 364 55 271 037 70 231 679 50 125 937

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 41 220 764 42 722 000 47 166 940 36 951 800

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 21 881 600 12 549 037 23 064 739 13 174 137

Titre 6 – Dépenses d’intervention 97 208 000 120 487 809 97 208 000 120 487 809

Transferts aux ménages 8 800 000 8 300 000 8 800 000 8 300 000

Transferts aux entreprises 87 308 000 111 087 809 87 308 000 111 087 809

Transferts aux autres collectivités 1 100 000 1 100 000 1 100 000 1 100 000

Total hors FDC et ADP prévus 1 559 506 433 1 609 661 849 1 564 425 514 1 585 804 854

FDC et ADP prévus 7 590 561 7 900 000 7 590 561 7 900 000

Total y.c. FDC et ADP prévus 1 567 096 994 1 617 561 849 1 572 016 075 1 593 704 854

PLF 2019 15


PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 302

DÉPENSES FISCALES1

Avertissement

Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.

Les chiffrages présentés pour 2019 ont été réalisés sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2019. L'impact des dispositions fiscales de ce dernier sur les recettes 2019 est, pour sa part, présenté dans les tomes I et II de l'annexe « Évaluation des Voies et Moyens ».

DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (1)

(En millions d’euros)

Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale Chiffragepour 2017

Chiffragepour 2018

Chiffragepour 2019

730225 Exclusion de la TVA des marges commerciales postérieures à la fabrication ou à l'importation des tabacs manufacturés

Taxe sur la valeur ajoutée

Bénéficiaires 2017 : (nombre non déterminé) entreprises et ménages - Création : 1976 - Dernière modification : 1976 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI :

nc nc nc

Coût total des dépenses fiscales2 0 0 0

1 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.

« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable.2 Le « Coût total des dépenses fiscales » constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2018 ou 2017) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.

16 PLF 2019


Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total


482 606 204 27 992 531 510 598 735 482 606 204 27 156 571 509 762 775


138 933 016 50 824 947 189 757 963 138 933 016 51 319 817 190 252 833


234 995 357 17 319 590 252 314 947 234 995 357 17 540 706 252 536 063


148 376 264 18 899 553 167 275 817 148 376 264 18 786 447 167 162 711


08 – Soutien au réseau des débitants de tabac 111 087 809 111 087 809 111 087 809 111 087 809

Total 1 245 123 293 364 538 556 1 609 661 849 1 245 123 293 340 681 561 1 585 804 854

ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE DU PROGRAMME

Rattachements de crédits au titre des fonds de concours et des attributions de produits

Les rattachements de crédits prévus au titre des attributions de produits et des fonds de concours ont été appréciés :

– pour les attributions de produits, sur la base des rattachements de crédits constatés au cours des années antérieures et de la prévision d’exécution pour 2018 (2,5 M€) ;

– pour les fonds de concours, sur la base des crédits attendus des financements communautaires (5,4 M€).

Fonds de concours

libellé action montant (€)

Participation de l’Union européenne aux moyens de fonctionnement destinés à la lutte contre la fraude

3 5 400 000

Total 5 400 000

Attributions de produits

libellé action montant (€)

Produits de cessions mobilières 6 600 000

Rémunération de prestations de services fournies par la douane

6 1 900 000

Total 2 500 000

TOTAL GÉNÉRAL 7 900 000

PLF 2019 17


JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

MODIFICATIONS DE MAQUETTE

Dans le cadre de la nouvelle politique immobilière de l’État, le dispositif des loyers budgétaires fait l’objet d’une évolution : l’information sur la valeur économique des biens immobiliers de l’État occupés sera désormais traitée dans le cadre d’instruments non budgétaires. De fait, leur facturation est ainsi supprimée pour l’exercice 2019, et les crédits auparavant inscrits sur le programme au titre de cette dépense font l’objet d’un débasage du même montant (18 M€), traité en mesure de périmètre.

MESURES DE TRANSFERTS

Crédits Emplois

T2 hors CAS Pensions

T2 CAS Pensions

Total T2 Hors T2AE

Hors T2CP

TotalAE

TotalCP

ETPTministériels

ETPTHors État

Transferts entrants

Transferts sortants -201 200 -201 200 -500 726 -500 726 -701 926 -701 926 -4

Solde des transferts -201 200 -201 200 -500 726 -500 726 -701 926 -701 926 -4

Transferts de crédits

Le programme 302 fait l’objet de plusieurs transferts sortants de 4 ETPT pour un montant de -201 200 €.

Le détail des transferts pour le titre 2 est présenté dans la rubrique suivante.

EMPLOIS ET DÉPENSES DE PERSONNEL

EMPLOIS RÉMUNÉRÉS PAR LE PROGRAMME

Catégorie d’emplois Plafondautorisé

pour 2018

Effet desmesures depérimètrepour 2019

Effet desmesures de

transfert pour 2019

Effet descorrectionstechniquespour 2019

Impact desschémasd’emploispour 2019

dont extensionen année pleine des schémas d'emplois

2018 sur 2019

dont impact des schémas

d'emplois 2019 sur 2019

Plafonddemandépour 2019

(1) (2) (3) (4) (5) = 6-1-2-3-4 (7) (8) (6)

Catégorie A+ 150 182 -16 -9 -7 316

Catégorie A 4 025 -1 -36 -10 13 -23 3 978

Catégorie B 7 463 15 -47 53 -100 7 431

Catégorie C 5 407 -3 -89 +311 26 285 5 626

Total 17 045 -4 72 +238 83 155 17 351

Pour 2018, le plafond d’emplois du programme s’élève à 17 351 ETPT, dont 2 % de catégorie A+, 23 % de catégorie A , 43 % de catégorie B et 32 % de catégorie C.

Le plafond d’emplois a été construit sur :

- la création de 183 ETPT correspondant, compte tenu de la quotité de travail des agents et de leur durée de présence sur l’année civile, aux 250 créations d’emplois en ETP au titre de l’année 2019 destinées à permettre à la DGDDI de poursuivre les actions relatives au rétablissement d’une frontière douanière avec le Royaume-Uni du fait de son retrait de l’Union européenne.

- l’extension en année pleine (83 ETPT) des créations d’emplois du schéma d’emploi de la LFI 2018 (+200 ETP) également décidées dans le cadre du rétablissement d’une frontière douanière avec le Royaume-Uni.

18 PLF 2019



- des corrections techniques de 72 ETPT qui recouvrent notamment les promotions inter-catégorielles, les recrutements d’apprentis, des reclassements techniques entre les catégories A et A+, B et A de certains emplois, ainsi que la prise en compte de l’effet des différences de dates en gestion comparées à celles retenues en budgétisation.

- un solde de transfert de -4 ETPT résultant des mouvements suivants :

Transferts sortant Cat A

Services du premier Ministre – prog 129 – transfert d’un agent à la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme

-1

Réseaux de l’État à l’étranger -3

ÉVOLUTION DES EMPLOIS

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sorties dont départsen retraite

Mois moyendes sorties

Entrées dont primorecrutements

Mois moyendes entrées

Schémad’emplois duprogramme

Catégorie A+ 18 10 6 7 0 7,8 -11

Catégorie A 161 116 6 170 120 8 9

Catégorie B 322 245 6 244 196 8,7 -78

Catégorie C 225 155 6 555 515 4 330

Total 726 526 6 976 831 5,9 250

Le schéma d’emplois se traduit par une augmentation de 250 ETP. Il comprend la poursuite du renforcement des effectifs lié à l’impact du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne sur les missions de la douane.

HYPOTHÈSES DE SORTIES

(en ETP) Cat A+ Cat A Cat B Cat C Total

Départs en retraite 10 116 245 155 526

Autres départs définitifs

5 12 15 23 55

Autres départs 3 33 62 47 145

Total des sorties 18 161 322 225 726

Toutes catégories confondues, 726 départs sont prévus, dont 526 au titre des départs à la retraite et 55 au titre des autres départs définitifs. Ceux-ci correspondent aux radiations des cadres, décès, départs à l’extérieur du ministère d’agents appartenant à une autre administration, collectivité ou établissement public accueillis au sein du programme, ainsi qu’aux démissions de fonctionnaires et d’agents contractuels et aux fins de contrats.

Les 145 autres départs sont des départs en détachement d’agents du ministère, des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et des départs au titre d’une période de disponibilité.

HYPOTHÈSES D’ENTRÉES

(en ETP) Cat A+ Cat A Cat B Cat C Total

Primo-recrutements 0 120 196 515 831

PLF 2019 19



Autres entrées 7 50 48 40 145

Total des entrées 7 170 244 555 976

Toutes catégories confondues, 976 entrées sont prévues, dont 831 primo-recrutements par voie de concours, d’examens ou de contrat de plus d’un an.

Les autres entrées prévues, au nombre de 145, sont constituées des détachements entrants en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de CLD, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE

Service LFI 2018

ETPT

PLF 2019

ETPT

Administration centrale 691 685

Services régionaux 14 331 13 980

Services départementaux

Opérateurs

Services à l’étranger 48 45

Autres 1 975 2 641

Total 17 045 17 351

Les effectifs repris dans la rubrique «administration centrale » comprennent le personnel des services centraux de l’administration des douanes.

Les services régionaux correspondent aux agents en fonction au sein des directions interrégionales et régionales de la douane. Les services à l’étranger regroupent les attachés douaniers, les attachés douaniers adjoints, les contractuels de droit local et les volontaires internationaux.

La rubrique « autres » réunit les services à compétence nationale de la DGDDI (centre informatique douanier, direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, direction nationale du recrutement et de la formation professionnelle qui comprend les écoles de formation sur les sites de la Rochelle et de Tourcoing, direction nationale des statistiques et du commerce extérieur), le service national de douane judiciaire, l’unité opérationnelle du « Passenger Name Record » (PNR) et le service d’analyse de risque et de ciblage.

La hausse des effectifs s’explique par :

- les agents nouvellement recrutés qui sont transitoirement rattachés à cette rubrique pour le temps de leur scolarité dans les écoles des douanes ;

- l’impact de la création de la direction nationale des gardes côtes de la douane, service à compétence nationale auquel les agents des directions des gardes côtes, comptés en LFI 2018 dans la rubrique services régionaux, seront rattachés.

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT


7 569

03 – Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen 1 493

04 – Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement 3 329

05 – Fiscalité douanière, énergétique et environnementale 1 733

20 PLF 2019



Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT

06 – Soutien des services opérationnels 3 227

Total 17 351

Le programme comprend 17 351 ETPT. La répartition par action est détaillée ci-après :

- 43,6 % correspondent aux effectifs de l’action 01 ;



- 9,9 %correspondent aux effectifs de l’action 05 ;

- 18,6 % correspondent aux effectifs de l’action 06.

INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérésEffectifs intégralement gérés

(inclus dans le plafond d'emplois)

(ETP ou effectifs physiques) 17272

Effectifs gérants 515 2,98 %

administrant et gérant 300 1,74 %

organisant la formation 100 0,58 %

consacrés aux conditions de travail 75 0,43 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences 40 0,23 %

Effectifs inclus dans le plafond d’emplois Effectifs hors plafond d’emplois

intégralement géréspartiellement gérés

(agents en détachement entrant,en MAD sortante et PNA)

intégralement gérés(CLD, disponibilité, etc.)

partiellement gérés(agents en détachement sortant

et en MAD entrante)

95,70 % 1,10 % 2,30 % 0,90 %

Le ratio gérants-gérés prévisionnel au 31 décembre 2019 est évalué à 2,98 %. Il tient compte des sous-jacents suivants :

- s’agissant des effectifs gérés (17 272), ceux-ci sont à la hausse du fait notamment de la création d’emplois douaniers découlant du Brexit en 2018 et 2019).

- s’agissant des effectifs gérants (évalués à 515 ETP), la réorganisation en cours de la fonction « ressources humaines » dans le cadre de la démarche Ambition DG initiée fin 2017, devraient produire ses effets sur les années à venir : recentrage de la sous-direction des ressources humaines et du dialogue social sur le pilotage (développement du volet prospectif avec la création d’une cellule GPEC) ainsi que sur la conduite et l’accompagnement du changement (renforcement du dialogue social d’une part et approfondissement des démarches « bien-être au travail » et qualité de vie au travail, d’autre part, avec la création d’un bureau Qualité de vie au travail et action sociale) ; prise en charge par le CSRH d’une part plus importante de la gestion administrative (actes administratifs) avec le plein déploiement de SIRHIUS mais impliquant un renforcement des effectifs du service ; décharge progressive des pôles RH des directions interrégionales de la gestion administrative.

Ce taux est en baisse par rapport aux résultats 2017 (3,02%).

Unités de mesures :

Les effectifs gérés et les effectifs gestionnaires sont exprimés en ETP.

Descriptifs des grandes catégories d'effectifs de gestionnaires :

PLF 2019 21



- Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions et situations, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l'indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques. Les effectifs chargés des fonctions de liquidation de la paie et de gestion des pensions pour le compte de l'ensemble des autres administrations sont exclus du périmètre de cette étude ;

- Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et facilitation des reconversions professionnelles en dehors du ministère ou de la fonction publique ;

- Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l'action sociale, insertion et gestion des travailleurs en situation de handicap, organisation de l'hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ; »

- Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d'emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins en emplois et en compétences et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives des métiers, valorisation et maintien des compétences rares, constitution d’un répertoire des métiers, anticipation des recrutements et des formations, accompagnement des projets et parcours professionnels des agents, constitution de viviers de compétences, animation de bourses aux emplois, appui méthodologique aux services dans le domaine de RH.

Périmètre retenu pour les effectifs gérés :

Le périmètre retenu intègre :

- les agents en position d’activité et imputés sur le plafond d’emplois ;

- les contractuels (y compris ceux relevant de la jurisprudence dite « Berkani » de droit privé et de droit public) ;

- les agents des ministères économiques et financiers faisant l’objet d’une gestion partagée, et imputés sur le plafond d’emplois des ministères :

- agents MAD sortants ;

- agents détachés entrants ;

- agents en position normale d’activité entrants ;

- militaires ;

-agents affectés aux ministères économiques et financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion).

En revanche ne sont pas comptabilisés :

-les personnels de statut d’administration centrale ;

- les mises à disposition entrantes gratuites ;

- les mises à disposition sortantes dont la rémunération est imputée sur un autre programme ;

-les détachés sortants ;

-les agents en position normale d’activité sortants ;

-les disponibilités ;

-les positions hors cadre ;

- les agents en congé de longue durée ou grave maladie, en congé parental, congé formation professionnelle et en congés pour accomplir une période d’instruction militaire ou d’activité dans la réserve.

22 PLF 2019



PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS

Catégorie LFI 2018 PLF 2019

Rémunération d’activité 759 300 011 770 319 663

Cotisations et contributions sociales 461 326 337 471 748 504

Contributions d’équilibre au CAS Pensions : 377 182 461 385 443 699

– Civils (y.c. ATI) 374 839 145 382 967 924

– Militaires 800 000 1 000 000

– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) 1 543 316 1 475 775

– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) 0 0

Cotisation employeur au FSPOEIE 0 0

Autres cotisations 84 143 876 86 304 805

Prestations sociales et allocations diverses 3 054 600 3 055 126

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions) 1 223 680 948 1 245 123 293

Total Titre 2 (hors Cas pensions) 846 498 487 859 679 594

FDC et ADP prévus

Le montant prévu pour l’allocation d’aide au retour à l’emploi s’élève à 0,33 M€ au bénéfice de 20 agents

ÉLÉMENTS SALARIAUX

(en millions d’euros)

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2018 retraitée 837,8

Prévision Exécution 2018 hors CAS Pensions 846,4

Impact des mesures de transferts et de périmètre 2018–2019 -0,2

Débasage de dépenses au profil atypique :

– GIPA

– Indemnisation des jours de CET

– Mesures de restructurations

– Autres

-8,4

-0,1

-3,5

-2,5

-2,2

Impact du schéma d'emplois 9

EAP schéma d'emplois 2018 4,6

Schéma d'emplois 2019 4,4

Mesures catégorielles 3,1

Mesures générales 0,1

Rebasage de la GIPA 0,1

Variation du point de la fonction publique 0

Mesures bas salaires 0

GVT solde 4,2

GVT positif 13,3

GVT négatif -9

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

Indemnisation des jours de CET

Mesures de restructurations

Autres

6

3,5

3

-0,5

Autres variations des dépenses de personnel

Prestations sociales et allocations diverses – catégorie 23

Autres

-0,6

-0

-0,6

Total 859,7

La ligne « autres » des dépenses débasées du socle 2018, regroupe le report de charges (-1,7 M€) lié au décalage de la mise en œuvre du dispositif PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunération) et des économies (-0,5 M€) sur plusieurs mesures indemnitaires (enseignement et jury, prime spéciale d’installation, prime d’éloignement).

La ligne « autres » de la rubrique « rebasage et dépenses au profil atypique (-0,5 M€) correspond aux retenues pour service non fait.

PLF 2019 23



La ligne « autres » de la rubrique «autres variations des dépenses de personnel » (-0,6 M€) comprend l’économie générée par la suppression de l’IECSG en application du décret n°2015-492 du 29 avril 2015 (-0,4 M€) ainsi qu’un moindre niveau de rétablissements de crédits (-0,2 M€).

Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie de pouvoir d’achat (décret n°2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,075 M€ au bénéfice de 75 agents.

L’impact du GVT positif (+13,3 M€) représente une progression de 1,6 % de la masse salariale ; celui du GVT négatif (-9,0 M€) induit une diminution de 1 %. Le GVT solde (4,2 M€) représente +0,5% de la masse salariale.

COÛTS ENTRÉE-SORTIE

Catégorie d’emploi Coût moyen chargé HCAS dont rémunérations d’activité

Coût d’entrée Coût global Coût de sortie Coût d’entrée Coût global Coût de sortie

Catégorie A+ 139 002 141 200 139 565 127 526 130 301 127 976

Catégorie A 44 061 56 969 69 238 39 793 50 137 62 398

Catégorie B 34 646 40 177 47 093 31 116 36 371 42 588

Catégorie C 33 220 32 105 38 260 29 777 28 580 35 077

Les tableaux ci-dessus font état des estimations de coûts moyens d’entrées et de sorties et des coûts moyens globaux en année pleine. Ces coûts s’entendent charges patronales incluses (hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales). Les coûts liés aux rémunérations d’activité s’entendent hors charges patronales, hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETPconcernés

Catégories Corps Date d’entréeen vigueur

de la mesure

Nombrede mois

d’incidencesur 2019

Coût 2019 Coût enannée pleine

Mesures statutaires 2 938 000 2 938 000

Mise en oeuvre du protocole PPCR A 01-2019 12 2 938 000 2 938 000

Mesures indemnitaires 191 598 191 598

Diverses mesures indemnitaires A B C 01-2019 12 191 598 191 598

Total 3 129 598 3 129 598

L’enveloppe de 3,13 M€ permet essentiellement la poursuite de la mise en œuvre pour les catégories A, B et C du protocole relatif aux parcours professionnels, aux carrières et aux rémunérations et à l’avenir dans la fonction publique (protocole PPCR), pour un montant de 2,94 M€.

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

L’action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours..) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme 2018 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières).

24 PLF 2019



GRANDS PROJETS INFORMATIQUES

GUICHET UNIQUE NATIONAL DU DÉDOUANEMENT (GUN)

Ce projet interministériel vise à la mise en place de liaisons informatiques entre le système d’information douanier et les bases de 15 administrations partenaires délivrant les documents d’ordre public (DOP) – autorisations nécessaires à l’importation et l’exportation. Son objectif est la dématérialisation de 100 % des DOP et la généralisation du visa électronique de ces documents.

Depuis juin 2018, la procédure est effective pour le contrôle à l’exportation et à l’importation des biens à double usage (raccordement entre Delt@ et EGIDE, direction générale des entreprises). Les prochains raccordements prévus concernent les échanges de fruits et légumes (Delt@ - SORAF§L, direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et les certificats d’aide à l’importation et à l’introduction de produits alimentaires dans les DOM (Delta – CALAO, en liaison avec l’office de développement de l’économie agricole d’outre-mer – ODEADOM).

De nouveaux raccordements sont programmés pour 2019. En particulier, les travaux sur la liaison SIGALE avec le ministère de la Défense pour le suivi des exportations de matériels de guerre vont se poursuive. Les tests et expérimentations auront lieu en fin 2018 /début 2019 pour un objectif de mise en production en 2019.

Les dépenses d’investissement en 2019 sont évaluées à 0,5 M€ en AE et 0,8 M€ en CP.

Année de lancement du projet 2010

Financement Programme 302

Zone fonctionnelle principale Fiscalité indirecte, Dédouanement et gestion des imports & exports

COÛT ET DURÉE DU PROJET

Coût détaillé par nature (en millions d’euros)

2016 et annéesprécédentes en cumul

2017 exécution

2018 prévision

2019 prévision

2020 et annéessuivantes en cumul

Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Hors Titre 2 2,4 1,9 0,4 0,6 0,5 0,5 0,5 0,5 0,3 3,8 3,8

Titre 2 0,4 0,4 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2 1,1 1,1

Total 2,8 2,3 0,7 0,9 0,7 0,7 0,7 0,7 0,3 4,9 4,9

Évolution du coût et de la durée

Au lancement Actualisation Écarts en %

Coût total en M€ 4,5 4,9 +8,9 %

Durée totale en mois 116 112 -3,4 %

Les valeurs actualisées sont basées sur une estimation fine des coûts établie à partir des interconnexions entre le système d’information de la douane et celui des partenaires extérieurs, déjà réalisées.

GAINS DU PROJET

Tous les utilisateurs du guichet unique (opérateurs, administrations partenaires et douane) bénéficieront des gains du projet. Les opérateurs n’ont plus

à se déplacer pour leurs opérations de dédouanement. Les services douaniers et des administrations partenaires dans le projet optimisent leur activité

de contrôle grâce à l’automatisation des contrôles de cohérence entre leurs différents systèmes d’information.

PLF 2019 25



PROJET INTERMINISTÉRIEL PASSENGER NAME RECORD (PNR)

Le système API-PNR permet de détecter en amont des profils à risque et faciliter le repérage des mouvements d’individus suspects, recherchés. Il s’inscrit complètement dans la directive européenne relative à « l’utilisation des données des dossiers passagers (PNR) pour la prévention et la détection des infractions terroristes et des formes graves de criminalité ainsi que pour les enquêtes et les poursuites en la matière »

La phase de vérification du fonctionnement du Système API-PNR France, en service régulier, doit s’achever dans les derniers mois de 2018. Parallèlement, des travaux d’élaboration d’un marché de maintenance applicative sont en cours pour prendre le relais du marché actuel de conception .

Le raccordement des compagnies extra-UE est quasiment finalisé. En septembre 2018, la notification par la France de la transposition de la Directive (EU) 2016/681 (PNR) permettra le lancement des travaux de raccordement des compagnies intra-UE, incluant l’augmentation de la capacité du système (60 millions de passagers supplémentaires). À terme, ce sont près de 230 compagnies qui devraient être raccordées au système.

En juillet 2018, plus de 3 300 agents (douane, police, gendarmerie) sont habilités en tant qu’utilisateurs. Environ 500 requêtes sont effectuées chaque semaine.

L’Unité Information Passagers (UIP), plate-forme d’exploitation du système, est rattachée au directeur général des douanes et droits indirects. Installée à Roissy, elle comprend 40 ETP agents, dont 13 relèvent de la DGDDI. L’effectif cible est de plus de 70 agents, exerçant leur fonction au sein de l’UIP. L’extension du service aux week-ends est programmée au deuxième semestre 2018.

Le financement du projet PNR est géré par la DGDDI depuis 2014 pour le compte des ministères partenaires de l’Intérieur, des Armées et des Transports (DGAC) qui participent à son financement et au fonctionnement de la plate-forme de Roissy.

Par ailleurs, le projet bénéficie de subventions européennes : 15,6 M€ versés à partir du fonds Internal Security for European Commission – ISEC et 8M€ d’ores et déjà programmés sur le fonds pour la Sécurité Intérieure – FSI.


Financement DGDDI-Min. des armées-Min. de l'intérieur-DGAC

Zone fonctionnelle principale Protection et sécurité de l'espace national européen




2017 exécution

2018 prévision

2019 prévision


Total


Hors Titre 2 29,5 12,3 3,4 13,7 7,4 9,8 3,8 5,7 1,8 4,4 45,9 45,9

Titre 2 1,2 1,2 1,2 1,2

Total 30,7 13,5 3,4 13,7 7,4 9,8 3,8 5,7 1,8 4,4 47,1 47,1



Coût total en M€ 20,4 47,1 +131 %

Durée totale en mois 48 72 +50 %

L’augmentation des coûts et délais correspond à la deuxième phase du projet consacrée au raccordement des compagnies aériennes. Les développements nécessaires à ce raccordement des compagnies ne sont pas comptés

26 PLF 2019



dans la valorisation initiale du projet limitée à la réalisation de l’application « cœur » du système d’information PNR. L’allongement de la durée et la prévision de coûts en CP, formulée au-delà de 2019 s’expliquent par le glissement calendaire que connaît le projet PNR depuis son lancement suite au retard de livraison des pilotes.

GAINS DU PROJET

Les gains attendus du projet PNR consistent en un renforcement de la sécurité intérieure, de la capacité d’intervention dans la lutte contre le terrorisme et les crimes graves, et au niveau international par la mise en œuvre d’un contrôle renforcé des voyageurs en transports aériens. Plus de 130 contentieux douaniers ont été réalisés grâce au Système API-PNR France en phase d’expérimentation entre juin 2016 et mai 2018.

NSTI DELT@

Le projet Delta T a pour objet la refonte de l’application NSTI (nouveau système de transit informatisé) permettant la gestion et le suivi du régime douanier du transit. Le transit est un régime douanier autorisant la circulation de marchandises en suspension de droits et taxes et de mesures commerciales / fiscales / douanières sur le territoire douanier de la Communauté européenne. L’application NSTI traite plus de 5 millions de déclarations par an. La nouvelle application assurera une meilleure traçabilité des marchandises, une sécurité accrue et mettra le SI douanier en conformité avec le futur code des douanes de l’Union européenne de 2020.


Financement Programme 302

Zone fonctionnelle principale




2017 exécution

2018 prévision

2019 prévision


Total


Hors Titre 2 2,6 1,6 1,5 1,7 1 1,2 0,3 0,9 5,4 5,4

Titre 2 0,4 0,4 0,3 0,3 0,2 0,2 0,1 0,1 1 1

Total 3 2 1,8 2 1,2 1,4 0,4 1 6,4 6,4



Coût total en M€ 5,6 6,4 +14,3 %

Durée totale en mois 40 54 +35 %

Le glissement de calendrier a généré des coûts supplémentaires en T2 (allocation de ressources en interne).

La stratégie de migration a dû être affinée et allotie, entraînant un surcoût non prévu au départ du projet. Enfin, certaines applications périphériques ont également dû évoluer pour s’adapter à Delta T.

GAINS DU PROJET

L’amélioration de l’outil de ciblage dans l’application va contribuer à harmoniser les pratiques au niveau national et à raccourcir les délais d’immobilisation des marchandises en adoptant des circuits de contrôle similaires à ceux applicables en matière de dédouanement. L’interconnexion avec d’autres applicatifs comme GUN ou Delt@ allégera la gestion du régime pour les agents des douanes comme pour les opérateurs.

PLF 2019 27



COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX

INDICATEURS IMMOBILIERS

Nature Repère Libellé Unité Administration centrale Services déconcentrés Total

Surface

1 SUB du parc m2 392 647 392 647

2 SUN du parc m2 194 200 194 200

3 SUB du parc domanial m2 236 940 236 940

Occupation

4 Ratio SUN / Poste de travail m2 / PT 12 12

5 Coût de l’entretien courant € 4 430 000 4 430 000

6 Ratio entretien courant / SUB € / m2 11 11

Entretien lourd

7Coût de l’entretien lourd *(parc domanial et quasi-propriété)

€AE Non pertinent AE 2 679 000 AE 2 679 000

CP n.p. CP 4 079 000 CP 4 079 000

8Ratio entretien lourd * / SUB(parc domanial et quasi-propriété)

€ / m2AE n.p. AE 11 AE 11

CP n.p. CP 17 CP 17

* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État" et ceux financés sur le programme 309.

Commentaires :(1) La SUB (Surface Utile Brute) est calculée à partir de la SHON dont sont exclus les éléments structurels, les locaux techniques, les caves et sous-sols.

(2) La SUN (Surface Utile Nette) intègre les surfaces aménagées ou aménageables en bureau (ou SUB dont sont exclus les halls, circulations horizontales, les sanitaires et vestiaires).

(4) Ce ratio concerne le rapport SUN/ effectifs ETPT installés dans l’ensemble du parc concerné.

(5) Cette rubrique reprend les prévisions de dépenses de titre 3 telles que définies par France Domaine pour l’élaboration du DPT « Politique immobilière de l'Etat ».

(7) Le montant des crédits affectés à l’entretien lourd du parc domanial est estimé à partir des consommations réelles constatées en 2017 sur le programme724 et des crédits demandés par le programme 302 au titre des dépenses du propriétaire.

Les chiffres et ratios utilisés s’appuient sur des indicateurs immobiliers à la fin de l’année 2017.

Le ratio SUN/effectifs reste stable à 12,4 m² en prévision 2019,grâce à une optimisation permanente de l’utilisation des surfaces aménagées ou aménageables en bureau.

Les surfaces SUN occupées par les services sont en légèrehausseau cours des dernières années en raison de la nécessité d’accueillir les effectifs supplémentaires affectés à la douane dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Les surfaces occupées pourraient connaître une légère augmentation en 2019 en raison de l’adaptation des services douaniers au BREXIT.

RATIO D’EFFICIENCE BUREAUTIQUE

Ratio d’efficience bureautique Réalisation 2017 Prévision 2018 Prévision 2019

Coût bureautique en euros par poste 836 852 840

Nombre de postes 16 609 16 709 16 809

L’actualisation du ratio 2018 s’établit à 852 € pour tenir compte de l’augmentation du prix des ordinateurs d’un PC fixes (prix de mémoire incluse), du déploiement de serveurs de stockage dans les directions interrégionales) et du coût du renouvellement des smartphones.

La projection du ratio 2019 s’établit à 840 €, soit une légère augmentation par rapport au résultat de 2017. Il tient compte notamment de la poursuite du déploiement du télétravail qui nécessite un ajustement de la dotation bureautique des agents et d’une baisse estimée à 10 % du coût de location des copieurs multifonctions et du coût de copie dans le cadre d’un nouveau marché.

Le ratio n’intègre pas les coûts liés aux moyens de communication spécifiques de la branche surveillance.

28 PLF 2019



PLF 2019 29



SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2018

Engagements sur années antérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2017

(RAP 2017)

Engagements sur années antérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2017 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2017

AE LFI 2018 + reports 2017 vers 2018

+ prévision de FDC et ADP

CP LFI 2018 + reports 2017 vers 2018

+ prévision de FDC et ADP

Évaluation desengagements non couverts


142 476 432 366 490 198 370 604 737 138 361 893

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2019 CP 2020 CP 2021 CP au-delà de 2021

Évaluation des engagements non couverts


CP demandés sur AE antérieures à 2019

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2020 sur AE antérieures à 2019

Estimation des CP 2021 sur AE antérieures à 2019

Estimation des CP au-delà de 2021

sur AE antérieures à 2019

138 361 893 69 499 274

0

40 000 000 20 000 000 8 862 619

AE nouvellespour 2019

AE PLF / AE FDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2019

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2020 sur AE nouvelles en 2019

Estimation des CP 2021 sur AE nouvelles en 2019

Estimation des CP au-delà de 2021

sur AE nouvelles en 2019

364 538 556

7 900 000

271 182 287

7 900 000

66 285 665 16 285 665 10 784 939

Totaux 348 581 561 106 285 665 36 285 665 19 647 558

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2019

CP 2019 demandés sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

CP 2020 sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

CP 2021 sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

CP au-delà de 2021 sur AE nouvelles en 2019 / AE 2019

74,9 % 17,8 % 4,4 % 2,9 %

Le solde prévisionnel des engagements non couverts au 31 décembre 2018 est évalué à 138,4 M€. Il concerne les dépenses ne permettant pas, par nature, une gestion en AE=CP. Il s’agit en particulier :

> des opérations immobilières : l’allongement de la durée des baux et leur engagement sur une durée ferme entraînent une augmentation mécanique des engagements non couverts par des paiements. Ainsi, la DGDDI a engagé en 2016 pour une durée de 12 ans et pour un montant de 29,1 M€, le bail du site hébergeant son service facturier et sa trésorerie générale ;

> du rattachement à des marchés pluriannuelsde certaines dépenses : fluides (électricité, gaz), solutions d’impression, contrats de maintenance et petit entretien de bâtiment, par exemple. En particulier, les marchés interministériels auxquels la DGDDI a recours de plus en plus fréquemment, se traduisent par des engagements pluriannuels ;

> des investissements en matériel de surveillance : ainsi, les vedettes garde-côtes que la DGDDI acquiert dans le cadre du renouvellement progressif de son parc naval, sont engagées pour leur valeur globale mais sont payées par échéances étalées sur trois ans.

30 PLF 2019



Compte tenu du rythme d’apurement des engagements non couverts par des paiements et du montant des crédits de paiement alloués en 2019, 75 % de ces derniers seront mobilisés pour couvrir les nouvelles autorisations d’engagements.

PLF 2019 31



JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01 31,7 %

Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude douanière.

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 482 606 204 27 992 531 510 598 735

Crédits de paiement 482 606 204 27 156 571 509 762 775

L’action retrace les moyens consacrés à la lutte contre les trafics internationaux de produits prohibés (stupéfiants, contrefaçons, cigarettes de contrebande, armes, etc.) et au démantèlement des organisations criminelles qui se livrent à ces trafics, accumulent des profits illicites et pratiquent le blanchiment de capitaux. Elle couvre les contrôles exercés sur les marchandises en mouvement en vue de vérifier leur situation au regard des réglementations douanières ou fiscales.

EFFECTIFS

A+ 137

A 1919

B 3296

C 2117

Total 7569

Les effectifs correspondant à cette action sont ceux des brigades de surveillance douanière présentes sur les frontières tierces terrestres, portuaires, aéroportuaires ainsi que sur les nœuds routiers et autoroutiers, des services régionaux d’enquête (SRE) qui réalisent les contrôles douaniers et fiscaux des entreprises, ainsi que la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) qui dispose de compétences spécialisées en matière de renseignement, d’enquêtes et d’action anti-fraude. Ils intègrent également les effectifs du service national de douane judiciaire (SNDJ) qui assure les développements judiciaires de dossiers de délinquance douanière, économique ou financière et constitue un service de police judiciaire spécialisé.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 17 262 531 16 426 571

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 17 262 531 16 426 571

Dépenses d'investissement 10 730 000 10 730 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 8 190 000 8 190 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 540 000 2 540 000

Total 27 992 531 27 156 571

I) Dépenses de fonctionnement : 17,26 M€ en AE et 16,43 M€ en CP

Ces montants comprennent :

32 PLF 2019



– 6,44 M€ en AE et CP, destinés à l’acquisition et à l’entretien de matériels et d’équipements dédiés à la surveillance terrestre (tenues vestimentaires, armement individuel ou collectif, munitions, gilet pare-balles, maintenance des moyens de détection) ;

– 5,20 M€ en AE et 5,18 M€ en CP dédiés au fonctionnement courant des services, dont 1,9 M€ consacrés à la formation des agents ;

– 3,68 M€ en AE et 2,87 M€ en CP alloués aux dépenses informatiques (équipement bureautique, téléphonie, maintenance corrective des applications de lutte contre la fraude, dématérialisation des nouveaux modèles de PV, logiciel de rédaction des procédures de douane judiciaire, par exemple) ;

– 1,94 M€ en AE et en CP pour le financement des frais de stockage des marchandises contrefaites, de poursuite et de contentieux engagés suite à des contrôles.

Les dépenses de titre 3 liés à l’immobilier, au parc automobile et aux frais de déplacement sont intégralement imputés sur l’action 6 « Soutien des services opérationnels ».

II) Dépenses d’investissement : 10,73 M€ en AE et CP

– 2,54 M€ en AE et CP seront consacrés aux développements informatiques visant à faire évoluer les applications dédiées à la lutte contre la fraude. La douane mène la complète refonte du système d’informationde lutte contre la fraude. Les crédits financeront une étude d’urbanisation fonctionnelleet l’accompagnement de la DGDDI dans la définition et la mise en œuvre de la trajectoire d’évolution qui en résultera ;

– 4,98 M€ en AE et CP seront investis pour assurer le renouvellement du parc automobile ;

– 3,21 M€ en AE et CP permettront l’acquisition de gros matériels de surveillance, dont un camion scanner pour 2,5 M€.

ACTION N° 03 11,8 %

Préservation de la sécurité et de la sûreté de l'espace national et européen


Autorisations d’engagement 138 933 016 50 824 947 189 757 963 5 400 000

Crédits de paiement 138 933 016 51 319 817 190 252 833 5 400 000

L’action retrace la contribution de la DGDDI à la protection des frontières terrestres, maritimes et aériennes nationales et communautaires, à la sécurisation des flux de marchandises et aux contrôles de sûreté.

En matière de sûreté, la DGDDI audite et supervise les opérateurs privés chargés de la sûreté du fret aérien. Par ailleurs, elle exerce l’ensemble des contrôles de sûreté sur les passagers, les véhicules de tourisme, les poids lourds et le fret empruntant le tunnel sous la Manche.

En mer, la DGDDI exploite un dispositif aéronaval qui concourt à la lutte contre la fraude douanière et la contrebande dans le cadre de missions de surveillance générale et de contrôle de navires, et aux autres missions de l’action de l’État en mer, principalement des activités de police des pêches, de détection de pollutions du milieu marin, de sauvetage et d’assistance en mer. Elle est associée au dispositif de sûreté maritime et de lutte contre le terrorisme maritime et participe aux opérations de contrôle de l’immigration menées sous l’égide de l’agence européenne FRONTEX.

EFFECTIFS

A+ 26

A 321

B 601

C 545

Total 1493

PLF 2019 33



Les effectifs correspondent aux services de pilotage opérationnel des contrôles, des brigades de surveillance maritime, aéroterrestre et aéromaritime et à une partie des brigades de surveillance terrestre (brigades de surveillance intérieures - BSI)









Total 50 824 947 51 319 817


Elles se répartissent comme suit :

– 26,17 M€ en AE et 25,92 M€ en CP finançant le maintien en condition opérationnelle du parc aéromaritime. 6,44 M€ seront consacrés au parc naval, dont 4,40 M€ pour le carburant. 19,73 M€ en AE et 19,48 M€ en CP seront alloués à la maintenance de la flotte d’avions et à la location de trois hélicoptères dont deux pour la zone Antilles. Pour cette zone, la douane a fait évoluer sa stratégie de renouvellement de son parc d’hélicoptères favorisant le recours à un marché locatif en lieu et place d’acquisition d’engins neufs ou d’occasion ;

– 2,46 M€ en AE et en CP fléchés pour le fonctionnement courant des services. Ce montant comprend notamment 0,37 M€ alloués à la formation des agents ;

– 1,26 M€ en AE et 1,10 M€ en CP couvrant les dépenses de bureautique et de téléphonie ;

– 0,84 M€ en AE et 1,03 M€ en CP correspondant à la participation de la douane auxcoûts de fonctionnement de l’unité d’exploitation de l’application PNR.

Les dépenses de titre 3 liées à l’immobilier, au parc automobile et aux frais de déplacement sont intégralement imputées sur l’action 6 « soutien des services opérationnels ».

II) Dépenses d’investissement : 20,10 M€ en AE et 20,81 M€ en CP

A) Dispositif aérien : 6,86 M€ en AE et CP, dont 3,5 M€ pour l’achat d’un hélicoptère et 2,8 M€ pour l’équipement et la modernisation d’une partie de la flotte existante et 0,6 M€ pour l’achat de pièces de rechange réalisé dans le cadre de la maintenance en conditions opérationnelle des Beechcraft, et comptabilisé en investissement.

B) Dispositif naval : 12 M€ en AE et CP pour finaliser le renouvellement de la flotte dans la zone Antilles avec l’acquisition de deux vedettes garde-côte. Les crédits de paiement seront mobilisés pour couvrir les engagements faits en 2018 pour l’achat des vedettes destinées à la Martinique et à la Guadeloupe.

C) Projets informatiques : 1,24 M€ en AE et 1,95 M€ en CP seront consacrés à la poursuite de deux projets majeurs :

– « Passenger Name Record » (PNR) : 0,84 M€ en AE et 1,15 M€ en CP. Ces crédits représentent la participation de la douane au financement du projet, décrit supra (grand projet informatique) ;

– « SIAM » (Système d’information aéromaritime) : 0,4 M€ en AE et 0,8 M€ en CP qui financeront la mise en place d’une version enrichie à de nouvelles fonctionnalités du logiciel déjà opérationnel et son extension aux vedettes de surveillance rapprochée (VSR).

34 PLF 2019



ACTION N° 04 15,7 %

Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement




Cette action représente l’activité de dédouanement des marchandises importées et exportées pour soutenir l’activité et la compétitivité des entreprises à l’international. Elle est menée par le réseau des bureaux de douane.

L’action s’inscrit dans un mouvement encouragé au niveau de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et surtout au niveau européen avec le programme « e-customs » de douanes sans papier. Elle comprend la personnalisation des prestations offertes (statut d’opérateur économique agréé, mission dédiée aux « grands comptes », entretiens-conseils avec les PME), une démarche qualité volontariste (constitution d’un guichet unique national dans lequel la douane devient l’interlocuteur unique pour l’accomplissement de l’ensemble des formalités administratives liées au passage de la frontière) et des méthodes de travail rénovées (recours à l’audit, à l’analyse de risque et au ciblage pour mieux sélectionner les contrôles).

EFFECTIFS

A+ 57

A 719

B 1373

C 1179

Total 3329








Total 17 319 590 17 540 706


Seront financés en 2019 :

– le fonctionnement courant des bureaux de douane : 5,65 M€ en AE et CP dont 0,83 M€ consacré à la formation des agents ;

– les prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur les applications et les projets informatiques liés à l’activité de dédouanement y compris l’adaptation de ces derniers aux conséquences du Brexit : 3,37 M€ en AE et 3,96 M€ en CP ;

– les dépenses d’infrastructure informatique et de téléphonie : 2,86 M€ en AE et 2,51 M€ en CP ;

PLF 2019 35



– les frais de poursuite et de contentieux : 0,85 M€ en AE et en CP ;

Les dépenses de titre 3 liées à l’immobilier, au parc automobile et aux frais de déplacement sont intégralement imputées sur l’action 6 « soutien des services opérationnels ».


L’adaptation des applications de dédouanement au code des douanes de l’Union (dématérialisation complète des échanges de données, documents d’ordre public (DOP) dans le cadre du projet GUN – Guichet unique national -, de formulaires d’autorisations douanières pour l’application SOPRANO) sera poursuivie, ainsi que l’amélioration de l’application dédiée au fret express (rajout de fonctionnalités pour les flux export, intégration des flux import). Le développement d’applications liées au programme de travail du CDU (Code des douanes de l’Union), la mise à niveau de celles existantes pour, par exemple, la prise en compte de l’inscription en comptabilité matière comme procédure de dédouanement constitueront aussi des axes de travail pour 2019.

La mise en œuvre du BREXIT, qui amène à traiter le Royaume-Uni en pays tiers et non plus en État membre, nécessite la refonte de deux applications et des évolutions de paramétrage et de règles de gestion intégrées dans les applicatifs du dédouanement. Le rétablissement des formalités douanières avec le Royaume-Uni va également nécessiter des développements informatiques afin de déployer des solutions innovantes permettant de conserver au maximum la fluidité du trafic de marchandises et de voyageurs dans les ports du Nord de la France, ainsi qu’au tunnel trans-manche (lequel n’a jamais connu de formalités douanières pour les marchandises). Le coût est estimé à 1,1 M€ en AE et 0,6 M€ en CP.

ACTION N° 05 10,4 %

Fiscalité douanière, énergétique et environnementale




Cette action a pour finalité la perception des droits et taxes confiées à la DGDDI,qui dispose d’une compétence exclusive en matière de perception des droits de douane et droits anti-dumping, ressources propres traditionnelles de l’Union européenne. Elle perçoit la fiscalité sur les produits énergétiques, les tabacs, les alcools, la TVA à l’importation, au bénéfice de l’État, des collectivités territoriales et des organismes sociaux ou interprofessionnels. A travers la gestion des contributions indirectes, elle poursuit une mission de régulation des filières économiques de la viticulture, du tabac et des produits pétroliers en faisant respecter les règles de production, de stockage, de circulation et de commercialisation de ces produits.

Elle perçoit également des taxes relevant de la fiscalité environnementale telles que la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

Le réseau territorial de la douane (bureaux de douane à compétence générale, bureaux fiscaux spécialisés ou centres de viticulture) effectue la liquidation et le contrôle de l’ensemble de cette fiscalité, qui est ensuite recouvrée par le réseau comptable douanier.

EFFECTIFS

A+ 35

A 445

B 766

C 487

Total 1733

36 PLF 2019










Dépenses d'intervention 8 300 000 8 300 000

Transferts aux ménages 8 300 000 8 300 000

Total 18 899 553 18 786 447


– fonctionnement général des services : 3,26 M€ en AE et 3,25 M€ en CP, dont 0,48 M€ au titre de la formation des agents ;

– prestations d’AMOA et de maintenance pour les applications informatiques de la douane dans le domaine de la fiscalité : 2,65 M€ en AE et 2,68 M€ en CP ;

– équipement en infrastructure bureautique et de téléphonie :1,65 M€ en AE et 1,45 M€ en CP ;

– prise en charge des frais de poursuite et de contentieux estimés à 1,14 M€ en AE etCP.

Les dépenses de titre 3 liées à l’immobilier, au parc automobile et aux frais de déplacement sont intégralement portées par l’action 6 « Soutien des services opérationnels ».


Seront financés en 2019 les projets informatiques suivants :

– l’enrichissement de fonctionnalités des récentes applications concernant la fiscalité indirecte : téléprocédure de gestion des taxes intérieures de consommation finale d’électricité, de gaz naturel et de charbon, téléprocédure de gestion de la taxe spéciale sur les véhicules routiers, application de détaxe ;

– le lancement de la dématérialisation des demandes de conventionnement et d’agrément pour les téléservices d’assiette ;

– l’intégration du droit à l’erreur ;

– un appui au développement des applications de gestion du monopole de tabac, du casier viticole informatisé ;

– le développement de nouvelles applications d’assiette non encore dématérialisées (besoins à préciser, par exemple la dématérialisation des documents de suivi des biocarburants dans le cadre de la TGAP carburants) ;

– l’articulation des applications d’assiette avec celles de la sphère de la comptabilité.Elle passe par des évolutions concernant la liquidation et le télépaiement et aussipar la mise en place d’une meilleure traçabilité et l’intégration des éléments de recette avec la DGFIP.

Les applications liées à la fiscalité sontégalement impactées par le Brexit. Le télé-service GAMMA qui permet de suivre la circulation des produits soumis à accises verra ses règles de gestion évoluer.Le télé-service PABLO qui assure la dématérialisation du visa des bordereaux de détaxe pour les touristes résidents en pays tiers (hors UE) seraaffecté au point qu’ilfaudra évaluer sa capacité à supporterl’augmentation de la charge, et très probablement envisager des

PLF 2019 37



simplifications dans son utilisation (adaptation du système de bornes – souvent installées dans des aéroports – à la configuration des ferries et du passage par le tunnel). Le coût est estimé à1 M€ en AE et 0,7 M€ en CP.

III) Dépenses d’intervention : 8,3 M€ en AE etCP

Dans le PAP 2019, les dépenses d’intervention destinées au réseau des débitants de tabac ne sont pas retracées sur l’action 5 « Fiscalité douanière, énergétique et environnementale », mais sur une nouvelle action dédiée (action n°8 : Soutien au réseau des débitants de tabac).

L’action 5 conserve les dépenses d’intervention versées aux ménages via le dispositif des secours financiers. Depuis 2006, ce dernier est fermé à tout nouveau bénéficiaire. Il évolue en fonction des reconductions et suppressions des secours déjà consentis et en fonction de l’évolution des ressources des intéressés.

Le nombre de bénéficiaires du dispositif s’élève à 5 640 à la fin du premier semestre 2018.

ACTION N° 06 23,5 %

Soutien des services opérationnels


Autorisations d’engagement 240 212 452 138 414 126 378 626 578 2 500 000

Crédits de paiement 240 212 452 114 790 211 355 002 663 2 500 000

Cette action vient en support des actions « métier » du programme et regroupe les services dont les activités de soutien permettent l’exercice des missions opérationnelles. Le périmètre de l’action correspond aux fonctions d’état-major et de pilotage des services (commandement et secrétariat général des directions territoriales, services de l’administration centrale), à la gestion des ressources humaines (y compris la formation professionnelle) et des moyens budgétaires, informatiques et immobiliers.

EFFECTIFS

A+ 61

A 474

B 1395

C 1297

Total 3227










Transferts aux autres collectivités 1 100 000 1 100 000

Total 138 414 126 114 790 211

38 PLF 2019



L’action 6 porte l’essentiel des fonctions support de la direction. Les dépenses, indivises par nature ou transverses par destination, qui ne peuvent être ventilées par action enexécution, ne le sont désormais plus en programmation budgétaire.C’est un changement introduit pour le PLF 2019 afin de favoriser la cohérence avec le RAP. Les PAP des précédentes années intégraient une ventilation des dépenses indivises au prorata des effectifsqui compliquait la lecture comparée des prévisions LFI et des consommations. Cette nouvelle présentation accroît le poids de l’action 6 dans la répartition des crédits LFI en particulier à cause des dépenses d’immobilier (travaux et loyers) par nature indivises et donc non ventilées par actions, en budgétisation comme en exécution. Ainsi, retraitées des crédits d’immobilier (75,4 M€ en AE et 51,9 M€ en CP), les dotations du PLF 2019de l’action 6 retrouventun niveau comparable à celui du PAP 2018.

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT : 119,3 M€ en AE et 101,6 M€ en CP

I) le fonctionnement général (13,64 M€ en AE et CP) et le fonctionnement métier (23,85 M€ en AE et CP) :

– 12,75 M€ pour le fonctionnement courant des services dont les principaux postes sont les équipements en mobilier, fourniture, les frais de changement de résidence, des subventions de fonctionnement et les droits et taxes ;

– 0,89 M€ alloués à la formation des agents ;

– 2,5 M€ de frais d’affranchissement ;

– 13,3 M€ de frais de déplacements des agents ;

– 7,47 M€ pour le parc automobile. Il s’agit des coûts d’entretien et de réparations du parc auto et moto douanier et des dépenses de carburant et de péage ;

– 0,58 M€ de frais de poursuite et de contentieux.

II) l’informatique : 20,11 M€ en AE et 20,0 M€ en CP :

1) services bureautiques : 6,02 M€ en AE et 5,59 M€ en CP ;

2) projets d’infrastructure : 12,74 M€ en AE et 12,07 M€ en CP portant notamment sur le renforcement de la sécurité des infrastructures, la modernisation des outils de production, l’augmentation de la capacité de traitement et des réseaux pour absorber l’accroissement des volumes lié au Brexit (0,9 M€ en AE et CP) et les maintenances matérielles et logicielles ;

3) développement d’applicatifs pour des fonctions transverses : 1,35 M€ en AE et 2,34 M€ en CP :

– la poursuite des travaux liés au SIRH ministériel SIRHIUS et aux téléservices RH internes ;

– la mise en place d’une solution industrielle de datamining et l’élargissement de la solution décisionnelle à d’autres domaines métier ;

– la poursuite des chantiers de refonte des référentiels et des portails ;

– la consolidation du SI avec la conduite de travaux d’urbanisation transverse sur le SI, d’études stratégiques d’évolution du SI, mise en place d’outils collaboratifs de type RSE, l’intégration de la sécurité dans les projets afin d’homologuer les applications avant leur mise en production, et la mise en place d’outils de gestion.

III) l’immobilier : 61,7 M€ en AE et 44,1 M€ en CP :

Dans le cadre de la nouvelle politique immobilière de l’État, le dispositif des loyers budgétaires fait l’objet d’une évolution : l’information sur la valeur économique des biens immobiliers de l’État occupés sera désormais traitée dans le cadre d’instruments non budgétaires. De fait, leur facturation est ainsi supprimée pour l’exercice 2019, et les crédits auparavant inscrits sur le programme au titre de cette dépense font l’objet d’un débasage du même montant (18 M€), traité en mesure de périmètre.

– loyers non budgétaires : 27,72 M€ en AE et 20,72 M€ en CP. L’enveloppe d’autorisations d’engagement prévue permettra de faire face au renouvellement de baux arrivant à échéance en 2019 et d’accompagner les prises à bail que

PLF 2019 39



pourrait nécessiter l’adaptation des services au contexte né du BREXIT (augmentation des effectifs, rétablissement de centres de dédouanement) ;

– dépenses d’énergie et fluides, soit 16,62 M€ en AE et 5,90 M€ en CP. Le renouvellement des principaux marchés d’énergie est prévu dans la dotation en AE ;

– prestations d’entretien courant, de maintenance, de propreté, de surveillance des sitesbâtimentaires, pour un montant de 15,51 M€ en AE et CP ;

– des menus travaux à la charge du locataire et des prestations de contrôle technique et de sécurité : 1,91 M€ en AE et 2,02 M€ en CP.

DEPENSES D’INVESTISSEMENT : 17,95 M€ en AE et 12,05 M€ en CP

I) Dépenses informatiques : 4,28 M€ en AE et 4,30 M€ en CP

Elles correspondent à la composante investissement des projets d’infrastructure et des travaux sur les applicatifs de fonctions transverses évoqués supra.

II) les investissements immobiliers :13,67 M€ en AE et 7,75 M€ en CP

– des opérations d’acquisitions/constructions : 1,15 M€ en AE et 0,71 M€ en CP

La douaneparticipe à un projet visant au regroupement des moyens navals de l’État sur le site de Fouillole en Guadeloupe. Ces crédits permettront le versement de la contribution 2019 à ce projet.

– des opérations structurantes : 10,84 M€ en AE et 5,16 M€ en CP

Ces crédits seront consacrés à la poursuite ou au lancement d’opérations structurantes :

– visant à une optimisation de l’utilisation de sites domaniaux existants tout en rénovant les locaux ;

– rendues nécessaires par les évolutions de services résultant de la mise en œuvre du BREXIT.Sont particulièrement concernés les services en charge du dédouanement et de la surveillance frontaliers de la Manche et de la Mer du Nord ;

– permettant le relogement ou l’aménagement de locaux des unités de surveillance : est prévue la poursuite des opérations visant les locaux abritant les brigades de Menton, Amiens et Nîmes ;

Les efforts entrepris pour assurer la sécurisation des sites occupés par les services de la surveillance et la mise aux normes des locauxutilisés pour la retenue douanière seront également poursuivis ;

– visant à la sécurisation globale des locaux des écoles des douanes de La Rochelle et de Tourcoing.

La douane débutera en 2019 une vaste opération, d’un coût global de 6,5 M€, concernant l’Hôtel des douanes de Marseille. Cette opération répond à plusieurs objectifs de la politique immobilière de l’État : densifier l’occupation de l’immeuble, y installer de nouveaux services, procéder à des opérations d’entretien lourd pour assurer sa conservation, et enfin s’inscrire dans la politique de transition énergétique par l’abandon du chauffage au fioul en raccordant le site à un réseau de géothermie marine.

– des opérations d’entretien lourd : 1,68 M€ en AE et 1,88 M€ en CP

Des opérations d’entretien lourd sont prévues sur les sites abritant les deux centres informatiques douaniers (Osny et Toulouse), la direction interrégionale des douanes d’Occitanie et sur un bâtiment domanial à Roissy abritant des services de la direction interrégionale des douanes de Paris-aéroports.

DEPENSES D’INTERVENTION : 1,1 M€ en AE et en CP

Il s’agit des subventions versées aux organisations internationales – Organisation mondiale des douanes, Organisation des douanes d’Océanie et Conférence douanière intercaraibes – pour un montant de 0,6 M€ et de la subvention allouée à l’E.P.A. de la « Masse des douanes » (0,5 M€) pour le doter des moyens lui permettant d’assurer sa mission de « pourvoir au logement des agents de la direction générale des douanes et droits indirects » et de gestion de son parc locatif.

40 PLF 2019



ACTION N° 08 6,9 %

Soutien au réseau des débitants de tabac


Autorisations d’engagement 111 087 809 111 087 809

Crédits de paiement 111 087 809 111 087 809

Cette nouvelle action regroupe l’ensemble des crédits d’intervention versés aux buralistes. Elle reprend ainsi les crédits qui relevaient précédemment de l’action n°5. Elle intègre les mesures du protocole de transformation de la profession de buraliste, signé le 2 février 2018, dontla création d’un fonds de transformation.





Transferts aux entreprises 111 087 809 111 087 809

Total 111 087 809 111 087 809

1) dépenses d’intervention visant à compenser une perte d’activité : 30,5 M€

– la « remise compensatoire » (12,5 M€)est réservée aux buralistes implantés dans un département frontalier ou en difficulté et compense une perte de chiffre d’affaires annuel dès lors qu’elle atteint au moins 10 % par rapport au niveau de 2012 ;

– la « remise transitoire »(18 M€) créée dans le protocole en date de février 2018, elle est conçue pour compenser l’impact de l’augmentation des prix des produits du tabac sur le niveau des ventes des débits de tabac d’un trimestre par rapport au même trimestre de l’année précédente.

2) aides à la transformation des débits de tabac : 40 M€

– la « prime de diversification d’activité » (14 M€) est destinée aux buralistes, offrant 5 services, implantés dans les communes rurales, les départements en difficultés et frontaliers et les quartiers de zones urbaines prioritaires, dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 300 000 € ;

– le « fonds de transformation » (26 M€), créé par le nouveau protocole, prévoit un financement échelonné sur la période 2018-2021 pour accompagner la profession dans la mutation de son activité vers un modèle de nouveau commerçant de proximité.

3) aides au soutien de l’activité : 35,6 M€

Ces aides ne sont pas liées aux protocoles d’accord successifs signés avec les débitants de tabac.

– le « complément de remise » (21,6 M€ ) est alloué lorsque le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 400 000 € ;

– l’aide à la sécurisation des débits de tabac (14 M€) est basée sur un système de remboursement forfaitaire par catégorie de matériels.

4) aides à la cessation d’activité : 5M€

L’« indemnité de fin d’activité » est réservée aux buralistes qui souhaitent cesser leur activité tabac, car la viabilité économique de leur point de vente n’est plus assurée.

Documents

PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION ......par le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude, d’autre part. La douane apportera ainsi, via son service de