Subiecte Examen-text Scurt

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    LEON 1S.1. REGIMES DCOULEMENTS DES COURANTS A SURFACE LIBRE Rgime laminaire et rgime turbulent(nombre de Reynolds) - on dit quun coulement est laminaire (ou

    tranquille) lorsque les filets liquides qui le composent sont parallles et juxtaposs. Inversement, un coulementest dit turbulent lorsque ses molcules de fluide ont une direction principale identifie dans le sens de laxeprincipal dcoulement, laquelle sajoute une composante transversale.

    Ces deux rgimes, spars par un rgime de transition mlant les deux sur une certaine longueur de mlange, peuventtre mis en vidence laide de lexprience de Reynolds, qui a laiss son nom au nombre adimensionnel permettant decaractriser le rgime dcoulement, laminaire sil est infrieur 2000 et turbulent sil est suprieur 2300.

    R=VD/

    o est la viscosit cinmatique (10-6 m

    s 20C), V est la vitesse moyenne dans la section (m/s) et D est le diamtrequivalent pour une conduite circulaire (m), que lon peut rapporter au rayon hydraulique en exprimant simplement lasection et le primtre mouills dune conduite circulaire de rayon D/2. Rgime fluvial(lent ou critique) et rgime torrentiel(rapide) - nombre de Froude - de toutes les caractrisations

    de rgime, celle-ci est sans doute lune des plus importantes, car elle conditionne entirement le raisonnementhydraulique lors dune tude, ce que traduit parfaitement le nombre de Froude :

    F = V2/gh

    F1, le rgime est torrentiel.

    Rgime permanent (stationnaire) - dsigne un coulement dont les caractristiques ne varient pas dans letemps.

    Le rgime est dit non-permanentou transitoire lorsque les paramtres de lcoulement varient dans le temps,quil sagisse dune perturbation instantane ou plus tale dans le temps, comme une ouverture de vanne, unergulation de barrage, une crue lente ou rapide, une sasse dcluse, une rupture douvrage hydraulique, unpompage, etc.

    Dans la ralit, le rgime permanent stricto sensu ne se rencontre quasiment jamais, mais selon la longueur de rivire etle laps de temps considrs, il est trs souvent valide de faire lhypothse de permanence du rgime.S.2. LE MOUVEMENT UNIFORME DANS LES RIVIERES ET DANS LES CANAUX.

    Le mouvement uniforme se caractrise par un dbit constant. Pour une section dcoulement donne, on dfinit le dbit comme tant le volume de liquide coul travers la

    surface de cette section pendant lunit de temps. Il est not Q, et sexprime en m3/s.

    On dfinit la vitesse moyenne de lcoulement, note V = Q/A et exprime en mtre par seconde (m/s), lerapport du dbit par la section normale dcoulement.

    Dans les conditions du rgime uniforme, faciles obtenir en laboratoire ou en nature dans un canal degomtrie fixe assez long pour ne pas tre perturb par les effets de bord, un pas dcisif dans la connaissanceempirique de lhydraulique a t franchi par les hydrauliciens qui ont tent dtablir une relation entre lesparamtres gomtriques du canal et la vitesse moyenne de lcoulement.

    On doit Chzy la premire tentative retentissante, avec sa formule :V = C (RJ)

    1/2

    o V est la vitesse moyenne (m/s), R = A/P le rayon hydraulique (m), J = la pente du fond (m/m) et C = (R)1/2

    /n uncoefficient empirique (m1/2/s), dit de Chzy, dpendant de la forme de la section et des parois et n = coefficient derugosit (coefficient Manning).

    La relation de Chzy est valable dans les canaux et dans les rivires si le mouvement est uniforme. Courbe dtalonnage= courbe de relation hauteur dbit (ou courbe de tarage)

    Courbe dcrivant la relation exprimentale entre les hauteurs deau et les dbits correspondants dun cours deau oudun canal, tablie partir de mesures de vitesses travers une section de rfrence.Les deux variables principales qui caractrisent l'coulement sont: la cote de la surface d'eau libre, note H et exprime en mtre. Sa mesure concerne la limnimtrie. le dbit du cours d'eau, not Q et exprim en m3/s ou l/s, reprsentant le volume total d'eau qui s'coule

    travers une section droite du cours d'eau pendant l'unit de temps considre. Sa mesure est du ressort de ladbitmtrie.

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    Le niveau d'eau dans un canal est facilement observable, mais n'est reprsentatif que de la section d'observation et peuttre soumis des modifications dans le temps. Seule la variable dbit reflte physiquement le comportement du bassinversant, et peut tre interprte dans le temps et l'espace. Gnralement, on ne dispose pas d'une mesure directe etcontinue des dbits mais d'un enregistrement des variations de la hauteur d'eau en une section donne (stationhydromtrique). On passe alors de la courbe des hauteurs d'eau en fonction du temps H=f(t) (appele limnigramme) celle des dbits Q = f(t) (appele hydrogramme) par ltablissement dune courbe de tarage Q=f(H).

    LEON 2S.3. LES DOMAINES DE LA GESTION DES EAUX Les principaux domaines de la gestion de l'eau, diffrencis par les composantes du cycle naturel de l'eau sont:

    gestion de l'eau atmosphrique;gestion de l'eau de surface;gestion des eaux souterraines;la gestion des eaux ocaniques et marines;la gestion des eaux des glaciers et de la neige.

    Dans chacune de ces branches, on peut distinguer: la gestion quantitative de l'eau des ressources en eau; la gestion qualitative des ressources en eau.

    Une catgorie spciale est la gestion des dbits solides entrains par l'eau. Parce que les ressources en eau font partie intgrante de l'environnement, gestion de l'eau est souvent

    considre comme une branche de la gestion de l'environnement. Gestion de l'eau ne considre pas le cycle naturel de l'eau. Comme l'utilisation de l'eau est souvent lie

    l'extraction de l'eau d'un point du cycle et la restitution en un autre point de ce cycle, on a dvelopp undomaine spcial d'activit connu sous le nom de la gestion de l'eau pour usages.

    Bien que la gestion de l'eau soit en grande partie axe sur l'influence de l'homme sur les ressources en eau, sonobjet d'tude comprend galement l'influence de l'eau, habituellement de certains phnomnes naturels sur lesactivits humaines. La plupart se rapportent diffrents phnomnes mtorologiques qui peuvent avoir unimpact ngatif sur des activits humaines et sur les mesures pour rduire ces effets ngatifs. Toutes ces activitssont part de la gestion de catastrophes causes par l'eau.

    Les objectifs de gestion de l'eau rsultent mme partir de la dfinition de cette activit:est une discipline technique qui a pour objectif l'interdpendance entre l'homme et la nature;elle traite les problmes de la gestion des eaux atmosphriques, des eaux de surface et des eaux

    souterraines, des eaux marines et ocaniques, des eaux des glaciers et de la neige, et de transport desdbits solides;

    elle est l'activit qui consiste planifier, dvelopper, distribuer et grer l'utilisation optimale des ressourcesen eau, des points de vue qualitatif et quantitatif;

    elle tudie l'ensemble des travaux, des mesures et des activits ncessaires: satisfaire les besoins en eau des activits humaines; pour prvenir, combattre et liminer les effets nfastes des actions de l'eau, y compris des mesures

    pour l'alarme, l'intervention et le rtablissement aprs la production de ces effets;

    pour la conservation des ressources en eau pour les gnrations futures;

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    pour liminer les influences nfastes des activits humaines sur l'eau; pour le maintien des fonctions naturelles de l'eau.

    La ralisation de ces objectifs est atteint grce un ensemble d'actions, mesures et travaux qui peuvent trediviss en deux grand catgories:

    mesures structurelles; mesures non-structurelles.

    S.4. MESURES STRUCTURELLES ET MESURES NON-STRUCTURELLES DANS LA GESTION DE L'EAU Les mesures structurelles sont representes par les travaux d'infrastructure d'ingnierie civile appels

    gnralement travaux de gestion de l'eau, alors que les mesures non-structurelles sont de type institutionnel,lgislatif, conomique et financire, de communication et de la participation des usagers de l'eau, de lapopulation, dans les questions lies la gestion quantitative et qualitative de l'eau.

    Ils sont considrs comme des mesures structurelles, appeles travaux de gestion de l'eau, les structuresralisees sur les cours d'eau et en visant modifier les rgimes hydriques en termes de leur distribution dans letemps et de leur rpartition dans l'espace de manire satisfaire la demande en eau des usagers.

    Ces types de travaux sont reprsents par: les retenues/ le rservoirs; les drivations de dbit; les travaux d 'enrichissement des eaux souterraines.

    Tout comme des travaux pour la gestion de l'eau sont considrs celles concernant le drainage des terres, largularisation des rivires, la protection des banques des rivires, la ralisation des enceintes pour lattnuationdes crues, les travaux sur les versants destines contrler les flux des solides et liquides, les travaux pour lartention des sdiments.

    Les travaux destins protger la qualit de l'eau sont galement considrs comme des travaux concernant lagestion de l'eau.

    En ce qui concerne les mesures non-structurelles, la gestion de l'eau envisage: l'organisation de la connaissance du rgime de l'eau, y compris ceux d'avertissement et d'alarme sur les

    phnomnes mtorologiques et hydrologiques dangereux qui peuvent causer des dommages et des pertes devies humaines;

    instruments de planification du dveloppement dans le secteur de l'eau: le schma directeur d'amnagement etde gestion des eaux, les plans d'amnagement et de gestion des eaux au niveau des bassins hydrographiques oupour chaque district hydrographique (un district regroupant plusieurs bassins hydrographiques);

    l'mittance des avis, des approbations et des autorisations concernant tout travaux ralis sur les courses deauou ayant des connexions avec leau;

    lexploitation et l'administration des ouvrages de gestion de l'eau; la planification de la prvention et de la protection contre les crues, contre les accidents aux constructions

    hydrotechniques et contre la pollution accidentelle la ralisation de cadastre de l'eau; les aspects conomiques de la gestion de l'eau.

    LEON 3S5.GESTION INTGRE DES RESSOURCES EN EAU (GIRE)Quest-ce que la GIRE?1. La base de la gestion intgre des ressources en eau (GIRE) est que diffrentes utilisations de leau sontinterdpendantes.2. Lobjectif est la gestion et le dveloppement durables des ressources en eau: la ncessit de considrer lesdiffrentes utilisations de leau toutes ensemble.3. La gestion intgre veut dire que toutes les diffrentes utilisations des ressources en eau sont considres ensemble.4. Gestion: souligne que nous ne devons pas seulement nous focaliser sur le dveloppement des ressources en eau maisque nous devons de manire consciencieuse grer le dveloppement des ressources en eau de manire assurer uneutilisation durable et long terme pour les gnrations futures.Questions cls dans la gestion de l'eau1. Crise de gouvernance de l'eau: les approches sectorielles de la gestion des ressources en eau ont domin dans le

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    pass et dominent toujours. Ceci conduit un dveloppement et une gestion fragmentaire et non coordonnedes ressources.

    2. Concurrence accrue La concurrence accrue de la ressource limite est aggrave par une gouvernance inefficace.3. Garantir leau pour la population.4. Garantir leau pour la production alimentaire: pour les 25 annes venir on devra fournir de la nourriture pour 2 ou 3

    milliards de personnes en plus.5. Protection des cosystmes indispensables la vie: les cosystmes aquatiques dpendent des coulements d'eaux,

    de la saison et des fluctuations de la nappe d'eau et sont menacs par la mauvaise qualit de l'eau.Principes de gestion de leauLa Confrence internationale sur leau et lenvironnement, Janvier 1992, Dublin, Irelande , a donn naissance quatre(4) principes qui ont t la base de la plupart des rformes significatives dans le secteur de leau:

    1.

    Leau douce est une ressource finie et vulnrable, essentielle la vie, au dveloppement et lenvironnement.

    2.

    La gestion et lexploitation des eaux devraient tre bases sur une approche participative engageant les

    utilisateurs, les planificateurs et dcideurs politiques tous les niveaux.

    3.

    Les femmes jouent un rle central dans lapprovisionnement, la gestion et la sauvegarde de leau.

    4.

    Leau a une valeur marchande dans toutes ses utilisations et devrait tre considre comme une denre

    conomique.

    S.6. GIRE: LES UTILISATEURS DE LEAU, LES POINTS POSITIFS ET NEGATIFS Agriculture; approvisionnement de leau et eaux uses; exploitation minire, industrie; environnement; pche;

    tourisme; nergie; transport.Chacune des utilisations de leau identifies ci-dessus a un impact positif notable. La majorit a aussi des effets ngatifsqui peuvent empirer avec une mauvaise gestion, le manque de rgulation ou le manque de motivation due aux formesdadministration en vigueur. La gestion des eaux dans les structures gouvernementales est dvolue plusieurs entits ettend tre domine par des intrts sectoriels.Chaque pays a ses priorits dobjectifs pour le dveloppement et lconomie tablis en fonction des ralits politiques,

    sociales et environnementales.Problmes et contraintes sont prsents dans chaque domaine dutilisation de leau, maisla volont et la capacit dy faire face de faon coordonne sont affects par le mcanisme dadministration de leau.Reconnatre linterconnexion de diffrentes sources deau mais aussi celle des divers usages de leau est un pas majeur

    de la GIRE.Les avantages sociaux et conomiques des secteurs utilisateurs de leau.Ceux-ci sont gnralement vidents en termes de production alimentaire, production nergtique, eau potable,emplois, rcration, etc., mais il est plus difficile dvaluer la valeur relative de ces avantages.Avantages de la GIRE pour ces secteurs ?Bnfices conomiques et sociaux ns des secteurs utilisateurs deau

    Ils sont vidents en termes de production de nourriture, dnergie, deau potable, de travail, de loisir, etc, maisla valeur relative de ces bienfaits est plus difficile tablir.

    La comptition pour la ressource eau pousse justifier lallocation deau un utilisateur plutt qu lautre. La fixation de la valeur devrait tenir compte autant des effets ngatifs que positifs. Lapport des utilisateurs, des politiciens et de la socit est en gnral ncessaire car lattribution ne saurait tre

    efficiente si elle tait value en termes conomiques ou acceptable si les critres taient seulement politiques.S.7. GIRE:ALLOCATION DE LEAUAllocation de leau reprsente:

    une base pour une gestion durable du bassin versant - laccs leau potable est un droit humain et est inscritdans la loi de la plupart des pays.

    un fondement pour une gestion durable du bassin fluvial - doit rglementer lutilisation de leau pour assurerune utilisation durable, quitable et efficiente.

    un fondement pour une gestion durable du bassin fluvial - Lquit signifie que tout le monde a desopportunits gales laccs, lutilisation et au contrle des ressources en eau.

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    Liens avec dautres fonctions

    Objectifs de la gestion de leau1. Sassurer que la plupart des utilisateurs deau soient connus et quils soient grs par un systme de dlivrance

    de licence ou de permis.2. Mettre en uvre lallocation de leau en accord avec une utilisation durable, lefficience conomique et les

    principes dquit sociale.Analyse du systmeLun des principes fondamentaux de lallocation de l'eau est que toute forme de prlvement, de transfert, de stockageou autre influence sur un cours deau naturel des effets dans tout le systme de la rivire en aval. Tout le systme doit tre analys comme une unit.

    Les principes de bases qui doivent tre compris par lOBV et qui doivent tre enseigns aux participants sont:1. Lallocation de leau doit prendre en compte la variation temporelle de lcoulement du fleuve;

    2.

    Lallocation de leau doit tre faite lchelle approprie;3. Lallocation de leau est influence par le futur dveloppement socio-conomique prsum.4. Lallocation de leau est dans presque tous les cas base sur des entres de donnes incertaines et peut par

    consquent ne pas donner des garanties.Les ressources deaux disponibles dun bassin versant long terme sont rgies par les priodes sches.Lchelle approprie devra tre utilise quand on analyse lapplication dun permis dutilisation deau:

    suffisamment tendu ainsi les effets sur les parties prenantes en aval du fleuve ne seront pas ignors; assez petit pour tre exploitable et comprise.

    LEON 4S.8. INSTRUMENTS ECONOMIQUES POUR LA GESTION INTEGREE DES RESSOURCE EN EAU (GIRE) L'eau est un bien valeur conomique:

    c'est une ressource qui est vendue et utilise pour raliser des profits ;

    il faut de linvestissement pour tirer la ressource telle qu travers les barrages, les puits et les pompes. L'eau est galement un bien social:

    le droit fondamental de l'homme une eau potable et adquate;

    l'eau comme moyens d'accomplir les objectifs dquit, social, de pauvret, de sant et de dveloppement.Une utilisation plus efficace de l'eau mne de grands avantages conomiques et sociaux vise :

    la rduction de la consumation et le gaspillage de l'eau; le recyclage; la rduction de la pollution; plus de rcoltes par goutte ; lutilisation dans les activits avec des retombes conomiques plus leves.

    Les enjeux de la gestion des ressources en eau

    Lobjectif est datteindre un quilibre entrelutilisation de leau en tant que fondement pour lasubsistance dune population mondiale en pleinessor, et sa protection et sa conservation en vuede garantir la prennit de ses fonctions etcaractristiques.

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    La loi du L'quilibre de l'eau

    lments conomiques et financiers de la gestion de leauPrincipes conomiques: utilisation rationnelle des ressources, recouvrement des cots et principe pollueur-payeur.Instruments conomiques: taxes et subventions.La fixation dun tarif est base sur le prix du march et dautres considrations (sociales).Dautres critres utiliss sont: lefficacit, lquit et la durabilit

    Lefficacit conomique comprend lefficacit allocative et lefficacit technique Lefficacit allocative se rfre lutilisation des intrants dans le but de maximiser les revenus totaux nets des

    entreprises et le surplus de consommation des consommateurs. Lefficacit technique est lie la production et se rfre aux entreprises qui produisent un maximum dextrants par

    unit dintrant ou qui utilisent un minimum dintrants pour produire un extrant donn. Lefficacit conomique : lefficacit technique et allocative forment ensemble lefficacit conomique.S.9.VALEUR ET COT DE LEAU: CONCEPTS UTILES Les instruments conomiques sont dune importance croissante dans la GIRE Les approches traditionnelles orientes vers loffre ont chou dans lutilisation des instruments conomiques

    et particulirement pour la gestion de la demande Les instruments conomiques sont prcieux pour mettre en uvre une approche plus quilibre de la gestion

    de loffre et de la demande pour la GIREBnfices de leau Les instruments conomiques sont dune importance croissante dans la GIRE Les approches traditionnelles orientes vers loffre ont chou dans lutilisation des instruments conomiques et

    particulirement pour la gestion de la demande Les instruments conomiques sont prcieux pour mettre en uvre une approche plus quilibre de la gestion de

    loffre et de la demande pour la GIREValeur de leau: concepts utilesEn matire de valeur de leau, les concepts suivants sont jugs utiles pour la gestion intgre des ressources en eau.

    La valeur totale de leau est sa valeur dutilisation (ou valeur conomique) ajoute sa valeur intrinsque. La valeur conomique, qui dpend de lusager et de la faon dont leau est utilise, englobe: la valeur pour les

    usagers (directs) de leau, les bnfices nets tirs de leau perdue par vapotranspiration ou autres puits (telsque les coulements restitus) et le rle de leau vis-vis de la ralisation dobjectifs de socit.

    La valeur intrinsque comprend des valeurs non lies lusage, telles que le legs ou les valeurs dexistence.

    Cot de leau: concepts utiles Le cot total de lapprovisionnement en eau englobe le cot conomique total et les facteurs externes

    environnementaux lis la sant publique et la prservation des cosystmes. Le cot conomique total est compos: du cot total dapprovisionnement li la gestion des ressources, des

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    dpenses dexploitation et dentretien, des frais financiers, des cots dopportunit relatifs aux utilisationssubsidiaires de leau et des facteurs conomiques externes lis aux modifications des activits conomiquesdans les secteurs indirectement touchs.

    Offre: comportement des producteurs Essayer de chercher maximiser les bnfices partir de la production dun bien ou dun service Utiliser une technologie pour transformer les intrants en certains extrants (ou extrants multiples)

    Demande dintrants Ragira pour changer les prix des intrants et des extrantsLa fonction de loffre

    Demande: comportement des consommateurs Dfinir les prfrences pour les biens et les services ; Chercher maximiser les bnfices (lutilit) obtenus de la consommation ; Considrer les cots (prix) quils doivent payer pour la consommation dun bien ou dun service ; Sont limits par leur budget en prenant des dcisions de consommation ; Importance du consentement payer (CAP).Approche du recouvrement total des cotsCots de loffre :

    I: Cots de lexploitation et de lentretien seulementII: Cot financier moyen (capital + E&E), avec un capital valu en termes de cot historiqueIII: Cot financier moyen (capital + E&E), avec un capital de cots calcul en termes de remplacementIV: Cot marginal long terme des offres supplmentairesPlus :V: Cots environnementauxVI: Cots de substitution

    Dfinir les instruments conomiques Dsquilibres de loffre et de la demande dans les services deau Les instruments conomiques peuvent tre utiliss pour :

    Les tarifs de leau, taxes et subventions

    Redevances, frais de raccordement, redevances de prlvement et prix de leau en vrac (en grandequantit)

    Redevances de rejet et taxes de pollution

    Permis deau et permis de pollution commercialisablesImportance de lanalyse cot-profitPour rallouer leau entre les usages alternatifs ou

    types dusagers ;Pour dvelopper les infrastructures de leau ;Pour amliorer la qualit de leau ;Pour dvelopper les services deau en vue

    dinclure lassainissement et le traitement deseaux uses ;

    Ces dcisions vont gnrer des bnficespotentiels mais aussi des cots pour les acteursdu secteur de leau.

    Lobjectif principal de lanalyse cot-profit estde mesurer dune manire approprie etdattribuer les bnfices et les cots.

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    Pour inclure les actions de la gestion de leau auniveau du bassin versant (trs important dans laGIRE)

    S.10.INSTRUMENTS ECONOMIQUES ET ESTIMATION DE LA VALEUR DE LEAU Les cots sont la valeur des opportunits ou des ressources attendues dans le processus de gnration des

    bnfices. Le dfi pour les mthodes dvaluation est de dterminer comment mesurer les bnfices des services deau

    dans les situations pour lesquelles il nexiste pas de marchs observables ou de prix pour ces derniers. Sont galement importants la bonne estimation des cots et le niveau appropri des tarifs imposer

    directement aux principaux bnficiaires.Fonction de la demande et usage domestique Proche dun bien priv mais dans le cadre dun approvisionnement monopolistique La demande peut tre estime en fonction du comportement des usagers et des changements de tarifs :

    Qw = Qw(Pw,Pa,P;Y;Z)O:Qw : niveau de consommation individuelle deau durant une priode donne ;Pw : prix de leau ;

    Pa : prix dune source alternative deau ;P : indice du prix moyen reprsentant tous les autres biens et services ;Y : revenu du consommateur, etZ : vecteur reprsentant dautres facteurs, tels que le climat et les prfrences du consommateur La demande est estime en utilisant les mthodes conomtriques appliques aux donnes dusage de leau, aux

    tarifs et aux attributs des usagers locaux. Quand ce type de donnes nest pas disponible (ou pour de nouveaux projets), les mthodes de prix hdonistes et

    dvaluation contingente sont aussi utilises.Estimation des prix hdonistes Bien quil ny ait pas de march pour valuer le service deau, il existe dautres marchs dans lesquels ses bnfices

    sont incorpors (par exemple, les transactions de biens immobiliers prs dune zone deau but esthtique vont

    incorporer dans une certaine mesure ses bnfices, bien que confondus dans dautres attributs de la proprit). Cette mthode est base sur lhypothse que le prix dun bien marchand est une fonction de ses diffrents attributs,

    et quun prix implicite existe pour chacun dentre eux.Mthode des cots de transport

    La plupart des sites deau rcratifs et dagrment imposent des droits dentre fixes pour les usagers; il ny apas de variation selon la demande pour ces services. Lestimation de la demande est problmatique.

    Les cots de transport encouru par les visiteurs sont une manire indirecte destimer cette demande vu quilexiste une variation entre les visiteurs selon leurs frais de dplacement.

    Lorsque cela est possible (en utilisant des enqutes spciales par exemple), une demande peut tre dduite touten donnant une mesure du total des bnfices gnrs par le site.

    Mthodes dvaluation contingente Ces mthodes sont devenues populaires dans lestimation des valeurs des biens relatifs leau pour lesquels il

    ny a pas de march ou lorsquon doit crer un service deau. Vu que les consommateurs nont pas une ide claire quant la nature du service, lenquteur doit tre en

    mesure de lexpliquer de faon trs claire, et de poser des questions par rapport au consentement payer pources services.

    Estimation de la valeur de leau comme un bien intermdiaire Souvent, leau nest pas directement consomme, mais entre dans un processus de production, tel que

    lagriculture, lindustrie et lnergie hydrolectrique. Les producteurs demanderont un intrant en fonction de sa productivit marginale. Lorsquil nexiste pas de march pour lintrant, comme pour leau, des mthodes particulires dvaluation sont

    ncessaires: mthode du prix hdoniste (quand un march de substitution peut donner des informations sur la

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    valeur marginale (VMP) de leau ; lapproche dimputation rsiduelle ; et lapproche du cot alternatif.

    Mthode rsiduelle destimation de la valeur de leau Cest une mthode frquemment utilise particulirement dans lirrigation. Utilisation dune approche de la fonction de production. Une fonction de production totale est estime et la contribution marginale de tous les intrants importants (y

    compris leau) est estime avec des donnes de production et des prix pour les intrants autres que ceux de leau. Si ces prix refltent correctement leur raret (marchs en plein essor), le reste de la valeur totale est considr

    comme la contribution de leau la valeur totale.S.11.MISE EN UVRE DES INSTRUMENTS ECONOMIQUES Les instruments conomiques peuvent tre utiliss pour promouvoir un niveau plus lev defficacit dans

    lallocation de leau entre ses multiples usagers et secteurs. La fixation des prix est souvent utilise comme un mcanisme pour parvenir lefficacit dans lallocation de

    leau et minimiser les pertes. Lorsque le prix de lapprovisionnement en eau est infrieur son cot conomique, il ny a aucune mesure

    dincitation pour conomiser leau.

    Critre defficacit Il y a deux principales notions defficacit utilises dans la thorie conomique: lefficacit technique et lefficacit

    allocative. Ensemble, elles sont connues sous lappellation defficacit conomique. Lefficacit technique est traditionnellement en relation avec la production. Elle se rfre aux entreprises ayant une

    production maximale par unit dintrants, ou bien utilisant un intrant minimum pour un extrant dtermin. Leconcept, par ailleurs, peut aussi tre appliqu aux consommateurs si nous dfinissons la notion dextrant commelutilit provenant de lutilisation de lintrant (leau).

    Lefficacit allocative, se rfre lutilisation dintrants de faon maximiser le revenu net total des entreprises oules surplus de consommation pour les consommateurs. Cela implique lutilisation des intrants de manire ce quilssuivent les indications fournies par les prix relatifs lintrant qui galisent les revenus et les cots marginaux.

    Critres dquit

    Equit et eau: il y a un problme dquit particulirement grave lorsque les groupes les plus pauvres paient plus parunit deau que les autres groupes sociaux (zones urbaines avec un accs partiel leau potable). Les consquences dfavorables pour lquit peuvent provenir des rallocations deau orientes vers lefficacit. Par

    ailleurs, dans de rares cas, il existe des rgles claires et quitables de compensation, mais la plupart des systmesinstitutionnels et juridiques ne sont pas prpars traiter des rallocations deau complexes et des hypothtiquescompensations rclames.

    Critres environnementaux Dans un contexte institutionnel o les objectifs environnementaux ne sont pas clairement exprims dans les

    institutions ou par les dcideurs, le secteur de leau refltera cette situation et ne sera pas en mesure deproduire des effets environnementaux positifs.

    Par exemple, si leffet gnral des politiques conomiques favorise une croissance conomique rapide avec uneutilisation intensive des processus de contamination, le secteur de leau amplifiera seulement cette situation,car leau sera alloue aux activits favorises par ces politiques.

    Autres critres importants Faisabilit administrative: il est inutile dadopter des instruments conomiques qui sont difficiles mettre en

    uvre.Par exemple, les tarifs de leau bass sur des cots de tarification marginale, qui font payer chaque unitadditionnelle consomme, ne sont pas administrativement ralisables en labsence de moyens de mesure.

    Acceptabilit politique: les gains provenant des instruments conomiques bien choisis sont compromis sil y aune raction publique dfavorable. Par exemple, lutilisation des redevances de consommation pour les usagersconstitue un sujet sensible pour la plupart des gouvernements qui veulent contrler le taux dinflation des prixet qui craignent les rpercussions politiques de laugmentation des prix sur les services de base.

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    LEON 5S.12.DIRECTIVE-CADRE SUR LEAUDirective 2000/60/CEdu Parlement europen et du Conseil du 23 octobre 2000 tablissant un cadre pour une politiquecommunautaire dans le domaine de leau.Lapproche europenne est indispensable pour la gestion des cours deau qui traversent plusieurs pays (comme le Rhin,la Meuse, la Sambre, lEscaut, le Rhne et le Danube). Elle sapplique aussi la protection des mers, travers desconventions internationales, que lUnion europenne a signes.Les eaux dans lUnion europenne (UE) sont de plus en plus soumises des contraintes dues une croissance continuede la demande en eau de bonne qualit et en quantits suffisantes pour toute une srie dutilisations.La directive cadre sur leau (DCE) vise donner une cohrence lensemble de la lgislation avec une politiquecommunautaire globale dans le domaine de leau. Elle dfinit un cadre pour la gestion et la protection des eaux pargrand bassin hydrographique au plan europen avec une perspective de dveloppement durable.La directive vise protger et amliorer la qualit de leau.Lobjet de la directiveElle tablit des rgles pour mettre fin la dtrioration de ltat des masses deau de lUE et parvenir au bon tat desrivires, lacs et eaux souterraines en Europe dici 2015.Il sagit notamment:

    de protger toutes les formes deau (eaux intrieures, de surface, de transition, ctires et souterraines), de restaurer les cosystmes l'intrieur et autour de ces masses deau,

    de rduire la pollution dans les masses deau,

    de garantir une utilisation durable de leau par les particuliers et les entreprises.Points clsCette lgislation confre aux autorits nationales des responsabilits claires. Elles doivent:

    recenser les bassins hydrographiques qui se trouvent sur leur territoire national - savoir les zonesenvironnantes qui drainent certains rseaux hydrographiques,

    dsigner les autorits pour grer ces bassins conformment aux rgles de lUE,

    analyser les caractristiques de chaque bassin, notamment limpact de lactivit humaine et une analyseconomique de lutilisation de leau,

    surveiller ltat des eaux dans chaque bassin, tablir un registre des zones protges, comme celles utilises pour leau potable, qui ncessitent une attention

    particulire,

    laborer et mettre en uvre des plans de gestion des bassins hydrographiques afin dempcher ladtrioration des eaux de surface, de protger et damliorer les eaux souterraines et de prserver les zonesprotges,

    garantir la rcupration des cots des services lis lutilisation de leau pour une utilisation efficace desressources et conformment au principe du pollueur-payeur,

    veiller linformation et la consultation du public sur les plans de gestion des bassins hydrographiques.Termes clsMasse d'eau de surface: une partie distincte et significative des eaux de surface telles qu'un lac, un rservoir, une

    rivire, un fleuve ou un canal, une partie de rivire, de fleuve ou de canal, une eau de transition ou une portion d'eauxctires;Masse d'eau souterraine: un volume distinct d'eau souterraine l'intrieur d'un ou de plusieurs aquifres;Masse d'eau fortement modifie: une masse d'eau de surface qui, par suite d'altrations physiques dues l'activithumaine, est fondamentalement modifie quant son caractre.Masse d'eau artificielle: une masse d'eau de surface cre par l'activit humaine;tat d'une eau de surface: l'expression gnrale de l'tat d'une masse d'eau de surface, dtermin par la plus mauvaisevaleur de son tat cologique et de son tat chimique;Bon tat d'une eau de surface: l'tat atteint par une masse d'eau de surface lorsque son tat cologique et son tatchimique sont au moins bons;

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    Bon tat chimique d'une eau de surface: l'tat chimique requis pour atteindre les objectifs environnementaux pour leseaux de surface, c'est--dire l'tat chimique atteint par une masse d'eau de surface dans laquelle les concentrations depolluants ne dpassent pas les normes de qualit environnementale fixestat d'une eau souterraine: l'expression gnrale de l'tat d'une masse d'eau souterraine, dtermin par la plusmauvaise valeur de son tat quantitatif et de son tat chimique;Bon tat d'une eau souterraine: l'tat atteint par une masse d'eau souterraine lorsque son tat quantitatif et son tatchimique sont au moins bons.tat quantitatif: l'expression du degr d'incidence des captages directs et indirects sur une masse d'eau souterraine;tat cologique: l'expression de la qualit de la structure et du fonctionnement des cosystmes aquatiques associsaux eaux de surface.Classification de l'tat des eaux

    Classes de qualit physico-chimique Classification de l'tat cologique Code de couleur sur la charte

    I Trs bon Bleu

    II Bon Vert

    III Moyen Jaune

    IV Mdiocre OrangeV Mauvais Rouge

    S.13.PLAN DE PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU DE LUECommunication de la Commission au Parlement europen, au Conseil, au Comit conomique et social europen etau Comit des rgions - Plan daction pour la sauvegarde des ressources en eau de lEurope [COM(2012) 673- nonpubli au Journal officiel]Le 15 novembre 2012, la Commission europenne a prsent un plan daction pour la sauvegarde des ressources eneau de lEurope. Ce plan expose une stratgie en trois volets qui a pour objectif dassurer la qualit et la durabilitde cette ressource indispensable dans toute lUnion lhorizon 2015.Synthse

    Leau est essentielle la vie humaine, la nature et lconomie. Au cours des trois dernires dcennies,

    lUE a pris des mesures pour lui garantir un niveau lev de qualit dans toute lEurope. En dpit des progrsraliss, des problmes de qualit, de pollutionet de raretsubsistent. Des efforts supplmentaires sontncessaires si lUnion veut atteindre lobjectif fix dans la lgislation de grande envergureadopte en 2000,qui prvoit datteindre un bon tat des eaux pour tous ses lacs, cours deau et nappes phratiques lhorizon 2015.

    Le plan daction pour la sauvegarde des ressources en eau de lEurope dcrit la manire d'atteindre cetobjectif en identifiant la fois les difficults et les moyens de les surmonter. Il rappelle l'importance d'unegestion attentive de nos ressources en eau, non seulement pour des raisons environnementales etsanitaires, mais galement dans la perspective d'une prosprit conomique. condition dtre dynamiqueet innovant, le secteur de leau peut contribuer de manire significative la croissance et la crationdemplois.

    Le plan daction ne se contente pas de prsenter une approche globale et unique: il distingue au contrairetrois stratgiesque les autorits et dcideurs politiques nationaux et rgionaux peuvent mettre en uvrepour amliorer la gestion de leau.

    La premire insiste sur le besoin damliorer la faon dont la lgislation et la politique de lUE relatives leau sont appliques, ce qui pourrait tre fait en restaurant les plaines inondables et les prairies humidespour mieux retenir les eaux, ou en appliquant plus rigoureusement le principe du pollueur-payeur. Lerecours plus systmatique des compteurs permettrait aussi de faire en sorte que les utilisateurs paientleau quils consomment.

    La deuxime voie consisterait, pour les dcideurs, davantage tenir compte des objectifs politiquesgnraux de lUE relatifs leau lorsquils mettent en uvre dautres politiquesdans des domaines allantde lagriculture et de la pche lnergie et au transport, ou lorsquils attribuent des financements desprojets dinfrastructure.

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    La troisime: le plan daction met en vidence la ncessit dassurer une utilisation plus rationnelle deleau, le cas chant en fixant des objectifs nationaux, en rduisant les fuites - qui atteignent dans certainscas 50 % - et en laborant des normes europennes relatives la rutilisation de leau. Par exemple, uneutilisation plus rationnelle de leau dans les immeubles dhabitation pourrait rduire la consommation de 10%.

    Le plan daction apporte une contribution majeure au cadre plus gnral de l'UE en matire d'utilisationefficace des ressourceset la stratgie Europe 2020pour une croissance intelligente, durable et inclusive.Ainsi, il orientera la politique de lUE relative leau sur le long terme.

    S.14.QUALIT DE L'EAU POTABLEDirective 98/83/CE du Conseil, du 3 novembre 1998, relative la qualit des eaux destines la consommationhumaine [Acte modificatif - Rglement (CE) no. 596/2009].L'Union europenne (UE) dfinit les normes de qualit essentielles auxquelles doivent satisfaire les eaux destines laconsommation humaine.La directive vise protger la sant des personnes en tablissant des exigences de salubrit et de propret auxquellesdoit satisfaire l'eau potable dans lUnion europenne (UE).Eau potable: La directive s'applique toutes les eaux destines la consommation humaine, l'exception des eauxminrales naturelles et des eaux mdicinales.

    Obligations gnrales: Les tats membres veillent ce que l'eau potable: ne contienne pas une concentration de micro-organismes, de parasites ou de toute autre substance constituant

    un danger potentiel pour la sant des personnes; soit conforme aux exigences minimales (paramtres microbiologiques, chimiques et relatifs la radioactivit)

    tablies par la directive.Ils prennent toutes les autres mesures ncessaires pour garantir la salubrit et la propret des eaux destines laconsommation humaine.Normes de qualit: Les tats membres fixent les valeurs paramtriques correspondant au moins aux valeurs tablies parla directive. En ce qui concerne les paramtres ne figurant pas dans la directive, des valeurs limites doivent tre fixespar les tats membres si cela est ncessaire pour la protection de la sant.Contrle: La directive impose aux tats membres une obligation de contrler rgulirement la qualit des eaux

    destines la consommation humaine, en respectant les mthodes d'analyse spcifies dans la directive ou desmthodes quivalentes. cette fin, ils dterminent des points d'chantillonnage et tablissent des programmes decontrle.Mesures correctives et restrictions dutilisationDans le cas du non-respect des valeurs paramtriques, les tats membres concerns veillent ce que les mesurescorrectives ncessaires soient prises le plus rapidement possible afin de rtablir la qualit de l'eau.Indpendamment du respect ou non des valeurs paramtriques, les tats membres interdisent la distribution de l'eaupotable ou restreignent son utilisation et prennent toute autre mesure ncessaire lorsque cette eau constitue un dangerpotentiel pour la sant humaine. Les consommateurs sont informs de telles mesures.DrogationsLa directive tablit la possibilit, pour les tats membres, de prvoir des drogations aux valeurs paramtriques jusqu'concurrence d'une valeur maximale, condition que:

    la drogation ne constitue pas un danger la sant humaine; il n'existe pas d'autre moyen raisonnable de maintenir la distribution de l'eau potable dans le secteur concern; la drogation soit aussi limite dans le temps que possible et ne dpasse pas trois ans (un renouvellement de la

    drogation pour deux priodes additionnelles de trois ans tant possible).L'octroi de la drogation doit tre assorti d'une motivation dtaille, sauf si l'tat membre concern estime que le nonrespect de la valeur limite est sans gravit et peut tre rapidement corrig. Les eaux vendues en bouteilles ou dans desconteneurs ne peuvent bnficier d'une drogation.L'tat membre qui accorde une drogation doit en informer:

    la population affecte; la Commission, dans un dlai de deux mois, si la drogation concerne une distribution de plus de 1000 m par

    jour en moyenne ou un approvisionnement de plus de 5000 personnes.

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    Garantie de qualit du traitement, des quipements et des matriaux: Ni les matriaux ni les substances utiliss dansles nouvelles installations pour la prparation ou la distribution de l'eau potable ne peuvent rester prsents dans l'eaupotable au del d'un niveau strictement ncessaire.Rexamen: Au moins tous les cinq ans, la Commission rexaminera les paramtres tablis par la directive la lumire duprogrs scientifique et technique. Elle sera assiste dans cet exercice par un comit compos par des reprsentants destats membres.Informations et rapports: Tous les trois ans, les tats membres publient un rapport destin aux consommateurs sur laqualit de l'eau potable. Sur la base de ces rapports, la Commission tablira tous les trois ans un rapport de synthse surla qualit de l'eau destine la consommation humaine dans lUE.S.15.TRAITEMENT DES EAUX URBAINES RSIDUAIRESDirective 91/271/CEE du Conseil du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines rsiduaires [Acte modificatif Directive 98/15/CE]Cette directive de lUnion europenne veille assurer un traitement adquat des eaux rsiduaires afin de protger lasant humaine et lenvironnement.Destine protger lenvironnement aquatique des effets ngatifs (comme leutrophisation) des eaux rsiduaires, ladirective dfinit des rgles lchelle de lUE pour la collecte, le traitement et le rejet des eaux urbaines rsiduaires. Ellesapplique galement aux eaux rsiduaires industrielles telles que celles rejetes par lindustrie agroalimentaire

    (transformation des produits alimentaires et brasserie).Points clsLes pays de lUE doivent:

    collecter et traiter les eaux rsiduaires des communes de plus de 2000 habitants et soumettre ces eaux untraitement secondaire;

    mettre en place un traitement plus pouss dans les communes de plus de 10000 habitants situes dans leszones sensiblesdsignes;

    sassurer que les stations de traitement sont correctement entretenues de manire avoir un rendementsuffisant dans toutes les conditions climatiques normales;

    exiger une autorisationpour les rejets deaux urbaines rsiduaires de lindustrie agroalimentaire et les rejetsdeaux industrielles dans les systmes de collecte des eaux urbaines rsiduaires;

    prendre des mesures afin de limiter la pollution des eaux rceptrices par le trop-plein des eaux dorage(en casde fortes pluies inhabituelles, par exemple);

    surveillerles stations de traitement et les eaux rceptrices;

    contrler lvacuation et la rutilisation des boues dpuration.Outre le fait de dfinir des mthodes de contrle et dvaluation des rsultats, lannexe I dresse la liste des prescriptionsgnralespour:

    les systmes de collecte;

    les rejets des stations dpuration deaux urbaines, y compris leurs valeurs limites dmission;

    les eaux industrielles uses rejetes dans les systmes de collecte urbains.Un rapport de la Commission europenne de 2013 indique que, malgr les amliorations dj apportes, la mise enuvre de cette directive reste difficile, notamment en raison des importants investissements dinfrastructure requis.

    S.16.TARIFICATION ET GESTION DURABLE DES EAUXCommunication de la Commission, du 26 juillet 2000, intitule: Tarification et gestion durable des ressources en eau[COM(2000) 477 - Non publi au Journal officiel].La Commission prsente les questions et les options concernant la dfinition de politiques de tarification de l'eaupermettant de renforcer la durabilit des ressources en eau.La question de l'eau est l'une des priorits environnementales de la Commission europenne. La directive-cadre surl'eau indique les lignes directrices de la politique de l'eau en Europe pour les dcennies venir. Elle promeut notammentl'utilisation de la tarification et de redevances pour inciter les usagers utiliser les ressources en eau d'une manire plusdurable et pour recouvrer les cots des services de l'eau par secteur conomique. C'est dans ce cadre que laCommission a prpar sa communication sur la tarification et la gestion durable des ressources en eau. Son but est depermettre un dbat politique fructueux sur ces questions ainsi que d'informer les parties intresses.

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    La Commission souligne que cette communication ne doit pas tre comprise comme favorisant la seule tarification pourrsoudre les problmes de ressources en eau. Cependant, celle-ci doit tre dment prise en considration et combine d'autres instruments dans le cadre du dveloppement de plans de gestion des ressources en eau au niveau de chaquebassin versant.Dans ce contexte, le recours des instruments conomiques (taxes, redevances, aides financires, permis ngociables) apris de plus en plus d'importance et a t pleinement lgitim dans la dclaration de Rio sur l'environnement et ledveloppement des Nations unies en 1992. Au niveau communautaire, le rle potentiel des instruments conomiquesen matire environnementale est galement reconnu. Le trait considre notamment le principe du pollueur-payeur comme un principe fondamental des politiques europennes en matire d'environnement. Et la directive-cadre sur l'eaupromeut le renforcement du rle de la tarification pour amliorer la durabilit des ressources en eau.Le prix de l'eau, est dfini comme tant l'unit ou la somme globale paye par les usagers pour tous les services dontils bnficient dans le domaine de l'eau y compris l'environnement (exemple: traitement des eaux uses).Les politiques de tarification de l'eau en thorie et en pratiquePour atteindre des objectifs environnementaux et intgrer les grands principes conomiques, les politiques detarification de l'eau doivent reflter les cots suivants :

    Cots financiers: cots directs englobant les cots de fourniture et d'administration, d'exploitation etd'entretien ainsi que les cots en capital.

    Cots environnementaux: cots des dgts causs par l'utilisation de l'eau sur l'cosystme (par exemple,salinisation ou dgradation des sols productifs).

    Cots de la ressource: cots de l'appauvrissement de la ressource entranant la disparition de certainespossibilits pour d'autres utilisateurs.

    Chaque utilisateur doit supporter les cots rsultant de sa consommation d'eau. Pour que la tarification incite unemeilleure utilisation des ressources en eau, les prix doivent tre directement lis la quantit d'eau consomme et/ou la pollution produite.Il existe de grandes diffrences entre les systmes de tarification de l'eau dans les tats membres. Dans les pays du sudde l'Europe par exemple, le secteur de l'agriculture, grand consommateur d'eau, paye l'eau des tarifs prfrentiels(grce diffrentes subventions). Rcemment, la tarification a jou un rle croissant dans la politique de l'eau denombreux tats membres. Dans les pays ayant adhr l'Union europenne en 2004, la tarification de l'eau est

    galement appele se dvelopper, principalement en raison du cot important de la mise en conformit avec l'acquiscommunautaire.La politique de tarification de l'eau permet de limiter la pression sur les ressources en eau et d'entretenir lesinfrastructures. De plus, une approche harmonise de la tarification de l'eau est ncessaire pour viter les distorsions deconcurrence qui rsultent d'une application htrogne des principes conomiques dans le march intrieur.Pour tablir une politique de tarification efficace il est ncessaire de connatre les lments suivants:

    la demande en eau qui, dans l'agriculture par exemple, est encore mal connue. Des mthodes de mesure(compteurs, utilisation d'images satellitaires) doivent tre dveloppes;

    l'lasticit de la demande en eau par rapport son prix; les cots financiers de l'approvisionnement en eau; les cots environnementaux et de la ressource. L'valuation de ces cots reste cependant difficile.

    Il importe d'intgrer dans les structures de tarification un lment variable (quantit, pollution) afin qu'elles aient unrle vritablement incitatif.Pour des raisons de cots et d'acceptabilit politique, l'introduction d'une nouvelle tarification devra tre progressive.Les proccupations d'ordre social doivent, certes, tre prises en compte dans la tarification de l'eau mais ne doivent pastre prioritaires lorsque la gestion durable des ressources en eau est menace. Des politiques d'accompagnement socialleur seront prfres. Une valuation systmatique ex ante et ex post des effets sociaux et des effets sur la demande detelles politiques de tarification est ncessaire.La question d'chelle est galement considrer. Les cots financiers sont mieux valus et grs l'chelle desdistributeurs de services de l'eau, mais en matire environnementale, c'est l'chelle du bassin hydrographique qui est laplus approprie. Ceci peut poser des difficults dans le cas de bassins hydrographiques transfrontaliers (par exemple lebassin du Rhin): les cots doivent alors tre partags par les parties intresses et les administrations de diffrents pays.

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    Pour faciliter le passage des tarifications incitatives, des adaptations du cadre institutionnel existant peuvent trencessaires. Il faudrait notamment assurer la transparence (par le biais de politiques d'information et de communicationet de comparaisons qualit/prix) et la participation du public aux politiques de tarification de l'eau. Un contrle des prixde l'eau, pour s'assurer qu'ils refltent les cots de manire adquate, doit galement tre exerc.Les politiques de tarification de l'eau doivent tre combines d'autres mesures pour rsoudre les problmes degestion des ressources en eau qualitatifs et quantitatifs. Il faut galement assurer une meilleure synergie entre lapolitique de tarification de l'eau et les autres politiques de l'Union europenne: la politique agricole commune, ou lespolitiques structurelles et de cohsion doivent ainsi inciter une meilleure utilisation de l'eau. Le programme cadre derecherche et de dveloppement technologique de la Commission europenne a galement un rle cl dans la mise enplace de mthodologies nouvelles d'valuation et d'analyse conomique.La mise en uvre de la directive-cadre sur l'eau fournira l'impulsion ncessaire l'laboration de politiques de prix del'eau se basant sur les lments contenus dans la prsente communication.

    LEON 6S.17. FAIRE FACE AUX SCHERESSES ET LA RARET DE LEAU DANS LUECommunication de la Commission au Parlement europen et au Conseil Faire face aux problmes de raret de laressource en eau et de scheresse dans lUnion europenne [COM(2007) 414 finaldu 18.7.2007]Leau est une ressource prcieuse, mais les scheresses ou les longues priodes pendant lesquelles les besoins en eau

    sont suprieurs aux ressources hydriques exploitables peuvent parfois rduire temporairement sa disponibilit (raretde la ressource en eau).Les problmes lis la disponibilit en eau touchent de nombreuses rgions en Europe. En 2007, au moins 11 % de lapopulation europenne et 17 % du territoire de lUE ont connu un problme de raret de la ressource en eau.Cet enjeu exige une action combine lchelon de lUE: il est dautant plus ncessaire dagir que les pnuries deaurisquent de persister sous leffet du changement climatique.Lobjet de la communicationCette communication reconnat les dfis majeurs que reprsentent la raret de la ressource en eau et les scheresses moyen (ou long) terme dans lUE. Elle expose des lignes directrices pour y faire face, qui concernent:

    la tarification de leau,

    la rpartition de leau,

    la prvention de la scheresse et les moyens daction pour y faire face, les autres sources dapprovisionnement en eau,

    les informations de haute qualit et les solutions technologiques mises en place pour lutter contre la raret deleau et les scheresses.

    Points cls Pour remdier aux problmes de raret de la ressource en eau et de scheresse, il convient danalyser certains

    aspects, dont:

    la ncessit de mettre pleinement en uvre la directive-cadre sur leauafin de rsoudre les problmes demauvaise gestion des ressources en eau,

    linefficacit des politiques de tarification de leau,

    lamnagement du territoire,

    la promotion de mesures dconomie deau, et la ncessit dagir de manire intgre et dadopter une approche scientifique.

    Les pays de lUE doivent fixer le juste prix de leau, au moyen dune politique de tarification efficace. Les pays de lUE doivent fixer le juste prix de leau, au moyen dune politique de tarification efficace. Il est impratif damliorer lefficacit de la rpartition de leau et des fonds lis leau pour limiter les effets

    ngatifs sur les bassins hydrographiques. Des mesures spciales doivent tre prises tout particulirement pour mettre en uvre la directive sur

    lvaluation environnementale stratgique. Il est possible damliorer la gestion du risque de scheresse si les pays de lUE laborent, le cas chant, des

    plans de gestion des risques de scheresse et schangent des bonnes pratiques et des mthodologies lchelon de lUE.

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    Le Fonds de solidarit de lUEet le mcanisme europen de protection civilecontribuent garantir que les paysde lUE reoivent une aide approprie sans dlai.

    Afin de contribuer limiter les fuites et les gaspillages, la Commission europenne recommande notammentllaboration de normes pour les dispositifs consommant de leau paralllement une lgislation couvrant lesproduits non consommateurs dnergie qui utilisent de leau (robinets, pommes de douche, toilettes, etc.).

    Les consommateurs et oprateurs conomiques doivent galement participer cette initiative afin de favoriserlmergence dune culture dconomie deau.

    Lamlioration des connaissances et de la collecte des donnes est indispensable dans le cadre du processusdcisionnel.

    Lamlioration des connaissances et de la collecte des donnes est indispensable dans le cadre du processusdcisionnel.

    Un systme dinformation sur la raret de leau et la scheresse dans toute lEurope doit tre intgr au systmedinformation sur leau pour lEurope(WISE).

    La Commission europenne a labor des rapports de suivi annuels, sur la base des informations manant despays de lUE et de son propre travail, qui valuent la mise en uvre des options stratgiques dans toute lUE.

    La Commission europenne a labor ultrieurement, le Plan daction pour la sauvegarde des ressources en eaude lEuropede 2012 comprend un examen des politiques relatives la raret de la ressource en eau et la

    scheresse. Cet examen a montr que lobjectif visant inverser la tendance en ce qui concerne la raret de leau et la

    scheresse na pas t atteint.S.18.LA GESTION INTGRE DES SCHERESSESLa scheresse est un phnomne naturel complexe. Ses impacts rsultent de nombreux paramtres climatiques et dunlarge ventail de conditions sociales qui dterminent le degr de rsilience dune socit. La vulnrabilit dune rgion,dun secteur conomique ou dun groupe donn dpend entre autres de la croissance dmographique, de la rpartitionde la population et de lvolution des modes de production et de consommation.Une politique de lutte contre la scheresse tablit un ensemble clair de principes ou de modes daction qui rgissent lagestion de la scheresse et de ses consquences.Il existe diffrents moyens de promouvoir la gestion des risques:

    Favoriser laffinement et lutilisation des prvisions chance dune saison ou moins; Mettre en place des systmes intgrs de surveillance, dalerte prcoce et de diffusion de linformation;

    laborer des plans de prparation aux diffrents chelons de ladministration publique;

    Adopter des mesures et des programmes dattnuation;

    Crer un filet de protection au moyen de plans dintervention durgence qui procurent des secours rapides etcibls;

    Mettre en place une structure qui facilite la coordination au sein des diffrents niveaux de ladministrationpublique, entre ceux-ci et avec les parties prenantes. La politique doit tre non seulement cohrente etquitable pour lensemble des rgions, des groupes de population et des secteurs conomiques concerns, maisaussi compatible avec les objectifs de dveloppement durable.

    Composantes dune strategie pour la gestion de la scheresse

    Le cadre de planification = mettre en place une quipe multidisciplinaire dacteurs pour dfinir la finalit et le processus.La composante organisationnelle = evaluer le processus legal, social et politique.La composante mthodologique = identifier les risques potentielles.La composante oprationnelle = identifier et slctionner les activits prioritaires, baises sur des critres convenus.Elle comprend cinq aspects : (1)prvention et alerte prcoce (mesures permanentes); (2)etablissement de priorits respecter durant la pnurie deau due la scheresse: (3) seuils dfinis par les indices et indicateurs de scheresse(physiques et sociaux); (4)dfinition des actions et (5)evaluation du processus pour mettre en oeuvre les actions.La composante de rvision publique: = rvision publique, vrification et diffusion du plan contre la scheresse.Dfinir les conceptsLa scheresse, laridit, la pnurie deau, la raret de leau et la dsertification sont des processus courants qui sesuperposent et sont souvent mal interprts et utiliss de faon errone.

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    Scheresse: Etat temporaire, naturel et occasionnel (alatoire) de rduction notable des prcipitations et de ladisponibilit en eau par rapport aux valeurs normales, stendant sur une priode de temps significative et couvrant unevaste rgion. Aridit: Etat climatique naturel et permanent o existe une moyenne annuelle ou saisonnire trs faible deprcipitations. Pnurie deau: Dsquilibre temporaire en eau induit par lhomme. La pnurie en eau dans un systme dalimentationen eau reprsente un dficit hydrique par rapport la demande, ce qui peut survenir en raison dune scheresse ou enraison dautres causes dues lhomme (p.e. qualit mdiocre de leau, mauvais services). Raret de leau: Ceci indique un tat permanent de dsquilibre entre les ressources en eau et la demande en eaudans une rgion (ou dans un systme dalimentation en eau) caractrise par un climat aride et/ou une demande en eauqui saccrot rapidement, associe une croissance dmographique, augmentation des terres sous agriculture irrigue,etc. Dsertification: la dgradation des terres dans les zones arides, semi-arides et autres, avec une saison sche ; causeen premier lieu par la surexploitation et des utilisations inappropries des terres qui interagissent avec la varianceclimatique.

    Concepts fondamentaux lis a la

    disponibilit en eau

    S.19. LE PHNOMENE DE LA SCHERESSE ET LE RLE DES MESURES DATTNUATION DE LA SCHERESSE

    Dfinition des approches de gestion de la scheresse

    Lobjectif de lanalyse dans la strategie pour la gestion de la scheresseLobjectif est didentifier, analyser, et promouvoir la coopration inter et intra organisations et institutionsinternationales, nationales, et locales soccupant de :

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    La collecte, traitement, stockage de donnes mtorologiques, hydrologiques, biologiques, et socio-conomiques ; La planification des ressources en eau et le fonctionnement des systmes dalimentation en eau ; La prvention et lattnuation de la scheresse.Cette analyse vise apporter un clairage sur les questions dterminantes suivantes : Lensemble des organisations et institutions qui interagissent se trouvent-elles englobes dans un rseau formel ouinformel ? Est-ce quil existe des rseaux permettant la communication et la transmission hirarchique du commandement ? Les acteurs sont-ils englobs dans le rseau ? Quel est le degr dinfluence et de dpendance des dcisions des acteurs sur les domaines dans lesquels interviennentles institutions ?S.20.GESTION DES RISQUES DINONDATION AU SEIN DE LUNION EUROPENNEDirective 2007/60/CEdu Parlement europen et du Conseil du 23 octobre 2007 relative lvaluation et la gestion desrisques dinondations.Les inondations reprsentent une menace pour la sant humaine, le patrimoine culturel, lconomie et lenvironnement.Cest pourquoi lUnion europenne (UE) tablit un cadre permettant dvaluer, de cartographier et de rduire lesrisques dinondations en Europe.Lobjet de la directive

    Les inondations sont des phnomnes naturels qui ne peuvent pas tre entirement vits, mais certainesactivits humaines en augmentent la probabilit et limpact.

    lavenir, les risques dinondations et lampleur des dgts augmenteront en raison du changement climatique,de la gestion inadapte des cours deau, de la construction dans les zones inondables et du nombre croissant depersonnes et dhabitations dans ces zones.

    Compte tenu du fait que la plupart des bassins hydrographiques de lEurope sont partags entre les pays, uneaction au niveau de lUE est plus efficace, car elle permet de mieux valuer les risques et de coordonner lesmesures prises par les pays de lUE.

    La directive vise tablir un cadre de mesures permettant de rduire les risques dinondations au sein de lUE envaluant ces risques dans les bassins hydrographiques et les rgions ctires, en dressant la carte des zones qui sontsusceptibles dtre fortement inondes et en laborant des plans de gestion des risques dinondations reposant sur une

    coopration troite entre les pays de lUE.Termes clsAux fins de la prsente directive, en plus des dfinitions de rivire, de bassin hydrographique, de sous-bassin et dedistrict hydrographique figurant larticle 2 de la directive 2000/60/CE, les dfinitions suivantes sappliquent:

    1) inondation: submersion temporaire par leau de terres qui ne sont pas submerges en temps normal. Cette notionrecouvre les inondations dues aux crues des rivires, des torrents de montagne et des cours deau intermittentsmditerranens ainsi que les inondations dues la mer dans les zones ctires et elle peut exclure les inondations duesaux rseaux dgouts;2) risque dinondation:la combinaison de la probabilit dune inondation et des consquences ngatives potentiellespour la sant humaine, lenvironnement, le patrimoine culturel et lactivit conomique associes une inondation.Points cls La directive exige que les pays de lUE valuent les risques dinondations dans les rgions ctires et les bassins

    hydrographiques en rcoltant des informations sur ces zones, notamment lhistorique des inondations passeset des cartes indiquant les frontires, lutilisation des terres et la topographie, et en dterminant la probabilitde futures inondations significatives et leurs consquences. Ces valuations qui ont t publies pour lapremire fois le 22 dcembre 2011 seront rexamines dici au 22 dcembre 2018, puis tous les six ans.

    Les pays de lUE doivent galement dresser des cartes qui identifient les zones exposes des risquessignificatifs dinondations et indiquent des scnarios (reposant sur une probabilit forte, moyenne ou faibledinondations). Ces cartes qui ont t publies pour la premire fois le 22 dcembre 2013 doivent trerexamines tous les six ans.

    Les pays de lUE doivent galement tablir des plans de gestion des risques dinondation qui sont coordonns auniveau des districts hydrographiques ou ctiers. Ces plans fixent des objectifs de gestion des risquesdinondations en se concentrant principalement sur la prvention (par exemple viter de construire dans des

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    zones sujettes aux inondations), la protection (des mesures visant rduire la probabilit dinondations dans unendroit spcifique) et la prparation (informer le public sur les risques dinondations et ce quil convient de faireen cas dinondations).

    Ces plans doivent tre achevs dici au 22 dcembre 2015, puis rexamins tous les six ans. Les cartes des risques dinondations et les plans de gestion sont coordonns avec la directive-cadre sur leau

    (DCE).

    La mise en uvre de la DCE, de la prsente directive et dautres directives lies leau est guide par la stratgiede mise en uvre commune, qui vise galement intgrer les politiques de leau dautres politiques au seinde lUE, telle que lagriculture, le transport ou la recherche et le dveloppement rgional.

    S.21. VALUATION DES RISQUES DINONDATIONvaluation prliminaire des risques dinondationLvaluation comprend au moins les lments suivants:a) des cartes du district hydrographique, tablies lchelle approprie, comprenant les limites des bassinshydrographiques, des sous-bassins et, lorsque le cas se prsente, des zones ctires, et indiquant la topographie etloccupation des sols;b) la description des inondations survenues dans le pass et ayant eu des impacts ngatifs significatifs sur la santhumaine, lenvironnement, le patrimoine culturel et lactivit conomique, pour lesquelles il existe toujours une relle

    probabilit que se produisent des vnements similaires lavenir, y compris la description de ltendue des inondationset des axes dvacuation des eaux, et une valuation des impacts ngatifs quont induits les inondations considres;c) la description des inondations significatives survenues dans le pass, lorsquil est envisageable que des vnementssimilaires futurs aient des consquences ngatives significatives; et, selon les besoins spcifiques des tats membres,d) lvaluation des consquences ngatives potentielles dinondations futures en termes de sant humaine,denvironnement, de patrimoine culturel et dactivit conomique, en tenant compte autant que possible dlmentstels que la topographie, la localisation des cours deau et leurs caract- ristiques hydrologiques et gomorphologiquesgnrales, y compris les plaines dinondation en tant que zones de rtention naturelle, lefficacit des infrastructuresartificiellesCartes des zones inondables et cartes des risques dinondationLes cartes des zones inondables couvrent les zones gographiques susceptibles dtre inondes selon les scnarios

    suivants:a) crue de faible probabilit ou scnarios dvnements extrmes;b) crue de probabilit moyenne (priode de retour probable suprieure ou gale cent ans);c) crue de forte probabilit, le cas chant.Pour chaque scnario vis, les lments suivants doivent apparatre:a) ltendue de linondation;b) les hauteurs deau ou le niveau deau, selon le cas;c) le cas chant, la vitesse du courant ou le dbit de crue correspondant.Les cartes des risques dinondationmontrent les consquences ngatives potentielles associes aux inondations dansles scnarios viss, et exprimes au moyen des paramtres suivants:a) le nombre indicatif dhabitants potentiellement touchs;b) les types dactivits conomiques dans la zone potentiellement touche;c) les installations vises lannexe I de la directive 96/61/CE du Conseil du 24 septembre 1996 relative la prventionet la rduction intgres de la pollution, qui sont susceptibles de provoquer une pollution accidentelle en casdinondation, et les zones protges potentiellement touches;d) les autres informations que ltat membre juge utiles, telles que lindication des zones o peuvent se produire desinondations charriant un volume important de sdiments ou des dbris, et des informations sur dautres sourcesimportantes de pollution.Plans de gestion des risques dinondationLes plans de gestion des risques dinondation devraient mettre laccent sur la prvention, la protection et la prparation.Afin de donner plus despace aux rivires, ils devraient envisager, lorsque cela est possible, le maintien et/ou larestauration des plaines dinondation, ainsi que des mesures visant prvenir et rduire les consquences ngativespour la sant humaine, lenvironnement, le patrimoine culturel et lactivit conomique.

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    Les lments des plans de gestion des risques dinondation devraient faire lobjet, intervalles rguliers, dun rexamenet, si ncessaire, dune mise jour, en tenant compte des effets probables des changements climatiques sur lasurvenance des inondations.

    LEON 7S.22. PRINCIPES DE BASE ET LMENTS DE STRATGIES D'ADAPTATION AUX CHANGEMENT CLIMATIQUESPrincipes de base et lments de stratgies d'adaptation aux changement climatiquesLa signification de ladaptation L'adaptation est un processus par lequel des individus, des communauts et pays recherchent faire face aux

    consquences du changement climatique, y compris la variabilit de climat. Elle devrait mener l'harmonisation des priorits de dveloppement les plus pressantes du pays, telles que la

    rduction de la pauvret, la scurit alimentaire et la gestion des catastrophes.Variations Adaptation proactive: planification stratgique sansregrets, mise en uvre progressive, et rentable. Adaptation autonome: ajustements ponctuels, cumulatifs, tactiques aux demandes, besoins, aux modles

    dmographiques et aux progrs technologiques ainsi quaux contraintes cologiques. Progresse au fur et mesure que les donnes, les vnements et les incertitudes sont clarifis.

    Une prise de dcision rationnelle dans le domaine des solutions dures et douces et leur combinaison doit tre

    base sur un processus de planification appropri et permanent.Principes de base d'une stratgie d'adaptation au changement climatique Action base sur l'valuationapplication du principe de prcaution prendre en compte. L'adaptation la variabilit court terme de climat et aux vnements extrmes sert de base la rduction de

    la vulnrabilit au changement climatique plus long terme. La politique et les mesures d'adaptation sont values dans un contexte de dveloppement socio-conomique. La politique d'adaptation doit prendre en compte les proccupations sociales, conomiques et

    environnementales et s'assurer que les besoins de la gnration actuelle sont satisfaits sans compromettre lesbesoins des gnrations futures.

    Caractrisation de lincertitude requise tout au long du processus: le concept peut ne pas tre bien compris aux niveaux politiques et locaux;

    les parties prenantes doivent tre impliques dans le processus dvaluation des impacts afin desapproprier les rsultats; la stratgie de communication est essentielle; lestimation des cots dune mesure est un pralable ou hirarchiser une mesure et linclure dans le

    budget ou dans un programme dadaptation largie. viter la mauvaise adaptation travers un bon processus dvaluation, limplication des parties prenantes et la

    prise en compte des facteurs externes des diverses adaptations.Pourquoi est-il important de traiter des manifestations de changement climatique dans la gestion de l'eau ? Incidences du changement climatique sur les systmes d'eau douce. On prvoit que le nombre de personnes dans les bassins fluviaux svrement sous pression augmentera de

    manire significative. Des secteurs semi-arides et arides sont en particulier exposs l'impact du changement climatique sur l'eau

    douce. Les tempratures plus leves de leau, la plus grande intensit des prcipitations et de plus longues priodes de

    faibles dbits mnent plus de pollution et dincidences sur les cosystmes, sur la de sant humaine et sur lafiabilit du circuit dalimentation en eau et sur les cots d'exploitation.

    Le changement climatique affecte la fonction et lexploitation des infrastructures deau existantes et lespratiques de gestion d'eau.

    Des procdures d'adaptation et les pratiques de gestion de risque pour le secteur de l'eau sont en coursdlaboration.

    Ressources en eau et changement climatique L'valuation de l'incidence du changement climatique sur des ressources en eau et de l'identification des

    stratgies d'adaptation requiert la prise en compte de ses aspects biophysiques et socio-conomiques.

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    La gestion intgre des ressources en eau (GIRE) fournit une plate-forme idale pour effectuer ces tches.Projections de changement climatique futur en rapport avec diffrents aspects de l'eau Changements de la frquence et de l'intensit des prcipitations Changements de l'coulement annuel moyen Incidences de llvation du niveau de la mer sur les zones ctires Les changements de la qualit de l'eau Les changements d'eaux souterraines Incidences sur les cosystmes

    Les principaux systmes et secteurs de ressources en eau qui seront affects par le changement climatique Les systmes et les secteurs relis au dveloppement et l'environnement humains:

    infrastructure urbaine: approvisionnement en eau et assainissement, drainage et solides urbains; catastrophes naturelles relatives de l'eau: inondations, scheresses, boulement et avalanche; dveloppement rural: agriculture, scurit alimentaire, moyens dexistence et environnement; nergie: demande et production (hydro-lectricit); transport: navigation; sant: humaine et animale; environnement: durabilit du systme dans les zones humides, la qualit de l'eau, brlis de fort, etc.

    S.23. LA GIRE, UN OUTIL DADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUELa GIRE comme un outil dadaptation au changement climatique peut aider par: une meilleure gestion de leau facilite la rponse aux changements dans la disponibilit de leau; la planification du bassin qui permet lidenfication et lattnuation du risque; la participation des parties prenantes qui aide mobiliser pour laction, valuer les risques; de bons systmes de gestion qui permettent que les mesures incitatives appropries bnficient aux usagers de

    leau.Dans la GIRE, le processus d'adaptation implique: valuation du statut de toutes les ressources en eau; spcifications des objectifs pour diffrentes ressources en eau; prvision des tendances;

    valuation associe de risque pour des projets dj pris; spcifications de mesures pour ces projets risquant de ne pas atteindre les objectifs; surveillance des incidences des mesures pour dautres valuations et de prise de dcision.

    Incidences du changement climatique sur la qualit de l'eau Des prcipitations plus intenses: augmentation de solides en suspension/turbidit; polluants (engrais, pesticides,

    eau use municipale); augmentation des maladies hydriques. coulement d'eau rduit/accru dans les fleuves: moins/plus de dilution de pollution; fluctuations dans les

    estuaires de salinit. Abaissement des niveaux d'eau dans les lacs: r-suspension des sdiments infrieurs: turbidit accrue; libration

    de composs avec des incidences ngatives. Les tempratures plus leves d'eau de surface: fleurs d'algues et augmentation de bactries, eumyctes >

    toxines; moins d'oxygne.Dveloppements des ressources en eau avec: dessalement d'eau de mer pour l'approvisionnement en eau exigeant des quantits considrables d'nergie; pompage grande chelle pour l'irrigation; pompage grande chelle pour des transferts interbassin; les utilisations concurrentes de leau mnent la rduction de l'apport en eau aux barrages d'hydro-lectricit,

    comme par exemple lirrigation en amont entrane une augmentation de la production de lnergie thermique.S.24. INSTRUMENTS ET MESURES DE LADAPTATIONIncertitudesUne chose est certaine: Rien n'est certain!Les incertitudes dans la gestion de l'eau Incertitude, variabilit et le risque, des consquences les plus importantes du changement climatique.

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    Projections de changement climatique incompatibles et/ou imprcises aux chelles rgionales/locales. Stationnarit dans les systmes de temps et deau ne sont plus un base fiable pour la planification.

    Politiques lies leau applicables au dfi d'adaptation Gestion intgre des ressources en eau Gestion intgre des inondations/scheresses Gestion intgre de zones ctires Robuste: pas entrane par les vnements, intgration intersectorielle des objectifs du politique de

    dveloppement pour le besoins actuels et futurs. Flexible: non bas sur un scnario seulement, le meilleur `brassage des mesures. Adaptatif: capable de fonctionner sous l'incertitude et ajuster l'approche de gestion base sur les rsultats des

    stratgies mises en application et de tenir compte de nouvelles ralits.Le changement climatique doit tre considre comme une pression additionnelle mais pas la seuleil est ncessaired'incorporer les informations climatiques dans le processus global.Mesures structurelles et technologiques Stockage et recyclage de l'eau (dveloppement de retenues; amliorer l'entretien des systmes; contrle des

    fuites; collecte d'eau de pluie; rutilisation/recyclage de l'eau). Gestion d'inondation/scheresses.

    Systmes dalerte prcoce. Amliorations du fonctionnement et du systme.

    Dans ladaptation dans la gestion de l'eau le rle de la GIRE cest de s'assurer : un accs suffisant la ressource; la disponibilit pour l'usage productif; les fonctions environnementales de l'eau.

    Mesures possibles de gestionDans une situation de stress hydrique: la tarification de leau; rationnement des eaux saisonnires pendant les priodes de pnurie; ladaptation de la production industrielle et agricole afin de rduire le gaspillage deau;

    laugmentation de la collecte et du stockage des eaux de ruissellement; la rutilisation ou le recyclage des eaux uses aprs traitement; dessalement de l'eau sale ou saumtre (coteuse); amliorer l'utilisation des ressources d'eaux souterraines (risque : ensablement); collecte d'eau de pluie.

    Dans une situation de risques sur la qualit de l'eau : amliorations du systme de canalisations; amlioration ou normalisation du traitement de l'eau; une meilleure surveillance; mesures spciales pendant les saisons de fortes prcipitations.

    Adaptation au niveau du bassin fluvialLes fonctions typiques de la gestion de ressources en eau sont : attribution d'eau; lutte contre la pollution; surveillance; planification de bassin; gestion conomique et financire; gestion de l'information; organisation de participation des parties prenantes; gestion des inondation et de la scheresse.

    Opportunits pour l'adaptation Planifier de nouveaux investissements, ou pour l'expansion de capacit.

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    Fonctionnement et rglementation des systmes actuels pour une utilisation optimale et en intgrant denouveaux objectifs (par exemple cologie, changement climatique, vulnrabilit).

    Entretien et rhabilitation majeurs des systmes actuels (par exemple scurit des barrages). Modifications dans les processus et demandes (conservation de l'eau, fixation des prix, rglementation). Introduction de nouvelles technologies efficaces (dessalement, biotechnologie, irrigation, recyclage, solaire,

    etc.).