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LES DINGUE DES DIABLES ! POSTER NICOLAS LOMBAERTS RED FLAMES LA SEMAINE DE CÉCILE DE GERNIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS DIABLES DE DEMAIN DENNIS PRAET Massimo Bruno JORDAN LUKAKU Marnick Vermijl ZAKARIA BAKKALI DIVOCK ORIGI JASON DENAYER MATHIAS BOSSAERTS Nathan Leyder ANDY KAWAYA ANDREAS PEREIRA CHARLY MUSONDA JUNIOR YOURI TIELEMANS SENNA MALIK ADNAN JANUZAJ THORGAN HAZARD N°7 MAGAZINE GRATUIT MARDI 24 SEPTEMBRE 2013 YANNICK FERREIRA CARRASCO

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Supplément DH du 24 septembre 2013 : RED

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LES

DINGUE DES DIABLES !

POSTERNICOLASLOMBAERTS

RED FLAMESLA SEMAINE

DE CÉCILEDE GERNIER

BELGACOM,SPONSOR

DES DIABLESDEPUIS 20 ANS

DIABLESDE

DEMAINDENNIS PRAET

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N° 7MAGAZINE GRATUITMARDI 24 SEPTEMBRE 2013

YANNICK FERREIRA CARRASCO

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LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

92Soit le pourcentagede passes réussies

par Moussa Dembéléà Cardiff

lors de la victoirede Tottenham

“Je ne savaispas quej’avaismarqué,c’est

d’ailleursla premièrequestion

que j’ai poséeaumédecinqui est arrivé.

Ilm’arépondu : toi”

Romelu Lukaku, buteur inconscientmais décisif. Sa première réalisation

sous ses nouvelles couleurs a permis à Evertonde s’imposer à West Ham (2-3).

PENDANT CE TEMPS­LÀ,AU BRÉSIL…

CRUZEIROVOLE

Qui arrêtera Cruzeiro ?Certainement pas son

dauphin, Botafogo.Mercredi dernier, lorsdu choc au sommet,les petits copains de

Clarence Seedorf, quia raté un penalty, ontsombré sur le terrain

de la formation de BeloHorizonte (3-0). Il y a biensûr eu le doublé de Julio

Baptista qui a prouvé quela bête était encore bien

vivante, maisil y a surtout eu cette

ouverture du scoreformidable de Nilton. À laréception d’un corner, lemilieu de terrain défensif

a ouvert le score d’ungeste hybride avec uneaile de pigeon aérienneincroyable. Un momentd’envol pour une équipe

qui survolele championnat

avec 7 points d’avance.

LE CAIPIRINHA

J-261

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Ü ÉDITO Jonathan Lange

DEMAIN,C’EST DÉJÀ

AUJOURD’HUIEt si Gordon Strachan s’était royalementmis ledoigt dans l’œil jusqu’au coude ? “Autant de talents,c’est une fois dans une vie”, avait lancé le sélection-neur écossais le mois dernier. Sauf qu’un coup d’œildans les sélections de jeunes fait naître un constat :celui que le football belge semble armé pour l’avenir.Cemois-ci, lesU16 et lesU17 ont, respectivement,affronté l’Allemagne et l’Espagne avec à chaque foisune victoire (4-1 et 1-0) et une défaite (1-0 et 3-1)pendant que lesU19 ont facilement remporté letournoi de Vilotic en Serbie. Les Espoirs ? Ils ont bat-tu l’Irlande du Nord 1-0 quatre jours après un succèsplein demaîtrise en Italie 3-1. Oui, le talent est pré-sent. Parce que la Belgique a compris que son salutpassait par la formation dans le sillage de sesgrands clubs qui ont pris ce virage. Parce quel’Union belge a compris qu’il valait mieux travaillermain dans lamain avec les clubs plutôt que de partirau bras de fer. Parce que demain, c’est déjà aujour-d’hui. Même si les Kompany,Witsel, Hazard, Bente-ke et autres De Bruyne ont encore de très belles an-nées devant eux, ils ne seront pas éternels. Derrièreeux, des noms qui parlent plus que d’autres : Ferrei-ra Carrasco, Bakkali, Musonda, Tielemans, Bos-saerts ou encore Denayer. Gordon Strachan ne lesconnaît certainement pas tous. Mais cela ne devraitpas durer… l

2 La semaine diabolique yMirallas, Hazard,Kompany, retour sur l’actu brûlante des Diables.

4 Dossier y Comment et pourquoi la Belgiquea fait de la formation une priorité...

8 Focus yGros plan sur 11 promesses belges10 Carnet de bord y Pour Red, la milieu

de terrain des Red Flames Cécile De Gerniera tenu toute la semaine son journal

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SOM

MAI

RE

4D

LE TWEET“Hâte de vivre

cette nouvelle expérience”Marouane Fellaini qui,

mardi, ne pouvait masquerson impatience à l’idée de découvrir

la Ligue des Champions

MARDI 17 SEPTEMBRECaptain Kompany is back

Heureux qui comme Vincent Kompany a effectué son retour sur lesterrains. “Les fans étaient contents deme revoir, mais j’étais encore pluscontent d’être sur le terrain”, explique-t-il. Un mois après sa blessure, ledéfenseur a passé une soirée tranquille. Jamais débordé, jamais mis endanger, il expédie les affaires courantes face aux Tchèques de Plzen. Etaccumule du temps de jeu avant le derby de Manchester…

LUNDI 16 SEPTEMBRETout feu, tout flamme,mesdamesUn petit clip pour lancer une nouvelle dynamique. ElkeClijsters (Madame Jelle Van Damme), Tania Prinsier(Madame Bart Goor) ou encore Noémie Happart (MissBelgique mais aussi Madame Leroy Labille) se prêtentau jeu pour faire monter la sauce autour de la sélec-tion féminine qui change de nom. Oubliez les Diables-ses, place aux Red Flames.

JEUDI19 SEPTEMBRE

Bakkali, le couac

Qui avait-il de mieux pour relancer Zakaria Bakkali qu’unpetit match de Ligue Europa à domicile face à une mo-deste équipe bulgare ? A priori, rien. Sauf que la premiè-re titularisation de l’ailier depuis sa blessure en août setransforme en couac et le PSV s’incline à la surprise gé-nérale face à Ludogorets. Couac, ça se dit comment enBulgare ?

MERCREDI 18 SEPTEMBREHazard n’aime pas le 13

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AFP

13e sortie d’Eden Hazard en Ligue des Champions. Et 13e match sans trouver la faille. Plusgrave, malgré l’activité de son Diable, Chelsea trouve moyen de s’incliner pour son entréeen lice face à Bâle. Un deuxième revers de rang sous les yeux de Kevin De Bruyne dont lacréativité n’aurait pourtant pas été de trop pour les Blues…

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur-délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Jonathan LangeResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70. Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55.Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une Photo NewsMagazine gratuit avec la DH du 24 septembre 2013. Ne peut être vendu séparément.

SAMEDI 21 SEPTEMBREAllô Christian, boboAu départ, un changement d’appui tout bête et une glissade. À l’arri-vée une blessure aux adducteurs qui a poussé Christian Benteke à sor-tir. Son remplaçant, Libor Kozak, en a profité pour inscrire le seul butde la victoire d’Aston Villa à Norwich. De quoi rassurer Paul Lambert,pas vraiment inquiet non plus sur la durée de l’indisponibilité de sonDiable. “Il sera vite de retour”, assure le technicien. Marc Wilmots l’es-père.

PHO

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DIMANCHE22 SEPTEMBREKompany, maîtrede Manchester

Il y avait deux Belges sur la pelouse del’Etihad Stadium, mais il ne pouvait y avoirqu’un seul maître de Manchester. Rayon-nant à l’image de son équipe, VincentKompany a démontré que sa blessureétait oubliée et Manchester City a dicté saloi à Manchester United où Marouane Fel-laini n’a pas démérité. Revanche prévue le1er mars. Pour une passation de pouvoir?A

P

VENDREDI 20 SEPTEMBREMirallas à toutes les saucesQui a dit que l’avenir de Kevin Mirallas passait par un côté ? Certaine-ment pas Roberto Martinez qui aime la polyvalence de son attaquantet compte bien s’en servir. “Kevin est à un stade de sa carrière où il peutjouer à plusieurs positions”, souligne l’Espagnol. “Il a joué dans l’axe àl’Olympiacos, nous savons qu’il peut le faire. Il peut nous apporter sa mo-bilité et sa disponibilité.. Et retrouver ses amours de jeunesse et sonposte d’avant-centre où il a été formé.

2 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 3

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LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

“Je ne savaispas quej’avaismarqué,c’est

d’ailleursla premièrequestion

que j’ai poséeaumédecinqui est arrivé.

Ilm’arépondu : toi”

Romelu Lukaku, buteur inconscientmais décisif. Sa première réalisation

sous ses nouvelles couleurs a permis à Evertonde s’imposer à West Ham (2-3).

PENDANT CE TEMPS­LÀ,AU BRÉSIL…

CRUZEIROVOLE

Qui arrêtera Cruzeiro ?Certainement pas son

dauphin, Botafogo.Mercredi dernier, lorsdu choc au sommet,les petits copains de

Clarence Seedorf, quia raté un penalty, ontsombré sur le terrain

de la formation de BeloHorizonte (3-0). Il y a biensûr eu le doublé de Julio

Baptista qui a prouvé quela bête était encore bien

vivante, maisil y a surtout eu cette

ouverture du scoreformidable de Nilton. À laréception d’un corner, lemilieu de terrain défensif

a ouvert le score d’ungeste hybride avec uneaile de pigeon aérienneincroyable. Un momentd’envol pour une équipe

qui survolele championnat

avec 7 points d’avance.

LE CAIPIRINHA

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LE TWEET“Hâte de vivre

cette nouvelle expérience”Marouane Fellaini qui,

mardi, ne pouvait masquerson impatience à l’idée de découvrir

la Ligue des Champions

JEUDI19 SEPTEMBRE

Bakkali, le couac

Qui avait-il de mieux pour relancer Zakaria Bakkali qu’unpetit match de Ligue Europa à domicile face à une mo-deste équipe bulgare ? A priori, rien. Sauf que la premiè-re titularisation de l’ailier depuis sa blessure en août setransforme en couac et le PSV s’incline à la surprise gé-nérale face à Ludogorets. Couac, ça se dit comment enBulgare ?

SAMEDI 21 SEPTEMBREAllô Christian, boboAu départ, un changement d’appui tout bête et une glissade. À l’arri-vée une blessure aux adducteurs qui a poussé Christian Benteke à sor-tir. Son remplaçant, Libor Kozak, en a profité pour inscrire le seul butde la victoire d’Aston Villa à Norwich. De quoi rassurer Paul Lambert,pas vraiment inquiet non plus sur la durée de l’indisponibilité de sonDiable. “Il sera vite de retour”, assure le technicien. Marc Wilmots l’es-père.

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DIMANCHE22 SEPTEMBREKompany, maîtrede Manchester

Il y avait deux Belges sur la pelouse del’Etihad Stadium, mais il ne pouvait y avoirqu’un seul maître de Manchester. Rayon-nant à l’image de son équipe, VincentKompany a démontré que sa blessureétait oubliée et Manchester City a dicté saloi à Manchester United où Marouane Fel-laini n’a pas démérité. Revanche prévue le1er mars. Pour une passation de pouvoir?A

P

VENDREDI 20 SEPTEMBREMirallas à toutes les saucesQui a dit que l’avenir de Kevin Mirallas passait par un côté ? Certaine-ment pas Roberto Martinez qui aime la polyvalence de son attaquantet compte bien s’en servir. “Kevin est à un stade de sa carrière où il peutjouer à plusieurs positions”, souligne l’Espagnol. “Il a joué dans l’axe àl’Olympiacos, nous savons qu’il peut le faire. Il peut nous apporter sa mo-bilité et sa disponibilité.. Et retrouver ses amours de jeunesse et sonposte d’avant-centre où il a été formé.

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Les jeunes, ça rouleLECHANGEMENT,

C’ESTMAINTENANT

Des grands clubs qui font de la formationune priorité, une Fédération qui a rétablile lien avec ces mêmes clubs :le football belge a pris un sérieux coupde jeune symbolisé par la générationdorée chez les A mais aussipar celles qui arrivent derrière.Décryptage d’un phénomène nouveauqui permet d’envisagerl’avenir en bleu, blanc, belge.

PAR JONATHAN LANGE

xDerrière les A, les Diablotins, tous titulaires en club,symbolisent la bonne passe actuelle de la formation belge avec

un début de campagne de qualification à l’Euro 2015 parfait :trois victoires en trois matches. (PHOTONEWS)

2mai 2007-17 octobre 2011. Ces deuxdates sont à marquer d’une pierreblanche dans l’histoire du footballbelge avec les inaugurations de

l’Académie Louis Dreyfus et du centre deformation de Neerpede. Elles sont surtoutdes symboles : ceux d’une prise de cons-cience du retard qu’accusait la Belgiqueen terme de formation.

“Dans le chef de notre club, c’est le cas”, re-connaît, avec humilité, Jean Kindermans àla tête de la formation anderlechtoise. “Onsavait qu’on avait du retard dans nos infras-tructures et on a voulu le combler. C’est cequ’on a réussi à faire.”

“Ce n’est parce que c’est le Standard, maisje pense que le club amontré la voie au ni-veau de l’investissement au niveau des infras-tructures et desmoyens humainsmais aussiet surtout en ouvrant la porte à l’équipe pre-mière”, estime Christophe Dessy. Et le di-recteur de l’Académie Louis Dreyfus d’in-sister sur un point capital : “Si on ne donnepas sa chance à un jeune, autant ne pas fairede formation.” Ce qui peut s’apparenteraujourd’hui à un lieu commun au vu duvisage juvénile des noyaux rouches et mau-ves est une réelle évolution. Qui est relati-vement récente.

“Je me souviens il y a 8 ou 9 ans, nous avi-ons des Lamah, Tioté, Odjidja, Mertens quiavaient toutes les peines pour s’introduiredans le noyau A où ils n’ont pas eu beaucoupde temps de jeu avant de prouver leur qualitéensuite”, se remémore Kindermans. “Lesmentalités ont changé. C’est toute la philoso-phie d’un club qui change et qui fait qu’onchange de fusil d’épaule et qu’on va d’abordregarder ce qu’on a chez nous avant d’allerregarder ailleurs.”

Comment expliquer ce revirement ? Laréponse est avant tout financière dans uneEurope du football où les cartes ont été re-distribuées par l’arrêt Bosman et où lapuissance des clubs belges s’est érodée.

Par nécessité, les dirigeants se sont aper-çus qu’ils faisaient plus qu’y trouver leurcompte : dans l’impossibilité de rivaliserpour attirer les plus grandes stars, autantessayer de les produire plutôt que de serisquer économiquement et sportivementà miser sur des seconds couteaux. Confir-mation de la bouche de Kindermans : “ilvaut mieux travailler quelques années pourvendre Lukaku et peut-être ensuite Tielemans,Bruno et Praet ou d’autres que d’aller cher-cher avec beaucoup de risques des joueurs àl’étranger qui coûtent beaucoup d’argent etqui n’ont peut-être pas toujours le rendementespéré.”

Résultat, la Pro League fait la part auxjeunes, principalement belges, ce qui estun argument de poids pour convaincre lesplus prometteurs de poursuivre leur ap-prentissage au pays plutôt que d’opterpour un exil attractif financièrement maisqui comporte sa part de risques sportifsau moment où il s’agit de percer jusqu’enéquipe première.

“Si le talent est le facteur principal, je necrois pas qu’il soit plus grand que dansd’autres pays comme l’Angleterre, l’Allema-gne ou la France”, estime encore Kinder-

mans. “La façon dont on travaille avec nosjeunes et la facilité ou plutôt la plus grandefacilité en Belgique d’arriver en équipe A dansun club qu’en Premier League fait que pourl’instant, on a d’excellentes générations dejeunes.”

Ce qui est naturellement bénéfiquepour l’ensemble du football belge avec desjoueurs qui se retrouvent avec de plus enplus de vécu de plus en plus tôt. Démons-tration lors de la victoire des Diablotins enItalie : côté transalpin, seuls trois des titu-laires évoluent en Serie A alors que dans leonze de Walem, à l’exception de MarnickVermijl et de Jordan Lukaku, tous lesautres joueurs sont quasiment assurés dedébuter chaque week-end en club.

DESSY : “IL Y A PLUS DECOMMUNICATION AVEC L’UNION BELGE”

Consciente du rôle qu’elle doit tenir,l’Union belge s’efforce d’accompagner dumieux possible le phénomène. Long-temps, clubs et Fédération se sont regar-dés en chien de faïence. En cause notam-ment le trop grand nombre d’activitéspour les jeunes.

“Les entraînements se transformaient enmatches, il y avait des tests très souvent etnous, on se demandait parfois pourquoi nousétions encore là”, souligne Kindermans.

Exemple type de cette surcharge de tra-vail : Thorgan Hazard. En 2011, le médian adisputé 17 matches avec les U19. Voir sonjoueur passer le plus clair de son temps àTubize avait passablement énervé les diri-geants lensois et sans doute retardé sonéclosion dans une équipe première qu’ilcommençait à fréquenter. À tel point quele joueur a ensuite été exempté des sta-ges…

La communication entre clubs et Fédé-ration a également fait défaut. “Il est déjàarrivé que des joueurs pourtant blessés delongue date étaient convoqués”, soupire undirigeant de club. Mais le renouvellementà la tête de la direction technique de la Fé-dération avec l’élargissement des pou-voirs de Johan Walem, sélectionneur desEspoirs, mais aussi responsable de l’en-semble des sélections et le remplacementde Marc Van Geersom par Gert Verheyenen charge des U18 et des U19 fait soufflerun vent nouveau.

“J’ai d’excellentes relations avec les deux”,note Dessy. “L’avantage, c’est qu’ils sont pas-sés par le haut niveau. Il y a plus de commu-nication. Même si aujourd’hui, je pense quela collaboration n’est pas encore assez suffi-sante, il y a unmieux.”

“C’est une bonne chose que d’anciens prospassés par des clubs soient à la tête des équi-pes nationales”, abonde Kindermans. “J’ail’impression que ce ne sont plus deux entitéstotalement différentes avec des ambitions dif-férentes mais que petit à petit, ces gens-là serendent compte que les joueurs sont formésdans leur club et qu’il faut tenir compte descentres de formations. Ils sont venus à la ren-contre des clubs et on a trouvé un consensuspour partager la charge de travail entre Fédé-ration et clubs.” Ou quand le football belgetrouve un compromis pour avancer... l

DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

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Des grands clubs qui font de la formationune priorité, une Fédération qui a rétablile lien avec ces mêmes clubs :le football belge a pris un sérieux coupde jeune symbolisé par la générationdorée chez les A mais aussipar celles qui arrivent derrière.Décryptage d’un phénomène nouveauqui permet d’envisagerl’avenir en bleu, blanc, belge.

PAR JONATHAN LANGE

xDerrière les A, les Diablotins, tous titulaires en club,symbolisent la bonne passe actuelle de la formation belge avec

un début de campagne de qualification à l’Euro 2015 parfait :trois victoires en trois matches. (PHOTONEWS)

2mai 2007-17 octobre 2011. Ces deuxdates sont à marquer d’une pierreblanche dans l’histoire du footballbelge avec les inaugurations de

l’Académie Louis Dreyfus et du centre deformation de Neerpede. Elles sont surtoutdes symboles : ceux d’une prise de cons-cience du retard qu’accusait la Belgiqueen terme de formation.

“Dans le chef de notre club, c’est le cas”, re-connaît, avec humilité, Jean Kindermans àla tête de la formation anderlechtoise. “Onsavait qu’on avait du retard dans nos infras-tructures et on a voulu le combler. C’est cequ’on a réussi à faire.”

“Ce n’est parce que c’est le Standard, maisje pense que le club amontré la voie au ni-veau de l’investissement au niveau des infras-tructures et desmoyens humainsmais aussiet surtout en ouvrant la porte à l’équipe pre-mière”, estime Christophe Dessy. Et le di-recteur de l’Académie Louis Dreyfus d’in-sister sur un point capital : “Si on ne donnepas sa chance à un jeune, autant ne pas fairede formation.” Ce qui peut s’apparenteraujourd’hui à un lieu commun au vu duvisage juvénile des noyaux rouches et mau-ves est une réelle évolution. Qui est relati-vement récente.

“Je me souviens il y a 8 ou 9 ans, nous avi-ons des Lamah, Tioté, Odjidja, Mertens quiavaient toutes les peines pour s’introduiredans le noyau A où ils n’ont pas eu beaucoupde temps de jeu avant de prouver leur qualitéensuite”, se remémore Kindermans. “Lesmentalités ont changé. C’est toute la philoso-phie d’un club qui change et qui fait qu’onchange de fusil d’épaule et qu’on va d’abordregarder ce qu’on a chez nous avant d’allerregarder ailleurs.”

Comment expliquer ce revirement ? Laréponse est avant tout financière dans uneEurope du football où les cartes ont été re-distribuées par l’arrêt Bosman et où lapuissance des clubs belges s’est érodée.

Par nécessité, les dirigeants se sont aper-çus qu’ils faisaient plus qu’y trouver leurcompte : dans l’impossibilité de rivaliserpour attirer les plus grandes stars, autantessayer de les produire plutôt que de serisquer économiquement et sportivementà miser sur des seconds couteaux. Confir-mation de la bouche de Kindermans : “ilvaut mieux travailler quelques années pourvendre Lukaku et peut-être ensuite Tielemans,Bruno et Praet ou d’autres que d’aller cher-cher avec beaucoup de risques des joueurs àl’étranger qui coûtent beaucoup d’argent etqui n’ont peut-être pas toujours le rendementespéré.”

Résultat, la Pro League fait la part auxjeunes, principalement belges, ce qui estun argument de poids pour convaincre lesplus prometteurs de poursuivre leur ap-prentissage au pays plutôt que d’opterpour un exil attractif financièrement maisqui comporte sa part de risques sportifsau moment où il s’agit de percer jusqu’enéquipe première.

“Si le talent est le facteur principal, je necrois pas qu’il soit plus grand que dansd’autres pays comme l’Angleterre, l’Allema-gne ou la France”, estime encore Kinder-

mans. “La façon dont on travaille avec nosjeunes et la facilité ou plutôt la plus grandefacilité en Belgique d’arriver en équipe A dansun club qu’en Premier League fait que pourl’instant, on a d’excellentes générations dejeunes.”

Ce qui est naturellement bénéfiquepour l’ensemble du football belge avec desjoueurs qui se retrouvent avec de plus enplus de vécu de plus en plus tôt. Démons-tration lors de la victoire des Diablotins enItalie : côté transalpin, seuls trois des titu-laires évoluent en Serie A alors que dans leonze de Walem, à l’exception de MarnickVermijl et de Jordan Lukaku, tous lesautres joueurs sont quasiment assurés dedébuter chaque week-end en club.

DESSY : “IL Y A PLUS DECOMMUNICATION AVEC L’UNION BELGE”

Consciente du rôle qu’elle doit tenir,l’Union belge s’efforce d’accompagner dumieux possible le phénomène. Long-temps, clubs et Fédération se sont regar-dés en chien de faïence. En cause notam-ment le trop grand nombre d’activitéspour les jeunes.

“Les entraînements se transformaient enmatches, il y avait des tests très souvent etnous, on se demandait parfois pourquoi nousétions encore là”, souligne Kindermans.

Exemple type de cette surcharge de tra-vail : Thorgan Hazard. En 2011, le médian adisputé 17 matches avec les U19. Voir sonjoueur passer le plus clair de son temps àTubize avait passablement énervé les diri-geants lensois et sans doute retardé sonéclosion dans une équipe première qu’ilcommençait à fréquenter. À tel point quele joueur a ensuite été exempté des sta-ges…

La communication entre clubs et Fédé-ration a également fait défaut. “Il est déjàarrivé que des joueurs pourtant blessés delongue date étaient convoqués”, soupire undirigeant de club. Mais le renouvellementà la tête de la direction technique de la Fé-dération avec l’élargissement des pou-voirs de Johan Walem, sélectionneur desEspoirs, mais aussi responsable de l’en-semble des sélections et le remplacementde Marc Van Geersom par Gert Verheyenen charge des U18 et des U19 fait soufflerun vent nouveau.

“J’ai d’excellentes relations avec les deux”,note Dessy. “L’avantage, c’est qu’ils sont pas-sés par le haut niveau. Il y a plus de commu-nication. Même si aujourd’hui, je pense quela collaboration n’est pas encore assez suffi-sante, il y a unmieux.”

“C’est une bonne chose que d’anciens prospassés par des clubs soient à la tête des équi-pes nationales”, abonde Kindermans. “J’ail’impression que ce ne sont plus deux entitéstotalement différentes avec des ambitions dif-férentes mais que petit à petit, ces gens-là serendent compte que les joueurs sont formésdans leur club et qu’il faut tenir compte descentres de formations. Ils sont venus à la ren-contre des clubs et on a trouvé un consensuspour partager la charge de travail entre Fédé-ration et clubs.” Ou quand le football belgetrouve un compromis pour avancer... l

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DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

“On rêvequ’on

puisses’identifier

à unproduitbelge”

Son travailà la directiontechniquenationaleest louépar les clubs.Ses premiersrésultats avecles Diablotinslancésdans la courseà l’Europlaident pour lui.Nouveau visagede la formationà la belge,Johan Waleminsiste sur lacomplémentaritéqui doit existerentre les clubset la Fédération.

PAR JONATHAN LANGE

Johan Walem l’admet : “L’approche aradicalement changé au sommet de laFédération.” L’ancien milieu de terrainest l’un de ceux qui a impulsé cetteévolution. Le sélectionneur

des Diablotins qui chapeaute égale-ment les autres équipes de jeunes a pris letemps de nous parler de son approche.Et insiste : “On est au début d’un projet im-portant.”

Johan, quel bilan tirez-vous depuis votreprise de fonction le 1er juillet 2012 ?“Mon bilan est à l’image de celui de la Fédé-ration. Il est très positif avec des gens qui ont envie d’aller vers l’avant, qui ont envie de collaboration. Le relationnel entre les clubs et la Fédération commence petit à petit à s’installer, mais je crois qu’il faudra encore une période d’au moins six mois pour avoir des rapports plus fluides et fonctionner de manière optimale. Mais je crois que cela avance.”

Vous parlez des relations entre clubset Fédération. S’agit-il de votre principalchantier ?“Avec les clubs, les joueurs. Il faut mettre en place une nouvelle approche aussi. On y tra-vaille énormément avec Marc (Wilmots) et Gert (Verheyen) avec qui on se voit souvent. On essaie de donner des directives simples et correctes tout en respectant le travail qui a été effectué jusqu’à présent au niveau de la formation. Un travail très bien fait et on va continuer. À notre niveau, il y a peut-être une nouvelle approche plus basée sur le terrain et notre vécu.”

“J’AIME LE TRAVAIL QUI EST FAITAU NIVEAU DES JEUNES EN BELGIQUE”Elle est aussi plus en adéquationavec les impératifs des clubs, ce qui estune nouveauté…

“On connaît la problématique que peuvent avoir les clubs vis-à-vis de la sélection mais aussi celle de la sélection avec les clubs. Il faut trouver un équilibre pour que tout le monde y gagne. Nous, on doit apporter quelque chose en plus par rapport aux clubs et cela passe par une approche un peu différente. C’est à nous d’être intelligent et d’apporter quelque chose que le club n’ap-porte pas. Mais, on en n’est qu’au début, on est encore nulle part. Notre travail doit être complémentaire. Le joueur est au centre du projet. S’il se sent concerné, il a du rende-ment. Et nous, on pourra exiger de la qualité que l’on retrouvera sur le terrain. La relation doit être dans les deux sens : le joueur et le club, cela doit être un plaisir pour eux d’être en sélection car tout le monde a quel-que chose à y gagner. Et au niveau des clubs, ils travaillent de mieux en mieux.Il faut le reconnaître en tant que Fédération. Vous savez, je ne m’en cache pas, j’aime le travail qui est fait au niveau des jeunes en Belgique. Pour avoir vécu d’autres situations, les gens, dans les clubs et à la Fédération, ont de très bonnes idées pour le futur. À nous, avec de la passion, de l’engouement et de bonnes idées de continuer à alimenter cette dynamique. En tout cas, on veut tous aller dans le même sens.”

Aller dans le même sens, c’est suivrele chemin tracé par les Diables.Un fil conducteur semble avoir été tiréà tous les étages de la Fédération…“On rêve qu’on puisse s’identifier à un pro-duit belge, avec certaines valeurs, certaines personnes qui ont du vécu, qui connaissent les règles des clubs. Et les clubs doivent aussi suivre les règles. On essaie d’installer une re-lation de confiance. Ce n’est parfois pas évi-dent, il faut passer par différentes étapes, mais c’est ce qui est très intéressant.” l

x Fédérateur, Johan Walem incarne la volontéde mettre en place une vraie identité de jeuà tous les étages du football belge. (PHOTONEWS)

x Il ne s’agit que d’uneprojection sur papier.

Mais elle comporte descontours réjouissants.La génération dorée

actuelle est bien partiepour former l’ossaturede la sélection jusqu’en

2018. Ensuite, unbasculement devrait

s’opérer. Avec unenouvelle génération

prometteuse…

6 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 7

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Page 8: Supdh 20130924 supdh full

Nicolas LombaertsZenit Saint Petersbourg

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DOSSIER BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

Johan Walem l’admet : “L’approche aradicalement changé au sommet de laFédération.” L’ancien milieu de terrainest l’un de ceux qui a impulsé cetteévolution. Le sélectionneur

des Diablotins qui chapeaute égale-ment les autres équipes de jeunes a pris letemps de nous parler de son approche.Et insiste : “On est au début d’un projet im-portant.”

Johan, quel bilan tirez-vous depuis votreprise de fonction le 1er juillet 2012 ?“Mon bilan est à l’image de celui de la Fédé-ration. Il est très positif avec des gens qui ont envie d’aller vers l’avant, qui ont envie de collaboration. Le relationnel entre les clubs et la Fédération commence petit à petit à s’installer, mais je crois qu’il faudra encore une période d’au moins six mois pour avoir des rapports plus fluides et fonctionner de manière optimale. Mais je crois que cela avance.”

Vous parlez des relations entre clubset Fédération. S’agit-il de votre principalchantier ?“Avec les clubs, les joueurs. Il faut mettre en place une nouvelle approche aussi. On y tra-vaille énormément avec Marc (Wilmots) et Gert (Verheyen) avec qui on se voit souvent. On essaie de donner des directives simples et correctes tout en respectant le travail qui a été effectué jusqu’à présent au niveau de la formation. Un travail très bien fait et on va continuer. À notre niveau, il y a peut-être une nouvelle approche plus basée sur le terrain et notre vécu.”

“J’AIME LE TRAVAIL QUI EST FAITAU NIVEAU DES JEUNES EN BELGIQUE”Elle est aussi plus en adéquationavec les impératifs des clubs, ce qui estune nouveauté…

“On connaît la problématique que peuvent avoir les clubs vis-à-vis de la sélection mais aussi celle de la sélection avec les clubs. Il faut trouver un équilibre pour que tout le monde y gagne. Nous, on doit apporter quelque chose en plus par rapport aux clubs et cela passe par une approche un peu différente. C’est à nous d’être intelligent et d’apporter quelque chose que le club n’ap-porte pas. Mais, on en n’est qu’au début, on est encore nulle part. Notre travail doit être complémentaire. Le joueur est au centre du projet. S’il se sent concerné, il a du rende-ment. Et nous, on pourra exiger de la qualité que l’on retrouvera sur le terrain. La relation doit être dans les deux sens : le joueur et le club, cela doit être un plaisir pour eux d’être en sélection car tout le monde a quel-que chose à y gagner. Et au niveau des clubs, ils travaillent de mieux en mieux.Il faut le reconnaître en tant que Fédération. Vous savez, je ne m’en cache pas, j’aime le travail qui est fait au niveau des jeunes en Belgique. Pour avoir vécu d’autres situations, les gens, dans les clubs et à la Fédération, ont de très bonnes idées pour le futur. À nous, avec de la passion, de l’engouement et de bonnes idées de continuer à alimenter cette dynamique. En tout cas, on veut tous aller dans le même sens.”

Aller dans le même sens, c’est suivrele chemin tracé par les Diables.Un fil conducteur semble avoir été tiréà tous les étages de la Fédération…“On rêve qu’on puisse s’identifier à un pro-duit belge, avec certaines valeurs, certaines personnes qui ont du vécu, qui connaissent les règles des clubs. Et les clubs doivent aussi suivre les règles. On essaie d’installer une re-lation de confiance. Ce n’est parfois pas évi-dent, il faut passer par différentes étapes, mais c’est ce qui est très intéressant.” l

6 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 7

Page 12: Supdh 20130924 supdh full

FOCUS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

En matière de jeune défenseur belge, l’Ajax est une référence. Cet été, les Ajacides ont trouvé un successeur à Thomas Ver-maelen, à Jan Vertonghen et à Toby Alderweireld. Son nom? Nathan Leyder. Après avoir

commencé le foot à 4 ans, le Luxembourgeois est passé par Mouscron jusqu’à la faillite du club. Direction Bruges où des problèmes extrasportifs l’ont poussé vers Zulte Waregem

avant donc de signer à l’Ajax cet été un contrat de trois ans.

Capable d’évoluer aussi bienen défense centrale

qu’à la récupération, Leyderest un cadre des U17.

11PAR CHRISTROPHE FRANKEN ET JONATHAN LANGE

Ils ont entre 16 et 18 anset leur futur s’annonce brillant.

Gros plan sur les pépitesdes équipes de jeunes

GÉNÉRATION 1996

AndyKawaya

La formation anderlechtoise,longtemps décriée, est

aujourd’hui une valeur sûre.Après Praet, Bruno, Januzaj

(parti àManU), Musonda (Chel-sea) et le petit dernier Tiele-

mans, la source n’est pas tarie,loin de là. Le prochain joueur qui

devrait émerger est un atta-quant gaucher : Andy Kawaya,

17 ans depuis le mois d’août. Lejeune homme fait déjà partie du

noyau Espoirs, mais aurait pujouer la saison avec l’équipe

première de Malines où il avaitété proposé en prêt cet été. LesMalinois ont finalement refusé,mais ils pourraient s’en mordreles doigts dans quelques mois sile talent de Kawaya se confirme

au plus haut niveau.

PHO

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GÉNÉRATION 1995

DivockOrigiAvec lui, la tradition des jeunes Belges qui brillent à Lille a encore de beaux jours devant elle. Depuis qu’il a débarqué dans le Nord sans parler un mot de français, Origi n’a cessé de grandir. Après avoir découvert le groupe pro l’an passé, il y est désormais solidement ins-tallé. Attaquant comme son père Mike, le Lillois brille par sa vitesse et son côté félin qui font de lui un redoutable dévoreur d’espaces. Atten-tion toutefois, la Fédération kenyane n’a cessé de lui faire des appels du pied ces der-niers mois…PH

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GÉNÉRATION 1995

JasonDenayer

Le dernier petit Belge à être arrivé à Manchester City où il a signé cet été. “Physiquement ettechniquement, il est vraimenttrès costaud”, nous expliquait Dedryck Boyata il y a peu. Issu de l’académie Guillou à Lier, le défenseur n’a pas tardé à s’im-poser chez les U21 de City où il forme avec Mathias Bossaerts, son compère chez les U19, une charnière centrale 100 % belge

dont les éducateurs de Man-chester City disent le plus grand

bien.

PHO

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GÉNÉRATION 1995

AlexandroCraninx

Un jeune gardien belge quiévolue à Madrid ? Thibaut

Courtois. Et non, il s’agitd’Alexandro Craninx. “Avec mataille et ma nationalité, on mecompare souvent à ThibautCourtois. Mais j’ai encore

beaucoup de chemin à faireavant d’approcher son niveau”,

explique le jeune né à Malaga deparents belges et qui culmine à

1,95m pour 74 kg. Au RealMadrid depuis ses 15 ans,

il évolue en Juvenil Asous les ordres de Fernando

Morientes. Et dans la capitaleespagnole, on loue sa marge

de progressionassez importante. PH

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GÉNÉRATION 1995

Adnan JanuzajBeaucoup ont fait le parallèle : Adnan Januzaj a effectué ses débuts en Premier League avec Manchester United 50 ans jour pour jour après un certain George Best… Marc Degryse le compare volontiers à Robbie Rensenbrink. Né de parents albanais qui se sont réfugiés en Belgique, le gaucher, passé par le Brussels, a confirmé les pro-messes entrevues lors de ses années anderlechtoises. Ses qualités ? Une technique soyeuse, une vision du jeu très au-dessus de la moyenne et un physique qui s’est désormais étoffé. Mais une question se pose : pour quelle sélection va-t-il opter ? L’Albanie ou la Belgique ?A

P

GÉNÉRATION 1997

YouriTielemans

La dernière petite merveille produite par Anderlecht.

Ses premiers pas face à Lokeren ont été bluffants :

techniquement très juste,très bon sur les phases arrêtées

et d’une maturité rare, Tielemans a pris pour habitude

de sauter les étapes,que ce soit en club ou en sélection où il est passé

directement des U16 aux U21. Pour aller jusqu’où ? Difficile à

dire, mais le potentiel du médian est immense. À charge

pour lui de bien l’exploiter…

PHO

TO

NEW

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GÉNÉRATION 1997

SennaMalik

Gaby Mudingayi n’est pas le seulBelge sous contrat avec l’Inter

Milan. En début d’année, il a étérejoint par Senna Malik. Formé

au Beerschot, le jeune défenseurqui se rêvait basketteur a eu le

déclic à l’âge de 13 ans lors d’unvoyage de deux mois au Ghana,son pays d’origine. Sa progres-sion a ensuite été fulgurante.Tous les grands clubs belges

mais aussi Arsenal ont tenté dele convaincre, mais il a opté pourl’Inter Milan qui l’a repéré il y aun an lors d’un match des U16face à l’Autriche. En plus d’unénorme potentiel physique,

Malik est aussi très rapide poursa taille (1,93 m) et a pour lui

une relance très propre.

BEL

GIA

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GÉNÉRATION 1996

MathiasBossaerts

Lui-même se définit comme “undéfenseur qui aime relancer”. À

17 ans, Mathias Bossaerts pour-suit son ascension vers les

sommets. L’Anversois a passé7 ans au Beerschot puis une saison à Anderlecht avant de rejoindre City en 2012. Passé

pro l’an passé, titulaire et capi-taine chez les U21 sous les ordres de Patrick Vieira, il a

marqué les esprits lors du der-nier tour Elite disputé avec les U17 l’été dernier. “Il a beaucoupprogressé”, confirme Bob Bro-waeys. Au point de s’entraîner de plus en plus régulièrement avec le groupe pro où Vincent Kompany l’a pris sous son aile.

DR

GÉNÉRATION 1996

Charly MusondaJunior

Des tracas administratifs sontvenus contrarier ses débuts avec

Chelsea, mais le petit dernierdes Musonda n’a pas pour

autant perdu son temps depuisson arrivée à Londres. En mai

dernier, il est entré en jeu lors dela finale perdue de la Youth Cup,

l’équivalent de la Cup pour lesplus jeunes. La semaine der-

nière, il était l’un des rares U18 àêtré aligné avec les jeunes Bluesdans la Youth League, la Liguedes Champions des U19 après

avoir passé la majeure partie deson été à se préparer avec lesU21. Une ascension linéaire pour

ce milieu offensif hyperdouétechniquement et qui, avec son

aisance balle au pied, en aétonné plus d’un à Chelsea.

PHO

TO

NEW

S

GÉNÉRATION 1996

AndreasPereira

Convaincu par Alex Ferguson en personne de rejoindre Manches-

ter United en 2011 alors qu’il était au PSV Eindhoven, le natif de Duffel trace patiemment sa route. En janvier, il a signé son premier contrat professionnel

et évolue depuis avec la réserve. Les qualités de ce milieu offen-

sif ? Un leadership assumé puisqu’il a porté le brassard de capitaine dans les équipes de

jeunes mais aussi et surtout uneaisance technique très au-des-

sus de la moyenne dans les dribbles mais aussi dans les

frappes avec une spécialité, les coups francs. Passé par les U16, Pereira est aussi détenteur d’un passeport brésilien, le pays de son attaquant de père, Marcos.

DR

GÉNÉRATION 1997

NathanLeyder

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GARÇONSPLEIND’AVENIR

8 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 9

Page 13: Supdh 20130924 supdh full

FOCUS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

En matière de jeune défenseur belge, l’Ajax est une référence. Cet été, les Ajacides ont trouvé un successeur à Thomas Ver-maelen, à Jan Vertonghen et à Toby Alderweireld. Son nom? Nathan Leyder. Après avoir

commencé le foot à 4 ans, le Luxembourgeois est passé par Mouscron jusqu’à la faillite du club. Direction Bruges où des problèmes extrasportifs l’ont poussé vers Zulte Waregem

avant donc de signer à l’Ajax cet été un contrat de trois ans.

Capable d’évoluer aussi bienen défense centrale

qu’à la récupération, Leyderest un cadre des U17.

GÉNÉRATION 1996

AndyKawaya

La formation anderlechtoise,longtemps décriée, est

aujourd’hui une valeur sûre.Après Praet, Bruno, Januzaj

(parti àManU), Musonda (Chel-sea) et le petit dernier Tiele-

mans, la source n’est pas tarie,loin de là. Le prochain joueur qui

devrait émerger est un atta-quant gaucher : Andy Kawaya,

17 ans depuis le mois d’août. Lejeune homme fait déjà partie du

noyau Espoirs, mais aurait pujouer la saison avec l’équipe

première de Malines où il avaitété proposé en prêt cet été. LesMalinois ont finalement refusé,mais ils pourraient s’en mordreles doigts dans quelques mois sile talent de Kawaya se confirme

au plus haut niveau.

PHO

TO

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S

GÉNÉRATION 1995

AlexandroCraninx

Un jeune gardien belge quiévolue à Madrid ? Thibaut

Courtois. Et non, il s’agitd’Alexandro Craninx. “Avec mataille et ma nationalité, on mecompare souvent à ThibautCourtois. Mais j’ai encore

beaucoup de chemin à faireavant d’approcher son niveau”,

explique le jeune né à Malaga deparents belges et qui culmine à

1,95m pour 74 kg. Au RealMadrid depuis ses 15 ans,

il évolue en Juvenil Asous les ordres de Fernando

Morientes. Et dans la capitaleespagnole, on loue sa marge

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EWS

GÉNÉRATION 1995

Adnan JanuzajBeaucoup ont fait le parallèle : Adnan Januzaj a effectué ses débuts en Premier League avec Manchester United 50 ans jour pour jour après un certain George Best… Marc Degryse le compare volontiers à Robbie Rensenbrink. Né de parents albanais qui se sont réfugiés en Belgique, le gaucher, passé par le Brussels, a confirmé les pro-messes entrevues lors de ses années anderlechtoises. Ses qualités ? Une technique soyeuse, une vision du jeu très au-dessus de la moyenne et un physique qui s’est désormais étoffé. Mais une question se pose : pour quelle sélection va-t-il opter ? L’Albanie ou la Belgique ?A

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GÉNÉRATION 1997

YouriTielemans

La dernière petite merveille produite par Anderlecht.

Ses premiers pas face à Lokeren ont été bluffants :

techniquement très juste,très bon sur les phases arrêtées

et d’une maturité rare, Tielemans a pris pour habitude

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directement des U16 aux U21. Pour aller jusqu’où ? Difficile à

dire, mais le potentiel du médian est immense. À charge

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S

GÉNÉRATION 1997

SennaMalik

Gaby Mudingayi n’est pas le seulBelge sous contrat avec l’Inter

Milan. En début d’année, il a étérejoint par Senna Malik. Formé

au Beerschot, le jeune défenseurqui se rêvait basketteur a eu le

déclic à l’âge de 13 ans lors d’unvoyage de deux mois au Ghana,son pays d’origine. Sa progres-sion a ensuite été fulgurante.Tous les grands clubs belges

mais aussi Arsenal ont tenté dele convaincre, mais il a opté pourl’Inter Milan qui l’a repéré il y aun an lors d’un match des U16face à l’Autriche. En plus d’unénorme potentiel physique,

Malik est aussi très rapide poursa taille (1,93 m) et a pour lui

une relance très propre.

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GÉNÉRATION 1997

NathanLeyder

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8 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 9

Page 14: Supdh 20130924 supdh full

Cécile De Gernier

L’équipe nationale féminine a unnouveau nom : les Belgian Red Flames.Pour lancer les qualificationspour le Mondial 2015, les filles ontbattu l’Albanie (0­2). Mercredi, ellesiront en Norvège. Toutes les joueusesprennent du plaisir à venir jouerpour l’équipe nationale, mêmesi leur agenda est bien chargé. Retoursur cette semaine mouvementée.

PAR CORENTIN SIMON DEM

OU

LIN

x Pour Cécile De Gernier,les semaines sont bien

chargées. Que ce soiten club, avec le Standard,

ou en équipe nationale,elle doit gérer son boulot

et le football.La passion lui donne la force

de continuer. Et de brilleravec les Red Flamesoù son pied gauche

a fait des ravagessamedi face à l’Albanie.

LUNDI Le marathon“C’est mon quotidien : je vais toujours d’abord tra-vailler. Lundi, j’avais une réunion à Namur. Après majournée de boulot, j’ai été à la conférence de pressede présentation des Red Flames. Je suis arrivée unpeu en retard à cause des embouteillages. Paul Al-laerts a d’abord expliqué le projet. Après, les journa-listes nous ont posé des questions par rapport à cequ’on pensait du nom et du projet. Ensuite, noussommes partis pour l’entraînement, avec le coach.On amis du temps pour arriver, à nouveau à causedes embouteillages. Et ma journée n’était pas finie !L’entraînement était à 19h30 et on a d’abord fait laphoto d’équipe. Moi, je suis partie à 20h30 parce que

PHO

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“MASEMAINEINTERNATIONALECHEZLES REDFLAMES”

je devais aller à La Tribune, sur la RTBF. Le temps deme préparer et de faire la route, je suis arrivée vers21h20. Je suis passée par la case maquillage et unpetit briefing. Ensuite, je suis montée sur le plateau à21h40. Après l’émission, je suis restée quelques mi-nutes à discuter avec tout le monde. Mais vu quec’est une lourde semaine internationale, je devaisrentrer tôt. Je suis donc retournée chez moi, j’ai re-gardé Extra Time chez les Flamands et j’ai été dor-mir. C’était une grosse journée !”

MARDI Journée classique“Dès 9h, j’ai été travailler. C’était une journée de bou-lot classique, rien de particulier. Je me suis levée à à

7h15 pour aller prendre le train. J’habite à Tirlemontet pour venir à Bruxelles c’est plus simple, parce que jetravaille dans le centre, à la Bourse. Je laisse doncmavoiture à la gare et je la reprends le soir. C’est ce queje fais tous les jours, même quand je vais au Standard.Le soir, je peux directement aller à l’entraînement,parce que je mets mon sac dansma voiture le matin.Mardi, on avait entraînement à Zaventem. Après leboulot, je suis arrivée vers 18h et on a joué contre lesU16 garçons. On a gagné, 6-2. Après l’entraînement,j’ai regardé la premièremi-temps dumatch d’Ander-lecht contre Benfica avec les autres à la buvette etpuis je suis rentrée. J’ai regardé la deuxième périodechezmoi et puis les résumés des autres matches deLigue des Champions. Ensuite, j’ai été dormir.”

MERCREDI Le repos footballistique“C’était plus calme, au niveau du foot. J’ai d’abord ététravailler, mais rien de bien spécial. Le matin, je melève à 7h et je déjeune dans le train. Après ma journéede travail, je suis rentrée chez moi, vu qu’on n’avaitpas entraînement. J’ai passé une soirée tranquille de-vant Marseille - Arsenal. Notre entraîneur au Stan-dard nous a proposé d’aller faire de la musculation,mais on a décidé de ne pas y aller. (sourire) C’étaitplutôt soirée de repos, cela faisait du bien.”

JEUDI Le rassemblement“C’était une journée particulière, parce que je devaisvenir en voiture à Bruxelles. Je me suis donc levée à6h30 et je suis partie à 7h de chez moi. J’ai été dépo-ser ma voiture à Crainhem, puis j’ai pris le métro pouraller en ville. Le soir, on s’entraînait à Zaventem, doncc’était plus simple. On avait rendez-vous à 14h, maiscomme je travaillais, je suis arrivée plus tard. J’étais làtout juste pour le début de l’entraînement, à 16h30.C’était classique : des passes, des frappes, attaque-dé-fense, des petits matches entre nous. À partir de jeu-di, on était 100 % concentrées sur le foot et le matchde samedi, contre l’Albanie, et de mercredi, contre laNorvège. On restait ensemble jusqu’à ce moment-là.

Jeudi soir, on était au Golden Tulip à Zaventem. Untrès bel hôtel, c’est celui qu’utilisent aussi les Espoirs.On est seule dans nos chambres avec un super grandlit, c’est chouette ! Le soir, on amangé ensemble à19h45. Ensuite, on a eu quelques soins. Après cela, lecoach a fait un peu de théorie, on a regardé des vi-déos. Cela a duré environ une heure, ensuite, nousétions libres jusqu’à l’heure du coucher, à 22h30. Ona regardé la soirée d’Europa League, un peu rigoléensemble et puis tout le monde a été dormir.”

VENDREDI Dans le vif du sujet“Pour le boulot, j’ai dû prendre congé de vendredi àjeudi, puisqu’on devait rester avec l’équipe nationale.Vendredi, le déjeuner était libre : il fallait le prendreentre 8h et 9h. On s’est donc toutes levée à notreaise. Dans la foulée, on a eu entraînement alternatifà l’hôtel, dans la salle de fitness. Nous étions en deuxgroupes avec, au programme durant une heure : sta-bilisation, musculation, sauna, hammam, etc. Après,on a eu un temps libre jusqu’au repas demidi. Nousen avons souvent, cela nous donne l’occasion de rigo-ler et de discuter entre nous. Une fois le repas demidipris, on a toutes été faire une sièste, durant deuxheures. À cemoment-là, tout le monde est obligéd’aller dans sa chambre. Quand on se lève, on reçoit

un snack et vers 16h, on part pour l’entraînement.Veille de match oblige, il s’est déroulé au stade RoiBaudouin. Des sprints, de la tactique, phases de jeude position, etc. Ensuite, nous sommes rentrées àl’hôtel pour manger. Ce sont toujours les mêmes re-pas. On a le choix avec du poulet, du saumon, du riz,de la purée, brocoli, carotte, courgette, que des cho-ses classiques. La soirée était consacrée a de la théo-rie sur l’adversaire. On a regardé des vidéos et lecoach nous a dit ce qu’il fallait absolument évitercontre l’Albanie. Après, certaines ont reçu quelquessoins et tout le monde a été dormir vers 22h30.”

SAMEDI Jour de match“Tout le monde a pris son petit-déjeuner à 8h30. Jus-te après, on a eu un petit entraînement. Rien de tropfatiguant, un simple réveil musculaire, la répétitiondes phases arrêtées et quelques phases de jeu. Àmi-di, nous avons reçu un repas froid un peu plus léger,qui a été suivi, comme d’habitude, par une sieste.Deux heures plus tard, vers 16h, nous avonsmangédes pâtes. Juste après, on a fait la théorie : la compo-sition d’équipe et on revoit les phases arrêtées surpapiers. On est partie pour le match vers 17h. À cemoment-là, l’ambiance change quand on rentre dansle bus. Une fois au stade Roi Baudouin, tout le mondea été voir le terrain, pour se mettre dans l’ambiance,choisir les chaussures et discuter un peu. Après, on aété se changer dans le vestiaire, où l’ambiance esttoujours détendue : il y a de la musique, les joueuseschantent, etc. Après avoir battu l’Albanie (0-2), toutle monde était un peu éparpillé. On va d’abord voirles supporters, c’est important. On a beaucoup de de-mande de photos des enfants par exemple. Puis cer-taines vont à l’interview, d’autres vont à la dou-che, etc. Après, on a été boire un verre à la buvette dustade. On est partie vers 22h30 et on a reçu une cou-pe de champagne à l’hôtel. Et tout le monde a étédormir vers minuit.”

DIMANCHE Repos dominical“Le petit-déjeuner était libre, entre 8h et 9h. Ensuite,le programme était différent pour les titulaires. Onest restée à l’hôtel, faire un peu de vélo, des étire-ments, décrassage, marcher, etc. Les autres ont étésur le terrain. On a ensuite mangé et puis on était li-bre à 13h. Cela donnait l’occasion à tout le monde derentrer chez soit, notamment faire ses lessives. Per-sonnellement, j’ai regardé Club Bruges - Anderlechtet Standard - Lokeren. On devait être de retour à 22hà l’hôtel. Puis, le temps d’un peu discuter, nous avonsété dormir vers 22h30.” l

DEM

OU

LIN

CARNERT DE BORD BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

10 I la dernière heure - les sports I I la dernière heure - les sports I 11

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x Pour Cécile De Gernier,les semaines sont bien

chargées. Que ce soiten club, avec le Standard,

ou en équipe nationale,elle doit gérer son boulot

et le football.La passion lui donne la force

de continuer. Et de brilleravec les Red Flamesoù son pied gauche

a fait des ravagessamedi face à l’Albanie.

PHO

TO

NEW

S

MERCREDI Le repos footballistique“C’était plus calme, au niveau du foot. J’ai d’abord ététravailler, mais rien de bien spécial. Le matin, je melève à 7h et je déjeune dans le train. Après ma journéede travail, je suis rentrée chez moi, vu qu’on n’avaitpas entraînement. J’ai passé une soirée tranquille de-vant Marseille - Arsenal. Notre entraîneur au Stan-dard nous a proposé d’aller faire de la musculation,mais on a décidé de ne pas y aller. (sourire) C’étaitplutôt soirée de repos, cela faisait du bien.”

JEUDI Le rassemblement“C’était une journée particulière, parce que je devaisvenir en voiture à Bruxelles. Je me suis donc levée à6h30 et je suis partie à 7h de chez moi. J’ai été dépo-ser ma voiture à Crainhem, puis j’ai pris le métro pouraller en ville. Le soir, on s’entraînait à Zaventem, doncc’était plus simple. On avait rendez-vous à 14h, maiscomme je travaillais, je suis arrivée plus tard. J’étais làtout juste pour le début de l’entraînement, à 16h30.C’était classique : des passes, des frappes, attaque-dé-fense, des petits matches entre nous. À partir de jeu-di, on était 100 % concentrées sur le foot et le matchde samedi, contre l’Albanie, et de mercredi, contre laNorvège. On restait ensemble jusqu’à ce moment-là.

Jeudi soir, on était au Golden Tulip à Zaventem. Untrès bel hôtel, c’est celui qu’utilisent aussi les Espoirs.On est seule dans nos chambres avec un super grandlit, c’est chouette ! Le soir, on amangé ensemble à19h45. Ensuite, on a eu quelques soins. Après cela, lecoach a fait un peu de théorie, on a regardé des vi-déos. Cela a duré environ une heure, ensuite, nousétions libres jusqu’à l’heure du coucher, à 22h30. Ona regardé la soirée d’Europa League, un peu rigoléensemble et puis tout le monde a été dormir.”

VENDREDI Dans le vif du sujet“Pour le boulot, j’ai dû prendre congé de vendredi àjeudi, puisqu’on devait rester avec l’équipe nationale.Vendredi, le déjeuner était libre : il fallait le prendreentre 8h et 9h. On s’est donc toutes levée à notreaise. Dans la foulée, on a eu entraînement alternatifà l’hôtel, dans la salle de fitness. Nous étions en deuxgroupes avec, au programme durant une heure : sta-bilisation, musculation, sauna, hammam, etc. Après,on a eu un temps libre jusqu’au repas demidi. Nousen avons souvent, cela nous donne l’occasion de rigo-ler et de discuter entre nous. Une fois le repas demidipris, on a toutes été faire une sièste, durant deuxheures. À cemoment-là, tout le monde est obligéd’aller dans sa chambre. Quand on se lève, on reçoit

un snack et vers 16h, on part pour l’entraînement.Veille de match oblige, il s’est déroulé au stade RoiBaudouin. Des sprints, de la tactique, phases de jeude position, etc. Ensuite, nous sommes rentrées àl’hôtel pour manger. Ce sont toujours les mêmes re-pas. On a le choix avec du poulet, du saumon, du riz,de la purée, brocoli, carotte, courgette, que des cho-ses classiques. La soirée était consacrée a de la théo-rie sur l’adversaire. On a regardé des vidéos et lecoach nous a dit ce qu’il fallait absolument évitercontre l’Albanie. Après, certaines ont reçu quelquessoins et tout le monde a été dormir vers 22h30.”

SAMEDI Jour de match“Tout le monde a pris son petit-déjeuner à 8h30. Jus-te après, on a eu un petit entraînement. Rien de tropfatiguant, un simple réveil musculaire, la répétitiondes phases arrêtées et quelques phases de jeu. Àmi-di, nous avons reçu un repas froid un peu plus léger,qui a été suivi, comme d’habitude, par une sieste.Deux heures plus tard, vers 16h, nous avonsmangédes pâtes. Juste après, on a fait la théorie : la compo-sition d’équipe et on revoit les phases arrêtées surpapiers. On est partie pour le match vers 17h. À cemoment-là, l’ambiance change quand on rentre dansle bus. Une fois au stade Roi Baudouin, tout le mondea été voir le terrain, pour se mettre dans l’ambiance,choisir les chaussures et discuter un peu. Après, on aété se changer dans le vestiaire, où l’ambiance esttoujours détendue : il y a de la musique, les joueuseschantent, etc. Après avoir battu l’Albanie (0-2), toutle monde était un peu éparpillé. On va d’abord voirles supporters, c’est important. On a beaucoup de de-mande de photos des enfants par exemple. Puis cer-taines vont à l’interview, d’autres vont à la dou-che, etc. Après, on a été boire un verre à la buvette dustade. On est partie vers 22h30 et on a reçu une cou-pe de champagne à l’hôtel. Et tout le monde a étédormir vers minuit.”

DIMANCHE Repos dominical“Le petit-déjeuner était libre, entre 8h et 9h. Ensuite,le programme était différent pour les titulaires. Onest restée à l’hôtel, faire un peu de vélo, des étire-ments, décrassage, marcher, etc. Les autres ont étésur le terrain. On a ensuite mangé et puis on était li-bre à 13h. Cela donnait l’occasion à tout le monde derentrer chez soit, notamment faire ses lessives. Per-sonnellement, j’ai regardé Club Bruges - Anderlechtet Standard - Lokeren. On devait être de retour à 22hà l’hôtel. Puis, le temps d’un peu discuter, nous avonsété dormir vers 22h30.” l

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Prix TVAC. L’offre Belgacom 11+ est un bouquet complémentaire réservé aux clients de l’offre de base de Belgacom TV. L’UEFA Champions League est diffusée à partir des play-offs jusqu’à la finale et ne comprend pas les matchs de qualification. La Copa del Rey n’inclut pas la finale. Les matchs de la Jupiler Pro League sont ceux du lot 3. Le nombre de goals est une estimation calculée sur base de la saison 2012-2013.

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