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Envie de passer une année scolaire sans soucis ? Rendez-vous au dos de ce supplément Ethias SA, rue des Croisiers 24, 4000 Liège. RPM Liège TVA BE 0404.484.654 Août 2013 Arts Scène de la Supplément GRATUIT Dossier réalisé par

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Supplément Libre du 28 août 2013 : Arts de la scène

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Envie de passer une année scolaire sans soucis ?Rendez-vous au dos de ce supplémentEthias SA, rue des Croisiers 24, 4000 Liège. RPM Liège TVA BE 0404.484.654

Août2013

ArtsScène

de la

SupplémentGRATUIT

Dossier réalisé par

Directeur : David Michels

Théâtre Royal des Galeries

Saison 2013 / 2014

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La Revue 2014La Revue 2014

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03 - Arts de la Scène 2013

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Pourquoi ? Pour votre plaisir d’abord, bien sûr. Car les spectateurs assidus de nos scènes vous le confi rme-ront : contrairement à celui de l’école (enfi n, pour la plu-part des écoliers…), le chemin du théâtre est un vrai bonheur. Et pas cher, en plus. Car toujours comme l’école, le théâtre (ou la danse, ou l’opéra) est copieusement subventionné. Pom, pom, pom, pom…

Des subventions, il en est question dans ce supplément (page 9). Elles ont fait pas mal parler d’elles ces derniers temps. La culture, même si elle ne s’en sort fi nalement pas trop mal, n’échappe pas aux compressions budgétaires. Et les autorités politiques en charge des arts de la scène ont souhaité remettre un peu d’ordre dans la procédure d’octroi des sub-ventions, qu’elles considéraient baigner un peu dans un fl ou… artistique. Pom, pom, pom, pom…

Les comédiens auront-ils un petit truc de marabout ou un grigri pour conjurer le mauvais sort qui risque de s’abattre sur leur théâtre au cas où leur convention ou leur contrat-programme ne serait pas renouvelé ? En tout cas, ils en ont pour lutter contre le trac au moment où le rideau doit s’ouvrir, comme vous le découvrirez également dans ce supplément (page 4). Pom, pom, pom, pom…

Pour terminer sur une note optimiste, souvenez-vous que «le théâtre est une catastrophe salutaire». Et si vous ne savez pas ce que ça veut dire, nous ne pouvons que vous conseiller de lire Les 1001 défi nitions du théâtre d’Olivier Py : votre perplexité n’aura d’égal que votre amusement (page 18). Pom, pom, pom !

Supplément gratuit à la Libre Belgique réalisépar IPM ADVERTISING - 28 août 2013IPM ADVERTISING - Rue des Francs, 79 - 1040 BruxellesTél : 0032(2).211.29.12 - Fax : 0032(2).211.28.20

EDITEURS RESPONSABLES : Emmanuel Denis, Henry VisartRÉDACTION : F. Baterna • COORDINATION ET PUBLICITÉ : Luc Dumoulin - (02/211 29 54) - [email protected] • MISE EN PAGE : Fabrice Liben - IPM Advertising sa PHOTOS : François Hubert, PG • INTERNET : www.lalibre.be

Pom, pom,pom !Les cerises, les pommes, les noisettes… tout est encore à l’avance cette année. Il semble qu’il n’y a qu’une seule chose que le changement climatique n’affecte pas, c’est la rentrée des classes… et des théâtres. De manière immuable, les écoliers reprennent leur crayon en main et les régisseurs, leur brigadier. Pom, pom, pom, pom… Dépêchez-vous de prendre votre abonnement : les trois coups vontbientôt retentir.

Avant-propos

Arts de la Scène 2013 - 04

Le trac est un sentiment d'ap-préhension irraisonnée avant d'affronter le public, d'entrer en scène. Mais avant que le rideau ne se lève, que font les artistes en coulisses ? A quoi pensent-ils ? Comment se préparent-ils ? Font-ils le signe de croix, une sieste, un canard sur la bouche du premier technicien rencontré ? S’offrent-ils un verre de whisky, un plat de chicons au gratin, dix minutes de méditation ?

Une quinzaine de comédiens ont bien voulu nous dévoiler les ri-tuels auxquels ils se prêtent avant d’entrer en scène. Ils nous em-mènent dans l'envers du décor et

racontent leurs petits trucs, leurs tics et tocs pour conjurer leur trac avant que le rideau ne se lève.

Benoît Van Dorslaer Je bougonneMes habitudes d'avant scène? J'ai deux approches diamétra-lement opposées. Soit je plonge dedans et suis capable d'arri-ver une minute avant le début du spectacle, sauter dans mon costume et entrer en scène sans réfl échir pour me laisser surprendre. Soit je suis là deux heures avant, à retraverser chaque instant de la représen-tation. Souvent, je bougonne. Je préviens mes partenaires qu'ils ne se laissent pas entraîner dans une spirale négative, et moi, ça me libère. De toute façon, en coulisses, j'essaie d'avoir une micro relation privilégiée avec chacun de mes partenaires. Un micro moment, souvent le même, au même endroit, un gimmick répétitif qui crée une petite complicité hors représen-tation. Dans Le maître des Illu-sions, je détaillais les vêtements de Sarah Dupré des pieds à la tête quand elle stabilisait la cage dans laquelle j'étais couché. Dans Le mouton et la Baleine, je me « disputais » avec Soufi an El Boubsi parce que chaque fois que nous avons joué ensemble, il avait le rôle du gentil et moi, celui du méchant...

Anouchka Vingtier Je m’imprègne de l’ambiance de la salleJe fais des échauffements phy-siques qui sont très différents d’un rôle à l’autre. J’ai aussi un autre petit rituel : ce n'est ni une prière ni une méditation, mais une connexion avec des per-sonnes chères… qui peuvent être différentes selon le rôle et l’histoire de la pièce mais que je ne révélerai pas parce que c'est très personnel. Ça fait par-tie d'une mécanique de mise en situation. Avant de jouer, j’ai besoin de passer sur le pla-teau avant l’arrivée du premier spectateur. J’ai aussi besoin de m’imprégner de l’ambiance de la salle. Même si je ne suis pas dans les premières scènes, je reste dans les coulisses. Je n’aime pas m’éloigner du pla-teau. J'essaie d'absorber l'éner-gie de la salle le plus possible. Et ce que je préfère par-dessus tout, mais qui n’est pas tou-jours possible, c’est de capter le regard de mes partenaires de jeu avant l’entrée en scène. J’ai besoin d’être près d’eux.

Une jeune actrice confi ait à Sarah Bernhardt qu’avant d’entrer en scène,elle n’éprouvait jamais le trac. Et Sarah Bernhardt de lui répondre :« Ne vous en faites pas, cela vient avec le talent ».

Histoires de tics,trucs, trac et tocs

Son actuReprise de La vie devant soi au Théâtre Le Public, et La Compa-gnie des Hommes, au Théâtre des Martyrs.

Son actuRichard III et Made in China, au Théâtre du Parc.

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Témoignages

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Arts de la Scène 2013 - 06

Marc De RoyJe me colle au rideauJe n'ai aucun véritable tic ni au-cune manie particulière. J'ai tou-tefois, pendant une saison, un peu volé à Françoise Oriane, ma marraine à l’Union des Artistes, le geste de me coller au rideau avec les mains ouvertes, pour tenter sans doute de mêler les ondes de brouhaha du public avec mon état et mes ondes du jour... Mais ce geste n’était pas à moi et je l’ai abandonné petit à petit. Par contre, j’essaie, l’air de rien, sans déranger personne, que mes derniers gestes, regards, ou mots soient faits ou dits dans le même ordre chaque soir. Comme un rituel. Mais sans excès ni maniaquerie.

Daniel HanssensJe m’endors dansles décorsJe n’ai pas vraiment de manie, mais je m’endors très facilement dans les décors, parfois même jusqu'à cinq minutes avant le début de la représentation. Je refais le plein d’énergie. J’em-magasine l'adrénaline néces-saire. Avant d’entrer en scène, je passe ma main et je touche les décors : ça me donne de l’éner-gie pour la soirée.

Nicole PalumboJ’entre en scène du pied droitPersonnellement, un « parcours » dans les coulisses s'installe au fil des répétitions. Je n'en sors quasi jamais. Mon timing est toujours le même. Il est une base qui me ras-sure. Avant d’entrer sur le plateau, je perds le sens de la parole. On pourrait presque croire que je suis de mauvaise humeur...C'est ma façon de me concentrer. Quinze minutes avant d’entrer en scène, je m'isole en coulisses et je ne parle plus. Je suis dans ma bulle. Je fais toujours une espèce d'aller-retour d’un ou deux pas, quasi sur place, qui dure une minute environ. J’entre en scène toujours du pied droit. C'est calculé au centimètre près. Impossible d'y déroger. Un peu gênant pour la grande fille que je suis (39 ans quand même!).Il y a quelques années, j'avais un trac monstrueux, limite envie de quitter le plateau. Ma mère a décidé qu’elle m’appellerait chaque soir avant la représentation pour me rassurer et me souhaiter « bonne merde ». Moi de lui répondre : « Je prends ». Ca m'aidait beau-coup. Depuis, le trac est devenu gérable, mais nous avons gardé cette habitude. Elle a évolué : ma mère me dit de magnifiques « merte » avec un merveilleux « T », cinq fois d'affilée. Je lui réponds cinq fois également « Je prends », le plus rapidement possible. Puis, on raccroche sans même se dire au revoir.

ElisabethWautier Je répète mon texteà voix haute« Ce que je fais souvent, c'est répéter

mon texte à voix haute en me promenant. Pas très original mais ça m'aide à me concentrer. »

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Son actuReprise de Silence en coulisses et Le dîner de cons, à la Comé-die de Bruxelles.

Son actuMariage et Conséquences et La Revue, au Théâtre des Galeries. Chez Charlotteke, au Théâtre Le Fou rire.

Inadapté Rainald Goetz /Paul Camus

Platonov (ou presque) Anton Tchékhov / Thibaut Wenger

La pièce à deux personnages Tennessee Williams / Sarah Siré

Bleu bleu Stéphane Arcas

Décris-ravage Adeline Rosenstein

Homme sans but Arne Lygre / Coline Struyf

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07 - Arts de la Scène 2013

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Gauthier Jansen Je bois un petit roséJe prends un petit rosé 1h30 avant le début du spectacle. Je fais des étirements pendant vingt minutes, obligatoirement en caleçon. Je marche en parlant à voix haute. Je fume une cigarette… J’ai aussi la manie de toucher mes cheveux comme un taré, quelques minutes avant d'entrer sur le plateau. Pendant les dernières secondes, j'envoie de l'énergie vers le public de derrière le rideau. Pendant le spectacle, j’ai la manie de boire un litre d’eau et d'avoir un chewing-gum à mâcher entre les scènes. Je les jette juste avant de monter sur scène. J'ai donc coutume de dé-monter les décors pour ramasser toutes mes « chiques-stress »…

Claire Tefnin Je fais quelques petits tours aux toilettesJe n’ai pas de tic vraiment co-mique. Chaque spectacle a son rituel bien à lui. La mise en place se déroule de préférence dans le même ordre, pour être sûre de ne rien oublier. J'aime arriver plus ou moins à la même heure avant le spectacle, assez en avance pour profiter du calme avant l'arrivée de tout le monde. Je ne monte jamais en scène la vessie pleine, mais ça, j'imagine que je ne suis pas la seule ! Je fais donc quelques petits tours aux toilettes jusqu'à un quart d'heure avant le lever du rideau, pour être bien sûre…

Leur actuLui : Ligue d’Improvisation, au Théâtre Marni.Elle : Liliom, au Théâtre de la Place à Liège et au Théâtre de la Colline à Paris.

Son actuYouri, au Théâtre Le Public

Son actuMissions pour Clowns &Magiciens sans frontières

Laurent RenardJe ne fais rien« J'arrive en principe une bonne heure avant le début de la soirée. J’essaie d'être le plus à l'aise pos-sible. Plus je m'isole, plus je rumine, plus ça devient dramatique... Alors je ne fais rien de particulier. »

Anna Cervinka Je me frotte partout« Juste avant de jouer pour me donner de l'énergie, je tire sur tous mes doigts, sur mes lobes d'oreilles, je saute sur place, et je me frotte partout, mais alors par-tout ! »

Alain EloyJe dors pendant 20 min.« Je dors profondément pendant vingt minutes avant de jouer, parce que le trac me détruit les intestins et m’endort. Ensuite je relis page après page tout mon texte. »

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Arts de la Scène 2013 - 08

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An PierléDaanBertrand BelinDez Mona L’avare Yan BucquoyNoël GodinVeence HanaoLe CidPierre DesprogesAmjad Ali KhanLolo FerrariCharlie DegotteCamping CosmosFritüüreuropalia.indiaBruno Castelluccile tour d’YvetteFestival de Wallonie- Ensemble ClematisFanchon DaemersBart Denolf

Le Grand SEXtacleYoannaIndiensEntre Moi et JeFabrice Alleman Dr. Gumbo Si ça vous chanteIrrésistible, le chant de batailleDimoneLes p’tits pots d’fleursThe SidewindersQui veut de moi ? Théâtre du Public Une semaine sur deux Compagnie Maritime Le Grand Orchestre National LunaireChristophe AstolfiPierre RicheuxBoeing-Boeing Laïla AmezianDisparusInfini Théâtre Cie des Mutants En toute inquiétudeTrio Grande Michel DebrulleLaurent DehorsMichel MassotCelui qui se moque du crocodile n’a pas traversé la rivièreMaison Ephémère

Jazz au FémininLes MijolettesThéâtre PépiteCarnaval des Ombres Rideau de Bruxelles       Le salon d’AchilleCité MétisseConvention ProgrésisteThéâtre et réconciliationJacques PirottonBoris SchmidtStephan PouginFabien DegryseKarl Marx, le retourVivons heureux en attendant la mortRock en StockLes demoiselles de RochefortLa promenade spectaculaire DJ BoyToyFestival 5 sur 5,Guitar NightDead Man Talking Le passé Song for Marion Blancanieves Elefante blanco L’attentatWaterLes Chevaux de Dieu Au nom du fils Jeune et jolie FreaksToni et ses RadiateursThe ExessEt une concentre de jumelles et jumeaux !

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SAISON 2013-2014

SCèNE ET éCRAN !

Sur Sur

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Alexandre von Sivers Je sacrifi e au rituel minimum du « merde »Ai-je des rituels d’avant spectacle, des tics de comédien avant d’en-trer en scène ? Non, je ne crois pas, du moins plus maintenant, si tant est que je n’en aie jamais eu. Non, j’ai plutôt envie de dormir et je baille plusieurs fois, ce qui paraît-il est bon pour la voix et la décontraction.Cela ne m’empêche pas de me plier à des usages collectifs, par pur esprit de convivialité. Ils sont légèrement différents d’une équipe à l’autre. Une constante, quand même, c’est qu’on se dit «Merde !»avant d’entrer en scène. Cette congratulation se limite parfois à un signe de la main à distance (les cinq doigts ou le pouce levé), elle s’accompagne parfois d’un serre-

ment de main, d’une tape dans le dos, d’un baiser ou, dans les cas extrêmes, d’une embrassade et de caresses conjuratrices du sort. Cela peut être très agréable. Personnellement, je ne crois pas qu’on puisse conjurer le sort ou avoir « les dieux avec nous » par l’accomplissement d’un rituel magique. Est-ce qu’ils y croyaient eux, mes aînés ? J’ai surpris Jean Rovis caresser un bout de « corde » – mot qu’on ne prononce jamais sur le plateau – avant d’entrer en scène, Claude Etienne faire le signe de croix… Je sacrifi e cependant volontiers au rituel minimum du « Merde ! », comme le font d’ailleurs je crois tous les acteurs du monde, et les sportifs, et tout être humain pour en encourager un autre avant une épreuve, en utilisant le « négatif » pour signifi er le « positif ». Mais je le fais bien souvent avec une distance toute bruxelloise, en accentuant le « r » et le « t » fi nal : « Merrtt ! ».

Michel HinderyckxJe touche du boisMon tic, c’est de refaire une ita-lienne tous les jours (NDLR : répé-tition où les acteurs disent le texte sans le jouer), peu importe le rôle. Et même s’il y a une relâche de six jours, je fais mon italienne quand même ! Ça ne sert à rien du tout mais ça me rassure. En général, avant de jouer, j’essaie d’avoir une journée bien remplie. Je dois abso-lument faire quelque chose : des courses, un achat compulsif, laver mes fenêtres, faire du doublage jusqu’à 18h…, faire quelque chose qui m’empêche de penser et de stresser. Je n’aime pas arriver tôt au théâtre. J’arrive 45 minutes avant le début du spectacle pour vérifi er mes costumes et acces-soires… mais pas avant parce que

ça pomperait mon énergie. Une fois que j’arrive au théâtre, je suis prêt. Avant d’entrer en scène, il faut encore que je touche du bois, que ce soit un panneau, une table basse… peu importe la forme, mais il faut que ce soit du bois !

Colette SodoyezJe vérifi e trois fois mes accessoiresMon toc à moi, avant de mon-ter sur scène, c'est de vérifi er au moins trois fois mes acces-soires…et aussi d'aller dix fois faire pipi. Ridicule, car dans les deux cas, une fois que c'est fait,

Son actuTournage de Jacques a vu,de Xavier Diskeuve.

Son actuBlack Comedy, Silence en cou-lisses et Le dîner de cons, à la Comédie de Bruxelles.

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Le Grand SEXtacleYoannaIndiensEntre Moi et JeFabrice Alleman Dr. Gumbo Si ça vous chanteIrrésistible, le chant de batailleDimoneLes p’tits pots d’fleursThe SidewindersQui veut de moi ? Théâtre du Public Une semaine sur deux Compagnie Maritime Le Grand Orchestre National LunaireChristophe AstolfiPierre RicheuxBoeing-Boeing Laïla AmezianDisparusInfini Théâtre Cie des Mutants En toute inquiétudeTrio Grande Michel DebrulleLaurent DehorsMichel MassotCelui qui se moque du crocodile n’a pas traversé la rivièreMaison Ephémère

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Le MisanthropeThéâtre en Liberté présente

Molière

encart la libre supp été1314:encart La Libre. 13/08/2013 14:16 Page 1

c'est fait. Mes accessoires n'au-ront pas bougé de place et ma vessie ne sera pas remplie en dix minutes. Mais bon, on se rassure comme on peut !

Olivier Leborgne On se touche les c…Concernant les tics ou tocs avant d'entrer en scène, j'en ai déjà eu plusieurs et ça dépend du spec-tacle. En fait, je n’ai pas de tocs récurrents sauf pour la Ligue d'improvisation, où je joue tou-jours avec le numéro 6. En fonc-tion des pièces, je me suis rendu compte que je développais des manies dès les premières repré-

sentations. Par exemple, lors du Malade imaginaire, où je jouais Thomas Diafoirus, j'arrivais quasi tous les jours à la même heure, j'enfilais une partie du costume, je me maquillais, je revoyais mon texte, je fumais une clope, je terminais de mettre mon cos-tume et je montais en coulisses cinq minutes avant d'entrer en scène. Et cela pendant les 130 représentations et toujours dans le même ordre! On peut le dire : c'est un toc ! Quand je me suis rendu compte que j'avais ins-tallé ce cérémonial, je n'ai plus jamais osé y déroger de peur de rater mes scènes ! Pour Conver-sations avec mon pénis, on se touchait les couilles, mon régis-seur et moi, avant chaque repré-sentation… mais d'une manière virile, hein !

Propos recueillis par S.F.

Son actuEtat de couple, au Théâtre de Montreux (Suisse).

Son actuVotez pour moi sur Bel-RTL, Conversations avec mon pénis au Théâtre du Fou rire et Ligue d’improvisation, au Théâtre Marni.

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Le Service général des Arts de la scène est l’administration qui gère tout ce qui a trait aux spectacles et à la scène en Fédération Wallo-nie-Bruxelles. Cinq domaines ar-tistiques y sont traités: le théâtre, la musique classique et contem-poraine (y compris l’art lyrique), les musiques non classiques, la danse, les arts forains, du cirque et arts de la rue.

Le théâtre est quantitativement le plus important de ces cinq do-maines. Et c’est la sous-catégorie «théâtre adulte professionnel» qui,

au sein des Arts de la scène, se taille la part de lion (plus d’un tiers du budget total).

Différents types d’interventions sont prévus par le décret-cadre des Arts de la Scène qui régit le secteur : • des aides ponctuelles (de plus

en plus rares), qui visent à sou-tenir un projet de spectacle.

• les conventions, qui sont conclues pour des durées de deux ou (surtout) quatre ans et consistent en des subventions annuelles de fonctionnement pour des théâtres ou des compagnies.

Les pouvoirs publics subventionnent largement le secteur des arts de la scène et en particulier celui du théâtre. Cette année, la ministre de la Culture a revu le fonctionnement pour l’octroi des subventions.

Heurts et bonheurs des aides au théâtre

suite de l'article page suivante

Arts de la Scène 2013 - 10

• les contrats-programmes, les aides les plus importantes mais liées à un cahier des charges plus lourd que pour la convention. Les contrats-programmes doivent aussi respecter des critères spé-cifiques concernant la décentra-lisation, la coproduction, l´accueil en création et en résidence, les pourcentages de masse salariale et de recettes propres.

Un nouvel échéancier pour les subventionsToute demande est examinée par le Service du Théâtre de la Commu-nauté française et fait l´objet d´une analyse par le Conseil de l’Art dra-matique (CAD), qui évalue la valeur artistique du projet. Son avis est transmis au Ministre pour décision.

Cette année, l’attribution des sub-ventions au secteur du théâtre – pour les conventions, dans un premier temps – a fait couler beaucoup d’encre. «Fadila Laa-nan remet tout à plat», titrait La Libre le 21 mars. La ministre de la Culture a en effet décidé d’établir un strict échéancier pour les attri-butions des subventions, celles-ci ne suivant plus nécessairement les règles traditionnellement établies auparavant. Déjà, Fadila Laanan avait fait parler d’elle à l’automne précédent en ayant décidé de couper quasiment 50% des aides ponctuelles aux projets théâtraux. Une décision annulée suite à la mobilisation du secteur.

«La décision de réduire les aides à la création dans le secteur du théâtre adulte ne résultait nullement d’une volonté politique, mais [d’un] contexte budgétaire extrêmement défavorable», se défend la ministre, qui ajoute que «de 29.414.000 euros en 2005, le budget consacré au développement de la politique théâtrale est passé à 38.298.000 euros en 2009 (soit une progres-sion de 30%). Il est de 39.171.000 euros en 2013».

Les théâtres :«Pas des outils auservice des personnes qui les dirigent»

Quant à la révision des conven-tions et des contrats-programmes (ces derniers ne seront revus qu’au cours de l’année 2014), la ministre dit s’être fixé un échéan-cier commun pour le renouvelle-

ment des conventions et contrats-programmes «dans un souci de transparence et d’objectivation». Elle a en effet choisi de suivre les conseils des organes officiels du secteur, au bénéfice de certains opérateurs et au détriment d’autres : «Suivant les avis et recommanda-tions du Conseil de l’art dramatique (CAD), le non renouvellement de certaines conventions m’a permis d’accorder une première conven-tion à neuf opérateurs. Une revalo-risation a, en outre, pu être allouée à neuf compagnies précédemment

conventionnées».Fadila Laanan rappelle en outre – non sans un certain sous-entendu – que «les subventions dont béné-ficient de nombreux théâtres visent aussi à encourager leur capacité à produire, coproduire et ache-ter des spectacles créés par des metteurs en scène ou des com-pagnies de la Fédération Wallonie-Bruxelles». Elle enfonce le clou : «Nos théâtres comme nos struc-tures de diffusion ne sont pas des outils au service des personnes qui les dirigent. Ils sont au service des artistes et de la population».

Quant à l’emploi menacé des ar-tistes : «Ma fonction n’est pas de réguler le nombre d’artistes actifs sur notre territoire, mais de déve-lopper une politique qui les soutient et qui permet à leurs œuvres d’être connues et appréciées des publics».N’empêche, malgré les efforts de la ministre, des sacrifices budgé-taires ont bien eu lieu et ce, malgré l’avis du Conseil de l’Art drama-tique (CAD). L’enveloppe proposée par celui-ci pour les conventions dépassait de près de 20% l’enve-loppe de 2012. Fadila Laanan a donc «raboté» tous les montants proposés par le CAD de manière à les ramener à 81% afin de pouvoir accommoder tous les théâtres ac-ceptés pour le subventionnement. Comme l’année 2013 était déjà engagée, cette diminution des sub-ventions n’interviendra qu’à partir de 2014. Ouf, un an de gagné !

Fadila Laanan

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20132014Paris

Théâtre

ABONNEZ-VOUS

MêMe pas vrai ! OctObre

JOYeUses pÂQUes NOveMbre

Le chieN des baskerviLLe déceMbre

GUeULe d’aNGe JaNvier

atteNtiON, Maîtres chaNteUrs ! Février

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Centre Culturel d’Auderghem02 660 03 03 I www.cc-auderghem.be

Du rire et un

grain de folie !

Bruno Madinier I Roland GiraudMaaike Jansen I Daniel russoRoland MarCHisio I Olivier MinneGarnier&sentou...

11 - Arts de la Scène 2013

théâtre de L’Ancre122 Rue de Montigny - 6000 Charleroi071 314 079 - [email protected]

saison 13-14

osez ! la création

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Les derniersfestivalsde l’été

Fêtes romanesà Woluwe Arts de la rueDans le cadre des Fêtes romanes, le centre culturel Wolubilis lance sa saison avec un festival des arts de la rue. Des spectacles en continu pendant deux jours pour dire au revoir à l’été.

Les 28 et 29 septembre,à Woluwe-St-Lambert. Gratuit.www.wolubilis.be

Citysonic MultidisciplinaireParcours d’art sonore ouvert aux autres formes artistiques. Autre-ment dit, des sons montés en spectacle. Ce festival internatio-nal des arts sonores propose des concerts, des installations et des prestations visuelles.

Du 1er au 11 septembre, à Mons. Gratuit. www.citysonic.be

Bruxellons ! ThéâtreFestival de théâtre au château de Karreveld (Bruxelles), avec des grandes œuvres et du contempo-rain, pas mal de comédies (« Tou-tou », « Le mec de la tombe d’à côté », « Manneke»…), du théâtre de boulevard (« Un mari idéal » d’Oscar Wilde, « Le canard à l’orange » de William Douglas), de l’humour pur (Bruno Coppens, Zidani, Eric De Staercke), du théâtre jeune public… Une ving-taine de spectacles au total.

Jusqu’au 7 septembre,château de Karreveld (Molenbeek). De 7,65 à 30e.www.bruxellons.net

Festival international des Brigittines Danse, théâtreFestival de danse contempo-raine qui mélange allégrement les genres (théâtre, musique, arts visuels…). Chaque année, il nous apporte son lot de découvertes chorégraphiques et théâtrales.

Jusqu’au 31 août, à la Chapelle des Brigittines (Bruxelles). 12e.www.brigittines.be

Festival Détours Danse, cirqueFestival qui se veut à la frontière entre la danse hip hop et contem-poraine, entre la rue et la scène, entre le présent et le futur. Mul-tidisciplinaire, le festival donne cette année la priorité aux tech-niques de cirque.

Les 30 et 31 août, au Théâtre de Poche, Bruxelles. 12e

www.nowayback.pro/DetoursFestival

Arts de la Scène 2013 - 12

T H É Â T R E D E L A V I E

SLAM D’OUVERTURE DE SAISON

Ô MINISTRES INTÈGRES FRÉDÉRIC DUSSENNE

CARTE BLANCHE À DANIEL HÉLIN

SOIRÉES SLAM

ICI S’ÉCRIT LE TITRE DE LA PIÈCE QUI NOUS PARLE D’ANTE JÉRÔME NAYER

TEN HOOD - MON ROYAUME ROMAIN DAVID

VOUS N’AVEZ PAS TOUT DIT ERIC RUSSON - JESSICA GAZON - THIBAUT NÈVE

LES CHAISES ALAN BOURGEOIS

CHAIR(E) DE POULE JANIE FOLLET

CONCORDAN(S)E & BABIL KARINE PONTIES

BLACKBIRD COLLECTIF IMPAKT

LES LANGUES PATERNELLES ANTOINE LAUBIN

LA COURSE LAZARE GOUSSEAU

D’ORDINAIRE REMUÉ PIERRE VERPLANCKEN

WILLKOMMEN, BIENVENUE, WELKOM FESTIVAL

6 sept. 2013

19 sept. - 5 oct. 2013

11 et 12 oct. 2013

2nd lundi de chaque mois d’oct. à juin

15 oct. - 19 oct. 2013

5 nov. - 10 nov. 2013

3 déc. - 14 déc. 2013

7 janv. - 11 janv. 2014

28 janv. - 1er fév. 2014

18 fév. - 1er mars 2014

5 mars - 9 mars 2014

18 mars - 22 mars 2014

22 avr. - 26 avr. 2014

20 mai - 31 mai 2014

19-20 et 21 juin 2014

w w w .theatredelavie.be Rue Traversière 45 - 1210 Bruxelles / T 02 219 60 06

Saison 2013 - 2014

1 S’abonner

S’abonner revient toujours moins cher qu’acheter des places à la pièce. Au Théâtre des Tanneurs, par exemple, le VollePass (14 spectacles) revient à 90 euros, soit 50% de réduction sur le tarif plein, ou encore un peu plus de 6 euros par spectacle. Les théâtres pro-posent de plus en plus ce genre de formules pour attirer de nouveaux spectateurs, allant de la décou-verte de trois spectacles au choix pour ceux qui ne sont pas tentés par l’ensemble de la programma-tion ou pas sûrs d’être disponibles, jusqu’à l’ensemble des spectacles de l’année pour les plus assidus.

3 Bien choisir son jour et sa place

Une entrée par abonnement pour un jour fixe en semaine et une place au deuxième balcon sera sensi-blement moins chère qu’un fau-teuil d’orchestre réservé pour une soirée de gala. Surfez sur les sites internet des théâtres ou télépho-nez-leur pour voir quelle formule vous est la mieux adaptée. A titre d’exemple, pour le même opéra, la place la moins chère pour un adulte au Théâtre de la Monnaie revient à 12,5 euros contre 180 euros pour la plus chère ! Notons que certains théâtres, comme le Théâtre de la Vie, vous offrent le spectacle le jour de votre anniversaire.

2 Montrer ses papiers

Vous êtes chômeur, étudiant, senior, voisin, handicapé, famille nombreuse, en groupe… ? Mon-trez vos papiers : tous les théâtres accordent des réductions à cer-taines catégories de personnes. Au Théâtre 140, par exemple, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans payent 8 euros au lieu de 18 pour certains spectacles. Renseignez-vous à l’avance car ces avantages ne sont pas nécessairement pas les mêmes partout. Et ils ne sont pas cumulables.

4 Un kit découverte : Labonnement.be

Labonnement.be est un abonne-ment de théâtre – en partenariat avec La Libre Belgique – qui vous permet de voyager de salle en salle, à Bruxelles et en Wallonie, en vous proposant une sélection de spectacles de tous genres. De 101e€pour 6 séances à 230e€ pour 16 (tarifs pleins) au choix parmi 30 spectacles, ce kit découverte des théâtres francophones de Belgique est à réserver aux spectateurs no-mades. De plus, si vous constituez un groupe de 10 personnes, le 11e abonnement est gratuit.

www.labonnement.be

Comment payer moins cher sa place au théâtre ? Déjà, au départ, ce n’est pas très cher… En tout cas, bien moins que ce que les non habitués ne le pensent ! Pour rendre la culture accessible à tous, les théâtres, les pouvoirs publics et quelques associations font de gros efforts. Certaines catégories de personnes peuvent même s’offrir une place dans un théâtre prestigieux pour moins de trois euros… Quel que soit votre profil, il existe plein de formules et de trucs pour se payer une scène à petit prix. Payer moins cher vous permettra d’aller plus souvent voir un spectacle. Les astuces pour les spectateurs peuvent aussi se révéler de bons plans pour les théâtres…

Les bons plans

13 - Arts de la Scène 2013

SUIVEZ-NOUS DANS BRUXELLES

BON PLAN TOUTE LA SAISON

LE CARNET 3 PLACES

[- 30 ANS ] 24 €

[30 ANS & +] 45 €

RRRR FESTIVAL 4 SPECTACLES

DES LECTURES

DES RENCONTRES

LE CARNAVAL DES OMBRES SERGE DEMOULIN

MICHAEL DELAUNOY

LA JEUNE FILLE FOLLE DE SON ÂME FERNAND CROMMELYNCK

MICHAEL DELAUNOY

MAMMA MEDEA TOM LANOYE

CHRISTOPHE SERMET

COMME UN SECRET INAVOUÉ JEAN LOUVET

FRÉDÉRIC DUSSENNE

DON JUAN ADDICTION/ELLE(S) SYLVIE LANDUYT

RIDEAUDEBRUXELLES.BE / 02 737 16 01

13/14 SAISON BELGE

LE RIDEAU EST SUBVENTIONNÉ PAR LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES ET REÇOIT LE SOUTIEN DE LA LOTERIE NATIONALE

5 La dernière minute : Arsène 50

Lancé par la Fondation pour les Arts et financé par la Commis-sion communautaire française, Arsène 50 offre des places de spectacles à moitié prix pour le soir même. Environ une centaine d’entreprises culturelles parte-naires à Bruxelles participent à l’opération. Plus de 200 places sont mises quotidiennement à disposition du public. La Libre Culture recense d’ailleurs les offres du jour. C’est « le » bon plan par excellence pour ceux qui s’y prennent tard… On peut retirer ses places, du mardi au samedi entre 12h30 et 17h30, à la billetterie du BIP (2, rue Royale à Bruxelles, juste à côté du Palais royal), ou réserver sur internet, de 14h à 17h30. Attention, les pre-miers arrivés sont les premiers servis.

www.arsene50.be

6 Des jeux, des concours, des partenariats, des parrainages…

Certaines sociétés et institutions ont monté un partenariat avec un ou plusieurs théâtres et peuvent ainsi proposer des places gratuites (souvent des avant-premières) à leurs clients ou leurs habitués. Les médias sont aux avant-postes pour lancer des concours ou des tirages au sort et faire gagner leurs lecteurs/auditeurs/internautes. Il suffit d’être un peu attentif et de bondir à temps sur son clavier ou sur son téléphone. Certains théâtres eux-mêmes proposent aussi des places ou des abon-nements gratuits à ceux qui par-rainent un certain nombre de nou-veaux spectateurs.Demandezleprogramme.be mé-rite une mention spéciale. Cette association propose à la fois des concours et des réductions.

www.demandezleprogramme.be

8 Les chèques Culture

A l’instar des chèques Repas, certains organismes ou entre-prises distribuent des chèques Culture à leurs employés. Ces chèques sont utilisables chez les partenaires culturels (cinémas, théâtres, musées, salles de spec-tacles, académies, concerts…) qui ont adhéré au programme. Parmi ces partenaires, notons le Bozar, Wolubilis, le Théâtre 140, l’Opéra royal de Wallonie, le Théâtre royal du Parc, le Poche Charleroi, le Théâtre de la Vie, le Rideau de Bruxelles, le Marni, etc.

www.sportculturepass.be

7 Les sites d’enchères

Sur certains sites de vente entre par-ticuliers, on peut trouver des places pour des spectacles de théâtre, des concerts, de la danse, de l’opéra… Il s’agit bien souvent d’enchères, mais des particuliers revendent aussi leurs places à un prix fixe. Il s’agit ici bien souvent de spectateurs qui ne peuvent se rendre au spectacle, et non pas d’un marché noir organisé. Sur Ebay, il y a même maintenant une sous-catégorie « Théâtre, cinéma et cirque » dans la section « Tickets & voyages ». Ainsi, nous avons trouvé deux places pour Don Giovanni à Ophain pour 40 euros (à la place de 60) et deux autres places pour le Cirque du Soleil pour 50 euros (à la place de 112). Pareil sur le site 2ememain.be qui affiche des sous-catégories « Comédie musicale » (30 euros pour Cats à la place de 44), « Concerts » et « Théâtre » (moitié prix pour Amok, au Festival de Spa).

www.ebay.bewww.2ememain.be

Arts de la Scène 2013 - 14

Où sont les femmes ?« Sur les 364 metteurs en scène ayant travaillé en Belgique francophone durant la saison 2012-2013, il y avait 65 femmes, soit 17% », a-t-on constaté au Théâtre royal du Parc. Dans l’histoire du théâtre, il faut at-tendre 1904 et la création à Dublin de l’Abbey Theatre par Miss Horniman et Lady Augusta Gregory pour voir un spectacle mis en scène par une femme. En France, Ariane Mnouchkine sera la première femme à diriger une compagnie, le fameux Théâtre du Soleil, en 1960. En Belgique, nous étions encore en avance sur la France et c’est justement au Théâtre Royal du Parc, en 1947, que pour la première fois, une femme, Hélène Lefèvre, dirige des comédiens.

Hasard des circonstances ? Toujours est-il que ce sont uniquement des metteuses en scène qui dirigeront les cinq spectacles de la nouvelle saison au Parc : Dominique Serron, Miriam Youssef, Isabelle Pousseur, Monique Lenoble et Peggy Thomas.

www.theatreduparc.be

Les marionnettes vedettes de cinémaIl ne reste plus que quatre jours pour visiter l’exposition Marion-nettes de films d’animation au Centre de la Marionnette à Tour-nai, en parallèle avec une autre expo, « Marionnettes du monde, entre Terre et Ciel ». Les marion-nettes présentées sont issues de courts-métrages produits par l’Atelier Collectif Zorobabel et par Les Films du Nord. Un espace de projection est bien sûr installé pour visionner les courts-mé-trages concernés.

Jusqu’au 30 aoûtau Centre de la Marionnette – Tournaiwww.maisondelamarionnette.beEntrée : 2,5e

Les 60 ansdes GaleriesLa Compagnie des Galeries fête ses 60 ans ! Ah bon ? Le théâtre ne date pas de la construction des Galeries royales Saint-Hubert qui l’abritent, c’est-à-dire du XIXe siècle ? Si ! L’histoire du théâtre remonte bien à 1847. A l’époque, on y donnait surtout des drames romantiques, mélodrames et opérettes. Mais vers le milieu du XXe siècle, il se fait petit. Il est donc démoli en 1951 et recons-truit pour que les 850 places soient dorénavant de face, une disposition plus en vogue. Ma-gritte fut mis à concours pour dé-corer le plafond de la salle d’une fresque « nuageuse ». Le Théâtre rouvrit ses portes en 1953, d’où les 60 ans.

La Compagnie fête notamment cet anniversaire en mettant au programme de cette saison sa pièce fétiche, Le mariage de Melle Beulemans, un chef d’œuvre bien belge – et même bruxellois – d’humour et de psy-chologie bon enfant. Tof, non peut-être ?

www.trg.be

Brèves

Miriam Youssef

Dominique Serron

Isabelle Pousseur

Monique Lenoble

Peggy Thomas

2013-2014l’amour, la guerreSelma Alaoui / Mariedl asbl1 > 5.10.13 – 20h30 8 > 12.10.13 – 20h30

RearviewGilles Poulin-Denis / Armel Roussel / [e]utopia312 > 16.11.13 – 20h30 19 > 23.11.13 – 20h30

Les JustesAlbert Camus / Mehdi Dehbi3 > 7.12.13 – 20h30 10 > 14.12.13 – 20h30

La EstupidezRafael Spregelburd / Transquinquennal14 > 18.01.14 – 20h00

Et avec sa queue, il frappe !Thomas Gunzig / David Strosberg4 > 8.02.14 – 20h30 11 > 15.02.14 – 20h30

Mas-SacreMaria Clara Villa Lobos / XL Production25.02 > 1.03.14 – 20h30

Eclipse totaleCéline Delbecq / Compagnie de la Bête Noire18 > 22.03.14 – 20h30 25 > 29.03.14 – 20h30

Mange ta glace, Patti LeeSofie Kokaj / Présages d’Innocence22 > 26.04.14 – 20h30

Focus Olga de SotoDans le cadre du D Festival en collaboration avec le Théâtre Marni6 > 14.06.14 – 20h30

Découvrez nos PASS pour profiter de prix avantageux sur tous les spectacles de la saison 13/14

PASSeke 25 € / 18 €3 spectacles au choix (hors Noël au Théâtre et Kunstenfestivaldesarts)

HalvePASS 35 € / 25 €5 spectacles au choix (hors Noël au Théâtre et Kunstenfestivaldesarts)

VollePASS 65 € / 45 €Tous les spectacles de la saison au choix(hors Noël au Théâtre et Kunstenfestivaldesarts)

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15 - Arts de la Scène 2013

saison

Mac BethGirls In Hawaii

Maxime Le ForestierScala

Festival VIASidi Larbi CherkaouiLes Femmes SavantesMichèle Anne De Mey

Le Père Noël est un rockeurDiscours à la nation

Mélanie Di BiasioWajdi MouawadFrank Braley

scène nationaleAulnoye - Feignies - Jeumont

scène transfrontalière

Slam !Le Théâtre de la Vie débute chaque année sa nouvelle saison par un slam d’ouverture, un art de la pa-role qui n’a que prendre de l’impor-tance sur cette scène bruxelloise depuis que Grand Corps Malade s’y est produit en 2008. Depuis lors, une scène, appelée Slam à la vie, est ouverte aux slammeurs de la région. Chaque édition voit arriver un public nombreux, hété-roclite et changeant, constitué de voisins, de curieux, d’amis d’amis, de slammeurs avertis ou de par-faits candides. Le slam d’ouverture de cette sai-son aura lieu le vendredi 6 sep-tembre. Tous les spectateurs sont invités à prendre la parole pendant trois minutes, pas une de plus.

ww.theatredelavie.be

Brussels Creative ForumUn nouvel évènement destiné à favoriser la rencontre de la culture et des secteurs de la création voit le jour à la fi n de ce mois d’août. Le Brussels Creative Forum, soutenu par les instances régio-nales et communautaires réunira sous un chapiteau installé sur la Place des Palais les acteurs de la culture, des industries créatives et de l’événementiel. Chacun pré-sentera ses activités et son pro-gramme de la saison.Dans ce salon ouvert au public, outre des stands classiques, on trouvera des animations, des pré-sentations de projets, des extraits

de spectacles sur les deux es-paces scéniques installés. Tous les secteurs de la culture sont invités : arts de la scène, musique, fes-tivals, centres culturels, exposi-tions… Le salon donnera aussi lieu à des débats et des échanges.

Du 30 août au 1er septembrePlace des Palais à BruxellesAccès 3 jours : 5e

www.brusselscreativeforum.be

La création artistique, une démarche de résistanceL’ONG Terre, qui s’occupe de développement, de recyclage et d’économie sociale et solidaire a publié cet été tout un cahier consacré à la création artistique vue comme une démarche de résistance. « Les héros de notre dossier sont les artistes qui, par leur travail de création, inventent et construisent ce monde plus juste dont nous rêvons », préface Geneviève Godard, chargée de communication à l’ONG.Trois associations africaines qui utilisent le théâtre pour sensibiliser le public à des sujets aussi divers et essentiels que la condition des femmes ou l’agroécologie sont mises à l’honneur. Le magazine fait aussi un petit tour du côté du Créham, une association d’origine liégeoise qui promeut la création artistique (théâtre, peinture…) non seulement un moyen d’expression, mais également un outil d’intégra-tion des personnes handicapées.

www.autreterre.org

Un théâtre pour le Rideau de BruxellesLe Rideau sans scène, c’était un peu comme une scène… sans rideau. Fon-dé il y a septante ans, il était hébergé aux Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et depuis 2011, il était même devenu nomade, voyageant de salle en salle depuis que le Palais des Beaux-Arts ne se conformait plus à ses obligations.Cette fois, ça y est ! Le Rideau aura bien sa scène à lui. Le Conseil com-munal d’Ixelles lui a attribué la concession de l’XL Théâtre pour quinze ans. La compagnie prendra possession des lieux en 2014, après une rénovation complète du bâtiment. www.rideaudebruxelles.be

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ebel

le

Adrien Drumel dans Mamma Medea, présente cette année au Rideau. Non, il n’embrasse pas (encore) sa nouvelle scène.

Arts de la Scène 2013 - 16

1. Qu’est-ce qu’un artiste en résidence ?A Un artiste hébergé par un de

ses mécènes, comme Van Gogh chez le Dr Gachet.

B Un artiste associé à la pro-grammation d’une saison de théâtre, d’un festival, etc.

C Un artiste accueilli au sein d’une institution culturelle afi n de développer son projet artistique.

D Un artiste en congé de création.

2. De quelle administra-tion dépend le Théâtre des Doms, vitrine de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Avignon ?A Du Service des Arts de la

scène de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

B De Wallonie Bruxelles International, l'administra-tion des relations interna-tionales de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

C Du Festival d’Avignon.D D’aucune administration :

c’est un théâtre privé (qui court après les subventions, comme tous les théâtres).

3. D’où viennent les notions de « côté cour » et « côté jardin » sur une scène ?A De la Comédie-Française

où, au XVIIIe s., un côté don-né sur la cour du bâtiment, et l'autre sur le jardin.

B Au XIXe s., les toilettesd’un théâtre se trouvaient toujours du côté droit dela scène.

C D’Eugène Court et Antoi-nette Jardin qui, dans les pièces de boulevard qu’ils jouaient à La Gaieté à Paris, entraient invariablement en scène de leurs côtés respectifs.

D Du crucifi x au-dessus de la scène, sur lequel il était marqué « J-C » ; c’est devenu « jardin » et « cour ».

4. Quel mot, par super-stition, ne peut pas être prononcé sur une scène de théâtre ?A Bougie.B Vert.C Chat.D Corde.

5. Pourquoi une place au théâtre est-elle si chère ?A Ce n’est pas cher ! Cela ne

vaut d’ailleurs pratiquement jamais ce que cela coûte pour la produire…et l’on peut parfois trouver des places à 2,50 euros…

B Pour renfl ouer les caisses de la Communauté française.

C Pour enrichir les actionnaires.D Pour payer les toilettes et

les chaussures des stars.

6. Quel est le pour-centage de femmes metteuses en scène de théâtre en Belgique ?A Moins de 5%.B On approche des 20%.C C’est plus au moins la parité.D Elles ont dépassé les

hommes : 70% !

7. De quel fameux artiste liégeois fête-t-on le bicen-tenaire cette année ?A La marionnette Tchantchès.B Le compositeur André Grétry.C Le compositeur César Franck.D Le metteur en scène Laifrère

d’Ardenne.

8. Dans quelle pièce trouve-t-on la réplique suivante : « Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies » ?A « Le médecin malgré lui »,

de Molière.B « Le malade imaginaire »,

de Molière.C « L’amour médecin »,

de Molière.D « Knock ou le Triomphe

de la médecine », de Molière… oups non, de Jules Romains.

9. Qu’est-ce que lefestival Bruxellons! ?A Un tof festival de théâtre

dialectal bruxellois.B Un tof festival de chansons.C Un tof festival de théâtre

(normal quoi, fi eu).D Un tof festival de zinnekes.

10. Où peut-on slammer à Bruxelles ?A Au Théâtre de la VieB Au Théâtre NationalC Au Théâtre de La MonnaieD Au Palais de Laeken

Quiz

1 C (quoique la réponse a n’est pas fausse non plus, dans un certain sens), 2 B, 3 A (mais la réponse D est un bon truc pour s’en souvenir), 4 D, 5 A, 6 B, 7 B, 8 B, 9 C, 10 A.

Réponses

INFOS ET RÉSERVATIONS I 02/510.0.510 I WWW.TTOTHEATRE.BE WWW.FNAC.BE I POINTS DE VENTE FNAC

SAISON2013/14

Anton Tchekhov en musique…

THÉÂTRE À CRU (Tours) PLATONOV MAIS...Les jeunes oisifs de la Russie du début du siècle dernier étalent leur paresse à la vie et leurs désordres sentimentaux. Un théâtre truffé d’interventions musicales.

DU MA 22 AU JE 24 OCTOBRE 2013 À 20H30

_

La danse, l’humour, le cirque…

CIE DIE DONAU (Paris)OBSTINÉS LAMBEAUX D’IMAGESAvec Andrea Sitter, Sarah Schwarz et Max, son cochon philosophe.

Spectacle total imaginé par la danseuse allemande Andrea Sitter avec la collabo-ration de Pascal Quignard, prix Gon-court. Délirant.

DU MA 19 AU JE 21 NOVEMBRE 2013 À 20H30

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Les dialogues d’Ingmar Bergman, Lars Norén et Jon Fosse

COLLECTIF DRAO (Paris)SHUT YOUR MOUTHUne accumulation trépidante de répliques horribles décalquées de l’intimité de plusieurs couples de notre bourgeoisie moderne.

« On rit régulièrement. On est souvent pétrifi és par la violence des dialogues, vla charge de la frustration, de la ran-cœur, de la solitude… »

Jean-Marie Wynants, le Soir – Avignon 2011

DU ME 4 AU VE 6 DÉCEMBRE 2013 À 20H30

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Après Le jour où Nina Simone a cessé de chanter

NOUN CIE (Beyrouth / Paris)DARINA AL JOUNDI MA MARSEILLAISE« Darina Al Joundi retrace son long chemin vers la naturalisation française. Un spectacle sans tabou, féroce et déchirant… »

Le Monde

DU ME 12 AU VE 14 FÉVRIER 2014 À 20H30

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Une jeune comédienne se glisse dans la peau du champion de tennis américain André Agassi

THÉÂTRE VIDY-L (Lausanne) ANDRÉ« Un de ces moments de grâce qui touchent sans que l’on sache exactement pourquoi. Ce héros malgré lui, cet enfant soumis à l’écrasant désir d’un père brutal, ce cœur pur qui attendra d’être sorti des courts pour avouer avoir toujours détesté le tennis, la toute jeune comédienne l’incarne d’une manière aussi inattendue que sidérante. »

Le Figaro

DU ME 12 AU VE 14 MARS 2014 À 20H30

Des bulles avant le spectacle, des bulles après ou ce que vous voulez au bar des artistes, le grand plateau de fromages, le saumon fumé, les charcuteries italiennes, les zakouskis, les petits desserts. Grignoter en bonne compagnie, c’est ma proposition.

Jo Dekmine

CECILIA BENGOLEA & FRANCOIS CHAIGNAUD / TWERKJE 10 ET VE 11 OCTOBRE 2013 À 20H30_

GRAND MAGASIN / LES ROIS DU SUSPENSEDU MA 15 AU JE 17 OCTOBRE 2013 À 20H30_

LES MONSTRUEUSES ACTUALITESDE CHRISTOPHE ALÉVÊQUE VE 18 OCTOBRE 2013 À 20H30_

COMPAGNIE CECILIA / LACRIMA(en nos deux langues)MA 5 ET ME 6 NOVEMBRE 2013 À 20H30+ JE 7 NOVEMBRE 2013 À 14H30_

LE THÉÂTRE NATIONAL PALESTINIEN / ANTIGONE(en arabe surtitré)DU MA 12 AU JE 14 NOVEMBRE 2013 À 20H30+ JE 14 NOVEMBRE 2013 À 14H30_

RECKLESS SLEEPERS / SCHRÖDINGER(en anglais)ME 15 ET JE 16 JANVIER 2014 À 20H30

+ JE 16 JANVIER 2014 À 14H30_

THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE / TU TIENS SUR TOUS LES FRONTSAvec Pascal Duquenne et Hervé PierreDU MA 28 AU JE 30 JANVIER 2014 À 20H30_

ALFREDO ARIAS / HERMANASVE 31 JANVIER ET SA 1 FÉVRIER 2014 À 20H30_

ALAIN PLATEL / TAUBERBACHME 26 ET JE 27 FÉVRIER 2014 À 20H30_

COMPAGNIE AKTÉ / TOXIQUEDU ME 19 AU VE 21 MARS 2014 À 20H30

Les concerts :

AXEL BAUERSA 19 OCTOBRE 2013 À 20H30_

JOHN SCOFIELD & ÜBERJAM BANDVE 8 NOVEMBRE 2013 À 20H30_

WILLIAM SHELLER & LE QUATUOR STEVENSVE 15 ET SA 16 NOVEMBRE 2013 À 20H30

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BRIGITTE FONTAINEJE 12 DÉCEMBRE 2013 A 20H30_

JEANNE CHERHALSA 15 MARS 2014 À 20H30

Des bulles avant le spectacle, des bulles après ou ce que vous voulez au bar des artistes, le grand plateau de fromages, le saumon fumé, les charcuteries italiennes, les zakouskis, les petits desserts. Grignoter en bonne compagnie, c’est ma proposition.

THÉÂTRE 140Avenue Eugène Plasky 1401030 Bruxelleswww.theatre140.beTickets : 02 733 97 08

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Arts de la Scène 2013 - 18

Bonnes pagesDes comédiens et des poulesC'est l'histoire d'Hannah, pas-sionnée de théâtre, qui tente de sauver la ferme familiale. Depuis la mort de sa femme, le père d’Hannah a du mal à joindre les deux bouts, et avec le nouveau propriétaire qui a brusquement doublé le loyer, garder sa précieuse ferme est devenu impossible. Aidée de ses frères et sœurs et de son amie Lottie, Hannah va créer la troupe du Théâtre secret du Poulailler et monter une pièce avec des comédiens âgés de 6 à 11 ans afi n de remporter un concours dont le prix pour-rait sauver la ferme. Un roman qui plaira aux plus jeunes et qui donne envie de monter sur les planches !

« Le théâtre du poulailler », Helen Peters, 346 p., Folio Junior, 2013. 9e

Histoired’un vieux coupleL’ouvrage est né d’un dialogue entre l’écrivain-philosophe Alain Badiou et le journaliste-metteur en scène Nicolas Truong dans le cadre du Festival d’Avignon 2012. L’écrivain revient sur la relation entre le théâtre et la philosophie, une « histoire de vieux couple » qui remonte à l’Anti-quité. Il s’interroge aussi sur le rôle social du théâtre, « le plus complet des arts », destiné, selon lui, « à s’adresser aux gens de façon à ce qu’ils pensent leur vie autrement qu’ils ne le font d’habitude ».

« Eloge du théâtre », Alain Badiou avec Nicolas Truong, 94 p., coll. Café Voltaire, Flammarion, 2013. 12e

Et si les mots disparaissaient ?Une histoire : le premier ingrédient d’un roman, d’un fi lm ou d’une pièce de théâtre. La fabrique à histoires est une véritable boîte à outils pour « muscler »l’imagination des enfants à partir de huit ans. Les outils ? Un plateau de jeu, un catalogue de personnages, de lieux et de situations, des moulins à mots, un jeu de cartes, un réservoir à réel avec des photos, des pièces dé-tachées, une réserve de textes… De quoi bien préparer les ateliers d’écriture que ce livre-jeu propose. Un exemple d’exercice ? Et si les mots d’un livre disparaissaient dès qu’on les a lus ? A l’enfant de décrire la suite…

« La fabrique à histoires », Bernard Friot et Violaine Leroy,livre-jeu, Ed. Milan, 2013. 22,35e

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19 - Arts de la Scène 2013

RAIMUND HOGHE, chorégraphe©

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Bonnes pagesC’est quoi, la question ?

Qu’est-ce qu’un hémistiche ? Chacune des deux parties d’un vers coupé par la césure, la perruque des comédiennes de la Comédie-Française, ou un soulier de théâtre ? C’est le genre de question que l’on peut retrouver dans cette nou-velle édition de Le théâtre est un jeu, une sorte de trivial-pur-suit du théâtre sous forme de livret. De la tragédie grecque à Eugène Ionesco, l’ouvrage – pas cher – est bourré d’anec-dotes et d’explications. Et oui, car il ne suffit pas de poser des questions. Il faut encore pouvoir y répondre…

« Le théâtre est un jeu »,Christophe Deshoulières,94 p., coll. Librio, Ed. J’ai Lu, 2008-2013. 3e

52 nuances de scénographieLa scénographie est née au théâtre. Jusque dans les années soixante, on appelait les scénographes des « décorateurs ». Depuis, le métier

est considéré comme une véri-table mise en scène de l’espace, du décor, des sons et lumières, des costumes, des accessoires… Des « défricheurs » jusqu’aux « nouvelles donnes », l’ouvrage dirigé par Luc Boucris et Marcel Freydefont tire le portrait de 52 scénographes français de 1975 à aujourd’hui, un nombre suffi-sant pour donner, tel un jeu de cartes, une vision d’ensemble de la profession.

« Scénographes en France »,collectif, 265 p., Actes Sud. 28e

Le théâtre est uneexaltation plurielle« Le théâtre est un pansement sur la bles-sure du langage. » « Le théâtre est un Narcisse qui ne tombe pas à l’eau. » « Le théâtre, c’est apprendre à voler au cas où l’humanité se verrait pousser des ailes. » Ce ne sont là que quelques-unes, parmi les plus courtes, des 1.001 définitions du théâtre qu’Olivier Py, écrivain, metteur en scène et comédien, nous donne à penser. Vous en voulez une autre ? « Le théâtre est un sismographe exalté. » Qui l’aurait vu ainsi ? Pour paraphraser l’auteur, nous pourrions dire que son ouvrage est « une catastrophe salutaire ».

« Les mille et une définitions du théâtre », Olivier Py, 245 p., coll. Le temps du théâtre, Actes Sud, 2013. 19e

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Artistes en résidence« Une résidence artistique désigne l'octroi temporaire, par une institu-tion publique ou privée, d'un espace à un artiste afin de favoriser sa création et son exposition. » (Wikipedia).

A Bruxelles, Workspacebrussels est une organisation qui offre un espace de travail et supporte les jeunes artistes grâce à une politique intensive de résidences, de coproductions et de coaching pour des créations et des recherches en danse contemporaine et en performances.

Workspacebrussels travaille entre autres avec Les Brigittines en mettant ses espaces et sa logistique à disposition des créateurs en résidence dans ce Centre d’art contemporain du Mouvement. De jeunes artistes sont ainsi accompagnés pour mettre sur pied leur première œuvre. Par ailleurs, Les Brigittines n’accueillent pas en résidence uniquement de jeunes artistes mais aussi d’autres, déjà confirmés. En octobre, Julie Bougard sera ainsi la prochaine danseuse et chorégraphe à présen-ter son spectacle, La grande nocturne, un voyage sensoriel dans les mots et l'œuvre des surréalistes.

Pour être complet, signalons que Charleroi Danses, le Centre chorégraphique de la Fédé-ration Wallonie-Bruxelles, ac-cueille également des artistes en résidence.

www.workspacebrussels.bewww.brigittines.bewww.charleroi-danses.be

WBThéâtre & DanseL’Agence Wallonie-Bruxelles Théâ-tre/Danse (WBT/D) est une agen-ce de la Fédération Bruxelles-Wal-lonie dont le but est de stimuler la mise sur le marché international des artistes belges francophones grâce, entre autres, à son expertise et ses conseils, la mise en réseau des artistes, des appels à candida-tures et un soutien financier.

Concrètement, WBT/D organise des visions pour les programma-teurs étrangers, produit des outils promotionnels et favorise au tra-

vers d’évènements la rencontre entre les artistes et les opérateurs culturels. Un exemple ? La plate-forme Objectifs Danses qui tra-vaille notamment avec Charleroi/Danses et Les Brigittines.WBT/D assure également le se-crétariat relatif aux bourses de résidence à la Chartreuse de Vil-leneuve-lez-Avignon, un centre culturel de rencontre qui accueille le Centre national (français) des écritures du spectacle.

www.wbri.bewww.chartreuse.org

Si vous cherchezdes infos…L’ASBL Contredanse a rassemblé dans son Centre de documentation et d’information sur la danse, situé à la Maison de la Bellone, tout ce qui a trait à la danse comme art de spectacle.Le Centre dispose d’une collection d’environ 1.000 livres sur l’histoire et l’actualité de la danse, l’analyse du mouvement, la pédagogie, les cho-régraphes, les compagnies, les recherches somatiques, philosophiques, sociologiques, etc., ainsi que de périodiques spécialisés (4.600 numéros). Il a également rassemblé des dossiers thématiques et des dossiers sur les chorégraphes et les compagnies (environ 3.200 dossiers), des pho-tos, des vidéos (environ 1.700 captations de spectacle, documentaires, etc.) Toutes les œuvres chorégraphiques créées en Fédération Wallonie-

Bruxelles de 1975 à 2005 ont été répertoriées et documentées.

Ouvert les mardis et jeudis de 13h à 17h et les vendredis de 10h à 13h. www.contredanse.org

Portes ouvertes dans les clubsLa Ligue de la Danse regroupe 18 clubs de danse en Wallonie et à Bruxelles. Son but est de dévelop-per la pratique de la danse en aidant et soutenant les clubs membres de son association, et en conseillant les personnes qui souhaitent créer un cours de danse dans leur région.

Pour ceux qui ont envie de se lan-cer, les clubs ouvrent leurs portes :

• El Paso (Aywaille): samedi 7/9 à 20h.

• Les Pas d'Agathe (Berchem-Sainte-Agathe) : lundi 9/9 à 20h.

• Tempo Dance Cluby (Blegny) : vendredi 13/9 à 20h.

• Happy Dance Club (Herstal) : samedi 14/9 à 19h30

• Terpsichore (Nalinnes) : samedi 7/9 à 10h et dimanche 8/9 à 14h30.

• L'Escarpin (Soumagne) : lundi 16/9 et mardi 17/9 à 19h.

www.liguedeladanse.com

Julie Bougard dans « La grande nocturne », en préparation aux Brigittines.

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La Chartreuse, à Villeneuse-lez-Avignon

21 - Arts de la Scène 2013

« La saison 2012-2013 a été un succès fou parce que tout le monde était ravi de réintégrer un théâtre après avoir vécu dans un chapiteau. Mais ça, on ne le regrette pas, parce qu’on s’y est bien amusé », raconte Cécile Duvivier, directrice de la commu-nication de l’Opéra. « Il faut dire que pour les Liégeois, l’Opéra royal, c’est quelque chose ! Lors de la souscription lancée pour sa construction, en 1816, chaque Liégeois avait donné de l’argent. Donc, l’Opéra, c’est un peu leur enfant. » De fait, les spectacles de l’ORW ont affiché un taux de rem-plissage de 98 % pour la saison écoulée. Qui dit mieux ?

Feue l’autoroute culturelleDeux inscriptions se font concur-rence sur le fronton du bâtiment. « Opéra Royal de Wallonie », bien sûr, mais aussi « Théâtre royal ». C’est que le théâtre royal de Liège est né bien avant l’opéra… Les habitués distinguent d’ailleurs le bâtiment, le Théâtre, de l’institu-tion, l’Opéra. C’est en 1967 que l'Opéra de Wallonie est créé, sur la base de l’ancienne troupe ly-rique du Théâtre royal. « C’était l’époque où l’on construisait l’autoroute de Wallonie. Dans la même veine, les responsables po-litiques ont eu l’idée de créer une autoroute culturelle, avec l’opéra

à Liège, l’opérette à Verviers, le ballet à Charleroi et l’orchestre de chambre à Mons », rappelle Cécile Duvivier. Malheureusement, à l’instar de nos vraies autoroutes, l’autoroute culturelle a elle aussi très vite connu de gros trous, ja-mais entièrement rebouchés. Les années septante et quatre-vingt la virent tomber en déliquescence. En 1987, l’Opéra de Wallonie est rebaptisée de son appellation ac-tuelle : Opéra royal de Wallonie, avec en sous-titre « Centre lyrique de la Communauté française ». Alors, qu’y a-t-il de changé par rapport à avant la rénovation ? Tout d’abord, sa façade a retrou-vé son enduit blanc. Mais ce qui frappe, c’est aussi l’énorme su-perstructure moderne, en lamelles d’aluminium, qui vient chapeauter le bâtiment néoclassique. « Le cube », comme l’appelle Cécile Duvivier, culmine à 36 mètres, ce qui a permis de doubler la hau-teur de la scène. Il a aussi permis d’ajouter trois étages de locaux techniques, et de bureaux, ainsi qu’une belle salle de répétition qui a la même taille que la scène.

Un foyerentièrement reliftéLe reste, ce qui existait avant, a également subi un sérieux lifting, afin de retrouver le lustre (et les lustres !) d’antan. La restauration à l’identique – minutieuse – s’est ba-

sée sur des plans et des gravures datant de l’époque de la construc-tion du théâtre. « Chaque détail a été soigné. Les moulures ont été nettoyées, réparées et dorées à la feuille d’or. La toile marouflée de la coupole a subi un nettoyage en profondeur et elle a retrouvé ses couleurs pastel d’antan. Les rampes des escaliers menant aux balcons ont été repolies et rever-nies et les loges seront tapissées par un papier peint velouré rouge, créé spécialement par un artisan tapissier qui a reproduit à l’iden-tique le papier original », expliquait Marie Pirlet, maître de l’ouvrage, dans La Libre du 20 avril 2012.« En gros, on a rénové et restauré la scène, tout ce qui est technique de scène, la salle avec ses fauteuils et son plancher, on a remonté le gril de 18 à 24 mètres… Le foyer a aussi été complètement refait, avec ses moulures… », détaille encore Cécile Duvivier.Du foyer précédent, justement, il n’en reste quasiment plus rien : tous les ajouts datant des années soixante (luminaires, miroirs fumés) ont été ôtés, et outre de nouvelles moulures (selon des plans origi-naux), un parquet de chêne a été posé, Le foyer est enfin devenu la salle d’apparat que Liège sou-haitait. Bref, nous avons affaire à un théâtre complètement remis à neuf, dans le style d’époque et avec toutes les facilités modernes,

y compris un ascenseur pano-ramique. Coût total ? 31 millions d’euros.

Priorité aux enfantsLes enfants ne peuvent être qu’émerveillés par ce superbe théâtre à l’italienne. L’éducation est en effet l’un des points fort de l’Opéra royal de Wallonie. Il suffit, pour s’en convaincre, de cliquer sur l’onglet « éducation » de son site internet. « Nous fai-sons effectivement un gros travail sur le service Jeunesse, explique Cécile Duvivier. Les jeunes sont notre public de demain. Il faut les former. » Des tas d’activités leur sont réser-vées : des spectacles musicaux pour éveiller enfants dès l’âge de cinq ans à la musique lyrique, des « dimanches en concert » pour l’extraordinaire prix de 1 euro, une carte Clubopér@ à 5 euros par saison pour les jeunes jusque 32 ans, des créations collectives avec les maisons de jeunes, des ateliers, des visites, des fiches pédagogiques... De plus, les enfants (jusque 14 ans) peuvent accompagner gratuitement leurs parents aux spectacles « nor-maux ». Sans compter tout le tra-vail effectué avec les écoles.

L’année passée à la même époque que maintenant, l’Opéra royal de Wallonie (ORW) était encore en pleine rénovation. Presque fini mais pas tout à fait.Une rénovation qui a duré près de trois anset pendant laquelle l’opéra a déménagé sous un chapiteau baptisé« Palais Opéra ».

Les Liégeois ont retrouvé « leur » opéra

Opéra

Cécile Duvilier

Arts de la Scène 2013 - 22

Des directeurs créatifs« On crée même des opéras pour les enfants, sous forme de ‘digest’ d’une heure, avec des jeunes artistes. En 2012, c’était La Bohême. Pour la nouvelle saison, ce sera ‘L’en-lèvement au sérail’, de Mozart, ‘Zémire et Azor’, de Grétry, et ‘Princesse Turandot’, un conte opéra emmenant les jeunes spectateurs dans le monde de compositeurs classiques comme Lully, Mozart, Wagner, Bizet et Puccini », précise Cé-cile Duvivier.La création, qu’elle soit pour les jeunes publics ou les adultes, montre la vitalité d’un opéra.

Celui de Liège n’échappe pas à la règle. « Elle dépend surtout du directeur que l’on a, raconte encore la directrice de la com-munication. Par exemple, on a eu un directeur qui avait pour objectif un opéra en français (NDLR, Paul Danblon). Ensuite, nous avons eu Jean-Louis Grin-da, qui aimait bien la comédie musicale et qui a créé Titanic. Aujourd’hui, Stefano Mazzonis, l’actuel directeur, aime à faire découvrir des petits opéras ita-liens oubliés, pas vraiment ba-roques mais toujours amusants. » Bref, on est loin de l’idée d’un opéra pompeux et ennuyeux.

www.operaliege.be

André Grétry est né à Liège le 11 février 1741. A dix-neuf ans, il a déjà écrit un motet, une messe et quelques autres pièces lorsqu’il reçoit une bourse pour parfaire son éducation musicale à Rome. Le jeune Grétry est un élève brillant. Il gagne quelques concours et est accepté à la prestigieuse Accade-mia dei Filarmonici de Bologne. Après l’Italie et un séjour à Genève, où il fait la connaissance de Vol-taire, il s’installe à Paris. Il y crée deux à trois opéras par an, qui sont

d’abord donnés devant la cour à Versailles ou Fontainebleau, puis à la Comédie italienne. Zémire et Azor, une grandiose comédie bal-let, est un tel succès qu'il obtient une rente royale et devient le maître de musique de Marie-Antoinette. Ses œuvres sont alors traduites en plusieurs langues et jouées dans toute l’Europe.La Révolution française, qui aurait pu le briser puisqu’il bénéficiait des privilèges de la cour, ne l’inquiète pas. Mieux, il est nommé à l’Institut

de France par le Directoire et de-vient inspecteur du Conservatoire de musique de Paris. En 1802, il reçoit même la Légion d’honneur des mains de Napoléon.Il décède à Montmorency en 1813. Suivant ses volontés, il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, mais son cœur est rapatrié à Liège après de longs procès. Cette re-lique est déposée dans une urne, toujours visible dans une niche du socle de sa statue en bronze, en face de l'Opéra Royal de Wallonie.

L’Année Grétry a bien démarré avec une première mondiale, « L’officier de fortune », un opé-ra oublié, jamais joué du vivant de son compositeur. Comme le Théâtre de l’Opéra, le musée Gré-try, installé dans la maison natale, a également été complètement restauré et a rouvert ses portes en mars. Le musée présente une col-lection de documents et d’objets personnels, comme la harpe clas-sique et le piano de l’artiste, eux aussi restaurés.

2013 est l'année du bicentenaire de la mort du compositeur liégeois André-Modeste Grétry.Cet anniversaire est l’occasion pour la Cité ardente–entre autres– d’organiser des évènementsdignes de ce musicien de génie.

Grétry à l’honneurProGramme De l’année Grétry

liège27/9 : concert « Grétry de Henri Vieuxtemps » par l’Orchestre Royal

Philharmonique de Liège 15/10 : « De Guyot à Grétry, 3 siècles de chansons françaises à Liège »20/10 : opéra-ballet « La caravane du Caire »01/12 : comédie-ballet « Zémire et Azor »08/12 : « Le Mariage d'Antonio », opéra composé par Lucile Grétry

BruxellesDu 5 au 26/11 : exposition de manuscrits musicaux et littéraires de Grétry au musée des Lettres et Manuscrits.

CarillonsLe monde campanaire wallon fêtera le bicentenaire Grétry en présentant divers Concerts constitués principalement d’arrangements pour carillon.31/8 : Cathédrale St-Paul, Liège, à 15h.29/9 : Collégiale Notre-Dame de Huy, à 15h.29/9 : Collégiale St-Jean-l’Evangéliste, Liège.6/10 : Eglise Notre-Dame-des-Récollets, Verviers, à 15h.

musée Grétry Rue des Récollets 34 – LiègeOuvert les vendredis, samedis et dimanches de 10h à 18hPrix : 2,25e

Plus d’infos sur www.gretry2013.be

opéra

23 - Arts de la Scène 2013

Des directeurs créatifsA Berlin, l’opéra est branché sur secteurUn nouveau projet qui fera en-trer l’opéra dans le 21e siècle. C’est comme ça que se définit le Kiez Oper sur son site inter-net. Et ça n’est pas tout à fait faux : le Kiez Oper bouscule effectivement tous les codes du genre. Les spectacles ont lieu dans des lieux inattendus, avec un public très rapproché des artistes. Les premières repré-sentations ont eu lieu dans des clubs électro de Berlin et dans une usine abandonnée le long d’une rivière.

« J’avais envie de sortir l’opé-ra de Charlottenburg, quartier bourgeois où il était coincé, j’en ai parlé à Alex, et dès le lende-main on appelait le club Zur Wil-den Renate », a raconté Rowan Hellier, l’un des fondateurs du Kiez Oper, avec Alex Eccleston (dans Les Inrocks). Le club se montre enthousiaste et un mois

plus tard, il accueille Didon et Enée, un opéra d’Henry Pur-cel. Et c’est le succès ! « La plupart des gens qui viennent à nos événements n’ont jamais vu d’opéra auparavant », se félicite Rowan (Les Inrocks). La promotion étant assurée par le club, ce n’est d’ailleurs guère étonnant.

www.kiezoper.com

La plage n’est pas abandonnéeComme l’été passé, la Monnaie a passé ses vacances sur la plage de Knokke–Heist. Pendant quatre vendredis soirs de juillet et août, elle a gratuitement présenté sur grand écran quatre des plus beaux spectacles lyriques de sa saison précédente. L’écran avait été monté sur la plage du Rox Am-bassadors Plaza et les représen-tations (sous-titrées en néerlan-dais) démarraient au crépuscule. En chaise longue ou allongés sur le sable, les spectateurs ont ainsi pu apprécier Cendrillon (Masse-net), Rusalka (Dvorak), Orlando (Händel) et Il Trovatore (Verdi).

A vendreLe Palais Opéra, la superstruc-ture qui a dépanné l’Opéra Royal de Liège pendant la durée des travaux, est à vendre. Il est com-posé d’un foyer (hors mobilier), d’une salle de spectacle avec des gradins de 1.136 places pouvant accueillir aussi bien du théâtre que des concerts, des conférences ou des congrès, d’une scène (ouverture de 14 m et profondeur de 15 m), de loges pouvant accueillir une centaine de personnes, d’espaces de bu-reaux et techniques.

L’art lyrique à la médiathèqueLa Médiathèque de la Commu-nauté française propose plus de 850.000 médias en prêt : des CD, DVD, vidéos, CD-Rom, jeux, etc. Dans son catalogue, il y a bien sûr la plupart des opé-ras classiques, en différentes versions. Pour « La Bohême », par exemple, on ne compte pas moins de 48 références.

Sur le site de Travers-sons, le magazine de la médiathèque qui se veut « votre passeport vers les musiques classiques », vous trouverez des fiches sur chaque opéra, avec la biographie de l’auteur, le contexte de l’époque, les explications, les différentes versions, une bibliographie, des liens, etc. Même si ce n’est pas sûr que cette banque de don-nées soit bien à jour, c’est quand même une mine d’or pour les amateurs.

www.lamediatheque.be/travers_sons

Brèves

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