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Décembre 2014 Supplément réalisé par Aides & solidarité

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Aides et Solidarité 17/12

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Décembre2014 Supplément

réalisé par

Aides & solidarité

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02 Supplément réalisé par IPM Advertising

Aides & solidarité / Brèves

Faire la fête en sécurité

En 2014, 63 lieux (discothèques, salles de concert, soirées récurrentes) ont été labellisés « Quality Nights » en Belgique. Quality Nights est un label de santé soutenu par l’Union européenne et les autorités belges destiné à diminuer les risques en milieu festif, que ce soit des risques liés à la prise de drogues, à l’alcool, à la sexualité ou au bruit. Depuis le début du projet, plus de 400 membres d’équipes festives francophones ont été formés pour mieux accueillir les fêtards. Des dizaines de milliers de préservatifs, bouchons d’oreilles et brochures d’informa-tion sur la santé ont été diffusés. Une vingtaine d’asso-ciations actives en matière de santé contribuent au déve-loppement du projet.

www.qualitynights.be

Les « Juniors » du développement

Depuis 2006, il est possible aux jeunes d’au moins 20 ans d’acquérir une première expé-rience professionnelle dans la coopération au développement grâce au Programme Junior (anciennement le « Service volontaire ») de la Coopération technique belge (CTB), l’agence nationale belge de développement. Guidés par un coach, les jeunes sélectionnés colla-borent directement à un projet de la CTB ou d’une organisation non gouvernementale belge, avec un contrat de travail d’un à deux ans maximum.Le Service volontaire a été créé afin de:

et un encadrement solide leur permettant de mettre leurs services à la disposition des pays en développement.

terrain dans le secteur de la coopération au développement et ainsi de contribuer à terme à une nouvelle génération de coopérants.

par le biais des expériences des volontaires sur le terrain. L’envoi de jeunes d’origines et de profils différents a pour but de favoriser la compréhension mutuelle entre les peuples.

Le prochain appel à candidatures aura lieu entre le 6 et le 16 mars 2015 pour un départ prévu en octobre-novembre de la même année.

www.btcctb.org

Le don d’organe, c’est pour nous tous

Pour de nombreux patients atteints d'affec-tions chroniques irréversibles, la transplan-tation d'un organe est le dernier traitement possible. Un cœur, un foie, un rein peuvent leur sauver la vie. Malheureusement, la demande d'organes est actuellement plus importante que l'offre.

Certains organes peuvent être prélevés de votre vivant parce qu'ils se régénèrent vite. Cette intervention médicale comporte donc des risques infimes pour le donneur en re-gard des bienfaits prévisibles sur la santé du receveur.

Si vous êtes belge ou domicilié en Belgique, la loi autorise le prélèvement de vos organes après votre décès sauf si vous avez explici-tement exprimé votre refus de votre vivant ou si votre famille proche s'y oppose. Si vous ne voulez pas que des organes ou des tissus soient prélevés sur votre corps après votre décès, vous devez remplir un docu-ment à transmettre à votre commune. Pour éviter que vos proches soient confron-tés à ce choix douloureux après votre décès, vous pouvez rédiger au préalable un for-mulaire de consentement, disponible dans votre commune ou sur le site de Beldonor.

www.beldonor.be

Lutter contre l’échec scolaire, mais pas seulement, grâce à l’école des devoirs

Les écoles de devoirs luttent pour l’insertion, la promo-tion sociale et culturelle des enfants et des jeunes issus prioritairement de milieu populaire. Elles visent la réussite et l’égalité des chances pour tous, via le soutien scolaire.Il ne s’agit pas de simples cours de rattrapage pour les élèves en situation d’échec scolaire. C’est bien plus que ça. Les écoles de devoir visent à développer des actions

éducatives, pédagogiques, sociales et culturelles qui doivent permettre d’apporter des réponses réelles aux causes de l’échec scolaire et au phénomène d’exclusion en général. Elles doivent permettre à chaque enfant de développer ses potentialités, sa capacité à appréhender son envi-ronnement, à l’analyser et stimuler sa participation dans son milieu de vie.Les écoles de devoirs se situent donc au carrefour des champs scolaire, familial et social. Les jeunes qui fréquentent les écoles de devoirs ont entre 3 et 18 ans et sont du niveau scolaire fon-

milieux défavorisés qui vivent une problématique d’acculturation et qui possèdent des références culturelles dont la société ne tient pas compte.Elles assurent un soutien scolaire, bien sûr, mais organisent également toutes sortes d’activités susceptibles d’éveiller l’intérêt et la curiosité du jeune : visites, excursions, activités sportives, ani-mations autour du livre, atelier écriture, atelier marionnettes, théâtre, sculpture, peinture, musique…Infos : Fédération Francophone des écoles de devoirs. Tél. : 081/24 25 21.

www.ffedd.be

Ateliers Consomm’acteurs

Le Centre d’appui aux services de médiation de dettes de la Région de Bruxelles-Capitale orga-nise des ateliers de « consomm’acteurs » afin de prévenir le surendettement ou d’aider à en sortir.

Il s’agit d’espaces de réflexion sur la consomma-tion où les animateurs sont là pour guider la dis-cussion sur un sujet choisi au préalable. Lors de ces discussions, on apprend à faire face aux pro-blèmes de gestion de la vie quotidienne : établir un budget, lire les factures, s’informer sur le droit au logement, sur le pouvoir d’achat, le crédit…

Ces ateliers sont habituellement organisés à la demande des centres sociaux, mais toute per-sonne désireuse d’en organiser un ou simple-ment d’y participer peut prendre contact avec le

www.mediationdedettes.be

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Edito / Aides & solidarité

Supplément gratuit à La Libre Belgique réalisé par IPM ADVERTISING - 17 Décembre 2014IPM ADVERTISING : Rue des Francs, 79 - 1040 Bruxelles - Tél : 02/211.29.54 - Fax : 02/211.28.20 | EDITEURS RESPONSABLES : Emmanuel Denis - Henry Visart | RÉDACTION : François Hubert | SECRÉTARIAT D’ÉDITION :Corine Loockx – [email protected] | PUBLICITÉ : Luc Dumoulin – [email protected] PHOTOS : Shutterstock©, François Hubert, Steven Grrauwmans, Altérez-Vous, CNCD-11.11.11

Il y a les beaux gestes que l’on fait avec ostentation. Ceux qui sont accomplis dans la discrétion. Ceux que les autres pensent que vous avez faits. Ceux qui sont mal interprétés…

Depuis sa disparition, on s’aper-çoit que malgré sa position très en vue, la reine Fabiola était plutôt de celles à faire ses (bons) coups en douce. Jusque là, il n’y en avait eu pratiquement que pour ses détracteurs, ou ceux de la monarchie à travers elle.

Bien sûr, dans ce pays, il est at-tendu d’une reine qu’elle ait ses bonnes œuvres, qu’elle réponde aux lettres – parfois désespé-rées – qu’elle reçoit, même si, offi ciellement, rien ne lui a jamais été demandé et que son pouvoir égale à zéro. Rien ne lui interdit cependant de rester sourde à toutes ces suppliques. Rien ne la force à prendre une part active dans l’allégement des malheurs du monde. N’empêche. Il semble-

rait bien qu’elle en ait fait un peu plus que ce que d’autres auraient accepté de faire.

Son engagement social a été sans faille. Elle a démarré comme infi rmière dans un hôpital près de Madrid. Devenue reine dans un pays qui lui était étranger, c’est elle qui a insisté pour créer au palais un secrétariat social chargé de répondre aux nom-

début des années nonante, elle a été le moteur du Sommet sur le progrès économique des femmes

elle a tout naturellement accepté la présidence de la Fondation Roi Baudouin, une fondation d’impor-tance en faveur des plus défavo-risés. Et maintenant qu’elle n’est

plus là, les témoignages affl uent sur son humanité et sur sa capa-cité d’écoute.

En 2013, il a suscité la polémique

de vouloir éluder le fi sc et d’ali-menter ses fondations avec sa dotation publique. Elle en a été blessée.N’en faisons pas une sainte. Sur-tout pas. Cela rendrait un mau-vais service à tout le monde. Cela signifi erait que le beau geste et l’intérêt pour l’autre sont devenus si rares qu’il faille les glorifi er. Dans une société solidaire, ce que la reine a fait n’est, fi nalement, que ce que tout le monde devrait faire.Il n’est nul besoin d’être roi ou reine pour poser un acte de soli-darité, de charité, aurait-on dit

à une autre époque. Le grand nombre d’associations au service de l’autre que l’on compte dans notre pays est là pour le prouver.

Mais ces associations ont besoin de votre aide, que ce soit un peu de votre argent ou un peu de votre temps. Répondez, au moins une fois dans l’année, aux sollici-tations lancées par ces associa-

vous deviendrez noble.

Supplément réaliséavec le soutien d'Ethias.www.ethias.be

Nous remercions aussi lafédération Royale du Notariat belge pour ses conseils avisés.www.notaris.be

La noblesse du geste

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04 Supplément réalisé par IPM Advertising

ONG ONG

LISTINGONG

Aides & solidarité / Listing

30+30 02 726 52 41 www.30plus30.be

Abantu Zambia 0474 961 502 www.abantuzambia.org

Abbeyfield www.abbeyfield.be

ABEO 010 65 93 42 www.abeo.be

Accueil Familial (L') 02 772 00 06 www.accueil-familial.be

Action et Coopération pour

le Développement dans les Andes (Pérou) 069 78 12 38 www.acda-peru.org

Action Damien (p.23) 02 422 59 12 www.actiondamien.be

Action Développement Parrainages

Mondiaux - ADPM 085 61 35 20 www.adpm.be

Action Vivre Ensemble (p.7) 02 227 66 80 www.entraide.be

AEFJN - Réseau Foi et Justice

Afrique Europe - Antenne belge 0473 53 27 93   users.skynet.be/fa910866

AFrAHM (Association Francophone

d'Aide aux Handicapés Mentaux) (p.5) 02 247 28 12 www.afrahm.be

Africalia 02 412 58 80 www.africalia.be

AIC Solidarité 010 45 63 53 www.aic-solidarite.be

Aide à l'Eglise en Détresse 04 229 79 43 www.egliseendetresse.be

Aide à l'Enfance Abandonnée 02 384 66 20

Aide au Développement Gembloux 081 62 25 75 www.ong-adg.be

Aide aux Autistes Adultes 04 259 73 39 www.guidesocial.be/mistral

Aide aux Personnes Déplacées 085 21 34 81 www.aideauxpersonnesdeplacees.be

Aides et Espoir 016 39 50 50 www.kerkinnood.be

Aidons 04 229 55 63 www.aidons.be

Altéo 02 246 42 26 www.alteoasbl.be

Alterfin 02 538 58 62 www.alterfin.be

Alzheimer Belgique (p.32) 02 428 28 10 www.alzheimerbelgique.be

AMA Association des Maison d'Accueil

et des Services d'Aide aux Sans-abri 02 513 62 25 www.ama.be

Amarrage 02 384 05 38 www.amarrage.be

Amis de la Galilée 04 368 73 93 [email protected]

Amis de la Terre (Les) 081 40 14 78 www.amisdelaterre.be

Amis de l'Hôpital Universitaire des

Enfants Reine Fabiola - Kids' Care 02 477 25 71 www.ami-huderf.be

Amis de l'Institut Bordet (Les) (p.40) 02 541 34 14 www.bordet.be

Amis de l'Institut Pasteur de Bruxelles (Les) 02 373 31 76 www.pasteur.be

Amis du Musée belge de la Franc-Maçonnerie 02 223 06 04 www.museummacionicum.be

Amis de Soeur Emmanuelle (Les) 02 734 23 95 www.soeuremmanuelle.be

Amis des Aveugles et Malvoyants (Les) (p.8) 065 40 31 00 www.amisdesaveugles.org

Amnesty International 02 538 81 77 www.amnesty.be

Angkor Belgique 04 388 23 56 www.angkor-belgique.org

Animaux en Péril 02 385 00 75 www.animauxenperil.be

APEDAF 02 644 66 77 www.apedaf.be

Apopo 0476 345 791 www.apopo.org

Appel d'Air 02 687 97 49 www.appeldair.be

Aquadev-Europe 02 347 70 00 www.aquadev.org

Arc-en-ciel 02 657 73 11 www.arc-en-ciel.be

Arche en Belgique (L') 02 772 79 54 www.larche.be

Arémis 02 649 41 28 www.hospitals.be/aremis

Armée du Salut 02 513 39 04 www.armeedusalut.be

Asmae 02 742 03 01 www.asmae.org

Association Belge contre les Maladies

neuro-Musculaires (p.10) 064 450 524 www.abmm.be

Association belge de l'Ordre de Malte 02 252 30 72 www.ordredemaltebelgique.org

Association belge de Lutte contre

la Mucoviscidose (p.19) 02 663 39 09 www.muco.be

Association belge des Hémophiles 02 346 02 61 www.ahvh.be

Association belge des Paralysés (ABP) 02 421 69 65 www.abpasbl.be

Association belge du Diabète 02 374 31 95 www.diabete-abd.be

Association Parkinson 081 56 88 56 www.parkinsonasbl.be

Association Belgique-Bolivie-Amerique Latine 02 733 10 88 www.abbal.org

Association Polyarthrite 0800 90 356 www.arthrites.be

Association for Cultural, Technical &

Educational Cooperation (ACTEC) (p.33) 02 735 10 31 www.actec-ong.org

Association Pluridisciplinaire pour

la Recherche-Action en Développement 02 646 68 16 www.aprad.org

Association pour l'Aide Aux Populations

du Kivu 0495 526 667 www.aidwalungu.org

Association pour le Droit de Mourir

dans la Dignité 02 502 04 85 www.admd.be

Association pour une Ethique dans

la Recherche de Fonds (AERF) 0473 780 620 www.vef-aerf.be

Association pour le Volontariat 02 219 53 70 www.volontariat.be

Association socialiste de la

Personne handicapée 02 515 02 65 www.mutsoc.be/asph

ATD Quart Monde 02 647 99 00 www.atd-quartmonde.be

Autre Terre 04 240 58 38 www.autreterre.org

Aves 04 250 95 90 www.aves.be

Aviation sans Frontières 02 213 42 50 www.asfbelgium.org

Avocats sans Frontières 02 223 36 54 www.asf.be

Axyom 02 421 24 56 www.axyom.org

Belgian Kids' Fund 02 477 25 89 www.belgiankidsfund.be

BNP Paribas Fortis Foundation 02 565 03 00 www.foundation.bnpparibasfortis.be

Birds Bay (revalidation de la faune sauvage) 02 653 43 69 www.birdsbay.be

Bulle d'Air (La) 04 343 43 06 www.labulledair.be

Caritas (p.24) 02 229 36 11 www.caritas.be

Cartel (Le) 04 380 24 42 [email protected]

CBM Belgique 02 415 97 05 www.cbmb.be

Cefem 02 345 69 02 www.cefem.be

Centre belge pour Chiens Guide 012 23 43 19 http://www.chienguide.be

Centre de Traumatologie et de Réadaptation 02 475 12 11 http://www.ctrbxl.be

Centre européen juif d'Information 02 344 34 44 www.ceji.org

Centre de Prévention des Violences

Conjugales et Familiales 02 539 27 44 www.cpvcf.org

Centre Reine Fabiola 067 33 02 25 www.crfneufvilles.org

Centre Tricontinental (CETRI) 010 48 95 60 www.cetri.be

Congodorpen 016 20 07 13 www.congodorpen.org

Chaîne de l'Espoir 02 764 20 60 www.chaine-espoir.be

Child Focus 02 475 44 11 www.childfocus.org

CIRE 02 629 77 10 www.cire.be

Cliniclowns 03 458 79 00 www.cliniclowns.be

CNAPD (Coordination Nationale d’Actions

pour la Paix et la Démocratie) 02 640 52 62 www.cnapd.be

CNCD - 11.11.11 02 250 12 30 www.cncd.be

Collectif Stratégies Alimentaires 02 412 06 60 www.csa-be.org

Comequi 0476 399 783 www.comequi.org

Comité pour l'Annulation de la Dette

du Tiers Monde 04 226 62 85 www.cadtm.org

Compagnons Dépanneurs 02 537 51 30 www.compagnonsdepanneurs.be

Conseil des Femmes francophones

de Belgique 02 229 38 21 www.cffb.be

Constellations 02 502 99 29 www.constellations-asbl.org

Continuing Care 02 743 45 90 www.continuingcare.be

Convivial 02 503 43 46 www.convivial.be

Coopération au Dévelopement de l'Artisanat 087 78 59 59 www.codeart.org

Coopération par l'Education etr la Culture 02 217 90 71 www.cec-ong.org

Corporate Funding Programme (CFP) 016 33 27 20 www.cfp.be

Cota 02 218 18 96 www.cota.be

Coup de Pouce 02 770 39 32 www.coupdepouce.net

Crédal (p.25) 010 48 33 50 www.credal.be

Crédit-Sud Fraternité Saint-Paul pour

l'Aide au Développement 04 344 05 31 www.creditsud.org

CREE 02 762 57 30 www.creeasbl.com

Croix-Rouge de Belgique (p.29) 02 371 31 11 www.croix-rouge.be

Défense des Enfants International 02 209 61 62 www.dei-belgique.be

Défi Belgique Afrique 02 346 12 29 www.dbaweb.org

Diobass, Ecologie et Société (DES) 067 21 44 80 www.diobass.com

Disop 02 230 17 92 www.disop.be

Donor Info 0499 778 101 www.donorinfo.be

Durabilis 09 238 19 78 www.durabilis.eu

Dyadis 02 772 30 12 www.dyadis.org

Dynamo International 02 378 44 22 www.dynamoweb.be

Echos Communication 02 387 53 55 www.echoscommunication.org

Ecole à l'hôpital et à domicile 02 770 71 17 www.ehd.be

EDF-FEPH 02 282 46 00 www.edf-feph.org

Education-Environnement 04 250 75 10 www.education-environnement.be

Ela 02 649 76 48 www.ela.be

Emmanuel Argentine 02 653 59 72   www.emmanuel.org.ar

En avant les Enfants 0495 586 807 www.enavantlesenfants.be

Enfance Tiers Monde 02 503 11 53 www.enfancetiersmonde.be

Enfant des Etoiles (L') 0476 235 074 www.lenfantdesetoiles.com

Enfants des Salus Sanguinis (Les) 02 771 50 21 www.lesenfantsdesalus.be

Entraide et Fraternité (p.7) 02 227 66 80 www.entraide.be

Entraide Ménière 02 762 91 83 www.entraide-meniere.be

Equipes d’Entraide St Vincent de Paul 02 649 06 45

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ONG ONG

Listing / Aides & solidarité LISTINGONG

Je gazouille parmi les autres bébés à la crèche de mon quartier, je prends le chemin de l’école avec les petits voisins, je me prépare chaque week-end pour aller en mouvement de jeunesse avec mes frères et sœurs, je suis apprenti chez un artisan, je travaille à la bou-langerie du coin, je viens d’emménager dans mon propre appartement, j’ai voté aux dernières élections, je me déplace parmi vous en transport en commun, je participe à des groupes de paroles pour apprendre à m’exprimer, je suis des for-mations pour être mieux informé, je suis accompagné pour m’aider à vivre ma vie, la plus autonome possible…

Qui suis-je ?

Et m’avez-vous remarqué ?

L’AFrAHM vient de lancer sa campagne

de sensibilisation pour une meilleure in-

clusion des personnes en situation de

handicap mental dans la société, selon les

possibilités de chacune. Comme tout le

monde, elles désirent occuper une place

dans la société, être un citoyen à part en-

tière et un acteur de son projet de vie.

En présentant des parcours inclu-

sifs, nous souhaitons questionner…

Qu’est-ce que l’inclusion ? Qu’en pensez-

vous ? Etes-vous étonnés ? Avez-vous

connaissance de situation d’inclusion… ?

et renforcer l’inclusion.

Que pouvez-vous faire pour favoriser

cette inclusion ? Quelles sont les expéri-

ences qui fonctionnent… ?

Notre site internet www.afrahm.be est

le lieu où s’échangent infos, réfl exions

et outils. Vous pouvez y télécharger un

logo, une affi che, un fi lm documentaire

et un agenda d’activités.

Depuis plus de 50 ans, notre associa-

tion, née à l’initiative de parents, réfl échit

collectivement au mieux-vivre des per-

sonnes en situation de handicap mental

et de leurs proches.

L’inclusion, je la vis ! Et vous ?

ASSOCIATION FRANCOPHONED’AIDE AUX HANDICAPÉS MENTAUX ASBL

Av. Albert Giraud, 24 - 1030 Bruxelles / Tél : 02/[email protected] - facebook.com/Afrahm.asbl

TOUT DON DE 40 € OU PLUS BÉNÉFICIED’UNE EXONÉRATION FISCALE.

Compte : BE80 0001 2198 5277 BIC : BPOTBEB1 www.afrahm.be

MISSIONS : Promotion et défense des intérêtset des droits des personnesprésentant une défi cienceintellectuelle et de leur entourage.

Information et sensibilisationde l’opinion publique ;

Réponse aux besoins(aide psychosociale, information, formation,publications…)

L’AFrAHM est constituée d’un secrétariat gé-néral, de 11 sections locales et de 4 sectionsspécifiques à des syndromes. Gérées par desparents, elles organisent des rencontres, desservices, des activités de loisirs, des groupesde paroles… adaptées aux personnes défici-entes intellectuelles et à leur famille.

PUBLIREPORTAGE

Espace Social Télé-Service (p.27) 02 548 98 00 www.guidesocial.be/tele-service

FACE for Children in Need 010 24 21 25 www.facecharity.org

Fares (Fonds des Affections respiratoires) 02 512 29 36 www.fares.be

Fédération des Agences Immobilières

Sociales de la région bruxelloise - FEDAIS 02 412 72 44 www.fedais.be

Fédération Abbé Froidure 02 771 08 10 www.froidure.be

Fédération belge des Banques alimentaires 02 559 11 10 www.banquesalimentaires.be

Fédération des Centres de Télé-Accueil

de Belgique 063 23 40 76 www.tele-accueil.be

Fédération Nationale des Patros 071 28 69 50 www.patro.be

Femmes Prévoyantes Socialistes 02 516 06 08 www.solidarco.be

Ferme de Froidmont Insertion 02 652 18 16 www.froidmontinsertion.be

FIAN 02 640 84 17 www.fian.be

Fistul-Aid 02 343 53 75 http://fistul-aid.belbone.be

Focus Fibromyalgie Belgique 060 37 88 58 www.focusfibromyalgie.be

Foncaba (Formation de Cadres Africains) 02 201 03 83 www.kba-foncaba.be

Fondation belge des Brûlures 02 649 65 89 www.brulures.be

Fondation Benoit 02 375 23 08 www.fondationbenoit.org

Fondation Brugmann 02 477 39 31 www.fondationbrugmann.be

Fondation Charcot 02 426 49 30 www.fondation-charcot.org

Fondation contre le Cancer 02 736 99 99 www.cancer.be

Fondation Enfants d'Urgence 0495 247 237 www.enfantsdurgence.be

Fondation Fournier-Majoie pour l'Innovation 02 370 47 25 www.ffmi.eu

Fondation pour les Générations Futures 081 22 60 62 www.fgf.be

Fondation Louvain 010 47 31 26 www.uclouvain.be/fondation-louvain

Fondation Médicale Internationale 02 763 10 13 www.fondationmedicale.be

Fondation Médicale Reine Elisabeth 02 478 35 56 www.fmre-gske.be

Fondation Mimi 02 645 01 90 www.mimi-foundation.org

Fondation P&V 02 250 91 24 www.fondationpv.be

Fondation Polaire Internationnale 02 543 06 98 www.polarfoundation.org

Fondation Prince Laurent 02 243 08 97 www.sfprlaurent.be

Fondation Pro Rénovassistance 02 523 22 57 www.prorenovassistance.be

Fondation pour la Recherche sur la

Maladie d'Alzheimer 02 424 02 04 www.alzh.org

Fondation Reine Paola 02 762 92 51 www.sk-fr-paola.be

Fondation Roi Baudouin 070 23 30 65 www.kbs-frb.be

Fondation Saint-Luc (p.15) 02 764 15 23 www.fondationsaintluc.be

Fondation Saint-Paul 010 86 66 50 www.fsp.be

Fondation Samilia 02 733 00 94 www.samiliafoundation.org

Fonds André Ryckmans 02 354 85 03 www.far-ryckmans.org

Fonds pour la Chirurgie Cardiaque 02 644 35 44 www.hart-chirurgie-cardiaque.org

Fonds Erasme pour la Recherche médicale 02 555 43 59 www.fondserasme.org

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06 Supplément réalisé par IPM Advertising

Fonds Ingrid Renard 02 646 78 74 www.fir-irf.org

Fonds Médical Tropical (Fometro) 02 538 51 50 www.fometro.org

Fonds de la Recherche Scientifique

(F.R.S. - FNRS) 02 504 92 11 www.frs-fnrs.be

Frères des Hommes 02 512 97 94 www.freresdeshommes.org

Fundraisers.be - Plateforme d'information www.fundraisers.be

Fucid (ONG des Facultés de Namur) 081 72 50 88 www.fucid.be

Geomoun 010 45 68 40 www.geomoun.org

Grain de Vie 02 353 20 66 www.graindevie.be

Graine de Vie www.grainedevie.org

Graphoui 02 537 23 74 www.graphoui.org

Green Belgium 02 209 16 30 www.greenbelgium.org

Greenpeace 02 274 02 00 www.greenpeace.be

Groupe d'Entraide pour Hémiplégiques 010 81 68 46 www.geh-asbl.eu

Gresea (Groupe de Recherche pour une

Stratégie Economique Alternative) 02 219 70 76 www.gresea.be

Habitat et Rénovation 02 639 60 10 www.habitatetrenovation.be

Handicap International (p.9) 02 280 16 01 www.handicapinternational.be

Hélène De Beir Foundation 0475 48 49 76 www.hdbf.org

Hôpi-Clown 071 59 30 34 www.hopiclown.be

Hôpital sans Frontière 081 22 73 66 www.hsf.be

IDAY- International 02 385 44 13 www.iday.org

IF Child Help 02 502 04 13 www.ifglobal.org

Iles de Paix (p.21) 085 23 02 54 www.ilesdepaix.org

Ilot 02 537 20 41 www.ilot.be

Infirmiers de rue 02 265 33 00 www.infirmiersderue.org

Ingénieurs sans Frontières 02 678 34 26 www.isf-iai.be

Institut de Duve 02 764 75 50 www.deduveinstitute.be

Institut de Médecine tropicale 03 247 62 06 www.itg.be

Intal (International Action for Liberation) 02 209 23 50 www.intal.be

Inter Environnement Wallonie 081 25 52 80 www.iewonline.be

International Yehudi Menuhin Foundation 02 673 35 04 www.menuhin-foundation.com

IRSA (Institut Royal pour Sourds et Aveugles) 02 373 52 11 www.irsa.be

Jardins de la Mémoire (les) 02 522 02 02 www.jarmemo.be

Jennifer 010 41 25 83 www.jennifer-asbl.be

Josefa Foundation 02 234 68 18 www.josefa-foundation.org

Justice et Paix 02 738 08 01 www.justicepaix.be

Kiyo - ONG des droits de l'enfant 02 510 61 93 www.kiyo-ngo.be

La Cité Joyeuse / Le Foyer des Orphelins 02 482 06 60 www.lacitejoyeuse.be

Laïcité et Humanisme en Afrique

Centrale (LHAC) 02 649 00 36/37 www.lhac.be

La Lumière 04 222 35 35 www.lalumiere.be

L'Enfant des Etoiles 02 653 00 09 www.lenfantdesetoiles.com

Le 8ème Jour 02 253 82 08 www.lehuitiemejour.eu

Ligue Alzheimer 04 225 87 93 www.alzheimer.be

Ligue Belge de la Sclérose en Plaques (p.43) 02 736 16 38 www.ms-sep.be

Ligue Braille (p.37) 02 533 32 11 www.braille.be

Ligue Cardiologique Belge 02 649 85 37 www.liguecardiologique.be

Ligue des Droits de l'Homme 02 209 62 80 www.liguedh.be

Ligue Royale belge pour la Protection

des Oiseaux 02 521 28 50 www.protectiondesoiseaux.be

Lire et Ecrire 02 502 72 01 www.lire-et-ecrire.be

Louvain Développement 010 390 300 www.louvaincooperation.org

Lucia 02 512 32 37 www.luciaweb.be

Maison Africaine 02 289 67 37 www.maisonafricaine.be

Maison Heureuse (La) 04 344 81 60

Make-A-Wish 02 420 22 24 www.makeawish.be

Mamas for Africa 016 20 63 43 www.mamasforafrica.be

MATM - Mouvement d'Actions à Travers-Monde 02 888 79 33 www.matm-belgique.org

Médecine pour le Tiers Monde 02 209 23 60 www.m3m.be

Médecins du Monde 02 648 69 99 www.medecinsdumonde.be

Médecins sans Frontières 02 474 74 74 www.msf.be

Médecins sans Vacances 015 40 08 88 www.azv.be

Mekong Plus (p.36) 010 45 23 02 www.mekongplus.org

Memisa (p.31) 02 454 15 40 www.memisa.be

Mercy Ships 050 33 20 41 www.mercyships.be

Miel Maya Honing 04 380 06 18 www.maya.be

Missio 02 679 06 30 www.missio.be

Monde selon les Femmes (Le) 02 223 05 12 www.mondefemmes.org

Mouvement Européen 02 231 06 22 www.mouvement-europeen.be

Music Fund 0499 72 97 65 www.musicfund.eu

Natagora 081 83 05 70 www.natagora.be

Nativitas (p.26) 02 512 02 35 www.fondationnativitas.be

Nature et Progrès 081 30 36 90 www.natpro.be

Nutrition Tiers Monde 02 287 91 55 www.nutrition-ntw.org

Objectif Ô 04 225 51 24 www.objectifo.org

Œuvre Belgo-Colombienne de l'Enfance 02 512 26 58 www.obelco.org

Œuvre des Pains 068 28 60 60 www.oeuvredespains.org

Œuvre Nationale des Aveugles (ONA) (p.13) 02 241 65 68 www.ona.be

Œuvre Royale des Berceaux

Princesse Paola 02 376 19 77 www.berceaux-wiegjesppaola.be

Oikocredit-be 0478 500 438 www.oikocredit.org

ONE (Office de la Naissance et de l'Enfance) 02 542 12 11 www.one.be

Orphelins (Fondation Nos Petits) (p.11) 02 721 64 61 www.orphelins.be

Oxfam-Magasins du Monde 010 43 79 50 www.madeindignity.be

Oxfam-Solidarité (p.41) 02 501 67 00 www.oxfamsol.be

Parents désenfantés 010 24 59 24 www.parentsdesenfantes.org

Pax Christi 02 738 08 04 www.paxchristiwb.be

Petits Riens (Les) 02 537 30 26 www.petitsriens.be

Pharmaciens sans Frontières 02 218 55 02 www.psf-apzg.be

Pinocchio 02 264 43 36 www.asblpinocchio.be

Plan Belgique 02 504 60 00 www.planbelgique.be

Pont des Arts www.lepontdesarts.be

OlaNet Finance Belgique 02 539 42 45 www.planetfinance.org

Progrès des Sciences neurochirurgicales 02 555 37 51 [email protected]

Quinoa 02 537 56 04 www.quinoa.be

RCN Justice & Démocratie 02 347 02 70 www.rcn-ong.be

Relais Enfants-Parents 02 534 88 13 www.relaisenfantsparents.be

Rênes de la Vie (Les) 02 653 85 70 www.lesrenesdelavie.com

Reporters sans Frontières 02 235 22 81 www.rsf.be

Réseau Financement Alternatif

(éditeur de Financité) 081 71 15 71 www.financite.be

Réserves naturelles RNOB 081 83 05 70 www.natagora.be

Respect Seniors 08122 63 32 www.respectseniors.be

Restos du Cœur (p.12) 081 22 88 26 www.restosducoeur.be

Revers 04 227 02 58 www.revers.be

Ricochet 02 779 59 39 www.ricochetasbl.be

Rokpa 02 784 30 12 www.rokpa.be

Sant-Egidio (p.18) 02 512 45 46 www.santegidio.be

Sauvez mon Enfant 02 479 81 55 www.sauvezmonenfant.be

Scouts (Les) 02 508 12 00 www.lesscouts.be

Service d'Ecrivains publics 071 33 30 88 www.service-ecrivains-publics.net

Service d'Entraide Quart-Monde 065 35 28 85 [email protected]

Service d'Entraide Tiers-Monde 065 35 28 85 [email protected]

Service Laïque d'aide aux Personnes

du Brabant Wallon 010 22 31 91 www.slpbw.be

Service Laïque de Parrainage 02 538 51 35 www.parrainage-enfant.laicite.be

Silex (Le) 02 762 40 09 www.lesilex.be

Similes 02 644 92 00 www.similes.org

Smiles 02 374 01 23 www.operationsmiles.be

Société de Saint-Vincent de Paul 02 215 17 73 www.vincentdepaul.be

Société Royale Protectrice des Animaux 04 252 96 36 www.srpa.net

Solidaritas - CREB 02 673 15 32 [email protected]

Solidarité Afghanistan Belgique 04 252 86 56 www.assosab.be

Solidarité Internationale des maisons

familiales rurales (SMIFR) 02 230 17 92 www.simfr.be

Solidarité mondiale 02 246 38 81 www.solmond.be

Solidarité protestante 02 510 61 80 www.solidariteprotestante.be

SongES 02 743 87 80 www.songes.be

SOS Enfants abandonnés

SOS Faim 02 511 22 38 www.sosfaim.be

SOS Jeunes 02 512 90 20 www.sosjeunes.be

SOS Layettes Solidarité et Développement 04 264 28 75

SOS Villages d'Enfants Belgique (p.14) 02 538 57 38 www.sos-villages-enfants.be

Special Olympics Belgium 02 779 93 13 www.specialolympics.be

Stoma Ilco Belgique 070 66 66 80 www.stomie.be

Sun Child 02 734 04 01 www.sunchild.be

Surdimobil 04 344 05 30 www.surdimobil.org

Susa 065 55 48 60 www.susa.be

Télé-Secours 02 478 28 47 www.tele-secours.be

Terre 04 240 58 58 www.terre.be

Territoires de la Mémoire (Les) 04 232 01 04 www.territoires-memoire.be

Testament.be (p.45) 0479 760 000 www.testament.be

Think-Pink 0479 630 938 www.think-pink.be

Tibetan Development Fund 02 762 14 59 www.tibet.be

Trans-Mission 02 649 92 20 www.t-mission.org

ONG ONG

Aides & solidarité / Listing LISTINGONG

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Listing / Aides & solidarité

www.vivre-ensemble.be

Une maison d’accueil pour enfants et

ados en diffi culté, un potager partagé,

une école de devoirs, un lieu d’accueil

pour des personnes sans abri, un lieu où

jouer, cuisiner, bricoler et faire du sport.

99 associations sélectionnées par Action

Vivre Ensemble attendent un coup de

pouce fi nancier, en 2014-2015 (liste

complète sur www.vivre-ensemble.be ou

sur demande).

Un exemple : L’asbl La Bulle d’Air a pour

ambition d’être une bulle d’oxygène pour

les enfants de Seraing, un îlot de respi-

ration et de convivialité dans un océan

de précarité, de solitude et de détresse

sociale, un espace structurant pour des

enfants éprouvés pour qui la vie serait

vraiment nulle sans la Bulle ! Trois fois

par semaine, c’est l’école de devoirs,

un samedi par mois, c’est la journée

« animation ». Destinée à une trentaine

d’enfants entre 3 et 12 ans, La Bulle

d’Air, composée uniquement de

volontaires pour encadrer les en-

fants, ne bénéfi cie d’aucun subside

régulier et compte sur Action Vivre

Ensemble.

ACTION VIVRE ENSEMBLE

Rue du Gouvernement Provisoire, 32- 1000 Bruxelles

Tél.: 02/227.66.80 - [email protected]

POUR TOUT CUMUL DE DONS SUPÉRIEUR OU ÉGAL À40 € PAR AN, VOUS RECEVREZ UNE ATTESTATION FISCALE.

Compte : BE34 0682 0000 0990 BIC : GKCCBEBB

Contre la pauvreté, je choisis la SOLIDARITÉ Combattre la pauvreté, aider les plus démunis à vivre plus dignement, c’est la priorité d’Action Vivre Ensemble pour que les sans-abris, les sans-logement, les sans-parents, les sans-éducation ne soient pas sans avenir ni sans solidarité.

LES DONS ET LEGS(DROITS DE SUCCESSION

RÉDUITS) SONTESSENTIELS POUR

RÉALISER NOS MISSIONS.

PUBLIREPORTAGE

OBJECTIF :lutter contre l’exclusion sociale et la pauvreté

PROJETS ACTUELS : 99 projets de lutte contre la pauvreté en Wallonie et à Bruxelles

ONG ONG

LISTINGONG

Trempoline 071 40 27 27 www.trempoline.be

UNHCR (agence des Nations Unies

pour les réfugiés) 02 649 01 53 www.unhcr.fr

Unicef (p.20) 02 230 59 70 www.unicef.be

United Fund of Belgium 02 655 49 33 www.ufb.be

UniverSud-Liège 04 366 55 43 www.universud.ulg.ac.be

Université de Paix 081 55 41 40 www.universitédepaix.org

Veeweyde 02 527 10 50 www.veeweyde.be

Vétérinaires sans Frontières 02 539 09 89 www.veterinairessansfrontieres.be

VIA Don Bosco 02 427 47 20 www.viadonbosco.org

Vidès 02 468 05 46 www.donboscoganshoren.be

Village N°1 Reine Fabiola 02 386 06 55 www.levillage1.be

Viva Africa 02 512 45 46 www.santegidio.be

Vivre son deuil - Belgique 010 45 69 92 www.vivresondeui.be

Vocatio 02 213 14 90 www.vocatio.be

Volens 02 421 24 00 www.volens.be

Volontariat d'Entraide et Amitié 02 219 15 62 www.entraideetamitie.be

Wapa International 0472 488 691 www.wapainternational.org

With Them 0475 815 731   www.with-them.org

WWF 02 340 09 99 www.wwf.be

Liste non exhaustive d'ONG, fondations et asbl à caractère humanitaire ou environnemental. Celles qui souhaiteraient figurer dans nos prochaines éditions

peuvent envoyer leurs coordonnées par courriel à l'adresse suivante :[email protected]

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Aides & solidarité / Brèves

Polémique autour du suicide de Robin Williams

C’est un tweet de l’Académie des Oscars, qui a mis le feu aux poudres. Voulant rendre hommage à l’acteur décédé en août de cette année, l’Académie s’était fendue d’un tweet « Génie, tu es libre », illustré par l’image du génie du dessin animé « Aladdin », auquel Robin Williams avait prêté sa voix et qui était libéré par son maître. L’ennui, c’est que ce genre de message va à l’encontre de tous les principes de prévention du suicide. Retweeté plus de 300.000 fois, le message laisse penser que le suicide est une libération et lui confère une image roman-tique et apaisante. De quoi provoquer le passage à l’acte chez des personnes psychologiquement fragiles… Tous les psychiatres, les associations de préven-tion et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent pourtant depuis longtemps de ne pas utiliser de mots à connotation positive dans le cas d’un suicide, a fortiori s’il s’agit d’une personne connue. En Belgique, l’Association des journalistes professionnels (AJP) a même édité un guide sur le sujet, dans lequel il est indiqué que « toute idéalisation du suicide ou toute exaltation romantique des motivations qui poussent à le commettre […] augmentent le risque d’identifi cation et d’imitation. »La presse et les professionnels de la prévention se sont donc scandalisés du fameux tweet et de son relais massif… d’autant plus que cela n’a pas été le seul débordement des réseaux sociaux. De fausses photos de l’acteur mort, entre autres, ont circulé sur Twitter et Instagram, à tel point que Zelda Williams, la fi lle de Robin, a dû, bouleversée, fermer ses comptes sur les deux réseaux.

www.preventionsuicide.be

Recycler pour la nature

Depuis 1995, l’ASBL Bebat trie et recycle les lampes de poche et les piles usagées, aussi bien les rechargeables en fi n de vie que celles à usage unique. Chaque mois, des gagnants sont tirés au sort parmi les personnes qui ont déposé un sac de piles usagées dans un des 20.000 points de collecte de l’association.

Depuis le 1er mai, cette tombola est organisée en collaboration avec la société de protection de la nature Natagora, à qui Bebat reverse une certaine somme par gagnant. Grâce à ce partenariat, Natagora peut fi nancer ses projets de protection de la biodiver-sité partout sur le terrain en Wallonie et à Bruxelles.

www.bebat.be

www.natagora.be

La vieille femme et la mer

Vous connaissez Make a Wish, cette association qui réalise les souhaits des enfants malades ? Aux Etats-Unis, une association du même genre fait la même chose… pour les seniors. A plus de cent ans, grâce à Wish of a Lifetime (Le souhait d’une vie), une Américaine a pu réaliser son rêve :voir la mer. Ruby Holt a passé toute sa vie dans le Tennesse et n'avait jamais eu les moyens de voyager. L’association l’a donc emmenée à 650 km de sa maison de retraite, à Orange Beach, dans le Golfe du Mexique, où elle a fêté son cent-unième anniversaire. Accompagnée d'une équipe soignante, elle a pu descendre de son fauteuil roulant pour faire trempette et admirer l'océan.

www.seniorwish.org www.makeawish.be

Le laboratoire urbain de JES fête ses 30 ans

JES (Jeugd en Stad) fête cette année ses trente années d’existence. JES est une association fl amande qui dynamise les centres urbains avec l’aide des enfants, des ados et des jeunes adultes, en faisant appel à leurs talents. Présente à Bruxelles, Gand et Anvers, JES se défi nit comme un laboratoire multiculturel de la ville qui sert de point de rencontre et répond aux be-soins actuels des jeunes urbains. Dans ce laboratoire, les expériences tournent autour de la musique (avec des ateliers), du mul-timédia, de l’école (avec une assistance), du sport, des jeux vidéo… beaucoup de loisirs, mais aussi de la formation afi n de mieux aider les jeunes à entrer dans la vie professionnelle.

www.jes.be

ŒUVRE FÉDÉRALELES AMIS DES AVEUGLES ET MALVOYANTS - ASBL

Rue de la Barrière, 377011 MonsTél.: 065/[email protected]

LES DONS DE 40€ ET PLUS SONT DÉDUCTIBLES FISCALEMENT.

Compte :

BE49 0017 0000 0071

BIC : GEBABEBB www.amisdesaveugles.org

Soutenezl’aide et

l’accompagnementdes personnes

défi cientesvisuelles

Depuis 130 ans, l’asbl Les Amis des

Aveugles et Malvoyants se mobilise

aux côtés d’enfants et adultes non

et malvoyants pour promouvoir leur

autonomie, faire reconnaître

et respecter leurs droits.

AXES PRIORITAIRES :

Formation de chiens guides

Aide sociale

Centre de réadaptation fonctionnelle

Aide à l’insertion professionnelle

Information et sensibilisation à la

réalité du handicapMERCI

Changeons notre regard

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Brèves / Aides & solidarité

www.handicapinternational.be

Handicap International vient en aide aux per-

sonnes handicapées dans une soixantaine

de pays, partout dans le monde : en RD Con-

go, au Cambodge, en Haïti… L’association

offre des traitements de kinésithérapie, des

prothèses, des orthèses, des béquilles, des

fauteuils roulants à ceux qui en ont besoin,

dans les pays en développement ou lors de

crises humanitaires (ex : le typhon Haiyan

aux Philippines ou aux victimes du confl it

syrien). Or, dans les pays du Sud, les per-

sonnes handicapées ont diffi cilement accès

à des soins de santé adaptés.

PAS D’ACCÈS AUX SOINS POUR

LES PERSONNES HANDICAPÉES

A Kinshasa par exemple, il existe seule-

ment cinq centres d’appareillages pour

10 millions d’habitants ! Et le Congo ne

compte que deux écoles formant des ki-

nésithérapeutes. C’est pour cela que dans

ce pays comme ailleurs, les équipes de

Handicap International ne se contentent

pas de fournir les appareillages ortho-

pédiques, mais forment aussi du person-

nel qui pourra assurer les soins indispens-

ables aux personnes handicapées.

Car la réadaptation physique n’est qu’une

étape dans la vie de la personne handi-

capée, pour lui permettre d’aller à l’école,

suivre une formation, avoir un travail,

nourrir sa famille, …

UN DON POUR RÉPARER DES VIES

Cette aide, Handicap International ne pourrait

pas l’offrir sans le soutien du public belge. Les

enfants et adultes handicapés du Congo et

d’ailleurs ont besoin de vous, de nous.

« J’ai un fi ls handicapé, mais je veux aussi aider les personnes handicapées là-bas, en Afrique et ailleurs. Parce que rien n’est prévu pour elles dans ces pays. C’est pour cela que je soutiens Handicap International.»

Mr. M.S., donateur.

HANDICAP INTERNATIONAL

Rue de Spa 67 - 1000 Bruxelles

Tel.: 02/.233.01.82 - Fax : 02/230.60.30

DONS DÉDUCTIBLES FISCALEMENTÀ PARTIR DE 40 € PAR AN.

Compte : BE80 0000 0000 7777 BIC : BPOTBEB1

CHOISISSEZ LA FORME DE SOUTIEN QUI VOUS CONVIENTIl existe beaucoup de possibilitésde soutenir Handicap International :don unique ou permanent, enfaisant un legs, en organisant ou enparticipant à une action sportive ou en donnant un peu de votre temps comme bénévole d’une antenne dans votre région. Visitez notre sitewww.handicapinternational.be etdécouvrez toutes les possibilités.

Pour plus d’informations, appelez Claireau 02 233 01 82 ou envoyez un mailà l’adresse [email protected].

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Handicap International est membre de l’Association

pour une éthique dans les récoltes de fonds

PUBLIREPORTAGE

Ce petit garçon est soigné aux Cli-niques universitaires de Kinshasa par des kinésithérapeutes formés grâce à Handicap International. Son trait-ement lui permet de retrouver une certaine autonomie pour s’habiller ou manger seul. S’il continue de pro-gresser, quand il sera plus grand il pourra même aller à l’école !

Planches pleines de bons sentiments

« C’est l’histoire d’un homme qui a tout perdu, paria de la société, pour-suivi par son passé de bagnard et qui se sacrifie pour le bonheur d’une enfant que le sort lui a confiée. »

Ca vous dit quelque chose ? Effectivement, il s’agit des Misérables, de Victor Hugo. La compagnie Karyatides a mis en scène le roman à l’intention des enfants à partir de dix ans, dans le cadre du festival Noël au Théâtre le 28 décembre, et ensuite du 24 février au 7 mars. Rien de tel qu’une pièce de théâtre pour dé-velopper chez les enfants les sentiments d’empathie et de compassion.

« Les misérables » Au Théâtre National, à Bruxelles

www.ctej.be

Coups de ciseaux contre le sida

Le troisième marathon coiffure, organisé le 1er décembre à l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre le sida, a rapporté plus de 9.000 euros en faveur de l'association Sida'SOS qui a pour mission de sensibiliser les jeunes au virus du sida et aux infections sexuellement transmissibles sur base du dialogue afin d’améliorer les comportements sur le long terme.

Plus de 90 coiffeurs bénévoles de tout le pays se sont suc-cédé toute la journée à l'Académie de coiffure de L'Oréal de Berchem-Sainte-Agathe pour coiffer quelque 357 per-sonnes à raison de 25 euros par tête. Des actions de sen-sibilisation et de prévention ont également été organisées dans plus de 600 salons de coiffure belges. Cet événement s’inscrit dans le cadre d’une campagne mondiale organisée par Hairdressers Against Aids (Coiffeurs contre le sida), une initiative de la Fondation L’Oréal soutenue par l’Unesco.

www.sidasos.be www.hairdressersagainstaids.com

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Aides & solidarité / Finances

L’actualité a remis en lumière ces banques et ces organismes qui, comme Triodos, ont fi nalement mieux résisté à la crise, parce que moins exposées au risque, que les banques classiques. Celles-ci ont d’ailleurs créé de nouveaux produits fi nanciers, comme des fonds de placement éthiques (pas d’investissements dans l’industrie d’armement, l’industrie polluante, etc.) ou ont replacé en bonne po-sition sur le marché ceux qui exis-taient déjà. La confi ance est ce-pendant rompue pour une bonne partie de la population. Il suffi t de voir le succès de NewB, une nou-velle banque citoyenne lancée en 2013 et qui a déjà convaincu près de 50.000 Belges de prendre une part dans la coopérative. Ceci dit, et même si il n’y paraît pas, les banques savent qu’elles dé-tiennent une responsabilité socié-tale et elles se sont toutes dotées d’une charte éthique.

Une autre manière de faire de la fi nance, c’est le microcrédit.

Comme son nom l’indique, le microcrédit est un crédit qui est petit. Et même parfois très petit, puisqu’il peut s’agir de seulement une centaine d’euros.

C’est Mohammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, qui a éla-boré et mis en place le mode de fonctionnement du microcrédit tel qu’on le connaît aujourd’hui. En 1983, ce professeur d’univer-sité a fondé la Grameen Bank, au Bangladesh, pour venir en aide à ses compatriotes sans emploi et aux petits producteurs. Très vite, le succès de cette banque accor-dant des petits prêts à des gens sans le sou a été connu à l’étran-

ger et répliqué. Dans les années nonante, les institutions et ONG s’en emparent.

Aujourd’hui, le microcrédit est devenu, pour beaucoup, le fer de lance du développement, car res-ponsabilisant et s’adressant di-rectement aux plus pauvres et aux plus entreprenants. La Banque mondiale a ainsi recensé 7 000 institutions de microfi nance, au service de 16 millions de pauvres.

Effet de levier L'activité de microcrédit encou-rage les microprojets au niveau local. Cela permet d'induire des mutations « à la base ». Celles-ci sont souvent plus effi caces et ont un plus grand effet d'entraîne-ment que certaines infrastructures ou certains gros projets industriels qui bénéfi cient rarement aux plus pauvres. Cet effet de levier per-met d'agir effi cacement auprès de ceux qui prennent des initiatives en s'engageant personnellement, c'est-à-dire les entrepreneurs ou les artisans.Mais au-delà du simple aspect purement fi nancier, les pro-grammes de microcrédit ont aussi un impact sur le développement local. En effet, ils touchent des secteurs aussi divers que l'agri-culture (groupements villageois, coopératives paysannes, orga-nisations professionnelles agri-coles), l'artisanat (groupements d'artisans, associations artisa-nales féminines), le fi nancement de l'économie sociale (mutuelles d'épargne et de crédit, banques villageoises), la protection sociale (mutuelles de santé, caisses de santé primaire). Ainsi, ils contri-buent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base,

Les crises bancaires de ces dernières années ont attiré l’attention des Belges sur

ce qu’ils savaient déjà ou, pour les plus ingénus, sur ce dont ils se doutaient :

les banquiers ne sont pas des anges et ne visent qu’un seul objectif, le profi t.

Or, il existe déjà depuis les années 1980 une autre manière de faire de la fi nance,

plus éthique et plus respectueuse des gens.

Finance éthique &microcrédit

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Finances / Aides & solidarité

aux soins de santé, aux services de planifi cation familiale et à l'eau potable... En outre, les microcré-dits sont souvent accompagnés d’autres projets de développe-ment, de formations, d’actions de sensibilisation, etc.

Les femmes d’abordDe plus, touchant des secteurs faiblement capitalisés employant souvent une main d'œuvre fémi-nine, on peut considérer le mi-crocrédit également comme un outil pour revaloriser le rôle de la femme dans les pays en voie de développement et améliorer directement leur sort (et de celui de leur famille). Il est un facteur d'évolution profonde des socié-tés par le rééquilibrage qu'il induit entre les sexes.

Les femmes sont en effet sou-vent les premières bénéfi ciaires du microcrédit. Dans les pays en développement et les socié-tés rurales, ce sont elles qui connaissent le mieux les besoins de la famille. De plus, il semblerait qu’elles épargnent plus et rem-boursent plus régulièrement que les hommes.

Au début, la Grameen Bank prê-tait aussi bien aux hommes qu'aux femmes, mais les femmes étaient minoritaires en raison de la peur d'emprunter. Avec l'expérience,

les gestionnaires trouvèrent plus intéressant de prêter aux femmes qu'aux hommes, car celles-ci avaient une vue à long terme et quand leurs revenus augmen-taient, c'étaient les enfants qui en profi taient les premiers. C'est ainsi que la priorité a été donnée aux femmes et qu'en 1996, 94 % des clients de Grameen étaient des femmes.

Les pauvres remboursent mieux que les richesUne autre caractéristique du microcrédit est qu'il s'appuie sur des réseaux d'assurance et de solidarité traditionnelle relativement effi caces qui favorisent le rem-boursement régulier des prêts. La mise en place de ces programmes offre également l'opportunité de conduire des actions de formation, notamment en matière de déve-loppement communautaire et de gestion d'entreprise.

Des réussites remarquables montrent qu'il est possible, même pour une banque fonctionnant avec une gestion commerciale, de prêter de petites sommes à court terme, à des taux non usuriers, à des clients insolvables et de faire du bénéfi ce. Le taux d’échec dans les remboursements est en effet beaucoup plus bas que pour des contrats de crédit classiques.

C'est en Asie que le microcrédit connaît le développement le plus important: on y trouve sept des neuf institutions les plus perfor-mantes. Ce sont aussi les orga-nisations qui consacrent le plus d'efforts à la nutrition, la santé, l'alphabétisation et la formation fi nancière.

Chez nous aussiL'Asie et le Pacifi que totalisent 83% des comptes de microcrédit ouverts dans les pays en déve-loppement, ce qui représente 17 comptes pour 100 habitants. Au Cambodge, cela concerne 400 000 personnes, et 18 000 nouveaux comptes sont ouverts chaque année au Kenya. Toute-fois c'est en Amérique latine et en particulier en Bolivie que le

système connaît un essor formi-dable, ce pays apparaît comme un des pays les plus avancés et les plus compétitifs de la microfi nance.Pour une fois, les pays riches ont suivi l’exemple des pays pauvres. Aujourd’hui, le microcrédit est utilisé aussi dans nos pays pour permettre à des indépendants, à des PME ou des très petites entreprises de se lancer. Selon la Commission européenne, le mi-crocrédit est un crédit d’un mon-tant inférieur à 25.000 euros.

Chez nous, comme dans les pays en développement, le microcrédit s’adresse principalement à ceux qui n’ont pas accès à un fi nan-cement bancaire classique. Des chômeurs, des personnes dans la

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précarité, des immigrés en situa-tion plus ou moins régulière… ob-tiendront en effet très diffi cilement un prêt d’une banque, même si leur projet est excellent et qu’il ne requiert qu’un millier d’euros.

10 à 15 % d’emprun-teurs défaillantsSi les organismes de microcrédit sont beaucoup plus souples, il ne faut pas non plus les prendre pour des « pigeons ». Les dossiers sont étudiés attentivement et cer-taines personnes sont d’offi ce ex-clues, comme celles qui sont déjà surendettées.

En Belgique comme dans les pays en développement, les bénéfi ciaires d’un microcrédit

affi chent d’excellents taux de remboursement. Il y a peu de débiteurs défaillants. Chez Cré-dal, on enregistre un taux de« sinistres » de 10 à 15 % pour le microcrédit, ce qui est similaire au

crédit classique. « C’est un taux très correct, vu qu’on travaille avec un public diffi cile et que si les personnes connaissent des diffi cultés dans leur activité, elles disposent généralement de très

peu de ressources autour d’elles. Cela se traduit tout de suite par des diffi cultés à rembourser », commente-t-on chez Crédal.

PARMI LES ACTEURS DU MICRO-CRÉDIT DANS LE PAYSAGE FRAN-COPHONE BELGE, NOTONS :

CRÉDALCrédal est une coopérative créée avec la mission de collecter de l’épargne dans le but de fi nancer des associations à fi nalité sociale. Mais aujourd’hui, la coopérative a s’adresse à un public plus élargi. Crédal propose différentes aides de microcrédit pour ceux qui, en Wallonie et à Bruxelles, ont diffi -cilement accès au fi nancement classique:

Aides & solidarité / Finances

A Karur, en Inde, les femmes bénéfi ciaires vontrembourser leur microcrédit à l'association Swate.

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Connaissez-vous Thomas et son incroyable ami ?Vous avez sans doute croisé Thomas dans les pages de La Libre Belgique ou sur internet. Thomas est un petit garçon malvoyant de 8 ans.Son incroyable ami, c’est un accompagnateur scolaire de l’ONA.Et sans lui, la vie de Thomas ne serait pas la même...

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A côté du microcrédit profession-nel, Crédal propose également un microcrédit aux particuliers qui bénéficient d'allocations sociales ou de faibles revenus profession-nels et qui ont besoin d'argent pour financer un achat nécessaire du quotidien, faire des travaux d’isolation ou de chauffage en vue d'améliorer la performance éner-gétique de votre habitation, etc.www.credal.be

BRUSOCBrusoc est une société anonyme dépendant de la Société régio-nale d’investissement de Bruxelles (SRIB). C’est l’outil de micro finan-cement de la Région bruxelloise, s’adressant aux candidats entre-preneurs de la Zone d’intervention

prioritaire (ZIP), une zone défavori-sée assez large se situant grosso modo le long du canal, à Bruxelles. www.brusoc.be

MICROSTARTDepuis 2011, d’autres organismes privés sont aussi venus s’implanter sur ce « marché » que sont deve-nus les microcrédits. Entre autres, MicroStart, composé d’une coo-pérative à finalité sociale et d’une ASBL qui accompagne gratuite-ment les clients de la coopérative. Derrière MicroStart, se trouvent trois actionnaires importants : le Fonds Européen d’Investissement, l’ADIE (Association pour le droit à l’initia-tive économique), une association française leader du microcrédit en Europe, et la banque BNP-Paribas.

MicroStart développe aussi de nouveaux produits, comme un prêt sans intérêt (mais avec une commission plus importante) pour la communauté musulmane, ou un prêt pour les groupes dans les-quels chaque personne se porte garante des autres, destiné, entre autres, aux femmes africaines.www.microstart.be

Attention toutefois aux arnaques : certaines banques ou courtiers essaient parfois de vous faire pas-ser des prêts personnels pour du microcrédit. Si les sommes prê-tées sont effectivement petites, la philosophie n’est pas la même.Notons aussi que le Fonds de participation, qui était un acteur majeur du microcrédit dans notre

pays, est en liquidation depuis le 1er juillet de cette année. La clô-ture de la liquidation est prévue pour le 30 juin 2022.

(sources : www.fonds.org, www.sowalfin.be, www.credal.be, www.oikocredit.org, www.alterfin.be, www.grameen-info.org, www.financite.be)

Finances / Aides & solidarité

EthibelAu niveau de l’investissement, le Forum Ethibel, qui promeut un investissement socialement responsable, propose son label éthique. Ce label de qualité est enregistré pour l’Union euro-péenne et offre à l’investisseur la garantie qu’il investit uniquement dans des entreprises durables. (www.ethibel.be)

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Aides & solidarité / Calendrier

Certes, il y en a auxquelles on ne s’attend pas : la journée de la plomberie (11 mars), du chiffre pi (14 mars), du tricot (11 juin), des éléphants (12 août), de l’utilisabi-lité (2e jeudi de novembre)… De quoi rire (journée du rire, 1er di-manche de mai) jusqu’à en perdre sa langue (journée de la langue maternelle, 21 février), faire pipi

dans sa culotte (journée des toi-lettes, 19 novembre) ou même éprouver un orgasme (journée de l’orgasme, 21 décembre). Bref, que du bonheur (20 mars) !

Toutes, même les plus saugre-nues, ont pourtant des raisons très légitimes d’exister. La jour-née des toilettes, par exemple,

lors de laquelle on a vu défiler à New Delhi – entre autres actions de sensibilisation – plus d’une centaine de femmes portant une toilette en porcelaine sur la tête, veut attirer l’attention sur un pro-blème sanitaire majeur en termes de santé : un tiers de la popula-tion mondiale vit sans toilette et ce manque d’hygiène provoque

chaque jour des morts, surtout chez les enfants, plus sensibles aux bactéries.Parmi les nombreuses journées mondiales, relevons-en quelques unes parmi les plus embléma-tiques, qui nous concernent tous ou dont les enjeux méritent peut-être davantage d’être portés à notre connaissance.

A chaque jour sa peine… De plus en plus de causes ont leur journée internationale (ou mondiale, selon les appellations). Le calendrier de l'Organisation des Nations Unies en recense aujourd’hui 119. La première, la journée mondiale des droits de l'homme, vit le jour le 10 décembre 1950.

La solidarité, c’est 365 jours par an…mais certains jours plus que d’autres

Journées mondiales ou internationales (sélection) :

6 janvier Les orphelins de guerre 6 février Contre les mutilations génitales féminines12 février Les enfants soldats16 février Contre les crimes en R.D.Congo20 février La justice sociale 8 mars La femme21 mars L’élimination de la discrimination

raciale22 mars L'eau3e mardi de mars Le travail social 4 avril La lutte contre les mines 3 mai La liberté de la presse 7 mai Les orphelins du sida17 mai La lutte contre l'homophobie25 mai L'Afrique2e samedi de mai Le commerce équitable14 juin Le donneur de sang15 juin La lutte contre la maltraitance des

personnes âgées15 juin Contre la faim20 juin Les réfugiés19 août L'aide humanitaire2e samedi de septembre Les premiers secours10 septembre La prévention du suicide21 septembre La paix 1 octobre Les personnes âgées 10 octobre Contre la peine de mort17 octobre Pour l'élimination de la pauvreté16 novembre La tolérance 20 novembre Les droits de l'enfant25 novembre Pour l'élimination de la violence à

l'égard des femmes 3 décembre Les personnes handicapées 5 décembre Les volontaires10 décembre Les droits de l'homme18 décembre les migrants 20 décembre la solidarité humaine

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Calendrier / Aides & solidarité

Les maladies et handicaps aussi ont leur jourBraille (4 janvier), lépreux (dernier dimanche de janvier), cancer (4 février), cardiopathies congénitales (14 février), cancer chez l’enfant et syndrome d’Angelman (15 février), maladies rares (29 février), trisomie 21 (21 mars), tuberculose (24 mars), autisme (2 avril), Parkinson (11 avril), hémophilie (17 avril), paludisme (25 avril), asthme (1er mardi de mai), drépanocytose (19 juin), cœur (26 septembre), rage (28 septembre), surdité (dernière semaine de sep-tembre), santé mentale (10 octobre), douleur et vue (12 octobre), dons d’organes (17 octobre), bégaiement (22 octobre), psoriasis (29 octobre), pneumonie (12 novembre), diabète (14 novembre), sida (1er décembre).

Et les années ?Les années internationales sont proclamées par l'Assemblée générale des Nations unies. La première d’entre elles fut 1959, Année mondiale du réfugié. 2014 fut à la fois l’Année internationale de l'agriculture familiale, l’Année internationale de la cristallogra-phie et l’Année internationale des petits états insulaires en développement.2015 sera surtout l’Année inter-nationale des sols (et aussi celle de la lumière et des techniques utilisant la lumière). L’Année in-ternationale des sols attirera sur-tout l’attention sur les problèmes agricoles liés au sol et en particu-lier, sur la désertification.

C’est d’ailleurs la FAO (Organisa-tion des Nations Unies pour l'ali-mentation et l'agriculture) qui a été désignée pour la mettre en œuvre.

L’Union européenne attribue également un thème à chaque année. La première année euro-péenne fut celle de la nature, en 1970, et la dernière, 2014, celle de la lutte contre le gaspillage alimentaire. 2015 sera celle du développement puisqu’il s’agit de l’année butoir pour la réalisa-tion des Objectifs du Millénaire pour le développement.

www.fao.orgwww.unmillenniumproject.org

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Aides & solidarité / Concept

Cela fait cinq ans que l’Altérez-Vous a ouvert ses portes à Louvain-la-Neuve, place des Bra-bançons, un peu à l’écart de la célèbre place des Wallons et en face de Respect-Table, un sandwich-bar équitable.

A l’origine, on trouve quatre étudiants qui, pour trois d’entre eux, faisaient partie du kot à projet Unicef et qui, surtout, étaient bénévoles pour les Magasins du Monde-Oxfam. « Nous allions souvent à des conférences sur l’écologie, l’en-vironnement, et nous y rencontrions toujours les mêmes personnes », explique Sorina Ciucu, l’une des fondatrices. « Nous nous sommes alors posé la question : qu’est-ce qu’on peut faire pour sensibiliser davantage de monde ? Après chaque conférence, nous avions envie de continuer le débat de manière informelle, mais il n’y avait pas d’endroit assez éthique à nos yeux. C’est alors que nous est venue l’idée de créer un café, un lieu convivial qui nous per-mettrait d’atteindre un public plus large. »

Pour avoir plus d’expérience, nous avons inté-gré dans notre équipe deux personnes plus âgées que nous qui, leur carrière derrière eux, pouvaient accorder du temps et un regard cri-tique à notre projet. Ensuite, cela a été très vite. Après six mois de préparation, l’Altérez-Vous ouvrait ses portes à la rentrée universitaire de 2009. « Ce qui nous a pris le plus de temps, c’était travailler sur les statuts. Nous hésitions entre ASBL et coopérative. Finalement, nous avons choisi le statut de coopérative à finalité sociale car ça reflétait l'initiative commune à l'origine du projet portée par les membres fon-dateurs et ça répondait à la volonté d'impliquer

les acteurs locaux en ouvrant la coopérative. De même, notre objectif était de prouver qu’il était possible d’avoir un projet entrepreneurial rentable tout en restant éthique. »

L’effet papillonPour ne pas devoir faire face à des assemblées trop mouvantes et pour responsabiliser davan-tage les coopérateurs, la part sociale a été fixée à 250 euros, une somme à la fois conséquente et raisonnable. De dix coopérateurs au départ, la coopérative est aujourd’hui passée à 110. Les coopérateurs, qui bénéficient d’une réduc-tion de 10 % sur la carte, viennent du milieu familial, universitaire ou étudiant, auxquels s’ajoutent des personnes pensionnées.

Le nom du café fait penser à se désaltérer. « Mais ça veut aussi dire ‘changez-vous’, avec l’idée que l’on peut changer à tout moment », ajoute Sorina. Pour le logo, c’est un papillon qui a été choisi. «Le papillon, petit être fragile, libre et joyeux, incarnant notre volonté de chan-gement d’un petit coin de la planète à l’entiè-reté de celle-ci», précise-t-elle encore.

Une cuisine de qualitéA l’intérieur, l’endroit est cosy : des couleurs chaudes aux murs, un éclairage discret, des tables de bois massif, une musique jazzy, un ca-napé où l’on peut s’affaler dans un coin et juste à côté, un piano droit. Les clients s’y sentent à l’aise. Ils papotent tranquillement en dégustant une bière artisanale ou un café équitable. L’en-droit s’anime beaucoup plus le midi, à l’heure du repas, « et la plupart des clients viennent se res-taurer sans vraiment connaître le projet qu’il y

a derrière car nous proposons une alimentation durable, qui respecte la saisonnalité ».

Aujourd’hui, le café a en effet trouvé sa clien-tèle et fait des bénéfices. Il emploie sept équi-valents temps plein et a dégagé 6.200 euros de bénéfice net en 2013. « C’est peu car on est dans un secteur – l’horeca – qui est très dur et gourmand en personnel. Plus de 40% de nos charges vont pour le personnel, nous ne travaillons que de la qualité et nous pratiquons des prix corrects. » Les rares plats de viande sont en effet à 14 euros. Mais au menu, c’est le végétarien qui domine. Au fil des années, le menu s’est étoffé et les recettes se sont amé-liorées : des soupes, des pâtes, des quiches, des salades, des gratins, des plats sans gluten, sans lactose, etc. Alors qu’auparavant, c’était les fondateurs eux-mêmes qui faisaient appel à leurs talents culinaires, aujourd’hui, l’Altérez-vous a son propre chef en cuisine.

Consommer responsableLe fonctionnement de ce café-restaurant ci-toyen repose sur trois grands principes. Le pre-mier d’entre eux, c’est la consommation res-ponsable. Pour l’approvisionnement, la filière courte est privilégiée, avec des produits bio locaux, de saison et/ou équitables. Le choco-lat, par exemple, est acheté à une petite cho-colatière locale qui travaille avec des produits issus du commerce équitable. La vaisselle est fournie par un producteur de céramique pales-tinien. « On veille aussi à limiter au maximum le gaspillage alimentaire. Et on ne négocie pas les prix des fournisseurs car derrière les prix, il y a un travail qu’on respecte », souligne la

D’après la Fédération (française) des cafés citoyens, un café citoyen est un lieu convivial où l'on débat de problématiques de société. A Louvain-la-Neuve, le concept a été affiné. Il ne s’agit pas seulement de conscientiser les citoyens sur un problème de société mais aussi de prouver qu’une entreprise respectant tous les principes éthiques, même dans un secteur aussi difficile que celui de l’horeca, peut s’avérer rentable.

Désaltérez, mangez et altérez-vous dans un café citoyen

Page 17: Suprgp 20141217 suprgp1 full 20150105 143841

co-fondatrice. A table, l’eau plate est gratuite, comme en France. Et tout ce qui peut l’être est respectueux de l’environnement : l’énergie, les produits d’entretien, etc.

Le deuxième principe est celui de la sensibilisa-tion. Le café sert de point de vente à quelques produits solidaires, comme les bougies Amnesty ou des calendriers vendus au profit d’un dispen-saire au Mali. Des expos, des débats et des conférences y sont organisés une fois par mois. « Au début, nous étions un peu trop enthou-siastes et nous avons organisé jusqu’à huit conférences par mois. On s’est rendu compte qu’à la fin, ça rebutait les clients potentiels », se souvient Sorina. L’équipe a donc changé son fu-sil d’épaule en organisant moins d’événements de sensibilisation, mais mieux. Pour la pre-mière fois, l’Altérez-Vous a monté une séance en dehors de ses murs, dans un auditoire de l’université. Avec succès : 120 personnes ont assisté à cette conférence-débat sur les gaz de schiste et leur impact sur l’environnement. Pour le prochain débat, sur le TTIP (Partenariat tran-satlantique de commerce et d’investissement), l’équipe espère attirer 400 personnes.

Tables de conversation et ateliers tricotsEnfin, le troisième principe, et non des moindres, est la convivialité, condition sine qua non pour faire connaître le café et fidéliser sa clientèle. Toute une série d’événements sont organisés pour attirer des publics différents. Le soir, ce sont des concerts, du café-théâtre, des soirées contes, des apéros, des tables de conversation en langues étrangères (néerlandais, espagnol, al-lemand)… L’après-midi, place aux ateliers tricots, d’écriture…A partir de 2015, un brunch végétarien avec film et débat sera proposé une fois par mois le dimanche, une première expérience ayant été tentée avec succès : 38 personnes (le maxi-

mum) ont pu assister à la projection du docu-mentaire « Love meat tender » (sur la production de viande), suivie d’un débat avec le réalisateur et quelques spécialistes.

Des projets, l’équipe dynamique d’Altérez-Vous n’en manque pas. Par exemple la création d’un réseau de cafés-citoyens. « Beaucoup de per-sonnes intéressées de monter un café viennent nous voir, nous demander des conseils. Ce se-rait bien de monter un réseau, avec des aides à la création, mais pas sur le système de la fran-chise », explique Sorina.En attendant, le café va fermer quelques se-maines en début 2015. Après cinq années

d’existence, il a besoin d’un petit coup de ré-novation et de quelques travaux : repeindre les murs, changer le bar de place, placer du double vitrage, aménager une entrée pour personnes à mobilité réduite, installer une aération et un écran de projection. Le papillon d’Altérez-Vous va se métamorphoser, pour mieux renaître.

Quelques autres adresses à manger :

(article réalisé avec l’aide du Trade for Development Centre : www.befair.be)

L’Altérez-Vous6, pace des Brabançons1348 Louvain-la-Neuvewww.alterezvous.be

Ozfair Dans le magasin de com-merce équitable Ozfair, à Saint-Gilles, quelques tables sont dressées tous les midis pour un bon déjeuner végétarien et équitable à tout petits prix. L’adresse vaut le détour et vous ne ressortirez sans doute pas sans avoir acheté quelque chose d’équitable, tant l’offre du magasin est riche en produits et étonnante. Les beaux jours, on peut manger en terrasse, sur le trottoir. 9, rue Jean Volders 1060 Bruxelles www.ozfair.be

Le Moulin de la Hunnelle Au cœur de la vallée tou-ristique de la Hunnelle, à Chièvres, le Moulin de la Hunelle est une entreprise de travail adapté qui gère,

entre autres activités, un restaurant. Créée en 1971 à l'initiative de personnalités locales soucieuses d'offrir un emploi aux moins valides de la région, l’association Moulin de la Hunnelle s'est installée dans une ancienne ferme moulin située le long du ruis-seau. Le restaurant a une capacité de 40 personnes mais peut organiser des buffets pour 300 convives. Rue d'Ath 90 7950 Chièvres www.moulin-de-la-hunelle.be

Nos Pilifs A Neder-over-Hembeek, au nord de Bruxelles, la ferme Nos Pilifs est une entreprise de travail adapté qui occupe 140 personnes handicapées dans la ferme, la pépinière, la jardinerie, le magasin… et l’Estaminet. Au cœur d’un domaine de cinq hectares où l’on trouve tous les animaux que l’on s’attend à voir à la ferme

(et davantage), Nos Pilifs sont l’excursion idéale du dimanche pour les familles avec enfants. L’Estaminet est ouvert jusque 17h30 (cuisine ouverte de 11h30 à 14h30). Trassersweg 347 1120 Bruxelles www.fermenospilifs.be

(Coop) Wereldcafé Le Wereldcafé (Café du monde) ouvert en 2004 par une coopérative à finalité sociale à Louvain a été inspiré par cafés « fair trade » canadiens. On peut y acheter des pro-duits du commerce équi-table et tous les plats sont concoctés par d’autres entreprises de l’économie sociale. Nonante béné-voles y travaillent en plus des sept employés perma-nents. Les bénéfices sont réinvestis dans l’établisse-ment ou servent à financer des projets, tant au Sud qu’au Nord. Joris Helleputteplein 2 3000 Louvain www.wereldcafe.be

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Aides & solidarité / À la loupe

Malala, prix Nobel de la paix ! En 2013, Malala Yousafzai était déjà l’une des favorites pour l’ob-tention du prix Nobel. Il ne lui aura fallu patienter qu’un an pour qu’il lui soit décerné. Avec ses 17 ans, elle n’est encore qu’une jeune fille

et est devenue la plus jeune lau-réate de l’histoire des prix Nobel. Par son choix, le comité du prix Nobel met clairement en avant l’antagonisme qu’il y a entre les droits des enfants et les nom-breuses injustices dont ils sont victimes : le travail des enfants, les

mariages précoces, la violence à leur égard, la prostitution… La liste est encore longue.

Lorsque toutes écoles de filles ont été fermées en 2009 par le régime des talibans, Malala a commencé à écrire son blog sur le site de la BBC : comment une jeune adolescente peut vivre dans la terreur et sous l'oppression de ce régime d’un autre âge. Sa lutte pour l'éducation des filles, un droit qu’elle revendiquait, est devenu sa préoccupation constante. Mais un jour, sur le retour de l'école en 2012, l'autobus scolaire est arrêté par un combattant taliban qui l’identifie parmi les autres fil-lettes et l’abat. Elle est touchée au cou et à la tête. Ayant heureu-sement survécu à l'attaque, elle déménage pour sa sécurité et est emmenée à Londres pour être soignée. De cette ville dont elle ne connaissait rien, elle se bat tou-jours pour l'éducation des filles.En octobre 2013, elle reçoit le prix

Sakharov, décerné par l’Union européenne pour récompenser la liberté de penser, un prix hau-tement symbolique pour les dé-fenseurs des droits de l'homme. Pour Malala, « la plume est plus puissante que l’épée ». « Chan-geons l'idéologie du pouvoir, dit-elle. Le véritable pouvoir d’un pays se mesure aux droits bien établis de ses habitants et à son taux d'alphabétisation élevé, pas au nombre de soldats. » L’ensei-gnement comme moteur de la démocratie.

Les 25 ans de la Convention relative aux droits de l’enfant Le 20 novembre 1989, la Convention relative aux droits de l’enfant était approuvée par l'As-semblée générale des Nations Unies. Cette convention était un pas important et nécessaire, après l’adoption de la Décla-ration universelle des droits de l’homme. Parmi les 193 Etats

Le 10 octobre dernier, la jeune pakistanaise Malala Yousafzai et le militant indien pour les droits des enfants et le droit à l’éducation Kailash Satyarthi ont obtenu conjointement le prix Nobel de la paix « pour leur lutte contre l'oppression des enfants et des jeunes et pour le droit à l'éducation de tous les enfants », tel que l’a annoncé le président du comité du prix Nobel, Thorbjørn Jagland. Un mois plus tard, le 20 novembre, on fêtait le 25e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. L’ONG Plan Belgique et l’Unicef ont organisé une grande fête pour plus de 400 enfants…rehaussée par la présence de la reine Mathilde.

2014, année de l’enfance

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À la loupe / Aides & solidarité

Association Muco ASBL 12, avenue J. Borlé

1160 Bruxelles

02/675 57 69

Mission :

Un meilleur suivi médical et

une meilleure qualité de vie

pour les personnes atteintes de

mucoviscidose, avec :

et son traitement

-

gnement des patients et des

patient

et financière

et une écoute

recherche scientifique

Compte :

BE62 5230 8010 1261

PU

BL

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www.muco.be

Guérir la mucoviscidose est encore un rêve, la combattre est une réalitéVaincre définitive-ment la mucoviscidose

touchés par cette maladie la possibilité de mener enfin une vie normale, ne serait-ce

En rédigeant un testament en fa-veur de l’Association Muco, vous soutenez concrètement la recher-che scientifique et vous donnez aux enfants, aux jeunes et aux adultes touchés par cette maladie la possibilité de poursuivre effi-cacement leur combat quotidien contre l’impitoyable maladie dont ils souffrent, dans l’attente d’un traitement définitif. Chaque an-née, l’Association Muco consacre plus de 200.000 euro à la recher-che médicale. Octroyer un legs à notre Association, c’est avoir la certitude que votre argent sera in-vesti dans un projet durable dont la gestion répond aux attentes les plus exigeantes.

Offrez un meilleur avenir aux enfants atteints de mucovisci-dose… Donnez-leur accès aux bienfaits du progrès scientifique : votre legs peut faire la différence !

Pour plus d’information, sans en-gagement et en toute confidenti-alité, prenez contact avec nous au 02/663 39 08.

mucoviscidose:votre soutien

nous donnedu souffle!

La mucoviscidose est la maladie génétique grave la plus courante en Belgique. Elle se traduit par la production d’un mucus épais et collant qui entrave le fonctionnement du système respiratoire et du système diges-tif. Actuellement, la mucoviscidose est en-core incurable, mais grâce à un traitement performant, il est possible de prévenir et

d’alléger les symptômes. Vivre avec la mu-coviscidose représente une lourde charge pour les patients atteints de mucoviscidose qui consacrent quotidiennement entre 3 et 4 heures au traitement complexe et intensif de leur maladie.

L’Association Muco milite pour que chaque patient atteint de mucoviscidose puisse accéder à des soins de qualité. Notre priorité demeure les 1300 enfants, jeunes et adultes touchés par la maladie qui se battent chaque jour courageusement contre la maladie dont ils souffrent. Notre association diffuse de l’information à propos de la maladie

et de son traitement. Elle soutient et accom-pagne les patients et les familles au quotidien et leur assure une aide logistique et financière. L’Association Muco soutient activement la re-cherche scientifique.

Quelques chiffres en Belgique :

naît chaque semaine

de mucoviscidose

traitement de la maladie

médicaux à charge du patient

pulmonaires par an

reconnus par l'ONU, seuls les Etats-Unis, la Somalie et le Sou-dan du Sud ne l’ont pas encore ratifiée. Les Etats-Unis parce que la convention interdit expressé-ment la peine de mort pour les moins de 18 ans.

Cette convention est le premier document international juridique-ment contraignant qui défend tous les droits des enfants, qu'ils soient civils, politiques, écono-miques, sociaux ou culturels. Elle s’appuie sur quatre principes

fondamentaux: la non-discrimi-nation (article 2), l'intérêt supé-rieur de l'enfant (article 3), le droit à la survie et au développement (article 6), l'opinion de l'enfant (article 12).

Un bon nombre d’ONG de déve-loppement s’occupant des en-fants se basent sur cette conven-tion. Parmi elles, Plan Belgique qui s’est inspirée de la Conven-tion pour son Ecole des droits des enfants.

Mathilde, Unicefet Plan BelgiqueQui d'autre mieux que des enfants pourrait fêter le 25e anniversaire de la Convention pour les droits de l’enfant ? s’est-on dit à l’Unicef et chez Plan Belgique. Dans la

matinée, 400 élèves se sont réu-nis dans la bibliothèque du Munt-punt à Bruxelles pour inaugurer l'exposition sur les enfants, avec au programme de la danse, du théâtre et de la musique.

L’après-midi, les enfants ont été emmenés dans le centre Bloso dans la forêt de Soignes. Là, on a pu assister à un véritable flash mob organisé en l’honneur de la reine Mathilde. Environ 400 enfants ont dansé pour leurs droits, en particulier les droits des enfants du Sud. Ensuite, un certain nombre d’entre eux ont pu parler à la reine. Une belle énergie, même s’il y a encore fort à faire pour que les droits soient enfin respectés dans le monde entier.

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Aides & solidarité / Chiffres

Achetez un HappyPack contre la malnutrition ou les parasitoses et nous veillerons à ce que ces produits arrivent chez les enfants qui en ont le plus besoin. Vous recevrez un certificat que vous pourrez offrir comme cadeau de Noël à la personne de votre choix. Nous vous souhaitons la bienvenue pour vos achats de Noël sur www.happypack.be

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LES PARASITOSES1 000 COMPRIMÉS

L’équipe de Fundraisers a pu éta-blir une estimation de la généro-sité publique belge pour la période 2012-2013. L’analyse a porté sur un échantillon de 268 associa-tions, comprenant la plupart des grands acteurs de la collecte, qui ont collecté 335 millions d’euros en 2013. Elle laisse apparaître une augmentation globale de 15% sur un an des recettes issues de dons, legs et autres initiatives en collecte de fonds. En voici les détails.

Jean qui rit et Jean qui pleure…Le renforcement de la générosité publique a davantage profité aux grands acteurs de la collecte. Cinquante-six institutions dont le total des dons et legs dépasse le million d’euros ont enregistré une

hausse de 19% de leurs recettes. Nombre d’entre elles ont bénéficié d’une hausse appréciable des re-cettes issues de legs: 60 millions d’euros en 2013 au lieu de 35 mil-lions d’euros l’année précédente, soit une augmentation de 85%.

Les petites et moyennes associa-tions, en revanche, se retrouvent dans une situation précaire. Beau-coup d’associations de taille mo-deste ont en effet enregistré une diminution significative des dons sur l’ensemble de l’année 2013. Elles n’ont que rarement bénéficié d’apports significatifs émanant de legs. Si l’année 2013 a confirmé une indiscutable reprise de la gé-nérosité publique, celle-ci a donc surtout renforcé les ressources des grands acteurs.

Fundraisers.be est une plateforme d’information sur les associations coordonnée par l’ASBL Give Wisely (Donnez intelligemment). Son but est de renforcer l'efficacité de la collecte de fonds des associations à finalité humanitaire ou sociale en encourageant l'échange d'expérience et de compétences, ainsi que de contribuer à un strict respect des règles éthiques en matière de communication et de levée de fonds. Elle couvre l’actualité belge de la générosité publique.

Le Belge est de plus en plus généreux

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Chiffres / Aides & solidarité

Votre indispensable coup de pouce

Iles de Paix e d a l

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www.ilesdepaix.org

o p e I P d ion s ale po r les dons e a x r d i s r les legs.

Soutenir des projets de développement des communautés locales en Afrique et en Amérique latine.

et de

Béninburkina faso

tanzaniepérou

amér

ique du sud

afriqueNotre présence

Mission

Si je reçois un poisson, je mangerai un jour.Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie.

Solidarité internatio-nale et localeLe paysage associatif belge se ca-ractérise, davantage que dans plu-sieurs pays voisins, par une longue tradition de solidarité internatio-nale. Quelque 120 ONG ont col-lecté 176 millions d’euros en 2013 (+ 11%). La hausse concerne surtout quelques grandes organi-sations engagées dans des opéra-tions d’urgence ou bénéficiaires de legs exceptionnels.On note également une croissance significative du côté de 133 asso-ciations engagées dans la solida-rité de proximité, qui ont collecté 107 millions en 2013, principale-ment au profit de réalisations dans les domaines de la santé et du handicap, ainsi que de l’exclusion sociale et de l’aide à la jeunesse.

Dans le domaine de la rechercheDe nombreuses institutions liées à des universités font également partie du paysage associatif pour, par exemple, développer la recherche contre certaines pathologies ou venir en aide aux malades. La Fondation Louvain, la Fondation Saint-Luc et d’autres structures illustrent le dynamisme des universités et des centres de recherche qui professionnalisent leurs efforts en collecte de fonds. « Les résultats semblent dès à présent prometteurs, et mérite-raient d’être pris également en compte dans un ‘baromètre de la générosité’ dont nombre de col-lecteurs de fonds souhaitent la création », indique la plateforme Fundraisers.

Médecins sans Frontières 36,7 29,8 Fondation contre le Cancer 24,4 18,4 UNICEF 19,6 12,0Fondation Louvain 13,6 4,1Plan Belgium 11,8 11,9 Action Damien 10,9 11,7Croix-Rouge de Belgique 10,4 9,0 Télévie (RTL) - FNRS 8,7 8,4 Caritas International Belgique 8,4 3,2 Oxfam Solidarité 6,5 5,7 Greenpeace Belgium 6,4 5,8 Handicap International 5,9 5,2 WWF 5,9 5,2 SOS Villages d'Enfants Belgique 5,8 5,0 Aide à l'Eglise en Détresse 4,5 7,0 Cap 48 (RTBf) 4,5 4,3 Fondation Roi Baudouin 4,3 1,5 Via Don Bosco (DMOS/COMIDE) 3,9 3,7 Missio 3,6 3,3 Médecins du Monde 3,3 3,5 Memisa 3,1 3,5La Lumière 2,9 2,1Solidarité Mondiale 2,9 3,2Médecins sans Vacances 2,7 2,7Lumière pour le Monde 2,3 2,3Amnesty International 2 ,3 2,2Entraide & Fraternité 2,1 1,8Fondation des Brûlés 2,0 1,6Œuvres Sociales & Educatives des Jésuites - 1,8 1,8Child Focus 1,7 2,1Louvain Coopération 1,6 1,4

Les principaux acteurs de la collecteen Fédération Wallonie-Bruxelles

2013(en millions

d’euros)

2012(en millions

d’euros)

Source : www.fundraisers.be

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Aides & solidarité / Rubrique

22 Supplément réalisé par IPM Advertising

Avec plus de 70.000 associations actives recensées en Belgique, le secteur associatif aborde en effet de très nombreux domaines sociaux, économiques, envi-ronnementaux, culturels… Ces associations informent, financent, et souvent suppléent d’autres mécanismes de solidarité, ceux mis en place par les pouvoirs publics principalement. Pourquoi l’Etat et les autres pouvoirs qui en découlent sont-ils défaillants ? Parce qu’ils n’ont pas les moyens de répondre à tous les besoins, parce qu’il y a des choix politiques et budgétaires à faire, parce qu’ils sont dans l’ignorance de la situa-tion réelle, parce que la société évolue parfois plus vite que les projets de loi ou les rouages d’une administration… Les raisons sont multiples pour lesquelles le sec-teur associatif joue les « roues de secours ».

Alors, y a-t-il encore des « niches » où une aide serait la bienvenue ? Au regard des réponses de notre panel, il semblerait bien que oui. Nos « témoins » ne vont pas cher-

cher bien loin. Les pays en déve-loppement ne semblent pas avoir leurs faveurs. Ils regardent plutôt autour d’eux, particulièrement dans les domaines de l’environ-nement et des services aux per-sonnes fragilisées.

Cannettes recycléesFrancis, un photographe de 54 ans, est irrité par la saleté des rues. Il fait plus précisément réfé-rence aux voiries locales, voire campagnardes : « Quand on se promène à la campagne, on est étonné de voir le nombre de can-nettes ou de bouteilles en plas-tique qui jonchent les fossés. Les gens font de plus en plus preuve d’incivisme. J’imagine aisément une association qui s’occuperait non seulement du ramassage des détritus mais qui pourrait égale-ment faire de la sensibilisation, par des panneaux, par exemple ». Pour Louise, une commerçante de 47 ans, pas besoin d’aller à la campagne : en ville aussi, le be-soin est criant. Bruxelles-Propreté ou les services communaux ne parviennent pas à suivre et à endi-

guer la pollution de nos trottoirs, même en ajoutant des poubelles publiques. Les idées fusent : le ramassage de cannettes pourrait être valorisé au prix de l’aluminium et profiter à une autre œuvre, les véhicules de ramassage pour-raient être électriques, ou même être mus à la force des mollets, comme un triporteur…

L’idée semble plaire au groupe qui veut l’étendre aux terrains vagues et propose d’autres projets d’em-bellissement de la ville, comme le nettoyage, le masquage, la mise en peinture, voire la com-plète rénovation des façades des chancres urbains. Mais là, il s’agit de plus gros projets et surtout, on touche au droit de propriété. Dames de compagnieCathy, 67 ans et mère au foyer, se souvient de la difficulté de trouver une dame de compagnie lorsqu’est arrivé le temps où sa maman, âgée de 91 ans, a eu besoin d’une présence perma-nente, surtout la nuit. La maman vivait toujours seule dans sa mai-son et était encore très active. Trop même, car elle se relevait fréquemment la nuit, soit pour al-ler à la toilette, soit pour chipoter dans ses armoires et ranger des affaires, au risque de tomber et

de ne plus pouvoir se relever. En revanche, la journée, elle dormait beaucoup dans son fauteuil et recevait des visites. « Elle ne souhaitait pas aller en maison de repos, raconte Cathy. Et nous, ses enfants, pensions qu’elle était bien mieux dans ses meubles. Nous avons cherché quelqu’un qui pouvait lui tenir compagnie et dormir sur place. Le seul moyen d’en trouver, c’est par le bouche à oreille. En nous ren-seignant à gauche et droite, nous avons entendu des tas d’histoires : des dames qui profitaient de la faiblesse des personnes âgées pour les dépouiller, ou qui ne leur prêtaient pas vraiment attention, ou qui manœuvraient dans l’es-poir d’un quelconque héritage… Finalement, nous avons trouvé deux dames très bien, qui se re-layaient une nuit sur deux et cela, pendant trois mois. S’il y avait eu une association qui proposait ce type de service en garantissant le sérieux des aidantes, ça nous aurait facilité la tâche. »

Effectivement, il existe pas mal d’associations qui viennent en aide aux personnes âgées, que ce soit pour faire leurs courses, leur faire à manger, les transpor-ter, nettoyer, envoyer quelqu’un en cas de chute ou de malaise, etc., mais pas encore, à notre connaissance, de personnes de compagnie sur le long terme.

Compagnons dépanneursToujours pour les personnes âgées, ou pour des personnes handicapées ou en grave difficulté financière, certains intervenants se demandent s’il existe des aides au bricolage. Pour réparer

Petite table ronde entre amis de différents âges et différents horizons. Une dizaine de personnes se sont réunies pour répondre à la question du jour : y a-t-il des domaines de la vie sociale où le secteur associatif n’a pas encore pris pied ?

Ces associationsqui n’existent pas encore

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Rubrique / Aides & solidarité

À l’époque, Damien ne pouvait pas le faire.Aujourd’hui, heureusement, c’est possible !

La lèpre est parfaitement guérissable. Pour 40 euros seulement.Damien est un exemple pour nous tous. L’opiniâtreté, le respect et l’abnégation dont il a fait preuve pour s’occuper de “ ses ” lépreux continue à inspirer de nombreuses personnes aujourd’hui. C’est en l’honneur de cet homme merveilleux qu’Action Damien a été créée, voici tout juste 50 ans.

En 50 ans, et grâce à la population belge - qu’elle remercie de tout cœur - l’association a sauvé des millions de malades. Mais Action Damien a toujours besoin de soutien, parce que la lèpre continue à faire des victimes, comme Subbaiah. Pour elles, merci de

vous mobiliser à nouveau.

Les dons de 40 euros ou plus donnent droit à une attestation fiscale.

Damien, peu avant sa mort, fortement marqué par la lèpre

Subbaiah, 40 ans aujourd’hui,fortement marqué par la lèpre

Bd Léopold II, 263 - 1081 Bruxelles

tel.: 02 422 59 11 fax: 02 422 59 00 IBAN: BE05 0000 0000 7575

[email protected]

une lampe, un robinet qui fuit, une marche d’escalier… Et effective-ment, cela existe. Par exemple, les Compagnons dépanneurs (une ASBL qui réunit 21 salariés et 200 bénévoles) peuvent effectuer des dépannages et des petits travaux à domicile pour les personnes en situation financière précaire (www.compagnonsdepanneurs.be).

Autour de la table, on continue à se creuser les méninges pour « inventer » de nouvelles asso-ciations. Benoît et Olivier, eux, songent à une assistance admi-nistrative. L’un pour les travailleurs qui arrivent à l’âge de la retraite et ne savent pas quelles formalités ils doivent remplir, l’autre pour les personnes ayant des difficul-tés à lire ou à comprendre les

documents qu’elles reçoivent ou qu’elles doivent renvoyer.

Café Burn-outBenoît, qui a dû un jour faire ap-pel au CPAS de sa commune, explique : « Les assistants sociaux font tout pour vous remettre en ordre administrativement ou même financièrement. Mais pour justifier mon état de besoin et bénéficier d’une aide éventuelle, j’ai dû remplir des documents et réunir des tas de papiers. Or, c’est justement ce qui me posait problème : ayant eu un burn-out, tout ce qui était administratif me dégoûtait. Je n’avais plus la force de réunir les documents, d’ouvrir les recommandés qui s’étaient amoncelés sur mon bureau… J’aurais presque souhaité que

quelqu’un vienne chez moi, fouille dans mes papiers et fasse le né-cessaire à ma place… alors que je suis un universitaire. De dégoût, j’ai failli laisser tomber. Je n’ose imaginer si c’est une personne qui s’y connaît encore moins que moi ! Peut-être y a-t-il là quelque chose à inventer. Une boutique administrative, comme il y a des boutiques de droit… »

De burn-out, il en est encore question avec Francis, 37 ans, qui a aussi connu cette épreuve. Il raconte la honte qu’il ressen-tait, les stratagèmes qu’il utilisait pour cacher la paresse indicible qui lui était venue soudaine-ment, la solitude qui l’entourait, qui le désespérait tout en le réconfortant : « J’aurais aimé à

ce moment-là pouvoir parler à quelqu’un, sans être jugé. Mais j’avais trop honte pour pouvoir en parler à mes amis. Peut-être s’il y avait eu un ‘café burn-out’, comme il existe des cafés Alzheimer, afin de pouvoir parta-ger ses expériences, ne plus se sentir seul… » Benoît acquiesce.

D’un mal du siècle, le burn-out, on passe à un autre, le mal de dos… car plusieurs personnes autour de la table se demandent s’il existe une sorte de SOS-Kiné ou SOS-Ostéo. Pas à notre connaissance, malgré que le domaine médical est plutôt bien couvert dans le secteur associatif. Ce sera la der-nière idée proposée… mais il y a certainement encore beaucoup de pistes à explorer.

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Aides & solidarité / Livres

Choisir entre la conversion de force,

l’impôt ou la mort ?

ET VOUS, FACE À CE CHOIX, QUE FERIEZ-VOUS ?

Sans doute ce qu’a fait Nagham, une mère irakienne : dans la panique, rassembler à la hâte de la nourriture et des vêtements, prendre vos enfants par la main… et fuir !

La situation de Nagham est celle des minorités prises pour cible par l’Etat Islamique. La réalité de 2 millions de personnes, forcées à tout quitter pour se mettre à l’abri.

À leur arrivée en lieu sûr, 5.550 familles comme celle de Nagham ont trouvé les équipes de Caritas. Elles les attendaient avec des vivres, des couvertures, des kits d’abri et, le plus important, une oreille attentive.

Après la répression, c’est aujourd’hui le froid de l’hiver qui menace Nagham et les siens. Le temps presse. Aidez-nous à aider.

Versez 42 euros sur le BE88 0000 0000 4141 avec la mention « Nagham » et offrez à un déplacé un matelas isolant, des couvertures, des ustensiles de cuisine et des vivres pour 15 jours.

Retrouvez demain dans les pages de La Libre Belgique l’histoire de Nagham dans son intégralité, ou surfez sans plus attendre sur www.caritas-int.be

« Je suisMalala… »«… Mais je suis aussi Shazia. Je suis Kainat. Je suis Mezoon. Je suis Amina. Je suis ces 66 millions de fi lles privées d’éducation.»Ce 10 décembre, les mots de Malala Yousafzaï, qui recevait son prix Nobel de la paix, ont ému le monde. Comme va vous émouvoir son histoire, racon-tée dans ce livre. A 15 ans, dans le bus sco-laire, les talibans lui ont tiré une balle dans la tête parce qu’elle avait le front d’aller à l’école. Elle est devenue une icône. Pas parce que les talibans ont essayé de la tuer mais parce qu’elle était déjà célèbre dans son pays pour sa lutte en faveur de l’éducation des fi lles.

« Moi, Malala »,Malala Yousafzaï,Livre de Poche, 2013, 404 p. 7,95e

e e ser la s li ari

a i aleL’allocation univer-selle, c’est une idée qui revient de temps à autre depuis 30 ans. Le principe ? Chacun, chômeur ou travailleur, jeune ou vieux, reçoit tous les mois une somme suffi sante pour vivre. Cela remplace le chômage, les allocations, les pensions… Cela rend la liberté de travail-ler ou ne pas travailler, à n’importe quel âge, d’accepter (ou pas) n’importe quel salaire, de consacrer du temps à la communauté, etc. L’ensemble est fi nancé par un impôt progressif sur tous les autres revenus de chaque individu. L’allocation universelle pro-pose une révolution de notre modèle social.

« L’allocation universelle »,Mateo Alaluf,Ed. Couleur livres, 2014, 86 p. 9e

ai es le uresUn livre est une fenêtre sur le monde. Cette banalité est encore plus vraie en ce qui concerne la petite sélection que nous vous avons préparée. Il y en a pour tous les goûts. Cela va de la bande dessinée à l’essai plus pointu, mais tous nous en apprennent un peu plus sur « l’autre ». Vous serez ému, pensif, scandalisé, circonspect... mais certainement pas insensible.

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Livres / Aides & solidarité

CRÉDALBruxelles (Rue d’Alost 7 - 1000 Bruxelles)Wallonie (Place de l’Université 16 -1348 Louvain-la-Neuve)Antennes à Charleroi, Namur et Liège.

Tél. : 010 48 33 50 - Fax : 010 48 33 [email protected] - www.credal.be

Editeur responsable : Bernard Horenbeek, CREDAL SC scrl-fs, Siège social : Rue d’Alost 7 à 1000 BruxellesCoopérative agréée par le Conseil National de la Coopération sous le n°5390 - BE : 0426-769-514

Crédalest une coopérative de finance solidaire quipropose, en Belgique :

du placement éthique

du crédit alternatif : crédit à des projets collectifs et citoyens, crédit professionnel et microcrédit aux particuliers

de l’accompagnement

Plus d’info sur www.credal.be

Olivier Delbard, pro-fesseur de sciences à ESCP Europe, se demande si le déve-loppement durable ne court pas à l’échec et s’il ne sert pas d’alibi au monde occidental pour poursuivre sa croissance, moyennant quelques chartes éthiques et adaptations mineures, mais sans se remettre vraiment en cause. Se basant entre autres sur les travaux de l’anthropologue Philippe Descola, il prône une solidarité écologique avec le Sud et une « réhabitation » de notre territoire dont, par exemple, le mouvement slow food est une illustration.

« Par-delà le développement durable »,Olivier Delbard,Ed. Le bord de l’eau, 2014, 166 p. 18e

Dans les pays en conflit, une croix ou un croissant rouge ne sont plus une garantie d’immunité. Les tra-vailleurs humanitaires sont parfois visés par des belligérants ou des gouvernements qui ne veulent plus d’ «étrangers» chez eux. En même temps, les ONG du Sud, quasi inexistantes auparavant, sont de plus en plus capables d’assumer les missions qui leur sont confiées. C’est le constat de Jean-François Mattei, ex-ministre de la Santé et ex-président de la Croix-Rouge, qui propose de redéfinir l’action humanitaire à l’aune de l’éthique.

« L’humanitaire à l’épreuve de l’éthique »,J.-Fr. Mattei,Ed. Les liens qui libèrent, 2014, 180 p. 15e

Magnifique ode à la tolérance que cette bande-des-sinée de Thibaut Lambert ! C’est l’histoire d’un couple d’homo- sexuels à l’aube du troisième âge. Le plus âgé des deux est malade d’Alzhei-mer et doit être placé dans une institution spécialisée. Une immense tendresse lie les deux hommes mais la maladie et le regard des autres pensionnaires contrarient leur amour. Lors d’un moment de lucidité de son compagnon, le plus jeune lui rappelle pourquoi il est là : « Je ne voulais plus ren-trer chez nous et avoir peur de la personne que j’aime ». Touchant.

« Au coin d’une ride »,Thibaut Lambert,Ed. Des ronds dans l’O, 2014, 46 p. 14,95e

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Aides & solidarité / Livres

La Fondation Nativitas accueille des personnes et des familles en grande détresse, dans deux petites maisons mitoyennes situées rue Haute, au cœur des Marolles. Nativitas a besoin de vous pour continuer à servir 100 repas par jour et pour aider tous les défa vo -risés qui viennent frapper à sa porte à se réinsérer dans la société.

Vous pouvez participer à cette formidable aventure humaine

par un don fi scalement déductible au compte de la Fondation Roi Baudouin BE10 0000 0000 0404 avec la mention structurée ***012/1150/00007***

par un legs particulier ou en duo en faveur de Nativitas. Parlez-en à votre notaire !

Venez en aide aux plus démunis, au cœur des Marolles

La Fondation Nativitas est une Fondation d’Utilité Publique hébergée par la Fondation Roi Baudouin.www.fondationnativitas.be

Contact et info : [email protected]

Merci de votre générosité !

850 millions d’affamésComment peut-on éliminer la faim dans le monde malgré le réchauffement clima-tique, l’accaparement des terres et l’augmen-tation de la population ? En 2015, malgré les Objectifs du Millénaire, on comptera autant d’affamés qu’en 2000. Pourtant, Bruno Parmentier, spécialiste des questions agricoles et alimentaires, reste optimiste : s’il y a bien 850 millions de per-sonnes dans le monde qui souffrent de la faim, il y a aussi 1.460 millions de personnes en surpoids. La faim est un problème poli-tique, pas agricole.

« Faim zéro. En finir avec la faim dans le monde »,Bruno Parmentier,Ed. La découverte, 2014, 256 p. 19e

Un Mandela et un De Klerk moyen-orien-taux ?Rony Brauman, le co-fondateur de Médecins sans Fron-tières, signe ici – avec neuf autres invités – un manifeste contre l’apartheid qui sévit en Israël et en Palestine. Alors que les Etats européens commencent à reconnaître l’Etat palestinien (135 Etats l’ont déjà reconnu), Brauman rejette la formule « deux peuples, deux Etats ». Pour lui, la solution serait à trouver dans la création d’un grand Etat où Israéliens et Palestiniens auraient des droits égaux. L’auteur part à la recherche des Man-dela/De Klerk moyen-orientaux.

« Pour les Palestiniens »,Rony Brauman,Ed. Autrement, 2014, 144 p. 19e

La route du désespoirAlpha Coulibaly est ivoirien. Il veut quitter Abidjan où il n’a pas d’avenir. Une obsession le hante : arriver à la gare du Nord, à Paris, où sa belle-sœur tient un sa-lon de coiffure. S’ensuit un « road-bande dessinée » sordide, au trait puissant sinon élégant, où Alpha se perd dans sa fuite vers le nord rêvé avec des compagnons improbables. Le Burkina, le Mali, l’Algé-rie, le Maroc, l’Espagne. A la poursuite de son rêve ainsi que de sa femme et de son enfant qui sont partis à l’avance. Tout ça pour revenir plus vite à Abidjan qu’il n’en est parti…

« Alpha. Abidjan-Gare du Nord »,Bessora & Barroux,Gallimard, 2014, 132 p. 20,90e

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Livres / Aides & solidarité

www.espacesocial.be

DES GENS SONT SANS ABRIS,

SANS DIPLOME, SANS FAMILLE,

SANS EMPLOI, SURENDETTES,

DEMUNIS, CASSES, PERDUS FACE

A LA VIE, A LA MALADIE OU

L’ADMINISTRATION

Une porte, avec l’article 23 de la Consti-

tution, stipulant que « chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine », s’ouvre pour les sans-

abri, afi n de leur permettre de mettre

leurs biens en consigne, de laver leurs

vêtements, de trouver à qui parler…

D’autres portes s’ouvrent aux familles

démunies pour s’habiller à un prix déri-

soire, ou trouver l’accueil inconditionnel

chaque matin.

Toutes les questions y sont permises :

Comment on dort ce soir ?

Où est-ce qu’on va manger ?

Comment apprendre à parler,

à se retrouver, à se défendre ?

Vivre dans la précarité et la solitude ?

Mettre fi n à des confl its de voisinage ?

Comment continuer à me chauffer ?

Quels sont mes droits et comment me

défendre ?

Comment accéder à la santé, rester moi,

malgré tous mes problèmes sociaux ou

psychologiques ?

Espace Social Télé-Service, comme un cou-

teau suisse, est un espace multiservices.

Ici, on cherche, trouve, construit des so-

lutions avec les personnes elles-mêmes.

90.000 interventions tout azimut

500 sans abris accueillis (40 par jour)

1.100 jeunes écolés, formés ou infor-

més et animés pour éviter l’échec

7.595 personnes habillées au Shop

Lèzabi

1.900 rendez-vous de médiation pour

sortir du surendettement

1.800 consultations juridiques

2.650 consultations de planning familial

Avec un a priori de diversité, de

pluralisme, associant des citoyens

volontaires et des professionnels aux

usagers pour faire le puzzle des com-

pétences et solidarités.

Bref : des enfants obtiennent leur CEB ou

sont rescolarisés, des femmes apprennent

à coudre dans un atelier multiculturel, le

planning leur donne accès à une sexualité

épanouie et on sort du surendettement,

on trouve de quoi s’habiller au Shop, on

obtient enfi n ses droits, des volontaires de

tous âges passent à l’action et s’associent

au travail communautaire…

ESPACE SOCIAL TÉLÉ-SERVICE

Boulevard de l’Abattoir 27-28 - 1000 Bruxelles

Tél.: 02/548.98.00 - [email protected]

POUR TOUT DON SUPÉRIEUR OU ÉGAL À 40 € PAR AN,VOUS RECEVREZ UNE ATTESTATION FISCALE.

Compte : BE62 2100 2049 7061 BIC : GKCCBEBB

Une Maison d’humanité au coeur de BruxellesPortes ouvertes, oreilles attentives, compétences techniques ou hu-maines : Espace Social Télé-Service accueille les exclus et leur ouvre des pistes d’avenir, de solidarité.

A BRUXELLES,

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VOUS ÊTES EFFICACES COMME VOLONTAIRES !

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SI VOTRE ENTREPRISEEST CITOYENNE, ELLE PEUT

SE MOBILISER.

PUBLIREPORTAGE

MISSIONOuvrir des portes de solidarité.Contre l’exclusion sociale et l’extrême pauvreté.

SERVICES AUX PERSONNESCentre d’action sociale globale,Consigne pour les sans-abri,Espace jeunes, Médiation de dettes,Assistance juridique, Shop Lèzabi,Petits boulots.

PROJETS ASSOCIÉS :Planning familial de la Senne, DonBosco Télé-Service école de devoirset animation de loisirs, CanalSanté (réseau enfants malades),volontariat, Atelier et cours decouture, www.restossolidaires.be,Coordination de la Senne, avec lesoutien de la COCOF.

TémoignagesAvec « Etre là », l’ONG Amnesty International part en reportage sur treize lieux dans le monde où les droits de l’homme sont bafoués ou en grand danger. Pas seulement des dic-tatures ou des pays en guerre mais aussi en Argentine, en France, au Japon, en Grèce… Treize reportages qui mêlent récit et bande dessinée ou illustrations. Qui mélangent aussi le ressenti des enquêteurs d’Amnesty et la réalité du terrain. Cet ouvrage montre la difficulté – et parfois le danger – à chercher la vérité, à débroussailler le vrai du faux.

« Etre là avec Amnesty International »,Christophe Dabitch et 14 dessinateurs,Futuropolis, 2014, 182 p. 21,50e

Les riches sont des délinquantsDeux sociologues du CNRS publient cette «chronique d’un im-mense casse sociale». Pour eux, les licen-ciements pour cause de rentabilité pas suf-fisante de l’entreprise ne sont qu’une manifestation d’un phéno-mène beaucoup plus large : une violence sociale multiforme qui est surtout le fait des classes possédantes. Pour ces deux socio-logues engagés, les riches sont devenus des délinquants sociaux. L’individu néolibéral s’estime au-dessus des lois. Et les politiques – socialistes compris – ont une grande part de responsabilité.

« La violence des riches »,Michel et Monique Pinçon,Ed. La Découverte, 2014, 271 p. 10e

Réparerles femmesTrès convoité pour ses richesses et ayant une frontière avec le Rwanda, l’Est du Congo est devenu le champ de bataille crapu-leux de l’armée et d’un bon nombre de groupuscules, rebelles ou pas. La vio-lence sexuelle à l’égard des femmes y est devenu une arme comme les autres. Les femmes ne sont pas seulement vio-lées. Elles sont aussi déchiquetées dans leur intimité. Deux médecins, le Dr Denis Mukwege, nominé pour le prix Nobel de la paix, et le Dr Guy-Bernard Cadière répa-rent ces femmes abîmées et essayent de les reconstruire, tant physiquement que moralement et socialement.

« Panzi »,Denis Mukwege et Guy-Bernard Cadière,Ed. du Moment, 2014, 168 p. 16,50e

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Aides & solidarité / Cadeaux

Offrir solidaire

Marie, Josephet compagnie

Pour décorer votre salon en cette fi n décembre, cette jolie crèche Lanka Kade d’une bonne trentaine de centimètres est

fabriquée en bois d'hévéa recyclé par une coopérative du Sri Lanka qui travaille

depuis plus de vingt ans en commerce équitable. Les artisans reçoivent un

préfi nancement, une prime au dévelop-pement, en plus d'une rémunération

correcte pour leur travail.

32,95e - Crèche en bois Lanka Kade. Vente en ligne. www.lapachamama.be

Des chansons pour embrasseret aimerSous la direction de Pascal Obispo, l’album Kiss & Love est sorti en novembre de cette année à l’occa-sion du vingtième anniversaire du Sidaction, grande opération française en faveur de la recherche contre le sida. L’album, dans lequel on retrouve, entre autres, Alain Souchon, Julien Clerc, Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel et Françoise Hardy, est composé de vingt duos inédits. Dans la chanson phare, qui donne son nom à l’album, 120 artistes, chanteurs ou pas, ont participé. En vrac : Aman-dine Bourgeois, Elie Semoun, Florence Foresti, M. Pokora, Nolwenn Leroy, Nikos Aliagas, etc.

16e - CD Kiss & Love. Dans les magasins de musique ou sur les sites de vente en ligne.

Bêêêêlle !Mignonne, la biquette ? Oxfam vous propose de l’offrir à un berger nomade du Mali.

Elle produira quantité de lait pour nourrir une famille. En cas de besoin, elle pourra être revendue pour acheter des médicaments ou payer l’école. Oxfam dispose ainsi d’un

catalogue entier de cadeaux. L’acheteur reçoit chez lui une enveloppe contenant une carte de vœux et une photo illustrant le cadeau choisi. Dans la carte, une place est

prévue pour écrire un message personnel. Ensuite, l’acheteur transmet la carte à la personne de son choix soit par la poste, soit en main propre. L’argent du cadeau

va directement aux personnes à l’autre bout du monde qui pourront l’utiliser à bon escient. D’autres ONG ou institutions, comme Caritas et l’Unicef, ont eu la

même idée et disposent d’un catalogue de cadeaux originaux.

25e - Chèvre. Vente en ligne.www.oxfamsemballe.be

Le clown câlinAvec ses 30 cm de hauteur, il n’est pas si

petit que ça, le doudou câlin vendu au profi t d’Hôpi-Clown, une association qui anime avec ses pitreries et ses rires

les services pédiatriques de plus d’une trentaine d’hôpitaux en Belgique. En 2011, plus de 8000 enfants ont reçu la visite des hôpiclowns, ce qui représente 754 repré-sentations et plus de 3.000 heures de rire, avec un petit cadeau en plus à la fi n de la séance. Le doudou câlin est en velours, avec hochet intégré dans son ventre.

20e - Dans la boutique en ligne dewww.hopiclown.be

Une litho de SchuitenLe dessinateur François Schui-ten a fait un don de lithogra-phies au profi t de l'association Mekong Plus qui travaille pour le développement communau-taire au Cambodge et au Viet Nam. Les bénéfi ces de la vente de ces lithographies, véritables objets de collection, seront

intégralement affectés aux projets de l’association. Elles sont chacune numérotées (leur nombre est limité à 200 exemplaires) et signées manuellement par l'auteur.

100e - Dimensions : 50 x 65 cm. Commande via le site de l’ONG. www.mekongplus.org

Un cadeau fait toujours plaisir. A celui qui le reçoit.A celui qui l’offre. Et parfois à une tierce personne. Un bon nombre de magasins vous proposent des articles dont les bénéfi ces de la vente sont entièrement ou en partie consacrés à une bonne œuvre. Pour certaines associations, le marchandising est une autre manière de fi nancer leurs projets. Enfi n, pour certains objets, c’est leur mode de fabrication qui permet d’aider des populations fragilisées.

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Cadeaux / Aides & solidarité

www.croix-rouge.be

SOLIDARITÉ EN BELGIQUE

Aider les personnes pauvres en BelgiqueDans notre pays, une personne sur cinq

vit sous le seuil de pauvreté.

La précarité gagne du terrain. La soli-

darité aussi ! Pour aider les personnes

en diffi culté, la Croix-Rouge développe

de nombreuses actions sociales de

proximité. Ces actions sont proposées

localement dans les 100 Maisons Croix-

Rouge.

Les familles dans le besoin peuvent

recevoir une aide alimentaire, vestimen-

taire, un accueil chaleureux, une écoute

attentive et toute l’attention qu’elles

méritent… A la tête de ces actions du

cœur, des bénévoles tout sourire, man-

ches retroussées, prêts à agir…

Accompagner les aînés dans les moments diffi cilesPrès d’un senior sur deux souffre de soli-

tude. La solitude et l’isolement social des

personnes âgées constituent un véritable

défi pour notre société. La Croix-Rouge

s’en préoccupe et réagit. A domicile, en

maison de repos ou en milieu hospital-

ier, les bénévoles visitent les personnes

isolées et les accompagnent dans leur

quotidien pour briser la solitude et leur

permettre de garder un lien social avec

l’extérieur.

La Croix-Rouge à votre serviceLa Croix-Rouge, c’est une équipe de près

de 11.800 bénévoles et employés répar-

tis dans une centaine d’antennes locales

rien qu’en Wallonie et à Bruxelles.

Au quotidien, c’est une multitude de

petites ou de grandes actions au plus

proche de la population.

Vous avez besoin…

miers secours

et non urgent)

Vous êtes victime ou témoin…

Quoi qu’il arrive vous pouvez compter sur nous…

150 ans d’Humanité !La Croix-Rouge de Belgique fête cette année ses 150 ans. Améliorer la santé de chacun, prévenir la maladie, alléger toute forme de souffrance, sauver des vies,… Si nos missions sont restées les mêmes, les actions que nous mettons en place aujourd’hui s’ancrent dans la société actuelle et répondent aux besoins de nos concitoyens.

SOUTENIR LE FINANCEMENTDE NOS ACTIONSL’action de nos bénévoles touche1 personne sur 40. Toutes lesactivités de solidarité en Belgique sont fi nancées par les dons récoltésauprès du public. Les dons sontdès lors essentiels pour nous permettre de poursuivre nos actions et de sauver plus de vies…

CROIX-ROUGE DE BELGIQUE

Rue de Stalle, 96 - 1180 Bruxelles

Tél.: 02/371.31.11 - [email protected]

DÉDUCTION FISCALE POURTOUT DON DE 40€ OU PLUS

Compte : BE72 0000 0000 1616 Bic : BPOTBEB1 PUBLIREPORTAGE

Suer dans un sweat solidaireL’Unicef, le Fonds des

Nations unies pour l’en-fance, se consacre depuis 1946 à l'amélioration et à la promotion de la condi-

tion des enfants. Beau-coup de jolies choses (et

à petits prix) sont vendues dans la boutique du site

internet (français) au profi t des programmes de l’organisation. Parmi elles, ce sweat shirt à capuche

fabriqué en coton bio. Fermeture éclair, doublé polaire, en noir et bleu.

50e - Existe en 5 tailles. Sur la boutique en ligne de

www.unicef.fr

Toutes les cartes en mainLa boutique du CNCD-11.11.11 regorge d’idées de cadeaux. Pour les amateurs d’humour, il y a notamment des tableaux du dessinateur Kroll, (à partir de 50 euros). Mais nous avons choisi un jeu de cartes à tout petit prix. Chaque série de cartes représente un continent et des travailleurs du monde. Pour rappel, le CNCD (Centre national de coopération au développement) réunit plus de 90 associations et ONG et un vaste réseau de volontaires engagés dans la solidarité internationale en Wallonie et

à Bruxelles. La vente des produits de la boutique sert à fi nancer annuellement une cinquantaine de programmes de développement.

5e - Jeu de cartes Solidarité.Vente en ligne. www.cncd.be

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30 Supplément réalisé par IPM Advertising

Aides & solidarité / Fêtes

Traditionnellement pour les chrétiens, l’Avent est, à l’instar du Carême, une période où l’on se met à penser aux autres un peu plus que d’habitude. Echelonnés sur 24 jours, les fa-meux calendriers de l’Avent avaient été créés afin d’inciter, jour après jour, les enfants et adultes à avoir une pensée pour son prochain ou accomplir une bonne action.

Pour les associations, c’est d’ailleurs une période favorable à la collecte de fonds, et pas seulement à cause de la date butoir du 31 décembre qui vient clôturer l’année fis-cale… et la déductibilité des dons de plus de 40 euros. Pensez seulement aux chorales et aux marmites de l’Armée du Salut que l’on retrouve ici et là dans les rues commerçantes…

Le jour de Noël vient achever cette période par une apothéose de lumières, de nourriture et de bons sentiments. C’est le jour (ou le réveillon) où l’on invite la famille, les amis, la vieille tante célibataire, voire un voisin isolé, à se joindre à nous et à partager un bon repas et un moment de joie.

2,5 millions de visiteursLes marchés de Noël, dont les origines alle-mandes remontent au 14e siècle, servaient à préparer cette fête. Quoi de plus normal, donc, que de penser retrouver un peu de ce géné-reux esprit dans ce véritable événement euro-péen que sont devenus les Plaisirs d’Hiver de Bruxelles, entre Grand’Place et Marché aux Poissons ?

Avec ses nombreuses animations, son marché de Noël riche de 230 commerçants et autant de chalets, les Plaisirs d’Hiver sont un must. Créé en 2001, l’événement attire aujourd’hui 2,5 millions de visiteurs (d’après Wallonie-

Bruxelles Tourisme) et s’est même vu décerner le titre de troisième meilleur marché de Noël d’Europe par l’association « Best European Destination ».

En 2006, le Bureau des grands événements (BGE) de la Ville de Bruxelles qui organisait les Plaisirs d’hiver devait, d’après son cahier des charges, accorder gratuitement au moins dix chalets à des associations caritatives recon-nues. L’attachée de presse de l’époque recon-naissait même que ça ne posait aucun pro-blème d’en avoir davantage.

Où sont passées les associations ?Parmi les dix associations chanceuses, il y en avait des connues (Oxfam-Solidarité, Amnes-ty International, Médecins du Monde) et des moins connues (Optimart, Africado, Assoicia-tion belge des mères tunisiennes, Fonds Saint-Jean, Fonds Jean Degive, Enfants de Gomel et Enfants de Biélorussie). De toutes celles-là, seul le Fonds Degive est parvenu, huit ans après, à garder sa petite place au soleil… par-don, sous la neige.

Si la féérie est toujours au rendez-vous, les bonnes fées, elles, semblent bien s’être fait plus discrètes. Depuis quelques années, il n’y a plus qu’un seul chalet offert à une asso-ciation (deux depuis 2013). Serait-ce parce que les organisateurs exigent que les cha-lets restent ouverts pendant toute la durée du marché et que certaines associations avaient des difficultés à trouver suffisamment de volontaires pour tenir le stand en perma-nence ? En tout cas, le Fonds Jean Degive, l’association rescapée et chanceuse, a trouvé la solution : ce sont des clubs de bienfaisance (Rotary, Lyons) qui se relayent jour après jour pour tenir la boutique.

Relais de bénévolesDans le chalet du Fonds, non loin de la grande roue du Marché aux Poissons, les bénévoles vendent du café et du vin chaud à 1,50 euro le gobelet. Moins cher sur le marché, il n’y a pas. « Mais bien souvent, les gens laissent deux euros quand ils voient que c’est au profit d’une association », précise Eric Vantrappen, du Ro-tary Iris Anderlecht, le club chargé de tenir le chalet ce premier week-end de Plaisirs.

Pour maximiser les bénéfices, les bénévoles se sont débrouillés pour se faire parrainer – sans retour de publicité – par une grande surface qui offre les bidons de vin, le café, le sucre… Le premier jour, le Rotary Iris est parvenu à récolter 1.200 euros pour l’association, et le deuxième jour, 2.300 euros. De l’argent qui sera bien utile : le Fonds Jean Degive a pour mission d’aider financièrement en région bruxelloise des per-sonnes en difficulté dans des cas d’urgence (situations de saisies par huissiers, d’expulsion du domicile, de surendettement, etc.). Depuis plus de trente ans, plus de 1.200 familles ont pu ainsi être dépannées.

Depuis l’année passée, le Télévie, au profit de la lutte contre la leucémie et le cancer, a égale-ment droit à son chalet, face à la patinoire sur la place de la Monnaie. Là aussi, ce sont les

Esprit de Noël,oùes-tu ?

Les Plaisirs d’Hiver sont devenus l’une des plus grosses attractions

touristiques de notre pays. Nous y avons cherché – outre les

décorations et le sens de la fête – ce qui constitue l’esprit de Noël :

l’accueil et le partage.

L’équipe du Fonds Jean Degive et du Rotary Iris Anderlecht.

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Fêtes / Aides & solidarité

www.memisa.be

CONCRÈTEMENT

Nous travaillons avec du personnel local qui

veille à alimenter les hôpitaux en médica-

ments essentiels, à fournir les équipements

médicaux de base, à organiser la formation

des médecins, infi rmiers et sages-femmes

et au bon déroulement des travaux de

réhabilitation des centres de santé.

MEMISA LUTTE CONTRE

LA MORTALITÉ MATERNELLE

En Belgique, l’accouchement est un

moment émouvant. Dans les pays où

Memisa est active, c’est très différent.

Chaque jour, 800 femmes meurent des

suites de leur grossesse ou de leur ac-

couchement. La mortalité maternelle est

plus fréquente en région rurale et dans

les familles les plus pauvres. D’après les

chiffres de l’OMS, 99% de ces cas sont

situés dans les pays du Sud.

Memisa apporte une aide spécifi que

afi n de répondre aux besoins des

femmes enceintes pour leur permettre

d’accoucher à moindres risques. En

plus du matériel adapté à la maternité,

plusieurs systèmes sont mis en place

pour que les césariennes et autres

interventions médicales soient acces-

sibles fi nancièrement.

Memisa est une ONG spécialisée dans les soins de santé de base. Memisa porte une attention particulière aux plus vulnérables. Au Congo et au Burundi, nous soutenons structurellement 36 zones et districts de santé pour plus de 5 millions de personnes. Nous sommes également actifs au Bénin, en Mauritanie et en Inde.

MEMISA BELGIQUE

195, Boulevard Léopold II 1080 Bruxelles

Tel.: 02/454.15.40 - [email protected]

DÉDUCTION FISCALE À PARTIRDE 40 € PAR AN.

Compte : BE92 3100 9000 0023 Bic : BBRUBEBB PUBLIREPORTAGE

« Avant, nous n’avions rien et les jeunes mamans mouraient pendant ou après leur grossesse. C’était horrible ». Maintenant, grâce au soutien de Memisa, cela va beaucoup mieux. »

Ibangu, chef de la maternité de Kasongo

Lunda (RDC)

bénévoles qui se relayent. Un appel a été lancé aux comités pour qu’ils tiennent, chacun à leur tour, le stand pendant au moins une journée. Ils y vendent les articles du Télévie : pin’s, stylos, bonbons, sacs, CD, etc.

Actions ponctuellesEt puis, il y a les actions ponctuelles en faveur d’une cause. Les 20 et 21 décembre au pied du sapin de la Grand’Place, les visiteurs pour-ront ainsi acheter une étoile magique sur laquelle écrire un souhait, au profit de l’association Make a Wish, qui a pour mission de réaliser les vœux d’enfants gravement malades. Grâce ces étoiles, quelque part dans une maison ou dans un hôpital, un enfant verra son vœu réalisé.

Une autre initiative a eu lieu le 1er décembre à l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida. La Plate-Forme Prévention Sida et ses partenaires ont distribué des petits ru-bans rouges et des préservatifs afin de rappeler

que malheureusement la lutte contre la pandé-mie reste à l’ordre du jour: en Belgique, plus de trois personnes sont diagnostiquées séroposi-tives chaque jour et de nombreuses personnes séropositives sont encore victimes de discrimi-nations au quotidien.

Ouf ! L’esprit de Noël est sauf. Mais la Ville de Bruxelles, maître d’œuvre des Plaisirs d’Hiver, pourrait faire beaucoup mieux afin que cette fête profite à davantage de monde, à ceux qui ont besoin de joie plus que n’importe qui d’autre : les malades, les sans-famille et sans-amis… et tous ceux qui ne peuvent même pas se payer un vin chaud, un bonnet à pompon, une bougie parfumée ou un tour sur la grande roue.

www.plaisirsdhiver.bewww.makeawish.bewww.preventionsida.org Fonds Jean Degive : 02/541 81 10

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Aides & solidarité / Musique

C’était surtout pendant les années Pasqua, ministre français de l’In-térieur qui, entre autres, avait fait voter une loi disant qu’un étranger né sur le sol français n’acquérrait plus automatiquement la natio-nalité française à sa majorité. Le racisme et l’extrême droite per-çaient dans le paysage politique français et Maxime Le Forestier, chanteur engagé, a voulu prendre le contre-pied. Jean-Pierre Sa-bard, qui avait déjà travaillé avec Gainsbourg et Sardou, lui com-pose alors la magnifi que mélodie que l’on connaît.

La chanson connaît un succès immédiat et le remet en selle.Après chaque reprise du refrain, un chœur chante une phrase en zoulou : « Nom'inqwando yes qxag iqwahasa », ce qui signifi e « Quand on a l'esprit violent, on l'a aussi confus ». Vers la fi n de la chanson, on entend encore« Abantwana bayagxuma, becah-selana bexoxa » : « Les enfants jouent et parlent les uns avec les autres ». Pour la petite histoire, c’est Aura, une chanteuse et réfu-giée politique sud-africaine qui a écrit ces deux phrases.

« Pourtant, à l’origine, on a lon-guement hésité entre l’Afrique et le Brésil. J’ai fi nalement opté pour le pays où les problèmes d’immigration se posent avec le plus de cruauté », explique Maxime Le Forestier. A cette époque, le fi ls aîné du chanteur a cinq ans et va à la mater-nelle dans une petite école où se côtoient dix-huit nationalités différentes. « Le meilleur pote

de mon fi ls était l’enfant d’un boat-people vietnamien. » En les voyant jouer ensemble, Maxime s’interroge : « Ils vont avoir les mêmes profs, les mêmes nanas, les mêmes boums et les mêmes émois. Peut-être qu’à quinze ans, ils vont voler la même mo-bylette. Et il y en a un qui se fera engueuler par son père ou par un juge, et l’autre qui se fera virer de son pays natal… » (source :www.multimania.fr) Cet hymne contre le racisme qui a fait entrer les enfants des rues de Manille dans la mémoire col-lective (l’expression a été reprise comme titre pour des livres, des documentaires…) est aujourd’hui régulièrement enseigné dans les écoles, chaque fois que se tient un séminaire sur la tolérance et les droits de l’homme. Mais si le message à la fois humaniste est essentiel, il ne faut toutefois pas oublier le talent d’écriture de Maxime, la beauté et la précision de ses mots.

Maxime Le Forestierne savait sans doutepas, lorsqu’il a écrit

« Né quelque part » en 1987, qu’il donnait

naissance à un monument et un des plus beaux

textes sur la tolérance de la chanson française.

C’était pendant sa traversée du désert, pendant laquelle ses

chansons ne rencontraient plus de succès.

Genèse d’un hymnecontre le racisme…

MaximeLe Forestier

On choisit pas ses parents,on choisit pas sa famille.On choisit pas non plusles trottoirs de Manille,de Paris ou d'Algerpour apprendre à marcher.Etre né quelque part… Etre né quelque part,pour celui qui est né,c'est toujours un hasard.

Y a des oiseaux de basse-couret des oiseaux de passage. Ils savent où sont leur nid.Qu’ils rentrent de voyageou qu'ils restent chez eux,ils savent où sont leurs œufs.Etre né quelque part…Etre né quelque part,c'est partir quand on veut,revenir quand on part.

Est-ce que les gens naissent égauxen droits à l'endroit où il naissent ?Est-ce que les gens naissent pareils ou pas ?

On choisit pas ses parents,on choisit pas sa famille. On choisit pas non plusles trottoirs de Manille,de Paris ou d'Algerpour apprendre à marcher.Je suis né quelque part…Je suis né quelque part :Laissez-moi ce repère ou je perds la mémoire.

NÉ QUELQUE PART

© M

icha

el C

rott

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www.alzheimerbelgique.be

NOTRE MISSION

Fondée en 1985, Alzheimer Belgique

ASBL est née de l’initiative de

quelques personnes qui ont été

confrontées à la maladie dans leur

famille proche ou qui l’ont côtoyée

dans leur vie professionnelle.

Depuis, ses missions et ses buts

se sont multipliés au-delà d’une

simple aide, tout en gardant comme

toile de fond et comme objectif

primordial le soutien aux personnes

atteintes de la maladie d’Alzheimer

et leurs aidants proches.

COMMENT NOUS AIDER ?

Etre candidat testateur en

faveur de notre association via la

plateforme Testament.be

Faire un don à notre association

au nom d’Alzheimer Belgique ASBL

Se joindre à nous comme bénévole

Pour plus de renseignements, merci

de nous contacter au 02/428.28.10

Accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzhei-mer et leurs aidants tout au long de la maladie. Identifi er et comprendre leurs besoins afi n de les aider à se maintenir le plus longtemps et le plus qualitativement possible au sein de leur environnement habituel.

ALZHEIMER BELGIQUE ASBL

Quai aux Pierres de Taille, 37-39 - 1000 BRUXELLES

Tél.: 02/[email protected]

DÉDUCTION FISCALEÀ PARTIR DE 40€.

Compte :

BE66 0682 4334 5543

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Nous attachons beaucoup

d’importance à la transparence de

notre gestion fi nancière.

Nos comptes contrôlés par un

réviseur sont accessibles sur notre

site www.alzheimerbelgique.be.

De plus, Alzheimer Belgique

ASBL adhère au code éthique

de l’A.E.R.F. (Association pour

une Ethique dans les Récoltes de

Fonds”) et nos comptes sont ap-

prouvés par la fondation Donorinfo.

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Anniversaire / Aides & solidarité

www.actec-ong.org

Grâce à l’apprentissage d’un métier, nos bénéfi -

ciaires épanouissent leur propre personnalité et

subviennent aux besoins de leur famille. C’est

dans la dignité qu’ils contribuent ainsi au progrès

économique et social de leur communauté en y

apportant leur savoir-faire professionnel.

« Angela et moi avons appris que des cours

étaient proposés au centre de formation tech-

nique. Nous nous sommes donc inscrites à un

cours de pâtisserie d’une durée de 6 mois. A

la fi n du cursus, nous avons décidé d’ouvrir

notre propre pâtisserie. Au début, nous avions

peu de clients, mais petit à petit, leur nombre

a augmenté. Nous avons dû engager deux per-

sonnes pour nous aider. En créant de l’emploi,

nous avons contribué à l’amélioration du niveau

de vie de nos employés en même temps que

du nôtre. »

María Elena, 20 ans - GUATEMALA

ACTEC - Un métier pour tousPour un monde plus juste où chaque personne a l’opportunitéd’être protagoniste de son développement.

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Bld. A. Reyers, 207 bte 6 - 1030 Bruxelles

Tél : 02/735.10.31 - [email protected]

DONS FISCALEMENT DÉDUCTIBLESÀ PARTIR DE 40 € PAR AN.

Compte : BE71 0011 4483 0069 PUBLIREPORTAGE

Formationtechnique et

professionnelle

Renforcementdes capacités

locales

Appuiaux micro-

entrepreneurs:MICRO MBA

Ce n’est pas une ferme comme les autres… On y trouve pourtant des terres cultivées, une vaste serre, un peu d’élevage, le bruit et l’agitation d’un petit monde qui ne s’arrête jamais… tout ce qui fait la vie d’une ferme « normale ».

Mais la trentaine de fermiers de La Clarine, qui fête en 2015 ses vingt ans d’existence, sont des personnes handicapées men-tales. Ce service d’accueil de jour pour adultes (SAJA), reconnu par l’Agence wallonne pour l’Intégra-tion de la personne handicapée (AWIPH), s’est fait une place dans le tissu social et urbain de Fayt-lez-Manage, à quelques enca-

blures de La Louvière. Demandez votre chemin pour vous y rendre, et vous serez vite renseignés !Le pari lancé par les fondateurs de ce projet original par le cadre et les activités qui s’y développent est relevé, même si c’est un défi de tous les jours : intégrer la per-sonne handicapée dans la société en évitant à tout prix les ghettos, les valoriser par le travail qu’elles accomplissent et les compé-tences qu’elles acquièrent.

Une ferme, cela a du bon : la diver-sité des tâches (maraichage, éle-vage, cultures, tâches ménagères, préparation des repas, confection de produits de la ferme) fait qu’il

y a un travail où chacun trouve à s’épanouir et « chaussure à son pied », tant les forces et faiblesses diffèrent d’une personne à l’autre dans le handicap mental.

Il faut voir le plaisir avec lequel les « fermiers », comme on les ap-pelle tout simplement là-bas, ac-cueillent les visiteurs dans le petit magasin aménagé à l’angle du vieux corps de logis d’origine. On sent à quel point ils ont plaisir, et sont fi ers, de vendre le fruit de leur travail, confi tures, vins de fruits, vinaigres aromatisés, quelques lé-gumes, et surtout (en saison) leur production de fromage de chèvre, assurément en direct du produc-

teur (une petite fromagerie aux normes située au cœur du terrain) au consommateur !

« Leur rêve? Acquérir un magni-fi que tracteur en excellent état, qu'un cultivateur partant à la retraite est prêt à leur vendre à bon prix, muni de tout son équi-pement.» Reste à trouver le fi nan-cement pour ce projet que ses ini-tiateurs souhaiteraient encore voir se réaliser cet hiver…

www.laclarine.be

La ferme La Clarine fête ses 20 ans

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34 Supplément réalisé par IPM Advertising

Aides & solidarité / Formations

Dans les grandes ONG et associations qui ont leur siège en Belgique, comme dans toute entreprise, on a besoin de secrétaires, de responsables du personnel, d’informati-ciens, de communicateurs, de traducteurs, de webdesigners, de comptables… Tous ces métiers ne nécessitent pas vraiment de formation spécialement adaptée au tra-vail humanitaire. Mais il sera quand même demandé de montrer un certain souci des autres, un intérêt pour la mission et le projet de l’association.

Mais le premier diplôme à obtenir pour travailler dans une association, c’est celui de la motiva-tion. Tout le monde vous le dira : ce n’est pas en travaillant dans l’humanitaire ou le social que l’on devient riche. A compétences égales, une secrétaire, un avocat ou un ingénieur gagnera bien moins dans le secteur associatif que ce qu’il peut gagner dans le secteur marchand. C’est une vocation avant tout.

Outre sa propre force de persuasion lors d’un éventuel entretien d’embauche, cet intérêt pour le social ou l’humanitaire peut être prouvé par son engagement personnel, par exemple en travaillant d’abord comme bénévole. Les ONG et institutions en charge de la coopération au développement réclament aussi aujourd’hui un minimum de formation, car même pour des métiers qui n’ont de prime abord aucun lien avec l’humanitaire, il existe des cours du soir, des séminaires ou des formations de type court qui préparent aux thématiques habi-tuelles du secteur.

Dans les métiers plus spécifiques, les ONG sont souvent confrontées à un problème de recrutement. Suivant les urgences, il manque assez souvent d’administrateurs, de logis-ticiens, de comptables, d’infirmières et de médecins spécialisés… L’humanitaire n’est en effet pas un métier de tout repos. Sur le ter-rain, il est loin, le temps des pionniers un peu baroudeurs qui se lançaient dans l’aventure avec peu d’expérience mais un gros cœur. Aujourd’hui, de bons sentiments ne suffisent plus: le travail demande une expertise, de la rigueur, de la précision et beaucoup de sueur. Que ce soit en Belgique ou à l’étranger, le per-sonnel «tourne» beaucoup: soit que les travail-leurs humanitaires sont usés prématurément, soit qu’ils ont envisagé leur engagement comme un « début de carrière » dédié à autrui,

avant de reprendre un itinéraire plus classique et moins altruiste.Il est quelques professions plus spécifiques à l’associatif et à l’humanitaire. En voici un petit aperçu, sans prétendre à l’exhaustivité.

Les métiers «sociaux»Sociologues, éducateurs, assistants sociaux, moniteurs… Ils sont nombreux à travailler en Belgique, dans les associations s’occupant de l’exclusion, des handicapés, des personnes du troisième âge, des familles ou de l’enfance, par exemple. Ils écoutent. Ils rencontrent. Ils conseillent. Ils accompagnent. Ils défendent. Ils analysent. Ils sont en première ligne dans la lutte contre la misère et l’exclusion.

Les professions médicales et paramédicalesInfirmières, médecins, kinésithérapeutes, prothésistes, dentistes, voire même vétéri-naires… tous trouveront du travail dans des ONG comme MSF, Médecins du Monde, Handicap International, VSF et tant d’autres. Le travail humanitaire diffère cependant sen-siblement de celui qu’un médecin peut avoir dans son cabinet ou dans un hôpital belge, par exemple. Des formations spécifiques, en médecine tropicale, seront parfois exigées. A ce propos, notons que l’Institut de Médecine tropicale d’Anvers est l’un des mieux cotés au monde.

Les professions liées à l’envi-ronnement et à l’agricultureLes agronomes sont bien sûr les plus visés dans cette catégorie, mais selon les missions, on peut aussi avoir besoin de biologistes, de chimistes, de géologues, de géographes, de vétérinaires, d’ingénieurs, d’environnementalistes…

Les professions liées au droit et à la paixAvec les tribunaux internationaux, les at-teintes aux droits de l’homme et les pro-blèmes de gouvernance, les métiers juri-diques sont très prisés sur le terrain de l’humanitaire. Mais chez nous aussi, dans les associations mêmes, les juristes sont très ap-préciés, les ONG jouant de plus en plus le jeu du lobbying pour faire valoir leurs intérêts et faire avancer législations et réglementations dans le sens de leur mission. Dans le main-tien de la paix, il est parfois même demandé des spécialités que l’on n’imagine pas sur le terrain humanitaire. Nous ne parlons pas ici de militaires (qui «utilisent» parfois l’huma-nitaire à des fins «pacificatrices»), mais tout simplement de policiers, qui sont amenés à encadrer et protéger d’autres volontaires, par exemple lors d’élections sensibles. Pointons tout particulièrement le corps des Volontaires des Nations-Unies (VNU), qui recherche très souvent toutes sortes de spécialités.

LogisticienLe logisticien supervise la mise en place et le suivi des programmes logistiques sur le terrain et coordonne le travail des équipes logistiques. Il est en outre responsable du cadre de vie matériel des équipes expatriées. Des aptitudes comme la maîtrise de l’outil informatique, la conduite de véhicules en zones à risques, et la pratique de l’anglais, sont indispensables. Le logisticien doit éga-lement savoir transmettre son savoir-faire par des méthodes pédagogiques adaptées au public. Concrètement, le poste de logisti-cien consiste, entre autres, à gérer la chaîne d'approvisionnement, gérer les équipe-ments techniques (véhicules, informatique, télécommunications, énergie…), conduire

L’humanitaire, comment fait-on pour y travailler ? Sous cette appellation très générique et un peu réductrice se cache toute une série de métiers qui sont devenus de plus en plus pointus au fur et à mesure que la coopération et l’aide au développement se sont professionnalisés.

Des métiers et des études

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35

Formations / Aides & solidarité

des chantiers spécifiques (construction et réhabilitation, eau et sanitation, chaîne du froid…), etc.

AdministrateurL’administrateur assure la gestion financière et administrative de la mission sur le terrain, dans la rigueur et la transparence. Il est le garant du respect des procédures comptables et veille à la bonne utilisation des fonds. Il gère les res-sources humaines au niveau de la législation nationale. Une expérience professionnelle en lien avec la fonction, la pratique de l’anglais, une formation en gestion finance, la maîtrise de l’outil informatique et le permis de conduire sont des pré-requis.

L'administrateur doit, entre autres: assurer la gestion comptable de la mission, assurer la gestion des relations avec les bailleurs de fonds, contribuer au bon déroulement des cir-cuits d'information interne et de la communica-tion externe, assurer la gestion des ressources humaines (expatriés et nationaux), assurer la gestion administrative de la mission en général et de chantiers spécifiques en particulier, parti-ciper à la gestion des aspects sécuritaires.

Spécialiste en Eau et SanitationLa sanitation est une spécialité qui concerne tous les aspects sanitaires d’une mission ou d’un projet sur le terrain. Les organisations humanitaires interviennent souvent dans des situations précaires, pas très viables. L’eau et l’hygiène sont au cœur de la problématique du développement pour de nombreux pays du Sud. Ce domaine d’intervention est essentiel. Les questions de nutrition, de sécurité alimen-taire ou d'agriculture ne sauraient être consi-dérées sans intégrer la gestion de l'eau et des déchets.

Le spécialiste en Eau et Sanitation devra donc, par exemple, s’occuper de la découverte des sources d’approvisionnement en eau potable, de la purification de l’eau, de son achemine-ment et de son stockage, de l’irrigation des champs, de l’élimination ou recyclage des eaux usées, etc.

Les formationsPour certaines de ces spécialités, il existe évi-demment des études spécifiques et préparent complètement à l’exercice de la profession ou des formations de troisième cycle, qui com-plètent par une spécialisation une formation donnée. Pour les autres «spécialités», il existe des formations complémentaires ou des sémi-naires qui permettent de se spécialiser dans un domaine particulier de l’humanitaire. Ces formations courtes sont là pour se préparer et réfléchir à un projet de départ, mais elles ne sont pas des «formations en coopération au développement».

Enseignement universitaire

UCL DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE LA POPULATION ET DU DÉVELOPPEMENTLe département organise sur deux années un mas-ter en Sciences de la population et du développe-ment. Deux filières sont proposées dans ce master : une finalité spécialisée en démographie, et l’autre en développement. Un master complémentaire en Développement, environnement et sociétés est aussi organisé sur une année pour les per-sonnes ayant déjà obtenu un diplôme universi-taire de deuxième cycle.

UCL – DVLPPlace des Doyens 11348 Louvain-la-Neuve Tél. : 010 47.94.05www.uclouvain.be

ULB DÉPARTEMENT DES SCIENCES SOCIALES ET DES SCIENCES DU TRAVAILLe département organise sur deux années un master en Sciences de la population et du déve-loppement ouvert aux bacheliers. Il prépare aux métiers du développement : gestionnaires de projets pour les opérateurs de la coopération internationale, coordonnateurs de projets d’aide et de développement international, conseillers, consultants, analystes de programmes de coo-pération… Un master (en anglais) est aussi pro-posé en Relations internationales.

Avenue P. Héger, 61050 BruxellesTél. : 02 650.39.09 www.ulb.ac.be

ULG INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALESTrois masters en Sciences de la population et du développement, ouverts aux bacheliers, sont organisés sur deux ans : le premier (Coo-pération Nord-Sud) s'adresse aux étudiants qui désirent développer des compétences générales sur les rapports Nord-Sud, la coopé-ration au développement et les relations inter-nationales ; le deuxième (Chine contemporaine) s'adresse aux étudiants intéressés, comme le nom l’indique, par la Chine ; le troisième s'adresse, quant à lui, principalement aux étu-diants qui veulent se former aux métiers de la coopération et du développement. L’université propose également une année pré-paratoire en Population et développement.

Institut des Sciences Humaines et SocialesBld du Rectorat, 74000 Liègewww.ishs.ulg.ac.be

FUNDP FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES, SOCIALES ET DE GESTIONA Namur, les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix proposent un master com-plémentaire en Economie internationale et du développement. Le programme donne aux étu-diants la vue la plus globale possible des pro-blèmes économiques. Il vise à leur permettre d'acquérir une méthode d'analyse scientifique, réaliste et originale sur ce qui est économique-ment, socialement et politiquement faisable pour favoriser le progrès économique et social. Le programme est entièrement organisé en an-glais. Un jour par semaine, au 2e quadrimestre, les cours ont lieu à Louvain-la-Neuve (UCL). Les étudiants sont principalement originaires de pays en voie de développement.

Rue de Bruxelles 615000 NamurTél. : 081 72 48 23www.fundp.ac.be

NOHA NETWORK OF HUMANITARIAN ASSISTANCENOHA est une association internationale d’uni-versités qui a élaboré un Erasmus Mundus Master in International Humanitarian Action. Il s’agit d’un master complémentaire, interuni-versitaire et interdisciplinaire visant à donner les compétences pour travailler dans le domaine de l’action humanitaire.

Les universités participantes au programme sont l’UCL Louvain, l’Université Paul Cézanne à Aix-en-Provence, la Ruhr-Universität Bochum (RUB) en Allemagne, le University College Du-blin (UCD) en Irlande, l’Universidad de Deusto (UD) en Espagne, l’Uppsala universitet (UU) en Suède, et la Rijksuniversiteit Groningen (RUG), aux Pays-Bas.

www.nohanet.org

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www.mekongplus.org

Active dans pas moins de 550 villages du

Vietnam et du Cambodge, Mékong Plus

vise avant tout le développement partici-

patif, c’est-à-dire pour mais surtout avec

les populations les plus pauvres.

DIVERSITÉ ET COMPLÉMENTARITÉ

DE NOS PROJETS

Mékong Plus mène ses actions dans

différents domaines : microcrédit, tech-

niques agricoles, formations de para-vé-

térinaires, environnement, développement

de l’emploi et de l’artisanat, etc.

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avec moins de 0,30 € par jour et par

personne

coûts

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Former des paysans pour former d’autres

paysans. Réussir avec des très pauvres et

ensuite travailler avec eux pour qu’ils aid-

ent d’autres familles très pauvres.

Assurer un suivi intensif pour une famille dans

un village reculé coûte ainsi seulement 0,60 €

par mois.

GRÂCE À VOS DONS…

Les bénéfi ciaires directs sont chaque

année autour de 200.000 : enfants des

maternelles et primaires, paysans dans

les groupements, artisanes quilteuses, etc.

50 € : offrent la possibilité à un

ménage d’accéder au microcrédit

178 € : couvrent la formation

d’un para-vétérinaire

570 € : fi nancent la scolarité

d’une classe de 30 élèves

A terme, Mékong Plus souhaite

l’autonomie de ses partenaires et

bénéfi ciaires.

MÉKONG PLUS ASBL

Avenue des Quatre Bonniers, 6 - B-1348 Louvain-la-Neuve

TOUT DON DE 40 € OU PLUSEST FISCALEMENT DÉDUCTIBLE.

Compte : BE16 0355 5347 5674 Bic : GEBABEBB

SOLIDARITÉ EN BELGIQUE ET EN FRANCEAvec motivation et dynamisme, nos ambassadeurs participent au rayonnement deMékong Plus : challenges cyclistes au cœur des villages où travaille Mékong Plus,20 km de Bruxelles, concerts et soirées caritatives.

20 ans de développement communautaireet toujours l’envie d’en faire plus !

« Le chemin parcouru a dépassé nos espoirs les plus fous grâce à la motivation et à la compétence des équipes vivant au sein des villages. »

Bernard Kervyn, représentant sur place

PUBLIREPORTAGE

Enseignement supérieur non universitaire

HAUTE ECOLE DE LA PROVINCE DE NAMURLa Haute école provinciale dispense une for-mation de trois années qui débouche sur le diplôme de Bachelier en Coopération interna-tionale. Le baccalauréat en coopération inter-nationale a pour objectif de former des profes-sionnels capables de répondre à ces nouveaux besoins, plus particulièrement à ceux des do-maines de l’administration et de la gestion des projets de coopération internationale.

Une autre formation est aussi proposée pour devenir Conseiller en développement durable. Ce cursus de bachelier offre une formation de gestion axée spécifiquement sur les nouveaux besoins de l’entreprise et de l’entrepreneuriat en matière d’économie sociale et environne-

mentale. Le projet présenté résulte du constat qu’il est aujourd’hui nécessaire, pour les entre-prises publiques comme pour les entreprises privées, de gérer leurs projets en intégrant les trois piliers du développement durable (envi-ronnemental, social et économique).

Rue Henri Blès 188-1905000 NamurTél. 081/ 77 52 54www.hepn.be

A l’étranger

BIOFORCEL’Institut Bioforce, à Lyon (France) est l’un des pionniers dans la formation aux métiers spé-cifiques des ONG de coopération au dévelop-pement. Créé il y a trente ans, Bioforce forme 260 étudiants par an. Comme souvent dans les hautes écoles françaises, l’institut cherche à placer ses étudiants à la sortie des études. Le taux de placement est de 78 % pour les cinq programmes longs de formation.Bioforce propose aussi des cycles de forma-tion courts dans des spécialités aussi variées que Sécurité, Logistique (approvisionnement et technique), Eau, hygiène et assainissement, Nutrition, Gestion de projet, etc.

41, av. du 8 mai 194569694 Vénissieux (France)www.institutbioforce.fr

Aides & solidarité / Formations

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AIDEZ-LES À DEVENIR AUTONOMES

Découvrir les animaux de Planckendael,

apprendre à beurrer sa tartine, lire un livre

en braille, jouer avec son meilleur copain, …

En offrant ces expériences aux enfants aveugles

et malvoyants, les donateurs de la Ligue Braille

favorisent leur autonomie et leur épanouissement.

FAITES UN DON, VOUS AUSSI :

– par virement au BE11 0000 0000 4848

– en ligne sur http://soutenir.braille.be

De tout coeur, merci !

02 533 32 11 [email protected]

Formations courtes

COOPÉRATION TECHNIQUE BELGE INFOCYCLESLa Coopération technique belge (CTB), l’agence nationale belge de développement, organise 11 infocycles par an ouverts à tous. L'Infocycle est une formation qui donne une vue d'ensemble de la coopération internationale et de la problématique des rela-tions Nord/Sud. Chaque Infocycle comporte une préparation à distance, une formation résidentielle de 4 week-ends ou bien 2 x 4 jours en semaine et ensuite une évaluation. Chaque Infocycle accueille une cinquantaine de francophones et une cinquantaine de néerlandophones. Les cours abordent des thématiques aussi variées que le contexte économique inter-national, l’anthropologie, l’environnement, l’aide humanitaire, les actions des ONG ou encore la problématique du genre.

CTB147 rue Haute - 1000 Bruxelles0)2 505 37 00http://www.btcctb.org

Les sessions de formations des ONG

Des ONG, fondations, centres de documentation, etc., organisent aussi eux-mêmes leurs formations. Quelques exemples :

internationale)

davantage de formations : www.acodev.be

Formations / Aides & solidarité

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38 Supplément réalisé par IPM Advertising

L’or du monde

Isabelle Steenebruggen, qui a lancé un site de commerce équitable en ligne dédié aux enfants et aux mamans, a réussi son pari de créer un nouveau jeu sur le commerce équi-table en réunissant les fonds nécessaires via un site de financement participatif.Le jeu s’appelle Pacha Kuri, ce qui veut dire « l’or du monde », en quechua. Il s'adresse aux enfants de 6 à 10 ans et consiste en une chasse aux trésors où les enfants peuvent remporter des lin-gots pour les mettre de leur côté de la balance. Il aborde de façon ludique des thèmes comme l'alimentation, la géogra-phie, l'environnement, la diversité des cultures, les matières premières et leur circulation. Il y a moyen de jouer de ma-nière classique, pour gagner, ou de façon plus coopérative, en visant une réparti-tion équitable des richesses. Le tout, en bois et coton, est fabriqué par une coo-pérative de commerce équitable.Le jeu est en cours de production mais il y a déjà moyen de le commander sur le site :

www.lapachamama.org

Café pour tous

Jusqu’au 31 décembre, Douwe Egberts organise l’opération « Café pour tous » en collaboration avec les Banques alimen-taires et la chaîne de boulangeries-sand-wicheries Panos. Cela fait 17 ans que la marque de café mène cette action soli-daire à travers laquelle elle offre chaque année 10.000.000 tasses de café aux Banques alimentaires et aux plus démunis. Cette année, pour chaque paquet de café acheté en magasin, Douwe Egberts offre l’équivalent de deux tasses et chez Panos, selon ce que vous y consommez, un café ou un dessert sera offert à l’association. Les restaurants Lunch Garden participent aussi à l’opération.

www.cafepourtous.be

www.banquesalimentaires.be

Haïti, cinq ans après

Le 12 janvier 2015, cela fera cinq ans qu’un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter aura détruit Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, et de nombreux villages alentours. Le bilan s’est élevé à quelque 300.000 morts, autant de blessés et un million de sans-abri. L’Etat haïtien a été complètement ébranlé par cette catastrophe hors-norme.Cinq après, les cicatrices de la catastrophe sont toujours bien visibles. De nombreux habitants n’ont toujours pas retrouvé de logement, alors que l’aide internationale déserte l’île au fur et à mesure que d’autres crises s’annoncent dans le monde. Le père Rick Frechette, médecin et directeur na-tional pour Haïti de l’ONG Nos Petits Orphelins, lance d’ail-leurs un cri d’alarme : « Près de 400.000 Haïtiens habitent encore dans des camps de tentes à Port-au-Prince et ses environs. La saison des pluies y fait des ravages. Nous sommes submergés de demandes d’aide. »L’année passée, le centre de traitement du choléra de l’ONG a ainsi traité plus de 20.000 enfants et adultes. Nos Petits Orphelins a dû ouvrir deux sites supplémen-taires de traitement à cause de la fermeture de centres d’autres organisations caritatives et parce que la saison des pluies augmente une augmentation massive des infections.

www.nph-belgium.org

Contre vents et marées… et contre le cancer

Serge Deguide, 42 ans, a appris il y a quatre ans qu’il souffrait d’un cancer du colon. Malgré une dizaine d’opérations, le cancer s’est généralisé. Pourtant, il semble ne plus progresser et les médecins sont incapables de se prononcer sur le temps que durera ce sursis. Serge décide alors de s’offrir une nouvelle passion : la voile. Il prend des cours, avec une idée en tête : faire le tour du monde. En même temps, il veut donner de l’espoir à ceux qui, comme lui, sont malades. Quand il sera en route sur les mers du globe, accompagné d’un skipper professionnel et d’un médecin, à chaque fois qu’il s’amarrera, il contactera les hôpitaux. Des patients pourront ainsi se joindre pendant quelques jours à la traversée et oublier leur quotidien.Autour de ce projet, une ASBL s’est créée, afin de pouvoir réunir les fonds pour l’achat d’un

bateau médicalisé : « Un voilier contre le cancer ». L’association est soutenue par l’Institut Jules Bordet de Bruxelles et s’est trouvé un parrain, l’acteur François Da-miens. Le but d’Un voilier contre le cancer est également que ce projet complètement fou soit pérennisé, qu’il y ait un après Serge Deguide…

www.unvoiliercontrelecancer.com

Les peintres de la bouche et du pied

Vous avez peut-être reçu récemment dans votre boîte aux lettres une série de cartes postales ac-compagnée d’une lettre de la Société d’éditions des artistes peignant de la bouche et du pied (APBP). Ces cartes sont en vente au prix de 9,20 euros par six. Le style de la lettre et – il faut bien le dire – les personnes handicapées qui participent à l’opération semblent accréditer que ces cartes et calendriers sont vendus au profit d’une bonne œuvre. Il n’en est rien : l’APBP est une société d’éditions avec un statut de SPRL. La société équivalente française, très ren-table, semble-t-il, a même dû faire face à des accusations de vente forcée. L’accusation est un peu forte car il est clairement écrit dans la lettre qui vous est adressée qu’ « il n’y a aucune obligation d’achat ni de renvoi ». Si ces cartes vous plaisent, il n’y a donc aucun mal à les acheter si ça vous chante : cela fera la fierté des artistes handicapés qui en sont les auteurs. Sans plus.

Aides & solidarité / Brèves

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Objectif / Aides & solidarité

Pour mener à bien sa politique de coopération et réaliser ses objectifs, notre pays fait appel à différents partenariats: avec les autorités des pays en voie de développement et d'autres bailleurs de fonds présents dans les pays parte-naires (coopération gouvernementale), avec les acteurs non gouvernementaux en Belgique et dans les pays partenaires (via les ONG, les uni-versités, les organisations issues de la société civile) et avec les organisations multilatérales.

En outre, la coopération belge finance aussi une série de programmes spécifiques avec d’autres partenaires (aide d'urgence, aide alimentaire, Fonds belge pour la sécurité alimentaire, etc.).

Avec les Objectifs du Millénaire, les autres défis prioritaires à relever par la Belgique sont l’agri-culture, l’environnement et le climat, les migra-tions, l’éducation et la formation, la santé de base, les infrastructures de base, la consolida-tion de la société, l’égalité hommes/femmes, l’aide au commerce, les droits de l’enfant et le secteur privé.

Pour davantage d’efficacité et parce que notre pays entretient des relations – parfois historiques – particulières avec certains pays, la coopération gouvernementale belge se concentre sur 18 pays partenaires.

Et parmi ces 18 partenaires, les 10 pays qui ont le plus bénéficié de l’aide publique belge au développement en 2013 sont :

RD Congo : 109,9 millions Burundi : 48,1 millions Rwanda : 35,3 millions Palestine : 31,4 millions Mozambique : 23,3 millions Viet Nam : 22,5 millions Mali : 22,4 millions Niger : 18,8 millions Sénégal : 18 millions Bénin: 17,9 millions

Les autres pays partenaires sont l’Algérie, la Bolivie, l’Equateur, le Maroc, le Pérou, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda.

Ces quelques chiffres nous disent déjà beau-coup sur la politique de coopération de la

Belgique. D’abord, l’Afrique se taille la part du lion, avec en tête, les trois anciennes colonies. Derrière celles-ci, ce sont les Territoires pales-tiniens qui arrivent quatrième, preuve si l’en est, de l’importance que la Belgique accorde à cette partie du monde et en particulier, au conflit israélo-palestinien. C’est d’ailleurs cor-roboré par les derniers développements poli-tiques concernant la reconnaissance officielle de l’Etat palestinien.

Précisons aussi que tous ces chiffres sont en baisse par rapport aux années précédentes.

L’objectif de 0,7 % de plus en plus éloignéDepuis les années 1970, il est reconnu que l’aide publique au développement des pays riches devrait évoluer vers 0,7% de leur Revenu National Brut (RNB). Le gouvernement belge s’est donc engagé à consacrer au moins 0,7% de son RNB pour l’aide au développement à partir de 2010.

On y est presqu’arrivé : en 2010, l’aide publique belge s’élevait à 2,3 milliards d’euros, soit 0,64% du RNB, le chiffre le plus élevé jamais atteint. Il faut dire qu’en 2010, l'annulation de la dette de la République démocratique du Congo avait for-tement contribué à ce bon résultat. Depuis, ce pourcentage n’a pas cessé de baisser, jusqu’à atteindre 0,45 % en 2013. Et ce ne sont pas les nouvelles mesures d’économie budgétaires qui vont améliorer la situation…

La plus grande partie de l’aide publique au développement belge est gérée par la DGD, le bras armé – si l’on peut dire… – de l’aide extérieure de notre pays. A la DGD, entre 200 à 300 fonctionnaires planchent sur les problèmes de développement dans le monde et sur la politique belge de coopération. Ils sont ingé-nieurs, agronomes, médecins, économistes, sociologues…

L’autre grande partie de l’aide publique belge au développement a été consacrée à des actions dépendant directement des Affaires étrangères (aide d’urgence, prévention des conflits, insti-tutions internationales, B-Fast…). Il faut aussi ajouter les aides provenant des Régions, du mi-nistère des Finances et de l’Office du Ducroire.

AU SEIN DE LA DGCD,LA COOPÉRATION BELGE SE DÉCLINE EN CINQ PROGRAMMES SPÉCIFIQUES :

La coopération gouvernementaleLa coopération entre gouvernements est pré-parée et financée par la DGCD. Elle est princi-palement axée sur le développement humain durable, avec une attention particulière pour la lutte contre la pauvreté. Elle est exécutée par la Coopération technique belge (CTB), véritable fer de lance de la coopération belge.

La coopération non gouvernementaleLes programmes de la coopération non gou-vernementale sont cofinancés par la DGCD mais préparés et exécutés par les acteurs dits indirects : universités, ONG, syndicats, Institut de Médecine tropicale d'Anvers, Musée royal de l'Afrique centrale et d'autres associations spécialisées.

La coopération multilatéraleDans le cadre de la politique belge de coopéra-tion multilatérale, la DGCD s'associe à l’Union européenne (Fonds européen de Développe-ment), ainsi qu’à une vingtaine d'organisations internationales : Banque mondiale, UNICEF, OMS, Croix rouge internationale, ONUSIDA, etc.

La Belgique s’est engagée à atteindre les Objectifs du Millénaire,un programme ambitieux visant à éradiquer la pauvreté d’ici fin 2015et élaboré avec/par l’Organisation des Nations Unies.

La Coopération belge :à la fois utopique et réaliste

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Aides & solidarité / Objectifs

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Inscrire son action au cœur de la lutte contre le cancer

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diagnostic, de traitement, de recherche

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Bordet est, depuis 75 ans, le seul hôpital

en Belgique entièrement dédié à la prise

en charge du cancer. Internationalement

reconnu, il est aujourd’hui le seul établis-

sement belge à bénéfi cier de l’accrédita-

tion de centre intégré de lutte contre le

cancer délivrée par l’OECI (Organization of

European Cancer Institutes). Une organi-

sation à la présidence de laquelle le Dr D.

de Valeriola, Directrice Générale Médicale

de Bordet, vient par ailleurs d’accéder.

Premier donateur privé de l’Institut,

« Les Amis de l’Institut Bordet » lui ont ap-

porté plus de 12 millions d’euros au cours

de ces 5 dernières années, lui permettant

de lancer des dizaines de programmes de

recherche innovants, tous types de cancers

confondus, et permettant aux patients de

bénéfi cier de soins d’avant-garde.

Très vigilante à la qualité des projets

fi nancés, l’ASBL soumet toutes les de-

mandes de subsides qui lui parviennent

à l’évaluation du Conseil Médical de

l’Institut Bordet ainsi qu’à sa Commis-

sion Scientifi que, laquelle se compose

d’un panel d’experts internationaux. Les

fonds qui lui sont confi és sont gérés

avec la plus grande rigueur de manière

à éviter toute déperdition de coût.

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de 80.000 m2 répartis sur 8 étages,

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bâtiment optimalisera, au sein d’une

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l’organisation de soins multidisciplinaires

de haut niveau alliés à une recherche

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Soutenir « Les Amis de l’Institut Bordet »,

c’est soutenir directement, sans

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PUBLIREPORTAGE

Depuis plus de 40 ans, « Les Amis de l’Institut Bordet » fi nancent la recherche contre le cancerà l’Institut Bordet.

Le Fonds de SurvieCréé à l'initiative du Parlement, le Fonds belge de Survie associe la DGCD, la Loterie natio-nale, des ONG belges, des organismes inter-nationaux et plusieurs organisations et pouvoirs locaux. Il finance en Afrique des programmes dont les objectifs consistent à assurer les chances de survie de personnes menacées par la sous-alimentation, la pauvreté et l'exclusion dans des pays confrontés de manière chro-nique à un déficit alimentaire.

L'aide humanitaireL'aide humanitaire inclut l'aide à la prévention des catastrophes, l'aide d'urgence et l'aide à la réhabilitation à la suite de conflits ou de catas-trophes humanitaires. Elle prend aussi la forme d'aides alimentaires à long terme.

Dépendant de la DGCD, la Coopération Tech-nique Belge (CTB) est la partie la plus visible de la coopération belge. C’est à elle qu’échoit le

rôle d’exécuter les projets de coopération bila-térale. Elle emploie environ 1.400 personnes dans le monde, dont presque les deux tiers sont constitués des locaux employés dans les pays en développement. Dans les 18 pays partenaires, en Afrique, en Asie et en Amé-rique latine, elle appuie plus de 200 projets de coopération.

A côté de la DGD et de la CTB, le gouvernement a aussi créé BIO (Belgian Investment Company for Developing Countries), une société anonyme détenue à 50% respectivement par l’Etat belge et la Société Belge d’Investissement Internatio-nal S.A (SBI).

BIO a pour mission de soutenir le secteur privé dans les pays en développement et émer-gents pour leur permettre d'accéder à une croissance et à un développement durables. L’agence veille à ce que ses investissements engendrent un impact positif durable sur la

croissance économique et l’amélioration des conditions de vie des populations du pays d’accueil. En 2012, les engagements de BIO se sont élevés à 460 millions d’euros, répartis pour 38 % en Afrique, pour 23,5% en Amé-rique latine et pour 22 % en Asie. Les béné-fices de BIO – société anonyme, rappelons-le

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le pouvoir citoyen contre la pauvreteFaites la difference. Faites un don.

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Objectifs / Aides & solidarité

– sont réinvestis dans des prêts au secteur privé des pays les moins développés.

www.dgcd.bewww.btcctb.orgwww.bio-invest.be

Belgique-Congo : je t’aime, moi non plus

La coopération bilatérale entre la Belgique et la République démocratique du Congo a repris en 2000, après neuf ans de suspension. Depuis lors, les activités de coopération se sont multipliées dans une diversité de secteurs : les infrastructures, la santé, les appuis institutionnels et la bonne gouvernance, le développement communautaire, l’éducation.

Avec un budget annuel d’environ 65 millions d’euros, le Congo RDC est le premier partenaire de la Coopération belge. A partir de 2010, une délimitation géographique des aires d’action a été décidée en vue d’une plus grande efficacité des interventions. Le programme de coopération s’oriente vers trois secteurs clés :

Près de 80% des Congolais vivent en milieu rural. L’agriculture est le principal secteur de l’économie et contribue pour 56% au PIB. La Belgique appuie le développement agricole. Elle intervient spécifiquement à deux niveaux : d’une part, elle contribue à la mise à disposition des semences agricoles de qualité et d’autre part, elle participe au désenclavement des zones de production par la réhabilitation de pistes rurales et de bacs fluviaux. Ainsi, le transport des denrées vers les centres de consommation est facilité et la production, le commerce de même que la petite industrie rurale sont encouragés.

La coopération soutient également la formation professionnelle de la jeunesse. En effet, la reconstruction et le développement durable du pays reposent sur la disponibilité d’une main-d’œuvre et de techniciens qualifiés.

(source : www.btcctb.org)

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42 Supplément réalisé par IPM Advertising

Pionnière en matière de responsabilité sociétale depuis son obtention du label social en 2003, l’entreprise Ethias s’est de longue date engagée dans une politique stricte de gestion financière éthique. Dans l’ensemble de ses investissements financiers, Ethias part du principe qu’elle a le devoir d’agir dans l’intérêt à long terme de ses assurés. La dynamisation de la démarche de screening éthique dans ses investissements constitue un des éléments essentiels de son troisième plan quinquennal de RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise), qui place les valeurs de l’entreprise – dont l’éthique et l’humanisme – au centre des préoccupations de l’assureur. Entretien avec Alain Charlier et Gaëtan Smets, coordinateurs de l’équipe de développement durable de l’assureur.

Pourquoi Ethias en est-elle venue à introduire des cri-tères éthiques dans sa poli-tique d’investissements ?Alain Charlier : En décidant de suivre les pouvoirs publics dans une toute première initiative de labellisation de produits et services en matière de respects des droits humains et sociaux – le label social – Ethias s’est engagée à respecter et à faire respecter les principes fondamentaux de l’Organisa-tion internationale du travail (OIT) dans l’ensemble de ses métiers et auprès de tous ses fournisseurs, dont nos contreparties et inter-médiaires financiers. En regard du

cahier des charges du label social, il était impératif de mettre en place une sélection minutieuse de nos placements pour respecter les en-gagements auxquels nous étions tenus dans l’audit de certification. Le processus de certification n’est pas une fin en soi, mais il permet de dresser le cadre d’une dynamique stricte et rigoureuse dans une ges-tion qui allie données financières et extra-financières, telles que des critères de sélection en matière de RSE. Une gestion respectueuse des droits de l’homme et attentive aux objectifs fondamentaux du développement durable. Après dix années de travail sur notre code

d’investissement, en partena-riat avec certaines de nos parties prenantes indépendantes et spé-cialisées en matière de screening socialement responsable, nous avons récemment sollicité l’obten-tion d’une certification internatio-nale ISAE 3000 pour notre poli-tique d’investissement éthique.

Comment Ethias organise-t-elle cette dynamique de sélection éthique des inves-tissements financiers ?Gaëtan Smets : Notre code d’in-vestissement éthique est réguliè-rement mis à jour. Pour ce faire, il référence une liste exhaustive de

valeurs proscrites, liste qui est déter-minée sur base d’études réalisées pour compte d’Ethias par un parte-naire indépendant auquel Ethias de-mande de dresser un benchmarking sur le respect des critères de l’OIT. Dernièrement, nous y avons tout naturellement adossé des critères environnementaux. Créé en son sein sous l’égide du comité d’éthique paritaire de l’entreprise, un comité d’investissement éthique analyse et valide les investissements qui seront hors scope du portefeuille d’Ethias. Lorsqu’il a été question de faire vali-der une liste d’investissements pros-crits parce qu’ils violaient les droits des travailleurs (travail des enfants, négation de la liberté syndicale, travail forcé, etc.), le management d’Ethias a pris l’initiative de créer un comité d’éthique national et pari-taire, rassemblant autant de repré-sentants du personnel (syndicats) que de l’employeur. Cette parité, qui ne manque pas d’enrichir la qualité du travail de fond, permet avant tout l’implication de l’ensemble du per-sonnel dans la démarche éthique de l’entreprise.

En quoi consiste ce code d’investissement éthique ?AC : Notre code postule le res-pect absolu, dans tout investis-sement direct réalisé par ou pour le groupe Ethias, des principes de base de l’OIT dont : l’interdiction du travail des enfants, le respect de la liberté syndicale et l’interdic-tion formelle d’investir dans une

Comment concilier rendement financier et performance sociétale : l’exemple d’Ethias

Alain Charlier et Gaëtan Smets, coordinateurs de l’équipe de développement durable chez Ethias.

Aides & solidarité / Interview

Page 43: Suprgp 20141217 suprgp1 full 20150105 143841

Interview / Aides & solidarité

liste noire d’entreprises liées à la production ou à la vente d’arme-ments controversés. Chaque ges-tionnaire de portefeuille doit le res-pecter. Il est envoyé à l’ensemble de nos contreparties et inter-médiaires financiers. Des limites « bloquantes » sont ensuite intro-duites par nos collègues du risk management afin qu’ils soit im-possible d’introduire des transac-tions financières sur ces valeurs dans nos systèmes de gestion. Le processus est donc sécurisé au maximum et soumis à la plus grande rigueur de gestion.

Pourquoi solliciter unecertification externe ?AC : Nous constatons une de-mande croissante auprès d’assu-rés institutionnels qui entendent

souligner le caractère sociale-ment responsable des investis-sements réalisés dans le cadre de leurs assurances. Les appels d’offres auxquels Ethias répond tendent à introduire des critères de sélection basés sur les per-formances éthiques, sociales et/ou environnementales du four-nisseur. Face à cette demande, il nous est apparu qu’une certi-fication de type ISAE, reconnue internationalement, apportait une garantie objective et incontes-table sur la qualité, la méthode et la rigueur du travail effectué en amont par toutes nos équipes. Ce processus de certification a demandé un travail considérable pour l’ensemble de nos gestion-naires, car toutes nos procédures de sélection et de gestion ont été

passées au crible pendant près d’un an par un auditeur externe indépendant et agréé. L’exercice, réussi, nous a confortés dans la voie que nous avons suivie il y a de cela plus de dix ans.

GS : Une certification de ce type ne permet pas uniquement de re-connaître la qualité d’un travail de gestion et de souligner les efforts consentis. Elle permet également de dégager des pistes de déve-loppement et d’amélioration des processus de sélection. Comme toute matière, l’introduction de critères éthiques en finance reste perfectible, et l’exercice de conci-lier enjeux sociaux et sociétaux avec des impératifs de rende-ment (le principe des 3P : planète, personnes et profitabilité) reste

un dynamique qui peut, qui doit évoluer vers un idéal. Rien ne peut s’improviser car il s’agit d’un véritable pilotage de la rentabilité vers un horizon dépassant de loin l’obtention d’un simple rende-ment économique, nécessaire à la pérennité des activités et des produits. L’équilibre à atteindre ici est supérieur, beaucoup plus nuancé, puisqu’il vise à assurer, sur le long terme une plus-value sociale et sociétale.

AC : La certification qui nous sera accordée d’ici le 31 décembre est un aboutissement dont nous sommes fiers, mais cela marque davantage un début qu’une fin dans notre volonté de promouvoir l’éthique et l’humanisme dans nos l’ensemble de nos métiers.

www.ligue.ms-sep.be

La sclérose en plaques est la maladie

neurologique la plus fréquente des

jeunes adultes mais elle peut aussi

toucher les enfants et les personnes

plus âgées. Cette affection infl ammatoire

est chronique, évolutive et dégénérative.

A l’heure actuelle, il n’y a pas de

guérison possible. Les symptômes

divers s’additionnent: perte de mobilité,

problèmes visuels, troubles cognitifs,

urologiques, etc.

Etre aux côtés des personnes atteintes

de sclérose en plaques, jour après jour,

est l’objectif poursuivi par la Ligue de

la sclérose en plaques, Communauté

Française depuis plus de 30 ans.

La force de la Ligue se trouve dans

la spécificité de l’accompagnement

qu’elle propose : soutien social,

aménagement du logement en

fonction du handicap, information

via un centre de documentation, un

journal trimestriel et des journées de

rencontres, soutien financier dans le

surcoût lié à la sclérose en plaques,

développement de loisirs et sports

adaptés, accompagnement dans la

défense des droits liés au handicap,

organisation de journées bien-être…

Les projets sont résolument tournés vers

les jeunes et les enfants.

La Ligue a élaboré un programme

novateur en matière de prise en charge,

lors de l’annonce du diagnostic :

l’Ecole de la SEP (informations, soutien

psychologique). Elle poursuit également

l’accompagnement spécifi que en faveur

des enfants et adolescents : site internet,

revue spécialisée, animations de journée

réservées aux enfants permettant de

dédramatiser la maladie.

LIGUE BELGE DE LA SCLEROSE EN PLAQUESCOMMUNAUTE FRANCAISE

Rue des Linottes, 6 - 5100 NaninneTél.: 081/40.15.55 - Fax : 081/40.06.02RPM : BE 0424 264 043

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LBSP est membre de l’association pour une éthique dans la

récolte de fonds

A.E.R.F.

ADHER

AN

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ODE ETHIQUE RECOL

TE

DE

FON

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PUBLIREPORTAGE

MISSIONS :

Accompagner les personnes atteintes de SEP et leur entourage dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Intervenir fi nancièrement dans le surcoût lié à la maladie.

Informer, défendre les droits des personnes touchées par la maladie.

Soutenir la Recherche.

Page 44: Suprgp 20141217 suprgp1 full 20150105 143841

44 Supplément réalisé par IPM Advertising

Aide & solidarité / Dons

La plupart des associations sont financées à la fois grâce à un apport public et des dons privés. Une grande partie du soutien pu-blic provient de ce qu’on appelle le cofinancement. Les pouvoirs

publics ne donnent en effet jamais la totalité de ce qu’un projet as-sociatif requiert, aussi beau soit-il. Ils soutiennent financièrement les ONG et associations unique-ment si elles peuvent prouver un

apport en fonds privés, voire une autonomie financière.

Comme la plupart des associa-tions n’ont pas d’activité com-merciale qui leur permettrait d’assurer leur mission sociale, il est donc primordial pour elles de faire appel aux dons privés.

Peu de marge de manœuvreSauf exception, la quasi-totalité de leur budget est consacré à l’accomplissement de leur mis-sion. Elles ont donc très peu de marge de manœuvre financière. Les ONG de développement qui font appel au financement fédé-ral, tout spécialement, doivent déjà mobiliser dès le début de l’année une partie très impor-tante de leurs fonds propres. L’Etat fédéral impose en effet des règles strictes pour pouvoir profi-ter de son appui : pour bénéficier de cette « manne céleste », il faut

consacrer du temps à remplir quantité de dossiers et l’argent n’est pas mis toujours rapide-ment à disposition.

L’Etat n’est d’ailleurs pas le seul à imposer de telles règles : de plus en plus de bailleurs de fonds, ins-titutionnels ou non, exigent une mobilisation préalable de fonds propres des ONG. Pour qu’une association puisse recevoir un financement pour un projet, elle doit d’abord prouver sa capacité financière et donc commencer à dépenser de l’argent pour ce projet, avant même d’en avoir reçu… C’est déjà un handicap, sans compter les retards dans les octrois et ensuite, dans le paiement des subsides promis.

L’argent n’est pas toutC’est pourquoi il est important pour ces associations qu’elles puissent disposer de fonds propres importants… en faisant

Donner, c’est déjà s’engager

D’année en année, nous le répétons : c’est grâce à vos dons que les associations peuvent survivre. Bien sûr, bon nombre d’entre elles reçoivent également des subventions publiques et des dons d’entreprises. Mais ceux-ci ne sont pas suffisants et sans votre participation, les associations ne pourraient exister.Si elles se montrent parfois insistantes auprès du donateur potentiel, ce n’est pas pour elles-mêmes, mais pour la cause et les personnes qu’elles défendent. De plus, donner – que ce soit un ou mille euros – est un engagement envers l’autre, une manière de dire que le sort de notre prochain ne nous est pas indifférent. Une façon d’aimer.

Page 45: Suprgp 20141217 suprgp1 full 20150105 143841

Dons / Aide & solidarité

Nom : Prénom :

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FONDATION POUR LES GENERATIONS FUTURES FONDATION SAINT-LUC FONDS ANTICANCER FONDS DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE-FNRS FONDS ERASME FONDS HEC-ULg FONDS POUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

EN RHUMATOLOGIE FONDS SCIENTIFIQUE DE L’HOPITAL

UNIVERSITAIREDES ENFANTS REINE FABIOLA GAIA HANDICAP INTERNATIONAL INSTITUT DE MEDECINE TROPICALE JUSTICE ET PAIX LA CITÉ JOYEUSE – LE FOYER DES ORPHELINS LA LUMIERE L’ARCHE D’ALLIANCE DE NAMUR LES AMIS DE L’INSTITUT BORDET LES AMIS DE SOEUR EMMANUELLE LES OEUVRES DU SOIR LES PETITS RIENS LES SERVICES DE L’APEM-T21 LIGUE BELGE DE LA SCLEROSE EN PLAQUES, CF LOUVAIN COOPERATION LUMIERE POUR LE MONDE

MAGGY’S ACTION MEDECINE POUR LE TIERS MONDE MEDECINS SANS FRONTIERES MEDECINS SANS VACANCES NATAGORA OEUVRE NATIONALE DES AVEUGLES OXFAM-MAGASINS DU MONDE OXFAM-SOLIDARITE PINOCCHIO PLAN BELGIQUE PLANCKENDAEL SANT’EGIDIO SOLIDARITE EN VUE SOLIDARITÉ SOCIALISTE SOS FAIM SOS VILLAGES D’ENFANTS STEP2YOU, PROGRAMMES JEUNES

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Désire recevoir gratuitement le «Guide du Testament »Si je voulais ajouter une bonne cause dans mon testament, je penserais aux organisations suivantes: (cochez, mais sans obligation). Les organisations que je désigne ci-dessous peuvent m’envoyer de l’information.

notamment appel à la générosité du grand public, donc à la nôtre. Elles n’éprouvent en général pas trop de difficultés à réunir la ma-jorité de la somme nécessaire à leur fonctionnement, mais il leur manque souvent dix, vingt ou trente pour cent de leur budget. En leur versant quelques euros, non seulement vous les aidez à équili-brer leur budget, mais vous vous montrez solidaires de leur action.

Rappelons aussi que l’argent n’est pas tout : un bon nombre des associations et ONG ont aus-si besoin de bénévoles. Un simple petit coup de fil au siège permet de s’informer sur leurs besoins. Sinon, pour aider financièrement une association ou ONG, voici un petit mode d’emploi…

Comment donner ?La question peut paraître stupide, tant nous sommes sollicités de toutes parts. Et pourtant, il y a tant de manières différentes de donner, de la simple aumône à un mendiant au legs par testament…

LE DONLa première façon de donner, la plus simple pour les particuliers, c’est le don. Il ne donne droit à une réduction d’impôt qu’à partir de 40 euros par an (en tranches ou en une seule fois) si l’associa-tion est reconnue par le ministère des Finances. C’est un geste in-téressant pour le donateur. Après avoir reçu le don sur le numéro de compte approprié, l’association humanitaire envoie au donateur une attestation fiscale.

Attention pour ceux qui vou-draient se montrer particulière-ment généreux : le total des dons d’un particulier ne peut dépasser 10 % de l’ensemble des revenus nets déclarés, avec un plafond maximal de 250.000 euros. Des dons manuels ou en nature, tels que des meubles, des œuvres d’art, des titres non négociables, sont également possibles, mais ne donnent pas lieu à l’exonéra-tion fiscale, sauf cas exception-nels (des œuvres d’art à un mu-sée, par ex.).

LA DONATIONLa donation s’effectue du vivant du donataire. C’est un contrat bilatéral, qui exige donc la pré-sence du bénéficiaire. Contrai-rement au don manuel, qui ne

coûte rien, la donation engen-drera des frais, puisqu’elle doit être passée devant notaire. Dans les faits, elle ne concerne donc que de très grosses sommes ou des biens immo-biliers. L’avantage principal de la donation réside dans le fait qu’elle permet d’éviter certaines discussions ou contestations de la part d’héritiers éventuels, la passation de propriété étant déjà réalisée avant le décès du donataire.

LE LEGS (TESTAMENT)Si nous préférons tous ne pas penser au jour où nous allons disparaître, il est cependant rai-sonnable de le faire. C’est encore un très beau geste que de pen-ser à une association au moment

Page 46: Suprgp 20141217 suprgp1 full 20150105 143841

46 Supplément réalisé par IPM Advertising

d'établir votre testament. Si vous êtes déjà donateur, vous prolon-gez ainsi votre engagement. Par cet acte simple, solidaire et révo-cable à tout moment, vous inscri-vez votre action dans la durée. En faisant part de votre volonté dans votre testament, tout se déroulera selon vos souhaits. Avec votre notaire, vous prenez les dispositions en faveur de vos ayants droit. Vous pouvez éga-lement coucher d'autres per-sonnes ou institutions que les membres de votre famille dans votre testament, pour tout ou partie de vos biens.

Si vous léguez tous vos biens à une association mais que vous avez encore des enfants ou un conjoint à votre décès, ceux-ci pourront encore éventuellement faire diminuer le montant du legs en invoquant ce qu’on appelle la réserve héréditaire, la part mini-mum que la loi leur garantit. Avec un legs, vous restez maître de votre avoir jusqu’à votre décès. A tout moment, vous pouvez modi-fi er les dispositions de votre tes-tament. A aucun moment, vous ne vous appauvrissez. En plus de courageux et généreux, c’est donc un acte sécurisant.

Alors que les droits de succes-sion peuvent atteindre 70%, l'Etat belge octroie des taux limités pour les legs en faveur des asso-ciations humanitaires.

Il y a plusieurs manières de rédi-ger son testament, mais il est le plus souvent recommandé, quelle que soit la forme que vous choisissez, de demander conseil auprès d’un notaire.

Le testament olographe est celui que vous écrivez entiè-rement de votre main. Il doit juste être daté et signé. Il peut être déposé, ou non, chez un notaire. Dans tous les cas, il est conseillé de consulter un notaire avant de rédiger votre testament.Le testament authentique (ou notarié) est écrit par le notaire lui-même selon ce que vous lui dictez. Ce testament que vous aurez signé est conservé par le notaire. Son authenticité ne peut être contestée (d’où son nom).Le testament international est remis par vous-même au notaire en présence de deux témoins. Le notaire rédige en-suite une déclaration qui sera conservée dans une enveloppe scellée avec le testament. Ce testament est surtout utile si vous possédez des biens ou des intérêts à l’étranger.

LE LEGS EN DUOLa loi stipule que l'on peut désigner une personne (ou une association) comme héritier principal, à charge pour elle de redistribuer aux autres héritiers la part qui leur revient et de régler leurs droits de succession.

Cette technique s’appelle le « legs en duo ». Elle est très in-téressante lorsque les héritiers sont des personnes éloignées et qu’elles devront donc payer des droits de succession astro-nomiques. Une personne qui n’a pas ou peu de lien de parenté avec la personne décédée devra s’acquitter de droits pouvant aller jusque 65 % en Flandre (pour la tranche au-dessus de 125.000 euros) et 80% à Bruxelles et en Wallonie (respectivement pour les tranches au-dessus de 125.000 et 75.000 euros).

A contrario, les associations, fon-dations et institutions agréées bénéfi cient de droits réduits : 7 %en Wallonie, 12,5% à Bruxelles et 8,5% en Flandre. En laissant l’association ou la fondation régler les droits de succession à la place de l’héritier désigné, celui-ci rece-vra davantage même si sa part de départ est plus petite. Non seule-ment, le gain fi scal réalisé est im-portant pour les héritiers éloignés ou sans lien de parenté, mais en outre, l’opération permet d’aider une œuvre caritative.

En résumé : par testament, le testateur lègue offi ciellement ses biens à une association, à condi-tion que celle-ci reverse une part (désignée par le testateur, évi-demment) aux autres héritiers et qu’elle paie la totalité des droits de succession.

Attention ! La Fédération royale du Notariat belge fait toutefois remarquer qu’ « il faut être atten-tif à laisser un avantage suffi -sant à l'association choisie pour qu'elle l'accepte. Car le legs en duo implique que ce soit l'asso-ciation qui gère le côté adminis-tratif et fi scal de la succession. L'association pourrait refuser le legs si elle estime que son béné-fi ce est trop limité par rapport à la charge administrative qu'il implique ».

Certaines associations, confron-tées à de mauvaises expé-riences, se montrent aujourd’hui un peu plus réticentes face à cette forme de legs. « On a déci-dé de ne plus le mettre en avant car dans certains cas, c’est un peu risqué », explique Nicole Boschaert, directrice de la Fon-dation Nos Petits Orphelins. « Imaginons que l’on retrouve des avoirs deux ans après la succession. Selon la structure de ces avoirs, il se peut que ce que l’association devra payer en droits de succession soit plus élevé que ce qu’elle reçoit. » Le légataire défunt pouvait en effet ignorer, avoir oublié, ou même caché certains de ses biens, et la découverte de ces biens vient fausser le calcul initial de la succession.

Dans sa course aux économies et aux nouvelles recettes, le mi-nistère des Finances s’intéresse par ailleurs de plus en plus près aux legs en duo. Il pourrait même refuser cette forme de legs s’il apparaît que le légataire n’y a eu recours que pour éluder la taxa-tion au bénéfi ce de ses héritiers et non dans un esprit d’altruisme. Encore faudrait-il que le ministère puisse sonder la conscience du défunt.

Aide & solidarité / Dons

Legs classiqueVous n’avezplus de famille proche et léguezà un ami fi dèle…qui payera un maximum de droits de succession.

62.500 €Droits de

successiondus à l'Etat

37.500 €Solde pourAmnesty

100.000 € Solde revenant

à l'héritier

Imaginons un héritagede 200.000 euros enRégion bruxelloise

Legs en duoVous léguez à votre ami 100.000e libres de tout deroit de succession, et 100.000e à une association qui s’acquitte à la fois des droits de succession pour elle et pour votre ami, à un taux moins élevé.

118.750 €Droits de

successiondus à l'Etat

81.250 € Solde revenant

à l'héritier

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Qui sommes-nous ? / Aide & solidarité

Le SPF FinancesUn premier tri peut être fait sur base de l’agréation par le gou-vernement pour la déductibilité fi scale. Si vous avez un doute sur l’agréation d’une institution, vous pouvez vérifi er la banque de données du Service public fédé-ral des Finances (SPF Finances) : www.fi scus.fgov.be.

Mais cela ne dit pas tout, et sur-tout, bien que la plupart des asso-ciations et fondations à but social y soient reprises, il en existe encore qui n’en font pas partie et qui pour-tant font un excellent travail.

Testament.beIl existe des sites qui sont spécia-lement dédiés à l’information pour les donateurs. Un site comme Testament.be peut vous suggérer des associations reconnues à qui léguer une partie de vos biens. Il ne rassemble que 72 ONG, ASBL, fondations d’utilité publique et universités, mais Testament.be est avant tout une campagne de sensibilisation à la philanthropie et d’information sur la manière d’ef-fectuer un legs en faveur d’une bonne cause. Elle s’adresse sur-tout à des personnes plus âgées en essayant de briser le tabou lié à la rédaction de son testament : www.testament.be

AcodevCertaines fédérations sont égale-ment un gage de sérieux, comme Acodev, association phare franco-phone et germanophone qui réu-nit associations de coopération au développement. Acodev compte 86 membres dont 76 ONG qui ont reçu l’agrément comme ONGD par le Ministre de la Coo-pération au développement :www.acodev.be

DonorinfoLe site de la fondation Donorinfo cherche davantage à donner une information fi nancière perti-nente sur les associations. Les organisations qui souhaitent être publiées sur Donorinfo doivent communiquer leurs chiffres et ac-cepter qu’ils soient vérifi és. Le site recense 236 organisations actives en Belgique dont l’objet social re-lève de l’aide aux personnes dans le besoin.Il permet aussi de trouver une organisation à partir de critères de recherche (thème, besoins, loca-lisation...), et a également pensé aux personnes qui voudraient faire du volontariat ou se défaire d’un matériel en bon état (matériel infor-matique, équipement sportif, linge de maison, jeux…). Le site permet de trouver les organisations qui ont besoin de vos compétences ou de votre matériel inutilisé :www.donorinfo.be

Fundraisers ForumFundraisers, le petit dernier de ces outils de vérifi cation pour donateurs, est une plateforme d’information développée par l’association Give Wisely (Don-nez intelligemment), fondée en 2011. Le but de cette ASBL est« de promouvoir la générosité des particuliers et des entreprises en faveur d’initiatives au service de personnes ou de communautés en situation de pauvreté, d’exclu-sion sociale, de handicap ou de maladie ».Fundraisers est surtout un outil pour analyser la vitalité du sec-teur non marchand et étudier les tendances en matière de récolte de fonds et d’utilisation de ces fonds. Un moteur de re-cherche permet de trouver des informations sur la plupart des associations et ONG belges :www.fundraisers.be

Philanthropie.bePhilanthropie.be est une plate-forme développée par SOCIALware avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin. Elle se veut un carre-four essentiel des acteurs œuvrant au profi t social. Les associations présentes sur la plateforme vali-dent elles-mêmes les contenus

les concernant. Philanthropie.be a l’ambition de canaliser et de stan-dardiser l’information émanant du secteur associatif mais en aucun cas de leur octroyer des bons points ou des labels de qualité :www.philanthropie.be

L’AERFLe sérieux d’une organisation peut aussi se juger par la manière dont elle récolte des fonds. Invoquer la solidarité ne peut supporter aucune trahison. Le soutien fi nan-cier du public correspond à une forme de contrat moral entre deux parties, fait d’estime et de loyauté. Les donateurs sont donc en droit de se poser des questions. L’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF) veut procurer à la popula-tion belge des garanties de qua-lité morale dans les récoltes de fonds ainsi que la transparence des comptes. C’est un disposi-tif complet et autorégulateur des aspects éthiques de la récolte de fonds dans notre pays.Il a été créé en 1996, lorsque 19 organisations sociales et huma-nitaires « faisant appel à la géné-rosité du public » ont adopté un Code Ethique. Aujourd’hui, envi-ron 120 associations de toutes tailles – dont celles présentes dans ce supplément – sous-crivent au Code proposé par l’AERF et témoignent ainsi de leur volonté de transparence :www.vef-aerf.be

A qui donner ? A qui vous voulez, bien sûr… Mais comment savoir si telle ou telle association est valable ?Des outils existent pour aider à mieux faire votre choix. Mais attention de ne pas leur donner plus de pouvoir qu’ils n’en ont : ce ne sont que des outils. Ils peuvent garantir le sérieux d’une organisation mais ne préjugent pas du non sérieux d’une autre, qui ne serait pas reprise par l’un de ces sites de références pour l’une ou l’autre raison.

Il y a bien sûr les grandes ONG, associations et fondations, de renommée nationale, sinon internationale. Celles-là, on les connaît bien (ou l’on pense bien les connaître) et on ne se pose plus trop la question de leur légitimité. Mais à côté d’elles, il y a une pléthore d’associations et fondations moins connues. Comment s’y retrouver ?

Des instrumentsde v ri cation

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