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LES CET, UNE SOLUTION MANQUÉE ET LIMITÉE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 24 FÉVRIER 2019 - N°5105 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Page 5. FORMATION PROFESSIONNELLE L A SESSION DE FÉVRIER LANCÉE AUJOURD ' HUI BÉJAÏA Saisie de plus de 4 500 kg de viande avariée Page 5. FFS B OYCOTT DE LA PRÉSIDENTIELLE ET REJET DE LA DÉMARCHE DE L OPPOSITION Djeddaï plaide à Bouira pour une transition Page 2. TIZI-OUZOU N OUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS ESPACE SCHENGEN D ÉLAIS PROLONGÉS , FRAIS RÉVISÉS ... JS KABYLIE P ROJET DU CENTRE DE FORMATION Lancement des travaux aujourd’hui Page 24. «Sur les 300 projets de CET retenus, seuls 91 ont été réalisés. Les coûts sont énormes. 73 des casiers sont déjà saturés à hauteur de 70%, en quelques années seulement, alors que la durée de vie d’un CET est d’une moyenne de 20 à 25 ans». «La restauration de la Casbah avance bien» Les nouvelles mesures pour le visa ISSN 1112-3842 AOMAR REGHAL, DIRECTEUR DE LA CULTURE DE LA WILAYA DE B ÉJAÏA Page 4. 280 000 places pédagogiques ouvertes Page 2. Page 3.

TIZI-OUZOU OUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS … · 2020. 1. 18. · TIZI-OUZOU NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS ESPACE SCHENGEN DÉLAIS PROLONGÉS,

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Page 1: TIZI-OUZOU OUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS … · 2020. 1. 18. · TIZI-OUZOU NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS ESPACE SCHENGEN DÉLAIS PROLONGÉS,

LES CET, UNE SOLUTION MANQUÉE ET LIMITÉE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 24 FÉVRIER 2019 - N°5105 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Page 5.

FORMATION PROFESSIONNELLE LA SESSION DE FÉVRIER LANCÉE AUJOURD'HUI

BÉJAÏA

Saisie de plus de 4 500 kg deviande avariée

Page 5.

FFS BOYCOTT DE LAPRÉSIDENTIELLE ET REJET DELA DÉMARCHE DE L’OPPOSITION

Djeddaï plaide àBouira pour une transition Page 2.

TIZI-OUZOU NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS

ESPACE SCHENGEN DÉLAIS PROLONGÉS, FRAIS RÉVISÉS...

JS KABYLIEPROJET DU CENTREDE FORMATION

Lancement des travauxaujourd’hui Page 24.

«Sur les 300 projets de CET retenus, seuls 91 ont été réalisés. Les coûts sont énormes. 73 des casiers sont déjà saturés à hauteur de 70%, en quelques années seulement, alors que la durée de vie d’un CET est d’une moyenne de 20 à 25 ans».

«La restauration de laCasbah avance bien»

Les nouvelles mesures pour le visa

ISS

N 1

112-

3842

AOMAR REGHAL, DIRECTEUR DE LA CULTUREDE LA WILAYA DE BÉJAÏA

Page 4.

280 000 places pédagogiques ouvertes

Page 2.

Page 3.

Page 2: TIZI-OUZOU OUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS … · 2020. 1. 18. · TIZI-OUZOU NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS ESPACE SCHENGEN DÉLAIS PROLONGÉS,

Un match rempor té par lesseniors, trois buts à un, austade de Mizrana. Les coé-

quipier s du capitaine Saâdouseront au repos aujour d’hui,avant la repr ise du tr availdemain. Le coach Dumas auraainsi cinq jours devant lui pourpeaufiner la pr épar ation dumatch face à l’ESS prévu poursamedi prochain. Le staff tech-nique kabyle entamera la prépa-ration de son schéma tactique,avec comme objectif une victoire

qui mettra fin à la sér ie de mau-vais résultats. Le coach Dumasalignera les joueurs les plus prêtset des changements sont attendusface à Sétif, sur tout que cer tainsjoueurs ont déçu par leur rende-ment. Il faut ajouter à cela la sanc-tion de Benkhlifa par la commis-sion de discipline de la ligue et lasanction de Benyoucef par ladirection de la JSK qui a obligé lejoueur à s’entraîner avec l’équiperéserve. Le coach Dumas pourracependant compter sur Tafni,

Oukaci ou encore Renai pourremplacer les sanctionnés et ferapeut-être jouer d’autres joueurscomme Tizi Bouali dans l’axe ouencore le jeune Benbot dans lesbois, Souyad et Salhi n’ayant pasconvaincu face au CRB lors dudernier match disputé au stade du20 Août. En r ésumé, le coachDumas tenter a d’appor ter dusang neuf à l’équipe lors des pro-chains matchs, à commencer parcelui de samedi prochain. Lecoach kabyle vise à récolter le

maximum de points, afin d’at-teindre l’objectif de la direction,celui de terminer sur le podium.

Lancement des

travaux du centre

de formation ce matin

Sur un autre plan, le patron deCévital, Issad Rebr ab, ser a cematin à Oued Aissi pour poser lapremière pier re de la constructiondu centre de formation de la JSK.C’est en effet la société Cévital quifinance le projet. La direction dela JSK a invité l’ensemble desautor ités administratives et éluslocaux, ainsi que le président de laligue de football de Tizi Ouzou etles présidents des clubs de footballde la wilaya à assister, ce matin àpar tir de 10h, à la cérémonie delancement des travaux du centre.En plus de celui-ci, la direction dela JSK est déterminée à construired’autres infrastructures pour leclub, comme un centre commer-cial et une académie. Basant sapolitique sur la formation, le pré-sident Mellal aspire à ce que cecentre de formation soit un réser -voir de joueurs talentueux pourl’équipe fanion, dans le futur.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 15 Max : 14 Max : 12 Max : 07

Min : 08 Min : 05 Min : 02 Min : 02QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONDIMANCHE 24 FÉVRIER 2019 N°5105

Le club kabyle aeffectué hier matinune légère séance

d’entraînementau stade du

1er Novembre, aulendemain du

stage de Tigzirtqui a pris fin

avant-hier avec unmatch amicaldisputé avecles espoirs.

JS KABYLIE Reprise des entraînements demain

DERNIÈRE LIGNEDROITE AVANT L’ESS

COUPE D’ALGÉRIE(Quarts de finale aller)

Aussi surprenant quecela puisse paraître,

l’affiche des quar ts de finalealler de Dame coupe quidevait opposer, hier après-midi, la JSM Béjaïa auParadou AC, au stade del’UMA, a été repor tée.L’annonce a été faite laveille à travers un commu-niqué de la FAF, tombé tarddans la soirée, avançant desraisons d’ordre public.Cette décision a surpr is plusd’un dès lors que les deuxéquipes étaient en regroupe-ment dans leurs lieux derésidence respectifs dans laville balnéaire de Tichy etque le stade de l’UMA étaitprêt à abr iter cette affichequ’attendaient les suppor-ters locaux avec impatience.Désormais, les deux staffstechniques, pr is au dépour-vu, vont chambouler leursplans de préparation mêmesi cette décision leur per -mettra aussi de récupérerdes éléments blessés, en pré-vision des rendez-vous àvenir. Contacté hier endébut d’après-midi pourconnaître la réaction duclub, le chargé de la com-munication de la JSMB, M.Ziani, a souligné : «Pour lecas du match de coupecontre le Paradou AC, il estvrai qu’on a été avisés versles coups de 23 heures(avant-hier soir, ndlr ) aprèsle communiqué diffusé parla FAF sur son site. Maispour l’autre match duchampionnat face à l’ASO,je vous apprends qu’on n’ar ien reçu jusqu’ici. Donc,pour nous, ce mardi, onrecevra bel et bien l’ASOau stade de l’UMA, à par tirde 17h». Si tel sera le cas, laJSMB se présentera avectous ses atouts après-demain pour affronterl’ASO dans un duel capitalpour la suite de son par -cours en championnat. Ceciquand on sait que les garsde la Soummam (7es, 33points) qui n’accusent quequatre unités de retard surles Chélifiens (3es, 37points), auront une bellecar te à jouer devant leurssuppor ters pour se rappro-cher davantage du podium,à huit journées du spr intfinal. A signaler que la LFPa également décidé derepor ter le match MCA -MCO, comptant pour lamise à jour de la 22ejournée de Ligue 1 Mobilis,prévu hier au stade du 5juillet, à Alger. B Ouari.

JSMB - PACreporté

Le stage se poursuit à Blida

Deux matchs amicaux au menu Les joueurs du MOB poursui-

vent leur préparation dans laville des roses, sous la houlette dutechnicien français Alain Michelqui a tracé un programme consé-quent et étudié pour réussir ceregroupement de dernière chanceet recharger les batter ies pouraffronter la dernière ligne droiteavec de meilleurs atouts. Toutesles conditions sont réunies pour laréussite de ce stage qui sera ponc-

tué par deux matchs amicaux,dont le premier st programmépour aujour d’hui contre l’IRBCheffa, club évoluant enRégionale 2 de la ligue de Blida.Les dir igeants du MO Béjaïaattendent la r éponse de leur shomologues de l’O Médéa pourprogrammer un deuxième matchamical pour après-demain, mardi.Concer nant l’effectif, tous lesjoueurs s’entrainent le plus nor -

malement du monde sauf BillelOuali qui est mis au repos, aprèsles douleurs ressenties lors de lapremière séance. Alain Michel afait appel pour ce stage à Aouali etTamricht qui n’ont pas été alignésavec les senior s depuis sondépar t, une manière de leur don-ner la chance pour démontrerleurs capacités, eux qui avaient laconfiance du technicien françaislors du début du championnat.

Sur un autre volet, la direction aversé, mercredi passé, une men-sualité aux joueurs afin de lesencourager et de les motiver pourla suite du championnat. La délé-gation bejaouie r alliera Becharvendredi prochain, soit à la fin dustage, pour affronter le lende-main, samedi, la J SS pour lecompte de la 23e journée de laLigue 1 Mobilis.

Z. H.

MO BÉJAÏA Mohamed Bentiba, milieu de terrain

«Nos chances sont intactes pour le maintien»

La Dépêche de Kabylie : Vous êtes en stage depuis jeudi dernier, uncommentaire sur ce regroupement ?

Mohamed Bentiba : On est en train de travaillerdans de très bonnes conditions sous la houlettede notre nouveau coach, qui connaît par faite-ment la maison. La direction a réuni toutes les

conditions pour réussir ce stage, qui sera trèsbénéfique pour nous, car la suite du champion-nat reste difficile, sur tout que plusieurs équipesjouent leur survie en Ligue 1.

En parlant du reste du championnat,comment voyez-vous les chances du MOB pour le maintien ?

Elles sont intactes, sur tout qu’il nous reste 9matchs à jouer et 27 points en jeu. Une donnequi nous pousse à garder espoir. À nous mainte-nant de prouver qu’on ne mér ite pas de des-cendre ! La mission ne sera pas facile, je le redis,mais si on ar r ive à gagner nos matchs décisifsdevant nos concur rents directs, on sauvera

notre saison et on se maintiendra, Inch’Allah.

Les supporters attendent beaucoup de vous lors de la suite du championnat,un message à leur adresser ?

Je veux leur dire que le MOB ne descendra paset qu’ils doivent rester der r ière leur équipe etsoutenir les joueurs, pour récolter le maximumde points qui vont nous permettre de se mainte-nir. Au rythme où vont les choses et vu les résul-tats des dernières journées, 34 à 35 points serontsuffisants pour se maintenir, chose qui reste ànotre por tée, à condition de conjuguer tous leseffor ts et rester unis !

Propos recueillis par Z. H..

Le nouveau joueur du MOB,Mohamed Bentiba, parle danscet entretien du stage bloquéde Blida ainsi que de l’avenir

du club en Ligue 1 Mobilis.

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Dimanche 24 février 2019L’ÉVÉNEMENT2

ESPACE SCHENGEN Délais prolongés, frais révisés...

Les nouvelles mesures du visa

Dans un communiqué depresse publié mercredider nier, l’Union

européenne (UE) a indiquéqu’un accord informel a ététrouvé entre les représentantsdu Par lement européen et laprésidence du Conseil «concer -nant la proposition de modifica-tion du code des visas». Cetaccor d doit encore êtreapprouvé par le Par lementeuropéen en vue d’une publica-tion au J our nal officiel del’Union européenne qui permet-tr a d’appliquer ces nouvellesmesures six mois plus tard, pré-cise la même source. Désormais,avec les nouvelles dispositions,

les voyageur s algér iens etd’autres pays voulant se rendredans un État de l’espaceSchengen pour ront introduireleur s demandes «jusqu’à sixmois, et au plus tard, quinzejours avant le voyage», indiquele document du Conseileuropéen. D’autre par t, lesvoyageurs réguliers, «dont lesantécédents en matière de visasatisfont aux conditions», pour -ront bénéficier d’une durée devalidité «passant progressive-ment de un à cinq ans». Ce quientraînera des gains de temps etd'argent pour les demandeurset les États membres, expliquela même source. «Dans tous lescas, le respect des conditionsd'entrée par les voyageurs feral'objet de vér ifications appro-

fondies et répétées», ajoute-t-on. Les mineurs âgés de 6 à 18ans pourront être exemptés dupaiement des droits de visa,dont le coût devra passer à 80euros au lieu de 60 euros actuel-lement. «Pour que les Étatsmembres de l’UE puissentmieux couvr ir les coûts du trai-tement des visas sans pourautant dissuader les deman-deurs», un mécanisme sera créépour évaluer, tous les trois ans,la nécessité de «réviser le mon-tant des droits de visa», indiquele Conseil de l’Union européen-ne. Les coûts de tr aitementayant sensiblement augmentéau cours des dernières années,une hausse modérée des droitsde visa sera appliquée (80 EURcontre 60 EUR aupar avant).

«Sans constituer un obstaclepour les demandeurs de visa,cette légère hausse permettraaux États membres de mainte-nir un personnel consulaire ennombre suffisant dans le mondeentier, afin d' assurer descontr ôles de sécur ité plusstr icts, et de moder niser lematér iel infor matique et leslogiciels», explique le Conseil del’UE. Ce dernier, qui craint unflux migratoire avec ces nou-velles mesures de facilitationd’octroi de visas d’entrée auxpays de l’espace Schengen, metla coopération en matière der éadmission des migr ants ensituation ir régulière au cœur desa nouvelle méthode. Si un paystiers n’applique pas la réadmis-sion des migrants en situationir régulière, ou s’il «ne coopèrepas», la Commission proposeraau Conseil «d’adopter une déci-sion d’exécution appliquant desmesures restr ictives spécifiquesen matière de visas liées au trai-tement des visas, et par la suite,aux droits de visas». Ainsi, si lepays tier s ne coopère pas, ilpour ra faire face à un durcisse-ment des procédures de visa.Dans le cas inverse, les ressor -tissants des pays «coopératifs»pour ront bénéficier d’uneréduction des droits de visa etdu délai de tr aitement desdemandes de visa. Ils pour -raient aussi obtenir une pér iodede validité plus longue pourleurs visas à entrées multiples.

Ali Chebli

Le Conseil de l’Union

européenne adécidé

d'augmenter lesfrais du visa

Schengen de 60à 80 euros, tout

en permettantaux voyageurs

de bénéficierd’un visa d’une

durée de validitéde cinq ans.

L’Internet et son mauvais usagedu jourPointS. Ait Hamouda

La déléguée nationale à la protection del’enfance, Meriem Chorfi, a annoncé,

jeudi depuis Constantine, l’organisationdurant l’année 2019 «d’intenses campagnesde sensibilisation» en direction des enfants,en vue de les protéger des dangers de lamauvaise utilisation de l’Internet. Bien sûr,les enfants et les plus jeunes sont exposésaux dangereux produits que fournissent lesréseaux sociaux. D’ailleurs, le péril vient del’addiction des adolescents aux produitsd’internet, tels que la baleine bleue, qui a

provoqué beaucoup de suicides parmi cettepopulation. D’autres conséquences encoreplus néfastes surviennent par méconnaissancedes conséquences des réseaux. Certes,l’enfant ne doit pas évoluer en marge des«avancées technologiques» réalisées dans ledomaine des télécommunications, mais celane doit pas l’astreindre à trop manipuler, auhasard et n’importe comment, la navigation.Les parents sont avertis d’être plus quevigilants pour surveiller leurs enfants etcontrôler ce qu’ils suivent commeprogrammes. L’utilisation des supportsmodernes de communication doit être

«contrôlée et structurée», pour éviter toutéventuel risque ou danger menaçant lesjeunes utilisateurs. C’est ce que dit ladéléguée nationale à la protection del’enfance, et elle a raison d’autant que cephénomène ne dépasse pas le taux de 0,5%.C’est un relevé peu croyable qui se définitsans études fouillées. Au demeurant, nous nepouvons considérer que, calculé à l’aune dupifomètre, on puisse évaluer le nombred’internautes jeunes et enfants au hasardd’une donnée faite à l’emporte-pièce. Il y adanger lorsque les jeunes se hasardent à seconnecter là où ils ne devraient pas, sans le

strict contrôle de leurs tuteurs. Mais le rôledes parents quand ils connaissent ladémarche d’internet, ce n’est pas le cas detous, consiste à programmer utilementl’appareil de leurs enfants. Les protéger, lesprémunir, contre les menaces que représenteinternet. C’est un avertissement qui tient lieude mise en garde contre les menaces quereprésente cette technologie envers lesjeunes. Internet est un instrument utile etmalsain, il est source de savoir dans sadimension nécessaire et l’origine de tant demaux lorsqu’on l’utilise mal.S. A. H.

FFS Boycott de laprésidentielle et rejet de laproposition de l’opposition

Mme Nabila Smail et M. Ahmed Djedai,deux cadres du FFS, ont animé hier une

rencontre au niveau de la maison de jeunesNedjaâ Hmimi du chef-lieu de la commune deHaizer, au nord de la wilaya de Bouira. Selonles militants de la section locale du FFS, ce ras-semblement s’inscr it dans le cadre de la cam-pagne lancée par le par ti pour «un boycott mas-sif et actif de la prochaine présidentielle». MmeNabila Smail, directr ice de l’école de formationpolitique du FFS, prendra en premier la parole.«Le par ti de feu Hocine Aït Ahmed ne s’inscr irapas aux prochaines élections ni à la futureconférence nationale pour le consensus», lance-ra-t-elle, précisant que son par ti «revendiqueun consensus national avec l’ensemble desforces populaires pour sauvegarder le pays etnon le système politique». L’intervenante dira«dénoncer les entraves de l’administration etdes services de sécur ité, qui touchent la cam-pagne de boycott du FFS dans plusieurs wilayasdu pays». Elle réaffirmera par ailleurs le refusdu par ti de l’invitation des par tis d’opposition,pour la désignation d’un candidat unique pourl’opposition : «Le FFS boycotte tout le proces-sus politique de cette élection, car nous ne pou-vons pas par ticiper à une présidentielle, en l’ab-sence de garanties de transparence», a-t-elleassuré. Mme Smail conclura son discours enappelant les Algér iens à «bar rer la route à larégénération du système politique et fédérer lesénergies pour établir un Etat de droit et dedémocratie». Intervenant à son tour, l’ancienpremier secrétaire du FFS, M. Ahmed Djedai, alancé un appel aux décideurs politiques du payspour «l’ouver ture d’un débat général pour l’é-tablissement d’un vér itable consensus national».L’actuel conseiller du cabinet présidentiel duFFS saluera aussi la mobilisation pacifique desAlgér iens, en appelant l’ensemble des militantsdu par ti à s’inscr ire dans la démarche dupeuple algér ien: «Le FFS ne s’inscr ira pas dansune élection dépourvue de l’ensemble des méca-nismes de transparence. Il est grand temps queles décideurs de notre pays prennent consciencedes aspirations légitimes du peuple, qui vient dedonner une vér itable leçon politique et paci-fique. Nous maintenons nos revendications pourun changement radical du système politique dupays et nous appelons pour l’instauration d’uneassemblée constituante, qui sera chargée d’éta-blir un consensus national et de rédiger unenouvelle constitution démocratique.L’assemblée constituante est le seul garant pourune transition démocratique pour sauver lepays d’une cr ise politique qui dure depuis1962», a-t-il mar telé, avant de saluer une nou-velle fois «une mobilisation histor ique desAlgér iens le 22 févr ier dernier». Pour M.Djedai, le peuple algér ien a transmis un messa-ge clair pour un changement radical : «Lesystème politique doit garantir une vér itabletransition politique, en associant l’ensemble desfranges du peuple algér ien. Pour le FFS c’est laseule solution», a-t-il enfin ajouté. Oussama Khitouche

Djeddaï plaide pourune transition

World University Rankings 2019

Dans le classement des meilleures uni-versités au monde «World University

Rankings 2019», c’est l’univer sitéAbder rahmane Mira de Béjaïa qui occupela première place au niveau national, suiviede l’univer sité Fer hat Abbes de Sétifclassées respectivement 826e et 871e auniveau mondial. Les quatre autres univer -sités algér iennes sont l’univer sitéd’Annaba, l’université de Constantine 1,l’université des sciences et technologie deBab Ezzouar et enfin l’univer sité deTlemcen. Il faut relever que les universitésalgér iennes dépassent les universités maro-caines et tunisiennes, qui selon le classe-ment, se positionnent en 911ème pour l’uni-

versité Kadi Ayad de Marrakech et 957èmepour l’université de Sfax. Le nombre desuniversités algér iennes citées (6) dans leclassement est aussi plus impor tant quecelui de nos voisins tunisiens (3) et maro-cains (4). Commentant cette distinction, lePr Boualem Saïdani, recteur de l’universitéAbder rahmane Mira de Béjaïa, soulignera:«A travers cette consécration, notre univer -sité vient de faire un saut qualitatif. Elle aréalisé une progression fulgurante. La per -formance enregistrée est le fruit des effor tset de l’engagement de toute la communautéuniversitaire, à sa tête l’équipe dir igeante,les enseignants chercheur s publiants etcommunicants, le personnel d’encadrement

et les étudiants. Nous signalons aussi l’ac-compagnement permanent et indéfectibledu ministère de l’Enseignement supér ieuret de la Recherche scientifique, qui a étéégalement un soutien impor tant au dévelop-pement de l’université de Béjaïa». Pourrappel, l'université Abder rahmane Mira deBéjaïa s'est également distinguée en se posi-tionnant il y a quelque mois en tête des uni-ver sités algér iennes, selon le classementeffectué le mois de juin 2018 sur le site del’institution Scimago de classement des uni-versités.

A Hammouche.

Béjaïa la première des universités nationales

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TIZI-OUZOU Nouvelle stratégie nationale de gestion des déchetsDimanche 24 février 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

La rencontre était organiséepar l’univer sité MouloudMammer i, en collaboration

avec la direction de l’environne-ment de la wilaya. Les par ticipantsont insisté sur la nécessité et l’ur -gence d’agir pour la préservation del’environnement et pour une ges-tion durable des déchets. Un film-vidéo a été projeté à l’assistance,faisant ressor tir un constat alar -mant. Les r ivières, le littoral, lesroutes, les for êts et les plaines,aucun endroit n’est épargné parl’insalubr ité. Les déchets foisonnentet menacent la santé publique et lasurvie de la faune et de la flore. Lerepor tage montre notamment queles APC ne jouent pas leur rôle etque l’éducation est à la traîne, d’oùla nécessité de la création d’une«police environnementale». On yapprend également que les CETcréés ar r ivent très vite à saturation,faute de tr i, de compostage et derecyclage des déchets. A cela s’ajou-tent les oppositions de citoyens quine veulent pas voir s’implanter cescentres à proximité de leurs villageset habitations. L’incivisme est égale-ment pointé du doigt, comme fac-teur aggravant de la situation, à tra-vers les quatre coins de la wilaya.Les dangers qu’engendre ce foison-nement des déchets sont égalementabordés par le film, qui se conclutnéanmoins sur une lueur d’espoir,mettant en exergue ce qui se faitdans cer tains villages de la commu-ne de Bouzeguène, en matièred’acheminement, de tr i, de compos-tage et de récupération des déchets.Le cas du village Taour ir t est citécomme une totale réussite. D’autresvillages suivent l’exemple, un peupar tout à travers toutes les com-munes de la wilaya. La généralisa-tion de l’expér ience de Bouzeguènepermettra, selon les organisateurs,de mettre un terme définitif à l’in-salubr ité et de créer de l’emploi etdes r ichesses. Mais l’incinérationdes déchets ultimes (non recy-clables) est toujour s d’actualité

avec tous les r isques encourus. Ilfaut donc trouver d’autres moyenspour éliminer ces déchets non recy-clables, tels des CET réservés uni-quement aux déchets ultimes,comme cela se fait dans les paysavancés dans ce domaine. A signalerque l’ouver ture officielle de cettejournée d’information a été pro-noncée par le secrétaire général dela wilaya, Zinedine Tirbour tine, enprésence de la représentante duministère de l’Environnement, dureprésentant du P/APW, du direc-teur de l’environnement, du repré-sentant du recteur de l’UMMTO,des P/APC, de chefs de daïra, desassociations et de nombreuxcitoyens.

L’Algérie a pourtant

«pris conscience très

tôt»…

La première conférence, animéepar Mme Hamedi Siad Nabila, apor té sur la gestion des déchets inté-grés et assimilés. La conférencièrereviendra sur l’histor ique de la pro-tection et de la gestion des déchetsen Algér ie, qui, selon elle, n’a pas deretard dans ce domaine : «L’Algér iea pr is conscience de cette question

très tôt. D’ailleurs, elle a par ticipé,à l’instar de la communauté inter -nationale, à la conférence sur l’envi-ronnement de Stockholm en 1972.C’est la toute première fois que l’onpar lait de la protection de l’envi-ronnement à l’échelle planétaire.C’est justement à cette occasionqu’on a tiré la première sonnetted’alar me et demandé aux Etatsd’introduire dans leurs législationsnationales des lois relatives à la pro-tection de l’environnement. Unedizaine d’années après, soit en 1983,l’Algér ie a adopté sa première loiconcernant la protection de l’envi-ronnement, il s’agissait de la loi83/03». L’inter venant ajouter a :«En 1992, on a commencé à par lerdu concept du développementdurable, à la Conférence de Rio deJaneiro (Brésil) où bien entendunotre pays était présent. En 2003, laloi 83/03 a été promulguée. Puis vintl’année 2016, année de l’amende-ment de la Constitution Algér ienneoù le droit de chaque citoyen devivre dans un environnement sain aété consacré. L’Algér ie n’a pas seu-lement r atifié la r églementationpour la protection de l’environne-ment, elle a fait de cela un droitconstitutionnel de chaque citoyen».La conférencière a ensuite abordé

l’expér ience de Bouzeguène et s’estdit convaincue que «les solutionsexistent et qu’il suffit d’un travailde longue haleine pour informer,sensibiliser et sur tout impliquer lesfemmes, pour non seulement pré-server la nature, améliorer l’état denotre environnement, mais aussialler vers la création de r ichesse etd’emplois. Les villageois deBouzeguène et d’autres sont entrain de donner la preuve sur le ter -rain». «Cer tains disent que la ter renous appelle, moi je trouve que c’estl’homme qui nous appelle et que cen’est pas parce qu’on ne peut pastout faire qu’il ne faut r ien faire,alors je vous invite à faire quelquechose !», conclura-t-elle.

40 APC ne procèdent

pas à la collecte dans

les villages

La deuxième conférence, assuréepar M. Hammoum Arezki (ensei-gnant à l’UMMTO), avait trait à laprésentation d’un schéma commu-nal de gestion durable des déchetsménager s et assimilés pour lawilaya de Tizi-Ouzou. Le profes-seur a fait r emarquer :«Actuellement, nous avons 70 vil-lages qui commencent à faire du tr i,du compostage et de la récupérationà travers la wilaya. Bien entendu,les opérations villageoises ne coû-tent r ien, juste de la volonté. Il fautsavoir, à titre d’exemple, que lacommune de Tizi Ouzou dépense 16milliards par année dans la collecte,Azazga 35 millions de dinars, dessommes colossales pour des résul-tats insignifiants. La preuve vientd’être donnée par le représentantde l’APC de Tizi ouzou qui déclareque nous ne faisons que br icoler».Et de noter : «Nous avons choisi decommencer par Bouzeguène, parceque là-bas la collecte par l’APCn’existe pas. Les villages sont orga-nisés et disposent d’associationsactivant dans l’environnement.Dans chaque village, il y a au moinsune association de femme. C’estpourquoi notre choix s’est por té surcette commune pour lancer la nou-

velle str atégie de gestion desdéchets». Plus loin dans son inter -vention, l’orateur signalera : «EnAlgér ie, chaque citoyen produit 0,8kg de déchets quotidiennement. ATizi Ouzou, le chiffre est de 0,5 kgde déchets par jour et par personne.60% des déchets produits sontor ganiques, 20% recyclables et20% des déchets ultimes.Actuellement, la collecte en mélan-ge (sans tr i) contr ibue à la satura-tion pr écoce des CET». M.Hammoum abor der a ensuite lapolitique de l’Etat en matière deCET : «Il a été retenu la réalisationde 300 CET, mais seulement 91 ontété réalisés. Les coûts sont énormes.73 des casiers existants sont saturésà hauteur de 70% , en l’espace dequelques années seulement, alorsque la durée de vie d’un CET estnormalement de 20 à 25». Il relève-ra : «Les CET ne constituent pas lasolution définitive puisqu’il faut enconstruire plus et l’espace manque.Ajouter à cela les contraintes liées àl’émanation de gaz à effet de ser re,les lexiviats, leur saturation précoceet la collecte qui doit être faite tousles jours avec le pr ix for t qu’il fautmettre. L’idée des CET a été ducoup abandonnée». Plus loin, leconférencier signale : «Dans notrewilaya, la collecte ne se fait pas dansles villages. Je connais 40 APC quin’assurent pas le r amassage desordures dans les villages. Il y a descommunes qui le font, mais à raisond’une seule fois par semaine etgénér alement elles cr éent desdécharges sauvages, du coup unnouveau schéma s’impose». Etd’expliquer : «Il suffit de trouver uncoin pour réaliser de petits centresde tr i dans les villages.L’acheminement se fer a par lescitoyens, mais le tr i doit commencerdans les familles. Une fois au centre,les déchets ménagers seront com-postés et serviront d’engrais et defer tilisants naturels. Le ver re, leplastique, les canettes, le car tonseront stockés et vendus aux entre-pr ises de recyclage. Les déchetsultimes seront normalement ache-minés vers des CET, mais à présent,notamment à Bouzeguene, ils sontbrulés, une opération qui doit êtrepr ise en charge par l’Etat, car lesvillageois n’ont pas les moyens. Decette manière, la création d’emploiet de r ichesse est assurée, la protec-tion et la préservation de l’environ-nement sont garanties. Beaucoup devillages sont en train d’appliquercette nouvelle manière de gestiondes déchets. Toutefois, les villageoisont besoin d’être accompagnés etencouragés, pour justement assurerla pérennité des actions villageoisesdans ce domaine sensible». A signa-ler que plusieurs autres contr ibu-tions ont été assurées par des uni-versitaires sur des thèmes liés àl’environnement. Des témoignagesd’agents de nettoiement, des asso-ciations, des comités de villages ontété également au menu de lajour née thématique. Des recom-mandations et des résolutions ontété pr ises et comme à l’accoutumée,les par ticipants ont été honorés avecdes diplômes.

Compte rendu de Hocine Taib

Une journée d’étude,d’information et de

sensibilisation sur lanouvelle stratégie

nationale de gestiondes déchets a eu

lieu, hier, à laMaison de la cultureMouloud Mammeri de

Tizi-Ouzou.

Bechloul

Les villageois d’Ichihène dénoncent la pollutionDes membres de l’association Assameur ainsi

que des villageois d’Ichihène, dans la com-mune de Bechloul, ont organisé, hier, un sit-indevant le por tail de l’usine algéro-chinoise spé-cialisée dans la fabr ication du PVC et la trans-formation de l’aluminium, pour dénoncer la pol-lution engendrée par cette dernière. Une unitédécr iée pour la pollution qu’elle engendre avecdes rejets de fumée et des déversements d’eauxusées dans l’oued à proximité de la localitéd’Ichihène. Cette usine avait récemment faitl’objet d’une fermeture administrative pour lenon respect des normes environnementales inhé-rentes à ce genre d’activité. Toutefois, après plu-sieurs semaines de fermeture, l’usine en questiona repr is le travail, au grand dam des r iverains,alors que la fumée s’échappe toujours de la che-minée de l’usine. «Nous ne comprenons paspourquoi cette unité a rouver t ses por tes alorsque la situation de pollution est toujours aussiflagrante. Des filtres auraient dû être installés

pour éviter cela, mais apparemment, les respon-sables de l’usine n’ont pas jugé utile de se confor -mer aux lois visant le respect de l’environne-ment. En plus, il n’y a pas eu de levée desréserves pour le four qui continue à bruler desdéchets que nous soupçonnons d’être toxiques.La preuve, l’incinération s’effectue uniquementde nuit et non le jour, ce qui laisse à penser quecette pratique est illégale. De plus, les eaux uséesindustr ielles continuent de se déverser sous lesgabions de l’oued, alors que ces eaux servent àir r iguer en contrebas des hectares de vergers etde potagers», s’insurgent un des membres del’association Assameur rencontrés sur les lieux.Les membres de cette association affirment vou-loir impérativement mettre un terme à «ce mas-sacre qui s’opère sur l’environnement de maniè-re ir r éfléchie et sur tout ir responsable.«Pour tant, la directr ice de l’environnement de lawilaya de Bouira avait été ferme à ce sujet, enaffirmant que l’usine ne rouvr irait ses por tes et

ne reprendrait son activité qu’après que lesréserves émises par le secteur soient levées. Lesprotestataires avaient déjà par le passé tiré lasonnette d’alarme sur la situation inquiétantecausé par cette unité de production qui dégageaitdes gaz toxiques durant la nuit, ainsi que desliquides de rejets déver sés directement dansl’oued Zayane à par tir duquel sont ir r iguésbeaucoup de vergers et autres arbres fruitiers.Les protestataires, à l’issu de ce rassemblement,ont promis d’interpeller une fois de plus lesautor ités concernées pour mettre un terme auxagissements de cette usine. À noter que les r ive-rains qui se sont joints à cette action n’ont trouvéaucun responsable de cette usine pour s’entrete-nir de leurs doléances et se sont contentés deremettre un rappor t aux employés de l’usine quile remettront à leur administration.

Hafidh Bessaoudi

Les CET, une solution manquée et limitée

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AOMAR REGHAL, directeur de la culture de la wilaya de Béjaïa

La Dépêche de Kabylie : Quelconstat faites-vous du secteurde la culture à Béjaïa ?

Aomar Reghal : La wilaya deBéjaïa recèle de vér itables trésorsdans le domaine de la culture et dela création. Le secteur de la cultu-re de la wilaya a enregistré un sautqualitatif en matière de dévelop-pement culturel grâce aux effor tsconjugués et consentis pas lesdifférents services concédés. Ceseffor ts se traduisent par la mise enplace des mesures et mécanismesnécessaires tendant à redynamiserle secteur et lui donner unepoussée réelle et durable. Cettedynamique se matér ialise par laconcrétisation d’une myr iade deprojets, dont cer tains sont achevéset d’autres en cours. Parmi lesprojets menés à bon por t figure lasalle de cinéma Kherrata, dont lamise en service a été effectuée le19 mars 2018. Cet acquis de tailleest une bouffée d’oxygène pour lesamateurs de la culture, d’autant

plus que ladite salle est polyvalen-te. Dans le souci de mettre à bonescient cet établissement tantattendu, sa gestion est confiée àl’office national de la culture et del’information (ONCI) qui jouitd’une réputation avérée dans cedomaine, notamment cinémato-graphique. Dans cet élan de redy-namisation du secteur de la cultu-re dans la wilaya de Béjaïa, il y alieu de citer les travaux en coursafférents à la réhabilitation de lamaison de la culture de Béjaïa, lamise en fonction de la biblio-thèque pr incipale de la lecturepublique de Béjaïa en décembre2018. De même, il est prévu l’ins-tallation de nouveaux sièges pourle théâtre r égional AbdelmalekBouguermouh de Béjaïa ainsi quela réhabilitation du centre culturelde Taskr iout.

Êtes-vous satisfait du bilandes activités de l’an dernier ?

Effectivement. Et parmi ces pro-grammes qu’on a mis en place ousoutenu activement, nous pouvonsciter plusieurs manifestations cul-turelles, à savoir le Festival Lireen fête, Festival international duthéâtre, Festival national duthéâtre amateur à Amizour,Festival de la chanson kabyle,mois du patr imoine, poésiadesd’Akbou et d’Adrar N’Fad, cinéplage, la fête de l’eau, journée dusavoir, jour née du 20 avr il1980/2018, journée nationale del’ar tiste, grand pr ix El-HachemiGuerouabi… Ces manifestations,initiées et coor données par ladirection de la culture en collabo-ration avec les établissements soustutelle et des associations cultu-relles de la wilaya, sont relayées àl’échelon régional et contr ibuent àune synergie entre de nombreuxacteurs de proximité et un publicinter génér ationnel. Au fil dutemps, ils prennent place dans lepaysage culturel et tendent à setr ansfor mer en rendez-vousincontournable pour les ar tistes etpour la population. Au-delà del’aspect festif ponctuel, leur pro-grammation élargie (diffusion sur

plusieurs sites, actions secondairestout au long de l’année…) contr i-bue à l’aménagement culturel desespaces à travers tout le ter r itoirede notre wilaya. À titre d'exempleaussi, nous organiserons lors desprochaines vacances scolaires leFestival lire en fête puis viendra leFestival de la chanson kabyle.

Il y a aussi les artistes et lesacteurs culturels qui n'ont pasété oubliés. Est-ce votremanière de vous rapprocher decette catégorie qui se dit lésée ?

En tous les cas, même s’il est clairque nous ne pouvons pas touchertout le monde au même temps,mais nous restons à l’écoute detous et sur tout attentif. Et c’estdans cet ordre d’idées que nousavons aussi organisé une sér ied’hommages aux ar tistes de lawilaya de Béjaïa, à l’image de l’é-cr ivain A. Hafid Idres, DjamelAllam, Louiza et Hamoui Nasr i,Br ahim Tazaghar t, Kar imTiziouar, Boudjemâa Agr aw,Mohand Yargui, Wissam, AmourAbdenour, Mohand Ait Ighil…Des initiatives saluées par la popu-lation locale, d’autant plus quenous avons mené à bon por t cesinitiatives en collaboration avecdes associations locales à caractè-re culturel et car itatif (Taghrastde Tazmalt, Ithr i Ibourayen deTifra, Thimatar d’Aït Melikeche,per le d’Afr ique de Béjaïa, TadukliIghil H’Mama de Seddouk,Tuder t d’aide aux malades cancé-reux d’Amizour, association desdiabétiques de Béjaïa…) et ducomité citoyen dans le cadre du40e jour de l’enter rement du feuDjamel Allam. La direction de laculture de Béjaïa a aussi par ticipéau programme de wilaya relatif àla célébr ation de la fête deYennayer 2969 ainsi que la cara-vane ar tistique initiée par l’officenational des droits d’auteur etdroits voisins. Pareillement, desactivités culturelles de haute fac-ture ont été organisées durant toutle mois de Ramadhan 2018, et ce àtravers le ter r itoire de la wilaya deBéjaïa. À noter aussi que l’année

2018, le domaine musical n’étaitpas en reste puisqu’on dénombredes spectacles aussi r iches quevar iés (50 plateaux musicaux).Concernant le cinéma, 300 filmsont été projetés par an, à savoir 21à 25 films par mois. Quant à l’ap-por t livresque, 24 305 livres ontété distr ibués aux bibliothèquesmunicipales dur ant l’exercice2018, associations culturelles etétablissements scolaires de lawilaya. Nonobstant le manque desmoyens financier s, nous tenonsvaille que vaille à honorer notreengagement vis-à-vis de la culture.

Pouvez-vous évoquer les réalisations qui ont été faitesdans votre secteur ?

À l’actif de nos nombreuses réali-sations, nous citons la mise enfonction de la salle de cinéma deKher r ata en date du 19 mar s2018, un bijou architectur alvenant enr ichir l’espace culturelde notre wilaya en général et cellede la localité de Kher rata en par -ticulier. D’autres projets d’enver -gure enregistrent, eux aussi, unétat d’avancement appréciable telque l’ex-tr ibunal et la Casbah (4lots achevés sur 6, dont le tauxd’avancement avoisine les 60% ).Au chapitre patr imoine, troismonuments histor iques sont ins-cr its sur la liste de l’inventairesupplémentaire de wilaya dansl’exercice 2018, et qui s’ajoute àune liste déjà comptant 26 sites etmonuments histor iques. Quinzesites et monuments histor iquessont classés patr imoine national etdeux sites classés secteurs sauve-gardés. S’agissant des activitésthéâtrales, r ien que pour le pre-mier semestre 2018, pas moins de40 pièces théâtrales pour enfantsont été programmées, 67 pouradultes et 79 autres activités ar tis-tiques. Dans cet élan culturel sanspr écédent, pas moins de 90ar tistes se sont produits sur scènedurant la saison estivale au niveaudes différentes communes de lawilaya. Ces statistiques reflètentamplement la dynamique qu’en-registre le 4e ar t dans notre

wilaya, dont nous ne lésinonsaucunement sur les effor ts pourêtre à la hauteur des attentes denos citoyens.

Le projet de l’école des beaux-arts a fait couler beaucoupd'encre à Béjaïa…

Le projet de l’école des beaux-ar tsqui a, effectivement, fait coulerbeaucoup d’encre et devant voir lejour à l’enceinte même de l’ex-tr i-bunal, a été finalement réaffectépour un institut de musique fautede postes budgétaires. Ce derniersera rattaché dans la premièreannée à l’institut de musique deBouira, mais après cela, il jouirad’un statut d’institut à par t entiè-re. En sus, pas moins de 30 postesbudgétaires seront à pourvoir. Demême, les futures stagiaires béné-ficieront de for mations diplô-mantes. La musique est un ar t res-pectable au même titre que lapeinture, le théâtre, le cinéma…Un tel acquis pour notre wilaya està saluer, d’autant plus que lesjeunes talents fleur issent auxquatre coins de la wilaya deBéjaïa. Néanmoins, le projet del’école des beaux-ar ts n’est pasentièrement tombé à l’eau car ledossier est retransmis au premiermagistrat de la wilaya à dessein derelancer ce vœu pieux que d’au-cuns ne peuvent refuser.

Outre l'ancien palais de justice,où en est la restauration de laCasbah de Béjaïa ?

Sachez que le chantier de restau-ration de la Casbah de Béjaïa esten bonne voie. En effet, les tra-vaux avancent doucement maissûrement et le taux physique duprojet est à 60% . Quatre lots sursix sont achevés, le cinquième esten cours et le sixième sera lancéincessamment. Les travaux sont,faut-il le souligner, confiés à uneentrepr ise spécialisée dans la res-tauration. Je suis optimiste.

Parlez-nous des projets et desperspectives de votre secteur ?

D’autres projets d’envergure seconcr étiseront dans un procheavenir, à l’image des fouillesarchéologiques sous-mar ines etsubaquatiques au por t de Béjaïaqui seront menées par une équipedu centre national de recherche enarchéologie (CNRA). De facto, cesfouilles permettront à coup sûr desor tir peu à peu de l’ombre unpatr imoine archéologique quin’attend qu’à être mis au grandjour. La capitale des Hammaditesest une cité antique qui recèled’impor tantes r ichesses archéolo-giques qui n’ont pas encore étéexplor ées, notamment cellesenglouties sous les eaux. Cela dit,nous tenons à rassurer nos conci-toyens ainsi que l’ensemble desacteurs culturels que la directionde la culture de la wilaya deBéjaïa est au service de la culture.

Entretien réalisépar A Hammouche.

Le premierresponsable du

secteur de laculture dans la

wilaya de Béjaïa,Aomar Reghal, ne

cache pas sesambitions

d’insuffler unnouvel élan à laculture dans la

wilaya pour qu’elleretrouve sa place

de jadis, où elle futune plaque

tournante durayonnement

culturel. Dans cetentretien, le

directeur de laculture fait un étatdes lieux comme ilévoque les projets

concrétisés. Il ditégalement travaillerd’arrache-pied avec

l’ensemble desétablissements

sous tutelle pourêtre au service de

la culture et desacteurs de la

culture dans cetterégion de Kabylie.

Dimanche 24 février 2019ACTUALITÉ4

«Le chantier de restaurationde la Casbah avance bien»

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

FORMATION PROFESSIONNELLE La session de février lancée aujourd'hui

Dimanche 24 février 2019 ACTUALITÉ 5

En effet, pour cette deuxiè-me session, pas moins de280 000 places pédago-

giques sont offer tes aux sta-giaires, avec 487 filières et dixnouvelles spécialités. Aussi, 40nouveaux établissements vien-nent s’ajouter aux 1 255préexistants. Selon le ministre,ces nouvelles acquisitions per -mettront au secteur d’assurerde meilleures conditions d’ac-cueil et de formation aux sta-giaires. Aussi, 2 000 nouveauxenseignants ont été recr utéspour encadrer les nouvelles spé-cialités qui seront proposées.«Les filières économiques sont

extrêmement impor tantes pourle développement économiquedu pays», a indiqué le premierresponsable du secteur sur lesondes de la chaîne III de laradio nationale. Il s’agit, selonlui, de l’agr iculture, l’industr ie,le tour isme, le numér ique, l’in-for matique, les télécoms etd’autres spécialités encore trèsdemandées. Pour cette deuxiè-me session de la formation pro-fessionnelle, le secteur a prévuun programme de formation de25 000 places destinées auxfemmes au foyer, et ce dans le

but de contr ibuer à l’améliora-tion de leur conditions socialeset économiques et leur per -mettre de créer, au besoin, leurpropre projet professionnel. Leministre avait indiqué que «lasession de févr ier 2019 sera unenouvelle occasion pour pour -suivre la stratégie d'améliora-tion de la qualité de la forma-tion et son adaptation à l'évolu-tion économique du pays, enmettant l’accent sur l' impor -tance de la coordination et laconcer tation avec l'environne-ment économique pour une

meilleure adéquation des for -mations aux réalités du pays».Il convient de r appeler, enoutre, que l’offre totale du sec-teur pour les deux rentrées deseptembre 2018 et de févr ier2019 est de 400 000 postes defor mation, couvr ant 23branches professionnelles, pro-posées dans près de 1 300 éta-blissements publics répar tis àtravers tout le ter r itoire natio-nal.

L. O. CH

Le coup d’envoiofficiel dela rentrée

professionnelle,session de février,

sera donné,aujourd’hui, par le

ministre de laFormation

professionnelle,Mohamed

Mebarki, à partirde la wilaya de

Constantine.

CNAC Du nouveau dans le dispositif

La condition d'âge portée à 55 ansL' âge des bénéficiaires des facilitations et

avantages accordés par le dispositif dela Caisse nationale d’assurance chômage(CNAC) a été prolongé à 55 ans en ver tud'un décret présidentiel publié dans le der -nier numéro du Journal officiel. Ce décretqui modifie le décret présidentiel 03-514 du30 décembre 2003 relatif au soutien à lacréation d'activités par les chômeurs pro-moteurs qui fixait la limite d'âge pour béné-ficier du soutien à la création et à l'exten-sion d'activités par les chômeurs-promo-teurs à 50 ans. L'expression " âgés de trente(30) à cinquante (50) ans" est remplacée,ainsi, dans le nouveau décret présidentiel

par " âgés de trente (30) à cinquante cinq(55) ans" . Le ministre du Tr avail, del’Emploi et de la Sécur ité sociale, MouradZemali, qui avait annoncé, il y a quelquessemaines, la prolongation de l'âge des béné-ficiaires du dispositif CNAC à 55 ans, avaitexpliqué que cette nouvelle mesure permet-tra aux personnes de cette tranche d’âge(55 ans) de bénéficier des facilités et desavantages octroyés par la caisse, en mettantà profit leurs " expér iences et compétencesprofessionnelles" dans leurs propres micro-entrepr ises. Il avait convié, à l'occasion, lesresponsables locaux en charge de la mise enœuvre des deux dispositifs à informer les

jeunes et les chômeurs sur les récents amen-dements inhérents au fonctionnement deces derniers, ainsi qu’à renforcer la colla-bor ation entre ces mécanismes en vued’" unir leurs effor ts" dans le sens d'une" utilisation rationnelle" des moyens maté-r iels et humains mis à leur disposition. Leministre a fait savoir que grâce au finance-ment de 3.474 micro-entrepr ises en 2018, ledispositif de la CNAC a contr ibué à la créa-tion de 8.598 emplois directs, au lancementdes projets, avec un taux de rembourse-ment estimé à 62% .

ÉCONOMIE Office national des statistiques (ONS)

L’inflation estimée à 4,2% en janvier dernierSelon l’Office national des sta-

tistiques (ONS), l’évolutiondes pr ix à la consommation enrythme annuel a été de 4,2% jus-qu’à janvier dernier. C’est cequ’a rappor té, hier, l’APS auprèsde l’ONS, précisant que la var ia-tion mensuelle des pr ix à laconsommation en janvier 2019,qui est l’indice brut des pr ix à laconsommation en janvier 2019par rappor t à décembre 2018, aété de 0,4% . Quant à la var iationmensuelle et par catégor ie deproduits, les pr ix des biens ali-mentaires ont enregistr é une

hausse de 0,6% en janvier 2019compar ativement à décembre2018. Selon l’ONS, les pr ix desproduits agr icoles frais «ont affi-ché une hausse de 1% ». Cettevar iation mensuelle est due à uneaugmentation des pr ix des fruits(+3,7% ), des légumes (+2,3% ), dela viande rouge (+0,4% ) et dupoisson (+11,5% ). En revanche,ledit organisme a fait savoir quedes baisses ont car actér iséd'autres produits alimentaires,notamment la viande blanche (-4,4% ), des œufs (-1,9% ) et lapomme de ter re (-2,4% ). En ce

qui concerne les produits alimen-taires industr iels (agroalimen-taires), la même source a préciséqu’ils ont gr impé de 0,2% .S’agissant des pr ix des produitsmanufacturés, les mêmes servicesont estimé qu’ils «ont connu unehausse de 0,3% , alors que ceuxdes services ont connu une relati-ve stagnation». Par groupe debiens et services, l'augmentationdes pr ix a touché l'habillement-chaussures (+0,7% ), l’éducation-culture-loisir s (+0,3% ) et le grou-pe divers (+0,6% ). Pour ce qui estdu reste des produits, leurs pr ix

se sont caractér isés par une stag-nation. À retenir que le taux d' in-flation a atteint 4,3% en 2018.Quant à la var iation mensuelledes pr ix à la consommation,c'est-à-dire l'évolution de l' indicedu mois de décembre 2018 parr appor t à celui du mois denovembre 2018, elle a baissé de1% . Par ailleurs, le ministre desFinances, Abder r ahmaneRaouya, avait affirmé que le tauxd' inflation demeurera stable en2019 comme il a été l' annéed'avant.

Samira S.

280 000 places pédagogiques ouvertes

Boumerdès

Deux cents logements sociaux locatifs etRHP ont été squattés, vendredi soir, par

des citoyens, dans la commune de Chabet ElAmeur au Sud-est de Boumerdès. Un impres-sionnant dispositif sécuritaire a été déployé surplace pour déloger les squatteurs qui ont pro-fité du climat prévalant après les manifesta-tions d’avant-hier, vendredi. Par ailleurs, desdizaines de logements sociaux ont été squattés,dans la nuit de jeudi à vendredi derniers, pardes citoyens dans la commune des Issers, àl’Est de Boumerdès. Ils sont venus de plu-sieurs coins de cette commune pour squatterdes appartements se trouvant au niveau de lacité 600 logements d’El Hamri. Ils ont faitéruption à l’intérieur des 200 logements de lacité qui ne sont toujours pas distribués à leursbénéficiaires. Selon nos sources, les squatteurssont dans la plupart des rejetés des listes debénéficiaires et profitent de la situation,notamment des protestations, pour passer àl’acte et accomplir leur sale besogne. Le squatest devenu le mot d’ordre dans plusieursrégions de la wilaya lors de ce genre d’actionspopulaires. À rappeler que pas moins de 600logements sociaux ont été squattés à traversplusieurs régions de Boumerdès par descitoyens au lendemain des évènements deKabylie en 2001.Youcef Z.

400 logementssociaux squattésà Issers et àChabet El-Ameur

Béjaïa

Une quantité de plus de 4 500 kilogrammesde viande avariée, dont 4 253 kg de

viande blanche et 593 kg de viande rouge, aété saisie, dernièrement, par les éléments de lapolice de l’urbanisme et de la protection del’environnement, relevant de la sûreté dewilaya de Béjaïa, en collaboration avec lesagents de la DCP et l’inspection vétérinaire, aindiqué une source sécuritaire. Cettemarchandise impropre à la consommation, etqui était destinée à la commercialisation, a étésaisie à l’issue de 21 interventions de contrôleeffectuées sur le terrain au niveau de certainspoints de vente de viande ou aux points decontrôle habituels de police (barrages).Certains propriétaires de ces quantités deviande blanche et rouge ne détenaient pas decertificat sanitaire d’abattage attestant que leurmarchandise provenait réellement d’unabattoir contrôlé et non clandestin. Une partiedes aliments saisis a été aussi retirée du circuitcommercial à cause du non-respect de lachaîne de froid. En effet, la rupture de lachaîne frigorifique, qui est l’ensemble desopérations matérielles et humaines (transport,manutention, stockage), visant à maintenir desproduits alimentaires très périssables à unetempérature basse pour assurer le maintien deleur qualité, accélère la croissancemicrobienne dans ce genre de marchandises. Ànoter que ces viandes infectées et périmées ontété saisies après leur vérification par desvétérinaires de la direction des servicesagricoles, a-t-on expliqué. Les propriétaires deces viandes saisies ont été arrêtés et présentésdevant les juridictions compétentes. Ils sontaccusés de commercialisation de la viandeimpropre à la consommation. Ces dernierstemps, le phénomène d'abattage clandestin apris des proportions alarmantes. Bien desindividus sans scrupules font fi des pratiquescommerciales saines, en mettant ainsi en périlla santé des consommateurs. Les transporteursde viandes doivent impérativement détenir undocument justifiant la traçabilité des produitstransportés et le certificat vétérinaire, selon ladirection du commerce de Béjaïa.B. S.

Saisie de plus de 4 500 kg deviande avariée

Page 7: TIZI-OUZOU OUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS … · 2020. 1. 18. · TIZI-OUZOU NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES DÉCHETS ESPACE SCHENGEN DÉLAIS PROLONGÉS,

Cette infrastructure ér igée enmilieu rural est une vér itableprouesse mise en branle par

les responsables successifs à la têtede cette commune située sur leshauteurs de la ville de Sidi-Aïch. Cebassin de proximité, destiné auxadeptes de la natation, a vu le jourgrâce aux effor ts des responsablesen charge de la gestion de la com-mune. Cette infrastructure a étéouver te aux enfants de la région en

août 2016 par le biais d'un avis affi-ché par le maire de la localité endate du 25 août 2016, et dans lequel

on pouvait lire : «Le président del’assemblée populaire communalede Sidi-Ayad informe l'ensemble de

la population de l'ouver ture de lapiscine à compter du 27 août 2016de 13h30 à 20h30, tous les jours dela semaine sauf le dimanche».Cer tes cet appel a reçu un échofavorable de la par t des citoyens dela localité au grand bonheur desadeptes de ce spor t, néanmoins,cette ouver ture n'a pas fait long feu,car au jour d’aujourd’hui, cette pis-cine tant désirée fait objet d'unefermeture inexpliquée et reste inex-ploitée. Questionné sur le sujet, leP/APC de Sidi-Ayad, d’obédienceFFS, confirme son ouver ture et safermeture durant un laps de tempstrès cour t : «Effectivement, la pisci-ne a été ouver te durant environ 20jours pour les enfants, puis elle a étéfermée pour un problème d’organi-

sation», a-t-il avoué. Inter rogé surles raisons de sa non réouver turejusqu'a présent au public, notreinter locuteur dira : «Il y a plusieursraisons, entre autres, le manqued'eau et le manque de personnelpour la gérer. Nous allons, de ce fait,lancer un appel d'offre afin de lamettre en location. Cela fera ren-flouer les caisses de la municipa-lité». Cela dit, cette infrastructure,si elle ne trouve pas preneur, r isquela détér ioration au grand dam despotaches de cette localité. De ce fait,la mair ie de Sidi-Ayad dans la daïrade Sidi-Aïch, wilaya de Béjaïa, doitimpér ativement trouver solutionpour enfin rendre ce bassin de nata-tion opérationnel.

A Hammouche.

Dimanche 24 février 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

Page 09 Page 10Page 08

La piscinesemi-olympique

(25 m de longueursur 12,5 m delargeur) de lacommune de

Sidi-Ayad, unezone rurale sise

dans la wilaya de Béjaïa, est

toujours fermée.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:11 12:57 16:06 18:36 19:49FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:07 12:53 16:01 18:32 19:45Bouira 05:56 12:58 16:06 18:37 19:54

LARBAÂ NATH IRATHENAKFADOU ZBARBOURA

Les 30 logementssociaux bientôtlivrés

Riche programmepour lesagriculteurs

L’aire de jeu bientôtréhabilitée

SIDI-AYAD Piscine semi-olympique

Appel d’offre à des repreneurs

Les habitants du village Tighzer t, dans lacommune de Béni Aissi, à quelques

kilomètres du chef-lieu de la willaya de Tizi-Ouzou, ont organisé, avant-hier, un volonta-r iat pour nettoyer leur village. L’action quiest devenue une tradition ces quatre dernièresannées, témoigne de l’attachement des villa-geois de Tighzer t à leur environnement. C’estainsi que durant cette action, comme lesprécédentes d’ailleurs, le nettoyage a touchéle long du chemin de wilaya reliant Béni Aïssià Béni Douala. Cette fois-ci, le grand volonta-r iat d’avant-hier se veut un acte collectif de

sensibilisation aux dangers qui guettent l’en-vironnement, initié par l’association culturel-le Assirem de l’adite localité. Dès les pre-mières heures de la matinée les bénévoles,munis d’outils rudimentaires, pelles, pioches,brouettes…, ont procédé au nettoyage despistes et les abords des routes envahis par desdétr itus de tout genre, entre autres, bouteillesde bière, sachets en plastique et autresdéchets hétéroclites. «Dans notre village, lenettoyage est devenu une tradition. Chaqueweek-end, les citoyens s’unissent pour fairedes opérations de nettoyage tout au long des

ruelles et quar tiers du village. Le résultat estsouvent considérable, sur tout que notre villa-ge par ticipe souvent au concours du village leplus propre», dira le président de l’associa-tion Assirem. Dans le même sillage, lesmembres de cette association ont procédé à ladistr ibution des dépliants aux usagers du CWafin de les sensibiliser sur la protection del’environnement, à ne pas jeter leurs déchets,notamment les bouteilles et les canettes quipeuvent engendrer des accidents mor telles.En outre, la journée a été marquée par la par -ticipation des élèves des écoles pr imaires de la

région, dans le but de les initier au travail degroupes et sur tout inclure l’espr it et le com-por tement du civisme en eux des leur jeuneâge. Il faut dire que les initiatives de ce genrese font de plus en plus fréquentes ces derniersmois à travers toutes les régions de la Kabylie.Apparemment, le pr ix Rabah Aissat du villa-ge le plus propre a atteint son objectif qu’estcelui d’instaurer une jalousie positive entreles villages, sur tout que chaque année, lenombre de villages postulants augmente.

Lyes Mechouek

Tighzert à l’avant-garde BÉNI AÏSSI Protection de l’environnement

Boumerdès

Ouverture prochaine de dix bureaux postauxEn raison de la faible couver ture

postale à travers la wilaya deBoumerdès, Algér ie Post procède-ra prochainement à l’ouver ture dedix nouveaux bureaux de poste.Ces nouvelles infrastructures pos-tales seront implantées dans leszones à for te densité démogr a-phique, afin de r épondre auxbesoins de clients et apaiser un tantsoit peu la pression sur cer tainsbureaux postaux dans les grandesagglomérations. En plus de ces

nouvelles infrastructures, des dis-tr ibuteurs automatiques de billets(DAB) seront installés afin de flui-difier les transactions postales. Lebut est de por ter le nombre debureaux postaux à 74 au lieu de 64d’ici la fin de l’année en cours.Selon les responsables de secteur,un bureau postal est ouver t pourchaque 15 000 habitants. L’objectifest de réduire ce fossé à 11 000habitants dans les prochains moisdans l’optique d’offr ir de meilleurs

services aux clients. En effet, unbureau postal est prévu pour lanouvelle cité des 800 logements deBordj Ménaïel, un autre aux 700logements de Thénia, à BenMer zouga et au nouveau pôleurbain de 2 200 logements, dont lestravaux sont en cours, au site des 3000 logements de Khemis ElKhechna et aux 400 logements deHammadi à l’ouest de Boumerdès.D’autres tr avaux d’extensionseront entamés, par ailleurs, pour

réduire les pénibilités de clientslor s des tr ansactions postales,notamment au bureau de Rouaffadans la commune de Timezr it,celui de Koudiet Laarayes et lebureau de poste de Zaatra dans lalocalité de Zemmori. Il est à signa-ler que le service laisse à désirerdans la plupar t des bureaux deposte et cer tains sont toujour sfermés, notamment à Iouar iachendans la commune de Laaziv.D’autres bureaux sont quasiment

dépassés, à l’exemple de Chabet ElAmeur qui compte un seul bureaupostal pour une population dépas-sant les 40 000 âmes. Selon un élu àl’APC de Chabet El Ameur, unnouveau projet de réalisation d’unbureau de poste qui a été touchépar le gèle a été dégelé récemment.Mais, il évoque l’absence d’un ter -rain dans la région pour sa réalisa-tion.

Youcef Z.

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Dimanche 24 février 2019BÉJAÏA8

SADEK REBAÏ, maire d’Aït Smaïl

«L’apport des associationsest fondamental»

La Dépêche de Kabylie : Vousportez un intérêt particulier au mouvement asso-ciatif. Peut-on connaître les rai-sons ?

Sadek Rebaï : Chacun de nousconnaît l’impor tance et le rôle desassociations dans le développe-ment de chaque société, notam-ment dans le milieu rural tel quele nôtre. Leur appor t et leur enga-gement dans divers secteurs, soitculturel, spor tif, social, ou autre,est fondamental. C’est pour celaque nous sommes en contact per -manent avec les acteurs associatifset avec toute la population. Jevoudrais souligner le dynamisme

de la vie associative en 2018 qui aété une année par ticulièrementr iche en évènements festifs, et quia vu aussi la naissance de troisnouvelles associations, à savoirl’association Amzur de nos jeunesfilles, l’association Lvaz de noschasseurs et, enfin, l’associationdes agr iculteurs de notre région.La commune est très fière de leurexploit et dynamisme. À traverscet espace, je remercie bien enten-du tous les bénévoles qui contr i-buent à animer notre communepar leur contr ibution à dévelop-per le spor t, la culture, à accom-pagner les élèves scolar isés, lescouches défavor isées et lesmalades chroniques. C’est unmoyen pour nous, en tant quemunicipalité, de créer des liens desolidar ité entre les citoyens etentre les différentes générations

de la commune.

Une association d’agriculteursvient de voir le jourà Aït Smaïl, c’est inédit pour lawilaya ?

Je tiens à expr imer, tout d’abord,toute la fier té de la commune etcelle du staff de l’assemblée com-munal de compter dans le calepindes associations, comme celle àvocation agr icole, d’autant plusque nous évoluons dans unerégion rurale. Des agr iculteurs etéleveurs de la commune sont der -r ière sa création. Son programmed’action est r iche et diver sifié,entre des formations aux agr icul-teurs et des opérations de sensibi-lisation. Tout ça, pour un déve-loppement de l’activité agr icoledans la commune d’Aït Smail quia beaucoup de potentialités. Je

crois qu’ils doivent penser beau-coup plus à la mise en perspectived’initiatives locales, et ce, par lamise en place de progr ammesAGR (activités génér atr ices derevenus) qui sont considérés, dansun premier temps, comme un élande l’économie solidaire aidant lespopulations locales à subsister et àsubvenir à leurs besoins à traversleurs savoir-faire. Puis, se projetersur une co-construction d’une éco-nomie locale par la constitution decoopérative féminine pour ce quiest de l’ar tisanat, coopér atived’agr iculteurs appuyant l’émanci-pation de la femme rurale et lavalor isation des produits du ter -roir tel que le tabac, la figue, l’hui-le d’olive et la poter ie de la régionaussi, afin d’ar r iver à long terme àla labellisation des produits agr i-coles et ar tisanaux connus cheznous depuis des années. À monavis, c’est comme ça qu’on peutcontr ibuer d’une manière nette etjuste au travail solidaire et audéveloppement de la r égion.Connaissant les métier s ances-tr aux et domestiques qui sontmenacés ces derniers temps par lemanque de transmission, les vieuxet vieilles ne pouvant plus le faire.Autrefois, beaucoup d’activitésdomestiques, ar tisanales et agr i-coles se pratiquaient ici commedans d’autres régions de Kabylie,voire même d’Algér ie. Jusque-là,avec les modes de transmissiontraditionnels d’antan, tout se pas-sait bien. Mais au jour d’aujour -d’hui, il y a nécessité de réfléchiret de penser à d’autres méthodeset formes contemporaines pouraccompagner la sauvegarde et lapromotion du patr imoine dechaque localité. C’est pour cela

que je viens de saisir la directionde la formation professionnelle etla chambre ar tisanale de la wilayade Béjaïa pour qu’ils intègrentdans leurs formations qualifiantestoutes les disciplines qui ont unlien avec la culture, l’agr icultureet l’ar tisanat de la r égion auniveau du CFPA de Bordj Mira,qui est la structure de proximitéqui peut combler ce vide. Puis,l’association des agr iculteurs de lacommune peut venir en aide aussipour appor ter son soutien enmatière de for mation et d’é-changes.

Vous avez annoncé lacréation d’un Conseil communal de jeunesd’Aït Smail. Qu’en est-il duprojet ?

Le développement local et durableest la préoccupation de toutes ettous, et chacun a son rôle danscette perspective. Nous souhaitonsconsolider cette démarche deconstruction et de collaborationlocale avec nos jeunes, qui consti-tuent une force de propositionfavorable à notre démarche. Pource faire, nous avons donc inviténos jeunes lycéens et étudiants às’attabler autour d’un espace deconcer tation et de propositiondans l’optique de mettre sur piedce Conseil communal de jeunes.Ce futur conseil communal dejeunes se veut un espace par ticipa-tif, collaboratif et formatif, unetr ibune de collaboration institu-tion-jeunesse, qui réunira bientôtun groupe de jeunes autour deleurs questions, préoccupations etvisions du développement local.

Entretien réalisé par Mhenni K.

Dans cet entretien, le P/APCd’Aït Smaïl, Sadek

Rebaï, parle dumouvement

associatif dans sacommune, sonintérêt pour les

associations, maissurtout l’apport de

celle-ci dans ledéveloppement

social, culturel etsportif

de la région.

Akfadou

Les 30 logements sociaux bientôt livrés Un parc immobilier de 30 logements

sociaux, de type public locatif (LPL),est en cours de réalisation à Akfadou.Implantés sur un site situé dans lepér imètre urbain du chef-lieu communal,ces logements inscr its à l’indicatif del’OPGI ont atteint un taux d’avancementappréciable, apprend-on. Néanmoins, «ladistr ibution de ces unités est tr ibutaire del’achèvement du projet d’adduction del’eau du bar rage Tichy Haf, dans la mesu-re où la pression du liquide dans le réseaude distr ibution est trop faible pour alimen-ter les étages supér ieurs des immeubles»,relève le maire d’Akfadou. Par ailleurs,informe-t-on, le nombre de demandes desouscr iption à cette formule culmine à 700dossiers. Autant dire, un cautère sur jambede bois, eu égard à cet écar t abyssal entrel’offre et la demande. «Même si ma deman-de date de plusieurs années et mon dossiersolide comme roc, je n’ai aucune assurancede figurer parmi les prochains bénéficiairesde ces logements. Mais qu’à cela ne tienne,pourvu que la justice, la transparence etl’équité soient respectées par la commis-sion de logement», souligne un demandeurde logement LPL, rencontr é à Tinir i.

D’autres souscr ipteurs appellent de leursvœux l’activation de la distr ibution de cesappar tements. «Il y a des familles qui crou-pissent dans des conditions de précar itélamentables, alors que cer tains sans logisont loué chez le pr ivé des demeures insa-

lubres et moyennant des tar ifs prohibitifs.C’est insensé de ne pas leur offr ir l’oppor-tunité d’accéder à un logement décent etd’abréger leurs souffrances», soutient unpère de famille du village Imaghdassen.«L’insalubr ité et la promiscuité sont notre

pain quotidien. Le hic, c’est que nous nesommes pas près de sor tir de l’auberge»,déplore un autre demandeur de logement.

N. M.

Le projet de raccordement dela commune de Fénaia au

réseau du gaz naturel traîne enlongueur. Les travaux du réseaude distribution accusent unretard considérable, apprend-on.«L’ouverture des chantiersremonte à l’année 2015 et jus-qu’au jour d’aujourd’hui, aucundes quatre lots composant leprojet n’a été livré», relève unélu à l’APC. «Les travaux, dontle rythme d’avancement laisse àdésirer, sont exécutés par inter-mittence. Il y a des entreprisesqui désertent leurs chantiersdurant de longs mois, avant de

réapparaître et s’éclipser de nou-veau. À ce rythme, il faudraitplusieurs années supplémen-taires pour faire parvenir cetteénergie dans les foyers», ajoute-t-il sur une pointe de déception.Les taux de réalisation desquatre lots fluctuent entre 50 et90 %, informe-t-on. Le respon-sable de l’APC dira que descontraintes de taille empêchent,par ailleurs, l’aboutissement dece projet structurant. «Les oppo-sitions qui empêchent le passagede la conduite de transport 20pouces ne sont pas toutes levées.Même l’autorisation pour traver-

ser la RN12 n’est pas encoredélivrée par les servicesconcernés. Il y a une incohéren-ce et une frilosité à aller del’avant, qui ne feront que reculerl’échéance de livraison de ceprojet», souligne notre interlocu-teur. Une autre question lanci-nante qui taraude les esprits àFénaia est celle relative à laremise en état du réseau routier,mis sens dessus-dessous par lesengins d’excavation du gaz. «Ilva falloir batailler ferme pourque tous les dégâts soientréparés par les entreprises, telque les y oblige le cahier des

charges», estime un citoyen duvillage Ilmaten. «Depuis plus de4 ans, nous vivons l’enfer auquotidien à cause de toutes cesroutes dégradées. Quelque choseme dit que nous allons galérerencore longtemps pour voir cesaxes routiers retapés, car notreAPC prétend ne pas avoir lesmoyens d’intervenir, alors queles commissionnaires ne se pres-sent pas non plus de le faire»,conjecture un autre habitant deFénaia.N Maouche.

Fénaïa

Le projet du gaz piétine

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Dimanche 24 février 2019 TIZI-OUZOU 9

LARBAÂ NATH IRATHEN Vaccin contre la PPR, octroi de ruches, d’arbustes�

Riche programmepour les fellahs

«Cette campagne devaccination contrela peste des petits

ruminants enregistre un grandengouement des éleveurs», sou-ligne le subdivisionnaire agr ico-le, Lyazid Achour. Et pourmener à bien cette campagne,trois vétér inaires sont mobilisés,dont un est contacté par les ser -vices municipaux pour, dira-t-il,«nous prêter main for te». Parailleurs, 300 ruches seront pro-chainement distr ibuées aux api-cultures, et ce dans le cadre duprogramme du Fonds nationaldu développement r ur al(FNDR). «Un impor tant pro-gramme concernant l’apicultu-re vient d’être accordé à la sub-division. Il s’agit d’un nouveauquota de 300 ruches à répar tirsur les trois communes, à savoirAït Aggouacha, Aït Oumalou etLarbaâ Nath Irathen, à raisonde 100 unités par commune,dans l’espr it de l’équité», infor -

me le subdivisionnaire, préci-sant : «nous avons d’ores etdéjà enregistré plusieurs postu-lants qui auront leurs ruchesd’ici le mois prochain». Dans lemême sillage, un autre pro-gr amme touchant l’oléastre,c' est-à-dire l’olivier sauvagenotamment pour son greffage,est en cours, selon M. Achour.«Il s’agit d’une opération de

greffage d’environ 2 250oléastres», souligne-t-il.«Toujours dans se sens, nousavons bénéficié d’un autre pro-gramme au profit des agr icul-teur s. Celui-ci concer ner a laplantation d’arbustes qui suitson cours, en plus de l’acquisi-tion des plants. Les bénéfi-ciaires auront droit à un soutiende l’État, donc cela ne peut être

qu’encourageant pour les agr i-culteur s», pr éciser a-t-il.Toujours dans le programmedu développement rural, affir -me notre inter locuteur, «nousavons bénéficié d’un program-me d’aménagement de pistesagr icoles, notamment au villageAït Frah relevant de la localitéde Larbaâ Nath Irathen, surune distance de 25 km. Et letaux d’avancement des travauxa atteint les 80% . Nous avonsaussi un autre progr ammed’ouver ture de deux kilomètresde pistes et les engagementssont d’ores et déjà en cours definalisation». Pour conclure, lesubdivisionnaire, M. Achour,lance un appel aux agr iculturesafin de se rapprocher de la sub-division agr icole pour la vacci-nation de leur cheptel et l’ac-quisition des plants : «J ’inviteles agr iculteurs à se rapprocherde la subdivision agr icole pourla vaccination de leur cheptel etl’acquisition des plants pour ledéveloppement de l’agr iculturede montagne. J ’invite aussi lesagr iculteurs à se constituer enassociations agr icoles, notam-ment apiculteurs, bovins, ovins,capr ins et avicoles pouratteindre un vr ai développe-ment», conclura-t-il.

Youcef Ziad

Une campagne devaccination

contre la pestedes petits

ruminants (PPR)a été lancée, la

semaine dernière,dans les trois

communesrattachées à la

subdivision agricole de

Larbaâ NathIrathen.

Trois grands villages attendent toujoursLe problème d'alimentation en gaz natu-

rel des villages Sanana, Ichoukrène etMaâmar, dans la commune de Draâ El-Mizan, un impor tant versant de plus de huitmille habitants, est loin d'être réglé même siune entrepr ise a été retenue pour prendre encharge les travaux abandonnés par l'entre-pr ise CBN, depuis près de trois ans. En effet,depuis l' installation du chantier de cettenouvelle entrepr ise à la fin du mois d'oc-tobre dernier, r ien n’a été fait. Et pour tant,elle devra livrer une conduite de transpor tsur une distance de plus de cinq kilomètres,r éaliser un poste de dépar t au lieu-ditD'hous et un poste de détente à Ichoukrène.«J 'ai appelé à maintes repr ises le respon-sable de cette entrepr ise et à chaque fois, ilévoque des prétextes qui ne tiennent pas laroute, tels par exemple les intempér ies, qu' iln'avait aucun local pour déposer le matér iel,que la location d'un local coûte cher...Pour tant, dès le début, je l'ai informé que

nous serons à ses côtés pour l'accompagnerdans ce projet», dira Brahim Baahmed, ensa qualité d'adjoint au maire. Et de pour -suivre: «Nous interpellons les responsables àprendre toutes les mesures nécessaires pourque cette entrepr ise entame les travaux rapi-dement. Dans le cas contraire, il faudrasuivre les démarches et résilier le contratavec cette entrepr ise car les citoyens ne vontpas éter nellement vivre ce problème.D'ailleurs, la DMI a été informée à ce sujet.Une commission sor tira sur le ter rain aucours de la semaine pour, enfin, décider desmesures à prendre». L’adjoint au maireinterpelle aussi l'entrepr ise ayant achevé leréseau de distr ibution pour faire les essais.«Pratiquement, tous les réseaux de distr ibu-tion sont achevés. Donc, il est temps de faireles essais parce que nous avons des routespour lesquelles de l'argent a été débloquépour leur pr ise en charge et d'autres opéra-tions dans ces villages. Nous ne devons pas

attendre une éternité. Le temps presse», sou-lignera notre inter locuteur. De leur côté, lescitoyens indexent l' entrepr ise. «Ils ontdéposé du bois et un peu de matér iel pourgagner du temps. Ce que nous voulons c'estdu concret, c'est-à-dire voir les engins tra-vailler et avancer. Ce projet a pr is énormé-ment de retard. Nous n'allons pas éternelle-ment vivre sans cette commodité ô combienindispensable pour tout ménage. Si r ienn’est fait de sitôt, nous passerons à desactions de rue», grondera un habitant deSanana. Pour l'adjoint au maire, si cetteopération r isquait encore de prendre dutemps, il faudra trouver un moyen de rac-corder quelques foyers à par tir d'autreslieux où le gaz naturel est déjà ar r ivé. «Nousappelons tous les services à prendre la déci-sion idoine pour que ce projet soit mené àbon por t», conclura M. Bahmed

Amar Ouramdane

DRAÂ EL-MIZAN Gaz naturel

Caravane médicale à Tala Bouzrou Le village Tala Bouzrou, dans

la commune de Makouda, avécu avant-hier au rythme de lasanté pour tous. Les jeunes dumouvement associatif local, enpar tenar iat avec les représen-tants du secteur de la santé et leCroissant rouge algér ien, ontorganisé, avant-hier, une cara-vane médicale au profit des vil-lageois. En effet, des consulta-tions gratuites ont été effectuéespar des médecins volontairesdans diverses spécialités, telles

la diabétologie, le dépistage ducancer du sein… Beaucoup decitoyens ont trouvé dans cettecaravane une occasion de s’ex-traire des gr iffes des médecinspr ivés qui exercent des pr ixexorbitants. Ainsi, dès les pre-mières heures de la matinée, lestentes du Croissant rouge algé-r ien (CRA) ont été pr ises d’as-saut par les citoyens venus sefaire ausculter. Des enfants, desfemmes, des vieux et des vieillesont voulu mettre à profit cette

louable initiative afin de consul-ter et sur tout de prévenir desmaladies avant qu’elles nesoient dans un état avancé et cr i-tique. Il faut dire que le villageTala Bouzrou vit un dr amecontinu depuis le début desannées 80. Un mal que les villa-geois vivent dans le silence etloin de l’intérêt des pouvoir spublics. En effet, le village aperdu des dizaines de ses jeunesà la fleur d’âge à cause de la sili-cose, une maladie pulmonaire

provoquée par l’inhalation depar ticules de poussières de sili-ce. À Tala Bouzrou, on l’appellela maladie de la misère car elleempor te des jeunes chômeursqui recourent au métier detailleurs de pier re pour vivre.Jusqu’à présent et malgré lesactions de sensibilisation menéessur le ter r ain, la silicose tueencore car ce métier qui faitvivre plusieurs familles est tou-jours exercé.

Akli N.

Makouda

Brèves de Tadmaït

Un poteau électrique prend feu Un incendie s’est déclaré, jeudi dernier vers 19h,

après qu’un disjoncteur de l’éclairage public apris feu à la rue Chéradi Ali au chef-lieu communalde Tadmaït. En effet, selon les témoignagesrecueillis sur place, une masse électrique est à l’ori-gine de ce sinistre. Les flammes ont rapidementdévoré le disjoncteur, le compteur et les câblesélectriques, et ce n’est qu’après l’intervention deséléments de la Protection civile qu’elles ont étééteintes. À signaler que cette situation a créé unepanique générale chez les habitants du quartier etfort heureusement aucune victime n’est enregistrée.

Aït Yahia

Des projets en souffrance relancésDes projets, en souffrance depuis plusieurs

années, viennent d’être relancés par l’APCd’Aït Yahia. Financées sur le budget de lawilaya, cer taines opérations datent de 2012, àl’image du bétonnage du chemin vicinal du villa-ge Aït Zir, et de la réalisation des issues de pas-sage des cinquante logements sis au chef-lieu.Débloquées en 2014, les cagnottes destinées àl’aménagement du cimetière du village AïtHichem, du mur de soutènement au hameau deKoukou et à la réparation du chemin d’Igoufafne seront utilisées qu’à par tir des prochainsjours. Par ailleurs, il faut noter qu’en 2016, AïtZir i et Aït Hichem avaient bénéficié, respective-ment, de la réalisation d’un mur de soutènementau niveau de la piste menant au premier villagecité et de l’achèvement de l’aménagement ducimetière du second. Ce ne sont, en réalité, pasmoins de treize projets impor tants pour les villa-geois d’Aït Yahia qui sommeillaient dans lestiroir s, avant qu’ils ne soient mis à jour ces der -niers jours. On cite pêle-mêle l’achèvement dumusée de Tagwnits, le monument d’Igoures ouencore l’acquisition du matér iel biométr iquepour la mair ie. Des entrepr ises ont été retenues ily a quelques jours pour la réalisation de tous cesprojets, dont les chantiers seront ouver ts inces-samment, dit-on au siège de l’APC d’Aït Yahia.Ce qui ne pourra que réjouir la population quine cesse de demander sa par t de développement,sur tout que les PCD alloués aux communes nesuffisent plus pour faire face aux besoins. Notonsque dans le cadre des PCD 2019, la communed’Aït Yahia a retenu treize projets pour ses vil-lages, dont le bétonnage des routes, des murs desoutènement et autres aménagements. A. O. T

Un abribus réclamé à la cité AkbouLes habitants de la cité Akbou, sise à 2 km à

l’ouest du chef-lieu communal de Tadmaït,réclament la réalisation d’un abribus à l’entrée deleur localité. En effet, les résidents de cette citéinterpellent les élus de l’assemblée populaire com-munale à prendre les mesures nécessaires afin deprocéder à la construction d’un abribus, afin de leurpermettre de se mettre à l’abri des pluies pendant lasaison hivernale et à l’ombre durant l’été.«J’interpelle les autorités locales à agir en vue denous construire un abribus dans notre cité. La réali-sation de ce projet ne nécessite pas un grand bud-get», dira un résident de la cité renfermant plusd’une centaine d’habitations.

Rénovation des trottoirsUne opération de réhabilitation des trottoirs des

rues et boulevards de la ville de Tadmaït,entrant dans le cadre des PSD (Plan de développe-ment sectoriel), est en cours, a-t-on appris auprès del’adjoint au maire, Mohamed Mustapha Boulahia.Les travaux ont été confiés à des entreprises privéeset l’opération touchera pas moins de quatre ruellesau niveau du chef-lieu, le boulevard central, la ruel-le menant vers le cinéma Mouloud Mammeri etcelle qui mène vers le CEM Benramdani Sadia et,enfin, l’artère menant vers la polyclinique. À signa-ler que la rénovation des trottoirs, au niveau de cer-taines artères, donne déjà un nouveau look à larégion, même si beaucoup reste à faire dans cedomaine, notamment la dotation du centre-villed’un nouvel éclairage public.Rachid Aissiou

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Dimanche 24 février 2019BOUIRA10

SOUR EL-GHOZLANE En attendant le gaz naturel

Des écoles primairesalimentées en propane

C’est le cas au niveau des vil-lages Ouled Tadjine etOueld Gacem. Les popula-

tions de ces deux villages ont toutle temps déploré ce manque, enfaisant état de leur souffrance.Las d’attendre l’ar r ivée de cettecommodité, les villageois ont pro-testé au début de l’année en courscontre l’absence du gaz naturel.Ils en sont à leur énième action deprotestation. Dans cette région, iln’y pas que les foyers qui en souf-frent mais les établissements sco-laires aussi font face au mêmeproblème. En cette pér iode defroid et en l’absence du gaz natu-rel, les conditions de scolar isationdes enfants deviennent très diffi-ciles car il fait très froid et ildevient difficile de chauffer lessalles de cours. Les écoliers ensouffrent vraiment. Ceci dit, et enattendant le lancement du projetde raccordement au gaz des vil-lages Ouled Gacem et OuledTadjine dont le lancement, s’ac-

cordent à dire des élus locaux, nesaur ait tar der, les ser vices del’APC de Sour El-Ghozlane son-gent à équiper les écoles pr imairesau niveau de ces deux villages engaz propane pour les besoins dechauffage des classes et des can-tines scolaires. Ainsi, des éluslocaux, apprend-on, accompagnésdes responsables de Naftal et desrepr ésentants de la Protectioncivile ont effectué une visite auniveau des établissements sco-laires de la région pour inspecterles emplacements adéquats pourl’installation de citernes en propa-ne devant alimenter les écoles pr i-maires. La visite a ciblé les écolesHabbas Djelloul d’Ouled Gacem

et Mebr aki Djeffal d’OuledTadjine. Selon un élu de l’APC deSour El-Ghozlane, une fois lessites désignés, il sera procédé à lamise en place de citernes en pro-pane et des installations néces-saires pour alimenter ces écoles encette énergie. «Nous connaissonsles difficultés que rencontrent cesécoles, notamment en approvi-sionnement en mazout nécessaireau chauffage des salles de classeset les problèmes liés au froid, etc’est pour cela que nous avonsdécidé de doter ces établissementsen gaz propane pour soulager unpeu la situation. Ce n’est làqu’une solution provisoire enattendant l’ar r ivée du gaz naturel

et l’alimentation de ces écoles encette énergie», a tenu à éclaircirun élu local. Selon ce dernier, l’ob-jectif est d’assurer le bon fonc-tionnement des cantines et lesbonnes conditions de scolar ité desenfants. Inter rogé par les villa-geois d’Ouled Gacem sur le projetde raccordement au gaz, le mêmeélu a fait savoir que le projet estinscr it et que les services de lacommune sont confiants quant aulancement rapide des travaux desa réalisation. «Le projet est enbonne voie et le wali de Bouira apromis de concrétiser le projetdurant cette année 2019», a enco-re confié le même élu.

D. M.

Le problème duraccordement au

gaz naturel sepose avec acuité

dans certainesrégions de lacommune de

Sour El-Ghozlane.

Une impor tante opération d’aménagementdes trottoir s du centre-ville sera lancée dans

les prochains jours, apprend-on auprès de la cel-lule de communication de l’APC de Lakhdar ia.Selon la même source, l’opération concernera leboulevard pr incipal de la ville de l’ex-Pasletro,lequel ver ra ses trottoir s entièrement réamé-nagés. Ainsi, le revêtement en béton des trottoir sdu boulevard pr incipal sera remplacé par unrevêtement en car relage. Selon les services del’APC de Lakhdar ia, cette opération vise àmoderniser le boulevard pr incipal et redorerl’image de la ville qui s’est beaucoup détér ioréeces dernières années. Pour financer les travauxde ce projet, les services de l’APC ont mobilisé

une enveloppe financière de l’ordre de 3.4 mil-liards de centimes qui a été puisée sur le budgetde la municipalité. Par ailleurs, apprend-on, uneréunion de travail a regroupé mercredi dernierdifférents services pour coordonner cette opéra-tion. Etaient présents à cette réunion, les servicestechniques de l’APC, ceux de l’hydraulique, del’urbanisme et de l’habitat, des travaux publics,de l’Algér ienne des eaux, de la Sonelgaz, de l’of-fice d’assainissement (ONA) et d’Algér ieTélécom. La réunion était l’occasion de discuterde tous les détails de l’opération, notamment levolet lié au déplacement des divers réseaux (élec-tr icité, eau, gaz, fibre optique, assainissement…).Aussi, une étude technique sera confectionnée

ces jours-ci en vue de designer un entrepr ise réa-lisatr ice qui sera chargée des travaux. Il est utilede signaler que le centre-ville de Lakhdraia,comme d’ailleurs les impor tants centres urbainsà l’image de Bouir a, Sour El-Ghozlane,M’Chedallah et Ain Bessem, avaient bénéficié audébut de l’année 2010 d’impor tantes opérationsd’amélioration urbaines qui ont vu un réaména-gement et une modernisation des boulevardspr incipaux de ces villes. Ces projets avaient étémenés du temps de l’ex-wali, Ali Bouguer ra, à lafaveur de l’inscr iption d’une impor tante cagnot-te de plus de 500 milliards de centimes dédiés àl’amélioration urbaine.

Djamel M.

Lakhdaria

3,4 milliards pour le réaménagement du boulevard principal

L' ex-siège du détachement de lagarde communale de Sahar idj

a été dangereusement ébranlé pardes travaux de décapage et de ter -rassement à sa base pour la réali-sation d'un marché couver t enjanvier 2018. Ainsi, juste après lafin des travaux, les chutes de pluieabondantes ont provoqué desaffaissements sur le haut talus dequelque 5 m qui s'est formé sous lemur de l' infrastructure, en ava-lant une bonne par tie de sa large

cour. Devant cette situation, lechef de daïra de M’Chadallah del’époque s'était rendu sur les lieuxet avait ordonné qu'un ouvrage desoutènement et de consolidationdu sol soit rapidement réalisé ences lieux qu' il qualifia de pointnoir, lequel doit bénéficier d'unepr ior ité absolue. Une instructionqui n'a jamais été exécutée à cejour. Les dernières pluies du moisde janvier passé ont ter minél'œuvre de destruction de ce qui

restait de la cour par effet d'éro-sion qui s'approche dangereuse-ment de cette bâtisse réalisée en1998. L' infrastructure a été cédéeà l'EPSP d'Ahnif pour abr iterprovisoirement le centre de santéaprès la dissolution du corps de lagarde communale en 2012, lequela procédé à sa restauration com-plète. L'EPSP l'a libérée à sontour au début de l'année 2018après réception de la polyclinique.Interpellé à ce sujet mercredi der -

nier, un membre de l’exécutifcommunal dira que l'opération deréalisation d'un mur de soutène-ment a été inscr ite et retenue sanspouvoir avancer un montantfinancier. Cet élu dira que l'APC adécidé de transférer plusieurs ser -vices vers cette bâtisse, mais tien-dra-t-elle le coup jusqu’à ce que cemur de consolidation soit réalisé ?

Oulaid Soualah

SAHARIDJ Projet d’un marché couvert

Le site d’implantation abandonné

Zbarboura

L’aire dejeu bientôtréhabilitée

Àl’instar de beaucoup delocalités de la commune de

Lakhdar ia, Zbarboura manqued’infrastructures de spor t et deloisir s. La localité figure parmiles plus impor tantes de la com-mune de Lakhdar ia en termes depopulation, dont la major ité estcomposée de jeunes. Ces der -niers ne trouvent pas d’espacesd’accueil qui sont dédiés à la cul-ture et au spor t. En effet, à l’ex-ception de l’aire de jeu, il n’exis-te pas de structures culturellesou de spor t à Zbarboura. Làencore, cette structure enregistrebeaucoup de carences et deman-de à être entièrement réhabilitée.C’est du moins le vœu de beau-coup de jeunes de la localité quiont, pour rappel, interpellé àplusieurs repr ises les respon-sables de la commune sur l’étatde la structure. Profitant de lavisite du maire dans leur localitéla semaine dernière, ces jeunesl’ont de nouveau interpellé sur l’état de la structure etde la nécessité de sa réhabilita-tion. Le P/APC de Lakhdar ia,Brahim Goura, a annoncéqu’une impor tante opérationsera inscr ite pour la pr ise encharge de la structure. Selon lui,une étude technique est en coursde préparation pour identifier lanature des travaux à engager etleur coût financier. «Nous avonsengagé un bureau d’étude afinde lancer une impor tante opéra-tion de réhabilitation de l’aire dejeu. Cette fois-ci, il ne s’agit pasde changer de tuf ou de changerla clôture, mais de réhabiliterentièrement la structure pour enfaire une des plus modernes», aconfié le maire. Ce dernier aaussi fait savoir que l’opérationqui sera engagée nécessitera uneimpor tante enveloppe financièrequi sera prélevée sur le budgetde la commune. Le même res-ponsable a donc suggéré demener le projet de réhabilitationde l’aire de jeu de la localité enplusieurs étapes. Selon lui, cette fois-ci, l’APC ne va passe contenter de petits travauxmais elle prendra en chargetoutes les carences enregistréespour en faire de l’aire de jeu unstade moderne. Les travauxconcerneront l’éclairage, les ves-tiaires, la clôture, les divers com-modités ainsi que le ter rain defoot. L’on apprend aussi que laphase finale des travaux ver ra lapose d’un gazon synthétique. Ilfaut préciser que la nouvelle dela réhabilitation du stade a étébien accueillie par les jeunes dela localité, eux qui disentattendre une telle opérationdepuis plusieurs années. À souli-gner qu’une impor tante opéra-tion est en cours au niveau dustade communal de Lakhdar ia,où évolue actuellement le clublocal, l’IBL, engagé en divisionnationale amateur (DNA), pourréaliser une extension de lastructure et moderniser l’éclaira-ge.D. M.

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La Dépêche de Kabylie :Parlez-nous de vos débuts dans la danse ?

Rabah Sahnoun : C’était en 1997 àla maison de jeunes BousserakFatma de Tizi-Ouzou où je prati-quais le judo. Un jour, après moncours, j’ai aperçu un groupe quifaisait de la danse avec Sid AliBoudiaf et le chanteur NouredineDebiane, alors je n’ai pas hésité àm’introduire dans la salle pourleur proposer s’ils avaient besoind’un danseur, ils m’ont réponduque j’étais jeune (j’avais 16 ans àl’époque). Je suis sor ti de la sallemais je regardais toujours les dan-seurs à travers la fenêtre. Boudiafest venu par la suite me dire qu’ilme prenait dans le groupe. C’étaitle bonheur pour moi, mais ilm’avait remis une autor isation àfaire signer par mes parents afinde me déplacer à Oum ElBouaghi. Mon père était contreque je fasse de la danse, heureuse-ment que mon frère ainé a su leconvaincre. C’est de là que macar r ière de danseur avait com-

mencé. De 2000 à 2014, je suisdevenu membre du ballet Ithrann’Da L’Mouloud de la maison dela culture Mouloud Mammer i.

Pourquoi la danse et de quivous vous êtes inspiré ?

C’était ma passion. Dès mon jeuneâge, je regardais souvent à la télé-vision les danseur s tels queTakfar inas, Hakim Salhi, ilsm’ont inspiré et j’ai toujours rêvéde devenir danseur.

Pourquoi avoir choisi commenom d’artiste Berbères Valwa ?

Je devais déposer des documentsau niveau de l’ONDA (OfficeNational des Droits d'Auteur etDroits Voisins) pour l’octroi de lacar te d’ar tiste et on m’a demandési j’avais un nom d’ar tiste ou biensi je voulais garder le mien, alorsj’ai opté pour Berbères, pour mesor igines et les différents styles queje pratique, et Valwa, qui fait réfé-rence à Sidi Belloua car je suis issu

de Redjaouna.

Quels sont les différents stylesde danses que vous pratiquez ?

Je pratique trois styles, à savoir lekabyle, le chaoui et le tindi.

Parlez-nous de vos participations aux festivals...

J ’ai par ticipé avec le ballet Ithrann’Da L’Mouloud à de nombreusesmanifestations nationales et inter -nationales, notamment au Festival

panafr icain, à toutes les éditionsdu Festival de danse folklor iquede Tizi-Ouzou, aux semaines cul-turelles organisées par la maisonde la culture Mouloud Mammer idans différentes wilayas, àStr asbour g, à Mar seill, auDanemar k et au Festival descontes au Maroc.

En 2014, vous êtes parti enFrance. Pouvez-vous nous par-ler de votre expérience ?

Je me suis installé à Rouen en2014, ce n’était pas facile pour moicar j’ai laissé mon groupe der r ièremoi, on était comme une famille.J ’ai commencé à travailler en solo.En 2015, une association m’a pro-posé d’enseigner la danse, par lasuite il y a eu plusieurs associa-tions qui m’ont contacté pourdonner des spectacles dans desmaisons de retraite… À l’occasionde Yennayer, j’ai animé un spec-tacle lors d’une soirée le 19 jan-vier dernier, organisée par la villede Saint-Denis et les associationsber bères à laquelle MalikaDomrane et Rabah Aifane avaientégalement pr is par t. Comme pre-mière expér ience dans le théâtre,j’ai par ticipé en tant que comé-dien dans une pièce théâtrale inti-tulée «Sur le pont» qui traite surl’exil, le déracinement et les hara-gas.

Entretien réalisépar Sonia Illoul

Dimanche 24 février 2019 CULTURE 11

RABAH SAHNOUN, artisteLe danseurprofessionnel

Rabah Sahnoun,connu sous le nom

d’artiste BerbèresValwa, parle dans

cet entretien deses débuts dans la

danse folkloriqueet de son

expérience enFrance.

«La danse est une passion»

PARUTION 1990-1995, Algérie, chronique photographiqueUn récit par images d’Ammar Bouras

Un beau-livre de photographies en noiret blanc retraçant des faits saillants de

l'actualité algér ienne entre 1990 et 1995fixés par l'objectif de Ammar Bouras a étépublié récemment sous le titre " 1990-1995,Algér ie, chronique photographique" . Editéchez Barzakh, l'ouvrage de 237 pages, pré-facé par l'universitaire Malika Rahal, seveut un témoin des manifestations,marches, meetings, grèves, ou encore desévénements spor tifs et culturels qui ontmarqué ces années. Pour l'année 1990, lephotographe a choisi de revenir sur lamarche organisée au mois de mai à Algerpar le Front des forces sociales (FFS) et leretour en Algér ie de Hocine Aït Ahmed,d' immor taliser la visite à Alger de NelsonMandela trois mois après sa libération desgeôles de l'apar theid, ou encore montrer lafoule venue accueillir l'ancien président dela République Ahmed Ben Bella. Plusieurs

clichés, pr is pour le compte du journalAlger républicain, sont dédiés aux diffé-rents événements (conférences et marchesorganisées en 1991 en soutien à l' Irak lorsde la première guer re du Golfe) et autresmeetings de par tis politiques activant à l'é-poque. D'autres photographies pr ises lamême année montrent des compétitionsspor tives, des galas ar tistiques ainsi que despor traits d'ar tistes, de spor tifs et de journa-listes dont Mohamed Fellag, NoureddineMorceli et Said Mekbel. L'année 1992 est,elle, dominée par les clichés du présidentMohamed Boudiaf réalisés lors de sa der -nière sor tie à Annaba le jour de son assassi-nat, et des por traits de personnalités dumonde la Culture comme l'écr ivain RachidBoudjedra, la comédienne Sonia et autreKhaled Hadj Brahim. Une autre sér ie dephotographies, pr ises en 1993, montrent ledébut des violences ter ror istes avec des

images fixant l'enter rement de l'universitai-re Djilali Liabes et celles d'une marchecontre la violence organisée par l'Ugta(Union générale des travailleurs algér iens).Ammar Bouras publie également dans celivre des photos atypiques pr ises dans sondomicile, à Alger en 1995, pour immor tali-

ser une émission de télévision, " IitirafatIrhabi" , diffusée à une heure de grandeécoute et que l'auteur juge d'une extrêmeviolence en raison de la scène des aveux deter ror istes racontant par le menu leurscr imes face à la caméra. Etudiant à l'Ecoledes beaux-ar ts à cette époque, AmmarBouras a pr is soin de souligner le contrasteentre la violence et la complexité de la situa-tion du pays de cette époque marquée aussipar une " rage de vivre" de sa jeunesse,représentée par des photos d'étudiants,ar tistes, et spor tifs déterminés à transcen-der les évènements en poursuivant leursactivités du quotidien. Plasticien contempo-rain et photographe de presse, AmmarBouras vit et travaille à Alger. Etudiant puisenseignant à l'Ecole des Beaux-ar ts d'Alger,il, outre l'Algér ie, a exposé son travail dansplusieurs villes dont New York, Bamako,Madr id, Oslo, Alexandr ie ou encore Par is.

TIFRA Patrimoine archéologique

Des sites en attente de protection

Les villages du littoral de lawilaya de Tizi-Ouzou ne ces-

sent de révéler des trésors aux

archéologues. Un r iche patr imoi-ne antique, qui remonte aux pre-mières pér iodes de la préhistoire,attend d’être mis au jour. Ces der -nières années, plusieur s décou-ver tes ont révélé des faits impor-tants sur l’histoire de la région,appor tant par exemple la preuveque les autochtones ont toujourscohabité avec différents envahis-seurs. Ce fut notamment le cas auvillage Tifra. Une localité distantede quelques kilomètres seulementde la ville de Tigzir t. Elle est àéquidistance entre les sites

romains de Tigzir t et de Taksebt.Aujourd’hui, les exper ts sont for -mels. Si les Phéniciens ont installédes comptoirs le long de la côte dela Kabylie et si ces mêmes comp-toir s commerciaux ont fondé desvilles, comme Azeffoun, Tigzir t etDellys, ils n’ont demeure pasmoins que ces comptoir s n’ontlogiquement était installés quedans le but d’échanger avec lesautochtones. Selon toute vraisem-blance, les Romains et Phéniciensont toujours eu des liens étroits,mêlés entre guer res et paix, avec

les berbères habitants le littoral.En effet, des citoyens du villageTifra ont découver t des grottes etdes sépultures au sein des pro-pr iétés appar tenant à des par ticu-liers. Sur l’une d’elle sont lisiblesdes écr itures en Tifinagh. Sur uneautre, de dimension plus petite,une main avec cinq doigts estpeinte sur le mur. En dessous decette main peinte en ocre (mar-ron), des inscr iptions en Tifinaghsont malheureusement indéchif-frables. Tous ces vestiges font faceau problème de la dégradation,

humaine ou naturelle. La tâche estdifficile, ces sites étant situés loindes sites protégés, mais les exper tsen appellent aux autor ités, poursauver ce patr imoine. Ces grottesrecèlent la preuve d’une présencehumaine pr éhistor ique dans larégion, selon les archéologues, quipensent qu’il s’agir ait d’uneextension hors littoral vers les col-lines alentours des colons romainssuite à la défaite des Amazighsautochtones. Des traces de com-bats sont d’ailleurs visibles sur lesruines. Akli N.

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Coin cuisine

Dimanche 24 février 2019 DESTINS DE VIES 13

Cruelle malchance (96ème partie)

Nabil invita le fils de SiFerhat à prendre uncafé avec lui.

- Non, non, je te remercie,mon fr ère, une autre foispeut-être. Je suis pressé, monpère m’envoie pour t’emme-ner à la maison.- Ghir el-khir ? fit Nabil pourne pas éveiller les soupçons dujeune homme.- Le démodulateur de notreantenne est en panne et monpère m’a dit que tu pouvais leréparer.- Mais moi, je ne suis qu’ins-tallateur d’antennes parabo-liques ! Bon, il est vrai que jesais tr ipoter un démo mais delà à le réparer… hum… je nesais pas si j’y ar r iverai…- C’est ce que j’ai dit à monpère, mais il m’a dit que tusavais tout faire et qu’il t’a vu

à l’œuvre quand tu as installéune antenne dans la villa qu’ilest en train de construire nonloin d’ici.- Bon… Nous allons y aller, jevais d’abor d r écupérerquelque chose chez le cafetier.Nabil se leva et alla chez unhomme d’une quar antained’années et lui demanda de luidonner le cabas qu’il lui avaitconfié. Celui-ci lui remit lecabas en question, il le remer-cia et retour na aupr ès deWahid qui avait vu toute lascène.- D’habitue, lui expliquaNabil, ce cabas se trouve à lamaison et je ne le prends quelorsque quelqu’un me sollicitepour un travail. Mais depuisque mon bras gauche est dansle plâtre, je le laisse chez cetami de longue date. Comme

ça, si quelqu’un me sollicite,je n’ai pas besoin de merendre à la maison pour leprendre ; il est à por tée demain.- Hum… je comprends…Qu’est-il ar r ivé à ton bras ?- Je suis tombé d’un balcon,en installant une antenne.- Oh ! Ce n’est pas vrai ?- Si, c’est vrai.- Moi, à ta place, j’ar rêterai cemétier d’installateur…Nabil sour it.Il n’y a que la mor t qui peutm’empêcher de me battrepour survivre, Si Wahid. Lavie est un combat. Tu ne peuxpas savoir le plaisir que j’é-prouve lor sque, apr ès ungr and combat, j’ar r ive àaccomplir un travail qui, audépar t, avait l’air pour moid’une montagne à déplacer

d’un continent à un autre. Jen’ai pas connu mon père… Ils’en est allé deux mois avantma naissance. C’est très durquand on vient au monde etque le père qui aurait pu ser -vir de guide est déjà par ti.Bon, il est vrai que ma mère afait du mieux qu’elle pouvaitpour combler ce vide, maismon père m’a beaucoup man-qué. Ce sont des voisins, d’an-ciens amis de mon père trèssouvent, qui m’ont appr is ceque mon pauvre père n’a paseu le temps de m’inculquer.Wahid s’ar r êta devant uneSuper Cinq, regar da Nabildans les yeux et lui dit :- Gr âce à toi, je viens dem’apercevoir que j’ai été trèschanceux dans mon enfancemais que je n’ai pas su en pro-fiter… N. N. S (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous(25ème partie) La justice du bâton

Le paysan passa un bon moment àse lamenter et à raconter son his-

toire aux tombes, au milieu desquellesil était assis en tailleur. Il demanda àson père et à sa mère qui se trouvaientlà d’intercéder auprès de son frèreainé et d’attendr ir son cœur envers lui.Il leur demanda aussi pourquoi il étaitdevenu si méchant et si cruel alors quelorsqu’ils étaient enfant, il se compor-tait en frère protecteur et attentionné.Il espérait une réponse, un conseil ouune consolation d’un des défunts qui setrouvaient là, mais en vain. Harassépar la douleur et le chagr in, il finit pars’endormir. Il fit un rêve. Il se vit aubas d’une montagne dont le sommetétait si haut qu’il s’était perdu aumilieu des nuages. Il demanda :- Est-tu là ?- Oui, lui répondit une voix lointaine.

- As-tu une solution pour mon problè-me ?- Oui, mais je ne peux par ler que si jete voyais, lui répondit la voix. Montejusqu’à moi ?- Jusqu’à toi ? Derr ière les nuages ?- Oui…- Mais jamais je ne pourrai monterjusqu’à toi, c’est trop loin, c’est trophaut.- Mais tu n’as pas le choix. Si tu veuxque je t’aide, tu dois monter jusqu’àmoi. Rassure-toi, ce n’est pas aussi dif-ficile que tu le crois. Le tout est d’ef-fectuer les premiers pas.Le paysan, toujours dans son rêve, sedit qu’effectivement il n’avait pas lechoix et qu’il devait monter au sommetde la montagne comme le lui réclamaitla mystér ieuse voix. Dès qu’il eut com-mencé à escalader la montagne, il se

sentit léger et plein de vitalité. Il s’at-tendait à ce que l’ascension soitpénible mais elle s’avér a d’uneincroyable facilité. Il avait l’impres-sion de s’être soudain transformé enun de ces insectes minuscules qui sedéplacent aisément sur toutes les sur -faces, quels que soient leur position etleurs emplacements. Au bout d’un trèscour t moment, le paysan atteignit lesnuages, alors il hésita à continuer sonascension. La voix se fit entendre denouveau :- Qu’est-ce que tu attends pour monter? Tu es ar r ivé…- J ’ai peur de ces nuages…- Viens, tu peux les traverser… Tu ner isques r ien… Je ne veux que ton bien.Qui, crois-tu, a rendu ton ascension siaisée ?

N. N. S (à suivre…)

Nabil, agent de l’éducationdans un lycée, veut

épouser Amina, sa jeunecollègue mais celle-ci, bien

qu’elle n’y voie pasd’inconvénient, hésite àparler de lui à sa mère,

pour des raisonscomplexes qu’elle n’ose

pas divulguer au jeunehomme. Comme celui-ci l’arelancée plusieurs fois, elle

lui promet d’aborder lesujet avec sa mère durantle week-end. Un week-end

qui commence par unevisite à la clinique où sa

sœur aînée vient de mettreau monde une petite fille. Àcette occasion, l’accouchée

a reçu un grand bouquetde fleurs dont elle ne

connaît pas l’origine. Enfait, c’est Nabil qui estderrière ce bouquet de

fleurs par le biais duquel ilvoulait obliger Amina à

évoquer son existence à samère et ses nobles

intentions. La jeune fillefinit par parler du jeuneprétendant à sa mère et

cette dernière lui signifiequ’il est hors de question

qu’elle se marie avec le«premier venu».

Résumé

Un paysan est tellement pauvre quepour nourrir sa femme et ses quatre

fillettes, il était réduit à couper un desoliviers que lui avait légués son père

pour en vendre le bois. Au moment oùle paysan va donner le premier coup de

hache, l’olivier crie et lui demande del’épargner. Puis, pour mettre fin à sa

pauvreté, il offre au paysan une marmitemagique qui donne ce qu’on lui

demande. Celui-ci l’emmène à lamaison. Deux de ses filles expriment

des vœux et la marmite les exauce. Lamarmite était réellement magique. La

femme du paysan demande à la marmitedes bijoux et des pièces en or et

aussitôt son désir est exaucé.Le paysan, lui, a peur.

Résumé

Un conte de la haute Kabylie

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Le président du club franci-lien en a notamment pro-fité pour démentir les

r umeur s autour du directeurspor tif Antero Henr ique. Peuimpor te le contexte, Nasser Al-Khelaïfi se montre toujours opti-miste pour l' avenir du Par isSaint-Germain. Mais peut-êtrepas autant que ce vendredi, jourde la présentation du par tenar iatavec Accor. «C'est le deal le plusimpor tant que nous avons conclujusque-là», a annoncé le prési-dent du champion de France, encollabor ation avec le groupehôtelier pour «trois ans, plus uneoption pour trois ans de plus.» Sile dir igeant refuse de par ler d'ar -gent, il s'agirait bien d'un contratentre 50 et 60 M€ par an. Soitenviron le double des revenusperçus avec Fly Emirates jus-qu'en juin prochain. Un joli couppour le PSG dont le prochainsponsor maillot va en par tie com-penser la décote du bail avecNational Tour ism Council (ex-QTA), valor isé à 100 M€ puis à58 M€. Pas de quoi inquiéter Al-Khelaïfi, confiant avant le verdictdu TAS sur le r éexamen descomptes par l'UEFA. Et danstous les cas, le patron par isien aprévu d'autres atouts pour gon-fler le capital du club. Pour com-

mencer, contrairement à ce quiétait annoncé, Par is peut conser -ver son contrat avec NationalTour ism Council, «mais pas aumême pr ix». Le Qatar i a aussipr évu l' ar r ivée de nouveauxsponsors, et un possible namingpour le centre d' entr aînement

ainsi que le Parc des Pr inces ! Passûr que les suppor ter s soientd'accord. En revanche, les fansapprécieront l' énième mise aupoint concer nant Neymar etKylian Mbappé, que le club n'apas besoin de vendre. «Non, cen'est pas à 100 % , mais à 2000 % .

Ils vont rester à Par is, a répétéAl-Khelaïfi dans les colonnes duPar isien. Beaucoup de médias,notamment en France, préten-dent qu'on aur ait besoin devendre Neymar ou Kylian. J eveux confirmer que Kylian etNeymar vont rester ici.» On peutdire que le dir igeant est serein, àtel point qu' il envisage de renfor -cer l'effectif cet été. «On va par -ler avec le coach, on va voir cequ' il veut. On décidera, si on veutacheter un joueur, deuxjoueurs… On est libres», a-t-ilindiqué. En par lant de ThomasTuchel, l' entr aîneur devr a s' yfaire, Antero Henr ique ne bouge-ra pas malgré les rumeurs persis-tantes concer nant Ar sèneWenger. «Nous avons un direc-teur spor tif, Antero Henr ique, enqui j'ai une grande confiance», adémenti Al-Khelaïfi, agacé par cesujet. «J 'entends sans ar rêt lesmédias dire qu'Arsène va venirprendre ce poste. C' est trop.Laissez-nous travailler, s' il vousplaît, a-t-il demandé. Antero réa-lise un très bon travail. Il vacontinuer avec nous. Il reste là.»Plusieurs sources ont pour tantr évélé des r éunions avecl'Alsacien ces derniers mois pourun poste de manager général. Lesdiscussions auraient-elles capoté? L'ancien manager d'Arsenalaurait-il accepté une autre propo-sition ? On ne devrait pas tarderà en savoir plus.

En marge de laprésentation du

prochain sponsormaillot Accor,

Nasser Al-Khelaïfia évoqué

plusieurs sujets del'actualité du Paris

Saint-Germain.

Monaco vise un premier scalpMonaco, en dépit des agitations en

coulisses, va mieux sur le ter rain:l'ASM rêve d'un premier succès cette saisoncontre un " gros" , ce dimanche face à Lyon,lors d'une 26e journée de L1 qui met auxpr ises deux autres équipes en for me,Rennes et Marseille. Pour une fois, onregardera peut-être un peu moins le Par isSG, qui entamait hier contre Nîmes (17h00)une sér ie de trois matches a pr ior i faciles(Dijon en Coupe de France et Caen en L1suivront). Celle-ci doit mener le leaderjusqu'à son huitième de finale retour deLigue des champions face à Manchester

United le 6 mar s. La per for mance deKylian Mbappé vaudra sans doute tout demême le coup d'oeil, lui qui faitmer veilleusement oublier les absencesd'Edinson Cavani et Neymar depuis troismatches - et trois buts. Mais ce week-end,c'est sur le Rocher que le foot françaisbraquera ses projecteurs. Dimanche soir(21h00), Monaco joue son premier matchavec dans son organigramme un nouveauN.2, l'homme d'affaires russe Oleg Petrov,intronisé vendredi par le club enremplacement de Vadim Vasilyev, licencié.La fin d'une pér iode agitée en coulisses

pour l'ASM ? Les joueur s et leurentraîneur Leonardo Jardim semblent peuse soucier de cette question. Contre l'OL(3e), qui vient de tenir en échec Barceloneen C1 (0-0), il y a une belle occasion d'offr iraux fans une première victoire face à uncandidat au podium de L1 cette saison.

Euphorie rennaise

Avec Vasilyev, " C'est une amitié de quatreans et demi. Quand je suis par ti, on est restéproche. Aujourd'hui, c'est lui qui s'en va" ,

avait réagi le coach por tugais le week-enddernier. " Mais ça ne change r ien. Le staff etjoueur s sont des professionnels. Notredevoir, c' est de tr availler (jusqu'à) noslimites pour l'AS Monaco" . Après deuxvictoires et un nul sur les trois derniersmatches, un nouveau succès donnerait àMonaco (16e) de précieux points pour lemaintien. Plus haut, l'euphor ie rennaise néede la qualification pour les huitièmes de laLigue Europa jeudi après la victoire chez leBetis Séville (3-1) peut se prolonger contreMarseille ce dimanche (17h00). Mine der ien, le choc est impor tant pour les Bretons,seulement 11es à quatre points de l'OM, 4eet qui reste sur trois victoires de suite, enplein renouveau avec Mar io Balotelli." C'est dur de faire des sér ies de troisvictoires consécutives (mais) il ne faut pass' ar r êter là, il faut en mettre unequatr ième" , a prévenu Rudi Garcia. Troisvictoires, c'est ce que compte Caen depuis ledébut de la saison... A Toulouse dimanche(15h00), le Stade Malherbe, 19e, aura unepremière impression de " l'effet" RollandCourbis. L'ex-coach, appelé en renfor t del' entr aîneur Fabien Mercadal pour unemission maintien d'urgence jusqu'à la finde saison, a déjà constaté les dégâts. " Unebonne par tie des joueurs ne sont pas à leurniveau. On va essayer de comprendrepourquoi ils ont perdu cette confiance" , a-t-il dit, cité par le compte Twitter du club.Saur a-t-il trouver les bons mots pourélectr iser l'équipe ?

Dimanche 24 février 2019 SPORT 21

PARIS SG Mbappé, Neymar, Henrique...

FRANCE 26e journée de Ligue 1

Le Real freine sérieusement pour Hazard Annoncé avec insistance au

Real Madrid ces derniersmois, l'ailier de Chelsea EdenHazard ne figurerait pastotalement dans les plans desMerengue. Avec Vinicius Jr etRodrygo, le club espagnol se sentbien armé pour l'avenir à ce poste.Eden Hazard au Real Madrid, lapiste a pris sérieusement du plombdans l'aile depuis vendredi. Eneffet, Chelsea a été interdit derecrutement par la FIFA pour lesdeux prochaines périodes destransferts. Et malgré la fin ducontrat du Belge en juin 2020, onimagine mal le club londonien

laisser filer l'un des ses meilleurséléments sans pouvoir leremplacer. Mais visiblement, il nes'agit même pas du seul obstacle àun éventuel transfert du DiableRouge chez les Merengue. Malgréun intérêt depuis plusieurs annéespour l'ancien Lillois, le triplechampion d'Europe en titre semontre désormais moins emballépar son recrutement. Pourquoi untel revirement de situation ? Sansmême évoquer la récente sanctionde la FIFA, Marca croit savoir cesamedi que le Real a étédernièrement refroidi sur cedossier. Pas à cause des qualités

évidentes d'Hazard, mais en raisondu développement de ses jeunestalents. En effet, les dirigeantsmadrilènes ne veulent pasempêcher Vinicius Jr, mais aussiRodrygo, de s'épanouir. Avec desperformances très intéressantes cesderniers mois, Vinicius commenceà faire son trou à Madrid ets'impose très clairement commel'avenir de l'actuel 3e de Liga. Onpeut ainsi comprendre l'envie de laformation ibérique de lui faireconfiance. Cette stratégie peutaussi être entendue concernantRodrygo, recruté pour 45 millionsd'euros en provenance de Santos et

très attendu avant son arrivée l'étéprochain. Mais bien évidemment,il faut rester méfiant avec cetteinformation, qui intervient justeaprès la sanction contre Chelsea.Le Real peut utiliser et laisserfiltrer cet argument dans la pressepour mettre la pression surl'équipe anglaise et ainsi négocierune opération à un coût réduitpour Hazard, qui n'aura plus qu'unan de contrat en juin prochain.Jusqu'à l'annonce de la décision duBelge, son avenir va continuer defaire parler.

MERCATO Chelsea interdit de recrutement

La mise au pointd'Al-Khelaïfi

Chelsea

Zidane toujoursintéressé Selon le Sun, Zinedine Zidane ne

serait pas refroidi par l' interdic-tion de recrutement infligée àChelsea et serait toujours un candi-dat crédible au banc des Blues l'étéprochain. Pour avoir enfreint lerèglement sur le recrutement dejoueurs mineurs, Chelsea a été lour -dement sanctionné vendredi et s'estvu interdire d'acheter de nouveauxéléments durant les deux prochainespér iodes de mercato. Mais alors queles Blues prépareraient l'après-Sar r i, et qu' ils ambitionneraient defaire venir Zinedine Zidane sur leurbanc de touche, le Sun assure cesamedi que le technicien français neserait pas refroidi par la sanctioninfligée au club londonien. Letabloïd, dont les informations sont àprendre avec des pincettes, indiqueque plusieurs sources internes évo-quent toujours un Zidane très inté-ressé par le challenge. Pour appuyerson propos, le Sun rappelle queChelsea devrait faire appel de cettesanction. Ce qui, à défaut de l'annu-ler, pour rait au moins la repousserde quelques mois et permettre ainsiaux Blues d'être très actifs durant leprochain mercato estival. " Zidaneest heureux à l' idée de dépenser unegrosse somme d'argent (230 millionsd'euros), sachant qu' il sera ensuitecoincé avec le même effectif durant18 mois" , est-il écr it. Le Sun par leainsi de Mauro Icardi, Isco, AlexTelles ou encore Kalidou Koulibaly.Comme l'expliquait RMC Spor tcette semaine, voir Zidane débar -quer à Londres est pour tant assezincer tain. Parce que l'ancien coachdu Real Madr id n'a jamais fait de laPremier League sa pr ior ité, et parceque le banc de la Juventus pourraitégalement se libérer en fin de saison,si les Tur inois venaient à échouerdans leur quête de Ligue des cham-pions.

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Le CRB Tizi-Ouzou a réussià quitter la place de lanter -ne rouge qu’il occupait à la

faveur de son succès contre la JSTixér aine, au stade OukilRamdane de Tizi-Ouzou, dans lecadre de la 22e journée de la

Régionale 1. Les poulains deChabane Meftah ont réalisé unebelle victoire, celle de l’espoir, ens’imposant, au finish, sur unscore net et logique de 2 buts à 0.Un succès ô combien précieuxpour les Communards qui poin-tent désormais à la 14e place avec22 points aux côtés de l’USMChéraga, qui a ar raché un nul endéplacement face au WB Saoula(0 - 0), et de l’IR Birmandreis,dont le match face au leader, laJS Boumerdès, a été repor té. Lescoéquipiers de Madjid Meghr icisont appelés à rester sur cettelancée lor s des prochainesjournées, pour quitter définitive-ment la zone rouge. À 10journées du baisser du r ideau surla saison, la survie n’est pas enco-

re assurée pour le CRB Tizi-Ouzou, qui doit confirmer sonregain de forme lors des pro-chaines sor ties. Appelée à s’im-poser à domicile devant le CRBBordj El-Kiffan pour reprendresa place sur le podium, l’ESAzeffoun a fléchi en s’inclinant, àla grande surpr ise de tous, sur lescore de 2 buts à 1. Une défaiteinattendue qui réduit les chancesdes Mar ins de jouer l’accessionen Inter-régions. La JS Akbou estégalement revenue bredouilled’Alger où elle a affronté l’OCBeaulieu. Défaits sur le score de 2buts à 1, les gars de la JSA sontplus que jamais menacés par lepurgatoire. Pour les deux der -niers représentants de la Kabylie,la JS Tichy et l’USM Draâ Ben

Khedda, ils ont réussi de bonsrésultats ce week-end. En effet,les hommes de Tichy ont ar rachéla victoire aux dépens de leurinvité du jour, l’EC Oued Smar,et s’éloignent de la zone rouge,tandis que les «Débékois» sontrevenus avec un nul de chez lalanterne rouge, le WA Rouiba (1 -1). Massi Boufatis

Les résultatsJS Tichy 2 - EC Oued Smar 0OC Beaulieu 2 - JS Akbou 1ES Azeffoun 1 - CRBB Kiffan 2CRB Tizi-Ouzou 2 - JS Tixéraine 0WA Rouiba 1 - USMDB Khedda 1WB Saoula 0 - USM Cheraga 0CA Kouba 2 - ESM Boudouaou 1Exempt: JS Bordj Ménaïel

Dimanche 24 février 2019SPORT22

RÉGIONALE 1 (22e journée)

Le CRB Tizi-Ouzou respire Les Communards

de Tizi-Ouzoupointent

désormais à la 14eplace avec 22

points aux côtésde l’USM Chéragaet l’IR Birmandreis.

ESCRIME Championnats d'Afrique (juniors)

La sélection algér ienne d'escr ime juniors adécroché trois médailles (1 or, 1 argent, 1

bronze), à l' issue de la 2e jour née desépreuves du Championnat d'Afr ique de lacatégor ie, disputée jeudi à la salle Harcha-Hacène d'Alger. La médaille d'or algér ienne aété l'œuvre de Yousra Zeboudj à l'épée fémi-nin, qui a dominé en finale l'Egyptienne LimaHocine (15-11). «C'est une joie indescr iptible,d'autant plus qu'elle intervient après madéfaite en finale de la catégor ie cadette.C'était une finale difficile, mais je suis parve-nue à battre l'Egyptienne qui m'avait battul'année dernière, donc j'ai pr is ma revanchecette année», a déclaré Zeboudj à l'APS. Lesdeux autres médailles algér iennes ont étérempor tées par Salim Heroui au fleuret mas-culin apr ès sa défaite en finale face à

l'Egyptien Hamza Mohamed (11-15), alorsque Kaouthar Mohamed Belkebir s' estcontentée de la médaille de bronze au sabre,spécialité rempor té par l'Egyptienne Mer iemAhmed contre la Tunisienne DeghfousMer iem (15-12). A l' issue de la 2e journéeconsacrée aux juniors, l'Algér ie a récolté untotal de 6 médailles (1 or, 1 argent, 4 bronze).Le président de la Fédération algér ienne,Abderaouf Bernaoui s'est félicité des résultatsobtenus par les juniors, soulignant que lesépreuves par équipes prévues vendredi vontpermettre à l'Algér ie de glaner d'autres titresafr icains. Pour sa par t, la sélection algér ienned'escr ime cadette a décroché 4 médailles (1or, 3 argent,), lors de 2e journée des épreuvesdes Championnats d'Afr ique d'escr imes dejeunes catégor ies (minimes, cadets et juniors)

dans les trois armes, disputées mardi à la salleHarcha-Hacène (Alger ). Lors de cette deuxiè-me et dernière journée consacrée aux cadets,la médaille d'or algér ienne a été décrochéepar Kaouther Belkbir en sabre féminin aprèssa victoire en finale (15-12) devant sa compa-tr iote Naila Benchagour qui a rempor té l'ar -gent. " Je suis très contente de cette consécra-tion. C'était un parcours difficile sur tout enfinale face à Benchagour, mais j'ai toujourscru en mes chances pour décrocher le titre" , adéclaré Belkbir. Les deux autres médaillesd' ar gent ont été rempor tées par Yousr aZeboudj en épée féminine et Alber t Frégil enfleuret masculin. A l' issue des épreuves consa-crés aux cadets, la sélection algér ienne s'estadjugée un total de 7 médailles (2 or, 4 argent,1 bronze).

Trois médailles pour l'Algérie

RUGBY Coupe d’Afrique des nations (U-20)

Trente joueurs ont été retenuspar le staff technique de l'é-

quipe nationale de r ugby desmoins de 20 ans (U-20), pour unstage de présélection en vue de lapar ticipation de l’Algér ie à lacoupe d’Afr ique des nationsdénommée «Trophée Bar thès»prévue à Kampala en Ouganda, aappr is l'APS avant-hier auprèsde la fédération algér ienne de

rugby. Les joueurs convoqués,issus de différents clubs affiliés(Alger, Or an, Béjaïa, Blida,M'sila, Sidi Bel-Abbès), ontentamé le stage mercredi à Alger,sous la conduite du sélectionneurde la catégor ie Ousmane Mane etdu directeur technique national(DTN) Mohamed Sahraoui, pré-cise la même source. Le trophéeBar thès est un tour noi qui

regroupe 12 sélections nationales,répar ties en trois groupes de 4équipes et chaque formation dis-putera trois matchs. L’Algér ie setrouve dans le groupe C, dont lesmatchs se joueront du 8 au 11mai 2019 à Kampala. LesAlgér iens évolueront aux côtés del’Ouganda, du Ghana, et de laZambie. Le vainqueur de la pouleC sera promu dans la poule B,

alors que le gagnant de la poule Bsera promu dans la poule A. Leperdant de la poule A sera relé-gué dans la poule B, le perdant dela poule B sera relégué dans lapoule C, et le perdant de la pouleC cédera sa place à une nouvelleéquipe en 2020.

30 joueurs en stage de présélection

LWF Bouira

Bakiri poussé à la démission

Le président de la LWF Bouira etmembre du bureau fédéral de la

FAF, Nordine Bakir i, a officiellementdéposé sa démission auprès des ins-tances concernées de la FAF. Il a étémis en «congé maladie», version offi-cielle de la FAF, en novembre der -nier, et a été remplacé par un direc-toire, qui avait comme mission derelancer le championnat de wilaya deBouira. Pour rappel, un bras de ferl’opposait à une vingtaine de prési-dents de CSA, qui avaient boudé lechampionnat en refusant de s’enga-ger auprès de la Ligue qu’il présidaitavant la satisfaction de leurs revendi-cations, qui se résumaient au dépar tde Bakir i Nordine. Une commissiond’audit s’était même rendue à Bouirapour étudier les différents dossiersexistants au niveau de la Ligue. Bienr ien n’ait été communiqué par lacommission en question, l’on avanceque Bakir i aurait commis un impairen «transgressant la loi et le règle-ment en vigueur». Lors de la derniè-re rencontre qui s’est tenue mercredidernier entre le directoire et les pré-sidents de CSA, il a été décidé de latenue d’une AG élective à la fin de lasaison, juste après la fin du cham-pionnat, «afin d’éviter de per turberde nouveau le déroulement du cham-pionnat de wilaya». Une option nonpar tagée par tout le monde, puisquecer tains présidents de CSA voulaientune AG extraordinaire élective dansles plus brefs délais. M’hena A.

KEMPOMondial 2019

Les Verts enstage à Souidania

Les sélections algér iennes dekempo, messieurs et dames, ont

entamé jeudi un stage de préparationau Centre de préparation des équipesnationales de Souidania (Alger ), enprévision du Championnat du mondede la discipline prévu en avr il pro-chain en Espagne. «Nous avonsregroupé 20 athlètes, dont 4 femmes,qui sont en stage jusqu'au 28 févr ier.Nos athlètes ont déjà effectué plu-sieurs regroupements en prévision duMondial prévu en avr il prochain», adéclaré à l'APS le président de laFédération algér ienne de kempo,Hichem Ouhalima. «Deux autresathlètes suppléants vont compléter laliste des par ticipants au Mondial, oùnous comptons décrocher une placesur le podium», a-t-il ajouté. Lessélections nationales sont encadréespar un staff technique composé dequatre entraîneurs, à savoir, l'entraî-neur pr incipal Rabah Mahtout, sonadjoint Far id Bouhadja, l'entraîneurde la sélection féminine MohamedAmine Moukaf et l'entraîneur kataRéda Maazouz. Liste des athlètesconvoqués : Messieurs : YounesZoulai (-55 kg), Ibrahim Benaidja (-60 kg), Mohamed Azibi (-65 kg),Islem Sabeg et Mohamed Taibi (-70kg), Nadir Mamane (-75 kg), HamzaMehleane (-80 kg), Fayçal Chenah (-85 kg), Mustapha Bouchereb (-90 kg),Ahmed Chir ighi (-95 kg), KhaledBouaziz (+95 kg), Said Allali (Kata),Abdelhak Abrous (kata), IbrahimTouati (kata).Dames : Mellak Day Touba (-55 kg),Yasmine Kefane (-60 kg), AnissaGuihir i (-65 kg), Manal Boulaassel(+65 kg). Suppléants : MohamedBoudar (-80 kg), Kenza Iftini (+65kg).

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Dimanche 24 février 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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LIGUE 2 MOBILIS (23e journée)

Le NC Magracreuse l'écart

Considéré comme la grande affiche de cette20e journée, le derby de la Soummam ayant

mis aux pr ises l'OS El Kseur avec son voisinl’ES Timezr it, a été palpitant et très disputé depar t et d’autre. Les débats étaient chauds entreles 22 acteurs en présence d’un public très nom-breux venus assister à cette empoignade. Duspectacle et de belles facettes de jeu et sur toutdes retrouvailles ont été à la hauteur de la répu-tation des deux équipes qui respiraient la santétant il y avait du beau jeu et du fair-play. Aufinish, les hommes de Yazid Amrouche ont eu ledernier mot en s’imposant sur le score de troisbuts à un (3 - 1). Dès le coup d'envoi, les pou-lains de Yacine Abdiche enchaînèrent les opéra-tions offensives et furent vite récompensés parle but du virevoltant Bachir Baour qui libéra lessiens dès la 5e minute. Après une grosse pres-sion et des occasions, les effor ts des Olympiensseront récompensés à la 30' suite à un joli mou-vement offensif ponctué par une seconde réali-sation signée par ce diable de Bachir Baour quiplanta sa deuxième bander ille. Malgré cetteavance, les visiteurs ne baissaient pas les bras,puisqu’ils sont parvenus à réduire la marque àhuit minutes de la mi-temps. Mécontents de ce

score étr iqué, jusque-là, en seconde pér iode, lesBleus d’El Kseur accentuent la cadence et netardent pas à donner ses fruits à la 50e minutelorsque le buteur emblématique de l’équipe,Bachir Baour, tue le match par une troisièmeréalisation.

L’Olympique Tizi Rached frappe fortNotons enfin que le score aurait pu être lourd siles attaquants avaient su comment concrétiserles maintes occasions qui leur ont été pré-sentées. Ainsi et profitant du nul enregistré parle désormais ex-dauphin, le CRB Kharrata, quin’a pu faire mieux que de revenir de Bouiraavec le par tage des points face au MC Bouira età la faveur de cette précieuse victoire, l’OSEKaura été le plus grand bénéficiaire de cettejournée puisque celui lui a permis de s'emparerde la deuxième place, surclassant ainsi le CRBKher r ata. De son côté, le leader, le CMTidjelabine, s’est imposé devant le FCTamelahth par deux buts à zéro et conserveainsi sa première place. Au même temps, le RCSeddouk a renforcé son capital points, et ce,

suite à sa victoire acquise contre le WR BordjMénaïel, alors que l’ES Bir Ghbalou a concédéle point du match nul face au FC Tadmaït (2- 2),contrairement à l’USM Béjaïa qui a été battue àl’ex-Maillot par la J SM.Pour sa par t,l’Olympique Tizi Rached confirme son netregain de forme et prend sa revanche en atomi-sant une décevante formation de Draâ El-Mizansur un score sans appel de 4 à 0. Avec ce succès,l’OTR a effectué une remontée spectaculaire auclassement pour s' installer à la onzième posi-tion. Enfin, la surpr ise de ce round fut l'œuvrede l’OS Mouldiouene qui a déjoué tous les pro-nostics, en allant s’imposer à Bejaïa face à l’USSoummam, cédant ainsi la place de lanternerouge au FC Tamelhth. Samy H.

RÉGIONALE 2 (20e journée)

L’Olympique El-Kseur nouveau dauphin

Coupe de la CAF

Le NA Husseïn-Dey affron-tera aujourd’hui à Nairobi

les Kényans de Gor Mahia(14h00 algér iennes) avec laferme intention de préserversa position en tête du classe-ment du groupe D, en matchcomptant pour la 3e journéede la phase de poules de laCoupe de la Confédérationafr icaine de football. Auteurd'un match nul heureux lorsde la 2e journée à Alexandr ieface aux Egyptiens duZamalek (1-1) qui l'a propulséen tête, le Nasr ia (1er, 4 pts)sera cer tainement mis à rudeépreuve par son dauphin,battu à Luanda par le clubangolais de Petro Atlético (2-1). Epuisés sur le plan phy-sique après l'enchaînementdes matchs, toutes compéti-tions confondues, les " Sang etOr" seront appelés à puiserdans leurs réserves pour reve-nir avec un bon résultat." Nous devons avant toutrécupérer, c'est le volet le plusimpor tant que l'on doitprendre en considération. Il ya lieu de reconnaître que noussommes vraiment à bout phy-siquement, les matchs s'en-chaînent, la direction a mis lesmoyens pour nous mettredans les meilleures conditions,mais il y a des limites" , aaffirmé le buteur maison duNAHD, Ahmed Gasmi. " Lejour du match, on oublieratout pour nous défoncer sur leter rain, espérons seulementque le physique va suivre, caril faut reconnaître que face auCRB (quar t de finale aller deCoupe d'Algér ie, 1-0), on a euvraiment du mal en secondepér iode" , a-t-il ajouté. Sur leplan de l'effectif, le maître àjouer Chamseddine Harrag,blessé aux adducteurs face auChabab, est incer tain pourcette rencontre. Une décisionsera pr ise quant à sa par tici-pation ou non hier. Chez l'ad-versaire (2e, 3 pts), la motiva-tion est grande pour tenter del'empor ter et du coup s'empa-rer de la tête du classement.Les Kényans, vainqueurs lorsde la première journée à lamaison face au Zamalek (4-2),aborderont ce rendez-vousavec un seul leitmotiv : la vic-toire. Dans l'autre match dugroupe, le Zamalek, en mau-vaise posture (4e, 1 point),aura à cœur d'amorcer sonredressement à domicile face àPetro Atlético (3e, 3 pts), his-toire de relancer ses chancesde qualification.

Le NC Magra, leader de laLigue 2 Mobilis de football,a provisoirement creusé l'é-

car t à cinq points sur son premierpoursuivant au classement général,le WA Tlemcen, après sa cour temais précieuse victoire sur la lan-terne-rouge USM Blida (1-0), aumoment où l'autre sér ieux candi-dat à l'accession, l'US Biskra aessuyé une défaite inattendue chezle MC Saïda (2-0). Le NCM a butésur une cor iace équipe blidéenne,ayant bien résisté jusqu'à la 51' ,avant de céder devant Ziouèche,auteur de l'unique but de cette ren-contre. Un cour t mais précieuxsuccès, qui permet au leader depor ter son capital à 43 unités, soitavec cinq longueurs d'avance sur leDauphin WA Tlemcen, qui cepen-dant compte un match en moins,puisqu' il devait se déplacer hierchez le RC Relizane, en matchderby, considéré comme l'un desduels au sommet de cette 23ejournée. De son côté, l'US Biskra alaissé filer de précieux points dansla course à l'accession, en s' incli-nant (2-0) chez le mal classé MCSaïda, ayant trouvé le chemin desfilets grâce à Benayada (24') etSayahi (41'). Une défaite qui main-tient l'USB à la 3 place, avec 37points, au moment où le MCS réa-lise une des bonnes affaires dujour, en se hissant à la 12e place,avec 26 unités. En revanche, laJSM Skikda a été moins chanceu-

se, puisque malgré l'avantage duter rain et le soutien du public, elles' est contentée du par tage despoints avec l'Amel Boussaâda (1-1). Pour tant, les choses avaientrelativement bien commencé pourl' équipe locale, ayant ouver t lescore dès 10' par l' intermédiaire deBatrouni,avant de fléchir et deconcéder l'égalisation devant Touil(58'). Un score de par ité qui n'ar -range aucune des deux équipes, carelles restent dans le ventre mou duclassement, avec seulement

quelques longueurs d'avance surles premiers relégables. En effet,l'ABS reste 8e avec 32 unités, alorsque la JSMS pointe juste der r ière(10e /30 pts). Les matchs de ven-dredi se son clôturés par le duelMC El Eulma - ASM Oran, entre le5e qui recevait le 14e, et cette ren-contre s'est terminée sur le score dezéro par tout. Le MCEE reste 3eavec l'US Biskr a et l'ASOChlef,avec 37 unités pour chaqueclub, alors que l'ASMO est tou-jours premier relégable, a égalité

de points avec l'USM El Harrach,à savoir, 22 unités pour chaque for -mation. Les trois matchs restantsde cette 23e journée se joueront le26 févr ier courant et le 19 marsprochain, suivant la dernière pro-grammation de la Ligue de footballprofessionnel (LFP). USM ElHar r ach - RC Kouba et J SMBéjaïa - ASO Chlef se joueront le26 févr ier, respectivement à 15h00et à 17h00, alor s qu'ESMostaganem - USM Annaba a étéprogrammé le 19 mars, à 16h00.

Le leader NC Magraporte désormaisson capital à 43

unités, soit aveccinq longueurs

d'avance sur sonpoursuivant

immédiat.

Le NAHDen périlà Nairobi

Les résultatsUS Soummam 1 - OS Mouldiouane 2 OS El-Kseur 3 - ES Timezit 1RC Seddouk 2 - WRB Ménaïel 0ES Bir Ghbalou 2 - FC Tadmaït 2MC Bouira 1 - CRB Kherrata 1CM Tidjelabine 2 - FC Tamelaht 0JS M’Chedallah 1 - USM Béjaïa 0O Tizi Rached 4 - ESD El-Mizan 0