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Les riches toujours plus riches?

Tract PSV - votations du 17 juin 2012

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Les positions du PSV pour les votations du 17 juin 2012

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Les riches toujours plus riches?

L’épargne-logement, déjà refusée dans une première version en mars 2012, est une mauvaise solution pour résoudre la crise du logement qui touche notre région.

• L’initiative est inéquitablePour épargner 15’000 francs d’impôts par année, il faut réaliser un revenu de 126’000 francs par année. L’initiative ne s’adresse donc qu’à des contribuables aisés et non à la classe moyenne comme essaient de faire croire les partisans de l’initiative.

• L’initiative est ineffi cacePuisqu’elle ne s’adresse qu’aux personnes aisées, l’initiative ne résout pas les pro-blèmes de pénurie. Le taux de propriétaires dans le canton de Bâle-Campagne, qui connait l’épargne-logement depuis 1990, n’est pas plus élevé que la moyenne natio-nale.

• L’initiative est dangereuseLes problèmes de logement sont liés à la pénurie et au prix élevé des loyers. Pour lut-ter contre ces problèmes, il faut que les collectivités publiques puissent investir et ne doivent pas être amputées de revenus fi scaux importants à cause de l’initiative.

L’initiative de l’ASIN « la parole au peuple » exige que le référendum obligatoire soit étendu à tous les accords internationaux dits importants. Elle doit être massivement refusée.

• L’initiative est inutileToutes les décisions importantes sont déjà soumises à un référendum obligatoire (ad-hésion à l’UE et à l’OTAN par exemple). Un tel vote requiert la majorité du peuple et des cantons.

• L’initiative est coûteuseOrganiser une votation populaire coûte cher. Avec l’initiative, le peuple devrait voter en moyenne sur 8 traités internationaux par année. Les coûts estimés sont de 23 millions de francs par an pour des votations peu pertinentes pour la population.

• L’initiative est dangereuseLa marge de manœuvre du Conseil fédéral et de nos négociateurs est fortement ré-duite par cette initiative, qui a de fortes chances de faire perdre une crédibilité néces-saire dans les discussions internationales.

à l’épargne-logement

à l’initiative ASIN

• Non à la suppression du libre choix du médecin

Le Managed-Care impose l’affi liation à un réseau de soins et place ainsi les patients sous tutelle. Il ne sera plus possible dès lors d’aller consulter son médecin traitant de son choix, sauf en restant en dehors des réseaux et en payant le prix fort.

• Non à une médecine à deux vitesses

Les personnes qui ne souhaitent pas s’affi lier à un réseau de soins seront pénalisées fi nancièrement par une quote-part bien plus élevée (15% au lieu de 10%) ; jusqu’à concurrence de 1’000 francs par an, au lieu de 500 francs. Ces montants maximaux peuvent être majorés par le Conseil fédéral sans consultation du Parlement ! Avec les hausses répétées des primes, cette nouvelle loi va conduire à un surcoût annuel de plusieurs milliers de francs à la charge des patients. Ainsi, seuls quelques-uns pourront encore s’off rir le libre choix du médecin.

• Non au diktat des caisses-maladie

La loi donne aux caisses-maladie un pouvoir très important. Elles pourront dès lors décider quels médecins et autres prestataires de soins elles rembourseront. De plus, elles pourront désormais lier les assurés aux réseaux jusqu’à 3 ans. Si ces derniers souhaitent changer de système et quitter le réseau, ils devront payer une prime de sortie élevée. Ce système aggravera donc l’inégalité d’accès aux soins et renforcera la chasse aux bons risques menée par les caisses-maladie.

au Managed-CareLa révision de la loi sur l’assu-rance-maladie (LAMAL) propose d’imposer les réseaux de soins au peuple suisse. Si elle est ac-ceptée, la plupart des assuré-e-s ne pourront plus choisir libre-ment leur médecin, leur hôpital, leur établissement de soins ni même leur pharmacie.

Le PSV rejette vivement ce Ma-naged-Care, c’est-à-dire ces ré-seaux de soins imposés par les assureurs maladie.

à l’initiative ASIN

à l’initiative Exit

au contre-projetL’initiative « Assistance au suicide en établissements médico-so-ciaux (EMS) » d’Exit demande que soit inscrite dans la loi l’obligation pour les EMS d’accepter la tenue d’assistance au suicide en leur sein. Cette initiative telle que for-mulée ne prévoit aucun cadre ou mesure d’accompagnement.

Le contre-projet, soutenu par le Conseil d’Etat et le Grand Conseil, exige qu’un cadre soit instauré

pour éviter tout abus. Il permet de fi xer clairement les conditions dans lesquelles la tenue d’une assistance au suicide ne peut être refusée.

• Le contre-projet respecte la liberté individuelle et le droit à l’autodétermination

Ces principes sont à la base du contre-projet qui vise précisément à s’assurer que ces droits fondamentaux soient respectés et que le souhait de mourir corresponde bien à la volonté de la personne.

• Le contre-projet fi xe des règles qui garantissent une décision libre et réfl échie

Ces règles exigent que la personne doit avoir sa capacité de discernement concernant sa décision de se suicider, qu’elle ait persisté dans sa volonté de mettre fi n à ses jours et qu’elle souff re d’une maladie ou de séquelles d’accident graves et incurables.

• Le contre-projet assure que toutes les alternatives soient envisagées

Le contre-projet demande que le patient/résident soit informé de l’existence de toutes les alternatives, en particulier les soins palliatifs. Une décision de suicide doit être prise en toute connaissance de cause.

• Le contre-projet protège les établissements sanitaires, les résidents et le personnel

Le contre-projet prend en considération le fait que les établissements (EMS et hôpitaux reconnus d’intérêt publics), où le suicide autorisé est accepté, sont des lieux de soins accueillant des personnes fragilisées entourées par du personnel soignant. Il fi xe donc des règles pour les protéger.

Parti socialiste vaudois, Place Chauderon 5, 1003 Lausanne, [email protected]. Plus d’informations sur www.ps-vd.ch