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ECCD pour la GRC : déterminants et impact sur la performance CRM Latifa TRABELSI, Technologue à ISET Bizerte, LRM. [email protected] Tel :22586167 Fathi Akrout, Professeur à FSEG Sfax, Université de Sfax, LRM. [email protected] 1

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ECCD pour la GRC : déterminants et impact sur la performance CRM

Latifa TRABELSI, Technologue à ISET Bizerte, LRM.

[email protected]

Tel :22586167

Fathi Akrout, Professeur à FSEG Sfax, Université de Sfax, LRM.

[email protected]

1

Résumé

La présente recherche a été articulée dans l’objectif d’identifier les déterminants de « l’ECCD pour la GRC » (une adaptation de l’ECD aux données-clients) et d’étudier son impact sur la performance CRM. Une enquête auprès de 172 entreprises tunisiennes disposant de bases de données-clients a été menée. Les résultats dégagés suite à une modélisation par les méthodes des équations structurelles font ressortir les « compétences analytiques » comme déterminant de « l’ECCD pour la GRC » mais n’appuient pas la pertinence de l’effet direct de « l’ECCD pour la GRC » sur la « performance CRM »  Mots clés : Extraction de la Connaissance Client à partir des Données pour la gestion de la relation client (ECCD pour la GRC), technologies analytiques, compétences analytiques, qualité perçue des données-clients et performance de la relation client.

AbstractThe purpose of this research is to identify the enablers of the CKDD for CRM (an adaptation of KDD to customer data) and to examine its impact on CRM performance. A survey of 172 Tunisian companies owning customer databases was carried out. The results highlight « analytical skills » as an enabler of « CKDD for CRM » but do not support the relevance of the direct effect of the « CKDD for CRM » on « CRM Performance ».Key words : Customer Knowledge Discovery from Data for Customer Relationship Management (CKDD for CRM), analytical skills, analytical technologies, perceived quality of customer data, CRM performance.

2

ECCD pour la GRC : déterminants et impact sur la performance CRM

1. Introduction

Malgré la reconnaissance de l’intérêt de l’application du data mining aux données-clients

(Peelen et al., 2009 ; Ngai et Xu , 2009 ; Rimar et al., 2011 et Mirzai et Iyer, 2014) et

l’adaptation du concept de l’ECD (Extraction de la connaissance à partir des données) aux

données-clients (Trabelsi 2016), les déterminants de ce type de démarche et son impact sur les

résultats marketing de l’entreprises, notamment la performance CRM, n’a pas été abordé dans

la littérature. Nous proposons dans le cadre de cette recherche de répondre à la question :

Quels sont les déterminants de l’extraction de la connaissance (à propos du) client et dans

quelle mesure l’extraction de cette connaissance permet-elle d’améliorer la performance de la

gestion de la relation client ?

2. Extraction de la connaissance client à partir des données pour la gestion de la

relation client : « ECCD pour la GRC »

Le concept de « l’ECCD pour la GRC » a été introduit par Trabelsi (2016, p. 42) comme

l’adaptation du concept de l’extraction de la connaissance à partir des données aux données-

clients. Ce concept a été défini comme : « Le processus d’extraction (découverte ou

révélation) de connaissances explicites et formelles à propos du client, enfouies dans

d’énormes quantités de données structurées et ce pour la gestion de la relation client. Les

données-clients structurées sont simplement des faits à propos des clients structurés au niveau

des bases de données. Les connaissances à propos des clients, résultant d’un processus

analytique de traitement des données (data mining), proposent une compréhension d’une

vérité sur les comportements et les besoins de ces clients.

En d’autres termes, « l’ECCD pour la GRC » est le processus non trivial, d’identification de

traits structuraux ou modèles (patterns) valides, nouveaux, utilisables, et compréhensibles

dans les données-clients dans l’objectif de l’identification et de l’évaluation des clients, de

l’acquisition de nouveaux clients, de la ré-acquisition des clients perdus, de la rétention et du

développement de la relation avec les clients et de la terminaison de la relation avec les clients

non rentables.

Sept dimensions du concept ont été proposées par l’auteure et définies selon les objectifs

CRM à savoir : La dimension ECCD pour l’identification des clients, la dimension ECCD

pour l’évaluation des clients, la dimension ECCD pour l’acquisition de nouveaux clients, la

3

dimension ECCD la ré-acquisition, la dimension ECCD pour la rétention des clients, la

dimension ECCD pour le développement et la dimension ECCD pour la terminaison.

La définition du concept proposé a permis à l’auteure :

- de le positionner dans une approche representationniste1 de la connaissance

organisationnelle (Lorino, 2001, p. 34, cité dans Grimand, 2006, p. 144, Banasiewicz,

2013),

- de l’assimiler à une forme particulière de la création de la connaissance client dans la

littérature CKM, à savoir la création de la connaissance explicite à propos du client,

- de l’assimiler à une forme particulière de l’usage de l’information client (dans la

littérature en intelligence marketing) à savoir l’usage conceptuel de l’information

formelle sur le client (Moorman, 1995 et Rollins et al., 2012)

- et de l’assimiler au CRM analytique (dans son approche restreinte) (Figure 1).

Figure 1: « ECCD pour la GRC » au centre d'un croisement conceptuel

Source (adaptée) de Trabelsi, Latifa (2016). Extraction de la connaissance client à partir des

données : Déterminants et impact sur la performance CRM. (Thèse de doctorat), Université

de Sfax, p.58

Le positionnement du concept et les convergences admises entre l’ECCD pour la GRC,

l’usage conceptuel de l’information client et la création de la connaissance explicite à propos

du client ont orienté notre revue de la littérature vers les processus du CKM (dont notamment

l’étape particulière de la création de la connaissance client) ainsi que le processus de

1 L’approche représentationniste de la création de la connaissance organisationnelle traite d’une connaissance explicite, codifiée, formelle, qui émerge principalement du système d’information et des bases de données : une connaissance empirique.

4

l’intelligence marketing (dont notamment la phase particulière de l’usage de l’information

client). Cette revue de la littérature a fait ressortir la performance CRM comme l’une des

conséquences les plus problématiques de l’ECCD pour la GRC et a orienté notre investigation

vers trois déterminants de l’ECCD pour la GRC à savoir la technologie du CRM analytique,

les compétences analytiques et la qualité perçue des données client (voir Annexe 1 et Annexe

2)

3. ECCD pour la GRC et impact sur la performance CRM

Quel que soit le terme utilisé, « CRM performance » (Wang et al., 2004 et Wahab et Al

Momani, 2010), « Customer Relationship Performance » (Jayachandran 2005, Chuang 2013,

Moorman et Rust 1999), « Customer Metrics of performance » (selon les termes de Gubta et

al., 2006), « Customer Outcomes » (Yim et al., 2004), « Customer performance » (Peltier et

al., 2013 et Saini et al., 2010), « Performance du cycle de vie du client » (Coovi. 2010), des

définitions explicites de ce type de performance s’avèrent rares dans la littérature marketing.

Dans le cadre de ce travail, nous avons adopté la définition de la performance CRM proposée

par Trabelsi (2016), une définition dans laquelle l’auteure s’est référé à la définition de

Bourguignion (2000) de la performance, à la théorie des partie prenantes (Freeman 1984), et

aux phases du processus CRM (Trabelsi 2016). « La performance CRM est la partie de la

performance (globale de l’entreprise) qui est orientée vers la partie prenante « client », c’est la

réalisation des objectifs liés au processus CRM à savoir les objectifs d’acquisition, de ré-

acquisition, de rétention, de développement, et de terminaison de la relation client » (Trabelsi,

2016, p. 64).

D’une manière générale, l’impact de l’information (en tant que ressource) et du processus lié

à sa transformation en connaissance, sur la performance de l’entreprise a été reconnu par la

théorie basée sur les ressources (Ressource Based View RBV) (Wernerfelt 1984, Barney 1991,

Collis 1991, Conner 1991, Grant 1991, Peteraf 1993, Coyne 1991) et la théorie basée sur la

connaissance (knowledge based view) (Aribou 2009, Zack, 1999, Zack et al. 2009). Un

postulat émergeant d’une littérature dédiée au management de la connaissance (KM) (même

si cette littérature reste majoritairement descriptive selon Zack et al. 2009, p.393), encourage à

l’identification et au partage des connaissances pour l’amélioration de la performance des

entreprises (Zack et al.2009). Cependant, des évidences empiriques appuyant l’impact du KM

sur la performance des entreprises (voir par exemple McCann et Buckner, 2004, Tanriverdi et

al. ,2005) restent très rares. Plus particulièrement, l’étape de la création de la connaissance a

été très rarement abordée de manière explicite (voir par exemple Anand et al. (2010) et Lee et

5

Choi, 2003) et le plus souvent en référence à une approche anti-representationniste2 de la

connaissance organisationnelle.

Dans une littérature plus spécialisée, celle du management de la connaissance client (CKM),

le processus de management de la connaissance client a été également le plus souvent abordé

dans sa globalité. Cette littérature, contrairement à la littérature KM, a été enrichie par

plusieurs travaux de recherche empiriques (Bouzidi et Gharbi, 2007, Jayachandran 2004, Li et

Calantonel.1998, Lin et al., 2006, Hong Kit et al.2004, Li et al., 1998 ; Belkahla 2012 ; Sun

2010). Cependant, l’étape particulière de la création de la connaissance client a été très

rarement étudiée de manière spécifique (voir par exemple Belbaly et al. 2007), et quand elle

l’a été, elle a été abordée selon une approche anti-représentationniste de la connaissance

organisationnelle inspirée du modèle SECI (Socialisation, Externalization, Combinaison,

Internalization) de Nonaka (1994).

La littérature en intelligence marketing appuie également l’intérêt du processus de

management de l’information marketing pour l’amélioration des résultats de l’entreprise, des

résultats exprimés en termes de performance de l’entreprise (Vorhies et Morgan 2005,

Morgan et al. 2009), en termes de développement de nouveau produit (Moorman 1995,

Morgan et al.2009, Veldhuizen 2006), en termes d’avantage lié au produit (Veldhuizen 2006),

en termes d’innovation (Morgan et al.2009) et en termes de performance CRM (Jayachandran

et al.2005).

Dans Jayachandran et al. (2005), les auteurs, grâce à une recherche réalisée auprès de 172

entreprises, ont testé et validé l’impact positif d’un processus de management de

l’information client (qu’ils ont choisi de nommer « relational information process »), dont

l’étape de l’utilisation de l’information client, sur la performance CRM.

Saini et al. (2010) ont traité de manière plus précise l’étape particulière de l’usage de

l’information client et son impact sur la performance CRM. Une recherche réalisée auprès de

220 unités stratégiques (ayant adopté la technologie CRM) a permis aux auteurs de valider

l’impact positif de l’usage « stratégique » de l’information client sur la performance CRM.

De manière encore plus précise, Rollins et al. (2012b) ont traité de manière distincte les

dimensions instrumentale et conceptuelle de l’usage de l’information client dans leur impact

sur la performance CRM. A l’issue d’une enquête réalisée auprès de 114 entreprises, les

auteurs ont testé et validé l’impact de « l’usage instrumental de l’information client » sur la 2 L’approche anti-representationniste de la création de la connaissance insiste plus sur le caractère tacite et socialement construit de la connaissance sous l’influence notamment du modèle de Nonaka I. (1994) et se préoccupe davantage de la création de la connaissance humaine subjective à travers des modèles qui ne sont généralement pas orientés vers les technologies (de l’information et de la communication) (Wang et Wang, 2008, p. 623)

6

performance CRM. Cependant, l’impact de « l’usage conceptuel de l’information client » sur

la performance de l’entreprise n’a pas été confirmée.

Ainsi et en référence aux travaux cités, nous avançons la première proposition de recherche3 :

P1+ : « l’ECCD pour la GRC » a un impact positif sur la performance CRM.

4. Les déterminants de l’ECCD pour la GRC

La convergence admise entre le concept de l’ECCD pour la GRC, l’usage conceptuel de

l’information et la création de la connaissance explicite à propos du client a orienté notre

revue de la littérature (voir Annexe 1 et Annexe 2) et nous a permis d’identifier trois

déterminants de l’ECCD pour la GRC : la technologie du CRM analytique, les compétences

analytiques et la qualité perçue des données-clients.

4.1. Technologie du CRM analytique : impact sur l’ECCD pour la GRC et sur la

performance CRM

Contrairement au CRM opérationnel et collaboratif, le CRM analytique semble bénéficier

d’une vision plus unifiée de la part des praticiens et académiciens. Dans une approche

restreinte, l’objectif du CRM analytique se limite exclusivement à l’exploitation des données-

clients dans le but de créer une connaissance à partir de l’exploitation des données structurées.

Dans une approche plus étendue, le CRM analytique englobe les opérations liées à

l’exploitation des données-clients, mais également les opérations liées à la structuration des

données-clients dans des bases de données (en amont) et la diffusion de la connaissance

produite également (en aval). Par conséquent, les technologies généralement associées au

CRM analytique sont les technologies de structuration des données (les bases de données,

datamarts et data warehouses) et les technologies d’exploitation des données (data mining)

(Buttle et Iriana 2006, Greenberg 2004 cité dans Mosadegh et Behboudi, 2011).

D’une manière générale, la contribution des TIC à la performance de l’entreprise a été

défendue dans la recherche en système d’information à travers ses deux approches

méthodologiques à savoir le modèle causal et le modèle processuel (Jomaa, 2006 ; Dudezert

et Lancini, 2006).

La littérature CRM a été également marquée par un intérêt accordé aux technologies CRM et

à leurs contributions à la performance de l’entreprise (Reinartz et al., 2004, Ang et Buttle

2006, Keramati et al., 2010, Coltman et al., 2011), et à la performance CRM (Coovi 2010,

Becker et al.2009, Hong Kit Yim et al., 2004).

3 Ici, le choix du terme « proposition » et non « hypothèse » de recherche est justifié par le fait que les soubassements théoriques et empiriques utilisés pour asseoir la relation étudiée sont dans la majorité des cas soit généralistes (puisqu’ils traitent des processus KM et CKM dans leurs globalités) soit imprécis (dans l’absence de distinction entre « usage instrumental » et « usage conceptuel » de l’information client).

7

Cet intérêt s’est traduit d’abord par l’introduction de variables liées à l’infrastructure

technologiques du CRM dans sa globalité (telles que « Technological implementation » dans

Becker et al., (2009) et « Incorporating CRM based technology » dans Yim et al., (2004),

puis des variables qui distinguent les trois catégories identifiées pour la technologie CRM

(telle que « CRM technology » dans Keramati, 2010 et « logiciels CRM » dans Coovi, 2010)

et enfin, les variables traduisant l’adéquation entre l’infrastructure technologique et les

compétences humaines ( telle que « buy in », « expertise » « employee IT skills » dans Saini et

al. 2008 et Saini et al., 2010, « employee support » dans Becker et al., 2009 et « CRM human

infrastructure» dans Keramati et al., 2010).

Ainsi, en nous appuyant sur les travaux ici cités, nous avançons l’hypothèse de recherche

suivante :

H1+ : La technologie du CRM analytique a un impact positif sur la performance CRM

Dans la littérature sur « l’usage de l’information client », très peu de recherches abordant le

volet technologique du CRM ont été recensées (Rollins 2012b, p. 986).

Cependant, dans la littérature KM et CKM, les technologies de l’information et de la

communication sont souvent identifiées comme les antécédents du processus complet du KM

(Bouzidi et Gharbi, 2007).

Pour l’étape particulière de la création de la connaissance, très peu de travaux de recherche

empiriques abordant l’impact de la technologie CRM ont été identifiés. Nous citons ici la

recherche de Lee et Choi (2003) qui aborde l’étape de création de la connaissance en se

basant sur le modèle SCEI de Nonaka (1994). Le concept de la création de la connaissance a

été abordé par les auteurs comme variable multidimensionnelle, inspirée du modèle SECI,

l’effet de la variable « support of IT » a été rejeté pour toutes les dimensions de la création de

la connaissance sauf la dimension combinaison, une dimension qui reconnaît la possibilité de

créer de la connaissance empirique et qui se rapproche le plus du concept de « l’ECCD pour

la GRC ».

Ainsi, nous formulons notre deuxième proposition de recherche4 :

P2+ : La technologie CRM analytique a un impact positif sur « l’ECCD pour la GRC ».

4 Ici aussi, le choix du terme « proposition » et non « hypothèse » de recherche est justifié par le fait que les travaux de recherche ici cité, qui restent limités dans le nombre, sont généralistes car traitant de tout le processus CKM dans sa globalité et non de l’étape particulière de la création de la connaissance client.

8

4.2. « La qualité perçue des données-clients » : impact sur « l’ECCD pour la GRC »

et sur « la performance CRM ».

Dans la littérature CRM et dans la littérature sur l’usage de l’information client, la qualité de

l’information-client ou des données-clients (selon les auteurs)5 a été mise en exergue (Annexe

2). Même si dans certains travaux de recherche, les auteurs ont mis l’accent sur le type de

données-clients (notamment selon le contenu) disponibles dans le système d’information

(Rollins et al., 2012b, Jayachandran et al., 2005), pour beaucoup d’autres, disposer de telle ou

telle catégorie de données-clients dans un système d’information n’est pas la garantie d’une

exploitation efficace de ces données et encore moins d’une performance supérieure de la

gestion de la relation client. C’est de la qualité des données-clients que va dépendre la

connaissance produite (Chuang 2013, p. 273). C’est ainsi que la notion de « qualité perçue des

données » a été abordée dans les travaux de recherche.

Traditionnellement, la qualité des données-clients est associée à un ensemble de critères

d’évaluation. Il s’agit de l’exactitude ou la précision (accuracy, reliability), qui rejoint le

critère de l’utilité (usefulness) (selon les termes de Chuang 2013, p.273), la ponctualité

(O'Reilly 1982, p. 757, Chuang 2013), la clarté (clarity) qui renvoie à la qualité de

présentation, et la compréhensibilité et la capacité à produire un sens (Maltz et kohli, 1996 ;

Korohonen 2007). L’état complet (completeness) et la cohérence (consistency) sont les

critères les moins abordés dans la littérature qui ont été évoqués par Ballou et al. (1997) et

Wang et Strong (1996). Ceci étant, la « qualité des données » n’est pas une dimension

objective. La perception de cette qualité peut varier d’une personne à une autre, d’un décideur

à un autre, en fonction des attentes et des objectifs (O’Reilliy 1982, p. 757), il s’agit plutôt de

« la qualité perçue des données ».

Si dans la littérature traitant de « la connaissance client », peu de recherches appuient l’impact

de la qualité des données client sur la création de la connaissance client, la littérature

orientée « usage de l’information » (Annexe 2) fait ressortir « la qualité perçue des données-

clients » comme l’un des antécédents redoutables de l’usage de l’information client (O'Reilly

(1982, p. 757), Low et Mohr (2001), Korohonen et al. (2007), Maltz et al. (2001).

Ainsi, et en nous appuyant sur les résultats des travaux cités, nous formulons la proposition6 :

5 Certes l’interchangeabilité entre les termes données-clients et informations clients dans la littérature marketing n’a pas facilité l’unification des approches qui les abordent, mais pour surmonter cette interchangeabilité, nous avons considéré dans cette recherche que les données-clients dont il question en « ECCD pour la GRC » sont simplement des faits à propos des clients qui sont structurés dans les bases de données (Banasiewsciz 2013).6 Ici aussi, le choix du terme « proposition » et non « hypothèse » de recherche est justifié par le fait que les travaux de recherche ici cité, qui restent limités dans le nombre, ne font aucune distinction entre l’usage instrumental et l’usage conceptuel de l’information client.

9

P3+ : La qualité des données-clients a un impact positif sur « l’ECCD pour la GRC ».

Par ailleurs, l’impact de l’information (en tant que ressource) et du processus lié à sa

transformation en connaissance sur la performance de l’entreprise a été reconnu par la théorie

basée sur les ressources (Ressource Based View RBV) (Wernerfelt, 1984), Barney, 1991,

Collis 1991, Conner 1991, Grant 1991, Peteraf 1993).

Inspirés par cette approche, un bon nombre de recherches empiriques ont testé l’impact direct

de la qualité des données-clients sur la performance de l’entreprise (Zahay et al., 2004, Zahay

et al., 2008, Zahay et al., 2012) et sur la performance CRM (Zahay et Griffin 2002,

Jayachandran et al., 2005, Peltier et al., 2013, et Chuang et al., 2013).

Nous proposons donc et en références aux travaux ici cités que :

H2+ : la qualité perçue des données-clients à un impact sur la performance CRM

4.3. Impact des « compétences analytiques » sur « l’ECCD pour la GRC »

Le concept de « compétence » (skill) est un concept qui s’est beaucoup développé dans la

littérature en gestion des ressources humaines (GRH) et a été mobilisée dans la littérature KM

et CKM, à travers des variables qui renvoient principalement aux compétences de

communication, à l’acceptation et à l’adoption des technologies de l’information et de la

communication par les employés dans une entreprise (Lee et Choi, 2003, Saini et al.2010,

Bouzidi et Gharbi, 2007).

Les compétences analytiques, n’ont pas été suffisamment abordées dans la littérature. Nous

considérons néanmoins, en rejoignant Davenport et al. (2001) et Coltman et al. (2011), qu’il

est inconcevable, dans le cas du management de la relation client, de prétendre que les

technologies de l’information, seules, permettraient de générer une performance supérieure.

Les connaissances, savoir-faire et expériences permettant aux employés de convertir les

données en connaissances sont essentielles et cruciales pour atteindre de meilleurs résultats :

les compétences analytiques.

Nous retenons ainsi, dans le cadre de ce travail, conformément à ce qui a été présenté par

Davenport et al. (2001) et Banasiewciz (2013, p. 52), que les compétences analytiques sont la

somme de toutes les compétences humaines nécessaires pour traduire les données brutes

(structurées) en connaissances présentant un avantage concurrentiel.

L’impact des compétences analytiques sur la création de la connaissance client et sur l’usage

de l’information client n’a pas été abordé explicitement dans la littérature. Cependant, de

manière plus globale, Lee et Choi. (2003) traitent de l’impact des compétences humaines

(people skills ) sur le processus de création de la connaissance. Davenport et al. (2001), dans

10

une démarche plutôt descriptive, ont souligné l’impact des compétences analytiques (entre

autres) dans le processus de transformation des données en connaissances. Coltman et al.

(2011, p.214), inspirés par l’apport de la recherche de Davenport et al. (2001), ont testé et

validé l’impact des compétences analytiques des employés sur la compétence CRM de

l’entreprise (CRM capability).

Nous avançons notre proposition de recherche7 P4+ :

P4+ : Les compétences analytiques du personnel ont un impact positif sur « l’ECCD pour

la GRC ».

Toutes les hypothèses et propositions de la recherche sont schématisées dans la Figure 2.

Figure 2: Modèle conceptuel de la recherche

5. Méthodologie

5.1. Echelles-de-mesure

L’échelle de mesure de « l’ECCD pour la GRC » a fait l’objet d’un développement selon la

démarche préconisée par Churchil (1979) et Mckenzie et al. (2011) dans Trabelsi (2016),

passant par les étapes de définition conceptuelle, génération des items, analyse de contenu,

spécification formelle, analyse factorielle exploratoire (AFE) et confirmatoire (AFC). Seules

les étapes des AFE et AFC seront exposées dans le cadre de cette recherche. Ces analyses ont

été réalisées sur un ensemble de 22 items retenus après une phase d’analyse du contenu

(Annexe 3).

Pour les quatre autres variables latentes du modèle conceptuel proposé à savoir « la

performance CRM », « la technologie CRM analytique », « la qualité perçue des données-

7 Ici aussi, le choix du terme « proposition » et non « hypothèse » de recherche est justifié par le fait que les travaux de recherche ici cité restent limités.

11

clients » et « les compétences analytiques », elles ont été mesurées par un ensemble d’échelles

de mesure préétablies ().

Sur la base des travaux de recherche empiriques antérieurs sur la création de la connaissance

client, l’usage de l’information client, la performance CRM et la technologie CRM (Rollins et

al. 2012, Coovi et al., 2010, Rapp et al., 2010, Saini et al., 2010, Becker et al., 2009, Johnson

et al., 2008, Jayachandran et al., 2005) nous avons retenu certaines variables de contrôle liées

aux caractéristiques de l’entreprise et pouvant affecter les différentes variables du modèle

conceptuel. Il s’agit des variables « secteur d’activité », « dynamisme de l’environnement »,

« nature de la relation client », « expérience avec une application/module CRM » et

« hétérogénéité de la base de données-clients ». Certaines de ces variables sont mesurées par

des échelles mono-item et d’autres par des échelles multi- items (Annexe 5).

Outre-les construits liés aux variables explicatives, variables à expliquer et aux variables de

contrôle, nous avons intégré dans le questionnaire un ensemble de questions dont le but est

d’informer sur les caractéristiques des entreprises faisant partie de notre échantillon et sur le

profil des répondants dans ces dites entreprises. Nous avons intégré des questions relatives à

l’effectif des salariés, la forme juridique de l’entreprise, sa localité, son introduction (ou pas)

en bourse, son capital, son ERP (Entreprise Resource Planning), la taille de sa base de

données-clients. Nous avons également intégré des questions relatives au poste occupé par le

répondant, son expérience dans l’entreprise et dans le poste, son ancienneté, son niveau

d’instruction et sa formation.

5.2. Collecte de données

A l’instar de Coovi (2010), Saini et al. (2010) et Johson et al. (2010), nous avons opté pour

une étude multisectorielle auprès de 172 entreprises tunisiennes disposant d’une base de

données client. Restreindre la population aux entreprises adoptant une technologie CRM

réduirait significativement la taille de la population. Le profil du répondant « type » dans

chaque unité d’analyse est le responsable marketing ou un employé ayant un profil similaire.

Ces 172 entreprises ont été sélectionnées selon la méthode de « jugement a priori »

(Giannelloni et Vernette, 2012, p. 284). Les entreprises interrogées principalement dans la

région du grand Tunis (76.2%), sont principalement des sociétés anonymes (50%) et des

sociétés à responsabilité limitée (47.7%). La majorité des entreprises interrogées ont un

effectif salarié supérieur à 200 personnes (31.4%) et ont un capital supérieur à 1 000 000 de

dinars (59.3%) dont 20.5% sont des entreprises introduites en bourse (12.2% de la totalité de

l’échantillon). La grande majorité des entreprises interrogées utilisent un progiciel de gestion

12

intégré (82.6%) et disposent de base de données-clients d’une taille comprise entre 100 et

1000 clients (31.4%).

L’ensemble des caractéristiques de tendance centrale et de dispersion ont été calculé pour

toutes les variables du modèle à l’aide du logiciel SPSS.

Nous avons assimilé les variables du modèle (ordinales) à métriques en vérifiant que le

nombre de points de l’échelle dépasse trois et que les distributions sont normales affichant des

indices de skewness et de kurtosis variant entre -3 et 3 (Akrout 2010, p. 135).

Les valeurs du coefficient de variation (CV) calculé pour les variables observables du modèle

sont dans la majorité des cas supérieures à 0.25 ce qui nous poussé à suspecter un problème

d’homogénéité dans l’échantillon. Pour tester l’homogénéité nous avons procédé à différents

tests statistiques d’association (ANOVA, des tests de différence des moyennes, des

coefficients de Pearson, des coefficients de Spearman) entre les 17 variables de contrôle et les

5 variables du modèle. A chaque fois, c’est la significativité du test qui a permis de trancher

quant à l’existence ou pas d’un lien d’association entre la variable observable et la variable de

contrôle. Nous avons considéré que les variables de contrôle ayant de forts pourcentages de

tests significatifs d’associations (supérieur à 20%) sont des variables susceptibles de trahir la

robustesse des résultats. Il s’agit des variables : l’hétérogénéité de la base de données-clients,

l’expérience avec le CRM, la forme juridique, l’existence ou pas d’un ERP, le secteur

d’activité, le capital, la taille de la BD, l’effectif, le dynamisme du secteur, et la nature de la

relation avec le client. La robustesse des résultats par rapport à ces variables de contrôle sera

ainsi testée dans le paragraphe 6.

Avant de passer à l’étape de l’analyse des résultats, nous avons procédé à un contrôle des

données en termes d’observations manquantes, d’observations indépendantes, de biais de non

réponse, de biais lié à la méthode d’administration du questionnaire, le biais de désirabilité

sociale, et la variance commune attribuée à la méthode. Seul le mode d’administration du

questionnaire (en la présence ou sans la présence de l’enquêteur) semble affecter les résultats.

Cette variable sera donc à intégrer dans le modèle comme variable de contrôle.

6. Analyse psychométriques des échelles de mesure et mise en perspectives des

résultats de la recherche

Pour compléter les étapes d’analyses factorielles exploratoire et confirmatoire prévues dans la

démarche de développement du nouvel instrument de mesure de « l’ECCD pour la GRC »

conformément aux recommandations de Churchill (1979) et McKenzie et al. (2011), de

l’échantillon de 172 entreprises, deux sous échantillons indépendants ont été extraits (111

pour l’AFE et 61 pour l’AFC). L’AFE (Annexe 6) a permis de retenir 12 items répartis sur

13

trois facteurs pour l’ECCD pour la GRC à savoir l’ECCD pour l’identification et l’évaluation

des clients (ECCD IE), l’ECCD pour la communication et la distribution (ECCD CD) et l’EC

à partir des données web (ECCD W). La démarche de Doll et Xia (1991) a permis d’affirmer

que le construit est multidimensionnel de premier ordre.

L’évaluation du modèle de mesure partiel de l’ECCD pour la GRC (sur un échantillon de 61

entreprises) par les MES a appuyé la multidimentionnalité du construit mais n’a permis de

garder que cinq items uniquement (Annexe 7).

Pour toutes les autres échelles utilisées, à savoir l’échelle de mesure de « la technologie

analytique », « qualité des données-clients », « compétences analytiques », et « performance

CRM », les AFE et les AFC ont été réalisée sur échantillon global de 172 observations. Les

AFE réalisées ont appuyé le caractère unidimensionnel des variables utilisées (Annexe 6). Un

modèle de mesure global dont la validité et la stabilité ont été vérifié par les MES (Annexe 7)

nous a permis de passer à l’interprétation du modèle de structure (Annexe 8).

6.1. Tests des hypothèses et des propositions de la recherche

Pour le modèle de structure, d’abord, le coefficient de Mardia a été calculé pour vérifier la

condition de multi-normalité. Ce coefficient affichant une valeur nettement supérieure à trois

(21.299 avec CR égale à 5.461), nous avons procédé au bootstrapp de Bollen et Stine avec un

nombre de réplications 2000 (tel que préconisé par Nevitt et Hancock 2000, p. 266). La valeur

de P de B. S. obtenue est de 0.000. Cette valeur étant inférieure à 5%, des modifications ont

été apportées (Gilson K.M. et al., 2013, p. 2198).

D’abord un lien de covariance de la variable « Technologie analytique » et « Qualité perçue

des données », puis de la variable « Technologie analytique » et « Compétences analytiques »

et enfin de la variable « Compétence analytiques » et « Qualité perçue des données » ont

permis de réduire le P de B.S. de 0.00 à 0.02, à 0.044 et à 0.066 (Annexe 8). Cette valeur étant

supérieure à 5% nous a permis d’accepter l’hypothèse nulle (H0 : S=∑) et retenir le modèle

objet d’estimation. Les estimations ML ont pu par conséquent être utilisées.

Or, et étant donné que les modifications qu’on a apporté au modèle de structure sont à

l’encontre de la condition d’absence de multi-colinéarité dans un modèle causal (Grewal R. et

al., 2004, p. 520), nous avons procédé à une comparaison des résultats des liens structurels

avec et sans ces corrélations. Les résultats nous ont permis d’affirmer que l’introduction des

liens de covariance entre les variables latentes exogènes n’a affecté ni le signe ni la

significativité des liens (à un seuil de significativité de 5%). Ces liens de corrélations seront

donc ainsi maintenus pour la suite de l’analyse.

14

Les valeurs des indices d’ajustement dans le modèle de structure sont toutes proches des

valeurs critiques recommandées avec notamment un GFI = 0.906, AGFI=0.861, TLI=0.953,

CFI=0.964, RMSEA=0.052.

Avant l’interprétation des liens structurels, nous avons évalué la stabilité de ces paramètres

(notamment les erreurs standards « SE » des contributions factorielles non standardisées) par

la procédure du bootstrapp (Cooil et al., 1987, p. 274). Cette procédure a montré que les liens de structure P3c+, P2c+, P1a+, P1c+, H2+, les biais en valeur absolue sont supérieurs aux erreurs type et les valeurs de p des estimations après bootstrapp par intervalle de confiance (percentile method) sont toutes supérieures à 0.05, des résultats qui remettent en question la stabilité de ces paramètres. Nous avons donc procédé à une

comparaison des résultats sous ML aux résultats obtenus sous PLS. L’estimation PLS, comparée à l’estimation ML, a l’avantage de ne pas imposer la multi-normalité des variables (Gaskin, J. 2014, p. 133). Notre modèle de structure a été donc

estimé par la méthode PLS, grâce au logiciel Smart-PLS, (version 3), les résultats des

estimations obtenus par PLS coïncident avec les résultats sous ML, en termes de

significativité et le sens de la relation. Cette concordance nous permet d’affirmer la stabilité

des estimations sous ML.

La robustesse des estimations face au caractère non métrique des échelles a été également

vérifiée par la méthode Baysienne (Byrne 2001, cité dans Krichen 2014). Un processus de

simulation sur des échantillons a été déclenché pour aboutir à des estimations convergentes.

Un seuil de 1.00018, a été retenu comme signe de convergence. Ce seuil a été atteint à partir

de la simulation numéro 83460. La convergence des estimations vers une distribution normale

associée à des valeurs proches des estimateurs ML et des estimateurs Baysiens nous permet

de conclure que les estimateurs ML sont stables en dépit du caractère non métrique des

échelles de mesure utilisées.

La méthode Baysienne utilisée pour tester la robustesse des estimations face au caractère non

métrique des échelles est aussi réputée adaptée aux échantillons de faibles tailles (Rossi et al.,

2006 ; Congdon, 2006, cités dans Krichen 2014, p. 255). La méthode d’analyse des chemins

« Path anlysis » peut également être utilisée pour tester la robustesse des estimations par

rapport à la taille de l’échantillon (Hiller et al. (2014). Nous avons ainsi agrégé les mesures de

chacune des sept variables latentes en calculant pour chacune la moyenne des items. Le

modèle modifié et testé par la méthode des chemins a fourni des estimations similaires à 8 Soit un seuil inférieur à 1.0002 (selon les recommandations de Akrout. 2010, p.131)

15

celles obtenues initialement sous ML (à un seuil de significativité de 5%). Nous avons pu

conclure que les estimations ML sont robustes par rapport à la taille de l’échantillon.

Enfin, la robustesse du modèle de structure par rapport aux variables de contrôle a été

vérifiée. Etant donné le nombre important de variables de contrôle à intégrer et l’importante

taille de l’échantillon que cela exigerait, nous avons comparé les résultats du modèle initial

avec ceux de 11 autres modèles intégrant chacun l’une des variables de contrôle prises

individuellement. Il s’agit des variables « Score d’hétérogénéité de la base de données-

clients », « taille de la base de données-clients », « Score du dynamisme du secteur »,

« Expérience avec le CRM », « Forme juridique », « Capital », « Effectif salarié », « Secteur

d’activité », « Nature de la relation », « existence ou pas d’un ERP » et « mode

d’administration du questionnaire ».

Seules les variables de contrôle « hétérogénéité de la base de données-clients », « dynamisme

du secteur », et « Expérience avec la technologie CRM » ont affecté les résultats pour au

moins un lien de structure. En d’autres termes, la robustesse des résultats est tributaire de ces

trois variables qui seront introduites dans le modèle pour la suite des analyses.

Pour le test et l’interprétation des hypothèses et propositions de la recherche, nous avons

procédé en premier lieu à l’introduction des trois variables de contrôle retenues (dans le

modèle de structure) en les reliant aux quatre variables endogènes du modèle. Nous avons par

la suite procédé à la suppression des liens non significatifs entre les variables de contrôle et

les variables endogènes du modèle. Nous n’avons donc gardé que le lien entre la variable de

contrôle « hétérogénéité de la base de données-clients » et la variable endogène

« performance CRM » et le lien entre la variable de contrôle « dynamisme du secteur » et

variable endogène « ECCD W ». Une dernière estimation du modèle a été par la suite

relancée. Seules les propositions P3c+, P4a+, P4b+, P4c+ et H1+ ont été validées à des seuils

d’acceptabilité respectifs de 10%, 1%, 5%, 1% et 10% (Annexe 10).

6.2. Discussion des résultats

Notre première proposition P1+ selon laquelle « l’ECCD pour la GRC » a un impact positif

sur la performance CRM a été détaillée en trois sous propositions qui ont toutes été rejetées au

seuil de significativité de 10%. En d’autres termes, Pour les responsables marketing soucieux

d’entretenir des relations de long terme avec les clients, s’engager dans des processus

d’extraction de la connaissance client à partir des données ne garantit pas d’avoir une

performance supérieure en matière de gestion de la relation client, du moins de manière

directe.

16

Ce résultat rejoint les résultats de la recherche de Rollins et al. (2012b), qui est l’une des rares

à avoir traité de manière pointue et séparée l’impact de l’usage de l’information sur la

performance CRM en distinguant « l’usage orienté action » et « l’usage orienté vers la

connaissance ».

En rejoignant Rollins et al. (2012b), nous considérons que ce résultat peut être expliqué en

premier lieu par la nature même du concept de la performance CRM qui reste appréhendé par

un niveau de résultats de court à moyen terme. Or, « l’ECCD pour la GRC », qui est un

processus complexe, pourrait procurer à l’entreprise des avantages de long terme. Il serait

donc pertinent d’intégrer des variables qui rendraient mieux compte de la dimension

stratégique de « l’ECCD pour la GRC » comme variable médiatrice dans la relation étudiée.

Ce résultat peut aussi être interprété comme l’expression du « triomphe » de l’approche anti-

représentationniste par rapport à l’approche représentationniste de la création de la

connaissance client pour dire simplement que la performance client peut être améliorée par la

création d’une connaissance implicite, traduite dans les routines des opérateurs et leurs

expériences avec les clients, une connaissance qui n’est pas forcement explicite et extraite à

partir des données structurées dans les systèmes d’information. Cependant, appuyer une telle

piste impliquerait un investissement dans des recherches comparant l’impact de « l’ECCD

pour la GRC » sur la performance CRM à celui d’autres formes de création de la

connaissance client (connaissance tacite à propos du client, connaissance en provenance du

client) et d’autres formes d’usage de l’information client (notamment l’usage instrumental,

affectif, et symbolique).

Notre hypothèse H1+ qui stipule que « la technologie du CRM analytique » a un impact

positif sur la performance CRM a été validée au seuil de 10% (avec un CR=1.744, et un

p=0.081). Même si ce résultat concorde avec beaucoup de travaux de recherche, il ne devrait

pas voiler la controverse entre le courant sociotechnique et le modèle causal sur cet effet. Il

n’est peut-être pas suffisant d’intégrer des technologies sophistiquées pour s’attendre à des

résultats en termes de performance dans la gestion de la relation client. Il serait peut-être

intéressant d’intégrer des effets d’interactions entre la technologie et les ressources humaines.

L’hypothèse H2+ concernant l’impact positif de la qualité des données sur la performance a

été infirmée. Ce résultat n’est pas cohérent avec les résultats de plusieurs recherches

empiriques en marketing dont notamment celle de Zahay et al. (2004), Zahay et Peltier

(2008), Zahay, Peltier et Krishen (2012), Zahay et Griffin 2002, Jayachandran et al. (2005),

Peltier et al. (2013), et Chuang et al. 2013. La qualité des données-clients est reconnue par ces

auteurs comme déterminant de la performance de la relation client.

17

Ce résultat nous pousse à remettre en question l’échelle de mesure utilisée pour le concept de

« la qualité perçue des données client ».

Concernant les déterminants de l’ECCD pour la GRC, le rejet de P2+ (concernant l’impact

des technologies du CRM analytique sur « l’ECCD pour la GRC »), la validation de P3c+

(concernant l’impact de la qualité perçue des données client sur l’ECCD web), et la validation

de P4+ (concernant l’impact des compétences analytiques sur l’ECCD pour la GRC) font

ressortir les compétences analytiques comme le principal déterminant de l’ECCD pour la

GRC. En d’autres termes, s’engager dans une démarche d’extraction de la connaissance client

à partir des données) nécessite de la part des décideurs de miser plus sur les compétences

analytiques.

Cette catégorie des compétences humaines, encore très peu abordée dans la littérature, s’avère

donc pertinente pour la création d’une connaissance explicite à propos des clients et mérite

davantage d’investigation.

Conclusion

Des apports aussi bien théoriques que managériaux découlent de la validation de notre modèle

conceptuel proposé puisque ce dernier a permis d’identifier les déterminants clé de « l’ECCD

pour la GRC », dont notamment les compétences analytiques et a permis de contester l’impact

« l’ECCD pour la GRC » sur la performance CRM.

En d’autres termes, pour les dirigeants soucieux d’entretenir des relations de long terme avec

leurs clientèles, miser sur les processus d’extraction de la connaissance à partir des données

ne garantit pas d’avoir de meilleurs résultats en termes de performance CRM, du moins, de

manière directe. Ceci étant, s’engager dans une telle démarche pousserait les décideurs à

miser sur un type particulier de compétences humaines, à savoir les compétences analytiques.

Ces compétences sont à développer en interne, à recruter ou à « louer » (dans le cadre de

contrats de sous-traitance).

Cette recherche, comme tout travail de recherche, présente un nombre de limites dont le

surpassement ouvrirait de nouvelles voies de recherche. D’abord, la méthode

d’échantillonnage, à savoir la méthode de « jugement a priori », utilisée dans cette recherche,

ne garantit pas la représentativité de l’échantillon et la possibilité de généraliser les résultats

reste par conséquent limitée. Notons également que la taille de l’échantillon, dans les

différentes phases d’estimation, n’a pas été des plus conformables. Certes la stabilité des

estimations a été à chaque fois vérifiée pour les modèles proposés, mais une taille

d’échantillon plus importante aurait permis d’effectuer les AFE et les AFC sur deux

échantillons distincts.

18

Les échelles de mesures préétablies utilisées dans le cadre de cette recherche, notamment

l’échelle de mesure de la qualité perçue des données-clients, celle des technologies

analytiques et des compétences analytiques, sont des échelles encore peu rodées et méritent

d’être revues. Une révision de ces échelles est une piste de recherche avérée.

L’échelle de mesure utilisée pour le concept de la performance CRM a également fourni une

évaluation subjective de la performance CRM ce qui constitue une limite supplémentaire à

notre recherche. Une réflexion sur des critères plus objectifs pour l’évaluation de la

performance de la relation client constitue un champ d’investigation indéniable.

19

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25

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transactional versus relational data in IMC programs: Bringing customer data together.

Journal of advertising research, 44(01), 3-18.

26

Annexe 1: Etat de la littérature CKM sur « la création de la connaissance client »

Auteurs Concept lié à la

création de la

connaissance client

Définition du concept Dimensions Antécédents Conséquences

Belkahla W. (2012)

(Recherche empirique)

Customer Knowledge

enabling innovation

capability

(CKEI capability)

"The the capacity of the organization

to propose new products and services

on the basis of an effective

management of customer knowledge"

Unidimensionnel -Technological orientation

-Market orientation

-Entrepreuneurial orientation

-Product innovation success

Sedighi et al. (2012)

(Recherche théorique)

Customer Knowledge

Management

Process of

- Customer Knowledge acquisition

- Customer Knowledge generation

- Customer Knowledge integration

- Customer Knowledge distribution

- Customer Knowledge application    

Hou et Chien (2010)

(Recherche empirique)

Market Knowledge

management

competence

Process of

- Acquisition

- Conversion

- Application of market knowledge

- Protection of market knowledge

Les mêmes que les étapes

du processus

- Sensing capability

- Absorptive capability

- Learning capability

-Financial performance

-Market performance

Sun H. (2010)

(Recherche empirique)

Customer Knowledge

Mangement

competence (CKMC)

"A competitive organizational resource for

implementing CKM in an organization,

which composes the capability to exploit,

integrate and utilize customer knowledge

into an organization’s CRM processes and

operations with the support of knowledge

management infrastructure capability to

integrate customer knowledge throughout

the organization."

-Knowledge management

infrastructure capability

-Customer knowledge

process capability

 

27

Suite annexe 1

Auteurs Concept lié à la

création de la

connaissance client

Définition du concept Dimensions Antécédents Conséquences

Bouzidi et Gharbi

(2007)

(Recherche empirique)

Gestion des

connaissances client

Processus de

•Valorisation et évaluation du CI

•Construction et acquisition du CI

•Application structurelle du CI

•Application collective du CI

•Partage du CI

•Maintien et Saini du CI

(CI : capital intellectuel)

Les mêmes que les étapes

du processus

-Infrastructure des TIC

-Capacité à utiliser les TIC

-Compétences de communication

Performance soft de

l'entreprise (ED, EV)

-Performance hard de

l'entreprise (ED, EV)

Belbaly et al. (2007)

(Recherche empirique)

Customer Knowledge

creation

 

• Socialization

•Combination

•Externalization

• Internalization

-Formalization

-Centralization

-Collaboration

-Trust

-New product performance

Lin Y et al. (2006)

(Recherche empirique)

Customer Knowlegde

Management (CKM)

A process of :

1. Knowledge selection

2. Knowledge capture

3. Knowledge sharing

4. Knowledge creation

5. Knowledge storage

 Unidimensionnel

 

-Customer knowledge

performance

Rollins et Halinen

(2005)

(Recherche théorique)

Customer Knowledge

Management

competence (CKMC)

"The ability to integrate customer

information and knowledge into an

organization’s CRM process and

operation”

Les auteurs ne s’attardent pas sur la

     

28

phase de creation de la connaissance.

Suite annexe 1

Auteurs Concept lié à la

création de la

connaissance client

Définition du concept Dimensions Antécédents Conséquences

Tanriverdi et al. (2005)

(Recherche empirique)

Customer Knowledge

management

capability

(first-order construct

of a higher-order

construct: KM

capability)

Process of :

-Knowledge creation (SCEI)

-Knowledge tranfer

-Knowledge integration

-Knowledge leverage of related

knowledge

 Unidimensionnel -IT relatedness -Corporate performance

Jayachandran et al.

(2004)

(Recherche empirique)

Customer knowledge

process

Process of :

-Generation

-Analyse

-Dissemination

Unidimensionnel

 

-Performance

-Customer response expertise

-Customer respond speed

Joshi et Sharma (2004)

(Recherche empirique)

Customer knowledge

development

"A process of developing an

understanding of customer new

product preferences that unfolds

through the iteration of probing and

learning activities across stages of the

prelaunch phase of new product

development" p. 48

Unidimensionnel

 

Yim et al (2004)

(Recherche empirique)

Managing customer

knowledge

(une dimension de

« CRM

implementation ») 

Processus de transformation de

l’information client en connaissance

client

Unidimensionnel

   

-Customer satisfaction

-Customer retention

-Sales Growth

29

30

Suite annexe 1

Auteurs Concept lié à la

création de la

connaissance

Définition du concept Dimensions Antécédents Conséquences

Garcia-Morilla et

Annabi (2002)

(Recherche théorique)

Customer Knowlegde

Management

Process of

-knowledge revealing

-Knowledge sorting

-Knowledge leveling      

Shaw et al. (2001)

(Recherche théorique)

Marketing Knowledge

Management

Process of

-knowledge acquisition

-Knowledge generation/up grade

-Knowledge integration

-Knowledge distribution

-Knowledge application      

Li et Calantone (1998)

(Recherche empirique)

Customer knowledge

process (A dimension

of market knowledge

competence)

Processus

-Acquisition

- Interpretation

- Integration de l’information client

Unidimensionnel -Customer demandingness

-Technology change

-Perceived importance of

market

knowledge

-Market performance

-New product advantage

31

Annexe 2: Etat de la littérature sur « L’usage de l'information client »

Auteurs/dateConcept lié à l'usage de l'information Dimensions Antécédents Conséquences

Rollins (2012,b)

(Recherche empirique)-Action oriented customer information use

 

-Customer information collected

-Customer information sharing

- Business performance

- Performance client

 

 -knowledge enhancing customer information

use

-Customer information collected

-Customer information sharing-Business performance

Saini et al. (2010)

(Recherche empirique)

Strategic utilization (of customer data) -Buy in

-Expertise

- Top management championship

- Employee IT skills

- CRM knowledge

-Performance CRM

Korohonen (2007)

(Recherche empirique)

Customer information use

 

-Physical distance between function

- Scope of market information search

- Resource inadequacy

- Customer information integration

- Supervisor emphasize on customer orientation

- Perceived quality of customer information  

Saini et al. (2008)

(Recherche empirique)

CRM technology assimilation (buy in,

strategic utilization, expertise)

Performance CRM

Veldhuizen (2006) Market information processing (acquisition,

dissemination, use)

  -R & D dominance

- Interdepartmental conflict

- Flexibility to new product

- Product advantage

-New product development

success

32

- product newness to the market

- Project priority

- Time pressure

33

Suite annexe 2

Auteurs/date Concept lié à l'usage de l'information Dimensions Antécédents Conséquences

Jayachandran et al. (2005) Relational information process (reciprocity,

capture, integration, access and use of

information)

- Customer relationship orientation

- Customer centric management system

Performance CRM

Souchon et al. (2004) Export information use -Conceptual use

-Instrumental use  

Organizational performance

Responsiveness

Low et Mohr (2001) Use of marketing information

 

-Decision style

-Complexity

-Formalization

-Quality of marketing information  

34

Annexe 3: 22 items de l'ECCD pour la GRC avant AFE et AFC

Dimension CodificationDe l’item

Intitulé de l’item : Les données-clients structurées au niveau de la base de données sont utilisées pour :

ECCD pour Identification

ECCD I1 Segmenter les clients réels identifiés dans la base de données (les classer dans des catégories homogènes)

ECCD I2 Décrire le profil des différentes catégories de clients identifiées après segmentation.

ECCD I3 Définir des critères d'évaluation des clients réels

ECCD I4 Evaluer les clients réels

ECCD I5 Estimer la durée de la relation avec les clients réels

ECCD I6 Evaluer le potentiel des clients réels à parrainer de nouveaux clients

ECCD pour Acquisition

ECCD A1 Analyser les attentes des prospects

ECCD A2 Analyser le comportement des prospects sur le site web de l'entreprise

ECCD A3 Identifier les canaux de distribution les plus appropriés pour atteindre les prospects.

ECCD A4 Identifier les canaux de communication les plus appropriés pour atteindre les prospects

ECCD pour Maintien

ECCD M1 Planifier de nouvelles stratégies de rétention des clients réels

ECCD M2 Analyser les causes de satisfaction des clients réels

ECCD M3 Analyser les processus de départ volontaire des clients réels

ECCD M4 Analyser les réclamations des clients réels (motifs, fréquences,)

ECCD M5 Détecter le statut actif ou inactif des clients réels (analyse de survie, score d'inactivité)

ECCD M6 Mesurer la probabilité de défection des clients (score de churn)

ECCD M7 Planifier de nouvelles stratégies de développement de la relation avec les clients

ECCD M8 Identifier le type de produits que préfère chaque catégorie de clients.

ECCD M9 Analyser le comportement des clients réels sur le site web de l'entreprise.

ECCD M10 Identifier les canaux de distributions les plus appropriés pour atteindre les clients réels.

ECCD M11 Identifier les canaux de communication les plus appropriés pour atteindre les clients réels.

ECCD pour Terminaison

ECCD T1 Détecter les clients frauduleux

36

Annexe 4: Echelles de mesure pré-établies

Construit Items Auteurs de référence

Performance CRM

En comparaison avec vos concurrents, veuillez évaluer de 1(pire) à 7 (meilleur) la performance de votre entreprise concernant chacun des aspects suivants

  1. L’acquisition de nouveaux clients Becker et al. (2009)

  2. La ré-acquisition des clients perdus

 

  3. La satisfaction des clients  4. Le développement de la relation avec le client   5. L’amélioration des revenus par client   6. La rétention des clients  7. La réduction de la défection des clients  8. La terminaison de la relation avec les clients non rentables Nouveau

Technologie CRM analytique 

  

Veuillez évaluer de 1 (en total désaccord) à 5 (parfaitement d'accord) le degré de votre accord avec les propos suivants :1. Mon entreprise maintien une base de données-clients compréhensible Yim et al.2004

2. Notre base de données-clients permet de consolider toutes les données liées aux clients

Croteau et al, 2003 et Ata U. Z. 2012

3. Dans mon entreprise, nous utilisons des outils performants d’analyse de données-clients (SAS, STATA, SPSS…)

Keramati et al. 2010

Qualité perçue des données-clients

   

En général, les données-clients/prospects disponibles dans la base de données sont:1. Utiles Chuang (2013),

Low et Mohr (2001), Maltz et Kohli (1996)

2. Exactes, justes3. Actuelles, actualisées4. Cohérentes (non contradictoires)5. Complètes Nouveau

Compétences analytiques 

Veuillez évaluer le degré de votre accord avec les propos suivants 1. Dans notre entreprise, des modèles sophistiquées sont fréquemment utilisés pour analyser les données-clients

Coltman et al.(2011)

 

2. Nous avons les compétences analytiques nécessaires pour transformer les données-clients en connaissances clients

Coltman et al. (2007), Keramati et al. (2010)

Annexe 5: Variables de contrôle

Variable de contrôle Item/ItemsAuteurs de référence

Secteur d'activité Précisez le secteur d'activité de votre entreprise Coovi (2010)

Dynamisme de l’environnement

Veuillez préciser le degré de votre accord avec les propos suivant Dans notre secteur d'activité1. Les préférences des consommateurs changent fréquemment2. La technologie change rapidement 3. Les changements technologiques offrent de grandes opportunités aux entreprises

Rapp et al, (2010) Jayachandran et al. (2005)

Nature de la relation Avec le client

Précisez le type de relation avec vos clients1. Exclusivement B to B2. Principalement B to B3. B to B et B to C4. Principalement B to C5. Exclusivement B to C

Saini et al. (2010)

Expérience avec une application ou un module intégré CRM

Depuis combien d'années utilisez-vous un module ou une application CRM1. On n'en utilise pas2. Depuis moins d'un an3. Depuis une période comprise entre 1-5 ans4. depuis une période comprise entre 5-10ans5. Depuis plus que 10 ans

Coovi (2010) Saini et al. (2010) Saini et al. (2008) Rollins et al. (2012)

Hétérogénéité de la base de donnés client

Veuillez préciser le degré de votre accord avec les propos suivant1. Nous avons des types de clients très différents2. Nos clients sont très différents en termes de rentabilité.3. Nos clients sont très différents en termes de besoins et préférences4. Nos clients sont très différents en termes de comportement d'achat5. Nos clients sont très différents en termes de niveau de service qu'ils requièrent

Becker et al. (2009) Rollins et al. (2012)

Annexe 6: Synthèse des AFE

Le construit Facteurs Items Intitulé de l’Item Com CF VP % VE α α SI

ECCD pour la GRC

         

Facteur 1ECCD I1

Segmenter les clients réels identifiés dans la base de données

0.634 0.778 3.667 

  

36.667

   

0,862

   

0.799

ECCD I2 Décrire le profil des différentes catégories de clients identifiées après segmentation.

0.546 0.652 0.851

ECCD I3Définir des critères d'évaluation des clients réels 0.675 0.835 0.829

ECCD I4Evaluer les clients réels 0.695 0.845 0.814

Facteur 2

 

ECCD A2Analyser le comportement des prospects sur le site web de l'entreprise

0.858 0.922 2.219

 

22.193

 

0,868

 

 

ECCD M9Analyser le comportement des clients réels sur le site web de l'entreprise.

0.908 0.961  

Facteur 3

   

ECCD M10 Identifier les canaux de distributions les plus appropriés pour atteindre les clients réels.

0.545 0.605 1.017

 

10.172 0.868

 

0.852

ECCD M11 Identifier les canaux de communication les plus appropriés pour atteindre les clients réels.

0.628 0.828 0.842

ECCD A3 Identifier les canaux de distribution les plus appropriés pour atteindre les prospects.

0.652 0.727 0.811

ECCD A4 Identifier les canaux de communication les plus appropriés pour atteindre les prospects 0.764 0.917

0.819

39

Technologie du CRM analytique

Tech1 Mon entreprise maintient une base claire de données-clients/prospects

0.66 0.812 1.319

 

65.955

 

0.784

 

 

Tech 2 Notre BDD clients permet de consolider toutes les données liées aux clients et prospects

0.66 0.812  

Compétences Analytiques

Comp 1Dans notre entreprise, des modèles sophistiqués sont fréquemment utilisés pour analyser les données-clients

0.668 0.817 1.336

 

66.813

 

0.801

 

 

Comp 2 Dans notre entreprise, nous avons les compétences analytiques nécessaires pour transformer les données-clients en connaissances clients

0.668 0.817  

Qualité perçue des données 

Qual 2 En général, les données-clients/prospects disponibles dans la BDD clients sont exactes

0.561 0.749 1.846

  

61.525

  

0.824

  

0.773

Qual 3 En général, les données-clients/prospects disponibles dans la BDD clients sont actualisées

0.690 0.831 0.731

Qual 4En général, les données-clients/prospects disponibles dans la BDD clients sont cohérentes

0.595 0.771 0.764

Performance CRMPerf 3 La performance de l'entreprise en ce qui concerne

la satisfaction des clients 0.514 0.717 2.680 53.604 0.851 0.825

Perf 4 La performance de l'entreprise en ce qui concerne le développement de la relation avec les clients

0.594 0.771 0.813

Perf 5 La performance de l'entreprise en ce qui concerne l'amélioration des revenus par client

0.569 0.754 0.814

Perf 6 La performance de l'entreprise en ce qui concerne la rétention des clients

0.502 0.708 0.825

Perf 7 La performance de l'entreprise en ce qui concerne la réduction de la défection des clients

0.501 0.708 0.826

Annexe 7: Modèle de mesure global

Items V(X) Contribution factorielle SMC 1-SMC Variance des variables latentes et des Erreurs

Vc e/Vc i Rho Jorekog

VME

Erreur EstimateEstimate Est. Stand.

ECCD I D ECCD I1 1,737 1,408 0,881 0,777 0,223 EI1 0,38 0,219 0,795 0,673ECCD I2 1,839 1,437 0,871 0,76 0,24 EI2 0,436 0,237ECCD I4 1,442 1 0,693 0,483 0,517 EI4 0,73 0,506

ECCD C DECCD A3 1,683 0.836 0.826 0,682 0,318 EA3 0,497 0.288 0.691 0.682

ECCD WECCD M9 1,777 0.836 0,852 0,726 0,274 EM9 0,494 0,278 0.657 0.726

Qualité Perçue des données clientQual 2 0,733 1,049 0,803 0,646 0,354 EQ2 0,256 0,349 0,899 0,692Qual 3 0,982 1,296 0,858 0,737 0,263 EQ3 0,254 0,259Qual 4 0,629 1 0,834 0,692 0,308 EQ4 0,19 0,302

41

Items V(X) Contribution factorielle SMC 1-SMC Variance des variables latentes et des Erreurs

Vc e/Vc i Rho Jorekog

VME

Erreur EstimateEstimate Est. Stand.

Technologie CRM analytiqueTech 1 0,665 0,739 0,837 0,702 0,298 ETech1 0,194 0,292 0,887 0,746Tech 2 1,055 1 0,901 0,815 0,185 ETech2 0,191 0,181

Compétences AnalytiquesComp 1 1,357 0,93 0,834 0,698 0,302 Ecomp1 0,406 0,299 0,762 0,7Comp 2 1,576 1 0,836 0,701 0,299 Ecomp2 0,464 0,294

Perf CRMPerf 3 0,484 0,912 0,737 0,546 0,454 Eperf 3 0,307 0,634 0,908 0,527Perf 4 0,531 1,02 0,787 0,622 0,378 Eperf 4 0,308 0,58Perf 5 0,589 0,947 0,698 0,49 0,51 Eperf 5 0,295 0,501Perf 6 0,59 0,923 0,681 0,467 0,533 Eperf 6 0,197 0,334Perf 7 0,639 1 0,713 0,511 0,489 Eperf 7 0,216 0,338

Annexe 8: Modèle de structure

Modèle de structure avant corrections Modèle de structure après correction

ECCD I E

ECCDI4

EI4

1

ECCDI2

EI2

1 ECCDI1

EI1

1

ECCD C D

ECCDA3

0,4965

EA3

0,836

1ECCD W

ECCDM9

0,4938

EM9

0,836

1

Tech A

tech2

Etech2

1

1

tech1

ETech11

Comp A

Comp2

Ecomp2

1

1

Comp1

Ecomp11

Qual D

Qual4

EQ4

1

1

Qual3

EQ31

Qual2

EQ21

Perf CRM

PERF7

Eperf7

1

1PERF6

Eperf6

1PERF5

Eperf5

1PERF4

Eperf4

1PERF3

Eperf3

1

P3b+

P3c+P2c+

P3a+

P2a+ P2b+P4a+

P4c+

P1a+P1b+P1c+

Eie1

ECD

1

Ew1

ECRM1

P4b+

1

H2+

H1+

ECCD I E

ECCDI4

EI4

1

ECCDI2

EI2

1 ECCDI1

EI1

1

ECCD C D

ECCDA3

0,4965

EA3

0,836

1ECCD W

ECCDM9

0,4938

EM9

0,836

1

Tech A

tech2

Etech2

1

1

tech1

ETech11

Comp A

Comp2

Ecomp2

1

1

Comp1

Ecomp11

Qual D

Qual4

EQ4

1

1

Qual3

EQ31

Qual2

EQ21

Perf CRM

PERF7

Eperf7

1

1PERF6

Eperf6

1PERF5

Eperf5

1PERF4

Eperf4

1PERF3

Eperf3

1

P3b+

P3c+P2c+

P3a+

P2a+ P2b+P4a+

P4c+

P1a+P1b+P1c+

Eie1

ECD

1

Ew1

ECRM1

P4b+

1

H2+

H1+

P de B&S= 0.000 P de B&S= 0.066

Annexe 9: Comparaison des résultats de l'estimation ML et PLS

  Estimation ML ESTIMATION PLSLiens de structure Est Mean S.E. C.R. P O S S Mean  SE  T Stat  P Values

P3b+ 0,153 0,164 0,269 0,571 0,568 0.010 0.008 0.090 0.108 0.914P3c+ 0,517 0,538 0,306 1,691 0,091 0.143 0.143 0.098 1.452 0.147P2c+ -0,412 -0,429 0,234 -1,761 0,078 -0.129 -0.129 0.094 1.371 0.171P3a+ 0,056 0,055 0,127 0,443 0,657 -0.009 -0.012 0.081 0.113 0.910P2a+ -0,043 -0,042 0,099 -0,438 0,661 0.084 0.087 0.078 1.075 0.283P2b+ -0,326 -0,341 0,208 -1,569 0,117 -0.085 -0.085 0.091 0.926 0.355P4a+ 0,603 0,614 0,092 6,563 *** 0.628 0.630 0.053 11.759 0.000P4c+ 0,401 0,411 0,145 2,769 0,006 0.173 0.169 0.082 2.104 0.036P4b+ 0,755 0,769 0,137 5,506 *** 0.387 0.386 0.073 5.289 0.000P1a+ 0,098 0,096 0,08 1,224 0,221 0.140 0.147 0.089 1.577 0.116P1b+ 0,002 0,003 0,056 0,032 0,974 -0.004 -0.007 0.080 0.045 0.964P1c+ -0,016 -0,017 0,042 -0,38 0,704 -0.040 -0.043 0.079 0.504 0.615H2+ 0,129 0,129 0,114 1,131 0,258 0.148 0.158 0.092 1.605 0.109H1+ 0,176 0,182 0,085 2,056 0,04 0.243 0.240 0.100 2.439 0.015

Annexe 10: Résultats de la recherche

Hypothèse/Propositions Formulation C.R. PH1+ (*) Les technologies analytiques la performance

CRM 1,774 0,076P1+  

P1a+ L’ECCD pour l’identification et l’évaluation des clients la performance CRM 1,139 0,255

P1b+ L’ECCD pour la communication et la distribution sur la performance CRM -0,01 0,992

P1c+ L’ECCD Web la performance CRM -0,628 0,53H2+ La qualité des données la performance CRM 1,046 0,295P2+  

P2a+ Les technologies analytiques l’ECCD pour l’identification et l’évaluation des clients -0,447 0,655

P2b+ Les technologies analytiques l’ECCD pour la communication et la distribution -1,573 0,116

P2c+ Les technologies analytiques sur l’ECCD Web -2,033 0,042

P3+  

P3a+ La qualité perçue des données-clients l’ECCD pour l’identification et l’évaluation des clients 0,453 0,651

P3b+ La qualité perçue des données-clients l’ECCD pour la communication et la distribution 0,576 0,565

P3c+(*)

La qualité perçue des données-clients l’ECCD Web 1,744 0,081

P4+ P4a+(***)

Les compétences analytiques l’ECCD pour l’identification et l’évaluation des clients 6,562 ***

P4b+(***)

Les compétences analytiques l’ECCD pour la communication et la distribution 5,495 ***

P4c+(***) Les compétences analytiques l’ECCD Web 2,556 0,011

* : hypothèse ou proposition validée à un seuil de significativité de 0.1** : hypothèse ou proposition validée à un seuil de significativité de 0.05*** : hypothèse ou proposition validée à un seuil de significativité de 0.01