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Du 4 au 10 septembre 2014
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REPORTAGE
BIENVENUE DANS LE PREMIER VILLAGE BIO DE FRANCE
Décidément, notre star nationale ne fait rien comme les autres. Pour ses vacances avec sa compagne, le richissime comédien s’est choisi une drôle de plage en Italie...
LE MAGNIFIQUEDepardieu
Taubira Une femme pas comme les autres
Tuerie de Chevaline
Deux ans après, le mystère reste entier
Le tabou de la violence à l’école
Enquête sur les jeux mortels
’:HIKLRB=XUWZUZ:?l@j@n@c@a"M 01713 - 1932 - F: 2,50 E
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LE NOUVEAU
2,50 € N° 1932 - DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2014
C’est à Correns (83) que Brad et Angelina se sont mariés.
JE T’AIME, MOI NON PLUS
Les plus folles histoires de divorce
DDDDDDééééééccccciiiidddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddéééééééééééééééémmmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnntttttttttttttttttt,,,,,,,,,, nnnnnnnnnnnnnnnnnnooooooooooooooooooooooooooooottttttttttttttttttttttttttttrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeeeeeeee sssssssssssttttttttttttttaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrrrrrrrr nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaattttttttttttttttiiiiiiiiiiiiiioooooooooooooooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnaaaaaaaaaaallllllllleeeeeeeeee nnnnnnnnnnnnnnnnneeeeeeeeeeeeeeeeee ffffffffffffffffffffffffffffffffffffffaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitttttttttttttttttttttttttttttt rrrrrrrrrrriiiiieeeeeeennnnnnnnnnnnn ccccccccccccccccccooooooooooooooooooooommmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee llllllllllleeeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssss aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuuuuuuutttttttttttttttttttttttttttrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssssssssssss............... PPPPPPPPPPPPPPPPPPPooooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrr sssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeessssssssssssss vvvvvvvvvaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaccccccccccccccccccccccccccccccaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnncccccccccccccccccccccccceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeessssssssssssssssssssssssssssssssssss aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaavvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeecccccccccccccccccccccccccccccccccccccccc ssssssssssssssssssssssssssssssssssssaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ccccccccccccccccccccccccoooooooooooooooooooooooooommmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmpppppppppppppppppppppppppaaaaaaaaaaaaaaaaaggggggggggggggggnnnnnnnnnnnnnnnneeeeeeeeeeeeeeee,,,,,,,,,,, llllllllllllllleeeeeeeeeeeeeee rrrrrrrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiiiccccccccccccccccccccccchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimmmmmmmmmmmmmmmeeeeeeeee cccccccccoooooooooooooooooooooooooooooooooommmmmmmmmmmmmmmmmmmmmméééééééééééééééééééééddddddddddddddddddddiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnsssssssssssssss’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssssssssssssssssssssssssttttttttt cccccccccchhhhhhhhhhhhhhhooooooooiiiiiiiiiiiissssssssiiiiiiiiiiiiii uuuuuuuunnnnnnnnnneeeeeee ddddddddddddddddddddrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôlllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeeeeee dddddddddddddddddddeeeeeeeeeeeeeeeee pppppppppppppppppppppllllllllllllaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaagggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggggeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnn IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItttttttttttttttttttttttaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalllllllllllllllllllllllliiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeee............................
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Il est comme ça, Gérard... Restos en Russie, bibine en Écosse et cinéma
en France… À 65 ans, le comédien vit plus que jamais à 100
à l’heure. De quoi profi ter en Italie du moindre moment
de répit offert par un agenda démentiel.
Flanqué de son chien et de sa compagne, Clémentine Igou, le comédien s’off re un moment de détente sur une plage très... sauvage de San Foca, sur la côte adriatique.
D. R
.
VACANCESÀ L’ITALIENNE
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Il est comme ça, Gérard... Restos en Russie, bibine en Écosse et cinéma
en France… À 65 ans, le comédien vit plus que jamais à 100
à l’heure. De quoi profi ter en Italie du moindre moment
de répit offert par un agenda démentiel.
Flanqué de son chien et de sa compagne, Clémentine Igou, le comédien s’off re un moment de détente sur une plage très... sauvage de San Foca, sur la côte adriatique.
D. R
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VACANCESÀ L’ITALIENNE
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Il y a deux ans, une famille britannique et un cycliste étaient abattus en Haute-
Savoie. Sombre complot international, tueur isolé… Alors que les mobiles et les
pistes se multiplient, l’enquête s’enlise. D. S
EE
BU
RG
/SIP
A
Malgré deux années d’enquête et l’audition de mille trois cents personnes, on ignore toujours qui a abattu la famille al-Hilli et le cycliste Sylvain Mollier. L’énigme est d’une rare complexité, le profil des al-Hilli, Britanniques d’origine ira-kienne, ouvre bien des pistes. Le pro-cureur d’Annecy, Éric Maillaud, a ainsi révélé, en juillet dernier, que Mme al-Hilli avait été mariée à un Américain. Et que cet homme est mort le jour de la tuerie ! « Coïncidence totalement improbable », estime le magistrat. Un rebondissement à l’image de cette affaire, digne du polar le plus tiré par les cheveux.
Flashback. Mercredi 5 septembre 2012, vers 15 h 30, la famille al-Hilli, en vacances dans un camping voisin, stoppe son break BMW au bord de la route forestière de Chevaline, près du lac d’Annecy (74). Zainab, 7 ans, se trouve à côté de la voiture avec son père lorsqu’elle reçoit une balle dans l’épaule. Al-Hilli saute au volant et démarre. Dans la panique, sa BMW heurte un talus et ses roues tournent à vide dans une ornière. Pris au piège, Saad, 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila, 74 ans, reçoi-vent chacun deux balles dans la tête. Près du véhicule, on retrou vera le corps de Sylvain Mollier, 45 ans, un cycliste savoyard qui aurait déboulé en plein carnage. Ce témoin gênant est criblé de cinq balles. Un acharnement qui a peut-être sauvé Zainab. À court de munitions, le tueur tente de l’ache-ver à coups de crosse avant de prendre la fuite. L’assas sin n’a pas le temps d’inspecter le break : huit heures après la fusil lade, les gendarmes décrouvri-ront, sous les jupes de sa mère, la petite Zeena, 4 ans.
Traquenard dans
la forêt : qui était la
véritable cible ?
LE MYSTERE S’EPAISSIT
Tuerie de Chevaline
ÉNIGMECRIMINELLE
N ° 1 9 3 2 - 2 7
SYLVAIN MOLLIER (LE CYCLISTE DE PASSAGE)Retrouvé criblé de balles à côté du break. Témoin gênant ou véritable cible ? Le tireur s’est acharné sur ce père de famille savoyard.
ZEENA (4 ANS)Découverte à l’arrière du break. La petite s’était cachée sous les jupes de sa mère assassinée. Le tueur ne l’a, semble-t-il, pas vue.
SUHAILA (LA MÈRE D’IQBAL)Tuée sur la banquette arrière. Son fi ls, schizophrène, fut un temps soupçonné. Mais il était interné au moment des faits.
IQBAL (LA MÈRE)Tuée sur la banquette arrière. Son ex-mari, un Américain, est décédé d’une crise cardiaque aux États-Unis le même jour. Coïncidence ?
SAAD AL-HILLI (LE PÈRE)Abattu au volant. Ingénieur dans le domaine des satellites, né en Irak, il s’était brouillé avec son frère au sujet de l’héritage familial. Et gérait un compte suisse de Saddam Hussein.
L’ARME (UN VIEUX LUGER)Les douilles ainsi que des fragments de crosse ont permis d’identifi er l’arme du crime : un pistolet Luger des années trente. Une arme de col-lectionneur, pas de gangster ni d’es-pion. Crime gratuit d’un tireur fou ?
ZAINAB (7 ANS)Découverte près de la voiture. À court de balles, le meurtrier a tenté de l’achever à coups de crosse. Blessée, elle a survécu. Elle dit n’avoir vu qu’« un seul méchant ».
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Il y a deux ans, une famille britannique et un cycliste étaient abattus en Haute-
Savoie. Sombre complot international, tueur isolé… Alors que les mobiles et les
pistes se multiplient, l’enquête s’enlise. D. S
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BU
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Malgré deux années d’enquête et l’audition de mille trois cents personnes, on ignore toujours qui a abattu la famille al-Hilli et le cycliste Sylvain Mollier. L’énigme est d’une rare complexité, le profil des al-Hilli, Britanniques d’origine ira-kienne, ouvre bien des pistes. Le pro-cureur d’Annecy, Éric Maillaud, a ainsi révélé, en juillet dernier, que Mme al-Hilli avait été mariée à un Américain. Et que cet homme est mort le jour de la tuerie ! « Coïncidence totalement improbable », estime le magistrat. Un rebondissement à l’image de cette affaire, digne du polar le plus tiré par les cheveux.
Flashback. Mercredi 5 septembre 2012, vers 15 h 30, la famille al-Hilli, en vacances dans un camping voisin, stoppe son break BMW au bord de la route forestière de Chevaline, près du lac d’Annecy (74). Zainab, 7 ans, se trouve à côté de la voiture avec son père lorsqu’elle reçoit une balle dans l’épaule. Al-Hilli saute au volant et démarre. Dans la panique, sa BMW heurte un talus et ses roues tournent à vide dans une ornière. Pris au piège, Saad, 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila, 74 ans, reçoi-vent chacun deux balles dans la tête. Près du véhicule, on retrou vera le corps de Sylvain Mollier, 45 ans, un cycliste savoyard qui aurait déboulé en plein carnage. Ce témoin gênant est criblé de cinq balles. Un acharnement qui a peut-être sauvé Zainab. À court de munitions, le tueur tente de l’ache-ver à coups de crosse avant de prendre la fuite. L’assas sin n’a pas le temps d’inspecter le break : huit heures après la fusil lade, les gendarmes décrouvri-ront, sous les jupes de sa mère, la petite Zeena, 4 ans.
Traquenard dans
la forêt : qui était la
véritable cible ?
LE MYSTERE S’EPAISSIT
Tuerie de Chevaline
ÉNIGMECRIMINELLE
N ° 1 9 3 2 - 2 7
SYLVAIN MOLLIER (LE CYCLISTE DE PASSAGE)Retrouvé criblé de balles à côté du break. Témoin gênant ou véritable cible ? Le tireur s’est acharné sur ce père de famille savoyard.
ZEENA (4 ANS)Découverte à l’arrière du break. La petite s’était cachée sous les jupes de sa mère assassinée. Le tueur ne l’a, semble-t-il, pas vue.
SUHAILA (LA MÈRE D’IQBAL)Tuée sur la banquette arrière. Son fi ls, schizophrène, fut un temps soupçonné. Mais il était interné au moment des faits.
IQBAL (LA MÈRE)Tuée sur la banquette arrière. Son ex-mari, un Américain, est décédé d’une crise cardiaque aux États-Unis le même jour. Coïncidence ?
SAAD AL-HILLI (LE PÈRE)Abattu au volant. Ingénieur dans le domaine des satellites, né en Irak, il s’était brouillé avec son frère au sujet de l’héritage familial. Et gérait un compte suisse de Saddam Hussein.
L’ARME (UN VIEUX LUGER)Les douilles ainsi que des fragments de crosse ont permis d’identifi er l’arme du crime : un pistolet Luger des années trente. Une arme de col-lectionneur, pas de gangster ni d’es-pion. Crime gratuit d’un tireur fou ?
ZAINAB (7 ANS)Découverte près de la voiture. À court de balles, le meurtrier a tenté de l’achever à coups de crosse. Blessée, elle a survécu. Elle dit n’avoir vu qu’« un seul méchant ».
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Cas de divorces
CHRONIQUED’UNE HAINE
ORDINAIRELes histoires d’amour fi nissent mal en général. Et en particulier celles que
raconte Je t’haine, moi non plus, de Nadia Le Brun et Airy Routier. À l’heure de la séparation, ceux qui s’étaient unis pour le meilleur se déchirent pour le pire.
Environ 360 divorces sont prononcés chaque jour
dans les 154 tribunaux pour les aff aires familiales
en France. Dans 75 % des cas, ce sont les femmes
qui en font la demande.
PA
SC
AL
VIL
A/V
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FRANCESOCIÉTÉ
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Cas de divorces
CHRONIQUED’UNE HAINE
ORDINAIRELes histoires d’amour fi nissent mal en général. Et en particulier celles que
raconte Je t’haine, moi non plus, de Nadia Le Brun et Airy Routier. À l’heure de la séparation, ceux qui s’étaient unis pour le meilleur se déchirent pour le pire.
Environ 360 divorces sont prononcés chaque jour
dans les 154 tribunaux pour les aff aires familiales
en France. Dans 75 % des cas, ce sont les femmes
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FRANCESOCIÉTÉ
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American GangstersC’était avant… Aujourd’hui mégapole la plus sûre des États-Unis, New York fut le royaume des gangs. Le photographe français Jean-Pierre Laff ont témoigne de ce proche passé.
La force d’un gang, c’est le nombre. Été 1972 : ces ados posent façon West Side Story devant l’objectif du Frenchy.
GRANDANGLE
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American GangstersC’était avant… Aujourd’hui mégapole la plus sûre des États-Unis, New York fut le royaume des gangs. Le photographe français Jean-Pierre Laff ont témoigne de ce proche passé.
La force d’un gang, c’est le nombre. Été 1972 : ces ados posent façon West Side Story devant l’objectif du Frenchy.
GRANDANGLE
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Le 23 août, les deux stars se sont mariées en toute intimité
dans leur propriété de Correns. Mais cette petite commune
varoise est avant tout le « premier village bio de France ».
Plongée dans leur village de rêve
BRAD PITT-ANGELINA JOLIE
Le couple le plus glamour d’Hollywood,
propriétaire du château de Miraval, produit aussi un
rosé labellisé bio.
PARTIE DE CAMPAGNE
PH
OTO
S :
JOE
L R
YA
N/A
P/S
IPA
– D
. R.
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Le 23 août, les deux stars se sont mariées en toute intimité
dans leur propriété de Correns. Mais cette petite commune
varoise est avant tout le « premier village bio de France ».
Plongée dans leur village de rêve
BRAD PITT-ANGELINA JOLIE
Le couple le plus glamour d’Hollywood,
propriétaire du château de Miraval, produit aussi un
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PARTIE DE CAMPAGNE
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26e édition de Visa pour l’image Ode au photojournalisme
Le reste de la planète le nomma Haiyan, mais aux Philippines où il fut aussi véloce (315 km/h) que meurtrier (plusieurs milliers de victimes),
ce fut Yolanda. Dans les deux cas, cela reste le super-typhon le plus violent de l’histoire. Le 8 novembre 2013, des journalistes de l’AFP témoignent
du désastre, comme Philippe Lopez, immortalisant l’exode et la piété de ces femmes qui ont tout perdu. L’une des belles expos de ce Visa. F. J.
Jusqu’au 14 septembre, Perpignan (66). visapourlimage.com
phot
o : p
hili
ppe
lope
z/af
p
PoP culture
VSD1932d052.indd 52-53 29/08/14 18:40
26e édition de Visa pour l’image Ode au photojournalisme
Le reste de la planète le nomma Haiyan, mais aux Philippines où il fut aussi véloce (315 km/h) que meurtrier (plusieurs milliers de victimes),
ce fut Yolanda. Dans les deux cas, cela reste le super-typhon le plus violent de l’histoire. Le 8 novembre 2013, des journalistes de l’AFP témoignent
du désastre, comme Philippe Lopez, immortalisant l’exode et la piété de ces femmes qui ont tout perdu. L’une des belles expos de ce Visa. F. J.
Jusqu’au 14 septembre, Perpignan (66). visapourlimage.com
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PoP culture
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Bruxelles. Sa barrière de
corail, son climat tropical, ses eaux translucides : un paradis pour les plongeurs. Une blague belge ? Pas pour John Beernaerts, un ingénieur polytechnicien passionné de plongée sous- marine. Décidé à mettre un peu de Bora Bora dans un bocal géant, il a griffonné le croquis de la plus profonde piscine du monde sur un coin de table, en 1996. Huit ans plus tard, Nemo 33 ouvrait à Uccle, dans les faubourgs de la capitale euro-péenne. Sous la surface d’une piscine en apparence ordinaire, une fosse cylindrique de 33 mètres de profon-deur dans laquelle peuvent évoluer jusqu’à trente-cinq plongeurs en même temps. Un univers envoûtant, qui accueille autant les pros de plon-gée que les familles en week-end.
Dès que l’on franchit la porte, on est transporté dans un univers surréaliste. Ici, pas de hall aseptisé flanqué d’un vestiaire, mais un bar-restaurant trendy à l’ambiance tamisée, dont les fenêtres diffusent la lumière bleutée des abysses.On peut y déguster une cuisine thaïe raffinée, dont les effluves de coriandre et de cardamome vous emmènent en voyage. Un escalier permet de rejoindre le bassin : une véritable cathédrale des profon-deurs, qui représente pas moins de 2,5 millions de litres d’eau. « Nous disposons de cinq plateformes
VERTIGINEUSE Les plongeurs confi rmés
côtoient les novices, qui peuvent suivre les cours
prodigués par les instructeurs locaux. Le
centre délivre 1 400 brevets par an. Dans le
hall, un bar-restaurant tendance (ci-dessous).
Une ambiance trendy, à mille lieues des bassins aseptisés
Le grand bleuen pleine ville
Dans le sud de… Bruxelles, la piscine Nemo 33, d’une profondeur
record de 33 mètres, accueille les mordus de gym aquatique comme
les férus de plongée. Immersion. Photos : Francis Demange
N ° 1 9 3 2 - 6 1
PUREADRÉNALINE
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Bruxelles. Sa barrière de
corail, son climat tropical, ses eaux translucides : un paradis pour les plongeurs. Une blague belge ? Pas pour John Beernaerts, un ingénieur polytechnicien passionné de plongée sous- marine. Décidé à mettre un peu de Bora Bora dans un bocal géant, il a griffonné le croquis de la plus profonde piscine du monde sur un coin de table, en 1996. Huit ans plus tard, Nemo 33 ouvrait à Uccle, dans les faubourgs de la capitale euro-péenne. Sous la surface d’une piscine en apparence ordinaire, une fosse cylindrique de 33 mètres de profon-deur dans laquelle peuvent évoluer jusqu’à trente-cinq plongeurs en même temps. Un univers envoûtant, qui accueille autant les pros de plon-gée que les familles en week-end.
Dès que l’on franchit la porte, on est transporté dans un univers surréaliste. Ici, pas de hall aseptisé flanqué d’un vestiaire, mais un bar-restaurant trendy à l’ambiance tamisée, dont les fenêtres diffusent la lumière bleutée des abysses.On peut y déguster une cuisine thaïe raffinée, dont les effluves de coriandre et de cardamome vous emmènent en voyage. Un escalier permet de rejoindre le bassin : une véritable cathédrale des profon-deurs, qui représente pas moins de 2,5 millions de litres d’eau. « Nous disposons de cinq plateformes
VERTIGINEUSE Les plongeurs confi rmés
côtoient les novices, qui peuvent suivre les cours
prodigués par les instructeurs locaux. Le
centre délivre 1 400 brevets par an. Dans le
hall, un bar-restaurant tendance (ci-dessous).
Une ambiance trendy, à mille lieues des bassins aseptisés
Le grand bleuen pleine ville
Dans le sud de… Bruxelles, la piscine Nemo 33, d’une profondeur
record de 33 mètres, accueille les mordus de gym aquatique comme
les férus de plongée. Immersion. Photos : Francis Demange
N ° 1 9 3 2 - 6 1
PUREADRÉNALINE
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MOTEURFRISSONS
N ° 1 9 3 2 - 6 76 6 - N ° 1 9 3 2
par Lionel Bret
Le grand luxe à la françaiseMidual Type 1
Frein AV� Dépourvu d’ABS, le double disque
de 320 mm ne manque pas de mordant.
Fourche� Installée en mode inversé, elle
prolonge la ligne exclusive de l’engin.
Guidon� Avec commodos en aluminium et poignées
en cuir cousu façon sellerie.
SeLLerie� Du cousu main. Le client peut choisir
parmi 45 cuirs différents.
rAFFinement� La bonbonne de réglage d’amortisseur se reflète
dans une plaque d’aluminium sous la selle.
cAdre� Performance technique, la monocoque
autoporteuse est en aluminium moulé.
moteur� Pièce maîtresse, le flat-twin transversal
fait le plein de couple dès les bas régimes.
Esthétisme et puissance
Après quinze ans d’absence, le constructeur angevin revient avec cette moto exclusive totalement personnalisable. Et rare : seuls trente-cinq exemplaires seront livrés à partir de 2016.
Fiche technique
Moteur : flat-twin de 1 036 cm3 incliné à 25°, 4 soupapes par cylindre
Puissance : 106 ch à 8 800 tr/min
Couple : 100 Nm à 5 300 tr/min
Transmission : boîte à 6 rapports
Prix : 140 000 ¤
mid
ual
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MOTEURFRISSONS
N ° 1 9 3 2 - 6 76 6 - N ° 1 9 3 2
par Lionel Bret
Le grand luxe à la françaiseMidual Type 1
Frein AV� Dépourvu d’ABS, le double disque
de 320 mm ne manque pas de mordant.
Fourche� Installée en mode inversé, elle
prolonge la ligne exclusive de l’engin.
Guidon� Avec commodos en aluminium et poignées
en cuir cousu façon sellerie.
SeLLerie� Du cousu main. Le client peut choisir
parmi 45 cuirs différents.
rAFFinement� La bonbonne de réglage d’amortisseur se reflète
dans une plaque d’aluminium sous la selle.
cAdre� Performance technique, la monocoque
autoporteuse est en aluminium moulé.
moteur� Pièce maîtresse, le flat-twin transversal
fait le plein de couple dès les bas régimes.
Esthétisme et puissance
Après quinze ans d’absence, le constructeur angevin revient avec cette moto exclusive totalement personnalisable. Et rare : seuls trente-cinq exemplaires seront livrés à partir de 2016.
Fiche technique
Moteur : flat-twin de 1 036 cm3 incliné à 25°, 4 soupapes par cylindre
Puissance : 106 ch à 8 800 tr/min
Couple : 100 Nm à 5 300 tr/min
Transmission : boîte à 6 rapports
Prix : 140 000 ¤
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par Olivier Goujon ( texte et photos)
Margan conduit un petit camion bleu estampillé d’un fier : « Indian Oil ». Il emporte de l’essence à Leh, capitale du haut
Laddakh, une province nord-indienne, voisine du Cachemire, à plus de 3 500 m d’altitude. Pour y parvenir, il doit parcourir les 600 km de l’Himalaya Highway, une route de sable, de pierre, de neige, qui trace une ligne jamais droite jusqu’à plus de 5 300 m. À 4 heures du matin, après son long trajet au départ de Delhi, Margan arrive à Manali. La petite ville des contreforts sud du plus haut massif de la planète signe l’entrée sur l’Himalaya Highway. « Ici, les gens viennent chercher du bon air », dit Margan. Peut-être aussi un peu de la magnifique ganja qui pousse le long des chemins.
Le chauffeur démarre. Dans la montée de Rohtang Pass se présente le premier col. En moins d’une heure, le truck est rattrapé par un long serpent de voitures blanches. « Ce sont des touristes, ils montent au Rohtang pour s’amuser », lâche Margan. En haut du col, des pistes de luge, des bistrots et des loueurs de vieux skis accueillent les familles venues glisser sur les premières pentes de l’Himalaya. Il nous faudra deux heures pour franchir le col. Dans la vallée, quelques villages s’éveillent après un hiver bloqué par les congères. Chez le mécano d’Harang, nous nous arrêtons récupérer une roue de secours qui attend Margan depuis l’an dernier. Le mécano ausculte une moto d’un œil navré : piston foutu. « Les jeunes achètent une Royal Enfield quelques centaines d’euros, ils parcourent l’Himalaya pendant des mois puis la revendent. Normalement, elles sont increvables. » Roger, un habitant de San Francisco, n’a pas eu de chance avec son modèle. Il lui cherche déjà une remplaçante. Au pied du Baralacha La, un col culminant à 4 900 m, Margan s’arrête pour la nuit. Après trois heures de virages et de poussière. Mais l’arrêt va durer trois jours ! Un camion s’est renversé en altitude, dans la neige. Cinquante véhicules attendent derrière. Pendant cette halte inattendue, la vie va s’organiser autour des dix cabanes de planches qui constituent le « village » de Baralacha La. En quelques
Un accident en altitude bloque le convoi pendant trois jours
À bord d’un camion, notre reporter a emprunté la voie qui tra verse l’Himalaya, à plus de 5 000 m.�La taille des camions est
réduite, afin qu’ils puissent passer partout.
�À Baralacha La, à 4 650 m, seuls des bergers vivent entre
les sommets enneigés.
�Les touristes montent jusqu’à Rohtang Pass. Au-delà, la route
devient une piste.
�Margan fait la route depuis vingt-deux ans.
Il a constaté qu’elle est de plus en
plus dangereuse.
N ° 1 9 3 2 - 7 3
Évasion�extrême
sur la plus haute route du monde
inde
VSD1932d072.indd 72-73 01/09/14 14:53
par Olivier Goujon ( texte et photos)
Margan conduit un petit camion bleu estampillé d’un fier : « Indian Oil ». Il emporte de l’essence à Leh, capitale du haut
Laddakh, une province nord-indienne, voisine du Cachemire, à plus de 3 500 m d’altitude. Pour y parvenir, il doit parcourir les 600 km de l’Himalaya Highway, une route de sable, de pierre, de neige, qui trace une ligne jamais droite jusqu’à plus de 5 300 m. À 4 heures du matin, après son long trajet au départ de Delhi, Margan arrive à Manali. La petite ville des contreforts sud du plus haut massif de la planète signe l’entrée sur l’Himalaya Highway. « Ici, les gens viennent chercher du bon air », dit Margan. Peut-être aussi un peu de la magnifique ganja qui pousse le long des chemins.
Le chauffeur démarre. Dans la montée de Rohtang Pass se présente le premier col. En moins d’une heure, le truck est rattrapé par un long serpent de voitures blanches. « Ce sont des touristes, ils montent au Rohtang pour s’amuser », lâche Margan. En haut du col, des pistes de luge, des bistrots et des loueurs de vieux skis accueillent les familles venues glisser sur les premières pentes de l’Himalaya. Il nous faudra deux heures pour franchir le col. Dans la vallée, quelques villages s’éveillent après un hiver bloqué par les congères. Chez le mécano d’Harang, nous nous arrêtons récupérer une roue de secours qui attend Margan depuis l’an dernier. Le mécano ausculte une moto d’un œil navré : piston foutu. « Les jeunes achètent une Royal Enfield quelques centaines d’euros, ils parcourent l’Himalaya pendant des mois puis la revendent. Normalement, elles sont increvables. » Roger, un habitant de San Francisco, n’a pas eu de chance avec son modèle. Il lui cherche déjà une remplaçante. Au pied du Baralacha La, un col culminant à 4 900 m, Margan s’arrête pour la nuit. Après trois heures de virages et de poussière. Mais l’arrêt va durer trois jours ! Un camion s’est renversé en altitude, dans la neige. Cinquante véhicules attendent derrière. Pendant cette halte inattendue, la vie va s’organiser autour des dix cabanes de planches qui constituent le « village » de Baralacha La. En quelques
Un accident en altitude bloque le convoi pendant trois jours
À bord d’un camion, notre reporter a emprunté la voie qui tra verse l’Himalaya, à plus de 5 000 m.�La taille des camions est
réduite, afin qu’ils puissent passer partout.
�À Baralacha La, à 4 650 m, seuls des bergers vivent entre
les sommets enneigés.
�Les touristes montent jusqu’à Rohtang Pass. Au-delà, la route
devient une piste.
�Margan fait la route depuis vingt-deux ans.
Il a constaté qu’elle est de plus en
plus dangereuse.
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Évasion�extrême
sur la plus haute route du monde
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