L'innovation sociale au coeur des mutations

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SOMMAIRE

BIEN OU SERVICE P14

MODÈLE ÉCONOMIQUE P38

ANCRAGE TERRITORIAL P56

FORME ET STRUCTURATION P78

PARTENARIAT P92

80 ADGV

16 A

FIP

96

5 116

ÉDITO

En positionnant l’homme au cœur des processus économiques, l’ESS* nourrit un développement économique innovant. Face aux besoins sociaux grandissants, l’ESS* déploie des réponses neuves, pratiques et accessibles à tous. Elle utilise efficacement les ressources économiques pour développer ou maintenir un service de qualité dans un équilibre budgétaire sans négliger la finalité humaniste. Sa capacité à mobiliser les forces des territoires et à proposer une participation élargie, sa volonté de privilégier la solidarité, la démocratie et le mieux être lui confèrent une réelle capacité à innover pour une activité économique plus durable. A l’aube d’une troisième révolution industrielle, l’ESS* propose un modèle en mesure d’impulser des solutions socialement innovantes et cohérentes avec les attentes des populations locales. L’ESS* participe aux mutations économiques tout en étant vigilante aux protections sociales. Elle est animée par la soif d’innovation et lutte contre les inégalités et les phénomènes d’exclusion. Elle mobilise les res-sources locales pour améliorer le confort de vie de toutes les populations. Elle est un véritable atout pour le dynamisme et le bien-être des territoires. Économie de la rencontre et du projet, elle bénéficie d’un écho favorable auprès des instances nationales et européennes et suscite l’intérêt des acteurs locaux. À l’heure de l’inscription de l’ESS* dans le corps législatif, nous proposons des exemples d’innovations sociales. Ils illustrent la capacité de l’ESS* dans les territoires à appuyer de nouveaux modèles économiques, de nouveaux modèles sociaux, de nouveaux comportements, de nouveaux modes de financements ou encore de nouveaux modes de gouvernance.

Jean Quéméré Benoit Decq Président Vice-Président

Innovation Sociale et Développement Durable

Nous remercions nos partenaires, le Crédit Coopératif et APRÉVA de nous avoir soutenu financièrement dans l’élaboration de ce livret.

Est considéré comme relevant de l’innovation sociale le projet d’une ou de plusieurs entreprises consistant à offrir des produits ou des services présentant l’une des caractéristiques suivantes :

1° Soit répondre à des besoins sociaux non ou mal satisfaits, que ce soit dans les conditions actuelles du marché ou dans le cadre des politiques publiques

2° Soit répondre à des besoins sociaux par une forme innovante d’entreprise, par un processus innovant de production de biens ou de services ou encore par un mode innovant d’organisation du travail. Les procédures de consultation et d’élaboration des projets socialement innovants auxquelles sont associés les bénéficiaires concernés par ce type de projet ainsi que les modalités de financement de tels projets relèvent également de l’innovation sociale.

Article de la loi relative à l’économie sociale et solidaire (2014)

* ESS = Economie Sociale et Solidaire

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ENTRETIEN AVEC PATRICK FELLOUS, DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT AU CRÉDIT COOPÉRATIF En tant que banque de l’économie sociale et solidaire, quel regard portez-vous sur l’Innovation Sociale ? Il faut tout d’abord mentionner le lien étroit entre la banque coopérative et l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Le Crédit Coopératif est le partenaire bancaire historique de l’ESS. Les entreprises de l’ESS répondent à des besoins qui ne trouvent pas forcément de réponses au sein des secteurs publics et privés classiques. De plus, les problématiques changent, ce qui amène les entreprises de l’ESS à faire évoluer leurs activités. L’innovation sociale est, dès lors, intrinsèque à l’ESS. Le Crédit Coopératif a fêté ses 120 ans l’an dernier. Son slogan «120 ans d’histoires, 120 ans d’innovation» faisait écho à l’économie réelle et à la dynamique des territoires en perpétuelle évolution.

Avez-vous des outils pour appuyer l’Innovation Sociale? À travers ses produits ou ses partenariats, le Crédit Coopératif marque sa volonté de soutenir l’innovation. Depuis plus de 30 ans, il a contribué à créer l’épargne solidaire dont il est devenu le leader. Il est donc naturellement le premier banquier des produits financiers solidaires. Depuis la crise financière de 2008, les clients veulent savoir à quoi sert leur argent, ils veulent avoir accès à un certain niveau de traçabilité de leur épargne. C’est une des raisons pour lesquelles de nombreux clients s’adressent au Crédit Coopératif. Par ailleurs, le Crédit Coopératif s’attache à faciliter les rencontres entre les donneurs et associations bénéficiaires de ces dons à travers différentes initiatives. Il favorise le lien entre le territoire, les clients et les entreprises de l’ESS. Pour ces mêmes raisons, il accentue son implica-tion dans la finance participative par le site Agir&Co (www.agirandco.com), lancé en juin 2014. L’innovation est une préoccupation quotidienne pour le Crédit Coopératif. La Contribution Volontaire sur les Transactions de Change (CVTC) en est un autre exemple. En février 2011, le Crédit Coopératif a créé le concept de CVTC, en se fondant sur des études menées depuis des années sur les financements innovants. Son objectif est de garantir des financements stables pour l’aide au développement. Ce dispositif, entièrement à la charge de la banque, s’insère dans une démarche de participation au financement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), approuvés par l’ONU et par toutes les grandes institutions mondiales de développement. Le Crédit Coopératif souhaite ainsi contribuer à sa manière et à sa mesure aux grands défis qui se posent à nos sociétés contemporaines et répondre aux attentes des clients dans le domaine de la finance responsable et solidaire

tout en montrant que de tels mécanismes innovants sont possibles. Au premier trimestre 2014, le Conseil d’administration du Crédit Coopératif a désigné le nouveau bénéficiaire pour 3 ans de la CVTC : l’association ATD Quart Monde et son programme en Haïti. En 2011, le Crédit Coopératif lançait la CVTC - changesolidaire - en choisissant de reverser à des acteurs reconnus de l’aide au développement international 0,01% du montant total des opérations de change interbancaires traitées par la banque. Pendant 3 ans, la CVTC a ainsi permis de financer les projets menés par le GERES en Inde, au Maroc (récompensée par un Energy Globe Award en mai 2014) et au Mali à hauteur de plus de 230 000 euros.

L’innovation sociale comporte une part d’originalité et de risque. Comment faites-vous pour amoindrir les risques? Le Crédit Coopératif déploie diverses stratégies pour accompagner l’innovation. Sa force passe notamment par la mise en place d’une relation ternaire forte, entre le client, la banque et son groupement, sa fédération d’appartenance. Les CRESS, les fédérations professionnelles, ou encore les réseaux d’accompagnement font partie de ces structures d’appartenance. Leur apport d’analyse et d’expertise permet au Crédit Coopératif un complément de regard pour juger de la qualité des projets innovants. Il accompagne ainsi les entrepreneurs innovants dans de bonnes conditions. Parallèlement, le Crédit Coopératif a recours à des outils ou organismes financiers à même d’encadrer le risque, tels que le fonds de garantie mutuelle, la caisse solidaire, la BPI, le FEI, etc. Au-delà des outils financiers, le Crédit Coopératif soutient des instruments des pouvoirs publics ou d’organismes privés visant à accompagner l’innovation.

Le Livret présente plus de 40 innovations sociales dans le Nord-Pas de Calais. En quoi, ces initiatives territoriales qui répondent à des enjeux de proximité vous intéressent? Quel regard portez-vous sur la Région Nord-Pas de Calais? Le Crédit Coopératif est une banque qui pense et développe des solutions tant nationales qu’au plus près des territoires. Le Crédit Coopératif incite ainsi à une consommation bancaire intelligente. Pour être utile au développement local, il faut mettre en lumière les besoins et les dynamismes locaux. C’est pourquoi, le Crédit Coopératif est attentif aux innovations de la Région Nord-Pas de Calais. D’autant que la banque dispose d’un ancrage fort dans le territoire par le biais de ses antennes et de ses implications locales au sein d’organismes tels la Caisse Solidaire Nord-Pas de Calais et l’IRD Nord-Pas de Calais, ou encore de sa filiale de crédit-bail immobilier, Batilease.

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APRÉVA MUTUELLE,AU SERVICE DE TOUS LES PUBLICS

Acteur majeur de la protection sociale complémentaire sur son territoire, Apréva mutuelle se doit d’apporter des solutions personnalisées pour tous. Apréva mutuelle au service de l’économie sociale et solidairePartenaire de CHORUM, une référence pour les nombreuses branches professionnelles du secteur social, Apréva mutuelle apporte aux employeurs de l’Économie Sociale et Solidaire des garanties santé, prévoyance, épargne et retraite qui répondent aux besoins de leurs salariés. En nous appuyant sur la connaissance des activités des différents secteurs de l’ESS et de leurs conventions collectives, nous proposons en effet des garanties adaptées à la taille de la structure, à son organisation et à sa politique sociale. Dans le cadre de la loi du 14 juin 2013 (ANI du 11 janvier 2013) sur la généralisation de la complémentaire santé pour les salariés et sur la portabilité des droits, nous accompagnons les employeurs de l’ESS dans le respect de leurs obligations.

Au service des autres branches d’activité avec “MUTEX - l’alliance mutualiste”Autour de Mutex, dont elles sont actionnaires, Apréva mutuelle, 5 autres mutuelles interprofessionnelles adhérentes à la Mutualité française et CHORUM ont choisi de renforcer leur action respective en formant un pôle majeur de protection sociale complémentaire : “MUTEX - l’alliance mutualiste.” Grâce à la coordination performante de leurs métiers, les membres de “MUTEX - l’alliance mutualiste” déploient, sur tout le territoire, une offre globale en santé, prévoyance et autonomie dédiée aux branches professionnelles, entreprises et partenaires sociaux.Le partenariat en œuvre au sein de “MUTEX - l’alliance mutualiste” se concrétise par le partage de savoir-faire et la mise en commun de moyens : une organisation exceptionnelle qui couvre l’ensemble du territoire. Partout, “MUTEX - l’alliance mutualiste” est en capacité de proposer une protection sociale complémentaire de qualité adaptée aux besoins spécifiques.

Au service aussi des personnes en situation précaire avec la collaboration d’ATD Quart MondeL’ACS (Aide à la Complémentaire Santé) est un dispositif créé en 2005 par l’Assurance Maladie. Toutefois, encore trop peu de personnes ont connaissance de l’existence de cette aide. En 2012, seulement 1/4 des personnes pouvant prétendre à l’ACS en bénéficie.

Sur les 4 millions de personnes susceptibles de bénéficier de l’ACS, 1/3 n’est pas couvert par un contrat santé. Une part de la population est donc prête à prendre le risque de ne pas se soigner pour des raisons financières. Face à ce constat, cinq des plus importantes mutuelles interprofessionnelles : Adrea mutuelle, Apréva mutuelle, Eovi mutuelle, Harmonie mutuelle et mutuelle Ociane, ont décidé d’agir de façon concrète et volontariste pour lutter contre le renoncement aux soins. Elles ont créé avec ATD Quart Monde, l’association ACS-P pour favoriser l’accès aux soins des populations en précarité et les accompagner dans leur accès à une complémentaire santé. Au travers de cette association, les 5 grandes mutuelles font la promotion d’une garantie santé réservée aux bénéficiaires de l’ACS. Tarifée au plus juste (cotisations calquées sur le dispositif ACS), la Garantie Santé ACS assure une couverture complète de qualité pour tous les postes de soins utiles (médecin, hospitalisation, frais dentaires, optique, maternité, pharmacie...) et sans avance des frais. Elle inclut également une allocation obsèques en cas de décès du ou des bénéficiaires de la garantie et une indemnité de naissance.

Chiffres clés Apréva mutuellePoints de vente : 39, répartis sur les régions Nord Pas-de-Calais et PicardieCollaborateurs : 501Personnes protégées en santé et prévoyance : 676 023Taux de couverture de la marge : 424%

Contacts 3620 dîtes «Apréva» (appel gratuit depuis un poste fixe ou 0,34 €/mn selon coût opérateur)www.apreva.fr

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L’ESS pose un regard nouveau sur ce qu’elle est et sur ce qu’elle propose !

L’Innovation sociale dans l’actualité

L’innovation sociale suscite l’intéret de l’Europe et de la France. L’Union Européenne positionne l’innovation sociale comme l’un des éléments clés pour la réussite de sa nouvelle stratégie «Europe 2020» et la commission européenne en fait un axe de la prochaine programmation de ses fonds structurels. Au niveau national, la loi dédiée à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) reconnait la capacité de ses membres à générer de l’innovation sociale; des acteurs divers soutiennent son émergence et son développement : des banques coopératives, des fondations, France Active par le biais du Fonds d’Investissement au Développement de l’ESS, ou encore la Banque Publique d’Investissement qui affiche ses ambitions pour la Région Nord-Pas de Calais qu’elle perçoit comme une terre d’innovation. Les collectivités territoriales accompagnent également les innovateurs sociaux. Innover pour une nouvelle économie L’ESS est force d’inspiration pour de nouveaux modèles économiques et de nouvelles ambitions sociales. Pour assurer le dynamisme de tous les territoires, réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale, la société cherche à déployer des politiques sociales de proximité. Malgré des moyens publics (financiers/humains/matériels) en diminution, l’ESS propose de nouveaux modèles (multi-activités, circuits courts, épiceries solidaires, etc).

Un enjeu de demain pour les populations

Innover pour un monde durable : Pour sortir de la crise et assurer la transition économique vers une 3ème révolution industrielle, la société cherche des réponses aux défis écologiques, économiques et sociaux.

L’INNOVATION SOCIALE AU CŒUR DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

• Financer l’innovation sociale au même titre que l’innovation technologique Comment ? Concrétiser financièrement les enjeux de la loi par des engagements concrets des financeurs privés et publics.

• Amplifier et multiplier les projets innovants localement Comment ? Dédier des fonds complémentaires à l’innovation sociale (publics par le biais des établissement publics de coopération intercommunale et privés par le biais de circuits courts, du crowdfunding, des fonds de dotation, etc.).

• Favoriser l’expérimentation le plus largement possible Comment ? Renforcer l’écoute et le dialogue avec tous les acteurs locaux pour ouvrir le champ des possibilités et desserer le carcan administratif.

• Associer les acteurs aux décisions Comment ? Appliquer une gouvernance d’ESS et renforcer la démocratie et l’adhésion des parties prenantes. Pour les impliquer dans les décisions.

À ce titre, l’ESS IMAGINE :Des réponses aux besoins sociaux : se nourrir, se loger, se soigner, s’éduquer, se cultiver…

Innover pour plus de démocratiePour ne plus considérer les individus comme de simples consommateurs, bénéficiaires ou travailleurs, l’ESS cherche à associer tout un chacun aux processus économiques. Elle fonctionne avec une gouvernance et des parties prenantes qui appliquent le principe «une personne égale une voix». Elle suscite de nouveaux modes de production, d’organisation et de distribution qui se concrétisent, par exemple, par l’habitat participatif, la coopération, la mutualisation, la vie associative, etc. Où et quand s’exprime l’Innovation sociale? Où? • Dans tous les bassins de vie

• Dans tous les domaines, les secteurs : le bâtiment, le commerce, la finance, l’assurance, l’agriculture, la communication, l’environnement, la santé, l’éducation, la formation, la famille, l’enfance, le handicap, le sport, le vieillissement, les nouvelles technologies, l’inser-tion, le logement, les vacances, le transport, la culture, le travail et les loisirs.

Quand? … à tous les temps de vie.

Des conditions de production et de distribution conformes aux aspirations des populations : alimentation saine, impact environnemental faible, équité des conditions de vie…

Des réponses appropriées aux nouveaux modes de vie, de travail et de communication :transports alternatifs, coworking, habitat partagé, logiciels libres…

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La CRESS préconise de…

Comment concilier partage des risques économiques et marge de manœuvre nécessaire à l’expérimentation ?

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« L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et à des politiques sociales, en impliquant la participation et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs et des usagers. Ces innovations concernent aussi bien le produit ou le service, que le mode d’organisation ou de distribution, dans des domaines comme le vieillissement, la petite enfance, le logement, la santé, la lutte contre la précarité et l’exclusion, les discriminations… Elles passent par un processus en plusieurs démarches : émergence, expérimentation,diffusion, évaluation ».

INNOVATION SOCIALE, DE QUOI PARLE-T-ON?

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Les initiatives présentées dans cet ouvrage sont représentatives de la diversité de l’innovation dans l’ESS et de son implantation dans l’ensemble des territoires de la Région Nord-Pas de Calais.

Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (2011)

Sous quel angle peut-on approcher l’Innovation Sociale ?

5 dimensions

UN ÉTABLISSEMENT

DE L’ESS

RÉPONDRE À UN BESOIN

SOCIAL

Les fondamentaux

Pour innover en Économie Sociale et Solidaire

UN PROJET ÉCONOMIQUE

UN PROJET SOCIAL

UNE AMBITION

UN TERRITOIRE

• Le bien ou service, pour la vie quotidienne Partir des besoins sociaux pour y apporter des réponses neuves, pratiques et accessibles à tous : l’ESS favorise les mutations économiques en proposant de nouvelles protections face aux bouleversements qu’elles entraînent.

• Le modèle économique, au service de l’humain Innover pour créer ou maintenir des services dans des équilibres budgétaires nouveaux. Répondre aux besoins réels des gens.

• L’ancrage territorial, proximité S’inscrire dans les territoires, participer à leur animation démocratique pour imaginer et développer des solutions socialement innovantes, cohérentes avec les attentes des populations locales pour des territoires plus résilients.

• La forme ou la structuration, au service du projet Explorer en permanence de nouveaux champs de la gouvernance démocratique. Impliquer les parties prenantes pour améliorer les réponses et utiliser les ressources économiques plus efficacement.

• Les partenaires, des synergies originales Saisir les opportunités pour créer de la richesse là ou d’autres seraient passés à côté. L’ESS est une économie de la rencontre, du projet à même de favoriser des rencontres improbables.

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BIEN OU SERVICE

POUR LA VIE QUOTIDIENNEPartir des besoins sociaux pour y apporter des réponses neuves, pratiques et accessibles à tous : c’est ainsi que l’ESS favorise les mutations économiques tout en proposant de nouvelles protections face aux bouleversements. Les établissements de l’ESS ont été précurseurs de nombre d’initiatives devenues des biens et services incontournables de notre société. Pour exemple, les mutuelles santé-prévoyance ont permis la création de la Sécurité Sociale via les sociétés de secours mutuels, du tiers payant, de la couverture maladie universelle, des indemnités journalières en cas d’accident ou encore du médicament générique. Les associations ont développé les premiers services d’aide à domicile, d’alternative à l’hospitalisation, de prise en charge des personnes en situation de handicap et d’insertion par l’activité économique. Elles ont imaginé et déployé le titre emploi service, les filières du recyclage ou encore les villages «vacances». Les mutuelles d’assurances ont, quant à elles, créé le constat amiable, les garages agréés ou encore le tiers-payant en assurance automobile. Enfin, les coopératives ont instauré le contrôle qualité des produits, l’animation sociale en milieu rural, le prix du livre ou encore les prêts bancaires à taux variable. Chaque jour, l’ESS entreprend. Elle développe de nouvelles initiatives.

Encore aujourd’hui, la Mutualité Française, fidèle à ses valeurs fondatrices et aux principes du mouvement social qu’elle véhicule, met en œuvre des programmes visant à améliorer la situation des habitants de la région. Ainsi, le programme GASPAR - Garantir un Accès à des Soins de Premiers Recours - en est une illustration, à travers son plan d’action qui recouvre 11 chantiers parmi lesquels : • Encourager l’éducation thérapeutique • Favoriser l’émergence d’innovations en matière de soins de premiers recours dans les réalisations mutualistes • Développer les actions de prévention mutualistes • Explorer de nouveaux modèles d’exercice regroupé

et pluriprofessionnel • Promouvoir les centres de santé et soutenir leur création • Développer les conventionnements en tiers-payant avec

les médecins traitants

Cette même innovation sociale dont la Mutualité Française est un acteur majeur.

Adhérent de la CRESS NPdC

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« Le germoir » : une pépinière d’activités agricoles bio et rurales

AFIP - Ambricourt“Tester son projet agricole avec des professionnels”

PARTENAIRES • Au Fil des Saisons • Graines de Saveurs • VIVABIO • La Couveuse Chrysalide • Le Gabnor • Pas-de-Calais Actif • ARCADE • Cap Vent • Communauté de Communes de Fruges • AFIP • Terres de Liens Nord-Pas de Calais

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Depuis les années 1990, les modes d’installation et les profils des nouveaux exploitants évoluent. Les dernières études dédiées au monde agricole pointent plusieurs phénomènes. L’installation agricole en dehors du cadre familial concerne plus de 50% des agriculteurs de plus de 40 ans et 30% des agriculteurs de moins de 40 ans. Parmi les nouveaux exploitants agricoles, certains ne disposent ni d’expérience dans le domaine ni de familles exerçant la profession. Aussi, ils sont nombreux à rencontrer des difficultés techniques pour la production et l’écoulement de leurs produits.

Nom de l’établissement : AFIP Domaine d’activité : Education populaire/agricultureStatut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Région Nord-Pas de Calais

IDÉE EN ACTION Un ancien corps de ferme comprenant des bâtiments et des terres a, dans un premier temps, été acheté par la Communauté de Communes de Fruges. Dans un second temps, l’association «Terre de Liens» a racheté le foncier avec de l’épargne solidaire provenant de 43 souscripteurs. Elle a ensuite rédigé deux baux «ruraux environnementaux» : l’un à l’attention de l’association AFIP, porteuse du projet «Germoir» et l’autre à l’attention de Phil Bru, agriculteur installé et accompagnateur technique des porteurs de projets en test. Dans cet espace, nommé le Germoir, des personnes en Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE) ont la possibilité de tester un projet dans le domaine du maraîchage ou des plantes médicinales sur une période allant d’un à deux ans. Pour ce faire, elles accèdent à des formations, à un suivi individualisé et à un espace de culture (5 000m2/porteur). Elles sont accompagnées durant la phase de test et d’émancipation par une multitude d’acteurs du domaine dont l’action est coordonnée par l’AFIP. Ainsi, les futurs agriculteurs développent ou consolident leurs savoirs, leurs compétences, leurs expériences et leur réseau professionnel.

DÉFIPermettre aux porteurs de projets dans le domaine agricole de se former et de tester leur activité agricole.

OriginalitéEn France, c’est la première couveuse dédiée aux porteurs de projet du domaine agricole. Son fonctionnement s’appuie sur une diversité d’acteurs. L’AFIP coordonne l’ensemble des acteurs assurant l’accompagnement des porteurs de projets : Terre de liens, spécialiste de l’acquisition foncière, le Gabnor, groupement des agriculteurs biologiques, le réseau des AMAP, spécialiste de la distribution en AMAP et A petit pas, porteur de la couveuse d’activité Chrysalide. Le Germoir est devenu une référence dans le domaine des couveuses agricoles. Par ailleurs, c’est grâce à de l’épargne citoyenne que la Foncière Terre de Liens «entreprise solidaire» a pu acheter le lieu et signer des baux «ruraux environnementaux» afin de valoriser un usage respectueux des terres. Ce projet représente une innovation dans le processus de démocratisation d’un outil de préservation de l’environnement.

CHIFFRES CLÉS Hectares de terres m2 de bâtiments agricoles Point de vente Emplois créés à raison de 4 à 6 par an

D’épargne solidaire collectés auprès des citoyens par Terre de Liens

600

175 000€

4

1

20

CONTACT

Stéphanie PetitcunotMaison de l’Economie Solidaire 81 bis rue Gantois 59000 LilleTel : 03 20 74 43 83Courriel : [email protected] Site : http://www.terredeliens.org/

Ambricourt

FICHE IDENTITÉ

Des citoyens qui privilégient l’épargne solidaire et des porteurs de projets dans le domaine agricole.

BÉNÉFICIAIRES

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Un garage social

L’Auto-Mobilité - Saint-Martin-au-Laërt “Se déplacer ne doit pas être un privilège”

PARTENAIRES • Galilée • Plie de l’audomarois • Caso • SMLA • Emmaüs • L’Etat • Conseil régional BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Les personnes en situation de précarité financière rencontrent des difficultés pour acquérir puis préserver leur mobilité. La somme nécessaire à l’achat d’un véhicule est une première barrière pour elles. La seconde barrière provient de la nécessité d’assumer l’entretien ou les réparations nécessaires à l’usage du véhicule. Seulement, l’absence de mobilité dans un environnement semi-rural est un frein puissant à l’accès à l’emploi ou à la formation.

Nom de l’établissement : L’Auto-Mobilité Domaine d’activité : AutomobileStatut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Audomarois

IDÉE EN ACTION Forte de ce constat, l’association a ouvert, le 2 janvier 2012, un garage social. Il offre une palette de services à coûts modérés pour des personnes en difficulté, en partie ciblées par les organismes sociaux. Concrètement, le garage social effectue exactement les mêmes prestations que celles du secteur marchand mais à un coût social pour l’entretien et la réparation des véhicules. Parallèlement, il achète et remet en état des véhicules provenant de garages, de concessions de vendeurs de voitures et de salles de vente. Puis, il met en vente lesdits véhicules à des tarifs sociaux. Le financement est souvent rendu possible grâce à l’acquisition par le demandeur d’un micro crédit social. Enfin, l’engagement de l’association à l’égard de l’environnement l’amène à assurer le démantèlement et la dépollution des véhicules destinés à la casse, permettant par la même occasion le négoce à prix réduits de pièces de réemploi.

DÉFIPermettre à des personnes en difficulté de disposer voire de conserver leur mobilité afin de faciliter leur insertion professionnelle.

OriginalitéL’offre proposée par le garage social était inexistante sur le territoire. Pourtant, elle répond à un besoin réel, reconnu par les acteurs locaux. La pertinence du service convainc les acteurs sensibles tant aux problématiques d’insertion qu’à la mobilité dans le territoire et au-delà. L’initiative est donc, sans surprise, soutenue par des partenaires à l’échelle locale comme nationale.

CHIFFRES CLÉS Salariés

Bénéficiaires en 2 ans Familles ont acquis un véhicule en 2 ans

3

790

150

Saint-Martin-au-Laërt

FICHE IDENTITÉ

Toute personne en situation de précarité sociale et/ou financière qui a un besoin impératif de mobilité pour trouver ou conserver un emploi, une formation ou maintenir du lien social.

BÉNÉFICIAIRES

• Conseil général du Pas-de-Calais • Fondation Veolia, • Crédit Mutuel • Caisse d’Épargne • Fondation Peugeot • RSE Renault • Fondation de France

CONTACT

Jean Michel Silva54, rue du Noir Cornet 62500 Saint-Martin-au-LaërtTel : 03 21 12 36 65Courriel : [email protected]

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CHIFFRES CLÉS studios

Technicien d’Intervention Sociale et Familiale

Des Intervenants dans les domaines des services à la personne, des services d’accompagnement médico- social pour adultes handicapés et des services d’accompagnement à la vie sociale.

« Habited » : des logements adaptés aux personnes souffrant de troubles envahissants du développement

Bethel - Roncq“Un logement ordinaire dans un habitat ordinaire”

PARTENAIRES • Bethel • ISRAA et le bailleur social Notre Logis • Association des Papillons Blancs de

Roubaix/Tourcoing• AMFD Métropole Est

(pour les interventions à domicile)BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Certaines personnes souffrant d’autisme ont la capacité et le souhait d’acquérir plus d’autonomie. En matière d’habitat, l’hébergement en institution n’est pas une nécessité pour tous. Seulement, il n’existe pas d’offre adaptée aux besoins des personnes présentant des troubles envahissants du développement. En effet, la possibilité de vie autonome de certains ne doit pas faire sous-estimer leurs besoins d’environnement structuré et d’accompagnement dans la vie quotidienne.

Nom de l’établissement : Bethel Domaine d’activité : Action socialeStatut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Métropole lilloise

IDÉE EN ACTION Un partenariat entre un bailleur social, la puissance publique et des associations actives dans le domaine de l’hébergement des personnes fragiles et dans la défense des droits des autistes a permis d’introduire des logements adaptés dans un projet d’habitat collectif. Une pension de famille, conçue autour de dix logements de 36 m2 et d’un espace collectif de type T4 pour les activités et l’accueil des intervenants extérieurs, a été intégrée à un lot de résidences abritant des loge-ments classiques. Ce format d’habitat groupé, intégrant un accompagnement et localisé à proximité de toutes les commodités, répond aux besoins des individus souffrant de troubles envahissants du développement (TED) à la recherche d’autonomie. Les résidents sont admis sur dossier au regard de leur revenu et de leur évaluation médicale. Ils versent à l’association Bethel une redevance mensuelle qui s’apparente à la prise en charge du loyer et des charges. Celle-ci assure la gestion de Habited et est reconnue comme seule locatrice par le Bailleur Social.

DÉFIFavoriser l’autonomie et l’insertion sociale de jeunes adultes autistes dans la cité en leur permettant d’évoluer dans un milieu urbain à forte mixité sociale et d’accéder à l’ensemble des services.

OriginalitéCe format d’habitat, modèle déployé dans les pays scandinaves, n’existait pas en Région Nord-Pas de Calais. C’est la collaboration de structures aux cœurs de métiers complémentaires qui a permis de franchir les obstacles de mise en œuvre d’un tel projet. Chaque partenaire a partagé son expertise et a apporté ses compétences pour l’opérationnalisation.

10

1

CONTACT

Philippe Théry, directeur de Béthel50, Boulevard Gambetta 59200 TourcoingTel : 03 20 28 02 80Courriel : [email protected]

Roncq

FICHE IDENTITÉ

De jeunes adultes souffrant de troubles envahissants du développement (TED), avec déficience intellectuelle plus ou moins importante.

BÉNÉFICIAIRES

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La diffusion des logiciels libres

Cliss XXI - Liévin“Ouvrir les portes de la connaissance”

PARTENAIRES • CRESS • APES • APRIL (Association pour la promotion

de l’informatique libre)• Réseau Libre entreprise

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Les logiciels investissent l’environnement professionnel comme personnel. En entreprise, ils facilitent la gestion et ouvrent l’accès à de nouvelles possibilités. Au domicile, ils s’invitent dans la gestion du quotidien, comme nouveaux loisirs ou modes d’apprentissage. Ils révolutionnent les pratiques. Seulement, l’usage des nouvelles technologies en entreprise ou au domicile s’appuie la plupart du temps sur des logiciels propriétaires, qui échappent au contrôle des usagers, qui interdisent leur appropriation et leur étude, ainsi que toute possibilité de les modifier pour les adapter à des besoins spécifiques. Il y a là une véritable dépendance à l’outil technique, doublé en général d’une dépendance au fournisseur du logiciel. Les logiciels libres s’inscrivent dans une logique tout à fait opposée.

Nom de l’établissement : Cliss XXI Domaine d’activité : Informatique libre Statut de l’établissement : SCIC


IDÉE EN ACTION Cliss XXI propose un panel de services permettant le passage des logiciels propriétaires aux logiciels libres. La SCIC propose un accompagnement sur mesure. Elle étudie les besoins de l’établissement, et les pratiques des salariés. Cette étape permet à Cliss XXI de sélectionner les logiciels libres adaptés aux attentes et aux usages. Si la réponse des logiciels libres existants n’est pas optimale, la SCIC procède à leur adaptation. Afin de faciliter l’appropriation des nouveaux outils par le commanditaire, elle propose des actions de formation. Par ailleurs, les principes et valeurs des logiciels libres étant la réciprocité, l’échange, le partage et l’absence de verrou sur la connaissance, Cliss XXI consacre également 10% de son activité à des missions d’éducation populaire.

DÉFIFaciliter l’accès au plus grand nombre aux logiciels libres et ancrer leur usage.

OriginalitéLes entreprises proposant des prestations de services s’appuyant sur des logiciels libres sont peu nombreuses. À l’opposé, nombreux sont les prestataires informatiques à proposer des solutions s’appuyant sur des logiciels propriétaires. Le choix de Cliss XXI s’inscrit ainsi dans une volonté de positionner les nouvelles technologies sur des valeurs d’échange, de partage, de solidarité, de réciprocité, qui fondent aussi bien le monde du logiciel libre que celui de l’ESS. Un engagement fort de l’établissement puisque 10% de son activité est consacrée à des actions d’éducation populaire : ateliers dédiés à l’appropriation des logiciels libres (Foires aux Install’), initiatives en direction de scolaires, de retraités, de personnes en situation de handicap, de personnes sans emploi... Signalons également les débats « Penser Ensemble », qui s’efforcent de porter un regard critique sur notre environnement informatique et technique : déferlement numérique, fichage et vie privée, enjeux de société, etc. L’autre particularité de cet établissement est le choix de son statut juridique. C’est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) dont les orientations stratégiques sont définies par les usagers, les salariés, les collectivités, les financeurs solidaires et les bénévoles.

CHIFFRES CLÉSPersonnes Structures

+80

6

CONTACT

Lucien Petit23, avenue Jean Jaurès 62800 LiévinTel : 03 21 45 78 24Courriel : [email protected] Site : http://www.cliss21.com/

Liévin

FICHE IDENTITÉ

PME-PMI, structures de l’ESS, collectivités territoriales.

BÉNÉFICIAIRES

25 116

CHIFFRES CLÉS Chargés de mission pour la mise en œuvre Près de 60 personnes âgées qui accueillent Près de 60 jeunes concernés (étudiants, travailleurs, stagiaires)

Une cohabitation intergénérationnelle

Génération et culture - Lille“Un toit à partager”

PARTENAIRES • CCAS • CLICS • Bailleurs sociaux • Mairies • Missions locales • Universités • Écoles

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION La population de plus de 60 ans augmente considérablement dans les centres urbains tels que la métropole lil-loise. Nombre de ces personnes souffrent d’isolement mais souhaitent rester dans leur domicile le plus longtemps possible. Elles sont fréquemment propriétaires de leur habitation et disposent en majorité d’un logement de plus de deux chambres. Elles ont donc un potentiel d’accueil pour héberger une tierce personne. A l’inverse, les jeunes travailleurs ou les étudiants ont des difficultés de logement. Cela étant, les personnes ne sont pas nécessairement à l’aise à l’idée de cohabiter.

Nom de l’établissement : Génération et culture Domaine d’activité : L’intergénérationnelStatut de l’établissement : Association


IDÉE EN ACTION L’association met en relation des étudiants ou des jeunes travailleurs à la recherche d’un logement et des séniors disposant de grands logements et en attente d’une présence, d’un appui dans les tâches de la vie quotidienne et éventuellement, d’un complément de revenus. Pour ce faire, une coordinatrice assure le lien entre les personnes âgées et les jeunes. Elle rencontre individuellement chaque jeune et chaque sénior à son domicile. Elle pense des combinaisons jeunes/séniors au regard des aspirations et sensibilités. Ensuite, elle organise une rencontre au domicile. Si le jeune et le sénior valident la cohabitation, elle assure un suivi régulier durant la durée de la convention, 9 à 12 mois. Le sénior offre à l’étudiant ou au jeune travailleur une chambre indépendante au sein de son logement et met ses compétences et expériences à disposition (initiation à la cuisine, couture, cuisine, sorties culturelles, etc.). En échange, l’étudiant ou le jeune travailleur assure une présence régulière, propose ses services selon ses disponibilités (courses de dépannage, initiation à l’informatique, accompagnement dans les déplacements, etc.) et s’acquitte d’une indemnité de 200 euros charges comprises. Par ailleurs l’association mène des actions pour la vie du réseau en proposant 2 fois par an des sensibilisations autour des risques domestiques ou encore des premiers soins.

DÉFIFavoriser la cohabitation de personnes de générations et de cultures différentes.

OriginalitéFondé sur le constat de l’isolement des seniors et de la crise du logement des jeunes, le succès de l’initiative réside dans une approche individualisée des besoins. Le mode opératoire proposé permet de mettre en relation des individus aux profils différents mais concordants et d’instaurer une relation économique gagnant-gagnant entre l’hébergé et l’hébergeur. Vecteur de liens sociaux, d’ouverture d’esprit, de tolérance ou encore de réduction de la précarité, l’initiative séduit les parties prenantes. Aussi, l’association est sollicitée pour déployer la démarche au sein d’autres villes de la Région et pour entrevoir sa déclinaison auprès des locataires des bailleurs sociaux.

2

60

60

CONTACT

Marie Dominique Lacoste61 rue de la justice 59000 LILLE Tel : 03 20 57 04 67Courriel : [email protected] Site : www.generationsetcultures.fr

Lille

FICHE IDENTITÉ

Des seniors, des étudiants ou des jeunes actifs.

BÉNÉFICIAIRES

27 116

IDÉE EN ACTION L’association propose à chacun d’expérimenter un autre rapport à l’art grâce à la mise en place d’un service de prêt. En complément des musées et des centres d’art, l’Inventaire crée une artothèque itinérante dont l’objet est la mise à disposition d’œuvres d’art grâce à la constitution d’une importante collection d’art contemporain. Les particuliers, établissements scolaires, collectivités publiques, ou entreprises peuvent emprunter plusieurs œuvres originales sur une période d’un ou plusieurs mois pour les exposer chez eux ou sur leur lieu de travail. Pour ce faire, ils ont la possibilité de se rendre à l’artothèque à Hellemmes ou dans une structure relais. Pour les écoles et collectivités qui ne peuvent se déplacer, l’artothèque propose une sélection d’œuvres qu’elle amène sur site. Le service de prêt est soutenu par un important travail de médiation et par des tarifs bas. Le montant de l’adhésion pour un particulier démarre à 15€ et chaque emprunt est facturé 10€. Par ailleurs, elle conçoit des supports pédagogiques, réalise des expositions et tisse des partenariats pour informer et organiser la diffusion des œuvres sur une large partie du territoire. En constante évolution, cette collection mobile s’enrichit tous les ans de nouvelles œuvres qui sont par ailleurs ouvertes à la vente.

L’inventaire : Artothèque du Nord-Pas de Calais

L’inventaire - Hellemmes “Emprunter une œuvre d’art comme un livre”

PARTENAIRES Les structures relais • Espace 36 à Saint-Omer • École d’art de Douai • La chambre d’eau dans l’avesnois • Les maisons Folies sur la métropole Institutionnels • Conseil régional

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Les politiques publiques de la culture visent la démocratisation des pratiques culturelles en les rendant accessibles pour tous. Pourtant, de nombreuses personnes demeurent peu ou pas concernées par l’art contemporain. Il est souvent incompris ou perçu comme élitiste. À ce frein, s’ajoute des disparités géographiques d’accès aux espaces d’exposition, certains territoires étant dépourvus de lieux dédiés à l’art contemporain. Une part importante de la population se trouve privée de l’usage d’une œuvre d’art.

Nom de l’établissement : L’inventaire Domaine d’activité : La cultureStatut de l’établissement : Association


DÉFIInviter chacun à construire une relation privilégiée avec des œuvres d’art en favorisant l’accessibilité de ces dernières et l’autonomie de l’usager à vivre pleinement cette expérience.

OriginalitéLe fonctionnement hors les murs proposé par la structure est particulièrement innovant. Il permet un accès à l’art contemporain dans des zones plus faiblement dotées en équipement culturel. Ce fonctionnement ainsi que la capacité de l’inventaire à nouer des partenariats variés avec des acteurs multiples lui permet de toucher un public pluriel et notamment les personnes qui ne sont pas familières des lieux d’exposition. Ces atouts suscitent un fort engouement des structures culturelles, des artistes et des emprunteurs. Les structures culturelles perçoivent la complémentarité des services de l’artothèque à leurs actions pour élargir l’accès à l’art. Les artistes sont sensibles à la plus grande visibilité de leur travail, au potentiel de vente et à la circulation de leurs oeuvres hors des circuits conventionnels. Les emprunteurs bénéficient à moindre coût d’un accès à l’art contemporain dans leur quotidien ce qui permet à chacun de forger progressivement son propre cheminement artistique et de disposer d’un instrument de connaissance et d’ouverture au monde.

CHIFFRES CLÉS salariés bénéficiaires dont 40% en dehors de la métropole artistes œuvres empruntées et 8000 mouvements d’œuvres enregistrés dans près de 500 lieux différents

2 6

400

170 850

5000

CONTACT

Mme Lacroix144 rue Faidherbe 59260 HellemmesTel : 06 63 95 46 70Courriel : [email protected] Site : http://linventaire-artotheque.fr/

Hellemmes

FICHE IDENTITÉ

Les particuliers, les collectivités et les établissements scolaires.

BÉNÉFICIAIRES

• Conseil général du Nord • Ville d’Hellemmes • La MAIF, assureur militant Au démarrage • L’Europe (FSE) • Fondation de France

bénévoles

œuvres au sein de la collection

29 116

MAEL : Mon Accompagnement En Ligne

BGE- Lille“Un espace de travail collaboratif en ligne pour un accompagnement au plus près du porteur”

PARTENAIRES • BGE Haut de France • BGE Flandre création • BGE Littoral Opale • Conseil régional

FUTURS PARTENAIRES • Réseau associatif d’experts comptables

ARGECO• Banques coopératives ou mutualistes,

mutuelles et assurances du secteur de l’Economie Sociale et Solidaire.

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION En 2009, l’association développe une communauté réservée aux jeunes créateurs d’entreprise, le BGeclub. Concrètement, un site internet permet aux créateurs de se fédérer en réseau, de se professionnaliser et d’accéder à un panel de services. Il regroupe aujourd’hui près de 6 000 chefs d’entre-prise. L’outil présenté alors en amont de la création suscite immédiatement l’engouement des porteurs de projet. Les besoins et aspirations du public de porteurs de projet et de créateurs étant diffèrents, BGE Hauts de France décide de développer un outil qui soit dédié aux porteurs de projet en facilitant l’interaction entre le porteur et son conseiller dans le cadre d’un espace de travail collaboratif.

Nom de l’établissement : BGE Haut de France Domaine d’activité : Accompagnement de porteurs de projets Statut de l’établissement : Association


IDÉE EN ACTION L’association a développé une offre en ligne réservée aux porteurs de projets. Lorsque le porteur active son accompagnement, l’association lui remet un code d’accès à l’interface MAEL. Une fois le compte ouvert, il peut accéder à tout moment, avec une connexion internet, à son dossier. Le conseiller du porteur a accès à un back office qui lui permet de suivre l’activité du porteur et d’apporter des corrections ou ajouts au dossier du porteur, de lui ouvrir des droits aux outils, différents selon son niveau d’avancée dans son projet. L’interface permet également au porteur de mobiliser son conseiller professionnel pour un rendez-vous en face à face ou à distance, de disposer d’un ensemble d’outils professionnels et d’accéder à des modules d’e-learning dédiés à divers thèmes tel le e-commerce, la vigilance arnaque ou encore la gestion du temps. Enfin, elle permet de favoriser les liens avec l’environnement professionnel du futur créateur, de profiter de bons plans (mobilier, immobilier, etc.) et plus globalement, de réduire l’empreinte écologique du processus.

DÉFIOptimiser l’accompagnement des porteurs de projets par le développement d’outils interactifs.

OriginalitéMAEL est le fruit d’un processus collaboratif important (questionnement des salariés dans le cadre d’un diagnostic interne des besoins, groupe de travail avec 5 conseillers, puis élargissement à un conseiller pour les 15 territoires). Des temps d’échange avec les salariés accompagnant les porteurs de projet ont en effet permis de pointer l’évolution des profils des porteurs et de leurs attentes. De nos jours, le porteur de projet est de plus en plus connecté. Coutumier de l’usage des nouveaux modes de communication ou de diffusion de l’information, il plébiscite les outils interactifs pour leur efficience. La création de cette plateforme en ligne offre un accompagnement plus qualitatif, une plus grande personnalisation du service. Celle-ci a conduit à un changement des pratiques des conseillers et à une plus forte implication des porteurs tout en facilitant le suivi global de l’activité. Cette évolution a été partagée avec l’ensemble des conseillers et des membres des conseils de territoires.

CHIFFRES CLÉSSalariés concernés Modules e-learning Aujourd’hui 3 000 porteurs inscrits, à terme 8 000 à 10 000 porteurs potentiels

30

115

9

3 000

CONTACT

Claire Lescieux4, rue des Buisses 59000 LilleTel : 03 28 52 56 50Courriel : [email protected] Site : wwww.bge-hautsdefrance.fr

Lille

FICHE IDENTITÉ

Les porteurs de projets.

BÉNÉFICIAIRES

Une trentaine d’outils à disposition

31 116

Une formation de chauffeurs routiers

Main Forte - Harnes

PARTENAIRES • URIAE • PLIE • Pôle emploi • Mission locale • Structures d’insertions • l’ECF• Conseil régional, Etat, Europe, • Fondations

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Une partie de la population du territoire, présente des difficultés d’insertion professionnelle. Le secteur du transport est ciblé comme un domaine pourvoyeur de postes ne nécessitant pas de hauts niveaux de qualification. Seulement, les entreprises classiques se révèlent frileuses à l’embauche de personnes ne disposant pas d’expérience. Aussi, un chômeur de longue durée détenteur d’un permis B voire d’un permis Poids Lourds sans réelle expérience de transport de marchandises, a peu de chances de décrocher un emploi dans une entreprise de transport classique.

Nom de l’établissement : Main Forte Domaine d’activité : Transport de marchandisesStatut de l’établissement : Entreprise d’insertion


IDÉE EN ACTION L’entreprise propose une formation de chauffeur routier complétée d’une expérience de terrain. Elle sélectionne parmi les personnes en chômage de longue durée celles qui sont détentrices d’un permis B et intéressées par le débouché proposé. Elle les accompagne professionnellement et socialement. Elle délivre une formation théorique, incluant les techniques d’éco-conduite, et propose une mise en pratique en les positionnant sur des prestations de transport. Parallèlement, l’entreprise lève les freins annexes à l’insertion tant dans le domaine du logement, de la santé que des savoirs élémentaires. Pour ce faire, le personnel en insertion bénéficie d’un accompagnement individualisé.

DÉFIAider des personnes en situation de chômage de longue durée à se réinsérer professionnellement dans une activité de chauffeur routier.

OriginalitéLes structures d’insertion proposant une formation de chauffeur routier sont peu nombreuses. De plus, cette formation présente l’exemplarité d’introduire une formation à l’éco-conduite. En effet, l’entreprise se montre sensible aux enjeux qui animent la société, et notamment aux enjeux environnementaux. Sans surprise, elle est donc partenaire du projet visant le déploiement d’un centre multimodal de distribution urbaine dont la finalité est de contribuer à une logistique plus écologique au cœur de la métropole lilloise.

CHIFFRES CLÉS Personnes en situation d’insertion chaque année Des personnes mises à l’emploi «classique»

40

+60%

CONTACT

Christine RadissonParc de la Motte du Bois, rue Gilbert Gheysens 62440 HarnesTel : 03 21 70 22 56Courriel : [email protected] : www.main-forte.fr

Harnes

FICHE IDENTITÉ

Demandeurs d’emploi de longue durée.

BÉNÉFICIAIRES

“Emprunter une œuvre d’art comme un livre”

33 116

CHIFFRES CLÉS salariés concernés (20 directement rattachés à l’activité Métisse) Plus d’un million de jeans recyclés chaque année

« Métisse » : un isolant à base de textile

Le Relais - Billy Berclau“L’isolation durable”

PARTENAIRES • L’ADEME • Conseil régional • L’Europe

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Le Relais est le premier opérateur dans le domaine de la collecte et de la valorisation du textile en France. Dans les années 2000, l’établissement ressent le besoin de diversifier ses activités pour assurer sa rentabilité économique. Parallèlement, il observe un accroissement du volume de textile collecté chaque année. Les vêtements à bas prix se retrouvent très vite dans les collectes du Relais du fait d’une qualité de confec-tion en chute. Seulement, il est souvent impossible de leur donner une seconde vie dans les filières classiques de réemploi et de recyclage, d’où une augmentation du volume de textile incinéré.

Nom de l’établissement : Le Relais Domaine d’activité : TextileStatut de l’établissement : Coopérative

Périmètre d’intervention : Nord-Pas de Calais

IDÉE EN ACTION Le Relais recherche la performance économique afin d’atteindre ses objectifs sociaux de lutte contre l’exclusion. L’établissement privilégie le maintien de l’activité en France afin de préserver les emplois locaux et notamment ses activités de collecte et de valorisation du textile car elles permettent l’embauche d’une main d’œuvre peu qualifiée ; une filière motrice d’insertion professionnelle. Par le biais de son service « recherche et développement », l’établissement étudie la possibilité d’exploiter le textile collecté comme matière première pour la conception de matériaux d’isolation. Pour ce faire, l’établissement noue des partenariats avec le monde de la recherche. Deux à trois ans d’étude permettent d’établir le process, de mener l’étude de marché et d’établir le circuit de fabrication et de distribution du produit. En 2007, le Relais lance Métisse, une gamme d’isolation thermique et acoustique pour le bâtiment, conçu à partir de vêtements majoritairement en coton. La collecte et l’effilochage du textile sont réalisés en Région Nord-Pas de Calais. La finalisation du process s’effectue à Billy-Berclau, à savoir sa transformation pour conception de laines d’isolation performantes et de haute qualité. L’année 2013 est dédiée à l’obtention des agréments. La certification du label ACERMI début 2014 a permis de lever toutes les entraves à la circulation du produit.

DÉFIDiversifier les activités à partir du potentiel de l’établissement.

OriginalitéLe Relais s’est appuyé sur son métier historique, la collecte de textile, pour imaginer une nouvelle offre de services. Attentif tant à son objet social, qu’aux enjeux de société et à son modèle économique, l’établissement est parvenu à allier ses forces pour imaginer un nouveau produit, l’expérimenter et appuyer son déploiement. Il intègre dans son fonctionnement et son organisation la démocratie, l’innovation et le développement durable. Il est en recherche permanente de nouveaux débouchés pour mieux valoriser les matières, réduire la part de déchets ultimes et augmenter ainsi sa performance économique et écologique.

2 500

+ 1M

CONTACT

M.ObertZi Artois Flandres 422 bd Est 62138 Billy BerceauTel:03 21 69 40 77Courriel : [email protected] Site : www.isolantmetisse.com

Billy Berclau

FICHE IDENTITÉ

Demandeurs d’emploi de longue durée, particuliers et professionnels à la recherche d’isolants.

BÉNÉFICIAIRES

FICHE IDENTITÉ

35 116

Village Répit Familles pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants

Centre Hélène Borel - Arleux (Douaisis)“Se ressourcer ensemble, chacun à son rythme”

PARTENAIRES • Réseau Vacances Répit Familles

(membres fondateurs : PROT BTP et AFM)• Mairie d’Arleux

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Via la Plateforme Répit, les professionnels du centre Hélène Borel constatent l’épuisement des proches aidants des personnes en situation de handicap, leur besoin de souffler, de se reposer, et leur envie de partir en vacances ensemble (aidants et aidés). En Nord-Pas de Calais et en Picardie, nombre d’établissements hôteliers ont adapté leurs locaux pour les rendre acces-sibles aux personnes en fauteuil roulant. Certes intéressants, ces aménagements ne sont guère suffisants pour un grand nombre de personnes en situation de handicap.

Nom de l’établissement : Centre Hélène Borel Domaine d’activité : Action sociale, loisir et tourismeStatut de l’établissement : Association


IDÉE EN ACTION Disposant d’ores et déjà d’une expertise «handicap» et d’offres sportives et culturelles adaptées, le Centre Hélène Borel présente de nombreux atouts pour le portage d’un tel complexe. Par l’intermédiaire de la Mairie d’Arleux, l’association acquièrt un corps de ferme. Elle y construit des logements «classiques» respectueux de l’environnement et modulables et quelques logements insolites (cabane dans les arbres, bulle transparente, roulotte, tipi, yourte…). Dans cet environnement propice à la détente, elle crée une «bulle bien-être» adaptée au handicap (jacuzzi, toucher relationnel…). Elle propose des activités sportives (mainalau, joelette, attelage, vélo pousse…) et culturelles. En effet, la proximité des professionnels et des équipements des 9 structures et services sanitaires et médico-sociales ainsi que l’appui du tissu culturel local assurent l’accès à des prestations sportives et culturelles adaptées aux situations de handicap. Ce cadre verdoyant favorise également l’implantation d’un jardin solidaire (hortithérapie), en lien avec les associations locales et d’un espace pour des animaux (médiation animale).

DÉFICréer un centre de vacances pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants, en proposant un accompagnement adapté et en même temps des logements et des activités atypiques.

OriginalitéCe type de complexe est unique dans toute la zone Nord-Pas de Calais, Picardie, Belgique frontalière. Il propose des activités et des logements atypiques et adaptés aux personnes en situation de handicap et à leurs aidants. Le modèle économique de l’infrastructure repose sur l’hybridation de ses ressources avec des fonds publics, du mécénat et de la vente de services. Des portes ouvertes présentant la ferme actuelle et les futures activités se dérouleront les 5 et 6 septembre 2014. Cet évènement lancera le début de l’aménagement du site.

CHIFFRES CLÉS Places dans les logements modulables (studio au T4 selon les besoins)

Places dans les 5/6 logements atypiques projetés

Équipements adaptés aux pratiques sportives différentes, liées à tout handicap physique

41

13

7

CONTACT

Francine DERUYAvenue du Château du Liez 59 283 RaimbeaucourtTel : 03 27 93 55 56Courriel : [email protected] Site : http://www.centre-helene-borel.com

Arleux

FICHE IDENTITÉ

Les aidants familiers Les personnes en situation de handicap.

BÉNÉFICIAIRES

37 116

Déploiement de toilettes sèches

Osons l’éco - Hergnies “OSONS L’ÉCO, la solution écologique, ludique et pratique, partenaire de vos envies!”

PARTENAIRES • Club Léo Lagrange Hergnies• Crédit Mutuel du Nord• Tous les organisateurs qui nous

ont fait confiance

BIEN OU SERVICE

BIEN OU SERVICE

SITUATION Au cœur du Parc Naturel Régional Scarpe Escaut, l’association Club Léo Lagrange Hergnies, organisatrice du festival Hainaut Belles Bretelles (www.bellesbretelles.com), est attentive à minimiser l’impact de ses activités sur l’environnement. Cette volonté d’éco-exemplarité l’amène à concevoir des «éco-manifestations» pour, par et avec les habitants. À ce titre, elle utilise des gobelets réutilisables, déploie des partenariats avec des acteurs tel Emmaüs pour le prêt de vaisselles et plus globalement, promeut la consommation de produits de saison et de proximité, en partenariat avec les commerçants et producteurs locaux. En 2010 et 2011, elle se penche sur l’usage de toilettes sèches. Seulement, les prestations en la matière s’avèrent particulièrement onéreuses et lointaines. L’envie est ainsi née de développer une fabrication locale.

Nom de l’établissement : Osons l’éco Domaine d’activité : Éducation Populaire/environnementStatut de l’établissement : Association


IDÉE EN ACTION L’association imagine la mise à disposition de sanitaires respectueux de l’environnement lors d’évènements. Pour ce faire, elle envisage la fabrication de toilettes sèches et le déploiement d’un service d’installation, d’animation, d’enlèvement puis de gestion des déchets. En 2012, l’association lance l’expérimentation. Elle conçoit deux premières toilettes sèches, dont une accessible aux personnes à mobilité réduite. Ceci lui permet d’approcher les contraintes techniques liées à la fabrication du produit. Cette étape franchie, la faisabilité et la pertinence du produit sont validées. Pour tester le modèle économique de l’activité, l’association soutenue par la Direction des Partenariats Internationaux et Régionaux de la Région Nord-Pas de Calais déploie ses services dans 6 agglomérations lors des manifestations «quartiers d’été». Ceci permet à l’association de mieux calibrer ses charges d’activité et confirme l’intérêt d’imaginer un développement durable du projet. En effet, l’association prévoit de concilier développement économique, respect de l’environnement et soutien à l’insertion professionnelle en proposant qu’une partie de ses activités soit assurée par des personnes en parcours d’insertion.

DÉFIProposer une offre «toilettes sèches» de qualité aux organisateurs d’évènements, collectivités, entreprises, associations… à des coûts mesurés.

OriginalitéL’initiative bénéficie d’un environnement favorable à son émergence. La phase d’incubation et d’expérimentation est soutenue par l’association Club Léo Lagrange Hergnies dont la finalité est de favoriser l’émancipation de l’individu en co-construisant des projets «pour, par et avec les habitants» au bénéfice d’un développement territorial respectueux de l’homme et de son environnement. Les objectifs d’Osons l’Eco, outre d’apporter un nouveau service en région et de créer de l’emploi durable et non délocalisable, seront également de favoriser la participation des habitants à un projet de développement innovant. À ce propos, le statut associatif opportun durant la phase de déploiement pourrait faire l’objet d’un transfert vers un statut de société coopérative d’intérêt collectif pour la pérennisation du projet.

CHIFFRES CLÉS Salariés concernés et plusieurs saisonniers Toilettes conçus

Litres d’eau économisés pour une manifestation accueillant 1500 visiteurs

Habitants ayant participé à la construction des toilettes

2

15

9 000

20

CONTACT

M.Thomas DEVILLERS28 Place de la République 59 199 Hergnies Tel : 06 74 33 67 33Courriel : [email protected] Site : www.leolagrangehergnies.fr

Hergnies

FICHE IDENTITÉ

Les organisateurs d’évènements culturels, sportifs, grand public… qui sou-haitent minimiser l’impact environnemental de leur manifestation, tout en apportant une sensibilisation et du lien social avec les visiteurs ou usagers.

BÉNÉFICIAIRES

39 116

MODÈLE ÉCONOMIQUE

AU SERVICE DE L’HUMAIN

Notre monde évolue, les besoins de solidarité augmentent et les financements publics se raréfient. Les établissements de l’ESS, préoccupés par la conjonction de ces éléments, innovent pour parvenir à maintenir leurs services et leurs équilibres budgétaires tout en améliorant l’efficacité de leur action. Dans cette optique, des établissements développent des dynamiques économiques complexes en déployant de multiples activités dont le fonctionnement s’appuie sur de multiples partenariats et vise à répondre à de multiples objectifs. Ainsi, l’ESS organise sur certains sites une économie alliant production de biens et services, actions de prévention, et démarche de réinsertion professionnelle. C’est l’idée même de l’économie de l’ensemble des ressources (financière, écologique…) qui inspire la construction de ces nouveaux modèles. En cela c’est une économie de lutte contre le gaspillage. D’autres établissements de l’ESS imaginent de nouveaux modèles économiques pour répondre aux besoins des populations. Pour exemple, l’accès aux produits issus de l’agriculture biologique et locale est facilité par le développement des circuits courts, l’accès aux biens alimentaires de première nécessité est permis par le biais d’épiceries solidaires... Pour assurer le dynamisme et le bien-être des territoires et de toutes les populations, les établissements de l’ESS mobilisent les énergies utiles à leurs ambitions.

Dans cette dynamique, COORACE, fédération nationale regroupant notamment des acteurs de l’insertion par l’activité économique, appuie le développement des Groupes Economiques Solidaires. Les GES comportent plusieurs structures ou activités liées par un projet collectif de contribution à la création d’activités économiques sur le territoire. Dans le Douaisis par exemple, cette coopération a donné naissance au groupe Cap Emploi Services, par la mutualisation de services et des chan-gements de gouvernance. Les GES, pour COORACE, se distinguent par une offre de services coordonnée, une stratégie globale de valorisation et de dynamisation des compétences et des emplois, une gouvernance unifiée, une logique de mutualisation des ressources et des moyens et une communication globalisée. Ils font des entreprises qui les composent de véritables acteurs d’un développement économique solidaire à l’échelle des territoires.


41 116

Une reconversion économique : l’Abbaye de Belval

Abbaye de Belval - Troisvaux“Un lieu porteur de sens et vecteur de liens”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES • Conseil général du Pas-de-Calais • Conseil régional • CC des vertes collines du St Polois • Pays du ternois • URIOPSS • ASA • URIAS • CRESS • APES

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION En 2009, la communauté cistercienne occupant l’abbaye de Belval décide de quitter les lieux. Elle cherche un repreneur au projet humaniste. L’association Abbaye de Belval ente dans les lieux le 14 juin 2012.Le site dispose d’une bâtisse de 10 000 m2 et d’un atelier de production de fromages. L’ensemble s’étend sur 12 hectares.

Nom de l’établissement : Abbaye de Belval

Domaine d’activité : Commerce, hébergement, fromagerie Statut de l’établissement : Association et SAS

Périmètre d’intervention : Le Ternois et zone de chalandise/d’influence : principalement : Nord-Pas de Calais/Picardie.

.

IDÉE EN ACTION L’association propose d’appuyer la reconversion sur 3 axes : économique, social et culturel. Pour l’axe économique, le projet prévoit le développement de l’activité d’affinage de fromages. Son déploiement passe par la production de fromages à nouvelles saveurs. Cette diversification vise l’ouverture à d’autres segments de marché plus urbains. Les circuits d’écoulement sont également réétudiés. Les circuits courts à plus haute valeur ajoutée sont ciblés. Historiquement, l’Abbaye produisait 20 tonnes de fromage par an. Ces choix ont permis en une année d’augmenter la production de 10 tonnes. En parallèle, est développé un magasin de produits monastiques et du terroir et un service hôtelier. En effet, l’abbaye dispose d’une capacité d’accueil importante avec 30 lits et une salle de réception. Pour sa première année, le site est parvenu à capter 15 000 visiteurs. L’axe social comprend, quant à lui, deux volets ; le recrutement de personnes en situation d’insertion professionnelle et l’accueil de quelques personnes sans abri en démarche de reconstruction personnelle. L’axe culturel vise à renforcer la mixité des publics déjà recherchée par le projet hôtelier qui s’ouvre aux familles, aux jeunes, aux entreprises, aux groupes de randonnées et aux artistes par le biais de résidences.

DÉFIReconvertir économiquement un site autour d’un projet à haute valeur humaniste.

OriginalitéL’initiative présente la particularité d’être un projet «pluriel» dont la volonté est de valoriser l’ensemble des points forts du site. La reconversion allie une dimension économique, sociale et culturelle. Le développement de chaque axe est pensé en collaboration avec les partenaires du territoire et en cohérence avec la globalité du projet. Le développement de la fromagerie est pensé de façon à conserver une dimension artisanale et en intégrant une dimension d’insertion. Le service hôtelier se déploie en lien avec les partenaires du tourisme afin de diversifier ses cibles et à nouveau avec une approche insertion par le biais de ses ressources humaines. Le déploiement culturel vise quant à lui au rayonnement du site. Le projet est initié par une association et déployé par une SAS (Société par Action Simplifiées) dont l’unique actionnaire est l’association. Le choix d’un développement sous la forme d’une SAS s’est opéré pour des motifs fiscaux et juridiques.

CONTACT

Marc Sockeel437 Rue Principale 62130 Troisvaux Tel : 03 21 04 10 10 Courriel : [email protected] : http://www.abbayedebelval.fr/

Troisvaux

FICHE IDENTITÉ

Les personnes en situation d’insertion (CDDI) et les sans-abris d’Arras (activité d’aménagement des parcs et jardins).

BÉNÉFICIAIRES

• Les entreprises de l’ESS à l’échelle locale • Les fondations (CENFE, FAPE, EDF, Abbé Pierre) • Les banques.• UNAT • UFCV • France Active • Les Francas • Comité de Promotion

CHIFFRES CLÉS Salariés en CDI6 3

30 90

80

500 5000

200

15 mille

50 mille

Postes en insertion (CDDI)

2013 2020

Tonnes de fromage Jours de séminaires

Visiteurs en 2013

Nuitées

43 116

L’alimentation solidaire en circuit court

AMAP - Flines les Mortagne“ Soutenir l’agriculture paysanne locale et manger sainement”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES Mise en œuvre • Réseau des AMAP • Parc Naturel Scarpe-Escaut • Gabnor • Mairie

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION Un nombre croissant d’habitants du valenciennois souhaite bénéficier de produits alimentaires de qualité. Ils veulent accéder à des légumes, voire des fruits, des laitages, de la viande produits localement et sont de plus en plus méfiants vis-à-vis des pesticides. Soutenir l’agriculture, bénéficier d’une traçabilité précise et redécouvrir les saisons sont également des motivations exprimées. L’approvisionnement en circuit court présente l’intérêt de réduire le nombre d’intermédiaires et ainsi de modérer le coût. Cette motivation rencontre celle d’un paysan, qui dans un souci de participation à la vie du territoire, de maintien de son activité et de présentation de l’environnement évolue vers une agriculture biologique.

Nom de l’établissement : AMAP de la Boucaulde

Domaine d’activité : Agriculture Statut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Communauté d’Agglomération la Porte du Hainaut.

.

IDÉE EN ACTION L’association régionale des AMAP organise une réunion collective associant les citoyens désireux de s’approvisionner en circuit court solidaire et l’agriculteur afin de découvrir et s’approprier le mode de fonctionnement des Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP). Les consom’acteurs adhérents à l’AMAP sont assurés de la provenance et de la qualité de produits grâce à une collaboration avec un agriculteur du territoire. Ils sont donc sensibilisés au lien étroit qui les unit à l’agriculteur. Sans lui, l’AMAP n’existe pas. Parallèlement, le réseau régional appuie l’agriculteur dans sa relation avec les consom’acteurs, (transparence sur les modes de production, réalité économique, partage des aléas de production et choix en commun). En partenariat avec Gabnor, le réseau AMAP apporte l’expertise nécessaire à la culture sous forme biologique. Il assure également une mise en réseau avec des producteurs investis dans des AMAP. Les consom’acteurs bénéficient chaque semaine d’un panier de produits alimentaires et à la provenance garantie équitables pour le paysan. De son côté ce dernier bénéficie de rentrées d’argent plus régulières et d’une garantie d’écouler tout ou partie de ses produc-tions.

DÉFIDévelopper un lien solidaire entre les producteurs et les consommateurs afin de développer une offre alimentaire bio en circuit court synonyme de qualité pour les consommateurs et de revenus pour les producteurs.

OriginalitéDans le cas présent, l’agriculteur est dans une démarche d’installation et de diversification de ses activités. L’agriculteur, sensibilisé à un mode de production biologique au lancement de son activité de maraîchage, étend cette approche à son activité d’élevage et développe la complémentarité des deux activités. Grâce à l’élevage, il amende ses terres. Par l’application du principe de rotation des cultures, il évite l’appauvrissement des sols et réduit la présence d’adventices (mauvaises herbes). Ceci est particulièrement intéressant puisque la ferme est implantée au cœur d’une zone environnementale sensible (Parc Naturel Régional). Cette AMAP pérennise l’activité d’un agriculteur par une diversification d’activités, appuie un développement durable par une conversion à l’agri-culture bio et par des relations renouvelées et solidaires entre producteurs et consommateurs.

CONTACT

Rémi TopRéseau des AMAP du Nord-Pas de Calais 40 avenue Roger Salengro (Maison des paysans) 62223 Saint Laurent-Blangy Tel : 03 21 23 00 53 Courriel : [email protected] : www.amap5962.org

Flines les Mortagne

FICHE IDENTITÉ

Les citoyens souhaitant s’alimenter à partir de produits locaux et sains. Un agriculteur voulant produire naturellement et à la recherche d’une consolidation de ses revenus.

BÉNÉFICIAIRES

CHIFFRES CLÉS Pérennisation d’une ferme et perspective de création d’1 nouvel emploi Une cinquantaine de familles associées. Ainsi que le réseau régional amapien regroupant Une quarantaine d’associations

1

50

40

45 116

Une mobilité douce en centre-ville

Cycloville - Lille“Cycloville”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRESFinanciers • Etat et Europe (FEDER) • Sociétés de publicité • 3 clubs Cigales

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION Face aux fluctuations des prix du carburant et à l’impact des mobilités individuelles sur l’environnement, l’évolution des services de transport public est au cœur des réflexions des villes dont la population est amenée à croître. Inspiré d’initiatives menées avec succès depuis plusieurs années en Allemagne, Cycloville souhaite contribuer à l’offre de services de mobilité durable de Lille.

Nom de l’établissement : Cycloville

Domaine d’activité : Transport éco-responsable

Statut de l’établissement : Société à risque limité

Périmètre d’intervention : Lille (siège), sa proche périphérie et les cœurs des villes de Lens, Arras, Amiens, Caen, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Toulon, Nice, Lyon, Nancy.

IDÉE EN ACTION En 2006, A. Duhtoit lance Cycloville afin d’enrichir l’offre de services «mobilité» proposée à la population lilloise. La société déploie un service de transport en s’appuyant sur plusieurs dizaines de vélo-taxis, sorte de «pousse-pousse» locaux, pouvant accueillir jusqu’à trois personnes. Ce service a pour objectif de réduire l’impact sur l’environnement que peuvent entrainer des trajets courts réalisés en voiture. Aujourd’hui, Cycloville prend en charge de nombreux citadins dans leurs déplacements quotidiens : des enfants pour le trajet domicile-école ou encore des personnes âgées. L’entreprise touche également les touristes par des visites de la ville avec présentation des monuments et de l’histoire de Lille. Afin de proposer une alternative durable aux transports en ville, Cycloville a misé sur la capacité des vélos à être de véritables spots publicitaires ambulants en plus d’un moyen de transport respectueux de l’environnement.

DÉFIOffrir un service de transport durable, fiable, économique, écologique et souple aux habitants de Lille et des centres ville.

OriginalitéCycloville a su trouver un montage financier innovant afin de faire subsister une activité qui reste pourtant toujours dépendante de son volume de clients. Le service est cofinancé par des groupes dont le nom apparait sur les véhicules, ce qui est un moyen d’être vu par un grand nombre. Implantée à Lille, la société est parvenue à ouvrir des filières dans d’autres villes (Lyon, Nice, Toulouse,etc.). Elles payent toutes une cotisation qui permet à la maison mère lilloise de financer des services mutualisés ou centralisés : site internet, achat des pièces servant à réparer les véhicules. La souplesse de réservation et le sérieux du service ont même conduit certains commerces à proposer à leurs clients une livraison de leurs marchandises via les vélos-taxis. C’est ce montage innovant qui permet aujourd’hui au groupe de générer, 8 ans après sa création, un chiffre d’affaires de près de 2 millions d’euros par an.


Km par an par vélo soit l’équivalent d’une réduction de 1,5 tonne de CO2 par vélo

6

9000

CONTACT

Cycloville2 Avenue de Muy 59800 Lille Tel : 09 52 53 08 71 Courriel : [email protected] Site : www.cycloville.com

Lille

FICHE IDENTITÉ

Le plus grand nombre.

BÉNÉFICIAIRES

47 116

Le sport support d’apprentissage

Diambars - Arras“Faire du foot passion, un moteur pour l’éducation”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES • ACSE• Adidas• Arena Stade Couvert de Liévin• Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais• GEODIS• Clubs de LENS et de Marseille • RANDSTAD • Solidarité Laïque

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION Le bassin minier observe des phénomènes de décrochage scolaire dont les impacts sont non négligeables. Sur le plan personnel, les jeunes peuvent présenter des inadaptations sociales. Sur le plan social et économique, ils n’acquièrent pas de formation technique et éprouvent par conséquent des difficultés à s’insérer dans le monde du travail. Les causes de ce décrochage sont souvent multiples : des facteurs personnels, familiaux et scolaires. Lorsqu’elles sont scolaires, les raisons du décrochage s’expliquent par un cheminement difficile en lien avec de faibles résultats, des conflits avec l’enseignant, l’ennui ou encore le manque de motivation.

Nom de l’établissement : Diambars

Domaine d’activité : Éducation populaire Statut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Région Nord-Pas de Calais

.

IDÉE EN ACTION L’association développe des classes multimédia dans ses centres de formation. L’usage des outils multimédias à des fins d’acquisition de savoirs est un succès auprès notamment des enfants disposant d’un faible niveau scolaire. Aussi, l’association reprend le concept au sein de ses programmes et formations et l’adapte aux enfants en difficulté du territoire à l’occasion du programme Stade Sup. Elle propose à des jeunes en zone d’éduca-tion prioritaire de suivre ce programme de 30h au cours duquel ils découvrent l’un des 150 métiers indispensables à la vie d’un stade de football. A partir d’outils ludiques comme la carte heuristique, et une sensibilisation aux métiers de l’audiovisuel et du multimédia ils conçoivent par petits groupes une vidéo sur un thème préalablement suggéré et en lien avec leur projet de vie. L’attractivité de l’exercice résulte des supports et de l’univers choisis. Le fil rouge de cette démarche est la carte heuristique. Elle permet de dépasser certains obstacles. Par son biais, les jeunes parviennent à développer leurs idées, à les organiser et ainsi à construire un scénario. Ils sont appuyés dans leurs démarches par des professionnels du journalisme, du son et de l’image. L’exercice étant réalisé en équipe, chaque jeune perçoit à quel point l’implication de tous est nécessaire pour parvenir à un travail de qualité. Les mécanismes du sport de haut niveau sont ainsi transmis : l’envie de toujours gagner, de ne jamais perdre, la volonté de se relever après un échec, etc.

DÉFIDévelopper des formes et des supports d’apprentissage attractifs pour des jeunes en difficulté scolaire.

OriginalitéL’initiative s’appuie sur de nombreux partenariats. Elle mobilise les acteurs de l’enseignement, les professionnels du sport, les professionnels de la communication et de l’audiovisuel ou encore les collectivités pour l’opérationnalisation de l’activité. Elle s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et d’orientation professionnelle des jeunes. A ce titre, Diambars parvient à capter des financements auprès des fonds provenant de la «contribution économique territoriale» qui remplace la «taxe professionnelle». Son intérêt est également reconnu par la Région, collectivité active dans le champ de l’apprentissage, et par des partenaires privés qui la financent au titre de leur contribution économique territoriale ou d’actions de mécénat.

CHIFFRES CLÉS

Bénéficiaires de 2010 à 2013

112

CONTACT Jean Marc Adjovi Boco ou Isabelle Dubus 9 rue du Croissant 62000 ARRAS Tel : 03 21 16 11 68 Courriel : [email protected]

[email protected] : www.diambars.org

Arras

FICHE IDENTITÉ

Les jeunes en difficulté scolaire.

BÉNÉFICIAIRES

• SKEMA• Stade Bollaert• Stade de France• Stade • UNESCO

49 116

Une épicerie solidaire pour les étudiants

Maison de l’Etudiant - Boulogne-sur-Mer“Au Pti Panier”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES • Ville de Boulogne • Conseil général du Pas-de-Calais • Communauté d’Agglomération du

Boulonnais• ANDES • La Banque Alimentaire • Simply Market • Carrefour • Université du littoral

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION De plus en plus d’étudiants sont confrontés à des problèmes de précarité. Selon l’étude de l’observatoire de la vie étudiante, publiée le 10 octobre 2013, plus de la moitié des étudiants disent rencontrer des difficultés financières. Le manque d’argent constitue la principale raison conduisant 27% des étudiants à renoncer à des soins (contre 22% en 2010). Cette précarité financière conduit également à une précarité psychologique qui se traduit par du stress, de la déprime, de l’isolement et parfois des difficultés d’alimentation.

Nom de l’établissement : Maison de l’Etudiant Domaine d’activité : Action sociale sans hébergement Statut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Pour les étudiants de l’agglomération du Boulonnais.

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IDÉE EN ACTION La Maison de l’Étudiant crée une épicerie solidaire. Elle permet à des étudiants dont le budget est très faible d’accéder à des produits alimentaires et d’hygiène à bas prix. L’accès est conditionné par les revenus et le projet de l’étudiant. Il doit disposer d’un budget inférieur à 210€ par mois et projeter le financement d’un projet, tel le pasage du permis de conduire, à court ou moyen terme. Au regard de ces deux aspects, les services de l’épicerie solidaire lui seront accessibles durant 3, 6 ou 8 mois. Elle propose des produits frais, des conserves, des fournitures scolaires ou encore des produits d’hygiène à des prix très bas grâce à l’aide de la Banque Alimentaire, de l’association ANDES (Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires) et de l’Agence du Don en Nature. Les produits sont 10% à 30% moins chers à ceux du marché. En complément, l’étudiant a la possibilité de participer aux ateliers «santé» organisés au sein de la maison de l’étudiant.

DÉFIPermettre aux étudiants à faible revenu de ne pas tomber dans la précarité.

OriginalitéLa Maison de l’Étudiant réunit en son sein le service social et la médecine préventive. Alerté par ces structures du nombre croissant d’étu-diants confrontés à des problèmes d’alimentation à cause de difficultés financières, la Maison de l’Étudiant imagine la création d’une épicerie solidaire. Son modèle économique repose sur des partenariats locaux tels que la puissance publique, les acteurs de la grande distribution ou encore l’Université du littoral et sur une gestion réalisée par deux personnes en service civique. Après un an d’existence, l’épicerie a accueilli 74 étudiants.

CHIFFRES CLÉS Salariés concernés Etudiants bénéficiaires

CONTACT Cédric DeboveA.V.I.C.S.U Maison de l’étudiant, Pavillon Clocheville 25 rue St Louis 62200 Boulogne-sur-MerTel : 03 21 30 40 40 Courriel : [email protected] : http://maisondeletudiant.fr

Boulogne- sur-mer

FICHE IDENTITÉ

Les étudiants à faible revenu.

BÉNÉFICIAIRES 2

74

51 116

Une stratégie pour l’autonomie et l’indépendance alimentaire

MISOLA - Calais“Lutter contre la malnutrition infantile avec les ressources du pays”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES Financiers • Programme Alimentaire Mondial • UNICEF • Commission Européenne

(PASA-Mali)• Agence Française de Développement

(PCSM -Mali)• CFSI • Conseils Régionaux du Rhône-Alpes,

du Nord-Pas de Calais, du Centre• Conseil Général du Pas-de-Calais • Ville de Calais, de Bron, de Weingarten

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION Dûe en partie à une grande pauvreté, l’absence d’un aliment de transition entre la phase d’allaitement et l’entrée dans l’alimentation adulte provoque la malnutrition de nombre d’enfants dans différents pays d’Afrique. Face à ce constat, un pédiatre et un nutri-tionniste du Nord-Pas de Calais imaginent une farine infantile enrichie aujourd’hui reconnue de santé publique par l’OMS et protégée par un label.

Nom de l’établissement : Misola Domaine d’activité : Lutte contre la malnutrition infantile en Afrique de l’Ouest Statut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Afrique de l’Ouest Nombre de salariés Bénévoles en France, 10 salariés africains sur place.

IDÉE EN ACTION L’association, suite à une mission humanitaire en 1983 au Burkina-Faso, a imaginé une farine. Elle est conçue à partir des trois produits cultivés localement : le mil, le soja et l’arachide, d’où le nom de Misola. En effet, la démarche est de prévenir ou guérir la malnutrition des enfants grâce à un produit local. Cette volonté a coïncidé avec un projet de promotion de la femme. En effet, au Burkina-Faso comme aujourd’hui dans 8 autres pays d’Afrique, des Unités de Production Artisanales (UPA) se multiplient avec à leur tête des groupements féminins chargés de la production et de la vente du produit, de façon totalement autonome. Cette activité offre aux femmes, aux agriculteurs et aux artisans, une rémunération permettant ainsi de réduire la pauvreté, cause première de la malnutrition. Au-delà de la production et de la vente de la farine, le projet Misola est plus globalement un projet d’éducation nutritionnelle comprenant trois volets : la promotion de l’allaitement maternel, la sensibilisation à la malnutrition infantile, un apprentissage à la consommation d’une nourriture plus complète. Les femmes travaillant dans les UPA transmettent cet enseignement dans les villages auprès du plus grand nombre.

DÉFICombattre et prévenir la malnutrition infantile à l’aide d’outils et de savoir-faire locaux.

OriginalitéLe projet Misola œuvre pour parvenir à une totale souveraineté alimentaire des pays et à un développement qui soit réellement durable. L’accent est ainsi mis sur l’autonomie des femmes dans la production et la vente de la farine. Selon les pays, les unités de production peuvent être sous statuts différents (associations au Burkina-Faso et au Mali, mutuelles au Bénin, coopérative en Côte d’Ivoire etc.) mais avec chaque fois la volonté de mettre en place une économie redistributive afin de permettre aux femmes d’atteindre l’autonomie financière. Dans chaque pays, les UPA sont regroupées en fédération permettant de centraliser certains achats ou encore de monter des projets solidaires comme la mise en place de mutuelles de santé. De même, des partenariats noués avec différents organismes comme le Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques permet de sans cesse enrichir la farine Misola et lutter toujours plus efficacement contre la malnutrition.

CHIFFRES CLÉS

C’est le nombre de pays d’Afrique dans lesquels Misola est présente (Burkina-Faso, Mali, Bénin, Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Niger, Tchad, Mauritanie). Perspective d’implantation du projet au Togo et à Madagascar

Unités de production créées et plus de 1000 emplois pour les femmes

CONTACT Siège social107 bis Bd Gambetta 62100 Calais Tel : 03 21 30 40 40 Courriel : [email protected] Site : www.misola.org

Calais

FICHE IDENTITÉ

Les enfants de 9 pays d’Afrique.

BÉNÉFICIAIRES

• Rotary Club de Calais • Misereor • Cap Calaisis. Techniques • Afrique Verte • Ingénieurs Sans Frontières • GRET • API • ENSAIA • France Bénin • Bang Communication • Web Info Dev

9

+80

53 116

Une communauté de l’image

Pictanovo - Tourcoing“Mixer les talents”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES • Conseil régional • Lille Métropole • Valenciennes Métropole • La Porte du Hainaut • CCI Grand Hainaut Nord de France • Le CNC • L’Etat • L’Université Lille 1

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION Il y a 25 ans, la région a créé le Centre Régional de Ressources Audiovisuelles (CRRAV) pour soutenir la production audiovisuelle et cinématographique en région. Une politique qui a connu de réels succès tant au Festival de cannes qu’en termes d’emplois crées en région. Mais depuis dix ans, notre manière de travailler, de communiquer et de consommer s’est profondément modifiée. La «mutation numérique» n’en est qu’à ses débuts mais elle bouleverse déjà fortement le monde de l’image. Le métier des réalisateurs restera, bien sûr, de raconter des histoires et de cultiver l’imagination. Mais pour répondre aux attentes d’un public nomade et joueur, il faut faire évoluer notre façon de créer et de diffuser. Le «serious game» et le «web documentaire» en sont les premières illustrations… Pour relever ces défis passionnants mais complexes, il faut mixer des talents très divers qui n’avaient pas, jusqu’ici, l’habitude de travailler ensemble.

Nom de l’établissement : Pictanovo

Domaine d’activité : Image et création numérique Statut de l’établissement : Association


.

IDÉE EN ACTION Le CRRAV et le Pôle image fusionnent en 2013. Pictanovo nait ainsi de l’union du cinéma, de la télévision et de l’Internet. Le CRRAV apporte son réseau d’auteurs-réalisateurs et de producteurs expérimentés. Il contribue techniquement par de multiples compétences telles l’apport des codes narratifs du cinéma, la créativité graphique de l’animation et l’expé-rience de coproductions. Le Pôle image attire quant à lui les artistes, les journalistes et photographes, le monde du jeu vidéo et des web designers, les créateurs d’interfaces tactiles et gestuelles, les chercheurs ou encore les formateurs. Leur union vise à soutenir l’émergence de projets innovants. Le premier métier de Pictanovo est l’accompagnement et la coproduction. Il dispose pour ce faire d’un fond de 4,5 millions d’euros, dont les deux tiers sont dédiés aux œuvres classiques et un tiers aux œuvres interactives. Son second métier est l’animation de la communauté par le biais de temps d’échanges et de formations.

DÉFIParvenir à associer les compétences des deux univers pour favoriser l’émergence de nouveaux contenus adaptés aux attentes d’un public de plus en plus nomade.

OriginalitéL’initiative est parvenue à mettre autour de la table des gens appartenant à des univers très différents dont les codes sont relativement éloignés : le monde du cinéma et de la télévision et le monde de l’interactif. En deux ans, la fusion s’est concrétisée par l’émergence d’une nouvelle entité, Pictanovo. Créée sous forme associa-tive, ses instances associent les professionnels de l’image et les financeurs tout en confiant la majorité des voix aux professionnels. L’initiative fonctionne sous une forme paritaire entre les professionnels des domaines et les financeurs. Les fonds dont la structure dispose sont octroyés par le biais de conventions.

CONTACT

Vincent Leclercq21 Rue Edgar Quinet 59200 Tourcoing Tel : 03 20 28 26 40Courriel : [email protected] : www.pictanovo.com

Tourcoing

FICHE IDENTITÉ

Les professionnels de l’image, le grand public, les acteurs du tissu économique régional.

BÉNÉFICIAIRES


Millions de budget d’investissement

Millions de budget de fonctionnement

Millions d’euros de retombées économiques en région en 2013

22

4.5

2.5

30

55 116

Une approche sociale de l’alimentation

Les Anges Gardins - Vieille Église“Un horizon alimentaire pour chacun”

MODÈLE ÉCONOMIQUE

PARTENAIRES • Communauté de Communes

de la Région d’Audruicq• Région Nord-Pas de Calais • Conseil Général du Pas-de-Calais • DIRECCTE • Programme National de

l’alimentation• Le réseau de Cocagne

MODÈLE ÉCONOMIQUE

SITUATION Séduit par l’ambition de la «green guérilla», qui consiste à l’appropriation d’espaces délaissés pour les végétaliser, quelques militants créent en 1998 dans la métropole lilloise, l’association «les anges gardins». Leur volonté est d’intervenir au sein de sites industriels pour y introduire des végétaux. L’initiative remporte un énorme succès mais les bénévoles se consacrent progressivement à d’autres occupations. Aussi, l’activité de l’association se tarit progressivement. Le parcours personnel des fondateurs les amène à s’implanter dans le Calaisis, territoire marqué par une précarité importante. Le taux de chômage sur la zone est très élevé et nombre de chômeurs disposent de niveaux de qualifications faibles. Sensible tant aux problématiques environnementales que sociales, l’association relance ses activités avec l’ambition, cette fois, d’insérer professionnellement des personnes éloignées de l’emploi par le biais d’une activité de maraîchage.

Nom de l’établissement : Les Anges Gardins

Domaine d’activité : Agriculture, éducation populaire Statut de l’établissement : Association


.

IDÉE EN ACTION L’association produit des légumes en s’appuyant sur des salariés en parcours d’insertion. Pour assurer leur diffusion et distribution, auprès des établissements de restauration collective, des collectivités et de la société civile, la plateforme «Terre d’Opale» et le site d’ e-commerce sont créés. Ils s’approvisionnent auprès de l’association et d’agriculteurs du territoire. Attachée aux enjeux de mieux vivre alimentaire, l’association propose également des légumes à ses salariés. Mais elle constate rapidement que ceux-ci ne sont pas consommés. Le principal motif réside dans l’enfermement alimentaire. La majeure partie des salariés en insertion appréhendent d’incorporer des denrées qu’ils n’ont pas l’habitude de consommer, d’où l’idée de développer un programme d’intervention pour le mieux vivre alimentaire. Ainsi, l’association anime des ateliers de consommation responsable, de cuisine, de jardinage et de citoyenneté. Ceux-ci questionnent les gens sur les conséquences sociales, économiques et environnementales de leur consommation car la production à des fins alimentaires ne concerne pas uniquement les producteurs. L’association publie alors des manuels de cuisine et forme de nouveaux «passeurs» : les ambassadeurs du jardinage et du bien vivre alimentaire. Elle crée l’ambassade du bien vivre alimentaire pour diffuser toutes ces ressources en licence libre (www.ambassadealimentaire.fr).

DÉFIDévelopper une activité économique respectueuse de l’environnement en associant des personnes éloignées de l’emploi.

OriginalitéLe projet part de l’idée que l’agriculture biologique permet de respecter la qualité des eaux, d’avoir un impact environnemental faible, de relocaliser de la valeur, de développer des circuits courts et de donner une place dans l’économie à des gens peu qualifiés. Ainsi, il porte aussi bien sur la production de produits que sur la diffusion, la distribution que la sensibilisation des populations. Pour des raisons organisationnelles et administratives, plusieurs entités naissent et divers partenariats se constituent. Le projet voit la reprise d’activité des «Anges Gardins» et l’émergence de «Terre d’Opale». Des partenariats s’instaurent avec la puissance publique ou encore les agriculteurs locaux. Des temps d’échanges s’organisent entre producteurs ou entre consommateurs. Enfin, un centre de ressources de nouvelles activités agrorurales, «l’écopôle alimentaire», porté par la Communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA) se crée pour expérimenter et tester de nouvelles actions en faveur d’une production et d’une transformation locale. C’est sur ce site que les deux associations sont implantées.

CONTACT

Adresse du siège social800 rue du Pont d’Oye 62162 Vieille Eglise

Courriel : [email protected] : http://horizonalimentaire.fr

Vieille Église

FICHE IDENTITÉ

Les citoyens souhaitant à partir de produits locaux et sains, des demandeurs d’emploi de longue durée et les exploitants agricoles.

BÉNÉFICIAIRES

CHIFFRES CLÉS Salariés K€ de budget

De sorties dynamiques à l’issue du contrat depuis la création

Paniers hebdomadaires

25

550

55%

330

57 116

ANCRAGE TERRITORIAL

La volonté des établissements de l’ESS (associations, coopératives, mutuelles, entreprises solidaires et fondations) est de s’inscrire dans les territoires pour améliorer le confort de vie de toutes les populations. Approchant les territoires, tels des écosystèmes au sein desquels évoluent des citoyens et nombre d’acteurs, l’ESS privilégie les dynamiques partenariales pour répondre aux besoins locaux. Elle fait le pari de l’intelligence collective pour mobiliser une offre de services appropriée aux besoins sociaux locaux. Elle applique le principe du «Agir local et penser global». Ainsi, l’ESS contribue à l’animation démocratique des territoires et produit du lien social, ce qui induit plus de résilience dans leur développement.

Riche de son ancrage territorial, l’ESS imagine et développe des solutions socialement innovantes, cohérentes avec les attentes des populations locales.

Dans cet esprit, l’URIOPSS* appuie la concertation et les démarches inter-associatives dans les territoires. Par le biais d’équipes locales d’animation (ELA), elle fédère un ensemble de représentants des secteurs d’activités du champ de la solidarité pour les amener à penser le territoire à travers ses dimensions environnementales, politiques, économiques et sociales. Elle crée ainsi des espaces de réflexion et de veille pour permettre aux associations de son réseau de partager une vision globale du territoire et d’élaborer des réponses aux besoins repérés. Dans un cadre global de territorialisation de l’action publique, ces instances deviennent légitimes pour engager le dialogue avec les pouvoirs publics.

PROXIMITÉ


* URIOPSS = Union Régionale Interfédérale des Oeuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux

59 116

Tourisme et nouvelles technologies

ADTNT - Saint-Pol-sur-Ternoise“Les trésors du Ternois”

ANCRAGE TERRITORIAL

PARTENAIRES• Pays du Ternois • Office du Tourisme

de Saint-Pol-sur-Ternoise • Ternois tourisme• Communautés des communes de

l’Auxilois, du Pernois, des Vertes Collines du Saint-Polois et de la Région de Frévent

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Le Pays du Ternois est un territoire très rural qui souffre encore d’un certain manque de visibilité, même au sein de la Région Nord-Pas de Calais. Face à ce constat, l’Association de Développement du Tourisme par les Nouvelles Technologies (ADTNT) se crée en 2005 dans l’idée d’amener les touristes à découvrir le Pays du Ternois de façon ludique.

Nom de l’établissement : Association de Développement du Tourisme par les Nouvelles Technologies (ADTNT)

Domaine d’activité : Jeux et tourisme

Statut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Pays du Ternois

IDÉE EN ACTION L’ADTNT a déployé un projet de géocaching local : Géomuche. Il se concrétise par un jeu de piste dont la finalité est de retrouver un «trésor» appelé «muche» à partir de ses coordonnées géographiques. Le GPS étant indispensable pour participer au jeu, l’Office du Tourisme de Saint-Pol-sur-Ternoise assure un service de location de l’appareil et des bénévoles initient les touristes à son fonctionnement. Equipés d’un GPS, les participants partent à la recherche de «muches». Les circuits du jeu de piste les amènent à découvrir le territoire. En effet, les parcours conçus par l’ADTNT passent à proximité des hauts lieux touristiques du Pays du Ternois : des jardins fleuris tels les Jardins de Séricourt, l’Abbaye de Belval, des musées, etc. L’intérêt est tel que des comités d’entreprise sollicitent l’association pour animer des «journées d’équipe».

DÉFIPromouvoir les paysages et la richesse culturelle du Pays du Ternois, auprès des touristes, par l’organisation de jeux de piste gratuits en s’appuyant sur la technologie GPS.

OriginalitéChaque année, l’association permet à près de 1 000 personnes de découvrir les richesses du territoire. Pour ce faire, l’ADTNT a noué un contrat de partenariat avec le Pays du Ternois. Il procède au repérage des lieux à valoriser afin d’assurer une promotion équilibrée du territoire. L’ADTNT pense, quant à elle, les parcours de façon à inciter les touristes à dépasser les frontières du jeu, à découvrir les lieux et établissements aperçus lors du jeu de piste. Le passage de personnes toujours plus nombreuses venant de toute la Région crée une dynamique nouvelle sur le territoire. Aujourd’hui, le succès est tel qu’un cabinet-conseil, mandaté par le conseil régional, a souligné la nécessité de professionnaliser l’activité afin de redorer plus encore l’image du Pays du Ternois et pourquoi pas de l’étendre à d’autres territoires.

CHIFFRES CLÉSBénévoles

Personnes par an via les comités d’entreprises

2

800 à1000

CONTACT

Matthieu Arold35 rue Van Gogh, 62130 Saint-Pol-sur-TernoiseTel : 06 01 86 25 62 Courriel : [email protected] : www.geomuche.com

Saint-Pol- sur-Ternoise

FICHE IDENTITÉ

Le grand public.

BÉNÉFICIAIRES

61 116

Caféméléon : le café des enfants

Caféméléon - Béthune“Un lieu de découverte et d’ouverture sur le monde”

ANCRAGE TERRITORIAL

PARTENAIRES• Ville de Béthune• Artois Comm.• Fondation de France• CAF• Pas-de-Calais Actif• Syndicat Mixte des Transports

Artois-Gohelle• Caisse d’Epargne• Club des sociétaires de la Banque

Populaire

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION En France, une dizaine de cafés des enfants a vu le jour depuis les années 2000. Ces cafés sont des lieux de vie, de rencontres, de partage ou encore de réflexion, dédiés aux parents et aux enfants, sans exclusion sociale. Ces espaces contribuent à la diversité, au brassage social, culturel et intergénérationnel. Inscrits dans des dynamiques d’éducation populaire, ils contribuent à l’innovation sociale, au développement du lien social et à l’implication dans la vie locale. Le concept de cette nouvelle offre de services séduit des acteurs actifs dans le domaine de l’enfance sur le béthunois.

Nom de l’établissement : Caféméléon, le café des enfants de Béthune et environs

Domaine d’activité : Enfance


Périmètre d’intervention : Béthune et ses environs

IDÉE EN ACTION L’association propose des jeux coopératifs intergénérationnels, des lectures de contes, des activités manuelles ou musicales en parallèle des prestations classiques d’un café. Les activités sont réalisées entre parents et enfants. En aucun cas, le parent dépose son enfant. Les activités ou prestations offertes visent à : véhiculer des valeurs de partage, d’entraide et de solidarité, respecter l’homme et son environnement, ouvrir au monde et à la diversité (sociale, culturelle, handicap...), favoriser la transmission et l’échange de savoirs, savoir-faire et savoir-être, encourager une mixité sociale, culturelle et générationnelle ou encore sensibiliser les familles à une autre façon de consommer (potager, AMAP, compost, troc...). L’association délivre ses services au sein d’un bus aménagé, ce qui lui permet de favoriser son accessibilité au plus grand nombre.

DÉFIParticiper à l’épanouissement de l’enfant en proposant des activités parents-enfants et du soutien à la parentalité.

OriginalitéL’initiative marque un ancrage territorial fort. Elle se développe en lien étroit avec les acteurs du territoire et est conçue pour favoriser l’accessibilité de ses services au plus grand nombre. Afin d’être au plus près des familles et de recréer du lien social dans l’agglomération, l’association propose ses services sous forme itinérante. En effet, elle s’est installée dans un bus à impact environnemental faible (aménagement d’un bus destiné au démantèlement, usage de toilettes sèches, etc…).

CHIFFRES CLÉSSalariés

Familles adhérentes

Bénévoles

Près de 50 personnes accueillies régulièrement avant même le lancement du bus (mai 2014)

3

25

12

50

CONTACT

Audrey Marchand201, rue Faidherbe62400 Béthune (siège social)Tel : 06 09 93 75 94Courriel : [email protected] : www.facebook.com/cafemeleon

Béthune

FICHE IDENTITÉ

Les parents et les enfants.

BÉNÉFICIAIRES

63 116

Un jardin d’insertion sociale et professionnelle

Le Coin Familial - Bapaume “Un panier de légumes bio pour une action solidaire.”

ANCRAGE TERRITORIAL

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Le Coin familial, établissement proposant une insertion sociale et professionnelle à des personnes sans emploi, pointe la difficulté de capter une partie du public éligible sur le territoire. Ces individus cumulent fréquemment plusieurs freins à l’emploi. Ils disposent de peu de mobilité géographique, d’une maitrise approximative de la langue française, d’un faible niveau qualification et sont souvent confrontés à des problèmes sociaux et de garde d’enfants.

Nom de l’établissement : Le Coin Familial

Domaine d’activité : Insertion par l’Activité Economique Maraîchage


Périmètre d’intervention : Bapaume et Arras

IDÉE EN ACTION L’association imagine l’essaimage du concept des jardins de cocagne, jardins d’insertion sociale et professionnelle, ayant montrés leur pertinence dans des contextes similaires. Une étude de faisabilité confirme la pertinence pour le territoire. Confortée par un rapport d’expertise et soutenue localement, l’association lance l’activité. Celle-ci lui permet de proposer des postes d’insertion, de proximité et à temps partiel, autour de la production et de la distribution de légumes biologiques. La production agricole est vendue sous forme de paniers hebdomadaires proposés à des adhérents-consommateurs «consom’ac-teurs». Aujourd’hui, l’association compte de 60 adhérents. Seulement, la pérennisation de l’activité nécessite l’élargissement de la clientèle et la valorisation des surplus de production. Pour ce faire, deux stratégies locales sont à l’étude : développer un partenariat avec une entreprise de transformation et/ou approvisionner les restaurateurs locaux en spécialisant une partie de la production. Ces perspectives confortent le positionnement de l’association sur une activité de production et de distribution de produits bio tout en élargissant l’offre de services et donc l’offre de métiers support d’insertion.

DÉFIProposer une réadaptation à la vie active et un reclassement social par le biais d’une activité de proximité pouvant s’exercer à temps partiel et n’exigeant pas de hauts niveaux de qualification.

OriginalitéL’initiative est pensée pour le territoire avec les acteurs du territoire. En effet, l’activité répond aux attentes locales. Elle présente un format susceptible de capter des publics jusqu’alors peu enclins à s’impliquer dans des démarches d’insertion professionnelle. Très rapidement, l’idée recueille l’adhésion des acteurs locaux. Convaincu que le projet permettra de lutter contre le décrochage social et de conforter le vivre ensemble de la population locale, une étude de faisabilité est lancée. La pertinence du projet est confirmée. Aussi, les ac-teurs actifs dans le champ de l’emploi ou du développement économique local soutiennent financièrement et techniquement le Coin Familial dans l’opérationnalisation du projet. Aujourd’hui, le territoire joue un rôle majeur dans la pérennisation de l’initiative puisque les stratégies économiques à l’étude reposent sur le développement de partenariats locaux.

CHIFFRES CLÉSSalariés en insertion Heures de période d’immersion en entreprise Heures de formation Paniers de légumes vendus en un an Des personnes accompagnées ont trouvé un emploi ou entrepris une formation qualifiante Adhérents consom’acteurs

12 000

884

56%

866

CONTACT

Denis DembskiLe Coin familial 1 rue Victor Leroy 62000 Arras Tel : 03.21.24.24.20 / 06.73.49.30.54Courriel : [email protected] Site : http://www.lecoinfamilialiae.fr

Bapaume

FICHE IDENTITÉ

Demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA.

BÉNÉFICIAIRES

PARTENAIRESPle Emploi, CAF, AFP2I, Mission Locale Mise en œuvre • PLIE en pays d’Artois • Conseil général du Pas-de-Calais • Associations locales • CCAS • Réseau FNARS • Jardin de Cocagne • DIRECCTE • CC Sud Artois

Financiers • Commune de Bapaume • DIRECCTE • Conseil régional • Conseil général Pas-de-Calais • CC Sud Artois • Fondation Véolia Environnement • Caisse d’Epargne • FSE

Atelier Maraichage Chemin communal ZA de la vallée du bois d’est 62450 Bapaume

20

60

65 116

«Agir» : un compte courant au service du développement économique

Le Crédit Coopératif - Lille“Choisir à quoi sert l’argent de son compte, tout en le gardant toujours disponible”

ANCRAGE TERRITORIAL

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Suite à la crise financière de 2008, la population a développé une méfiance à l’égard de l’ensemble des acteurs du monde de la finance. La société civile s’interroge sur les motivations de ces acteurs. Les institutions bancaires ont vu leur image se dégrader. Leur fonctionnement est perçu comme opaque et éloigné des préoccupations locales. Pourtant, le Crédit Coopératif a pour vocation de favoriser le développement d’une éco-nomie à forte plus-value sociale par des outils et des services adaptés aux activités de ses clients sociétaires.

Nom de l’établissement : Le Crédit Coopératif

Domaine d’activité : Finance

Statut de l’établissement : Banque coopérative


IDÉE EN ACTION Le Crédit Coopératif a développé le compte courant «Agir». Tout en conservant les modalités classiques d’un compte courant, à savoir la disponibilité des fonds et les outils de retrait standard (carte bancaire et chéquier), le compte «Agir» offre la possibilité à ses détenteurs d’orienter l’usage de leurs fonds. En effet, comme pour tout compte, l’argent est utilisé par la banque pour accorder des crédits à ses clients. La particularité de ce compte repose sur le fait qu’il propose à ses détenteurs, particuliers comme professionnels, de préciser le type de projets que leur argent doit soutenir. 3 catégories leur sont proposées : des projets œuvrant pour la planète, pour une société plus juste, pour entreprendre autrement ou pour l’ensemble de ces causes. Un système de traçabilité des fonds est mis en place afin de garantir aux détenteurs d’un compte «Agir» le respect des choix émis. Enfin, le Crédit Coopératif délivre régulière-ment des informations complémentaires sur les projets financés.

DÉFIPermettre au client d’avoir un rôle actif dans l’affectation de ses fonds et rendre lisible l’apport de la banque à un développement économique local plus humain et respectueux de l’environnement.

OriginalitéL’initiative permet aux détenteurs d’un compte «Agir» d’avoir un rôle actif dans l’arbitrage mené par l’organisme bancaire puisqu’ils ont la possibilité de choisir les projets financés par le biais de leurs fonds. Les détenteurs d’un compte «Agir» orientent ainsi les soutiens du Crédit Coopératif au développement économique local. Cette pratique permet de récréer un lien de confiance entre la banque et ses clients.


Comptes agir créés

De dons reversés en 2013 aux 52 associations partenaires du Crédit Coopératif grâce à l’épargne de partage (32% pour la solidarité internationale, 44% pour une société plus juste et 24 % pour la planète)

1 811

1 811

4 344 108 €

CONTACT

Crédit Coopératif16 Rue de Tenremonde59800 Lille

Courriel : [email protected] Site : www.credit-cooperatif.coop

Lille

FICHE IDENTITÉ

Les particuliers ou les professionnels détenteurs d’un compte Agir.

BÉNÉFICIAIRES

67 116

Des services de proximité pour faciliter le quotidien

El Fouad - Avion“Des services de proximité pour faciliter le quotidien”

ANCRAGE TERRITORIAL

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Situé en Zone Urbaine Sensible, le quartier de la République à Avion connait depuis plusieurs années un fort taux de chômage. Face aux conditions de vie de plus en plus précaires de ses habitants, le quartier voit se multiplier les problèmes de logement, de malnutrition, d’hygiène, etc.

Nom de l’établissement : El Fouad

Domaine d’activité : Insertion sociale et restauration solidaire


Périmètre d’intervention : Quartier de la République à Avion

DÉFIPermettre l’insertion sociale et professionnelle de personnes écartées du marché du travail et venir en aide aux populations défavorisées en proposant de la restauration solidaire et d’autres services.

OriginalitéEl Fouad base son fonctionnement sur une relation forte avec la population. Celle-ci lui permet de mieux percevoir les besoins des habitants et d’y apporter des réponses toujours plus adaptées. Ainsi, l’association est perçue par les citoyens et les responsables politiques comme un acteur fort de la solidarité dans le quartier.

Consciente de la réussite humaine et professionnelle du projet d’El Fouad et de l’efficacité de ses outils, la ville lui accorde sa confiance pour l’ouverture d’une nouvelle épicerie solidaire en 2012 à Avion.

De grandes communes sollicitent ses services mais El Fouad tient à son enracinement local, la clé de son succès.

CHIFFRES CLÉSSalariés concernés (3 permanents et 31 en insertion)

CONTACT El Fouad7 rue Émile Zola, 62210 AvionTel : 03 21 20 87 70Courriel : [email protected]

Avion

FICHE IDENTITÉ

Les habitants d’Avion et notamment du quartier de la République.

BÉNÉFICIAIRES

PARTENAIRES• DIRECCTE• Conseil général du Pas-de-Calais• Ville d’Avion

34

IDÉE EN ACTION Les activités d’El Fouad visent, depuis 20 ans, à renforcer la solidarité entre les populations.

Les premières actions consistèrent à subvenir aux besoins alimentaires en créant une épicerie solidaire. Progressivement, son action s’étend. L’association lance des ateliers maraîchage et un restaurant solidaire pour offrir des repas à petits prix. Ce dernier permet à des personnes d’horizons sociaux et professionnels différents de manger et de se rencontrer.

El Fouad ne cesse de grandir. Aujourd’hui, l’association se projette sur un champ nouveau à la demande de la ville : la rénovation de bâtiments. L’extension des champs d’activité va de paire avec un élargissement du cercle de ses bénéficiaires. L’association a signé des conventions avec l’Education Nationale et un Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation pour offrir une chance de réinsertion à des mineurs en situation d’échec scolaire ou à des personnes placées en conditionnelle.

69 116

Un service de médiation dans les quartiers

La régie de quartier Impulsion - Carvin“Construire avec les habitants une citoyenneté active sur leur territoire de vie”

ANCRAGE TERRITORIAL

PARTENAIRES• Commune d’Hénin Beaumont• France Médiation• Communauté d’Agglomération

d’Hénin-Carvin• Bailleurs sociaux : Pas-de-Calais

Habitat, SIA/LTO Habitat et Soginorpa• Fondation de France• Conseil régional• L’Etat

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Un ensemble d’acteurs dont la Communauté d’Agglomération d’Hénin-Carvin, les bailleurs sociaux du territoire, le Conseil régional, la commune d’Hénin Beaumont et l’Etat dans le cadre de sa politique de cohésion sociale, constatent la nécessité d’améliorer les liens entre les usagers et les institutions dans de nombreux domaines de la vie sociale. Parallèlement, le rapport de France Médiation de 2012 pointe l’opportunité de déployer de la médiation sociale pour favoriser l’adaptation des populations à l’évolution de leur environnement. Cette piste retient l’attention des bailleurs sociaux et de la puissance publique qui projettent des rénovations urbaines et sociales dans des quartiers dits «sensibles».

Nom de l’établissement : La régie de quartier Impulsion

Domaine d’activité : Action sociale


Périmètre d’intervention : Communauté d’Agglomération Hénin-Carvin

IDÉE EN ACTION La régie, sur sollicitation du Conseil régional par l’intermédiaire de France Médiation et des bailleurs sociaux, a déployé l’ingénierie nécessaire à la création de postes de médiateurs, à leur pérennisation, à leur évaluation et à leur essaimage. Pour ce faire, Impulsion a réalisé une étude visant à préfigurer le déploiement d’un service de médiation sur la commune d’Hénin-Beaumont. Elle a mobilisé l’ensemble des partenaires afin d’établir un diagnostic partagé et une vision commune de la médiation. Sur ces bases, elle a conçu un projet de médiation et un plan d’action balayant les enjeux de gouvernance et de structuration et proposant un modèle économique. Ceci lui a permis de définir les moyens nécessaires à la mise en place, au développement et à la pérennisation du service. Fin 2013, le service déployé porte sur une médiation sociale de proximité s’appuyant sur un binôme de médiateurs et un encadrant en charge du suivi de la prestation et de son évaluation.

DÉFIAméliorer le vivre ensemble dans des quartiers considérés comme sensibles par un service médiation.

OriginalitéLes acteurs à l’initiative du projet ont fait le choix de s’appuyer sur une structure partenaire pour déployer l’expérimentation. La régie de quartier Impulsion a été retenue au regard de son ancrage territorial et de ses méthodes. L’efficacité, les capacités de réaction et le professionnalisme de la structure étaient reconnus par les partenaires à travers des expériences antérieures. Cette structure à la gouvernance partagée par un corpus d’acteurs hétéroclites fait preuve d’une réelle capacité d’adaptation pour déployer des services adaptés aux besoins des territoires. C’est pourquoi les partenaires ont privilégié le recours à un acteur local pour formuler une offre de médiation.

CHIFFRES CLÉSMédiateurs et un responsable médiation

Emplois créés en 2014

Heures de médiation et de présence de proximité dédiée à la convention SIA/LTO ville d’Hénin-Beaumont (2014)

4

3

3 500

CONTACT

Séverine Defer Zone Industrielle du Vieux Château, 62220 CARVINTel : 03 21 37 91 03Courriel : [email protected]

Carvin

FICHE IDENTITÉ

Les habitants des quartiers sensibles et les personnes éloignées de l’emploi.

BÉNÉFICIAIRES

71 116

Un accueil pour les enfants de parents en insertion

Le Petit Tambour - Avesnes-sur-Helpe“Une garde d’enfants accessible à tous”

ANCRAGE TERRITORIAL

PARTENAIRES• Centre Intercommunal d’Action Sociale• Conseil général du Nord • CIBC• PLI• L’association «Réussir ensemble»• SEPP

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION De nombreuses femmes, seules ou en couple, éligibles au dispositif RSA n’entament pas de parcours d’insertion car elles sont confrontées à des problématiques de garde d’enfants. Elles sont pour la plupart relativement jeunes (moins de 26 ans), inconnues des structures d’insertion existantes et sont confrontées à des barrières culturelles, psychologiques et financières quant à l’organisation de leur foyer et de leur vie familiale. Il semble alors diffi-cile, pour ces femmes, d’envisager toute projection qu’elle soit professionnelle ou même personnelle.

Nom de l’établissement : Multi-Accueil le Petit Tambour

Domaine d’activité : Garde d’enfants


Périmètre d’intervention : L’intercommunalité d’Avesnes-sur-Helpe

IDÉE EN ACTION L’association propose aux parents en situation d’insertion un accompagnement à l’usage du service de garde d’enfants. La première phase est l’accueil mère/enfant. Une éducatrice de jeunes enfants de la crèche accompagne la mère et l’enfant les premières heures de garde. Cette démarche permet à la mère et à l’enfant de s’approprier les lieux et le fonctionnement de la structure. L’éducatrice instaure ainsi un climat de confiance propice à la levée des freins culturels. L’absence de participation financière des familles est le second prérequis pour la réussite de l’initiative. Les barrières mentales et financières supprimées, les mères acceptent de confier la garde de leur enfant durant les temps où elles travaillent leur(s) projet(s) professionnel(s) avec leur référente RSA. Par la suite, il leur est offert la possibilité de s’investir plus largement dans la structure en prenant part à sa gouvernance.

DÉFIPermettre à des parents bénéficiaires de minimas sociaux de prendre une place d’acteur dans l’espace éducatif de leurs enfants et d’amorcer leur projet professionnel.

OriginalitéL’action repose sur un partenariat étroit avec les acteurs de l’emploi, de l’insertion et la puissance publique. Accompagner les parents à l’usage des services de garde des enfants durant leur parcours d’insertion permet de les familiariser à la pratique. Cette démarche lève un des freins majeurs à l’insertion professionnelle des familles monoparentales bénéfi-ciaires des minimas sociaux. Cette initiative «Maman vers le travail» a vu le jour en 2010 suite à une collaboration étroite entre le service insertion de la communauté de com-munes du Pays d’Avesnes et la crèche «Le Petit Tambour». La crèche «L e Petit Tambour» était légitime pour la puissance publique puisque sensibilisée aux questions d’accueil pour tous et de gestion de la diversité de par ses actions en faveur de l’accueil des enfants porteurs de handicap.

CHIFFRES CLÉSRéférent

Professionnelles

Contrats aidés

6

1

5

CONTACTS

Véronique Carion Quai de l’hôpital, 59440 Avesnes sur Helpe

CONTACT

Laurence Merot 4-6 rue Lamartine 59016 Lille cedexTel : 03 20 88 26 49Courriel : [email protected] Site : www.colline-acepp.com.fr

Avesnes-sur-Helpe

FICHE IDENTITÉ

Les familles en parcours d’insertion RSA.

BÉNÉFICIAIRES

73 116

Une Plateforme de Services aux Migrants

PSM - Dunkerque“Une coordination pour plus de dignité”

ANCRAGE TERRITORIAL

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Après la fermeture du camp de Sangatte en 2002 par les autorités, des camps de migrants se sont multipliés le long des autoroutes proches de la côte. Face aux conditions d’hygiène précaires de ces populations cherchant souvent à transiter vers l’Angleterre, de nombreuses associations se sont constituées pour apporter une aide d’urgence. Celles-ci ont rapidement éprouvé des difficultés de fonctionnement du fait de leur isolement et du manque de coordination de leurs actions.

Nom de l’établissement : Plateforme de Services aux Migrants (PSM)

Domaine d’activité : Coordination, soutien et appui aux associations œuvrant dans le champ de l’aide aux migrants.


Périmètre d’intervention : Le littoral du Nord de la France (dans les lieux de vie et bidonvilles où les personnes migrantes en transit ont trouvé «refuge»).

IDÉE EN ACTION La Plateforme de Services aux Migrants (PSM) permet à 19 associations d’aide aux migrants de bénéficier d’appuis techniques, d’une coordination, de formations juridiques et de formations en anglais. Ainsi, elles parviennent à mieux répondre aux besoins des migrants qui arrivent démunis sur le territoire.

La plateforme, outil d’animation et de réflexion, facilite la mobilisation des acteurs de l’aide aux migrants et crée des évènements pour interpeller les autorités et les élus politiques. Elle donne du poids et une résonnance à la voix des 19 associations qui font face à l’urgence du terrain et manquent donc souvent de temps pour structurer leur action. Pour exemple, la PSM s’est lancée, récemment, sur un nouveau projet : la «Maison du migrant». Il consiste à créer des lieux d’accueil pérennes le long des routes empruntées par les migrants.

DÉFICoordonner, aider, soutenir et appuyer les différentes associations qui agissent au quotidien, sur le littoral du Nord-Pas de Calais, pour la défense des droits des migrants.

OriginalitéDu point de vue des migrations, la situation locale est unique en Europe. L’association s’est montrée innovante en faisant travailler 19 associations éparpillées le long du territoire autour d’une même table. La PSM a su créer les outils adéquats afin de rendre plus efficient le travail de terrain auprès de ces populations démunies et très mobiles. Elle a par exemple rédigé un «Welcome Book». Il permet à chaque migrant, à son arrivée à Calais, de savoir où trouver des vêtements, de la nourri-ture, des informations sur leurs droits et la procédure de demande d’asile, etc…

Des liens forts se sont noués entre la PSM et certains élus, notamment du Réseau des Elus Hospitaliers.

La PSM fait, petit à petit, prendre conscience aux acteurs politiques de la nécessité d’agir pour repenser les conditions d’accueil et d’information des migrants.


Associations actives

2

19

CONTACT

15 rue de l’Ecluse de Bergues 59140 DUNKERQUETel : 06 61 97 12 17 Courriel : [email protected] : www.psmigrants.org

Dunkerque

FICHE IDENTITÉ

PARTENAIRES• Comité Catholique Contre la Faim et

pour le Développement (CCFD)• Fondation Caritas• Conseil régional

Les 19 associations œuvrant dans le champ de l’aide aux migrants.

BÉNÉFICIAIRES

75 116

Une ressourcerie de matériaux du bâtiment

La Régie de quartier du Mont Liébaut - Béthune“Les habitants acteurs du développement durable”

PARTENAIRES 10 acteurs par catégorie de partenaires : • Les partenaires financiers • Les partenaires sociaux pour l’aide au

montage de dossier technique • Les partenaires «santé» • Les partenaires «aide au logement» • Les partenaires «sortie à l’emploi» • Les réseaux

ANCRAGE TERRITORIAL

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION En 2010, la Régie de quartier du Mont Liébaut remporte un marché lié à la gestion des déchets de chantiers, ordonné par Pas-de-Calais Habitat, bailleur social disposant d’une politique en faveur du développement durable. Au démarrage de l’activité, elle oriente les déchets collec-tés vers un prestataire privé, tout en orien-tant les déchets d’emballages plastiques, cartons et bois vers son partenaire la Ressourcerie ATRE de St Pol. À l’affut de nouvelles activités économiques pour décliner de nouveaux postes supports d’insertion professionnelle, elle étudie de façon complémentaire d’autres filières de recyclage et de réemploi des déchets issus des chantiers du bâtiment.

Nom de l’établissement : La Régie de Quartier du Mont Liébaut Domaine d’activité : Bâtiment, espaces verts, gestion et valorisa-tion des déchets Statut de l’établissement : Entreprise d’insertion

Périmètre d’intervention : Territoire Artois Com

IDÉE EN ACTION L’entreprise imagine le développement d’une ressourcerie artisanale. Elle vise à assurer une gestion durable des déchets liés à la déconstruction ou à la réhabilitation de parcs locatifs tout en développant des activités support d’insertion professionnelle. Les acteurs locaux, séduits par l’initiative et les conclusions de l’étude de faisabilité, accompagnent l’entreprise dans l’émergence du projet. Concrètement, le fonctionnement de la Ressourcerie permet des solutions de valorisation des déchets collectés tels les plastiques durs, le polystyrène et le plâtre par la création de filières de réemploi et de recyclage. Pour ce faire, les salariés en insertion professionnelle assurent la collecte des déchets sur chantiers au moyen de camionnettes et d’un camion disposant d’un système de bras articulé permettant le dépôt, en amont, de bennes ou contenants plus petits sur site. Puis, ils réalisent les opérations de tri de façon manuelle. Enfin, les matériaux recyclés sont orientés vers les filières de valorisation après compactage. Ce process évoluera puisque l’établissement projette la réalisation d’une plateforme de tri mécanisée, et d’un catalogue en ligne pour le réemploi des matériaux issus des chantiers de déconstruction.

DÉFIDévelopper une activité support d’insertion professionnelle adaptée au besoin du marché économique local.

OriginalitéLes partenaires publics, privés, sociaux, commerciaux ou techniques, ont été associés à la démarche dès sa conception. Trois mois après le positionnement de la régie sur l’appel à projet du Conseil Général «Insertion et Développement Durable », le projet est présenté aux partenaires afin de disposer de leur expertise respective. Orientée sur les aspects à consolider, les étapes de l’émergence et les outils mobilisables, la régie a élaboré une stratégie de création et de développement cohérente avec les besoins du territoire, les caractéristiques économiques et fiscales de l’activité sans négliger son objectif de création d’activités support d’emplois et de parcours d’insertion.

CHIFFRES CLÉSsalariés en insertion dont 4 emplois jeunes positionnés sur des emplois verts permanent

RECYCLAGETonnes de déchets collectés(gravats, bois, emballages, cartons, plastiques, plastiques durs, polyestères)

Tonnes de valorisation matière

RÉEMPLOIMise en place de kits de meubles d’occasion depuis janvier 2014

10

300

150

1

CONTACT

Francine HautecoeurCentre Jean Monnet, 1 avenue de Paris 62400 BéthuneTel : 03 21 53 18 96 Courriel : [email protected] : www la-regie.fr/la-ressourcerie

Béthune

FICHE IDENTITÉ

Demandeurs d’emploi de longue durée, personnes au RSA habitant Béthune.

BÉNÉFICIAIRES

77 116

Un service d’accompagnement à la mobilité

S.P.A.M. - Fenain“Une mobilité accessible à tous”

ANCRAGE TERRITORIAL

ANCRAGE TERRITORIAL

SITUATION Dans les années 2000, la Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent pointe un défaut de mobilité pour une partie de sa population. Dans un environnement rural, caractérisé par une dispersion de l’habitat, l’absence de véhicule personnel, par choix ou nécessité, contribue à créer des situations d’isolement, voire d’exclusion.

Nom de l’établissement : S.P.A.M. (Service de Proximité d’Accompagnement et de Mobilité) Domaine d’activité : Mobilité Statut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Communauté de Communes du Cœur d’Ostrevent et communes limitrophes du Douaisis, du Denaisis, du Pévèle et de l’Amandinois.

IDÉE EN ACTION L’association a développé un service d’accompagnement véhiculé. Il est délivré toute l’année et mobilisable sur demande, quotidiennement ou ponctuellement. Il s’adresse aux adhérents : principalement des personnes âgées, des personnes en situation de handicap ou des structures institutionnelles. Les motivations des usagers sont diverses : visites médicales, visites de courtoisie, accéder à un loisir, à un besoin ou service du quotidien, maintenir des liens sociaux ou encore s’insérer professionnellement. La prise de rendez-vous se fait par téléphone. La prise en charge est réalisée au domicile de la personne. Une permanence 24h/24 a été mise en place pour répondre aux urgences. Attentive à garantir l’accessibilité du service au plus grand nombre, l’association propose une tarification proche des coûts de mise en œuvre.

DÉFIFaciliter le déplacement des personnes non mobiles afin de limiter l’isolement, de maintenir l’autonomie, les liens sociaux et de contenir les phénomènes d’enclavement, d’exclusion ou d’entrée dans la dépendance pour les personnes âgées ou en situation de handicap.

OriginalitéCe service a été élaboré en réponse au diagnostic territorial de la Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent pointant des enjeux de mobilité. L’absence de mobilité dans un territoire à caractère rural entraîne une réduction des liens sociaux, familiaux et professionnels. Ces facteurs contribuent à l’isolement des plus fragiles et accélèrent leur entrée dans la dépendance. Afin d’enrayer cette spirale malheureuse, un soutien à la mobilité s’avère indispensable. Pertinent au regard des enjeux du territoire, c’est sans surprise que de multiples acteurs ont été convain-cus par l’initiative. La puissance publique, une caisse de retraite, une banque coopérative ou encore des fondations ont apporté un soutien financier pour la mise en œuvre du service. Les communes et les acteurs de l’action sociale ont soutenu le déploiement du service en communiquant sur son existence.

CHIFFRES CLÉSSalariés Bénévole Personnes accompagnées Prestations réalisées par an

5

218

1

+ de 10 000

CONTACT

Dorothée Tinelli10 rue Grégoire Leleux 59179 FenainTel : 09 60 36 00 32Courriel : [email protected] Site : www.service-accompagnement.fr

Fenain

FICHE IDENTITÉ

Principalement les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes en insertion sociale et professionnelle.

BÉNÉFICIAIRES

PARTENAIRES Communication • Les CLIC • Les mairies • Les CCAS • Les organismes de tutelles

et de curatelles• Les maisons de retraite • Les Papillons Blancs

Financiers • Conseil général du Nord • CC Cœur d’Ostrevent • CARSAT • Conseil régional • Crédit Agricole • l’Europe • Nord Actifs

• Fondations de France• SICAEI • Norauto • Rie • Macif

79 116

FORME ET STRUCTURATION

AU SERVICE DE L’HUMAIN

L’ESS explore en permanence de nouveaux champs de gouvernance démocratique. Elle s’appuie sur une participation élargie des parties prenantes pour améliorer les réponses aux besoins et utiliser plus efficacement les ressources économiques. Concrètement, les établissements de l’ESS repensent ou font évoluer leur structuration ou leur processus pour répondre à de nouvelles problématiques ou attentes. Pour exemple, les progrès de la médecine contribuent à augmenter l’espérance de vie de chacun. Les besoins soulevés par le vieillissement des personnes en situation de handicap deviennent un nouvel enjeu de société. Pour y répondre, les établissements de l’ESS spécialistes de la gérontologie et du handicap se coordonnent. Dans d’autres domaines, les établissements mutualisent leurs moyens et leurs compétences pour proposer de nouveaux outils. Notre société évolue, les supports proposés pour faciliter l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi doivent s’adapter. Des établissements de l’ESS modifient leur gouvernance pour permettre aux usagers et salariés de ne plus être de simples consommateurs, bénéficiaires ou exécutants mais d’être impliqués dans les organes de décision.

Cette volonté de participation élargie a amené l’entreprise classique VITAME, active dans le champ des services à la personne, à solliciter l’agrément «entreprise solidaire» deux ans après sa création puis à opérer un changement de statut en optant pour une société coopérative de production. Cette démarche résulte d’une volonté d’adéquation entre un statut et des pratiques internes de lucrativité limitée et de collaboration étroite entre les différents membres de l’équipe. Pour ce faire, elle a bénéficié de l’accompagnement de l’URSCOP* dont les conseils et outils lui ont permis de dépasser les obstacles liés à une telle opération.


* URSCOP = Union Régionale des Sociétés Coopératives et Participatives.

81 116

CHIFFRES CLÉS Salariés au sein de plusieurs entités juridiques autonomes

Personnes accueillies en plusieurs entités juridiques autonomes

Des maisons de retraite ouvertes sur leur quartier

A.D.G.V. - Valenciennes“Le vieillissement de la cité est l’affaire de la cité”

PARTENAIRES • Conseil général du Nord • Agence Régionale de Santé 59/62 • Val Métropole • URIOPSS • AVDSP • REPER’AGE • RÉSEAU MEOTIS

SITUATION De nombreuses personnes âgées souffrent d’isolement de par leur pathologie mais préfèrent la solitude aux maisons de retraite. Celles-ci ne disposent pas d’une image très positive et parfois à juste titre. Elles sont nombreuses à privilégier une approche sanitaire. L’individu est accueilli dans de grandes unités de vie, surmédicalisées au sein desquelles la personne âgée subit une privation de liberté sous couvert du principe de précaution. Aussi, l’entrée en maison de retraite est souvent vécue par les personnes âgées comme un déracinement brutal.

Nom de l’établissement : Association de Développement Gérontologique du Valenciennois Domaine d’activité : Action sociale/maison de retraiteStatut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Le Valenciennois

IDÉE EN ACTION L’association crée de petites unités, 17 à 35 studios, pour l’accueil de la personne âgée. Des unités ancrées dans leur territoire puisqu’elles sont conçues et réalisées en collaboration avec la population et les acteurs locaux. L’association joue le rôle de chef d’orchestre. Par le biais de commissions «architecture», «recrutement» et «personnes âgées», elle associe la population locale au projet. Cette proximité est soutenue durant les phases de conception et d’opérationnalisation du projet soit une période de deux ans. Le personnel est recruté au démarrage du projet sur ses qualités humaines, car si la pratique s’acquiert, les qualités humaines sont la résultante d’une éducation et d’une histoire personnelle. Les personnes recrutées habitent pour la plupart la localité ou les environs. En effet, croiser un visage connu dans la résidence crée une atmosphère de confiance pour les résidents. Le personnel est envoyé en formation qualifiante durant l’année de construction des bâtiments. Ainsi à l’ouverture de la Maison, tous sont diplômés et ont déjà vécu une expérience commune : la formation. Chaque unité de vie se compose de 75% d’hébergements permanents et de 15% d’hébergements temporaires (1 nuit, 1 semaine...), de 10% d’accueil de jour, et enfin de 5% d’accueil d’urgence ou de nuit. Les services (restauration/ateliers) sont largement ouverts au quartier.

DÉFIProposer un mode d’hébergement adapté aux attentes des personnes âgées.

OriginalitéL’association promeut une gestion du vieillissement de la cité par la cité. Elle propose le déploiement d’un projet adapté aux attentes de la population locale et non des solutions standardisées. Pour ce faire, elle conçoit et réalise des unités de vie en concertation avec les acteurs locaux. La Maison ainsi créée devient une association à part entière dont la gouvernance est partagée avec les usagers. 6 maisons de retraite ont été conçues sur ce format depuis l’année 2000. Une 7e est en cours de construction. Toutes recueillent un réel succès parce que proches des préoccupations des personnes âgées. L’équipe de direction et de soins est attentive lors des admissions à mixer les pathologies des personnes âgées afin d’éviter la ghettoïsation et une régression collective des usagers. Enfin, la Maison Communautaire se constitue, rapidement après son ouver-ture, sous forme associative et ouvre sa gouvernance aux usagers. De l’avis unanime, il y fait bon vivre… Tout simplement «comme à la maison».

CONTACT

Carpentier 73, Avenue Désandrouin 59300 ValenciennesTel : 03 27 46 53 52Courriel : [email protected]

Valenciennes

FICHE IDENTITÉ

Les personnes âgées (principalement de plus de 60 ans).

BÉNÉFICIAIRES

+de 140

+de 200



83 116

CHIFFRES CLÉS de dons

Personnes concernées Repas servis chaque jour Prestations extérieures Participation à la fête de la musique Repas par jour

Le Comptoir des Soupes

ARPE - Cambrai“Le Comptoir des Soupes : les saveurs se rencontrent !”

PARTENAIRES • Les membres du Club des Partenaires • Conseil général du Nord • Papillons Blancs du Cambrésis • Ville de Cambrai • DDCS du Nord

SITUATION Il existe une défiance à l’égard des bénéficiaires de minimas sociaux ou de dispositifs d’insertion. Ces personnes souffrent d’une image négative et sont fréquemment perçues comme peu volontaires, peu fiables, préférant l’assistanat à l’autonomie. Cette représentation nuit à l’insertion professionnelle des individus en parcours d’insertion. Aussi, il est nécessaire de briser ces schèmes de pensée.

Nom de l’établissement : ARPE Domaine d’activité : Action sociale (protection de l’enfance, inclusion sociale et logement)Statut de l’établissement : Association

Périmètre d’intervention : Arrondissement de Cambrai

IDÉE EN ACTION L’ARPE crée un bar à soupe d’insertion. L’établissement, situé au cœur du centre-ville de Cambrai et ouvert à tous, propose des produits de restauration à consommer sur place ou à emporter. Les clients peuvent acheter un menu composé d’une soupe, de pain de fromage et d’un dessert. En fonction de la saison, la composition du menu évolue : smoothies, jus de fruits, salades fraîches, soupes froides, etc. Le bar à soupes présente la particularité de s’appuyer sur un personnel en parcours d’insertion pour la cuisine et le service. Les tâches nécessaires à son fonctionnement servent de support de mobilisation professionnelle pour des publics en grande précarité et/ou en parcours d’insertion. Par ailleurs, il développe l’économie locale en optant pour un approvisionnement en circuit court : les fruits et légumes sont achetés aux producteurs locaux. Ouvert au grand public, le «Comptoir des Soupes» permet également de faire évoluer le regard porté sur les personnes en insertion.

DÉFIProposer un nouveau support de mobilisation professionnelle favorisant l’inclusion sociale des populations en difficulté du Cambrésis

OriginalitéLe projet émerge d’une instance informelle : le «club des partenaires». C’est un espace de réflexion regroupant des dirigeants d’établissements implantés dans le Cambrésis. Il s’est fixé pour objectif, chaque année, de soutenir un projet sous la forme de dons en nature ou financiers, d’un appui logistique ou dans sa mise en œuvre. Pour son premier projet «le bar à soupe», le club des partenaires finance du mobilier et des fonds de roulement.

CONTACT

Pascal DELVILLE 9, sentier de l’église 59400 Cambrai Tel : 03 27 72 79 71Courriel : [email protected] SIte : http://www.arpe.asso.fr

Cambrai

FICHE IDENTITÉ

Les adultes en insertion, des jeunes majeurs et des pré-majeurs. Jeunes, peu qualifiés, sans expérience, cumulant des handicaps sociaux (faible mobilité, addictions, difficultés familiales, absence de ressources...).

BÉNÉFICIAIRES

60 000€



30

22

6

1

20

85 116

Papillons blancs de Dunkerque - Grande-Synthe“Faciliter le vieillissement des personnes handicapées”

PARTENAIRES • AFEJI • APF • APAHM • Institut Vancauwenbergue • ASSAD • ADAR

SITUATION Le vieillissement des personnes handicapées est une véritable question sociale. Leur espérance de vie a considérablement évolué ces dernières années et rejoint progressivement, celle de la population dans sa globalité. Ceci augure d’une problématique majeure pour nombre de personnes avançant en âge, accom-pagnées par l’association « les Papillons Blancs de Dunkerque » et ses partenaires. Pour y faire face, l’association mène, depuis plus de 10 ans, un travail de réflexion et de projets sur le rapprochement des dispositifs personnes agées/personnes handicapées.

Nom de l’établissement : Papillons blancs de Dunkerque

Domaine d’activité : Action sociale/handicap


Périmètre d’intervention : La Communauté urbaine de Dunkerque et la Communauté de Communes des Hauts de Flandre, soit 9 cantons et 61 communes.

IDÉE EN ACTION La création du Groupement de Coopération Médico- Sociale (GCMS) permet de renforcer un partenariat existant entre les acteurs du handicap et les acteurs de la gérontologie sur un territoire. Il agit à 3 niveaux : institutionnel, organisationnel et personnel.

Au niveau institutionnel, le groupement favorise l’ouverture des établissements destinés habituellement aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap avançant en âge, y compris par l’accompagnement à la création d’unités spécifiques. Il contribue, ainsi, à élargir et diversifier le panel de l’offre locale.

Au niveau organisationnel : il informe et forme les professionnels et mutualise les compétences.

Enfin, au niveau personnel, le groupement s’assure de l’adéquation du dispositif d’accompagnement aux besoins des personnes dans leur lieu de vie quel qu’il soit.

Pour ce faire, le GCMS a recruté une équipe pour assurer la mise en oeuvre de ces axes de travail.

DÉFIFaciliter le ou les parcours des personnes en situation de handicap, avançant en âge, accompagnées ou non par un dispositif social et médico-social vers les dispositifs pour les personnes agées.

OriginalitéLe GCMS est le résultat d’une dynamique partenariale entamée il y a 8 ans, au sein du Comité Territorial de Flandre Maritime. L’ensemble des acteurs du handicap a perçu la nécessité d’élargir progressivement la réflexion aux acteurs de la gérontologie. La force de la démarche, et son caractère innovant, est d’être parvenue à créer un cadre solide de collaboration par la création d’un GCMS.

CHIFFRES CLÉSPersonnes soit 50% des personnes accueillies en ESMS sur le territoire de Pass’âge sont âgées de 45 ans et plus

Au niveau national, 72% des personnes en situation de handicap vivent à domicile

Emplois créés au sein du GCMS

296

72%

2

CONTACT

Dominique WiartParc d’Activité de l’Etoile Rue Galilée 59760 GRANDE SYNTHETel : 03 28 61 78 83Courriel : [email protected]

Grande-Synthe

FICHE IDENTITÉ

Les établissements actifs auprès des personnes en situation de handicap et des personnes âgées. Les personnes en situation de handicap (tous handicaps confondus) avançant en âge, résidant sur le territoire.

BÉNÉFICIAIRES

« Pass’age » : un Groupement de Coopération Sociale, Médico-Sociale et un réseau de partenaires

• APAPAD (qui porte entre autres le CLIC des Moulins de Flandres)

• Mutualité Française du Nord • AMAVI

L’ouverture est actuellement proposée aux acteurs de la gérontologie (EHPAD, foyers logements, résidences services).



87 116

SOLIS Métropole - Lambersart “ Ensemble pour une énergie moins chère et solidaire”

PARTENAIRES • SOLIS (association) • Cigales Energies Nouvelles • Ville de Lille • Solaire en Nord • Cigales CigaZailes • Enercoop Nord-Pas de Calais Picardie• Extra Muros

SITUATION La population n’a pas conscience de l’impact environnemental d’une production d’énergie. Fabriquer de l’électricité n’est pas neutre. Selon le mode de production, les conséquences sont plus ou moins néfastes pour l’environnement. A l’heure où la transition écologique est une nécessité, il faut favoriser l’implication de la population dans la préservation de l’environnement. La production et la consommation sont deux axes sur lesquels la population peut disposer d’un pouvoir de décision.

Nom de l’établissement : SOLIS Métropole

Domaine d’activité : Environnement et bâtiment

Statut de l’établissement : SCIC à capital variable Périmètre d’intervention : Région Nord-Pas de Calais

IDÉE EN ACTION L’entreprise développe des projets de production d’énergie verte et locale financés collectivement. Elle propose à des citoyens, des entreprises et des collectivités d’investir dans des mètres carrés de panneaux solaires. Les propriétaires de bâtiment mettent à disposition leur toiture et en contrepartie perçoivent un revenu locatif durant 20 ans puis deviennent propriétaires de la centrale. Chaque bâtiment peut devenir producteur d’énergie. En effet, les kWh générés par les panneaux solaires sont ensuite rachetés par le réseau public (EDF). Les personnes non propriétaires de toiture peuvent quant à elle financer le projet et devenir ainsi coproductrices d’énergie. Concrètement, l’entreprise assure un service de maîtrise d’ouvrage. Elle mobilise des propriétaires de bâtiments en vue d’utiliser leur façade ou toiture. Elle réalise l’étude de faisabilité technico-économique. Puis, elle rassemble les capitaux nécessaires au projet, gère les démarches légales et réglementaires et sélectionne le maître d’œuvre. Enfin, elle assure la mise en service de la centrale photovol-taïque. L’ensemble de ces étapes sont validées et appuyées par les sociétaires (citoyens, acteurs locaux, collectivités territoriales), coproducteurs d’énergie. En parallèle de la maîtrise d’ouvrage, l’entreprise participe à des manifestations, formations et informations sur les énergies renouvelables et leurs bienfaits sur l’environnement.

DÉFIProduire de l’électricité «verte» en s’appuyant sur une réappropriation de l’énergie, de sa production et de sa consommation raisonnée par les collectivités et les citoyens.

OriginalitéL’entreprise implique les citoyens dans le développement régional des énergies renouvelables en leur proposant de financer des centrales photovoltaïques. Ce nouveau mode de financement local fait des citoyens, entreprises et collectivités, des acteurs reconnus et moteurs de la transition énergétique. La gouvernance de l’entreprise est à l’image de son action : collective. Constituée sous la forme d’une Société Coopérative d’Intéret Collectif, elle implique les citoyens dans ses choix stratégiques. Ceux-ci sont discutés et votés par les collèges qui la composent : les membres fondateurs, les personnes qualifiées, les experts et partenaires techniques, les collectivités locales, les bailleurs publics, les bailleurs privés, les fabricants, les négociants, les installateurs, les clients, les salariés, les contributeurs ou encore les organismes d’appui financier.

CHIFFRES CLÉSSalarié Panneaux solaires d’une puissance électrique de 28 kWc

Site existant Sites à horizon 2017

180

1

1

10

CONTACT

Thomas Roillet, gérant232 rue de la Carnoy LambersartTel : 06 31 00 79 85Courriel : [email protected] Site : www.asso-solis.fr

Lambersart

FICHE IDENTITÉ

Les collectivités, les sociétés des filières «énergie» en Région, les associations et experts du domaine, les particuliers et l’ensemble des citoyens.

BÉNÉFICIAIRES

Des énergies renouvelables en Nord-Pas de Calais

• Conseil régional • Lille Métropole • URSCOP NPDC • PC3E • Solaire en Nord



En région Nord-Pas de Calais :

89 116

Vacances Plurielles - Le Cateau-Cambrésis “Ensemble, coopérons pour un territoire plus solidaire”

PARTENAIRE • DLA


SITUATION Créée en 2001 à l’initiative de deux enseignants, alors décidés à développer le droit aux vacances et aux loisirs, Vacances Plurielles organise aujourd’hui tout un panel d’activités : accueil de loisirs sans hébergement, séjours de vacances, accueil périscolaire, ateliers cirque et théâtre, soutien scolaire. La gestion de cette diversité d’activités a été rendue possible par une démarche de professionnalisation entamée en 2009. A ce titre, elle mobilise un expert dont les préconisations pointent la nécessité de limiter la dépendance aux financements publics et de veiller à la gouvernance. En parallèle, le directeur suit une formation dédiée aux ressources humaines, à la recherche de financements et au développement de partenariats. Au fil de l’eau, une contradiction apparaît entre le fonctionnement de la structure et ses statuts. L’implication des salariés et des usagers s’accroit sans pour autant leur permettre de s’approprier le projet stratégique de la structure.

Nom de l’établissement : Vacances Plurielles

Domaine d’activité : Loisirs, éducation populaire, droit aux vacances

Statut de l’établissement : Société coopérative d’intérêt collectif Périmètre d’intervention : Le Cambrésis

IDÉE EN ACTION L’association opère son transfert vers le statut de Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC). Ce mode de gouvernance permet l’implication des salariés, l’ouverture à des acteurs locaux et favorise l’indépendance budgétaire à l’égard de la puissance publique. Pour ce faire, elle anime, avec le soutien de l’URSCOP, des comités de pilotage associant les salariés, les élus, les acteurs du tourisme, le musée Matisse, une ferme pédagogique, l’Ifac et l’ODCVL. Les statuts sont décidés collectivement, le nombre d’administrateurs, la valeur de la part sociale ou encore le nombre de collèges. Le transfert de statut a nécessité la tenue de près de 10 assemblées générales en 18 mois. La transformation en SCIC est effective depuis le 1er mai 2013. La démarche a permis d’amorcer en parallèle, la diversification des activités de l’établissement : un projet de création d’un centre permanent d’animation et d’hébergement émerge. Les activités perdureraient mais seraient complétées par des ateliers pédagogiques et une offre de restauration et d’hébergement dédiée à l’accueil d’enfants et de familles durant les périodes de vacances. Une dimension économique est ajoutée par la location d’un espace «réception» aux particuliers et professionnels. La SCIC n’omet pas la dimension «insertion» au travers d’un Atelier Chantier d’Insertion dédié à la réhabilitation et à l’aménagement des lieux.

DÉFIModifier les statuts de l’établissement pour diversifier les activités et les sources de financement mais aussi pour favoriser l’implication des salariés et participer au développement local.

OriginalitéLa structure, attentive à plus de cohérence entre son fonctionnement et sa gouver-nance, opère un changement de statuts. En effet, la réalité de l’engagement de ses salariés et de ses partenaires se prête plus au modèle de la SCIC qu’au modèle associatif. De même, le format coopératif semble plus adapté à ses ambitions de diversification. En effet, celles-ci reposent sur une implication majeure des salariés et des partenaires locaux. Un choix qui s’avère gagnant puisqu’aujourd’hui la structure parvient à enclencher le déploiement de nouveaux projets : un centre d’hébergement permanent et une ACI espace vert, entretien des locaux et restauration. Un cercle vertueux est alors enclenché : un Atelier Chantier Insertion développe un espace de réception et d’héberge-ment qui à son tour,apporte des ressources pour mener des activités d’utilité sociale à destination d’un public éloigné des loisirs et des vacances.

CHIFFRES CLÉSSalariés concernés Enfants accueillis pour un total de 750 familles Animateurs vacataires recrutés en 2013 K€ de budget en 2013

1290

17

775

83

CONTACT

Guy Vermeulen1 rue Victor Hugo 59360 Cateau CambresisTel : 03 27 77 57 02Courriel : [email protected] Site : www.vploisirs.fr

Le Cateau- Cambrésis

FICHE IDENTITÉ

Les salariés et les usagers.

BÉNÉFICIAIRES

Une coopérative de loisirs


91 116

Biosol 62 et Le Panier de la Mer Boulogne-sur-mer “La richesse de l’insertion par la valorisation culinaire”

PARTENAIRES • DIRECCTE • Communauté d’Agglomération du

Boulonnais• Conseil régional • FLIP • Conseil général du Pas-de-Calais • Pas-de-Calais Actif • Crédit Mutuel • Fondation Auchan• Véolia • Crédit Agricole • AG2R la Mondiale • Le Crédit municipal.


SITUATION Le Panier de la Mer propose une activité support d’insertion dans le domaine de la marée. Attaché à soutenir la consommation de produits frais locaux, il organise quelques ateliers cuisines. Le potentiel de ceux-ci sur le plan social et économique est rapidement identifié. Les ateliers s’avèrent intéressants comme support d’insertion, notamment pour consolider l’estime de soi et comme piste de diversification économique. Leur déploiement est, cependant, freiné par l’absence d’équipement. Parallèlement, Biosol62, association active dans le domaine du maraîchage teste la transformation de ses produits agricoles. Celle-ci permet une adaptation aux cycles de l’offre et de la demande et à la saisonnalité de l’activité. À nouveau, la pertinence de la diversification est établie mais son déploiement est contraint.

Nom de l’établissement : Biosol 62 et Le Panier de la Mer

Domaine d’activité : Agriculture / Pêche / Agroalimentaire

Statut de l’établissement : Associations / ACI Périmètre d’intervention : Le département

IDÉE EN ACTION Pour se développer, Biosol62 comme le Panier de la Mer optent pour la création d’une cuisine commune adaptée à leurs besoins. La cuisine pédagogique s’avère être un support utile à la consolidation de leur mission d’insertion. Pour le Panier de la Mer, l’activité permet aux personnes en insertion de reprendre confiance en elles. Les bénéficiaires sont ainsi dans des conditions favorables pour mener un apprentissage en vue d’une insertion professionnelle. Par ailleurs, l’association dispose, par ce biais, d’une perspective de diversification d’activité au potentiel économique intéressant. Cet investissement permet au Panier de la Mer de développer son activité d’insertion «le traiteur du cœur» et d’enrichir son offre par le déploiement d’ateliers de sensibilisation sur l’alimentation. Biosol62, quant à elle, parallèlement à sa production de produits frais, fabrique des soupes à partir des surplus de sa production. Elle réduit ainsi ses pertes et développe des ressources complémentaires par la commercialisation de nouveaux produits. La concrétisation du projet a été facilitée par mutualisation de l’expertise et de l’ingénierie de projet nécessaires à la recherche de partenaires.

DÉFICréer une cuisine pédagogique pour diversifier et consolider les activités de Biosol62 et du Panier de la mer.

OriginalitéLe projet naît de la capacité de deux structures à unir leurs forces pour assurer leur consolidation. À l’origine, leur proximité territoriale et la qualité de leur relation ont permis un éclairage mutuel de leurs probléma-tiques qui se sont avérées semblables (outils de travail inadaptés, surplus de production, etc.) Face à ce constat, le Panier de la Mer et Biosol62 ont pensé, organisé voire réorganisé leur fonctionnement pour développer conjointement une cuisine pédagogique. Demain, les deux associations pensent mutualiser un poste de formateur.

CHIFFRES CLÉSCommandes traiteurs sur l’année Salariés en insertion

Paniers et une superficie de terrain de 4 hectares Montant du projet financé

160

115

97 000€

36

CONTACT

Sophie Cazenave (Panier de la mer) Anita Da Costa (Biosol 62)5 rue de Verdun 62 200 Boulogne sur MerTel : Panier de la mer : 03 21 33 70 74

Biosol 62 : 03 91 18 19 80Courriel : [email protected]

[email protected]

Boulogne- sur-mer

FICHE IDENTITÉ

Des personnes en parcours d’insertion.

BÉNÉFICIAIRES

Création d’une Cuisine Pédagogique


93 116

PARTENARIAT

CRÉER DES RICHESSES AVEC DES SYNERGIES ORIGINALES

L’ESS est une économie de la rencontre et du projet.

Par l’écoute et le dialogue, elle obtient l’adhésion des parties prenantes et enclenche des collaborations improbables. Ainsi, collaborent des acteurs perçus, hier encore, comme concurrents ou non compatibles. L’ESS saisit les opportunités à même de concrétiser ses projets. Elle est ainsi plus apte à créer des richesses par la force des dynamiques collectives. Les territoires bénéficient de ces dynamiques et sont plus à même d’apporter des réponses englobant toutes les problématiques locales.

Fegapei : Fédération nationale des associations gestionnaires du service des personnes handicapées et fragiles.Fehap : Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne.Alefpa : Association laïque pour l’éducation, la formation, la prévention et l’autonomie.

Pour pallier aux difficultés d’accès à la culture des personnes en situation de handicap, un rapprochement s’est opéré entre les acteurs du handicap, de la culture et de l’emploi au niveau national. Leur dialogue a permis l’émergence des métiers de «médiateur culturel» et d’«accompagnateur culturel». Le médiateur assure plus de proximité entre le secteur de la culture et le secteur médico-social. Il mobilise et déploie les solutions de mise en œuvre d’un projet culturel cohérent avec les attentes de personnes handicapées. L’accompagnateur assure, quant à lui, une plus grande accessibilité des activités et évènements culturels par un accompagnement humain adapté et personnalisé. Ces postes sont imaginés comme support d’insertion professionnelle pour des personnes éloignées de l’emploi. Aussi, chaque recrutement s’accompagne d’un programme de formation. La déclinaison régionale de cette action a été assurée par la Fegapei* qui a mobilisé la Fehap*, les Départements du Nord et du Pas-de-Calais, Cultures du cœur du Nord aux côtés de l’Etat et de l’Alefpa* avec le soutien financier de la section économie sociale-Chorum, caisse de retraite Arrco du groupe Malakoff Médéric, impliqués au niveau national.

*

95 116

Des postes en entreprise pour des personnes en situation de handicap

ESAT - Montigny en Gohelle“Penser collectivement l’adaptation du milieu de travail”

PARTENARIAT

PARTENAIRES Mise en œuvre • Plateforme la Poste de Carvin Financiers • ESAT • Agence Régionale de Santé (ARS)

PARTENARIAT

SITUATION Depuis 1975, l’établissement tente d’apporter des réponses aux besoins des personnes en situation de handicap mental âgées de plus de 20 ans. Afin de favoriser leur émancipation, il propose de les accompagner dans leur insertion professionnelle. Au fil des années, il fait évoluer ses réponses pour faciliter l’insertion de ces personnes en situation de handicap dans un milieu ordinaire de travail en perpétuelle mutation. Des échanges entre le groupe la Poste et l’ESAT naît l’idée de positionner des personnes en situation de handicap sur une activité de tri au sein de la plateforme de coli-poste à Carvin.

Nom de l’établissement : ESAT de Montigny (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) Domaine d’activité : Médico-Social Statut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Le territoire d’Hénin Carvin (soit 18 communes)

IDÉE EN ACTION Le partenariat démarre en avril 2011, avec la mise en place d’une équipe d’usagers (travailleurs handicapés) accompagnée d’un moniteur, en poste du matin, sur la plateforme de coli-poste à Carvin. Une seconde équipe débute en octobre 2012, en poste d’après-midi. Le travail consiste à trier manuellement des colis hors norme de 4 régions. Pour ce faire, toute la chaîne et le processus ont été repensés conjointement entre la Poste et l’ESAT. Les usagers ne sachant pas lire, il était néces-saire de simplifier au maximum le processus. Ainsi, les codes-barres ont été convertis en chiffres de couleur, un marquage au sol a été réalisé pour une compréhension visuelle des consignes et process, une rotation des postes de travail toutes les heures a été organisée et enfin la prévention des troubles musculo-squelettiques a été pensée par la conception d’outils pour limiter notamment le port de charges. Par ailleurs, pour faciliter l’intégration des personnes en situation de handicap, la mixité des travailleurs a été organisée : des postiers travaillent sur la même chaîne que les travailleurs en situation de handicap.

DÉFIRéussir à intégrer des travailleurs en situation de handicap en entreprise.

OriginalitéL’étude des process et leur adaptation aux spécificités des personnes en situation de handicap a nécessité un an de dialogue entre l’ESAT et le Groupe la Poste. Outre les contraintes qu’exigeait le cahier des charges de l’appel d’offres, il y a eu une réelle volonté des partenaires d’assurer la réussite du projet tant au niveau de la pro-duction qu’au niveau de l’intégration sociale et professionnelle des travail-leurs. Sur ce dernier point, la mixité des chaînes de production a été organisée, les vestiaires et salles de pause ont été rendus accessibles aux personnes en situation de handicap, et les temps de convivialité organisés par le groupe la Poste ont été ouverts aux personnes en situation de handicap.

CHIFFRES CLÉS

Salariés

Personnes en situation de handicap accueillies au sein de l’établissement dont 16 travailleurs sur la plate-forme colisposte

Colis traités à Coliposte en 2013

CONTACT MME Brigitte Monseu 181, rue de la Libération 62640 Montigny en Gohelle Tel : 03 21 08 74 14 Courriel : [email protected] Site : http://[email protected]

Montigny en Gohelle

FICHE IDENTITÉ

Les personnes en situation de handicap bénéficiant d’une notification, d’une orientation par la CDAPH (Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées).

BÉNÉFICIAIRES

60

290

960 000

97 116

«Comm’une idée» : un collectif pour des échanges responsables

Comm’une idée - Lille“Plus d’équité et de solidarité dans les échanges”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Altermundi Lille • Artisans du Monde Lille • Azade • Le Café Citoyen • CEB • Cicha Photographie • Cooking & Cie/La Compagnie Sans

Gluten• Envie d’ici • Exodia • L’Effet Pap’ • L’Épicerie Equitable

PARTENARIAT

SITUATION Animés par une volonté de replacer l’homme au cœur des échanges, des acteurs de l’économie sociale et solidaire souhaitent se rassembler pour parvenir à être présents et actifs sur différents évènements liés aux échanges responsables.

Nom de l’établissement : Comm’une idée Domaine d’activité : Échanges responsables Statut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Région Nord-Pas de Calais

IDÉE EN ACTION 23 structures se rassemblent et forment un collectif solidaire. Celui-ci contribue à une plus grande visibilité des projets menés par chacune d’elles. Deux raisons à ceci : d’une part les membres parviennent ainsi à être représentés sur différents salons et d’autre part l’image et la notoriété du collectif leur permet plus de visibilité. Le collectif génère également la mutualisation de moyens et de compétences. A titre d’exemple, les frais de participation aux salons sont assumés collectivement ou encore, la création d’un site internet valorisant les projets menés par les membres et leur philosophie a été internalisée. La coordination du collectif relève de l’entraide mutuelle. C’est la volonté de produire et d’échanger équitablement dans le respect de l’environnement et du consommateur qui prévaut avant tout. Afin de conserver sa liberté d’entreprendre et sa force de propositions, Comm’une idée ne souhaite pas entrer dans une logique financière. Ainsi, il n’y a ni salariés, ni financeurs et pourtant tous les membres se sentent unis dans la cause qu’ils défendent. Le statut associatif scelle cette union de principe tout en assurant une souplesse de fonctionnement.

DÉFIInformer, promouvoir et sensibiliser le grand public à un commerce et des échanges responsables.

OriginalitéLa force du collectif provient d’un partenariat fort entre des acteurs aux activités diverses (alimentaire, habillement, cosmétique, tourisme, énergie…) mais dont le but est la défense de valeurs communes : un commerce et des échanges responsables.

Aujourd’hui le collectif plaît pour sa capacité à produire des idées sans se dénaturer, si bien que chaque année, différents acteurs souhaitent le rejoindre. Toutefois, les membres sont vigilants quant à la philosophie défendue par les nouveaux candidats afin de s’assurer que chacun reste avant tout animé par la volonté d’agir pour des échanges plus responsables.

CHIFFRES CLÉS

Adhérents

Événements organisés chaque année

CONTACT Comm’une idée 7 Place du Vieux Marché aux Chevaux 59000 Lille (Café Citoyen) Tel : 06 88 60 69 45 Courriel : [email protected] Site : www.communeidee.org

Lille

FICHE IDENTITÉ

Les 23 partenaires et le grand public.

BÉNÉFICIAIRES

• Filles à Retordre • Green Web Concept • S’Habiller Naturellement • Manaween • Mon Lait Bio • Robin des Bio • Scenethik • Scil • Sequoia Evenements • Vert’Tige

23

2

Participation à une dizaine de salons

99 116

Formation et immersion professionnelle pour des jeunes sortis du système scolaire

Instep Formation - Saint Omer“100 Jours pour l’emploi”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Missions locales • Conseil régional

PARTENARIAT

SITUATION De nombreux jeunes sortent prématurément du système scolaire et se retrouvent rapidement sans projet professionnel précis. Face au risque de les voir chaque jour s’éloigner un peu plus du marché du travail et perdre leur confiance en eux, Instep Formation pense un projet pédago-gique actif permettant à des jeunes de retrouver le chemin de l’emploi.

Nom de l’établissement : Instep Formation Domaine d’activité : Formation et insertion Statut de l’établissement : Société coopérative Périmètre d’intervention : Dunkerque, Gravelines, Hondschoote et Saint Omer

IDÉE EN ACTION Instep développe «100 jours pour l’emploi». Ce dispositif permet à près de 90 jeunes de bénéficier d’un accompagnement de 5 mois. Il comprend une formation basée sur le projet du jeune et sur le développement de trois groupes de compétences : sociales (communication, mobilité, citoyenneté, règles de vie en collectivité, autonomie, etc.), professionnelles (employabilité, découverte de métiers porteurs, culture d’entreprise, etc.), et tranversales (connaissance de l’environnement socio-économique, des autres organismes de formation, culture numérique, ateliers de raisonnement logique, etc.). Pour ce faire, chaque jeune partage son temps entre le centre de formation et une immersion en entreprises choisies parmi la diversité des partenaires d’Instep : commerce, restauration, industrie, bâtiment etc. Ce temps permet à l’apprenant de s’acclimater avec le monde de l’entreprise, de s’impliquer activement dans un projet. En plus, à raison d’une journée par semaine, plusieurs entreprises «marraines» accueillent les jeunes et leur formateur afin de découvrir l’ensemble des métiers de l’entreprise, de discuter avec les travailleurs afin de bénéficier de leur expérience.

DÉFIMettre les stagiaires en situation de mobilisation de leur potentiel.

OriginalitéLe projet de formation s’appuie sur une relation basée sur l’écoute mutuelle du couple «formateur-formé» et sur un dialogue permanent avec les Conseillers Missions Locales et les travailleurs sociaux afin de valider la pertinence du projet développé par chaque jeune. Un gros travail collectif est ainsi réalisé pour orienter l’apprenant sur des métiers porteurs. Les partenariats noués avec les entreprises du réseau Instep offrent ainsi l’opportunité aux apprenants de découvrir la chaine entière des métiers d’une société, de s’imprégner de la culture d’entreprise et surtout de regagner confiance en lui en définissant son propre projet. Avec plus de 50% de sorties positives en 2013 (entrée en formation qualifiante ou embauche), le projet est vu comme une réussite par le Conseil régional qui a décidé de renouveler l’expérience.

CHIFFRES CLÉS

Salariés

Jeunes ont bénéficié du dispositif dont 30 à Saint-Omer en 2013-2014 Au total le jeune passe plus d’un tiers de son temps en entreprise

CONTACT Instep Formation 70 rue de Bouvines 59800 Lille Tel : 03 20 67 89 89 Site : www.instep-formation.fr

Saint Omer

FICHE IDENTITÉ

Des jeunes orientés par les missions locales (- de 26 ans) en situation précaire et ayant un risque d’exclusion économique et sociale.

BÉNÉFICIAIRES

90

1/3

138

101 116

Un système d’alimentation local

Inter Relais - Berck“Consommer des produits locaux pour un développement local durable”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Département du Pas-de-Calais • DIRECCTE • URIAE • CHANTIER ÉCOLE • Pôle Emploi • Communauté de communes

OPALE SUD

PARTENARIAT

SITUATION Des acteurs et des élus du montreuillois souhaitent améliorer l’offre alimentaire locale et lutter contre le chômage, notamment celui des femmes disposant de faibles niveaux de qualification. Pour ce faire, ils réfléchissent à une solution à même de répondre à la problématique de l’alimentation et à celle de l’emploi des moins diplômés.

Nom de l’établissement : Inter Relais Domaine d’activité : Action sociale, Insertion par l’activité économiqueStatut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Territoire du Montreuillois

IDÉE EN ACTION Afin de finaliser le projet, de multiples réunions se tiennent sur une période d’un an. Elles permettent de collecter l’expertise de partenaires locaux et l’expé-rience d’acteurs ayant développé des initiatives proches au sein de territoires similaires. Le projet affiné sur ses aspects techniques, fonctionnels, budgétaires et financiers parvient à convaincre nombre d’acteurs politiques et économiques du territoire. La Fondation Hopale, le plus gros employeur du territoire, accorde très rapidement son soutien au projet. Cette caution assure des circuits d’écoulement aux produits. En effet, les 2 000 salariés de la Fondation laissent entrevoir un véritable potentiel de diffusion tant par le biais de paniers «grands publics» que par la cuisine centrale de l’établissement. Celle-ci confectionne entre 900 000 et 1 000 000 de repas par an soit 100 tonnes de légumes. Le projet intéressant la Fondation et son engagement avec SODEXO, entreprise en charge des repas, prenant fin en février 2015, elle entreprend l’adaptation de son cahier des charges «cuisine centrale». Elle intègre à ce dernier une clause insertion et une mention précisant la nécessité d’utiliser des légumes issus de l’agriculture biologique locale. Cet acte apporte une sécurité économique au projet et implique des volumes de production importants.

DÉFICréer une épicerie solidaire et un Atelier et Chantier d’Insertion de «Maraichage biologique».

OriginalitéL’initiative émerge d’un groupe d’élus communautaires et vise à mettre en place un véritable système d’alimentation locale en associant les acteurs locaux et la population locale pour un développement local durable. En effet, l’opérationnalisation du projet s’appuie sur des partenariats avec la puissance publique et des entreprises locales telles la Fondation Hopale, Valéo, le CHAM, le lycée de Berck, la cantine scolaire. La production s’organise, quant à elle, grâce à l’emploi de personnes en parcours d’insertion du territoire. Pour répondre à cette demande dès 2015, tout en facilitant la montée en charge de l’activité, un partenariat est noué avec une autre structure d’insertion active dans le domaine du maraîchage pour qu’elle assure l’approvisionnement. La réussite du projet réside également dans la qualité du parcours d’insertion. A ce titre, il est imaginé à moyen terme un partenariat avec l’entreprise d’inser-tion Alpha, dont le cœur de métier est le transport de personnes. Une dynamique qui à moyen terme donnera naissance à une légumerie.

CHIFFRES CLÉS

Emplois en insertion Encadrant technique

CONTACT Bachir Assous 8 rue Joseph Macquet Michedez 62 600 Berck sur Mer Tel : 03 21 09 88 11

06 07 71 38 95 Courriel : [email protected]

Berck

FICHE IDENTITÉ

Les habitants des quartiers sensibles et les personnes éloignées de l’emploi.

BÉNÉFICIAIRES 8

1

Juin 2014- Démarrage de l’activité

103 116

Reboiser des terres agricoles et des espaces municipaux avec la participation des citoyens

APCR - Saint-Martin-sur-Écaillons“Ne perdons pas le Nord, reboisons-le !”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Mairie de St-Martin-sur-Ecaillons • Maison Familiale rurale du Cateau

Cambresis• Lycée Sains du Nord • Pays du Cambrésis • Agriculteurs • Habitants

PARTENARIAT

SITUATION La région Nord-Pas de Calais est le territoire en France dont le taux de surfaces boisées est le plus faible : seul 9 % du territoire est boisé. L’empreinte humaine dûe à un passé industriel ou à un étalement du périurbain a fortement affecté l’environnement. Il est nécessaire d’inverser les tendances actuelles. Pour ce faire, il est indispensable d’associer le plus grand nombre d’individus à cet enjeu de préservation et de restauration de l’environnement.

Nom de l’établissement : Association Pocheco Canopée Reforestation Domaine d’activité : Environnement Statut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Région Nord-Pas de Calais

IDÉE EN ACTION L’association organise des réunions publiques en partenariat avec un correspondant local. Lors de celles-ci, la collectivité territoriale, les associations de chasseurs ou environnementales, les agriculteurs, les établissements scolaires et les citoyens sont sensibilisés aux atouts de leur environnement local et aux menaces auxquelles il est exposé. Ensuite, l’association propose à l’ensemble des personnes de participer à une action de reboisement. L’idée est de fédérer l’ensemble des acteurs d’un territoire autour d’un projet commun. L’association apporte les connaissances et les compétences techniques nécessaires au déroulement de la démarche. Elle dialogue avec la municipalité et les exploitants agricoles afin de trouver des terres pour le reboisement. Elle réalise un diagnostic pour déterminer les plantes adaptées à l’environnement. Elle recherche les moyens matériels et financiers nécessaires à l’achat de plantes. Enfin, elle organise et encadre les temps de plantation.

DÉFIEngager localement des actions de reboisement sur un mode participatif.

OriginalitéLa démarche agrandit la surface boisée de la région Nord-Pas de Calais par des actions aux dimensions sociales, éducatives et environnemen-tales. Elle permet une collaboration citoyenne large autour d’un projet en faveur de l’environnement. Elle parvient à faire travailler des associations traditionnellement peu enclines au rapprochement telles les associations écologistes et les associations de chasseurs.

CHIFFRES CLÉS

Salarié concerné

Actions de reforestation réalisées

Arbres et arbustes plantés

CONTACT Marlène Gamelin 13, rue des Roloirs 59510 Forest sur Marque Tel : 03 20 61 30 65 Courriel : [email protected] : www.pochecocanopeereforestation.org

Saint-Martin-sur-Écaillons

FICHE IDENTITÉ

Les citoyens.

BÉNÉFICIAIRES 1

2

1525

105 116

Une coopérative du bâtiment

SIE - Caëstre“Sortez de l’ombre”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Soflacobat • IDEES • Orme Activité • Ville de Merville • Réseau des Cigales • Communauté de Communes Flandre

Lys• Nord Actif • Conseil régional Nord-Pas de Calais • Conseil général du Nord • Pôle Emploi • Syndicat mixte du Pays Cœur de

Flandres

PARTENARIAT

SITUATION Le territoire ne proposait pas de parcours complets d’insertion dans le domaine du bâtiment. Des associations chantier d’insertion et des associations d’insertion accompagnent les personnes les plus éloignées de l’emploi en leur proposant d’exercer une activité dans le domaine du bâtiment et de bénéficier en parallèle d’une formation et d’un accompagnement social. Des Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion proposent des contrats intérimaires dans le domaine du bâtiment pour les personnes en fin de processus d’insertion professionnelle. Suite à un contrat en Association Chantier d’Insertion puis en Entreprise d’Insertion, nombre de personnes éloignées de l’emploi ne disposent pas de l’autonomie, du savoir-faire et du savoir-être pour rem-plir les missions d’intérim des Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion.

Nom de l’établissement : Société Initiative Emploi : SIE Domaine d’activité : Services aux entreprises, aux particuliers et aux collectivités Statut de l’établissement : SCIC Périmètre d’intervention : Nord-Pas de Calais

IDÉE EN ACTION L’initiative nait de la rencontre du groupe IDEES, fédérateur de structures d’insertion par l’activité économique, et de l’entreprise du bâtiment Solfacobat impliquée dans un ensemble de démarches d’éducation populaire. Dans l’ensemble, ils pointent un besoin de prestation dans le domaine du second œuvre et un besoin de postes d’insertion dans le bâtiment. Aussi ils étudient la pertinence d’une entreprise d’inser-tion orientée vers les métiers du second œuvre. Une étude de faisabilité valide l’intérêt du projet. Aussi, l’idée parvient à mobiliser une multitude d’acteurs du territoire et permet la création d’une entreprise d’insertion nommée «Société Initiative Emploi». Elle propose des prestations de second œuvre dans le domaine du bâtiment. Pour ce faire, elle s’appuie sur du personnel en parcours d’insertion. L’intérêt de la struc-ture est de permettre la fluidité du parcours d’insertion des personnes éloignées de l’emploi et de répondre à une demande de prestations dans le domaine du second œuvre. Son agrément Entreprise d’Insertion lui permet de répondre seule ou en partenariat à des appels d’offre du bâtiment dont la clause d’insertion est activée.

DÉFIFaciliter le parcours des personnes souhaitant une insertion professionnelle dans le domaine du bâtiment.

OriginalitéL’entreprise d’insertion est créée sous statut de Société Coopérative d’Intérêt Collectif. La gouvernance de l’établissement s’appuie sur plusieurs collègues : les salariés, les clients fondateurs, les clients, les acteurs associatifs locaux, les partenaires publics et collectivités locales, les experts, les organismes d’appui et les fondations. Les membres de chaque collège ont la possibilité de siéger au conseil d’administration et d’orienter la stratégie de l’entreprise. Ceci inscrit dans les statuts la relation étroite de l’ensemble des acteurs du territoire dans la création et le fonctionnement de l’entreprise Société Initiative Emploi. Ce choix marque une grande proximité entre l’entreprise et son territoire.

CHIFFRES CLÉS

Encadrant

Personnes en insertion

CONTACT André CONNART 940, route de Strazeele 59190 HAZEBROUCK Tel : 06.14.18.35.27 Courriel : [email protected]

Caëstre

FICHE IDENTITÉ

Les personnes en parcours d’insertion professionnelle.

BÉNÉFICIAIRES

• DIRRECTE • L’Etat et le réseau de l’IAE

1

2

107 116

Les métiers du textile au service d’une insertion professionnelle

Vestali - Arras, Liévin, Wingles, Vendin-le-vieil“ Les compétences passées au service d’un nouvel avenir professionnel”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Pas-de-Calais Actif • PLIE • L’Etat • L’Europe • Fondation Caritas France • Conseil régional • Secours Catholique • URIAE • Tissons la solidarité • Synesi • IRFS

PARTENARIAT

SITUATION L’histoire industrielle du territoire a amené de nombreuses personnes à se professionnaliser sur les métiers du textile. Suite aux délocalisations, elles se sont retrouvées au chômage. Ces personnes, souvent des femmes, ont subi plusieurs années de chômage dont les conséquences sont perceptibles en termes de confiance en soi et d’estime de soi. Ainsi, elles manquent d’assurance pour entamer une réinsertion ou une reconversion professionnelle.

Nom de l’établissement : Vestali Domaine d’activité : TextileStatut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Arras, Liévin, Wingles, Vendin-le-vieil

IDÉE EN ACTION L’association Vestali propose à des personnes éloignées de l’emploi souvent des femmes d’amorcer leur réinsertion professionnelle en assurant la réfection et la confection de vêtements. Les activités proposées visent à récupérer des vêtements usagés afin de les recycler et de leur donner une seconde vie. Les personnes en insertion assurent le tri, le nettoyage, la préparation, le repassage, la création, la confection puis la vente de vêtements. Pour ce faire, l’association dispose de 4 sites : 2 proposant des prestations de retouches et de repassage et 2 proposant la commercialisation de vêtements d’occasion ou de sa création. Pour son activité de confection, elle collabore avec la marque «Tissons la Solidarité», dont les défilés sont parrainés par le couturier Christian Lacroix. Les activités développées au sein de ces sites sont support d’insertion profession-nelle. En parallèle, les personnes éloignées de l’emploi entament un parcours d’insertion. Elles définissent leur projet professionnel, dans le domaine de leur choix, et suivent des formations visant à faciliter sa réalisation.

DÉFIFavoriser l’insertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi par des activités économiques dans le domaine du prêt-à-porter.

OriginalitéVestali crée un lien entre le monde de la mode et le monde de l’insertion. Derrière la griffe «Tissons la Solidarité», un réseau de 70 structures d’insertion assure la confection de vêtements imaginés par des stylistes parisiens. La participation à ce réseau permet à Vestali de bénéficier d’une recon-naissance qui booste son activité. Parallèlement à la confection de vêtements pour la griffe, elle développe des partenariats avec des créateurs de la Région et développe ses propres créations. Elle diversifie ainsi son activité, ses ressources et indirectement conforte l’estime des soi des personnes en situation d’insertion.

CHIFFRES CLÉS

Salariés Salariés en insertion Magasins Ateliers

CONTACT Hélène Maréchal 117 rue Jean Baptiste Defernez 62800 Liévin Tel : 03 21 44 32 98Courriel : [email protected] Site : www.vestali.jimdo.com

Arras Liévin

Wingles Vendin-le-Vieil

FICHE IDENTITÉ

Les femmes en parcours d’insertion.

BÉNÉFICIAIRES 41

36

2

3

109 116

CHIFFRES CLÉS

Salariés

Depuis 2009, Personnes ont retrouvé le chemin de l’emploi sur 45 personnes concernées par le dispositif (soit 40%)

de formation

Une insertion possible par les filières du recyclage

Instep - Dunkerque “Des clés pour réussir”

PARTENARIAT NOUVEAU

PARTENAIRES Mise en œuvre • Instep FormationFinanciers • DIRECCTE • AGEFOS-PME

PARTENARIAT

SITUATION Triselec, entreprise spécialisée dans le tri sélectif des déchets ménagers, embauche pour la réalisation de ses tâches, de nombreux opérateurs de tri. Depuis 2009, la société s’engage à proposer chaque année pour ce poste un contrat d’insertion à environ 10 personnes en situation d’illettrisme qui présentent des difficultés à s’insérer dans le monde professionnel. Triselec leur permet de suivre en parallèle une formation délivrée par Instep suite à un appel d’offre.

Nom de l’établissement : Instep Formation Domaine d’activité : Formation Statut de l’établissement : Société coopérative Périmètre d’intervention : Salariés de l’entreprise Triselec basée à Dunkerque

IDÉE EN ACTION Chaque opérateur de tri en situation d’illettrisme embauché par Triselec en Contrat à Durée Déterminée d’insertion (CDDI de 8 mois renouvelables 2 fois) suit une formation de 6h hebdomadaires (140h au total) visant à lui offrir des compétences nouvelles dans le but d’intégrer une formation qualifiante par la suite. Ces formations ont lieu pendant le temps de travail et concernent des personnes aux situations variées : illettrisme pour des personnes ayant le français comme langue maternelle ou situation d’alphabétisation pour des étrangers venus en France.

La formation est adaptée aux besoins de chacun avec des évaluations intermédiaires et des validations lors de l’acquisition de nouvelles notions. Elle se base sur le Référentiel des Compétences Clés en Situation Professionnelle (RCCSP) reconnue par l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI) afin d’assurer une meilleure employabilité des apprenants.

DÉFIOffrir aux salariés en insertion de Triselec une formation leur permettant de sortir de l’illettrisme afin de réintégrer le marché du travail de façon durable.

OriginalitéL’expérience repose sur un dialogue étroit entre les différentes parties prenantes. C’est la volonté d’Instep Formation, des prescripteurs (Pôle Emploi, Maison de l’Emploi et Mission Locales), la volonté et de l’entreprise Triselec de voir les salariés monter en qualification et la qualité de la formation délivrée qui sont à la base de la réussite de ce projet. Le travail d’accompagnement et de suivi continu du travailleur, réalisé grâce aux partenariats, permet d’offrir une formation entièrement individualisée dirigée vers des métiers porteurs.

Depuis la mise en place de ce partenariat en 2009, 45 personnes ont eu accès à la formation et 40% des bénéficiaires ont connu une sortie positive. Ce succès a d’ailleurs conduit à la mise en avant du projet lors des Assises nationales et européennes de lutte contre l’illettrisme à Lyon en novembre 2013.

CONTACT Instep Formation 70 rue de Bouvines 59800 LilleTel : 03 20 67 89 89 Courriel : [email protected] : www.instep-formation.fr

Dunkerque

FICHE IDENTITÉ

Les personnes en parcours d’insertion professionnelle.

BÉNÉFICIAIRES

140H

138

17

111 116

Un accompagnement à la rénovation de l’habitat

A.C.S.M - Maubeuge“Améliorer son cadre de vie”

PARTENARIAT

PARTENAIRES • Les bailleurs sociaux • La ville de Maubeuge • L’état dans le cadre des contrats

urbains de cohésion sociale

PARTENARIAT

SITUATION Implanté dans un quartier dit «sensible», le centre social identifie que le logement apporte aucun sentiment de confort pour une partie de la population. En découle un désamour des populations pour leur environnement de vie et un mécontentement latent qui détériorent le dialogue entre les habitants et les bailleurs sociaux ou la puissance publique. Les solutions à cette problématique nécessitent le plus fréquemment une légère rénovation de l’habitat. Deux raisons majeures entrainent pourtant un immobilisme des habitants : l’absence de fonds et l’absence de connaissances techniques.

Nom de l’établissement : ACSM - Centre social des Provinces françaises Domaine d’activité : Action socialeStatut de l’établissement : Association Périmètre d’intervention : Maubeuge

IDÉE EN ACTION L’association développe un programme d’auto- rénovation. Celui-ci se caractérise par plusieurs niveaux d’accompagnement. Les ateliers collectifs de bricolage dont l’objet est la transmission de savoirs techniques génériques et les interventions aux domiciles des habitants visant un appui technique spécifique. Ces dernières se déroulent durant la phase de démarrage des travaux. Un professionnel accompagné de deux médiateurs en contrat aidé dispensent quelques conseils techniques en amorçant la réhabilitation aux côtés du particulier. L’appui bascule ensuite vers un suivi régulier de l’avancée des travaux. Pour les aspects financiers, les habitants ont la possibilité de déposer un dossier auprès de leur bailleur social. Sous condition, celui-ci accepte une prise en charge des matériaux.

DÉFIAccompagner les habitants dans l’embellissement de leur habitat.

OriginalitéLe succès de la démarche porte sur la levée des obstacles financiers et techniques. Le centre social a su dialoguer avec les bailleurs sociaux afin qu’ils participent au financement des travaux. Une opération qui a permis d’enclencher de la médiation dans les quartiers.

CHIFFRES CLÉS En 2013

Ateliers collectifs sur 3 sites Personnes touchées par les ateliers collectifs Accompagnements à domicile

CONTACT Maryse Alves Rue de Champagne Provinces Françaises 59600 Maubeuge Tel : 03 27 64 35 31Courriel : [email protected]

Maubeuge

FICHE IDENTITÉ

Les citoyens.

BÉNÉFICIAIRES

95

24

52

113 116

IMPLANTATION GÉOGRAPHIQUE ET DOMAINES D’ACTIVITÉ

BIEN OU SERVICE

« Le germoir » : une pépinière d’activités agricoles bio et rurales P16 Un garage social P18 « Habited » : des logements adaptés aux personnes souffrant de troubles envahissants du développement P20 La diffusion des logiciels libres P22 Une cohabitation intergénérationnelle P24 L’inventaire : Artothèque du Nord-Pas de Calais P26 MAEL : Mon Accompagnement En Ligne P28 Une formation de chauffeurs routiers P30 « Métisse » : un isolant à base de textile P32 Village Répit Familles pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants P34 Déploiement de toilettes sèches P36

MODÈLE ÉCONOMIQUE

Une reconversion économique : l’Abbaye de Belval P40 L’alimentation en circuit court P42 Une mobilité douce en centre-ville P44 Le sport support d’apprentissage P46 Une épicerie solidaire pour les étudiants P48 Une stratégie pour l’autonomie et l’indépendance alimentaire P50 Une communauté de l’image P52 Une approche sociale de l’alimentation P54

ANCRAGE TERRITORIAL Tourisme et nouvelles technologies P58 Caféméléon : le café des enfants P60

Un jardin d’insertion sociale et professionnelle P62«Agir» : un compte courant au service du développement économique P64Des services de proximité pour faciliter le quotidien P66 Un service de médiation dans les quartiers P68 Un accueil pour les enfants de parents en insertion P70 Une Plateforme de Services aux Migrants P72 Une ressourcerie de matériaux du bâtiment P74 Un service d’accompagnement à la mobilité P76

FORME ET STRUCTURATION Des maisons de retraite ouvertes sur leur quartier P80 Le Comptoir des Soupes P82 « Pass’age » : un Groupement de Coopération Social Médico-Sociale et un réseau de partenaires P84 Des énergies renouvelables en Nord-Pas de Calais P86 Une coopérative de loisirs P88 Création d’une Cuisine Pédagogique P90

PARTENARIAT Des postes en entreprise pour des personnes en situation de handicap P94 « Comm’une idée » : un collectif pour des échanges responsables P96 Formation et immersion professionnelle pour des jeunes sortis du système scolaire P98 Un système d’alimentation local P100 Reboiser des terres agricoles et des espaces municipaux avec la participation des citoyen P102 Une coopérative du bâtiment P104 Les métiers du textile au service d’une insertion professionnelle P106 Une insertion possible par les filières du recyclage P108 Un accompagnement à la rénovation de l’habitat P110

REMERCIEMENTS

Cet ouvrage n’aurait pas pu exister sans la collaboration de nombre d’acteurs. La CRESS remercie, à ce titre, ses adhérents, les membres des conseils territoriaux, les réseaux France Active, les élus et les agents des collectivités territoriales. Elle transmet ses plus sincères remerciements aux porteurs d’initiatives pour leur témoignage. Ils alimentent les dynamiques régionales des centres de recherche, centres de ressources tels l’APES et tous les réseaux de l’Économie Sociale et Solidaire. Faute de place nous n’avons pu évoquer de nombreuses initiatives. Non exhaustif, le travail de repérage, d’analyse et de valorisation d’innovations se poursuit. Si vous souhaitez nous signaler des expériences ou connaître d’autres exemples d’innovations, n’hésitez pas à nous contacter.

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Directeur de publication : Jean Quéméré Rédaction et coordination : Laurence Duflou

Création : demain l’Agence Impression : Imprimerie Jean Bernard

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Face aux défis écologiques, économiques et sociaux, l’économie sociale et solidaire innove. Elle déploie des réponses cohérentes avec les attentes des populations locales en déployant dynamisme économique et cohésion sociale. Animer les relations de proximité, imaginer les services du quotidien, s’organiser et se réorganiser, créer des richesses avec des synergies originales, s’investir dans un développement durable, l’ESS innove sous tous les angles.A l’aube d’une troisième révolution industrielle, l’ESS impulse des solutions socialement innovantes. La CRESS vous propose de découvrir quelques initiatives développées en Région Nord-Pas de Calais.

"Dis-moi et j'oublierai. Montre-moi et je me souviendrai peut-être. Implique-moi et je comprendrai."

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