Dermatoses en acromégalie

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282ermatoses en acromégalie

.R. Costa , I.M.C. Costa , C.M. Gomes , S.S. Martins , L.A. Lobato ,.A. Martins

Hospital Universitário de Brasília, Brasília, Distrito Federal, Brésil

ntroduction.— L’acromégalie est un trouble acquis associé à la sur-roduction de l’hormone de croissance (GH). Occasionnellement,lle peut se présenter associée à des altérations cutanées qui, dansertains cas, constituent la première manifestation de ce processus.éthodes.— On a évalué, dans une étude transversale de préva-

ence, 38 patients avec le diagnostic d’acromégalie recus au servicee dermatologie de l’hôpital universitaire de Brasilia—Brésil.ésultats.— Parmi les patients étudiés, on a constaté que 3284,21 %) avaient des faciès acromégaliques, huit (21,05 %) avaientne hypertrichose et 17 (44,73 %), une cutis verticis gyrata. Lesutres lésions cutanées trouvées étaient une kératose actiniquehez uniquement un (5,3 %) patient, des lentigos solaires chezuit (21,5 %) patients, des lipomes chez cinq (13,15 %) d’eux etes kystes épidermiques chez neuf (23,68 %) personnes. Outre lesésions mentionnées, on a aussi observé que quatre (10,52 %) indi-idus se sont plaints d’atrophie secondaire à l’administration deomatostatine, 16 (42,1 %), de dysesthésies des extrémités et huit21,05 %), d’acanthosis nigricans.ésultats.— L’atteinte cutanée chez les patients acromégaliques estouvent considérée comme un bon indicateur initial de la maladiet c’est grâce à cela que des médecins dermatologues expérimentéseuvent reconnaître les signes les plus répandus et mener le patienters un traitement précoce.onclusion.— L’acromégalie est une maladie rare. De nouvellestudes sont donc utiles pour déterminer la fréquence des alté-ations cutanées qui peuvent prédire et faciliter le diagnostic de’acromégalie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.286

283a pratique de l’automédication au service deermatologie-vénéréologie du CHU de Conakry.M. Soumah , I. Fahad , M. Keita , T.M. Tounkara , B.F. Diane ,. Baldé , A.D. Camara , A. Camara , A. Doumbouya , M. Cissé

Université Gamal Abdel Nasser, dermatologie-MST CHU Donka,onakry, Guinée

ntroduction.— L’automédication (AM) est la prise de médicamentans prescription médicale. Il s’agit d’une pratique fréquente danses pays à ressources limitées. L’objectif de cette étude était deécrire le profil sociodémographique des patients ayant recourscette pratique, d’identifier les dermatoses motivant cette pra-

ique et d’évaluer son impact sur la prise en charge de cesermatoses.éthodes.— Il s’agissait d’une étude prospective de type descrip-

ive de trois mois, allant du 19 janvier au 19 avril 2012. Nous avonsnclus dans cette étude, tous les patients vus dans le service, pré-entant une dermatose et ayant pratiqué l’AM. Chaque patient étaitystématiquement examiné par un dermatologue.ésultats.— Nous avons colligé 384 cas d’AM sur 1374 patients, soit7,95 %. Il s’agissait de 209 femmes contre 75 hommes. L’âge moyentait de 27,3 ans. Les élèves/étudiants étaient les plus touchés.es dermatoses infectieuses (56,49 %) et les dermatoses allergiques22,95 %) étaient les plus concernés par l’AM. Les antiseptiques enraitement local et des antibiotiques pour le traitement général,taient les plus utilisés. Ces médicaments étaient achetés au mar-hé dans 80 % des cas.

iscussion.— L’AM constitue un réel problème dans notre pays.’explosion du marché illicite de médicament avec en prime la mani-ulation du médicament par des personnes ne relevant pas de la

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ADF 2013

rofession mais guidées par leur seul intérêt lucratif, constitue leéterminant majeur de ce fléau.onclusion.— Le contrôle du marché illicite du médicament contri-uera dans une certaine mesure à la réduction de ce fléau.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.287

284a cellulite disséquante du cuir chevelu. Dahbi , N. Akhdari , O. Hocar , S. Amal

Service de dermatologie, CHU Mohammed VI, Université Cadiyyad, faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech,arrakech, Maroc

ntroduction.— La cellulite disséquante du cuir chevelu (CDCC) estne forme rare de folliculite non infectieuse de prise en chargeifficile. C’est une étude rétrospective réalisée au service de der-atologie, CHU Mohammed VI de Marrakech sur une période de trois

ns et demi.ut.— Étudier le profil épidémiologique et clinique de CDCC etettre le point sur les problèmes de prise en charge. Sept case CDCC colligés. L’âge moyen était de 26 ans avec prédominanceasculine(six cas).Un enfant de 13 ans était sous chimiothérapieour leucémie. L’évolution par poussées était notée dans trois cas.’était des pustules folliculaires sans nodules dans quatre cas,odules fluctuants avec alopécie dans six cas. L’étude bactério-ogique, réalisée dans trois cas, était négative. Tous les patientsnt été mis sous antibiothérapie :doxycycline 200 mg/j avec ponc-ion évacuatrice sauf chez l’enfant suivi pour leucémie où on apté pour abstention thérapeutique. L’évolution était bonne dansuatre cas avec recul moyen de 16 mois et demi. On a notén échec thérapeutique dans un cas traité ensuite par isotréti-oine pendant trois mois, puis perte de vue et un cas de récidiveui a été traité par ciprofloxacine 500 mg/j avec un recul cinqois. La CDCC est une pathologie chronique avec retentissementsychologique important. Elle atteint les hommes de 18 à 40 ansejoignant notre série. Dans la littérature, la CDCC pose un vrairoblème thérapeutique. Différents traitements utilisés avec desésultats aléatoires :antibiothérapie(cyclines, ciprofloxacine) avecspirations des collections, isotrétinoïne ou en association à laifampicine, Corticoïdes locaux ou intralésionnels, dapsone, laserO2, YAG laser, radiothérapie, excision chirurgicale avec recons-ruction. Enfin, l’efficacité de l’infliximab et adalimumab a étéémontrée dans quelques cas.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.288

285isage rouge : panorama étiologique (196 cas). Karbout , N. Akhdari , O. Hcar , S. Amal

Service de dermatologie, CHU Mohammed VI, Marrakechniversité Cadi Ayyad, faculté de médecine de Marrakech,arrakech, Maroc

ntroduction.— Le terme visage rouge ou red face des anglo-saxonsst réservé à des lésions localisées au visage de manière exclusiveu prédominante. Il peut être d’origine infectieuse, allergique, unehotodermatose, dû à des lésions vasculaires ou d’autres causes.ans cette étude nous allons présenter le profil étiologique duisage rouge.éthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective étalée sur

rois ans (2008—2011) des dossiers de visage rouge colligés danse service de dermatologie CHU Mohamed VI Marrakech. Ont été

nclues toutes les dermatoses érythémateuses à localisation facialexclusive ou prédominante.ésultats.— Cent quatre-vingt-seize cas de visage rouge ont étéolligés, la pathologie inflammatoire prédomine : Rosacée : 37, sar-

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