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Note sectorielle du comité PolyFinances de la semaine du 21 Janvier
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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal
Note Sectorielle
Semaine du 21 Janvier 2013
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ier Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de
PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique
Montréal.
Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et
de la recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à
Polytechnique Montréal.
Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet
précis à regarder la webographie présente à la fin de chaque article.
Bonne lecture.
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Biotechnologies et Pharmaceutiques 3
Energie 5
Hautes Technologies 7
Manufacturier et Services 9
Minier 11
Pétrole et Ressources Naturelles 13
Technologies de l’Information 15
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Un nouveau recours collectif contre les laboratoires Boiron
Déjà aux prises avec un recours collectif de 12 millions aux États-Unis, la compagnie française
laboratoire Boiron est poursuivie cette fois-ci par la section canadienne de Center for Inquiry
pour la somme de 30 millions. Les laboratoires Boiron ont réglé à l’amiable (hors cours) le
recours collectif entamé contre eux en Californie pour publicité mensongère. En effet, après
vérification, leur produit pour la grippe ne contient aucun ingrédient actif. L’ingrédient est de
l’eau pure avec une solution de cœur et de foie de canard de Barbarie brassé et purifier 200
fois avant d’être injectée dans des pastilles de glucose et de lactose. Ce produit est vendu sous
le nom d'Oscillococcinum. Suite à ce recours, la compagnie a été forcée d’inscrire sur
l’emballage de leur produit que ce médicament n’a pas été vérifié par le Food and Drug
Administration et d’inscrire la méthode de fabrication. Pour ce qui est du recours au Canada, le
groupe Shoppers Drug Mart/Pharmaprix y est également incriminé. Ce recours porte toujours
sur la commercialisation du Oscillococcinum le produit vedette des laboratoires Boiron leader
mondiale en homéopathie. Espérons que ce médicament sera banni de nos tablettes au
Canada.
Résumé par Louis-Simon LANDRY
« Homéopathie: nouveaux recours collectifs contre Laboratoires Boiron», dans Les Affaires.com.
Publié le 17/01/2012. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/biotechnologies-et-pharmaceutique/homeopathie-nouveaux-recours-collectifs-contre-laboratoires-boiron/553280
Changement de direction chez AstraZeneca
Pascal Soriot, le directeur général d’AstraZeneca vient de remanier la direction de la R&D et la
direction commerciale en supprimant les postes existants et en divisant les anciennes
fonctions.
AstraZeneca est un laboratoire britannique qui suit une stratégie particulière, confronté
comme les autres « big pharma » à des pertes de brevets sur des produits majeurs, ce dernier
a décidé de ne pas se diversifier pour contrer cette perte de profit. Au contraire, il a souhaité
investir massivement dans la R&D et a développé cette fonction au sein du groupe à travers le
rachat de MedImmune (société spécialisée en biotechnologies) et par de nombreux
partenariats extérieurs.
Afin de venir soutenir cette stratégie, Pascal Soriot vient de créer trois nouveaux postes de
directeur de la R&D qui seront accompagnés de trois postes de direction commerciale répartis
par secteurs géographiques. Ces six nouveaux postes seront épaulés par un directeur
responsable de la stratégie produits et du pipeline afin d’assurer le lien entre ces deux bureaux
de direction dont les fonctions sont critiques pour la compétitivité de l’entreprise.
Biotechnologies et Pharmaceutiques
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Cette organisation originale est plutôt nouvelle dans le monde pharmaceutique et
pourrait inspirer d’autres firmes qui souhaiteraient garder leur R&D au sein de
l’entreprise contrairement à la tendance actuelle qui est plutôt vers l’externalisation de la
recherche.
Résumé par Florian CARAUD
« Remue-ménage à la tête d’AstraZeneca », dans lesechos.fr. Publié le 16/01/13. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202500562676-remue-menage-a-la-tete-d-astrazeneca-529011.php
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Veolia entre dans le marché du démantèlement de sites nucléaires
Le numéro un mondial de la gestion de l’eau et des déchets, Veolia, et le Commissariat à
l’Énergie Atomique (CEA) viennent de signer le mardi 15 janvier 2013 un accord stratégique
portant sur l’assainissement et le démantèlement des installations nucléaires. Le PDG du
groupe Veolia, Antoine Frérot, se félicite de cet accord qui devrait permettre à Veolia de se
positionner sur un marché prometteur à moyen comme à long terme. Selon lui, les ventes
annuelles dans ce secteur devraient s’élever à environ 300-400 millions d’euros d’ici trois à
quatre ans, tirées par les opérations de déconstruction des réacteurs nucléaires les plus
anciens prévues pour les prochaines années. Il a également indiqué que le coût mondial des
opérations de démantèlement pourrait dépasser 200 milliards d’euros sur les vingt prochaines
années, dont 32 milliards en France où 9 réacteurs sont en cours de déconstruction. Via sa
filiale dédiée Asteralis, Veolia compte ainsi proposer des solutions industrielles adaptées à la
réalisation des états des lieux des installations nucléaires de leurs clients, tout au long de leur
démantèlement et une fois les opérations réalisées. Une première concrétisation de l'accord
Veolia-CEA se traduira par une collaboration sur deux opérations pilotes sur deux sites français
du CEA.
Résumé par Paul Gallet
« Veolia se lance dans le démantèlement de sites nucléaires » d’après Reuters dans lesechos.fr.
Publié le 15/01/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/reuters-00491708-veolia-se-lance-dans-le-demantelement-de-sites-nucleaires-528784.php
La France et la Turquie réaffirment leur coopération dans la construction de trois nouveaux
réacteurs nucléaires en Turquie
Lors de sa visite chez le ministre turc de l’Énergie Taner Yildiz, la ministre française du
Commerce extérieur Nicole Bricq a affirmé vouloir relancer les relations Franco-Turques qui
avaient été gelées durant le mandat de l’ancien Président français Nicolas Sarkozy. Un des
moteurs potentiels d’une nouvelle coopération entre la France et la Turquie pourrait être le
nucléaire. En effet, la Turquie prévoit de construire trois réacteurs nucléaires d’ici cinq ans
pour réduire sa dépendance en énergie vis-à-vis de l’étranger. Elle a conclu un accord en 2010
avec la Russie pour construire une première centrale. Le gouvernement turc doit par ailleurs
attribuer avant la fin du mois de janvier la construction d'une deuxième centrale, pour laquelle
la Chine, le Canada, le Japon et la Corée du Sud sont en concurrence. Enfin, la coentreprise
Atmea détenue par les groupes français Areva et japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a
récemment indiqué son intention de participer à l'appel d'offres pour la construction de la
troisième centrale turque. La ministre française a conclu sa rencontre en indiquant que « ce
que nous souhaitons, c'est que la Turquie soit dotée de la meilleure technologie, la plus sûre,
nous savons le faire ». Alors que l’industrie nucléaire française connaît des difficultés en France
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et en Angleterre, la perspective de nouveaux contrats avec la Turquie pourrait relancer un
secteur en perte de vitesse en Europe depuis la catastrophe de Fukushima de mars 2011.
Résumé par Paul Gallet
«Nucléaire civil : La Turquie et la France reparlent de coopération», d’après AFP dans
lesechos.fr. Publié le 16/01/2013. Tiré de :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202502480513-nucleaire-civil-la-turquie-et-la-france-reparlent-de-cooperation-529106.php
La Chine annonce son adhésion à l'Agence internationale des énergies renouvelables
Depuis 2009, les 160 pays membres de l'Agence internationale des énergies
renouvelables (Irena) tentent de promouvoir les énergies renouvelables au niveau
mondial. Lors de la 3ème assemblée générale de l'institution les 13 et 14 janvier 2013 à
Abou Dhabi, la Chine a annoncé son adhésion à l'Irena. « La Chine adhérera officiellement
à l'Agence internationale des énergies renouvelables cette année, afin de promouvoir
l'établissement d'un marché des énergies renouvelables à l'international et de renforcer
la coopération internationale dans les méthodes d'utilisation de ces énergies. » a annoncé
la délégation chinoise. Le directeur général de l'institution, Adnan Amin, s'est félicité de la
décision de la Chine, évoquant "une étape majeure dans le cadre des efforts
internationaux pour promouvoir l'énergie renouvelable". En effet, la Chine est un chef de
file mondial dans la fabrication de la technologie et l'utilisation de l'énergie éolienne,
solaire et hydraulique. Avec 7 GW d’énergie photovoltaïque solaire, 249 GW d'énergie
hydraulique et 63 GW d'énergie éolienne installées, la Chine continue à développer ses
capacités de production en énergie verte plus que n’importe quel autre pays. Par ailleurs,
la Chine est le pays qui a investi le plus dans les énergies renouvelables en 2012, selon le
dernier rapport du cabinet d'analyse Bloomberg New Energy Finance (BNEF): 67,7
milliards de dollars (+20%), devant les États-Unis (-32% à 44,2 milliards) et l'Allemagne (-
27% à 22,8 milliards), malgré la diminution mondiale de 11% des investissements dans les
énergies renouvelables en 2012.
Résumé par Xiaoxi Xu
«La Chine rejoint l'Agence internationale des énergies renouvelables», dans lemonde.fr
avec AFP Publié le 14/01/2013. Tiré de :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/01/14/la-chine-rejoint-l-agence-
internationale-des-energies-renouvelables_1816840_3216.html
«China to join International Renewable Energy Agency», dans IRENA NEWS. Publié le
14/01/2013. Tiré de :
http://www.irena.org/News/Description.aspx?NType=N&News_ID=287
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Intel souhaite se réorienter vers l’industrie mobile
L’entreprise américaine Intel souhaite changer de stratégie et concentrer davantage ses efforts
vers l’industrie mobile. Alors que 80% des microprocesseurs composant les PC du monde
entier sont issus d’Intel, l’industrie des PC au complet est en déclin pour une deuxième année
consécutive et les tendances ne semblent pas vouloir changer à court et moyen terme. Intel
voit donc inévitablement ses revenus diminuer de 6% sur ce marché et souhaite miser sur des
industries qui connaissent en ce moment une belle croissance : l’industrie des tablettes et
l’industrie des téléphones intelligents qui ont enregistré respectivement une croissance
annuelle de 72% et 30% l’an passé. Intel vient d’ailleurs d’investir 13 milliards de $US dans des
installations pour pouvoir répondre à la demande du marché des tablettes. C’est un
investissement considérable qu’Intel justifie par rapport aux prévisions de croissance de cette
dernière industrie.
Les projections de ventes pour cette année 2013 sont de 54,4 milliards de $US soit à peine 2%
de croissance par rapport à l’année 2012. Le CEO Paul Otellini compte également prendre sa
retraite à la fin de l’année 2013 : Intel est donc en train de se chercher un nouveau leader. Il y
a un an, la marge bénéficiaire brute de la compagnie était de 65%, aujourd’hui elle est de 58% :
on observe donc une compression de la marge qui n’est pas encore prête à s’étendre durant la
nouvelle année. Pour la nouvelle année 2013, son compétiteur Qualcomm, leadeur sur le
marché des microprocesseurs pour téléphones mobiles sera donc un meilleur choix
d’investissement.
Résumé par Bertrand Nembot
«Intel Girds for Third Quarterly Sales Decline on PCs Slump: Tech » dans Bloomberg. Publié le
18/01/2013. Tiré de :
http://www.bloomberg.com/news/2013-01-17/intel-fourth-quarter-profit-tops-estimates-on-
slower-production.html
Hautes Technologies
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Toyota récupère sa place de leader mondial de la construction automobile
Courant 2010 dans l’Utah, un accident dû à un problème technique générant des accélérations
involontaires sur une Toyota avait couté la vie à deux personnes et déclenché de longues
procédures judiciaires à l’encontre du constructeur. Toyota avait alors rappelé plus de 9
millions de véhicules, ses ventes et sa réputation s’étaient dégradées. Le groupe annonce que
le conflit est aujourd’hui réglé et qu’une entente à l’amiable a été passée, la plainte devrait
donc être retirée et l’affaire terminée.
Cette nouvelle coïncide avec les derniers résultats des ventes du constructeur annoncés en fin
de semaine dernière et qui le replace en tant que numéro 1 mondial. En effet, avec seulement
9.2 millions de ventes l’an dernier, GM perd sa position de leader tout en restant devant
Volkswagen. Toyota et ses 9.74 millions récupère donc la position qu’il avait cédée suite aux
répercussions de cette affaire juridique. Le groupe est optimiste sur ses prévisions de ventes et
compte bien conserver cette place en tablant sur 9.9 millions de vente l’an prochain. Les
ventes de Volkswagen subissent la mauvaise santé des marchés européens et confortent donc
la place du Japonais.
Résumé par Christophe RUTYNA
« Toyota repasse devant GM comme premier constructeur mondial », dans Les Affaires. Publié
le 14/01/13. Tiré de :
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/transport-et-produits-industriels/toyota-
repasse-devant-gm-comme-premier-constructeur-mondial/553105
«Toyota: accord amiable important dans l'affaire des accélérations soudaines», dans Les
Affaires. Publié le 18/01/13. Tiré de : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/transport-et-produits-industriels/toyota-accord-amiable-
important-dans-l-affaire-des-accelerations-soudaines/553332
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Le monde minier
Malgré la crise financière américaine et européenne et le ralentissement chinois, plusieurs
dizaines de milliards de dollars sont investis dans de nouveaux projets miniers, et ce, partout
dans le monde. Tous les métaux sont mis de l'avant que ce soit l'or, la potasse ou bien les
terres rares. Pour les minières, la croissance de la Chine et des pays émergents représente des
marchés qui continuent de croître. Les sociétés minières doivent repousser les limites de
l'exploration afin de satisfaire les nouvelles demandes. Tout comme au Québec, les sociétés
demandent de plus en plus de meilleurs systèmes de redevances et les lois entourant
l'exploitation minière. Par contre, d'autres pays sont prêts à ne pas exiger de redevances pour
attirer les investissements miniers. De leur côté, les minières doivent jongler avec la forte
volatilité des prix qui permettent difficilement de prévoir à long terme les stratégies
d'exploitation. Les coûts sont à la hausse: main-d’œuvre, matériaux, infrastructures. Les
gouvernements mettent de plus en plus en place des programmes visant à soutenir l'industrie
par la construction d'infrastructure de transport. Finalement, malgré la sensibilisation de plus
en plus grande, l'écologie reste un problème de taille pour l'industrie minière. Le contexte
actuel promet donc une année 2013 tourmentée.
Résumé par Priscille Arbour
«La chasse aux métaux continue», dans La Presse. Publié le 13/01/2013. Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201301/11/01-4610523-la-chasse-
aux-metaux-continue.php?
utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98
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Le point sur Rio Tinto et les conséquences des choix de Tom Albanese
En réalisant l’acquisition de la société aluminaire Alcan basée à Montréal en 2007, Tom
Albanese pariait 38 milliards $US sur l’économie chinoise. En effet, au moment de l’acquisition
d’Alcan par Rio Tinto, le prix de l’aluminium était à un sommet des 35 dernières années et le
PDG démissionnaire du géant minier espérait bien les voir continuer d’augmenter. Toutefois,
principalement à cause de ses activités aluminaires au Québec, mais aussi à cause de
l’acquisition de mauvais actifs de charbon au Mozambique, Rio Tinto a dû effectuer une
dévaluation d’actifs de 14 milliards $US ce qui a forcé M. Albanese à démissionner. L’homme
qui prendra la relève sera Sam Walsh, le responsable de la division minerai de fer de Rio Tinto
qui représente environ 80% des revenus de la compagnie. L’équipe d’analystes du secteur
minier de Polyfinances a fait une recommandation d’achat pour Rio Tinto le 30 octobre 2012
pour un rendement de 11,7% en date du 18 janvier 2013. Le départ de M. Albanese est en
accord avec la tendance actuelle puisque Barrick Gold et Kinross Gold ont elles aussi apportées
des changements récents à leur conseil d’administration. Notons toutefois qu’avant ce
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changement, Rio Tinto Alcan affirmait maintenir ses objectifs de réductions de coûts et
voulait maintenir le cap. Le titre de Rio Tinto plc a clôturé en hausse d’environ 2%
vendredi 18 janvier 2013.
Résumé par Simon Papineau
«Tom Albanese out at Rio Tinto as Alcan bet goes awry», dans The Globe and Mail. Publié
le 17/janvier/2012. Tiré de :
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/international-business/rio-tinto-ceo-resigns-after-company-takes-14-billion-charge/article7459323/ «Rio Tinto CEO pays the price of calamitous acquisitions», dans Financial Post. Publié le
17/janvier/2012. Tiré de :
http://business.financialpost.com/2013/01/17/rio-tinto-ceo-pays-the-price-of-calamitous-acquisitions/
«Alcan perd des plumes, mais garde son plan», dans La Presse, Publié le 18/janvier/2012.
Tiré de :
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201301/18/01-4612536-alcan
-perd-des-plumes-mais-garde-son-plan.php
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Schlumberger en passe de sortir du creux de la vague
Schlumberger, société Franco-américaine numéro 1 en matière de services pétroliers vient
d’annoncer ses chiffres de l’année 2012. Et malgré une légère baisse des bénéfices au
quatrième trimestre due au ralentissement de l’activité liée aux gaz de schiste, la compagnie
peut rester fière de son bilan général. Avec 42,15 milliards de dollars de chiffre d’affaires, ces
résultats correspondent à une hausse de 14% par rapport à l’année 2011. Schlumberger avait
anticipé ce ralentissement de fin d’année et en avait avisé les investisseurs dès le mois de
décembre, l’annonce de ces derniers jours n’étant ainsi pas une nouvelle surprenante. En
cause, les retards dans les zones Europe-Russie-Afrique et surtout Amérique du Nord, où la
baisse du prix du gaz a ralenti les investissements en ce qui concerne les gaz schiste.
Cependant, le rebond des opérations dans le Golfe du Mexique a rééquilibré la balance de la
compagnie.
Ce sont donc les activités hors Amérique du Nord (68% des activités globales de Schlumberger)
qui permettent au groupe de rester très compétitif, avec un chiffre d’affaire en hausse de 16%.
Et bien qu’aucune perspective ne soit clairement annoncée, l’entreprise annonce dors et déjà
une dynamique positive, s’appuyant sur une croissante d’environ 10% et un relent d’activité
dans le Golfe du Mexique. Mais malgré les dernières péripéties et le fait que le groupe soit
présent dans 85 pays à travers, la zone Amérique du Nord représente pratiquement un tiers de
son chiffre d’affaires, devant la zone Europe-Russie-Afrique ou celle du Moyen-Orient.
Résumé par Vincent Mouchikhine
«Schlumberger pâtit du coup de frein donné dans le gaz de schiste aux USA», dans
Romandie.com. Publié le 18/01/2013. Tiré de :
http://www.romandie.com/news/n/_Schlumberger_patit_du_coup_de_frein_donne_dans_le_gaz_de_schiste_aux_USA94180120131808.asp?
De nouveaux rapports de force
Tel que présenté dans les notes sectorielles des dernières semaines, la carte mondiale des pays
producteurs et importateurs de pétrole est en train de changer radicalement, notamment avec
l’exploitation massive des gaz de schiste. Cette révolution aura de nombreux impacts, aussi
bien sur le plan économique, géopolitique, qu’environnemental. De nombreuses prévisions
laissent à penser que d’ici quelques années l’Amérique du Nord deviendra autosuffisante en
énergie, et que le nouveau gros client des pays du Golfe sera la Chine. En effet, plusieurs
experts pensent que les États-Unis seront amenés à entrer dans une phase
« d’isolationnisme », afin d’exploiter au maximum leurs gisements de gaz pour répondre à la
demande en énergie du pays, mais également pour relancer l’économie locale, notamment en
exploitant la voie de la production de matières premières (plastique, peinture, solvant…) à
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es partir de ce gaz bon marché qui nécessitait auparavant l’utilisation de pétrole, beaucoup
plus coûteux.
Cet isolationnisme aura un réel impact sur la présence des États-Unis dans la région du
Golfe, qui garantissait jusqu’ici « la sécurisation des voies maritimes, mais également un
rôle de gendarme au sein même des pays concernés ». Cependant, bien que les États-Unis
n’aient plus de réels intérêts dans la région, il y a un facteur de taille qui pourrait bien
faire en sorte que les troupes américaines restent en place, et ce facteur est la Chine. Afin
de pouvoir continuer à importer en masse le pétrole de la région, la Chine va devoir
s’assurer du maintien de l’ordre dans la zone, chose qu’il leur est pour le moment
impossible de faire au vu de ses ressources militaires limitées.
Il est donc fort à parier que les États-Unis maintiendront leurs troupes, non plus pour des
questions énergétiques, mais plutôt en vue de restaurer leur pouvoir de négociation
envers la Chine et leur permettre d’obtenir des concessions de celle-ci « en échange du
service rendu ».
L’Union Européenne quant à elle risque d’agir comme simple spectateur, à cause des
divergences politiques existantes à propos notamment des pétroles et gaz de schiste,
entre les différents pays qui la constituent.
Cette révolution va donc au-delà de la seule question de la redistribution des statuts de
pays importateurs ou exportateurs de gaz et pétrole et constitue surtout un réel
changement dans les rapports de force entre les grandes puissances mondiales.
Résumé par Ian-Anthony Zouari Gordon-Pullar
«La révolution géopolitique du gaz de schiste s'accomplit sans l'Europe», dans Lemonde.fr.
Publié le 16/01/2013. Tiré de :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/16/la-revolution-geopolitique-du-gaz-de-
schiste-s-accomplit-sans-l-europe_1817914_3232.html
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Quand le chat est parti, les souris dansent
Le NASDAQ étant fermé pour cause de congé férié aux États-Unis le 21 janvier, le TSX a pu
bénéficier d’une entrevue donnée par le directeur général de RIM à un quotidien allemand et
perçue positivement par les investisseurs. En effet, le TSX a atteint son plus haut score en près
d’un an et demi à 12 794,25 alors que le titre de RIM connaissait un bon de 15% en une
séance, atteignant lui aussi sa plus haute valeur en 13 mois à 18,12$. À noter que la valeur de
l’action de RIM a presque triplé depuis septembre dernier.
L’entrevue du dirigeant de RIM signalait que tout était mis en œuvre pour un lancement réussi
de la plateforme BlackBerry 10 le 30 janvier, mais qu’on évaluerait toutes les options possibles
pour relancer la compagnie par la suite, notamment le partenariat stratégique avec des
compétiteurs. On constate donc que l’entreprise canadienne n’a pas jeté l’éponge et mise sur
le bon accueil des testeurs de ses nouveaux appareils pour reprendre des parts du marché du
téléphone intelligent. À cet égard, des analystes financiers influents de Wall Street ont
rehaussé positivement leur perspective du titre.
Cette situation rappelle à quel point le secteur des technologies est toujours important au
Canada malgré la faillite de gros joueurs dans la dernière décennie. On comprend également
ici que plusieurs investisseurs croient en la capacité de RIM de rebondir – au moins
temporairement – face à une féroce compétition. Évidemment, cela s’avère être un pari
risqué, mais potentiellement payant, à l’aube du lancement de sa nouvelle gamme de produits.
Résumé par Mathieu Morissette
«RIM shares rise to 13-month high on strategic review hopes», dans Reuters. Publié le
21/01/2013. Tiré de :
http://www.reuters.com/article/2013/01/21/us-rim-shares-idUSBRE90H0OI20130121
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Biotechnologies et Pharmaceutiques :
Florian CARAUD
Louis-Simon LANDRY
Energie :
Paul GALLET
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Hautes Technologies :
Bertrand NEMBOT
Manufacturier et Services :
Christophe RUTYNA
Minier :
Simon PAPINEAU
Priscille ARBOUR
Pétrole et Ressources Naturelles :
Ian Anthony ZOUARI GORDON-PULLAR
Vincent MOUCHIKHINE
Technologies de l’Information :
Mathieu MORISSETTE
Réalisation
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Le comité est fier de remercier ses
partenaires !
Adresse postale
Case postale 6079, succursale Centre-ville
Montréal, Québec, H3C 3A7
Courriel
polyfinances@gmail.com
Site web
www.polyfinances.ca
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