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Fonds dinvesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 09 septembre 2013

Polyfinances-Note Sectorielle-Semaine du 09 septembre

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 09 septembre 2013

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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 09 septembre 2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

3

Som

mai

re

Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 6

Energie et Environnement 8

Manufacturier et Services 12

Matériaux et Construction 14

Minier 16

Pétrole et Ressources Naturelles 20

Technologies de l’Information 23

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Drones de combat contre les islamistes au Pakistan : des armes aveugles ?

Guerres et avancées technologiques ont souvent marché main dans la main, et aujourd’hui le

développement des drones passionne autant qu’il inquiète la communauté internationale.

L’US Air Force, premier développeur et utilisateur mondial, a déjà envoyé des drones en

Afghanistan, en Irak, au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Jeudi, deux missiles tirés par un

drone au Pakistan aurait tué 6 insurgés islamistes, près de la frontière afghane.

Les attaques aériennes américaines au Pakistan ont lieu depuis 2006 et se concentrent

principalement dans la région septentrionale du Waziristan, le long de la frontière avec

l’Afghanistan. Ces bombardements visent les nombreux talibans menant des attaques en

Afghanistan et les membres d’Al-Qaïda réfugiés au Pakistan. Au cours des dernières années,

ces groupes ont gagné beaucoup d’influence dans ce pays, qui possède depuis 1998 l’arme

nucléaire. C’est officiellement pour répondre à cette menace que le gouvernement pakistanais

a autorisé les attaques aériennes des zones tribales par les aérodynes américains.

Ces drones de combat, ou Unmanned Combat Air Vehicle (UCAV) en anglais, sont aujourd’hui

considérés par le gouvernement américain comme des « armes vitales pour neutraliser ses

ennemis islamistes reclus dans des zones tribales ». L’US Air Force utilise principalement des

drones de la famille Predator, dont les modèles sont spécialisés dans des missions de

reconnaissance ou de combat. Entré en service en 1995, ils peuvent voler 42 heures sans

ravitaillement et transporter jusqu’à 450 kg d’armement, sous forme de missiles air-air, air-sol

et bombes. Développés et construits par General Atomics Aeronautical Systems basée à San

Diego en Californie, leur développement aura nécessité 2 387 millions de dollars et leur coût

unitaire est estimé à 4.5 millions de dollars.

Suite à l’intensification des frappes aériennes américaines depuis 2006, le Pakistan avait été

irrité par des rapports de victimes civiles et considérait les bombardements américains comme

une violation de souveraineté. Selon des études indépendantes, les États-Unis ont depuis

considérablement diminué les attaques de drones, passant de 73 par année en 2011, 48 en

2012 à 20 cette année. On estime aujourd’hui que les drones ont tué plus de 3500 personnes

au Pakistan depuis 2000, dont un certain nombre de civils. L’armée américaine ne

comptabilisant pas officiellement ces attaques, il est aujourd’hui impossible d’en obtenir le

nombre exact.

Résumé par Caroline DIETRICH

«Deadly drone strike in Pakistan», dans theguardian.com. Publié le 06/09/2013. Tiré de :

http://www.theguardian.com/world/2013/sep/06/deadly-drone-strike-pakistan

«Un drone américain tue un chef islamiste au Pakistan», dans Le Nouvel Observateur. Publié le

06/09/2013. Tiré de :

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130906.REU1802/un-drone-americain-tue-un-chef-

islamiste-au-pakistan.html

Aérospatial et Défense

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«Le gouvernement fédéral vient en aide à l'industrie aéronautique canadienne

Le ministre fédéral de l'Industrie, James Moore, a tenu à l'École nationale d'aérotechnique (ENA)

(mercredi 4 septembre) une conférence portant sur un programme de financement qui viendrait

en aide aux entreprises aéronautiques canadiennes. En effet, certaines compagnies développent

des idées de nouvelles technologies sans pour autant voir un résultat concret. Cela est majoritaire-

ment dû à un manque de capital.

Ce programme provient d'une recommandation, faite par l'ancien ministre conservateur David

Emerson, parut dans un rapport sur l'industrie aérospatiale déposé à la fin du mois de novembre

2012 au gouvernement canadien. Ce projet a été repris en main par le ministre des Finances, Jim

Flaherty. Ce dernier a pris en considération ce programme pour faire son discours sur le budget en

mars dernier. Bref, ce programme propose un investissement, de la part du gouvernement fédé-

ral, de 50% des coûts d'un projet qui peut s'étaler sur plusieurs années jusqu'à une concurrence

de 54 millions de dollars CAN par année. Cependant, pour qu'un projet soit accepté par Ottawa,

celui-ci devra être présenté par une compagnie qui a su faire sa marque dans le domaine aérospa-

tiale. On parle typiquement ici des compagnies comme Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whit-

ney Canada, CAE, etc. Par contre, toujours dans le but de faire approuver leurs projets par le gou-

vernement fédéral, ces grandes compagnies devront impliquer dans leur processus de conception

au moins une PME ainsi qu'un établissement académique tel une université ou un institut de re-

cherche affilié.

Enfin, la première cohorte qui participera à ce programme devra montrer son intérêt d'ici le 6 dé-

cembre 2013 et faire leurs propositions de projets au plus tard le 14 avril 2014. À ce propos, Bom-

bardier et Bell Helicopter Textron Canada ont déjà fait part de leur enthousiasme pour ce pro-

gramme via un communiqué de presse. En effet, ces deux compagnies ont déjà quelques projets

en tête et il s'agit maintenant de prendre celui qui saura satisfaire le plus possible aux exigences

du programme. On peut aussi imaginer l'impact que cela aura sur les PME, car ce type de compa-

gnie compte majoritairement sur les partenariats pour développer leurs relations d'affaires et leur

visibilité à travers leur marché respectif.

Résumé par David ST-JACQUES

«L'industrie aéronautique traversera la vallée de la mort», dans La Presse. Publié le 05/09/2013.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/201309/05/01-4686336-lindustrie-aeronautique-traversera-

la-vallee-de-la-mort.php

«Volume 1 : Au delà de l'horizon : les intérets et l'avenir du Canada dans l'aérospatiale-Novembre

2012», dans Examen de l'aérospatiale. Publié le 29/11/2012. Tiré de :

http://examenaerospatiale.ca/eic/site/060.nsf/fra/00048.html

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Medtronic lance officiellement sa division de services pour les hôpitaux

Cette semaine, Omar Ishrak, CEO de Medtronic, a annoncé le lancement de Medtronic Health

Solutions, une toute nouvelle branche de la compagnie minnésotaine qui vise à aider les

hôpitaux à mieux se gérer. Deux contrats sont déjà signés avec des établissements au Royaume

-Uni : l’University Hospital of South Manchester NHS Trust et l’Imperial College Healthcare NHS

Trust à Londres. Ces premiers pas viseront à améliorer l’efficacité des laboratoires de

cathétérisme cardiaque des hôpitaux.

Avec l’acquisition de Cardiocom le mois dernier, il est logique de croire que Medtronic sera en

bonne position pour effectuer des suivis efficaces des patients ayant subi des chirurgies.

Cardiocom offre des appareils de monitoring à distance pour les personnes souffrant de

diabète ou de problèmes cardiaques. L’utilisation de tels appareils permet de faire un meilleur

suivi auprès de ces patients. Sachant qu’aux États-Unis les coûts entraînés par les visites à

l’hôpital afin de suivre l’évolution d’une maladie s’élèvent à 39 milliards, on comprend

rapidement l’intérêt de Medtronic de s’imposer comme consultant dans le domaine.

Medtronic est la plus grande compagnie de technologies biomédicales au monde et est aussi la

première à faire le saut dans les services d’aide à la gestion d’établissements de santé. On

imagine donc que les différents compétiteurs (Boston Scientific, GE Healthcare, Siemens

Healthcare, etc.) suivront le dossier avec attention…

Résumé par François MARCOUX

«Medtronic debuts health services arm», dans FierceMedicalDevices. Publié le 3/9/2013. Tiré

de :

http://www.fiercemedicaldevices.com/story/medtronic-debuts-health-services-arm/2013-09-

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«Medtronic bags telehealth biz for $200M», dans FierceMedicalDevices. Publié le 12/8/2013.

Tiré de :

http://www.fiercemedicaldevices.com/story/medtronic-bags-telehealth-biz-200m/2013-08-12

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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Des « anges » américains s’intéressent au marché québécois des biotechnologies

Issue de la Californie, Sanderling Ventures, un important investisseur en capital de risque, s’est

spécialisé au fil des ans au développement du marché des nouvelles technologies autant en ce qui

concerne les outils biomédicales, pharmaceutiques ou en administration de la santé.

La société désire cumuler 250 M$ US dans le but d’accompagner les entreprises québécoises dans

le développement de leurs nouvelles technologies, du début de leur croissance jusqu’à la

commercialisation. Concrètement, celle-ci désire créer à Montréal une installation permanente

pour aider les jeunes entreprises à se développer. Il est important de souligner certains effets très

bénéfiques de cette installation, comme la possibilité de conserver les scientifiques au Québec et

de faire le pont entre les universités et le milieu des affaires.

Sanderling Ventures avaient déjà vu son projet appuyé par du financement provenant de géants

de l’industrie comme GlaxoSmithKline. Cette semaine, c’est au tour de la BDC Capital (20 M$) et

du Fond de solidarité FTQ (10 M$) d’annoncer un financement de 30 M$ US pour appuyer les

projets de la société américaine. Ces fonds permettront l’émergence de nouvelles entreprises sur

ce marché de pointe et démontreront aussi qu’il est pertinent de venir investir du capital de

risques au Québec.

Finalement, il est intéressant de souligner qu’avec un peu plus d’un milliard par année en

investissement, le marché des biotechnologies et des pharmaceutiques au Canada est le deuxième

en importance pour les investissements en R&D derrière celui des technologies de l’information au

Canada. Cependant, ce chiffre était à la baisse depuis la crise de 2008. Des nouvelles comme celles

apportées par Sanderling Ventures apporteront sûrement du renouveau à ce secteur.

Résumé par Julie CHARRON-LATOUR

«Un engagement de 30 M$ US incite un important investisseur du secteur biomédical à établir un

centre de développement à Montréal», dans BDC Capital de Risque. Publié le 5/09/2013. Tiré de :

http://www.bdc.ca/FR/solutions/capital_risque/salle_nouvelles/Pages/D%C3%A9tailCommuniqu%

C3%A9.aspx?PressReleaseId=562#.Uin6IGTxQ6F

«Profil de l'industrie pharmaceutique», dans Industrie Canada. Publié le 8/02/2012. Tiré de :

http://www.ic.gc.ca/eic/site/lsg-pdsv.nsf/fra/h_hn01703.html

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Tony Abbott ne sera pas le suppositoire du réchauffement climatique

Des élections générales viennent d’avoir lieu en Australie, propulsant le Liberal Party au

pouvoir, dont il ne reste que le nom de libéral, car mené par le très conservateur Tony Abbott.

Première annonce gouvernementale, il compte travailler à l’abolition de la toute récente taxe

carbone, instaurée en 2012 par le parti travailliste, conjointement avec le parti vert. Alors, en

référence à sa gaffe télévisuelle de lundi, je titre que Tony Abbott ne contribuera pas à soigner

la Terre.

Malgré un succès impressionnant aux élections, les chiffres ne sont pas du côté des

conservateurs dans le dossier de la taxe carbone. En quatorze mois, le progrès est déjà visible:

réduction de 7% des émissions de GES provenant de l’électricité, réduction de 17% de la

production d’électricité à partir du charbon et augmentation de 25% des énergies

renouvelables. Quoi qu’une partie de ces résultats pourrait être attribuable à une baisse de la

demande énergétique.

Le gouvernement orientera probablement aussi le débat autour des coûts du programme, dont

l’abolition permettrait, selon lui, des économies de 7.47 G$ (AUD). Une conclusion financière

aux antipodes de certaines autres sources, qui évaluent la facture de cette abolition à 6 G$ : un

fossé de plus de 13 G$ comblé par les taxes actuellement payés par les pollueurs. À vous de

voir quel calcul vous convient.

Le système actuel de pollueur payeur aura au moins l’avantage de forcer l’industrie dans un

tournant vert, ce que les deux clans ne pourraient nier.

Rappelons qu’Abbott a ravi la tête du parti à son prédécesseur Malcolm Turnbull en 2009 suite

à un vote de confiance demandé pour remettre en question l’appui de Turnbull à un projet de

marché d’émissions GES du gouvernement travailliste du temps, gagné par 42 voix contre 41,

comme quoi cette tentative d’abolition n’a rien de surprenant.

Pour terminer, détaillons rapidement cette taxe carbone : elle vise autour de 200 industriels

émettant plus de 25 000 tonnes de GES chacun par année, majoritairement des pétrolières, des

minières et des producteurs d’électricité, qui combinés participent à la moitié des émissions du

pays. Pays qui, à lui seul, compte pour près de 1.5% de la planète. Cette taxe de 25$ par tonne

s’inclut dans un vaste plan de verdissement s’étalant jusqu’en 2050 visant à réduire de 80% les

émissions australiennes par rapport à l’an 2000. Ambitieux à l’origine, cet objectif sera crucifié

sous peu…

Résumé par Benoit THIBAULT

«Australia Elects New Prime Minister, Scraps Old Carbon Tax», dans Clean Technica. Publié le

09/09/2013. Tiré de :

http://cleantechnica.com/2013/09/09/australia-elects-new-prime-minister-scraps-old-carbon-

tax/#EqJJCOIfxLfsV1bM.99

Énergie et Environnement

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nt Cogénération au Québec – Du biogaz au biométhane

En 1996, BFI inaugurait la première centrale électrique québécoise alimentée par le biogaz.

Aujourd’hui, BFI Canada annonce (jeudi le 5 septembre 2013) un investissement de 40 M $CAN

pour le lancement d’un des plus importants projets de transformation de biogaz en biométhane

en Amérique. Ainsi, c’est à Terrebonne qu’il faudra se déplacer si l’on veut visiter une usine qui est

non seulement capable de convertir de la matière résiduelle en énergie verte mais pouvant

alimenter l’équivalent de 1 500 camions lourds pour une période de 20 ans environ.

La filiale de la société canadienne Progressive Waste Solutions, BFI Canada, prévoit être en mesure

de transformer le biogaz en biométhane à un rythme de 17 000 m3/heure. Une bonne utilisation

du produit généré aurait pour effet de réduire de 350 000 barils de pétrole par année notre

dépendance aux combustions fossiles. De plus, le biométhane étant l’une des ressources

énergétiques les moins polluantes sur la planète (comparativement à d’autres combustibles

fossiles), cette technologie permettra de réduire l’empreinte écologique de la région de Montréal.

Il est à noter que l’ouverture de la nouvelle usine est prévue aux alentours du début du second

semestre de 2014.

Résumé par Ivan BELTRAN

«Conversion des matières résiduelles en énergie verte – BFI lance le plus important projet de

transformation de biogaz en biométhane (gaz naturel vert) au Québec», dans Yahoo! Finance.

Publié le 05/09/2013. Tiré de :

http://fr-ca.finance.yahoo.com/actualites/conversion-des-mati%C3%A8res-r%C3%A9siduelles-en-

%C3%A9nergie-verte-bfi-143000840.html

«BFI Canada investit 40M$ à Terrebonne», dans La Revue. Publié le 06/09/2013. Tiré de :

http://www.larevue.qc.ca/actualites_bfi-canada-investit-40-a-terrebonne-n27284.php

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L’entente entre Hydro-Québec et Pétrolia, enfin dévoilée, déplait au gouvernement

En 2008, Hydro-Québec avait concédé ses permis d’exploration sur l’île d’Anticosti à la

compagnie Pétrolia. Cette dernière faisait valoir des clauses de confidentialité pour ne pas

dévoiler les détails de transaction et la hauteur des redevances. Ce n’est que le jeudi 5

septembre que l’entreprise rendit publique les détails de l’entente sous les pressions des

gouvernements libéral et péquiste.

Les 35 permis d’exploration d’Hydro-Québec ont été transférés à Pétrolia contre une

redevance graduelle sur la production en cas d’extraction de pétrole de schiste. Le montant

exact serait de 1% pour les trois premiers millions de barils de pétrole produits, le pourcentage

serait de 2% au-delà des 3 millions de barils et ce chiffre passerait enfin à 10% pour 10 millions

de barils et plus. Selon le document diffusé, l’entente ne contenait aucune transaction

monétaire, seuls 460 000$ ont été versés à la société d’État pour utiliser ses données

sismiques.

Après plusieurs réactions de la scène politique, c’est la ministre des Ressources Naturelles qui

s’est prudemment prononcée sur le pétrole d’Anticosti. Martine Ouellette a jugé l’entente

insuffisante et a ajouté : « C'est clair que ce n'est pas avec cette entente que les Québécois

vont s'enrichir (…) Moi, le passé, je ne peux pas le changer. Moi, je vais faire en sorte qu'on ait

les outils au gouvernement pour faire en sorte qu'au niveau de l'avenir, si on décidait qu'il y

avait exploitation du pétrole, si on en trouve premièrement et que c'est économiquement

exploitable, et qu'on peut mettre l'ensemble des moyens de mitigation pour l'environnement,

et qu'on décidait d'aller de l'avant, on va faire en sorte que c'est l'ensemble des Québécois qui

vont s'enrichir avec ça ».

Il faut rappeler que le Parti Québécois s’était engagé à instaurer une redevance de 50% avant

impôts sur les profits des sociétés d’hydrocarbures. Elle varie présentement entre 5 et 12%. En

attendant une étude complète de la filière par le Bureau d'audiences publiques en

environnement (BAPE), l’opinion publique condamnera toujours les faibles retombées de cette

transaction.

Résumé par Ilias TIHANI

«L’entente “secrete” entre Hydro-Québec et Pétrolia dévoilée», dans Les Affaires. Publié le

06/09/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/l-entente-secrete-entre-hydro-quebec-

et-petrolia-devoilee/561194#.Uiz3A9JLM2A

« Anticosti, Martine Ouellette juge l’entente avec Pétrolia insufisante » dans Les Affaires. Publié

le 06/09/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/anticosti-martine-ouellet-juge-l-

entente-avec-petrolia-insuffisante/561226#.UizzbNJLM2A

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Pressions chez McDonald et Wendy’s

Au sein d’une des industries où les salaires des employés sont les plus bas aux États-Unis,

quelques milliers d’employés de chaînes de restauration rapide de plus de 58 villes sont en

grève pour protester contre leurs conditions salariales. Le mouvement qui avait débuté en

décembre dernier à New York avec 200 employés a pris beaucoup d’ampleur depuis. À ce jour,

les grévistes possèdent deux revendications soit d’augmenter leur salaire à un taux horaire de

15 $ (soit le double du salaire minimum aux États-Unis) et le droit de former un syndicat qui

serait propre à chaque franchise. Selon l’agence France-Presse, la journaliste Brigitte Dusseau

affirme que « le salaire médian des employés de fast-food - une industrie de 200 milliards de

dollars - est de 18 500 dollars par an, en dessous du seuil de pauvreté (23 000 dollars pour une

famille de 4).» Ceci semble être expliqué par le fait que le salaire minimum horaire n’a pas été

ajusté en fonction de l’inflation et devrait plutôt être au montant de 10 $. De plus, les

économistes estiment qu’une augmentation du taux horaire à 10.50 $ impliquerait seulement

une hausse des coûts d’opération des restaurants de 2.7%

En effet, l’industrie de la restauration rapide est l’un des secteurs où la proportion des

employés représentés par un syndicat est minime. Selon les analystes, ce mouvement de

protestation pourrait avoir un impact majeur sur l’industrie américaine si les grévistes

réussissent à obtenir leurs réclamations. Puisque les salaires en restauration rapide sont parmi

les plus bas au sein du secteur manufacturier, la hausse de la rémunération de ces employés

pourrait causer une augmentation globale des salaires des travailleurs à faible revenu.

Cependant, les journalistes estiment improbable l’autorisation des grands dirigeants de

McDonald de permettre aux employés de se syndiquer. Effectivement, cette syndicalisation

entrerait en conflit avec la politique de gestion centralisée de la chaîne et donnerait trop de

pouvoir aux franchises en matière de conditions de travail.

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«Amongst the poorest paid, a labor revival» dans MSNBC. Publié le 02/09/2013.

Tiré de :

http://tv.msnbc.com/2013/09/02/can-the-fast-food-strikes-revive-american-labor-unions/

«Fast Food strikes expand across US to 50 cities » dans Bloomberg. Publié le 29/8/2013.

Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-08-29/fast-food-strikes-expand-across-u-s-to-50-

cities.html

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Lego devient le 2eme fabricant de jouets au monde

La marque danoise a vu une hausse de 13% de son chiffre d’affaires au premier semestre à 10.4

milliards de couronnes (2 milliards de CAN) avec un bénéfice qui a augmenté de 18%, à 2.4

milliards de couronnes (430 millions CAN) par rapport au premier semestre 2012. Des chiffres

impressionnant pour cette entreprise privée détenue par l’homme le plus riche du Danemark,

Kjeld Kirk Kristiansen, petit-fils du fondateur de la marque Ole Kirk Kristiansen. Cette croissance

amène Lego à la deuxième place parmi les fabricants de jouets devant Hasbro, Mattel restant

numéro un avec 2.16 milliards de dollars (2.24 milliards CAN) pour le premier semestre.

Pourtant, le semestre avait mal commencé avec une faible croissance du marché européen et

nord-américain respectivement 8% et 4%. Le salut est venu de l’Asie où Lego a su trouver un

marché émergent à la croissance sans commune mesure, supérieure à 50%. Au premier semestre

de cette année, il avait déjà augmenté de 35%. Par ailleurs, la hausse du niveau de vie dans

certains pays asiatiques accroit la demande pour les produits Lego. Le nouveau thème animalier

de Lego The Legend of Chima a eu particulièrement du succès en Asie mais outre le jeu de

construction à l’origine de la marque, Lego se diversifie depuis quelques années en produisant des

jeux de société ainsi que des jeux vidéo. Ces ventes lui ont permis d’accroitre sa part de marché,

passant de 8.6% en fin d’année dernière à 8.8% à l’issue du premier semestre. Les résultats précis

par zone et par secteur de la compagnie danoise ne sont pas accessibles de par sa nature privée.

Jusqu’à maintenant, le marché asiatique avait peu attiré l’attention du Danois mais ces chiffres

record l’incitent à se tourner vers cette région. L’entreprise a d’ailleurs annoncé en mars dernier

qu’elle comptait implanter en Chine une usine qui emploiera 2000 personnes.

Résumé par Matthieu DE NADAI

«Industrie du jouet: Lego devient le numéro 2 mondial», dans La Presse. Publié le 06/09/2013. Tiré

de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201309/06/01-4686629-industrie-du-jouet-

lego-devient-le-numero-2-mondial.php?

utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718

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«Lego says will focus more on fast-growing Asian markets», dans Reuters. Publié le 05/09/2013.

Tiré de :

http://www.reuters.com/article/2013/09/05/lego-results-idUSL6N0H11I020130905

«Lego Beats Hasbro as World’s No. 2 Toymaker Amid Asia Sales Jump», dans Bloomberg. Publié le

05/09/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-05/lego-beats-hasbro-as-world-s-no-2-toymaker-

amid-asia-sales-jump.html

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La construction de l’Oléoduc de TransCanada enrichira le Canada et le Québec

Annoncé officiellement en août 2013, le projet de 12G$ Oléoduc Énergie Est transportera près

de 1,1 millions de barils par jour de l’Alberta vers le Nouveau-Brunswick et entrera en service

en 2017 à Québec et en 2018 à St-Jean.

Outre alimenter les raffineries de Montréal en pétrole brut ou pétrole léger provenant des

sables bitumineux de l’Athabasca, la construction de l’oléoduc de plus de 4500km serait

bénéfique au secteur de la construction. Ce projet permettra au Québec d’en tirer profit,

puisque d’après l’entreprise Albertaine, il y créerait plus de 7300 emplois. Le projet ajouterai

également 3.1G$ dans l’économie québécoise durant sa phase de construction et plus 6.35G$

dans les richesses produite dans la région selon une étude menée par Deloitte. Bien que

l’Ontario et l’Alberta soient les principaux bénéficiaires, toujours selon la même étude, le

projet rapporterait 3.24G$ à l’économie du Québec durant les 40 premières années

d’exploitations. Dans l’économie du Canada, le projet Énergie Est ajoutera plus de 45 milliards

dans le PIB du pays durant les 40 prochaines années dont 10 milliards de recettes fiscales (le

Québec en touchera 2 milliards). En plus d’améliorer son économie, le projet s’établit dans un

Québec où les raffineries sont moins nombreuses qu’avant et en plus elles importent le pétrole

de l’étranger rappelle M. Girling. De plus « l’oléoduc assure un mode de transport rapide et

sécuritaire » permettant d’économiser 50% des dépenses de transport du pétrole et réduisant

l’émission de gaz à effet des serre.

Cependant, le début de la construction est toujours attendu puisque les dirigeant Transcanada

n’ont pas encore conclu tous les accords, notamment ceux avec les propriétaires des terrains

ou pourrait passer le pipeline. Cependant, petite déception des futurs consommateurs de cette

ressource puisqu’elle n’engendre pas une baisse des prix à la pompe.

Résumé par Yahya DIALLO

« Un oléoduc de l’Ouest vers l’Est ». Dans TransCanada. Publié en 2013. Tiré de : http://www.oleoducenergieest.com/about/le-projet/

« Oléoduc de TransCanada : la construction ajouterait 3G$ au PIB du Québec ». Dans Les Affaires. Publié le 10/09/13 2013. Tiré de : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/oleoduc-de-transcanada-la-construction-ajouterait-3-g-au-pib-du-quebec/561286

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Cuivre : faux espoirs pour les investisseurs

Lundi dernier, le cuivre atteignait un sommet depuis les trois dernières semaines à Londres,

après des signes positifs reçus du secteur manufacturier en Chine, premier consommateur

mondial de ce métal. L’expansion de l’économie chinoise observée tout au long du mois

d’août, qui suivait une contraction de trois mois, et un niveau de production à son plus haut

depuis 16 mois se sont révélés payant pour ceux qui vendaient leur métal rouge en début de

semaine.

En termes chiffrés, le cuivre gagnait à Londres 1,6% pour les contrats à termes de 3 mois, pour

s’établir à 7 211$ la tonne, et les prix montaient de 2,5%. Au Comex, à New York, les contrats

jusqu’en décembre sont également montés de 1,6%, soit à 3,2835$ l’once.

Toutefois, les espoirs d’une remontée sérieuse pour ce métal ont été fortement ébranlés

mercredi, puisqu’on observait alors la plus grande chute des prix en cinq semaines. Deux

évènements politiques peuvent expliquer cette chute : la sortie d’une étude sur les

perspectives économiques confirmant l’amélioration dans le secteur manufacturier américain

(principalement les bons résultats du secteur automobile), ce qui pourrait amener la Fed à

ralentir ses efforts de stimulation économique et un vote très attendu du Sénat américain sur

l’autorisation des frappes militaires en Syrie (celui-ci s’est finalement déclaré favorable à des

actions limitées).

Ces évènements ne sont toutefois pas isolés et la tendance pour le cuivre cette année est

fortement à la baisse, malgré la remontée des deux derniers mois (principalement due aux

améliorations perçues pour les économies chinoise et occidentales). Depuis le début de

l’année, la chute des prix est de plus de 20% sur les marchés mondiaux à cause des

perspectives de surproduction et d’augmentation des réserves.

Dans les 5 dernières années, les sommets qu’a atteints le cuivre ont été justifiés plus par un

problème d’approvisionnement que par une demande forte. La contrainte de

l’approvisionnement s’est partiellement levée à cause d’une productivité des mines supérieure

à celle qui avait été prévue (hausse de 8 à 9% par rapport à l’an dernier), or même si la

demande pour le métal rouge est en augmentation elle ne suffira pas à rééquilibrer la balance.

La Chine, plus grand consommateur mondial de cuivre (principalement pour la fabrication de

câbles électriques), a peu de nouveaux grands projets de développement urbain prévus pour

la fin de l’année. À Londres et ailleurs, l’inventaire est donc à la hausse.

À moyen terme, les analystes s’attendent donc à ce que les prix continuent de descendre pour

un certain temps encore.

Résumé par Camille MATTE

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« Copper hits three-week high on China data », dans Mining.com. Publié le 02/09/13, tiré de :

http://www.mining.com/copper-hits-three-week-high-on-china-data-87253/

« Copper slumps most in five weeks on concern stimulus will slow », dans Bloomberg. Publié le

04/09/13, tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-04/copper-falls-on-concern-u-s-economy-will-spur-

reduced-stimulus.html

« Copper rally loses steam as China demand falters », dans le Wall Street Journal. Publié le

03/09/13, tiré de :

http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323932604579052323309784470.html

« Copper rally won’t last, experts warn », dans CNBC. Publié le 04/09/13, tiré de : http://

www.cnbc.com/id/101006960

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Le secteur minier va poursuivre ses investissements

Selon Bloomberg, les 20 plus grosses compagnies minières ont dépensées $250 milliards au

cours des trois dernières années. Toujours selon Bloomberg, ces mêmes compagnies

s’apprêteraient à investir $244 milliards durant les trois prochaines années. Soit une

diminution de 2.4%.

Selon plusieurs analystes, la demande en métaux devrait augmenter dans les deux prochaines

années avec le lancement de grand chantier comme la création de nouveaux chemins de fer en

Chine. Mais la question principale est : une fois ces grands chantiers passés, la croissance de la

consommation suffira-t-elle pour entretenir la demande ? C’est cette incertitude qui pousse les

observateurs à réclamer des comptes aux minières.

Catherine Raw, gestionnaire du fond minier de $17 milliards de BlackRock, soulignait en début

de semaine que les directions des compagnies minières devaient encore prouver à leurs

actionnaires que les investissements réalisés seraient bénéfiques sur le long terme. Suite à la

chute de la demande ayant entrainé une baisse des prix des matières premières et donc une

chute des profits des minières, de nombreux investisseurs dont BlackRock ont demandé aux

entreprises d’augmenter leurs dividendes, de réduire leurs couts et de revoir leurs

investissements à venir. Récemment, Ivan Glasenberg, PDG de Glencore Xstrata, avait

demandé à ses collègues de procéder à une « cure d’austérité » dans leurs investissements afin

de lutter contre le surplus actuel de minéraux. S’il y a bien une baisse en prévision, c’est son

ampleur qui fait débat.

Résumé par Guillaume VERGNE

«Rio to BHP Invest $244 Billion as Glasenberg Warns: Commodities», dans Bloomberg. Publié le

04/09/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-03/rio-to-bhp-invest-244-billion-as-glasenberg-

warns-commodities.html

«Top miners to spend $244b in the next two years », dans Mining. Publié le 04/09/2013. Tiré

de :

http://www.mining.com/top-miners-to-spend-244billion-in-the-next-two-years-60930/

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Rachat de Novus Energy Inc. : la Chine renforce sa présence dans les sables bitumineux

canadiens

L’entente de rachat de la canadienne Novus Energy Inc. par la chinoise Yanchang Petroleum

International pour environ 320 millions de dollars a été officiellement annoncée le 3

Septembre dernier. L’arrangement, qui est encore conditionné par l’approbation des

actionnaires des deux compagnies et la validation des organismes règlementaires

gouvernementaux, devrait être conclu pour fin 2013.

Novus opère dans l’acquisition, l’exploration, le développement et la production de pétrole et

gaz naturel dans l’ouest canadien, avec une valeur de production estimée à environ 4000

barils équivalents de pétrole par jour. Yanchang Petroleum International se spécialise dans

l’exploration, l’exploitation et la vente de pétrole et gaz, et a pour actionnaire majoritaire

Yanchang Petroleum Corp., l’un des plus gros producteurs de pétrole en Chine.

Pour la Chine, le rachat de Novus s’inscrit dans la foulée de nombreuses acquisitions

stratégiques au Canada : sur la soixantaine d’entreprises listées dans le secteur des sables

bitumineux, au moins 8 ont conclu des accords officiels avec la Chine dans les dernières

années. Les acquisitions chinoises incluent entre autres i) l’achat en 2005 pour 122 millions

de 16.7% des parts de l’exploitant de sables bitumineux MEG Energy par la China National

Offshore Oil Corporation (CNOOC), ii) l’acquisition en 2005 de 40% des parts du projet

Northen Light Oilsand d’extraction de sables bitumineux par Sinopec, iii) l’achat en 2005 pour

4.18 milliards de l’albertaine PetroKazakhstan par PetroChina, iv) le rachat en 2010 pour 4.65

milliards des parts de ConocoPhillips dans le projet Syncrude, v) l’achat en 2011 pour 2.1

milliards de Daylight Energy Ltd par Sinopec, vi) l’achat en 2011 pour 2.1 milliards de

l’exploitant de sables bitumineux Opti Canada par CNOOC, vii) l’achat en 2012 de parts des

projets Mackay River et Dover de Athabasca Oil Sands Corp par PetroChina; viii) le rachat par

CNOOC en 2012 pour 15.1 milliards du géant canadien Nexen, oeuvrant principalement au

Canada dans les sables bitumineux, au Mexique, dans la mer du Nord et en Afrique.

Résumé par Isabelle FOTSING

«Novus Energy to be acquired for $320 mln by China's Yanchang Petroleum», dans ProActive

Investors NA. Publié le 4/09/2013. Tiré de :

http://www.proactiveinvestors.com/companies/news/47708/novus-energy-to-be-acquired-

for-320-mln-by-chinas-yanchang-petroleum-47708.html

«Our Chinese oil sands. Nexen could just be the beginning…», dans MacLeans. Publié le

08/08/2012. Tiré de :

http://www2.macleans.ca/2012/08/08/our-chinese-oil-sands/

«La Coopération CANADA-CHINE dans le secteur énergétique», dans Radio Canada

International. Publié le 25/08/2005. Tiré de :

http://www.rcinet.ca/francais/archives/chronique/tam-tam--le-bloc-notes-de-jean-beriault/la

-cooperation-canada-chine-dans-le-secteur-energetique

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Hydro-Quebec dévoile enfin les termes de son entente avec Pétrolia

Suite à un appel d’offre remporté en 2008 par Pétrolia, Hydro-Québec a conclu une entente avec

l’entreprise permettant de céder à celle-ci ses droits d’exploration sur l’île d’Anticosti. Depuis,

Pétrolia a toujours refusé de dévoiler les termes de cette entente faisant valoir les clauses de

confidentialité prévues lors de la vente des permis. Selon le président et chef de la direction de

Pétrolia, André Proulx, l’ouverture du gouvernement péquiste au pétrole est un des facteurs qui a

permis de rendre l’entente publique ce jeudi 5 Septembre 2013. L’entente qualifiée de mauvaise

par le chef de la CAQ, François Legault, est divisée en cinq principaux volets.

Tout d’abord, l’entente conclue concerne les 35 permis que détenait Hydro-Québec dans la région

avec Corridor ressources. Selon une estimation préliminaire, le gisement aurait un potentiel

s’élevant à plus de 30 milliards de barils de pétrole de schiste.

Ensuite, Pétrolia devra payer à Hydro-Québec une redevance prioritaire de 1% sur les premiers

trois millions de barils de pétrole produits par la totalité des puits forés sur l’île. La redevance

passera à 2% entre trois et dix millions de barils puis à 3% pour une production supérieure à 10

millions de barils. Cette redevance sera calculée sur le prix moyens des raffineurs, nette des

redevances gouvernementales et des couts de transport. En date d’aujourd’hui, le montant reçu

des raffineurs, la redevance gouvernementale et les couts de transports sont encore inconnus.

Le troisième volet de l’entente concerne la signature d’un acte hypothécaire. Cette hypothèque

d’une valeur de 10 millions de dollars a été accordée à Hydro-Québec en garantie de paiement de

la redevance prioritaire.

Le quatrième volet mentionne qu’Hydro-Québec conserve un droit de refus sur une éventuelle

transaction qui permettrait à Pétrolia de vendre une partie de ses droits à un tiers en cas de

découverte de gisement. Ainsi, Hydro-Québec pourra participer elle-même dans le

« développement d’une découverte d’hydrocarbure commercialement exploitable ». Advenant le

cas, Hydro-Québec perdrait donc son droit de redevance prioritaire.

Enfin, l’entente prévoit l’achat du droit d’utilisation des relevés sismiques effectués par Hydro-

Québec sur l’ile pour un montant de 460 000 $.

Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

«L'entente «secrète» entre Hydro-Québec et Pétrolia dévoilée», dans Les affaires. Publié le

[05/09/2013]. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/l-entente-secrete-entre-hydro-quebec-et-

petrolia-devoilee/561194#.UinUF8YibVo

«Permis de recherche de pétrole et de gaz naturel sur l'île d'Anticosti : Hydro-Québec et Pétrolia

rendent leurs ententes publiques», dans Hydro-Québec. Publié le [05/09/2013]. Tiré de :

http://nouvelles.hydroquebec.com/fr/communiques-de-presse/hq/410/permis-de-recherche-de-

petrole-et-de-gaz-naturel-sur-lile-danticosti-hydro-quebec-et-petrolia-rendent-leurs-ententes-

publiques/#.UineR8YibVp

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L’Equateur justifie l’autorisation d’exploiter du pétrole dans la réserve de Yasuni

Le gouvernement a justifié mardi 3 septembre la décision prise deux semaines auparavant qui

autorise l’exploitation pétrolière dans la réserve naturelle de Yasuni, prohibée jusqu’à

maintenant.

Cette décision, prise au mois d’août avait poussé de nombreuses ONG ainsi que des

associations indigènes à protester pour la protection de cette réserve naturelle. La zone a en

effet été nommée réserve de la biosphère en 1989 par l’UNESCO, puisqu’elle abrite une

biodiversité extrêmement importante. Depuis 2007, la zone avait été protégée par les

autorités locales et une initiative internationale avait été menée en 2009 pour lever des fonds

afin de compenser ce manque à gagner pour le gouvernement équatorien. Cependant, cette

action s’est soldée par un échec et n’a pas permis à l’Equateur de récolter les fonds espérés.

L’exploitation de cette réserve apparaît donc comme « quelque chose d’essentiel pour

l’économie » du pays, précise Patricio Rivera, responsable de la politique économique. En

effet, l’Equateur manque terriblement de liquidités et se doit de faire entrer de l’argent afin

d’éviter l’effondrement de l’économie, comme le fait remarquer le président Rafael Correa.

Cette zone, de plus de 10 000 km², regorge de presque 900 millions de barils de brut et

représente donc un potentiel de croissance économique conséquent pour l’Equateur, plus

petit pays membre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.

Les gisements actuellement exploités dans le pays ne permettront de produire du brut que

pour les onze prochaines années, selon les experts. Il est donc primordial pour le pays de

trouver de nouveaux gisements et ceci passe donc par l’exploitation des réserves présentes

dans les sous-sols de Yasuni. Le pays justifie ainsi ce choix en affirmant que les gains futurs

seront nécessaires pour lutter contre la pauvreté dans le pays.

Pour le moment, pas de réactions du côté des entreprises, mais il est évident que la

possibilité d’exploiter cet immense champ pétrolier devrait en attirer plus d’une.

Résumé par Lucas PICCI

«L’exploitation pétrolière dans la réserve de Yasuni est «essentielle pour l’économie», dit le

gouvernement», dans Le Devoir. Publié le 04/09/2013. Tiré de :

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/386632/patrimoine

-biologique-mondial-l-exploitation-du-petrole-dans-la-reserve-de-yasuni-est-essentielle-pour-l

-economie-dit-le-gouvernement

«Pétrole: Quito justifie l'exploitation à Yasuni au nom de la "lutte contre la pauvreté"», dans

Les Echos. Publié le 04/09/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/afp-00546853-

petrole-quito-justifie-l-exploitation-a-yasuni-au-nom-de-la-lutte-contre-la-pauvrete-

600838.php

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Un incendie chez SK Hynix fait flamber les prix des mémoires vives

SK Hynix Inc. (000660), le deuxième fabricant mondial de mémoires vives, a vu son site de Wuxi

en Chine subir un incendie ce jeudi. Le feu s’est déclaré dans une salle maintenue à un degré

de propreté extrêmement avancé, indispensable au processus de fabrication de ces

composants informatiques. Le feu a été maîtrisé en 90 minutes, et la société estime que le

retour à la normale pourrait prendre entre 1 et 6 mois

Or SK Hynix, qui fournit des groupes comme Apple Inc., Samsung, Lenovo, Dell ou encore Sony,

représente à elle seule près d’un tiers de la production mondiale, sachant qu’elle manufacture

la moitié de ses cartes mémoires sur le site de Wuxi. Une hausse du prix des cartes mémoires

n’est donc pas à exclure, compte tenu par ailleurs que tous ces constructeurs de téléphones

intelligents prévoient de sortir un nouveau modèle majeur cette année.

Depuis l’annonce de l’incendie, les prix pour les cartes mémoires se sont envolées de près de

20%, ce qui en fait la plus haute augmentation depuis 3 ans. Le prix pour une carte DRAM

DDR3 de 2-gigabites a augmenté de 0.30$ pour atteindre 1.90$ ce jeudi

En bourse, l’action de SK Hynix s’est effondré de 3,7% ce vendredi, alors que son concurrent,

Micron Technology Inc. (MU), enregistre en parallèle son plus haut taux en près de 7 ans. De

même son concurrent Samsung Electronics Co. (005930), qui enregistre près de 32,7% des

parts de marché, a vu son action augmenter de seulement 0.3% le même jour.

Résumé par Arthur CLAIRE

«SK Hynix Expects to Reopen Fire-Damaged Plant in China Soon», dans Bloomberg. Publié le

04/09/2013]. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-04/sk-hynix-shuts-china-computer-memory-chip-

factory-after-fire.html

«Apple Supplier Fire Spurs Biggest Chip Price Rise in 3 Years», dans Bloomberg. Publié le

06/09/2013]. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-09-06/chip-prices-surge-as-sk-hynix-fire-sparks-supply

-crunch-woes.html

Technologies de l’information

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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No

s p

arte

nai

res

Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

Adresse postale

Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

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