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Fonds d’invesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 18 novembre 2013

PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 18 novembre 2013

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Page 1: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

Fonds d’inves�ssement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 18 novembre 2013

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re Ce�e note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’inves�ssement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’informa�on sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque ar�cle.

Bonne lecture.

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Aérospa�al et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceu�ques 8

Energie et Environnement 10

Manufacturier et Services 16

Matériaux et Construc�on 18

Minier 20

Pétrole et Ressources Naturelles 22

Technologies de l’Informa�on 27

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EasyJet vs Eyja$allajökull : 1-0

EasyJet, la deuxième plus grande compagnie « low cost » européenne, vient d’annoncer

qu’elle compte d’ici la fin de l’année équiper une par�e de sa flo�e de capteurs à cendres

volcaniques. Ce�e déclara�on concorde avec les résultats d’une expérience des�née à éviter

une nouvelle paralysie du trafic aérien dans le cas d’une érup�on comparable à celle du volcan

islandais Eyja;allajökull en 2010.

Les essais ont eu lieu le 30 novembre dernier, au-dessus du golfe de Gascogne. Un A400M

(avion de transport militaire) a décollé de Toulouse avec à son bord une tonne de cendres

volcaniques pour les relâcher entre 2700 à 3400 mètres d’al�tude. Il s’agissait de créer un

nuage de cendres ar�ficiel pour tester en grandeur réelle le système AVOID (Airbone Volcanic

Object Iden�fier and Detector), un capteur embarqué perme�ant aux avions de détecter puis

d’éviter les nuages de cendres. Développé en partenariat avec EADS (futur Airbus) et

l’entreprise norvégienne de capteurs Nicarnica, il se compose de deux caméras infrarouges qui

seront embarquées sur le nez de l’appareil.

Les résultats de l’expérience sont encourageants : le second appareil de test, un A340 équipé

des capteurs, s’est rendu sur les lieux et a été capable d’iden�fier et de mesurer la

concentra�on en cendres à une distance de 60km du nuage. Un troisième appareil, un

monoplace DA42 de l’université de Düsseldorf a quant à lui volé dans le nuage pour effectuer

des mesures et recueillir des prélèvements.

«Il est vital de trouver une solu�on pour nous éviter une répé��on des scènes du printemps

2010, quand tout trafic aérien a été paralysé à travers l'Europe pendant plusieurs jours» a

déclaré Ian Davies, directeur de l’ingénierie chez EasyJet. En effet, l’érup�on en mai 2010 du

volcan islandais Eyja;allajökull avait été par�culièrement drama�que pour le secteur

aéronau�que européen : les compagnies aériennes avaient essuyé une perte de 1.7G$

seulement dans les six premiers jours après l’érup�on, 100 000 vols avaient été annulés sur

toute l’Europe et le trafic aérien avait chuté de 12% pour le mois de mai. La catastrophe avait

coûté plus de 84M$ à la seule compagnie EasyJet. D’où sa déclara�on : “We have to prepare

for this, because it’s not a ma�er of if, it’s a ma�er of when”.

Résumé par Caroline DIETRICH

Aérospa�al et Défense

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«EasyJet to Fit Some Aircra� With Volcanic-Ash Detectors», dans Bloomberg.org. Publié le

13/11/2013. Tiré de :

h�p://www.bloomberg.com/news/2013-11-13/easyjet-to-fit-some-aircraV-with-volcanic-ash-

detectors.html

«EasyJet fait voler un avion dans un nuage de cendres ar�ficiel», dans LaPresse.ca. Publié le

13/11/2013. Tiré de :

h�p://www.lapresse.ca/voyage/nouvelles/201311/13/01-4710096-easyjet-fait-voler-un-avion-

dans-un-nuage-de-cendres-ar�ficiel.php

«EasyJet, Airbus et Nicarnica Avia�on testent un système de détec�on des cendres», dans Le

Journal de l’Avia�on. Publié le 13/11/2013. Tiré de :

h�p://www.journal-avia�on.com/actualites/24902-easyjet-airbus-et-nicarnica-avia�on-testent-

un-systeme-de-detec�on-des-cendres

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De gros montants en jeux au salon de Dubaï

Au cours de la semaine du 18 novembre aura lieu la 13e édi�on du salon d'aéronau�que de

Dubaï. Ce salon est organisé, pour la première fois, au Dubaï World Central, le nouvel aéroport

interna�onal des émirats arabes. On y a�end près de 150 avions et plus de 1000 exposants.

Les analystes du secteur de l'aéronau�que s'a�endent à ce que ce salon soit le plus grand

événement de ce domaine dû à la présence en force des trois grandes compagnies du Golfe,

soit Emirates, E�had et Qatar. En effet, ces trois entreprises bénéficient d'une bonne posi�on

géographique, d'un management solide et surtout d'une facilité d'accès aux liquidités pour

con�nuer le plan de «croissance agressive de leurs flo�es». Par conséquent, ce�e présence

massive des compagnies du Golfe se fait aux dépends des transporteurs tradi�onnels

européens et asia�ques.

Lors de ce salon, la compagnie américaine Boeing sera sous les projecteurs, car elle fera la

sor�e de son dernier avion, le 777-X. Il est muni de nouveaux moteurs qui présentent des

consomma�ons de carburant ne�ement plus faible que le dernier modèle u�lisé. Ce dernier

appareil est un long-courrier qui devrait remplacer l'actuel meilleur vendeur de Boeing, soit le

modèle 777. Lancé en 1990, le 777 a vendu jusqu'à présent 1473 exemplaires. Le transporteur

aérien, Emirates Airline, a passé une commande «substan�elle» de 777-X en début octobre.

Airbus aussi, plus �mide par contre que Boeing, présentera son dernier modèle, l'A350-1000.

Ce dernier devrait être en mesure de voler en 2017. Ce futur long-courrier pourra transporter

350 passagers tout en présentant une consomma�on réduite en carburant dû à sa structure

majoritairement en matériaux composites.

Enfin, pour ce dernier événement mondial de l'aéronau�que de ce�e année, certains experts

du domaine provenant de la firme KeplerCheuvreux, croient qu'il ba�ra les records de ventes

et de commandes de l'édi�on de 2007 qui ont a�eint un total de 155 milliards de dollars US.

Ces mêmes analystes es�ment que seule les commendes pour les avions de Boeing vont

a�eindre la barre des 80 à 100 milliards de dollars US.

Résumé par David ST-JACQUES

«Avia�on : Le salon de Dubaï alimenté par l'appé�t des compagnies du Golfe», dans La Presse.

Publié le 15/11/2013. Tiré de : h:p://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201311/15/01-

4710962-avia�on-le-salon-de-dubai-alimente-par-lappe�t-des-compagnies-du-golfe.php

Aérospa�al et Défense

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Bien soignées, les entreprises en biotechnologie à la ville de Québec?

Québec sait créer un environnement favorable aux entreprises en biotechnologie qui

souhaitent a�eindre la scène mondiale selon Carl Viel, président-directeur général de Québec

Interna�onal. Voici quelques chiffres qui appuient bien ce constat : 120 entreprises, 7100

emplois et 1.5G$ en chiffres d’affaires et ce, seulement dans la grande région de la ville de

Québec. Ce rayonnement provient en grande par�e des centres de recherches. On en

dénombre 85 dont le plus connu est le centre d’infec�ologie de l’Université Laval. Ceux-ci

transfèrent les innova�ons académiques en des produits commercialisables pour les

mul�na�onales comme Becton Dickinson, une entreprise qui fournit une gamme de

fournitures, de disposi�fs ou d’appareils médicaux. Par ces partenariats, ces centres facilitent

le rayonnement de leur recherche dans le monde en bénéficiant du réseau des grandes

sociétés. Le tout n’est pas négligeable, surtout quand on pense aux importantes sommes que

nécessite le développement d’un produit technologique. Un premier exemple de ce�e

interna�onalisa�on au Québec est la firme Médicago. Celle-ci fabrique des vaccins à moindre

coût par des méthodes avant-gardiste. Ce�e dernière a été rachetée par une firme japonaise.

Du coup, elle profite aujourd’hui de son réseau de distribu�on et du capital pour grandir et se

développer. Il ne reste plus qu’à trouvent comment ses firmes québécoises pourraient

a�eindre par elles-mêmes ces marchés interna�onaux.

Finalement, voici quelques exemples de compagnies de la région de Québec qui vivent une

croissance remarquée sur le marché des biotechnologies au Québec. D’abord, la firme AEterna

Zentaris qui a vu ses revenus passés de 7.1 à 21.1 millions de $US en une seule année.

L’entreprise tente actuellement d’étendre son réseau de commercialisa�on par l’obten�on de

licences aux États-Unis et elle souhaite faire l’acquisi�on de certaines entreprises clés. Il y a

également Atrium Innova�ons dont ses revenus ont a�eint 121 millions de $US pour le dernier

trimestre soit 12% de plus que l’an dernier pour la même période. Ce�e dernière a pour sa

part réussi son interna�onalisa�on en faisant l’acquisi�on de 70% des parts d’une entreprise

allemande qui distribue des produits en Europe.

Résumé par Julie CHARRON-LATOUR

«Une exper�se toute québécoise en sciences de la vie», dans LaPresse.ca. Publié le

[06/11/2013]. Tiré de : h:p://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/ici-et-a-linterna�onal/201311/05/01-4707618-une-

exper�se-toute-quebecoise-en-sciences-de-la-vie.php

« AEterna Zentaris hausse ses revenus au troisième trimestre », dans LaPresse.ca. Publié le

[05/11/2013].Tiré de : h:p://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-

economique/201311/05/01-4707580-aeterna-zentaris-hausse-ses-revenus-au-troisieme-

trimestre.php

« Hausse de 12 % des revenus pour Atrium Innova�ons », dans LaPresse.ca Publié le

[11/11/2013].Tiré de : h:p://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-

economique/201311/11/01-4709577-hausse-de-12-des-revenus-pour-atrium-innova�ons.php

Biotechnologies et Pharmaceu�ques

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Le verdict est tombé pour J&J : 4G $US pour régler le li�ge contre les prothèses ASR

Depuis quelques mois, Johnson & Johnson (J&J) fait face à un recours collec�f concernant ses

prothèses de hanche faites par Depuy, une filiale de J&J. Ce�e semaine, on apprend que la com-

pensa�on totale payée par la compagnie américaine sera probablement autour de 4G $US, au

minimum. Cet accord visera à régler 7500 des 12000 cas de pa�ents affectés par des défectuosi-

tés. Les pa�ents dont la prothèse fonc�onne correctement en ce moment, mais qui viendrait à

briser dans le futur, pourraient aussi profiter de l’entente.

En 2003, les premières prothèses ASR « métal-sur-métal » étaient vendues par Depuy et intro-

duites 2 ans après aux États-Unis, où plus de 30000 pa�ents ont reçu l’implant. En tout, ce sont

environ 93 000 personnes qui ont reçu la prothèse de Depuy à travers le monde. En 2008, des

premiers rapports me�ant en évidence les défauts de la prothèse faisaient surface. Peu après, la

FDA ouvrait une enquête et Depuy interrompait les ventes de la prothèse ASR. Après 5 ans d’u�-

lisa�on, 12% des prothèses ont complètement cessé de fonc�onner alors que 13% nécessitaient

une révision, ce qui est évidemment bien au-dessus des normes acceptables. La source du dé-

faut de la prothèse est l’alliage de chrome et de cobalt qui couvre les différentes par�es de l’im-

plant et qui libère des ions métalliques dans le corps lorsqu’il est soumis à des contraintes phy-

siques considérables.

L’ac�on de J&J a baissé de 47 cents pour a�eindre 93.09 $US à la bourse de New York ce�e se-

maine alors que l’accord était annoncé, et un représentant de la compagnie a affirmé que J&J se

re�rerait du marché des prothèses de hanche d’ici la fin de 2014. Plusieurs autres compagnies

font aussi face à des recours collec�fs concernant leur prothèse de hanche métal-sur-métal,

dont Stryker et Biomet. En conséquence de tous ces problèmes, le Royaume-Uni a même établi

une nouvelle règlementa�on ce�e semaine empêchant l’implanta�on des prothèses de hanche

métal-sur-métal dans tous les hôpitaux publics du pays.

Résumé par François MARCOUX

«J&J Said to Reach $4 Billion Deal to Se:le Hip Lawsuits», dans Bloomberg. Publié le 13/11/2013.

Tiré de : h:p://www.bloomberg.com/news/2013-11-12/j-j-said-to-reach-4-billion-deal-to-se:le-

hip-lawsuits.html

«Johnson & Johnson Said to Agree to $4 Billion Se:lement over Hip Implants», dans le New York

Times. Publié le 12/11/2013. Tiré de : h:p://www.ny�mes.com/2013/11/13/business/johnson-

and-johnson-said-to-agree-to-4-billion-se:lement-over-hip-implants.html

«U.K. moves to stop use of all-metal hips in government-funded hospitals», dans FierceMedi-

calDevices. Publié le 4/11/2013. Tiré de : h:p://www.fiercemedicaldevices.com/story/uk-moves-

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Premier anniversaire du marché du carbone californien

Le marché du carbone californien, prochainement affilié à celui du Québec, fête ce�e semaine

sa première année d’existence, une bonne occasion de faire le point sur ce pionnier nord-

américain. Des débuts prome�eurs perme�ent de conclure ce�e année avec op�misme pour

aborder la seconde moi�é de la période de conformité.

Au Québec, l’entrée en vigueur du système en janvier prochain obligera quelques 80

entreprises produisant plus de 25 000 tonnes de CO2 annuellement à se procurer des crédits

carbones correspondants à leurs émissions durant la période de conformité, majoritairement

des alumineries, cimenteries et minières. Ce�e première période de deux ans fera ensuite

place à des cycles de trois ans, dont le premier coïncidera avec l’addi�on de nouvelles mesures,

notamment l’extension de la couverture à toutes les entreprises distributrices et importatrices

de combus�bles entrainant des émissions de plus de 25 000 tonnes. Pour le moment, seul

certains secteurs industriels sont ciblés, ainsi que les producteurs d’électricité.

Un délai de 10 mois, suivant la fin de la période, est accordé aux entreprises pour obtenir les

crédits équivalents à leurs émissions passées, après quoi les crédits s’évaporent pour laisser

place à ceux de la période suivante.

Alors qu’une bonne part du déficit commercial du Québec est a�ribuable aux importa�ons de

combus�ble, ces crédits se traduiront par une taxe indirecte aux bénéficiaires de ce�e

consomma�on de combus�ble, les citoyens, notamment à travers le transport, de leur

personne, de leurs marchandises etc. Ainsi, à l’interne, il s’agit d’une mesure incita�ve pour

réduire la consomma�on énergé�que par habitant, ce qui réduit le besoin global du Québec.

Cela nous rapprochera inévitablement de l’indépendance énergé�que.

Pour les interac�ons avec l’étranger, une contrainte carbone pourrait se traduire comme un

handicap volontairement imposé à nos entreprises dont le marché dépasse les fron�ères du

Québec, où elles côtoient des entreprises non soumises à ces contraintes. Par contre, les

prévisions font plutôt place à la globalisa�on de ces marchés du carbone, accordant

possiblement une longueur d’avance à nos entreprises dans la modifica�on de leur modèle

d’affaires pour mieux s’adapter à des règlementa�ons sur les émissions. Beaucoup d’États et

de provinces suivront a�en�vement ce projet pilote Québec-Californie.

Tout cela sans compter l’obliga�on morale de tout faire pour a�eindre les objec�fs pour 2020,

25% sous le niveau de 1990 dans le cas du Québec. Cet objec�f est plus ambi�eux que celle de

la Californie, qui elle visera à revenir à son niveau de 1990, alors que le Québec a déjà passé ce

cap en 2008.

Résumé par Benoit THIBAULT

Énergie et Environnement

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«California Marks First Anniversary of Cap-and-Trade», dans The Energy Collec�ve. Publié le

14/11/2013]. Tiré de :

h:p://theenergycollec�ve.com/lucas-bifera/304301/california-marks-first-anniversary-cap-and-

trade

«Couverture des émissions», par le Gouvernement du Québec. Consulté le le 14/11/2013. Tiré de :

h:p://www.mddefp.gouv.qc.ca/changements/carbone/Couverture.htm

«Feu vert au marché du carbone Québec-Californie», dans La Presse. Publié le 3/10/2013. Tiré de :

h:p://www.lapresse.ca/environnement/poli�que-verte/201310/03/01-4695924-feu-vert-au-

marche-du-carbone-quebec-californie.php

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Quand les géants des technologies de l’informa�on deviennent les nouveaux inves�sseurs en

énergies renouvelables

« Les grandes révolu�ons économiques de l’histoire se produisent quand de nouvelles

technologies de communica�ons convergent avec de nouveaux systèmes

d’énergie. » (Jeremy Rieing, 2012)

D’après l’économiste Jeremy Rieing, les grandes révolu�ons économiques de l'histoire se

produiraient lorsqu'il y a convergence de nouvelles technologies des communica�ons vers des

nouveaux systèmes d'énergie. Ainsi, la première révolu�on industrielle a été le résultat du

couplage imprimerie et machine à vapeur; la deuxième serait due au couplage de la radio/

télévision et électricité et la troisième sera celle des technologies de l'internet et des énergies

renouvelables.

L’aube de ce�e troisième révolu�on industrielle serait-elle arrivée? La semaine passée, le 4

novembre 2013, MicrosoC annonce la signature d’un accord avec RES Americas, l’une des plus

grandes compagnies d’énergies renouvelables d’Amérique du Nord, pour l’achat d’énergie

provenant d’une ferme éolienne géante au Texas. La nature de cet accord est évalué à 200

M$US et a pour finalité de subvenir à la gigantesque demande en énergie a�ribuée à

l’hébergement des données de plus de 1 milliard d’u�lisa�ons et de 20 millions d’entreprises!

Cet accord prendra donc effet en décembre pour une durée contractuel de 20 ans. Ce projet

perme�ra à MicrosoV d’acheter 430 GWh d’énergie grâce au projet de 55 éoliennes dans ce�e

ferme texane, soit 5 à 10% de toute l’énergie consommée mondialement par le groupe.

Il est à noter que MicrosoV n’est plus uniquement en compé��on avec Apple dans le marché

des portables et table�es, mais dorénavant aussi dans celui des énergies vertes. En effet,

malgré le départ de Steve Jobs, les dirigeants de Apple ont eux aussi an�cipé la fusion des

technologies de l’informa�on aux énergies renouvelables; la Pomme serait effec�vement en

phase préparatoire d’une construc�on d’usine à Mesa, en Arizona; une usine alimentée

en�èrement en énergie verte. En effet, l’usine fonc�onne à 100% en énergie verte, dont le

solaire et la géothermie.

Si MicrosoV s’intéresse à l’énergie éolienne et Apple à l’énergie solaire; Google ne reste pas à

l’arrière plan lui non plus avec une implica�on ac�ve dans de nombreux projets de produc�on

d’énergie verte. À �tre quan�ta�f, la société inves� près de 1 G$US dans plus d’une douzaine

de projet de ce type; une produc�on collec�ve supérieur à 2 GW. De plus, ce géant américain

désire effectuer un inves�ssement de 103 M$US dans une centrale électrique photovoltaïque

en Californie. Il est à noter que la société s’est aussi engagée à magasiner de l’énergie

renouvelable auprès de parcs éoliens à proximité de ses centres de données.

Il ne faut pas oublier Facebook dans le décompte. Ce dernier mise lui aussi sur l’éolien afin de

concevoir son tout nouveau centre de données à Altoona, dans l’État de l’Iowa aux Etats-Unis.

Ce nouveau centre fonc�onnera en�èrement à l’énergie renouvelable. Il sera alimenté par près

de 100 MW issus d’une ferme d’éoliennes construites à environ 100 km du centre à alimenté et

capable d’en produire plus que nécessaire pour l’instant, soit 138 MW.

Énergie et Environnement

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Visiblement, ce sont vers les centres de données, aussi appelé les centres de stockage du Big

Data, que les grosses sociétés de technologies de l’informa�on d’aujourd’hui désirent associer

des projets d’énergies renouvelables pour les alimenter en électricité. En effet, de nos jours les

géants tel que MicrosoV, Apple, Google et Facebook ne font plus appels à des « pe�ts centres

de données » en terme de besoin énergé�que. Ce sont dorénavant des projets d’une plus

grande consistance dont ils ont besoin. À �tre compara�f, le dernier centre de données de Face-

book requiert 78 MW, et les futurs centres de Facebook, Apple et Google nécessiteront respec-

�vement 100 MW, 100 MW et… 100 MW. L’ère des centres de données d’au moins 100 MW est

arrivée… Pour le lecteur intéressé, beaucoup d’informa�ons supplémentaires sont disponibles

sur les divers projets à caractère vert dans lesquels ces sociétés sont impliquées. Voilà qui pour-

raient confirmer l’entrée dans la troisième révolu�on industrielle annoncée par Jeremy Rieing

dans son livre : La troisième révolu�on industrielle, paru en février 2012.

Résumé par Ivan BELTRAN

«Quand les nouvelles technologies s’approprient les énergies vertes», dans Branchez-Vous.com.

Publié le 13/11/2013. Tiré de :

h:p://branchez-vous.com/2013/11/13/quand-microso�-apple-et-google-sapproprient-les-

energies-vertes/

«Le nouveau datacenter de Facebook mise tout sur l’éolien», dans Silicon.fr. Publié le

15/11/2013. Tiré de :

h:p://www.silicon.fr/facebook-eolien-nouveau-datacenter-90804.html

«What Will Google and KKR Get For $400M In Renewable Energy Investment?», dans

Forbes.com. Publié le 14/11/2013. Tiré de :

h:p://www.forbes.com/sites/uciliawang/2013/11/14/what-will-google-and-kkr-get-for-400m-

in-renewable-energy-investment/

«Microso� looks to boost eco creden�als with wind-powered data centre», dans TheGar-

dian.com. Publié le 04/11/2013. Tiré de :

h:p://www.theguardian.com/environment/2013/nov/04/microso�-wind-powered-data-centre

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L’Allemagne veut réduire les subven�ons aux énergies renouvelables

13H52 la bourse de Francfort s’enflamme et les ac�ons des principaux joueurs de l’énergie

renouvelable sont en chute libre. La plus touchée, Nordex, avec une baisse de 19,6%. La raison

derrière cela est une décision de réduc�on des subven�ons aux énergies renouvelables, entre

l'union chré�enne démocrate (CDU d’Angela Merkel) et le Par� sociaux-démocrates (SPD). Ces

deux par�s supposés former la prochaine coali�on gouvernante, se sont entendus sur le fait

que le secteur était sur-subven�onné, un chiffre qui a�endrait les 28 G$CAN.

Il fallait s’y a�endre, durant les derniers mois, plusieurs PDGs de grandes entreprises

énergé�ques se sont plaints des aides aux énergies renouvelables, prônant qu’elles

entraînaient une hausse des factures des services publiques. En France par exemple, le prix de

l’électricité d’origine nucléaire est de 56$CAN/MWh alors que celui d’origine éolienne ou

solaire s’élève à 76$CAN/MWh. Avec les subven�ons, ces producteurs ont accès au réseau, ce

sont donc les consommateurs qui écopent de payer la différence.

Des analystes pointaient du doigt les gouvernements voulant appuyer les énergies

renouvelables à n’importe quel prix. En Octobre, l’analyste James Conca de Forbes affirmait

que « La stabilité de la produc�on d'électricité de l'Europe est menacée par la structure

déformée du marché, provoquée par la flambée des subven�ons aux énergies renouvelables ».

La décision de Berlin sur le sujet vient se prémunir contre des répercu�ons poten�elles de son

plan de sor�e du nucléaire d’ici 2020. Sachant que les énergies renouvelables représentent

actuellement 25% de l’électricité produite au pays.

Cependant, il faut remarquer que l’Allemagne veut réduire d’un �ers ses objec�fs de puissance

éolienne, et ralen�r la croissance de la biomasse aussi, mais les subven�ons au secteur solaire,

ayant fait ses preuves, resteront inchangées.

Ces décisions devront prendre place d’ici 2015; d’ici là, la dynamique des marchés européens

en énergies renouvelables risque d’être fort intéressante.

Résumé par Ilias TIHANI

«Berlin veut freiner les subven�ons aux renouvelables», dans LeMonde.fr. Publié le

11/11/2013]. Tiré de :

h:p://www.lemonde.fr/europe/ar�cle/2013/11/11/berlin-veut-freiner-les-subven�ons-aux-

energies-renouvelables_3511898_3214.html

«Germany Set to Further Cut Renewable Subsidies », dans The Wall street Journal. Publié le

11/11/2013. Tiré de :

h:p://online.wsj.com/ar�cle/BT-CO-20131111-707201.html

«European Economic Stability Threatened By Renewable Energy Subsidies», dans Forbes. Publié

le 20/10/2013. Tiré de :

h:p://www.forbes.com/sites/jamesconca/2013/10/20/european-economic-stability-

threatened-by-renewable-energy-subsidies/

Énergie et Environnement

Page 15: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Accident industriel chez Tesla

Tesla accumule les revers, après les trois incendies de voiture le mois dernier (voir la note

sectorielle du 11 novembre), c’est maintenant un accident industriel que vient de connaitre la

firme de Palo Alto dans son usine de Fremont en Californie. A l’origine de l’accident, une

défaillance lors d’un moulage d’aluminium à basse pression, les trois employés concernés

souffrent de brûlure au 2ème et 3ème degré. Aucun incendie ne s’est déclaré dans l’usine.

Salon le porte-parole de Tesla cet incident ne devrait pas avoir d’impact sur les livraisons

prévues du modèle S. Il serait fâcheux pour l’entreprise que ce soit le cas car l’usine de

Fremont étant la seule de Tesla cela pourrait empêcher la compagnie d’a�eindre son objec�f

de vente de 21 500 véhicules en 2013.

A ces mauvaises nouvelles vient s’ajouter une déclara�on de George Clooney qui s’est plaint

lundi dernier de son modèle Roadster. Modèle qui n’est plus produit aujourd’hui. Elon Musk,

qui est allé voir les employés touchés, est intervenu pour assurer que les voitures électriques

étaient bien plus sécuritaires que leurs homologues à essence et qu’aucun rappel n’était prévu

pour le moment. Il s’est également plaint de l’a�en�on un peu trop importante qui est portée

sur Tesla en ce moment. M. Juris Shibayama dont la voiture a pris feu le mois dernier rapporte

avoir été prévenu du problème par la voiture et que le feu n’a jamais a�eint l’intérieur de

l’habitacle, il a déclaré vouloir se procurer un nouveau modèle S sous peu.

Malgré cela, le cours de l’ac�on de Tesla a peu réagi à ce�e nouvelle terminant à 137.60$

mercredi soit une baisse de 0.8%.

Résumé par Ma�hieu DE NADAI

«Tesla Doesn’t Expect Model S Delays A�er Plant Accident», dans Bloomberg. Publié le

14/11/2013. Tiré de : h:p://www.bloomberg.com/news/2013-11-14/tesla-doesn-t-expect-model-s-delays-a�er-

plant-accident.html

«Three workers injured in accident at Tesla factory», dans Reuters. Publié le 13/11/2013. Tiré

de:

h:p://www.reuters.com/ar�cle/2013/11/13/autos-tesla-factory-idUSL2N0IY21D20131113

«George Clooney has a few words for Tesla ... and they’re not good», dans The Globe and Mail.

Publié le 12/11/2013. Tiré de:

h:p://www.theglobeandmail.com/report-on-business/interna�onal-business/us-business/

george-clooney-has-a-few-words-for-teslaand-theyre-not-good/ar�cle15386396/

Manufacturier et services

Page 17: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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La pression des États-Unis affecte Loblaws et Métro

Une forte pression provenant de la compé��on des détaillants américains a été ressen�e au

courant de la dernière année chez les épiciers Loblaws et Métro. Afin de demeurer compé��fs

avec leurs concurrents américains, une guerre des prix s’est installée, qui fait rapidement fondre

les profits des épiceries canadiennes. Loblaws a annoncé une baisse des profits de 29 % par

rapport à l’an dernier, où les profits l’an dernier étaient de 228 M$ par rapport à 154 M$ ce�e

année. Comme men�onné dans une note sectorielle précédente, l’achat de Shoppers Drug Mart

par Loblaws devrait venir pallier la situa�on difficile dans laquelle la compagnie se trouve. L’achat

des pharmacies devrait venir alrer un segment différent du marché de consommateurs de

produits alimentaires et de santé. Pour le moment, Loblaws a annoncé la mise à pied de 275

personnes le mois dernier, dont 200 personnes au siège social de la compagnie au Canada. Ce�e

ini�a�ve est une tenta�ve de réduc�on de coûts afin d’augmenter la marge de profit de la

compagnie.

En ce qui a trait au groupe Métro, leurs profits ont baissé de près de 40 %, soit des résultats

inférieurs aux prévisions. De plus, une informa�on inquiétante est la baisse des ventes de près de

9 % ce trimestre, un indicateur très important pour ce type de secteur où les ventes de Loblaws

ont pourtant augmenté de 0.9 %. En effet, Métro ressent très fortement la compé��on en

Ontario par ses concurrents de type «low-cost» Costco, Wal-Mart et Target. Le PDG de Métro Éric

La Flèche a annoncé que plus de 50 % de ses magasins ont été affectés par l’ouverture de

magasins concurrents. Afin de remédier à la situa�on, Métro prévoit fermer ou conver�r près de

15 emplacements en bannière Food Basics en Ontario et inves�r près de 250 M$ dans la province.

De plus, la compagnie va implanter une nouvelle stratégie pour alrer ses consommateurs en leur

offrant un rabais de 10 % sur leur commande si un ar�cle se trouve en rupture de stock. Ce�e

ini�a�ve vient répondre à la plainte principale des consommateurs, soit l’absence d’un produit en

magasin par cause de rupture de stock

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«Loblaw Cos. Ltd. warns of zero profit growth this year as grocery price war takes toll», dans

Globe & Mail. Publié le 13/11/2013. Tiré de :

h:p://www.theglobeandmail.com/report-on-business/loblaw-warns-on-profit-for-2013-third-

quarter-earnings-drop/ar�cle15409879/

«Metro Profit drops as grocery shoppers turn to Target and Wal-Mart», dans Financial Post. Publié

le 7/11/2013. Tiré de : h:p://business.financialpost.com/2013/11/13/metro-profit-drops-as-

grocery-shoppers-turn-to-target-and-wal-mart/

Page 18: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Rona acquière 100% des Matériaux Coupal malgré ses difficultés

Ce lundi 11 novembre 2013, alors qu’il possédait déjà 51% de ses ac�fs depuis 2006, le groupe

RONA annonçait l’acquisi�on totale du groupe Matériaux Coupal, spécialiste dans la

distribu�on de matériaux de structure dans le secteur de la construc�on résiden�elle et

commerciale, avec un chiffre d’affaires de 130 millions en 2012. En effet, le groupe a acquis

49% de la Société de ges�on Doucet, une entreprise familiale qui gère le groupe Coupal depuis

maintenant 32 ans. Ce�e transac�on dont le montant n’a pas encore été dévoilé fait de RONA

l’unique propriétaire du Groupe Coupal et lui perme�ra d’ajouter entre autres 9 points de

ventes supplémentaires au détail de bois principalement dans la région de Montréal, le Haut-

Richelieu et l’Estrie. Le groupe Coupal qui allait célébrer ses 100 ans en 2014 cède également 2

usines de fabrica�on de fermes de toit, de poutrelles, de murs préfabriqués, une usine

d’assemblage de portes et cadres, une autre d’escaliers préfabriqués mais aussi une unité

spécialisée en fini�on intérieure. «Ce�e transac�on est tout à fait alignée avec notre volonté

de consolider nos ac�vités stratégiques, notamment en ce qui a trait à notre offre aux

professionnels du secteur de la construc�on et de la rénova�on », a indiqué Robert Sawyer,

président et chef de la direc�on de RONA. Ce n’est pas non plus un hasard si elle survient suite

à l’amorce d’un plan de redressement d’affaire, officialisé en juin dernier. L’entreprise est

encore en terrain difficile surtout que ses résultats d’exploita�on au 3e trimestre ne sont pas

sa�sfaisants. «Ces résultats ne sont pas aussi forts que ce qu'on a�endait, même si nous avons

passé un point tournant de nos coûts spéciaux de redressement», a admis Robert Sawyer. En

plus de problèmes de ges�on, le groupe affronte un environnement de marché de plus en plus

rude. Ses ventes (1.16 M$) ont régressé de 4.2% par rapport à l’an passé, soit une baisse de

52M$. Cependant, le �tre en bourse à rebondit de 3.6% ce lundi 11 novembre suite à l’annonce

de sa nouvelle acquisi�on.

Résumé par Yahya DIALLO

« RONA achète le reste du groupe Coupal». Dans Les Affaires. Publié le 11/11/2013. Tiré de :

h:p://www.lesaffaires.com/secteurs-d-ac�vite/commerce-et-produits-de-consomma�on/-rona

-achete-le-reste-du-groupe-coupal/563562#.UoaHhqN3t3o

« RONA acquière la totalité des matériaux Coupal». Dans Journal de Montréal. Publié le

11/11/2013. Tiré de :

h:p://www.journaldemontreal.com/2013/11/11/rona-acquiert-la-totalite-des-materiaux-

coupal

Matériaux et Construc�on

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Pourquoi l’homme le plus riche du monde inves�t dans un des secteurs les plus sinistrés d’Eu-

rope ?

Fomento de Construcciones y Contratas dit FCC est le leader espagnol dans la construc�on et les

services urbains. Si le groupe, fortement touché par la crise du secteur de la construc�on en Es-

pagne depuis l’explosion de la bulle immobilière en 2008, a publié vendredi des résultats peu glo-

rieux, un chiffre d'affaires sur les neufs premiers mois de l'année de 4.965 G$, en baisse de 9.8% sur

un an, une perte ne�e de 674.6 M€, contre un bénéfice de 40.1 M€ un an plus tôt, une de�e de

7.64 G€ et qu’une de ses filiales, Alpine Bau, détenu à 100% par FCC, a déposé le bilan fin juin et se

trouve désormais en liquida�on, ce dernier garde espoir. En effet, Bill Gates, fondateur de Micro-

soV et accessoirement « l’homme le plus riche du monde » selon le classement Bloomberg en date

du 20 juin dernier, semble croire aux promesses de croissance de ce�e entreprise. Le 21 octobre

dernier le milliardaire est devenu le deuxième ac�onnaire de FCC, après sa présidente Esther Koplo-

witz, qui dé�ent 54 % du capital, en achetant 7 638 198 ac�ons du groupe, équivalent à 6 % de son

capital social, pour une valeur de 113.5 M€. Mais quelles sont les perspec�ves d’avenir pour FCC ?

Présent dans 56 pays et regroupant près de 80 000 employés à travers le monde, le groupe a opté

pour une stratégie de diversifica�on et d’interna�onalisa�on de ses ac�vités afin d’être moins ex-

posé au marché sinistré de la construc�on en Espagne. Au premier semestre, le segment "services à

l’environnement" représentait ainsi 44 % de ses ventes, celui consacré à la ges�on de l’eau 14 %,

contre 34 % pour la construc�on et 8 % pour le ciment et le groupe a réalisé près de 42 % de ses

revenus à l’étranger sur ce�e période en misant sur les pays en fort développement. Ce�e stratégie

semble payante puisque la chute de ses revenus en Espagne (-14.1%) sur les neuf premiers mois est

compensée en par�e par le bond enregistré en Amérique la�ne (+23.6%), dans la région du Moyen-

Orient et en Afrique du Nord (+10.6%). De même, le chiffre d'affaires associé aux services de ges-

�on de l’eau a augmenté de 5% alors que celui du ciment plonge de 18.1%, celui de la construc�on

de 9.3% et celui des services à l'environnement recule de 4.2%. Le groupe, l’un des plus anciens et

importants d’Espagne, semble ainsi à nouveau sur la voie de la réussite puisqu’il vient de décro-

cher le "plus gros contrat interna�onal de l’histoire de la construc�on espagnole", celui des trois

lignes du métro de Riyad, pour un montant de 6 G€.

Résumé par Léa FAGGIO

« Espagne: lourde perte pour FCC sur les neufs premiers mois », dans Les Echos. Publié le

08/11/2013. Tiré de :

h:p://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/afp-00562771-espagne-lourde-

perte-pour-fcc-sur-les-neufs-premiers-mois-627415.php

« Bill Gates parie déjà sur la résurrec�on du BTP espagnol », dans LE FIGARO. Publié le 22/10/2013.

Tiré de :

h:p://www.lefigaro.fr/societes/2013/10/22/20005-20131022ARTFIG00501-bill-gates-parie-deja-

sur-la-resurrec�on-du-btp-espagnol.php

Page 20: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Le minerai de fer encore solide

Grâce aux ventes record dont il profite en Chine, dont l’économie semble reprendre du poil de

la bête, le minerai de fer, contrairement à la plupart des métaux, est en pleine expansion.

C’est une bonne nouvelle pour l’économie de l’Australie et du Brésil, les deux principaux

producteurs du métal.

Des signes que la situa�on n’est pas mauvaise pour le fer? Il y a entre autres la hausse des

exports de 43% le mois dernier au port de Hedland, premier port en importance pour les

envois du fer australien en direc�on de la Chine. Les dépenses massives de la Chine dans ses

infrastructures seraient derrière ce�e situa�on. L’an dernier, l’Australie exportait en fer le

double de ce qu’elle envoyait à l’étranger en 2009 : le minerai u�lisé pour la fabrica�on de

l’acier comptait pour 22% de ses exporta�ons. Au Brésil, ce sont 31 G$ de fer qui ont qui�é le

pays, soit 13% des exporta�ons. Mondialement, l’augmenta�on dans la produc�on d’acier

augmente de 4.42 millions par jour, soit 4.6% par mois depuis septembre. On prévoit d’ailleurs

bientôt les premiers surplus depuis 2010. Le prix du fer toutefois toujours à la hausse (+ 23%)

depuis sa chute en mai dernier.

Les analystes sont généralement confiants que ce prix saura se maintenir au moins jusqu’au

deuxième trimestre de 2014. Les prévisions de la Banque Mondiale sont de 135$/tonne et

celles de la Standard Bank de 122$/tonne pour 2014, tandis que Morgan Stanley annonce 130

$ au premier trimestre.

À la mine BC Iron, en Australie, on prévoit prédit un prix au-dessus de 100$ la tonne jusqu’en

2015. Considérant des coûts de produc�on en dessous de 50$ la tonne, on peut annoncer une

marge confortable pour l’entreprise.

Les grands gagnants de ce�e situa�on sont évidemment les producteurs, grands et pe�ts.

Chez les grandes minières (BHP, Rio et Vale), le fer est maintenant la première source de

revenus et les succès du minerai se reflètent sur le prix de l’ac�on : BHP Billiton est en hausse

de 25% et Rio Tinto de 21% à l’ASX depuis le mois de mai. La situa�on est encore meilleure

chez les plus pe�ts producteurs : Mount Gibson Iron’s a fait des gains de 111% depuis juin,

Arrium’s de 93% et Fortescue Metals Group de 92%.

Chez Rio, on comptait profiter de la situa�on et on annonçait récemment étendre

l’exploita�on actuelle à Pilbara (Australie) pour la faire passer de 290 à 360 millions de tonnes.

BHP et Forthescue ont eux aussi pris le même type de décision d’agrandir leur exploita�on à

Jimblebar (BHP) et Pilbara (Forthescue). Chez Vale, ils commenceront prochainement un projet

de 3.5 G$ pour l’expansion de la mine Carajas (Brésil). Ils visent à augmenter la produc�on de

50% d’ici 2018.

Résumé par Camille MATTE

«Current Iron ore price ‘money for old rope’ : BC Iron » dans Mining.com. Publié le 12/11/2013.

Tiré de :

h:p://www.mining.com/current-iron-ore-prices-money-for-old-rope-bc-iron-32091/

Minier

Page 21: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Mauvaises nouvelles de Roumanie pour Gabriel Resources

Le gouvernement du premier ministre roumain Victor Ponta avait soumis au parlement un projet

de loi autorisant le projet de mine de Rosia Montana mais après de nombreuses manifesta�ons,

le premier ministre a retourné sa veste (voir note sectorielle du 16/09/2013). La commission par-

lementaire a donc rejeté le projet de loi en début de semaine.

Le projet Rosia Montana prévoit la construc�on de la plus grosse mine d’or et d’argent d’Europe.

La mine con�endrait 17.1 millions d’onces d’or et 8.1 millions d’onces d’argent. Les retombées

économiques pour la Roumanie sont es�mées à 24 G$. Les popula�ons locales reprochent au pro-

jet de ne pas assez être favorable à la Roumanie et l’u�lisa�on massive de cyanure pour la pro-

duc�on d’or.

Gabriel Ressources a annoncé avoir revu les couts pour la 3ème fois. La minière es�me qu’il en

couterait 1.5 G$ pour lancer la produc�on de la mine. C’est 100 millions de plus que l’es�ma�on

de faite en octobre 2012.

Une lueur d’espoir néanmoins, un comité spécial de l’assemblée des députés et du sénat s’est dé-

claré favorable à la mise en place d’un nouveau cadre légal pour les mines d’or et d’argent. Jona-

than Henry, président et chef de la direc�on de Gabrielle ressources y voit une première étape à

la résolu�on de ce�e saga poli�que qui dure depuis 14 ans. En a�endant, Gabriel Ressources con-

�nue d’être malmenée en bourse.

Résumé par Guillaume VERGNE

« Gabriel Resources: 1,5 milliard pour lancer Rosia Montana », dans La Presse. Publié le

15/11/2013. Tiré de :

h:p://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201311/15/01-4711193-gabriel-

resources-15-milliard-pour-lancer-rosia-montana.php

« Gabriel Resources main�ent son engagement roumain », dans Radio Canada. Publié le

12/11/2013. Tiré de :

h:p://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/11/12/013-gabriel-roumanie-mine.shtml

« La Roumanie reje:erait le projet de mine d'or de Gabriel Resources », dans Les Affaires. Publié le

11/11/2013. Tiré de :

h:p://www.lesaffaires.com/secteurs-d-ac�vite/mines-et-metaux/la-roumanie-reje:erait-le-projet

-de-mine-d-or-de-gabriel-resources/563544#.UoafxZF2y_Y

Page 22: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Ouest canadien : des posi�ons toujours plus solides pour les pétrolières asia�ques

Depuis quelques mois, plusieurs entreprises pétrolières asia�ques s’implantent dans l’ouest

canadien afin d’an�ciper des exporta�ons futures vers le marché asia�que.

Après l’annonce d’inves�ssements colossaux au Canada au mois d’octobre, Petronas, la

compagnie d’état malaisienne, a annoncé le rachat d’ac�fs de Talisman Energy pour un

montant total de 1.5 G$. Via Progress Energy, entreprise acquise par Petronas l’an dernier, la

firme malaisienne a fait l’acquisi�on de puits de gaz naturels, de pipelines et aussi d’usines de

traitement, tous situés en Colombie Britannique. Ce�e semaine, Petronas a affirmé être en

passe de céder une part dans ses ac�fs dans les gaz de schiste à une compagnie pétrolière

indienne. La firme avait déjà cédé 10% dans ses projets à Japan Petroleum Explora�on plus tôt

ce�e année.

Pour rappel, Petronas avait déclaré sa volonté d’inves�r 35 G$ dans différents projets de gaz

naturel liquéfiés (GNL), également en Colombie Britannique. Ces inves�ssements

concernaient l’acquisi�on de plusieurs puits ainsi que des infrastructures de transport mais

surtout la construc�on de terminaux d’exporta�on sur la cote pacifique.

Mardi 12 novembre, Chinese Na�onal Offshore Oil Company a officialisé la signature d’un

accord avec la Colombie Britannique, afin d’évaluer un projet d’usine d’exporta�on de GNL. A

travers Nexen, sa filiale au Canada, le groupe chinois possède déjà de vastes gisements de

schiste dans l’ouest canadien et serait capable d’acheter du gaz à d’autres producteurs de

pétrole, implantés dans le même secteur.

De nombreuses entreprises pétrolières asia�ques cherchent à s’installer en Amérique du

Nord. Ces dernières souhaitent profiter de la révolu�on des gaz de schiste et des prix

compé��fs de l’énergie qui en découlent, afin de pouvoir exporter ces ressources vers les

marchés asia�ques, dont la demande est aujourd’hui en forte croissance. Reste à savoir quel

pays entre les Etats-Unis et le Canada perme�ra l’export de gaz en Asie aux tarifs les plus

avantageux.

Résumé par Lucas PICCI

«Petronas expands footprint in Canada», dans Business Times. Publié le 11/11/2013. Tiré de :

h:p://www.b�mes.com.my/ar�cles/20131110234058/Ar�cle/

«Petronas nears deal to sell Canada shale stake to Indian company», dans Business News

Network. Publié le 12/11/2013. Tiré de :

h:p://www.bnn.ca/News/2013/11/12/Petronas-nears-deal-to-sell-Canada-shale-stake-to-

Indian-company.aspx

«PetroChina and Cnooc ink deals in Americas», dans Financial Times. Publié le 13/11/2013.

Tiré de :

h�p://www.V.com/intl/cms/s/0/6343c4e8-4c6b-11e3-958f-00144feabdc0.html?

siteedi�on=intl#axzz2kee8jmI3

Pétrole et ressources naturellles

Page 23: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Les perspec�ves énergé�ques mondiales selon l’Agence interna�onale de l’énergie (AIE)

Dans son rapport annuel, l’AIE examine les tendances énergé�ques et clima�ques jusqu'en 2035.

Tout d’abord, le raport indique que le centre de gravité de la demande énergé�que se déplace de

plus en plus vers les économies émergentes, en par�culier vers la Chine, l'Inde et le Moyen-

Orient, qui seront responsables de l’augmenta�on d’un �ers de la consomma�on mondiale

d’énergie d’ici à 2035. En effet, la Chine devrait devenir le premier importateur mondial de brut

et le premier consommateur mondial d’ici les 20 prochaines années. Portée par la croissance du

transport de personne et de marchandises, l’Inde serait le deuxième grand pôle. Enfin, la

croissance de la popula�on ainsi que la demande accrue de brut favorisée par les faibles prix

ferait du Moyen-Orient le troisième grand pôle de demande. De plus, les États-Unis sont sur la

voie de l'autosuffisance énergé�que, qu'ils devraient a�eindre en 2035. Les besoins nord-

américains en importa�ons de brut tendraient donc à disparaitre, et la région deviendrait alors

un exportateur de produits pétroliers. Ces nouvelles donnes conduisent ainsi à une réorienta�on

du commerce énergé�que vers la région Asie-Pacifique, ce qui en ferait le centre du commerce

pétrolier mondial.

Face à ce�e demande grandissante, l’AIE prévoit également une augmenta�on de l’offre. La

capacité des progrès technologiques à débloquer l’accès à de nouveaux types de ressources telles

que le pétrole de schiste ou les gisements en eaux très profondes, ainsi qu’améliorer les taux de

récupéra�on des gisements existants, rehausse les es�ma�ons de quan�té de pétrole restant à

produire. Ainsi, les États-Unis deviendraient le premier producteur de pétrole mondial, et ce, dès

2017. Cependant, du fait de l’épuisement des puits en quelques années, ce�e situa�on ne

perdurerait pas ; les gisements du Texas et du Dakota du Nord seront sur le déclin d'ici 2020. Au

delà de ce�e période, les pays de l'Organisa�on des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), et en

par�culier ceux du Moyen-Orient, redeviendront les fournisseurs principaux. Hormis le pétrole de

schiste américain, d’autres bruts non conven�onnels viendront soutenir la demande croissante.

Parmi ceux-ci, notons la produc�on en mer très profonde, les schistes bitumineux du Canada ou

du Venezuela, ou encore l’extrac�on en Arc�que.

A noter également que les écarts prévus du prix de l’énergie devraient affecter la compé��vité

industrielle, en influençant les décisions d'inves�ssements et les stratégies des entreprises.

Résumé par Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

«U.S. to Be Top Oil Producer by 2015 on Shale, IEA Says», dans Bloomberg. Publié le 12/11/2013.

Tiré de :

h:p://www.bloomberg.com/news/2013-11-12/u-s-nears-energy-independence-by-2035-on-shale

-boom-iea-says.html

«Le Moyen-Orient restera le principal fournisseur mondial de pétrole», dans Bloomberg. Publié le

12/11/2013.Tiré de :

h:p://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203119808483-pas-

de-crise-energe�que-en-vue-selon-l-aie-628340.php

Page 24: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Kazakhstan – Opéra�ons de produc�on suspendues à Kashagan jusqu’en début 2014

Huit ans de retard et plusieurs dizaines de milliards de couts supplémentaires plus tard,

l’exploita�on du plus vaste gisement de pétrole découvert au cours des 40 dernières années

con�nue de ne pas être un long fleuve tranquille. Depuis le démarrage officiel en Septembre

2013, les opéra�ons ont été suspendues 2 fois : d’abord pour quelques jours en début

Octobre, et depuis le 24 Octobre pour une durée indéterminée qui pourrait aller jusqu’en

début 2014 selon les es�ma�ons récentes. Une fuite de gaz détectée sur les oléoducs a été à

l’origine des arrêts dans les deux cas.

Bien qu’aucune annonce officielle n’ait été faite, quelques hypothèses ont été formulées

rela�vement à l’origine de la fuite. Selon certains experts, il est possible que la fuite soit le

résultat de la corrosion entrainée par le passage dans l’oléoduc du sulfure d’hydrogène, qui

est mélangé aux réserves de pétrole à une teneur es�mée à 15%. Il est aussi possible que le

choix des matériaux de construc�on de l’oléoduc ou des joints ne soit pas approprié aux

condi�ons du site ou que les matériaux se soient dégradés sur site avec le retard accumulé

pendant la construc�on du projet. À noter que les condi�ons clima�ques (fortes amplitudes

thermiques, pression de réservoir 800 fois supérieure à celle de l’atmosphère),

environnementale (forte corrosion) et écologiques (variété de la faune et flore) font de

Kashagan un site complexe, notamment pour le choix des équipements.

La suspension temporaire des opéra�ons fait par�e du plan de mi�ga�on mis en place par

l’opérateur du gisement, la North Caspian Opera�ng Company (NCOC). En prochaine étape,

l’inspec�on de l’oléoduc concerné par la fuite devrait perme�re d’évaluer la nature

(répara�on et/ou remplacement) et l’ampleur des travaux requis pour s’assurer du

fonc�onnement à long terme des installa�ons. Le rapport d’inspec�on serait prévu pour le

mois de Décembre, mais il est an�cipé que les difficultés d’accès au site et les condi�ons de

travail difficiles en hiver puissent occasionner des délais dans la livraison du matériel ou

l’exécu�on des travaux.

Kashagan a des réserves es�mées à 35 milliards de barils, dont entre 9 et 13 milliards seraient

récupérables à l’état actuel de la technologie, et est opéré par le consor�um NCOC cons�tué

de KazMunaïGas (16.81%), Total (16.81%), ENI (16.81%), Exxon Mobil (16.81%), Shell

(16.81%), CNPC (8.33%.) et Inpex (7.56%). Il est an�cipé que l’exploita�on du gisement

perme�e de doubler la produc�on 2012 du Kazakhstan en y ajoutant une capacité de jusqu’à

1.5 millions de barils par jour d’ici 2020, lorsque la 2ème phase du projet sera complétée. La

produc�on du pays serait alors comparable à celle du Qatar ou de la Lybie.

Selon les termes du contrat du consor�um, l’exploita�on du gisement dans la phase courante

devait générer environ 70 000 barils de pétrole. L’informa�on sur les pénalités qui pourraient

être imposées par le Kazakhstan et l’impact financier sur le consor�um n’a pas encore été

rendue publique.

Résumé par Isabelle FOTSING

Pétrole et ressources naturellles

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«RPT-INSIGHT-The sour gas ea�ng Kashagan oil profits», dans Reuters. Publié le 15/11/2013. Tiré

de :

h:p://uk.reuters.com/ar�cle/2013/11/15/kazakhstan-kashagan-insight-pix-graphic-

idUKL5N0IZ5FE20131115

«Nouveaux déboires sur le gisement pétrolier géant de Kashagan», dans Le Monde.fr. Publié le

14/11/2013. Tiré de :

h:p://www.lemonde.fr/economie/ar�cle/2013/11/14/nouveaux-deboires-sur-le-gisement-

petrolier-geant-de-kashagan_3513501_3234.html

«La produc�on à Kashagan ne redémarrera pas avant l'année prochaine -sources», dans

Bfmtv.com. Publié le 08/11/2013. Tiré de :

h:p://www.bfmtv.com/economie/produc�on-a-kashagan-ne-redemarrera-pas-lannee-prochaine-

sources-641876.html

Page 26: PolyFinances-Note-Sectorielle-Semaine du 18 novembre 2013

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Snapchat refuse l’offre d’ami de Facebook

Le réseau social américain Facebook Inc. s’est vu refuser son offre d'achat de 3G$ pour

l'applica�on de messages mobiles Snapchat. Après l’achat l’an dernier pour 700M$ du réseau

de partage de photos Instagram, Facebook s’a�aque maintenant à Snapchat, réseau de

partage de photos mais qui ont la spécificité de disparaitre après une période de quelques

secondes.

Ce�e tenta�ve avortée d’acquisi�on de Snapchat s’inscrit dans une stratégie d’élargissement

de marché ainsi que de contrôle de la concurrence que subit le réseau social de la part des

startups. Facebook avait d’ailleurs en 2012 tenté d’imiter l’applica�on en sortant son

applica�on Facebook Poke mais qui ne rencontrât pas son public.

En effet, Snapchat, a été créé en 2011, a une croissance exponen�elle depuis sa créa�on. Son

site internet annonçait en 2011 que la compagnie avait franchi en juin 2012 les 100 millions de

photographies partagées par son intermédiaire. Elle compte, selon la même source, cinquante

-sept salariés et 200 000 dollars de chiffre d'affaires annuel.

Le géant américain ne serait pas le seul à s’intéresser à la pe�te compagnie. L’applica�on est

également cour�sée par d’autres inves�sseurs et acheteurs poten�els, dont un groupe

emmené par la grosse compagnie internet chinoise, Tencent Holdings Ltd. (700) qui es�merait

la valeur de Snapchat à 4 G$.

Par ailleurs, ce�e opéra�on est par�culièrement intéressante pour Facebook dont l’intérêt des

adolescents s’émousse et afin de renforcer sa posi�on dans le mobile. Ce�e tenta�ve

d’acquisi�on s’écrit dans la volonté de Facebook de rester dominant sur ce marché des

adolescents, dont l’u�lisa�on du géant américain a pour la première fois diminué le mois

dernier, au profit d’applica�ons comme Snapchat.

Résumé par Arthur CLAIRE

«Snapchat reje:e l’offre de rachat de Facebook à 3 milliards de dollars», dans Les Echos. Publié

le 13/11/2013. Tiré de :

h:p://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203123158495-une-start-up-

reje:e-l-offre-de-rachat-de-facebook-a-3-milliards-de-dollars-628980.php

«Facebook Said to Offer $3B for Snapchat to A:ract Teens», dans Bloomberg. Publié le

14/11/2013. Tiré de :

h:p://www.bloomberg.com/news/2013-11-14/facebook-said-to-offer-3b-for-snapchat-to-

a:ract-teens.html

«Snapchat a rejeté une offre d'achat de Facebook de 3 milliards de dollars», dans Le Monde.

Publié le 13/11/2013. Tiré de :

h:p://www.lemonde.fr/technologies/ar�cle/2013/11/13/snapchat-a-rejete-une-offre-d-achat-

de-facebook-de-3-milliards-de-dollars_3513339_651865.html

Technologies de l’informa�on

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Aérospa�ale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceu�ques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Ma3hieu DE NADAI

Matériaux et Construc�on :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Informa�on :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisa�on

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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