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EGLISE DE NÎMES > 30 AVRIL 2017 > N°6 1 L’ACTUALITÉ DE LA VIE CATHOLIQUE DANS LE GARD www.nimes.catholique.fr ÉGLISE de Nîmes 30 avril 2017 – n°6 AVEC EUX, TOUJOURS EN CHEMIN... r���� aL’ÉFa�P � 25 �� !

AVEC EUX, TOUJOURS EN CHEMINnimes-catholique.fr/accueil/edn/edn_2017_6.pdf · Un dossier d’animation (élaboré par le SNEJV) s’adresse aux responsables de la pastorale des jeunes

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EglisE dE NîmEs > 30 avril 2017 > N°6

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l’aCTUaliTÉ dE la viE CaTHOliQUE daNs lE gard

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ÉGLISE de Nîmes30 avril 2017 – n°6

AVEC EUX, TOUJOURS EN CHEMIN...

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OUVERTURE �. 3Extrait du message de Pâques 2017 de Mgr Robert Wattebled

ACTUALITÉS �. 4 à 9Agenda de Mgr Robert WattebledDans la famille diocésaineOffre d’emploi à Bellevue Marie Rivier d’AlèsKermesse au monastère des ClarissesVatican : voyage du pape en Egypte p. 5En France : Mgr Xavier Malle nommé évêque de Gap et EmbrunMessage du CECEF suite aux attentats contre les chrétiens coptes d’EgypteBicentenaire des MaristesDans agenda de l’Eglise Catholique en France

Souffler la première bougie d’Amoris Laetitia p. 6Canonisation des petits bergers de FatimaOuverture du procès en béatification du Père Jacques Hamel

Conférence Siloë-Biblica avec Hawad, poète Touareg p. 8Week-end couple organisé par le Chemin NeufDocuments Episcopat : ‘‘Avec un handicap, passionnément vivants’’Journée diocésaine de la pastorale des handicapés

Préparer la Journée Mondiale des Communications Sociales 2017 p. 9Dans l’agenda du diocèse

CÉLÉBRER �. 10 à 12Messe chrismale à Alzon

PÈLERINAGES �. 13Dans les pas des pèlerins... à Lourdes et Lisieux

JEUNESSE �. 14 à 17Retour sur le ‘‘Pélé Lourdes’’ 2017Synode des jeunes su Gard : toujours en chemin

MISSION �. 18 à 20Joie de l’Evangile : l’EFAP a 25 ans !Kaya : ‘‘Au Ressucité honneur, gloire et puissance...’’

CULTURE �. 21 à 22Observatoire Foi et Culture : ‘‘Dignité et vocation chrétienne du politique’’

• Prochaine parution le 21 mai 2017.Pour toute publication ou insertion, il est impératif de contacter la rédaction trois semaines avant la parution.

Sommaire

INFOCOM• Service diocésain de la CommunicationTél. : 06 07 12 28 73 / Fax : 04 66 28 65 81 [email protected]

Église de Nîmes• Toutes les trois semainesInscrit à la Commission paritaire de presse sous le numéro : 0513 L 83188 - ISSN 1283.58.03

• Rédaction3 rue Guiran - BP 81455 30017 Nîmes Cedex 1 Tél. 04 66 36 33 54 / Fax 04 66 36 33 [email protected]

Directeur de la publication : P. Jean-Claude RodriguezRédactrice en chef : Betty Delichère Comité de rédaction : Thierry de Seguins-Cohorn, Marcel Flory, Dominique Laporte, Marie Prache, Benoît Chermanne

• Mise en page et secrétariat de la rédaction : Frédéric Bernard : 04 66 36 33 54 [email protected] : Imprimerie de Rudder, Avignon.

• Administration : Abonnement : 04 66 36 33 50 Abonnement annuel : 36 € Abonnement de soutien à partir de : 70 € Etranger : 44 €Règlement par chèque bancaire à l’ordre de Association diocésaine de Nîmes (mention Eglise de Nîmes). Bimensuel.

EglisE dE NîmEs > 30 avril 2017 > N°6Ouverture

299, avenue du Gal de GaulleBP 41055

30134 Pont-Saint-Esprit CedexTél. 04 66 39 35 99Fax 04 66 39 35 00

6, rue Salomon Reinach30000 Nîmes

Tél. 04 66 29 18 22Fax 04 66 29 97 97

www.radioecclesia.com

100.8 Nîmes 106.8 Alès et Pont-Saint-Esprit

92 Le Vigan

d

d

Pélé-Jeunes 2017 à Lourdes, 3-7 avril ©Infocom

www.nimes.catholique.fr

Service diocésain de la communication

[email protected]

L’événement sans précédent de la Résurrection s’est inscrit dans l’histoire tout en la faisant éclater. Il donne une consistance nouvelle à la profonde cohérence des Ecritures :

le Seigneur n’est pas le Dieu des morts mais le Dieu des vivants, il est le Dieu de la vie.La résurrection de Jésus ouvre à notre histoire l’horizon que le Père désire depuis toujours : sa volonté c’est de nous faire participer à sa propre vie, de nous apprendre à aimer comme il nous aime. Dès maintenant, le Christ Jésus nous appelle à partager son regard sur nos frères, notamment sur les plus déshérités, lui qui, ressuscité, porte les marques de sa crucifixion ignominieuse.Nos communautés sont le fruit de sa résurrection et l’œuvre de son Esprit. C’est lui, le Ressuscité, qui les constitue, les rassemble, les envoie. C’est en Lui, avec Lui, par Lui que nous pouvons rendre au Père dans l’unité du Saint-Esprit tout honneur et toute gloire. Que le Seigneur nous accorde donc de garder sa Pâque présente dans toute notre vie !

Mgr robert Wattebled,+ evêque de nîmes

Extrait du message de Pâques 2017

Actualités

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Abonnement annuel : 36 € Abonnement de soutien à partir de : 70 € Etranger : 44 €Règlement par chèque bancaire à l’ordre de :Association diocésaine de Nîmes (mention Eglise de Nîmes).

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ÉGLISE de Nîmes

En cas de changement d’adresse, merci de nous prévenir

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DANS LA FAMILLE DIOCÉSAINE

Nous recommandons à la prière de nos lecteurs :

• Monsieur Bernard coUsin qui fut longtemps membre du Conseil Diocésain aux Affaires Economique. Il a aussi beaucoup servi l’enseignement catholique du diocèse, notamment comme président de l’AGAGEC (Association Gardoise d’Administration et de Gestion de l’Enseigne-ment Catholique).

• Madame Berthe MonJo, mère du P. Joël MonJo ( )

Jeudi 4 mai15h, Pont-Saint-Esprit, messe à Radio Ecclesia.

Vendredi 5 maiConseil épiscopal.

Samedi 6 mai18h, Uzès, confirmations.

Lundi 8 maiConnaux, 10h à 16h, rassemble-ment des Equipes Notre Dame.

Vendredi 12 maiConseil épiscopal.

Samedi 13 mai Le Grau-du-Roi, journée dio-césaine de la Pastorale des Per-sonnes Handicapées. 15h, Rencontre des confir-mands du Val-de-Cèze. 18h, église de Pont-Saint-Es-prit, messe en l’honneur de Notre Dame de Fatima.

Dimanche 14 maiVergèze, confirmation des adultes.

Vendredi 19 maiConseil épiscopal.

Samedi 20 mai Conseil diocésain de l’Aumône-rie de l’Enseignement public. 17h, Nîmes, église Saint-Bau-dile, confirmation des jeunes de l’AEP.

Dimanche 21 mai16h, Nîmes, Saint-Baudile, ordi-nation de Frère Minh.

t1ER ET 2 MAI 2017Championnat cycliste du clergé. Ce championnat

est ouvert à tous les membres de l’Eglise qui est en France : évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses, pasteurs et séminaristes. Abbaye de Mondaye (Calvados)www.mondaye.com

t7 MAI 201754ème Journée mondiale de prière pour les

vocations. Un dossier d’animation (élaboré par le SNEJV) s’adresse aux responsables de la pastorale des jeunes et des vocations, aux adultes des paroisses, aux jeunes et aux familles. Des propositions liturgiques faciles à mettre en oeuvre pour le 4ème dimanche de Pâques sont également proposées. www.jeunes-vocations.catholique.fr

t17-28 MAI 2017Festival de Cannes. Le réalisateur espagnol Pedro

Almodovar est le Président du Jury de cette 70ème édition. Depuis 1974, le Prix du Jury œcuménique est choisi parmi la sélection offi cielle. www.festival-cannes.com/fr

t28 MAI 2017Journée nationale pour la vie.

VATICAN

• voyage du Pape en egypte

Prévu les vendredi 28 et samedi 29 avril 2017, ce voyage a été maintenu malgré les attentats contre deux églises coptes, dimanche 9 avril. Une visite im-portante à plus d’un titre, notamment

oecuménique et interreligieux, mais aussi politique.

au programme :

• Soutenir la communauté chrétienne catholique, dont les effectifs ne dépassent guère les 250 000 fidèles, mais qui joue un rôle important dans le pays, en par-ticulier à travers les œuvres éducatives des congréga-tions religieuses présentes, l’action sociale conduite par les paroisses, Caritas... et son engagement pour le dialogue interreligieux.

• Rencontre du pape Tawadros II, Patriarche d’Alexan-drie des coptes-orthodoxes, qu’il a déjà reçu très cha-leureusement au Vatican, en mai 2013,

• Rencontre du grand Imam d’Al-Azhar, Dr Ahmed al Tayyeb. Cette visite permettant de clore de manière solennelle et publique un malentendu entre Al-Azhar et le Vatican commencé après le discours du pape Benoît XVI à Ratisbonne, en septembre 2006.

source eglise.catholique.fr

EN FRANCE

• Mgr Xavier Malle nommé évêque de Gap et em-brun

Le pape François a nommé samedi 8 avril 2017 Mgr Xavier Malle évêque du diocèse de Gap et d’Embrun. Il était jusqu’à présent doyen du doyenné de Chinon (archidiocèse de Tours). Il suc-

cède à Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, atteint par la limite d’âge, conformément au canon 401 § 1 du Code de Droit canonique.

• Message du cÉceF suite aux attentats contre les chrétiens coptes d’Égypte

Pour les chrétiens coptes d’Égypte, le dimanche des rameaux est le jour d’entrée dans ce qu’ils appellent “la semaine de la passion”. Ce dimanche 9 avril 2017 leurs communautés de Tanta et d’Alexandrie, ainsi que leur pape Tawadros II, ont été à nouveau les cibles d’attaques effroyables et préméditées de la part de Daech.Le Conseil d’Églises chrétiennes en France assure les coptes du soutien des chrétiens de France et de leurs prières pour tout le peuple égyptien. Dès aujourd’hui nous entrons tous dans la semaine sainte et vivons en union avec tous nos frères chrétiens persécutés et martyrisés, la passion du Christ. Que la date de Pâques commune cette année à tous les chrétiens soit l’occasion partout d’annoncer ensemble la Bonne nouvelle de la résurrection du Christ, fondement de notre foi et de notre espérance, en solidarité avec nos frères coptes.

Pasteur François CLAVAIROLY, Métropolite EMMANUEL, Mgr Georges PONTIER

o���� �’������L’institution BELLEVUE Marie Rivier d’ALES propose un poste à temps complet d’adjoint en pastorale sco-laire à partir du 1er septembre 2017. les personnes in-téressées doivent envoyer leur CV à l’adresse suivante : [email protected]

K�������Au monastère des Clarisses, 34, rue de Brunswick à Nîmes, samedi 29 et dimanche 30 avril, de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h.

• Bicentenaire des Maristes À l’occasion de leur bicentenaire, qui se tiendra en Colombie, le Pape a adressé un message aux Frères maristes. Le Pape y exprime sa gratitude pour cette «grande famille riche de témoins qui ont su donner leurs vies par amour pour Dieu et pour le prochain », et appelle aussi à un «discernement» du moment pré-sent. «Saint Marcellin Champagnat fut un innovateur pour son temps dans le domaine de l’éducation et de la formation. Il a expérimenté la nécessité de l’amour pour pouvoir mettre en lumière les potentialités que chaque enfant porte en lui», (...) «le religieux-éducateur doit prendre soin de son champ intérieur, de ses réserves humaines et spirituelles, pour pouvoir sortir, semer et prendre soin du terrain qui lui a été con�ié», un terrain «sacré», portant «l’empreinte de Dieu»…

Actualités

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soUFFler la PreMiÈre BoUGie D’AMORIS LAETITIA

Le 8 avril 2016, après deux années d’intense dialogue entre évêques, familles et théologiens, le pape Fran-çois publiait l’exhortation apostolique sur l’amour dans la famille, Amoris laetitia.

Ce grand document du magistère est un message d’espérance pour toutes les familles. Invitées à vivre pleinement leur vocation d’amour dans le monde contemporain, elles sont encouragées à instaurer une culture de la rencontre : Je t’aime parce que tes mains travaillent pour la justice, dit le poète cité au § 181. La dynamique de l’intégration apparaît nettement comme un fil rouge de l’exhortation : L’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie dif�icile. (§ 310). Les familles peuvent retrouver confiance dans la réali-sation de leur mission en s’appuyant sur une Église miséricordieuse qui les accompagne dans les hauts et les bas de leur vie.

Une année s’est donc écoulée. Célébrer ce premier an-niversaire, c’est se réjouir de ce temps de réception qui permet à chacune et chacun de faire résonner la parole du pape François au cœur de sa vie.

Sans se risquer à un inventaire forcément partiel, évoquons ce qui se vit et se cherche en France : nom-breuses journées de découverte du texte ; groupes de lecture et de partage ; chemins de discernement pour les situations plus complexes ; nouvelles formations pour l’accompagnement des familles dans les univer-sités catholiques ; et tant d’autres initiatives !

Reste qu’il faut poursuivre la découverte d’Amoris lae-titia, encourager sa lecture qui fait tant de bien aux familles et aux pasteurs. Dans cet esprit, l’édition an-notée de la Conférence des évêques de France et du centre Sèvres parue à l’automne 2016 aux Editions jé-suites a déjà permis à des milliers de lecteurs de ren-trer pas à pas dans l’intelligence du texte. Fruit de la collaboration d’une vingtaine de théologiens de plu-sieurs facultés, d’acteurs de la pastorale et de mou-vements, elle s’avère précieuse pour qui veut aborder le texte avec clefs de lecture, présentations des cha-pitres, glossaire, postface, témoignages, questions etc.

A l’heure de souffler la première bougie, nous met-tons à la disposition de tous, avec l’aimable autorisa-tion de l’éditeur, les introductions de chacun des neuf chapitres, neuf présentations à deux voix provenant de l’édition annotée. Et ce afin d’encourager et par-tager le plus largement possible la lecture d’Amoris laetitia. Ces neuf textes s’égrèneront tout au long du temps de Pâques, lumière renouvelée sur un texte qui nous interpelle et nous stimule.

Bonne lecture !service national Famille et société

Source : www.eglise.catholique.fr

• P������ �������� « A la lumière de la Parole »

• D������� �������� « La réalité et les dé�is de la famille »

• T�������� �������� « Le regard posé sur Jésus : la vocation de la famille »

• Q�������� �������� « L’amour dans le mariage »

• c�������� �������� « L’amour qui devient fécond »

• s������ �������� « Quelques perspectives pastorales »

• s������� �������� « Renforcer l’éducation des enfants »

• h������� �������� « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité »

• n������� �������� « Spiritualité matrimoniale et familiale »

P����� �� s�������� �� D���J������ h����

Père Jacques Hamel,veuillez présenter notre prière à Dieu,Père, Fils et Esprit Saint !Vous Lui avez consacré votre vie :que Dieu nous aide à accomplir sa volonté,simplement, fi dèlement, chaque jour. Vous Lui avez off ert le pain et le vin :que Dieu nous aide à ouvrir nos viespour sa Gloire et le salut du monde. Vous avez démasqué Satan, le diviseur :que Dieu nous aide à repousser ses tentationsen accueillant l’Esprit d’amour et de pardon. Vous êtes mort en habits de prêtre :que Dieu nous aide à témoigner de Jésuset de son Évangile, jusqu’au bout. Pouvez-vous aussi présenter à Dieucette intention particulière : … Enfi n, présentez à Dieu l’insistante demandedu diocèse de Rouen pour que des jeunesLui consacrent leur vie. Père Jacques Hamel, priez pour nous !

http://rouen.catholique.fr/se-renseigner/agenda/312424-ouverture-proces-de-beati� cation-pere-jacques-hamel/

les PeTiTs BerGers De FaTiMa seronT canonises le 13 Mai

Les deux petits bergers de Fatima, témoins des apparitions de la Vierge, vont être canonisés le 13 mai prochain par le Pape François lors de son voyage au sanctuaire ma-rial portugais.

Lors d’un consistoire or-dinaire au Vatican jeudi

20 avril 2017, le Pape a annoncé aux cardinaux pré-sents la liste des prochains bienheureux qui seront canonisés et donc la date de la cérémonie concernant Jacinta et Francisco Marto. Depuis le 23 mars, date à laquelle il avait autorisé la publication d’un décret de la Congrégation pour la cause des saints, reconnaissant un second miracle, on savait que les deux petits bergers allaient être faits saints par l’Église. Ne manquait plus que la date, qui vient donc d’être officialisée.Il faut noter que les deux petits bergers sont les premiers enfants non martyrs à être canonisés par l’Église.

Leur cousine, Lucia Dos Santos (1907-2005), qui leur avait survécu et qui avait consigné toute leur histoire par écrit fait, elle, l’objet d’un procès en béatification. Elle était devenue carmélite, et s’est éteinte peu avant saint Jean-Paul II, lui-même très attaché à Fatima où il s’était rendu en 1982, pour rendre grâce pour sa survie à l’attentat du 13 mai 1981, puis de nouveau en 1991 et en l’an 2000, année du Grand Jubilé, où il célébra la béatification de Jacinta et Francisco Marto. Paul VI est lui venu pour le cinquantenaire des appa-ritions en 1967, et Benoît XVI en 2010.

a Fatima, ce 13 mai 2017 donnera donc l’occasion d’une double fête, en présence du Pape François : le centenaire des apparitions, et la double canonisation.

www.fatima.pt/fr

oUverTUre DU Proces De BeaTiFicaTion DU Pere JacQUes haMelLe procès de béatification du Père Jacques Hamel est maintenant ouvert. Il comprend deux grandes phases : une enquête diocésaine et l’examen de la cause à Rome.S’il aboutit positivement, le martyre du Père Jacques Hamel sera alors officiellement reconnu selon le cri-tère de l’Eglise catholique : avoir subi la mort pour sa foi en Jésus Christ.Comme on le sait, le procès s’ouvre exceptionnelle-ment moins d’un an après l’assassinat du Père Jacques Hamel (26 juillet 2016). Le Pape François a souhaité dispenser du délai habituel de cinq années après la mort. L’archevêque de Rouen a également consulté l’assemblée des évêques de France et la Congrégation romaine pour la Cause des saints.A l’issue de la messe chrismale célébrée dans le dio-cèse de Rouen, une prière d’intercession a été distri-buée. Chacun pourra s’y associer.

de gauche à droite, Lucia Dos San-tos et ses cousins Jacinta et Fran-cisco Marto.

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nim

es.catholique.fr

•D������� 30 ����� 2017-Parcours nazareth. Journée de récollection « Apprendre à dire oui pour recevoir et donner » 12h - 20h, maison diocésaine de nîmes Père William Marie MerchaT : [email protected]

•J���� 11 ��� 2017-soeurs de la retraite chrétienne. Propositions spirituelles « Viens à l’écart ». Temps d’Enseignement, de réflexion, de prière person-nelle ou communautaire, temps pour apprécier le silence... 9h - 16h, Maison saint emétéry; 30200 chusclan 04 66 90 19 02 / [email protected]

-rassemblement régional des equipes du ro-saire. Thème : ‘‘Heureux les miséricordieux’’ 9h30 - 17h , Palais des sports, 515 avenue de la monnaie castelnau le lez www.rosaire.org / [email protected]

•v������� 12 ��� 2017-Pastorale des funérailles. Journée de formation, avec le P. Philippe Jullien et Monique Manifacier. 9h15 - 16h30, maison diocésaine de nîmes 04 66 28 65 78 ou 04 66 61 14 06

•s����� 13 ��� 2017-centre de ré�lexion et d’etudes chrétiennes. Amos - Osée - Jonas, découverte des « petits pro-phètes », avec Jean-Luc Thirion. 9h 30 - 12h, sanctuaire notre-Dame de la Gardiole, conqueyrac 04 66 28 65 78

•D������� 14 ��� 2017-service Diocésain des pélerinages. Pèlerinage d’un jour à Notre-Dame de Vie, à la ren-contre du Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus nD de vie à venasque 04 66 36 33 68

•s����� 20 ��� 2017-veillée de prière pour les vocations à l’occa-sion de l’ordination presbytérale de Frère Minh nguyen (a.a.) 20h, chapelle notre Dame de consolation - chapelle des oblates (D’alzon) - nîmes

D��� �� �������...

Documents épiscopat n°3 de 2017avec Un hanDicaP, PassionnÉMenT vivanTsUn événement fondateur pour une pastorale inclusive

Auteur : Conseil national de la pastorale des personnes handica-pées. 56 pages – 5 €

Le rassemblement, à Lourdes, des personnes por-teuses d’un handicap, a mon-tré la richesse et la diversité de leurs dons et la profon-

deur de leur vie spirituelle.Cette rencontre a révélé aussi le besoin impérieux pour l’Église de déployer une pastorale ‘‘inclusive’’ et exigeante qui donne enfin de la place aux personnes ‘‘passionnément vivantes’’ désireuses d’apporter leur ‘‘grain de sel’’. http://publications.cef.fr

c��������� �� c����� n���Week-end pour couples13 et 14 mai 2017Accueil Montfortain-La Gardiolle, 30170 Conqueyrac

La Communauté du Chemin Neuf catholique à vocation oecumé-nique invite les couples, mariés ou non, ou fiancés à un week-end CANA du samedi 14h30 au di-manche 16h30.Deux jours pour prendre le temps en couple et s’interroger sur son rapport aux biens matériels, à la consommation, à la Création… et à l’autre ! Enfants bienvenus, acti-

vités adaptées à leur âge.

s inForMaTions coMPlÉMenTairesBernard et Marie Agnès Caucat : 06 74 23 25 77

www.cana.org

c��������� s����-B������rencontre avec hawad poète touaregMardi 2 Mai 2017 à 17hLibrairie Siloë - Biblica, Nîmes

A l’occasion du XIXe printemps des poètes sur le thème des poètes d’Afrique la librai-rie Siloë-Biblica accueille avec grand plai-sir Hawad et son épouse Hélène Claudot-Hawad. Peintre et auteur amajagh de la confédération des Ikazkazen, il partagera sa poésie, sa culture et son art autour de son dernier titre «Furigraphies» paru chez Gallimard, collection poésie. Sa compagne et traductrice présentera aussi leur travail commun autour de lectures en français et en tamajaght (touareg).

Peintre et poète du désert, Hawad est amajagh, c’est-à-dire touareg pour les étrangers. Né en 1950

dans l’Aïr, massif montagneux du Sahara central, il appartient à la confédération des Ikazkazen dont le vaste territoire est aujourd’hui engoncé entre les bornes du Niger qui le séparent de ses ports d’attache touaregs en Libye et en Algérie au nord, au Mali et au Burkina Faso à l’ouest. Enfant, il reçoit une édu-cation nomade qui l’initie à la mobilité non seulement spatiale mais également sociale, culturelle et linguistique (en plus de sa langue maternelle, il pratique plusieurs langues régionales dont le haoussa et l’arabe). Son imaginaire est marqué par les récits de la résistance anticoloniale menée par ses ancêtres au début du XXᵉ siècle, par l’extermination des combattants (sur les neuf cents foyers Ikazkazen, il n’en restait que soixante à la �in de la guerre) et par le danger de disparition qui pèse sur son peuple et sur sa culture. Échapper aux certitudes, briser l’enclos des véri-tés apparentes, ne jamais renoncer, même au fond du gouffre, à tailler sa route hors des voies tracées... Voici l’éperon qui anime les personnages éclectiques que Hawad met en scène dans sa poésie «de la soif et de l’égarement». Ces êtres traversent le dé-sert, minéral autant qu’humain. La frontière à dépasser, qu’elle soit matérielle ou immatérielle, est un thème omniprésent dans l’œuvre de Hawad. Sa poésie au goût de silex et de soif, comme ses calligraphies qui semblent balafrer l’espace avec un poi-gnard, sont les marques d’une fureur que rien ne saurait apaiser. Il est, par la voix et le geste, un stupé�iant poète «furigraphe».

Traduit du touareg (tamajaght) par l’auteur et Hélène Claudot-Hawad. Préface d’Hélène Claudot-Hawad »Gallimard

P������� �� ��������� ‘‘JMcs’’La Journée Mondiale des Communications Sociales, qui se déroulera en France comme pour l’ensemble de l’Eglise le dimanche 28 mai prochain, est l’occasion de diffuser l’appel du Saint-Père à « communiquer l’es-pérance et la con�iance en notre temps » et de sensi-biliser l’opinion publique à l’importance d’une « com-munication constructive » pour reprendre ses mots.

f Pour préparer cette journée, le service diocésain de la communication vient de mettre en ligne sur www.nimes.catholique.fr [INFOS PRATIQUES > Services > Communication] un dossier d’animation composé des chapitres suivants :

• Edito et JMCS• Plan de communication• Le message du pape François• Pistes de réflexion à partir du message du Pape• Médias : offrir des germes d’espérance• Proposition d’intentions de prière universelle

f On peut également se procurer le document en contactant le service : 06 07 12 28 73 – [email protected]

Les médias de nos paroisses, du diocèse et catholiques en général, comme les réseaux sociaux sont des lieux pour s’informer, mais aussi, pour faire connaître et partager les initiatives et les expériences d’hommes et de femmes, de groupes chrétiens qui nous ouvrent de « nouveaux chemins de con�iance et d’espérance ».

Betty Delichèreresponsable diocésaine de la communication

f Lire aussi l’invitation de la Pastorale des Personnes Handicapées dans le diocèse de Nîmes au dos de la revue.

Actualités

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EglisE dE NîmEs > 30 avril 2017 > N°6

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Messe chrisMale à alzon, 11 avril 2017homélie de Monseigneur robert Wattebled

Célébrer

La Messe chrismale que nous sommes en train de célébrer est unique au

cours de l’année, unique aussi dans l’es-pace du diocèse. Ce soir, c’est l’Ensemble paroissial d’Alzon qui nous accueille pour prendre conscience davantage, en quelque sorte de façon « condensée », de l’Eglise diocésaine et de sa mission.

Les Saintes Huiles qui vont être bénies, le Saint-Chrême qui va être consacré seront répartis ensuite dans les petits récipients que vous avez coutume de voir dans les paroisses. Les Saintes Huiles rejoignent ainsi toutes les communautés du diocèse. Elles sont employées notamment pour l’onction des malades, pour les baptêmes et les confirmations ainsi que pour l’ordi-nation des prêtres et la consécration des autels.

Cette célébration rassemble un bon nombre de prêtres. Vous en voyez rarement autant ensemble dans votre église. La plupart portent le poids des ans et bien des années de ministère à votre service. Quelques-uns ont encore - nous le leur souhaitons - un long chemin devant eux. Les uns et les autres se sont donnés une fois pour toutes et ils continuent de se donner jour après jour au service de l’Evangile, à votre service, au service de notre Eglise qu’ils aiment.

Le Missel dit que cette Messe chrismale doit être tenue pour l’une des principales manifestations de la plénitude du sacerdoce de l’évêque et le signe de l’union étroite des prêtres avec lui. Il y a quelques semaines je vous ai apporté le texte de la rénovation des promesses sa-cerdotales. Vous avez pu en prendre connaissance et échanger à ce sujet. Vous avez eu à plusieurs reprises une intention de prière particulière pour les prêtres, comme quelque temps plus tard je vous ai demandé de le faire aussi pour les catéchumènes.

Par notre ministère, vos communautés se rattachent visiblement aux apôtres, à ce qu’ils nous ont trans-mis. En même temps elles sont reliées visiblement

aussi à toutes les autres communautés catholiques en communion avec le successeur de Pierre, notre Pape François, et avec tous les évêques. Une communauté catholique ne peut pas vivre pleinement sans béné-ficier du ministère de l’évêque et des prêtres, ce qui ne signifie pas que toutes paroisses doivent « s’appro-prier » un curé résidant.

Car, vous le savez : les prêtres ensemble avec l’évêque sont au service de l’annonce de l’Evangile dans l’en-semble du diocèse. C’est pourquoi il serait souhaitable que vous puissiez bénéficier davantage des talents de divers prêtres, de leurs charismes comme on dit. Vous êtes habitués, il est vrai, à voir quelques prêtres dans le décor familier de votre vie et de vos paroisses. Vous connaissez bien ceux qui sont originaires de vos vil-lages et qui s’y sont retirés en continuant de rendre des services toujours très appréciés. Vous connaissez leur parcours, leur histoire, les missions qu’ils ont reçues dans le diocèse au fil des ans, le plus souvent en paroisse mais aussi dans des responsabilités d’ac-compagnement de mouvements ou dans des services diocésains. Saisissez les occasions d’en parler avec eux !

Vous vous interrogez aussi, en prenant acte de leur âge et de l’amenuisement de leur nombre, vous vous

interrogez sur l’amenuisement du nombre des prati-quants et plus généralement du nombre de ceux qui se reconnaissent explicitement chrétiens.

Bien sûr, pour continuer de faire face à certaines de-mandes, la répartition des tâches autrefois toute dé-volues aux prêtres de paroisse a été réaménagée. On n’insistera jamais assez du reste pour dire que c’est la communauté chrétienne tout entière qui est engagée dans la transmission de la foi, dans la catéchèse par exemple, dans la préparation des baptêmes et des ma-riages, dans l’accompagnement des familles en deuil, dans l’animation des célébrations liturgiques, dans les efforts en vue d’une plus grande solidarité…

Il est vrai aussi que les moyens de communication actuels facilitent les rencontres, les rassemblements, les regroupements. Il est vrai que nous ne disposons pas partout d’édifices susceptibles de recevoir un grand nombre de personnes. Tout cela est vrai mais je ne peux pas me résigner à entendre dire ou à lire dans des courriers : il n’y a pas de vitalité chrétienne dans ces villages. Que les gens viennent donc dans les bourgs et les villes ! D’ailleurs ils y viennent pour faire leurs courses !... Oui, ils y viennent pour faire leurs courses mais justement l’Eglise n’est pas un réseau de distribution, ce n’est pas un réseau où les succursales compteraient moins que les centres.

Il nous faut donc opérer un renversement, une conver-sion des mentalités. Il nous faut chercher comment les communautés ecclésiales, quelle que soit leur taille, sont appelées à se situer dans une société qui efface ou relativise les points de repère religieux. Comme le disait le titre de La lettre aux catholiques de France il y a vingt ans, il s’agit de « proposer la foi dans la so-ciété actuelle ». Il s’agit d’annoncer l’Evangile dans un monde qui a beaucoup évolué et dans lequel parfois nous avons du mal à nous retrouver.

Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, dit Jésus, je suis au milieu d’eux. Sommes-nous vraiment dési-reux de nous réunir en son Nom, fût-ce à deux ou trois ? Cela ne signifie évidemment pas que nous de-vons nous isoler en groupuscules totalement séparés des uns des autres.

Le Seigneur nous dit aussi : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, an-noncer aux captifs la libération, aux aveugles qu’ils ver-ront la lumière, etc. Par là-même il décrit notre mis-sion puisque par le baptême nous sommes membres de son Corps.

C’est pourquoi je continue d’inviter les conseils de pastorale, les équipes d’animation et toutes les per-sonnes soucieuses de la vie de leur communauté à ne pas se limiter à l’organisation des services né-cessaires à la vie paroissiale. Qu’ils cherchent aussi, qu’ils cherchent d’abord à porter ensemble un regard de croyant sur les réalités qu’ils vivent eux-mêmes ou que vivent ceux qui les entourent ! Quelles sont donc les pauvretés auxquelles vous-mêmes et vos voisins êtes confrontés ? Quelles sont donc les pesanteurs, les addictions, les aveuglements que vous éprouvez, vous-mêmes et vos voisins ? Comment chez nous au-jourd’hui s’accomplit le passage de l’Ecriture que nous venons d’entendre ? Comment la Parole de Dieu nour-rit-elle la foi au Christ et fortifie-t-elle l’espérance ? Ce pourrait être, ce devrait être l’objet principal de nos rencontres pastorales puisque c’est la mission que nous recevons du Seigneur, Lui, le Ressuscité qui nous précède dans toutes les « Galilée » de ce monde.

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Célébrer Pèlerinages

Pouvez-vous aussi échanger avec les jeunes pour leur dire qu’ils ont leur place dans l’Eglise, que l’Eglise a besoin d’eux ? Le Synode des Jeunes nous en donne l’occasion et les moyens. L’Eglise a besoin d’hommes et de femmes engagés sans retour dans le don mutuel d’eux-mêmes pour donner vie et joie à leurs enfants au sein de leur famille. L’Eglise a besoin de femmes et d’hommes qui témoignent de l’absolu de l’amour de Dieu dans la vie consacrée. Elle a besoin de personnes engagées au service de leurs concitoyens dans la cité.

Elle a besoin d’hommes qui répondent à l’appel du Christ à devenir prêtres. Bref, elle a besoin de tous les baptisés, appelés qu’ils sont à écouter la Parole de Dieu et à la mettre en pratique.

Frères et sœurs, heureux que nous sommes de célébrer ici ce soir la Messe chrismale, rendons grâce au Seigneur pour toutes nos vocations. Demandons-lui aussi de porter sur notre situation non pas un regard rési-gné et triste mais un regard neuf inspiré par son Esprit, demandons-lui de renouveler en nous la vie qu’il nous offre, demandons d’être un signe qui attire vers le Christ, Lui, l’Alpha et l’Oméga, le Témoin fidèle, le Che-min, la Vérité et la Vie.

+ robert WaTTeBleDevêque de nîmes

La vidéo de la célébration et l’album photos sont surwww.nimes-catholique.fr

Dans les pas des pèlerins… à lourdes et lisieux

Le pèlerinage diocésain de printemps aux sanctuaires de Lourdes s’est déroulé du 3 au 7 avril. Parmi les pèlerins, 98 ma-

lades accompagnés par les 250 hospitaliers de l’Hospitalité Saint Jean-Paul II, 70 pèlerins du diocèse mais surtout 467 jeunes, collégiens et lycéens puisque les dates des vacances sco-laires correspondaient cette année encore à celles du pèlerinage. Ces jeunes étaient accompagnés de 84 ani-mateurs, 4 diacres et 8 prêtres. (lire en pages suivantes.)

45 pèlerins des diocèses de Montpellier et de Nîmes ont participé au pèlerinage Chartres, Lisieux, Mont Saint Michel, organisé en Province du 18 au 24 avril.

2017 : année des 20 ans du Doctorat de sainte Thérèse. Son autobiographie publiée en 1898, un an après sa mort, et traduite en plus de 60 langues, nous convie au cœur de son message à « Vivre d’Amour ». Béatifiée en 1923, déclarée sainte en 1925, Patronne universelle des Missions depuis 1927, Patronne secondaire de la France en 1944, Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte-Face est déclarée Docteur de l’Eglise par le Pape Jean-Paul II, le 19 octobre 1997.

q SERVICE DIOCESAIN DES PELERINAGES14 mai, Notre Dame de Vie, Vénasque – 21, 28 septembre, Fatima (Province) – 10, 17 octobre, saint Paul, Grèce.Tél. 04 66 36 33 68 - Mail : [email protected] - à retrouver sur www.nimes-catholique.fr

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Jeunesse

Nous étions 380 jeunes des aumôneries de l’ensei-gnement public et de l’enseignement catholique du diocèse de Nîmes, encadrés par 70 animateurs et 10 prêtres, à participer au pèlerinage diocésain à Lourdes, conduit par notre évêque Mgr Wattebled, du 3 au 7 avril.

Pendant 5 jours nous avons prié, fait connaissance et remercié… Remercié Dieu car il a mis dans nos cœurs une immense richesse : celle d’être capable de parta-ger, d’aider les autres et d’aimer.

Chacun a pu suivre son parcours :⇒ celui des confirmands (retraite),⇒ celui des jeunes pèlerins (découverte),⇒ celui des jeunes de la profession de foi (retraite)⇒ et celui du service des malades (80 jeunes sous la conduite des hospitaliers de l’Hospitalité Diocésaine)

Un pèlerinage de 5 jours intenses qui a permis de découvrir une jeunesse enthousiaste et fraternelle, où les richesses de chacun sont reconnues, mises en commun et offertes avec bonheur. Pour rendre grâce à Dieu de ses merveilles.Ce grand rassemblement a fait naître, en outre, chez les jeunes un enthousiasme pour se retrouver à Lourdes l’an prochain.

laurence Marchandaumônerie diocésaine de l’enseignement public

On a vécu un « nettoyage spirituel » par l’amour de Ma-rie…à travers les lieux du Sanctuaire et les personnes rencontrées.

Marie nous invite, nous animateurs, à conduire les jeunes pour que, comme Bernadette, ils découvrent le message de Jésus par l’intermédiaire de Marie. L’attitude des jeunes nous invite nous aussi à nous mettre à l’écoute. Nous avons vécu une belle � n de carême, remplie d’émotion, de prière, d’e� orts, de solidarité. Un beau cadeau plein d’espérance. Merci

On m’a proposé d’accompagner à ce pèlerinage les jeunes qui se préparent à la profession de foi. C’est la première fois que j’accompagne des jeunes en pèlerinage. C’est pour moi, une belle aventure à la suite du Christ et à l’écoute de sa parole.

Je retiens de cette expérience la richesse des échanges avec les jeunes, leur recueillement à la grotte et au moment du chemin de croix. Je retiens aussi la grande fraternité entre animateurs et nos rires. J’ai aussi apprécié le sens du ser-vice qui s’est développé au sein du groupe. Au cours du pélé j’ai appris la patience, à mettre ma personne de coté et à me mettre au service.

Dans la vie ordinaire, lorsqu’on parle à une personne, s’établit un dialogue. A Lourdes le dialogue devient un « trialogue »…le Seigneur est présent, il est avec nous et sa présence est presque palpable. Lors de la veillée de réconciliation une grande paix m’a envahi et toujours cette joie lorsqu’il s’agit de parler du Seigneur et de son amour pour nous.

« Le Seigneur fait pour moi des merveilles »• merveille de la joie sur les visages des jeunes qui découvrent la beauté et les richesses de Lourdes• merveille de la parole de Dieu qui prend tout son sens ici,• merveille des échanges entre animateurs, prêtres et jeunes• merveille de la ferveur du lieu…on se sent comme à la maison•merveille de la présence aimante et maternelle de Marie à la grotte

Durant ce pèlerinage, en tant que jeunes pèlerins, nous avons décou-vert la joie d’être tous réunis pour découvrir le sanctuaire. Ce qui nous a étonnés et en même temps remplis de joie, ce sont les malades avec nous pour un beau temps de partage pendant la messe ;Certains d’entre nous ont fait un passage en piscine et l’un d’eux a dit « ce qui était fort, c’est que les malades viennent pour se soigner le corps mais moi c’est pour soigner mon âme »Ce pèlerinage c’est un temps de pose et de découverte du message de la Vierge Marie à Bernadette et c’est un vrai cadeau pour nous.Et � nalement, si on ne va pas à Lourdes, on rate vraiment quelque chose.

Que d’émotions di� érentes ressenties lors de ces deux derniers jours de pèlerinage !De la joie, à la rencontre des Pères et Sœurs missionnaires à travers le monde, c’est réconfortant de savoir que Jésus et Marie sont vénérés partout !Une forte émotion et même des larmes lors de nos passages à la Grotte et lors du Bain, où j’ai pensé à la Sainte Famille, où j’ai prié pour les malades, pour ma famille et pour tout le groupe.Une grande con� ance m’a entouré lors de la veillée pénitentielle : j’ai ressenti Jésus.Et quelle joie et bonne humeur autour de notre Evêque !!!Ce pèlerinage a été pour moi une grande expérience !Ne vous cachez pas derrière un masque, pour éviter Jésus, car il saura toujours trouver le chemin de votre cœur !

reToUr sUr le ‘‘PÉlÉ-loUrDes’’ 2017 « Dieu �it pour nous des merveilles »

PAROLES DE PÈLERINS

QUELQUES PAROLES D’ANIMATRICES ET ANIMATEURS DES CONFIRMANDS

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Jeunesse

Depuis mi-mars (voir Eglise de Nîmes n° 4), les résultats du questionnaire du Sy-node des Jeunes sont publiés. Cette publication a donc dé�initivement clos la première étape de cette démarche proposée dans tout le diocèse. La consultation générale de tous les jeunes du diocèse est maintenant terminée.

et maintenant ?Maintenant, nous sommes donc en train de vivre la deuxième étape. Jusqu’à l’été, les jeunes sont invités – aidés par leurs ani-mateurs d’aumônerie, leurs chefs scouts,

leurs animateurs en pastorale scolaire et même leurs prêtres et leurs parents ou grands-parents ! – à former des équipes syno-

dales. C’est-à-dire des petits groupes de 5 à 8 jeunes pour

discuter ensemble et débattre de différents sujets. Deux « feuilles de route » sont disponibles pour

guider ces échanges et deux fiches « Nos idées » correspondantes ont

pour vocation de recueillir les re-marques et propositions concrètes

qui émergeraient. Et enfin, une fiche pédagogique a été conçue pour

aider les adultes à accompagner les jeunes dans cette étape. Tous ces documents sont téléchargeables sur le site du synode (www.synodejeunes30.fr) ou à deman-der auprès du SDPJ.

et après ?La troisième étape sera celle de l’assemblée syno-dale. Cette assemblée, constituée de jeunes volon-taires et représentants des différentes réalités du diocèse (âges, géographie, mouvements, …) se réu-nira trois fois les 18 novembre 2017, 20 janvier 2018 et 10 février 2018. Cette assemblée aura pour rôle de

formuler et d’affiner les propositions concrètes et orientations pour la jeunesse dans le diocèse puis de les sélectionner par le vote.

Les propositions retenues par l’évêque seront promulguées le jour de la clôture du Synode, c’est-à-dire le samedi 24 mars 2018, au cours d’une grande fête diocésaine.

Une fête diocésaine, chouette !En effet, le samedi des Rameaux 2018 sera proposé un grand rassemblement pour tous. Alors notez bien la date dès à présent ! Différents chemins converge-ront vers la célébration commune : éveil à la foi et catéchèse, pastorale des jeunes, pastorale familiale, paroisses ... Différents responsables de services dio-césains ont déjà commencé à imaginer et à concevoir cette journée festive de communion. Et nous faisons appel à toutes les bonnes volontés qui souhaitent participer activement à l’organisation du rassemble-ment ou simplement donner un coup de main. Une réunion d’information est prévue le 10 juin à 10h à la Maison diocésaine, notamment pour ceux qui sou-haiteraient s’investir pour concevoir un « chemin » à l’attention des paroissiens.

Mais s’il faut attendre encore un an pour faire la fête, c’est long … Oui, l’équipe pilote des jeunes est bien d’accord ! C’est pour cela qu’elle invite les jeunes le 24 juin 2017 à la Maison Diocésaine pour La Nuit du Synode ! Acti-vités sportives et créatives, temps de prière et d’en-seignement, repas, concert et soirée dansante, nuit de camping et messe … de nombreuses activités seront proposées pour vivre un temps de joie, de fête et aussi de prière. Déjà motivés, non ?

alors oui, dans le diocèse de nîmes, nous sommes en chemin pour une eglise qui bouge !

Marie Prache,responsable sDPJ

SYNODE DES JEUNES DU GARDEN COURS...

SYNODE SUR LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT DES VOCATIONS, À ROME, EN 2018...

L’Eglise diocésaine est invitée à porter ces deux événements dans

la prière.

Seigneur Jésus, Berger de Ton Eglise, Tu nous connais et nous appelles à re-lever les défis actuels de l’Eglise et du monde.Envoie l’Esprit Saint sur ta famille dans le Gard. Par ce Synode, rassemble-nous dans la joie et l’écoute fraternelle.Inspire le cœur des jeunes afin qu’ils trouvent leur place dans l’Eglise et pré-parent l’avenir.Dieu notre Père, tout au long de ce chemin, aide-nous à accueillir ta Parole pour la faire fructifier. Ô Marie, Mère de l’Eglise et notre mère, accompagne-nous sur la voie de l’Espérance.Amen ! http://synodejeunes30.fr

Samedi 1er avril, à la grande Motte, c’était comme le veut la tradition, le rassemblement provincial des étudiants et jeunes profession-nels. Huit jeunes gardois y ont participé. Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier a re-joint le groupe en � n de journée. Sujet de la rencontre : l’engage-ment des chrétiens, notamment en politique.

Prochain rassemblement provincial : le 11 novembre 2017 à Montpellier, avec une marche et un concert de Glorious. Notez la date.

Feuille de route et �iches ‘‘Nos idées’’

En attendant le 24 mars...

Intention de prière pour avril

Intention de prière pour mai

Samedi 25 mars, à la LIFEinHOME, rencontre du comité de pilotage du Synode diocésain

sYnoDe Des JeUnes DU GarD : Toujours en chemin !

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Mission

Joie De l’evanGile : l’école de formation apo stolique et pastorale a 25 ans !Partant du lancement du synode d’Angers, une semaine plus tôt, sur le thème des « disciples-mission-naires », un article du journal La Croix daté du 19 avril dernier, titré « le réveil missionnaire des diocèses de France » (1), mettait en exergue les formations à l’évangélisation proposées par de plus en plus de diocèses (2), pour répondre à l’appel du pape François lancé en 2013 dans « La Joie de l’Evangile ». Une exhortation qui, si elle appelle à un renouveau ecclésial et missionnaire (3) , contribue aussi à valoriser des initiatives qui existaient déjà. Sillage dans lequel s’inscrit comme d’évidence l’expérience de l’EFAP créée il y a 25 ans dans le diocèse de Nîmes..

Que signi�ie « Ecole de Formation Apostolique et Pastorale » ?« Ecole », c’est se rassembler pour écouter, observer, apprendre, grandir.« Apostolique », c’est tout ce qui concerne l’apostolat des chrétiens, donc leur vie de tous les jours.« Pastorale », c’est ce qui concerne leurs engagements plus spécifiques dans l’Eglise.

L’EFAP, c’est une formation à laquelle on participe parce qu’on est appelé, mais par qui ?Les chrétiens ont le droit d’association : ils se réunis-sent quand ils veulent et avec qui ils veulent ! Mais, en ce qui concerne la pastorale, ils sont dépendants de l’évêque et de son presbyterium. C’est à ce titre qu’ils sont appelés par leur curé, par exemple, à suivre, s’ils le désirent, l’EFAP.

Les personnes qui sont appelées à l’EFAP sont-elles déjà en responsabilité ecclésiale ? Certains peuvent avoir des responsabilités diocé-saines, ou d’autres liées à l’apostolat des laïcs, soit des responsabilités dans les paroisses. C’est un des intérêts des groupes : la diversité des engagements contribue à donner un sens de la vie diocésaine. Les participants découvrent la pluralité de la vie de l’Eglise.

Face à une telle diversité, comment faites-vous pour que ‘’la mayonnaise prenne’’ ?Eh bien, je n’ai jamais compris pourquoi ça marchait ! Je me doute qu’il doit y avoir quelque chose de l’ordre de l’Esprit Saint qui m’échappe !

avec le Pere chrisTian salenson, à l’équipe d’animation.

(1) Diocèses de Meaux, Grenoble, Aix-en-Provence,…(2) Article signé de Mélinée Le Priol et de Florence Pagneux (3) Chapitre 1 : La transformation missionnaire de l’Église [19-49]

Je crois aussi, pour ce qui relève de nos responsabili-tés humaines, que le fait que l’on se recentre sur les fondamentaux de la foi, pas uniquement comme un credo, dans des perspectives uniquement religieuses, mais en intégrant bien l’expérience humaine, rejoint chacun ; c’est là que se fait l’unité : chacun est rejoint par les fondamentaux de la foi dans son expérience humaine

Finalement, c’est un lieu de rencontre et de dialo-gue…Oui. Ça suppose de faire une formation en n’ayant pas d’objectif ! On ne sait pas le chemin que chacun va faire. La formation est organisée de façon à ce qu’il y ait un dialogue qui s’installe à l’intérieur du groupe. Chacun va faire son propre chemin. Le groupe permet d’échanger et de grandir sur sa propre voie.

L’EFAP a 25 ans cette année. Qu’est-ce qui fait que vous ne vous usez pas ?La consigne, quand on prépare un week-end de for-mation, c’est de se dire de ne pas faire la même chose que la dernière fois !Plus sérieusement, le renouvellement se fait par la ré-flexion et la méditation que chacun a pu avoir. Ensuite, il y a l’apport de chacun dans le groupe.La lecture de l’Evangile est toujours un peu neuve. C’est le même genre d’expérience que l’on fait en ac-compagnant des catéchumènes…

Propos recueillis par Betty Delichère

ISABELLE MERIC, enseignante (Nîmes)

C’est P. Jean-Marie Pesenti, mon curé, qui m’a invitée. Je n’ai pas vraiment de responsabilité parois-siale, si ce n’est que je m’occupe un peu du catéchisme.Ce qui me plaît dans cette formation ? Les contenus sont intéressants car on creuse des textes que l’on pensait connaitre mais dont on découvre les richesses insoupçonnées ! Il y a une très bonne ambiance dans le groupe, et c’est vraiment important. On peut avoir l’impression que tout est très spontané, pourtant tout cela nous construit, nous structure. Nous sommes tous très di� érents mais ce que nous partageons vient nous prendre là où nous en sommes dans notre vie. Ça nous fait cheminer ensemble, en Eglise…

JULIE ET DAVID CHALLENDE (ALÈS)Elle est diététicienne, lui est policierIls sont parents de Valentin, Louis, Gustave, Ernest (9, 7, 5, 3 ans)

Julie : A l’arrivée de notre nouveau curé, le P. Hervé Rème, nous avons repris la préparation au ma-riage. C’est lui qui nous a proposé de suivre cette formation.

David : Nous étions des novices. Le prêtre a voulu nous donner un peu de nourriture spirituelle. Il a senti que nous étions prêts. Nous sommes partis en con� ance.

J : à chaque rencontre, il y a eu un moment assez bouleversant. Il y a quelque chose qui chemine une fois la rencontre terminée et j’ai envie de re-venir pour à nouveau être bouleversée, pour aller creuser un peu plus profondément et découvrir autre chose. Je trouve que la vie du groupe est également très forte : on est heu-reux de se retrouver. On a l’impression de bien se connaître. Je pense qu’un réel attachement se crée au sein du groupe. Pourtant nous sommes tous issus de paroisses, de milieux et d’âges di� érents.

D : Nous n’avançons pas sur une méthode établie, que l’on devrait ressortir de façon scolaire. Mais tout est basé sur des expériences. On nous donne aussi des outils, textes de réfé-rences, etc. mais on a aussi ce côté très libre : ce n’est pas une méthode, c’est plus un état d’esprit ! De plus, c’est pour nous une occasion de vivre des choses ensemble et d’enrichir notre couple.

J : Nous avons quatre enfants… Aucun travail n’est imposé entre deux rencontres. On peut aller creuser si on le souhaite, à l’aide des outils que l’on nous a donnés, si on a envie de re-prendre ce qui a été vu avec un accompagnateur.

D : c’est un peu comme aller à la messe le dimanche. On ne part pas avec des devoirs, mais on part avec de nouvelles choses…

Depuis la mise en place de cette formation, neuf groupes ont suivi le cycle sur deux ans au rythme de trois sessions par an. Ainsi, plus de 150 personnes ont pu cheminer dans «La Joie de l’Evangile».

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« DiGniTÉ eT vocaTion chrÉTienne DU PoliTiQUe » Quel est le rôle de l’Église dans son rapport au politique ?

Fiche de l’Observatoire Foi et Culture (OFC 2017 n°14) sur « Dignité et vo-cation chrétienne du politique » ( Ed. Parole et Silence). Essai dans lequel l’OFC et l’Académie Catholique de France questionnent la place de la foi chrétienne dans l’action et l’engagement politique et sociale.

Le colloque organisé par l’Académie catho-lique de France et l’Ob-servatoire Foi et Culture de la Conférence des évêques de France a réuni, le 3 décembre 2016, des intervenants de grande qualité (phi-losophes, historiens,

journalistes, théologiens, parlementaires) pour parler des enjeux spirituels du politique. Suite à ce colloque, un livre rassemblant toutes les interventions vient de paraître à Parole et Silence. Intitulé Dignité et voca-tion chrétienne du politique, ce livre donne quelques convictions au sujet du rôle de l’Église dans son rap-port au politique. Il n’est pas sans consonance avec le livre du Conseil permanent Dans un monde qui change retrouver le sens du politique.

Plusieurs réflexions, utiles pour le moment d’élec-tions que nous avons à vivre, ont surgi au cours de ce colloque. Pour ma part, j’en ai retenu cinq :

Dans la suite du colloque de l’année précédente, qui demandait : Le désenchantement du politique est-il ir-réversible ?, le colloque de 2016 voulait apporter une note plus positive. De fait, beaucoup d’interventions ont mis en valeur la vertu d’espérance. Ainsi l’expo-sé de Jean Birnbaum se termine par une référence à Paul Ricoeur qui disait dans un texte intitulé Plaidoyer pour l’utopie ecclésiale : « Nous sommes responsables de maintenir un but lointain pour les hommes, appe-lons-le un idéal, en un sens moral et une espérance, en un sens religieux. » « Les chrétiens sont les gardiens du sens, ils ont en charge de veiller sur l’espérance » (p. 170). De la même façon, Jean-Louis Schlegel invite à donner forme à l’espérance. Pour cela, il prend ap-

pui sur la Bible structurée autour de la loi, la sagesse et la prophétie. Selon lui, la prophétie « représente au fond la facette politique de l’engagement, c’est l’af-frontement chrétien, aurait dit Mounier, que l’Église doit assumer aussi comme tel » (p. 78).

Cet engagement dans le monde caractérisait Jacques Maritain, Emmanuel Mounier et Étienne Gilson, intel-lectuels catholiques du XXe siècle. Pour Florian Mi-chel, c’est une évidence : « Comme les vieux pommiers ne donnent pas de vieilles pommes, l’expérience his-torique de ces trois auteurs majeurs de l’intelligence catholique du XXe siècle, les analyses qu’ils ont pro-posées, l’influence qu’ils ont exercée sur les militants chrétiens et sur l’institution ecclésiale elle-même, leur enracinement dans la longue tradition de l’Église en font des repères pour diagnostiquer les patholo-gies de la crise du politique » (p. 44). Florian Michel dégage des œuvres de Mounier, Maritain et Gilson plusieurs pistes de réflexion sur le sens du politique. Il souligne entre autres que l’histoire est une succes-sion de crises politiques et « le monde chrétien est en tension principielle et continuelle avec le monde ». Répondre en chrétien à la crise, c’est chercher à dé-crypter et à comprendre.

Plusieurs intervenants s’interrogent au sujet de la bonne gouvernance. Pierre Manent aborde le pro-blème de la démesure. Pour lui, dès que l’on perd la mesure de la nation, on est entraîné dans la déme-sure impériale. Cette démesure conduit à des difficul-tés. Il signale le problème des frontières et la remise en cause actuelle du projet européen, etc.). François d’Aubert, ancien ministre, évoque la lutte contre la corruption. Cette corruption, « éthiquement condam-nable, économiquement nocive, politiquement inac-ceptable, porteuse de réflexes populistes et créatrice de frustrations et d’inégalités sociales » (p. 92) est le

Mission Culture

KaYa : « au ressuscité honneur, gloire et puissance pour les siècles des siècles ! »

« Au Ressuscité honneur, gloire et puissance pour le siècles des siècles ! » : c’est ainsi que s’achève la lon-gue lettre de l’Abbé Eloi Bamogo, curé de la cathédrale de Kaya qui a séjournée l’été dernier à Nîmes et que certains d’entre nous connaissent bien désormais.

Une lettre dans laquelle il commence par échanger ses vœux de joyeuses fêtes pascales, avant d’en profi-ter « pour donner un petit écho de la célébration des sacrements dans les paroisses »…

« Petit » ( !) les lecteurs d’Eglise de Nîmes auront sans doute la même réaction que la rédaction à la lecture du tableau (placé ci-dessous) que communique le P. Eloi à propos du nombre de personnes ayant reçu un sacrement dans le diocèse de Kaya au moment de Pâques.

Mais ce n’est pas tout. La lettre est également accom-pagné de toute une série de planches de photos lé-gendées qui nous plongent dans l’énergie de l’Eglise sœur…

A retrouver – vraiment – en ligne sur www.nimes.catholique.fr ou plus rapidement encore, si vous possédez un smartphone au moyen du flash code ci-contre.

BD, service com.

* Des catéchumènes adultes qui sont arrivés au stade de baptême mais ne peuvent pas encore recevoir ce sacrement à cause de leur situation matrimoniale (polyga-mie). Eux aussi ont fait leur promesse de vivre dans la foi chrétienne et ont exprimé publiquement leur désir du baptême.

Total 1 128 en 2017, 731 en 2016 et 542 il y a deux ans.

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Le projet éducatif des établissements catholiques d’enseignement vise à la formation intégrale de la personne, qui prend en compte une meilleure connaissance de soi, une meilleure relation à l’autre, la création du lien social, l’ouverture au monde et à la dimension spirituelle.

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symbole de la mauvaise gouvernance. Les questions d’éthique deviennent déterminantes dans le débat politique, en France, en Europe et dans le monde.Un autre point a été souligné au début et à la fin du colloque : la loi naturelle et le politique. Monseigneur Pascal Wintzer rappelle, dans l’introduction au col-loque, un texte émanant de la Commission théolo-gique internationale et publié en 2009 À la recherche d’une éthique universelle. Nouveau regard sur la loi na-turelle : « La référence à la loi naturelle retient l’État de céder à la tentation d’absorber la société civile et de soumettre les hommes à une idéologie (…)

La loi naturelle contient l’idée de l’État de droit qui se structure selon le principe de subsidiarité, en res-pectant les personnes et les corps intermédiaires et en régulant leurs interactions » (n° 99). De son côté, Jean-Dominique Durand appelle les élus catho-liques à leur responsabilité et à la cohérence avec leur foi. « Il s’agit, selon Benoît XVI, de faire de la loi

naturelle le fondement de la vie démocratique pour éviter que le critère du bien ou du mal ne dépende d’une majorité, par définition changeante » (p.160).

Retrouver le sens du politique, c’est enfin mettre l’ac-cent sur la dimension symbolique de nos existences. Guy Coq parle du « flottement des grands repères symboliques » (p.179) et Jean Birnbaum déplore « la coupure à l’égard du symbolique », « et donc avec un certain “au-delà” qui a toujours fondé la politique » (p.168).Bien d’autres réflexions très suggestives émanent de ce colloque. Les deux interventions de conclusion, celle de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort et celle de Jean-Luc Marion, méritent que l’on s’y attarde longuement.

Mgr hubert herbreteauevêque d’agen, Président de l’oFcsource : www.eglise.catholique.fr