26
Bactéries à Gram positif A/Les staphylocoques I.Introduction: Les staphylocoques ont été découverts dans un pus par Pasteur en 1880. En 1883 Ogston a crée le nom de « Staphylocoque » pour décrire ces grains (kokkos) groupés en amas irréguliers a la façon d'une grappe de raisin (staphylos). En 1884, Rosenbach a obtenu des cultures pures. Il a scindé le genre Staphylococcus en deux groupes selon que les colonies étaient blanches ou dorées. Actuellement, on distingue 44 espèces.

Bactéries à Gram positif

  • Upload
    booker

  • View
    82

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Bactéries à Gram positif. A/Les staphylocoques I.Introduction : Les staphylocoques ont é t é découverts dans un pus par Pasteur en 1880. - PowerPoint PPT Presentation

Citation preview

Bacteries Gram positif

Bactries Gram positifA/Les staphylocoquesI.Introduction:Les staphylocoques ont t dcouverts dans un pus par Pasteur en 1880.En 1883 Ogston a cre le nom de Staphylocoque pour dcrire ces grains (kokkos) groups en amas irrguliers a la faon d'une grappe de raisin (staphylos).En 1884, Rosenbach a obtenu des cultures pures. Il a scind le genre Staphylococcus en deux groupes selon que les colonies taient blanches ou dores. Actuellement, on distingue 44 espces. LespceStaphylococcus. aureus(plus communment appel staphylocoque dor) se distingue gnralement des autres staphylocoques appels staphylocoques coagulase ngative (SCN) par la prsence dune coagulase

II. HabitatLes staph sont bactries trs rsistantes retrouves dans lenvironement. Lhabitat prferentiel de S.aureus chez Lhomme est la muqueuse nasale : 50% ds individus hebergent une souche de S.A de facon 20% st des non porteurs 30% hebergent S.A de faon permanente A partir des sites de portage,S. aureuscolonise les territoires cutans en particulier, les zones humides (aisselles, prine) et les mains.Les SCN reprsentent les principaux commensaux de la peau avec les corynbactries et les propionibactries.

III. TransmissionDirect(essentielement)Intra (auto-infestation) ou inter-humaine,elle sopre gnralement par contact direct(manuportage) indirect(+rare)A partir dune source environementale:vtements,draps,matriels mdicaux,aliments

Figure1: voies de transmission des staphylocoquesIV. Substance laboresS.aureus produit de Nbreuses substances ( toxines,enzymes et proteines de surface) impliques dans la virulence du germe.Envahissement locale: hyaluronidase,exfoliatines. Ncrose cellulaire et extension locale: protases,esterases,lipases,Dnase,phosphatase, toxines ,,,. Diminution des dfenses locales: leucocidines , la capsule,Pr A Foyer de trombophlbite regionale: la coagulase.Embols septiques diffusion hematogne:fibrinolysine

V. Pouvoir pathogne 1. S.aureus: bactries avecun potentiel de pathognicit trs important, responsable dune grande varit dinfections communautaires et nosocomiales.

Figure 2:pouvoir pathogne de S.aureus

VI. Diagnostic bactriologique1.Prlvement.Le prlvement doit tre effectu avant toute ATBpie et avec asepsie rigoureuse, afin dviter la contamination du produit pathologique par les SCN souvent prsents sur la peau +Fiche de renseignements. 2.Examen direct:Colration deGram: cocci Gram positif disposs en amas ou grappes de raisin

Figure 3: coloration de Gram (Staphylococcus aureus)

Coloration au bleu de mthylne: permet de voir les PN, lassociation de cocci Gram positif et de polynuclaires dans un prlvement voque fortement une infection staphylocoque. 3.Culture:Germes peu exigeants ,poussent en 18 a 24 H a 37 C (culture possible entre 10 et 45) poussent en prsence de [ ] salines ( slectif CHAPMAN: 7,5% de NaCl)Les colonies de S.aureus produisent un pigment jaune orang.4.Identification:a.Catalase: diffrentiation des staph (catalase +) des streptcoque(catalase-).b. Coagulase:principal test caracterisant S.aureus positif chez 99%de souches de S.aureus (aptitude des bactries coaguler le plasma).

Figure4: test de coagulase

C. Recherche de La protine A: dtectable chez + de 90% des souches de S.aureus. (fixe le fragment Fc des Ig de lhomme et du lapin).

Figure5: test dagglutination (mise en evidence de la proteineA de S.aureus)

D. Identification biochimique: de galeries biochimiques ou des automates didentification(tests dacidification ou dassimilation des sucres et des tests enzymatique) api staph :identification correcte ds 90%des cas ,20 tets biochimiquesID (32) staph: identifie 24 espces de staphSystme Vitek2:identifie 20sp Systme BD phoenix:identifie 29sp

Figure6: galerie biochimique (api STAPH)

Absence dagglutination test ngatifPrsence dune agglutination en moins de 40 s test positif Identification de S.aureus

VII. Sensibilit aux antibiotiques1.Les -lactaminesa.production de penicillinase:Plus de 90% des souches de S.aureus: R la peni G par production dune Pase Hydrolyse: peniG- Amp -Amx tic- pip Nhydrolyse pas: meti-oxa- C1G-C2G-C3G- Imp: Les souches restent (S ) aux IBL/ Amx+ac clav ++tazosulbactam.*Des souches Borderline:BORSA : hyper production de Pse diminue lactivit de l OX (BNR lox)

Figure7: souche de S.aureus non productrice de Pnase (A) , et souche productrice de Pnase (B)

b.Modification de la cible:b.1-acquisition dune PLP additionelle exogne de faible affinit pour les -lactamines: la PLP2a code par le gne mecA Rce toutes le -lactamines.Les souches sont dites MRSA ou SARM ( 20 40% des SARM hospitalier)Les SARM communautaires secrtent la PLV Inf cutanes chez lenfant.b.2- modification des PLP endognes: MODSA Dcrit chez les BORSA prsentant CMI de loxa lgrement , mais ne possdant pas le gne mec A : MODified SA.*La Rce est relative au type de PLP modifie:PLP4++.2.Les glycopeptides (Vancomycine et teicoplanine).ATB de dernier recours pour le trt des infections SARM.Mais des souches de Sensibilit sont apparues en 1997 : VISA et GISARare souches VRSA (franchement rsistantes aux GP),ayant acquis loperon VanA.3.Les autres antibiotiques.Les SAMR sont gnralement R aux ATB ( aminosides,macrolides,fluoroquinolones)Les taux de R aux ATB sont plus levs chez les SCN qui sont souvent responsables dIN.B/Les streptocoqueI.Introduction:Les streptocoques sont des cocci Gram positif disposs le plus souventEn chainettes, mtabolisme fermentatif.

Figure 8: streptocoque en chainaitte ( coloration de Gram)

II. Classification et caractres didentification des streptocoques: Morphologie et le groupement des cocci type d'hmolyse(, ou absence d'hmolyse)Caractres antigniques ( Ag polysaccharidique spcifique de groupe).Classification de Lancefield 18 groupe de A H et de K V Les streptocoques qui nont pas dAg de Grpe non groupables Caractres biochimiques: classification des strepto non groupables et au sein des groupes de dterminer lespce

Figure9: Hmolyse de type Figure10: Galerie didentification des streptocoques

III.Pouvoir pathogneStreptocoque hmolytique du groupe A:. Infections suppuratives: angines erythemateuses,otites,sinusites,cellulites, surinfections des plaies et des brulures,faschiites necrosante,septicemies et synhdrome du choc toxique . Infections non suppuratives: RAA et la GNA.

Figure11: angines Streptococcus pyogenes

Angine rythmateuse

Angine rythmato-pultace

Angine rythmateuse

Streptocoque du groupe B:Infections neonatales graves (septicemies et meningites), chez ladulte (en particulier ID) des ITU, Arthrites, pneumonie, et ostomylite..Streptocoques non groupables:Sont responsables dEIStreptocoque du groupe D: S.Bovis est responsable de septicemie et dendocardite point de dpart des lesions gastro-intestinales.S.Pneumoniae (pneumocoque):Infection de la sphere ORL, la PFLA ,darthrite et meningites.Enterocoques :Bactries peu virulentes responsables surtout DIN ( ITU, bacteriemies,surinfections des plaies chirurgicales).V. Sensibilit aux antibiotiques1.aminosides.Tous les streptocoques sont naturellement resistants aux aminosides.Cette rsistante de bas niveau (RBN) dfaut de pntration de lATBLa rsistance de haut niveau (RHN) modification de lATB par des enzymesLors dInfection grave Exemple E.I. Si RBN association -lactamines+aminosides est synergique.Si RHN association -lactamines+aminosides est non synergique2. -lactamines.Le SBHA constante sensibilit la peni GLes autres streptocoques La majorit sont sensibles la pni GS.pneumoniaeLes pneumocoques ont dvelopp une rsistance par synthse dePLP nouvelles dont laffinit est diminue pour ces molcules.PLP modifies par acquisition de segment dADN de strepto oraux resistants la pnicilline par transformation. Cette rsistance est croise entre les -lactamines des degrs variables

Si mningite faire CMI plusieurs -lactamines (pnicilline,amoxicilline,cefotaxime,imipnme)

Enterococcus:Resistance naturelle toutes les cephalosporines, ampicilline ou vancomycine associs aux aminosides reprsentent les molcules de choixPour le TRT.

C/ CorynebacteriumI.IntroductionLes corynbactries sont des bacilles Gram (+), non sporuls, immobiles,droits ou incurvs avec des renflements aux une ou aux deux extremits. La pluparts des espces sont commensales de lhomme ou des animaux. Trs peu despces sont pathognes; la plus connue tant le Corynbacterium diphtheriae responsable de la diphtrie; Maladie infectieuse dclaration obligatoire. Cette espce se prsente au Gram comme des bacilles gram positif ayant une forme en massue ou en haltre et un groupement caractristique en caractres chinois ou en palissade.

Figure12.corynebacterium (coloration de Gram)

17II.POUVOIR PATHOGENE:Dans la diphtrie il ya deux types de manifestations:Locale: lies la multiplication du germe au niveau de la porte dentre.Gnrale: lies la toxinognse responsables des formes malignes.1. Diphtrie commune: Localisation pharynge:Incubation: 2 5 j.Invasion: fivre, dysphagie, malaise.Phase dtat: fausses membranes blanc gristres adhrentes, extensives avec adnopathies, coryza, tachycardie .En absence de traitement (srothrapie) cette forme volue vers la forme maligne. Autres localisations:Forme larynge ou croup.Localisations nasales conjonctivales, sophagiennes, cutanes, vaginales

2. Diphtrie maligne: Manifestations locales et gnrales importantes avec jetage de sang. Des complications type de myocardite et de paralysie peuvent survenir (mort en quelques heures ou plus)

III.Diagnostic au laboratoireLe dgc de la diphtrie repose sur lisolement de corynebacterium diphteriae partir dune fosse membrane ou de sa priphrie ,parfois partir dun couvillonnage nasal .La recherche de la toxines diphtrique est indispensable pour prouver que la souche est toxinogne.VI . TRAITEMENT:Le traitement curatif de la diphtrie: est base de Pnicilline G, si allergie Erythromycine. Srothrapie pour neutraliser la toxine. (Aussi prcoce que possible, ds que le diagnostic est souponn sans attendre le rsultat bactriologiqueLe traitement prventif: La vaccination (anatoxine) selon le schma national. Le DTCoq Polio 3 injections 1 mois dintervalle. Rappel 18 mois, 6 ans, 11-13 ans et tous les 10 ans

D/ListeriaI.Introduction: Parmi les 6 espces du genre Listeria , seule L.monocytogenes pathogne la fois pour l'homme et l'animal.L. monocytogenes est une bactrie saprophyte et ubiquitaire. Largement rpandue au niveau du sol, des eaux et des vgtaux. Cest une bactrie trs rsistante dans le milieu extrieur pouvant survivre plusieurs annes au froid. Sa capacit se multiplier + 4 C lui permet datteindre des concentrations leves dans les aliments conservs au rfrigrateur.La contamination de laliment peut survenir lors de la production ou chez le consommateur dans le rfrigrateur..

II.Pouvoir pathogneLa listriose survient prfrentiellement chez les sujets dont le systme immunitaire est perturb. La listriose de la femme enceinte: Forme bnigne (fievre isole ou syndrome pseudo-grippal. Infection dbut de grossesse (1e ou 2e trimestre + + +) elle entrane un avortement. infection plus tardive provoque un accouchement prmatur. Linfection du nouveau n:.La forme prcoce (contamination avant laccouchement) forme gneraliseSeptisemique La mortalit est importante.La forme tardive (contamination pendant laccouchement): est une forme mninge le pronostic est moins sombre La listriose de l'adulte:sujets ges, immunodprims, cancreux sous chimiotherapieSe manifeste par forme de mningite, mningo-encphalite ou septicmie

III.Diagnostic bactriologiquePetits bacilles gram positif disposs en paire ou en courtes chanettes, mobiles 22 C ,immobiles 37 C, catalase (+), Hydrolyse de lesculine (+) VP (+), RM(+).

IV.Sensibilit aux antibiotiques: L. monocytogenes est une espce sensible aux antibiotiques lexception des cphalosporines (particulirement les C3G), la fosfomycine, Les quinolones et la colistine.Le traitement de choix demeure lassociation ampicilline + aentamycine

E/ BacillusI.Introduction:Le genre Bacillus comprend des bactries en forme de btonnets gnralement mobile , sporogne Gram +

Figure13: Bacteries du genre bacillus (coloration de Gram)

II.Pouvoir pathogne1.B.Anthracis (importance clinique+++):Agent maladie du charbon ou anthrax (zoose).

Charbon externe:charbon cutan

Figure 14.differentes localisations dun charbon cutan

Charbon interne.Charbon pulmonaire.Charbon gastro-intestinale:Autres formes:Oro-pharyngeMningiteCharbon systmique

2.Bacillus cereus:Le Bacillus cereus est un germe responsable dintoxication alimentaire,

III. sensibilit aux antibiotiques.Reste Amoxicilline, Amoxicilline+ac. Clavulanique ,ticarcilline ,cfalotine .Rsistance acquise la pnicilline G lie la prsence de lactamase .Rsistance naturelle aux C3G..Reste sensible aux aminoglycoside, aux fluoroquinolones ,aux macrolides ,aux tetracyclines et glycopeptides

Figure15 :Antbiogramme de B.anthrasis