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www.dvsm.fr
Hors série SPECIAL RENTREE - Septembre 2011 - 8,90 euros
Technologiesd’intérieurHautsdegammes
et intégrationà l’honneur
DOSSIERSPECIALSALON
HIFI- HOMECINEMA
LETERRAIN :Ouverturesetmouvements
JUSDEPOMMES :Lesupermarché
induit
PRIXEISA :Tous lesproduits
primés
SALONSDERENTREE:Promenadesinstructives
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Spécial Rentrée3
DVSM, Distribution, Ventes & Services MagazineN° HORS SÉRIE SPÉCIAL RENTRÉE 2011
Parution du 31 août 2011.Prix du numéro : 8,90 euros.
Abonnements : un an (10 numéros) : 89 eurosDeux ans (20 numéros) : 178 euros.
RÉDACTION, PUBLICITÉ, ADMINISTRATION, ABONNEMENTS :BP 50119 - 93271 Sevran Cedex. Tél. : 01 43 83 41 24
Fax : 01 43 83 26 33 - Email : [email protected]ÉDACTEUR EN CHEF : Yves Dupré.ASSISTANTE : Véronique Duhamel.
PRINCIPAUX COLLABORATEURS :Geneviève Beauvarlet, Maria Geyer,André Jull, Jérôme Larpège.
DIRECTEUR ARTISTIQUE, 1ER RÉDACTEUR GRAPHISTE :Max Pagis.COORDINATION : Armelle Ecuyère.
PUBLICITÉ : au support. Imprimé en France. Dépôt légal : à date deparution. ISNN, 1626-7702.
* DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine est une publication éditéepar Retail Dynamik France* SARL. 73-75, rue de la Plaine. 75020 - Paris.
GÉRANT, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : B. Sailliard.Reproduction, même partielle, interdite. Tous droits réservés pour tous pays * Marques déposées.
S O M M A I R E
48 LA NOUVELLE IMAGETendances et nouveautés d’avant la rentrée
JOUONS LE JEU
54 LE JEU VIDÉO :MALADE IMAGINAIRE ?Il existe des segments moins à l’aise dans lenumérique
60 JUS DE POMMESLes riches ventes induites autour d’un univers etde ses voisins
64 LIBERTÉS D’ACTIONSAvec la FICIME, regard sur des choses interditesqui deviennent permises, en matière depromotion
66 POLITESSES NUMÉRIQUESNos clients revoient les règles de la courtoisieavec leurs équipements mobiles
6 DVSM INFOSToutes les nouvelles que les pros du numériquedoivent connaître
LE TERRAIN22 EURONICS TISSE SA TOILEDes spécialistes qui relèvent les défis duterrain, même en ville
23 BOULANGER REFAIT UNE PLANÈTELes travaux pratiques ont commencédans la reprise des points de vente de Saturn
25 QUESTION DE TENUELes magasins ne sont que rarement« zéro défaut »
27 RESTER OU QUITTERAprès quelques envies d’abandonner l’EGP,les hésitants sont toujours là
28 TOUS LES PRIX EISAL’abondante récolte 2011-2012 en références eten images
32 TEMPS FORTSC’est l’heure des salons de rentrée : survol d’uneconcentration d’événements
35 DOSSIER SPECIALSALON HI-FI HOME CINEMA ETTECHNOLOGIES D’INTERIEURDossier à l’heure d’un rendez-vous qui met enévidence un virage capital pour la distribution
FIRMES, MARQUES, EQUIPES42 KLIPSH VA DOPER JAMOPassé dans le giron de l’américain Audiovox,le légendaire fabricant d’enceintesmet un turbo dans le moteur de Jamo
43 GRUNDIG REPREND LA ROUTESous l’impulsion de Socrimex,Grundig Automotive reprend la route
44 RENCONTRE : PHILIPPE BARTHELET,SAMSUNGUne vision objective du marché, des défis,des enjeux
47 LA TV CONNECTÉE FACILE,SELON TOSHIBAPrise de contact au concret avec un petitboîtier miracle
Un meuble design qui permet une collecte simplifi ée des petits appareils mais aussi des piles et batteries, et des cartouches d’imprimantes : ce nouveau service offert aux consommateurs fait l’unanimité. Une solution à haute valeur ajoutée qui incite le client à recycler… en vous rendant visite.
Les espaces de collecte « Ici, je recycle »
Ils arrivent !
Nouveau point de passage pour vos clients… et futurs clients
26 enseignes, plus de 4 000
magasins équipés de l’espace de collecte en 2011, 7 000 au total d’ici mi-2012.
93 % des consomma-
teurs* déclarent que l’espace de collecte leur donne envie de déposer leurs produits usagés.
311 000 tonnes de DEEE collectés en 2010 soit 12 % de plus qu’en 2009. Remise en état et deuxième vie pour les appareils réparables, dépollution, recycla-ge et réutilisation des matières premières.Chaque foyer français est une mine de produits à valoriser.
T éléphones, brosses à dents électriques, grille-pain… Le consommateur et le commerçant se demandent que faire des
« DEEE » (déchets d’équipements électriques et électroniques). Résultat : un taux de recyclage très faible pour les petits appareils électriques et électroniques… Ce constat a amené Eco-sys-tèmes à une vaste étude afi n de proposer une solution qui convienne à tous, dans une pers-pective de développement durable.Objectif : faciliter les collectes en les regrou-pant en un seul espace, livré « clé en mains » aux points de vente… Ainsi est né l’espace de
collecte « ici, je recycle ». Le consommateur ne stocke plus les produits usagés, il peut les dé-poser en libre service et gratuitement en toute simplicité. Et pour le magasin, le dispositif devient un formidable service offert à la clientèle, tout en participant à une mission d’intérêt général. Une condition : donner à l’espace de collecte toute la visibilité et l’accessibilité nécessaires.
Pour en savoir plus sur l’espace de collectewww.eco-systemes.fr - numéro indigo 0 825 88 68 79
*Etude TNS Sofrès, été 2010.
Le dispositif, modulable, offre le choix du nombre de contenants.
1. Téléphones et accessoires.
2. Petits appareils.
3. Piles et batteries.
4. Cartouches d’imprimantes.
12 3 4
Module « téléphones mobiles ». Sac plastique intégré et carton pré-étiqueté prêt à l’envoi.
Module « petits appareils ». Caisson en métal équipé d’une poignée et de roulettes pour le transport en réserve.
Collecte en libre service : du jamais vu qui va se voir…Pensé pour s'adapter aux contraintes magasin, l'espace de collecte est livré, monté, et installé.En retour, on lui offre un emplacement visible et accessible, sous la surveillance du personnel ; on le vide et on l’entretient. Et après ? « Ici je recycle » constitue le premier maillon d'une chaîne de recyclage complète où les fi lières habituelles prennent en charge la collecte et le traitement.
INNOVATION
DVSM-Eco-Systeme.indd 1 20/07/11 18:28:23
SI l’on fait abstraction de toutes les turbulencesrécentes de l’actualité qui seront vite balayéespar de nouvelles et inévitables aventures
capables d’émoustiller les médias, voici une ren-trée qui devrait s’inscrire, comme la fin de l’année,dans une sorte de régime de croisière. Les grandsvirages techniques sont derrière nous. Ecrans plats,télévision numérique, haute définition, smart-phones, tablettes, appareils photo numériques,hybrides inclus, autoradios dépourvus de toutemécanique, partages à tout va, réseaux sociaux :tout cela fait partie de la vie quotidienne. Plusquestion de compter sur eux pour faire naîtredans le regard des chalands qui se promènent dansnos rayons une réelle lueur d’étonnement.Restentla 3D et la perspective d’une télévision connectéepour susciter l’émotion. Une situation normale età laquelle il était logique de s’attendre, et qui laissela place à un commerce de bon aloi et sans trop deturbulences. Ce qui n’est pas si mal : la clientèlen’est pas toujours si heureuse de voir défiler sousses yeux des cortèges ininterrompus de nouveau-tés qui, trop souvent, la rendent amère quand elles’aperçoit que ce qu’elle a acheté il y a peu detemps est déjà presque démodé. Moins spectacu-
laire, le marché pourrait donc s’inscriredans une atmosphère sereine. Moinssereine est en revanche la métamor-phose profonde qui s’amorce - c’estmême déjà bien avancé - à l’étage supé-rieur des loisirs et des contenus del’univers numérique. Les innovations, comme beaucoup d’autres choses, ne montent pasjusqu’au ciel, dit-on. Et pourtant si ! Ce ciel, ou plutôt « nuage » (« cloud » en anglais), esten train de prendre une importance majeure qui risque à bien plus court terme qu’on le pré-voit de changer les fondements de tout ce domaine. Bien sûr, ce ciel est virtuel, concrète-ment installé sur le plancher des vaches.Mais le regroupement dans des structures coiffanttout de l’ensemble des contenus, qu’il s’agisse de ceux des professionnels - éditions, services,etc.- ou des particuliers, ne se traduit pas seulement par un changement dans les modes destockage. Il ouvre la voie à un « tout accessible tout le temps et partout ».Ce qui provoqueplus que des inquiétudes chez les acteurs de l’accès aux contenus tels que nous les connais-sons aujourd’hui. Et assez d’angoisses pour que chez les FAI, les animateurs de bouquets,ou même dans les chaînes de télévision, la tension soit désormais extrême depuis plusieurs
mois.Tous les produits vendus dans nos rayons n’attisent la convoitise des clients que grâce à un attraitcombinant leurs charmes techniques et esthétiques avec la perspective des exploitations que l’onpourra en faire.Certes, aucun consommateur ne perdra la faculté de regarder de superbes contenussur un magnifique écran.Mais si la notion même du spectacle offert chaque jour par des profession-nels du divertissement ou de l’information se transformait en un immense entrepôt où tout peut-êtrepuisé à tout moment, ne laissant qu’au « direct » la possibilité d’agrémenter le quotidien, le charmedes contenus serait sans aucun doute fortement émoussé. C’est pourtant vers ce futur inéluctableque le monde se dirige, et en s’en approchant, il faut s’attendre à traverser pas mal de nouvelles tur-bulences, assez violentes pour donner le tournis aux marchés du matériel. D’ailleurs, n’auriez-vouspas décelé les premières secousses qui commencent à être perceptibles ? Quelques-unes sont déjàévoquées dans ce numéro. �
YVES DUPRÉrédacteur en chef
Spécial Rentrée5
E D I T O
Nuagesàl’horizon!
Spécial Rentrée6
D V S M - I N F O S
ETVOICI LES BEAUX JOURS !
d’envoi de cette saison
aux scores probablement
majestueux - si chacun y
met du sien -, prenons le
temps d’une dernière
bouffée estivale, juste
pour jeter un ultime
regard sur les infos à la
respecter réellement ce
qui relève de règlements
intérieurs ou
d’en faire sanctionner
la non-observation,
la démonstration de
l’utilité de ce style
d’interdiction pour
la sacro-sainte motivation
de sécurité est loin
d’être faite. Pas plus
d’ailleurs qu’en ce qui
concerne la liberté des
individus. Il serait bien
plus utile de modérer des
sensations ou des
Nos lecteurs fidèles
savent que nous avons
à l’égard des multiples
interdictions de
photographier qui ont
fleuri de toutes parts
dans notre monde
obnubilé par les grandes
oreilles et le droit à
l’image de quelques stars
un jugement sévère.
Outre qu’il est,
notamment dans la
distribution,
juridiquement très
compliqué de faire
Avec le back-to-school
d’abord, puis, pas à pas,
avec la lente mais
puissante ascension
des ventes jusqu’aux
sommets de Noël
et des jours de fête.
Avant de donner le coup
C’est ce que se sont sans doute exclamé
les dirigeants d’Apple, avant de révéler
en juillet dernier leurs résultats finan-
ciers les plus récents ; des réponses, en
quelque sorte, aux classiques affirma-
tions de déprime sur les valeurs, les pro-
fitabilités, les replis, les angoisses. Fin
juin 2010, Apple avait en un trimestre
réalisé un CA de 15,7 milliards de dollars.
Son CA sur la même période de 2011
s’élève à 28,5 milliards. En 2010, le béné-
fice du trimestre était de 3,25 milliards, il grimpe cette année à 7,3 milliards.
Contrairement à laméthode Leclerc, Lidl, ou autres acteurs (enseignes oumarques)
qui ne cessent de jouer leur partition sur les valeurs en lamineur, chacun observera
que la firmede Steve Jobs amême réussi à faire évoluer samarge opérationnelle de
39,1% à 41,7%. Preuve que lemieux un peu plus cher ne croule pas face au toujours
moins cher et pas forcémentmieux, et qu’il en ressort de quoi faire vivre ses équipes
et poursuivre sereinement l’aventure.�
LA CRISE, QUELLE CRISE ? PHOTOGRAPHIESDANS LES POINTS DE VENTE :de l’interdiction à l’incitation
Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés... vous connaissez la suite. Par chance, dans notre univers del’électronique et du numérique, c’est quand le soleil perd doucement de sa prestance et lorsque les feuilles
commencent à jaunir que nos beaux jours reviennent.
fois chaudes et fraîches
de l’été, et quelques
avant-premières pour
ce poétique « Q4 ». �
Spécial Rentrée7
��
réactions que l’on pourrait
très familièrement
qualifier de « panaro » :
quiconque se promène
dans un endroit où le
public circule librement
professionnels de la
distribution savent que
des initiatives incitant les
clients à... photographier
des produits dans les
rayons ont été prises,
pour optimiser le trafic et
les ventes, via des
attributions de points.
Ainsi donc, ce qui était
si redouté s’encourage à
présent, puisque
cela devient l’une
des charpentes de
quelques opérations
commerciales. �
Panasonic amplifie la
vague porteuse des
bridges à zoom de grande
amplitude avec son
nouveau DMC-FZ 48 qui
couvre la plage 25-600 mm
en équivalence 24 x 36.
Ce zoom x 24 peut
en plus être étendu
à x 32 via une fonction
« zoom intelligent ».
Doté d’une excellente
optique (Leica), cette
nouvelle référence utilise
un capteur de 12,2
mégapixels, permet la
prise de vue vidéo en Full
HD, et offre un mode
photo 3D. Dans la foulée,
le constructeur japonais
a aussi dévoilé son
DMC-L5S, un Lumix
compact avec capteur de
LE NUMÉRIQUE SANS STEVE JOBS
Le bridgemaximum
14,1 mégapixels,
performant et simple
à utiliser, avec Zoom x5
et capacité à enregistrer
de la vidéo en HD.
Point fort : cet appareil
est alimenté par des piles
1,5 volts AA, (ou batteries
rechargeables
de même format),
ce qui évite pratiquement
toute panne sèche,
sans priver le client d’une
utilisation d’éléments
rechargeables même
en voiture. �
(dans la rue, dans une
gare, un aéroport, des
transports en commun, un
centre ou établissement
commercial...) s’expose à y
être vu, et à en supporter
les conséquences. Mais
voilà désormais que les
choses basculent. Tous les
Pas un journal,
pas une chaîne de
télévision, pas une radio,
pas un seul média
n’a ignoré l’annonce
de la démission
de Steve Jobs, une triste
nouvelle révélant la
position délicate
de ce manager
exceptionnel face à son
adversaire sans pitié qu’il
combat depuis des
années, et qui semble
avoir pris l’avantage. La
plus fréquente des
questions entendues dans
ces circonstances se
résumait par une
interrogation presque
futile et dépourvue
d’originalité : que
deviendra Apple sans son
guide ? On a tout le temps
pour répondre, mais
derrière cette angoisse,
s’en dissimule une autre
plus collective : que va
devenir l’univers du
numérique si la firme de
Cupertino dans un certain
futur perd l’inspiration qui
l’a caractérisée depuis
quelques années ? Depuis
la fin de la seconde guerre
mondiale, six décennies se
sont écoulées au cours
desquelles l’électronique
s’est développée et a
changé le monde. Deux
personnalités auront
comme aucune autre
modelé ce domaine : Akio
Morita, co-fondateur de
Sony, et Steve Jobs.
Certes, il y a eu beaucoup
d’autres créateurs qui, à
leur échelle, n’ont pas
démérité. Mais ces deux-
là, chacun à leur tour, ont
inspiré les forces
dominantes, les axes
majeurs de toute cette
activité. Leur point
commun : une manière de
concevoir non pas les
produits, mais les usages.
Sans jamais oublier que les
produits sont aussi des
objets que les utilisateurs
doivent être heureux et
même fiers de posséder,
de montrer. Il existe
certainement quelque
part un successeur,
forcément inconnu
aujourd’hui, qui tôt ou
tard surgira pour à son
tour assumer dans le
numérique et
l’électronique le rôle
de guide dont tout métier
a besoin. Nul doute
que son action sera
imprimée dans une
direction inattendue et
que, comme cela s’est
produit pour Akio Morita
et pour Steve Jobs : les
concurrents les plus
puissants et les mieux
installés sur les marchés
ne prêteront attention à
ce successeur que lorsque
son succès sera établi, et
pratiquement
irrattrapable. �
AkioMorita et Steve Jobs auront plus que tout autre créateur façonnél’électronique et le numérique qui baignent notre vie quotidienne.
Spécial Rentrée10
D V S M - I N F O S
Android en forteprogressionsur les tablettesLa bataille est engagée sur
le front des systèmes
d’exploitation pour les
tablettes. Au cœur de
l’été, les statistiques du
second trimestre 2011 ont
été dévoilées par les
principaux analystes qui
mettent tous en exergue
la montée vertigineuse de
l’OS de Google.
Naturellement, cet effet
est amplifié par le fait qu’il
y a un an, un seul acteur
réel avait fait son entrée
sur le marché. Apple avec
son iPad s’octroyait ainsi
94,3 % de parts de marché
(2e trimestre), alors qu’il
n’a plus que 61,3 % en
2011, même période.
Android passe de 3 à 30%,
Microsoft fait une percée
à 4,6 % (absent il y a un
an), et RIM avec son QNX
chatouille le marché à
3,3 %. Nous sommes
naturellement loin d’une
situation stabilisée, car les
modèles sous Android
��
C’est la fin d’une longue
période, largement
bénéfique pour le
segment des téléviseurs. Il
reste trois régions à faire
basculer dans la
mouvance de la TNT : les
Alpes (20 septembre),
Midi-Pyrénes (8 novembre)
et le Languedoc-
Roussillon (29 novembre).
Mais les bonnes raisons de
vendre des adaptateurs ne
sont pas épuisées. Il reste
une part de parc de
téléviseurs non convertis,
et quelques initiatives
pourraient rendre
incompatible tout ce qui a
été vendu jusqu’à présent
avec des nouveaux canaux
en perspective. Nous y
reviendrons
prochainement. �
Projeté sur 5mois (janvier àmai), lemarché de l’électronique de loisirs en 2011 pré-
sente un visage presque anodin. Le repli des ventes et du CA est confirmé, mais ils
suivent une tendance qui semble avoir affecté un bon nombre de secteurs
d’activités. Nous serions donc dans une ambiance conjoncturelle, sans plus. Mais
à y regarder de plus près, ce qui y est négatif est plus préoccupant. Sur le front de
l’EGP, le téléviseur porte beau, avec une croissance en volume affichée à + 6 %, 3,6
millions de récepteurs étant
sortis des points de vente.
Hélas, cette performance est
liée au ventes exceptionnel-
lement vigoureuses du dé-
but d’année, stimulées par le
passage au numérique de
régions très importantes,
dont l’Ile-de-France. Chacun
sait qu’au second trimestre,
les scores se sont effondrés,
cela d’autant plus que la
comparaison se fait avec le
marché de 2010 qui avait
profité d’un effet « Coupe du Monde » très significatif. Et dans ce schéma, tout se
gâte quand on évoque la valeur, qui poursuit sa dégringolade, avec 6 % de recul
pour les 5 mois évoqués, toujours pour le seul téléviseur.
Ce qui n’est d’ailleurs pas forcément la conséquence d’une érosion des prix. Dans
les produits achetés par la clientèle, les petites et moyennes tailles ont pris de
l’importance : après s’être offert des grands écrans pour le salon, les ménages se
dotent de TV pour les pièces secondaires. 15 % des modèles vendus étaient
connectables, 6 % convertis à la 3D (mais 20 % des écrans de plus de 42 pouces).
ORDINATEURS À LA DÉRIVESur le front de l’IT, les volumes ne s’émoussent que de 2 %,même si pour aumoins
un segment, c’est le plongeon spectaculaire (- 16 % en valeur) des desktops qui
impressionne, plus que le repli de 4 % des notebooks (là aussi, la tonalité conjonc-
turelle semble s’imposer). Toutefois, la comparaison avec ce qui se passait en 2010
est difficile, car le marché des ordinateur avait été dopé par l’arrivée deWindows 7
(après une période d’attentisme).
Néanmoins, comme les tablettes, dont 350 000 pièces ont été écoulées entre jan-
vier et mai, laissent entrevoir une année approchant 1,1 à 1,2 million de pièces, les
rayons IT tiennent probablement leur relais de croissance. Merci Steve Jobs ! La
photo numérique (- 3 % en quantités, - 6 % en valeur) reste quand même à un
niveau élevé : les enseignes ont vendu 1,74 million d’appareils en 5 mois, qui ne
sont pas les plus porteurs de la saison (à comparer avec le record de 2,5 millions
d’appareils qui avait été atteint par le total marché annuel il y a 8 ans, à l’époque
de l’argentique). Reste l’intégralité du secteur que la société d’études GfK (qui
dévoile l’ensemble de ces chiffres) désigne par « entertainment », et que l’on pour-
rait plutôt baptiser « biens culturels », dans lequel le jeu vidéo occupe une bonne
place. L’ensemble du secteur, qui intègre musique, vidéo, livre et jeux vidéo / loi-
sirs interactifs, se replie de 4,7 %. Un condamné à mort y fait de la résistance : le
livre (que restera-t-il du marché du bon vieux bouquin quand les liseuses auront
amadoué les lecteurs ?) qui parade avec une croissance de 0,5 % en valeur ! Tous
ces produits, et ceux qui en animent les ventes vivant quand même avec
l’angoisse de la dématérialisation, une menace qui ne risque pas d’atteindre les
fruits et légumes !�
DÉBUT 2011 : UN REPLIMODÉRÉ… EN TROMPE L’ŒIL
devraient se multiplier
dans les offres de
l’automne, et quelques
nouveaux entrants sont
attendus. �
Passage aunumérique : la finde la transition
01.09.2011 15:55 PDF_QUADRI_300dpi_txvecto
Spécial Rentrée12
��
D V S M - I N F O S
Jean-LouisLamblotà la tête deD&M France
Présentée mi-juillet, la nouvelle stratégie de la FNAC élaborée par Alain
Bompart, PdG qui a, ne l’oublions pas, pour principalemission la cession
de l’enseigne, n’est pas denature à convaincre spontanément. Plusieurs
pointsdominants s’endégagent, qu’il est judicieuxd’analyser avecprag-
matisme. Toutd’abord,une relancemuscléede lacouvertureduterritoire
à travers une trentaine d’ouvertures dans des zones commerciales de
périphériesurbainesapparaît commeunebonne inspiration.Donnerplus
d’ampleur à l’enseigne en termes de couverture nationale reste un élé-
ment classique mais fondamental. Les lieux où un multispécialiste peut
s’intégrer d’une manière rentable ne sont plus si nombreux, mais il en
reste, et l’on peut imaginer que sur la trentaine prévues, au moins une
bonne vingtaine puissent être de bonnes
implantations.
Un petit virage discret s’opère aussi
dans l’axe de l’agitateur. Il était déjà
amorcé, mais il se voit concrétisé : la
FNAC introduit un peu (et qui sait, d’ici
quelque temps, peut-être un peu plus)
de PEM (petit électroménager), un seg-
ment qui reste porteur et surtout plus
profitable que les produits techniques
électroniques. Bon pour la profitabilité d’ensemble, cette orienta-
tion l’est aussi sur le plan du trafic, car il entraîne une logique mon-
tée en puissance de la clientèle féminine.
En revanche, le projet de proximité avec des points de vente en zones
urbaines laisseplusperplexe. Certes, ce choix vadans le sensd’une sorte
de consensus dans les opinions,mais sonneunpeu à la façond’une idée
creuse. Si l’on excepte quelques créneaux dans l’alimentaire dans un
moyen mélange de discount et de proximité, accommodé à des ampli-
tudes horaires larges, le centre ville n’est plus et depuis longtemps le
paradisducommerceheureux.Ressusciter le conceptdesFNAC-Services,
fermées il y a quelques années, n’est pas à l’ordre du jour. Très axées sur
les travaux photo, ces points n’avaient plus d’utilité. Mais justement,
quelle pourrait être celle de ces établissements intra-muros, hormis
l’élargissementde lavisibilitédu logoFNAC,qui vaparailleurs sedéployer
dans des lieux hautement fréquentés comme les gares, avec la reprise
déjà amorcée des réseaux que détenait le groupe Lagardère.
Pour le reste, tout ressemble à une sorte d’envolée un peu… gratuite,
emballéedansunesorte «d’interfacegraphique »probablementdestinée
à séduire. Gratuite, sûrement pas, et d’ailleurs, certains aspects de ce
virage sont d’emblée reconnus par ses ani-
mateurs comme des pertes qui coûteront
unpeud’argent.Maison regrettepeut-être
de ne pas voir cette enseigne, qui dispose
tout de même de superbes magasins,
mettre dans son projet une sérieusemise à
niveau des compétences et de l’attitude de
certainspansdeses forcesdevente. « La3D,
c’est un attrape-nigaud », ou « la télévision
connectée, ça n’a aucun intérêt » sont tout
demêmedes affirmations en forme de perles qui nous ont été énoncées
dans des FNAC il y a moins de 4 mois ! En photo, audiovidéo et quelques
autres créneaux, cette enseigne serait de loin lamieux àmêmede forcer
surdeséquipementsdemilieuetdehautdegammequi font cruellement
défautdans lesventesde l’EGPenFrance, tantsur leplanculturelquepour
la rentabilité despoints devente.Mais la stratégie se recentre surunpetit
« revenons-y»deFNAC-Junior,unpetitcoupd’œildans lerétroet leservice,
et la vente de sèche-cheveux. Et vous voudriez que l’on y croie !.�
FNAC : ÇA PASSE OU ÇA CASSE
Philippe Viniame, qui était
directeur général de
Denon France, a quitté
cette entreprise au début
de l’été, pour donner une
nouvelle orientation à sa
carrière professionnelle »,
selon la formule
consacrée. De ce fait, Terry
o’Connell, qui dirige
l’alliance de Denon et
Marantz pour l’Europe, a
demandé à Jean-Louis
Lamblot d’assurer
désormais la direction de
D&M France, ce qu’il fait
depuis le 1er juillet dernier.
De ce fait, les rôles sont
redistribués de la manière
suivante pour le siège
parisien. Stéphane
Wioland devient directeur
commercial pour Denon
France, alors que Adrien
Igier assure la direction
commerciale de Marantz
et Boston. Quant à Yann
Ghezi, il est désormais
chef produits pour les
trois marques. �
On ne la voit pas encore
beaucoup dans les rayons,
et pourtant, elle a bien
des atouts, cette
sympathique et pimpante
projection vidéo en calibre
portable. Son utilité
pourrait être immense
pour de nombreux clients
utilisateurs qui ont envie
de montrer des photos ou
des séquences vidéo à des
amis. C’est une sorte de
complément aux usages
mobiles bien connus du
disque dur. L’autre cible
évidente est celle des
commerciaux qui
souhaitent faire des
présentations à des
partenaires ou clients.
Bien entendu, pour que
cette « mayonnaise »
prenne, il faut
impérativement montrer
le produit en fonction,
avec une mise en place
permettant une
luminosité correcte.
L’idéal est de jouer le jeu
des fournisseurs
qui ont préparé des
systèmes de démo-PLV. Le
procédé existe avec des
petits projecteurs
autonomes, comme ce
Samsung qui appâte des
chalands, ou en combinés
avec des caméscopes,
ainsi qu’avec des
notebooks. C’est qui plus
est une excellente idée
pour des cadeaux
branchés, à l’heure ou les
cadres photo n’ont plus
l’attractivité des années
passées. �
UNEPROJECTION VIDÉOqui ne manque pas de dimensions
Innovation : Système de trappe breveté qui permet d’insérer ou de retirer très facilement, n’importe quel disque dur*. Ce magnétoscope numérique TNT Haute Définition vous permet de profiter à tout moment de vos enregistrements.
* SATA 2.5 pouces
Magnétoscope Numérique TNT HDRedécouvrez le plaisir d’enregistrer
Spécial Rentrée14
��
D V S M - I N F O S
Voici une déclinaison
sympathique du concept
de la barre de son.
Dédiée aux notebooks,
et donc d’un format
compatible avec la taille
des ordinateurs
baladeurs, cette pimpante
réalisation est malgré tout
habillé comme une grande
d’un noir laqué très luxe.
Elle se connecte au
portable sans aucun
accessoire ni logiciel
spécifique. Proposée par
Verbatim, elle délivre une
puissance de 2 watts, ce
qui est largement assez
pour une écoute très
localisée. De surcroît, elle
peut s’attacher d’une
élégante manière au
portable auquel elle est
associée, et pour le rayon,
vous remarquerez aussi le
packaging élégant et peu
gourmand en espace. �
Chacun le sait, l’été est la saison des orages. 2011 aura
été marquée par une atmosphère plutôt électrique.
Entre fabricants, le papier bleu a volé dans toutes les
directions, au point qu’on a du mal à s’y retrouver. Au
centre de bonnombre de prises de becs, des brevets sur
des techniques concernant les smartphones et les
tablettes, signe que le sujet est sensible et les enjeux
vertigineux. Ainsi, entre Samsung et Apple, le ton est
monté de bien plus d’un cran. Tandis qu’à Cupertino, on
neprenait plus de gants pour insinuer qu’HTC avait puisé
dans les bagages techniques d’Apple. HTC qui dans un
premier temps a perdu, risquant de se voir interdire
l’accès (pour ses produits) aux USA. Petit stress aussi à
Seattle, où Microsoft s’est vu notifier une action en justice pour violation de brevets de la part de Impulse
Technology, pour des points techniques concernant Kinect. De telles atmosphères ne sont pas nouvelles. Elles ont
existé d’une manière cyclique au fur et à mesure que des pratiques… pratiques s’installaient dans les habitudes,
et généraient des marchés jusqu’à les conditionner. Entre Apple et Microsoft, la souris et son utilisation dans des
environnements graphiques a été une pomme de discorde dans un long feuilleton à rebondissements. A l’heure
présente, c’est la conception des interfaces proches de celle de l’iPhone qui rend les services juridiques cha-
touilleux. Et bien sûr, les droits qui vont être versés par les industriels s’ils emploient les mêmes techniques. Mais
les notions d’innovation sont complexes. Le plus souvent, ces conflits se terminent par de belles et discrètes tran-
sactions. Le tout dans un climat d’autant plus insolite que dans l’industrie du numérique, tout lemonde est un peu
fournisseur et client de tout le monde et réciproquement.�
BAGARRES DANS TOUS LES SENS
VERBATIMÀ LA BARREVos fournisseurs
n’oublient pas,
en fonction des saisons,
de véhiculer en direction
des médias des
informations
(pompeusement baptisées
« communiqués de
presse », mais qui
s’apparentent plutôt à de
petites annonces
gratuites) sur leurs
nouveautés récentes
ou presque. Bien sûr,
à un détail près :
sans doute obnubilés
par la réactivité extrême
des médias en ligne
(il est vrai que le
copier-coller est devenu
une clé de voûte de
l’activité d’une
pseudo-presse), les
spécialistes des relations
presse expédient
leurs dossiers à des
moments bien trop tardifs
pour la presse classique.
Nous avons vu des
cohortes de produits
largement dédiés
aux activités de plein air,
à la plage, la randonnée,
apparaître dans
des communiqués
qui ne peuvent
être pris en compte que
pour la... fin de l’été.
Comme on ne va pas
à la plage à l’heure du
back-to-school, vous et
surtout les clients ne
verront jamais ces
équipements dans les
shoppings des magazines
que les vacanciers
achètent à la gare, à
l’aéroport, sur l’aire de
l’autoroute ou même pour
lire en entendant le
ressac... L’affaire
qui n’est pas dans le
ressac n’est pas non plus
dans le sac ! �
VOS FOURNISSEURS ET LA PRESSE :des informations
à la bonne cadence ?
Images 3D :Panasonic,Samsung et Sonyfont monturecommuneLa lutte s'intensifie entre
tenants des lunettes
passives (dont LG est la
figure de proue) et
adeptes des lunettes
actives. On s’est même un
peu énervé à propos
d’affirmations des uns et
des autres, avant l’été,
dans des campagnes de
communication. Certes, il
y a des différences de
qualité entre les deux
formules, mais celles-ci
vont s’améliorer dans le
temps. La véritable
compétition se situe donc
et même surtout sur le
terrain des brevets, et des
perceptions de droits. Ce
qui est très classique dans
l’industrie. Si la 3D est
appelée à se répandre à
très grande échelle (et
tout porte à croire
désormais que ce sera la
cas) il va de soi que les
enjeux sont très
importants. D’autant plus
que la restitution des
images en relief ne se
limite pas à l'univers
des téléviseurs.
C'est probablement la
première fois qu'un
procédé lié au « petit
écran » voit ses
applications se propager
vers la plupart des
équipements de l'EGP, de
l'IT, de la mobilité et des
télécommunications. D’où
cette initiative constituée
par un accord entre les
trois principaux industriels
du camp « actif » pour
avancer sur un standard
de lunettes commun. �
Spécial Rentrée16
D V S M - I N F O S
Motorola, juste avant sa
reprise par Google, avait
lancé fin juin son téléphone
mobile Wilder, un
smartphone bien configuré,
avec écran de 2,8 pouces,
capable de résister aux
éclaboussures et à la
poussière : plutôt pour
clients baroudeurs.
Samsung et Vidéo Futur
mènent grand train : les
deux sociétés se sont
associées pour proposer
aux voyageurs des trains à
grande vitesse IDTGV des
séances de cinéma sur
tablettes.
La Ficime a élu son
nouveau président, Alain
Rosaz, pour un mandat de
trois ans.
Klipsch : Paul Jacobs a
pris la succession de Fred
Klipsch, à la tête de la firme
qui porte le nom de son
père et fondateur, Paul W.
Klipsch. Cette société
américaine spécialisée dans
l’électro-acoustique de
hautes performances (qui
avait repris Jamo voici
quelques années) a été
acquise par le groupe
américain Audivox
le 2 mars 2011.
Pentax, société qui avait
été rachetée par le groupe
d’optique japonais Hoya, a
pour ce qui concerne les
activités de photographie,
été reprise par Ricoh, autre
firme japonaise puissante
dans le secteur de la
reprographie. Ricoch
entend prendre grâce à
�
�
�
�
� cette acquisition une
position significative sur le
marché de l’image grand
public, où elle n’était
présente que
marginalement. Pour sa
part, Hoya conserve de
Pentax ses activités
d’optique médicale.
Midland, firme
spécialisée dans les
équipements de radio-
communications en tous
genres et notamment les
secteurs professionnels, a
saisi l’opportunité créée
par les turbulences autour
des avertisseurs de radars
pour rappeler qu’elle
propose toujours une
gamme de CB, systèmes
simples, légaux et qui ont
permis à des quantités
d’automobilistes de
contourner les pièges que
constituent certains
contrôles inspirés, et qui
peuvent toujours rendre de
grands services dans ce
sens. Grundig (Beko) a
attendu le début du mois de
juillet pour annoncer son
Hydrox, un lecteur MP3 qui
est fait pour être utilisé
sous l’eau, à la mer, ou en
piscine. Heureusement, il
fonctionne aussi dans la
baignoire. Donc, possible
cadeau de Noël également.
Toshiba a annoncé son
qosmio F750, un notebook
de la veine habituelle chez
ce spécialiste reconnu du
portable, avec une nuance :
c’est un ordinateur équipé
de la 3D, sans lunette. Une
3D pas seulement conçue
pour les productions
hollywoodiennes, puisqu’il
est aussi question ici d’une
3D appliquée à l’imagerie
médicale, permettant la
réduction de l’impact des
sondes invasives et
l’optimisation de leurs
performances.
�
�
FAITS DIVERSET INFOS D’ÉTÉ
Une simulationqui ne rame pasLes avions, les navettes
spatiales, les bateaux, les
trains, les motos, les
chevaux, tout y était
passé. La simulation
possède un atout de plus
dans sa besace : le métro.
Et pas n’importe lequel,
celui de Londres, dont le
charme spécifique n’a
échappé à aucun de ceux
qui ont eu l’occasion de
l’emprunter. Cette
réalisation est issue de
TML Studios, qui a d’autres
cordes à son arc, toujours
dans le même segment,
avec un simulateur de
ligne d’autobus et de
tramway type San
Fransisco, et un
simulateur de balayeuse
urbaine. �
VERBATIM ET L’ARTDE LA RÉCIDIVE
Pour la huitième année
consécutive, Verbatim
maintient sa position de
leader sur le marché de la
mémoire optique. La firme
a présenté des résultats
positifs pour l'année 2010
ainsi que pour le premier
trimestre 2011, tant sur le
marché de l'optique, où
elle conserve son
leadership, que sur le
marché de l'USB flash. Son
palmarès est le suivant :
numéro 1 dans le monde
entier sur le marché du
stockage optique pour la
8e fois consécutive,
numéro 3 sur le marché
du stockage en général, et
également numéro 3 sur
le segment des lecteurs
de stockage USB pour le
1er trimestre 2011(selon
SCCG, Santa Clara
Consulting Group). Plus
dans le détail, ces chiffres
montrent qu’en 2010, la
société a gagné des parts
de marché grâce à la
haute qualité de ses DVDR,
CD-R et Blu-ray. En raison
de l’importance du parc
installé de graveurs
optiques, le marché global
reste toujours à un niveau
très élevé. Les ventes
totales de DVD-R ne se
sont repliées que de
1,3 milliard en 2009 à
1,07 milliard en 2010. En
dépit d’un climat morose,
Verbatim a accru sa part
de marché de 1,6 % pour
atteindre 44,6 % en 2010.
Ainsi, en Europe, plus de
4 DVD-R vendus sur 10
sont de marque Verbatim.
Au cours du 1er trimestre
2011, la part de marché
maison a progressé de
6 %, dépassant 50 %. Des
résultats semblables ont
été réalisés pour le CD-R
où Verbatim a vendu trois
fois plus de disques que la
2e marque présente sur le
marché. 922 millions
d’unités ont été diffusées
sur le marché européen
en 2010, Verbatim
s’octroyant un tiers de ce
volume. Au cours du
1er trimestre 2011, sa part
de marché s'est encore
renforcée de 4 %. Toujours
selon SCCG, plus de
65,4 millions de clés USB
ont été vendues en
Europe, soit 13,3 % de
croissance en un an. Sur
ce segment, Verbatim a
accru ses parts de marché
de 5,4 % pour atteindre
9,3 % en 2010, se hissant à
la 5e place. Lors du 1er
trimestre 2011, la société a
enregistré une croissance
de 5 %, se positionnant à
14 % de part de marché,
sur la troisième marche du
podium des meilleures
ventes. Depuis 2010,
Verbatim est aussi arrivé
sur le marché des
ampoules LED/OLED basse
consommation, basées sur
les technologies uniques
de Mitsubishi Chemical
Corporation. « Nous avons
mis en place un réseau
européen de distributeurs
pour notre large gamme
de LED haute qualité.
Notre force : un réseau
d'experts Verbatim qui
accompagne les
distributeurs au niveau
local et des produits
rapidement disponibles,
nous permettant d'offrir
une excellente qualité
de service à nos clients »
indique Theobald Rüdiger,
directeur EUMEA
chez Verbatim.
Autant de sujets sur
lesquels la firme entend
bien maintenir le cap. �
Spécial Rentrée17
��
Avec des températures
douillettes, quelques
échos du Tour de France à
la radio et des bouchons
aux péages des
autoroutes, juillet nous
délivre chaque année ses
images classiques,
donnant l’illusion d’un
monde qui s’engourdit.
Chacun prend alors à son
rythme le chemin des
plages, mettant les projets
en cours sur le mode
« veille ». Mais sitôt de
retour, comment ne pas
constater que
l’engourdissement n’était
qu’apparent ? En quelques
semaines, bien des choses
se bouleversent et de
nombreux projets en
veille sont à rectifier. Nous
étions partis, au
lendemain de l’IDEF,
l’esprit riche de schémas
assez précis pour une fin
d’année porteuse dans les
rayons de loisirs
interactifs, avec
seulement en toile de
fond l’étonnement
provoqué par le départ de
Georges Fornay de Sony
CE dont il était le PDG
pour l’Hexagone. Nous
voilà de retour avec une
3DS dont le prix a fondu
comme neige au soleil
d’été. A 169 euros au lieu
de 249 euros, soit 32 % de
moins, la donne a changé
fondamentalement.
Quelques
repositionnements, plus
attendus, redéfinissent
aussi certains aspects de
ce marché ludique, alors
que la vedette espérée
en fin d’année, la Vita,
nouvelle portable de Sony,
ne sera pas de la fête
avant début 2012. Mais le
jeu n’est pas le seul
domaine à s’être animé
alors que les
professionnels et pas mal
de clients élargissaient
un magasin géant. Et voilà
que sitôt de retour,
plusieurs implantations de
l’ex-enseigne d’outre-Rhin
arborent déjà un beau
logo Boulanger sur leur
par les juristes d’Apple. Ce
smartphone ressemble
trop à l’iPhone, mais que
va devenir l’industrie, si la
frontière entre les
« me-too products », les
répliques concurrentielles
et les copies illicites
devient aussi difficile et
incertaine à situer ? Pas
seulement l’industrie
électronique : observez
simplement au feu rouge
les petites citadines qui
attendent que la voie soit
libre et identifiez-les sans
hésiter ! Le comble de
cette histoire est un...
double comble : Apple est
un important client de
Samsung, et ses produits
sont assemblés en Chine !
Pendant ce temps, un
vieux débat est revenu sur
le tapis, lui aussi d’une
manière assez discrète.
L’ouverture du dimanche
est à nouveau en
question, à cause d’une
décision de justice
concernant le point de
vente Auchan de
Perpignan. Quand
comprendra-t-on qu’un
établissement de
quelques milliers de
mètres carrés fermé
consiste aussi à vivre
au-dessus de ses moyens,
thème très à la mode ?
Nous en aurions eu
presque fini avec ces
bouleversements d’un
seul, court et
météorologiquement
timide été, mais dans la
torpeur humide du 15
août, une autre dose
d’adrénaline nous
attendait : le leader
mondial des ordinateurs
jette l’éponge, et laisse
quelques redoutables
adversaires aller seuls
droit dans le mur de la
Qui s’attendait à autant d’événements en seulement quelques semaines
SURPRISES ESTIVALES
leur collection de
coquillages. Ainsi Motorola
révélait à la mi-août la
cession de sa division de
téléphonie mobile à
Google, indice d’une
grande fiabilité sur ce
segment qui devient
difficile à vivre. Nous
étions à peine sur le point
de partir que Saturn
inaugurait encore à Créteil
avions connu jadis la
glorieuse et riche période
des importateurs, suivie
de celle des filiales. Nous
entrons manifestement
dans une autre époque.
Autre signe des temps, le
Galaxy S II de Samsung
s’est vu interdire les
rayons dans de nombreux
pays, suite aux injonctions
des tribunaux sollicités
non-profitabilité. Exit les
PC, notebooks, netbooks
et même tablettes (en
attendant un repreneur
ou acquéreur). HP
conservera l’impression
laser et jet d’encre, et se
consacrera
prioritairement aux
softwares. Au nombre de
ses « tombeurs » figure
certainement le taiwanais
Acer. Lequel vient
d’enregistrer des pertes
qualifiées d’historiques
par la presse économique.
On ne fait pas d’omelette
sans casser des œufs. �
devanture. Effectué dans
une assez grande
discrétion, le passage de
Sony France (qui a aussi
déménagé pour s’installer
sur les bords de la Seine, à
Puteaux) sous le statut de
succursale de Sony Europe
laisse songeur. Nous
Spécial Rentrée18
Vous avez parfaitement
déchiffré le titre de cette
information : il y est bien
indiqué « aux » et non pas
seulement « à ses » clients.
Darty lance en effet une
initiative totalement en
phase avec les attentes de
notre époque avec une
assistance multimédia
fonctionnant 7 jours sur 7
et sur l’ensemble des
matériels numériques.
Depuis le 26 août,
l’enseigne le proclame
d’ailleurs haut et fort dans
une nouvelle campagne
télévisée, qui fait suite à
celle lancée en janvier
dernier et qui donnait aux
messages de l’enseigne un
ton inédit. Voici donc un
spot (signé de l’agence H)
dans lequel est symbolisée
la maison connectée et les
utilisateurs des
équipements relevant de
cette réalité numérique et
connectée d’aujourd’hui.
Installation et connexion
des appareils, conseils
d’utilisation, intervention
à domicile ou par
téléphone en cas de
pépin, prise en main à
distance…, les
intervenants de la GSS ont
des solutions pour tout
équipement multimédia.
Et cela va loin, puisque
avec son « Assistance
Intégrale » pour les
abonnés DartyBox (quand
même…) c’est une
assistance incluant tous
leurs équipements
multimédia, même ceux
qui ont été achetés dans
d’autres enseignes,
qui est proposée. �
ultra-portables,
elle profite d’écrans à
bordure ultra-fine
pour ne pas pénaliser la
taille de l’affichage assuré
par un écran antireflet.
Son clavier est conçu pour
faciliter la saisie et réduire
les risques de fautes de
frappe, et assure 10
millions de manipulations
pour chaque touche.
Rapides et puissants, les
modèles de cette série
sont animés par le
processeur Intel Core
i3/i5/i7 (jusqu’à 4 noyaux)
de deuxième génération
pour les 300V ou de l’AMD
(jusqu’à 4 noyaux, 2 pour
La firme stéphanoise Focal
(longtemps connue
sous le label JM Lab)
et la société britannique
Naim, ont annoncé leur
fusion, donnant ainsi
naissance à un nouveau
leader européen du
secteur audio. Focal & Co,
la holding, détiendra et
gérera à la fois Focal et
Naim, qui resteront des
marques indépendantes
avec leur philosophie
propre et leurs gammes
de produits respectives.
Focal est spécialisée dans
le domaine des enceintes
acoustiques et
des haut-parleurs,
Naim dans l’électronique,
et il va naître de ce
rapprochement un
courant de synergies fort
intéressant. Focal & Co,
détenu par Jacques Mahul
(fondateur et président),
par CM-CIC (actionnaire de
longue date de Focal) et
par les équipes de
direction de Focal et
Naim, emploiera 325
personnes sur ses sites de
Saint-Étienne en France et
Salisbury au Royaume-Uni.
Son chiffre d’affaires total
s’élèvera à plus de 55
millions d’euros. Les
équipes de recherche et
développement des deux
entreprises sont le maillon
fort de leur succès.
En unissant ces
collaborateurs de talent,
Focal & Co va établir un
pôle de R&D capable de
hisser Naim et Focal au
rang d’incontournables du
son de qualité, dans le
monde dynamique de la
hi-fi. Jacques Mahul,
fondateur et président du
Comité de Surveillance de
Focal & Co estime : « Il
faut prendre conscience
D V S M - I N F O S
DARTY COMMUNIQUESUR L’AIDE AUX CLIENTS
Le grand public et les loisirs sont dans l’axe de ces produits proposés par BenQ, un
excellent spécialiste de la projection vidéo (première marque mondiale de projec-
teur à technologie DLP) dans les secteur du « B to B ». Deux modèles arrivent, le
W710ST et le W700, le premier étant orienté vers la haute définition en courte por-
tée. Le but est d’obtenir une grande image avec peu de recul. Dans le cas présent,
un mètre de distance
avec la surface de pro-
jection suffit à obtenir
une image de 1,60m. Les
deux modèles fonction-
nent enHDet en 3D, avec
une luminosité de 2 500
lumens et un contraste
de 10 000 :1.
Le W700 offre une pro-
jection HD ultra précise,.
Sa luminosité renforcée de 2200 lumens ANSI et son rapport de contraste de 10000:1
anime chaque détail et offre un spectacle visuel étonnant. Doté d’un partenaire de
jeu 3D personnel, le W700 est certifié DLP LinkTM et NVIDIA 3D Vision. Il peut ainsi
prendre en charge plus de 400 jeux PC et films 3D. Enfin, il intègre lemoteur de pro-
jection DLP de Texas Instruments, avec une durée de service de la lampe de 6 000
heures en mode Eco.�
BENQ PROJETTE BIEN
Samsung :des notebookspoids plume
Focal et Naimfusionnent
Au design compact et
léger, la Série 3 suit
partout son utilisateur.
Dotée d’un châssis
Samsung Duracase
robuste, recouvert
d’une surface résistante
aux rayures, elle est
protégée contre chocs et
autres infortunes du
quotidien. Inspirée des
les 305V). Par ailleurs,
cette série propose des
performances graphiques
optimisées. La carte
graphique NVIDIA GeForce
2 de nouvelle génération
intégrée sur la gamme
300V est idéale pour les
jeux classiques, le
visionnage de films
en HD et le montage.
La gamme 305V
procure un rendu visuel
optimisé par sa carte
graphique AMD Radeon
Dual Graphics offrant
jusqu’à 2 Go de mémoire.
Ces nouveautés,
qui possèdent bien
d’autres atouts, sont à
vendre dès maintenant à
partir de 499 euros pour
les 305V et 799 euros
pour les 300V. �
Spécial Rentrée19
��
qu’une entreprise
spécialisée dans les
haut-parleurs ou dans
l’électronique n’a pas
d’avenir dans notre métier
si elle fonctionne de
manière isolée. S’orienter
vers des partenariats et
des collaborations en
termes d’investissement
ou de recherche et
développement est un
gage à la fois de réussite
et de rapidité. Il suffit de
rester fidèle à l’esprit de
chaque marque. » �
Nous sommes dans la
catégorie avalanche avec
les derniers nés de la
gamme d’impression de
Canon. Sous la référence
Pixma iP4950, c’est une
imprimante photo dédiée
autant aux utilisations
familiales que
professionnelles qui fait
son apparition. Elle est
très rapide (plus de 9
images en couleur et 12
en noir par minute), fait
du recto-verso
automatique, et assure
des tirages 10 x 15 sans
marge en 20 secondes.
Elle permet aussi, entre
mille et une possibilités,
d’imprimer des
documents de grande
qualité à partie de vues en
vidéo HD. A vendre dès
septembre (environ 79
euros). Les Pixma MG6250
et 8250 sont orientés vers
des utilisateurs
passionnés et experts. A
vendre respectivement
dès septembre (199 euros)
et octobre (299 euros), ce
sont deux multifonctions
qui apportent vitesse et
grande qualité Wi-Fi,
utilisent 6 réservoirs
d’encre, sont pourvus
d’écrans TFT de 7,5 et 8
cm. Le 8250 est doté d’une
section scanner CCD avec
dispositif pour scanner du
24x36. Deux autres
multifonctions, MG 2150 et
3150, s’installent aussi au
catalogue Canon. La cible
fonctions. Le 2150 propose
l’impression, la copie et la
numérisation. Le 3150
ajoute une connectivité
Wi-Fi et une unité recto-
verso automatique. Toutes
ces nouveautés sont
habillées d’un design noir
brillant très élégant. �
est plus « famille » ou
étudiants. Aux prix très
concurrentiels de 49 et 69
euros (à vendre en
novembre), ils n’imposent
ni un repli en qualité, ni
des restrictions dans les
relooker. Ils peuvent
gagner un projet de
décoration d’une valeur
de 2 000 euros, et d’autres
lots. A la clé, conseils,
idées, suggestions, et
parallèlement, l’initiative
se décline avec le
lancement de la nouvelle
collection couleur de la
marque (souris, claviers,
webcams...) avec un
remboursement pour les
achats faits jusqu’à la fin
du mois d’octobre. �
Bien connus et appréciés,
les célèbres dictaphones
Voice Tracer de Philips
voient leur gamme
renouvelée. La série 800 se
distingue en particulier
par une amélioration de la
captation du son. Celui-ci
peut être enregistré avec
beaucoup de qualité d’une
distance de 6 à 12 mètres,
ce qui est fort utile dans le
cas d’enregistrements de
réunions. Un modèle, le
898, donne même accès à
une captation à 360
degrés. La capacité de la
mémoire est également
étendue par rapport à la
génération précédente.
Avec un maximum de 8 Go,
il devient possible
d’enregistrer jusqu’à 88
jours de son de bonne
qualité. Les nouveaux
Voice Tracer sont à vendre
à des prix étagés entre 129
et 399 euros. �
CANON : DES NOUVEAUTÉSQUI FONT BONNE IMPRESSION
Logitech : uneopé en couleurs
La dictéede Philips
Lesmembres du « groupe » Focal et Naim,de gauche à droite : Roy George,Gérard Chrétien,Christophe Sicaud,Paul Stephenson,Neil Carden,
JacquesMahul et Thierry Guggenheim
C’est unevéritablepetite révolutionquenouspropose
la firme tourangelle, avecunevariété inéditede câbles
baptisée «WireSlim ». Ultraplat, ce câble qui ressemble
à une nappe électronique, ne dépasse pas 0,16 mm
d’épaisseur. Il peut ainsi se placer n’importe où,même
derrière du papier peint, par exemple. Il permet de
relier tous les typesd’équipements audio-vidéo, infor-
matiques ou téléphoniques. Ils sont livrés sous forme
de packs complets avec des connecteurs, en variétés
de 5ou18pistes. Ils sont flexibles, se coupent avecdes
ciseaux, ne nécessitent aucune soudure, et peuvent
même être peints. Ils peuvent être collés avec tous
types de colle. Voilà qui va éclairer d’une lumière nou-
velle tous ceuxqui ontquelque chosed’électroniqueà
installer. �
METRONICMET LE CÂBLE À PLAT
C’est une opération
originale que Logitech a
organisée, et qui se
poursuivra jusqu’en fin
d’année 2011. L’idée est de
proposer à des
consommateurs de
parfaire leur décoration
d’intérieur, en harmonie
avec les équipements de
la marque. Les participants
doivent déposer sur le site
de Logitech la photo de la
pièce qu’ils souhaitent
Spécial Rentrée20
D V S M - I N F O S
TVNumeric, nouveau
management, Marc Olivier,
après quatre années à la
présidence de la société et
l’obtention d’une fréquence
TNT pour la diffusion de
service Vidéo à la demande,
a quitté ses fonctions afin
de se consacrer à de
nouveaux projets. A titre
intérimaire, la Présidence de
la société a été confiée à
Charles Bornot, Directeur
général de TV Numeric. Il
aura notamment pour
mission de poursuivre le
développement de son
bouquet TNT qui vient de
s’enrichir de la chaîne
CFOOT et d’assurer le
lancement prochain de
SelecTV, le service VOD de
TV Numeric sur la TNT.
Nintendo : c’est le grand
retour sur Wii, dans un
nouveau volet, de l'une des
plus célèbres et plus
vendeuses séries de jeux
d'aventure. The Legend of
Zelda : Skyward Sword sera
disponible à la vente en
Europe le 18 novembre
prochain avec en prime la
possibilité de télécharger
gratuitement The Legend of
Zelda : Four Swords dès de
mois de septembre, via le
service DSiWare sur
Nintendo DSi, Nintendo DSi
XL et Nintendo 3DS.
De quoi souffler avec
bonheur les 25 premières
bougie de la série !
Samsung : avec ses
Technodays, la firme
offre la possibilité aux
clients technophiles,
étudiants ou parents de
s’équiper sans se ruiner.
Cette offre, valable 4
semaines, s’applique via des
remboursements, à une très
large sélection de produits
informatiques. Ceux-là
varient de 30 à 200 euros
selon le montant de tous les
�
�
� achats cumulés sur une
journée en magasin ou sur
les sites marchands
participant à l’opération (de
2 à 5 produits maximum), et
s’établissent ainsi : 30 euros
pour un montant d’achat
compris entre 349 et
599 euros (valeurs TTC),
70 euros entre 600 et
799 euros, 100 euros de
réduction, entre 800 euros
et 1 599 euros, 200 euros
pour 1 600 euros ou plus.
Ce dispositif promotionnel
bénéficiera d’une large
campagne de
communication et sera
relayé sur les principales
radios nationales
les 2 premiers week-ends
de septembre, ainsi que
dans les points de vente
participant à
l’opération grâce à la
présence sur le terrain de
PLV dédiées et d’une force
de vente spécialement
formée.
Nintendo organise
depuis le 1er septembre et
jusqu’au 17 de ce mois la
première exposition de
photos 3D visibles
naturellement sur les
écrans des consoles 3DS.
Cette exposition se tient à
la galerie Magnum.
Archos et SFR :
le fabricant de tablettes a
conclu un accord avec
l’opérateur pour la
connectivité 3G de sa
nouvelle gamme de
tablettes. Les utilisateurs
d’une Archos G9 pourront
ainsi accéder à Internet en
mobilité sans engagement.
Samsung et Orange ont
signé un partenariat dans
lequel tous les téléviseurs
connectés de la marque
coréenne proposeront le
portail de contenus et de
services d’Orange.
�
�
�
FAITS DIVERS ET INFOS D’ÉTÉ
Onpeutdéduirede cette informationque legéant chi-
nois lance ses nouveaux téléviseurs, avec une collec-
tion présentée à l’IFA. Le MP 500, première vedette de
cette saison, est un 3D connecté. Cette gamme ultra
fine et audesign « BlackMetal » est également connec-
tableà Internetetenrichiedediversesapplicationsper-
mettant de profiter de la VOD, de la télévision de rat-
trapage et autres services. Les nouvelles Séries A700 et
A500 proposent un design ultra fin avec, pour la Série
A700, un cadred’unegrande finesseetunpied chromé
particulièrementélégantetdiscret. La SérieA700est en
3Dpolariséeet connectableà Internet, bénéficiantde la
nouvelle technologie Haier F2R 200Hz. La Série A500 est
connectable à Internet et possède un taux de rafraî-
chissement de 100Hz. La marque, qui indique investir
4%desonCAdans laR&D,présenteaussi cequ’elle ima-
gine en tant que téléviseur du futur avec écran invi-
sible organique, un téléviseur contrôlé par les mouve-
ments ou par les impulsions électriques envoyées
depuis le cerveau de l’utilisateur (attention, les scènes
deménage !). La 3D sans lunettes est de la fête. �
HAIERMISESURDES LUNETTES PASSIVES
Onkyo a annoncé la
disponibilité de la radio
Internet personnalisable
Aupeo! sur ses
amplis-tuners réseau.
Artist Radio ou d’utiliser
Mood Selector afin
d’assortir le style musical
à leurs humeurs.
Cette fonctionnalité
sera intégrée à tous les
amplis-tuners réseau à
venir en 2011. Onkyo lance
également une mise à jour
du firmware qui
permettra à tous les
propriétaires des modèles
d’ampli-tuner lancés plus
tôt d’avoir accès
au même réseau. �
Ce service en ligne et
gratuit offre aux
utilisateurs un choix de
plus de 120 canaux
musicaux spécialisés,
facilitant la découverte de
nouvelles musiques pour
que chacun profite des
genres qu’il préfère. Les
stations choisies par
l’utilisateur peuvent être
personnalisées à l’aide de
« Loves » ou « Bans » afin
de créer une écoute
complètement
customisée. De plus, les
utilisateurs ont la
possibilité de rechercher
un artiste spécifique sur
Onkyo passeà la radio
Retourssur écran
La projectionde PanasonicLe fabricant connu pour
ses écrans plasma (entre
autres) lance son premier
projecteur vidéo en haute
définition et 3D. Il est doté
d’un dispositif en 3 LCD,
qui lui permet d’atteindre
un contraste de 300 000 :1
et une luminosité de 2 000
lumens. Développé avec le
concours des ingénieurs
du Panasonic Hollywood
Laboratory, il peut afficher
une image de plus
de 3 mètres de diagonale.
Ce PT-AT5000E est
disponible dès
ce mois de septembre. �
Verrons-nous des
marques abandonnées par
le créneau des téléviseurs
y revenir par le
truchement de diverses
options ? Ce sera le cas de
JVC aux USA, où des
fournitures OEM devraient
être acquises par un
distributeur. Pioneer,
également aux USA, est
l’objet d’une initiative du
même genre. Sharp, un
actionnaire important de
Pioneer, a remis en selle
les téléviseurs au logo
« Elite », pour des circuits
de distribution bien
spécifiques. De quoi faire
rêver ceux qui aimeraient
avoir encore à vendre des
Kuro. �
Electronique grand publicMultimédia
Micro informatiqueHaute fidélitéHome cinéma
Télévision numériqueTélécommunications
Loisirs interactifsElectronique embarquée
IndustrieDistributionTechniqueCommerceMarketing
MerchandisingClientèles
24 heures sur 24retrouvezl’informationfaite pour voussur
Entrée libreCliquez !
Spécial Rentrée22
L E T E R R A I N
Lancé en 1990, Euronics Internationalreste d’une certaine façon fidèle à sa dateanniversaire, le 4 juillet. Chaque année, àcette période, les représentants des paysmembres du GIE se réunissent dans unecapitale pour faire le point. En 2011 c’està Paris que, du 6 au 9 juillet, s’est tenue latraditionnelle Assemblée Générale et lesconventions réunissant distributeurs etfournisseurs du groupe. Le point d’orgueétant la soirée de gala, au PavillonDauphine, au cours de laquelle ont étéélus les fournisseurs de l’année. Sur nossecteurs, la palme est revenue à Panasonicpour le brun et à Intel pour la micro.Ces trois jours de congrès ont aussi étél’occasion d’un point presse auquel aassisté DVSM. « Nous sommes le pre-mier groupement européen de reven-deurs indépendants en électrodomes-
tique » a rappelé Hans Carpels, présidentd’Euronics International. «Avec un réseaude 11 300 points de vente dans 29 paysnous représentons le deuxième chiffred’affaires européen du secteur, avec 15,1milliards d’euros. » Un poids que legroupe compte bien conforter et faireprospérer. « Notre progression passepar la conquête d’autres pays et terri-toires, par l’innovation, par la qualité et l’optimisation de notre l’organisation »,
poursuit Hans Carpels.Chaque pays membre a en charge la ges-tion de dossiers stratégiques. La Franceest particulièrement impliquée dans lecomité marketing et dans le développe-ment des parts de marché des magasinssur les produits informatiques et lesaccessoires.
L’Hexagone, terrain d’offensive
Directeur général d’Euronics France, éluen 2010 au Conseil d’Administrationd’Euronics International (composé de 8membres) pour une durée de 3 ans,Fabrice Filleur entend faire avancer lesdossiers, convaincu que « l’avenir se joueet se décide aujourd’hui au niveau euro-péen et international. » Résolument opti-miste, il mise gagnant sur le commerceindépendant de proximité : « Contraire-ment à ce que l’on peut entendre audétour de certaines conversations, notreprofession a encore un avenir florissant,affirme-t-il. La question n’est donc pas
Euronics France renforce son maillageGroupements :
Après lamodernisation du
réseau Gitem,le lancementde l’enseigne
Euronics,une GSS deproximité,Euronics
France développera àpartir de septembreEuronics City, sur labase d’un concept
directif etstandardisé.
Euronics,photo de familleavec de gauche à droite :Fabrice Filleur,Hans Carpelset Hubert Fabien.
EURONICS INTERNATIONAL5 750 adhérents
10 300 points de vente50 000 employés
Présence dans 29 paysVolume d’achat 8,8 milliards d’euros
CA 15,1 milliards d’euros �
CHIFFRE D’AFFAIRES 2010/2011des acteurs européens de l’électrodomestique
(En milliards d’euros)
Saturn : 20,8 %Euronics : 15,1 %Expert : 9,6 %Dixons : 9,5 %Kesa : 6 % �
Source Euronics International
Spécial Rentrée23
quand allons-nous disparaître, mais plu-tôt comment allons-nous faire pourprospérer dans ce nouveau monde ? »Au quatrième rang en terme de puis-sance d’achat dans Euronics Interna-tional, Euronics France intègre le réseauGitem (228 adhérents au concept del’enseigne). Ce réseau d’indépendants,spécialistes de proximité, offre aujour-d’hui à ses adhérents la possibilité des’intégrer dans la stratégie multicanaldéveloppée par Euronics France et pré-sentée lors de la convention du groupeen octobre 2010. Un millésime qui aaussi été marqué par le lancement dansl’hexagone d’une nouvelle enseigne, bap-tisée Euronics, et positionnée commeune GSS de proximité, un concept nou-veau, selon son directeur Marc Echevin.Euronics vise des points de vente de plusde 400m2 et s’appuie sur une vraie redis-tribution des familles - plus de multimé-dia, de matériel informatique, plus deservices payants, plus de modernité. Les
objectifs étant de rajeunir la clientèle etde mieux coller aux réalités du marché.Le réseau Euronics compte aujourd’hui10 magasins.2011 entame un nouveau défi avecl’annonce par le président d’EuronicsFrance, Hubert Fabien, d’une troisièmeenseigne sous le logo « Euronics City ».Destinée aux zones de chalandisemoyenne, Euronics City veut développerun réseau homogène, moderne et multi-
canal, sur la base d’un concept directif etstandardisé. « Une logique de franchisedans un système coopératif », synthétiseFabrice Filleur. Euronics City va sedéployer sur des surfaces de vente de300/350m2 et renforcer le maillaged’Euronics France sur le territoire. Lepremier Euronics City ouvrira le 1er sep-tembre à Beltz (56) en Bretagne. Asuivre… �
Geneviève Beauvarlet
��
Le conceptdéveloppé parEuronics pour lescentres des villes.
Boulanger absorbe Saturn activementLe 5 juillet dernier, le comité de
direction de la holding HTM et de sa
filiale Boulanger confirmait l’accord
définitif du rachat des 35magasins
de Saturn France, survenu le 30 juin
2011 et exposait les grandes lignes
du scénario de reprise,aujourd’hui
bien engagé.Desmagasins
re-conçus sont déjà ouverts.
C’est officiel.Après 12 ans de présencedans l’hexagone, Saturn, enseigne élec-trodomestique du groupe allemandMetro, disparaît désormais de notre pay-sage commercial pour passer dans legiron de Boulanger. « L’acquisition de
Saturn France, permet à Boulanger dechanger de catégorie » s’était réjouitFrancis Cordelette, directeur général deHTM Group, au début des beaux jours.« Nous étions deux moyens, nous deve-nons un grand. Avec désormais 130
points de vente, nous bénéficieronsd’une plus grande couverture géogra-phique, et d’une plus forte notoriétéauprès du public. Face aux fournisseursmondiaux, nous représentons une plusgrande puissance d’achat. Par ailleurs,
Eragny,au centre commercial Art de Vivre, faitpartie des tout premiers points de vente Saturn
reconçus façon Boulanger.
Spécial Rentrée24
L E T E R R A I N
compte tenu de notre rythme d’ex-pansion de 5 à 6 ouvertures de magasinsBoulanger par an, l’acquisition de SaturnFrance nous a fait gagner 3 à 4 ans. »Néanmoins Boulanger a dû s’engagerauprès de l’Autorité de la Concurrenceà céder 5 points de vente Saturn(Aubergenville, Mulhouse, Angers, LeHavre, Toulon), à renoncer au projetd’ouverture Saturn de Vedène (près duPontet - Avignon), et même à vendre lemagasin Boulanger de Tours. Ces ces-sions doivent être finalisées dans un délaide 6 mois et se feront par l’intermédiaired’un mandataire. Les repreneurs devronts’engager à reprendre en totalité leseffectifs (entre 50 à 60 personnes parmagasin).Sur un marché annuel estimé à 22 mil-liards d’euros, selon la société d’étudesGfK, le nouvel ensemble Saturn/Bou-langer pèse près de 2 milliards d’euros(1,36 milliard pour Boulanger) et repré-sente 9 % de parts de marché, ce qui lesitue en deuxième position derrièreDarty (13 %). Le montant de l’acquisitionest resté top secret, mais l’équiped’HTM a confirmé qu’il a été financé surles fonds propres du groupe HTM (pro-priété de l’Association familiale Mulliez)en partenariat avec ses banquesactuelles.Le succès de la fusion passe par le retourà la rentabilité des magasins Saturn. « Sil’enseigne du groupe Metro savait géné-
rer du trafic avec des prix bas et despromotions, elle n’avait jamais développéde site Internet, un média devenu incon-tournable pour les GSS, et n’a jamaisréussi à être rentable face aux hyper-marchés (26 % du marché de l’élec-trodomestique) présents sur le mêmecréneau » explique Bernard Layous, di-recteur des achats et du marketing deBoulanger. HTM Group pointe aussi unestructure de l’offre déséquilibrée (12 %seulement du chiffre d’affaires dansl’électroménager), une catégorie pour-
tant rentable, contre 33% chez Boulanger,un déficit de services, l’absence d’en-trepôt, une organisation décentralisée,une couverture hexagonale insuffisantepour des campagnes de publicité natio-nales.Des premières mesures, déjà réaliséesau mois de juillet, sont venues pallierquelques-unes de ces faiblesses. Ellesportent sur l’informatique, la logistiqueet le SAV. Les interfaces d’échangesd’informations étaient déjà en place, lesiège d’Evry étant connecté. Pour lalogistique, tous les magasins serontapprovisionnés, au plus tard fin sep-tembre, à partir des deux entrepôts-miroirs de Boulanger au nord et au sud.Pour le SAV, les clients peuvent déjàcontacter le centre téléphonique ou pas-ser par les magasins. Par ailleurs, despoints retraits boulanger.com vont fairerapidement leur apparition dans lesanciens Saturn. « Un internaute sur deuxvient chercher sa commande en maga-sin », rappelle Francis CordelettePour faciliter leur intégration chezBoulanger, les 35 magasins de SaturnFrance vont être regroupés dans unestructure spéciale, « Cap Boulanger »,appelée à se fondre totalement dans lasociété Boulanger, lors du retour desmagasins ex-Saturn à l’équilibre financier.Soit, estime Francis Cordelette, à l’ho-rizon 2014.En attendant, les 35 magasins Saturnvont basculer sous enseigne Boulanger
Le comité de direction d’HTMGroup avec, de gauche à droite : Francis Cordelette, directeur général,Bruno Pouyau,directeur immobilier, Bernard Layous, directeur centrale d’achats et marketing,
Jacques Honoré, directeur organisation , informatique et logistique,Hervé Pivet, directeur ressourceshumaines, Laurent Dumanois, directeur financier.
Spécial Rentrée25
d’ici novembre 2011. La première réou-verture était prévue à Poitiers dès la findu mois de juillet. Plusieurs ex-Saturnferont l’objet d’un remodeling completd’ici la fin 2011 : Eragny (c’est fait), LaValentine, Dijon, Poitiers, Rennes etLiévin. Ce qui représente pour chaquemagasin un investissement de 2 millionsd’euros (contre 350 000 à 400 000euros pour les changements d’enseigne).La réussite passe aussi par l’intégrationdes équipes (plus de 2 000 salariés) avectrois volets majeurs : l’harmonisation, quiconcerne les statuts sociaux (mise enœuvre des accords collectifs, négociationavec les syndicats) ; le management, quipasse par l’organisation de rencontrescollectives dans le cadre « d’ entretiensde découverte ». Chaque magasin ex-Saturn aura un parrain rompu aux
méthodes Boulanger, qui sera un « faci-litateur » pour accompagner le change-ment.Troisième volet, la formation, proposéeaux ex-Saturn, que ce soit au travers dessalons et conventions internes àBoulanger (Electroménager à la rentrée,Multimédia en octobre 2011) ou desmodules de e-learning (environ une cen-taine début juillet).L’arrivée du réseau Saturn fait monterles ambitions de Boulanger qui projetted’ouvrir un 3e entrepôt (6 000 m2) prèsd’Angers en mars 2012. L’enseigne, quiemploie aujourd’hui 5700 salariés etexploite 97 magasins, ne compte pas enrester là. « Nous allons poursuivre lerythme de 6 ouvertures par an, noteFrancis Cordelette, notre objectif estd’aller au-delà de 150 magasins à
l’horizon 2014. Il nous reste encore desterritoires à conquérir, comme le PaysBasque et de grandes villes avec Paris enligne de mire. L’international n’est pasexclu mais il faut d’abord être fort surson marché domestique. »Il faut aussi compter sur la conjonctureéconomique. Si depuis 20 ans, le marchéannuel de l’électrodomestique n’a cesséde progresser en valeur et en volume,excepté en 2009, le premier quadrimestrede 2011 enregistre aussi un recul de -1,2 %.Mais pour Boulanger, Francis Cordelettereste confiant et prévoit à périmètreconstant une hausse de 3 % du chiffred’affaires de l’enseigne. De fait, depuis ledébut de l’année, les seuls à progressersont les GSS qui, avec leurs sites Internet,tiennent 38 % du marché. �
G. B.
Si de nombreux responsables de la distribution regrettent de ne pas bénéficier d’une profitabilité
suffisante,avant d’incriminer la concurrence destructrice demarge, les fournisseurs bagarreurs, les
cours du pétrole ou le taux de la TVA,peut-être devraient-ils commencer par jeter un regard objectif et
sans complaisance sur leur propre (est-ce toujours le bonmot ?) espace de vente.Unmagasin bien
tenu,est-ce possible ?
Questions de tenue
Des produits dans le désordre, des indications perturbées, des signalétiques ne correspondant pasà ce qui est exposé, les rayons sont trop souvent envahis de ces imperfections
qui pourraient être arrangées d’un simple geste !
Spécial Rentrée26
L E T E R R A I N
a (ou non) du client. Un intervenant dansla chaîne commerciale que l’on a troptendance à négliger, voire même à ou-blier, en imaginant peut-être que seule, lapromo à prix cassé sur un équipementsuffira pour conclure d’une manièrepositive.Malheureusement, la tenue perfectibledes rayons a d’autres effets dévastateurspour le commerce. Une dispositionimpeccable des téléviseurs, chaînes hi-fiet autres joujoux un peu onéreux, dansun cadre bien conçu, présente unefacette didactique et motivante pour lesclients. Alors qu’inversement, un banallinéaire avec un alignement sans joie etpeu d’ordre de modèles qui se ressem-blent, accompagné d’une signalétique quin’est presque jamais, toutes enseignesconfondues, à la hauteur des enjeux etdu matériel, fait remonter les côtésanxiogènes de notre discipline numé-rique, et jette les motivations dans uncontexte dévalorisant.
Mais que fait donc le pilote ?
De plus, nombreux sont les produits quiméritent d’être mieux mis en valeur,moins serrés contre leurs congénères,afin que leurs spécificités apparaissentd’une manière fabuleuse aux yeux de laclientèle. Cela souligne de surcroît unepréoccupation qui nous paraît essen-tielle, et que nous avons tendance àmettre en évidence le plus souvent pos-sible : de nombreux produits électro-niques méritent plus de place pour êtreexposés. Exemple : songez à ces appa-reils photo reflex numériques, à vendre àun prix équivalent à celui d’un beau réfri-gérateur, ou à des téléviseurs de belle« facture » valant deux ou trois congéla-teurs. Sans la rigueur dans la tenue dupoint de vente, une place généreuse
n’est cependant pas la panacée. Et aupire, mieux vaut la rigueur dans un peumoins de place que l’inverse.Bien sûr, tout cela obéit à un chemine-ment que nous résumons volontiers parce raccourci un peu sommaire : n’yaurait-il pas de la faute professionnelledans l’air ? Si les magasins présentent deslacunes qui font désordre, c’est d’abordtrès probablement parce que l’obsessionde rigueur dont tout responsable depoint de vente devrait faire preuve estabsente.Comment peut-on laisser durant desjours ou des semaines des équipementsrangés de travers, des étiquettes trufféesde fautes d’orthographe (qui choquenténormément les clientèles d’un certainâge), des moquettes mal aspirées, etc. Siun responsable surveille au moins quoti-diennement (c’est tout de même le mini-mum) son établissement de fond encomble, et s’il rappelle inlassablement àses équipes que tout doit être impec-cable, il n’y a aucune raison pour quecela ne se fasse pas, et ne devienne pasune habitude. La preuve : des établisse-ments « zéro défaut » existent, et nousavons le projet d’en présenter prochaine-ment dans cette rubrique. Avec ce rap-pel : l’idée n’est pas de sanctionner desprofessionnels ne faisant pas correcte-ment leur travail, mais bien de soulignerqu’un joli décor bien tenu est un outil trèsefficace pour mieux vendre des produitsde valeur. Ce n’est pas seulement unequestion de savoir-vivre, mais aussi desavoir-vendre. Un point de vente doitpouvoir donner l’envie au chaland dedupliquer chez lui ce qu’il voit dans lemagasin. Comment imaginer que cetacheteur potentiel puisse avoir envie dereproduire l’océan d’imperfections danslequel barbotent des pans entiers del’électronique de loisirs ? �
Imaginez un restaurant supposé sympa-thique, dont les plats auraient une solideréputation. Imaginez qu’en dépit d’unecarte un peu ambitieuse sur le plan destarifs, vous décidez de vous y rendre encompagnie de quelques proches avecl’idée d’y passer un bon moment. Quelleserait votre impression si en entrantdans la salle, vous vous rendiez compteque des couverts sur les tables ne sontpas tous disposés d’une manière régu-lière, que les menus sont moyennementbien présentés, que quelques nappessont un peu froissées, que le maîtred’hôtel arrive en jeans et en pensant visi-blement à autre chose, et que lamoquette n’est pas « nickel chrome » ?Vous auriez sans doute une réactionassez négative, même si par ailleurs lesplats servis sont succulents.Il en va de même pour tout point devente, quelle que soit son activité. Desétablissements qui se consacrent auxactivités de l’électronique et du numé-rique, nous en voyons beaucoup, tout aulong de l’année, dans toute la France.Des généralistes, des spécialistes, desgrands, des moyens, des petits. Et forceest de le constater, les animateurs de cesétablissements sont loin d’appliquer cezéro défaut que sans aucun doute ilsattendent eux-mêmes des restaurantsoù ils déjeunent, des endroits où ils sechaussent, où ils s’habillent, où ils choi-sissent leur future voiture, etc. Certes,les niveaux de tenue sont variables, etflirtent souvent avec ce que l’on pour-rait qualifier de presque correct àmoyennement passable. Mais malheu-reusement, trop souvent (nous n’osonspas écrire « presque toujours »), l’exa-men un peu attentif du décor laisseapparaître une ou des lacunes aux effetsdévastateurs. Une bonne tenue pour unpoint de vente traduit le respect que l’on
Les centres commerciaux nemontrent pas forcémentl’exemple.A Villiers-en Bière, près deMelun (77) dans un centrecommercial bien connu où se tient l’un des trois plus grandshypermarchés dumonde (Carrefour) un panneau indique
toujours lemagasin Planète Saturn, fermé il y a près de 5 ans !
Voilà un détail detenue qui fait aussinégligé : un écran del’informatiquemagasin, qui afficheclairement nom,adresse et autresdétails concernantun client, indicationsque nous avonsrendues floues.Aucun vendeur àl’horizon.
Spécial Rentrée27
Après quelques années d’attitudes hési-tantes, force est de constater que l’EGPet ses jeunes générations d’équipementsnumériques n’a pas autant disparu decertains rayons que l’on aurait pul’imaginer. Certes, il existe des points devente où ce sujet c’est bel et bienéclipsé. C’est le cas d’implantations nou-velles d’enseignes multispécialisées dontles activités s’articulent principalementautour du meuble. Et encore, avecmesure. Les deux ténors de ce créneauque sont But et Conforama, enseignesqui vivent chacune à leur manière unephase de renouveau suite à leur change-ment d’actionnaires, poussent les feux
sur la décoration, et tentent de marchersur les traces d’un célèbre suédois. Cequi ne laisse guère de place à une stra-tégie lourde et ambitieuse sur le thèmedes électrons. Mais cela ne va pas jusqu’àoublier totalement des gammes que denombreux clients viennent cherchertout naturellement. Au début de l’été,dans leurs publicités « boîtes aux
éprouvée dans le point de vente ducentre commercial Odysséum Montpel-lier (centre qui reste une sorte de casd’école dans le registre des succès miti-gés et qu’à ce titre, nous continuonsd’observer avec attention), mais aussidans l’implantation toute jeune ducentre La Cerisaie à Fresnes (94). Unesensation qui découle probablement de
Partir et rester quand même !Difficile à exposer et à expliquer aux clients, handicapée par l’obsolescence
rapide des produits et surtout par une profitabilité indigente, l’électronique
grand public a donné à certains acteurs du terrain des envies de renonce-
ment au cours des années récentes.Mais observéedans le concret,cette réac-
tion se traduirait plutôt,pour l’heure,par « vous abandonnez ?Moi nonplus ».
lettres », Le pays où la vie fut moinschère mettait en avant la quasi-totalitédes gammes : TV, ordinateurs, plutôtnumérique, téléphonie résidentielle, hi-fi, GPS… Si dans le magasin But ducentre commercial Domus, l’EGP estabsente, l’enseigne n’en a pas pourautant supprimé ses rayons dans la plu-part de ses autres points de vente.Curieusement, l’impression d’un repli, aumoins visuellement, se fait davantagesentir dans quelques magasins du n°1des multispécialistes. Darty montre sur-tout des rayons de téléviseurs se faisantpresque discrets dans le décor, uneimpression que nous avions notamment
la très faible taille du point de vente, demoins de 1 200 mètres carrés, ce quis’apparente à un pari bien témérairepour un établissement supposé couvrirl’ensemble de l’électronique, du multi-média et de l’électroménager, panopliede thèmes pour laquelle les concurrentsmisent au minimum sur trois à quatrefois plus de superficie).Mais en somme, alors que nombreuxsont les professionnels qui sentaient unvent d’abandon se lever sur les produitsbruns, c’est plutôt à l’ambition de traiterd’une manière différente la famille deproduits évoquées, plus pertinente auregard de leurs métiers fondamentauxet de leurs structures, que bon nombred’enseignes souhaitent consacrer del’énergie. C’est réel même pour leshypermarchés, à propos desquels biendes choses ont été évoquées, mais donton constate sur le terrain les initiatives,diamétralement opposées à toute vel-léité d’abandon. En fait, les seuls réseauxqui ont véritablement levé le pied sesituent dans le camp des électroména-gistes indépendants ou adhérents àquelques enseignes fédératives ultra-orientées vers le blanc. Ce qui ne consti-tue pas une révélation. Chez Copra ouProdCie, on aime mieux mettre en ser-vice du lave-vaisselle que de la boxADSL. L’électronique : tu l’aimes ou tu laquittes. �
Spécial Rentrée28
T R A D I T I O N S
Desrécompenses«connectées»
Prix EISA 2011 :
C’est fait : ils sont enfin connus. Les prixEISA du millésime 2011 ont été dévoilésdans la torpeur toute moite du 15 août,prêts à être remis aux candidats cou-ronnés, ce lors d’une cérémonie organi-sée dès les premières heures de l’IFA.Cette petite mécanique rituelle n’est pasnée d’un caprice d’organisateur. Elle cor-respond à un engagement accepté depart et d’autre, liant les firmes qui pro-posent des équipements dans l’espoir deles voir distingués, et l’organisation(European Imaging and Sound Associa-tion) qui en pilote toutes les phases :réception des candidatures, réunions desjurys pour délibérations et remises auxlauréats. Car lorsqu’ils sont primés, lesproduits ont l’obligation pendant un an,quand ils sont mis au cœur de toute ini-tiative de communication, d’apparaîtreaccompagnés du logo bleu qui les dis-tingue.Dès lors, il faut bien que des engage-ments de ce genre soient cadrés dans uncalendrier. En électronique de loisirs,comme dans bien d’autres domaines,l’année réelle ne va pas du 1er janvier jus-qu’à la Saint Sylvestre, mais de la rentréeen fin d’été à la fin juillet, moment où,même dans les contrées les plus labo-rieuses, une pause s’impose.
Comme le savent certainement de nom-breux professionnels, les Prix EISA sontdécernés par un jury composé de jour-nalistes spécialistes des principauxthèmes des loisirs techniques, issus del’ensemble des pays européens. Il y a peude membres de ce jury par pays d’ori-gine, ce qui a pour avantage d’éliminerles tentations d’influences.Chaque firme a dans chaque territoiredu Vieux Continent sa propre organisa-tion. Il serait bien complexe de réussirun lobbying transnational dans l’espoirde peser sur les réactions des jurés.Certes, et comme tous les prix décernésde manière régulière, Goncourt, Césars,Palmes d’Or, etc. des commentaires sur-gissent de temps à autres. Ils concernentle choix des membres de jury, le fait qu’ily ai assez de thèmes primés pour don-ner des récompenses un peu à tout lemonde, notamment dans les grandesmarques. Mais ces critiques peuvent êtrerepoussées dans le sens où de nom-breux grands groupes industriels tra-vaillent dans pratiquement tous les uni-vers de l’électronique de loisirs et destechniques numériques. Et il faudrait segarder de jeter le bébé avec l’eau dubain. Car globalement, ces prix EISA ontle mérite de susciter d’emblée une moti-
vation pour communiquer. Ce qui n’estpas un moindre mérite, à l’heure où lasortie de crise se fait plus sentir dans lesdiscours des analystes que dans les faits.La conséquence de cette situation estune tendance à réduire les dépenses decommunication, toujours en pôle posi-tion pour tout passage à la trappe.
Prix représentatifs au fil des ans
Sous influence, les prix 2011 ? Oui, il suf-fit de consulter le palmarès que nousvous dévoilons ci-contre pour s’en per-suader. EISA s’est mis à l’heure de laconnexion, du numérique qui se propageà tous les moments de la vie courante.Ce n’est pas une constatation spécifiqueà 2011, mais elle s’impose plus quejamais. Par nature, les industriels propo-sent pour la compétition des équipe-ments au top du top de leurs dévelop-pements techniques. Pas étonnant deconstater que le « plateau » soit large-ment dans les tendances, ce qui permetde constater aussi que ce qui est en
Comme chaque année, la mi-août a remisdans l’actualité des impératifsincontournables, comme le plus passif deslongs week-ends de l’année, les dernièresgrasses matinées avant la reprise du travail, etla révélation du palmarès des prix EISA.
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forte dynamique sur notre sol l’est, àquelques nuances près, également sur lesmarchés qui nous entourent. La succes-sion des prix décernés chaque annéepermettrait même de retracer une his-toire de ce qui s’est produit au fil dessaisons dans les courants porteurs etdans les ventes.Chaque palmarès mérite donc d’être
examiné avec soin, à la manière d’un indi-cateur apparaissant comme particulière-ment fiable à propos des grandes lignesqu’il faut s’attendre à voir jouer les loco-motives, tant dans les univers de pro-duits très pointus que pour les domainesles plus vastes. Nous aurons d’ailleursl’occasion de revenir prochainement surces Prix EISA au fil des ans.
Pour l’heure place au palmarès 2011, età l’épreuve dans l’épreuve que celui-ci,comme de coutume, représente. Lesmagazines mensuels ont en effet peu detemps pour procéder à la collecte et à samise en forme. Comment pourrait-onimaginer une publication en lecture àl’heure de l’IFA ne donnant pas la listecomplète des lauréats ? �
IMAGE -VIDEOCanon LEGRIA HF M41 - Camescope hautde gamme.JVC Everio GS-TD1 - Camescope 3D doubleobjectif.Loewe Individual 46 Compose 3D - Ecranplat 3D à DD ouvert réseau.PanasonicVIERA TX-P50VT30 - Téléviseurplasma haut de gamme.Philips 46PFL9706 - Téléviseur 3D.Samsung UE40D6500 - Téléviseur grandpublic SmartTV ouvert réseau.Sony BDP-S780 - Lecteur Blu-ray 3D - CD -SACD.Sony BRAVIA KDL-55HX920 - Téléviseur3D design.Sony Handycam HDR-PJ10E - Combinécamescope projecteur vidéo.
AUDIO ET HOME CINÉMABowers & Wilkins MM-1- Enceintes pourordinateur.Bowers & Wilkins Zeppelin Air - Ensembleaudio utilisant la fonction Airplay d’Apple.Cambridge Audio Azur 751BD - Lecteurlaser tous formats, y compris Blu-ray et 3D.DALI FAZON F5 - Enceintes design enaluminium injecté.JBL Studio 190 - Enceinte hi-fi colonne.JVC DLA-X7 - Projecteur vidéo certifiéTHX3D.KEF T205 - Enceintes acoustiques plates (3,7cm d’épaisseur).LG 55LW650S + HLX56S - TV 3D àlunettes passives et barre de son à lecteur Blu-ray intégré.LG HX966TZ/TZW - Ensemble homecinéma ouvert à laTV connectée.Musical Fidelity M1 CliC - Combiné serveurmultimédia et préampli numérique.Nagra 300i - Amplificateur à tubes hybride.Philips MCi8080 + NP3700 - Système audiopour installation multiroom.
Equipements récompensés d’un
Prix EISA – Saison 2011-201257 Produits ont cette année les honneurs des prix EISA, avec parfois de petites nuances dans certaines
références, qui peuvent varier selon les pays où ils sont diffusés.
LG
Nikon D7000
Fujifilm
Pioneer VSX-921
Olympus 04 Touch
B&WMM1 Sony TV3D
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T R A D I T I O N S
Philips SoundHub HTS9221 - Système 2.1 aveclecteur Blu-ray 3D dock iPod et radioWeb.PioneerVSX-921 - Ampli audio vidéo 3Dcompatible Airplay.Primare CD32/I32 - Chaîne stéréo 2 voies.Sony BDP-S780 - Lecteur Blu-ray 3D ouvert surleWeb.Sunfire SDS-12 - Caisson de graves.
ELECTRONIQUES EMBARQUÉESAlpine PXA-H800 - Processeur de son pourtoutes architectures d’installations.AudisonVoce AV 5.1k - Amplificateur à hautesperformances.Focal PS 165 - Ensemble haute qualité de haut-parleurs.Ground Zero GZPW 10SPL - Sub-woofer pourautomobile.Helix PP50 DSP - Système d’intégration.JBL MS-2 - Système d’optimisation du son.Kenwood DNX9280BT - Système de
navigation et multimédia.Pioneer SPH-DA01 - Combiné avec AppRadio.
NOUVELLE IMAGECanon EF 70-300mm F4-5.6L IS USM - Télé-zoom expert très compact.Canon EOS 600D - Appareil photo numériquereflex.Casio EXILIM EX-ZR100 - APN avec super-zoom.Epson Stylus Photo R3000 - Imprimante photo.Fujifilm FinePix X100 - APN compact expert.Nik Software Silver Efex Pro 2 - Logiciel photoet vidéo.Nikon D7000 - Appareil numérique reflex expert.Olympus TOUGH TG-810 - APN compactbaroudeur.Panasonic LUMIX DMC-G3 - APN hybridecompact.Pentax 645D - APN pro. Moyen format.Samsung NX 20-50mm F3.5-5.6 ED i-Function -Zoom pour APN hybride.
Samsung SH100 - APN compact économique.Sigma 70-200mm F2.8 EX DG OS HSM -Télé-zoom grand public.Sony Cyber-shot DSC-HX9V - APN compactà super-zoom.Tamron AF 18-270mm F3.5-6.3 Di IIVC PZD -Télé-zoom pour capteur APS-C.Vanguard GH-100 Pistol Grip Ball Head -Accessoire support pour APN.
MOBILITÉAcer ICONIA TAB A500 - Tablette.Bowers & Wilkins P5 - Casque.HTC ChaCha - Smartphone.Samsung GALAXY S II - Smartphone haut degamme.Sony Ericsson Xperia Arc - Smartphone.
PRODUITS VERTSPhilips 46PFL6806 - Téléviseurs.Sony Ericsson Xperia Mini - Smartphone compact.
Philips SoundHubSamsung
Pioneer SPHDA01
Sony Ericsson
JVC GS-TD1
Canon Legria
Canon EOS 600D
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A Aubières, au sud deClermont Ferrand,Boulanger,sur plus de 4 000m2,a choisid'implanter un nouveauconcept dédié à la vente deservices.
Proche de Lyon,dans unezone urbaine difficile, Carréde Soiemise sur un couple
galeriemarchande ouverte etloisirs,mais sanshypermarché.
Sans cesse, le terrain évolue. Des points de vente ouvrent, d’autres se transforment. Certains en finissent
définitivement avec leur aventure au contact avec la clientèle. vous propose de visiter des
dizaines d’implantations, avec des images plein écran, d’hier et d’aujourd’hui. Pas sous forme de vignettes,mais
d’images qui sont presque toutes à voir en plein écran. Et régulièrement, la collection s’enrichit, non seulement
avec les reportages sur les ouvertures les plus récentes,mais aussi grâce à lamise en ligne régulière et commentée
de nouvelles ressources d’une base d’archives visuelles unique, exclusivement consacrée à l’électronique de
loisirs, au multimédia, et à leur distribution.
Il y a des nouveaux pointsde vente à visiter sur
AMontpellier, au centre commercialOdysseum, l'Apple Store ne désemplit pas.Regard sur une belle réalisation.
A Ecully et Vénissieux,Carrefour a inauguré à l'automne2010 un concept baptisé Planet.Découverte au gré de ces
deux implantations
Boulanger à Barentin (près de Rouen) aouvert sa première implantation dans cette
région.Grand calibre !
Dans une architecture originale, ce centre,inspiré de ce qui s'est réalisé à Rouen danslemême esprit, un espace sympathique,mais un peu juste en trafic.
Au sud deMontpellier, ce nouveaupôle de commerce et de loisirs ne
trouve pas encore son rythme.Coupd'œil appuyé.
On a beaucoup parlé des grands points devente (600mètres carrés) d'un nouveau
concept ouvert par Orange.Promenade aucentre de Lyon.
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Selon les domaines d’activité, il y a les« années avec » et les « années sans ».C’est le cas pour la photographie etl’automobile. Deux domaines qui n’ontrien à voir l’un avec l’autre, encore que...En 2011, en effet, pas de Photokina(Cologne, Allemagne), ce sommet del’image au niveau mondial ne se tenantque tous les deux ans. Tout comme leMondial de l’Automobile de Paris, dont laprochaine édition aura lieu en octobre2012. De ce fait, le parc d’expositions dela Porte de Versailles présente cetteannée un aspect plus dégagé, qui permetau Salon de la Photo de notre capitaled’ouvrir ses portes un mois plus tôt quel’année dernière, et de se propulser auniveau de principale exposition del’univers numérique de l’automne pourl’Hexagone. Animée par un métier où lesacteurs restent nombreux et l’attitudeces derniers particulièrement dynamique,l’édition 2011 de cette vitrine de la nou-velle image pourrait même revêtir unelivrée encore plus majestueuse,car depuiscette année, l’exposition traditionnelle-ment organisée à Las Vegas lors de laConvention de la PMAI (Photo Marketing
Association, avec un « I » en plus depuis2006,pour ne pas sous-estimer sa facetteinternationale) n’a plus lieu. Le rendez-vous de la Porte deVersailles est donc leprincipal événement occidental sur lesujet, pour la saison 2011.
Le jeu engage la partie
Puisque nous avons effleuré le thème del’automobile, n’oublions pas que tous lesdeux ans,en alternance avec le Mondial, setient àVillepinte dans un lieu d’expositionô combien mieux adapté aux grandssalons que notre inaccessible parc de la
Porte deVersailles, le classique Equip’Auto,certes totalement orienté sur les activitésautomobiles professionnelles,mais où desfranges de l’électronique embarquée sonttoujours présentes.Reste que les évènements purementfrançais n’ont plus le monopole del’attractivité, non seulement pour lesprofessionnels, mais aussi et de plus enplus pour le public. Les grands médias etnotamment les chaînes de télévision dif-fusent désormais des échos nourris desgrands évènements planétaires. Le CESen janvier (Las Vegas), le Mobile WorldCongress en février (Barcelone), l’E3 aumois de juin (Los Angeles) sont aunombre des rendez-vous que le petitécran met en lumière. Gamescom (quivient de se tenir à Cologne) n’aura paséchappé à cette réalité médiatique dontle terrain ne peut que bénéficier.D’autant qu’en seulement quelques édi-tions, cette exposition soutenue outre-Rhin par l’équivalent allemand de notreSELL a plus que supplanté le salon deLeipzig encore dans les mémoires.Cetteentrée en matière de la saison,qui reven-dique d’ores et déjà le titre de premier
Salons et événements de rentrée :
Demandez le programmeQuel que soit son thème ou sonenvergure, tout événement, rendez-vous, salon oumoment fort a inéluc-tablement des répercussions sur lesmarchés,les ventes,le comportementdu public et celui des enseignes. Ledébut de l’automne 2011 en enchaî-ne une série impressionnante quenous ne pouvons qu’observer avecbeaucoup d’attention.
A Cologne (Allemagne) Gamescom à ouvert le bal dès lemois d’août avec des loisirs interactifs et des annonces importantes.
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rendez-vous mondial du segment des loi-sirs interactifs, enregistre davantaged’entrées que... l’IFA ! Ce qui en dit longsur l’aptitude de nos cousins allemandsdans le domaine de l’organisation desalons (et la honte pour nos propresprestations, quand on a la chance de dis-poser de l’une des plus belles capitalesdu monde, mais bon puisque tout lemonde s’en f…, oublions !)A son propre niveau, Paris (et donc lanoble France) aura quand même sonrendez-vous majeur pour le jeu interac-tif avec Paris GamesWeek (21-25 octo-bre). La première édition de ce salonvoulu et organisé sur l’initiative du SELLavait en 2010 attiré plus de 120 000 visi-teurs, ce qui constitue tout simplementle plus beau score (et de loin) pour unévénement traitant des loisirs numé-riques, tous segments confondus.
L’IFA reste le repère
Tout le numérique à l’IFA ? Oui et non.Oui pour ce qui concerne le marchéintérieur allemand.Ainsi, les télécommu-nications, l’électronique embarquée, lamobilité, la photo numérique, etc. aurontbien une place à Berlin dans l’IFA 2011.Mais hormis sur les stands des trèsgrandes multinationales, la plupart de cessujets seront traités au niveau local uni-quement. Il ne reste à l’IFA (à la diffé-rence du CES de Las Vegas, qui a réussipetit à petit à attirer pratiquement tousles domaines de la convergence) que lesclés de voûte de l’EGP,TV, vidéo, audio,un peu de hi-fi... Et comme le nombredes acteurs dans ces créneaux se réduitde jour en jour, les halls autour de ladrôle deTour de la Radio ont fini par sefaire bien vastes, tout comme le jardind’été.A la décharge des organisateurs, ilfaut ajouter que le côté kermesse popu-laire qui apportait à l’IFA une sorte deseconde dimension (et… entre 700 et800 000 visiteurs jusqu’au milieu desannées 90 !) a disparu progressivementsuite à la destruction du mur de Berlin.Ce dernier qui empêchait les Berlinoisde se déplacer à leur guise, avait permisà l’exposition de se transformer en vastefête estivale, compensant à sa manièreles envies de changer d’atmosphère.Maisaujourd’hui, les Berlinois comme tous lescitoyens allemands, partent en vacancesau mois d’août vers de vraies destina-
tions touristiques. Tant pis pour l’In-ternational Funkausstellung, (salon de laradio) qui comble les vides de ses hallsen y mettant de l’électroménager, etceux de son jardin d’été en y mettant…rien ou presque ce qui, averses de sep-tembre en prime, donne à ce cadre jadissi animé un visage pour le moins triste etmême un tantinet décadent, presquefaçon vieille station thermale.
Le haut de gammes’offre une nouvelle histoire
Bon d’accord, le supposé poète, ici unpeu nostalgique, en rajoute. Car l’IFAreste pour l’électronique de loisirs unmoment plus que majeur, d’autant qu’à ladifférence du CES et de ses annoncesparfois presque théoriques (début jan-
vier, c’est trop tard pour la saison quis’achève, et un peu trop tôt de la suite)l’IFA est aussi un lever de rideau pour lafin de saison, période de loin la plus ani-mée pour les ventes.Nous revenons à Paris, pour un autremoment fort, mais sur ce que certainsappellent une niche. Le salon que lesprofessionnels baptisaient usuellementde « Hi-Fi Sofitel », ou plus dans le vrai,Salon Hi-Fi Home Cinema High End » semétamorphose, en s’auto-multipliant eten s’auto-fédérant. Bon, tentons d’êtredans la clarté. Cette année, les 1er et 2octobre, à l’hôtel « Pullman Paris RiveGauche », (qui n’est autre que l’ex-SofitelPorte de Sèvres), se tiendra le salon« Hi-Fi Home Cinema et Technologiesd’Intérieur ». Une évolution de l’intituléqui en dissimule une autre, des plus per-
Nous voici à Berlinpour le sommet del’EGP.
Paris attire les foulespour le jeu, à Paris
GamesWeek.
Nouvelle dimensioncette année aux côtésde la Hi-Fi et du HomeCinéma,avec lestechnologiesd’intérieur, un sujettrès porteur, où lesintégrateurs et tousceux qui installentchez les clients ont leurplace.
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tinentes, car de plus en plus, les systèmesaudio-vidéo, sous l’effet de l’épanouis-sement des réseaux, des box, de laconnexion, se transforment en véri-tables-systèmes nerveux de l’habitat, enliaison d’ailleurs avec l’autre versant decette convergence que constituent leséquipements de la mobilité. Bien vivreles nouveaux usages de cette électro-nique d’aujourd’hui ne se résume pas àutiliser uniquement des équipementsstandards aux performances du mêmemétal. Au contraire, le matériel plussophistiqué et les produits de haut-de-gamme apportent la faculté d’allerencore plus loin en matière de perfor-mances et de domesticité, comme ledémontre cette possibilité accessible sur
des appareils de plus en plus nombreuxd’écouter de la musique dans la qualitésde « masters ». Il y a incontestablementune clientèle ouverte à ce genre de pro-duits, et qui souhaite aussi avoir recours
à des professionnels qualifiés qui pour-ront les mettre en œuvre, avec la certi-tude d’en exploiter pleinement les qua-lités. Ces professionnels sont ceux quel’on appelle depuis des années « intégra-teurs »,et qui vont bénéficier pour la pre-mière fois, parallèlement au salon « Hi-fiHome CinémaTechnologies d’Intérieur »,du salon « Home et Technologies » dansle même lieu et aux mêmes dates (avec le3 octobre une journée pour les profes-sionnels exclusivement).Un début de sai-son pour le moins très animé, ce qui estune bonne nouvelle, au moment où, avecdes scores de premier semestre entremauvais et catastrophiques, le public a lar-gement besoin d’être fortement sollicitéet motivé.�
Le Salon de la Photo sera l’un des rendez-vousimportants à Paris, début octobre.
Du 13 au 16 octobre pro-chain, les halls de l’Elec-tronics Fair de Hong-Kongouvriront leurs portes surune nouvelle édition d’au-tomne. La cité chinoise aulong passé teinté d’ambiancebritannique(1) est l’une desrares à pouvoir, aujourd’huiencore, organiser chaqueannée deux sessions de sonévénement professionnel,qui revendique la position depremier rendez-vous mon-dial dans son domaine. En2010, le salon d’automneavait frôlé de près le cap des 60 000 visi-teurs, et rassemblait dans les halls ducentre de congrès et d’exposition plusde 3 000 exposants. L’une des particula-rités de ce lieu unique est de cumulerune panoplie d’atouts difficiles à égaler.La multiplicité des exposants permet decréer un intérêt concret aussi bien pourles enseignes que pour certains grandsconstructeurs, dont les collaborateurssillonnent aussi discrètement que fébri-lement les allées. La position du salonpermet aussi un travail à l’attention despays étrangers, même pour des acteursbien de chez nous.Au cœur de l’Asie, etdonc au contact le plus direct avec cequi se développe dans les principaux seg-ments du numérique, Hong-Kong alignedes offres extrêmement dans l’air du
temps. Son passé lié auRoyaume-Uni en fait aussi unendroit confortable pour letravail au concret, qu’ils’agisse des pratiques com-merciales ou tout simple-ment du langage : tout lemonde parle et écrit l’anglaissans problème.Et une facettede plus s’inscrit aux actifs dece grand moment. Alors quel’on pouvait regretter de nepas voir à Hong-Kong les« grands noms » de l’indus-trie, cette spécificité s’effacedoucement avec le poids que
prennent désormais les entreprises chi-noises, dont il est clair aujourd’hui queleurs ambitions sur les marchés occi-dentaux n’ont rien d’illusoire.Ceux qui souhaitent en savoir davantagepeuvent obtenir une masse impression-nante d’informations sur le site duHKTDC(Hong-KongTrade Development Concil),www.hktdc.com/français. De la liste desexposants aux hôtels à tarifs préféren-tiels, en passant par les badges gratuits,rien ne manque pour une escapade utileet agréable.�
(1) Le territoire de Hong-Kong, qui fut durant un siècle une par-
celle du royaume de Sa Gracieuse Majesté, est redevenu chi-
nois en 1997, mais conserve un statut particulier prolongeant
pour un demi-siècle les grandes lignes de ce qu’était sa condi-
tion sous domination britannique.
Hong-Kong reste un pôle attractif essentiel
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Au moins deux évolutions fondamen-tales sont en train de modifier les mar-chés des équipements audio-vidéo. Lapremière se situe dans la progressionspectaculaire des fonctions liées à une
connexion. Certes, l’avènement d’Inter-net et de tout ce qui constitue l’universdu multimédia n’est pas nouveau.Mais lafièvre numérique se propage à tous leséquipements et entre chaque jour un
Le numérique avait donné la priorité auxperformances des débits et des traitements designaux.Le grand retour des sensations vraiesnon limitées est d’actualité.De quoi nourrir unetendance propice à la valeur et porteuse d’avenirpour les spécialistes.
SPECIAL SALON HI-FI HOME CINEMA - TECHNOLOGIES D’INTERIEUR
Haute qualitéet intégration s’imposent
LE SALON PRATIQUE :En fait, deux salons sont organisésconjointement. Le salon HI-FI, HomeCinéma et Technologies d’intérieur(1 et 2 octobre), et le salon HOME etTechnologies (1 – 3 octobre), tenuparallèlement à la convention del’enseigne d’installateurs intégrateursHome Ciné Feel. C’est historiquement lepremier événement à la fois grandpublic et professionnel organisé enFrance sur les thèmes de l’audio-vidéo,de la domotique, des technologiesd’intérieur et de l’intégration.Lieu : Hôtel Pullman Rive gauche(ex-Sofitel Sèvres)Organisateur : Groupe SPAT SAS(www.spat.fr) �
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peu plus dans les habitudes des consom-mateurs, au demeurant de mieux enmieux équipés sur ce plan. La secondeévolution est la conséquence de la pro-gression tout aussi spectaculaire desdébits et des capacités de traitement dessignaux numériques.Une métamorphosevécue à une vitesse vertigineuse : il n’y aque 5 à 6 ans, les smartphones, le Blu-ray,les liaisons ADSL ou même plus simple-ment la haute définition n’étaient quedes perspectives ou, au mieux, balbu-tiaient.
Retour vers la grande qualité
Faire la liste de tous les changementsque cette révolution technique a provo-qué serait une lourde tâche. Pour ce quiconcerne l’audio-vidéo, nous assistonsdésormais aux prémices d’un véritablevirage à 180°, bénéfique, faut-il le préci-ser. Car dans ses débuts, la générationque nous pourrions baptiser « numé-rique - Internet » a surtout suscité biendes déceptions. La rançon des facilitésde manipulation qu’apportait la vaguetechnique nouvelle était une mise entreparenthèses des critères de qualité aux-quels tous les équipements s’étaientconformés, aux étapes optimales des
procédés analogiques. Les photographess’attristaient de voir les piqués etcontrastes conquis par les meilleuresémulsions argentiques sacrifiés pour unetaille des fichiers manipulable par lescomposants animant les appareils etassez légers pour se faufiler à bonrythme sur les autoroutes de l’infor-mation.La musique se sentait condamnée auxmêmes dégradations, notamment avecce fameux MP3, vite téléchargeable,maistronquant d’une portion essentielle desa dynamique tout morceau qu’un bonCD classique restituait d’une manièremerveilleuse... pour peu que l’éditeur nese soit pas moqué de ses clients. Quantà l’image vidéo...C’est précisément cette parenthèse quicommence à se refermer. Matériels etperformances de la facette « data » desmoyens mis en œuvre aboutissent à ceque bien des clients passionnés n’es-péraient plus : une reconquête des qua-lités intégrales.Nous ne sommes qu’auxtemps préhistoriques de cette renais-sance, mais comme de nos jours toutesles histoires vont très vite, l’heure estvenue de faire partager aux chalands,dans les points de vente, cette manne dela qualité reconquise.
Dans ce sens, et compte tenu de cetteactualité, reconnaissons que le salon Hi-Fi Home Cinéma, qui s’enrichit de lanotion de technologies d’intérieur, aabordé le virage avec beaucoup de per-tinence.
Matériel complexeet motivations extrêmes
N’oublions pas que de bonnes images oude bonnes restitutions acoustiques onttoujours été à la source de sensationsheureuses purement physiologiques. Siun consommateur a en effet besoind’explication pour apprécier la perfec-tion technique d’un matériel, il n’a besoinde rien d’autre que ses propres senspour ressentir les effets d’une musiquediffusée d’une manière excellente. Sonregard lui suffira pour mesurer la qualitéde belles images. Le savant technophiledevrait progressivement laisser la place àun individu dont la pensée se résumeraaussi simplement que par « j’aime ça, jele veux ».Simple envie recensée, pour reprendrel’axe d’un marketing de bon aloi, celle-cin’est en revanche plus aussi simple àservir que lorsque les appareils obéis-saient seulement à des boutons « arrêt-marche » et quelques commandes élé-mentaires.Si la qualité reprend l’avantage, les fonc-tions héritées des aptitudes du numé-rique ne vont pas disparaître. Nousallons vers une période où il faudraaccompagner la clientèle dans ses usa-ges, si l’on souhaite qu’elle mette enœuvre tout ce qui lui est proposé.Comme une part du CA proviendra iné-luctablement de cette exploitation opti-misée des possibilités disponibles grâceau matériel, on ne voit pas comment,côté distribution, il pourrait être ques-tion de négliger ce volet du travail.Lequel ne restera pas cantonné auxmilieux et hauts de gammes.Constructeurs et enseignes en ont trèsprobablement conscience, et d’ailleursdes initiatives surgissent de-ci de-là,démontrant que cette identification denouveaux impératifs est en cours. Pourl’heure, nous n’en sommes plus aux pré-mices, mais dans les phases d’amorçaged’une tendance, perceptible sur les seg-ments les mieux valorisés du marché.Tout observateur averti ne peut qu’en
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Il n’y aura pas que l’exposition à l’hôtel Pullman ce week-end. La Spat a bâti unprogramme de conférences extrêmement attrayant, conçu avec des sessions courtespermettant aux participants de pouvoir les suivre tout en visitant le salon. Le thèmesabordés sont entre autres les suivants :
Intégrateur AV, une transition nécessaire pour garantir l’avenir.Evolution des métiers de revendeur.
Revendeurs : rebondir après le switch off de l’analogiqueDesign by numbers : les clés et chiffres pour réaliser
une bonne installation home cinémaRevendeurs, installateurs, intégrateurs et tous professionnels.
Maîtriser le HDMI : problématiques et solutionsLe pré câblage universel et normé
La fibre Les réseauxCourants faibles, domotique, antennistes.
L’iPad sauveur de l’automation et interface unique homme/machine ?La distribution TV
Le multi room Solutions filaires Solutions sans filStockage et diffusion image et son
Concevoir les résidences pour le futur, intégrer toutes les technologies d’aujourd’hui etde demain
Normes et compatibilitésArchitectes et décorateurs. Intégrateurs, revendeurs installateurs
A l’heure ou nous mettons sous presse, le programme définitif des conférences se précise. Pouren avoir le détail et le programme complet, horaires inclus, rendez-vous sur le site du salon :www.home-technologies.fr.
REVENDEURS, INTÉGRATEURS, INSTALLATEURSUN PROGRAMME DE CONFÉRENCES EXCEPTIONNEL
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déduire ceci : c’est dans les saisons pro-chaines qu’il va être le plus intéressantd’en profiter.L’expression pourrait faire peur. Ellesemble reléguer au niveau des antiquitésla bonne vieille « installation ». Mais ilsuffit de parcourir les descriptions dematériels dans la famille des primés del’EISA 2011-2012. Les membres du jury
ont dû bien mesurer tous les termes utili-sés pour arriver à des définitions claires (?)et exactes. Les architectures dans lematériel ont cessé de se ranger dans unsimple catalogue de maillons. Les possi-bilités du numérique autorisent desconfigurations variées, épousant lesattentes que les utilisateurs peuventexprimer en fonction de l’organisationde leurs logements, des membres d’unefamille, des habitudes des uns et desautres ainsi que de leurs préférences.Ces mêmes jurés, sur plusieurs équipe-ments, n’ont pas pu éviter de ne récom-penser non plus que des références decatalogues,mais des assemblages. Le rôledu distributeur va devenir celui d’unesorte de concepteur d’environnementen loisirs électroniques. Un enrichisse-ment de son rôle, qui pourrait enfin lefaire sortir de la catastrophique et suici-daire logique des volumes-prix danslequel le marché l’a trop souvent en-traîné. Si tout le secteur des biensd’équipements numériques ne s’apprêtepas à sortir des axes d’un marché demasse, la part du métier de spécialistene peut que reprendre du poids. Lesfournisseurs y seront eux-mêmes inté-ressés, car pour eux comme pour lesenseignes, l’indispensable restaurationdes marges passe par ce retour vers lavaleur.Depuis quelques années, un créneau aconnu un développement très significa-tif : celui des intégrateurs. Prononcez ceterme face à des interlocuteurs dudomaine du numérique,mais hors segmenthi-fi vidéo, et très vite les regards s’as-sombrissent, indiquant que l’on cherche à
Deux salons sinon rien :pour les professionnels,le rendez-vousd’octobre constitueune petite révolution.
Qobuz est partenairedes rendez-vous
de 2011 : l’un des acteursqui fait revenir la vraie
qualité CD dans lamouvance d’Internet. Les
audiophilesauthentiques
sont dans la cible.
Qui va piano... Lamusique restituée lemieuxpossible est toujours l’une des clés de voûte du
marché,axe essentiel de lamotivation desclients.Mais l’environnement numérique etconnecté entraîne des attentes nouvelles,
génératrices d’opportunités de remontée envaleur dans les ventes.
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comprendre cette mystérieuse fonction.« C’est une voie nouvelle et qui tend àse renforcer, confie Jean-Marie Hubert,organisateur du salon de Pullman Rivegauche. Je pense même que c’est unevoie d’avenir pour bon nombre de pointsde vente » résume-t-il en substance.« Les consommateurs souhaitent queleur installation chez eux soit conçue,installée et mise en service par des inter-venants capables de leur en apporter unusage optimal ». Le choix des équipe-ments, leur mise en place, le câblage, lamise en service des logiciels, desconnexions, sont des choses qui néces-sitent de réelles connaissances. La pro-
gression des réseaux domestiques est unfacteur qui amplifie ce phénomène. « Ilest assez révélateur de constater quedans les rangs de ces intégrateurs, onrencontre des professionnels de l’audio-vidéo, mais aussi pas mal d’intervenantsissus des métiers de l’IT ».
Les impératifs d’hierrestent intacts
Si les évolutions environnantes donnentune chance nouvelle aux techniques per-formantes et à ceux qui les installent, iln’en reste pas moins qu’un travail essen-tiel se doit aussi d’être accompli. Pas dechance : celui-ci se situe en amont detout, et il est même devenu plus compli-qué que par le passé. Si les produits degrande qualité des domaines du son etde l’image (mais surtout du son) ont
Jean-Marie Hubert n’est passeulement l’organisateur de cesdeux salons.C’est aussi untémoin et un observateurextrêmement pertinent de cesecteur d’activité qu’il n’a cesséde côtoyer depuis plus de 35 ans.Ce qui lui a permis, au fil desannées, de pressentir et détecterbien des tendances et desévolutions.
Pour certains amateurs, lemot platine vaut toujours
de l’or. La qualité issue d’unexcellent disque analogiquebien lu laissait loin dans lemédiocre toute écoute enMP3 ou compression du
même tonneau.
connu au cours des deux décenniesécoulées le déclin que nous savons, cen’est pas parce que les amateurs avaientdisparu. Le reflux s’est produit tout sim-plement parce que de nombreusesenseignes en ont limité ou même sup-primé l’offre, réduisant le créneau dubon son à une sorte de niche. Si elle a eu
sa grande époque, la hi-fi n’est plus lacoqueluche des foules. Au sein desjeunes générations de consommateurs,non seulement elle est mal connue,maissouvent assimilée à un loisir destiné àdes personnes d’un certain âge. Il n’y acependant aucun phénomène de sociéténi facteur culturel à la source de cette
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1 - 2 octobre 2011Paris High end show
Hôtel PUllman Paris rive Gauche(ex sofitel Porte de sèvres)
8, rue louis armand - 75015 Paris - métro balardHoraires d’ouverture : de 10h à 19h.
www.hautefidelite.com
www.spat.fr
En parallèle de
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réalité. La preuve : les produits d’un bonniveau de performances dans des disci-plines proches connaissent le succès.Avant d’en arriver à la chaîne construc-tive du trio revendeur - installateur -intégrateur, il faut donc en revenir à unelogique de découverte. Compliqué, maispas impossible. Si les spécialistes se sontabstenus à juste titre d’aller combattreles grandes structures de distribution nejurant que par l’articulation volumes-prix, ils ont parallèlement trop négligéleur savoir-faire dans ce qui fait venir etentrer des clients potentiels dans leursétablissements.Or, il ne peut y avoir de découverte sansque les chalands soient aidés à vaincreles réticences qu’ils éprouvent souventavant de franchir le pas d’un trop grandnombre de points de vente spécialisés. Etne parlons pas de ces magasins oùl’ordre est illusoire, et la rigueur dans latenue du lieu et des équipes aux anti-podes de ce que devrait être le cadrelogique pour exposer et démontrer unmatériel d’une certaine valeur. La méta-morphose qui occupe l’actualité n’estpas une manne qui tombe du ciel. C’estune opportunité pour ceux qui sontdécidés à faire des efforts afin de profiterde la situation.
Vers une architecture du terrainremodelée
Il y a malgré tout une tendance très posi-tive, paradoxalement liée à la complexitédes équipements et des usages qu’ilsautorisent.Usages qu’il est indispensablede faire découvrir, car bien des acheteurspotentiels n’en soupçonnent même pasl’existence. Quand on se souvient desdifficultés que l’on éprouvait parfois, il ya bien longtemps, à rendre clair le rôlede chaque maillon d’une simple chaînestéréophonique, préampli, ampli, etc., etalors que la finalité restait simple, il estfacile d’imaginer ce que peuvent soulevercomme interrogations des notions tellesque streaming, téléchargement, liaisonsinteractives sans fils…La difficulté se retrouve aussi, curieuse-ment, au niveau des acteurs profession-nels, dans le sens où cette complexitéconduit aussi à une sorte de quadraturedu cercle bien délicate à atteindre enmatière de gestion. Revoilà le classiquedilemme entre vente et service. Deux
mécanismes qui marchent en opposition.Dans un point de vente, plus on vend,plus les économies d’échelle s’avèrentefficaces. Mais en matière de service,lequel ne se limite pas à un « bonjour, aurevoir » polis et à la dispense de bonsconseils, mais se traduit par des inter-ventions concrètes et physiques (livrer,câbler, fixer, connecter, dissimuler, déco-rer, expliquer, démontrer…) plus ondéploie l’activité, plus le point mortrisque de s’élever.C’est ce qui a conduit dans de nom-breux domaines à dissocier vente et ser-vices. La plus récente des illustrationsnous est donnée par une enseigne GSSbien connue qui s’est attelée au marchéde la cuisine. Les partenaires qui instal-lent pour elle ont leur propre logique detravail, et les deux contribuent à uneactivité profitable. Il faut s’attendre à voirse multiplier des formules de ce styledans l’audiovidéo et dans les technolo-gies d’intérieur.Car outre l’informatiqueet le multimédia, la robotique domes-tique, fille riche de la domotique, n’estplus très loin de notre présent.Ceux quise seront familiarisés avec l’intégrationaujourd’hui auront demain un net avan-tage pour poursuivre l’aventure d’unmonde qui s’avère très prometteur.Nous voici donc au seuil d’une époquepleine de promesses. Pour aider ceux quile souhaitent à y entrer sereinement,non seulement le salon de débutoctobre ouvre ses portes aux intégra-teurs, mais qui plus est, l’organisateur amis sur pied tout un programme de
conférences dont les intitulés suffisent àcomprendre ce que sont les enjeux misen lumière. « Ce sont des séances quenous avons voulu très ponctuelles, trèsdirectes, explique Jean-Marie Hubert.
Téléchargerde la vraie qualité CD
Trente minutes pour chaque session, pasdavantage. Pas question en effet de mobi-liser les professionnels sur de longsdéveloppements. Ceux qui viennent ausalon doivent pouvoir aussi visiter celui-ci et rencontrer leurs partenaires ».A l’examen des nouveautés qui surgis-sent dans les gammes des fabricants, etdonc parmi le matériel qui sera envedette dans les salons de l’hôtelPullman, la compatibilité iPod ne fait biensûr que se confirmer, l’impact de la 3Dégalement (avec la venue en masse demarques proposant des vidéo-projec-teurs unissant HD et relief).Mais la tendance qui devient frappanteest constituée par la montée en puis-sance de l’ouverture sur les plates-formes proposant du téléchargement decontenus sonores en qualité CD inté-grale, voire mieux. C’est ainsi que pro-gressivement, les équipements assurantdes prestations de haut niveau, en élec-tronique comme en diffusion acoustique,reviennent plus que jamais au cœur del’actualité.Un retour vers le futur auquelcertains avaient cessé de croire. Maisn’est-ce pas du fond des ténèbres qu’ilest bon de croire en la lumière ? �
Le design est demisedans cet univers, et les
intégrateurs ont aussi àfaire preuve de
compétence dans cedomaine.
Intégration - Domotique - Multiroom - Convergence
1, 2, (3) octobre 2011Hôtel PullMan Paris rive gauche
www.spat.fr
En parallèle de
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M A R Q U E S
Commençons par quelques pré-sentations ou rappels, pour ceuxque la jeunesse professionnelle aplacés à l’écart de quelques vieuxsouvenirs. Klipsch était (et esttoujours) une marque américained’enceintes acoustiques portantle nom de son fondateur, PaulW.Klipsch. Ses enceintes sont pro-gressivement devenues célèbreset même légendaires, associées àune qualité extrême et à un ren-dement très élevé, ce qui signifieune aptitude à produire un niveauacoustique élevé grâce à unepuissance relativement peu im-portante.Même si votre rôle dans votreespace de vente se limite à effa-cer les prix des étiquettes pourles remplacer par des nombresplus petits, votre qualité de pro-fessionnel vous oblige à avoir àl’esprit ce qu’est la célèbre en-ceinte Klipschorn, la seule aumonde à avoir franchi le cap des60 années de production. PaulW.Klipsch, fondateur, avait cédé saplace à son cousin Fred Klipsch àla tête de l’entreprise, et lui-même, cet été, a fait place auxjeunes. Suite à la reprise del’entreprise par la firme d’outre-AtlantiqueAudiovox, c’est désor-mais Paul Jacobs qui pilote ce qui
est devenu Klipsch Group ouKGI (pour Klipsch Group Incor-porated). Lequel avait fait l’acqui-sition voici quelques années dequelques marques, telles queEnergy, Mirage et Jamo.Preben Jacobsen et Julius Morten-sen ont pris les deux premièreslettres de leurs noms de famillepour créer une marque d’encein-tes. Ces deux techniciens et pas-sionnés de reproduction sonore
de qualité réalisaient dans lesannées 60 des enceintes pourdes officiers des forces améri-caines stationnées près de chezeux, au Danemark. De fil enaiguille, cette activité s’est struc-turée et Jamo est devenue unspécialiste de l’électroacoustiquereconnu dans nombreux pays,dont l’Hexagone.
Klipsch Group investitmassivementpour le développementglobal Jamo
A présent, la marque scandinavese voit imprimer un virage enforce de puissante accélération.Le groupe américain vient eneffet d’annoncer le lancementd’un très vaste chantier pourl’amélioration des ressources opé-rationnelles liées au développe-ment global de la marque Jamo.Cette initiative se traduit par lacentralisation des opérations surle Vieux Continent à travers lesiège social européen chez KGEFrance. L’initiative s’accompagnede la nomination d’un nouveaudirecteur du Design, Glen Fuller,spécialiste maison bien connu etrespecté dans l’industrie audiodepuis de nombreuses année. Il a
durant sa brillante carrière rem-porté plus de 20 prix del’innovation lors du C.E.S (Consu-mer Electronics Show) dans lesdomaines du design et de l’in-génierie. Il sera basé à India-napolis et aura pour tâche demener à bien la refonte de lamarque. L’ensemble se place sousle signe d’un engagement signifi-
Klipsch va doper JamoIl y a du renouveau dans l’air chez la célèbre firme américaine Klipsh,et dans ses objectifs,
apparaît aujourd’hui la volonté de développer globalement la marque Jamo.
catif et sur la durée, pour assurerune croissance globale de Jamo.Dans son effort de « revitalisa-tion » de la marque d’inspirationdanoise Jamo, KGI utilisera lesservices d’experts en termes dedesign produits au sein même dusiège social de KGI à Indianapolis,dans l’Indiana, tout en collaborantavec les entreprises danoises quiont depuis longtemps été impli-quées dans la conception desproduits Jamo.De plus, la marqued’enceintes acoustiques Miragedevient désormais une gamme àpart entière, et contribuera àdiversifier la gamme Jamo,offrantainsi un portefeuille de réfé-rences qui permettra de ciblerune clientèle encore plus vaste.Vous l’avez compris, les bureauxmaison de la zone EMEA (Euro-pe, Moyen-Orient, Afrique) sontdésormais domiciliés chez KGEFrance, à Cergy-Pontoise, concré-tisant une vraie centralisationpour tout ce qui a trait auxopportunités commerciales et àla gestion du réseau de distribu-tion. Enfin, le tout premier show-room et le centre de formationJamo seront installés égalementau sein du siège-social européendu groupe, donc chez KGEFrance.�
Paul Jacobs
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Tout le monde connaît Grundig,chez les professionnels du terraincomme dans le public, même sicette marque avait marqué surnotre territoire un temps d’arrêtdepuis quelques années. Fondéeau lendemain de la seconde guer-re mondiale par Max Grundig,l’entreprise allemande, qui avaitcompté plus de 20 000 salariés àla grande époque de l’industrieeuropéenne du téléviseur, a tré-buché sur la concurrence asia-tique et a jeté l’éponge au débutde la première décennie du siècleprésent. Après de nombreusespéripéties, sa facette dédiée àl’autoradio qui était passée demains en mains industrielles, a étéacquise par Socrimex, qui aracheté la marque en décembre2010.C’est à Berlin, dans le cadrede l’IFA 2011, que celle-ci refaitconcrètement surface, d’unemanière particulièrement specta-culaire. Sur le stand de l’entre-prise, la gamme de GrundigAuto-motive y apparaît d’une manièrecolorées, autour d’une Fiat 500habillée aux nouvelles couleursde la marque et équipée dumodèle haut de gamme, le GDV170 BTi (autoradio DVD avec
écran motorisé tactile LCD 7’’,compatible iPhone/iPod, fonc-tions Bluetooth, port USB etcarte SD, télécommande, minifaçade détachable et puissancemusicale 180W).« Nous avons ainsi mis au point 7nouveaux autoradios, dont lesprix publics s’échelonneront de79 à 299 euros et dont la com-mercialisation débutera au mois
retrouver dans son véhicule sonunivers sonore personnel entoute facilité, que ce soit avec sonmobile ou son smartphone, unCD ou un DVD, une clé USB ouune carte mémoire... ; et qualitéavec des lecteurs fiables, des puis-sances d’amplification confor-tables, des écrans lumineux etprécis, des commandes ergono-miques et une finition irrépro-chable qui s’intègre dans tous leshabitacles.Nous avons égalementrevisité la gamme d’accessoiresexistante et nous avons apportéun soin tout particulier au packa-
Les usages numériques y entrenten masse, et ne pas les traiter àpart entière constitue une erreurstratégique majeure. Le nombrede consommateurs motorisésdémontre que ce qui entre dansun véhicule concerne une pro-portion de la population à peuprès équivalente à celles dotéesde téléviseurs ou de téléphonesportables. Chez Socrimex, cedétail n’a pas échappé aux res-ponsables qui ne dissimulent riende leurs objectifs. « Notre ambi-tion est de repositionner GrundigAutomotive comme un acteur deréférence dans le secteur del’électronique embarquée, insisteStéphane Dugas, et de légitime-ment l’installer durablement àpartir de 2012 dans le Top 5 desfabricants, avec une part de mar-ché significative.Par ailleurs, nous avons égale-ment choisi de confier l’ensembledu SAV européen de la marque ànotre filiale Socritech, basée àBesançon, dont le savoir-faire his-torique a largement été éprouvédans le secteur de l’automotive. »Après un parcours un peu com-pliqué, une alliance manquée avecun acteur japonais, une récupéra-tion sans grande suite par unedivision de Delphi, la certitude devoir le logo Grundig revenir surles tableaux de bord est acquise.Ouf ! �
Grundig reprend la routeL’unedespluscélèbresmarqueseuropéennes refait surfacedans
l’un de ses segments favoris : l’électronique embarquée.C’est la
très sérieuse société Socrimex qui reprend le flambeau dont la
flamme avait été perdue de vue au début des années 2000.
C’est le téléviseur qui est resté dans les mémoires comme le symbolede ce qu’était Grundig jadis. Mais à côté de la grande, il y a aussi lapetite histoire. Au-delà des téléviseurs, Grundig a fabriqué toute lapanoplie des équipements électroniques des années 50 à 80, avecdes récepteurs radio (dont les incroyables multibandes Satellit), desmagnétophones, des magnétoscopes (notamment en V2000, avecPhilips), des gammes de haute fidélité prestigieuses (Fine Arts), etc.Et au pays de l’automobile qu’est l’Allemagne, Max Grundig ne pou-vait pas passer à côté de ce que l’on n’appelait pas encorel’électronique embarquée. Parallèlement, la firme d’outre-Rhin tra-vaillait encore jusqu’au début des années 60 avec des importateurs,et en France, le mandataire exclusif était alors Bernard Consten, unepersonnalité reconnue dans le milieu du sport automobile et lui-même
excellent pilote de rallye. La voie de cette collaboration a d’ailleursconnu en 1964 un épisode qui n’est plus tout à fait dans la petite his-toire, et fait même plutôt partie de la grande et, plus précisément, del’aventure européenne. Ayant souhaité combattre des importationsparallèles, Bernard Consten soutenu par Max Grundig en personneavait pris des initiatives et notamment assigné les importateurs paral-lèles. Initiatives qui se sont heurtées à la justice qui a rendu un arrêtresté célèbre. La jurisprudence résultant de la décision des tribunauxdans « l’affaire Grundig-Consten » fut en effet la première à avoirconcrétisé la libre circulation des produits qu’instaurait la réglemen-tation du marché commun européen naissant. Elle a toujours savaleur, et des jugements d’importance ont encore été rendus au nomde cette jurisprudence il n’y a que quelques années. �
GRUNDIG : UNE FIRME LIÉE À L’AUTOMOBILE
de novembre prochain, indiqueStéphane Dugas, directeur géné-ral de Socrimex France SA, enconservant tout naturellement lecap de l’innovation et de la qua-lité cher à la marque : innovationavec l’intégration des toutes der-nières technologies permettant àl’automobiliste d’aujourd’hui de« rester connecté » et donc de
ging, que nous avons souhaitétrès différenciant. »Voilà qui démontre que tous lesacteurs de l’univers numériquen’ont pas la vision bien morosetrop souvent rencontrée à pro-pos de ce marché. L’automobilereste un bien d’équipementdurable extrêmement répandu,et qui n’est pas près de s’effacer.
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R E N C O N T R E
Sur la quasi-totalité des segments del’électronique de loisirs et de l’universnumérique, Samsung avance à une ca-dence spectaculaire depuis des années. Iln’est pas faux d’affirmer que la firmecoréenne a pour le moins accompagné,et souvent même largement portél’avènement des nouvelles générationsde produits. Et chacun d’observer cefournisseur qui, avec détermination et,reconnaissons-le, un certain panache,poursuit sa démarche. Non sans rappe-ler ses ambitions de leadership, ce quiest une démarche d’entreprise logique.
Un métier qui change
Reste que de nombreuses ruptures tech-nologiques sont aujourd’hui consom-mées, telles que celles de la HD et desécrans plats pour la TV, des appareilsnumériques pour la photographie, dessmartphones pour les télécoms, etc. Lenumérique prend un virage à l’orée d’unenouvelle décennie et celui-ci est assezvertigineux, peut-être plus que ceux quenous avons connus dans le récent passéque nous venons d’évoquer.
« Notre métier change. Nous, fournis-seurs, nous apportons de plus en plusde technologie et d’innovation. Pour quecette techno passe dans l’esprit desconsommateurs, à nous de faire debonnes campagnes de communication.Notre préoccupation consiste de ce faità vérifier que toutes les innovations quel’on sort soient bien mises en avant ».Un point qui apparaît comme essentieldans les propos de Philippe Barthelet :« C’est un souci. Quand on regarde unlinéaire, d’une manière générale, ce quel’on voit est très lisse. Il n’y a pas réelle-ment de mise en avant, ni de marques, nide technologies ». D’autant que désor-mais, les équipements et ce qu’ils per-mettent de réaliser impliquent une stra-tégie. « Quand le client entre dans unpoint de vente, il doit recevoir un ou desmessages forts, et il faut que le vendeurprenne la suite. Et dans la plupart descas, il faudrait aussi aller installer le pro-duit chez le client, faire en sorte quel’appareil connectable devienne un appa-reil connecté. Cela ne sert à rien quenous mettions tous les contenus quisont dans nos produits si une fois chez
l’utilisateur, ceux-ci ne sont pas connec-tés. Nous incitons la distribution à allerjusqu’au bout de la démarche. Même ence qui concerne les box, nous consta-tons que bon nombre d’utilisateurs neles utilisent que comme des modemsInternet, et ne profitent pas de tous lesservices qui leurs sont proposés ».Voilà une véritable réflexion à propos deces évolutions du marché,qui sont de plusen plus liées à des aspects fonctionnels nese voyant pas forcément quand un chalandobserve ce qui est exposé dans unlinéaire. En substance, Philippe Bartheletsouligne l’importance de cette prise deconscience qui devrait se manifester auniveau du terrain, et qui conditionne lescritères de profitabilité pour les enseignes.Nous ne sommes plus à l’époque où,comme il y a 6-8 ans, la seule forme d’unécran plat ou des images HD diffusées enboucle suffisaient à retenir l’attention desclients.Mais les choses évoluent.« Il y avaitun travail qui n’était pas fait,mais qui com-mence à l’être, tempère malgré toutPhilippe Barthelet, qui souligne les initia-tives des opérateurs. Après avoir connul’époque des consommateurs qui se sont
Au seuil d’une saison cruciale pour les équipementsconnectés,véritables relais de croissancepour le terrain,Philippe Barthelet,vice-présidentexécutif de Samsung France fait un tour d’horizonobjectif des enjeux et des attentes,dont certainesdemeurent préoccupantes,pour bien conduirece nouvel épisode de la révolution numérique.
Philippe Barthelet,
sur laPhilippe Barthelet,vice - président deSamsung France,insiste sur le rôle dela distribution pourredynamiser lavaleur.
En fin de printemps, Samsung a pour la première foisréussi à s’inscrire en tête des ventes d’APN sur lemarché français.
Spécial Rentrée45
débrouillés tout seuls pour installer leursbox, sans personne à appeler, proposerdes intervenants qui installent et expli-quent comment le tout fonctionne est unpas en avant significatif, qui en appelled’autres. Il est grand temps, car les chosesévoluent désormais rapidement. »
Eveiller l’attentiondes consommateurs
La suite se résume par un mot : le chan-gement. Et l’un des axes forts, ce quin’étonnera aucun professionnel, est celuide laTV connectée.« Ce que l’on nommeSmart TV chez nous, précise PhilippeBarthelet. Il y a le smartphone qui a prisle relais du téléphone mobile classique.
avec de laVOD,du catch-up ou des appli-cations. Ce travail, nous le faisons,mais ilfaut que le reste suive... »En affirmant cela, Philippe Barthelet nesous-estime pas tout ce que cette pers-pective suppose. Il précise avoir parfaite-ment conscience des difficultés techniquesque pose l’idée d’une démonstration deTV connectée en point de vente, alors
que les linéaires ne sont en général pasconnectés.Au moment où la marque seprépare à avoir pour cette fin d’exercice60 à 70 % de sa gamme en téléviseursconnectables, revient une contrainterécurrente, un problème global à toutesles familles de produits. « Je pensais quedes réseaux spécialisés pourraient s’ap-proprier des produits comme les smart-phones quand ils ont été lancés. Cela n’apas été le cas,ce qui démontre la présenced’une faiblesse dans la stratégie ». Le défiest là. Philippe Barthelet évoque alors lesdiscussions avec la distribution, surl’ensemble de cet enchaînement néces-saire, avec la mise en place en rayons, lacréation d’espaces. « C’est à nous deconvaincre le réseau, de l’aider à formerses intervenants,et peut-être même pourl’installation chez les utilisateurs ».
Nécessité d’aller vite !
Toutes ces facettes de ce qui devraitprendre une place importante dans lemarché dès les mois d’automne sontévoquées dans une évidente préoccupa-tion dominée par le temps qui passe vite.
Brancher les clientsSamsung :
De la même façon, la Smart TV prend lerelais de la télévision et du téléviseurclassique.Cet automne,nous allons avoirun axe de communication sur la TVconnectée, et nous allons faire la pro-motion des contenus qu’il y aura dansnos téléviseurs. Il faut éveiller l’attentiondu consommateur. Samsung travaille àenrichir considérablement ces contenus,
connexionPrésentation d’un
smartphonestratégiquementimportant, leGalaxy S 2
(Barcelone, février2011)
Connectée, latélévision vaimpliquer unebonne perceptiondu concept, et unaccompagnementdu client jusquechez lui, pour queles contenus soientréellementexploités.
Spécial Rentrée46
R E N C O N T R E
Bien sûr, en toile de fond, c’est le conceptmême de laTV connectée qui revient aucentre des débats. « Si nous n’arrivonspas à nous mettre d’accord sur leconcept, tranche Philippe Barthelet, celava faire comme avec les smartphones.UnApple ou un Google va dire : voilà, latélé de demain, c’est cela ». Avec lessmartphones, c’est ce qui s’est produit.Steve Jobs n’a rien demandé à personne.Il a imposé sa conception, évoque levice-président de Samsung - France quiconstate que « depuis, tout le mondecourt derrière ! »Or, il serait illusoire de considérer lespropos de Philippe Barthelet comme desimples réflexions à bâtons rompus. Ils’appuie forcément sur des élémentsd’information qui n’ont rien de virtuel,pour inciter les acteurs du métier àadopter une attitude dynamique le plusvite possible. « Le message que je sou-haite faire passer est que nous devonsnous organiser, créer une offre, avec unevision commune du concept. Il faut expli-quer au consommateur ce qui est nou-veau.Le rôle de Samsung, leader, est de faire lapromotion de la TV connectée, maisnous avons aussi besoin de la distribu-tion, nous attendons qu’elle s’impliqueun peu plus désormais ». Et de soulignerce qui est en jeu : il se pourrait qued’autres acteurs arrivent sur le créneau.Ou plus exactement : il est à peu prèsinéluctable de voir tôt ou tard cetteconcurrence s’inviter sur le créneau, « etrien ne permet d’être sûr qu’elles’appuiera sur les réseaux de distribu-tion classiques de la TV ».Si les allusions à l’avenir de la TV via la
connexion sont insistantes, c’est aussiparce que la première moitié de 2011n’a pas été réjouissante. « Nous avonsvu sur le marché surgir un fléchissementdes ventes vers le 10 avril. Toutes lesfamilles de produits ont été concernées,à l’exception des smartphones et dublanc, notamment des réfrigérateurs,grâce à une météo très clémente : quandil fait beau, c’est bon pour le froid, maismauvais pour le trafic. Sur le téléviseur, siles volumes se tiennent, l’érosion envaleur est dramatique ».
Fin d’année en question
De quoi affûter tout ce qui peut stimulerla valeur, pour un troisième quadri-mestre « qui ne sera pas forcémentmeilleur que le début de l’année », pré-vient Philippe Barthelet.Pour expliquer cette vision prudente, ils’appuie sur des tendances de laconsommation et sur l’observation del’attitude des ménages. Par exemple« nous voyons qu’il y a eu une baisse dela consommation, un phénomène euro-péen, et pas seulement français. LaFrance a même un peu moins souffertque les autres. Le seul pays qui s’en estbien sorti est l’Allemagne, tous les autresayant subi cette conjoncture défavorable.En France, nous observons que le parcautomobile a été bien renouvelé. Maisquand les gens achètent une voiture, ilsse prennent souvent trois ou quatre ansde crédit, ce qui les incite à la prudencepour d’autres achats ».Dans ce contexte, Samsung s’est plutôtbien comporté avec « 25 % de crois-sance fin mai ». Pour nous, les smart-
phones et l’électroménager ont mêmeenregistré une croissance de l’ordre de40 % sur ces périodes. EnTV, nous avonsbien résisté grâce aux lancements de nosfamilles 7 000 et 8 000. Nous avonsrepris de la valeur. Pour la photo numé-rique, Samsung évolue même à contre-courant. Nous sommes arrivés en têtedu marché avant l’été » souligne PhilippeBarthelet, qui n’exclut cependant pas desruptures chez d’autres constructeurs,ayant pu influer sur les scores des uns etdes autres. « Nous nous en sommes plu-tôt bien sortis aussi parce que face auxévènements, nous avons peut-être mieuxsu garder nos nerfs ». Et d’évoquer desproduits en dynamique dans des seg-ments où les prix de vente moyen pro-gressent. « Nous préférons jouer lavaleur. En TV, nous perdons un peu departs de marché sur les petites taillesd’écrans,mais nous avons désormais plusde 50 % de parts dans les segments au-dessus de 1 000 euros ! » Comme celas’observe le plus souvent, les leadersconfortent leurs positions quand lestemps sont difficiles. Et, regrette PhilippeBarthelet, « en période de crise, tout lemonde va un peu à la facilité. Celadevrait être l’inverse ».Et d’ajouter, comme en guise de préam-bule à la saison qui commence : « je restepleinement persuadé que quand unconsommateur entre dans un point devente, il faut qu’il reçoive un ou deuxmessages forts. Il ne faut pas se conten-ter de le laisser arriver devant un mur deTV où rien de spécial n’apparaît. Nousarrivons dans une bonne période pourse remettre un peu en question sur pasmal de choses ».�
Philippe Barthelet est convaincu que la distribution doit savoir transmettre desmessages aux consommateurs, dans ses points de vente.
Lors d’une récente présentation Samsungmontrait un résumé decertains de ses atouts sur lemarché.
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A L ’ E S S A I
Il y a dans les rayons desproduits simples et classiques, etd’autres plus atypiques. PlacesdeToshiba fait partie de cetteseconde catégorie, un peu pluscompliquée à expliquer. D’autantque, comme chacun l’imagine,les intervenants dans les rayonsn’ont pas le loisir de fairefonctionner en mode« utilisateur » tous les produitsqu’ils ont à vendre. La théorien’est pas pratique.Situé au confluent de l’accès à laTNT et de la TV connectée, ceboîtier peut en fait facilementimposer un vrai défi à toutvendeur. Cela se produit dèsqu’un chaland amorce cettesimple question : « c’est un quoi,cet appareil ? » Commebeaucoup d’équipementsnovateurs, les réponses à cegenre d’interrogation sont peuévidentes, et peuvent constituerdes pièges. Parler de télévisionconnectée à desconsommateurs qui, dans leurimmense majorité, n’ont pasencore saisi ce que cetteexpression recouvre, revient àfaire un pas en avant vers leprécipice.Tout comme évoquerl’accès à Internet ou desfonctions de l’ordinateur (que70 % des foyers possèdent déjà).La bonne stratégie est decontourner l’obstacle en s’entenant au nom, et parler surtoutdu vécu. D’ailleurs, outre lenom, et sachant que dans tousles rayons, il n’y aura pasforcément un vendeur disposé à
argumenter,Toshiba a plutôtbien géré l’approche visuelle àtravers un packaging clair etéloquent. Du bon travail.
Une histoire à raconter,quand même
A pied d’œuvre, ce STB2F (oui,Places, c’est mieux...) est malgrétout un équipement assezextraordinaire qui a pour méritede pouvoir être proposé aussiet sans réticence à desutilisateurs disposant déjà d’untéléviseur captant la TNT etcompatible avec la HD. Si vousn’aviez rien d’autre à dire, vouspourriez simplement expliquerque c’est déjà le système idéalpour sauver la soirée quand iln’y a rien à voir à la télé, et celamême, éventuellement, sans riendébourser. Et puis, il y a tout lereste, mais nous n’allons pasrésumer ici toutes les fonctions,que des professionnelsconnaissent déjà (en principe).Passons donc au concret avec
fluidité. Bien des utilisateurs secontenteraient d’ailleurs del’immense menu que constituentles réserves de l’INA. Regarderla première émission duSchmilblick quand on en a assezdes Experts ou de la pseudopanique de certaines cuisinesdevient un immensesoulagement.Les accès à laVOD et autresservices font appel à l’osmoseentre l’appareil et le Net. Uncompte vite et facilement créésur le portail en ligne ouvre lavoie à un univers immense, où lepartage est à portée de main. LePlaces a en outre une vertu(commerciale) : il doit susciterdes envies d’achats entrepersonnes proches de cœurmais pas forcémentgéographiquement. Cela va leurpermettre de contempler desphotos partagées à distancedans des conditions qui n’ontplus rien à voir ni avec lesécrans au format « Petits Lu »de nos smartphones, ni avec lesbudgets « PlaceVendôme » decet usage via de riches tablettes.L’enregistrement sur simpledisque dur USB de programmespeut aussi être mis en avant. Lafonction est comparable à celled’un bon vieux magnétoscope,et rien n’interdit de vendre enmême temps un disque dur, cequi rend la vente à la fois plusjuteuse et toujours trèsaccessible à toutes les bourses.Car, c’est peut-être là l’un desmérites de ce produit : il donneaccès immédiatement à une vieautour du téléviseur totalementmétamorphosé, pour un budgetrecord. Il est vrai que danscertains rayons, il existe desvendeurs qui, comme lesgrandes vedettes, ne sedéplacent pas (ici, de leurchaise) pour de si petitesvaleurs. Ceux-là oublientpeut-être qu’un bon vendeur estd’abord un vendeur qui vendbeaucoup de tout, et fait parconséquent tourner le rythmedes réassortiments.�
Toshiba Places :
L’autreTV connectéeEn 2010,Toshiba dévoilait un mystérieux petit boîtier qui n’avait pas encore denom,mais dont l’usage pouvait sembler à la fois riche et un peu flou. Depuis,l’objet a étébaptisé Places.Il fait corps avecuneplate-forme initiéepar son fabri-cant, et constitue sansdoute l’undes équipements les plus intéressants de l’offreactuelle dans l’univers où il évolue.Découverte,pourmieux enparler aux clients.
une première satisfaction : lamise ne marche et laconfiguration de cet outil serésument en un vrai régal.Toutse déroule tout seul, le client nese perdra pas dans cetteopération. Même la saisie deschiffres et des lettres au moyende la télécommande a été trèsbien pensée. Dès les premierscaractères saisis, le pli est pris.La connexion avec une box sefait sans gros souci, excepté lalecture et transcription descélèbres clésWEP ou assimilés,que les opérateurs affectionnent(même si ces combinaisonsleurs coûtent cher, bien desdifficultés naissant de cetteformule que tout possesseur detriple play a forcément détestéun jour ou l’autre). Evidemment,Places n’y est pour rien. Sitôtmis en route, le boîtier magiquedevient d’une très grandedocilité. Et met sans autrecomplication des propositionsd’usages à l’écran quis’enchaînent dans une belle
On ne pouvait rêver mieux, car il n’y a pas
plus efficace que les prises de vues per-
sonnelles en 3D pour promouvoir le relief
du côté TV et vidéo. C’est un axe que nous
n’avons cessé de mettre en avant, au fil des
mois. Loin de nous l’idée selon laquelle
nous aurions été entendus et même suivis
jusqu’au cœur des bureaux de marketing,
en Asie. Mais en revanche, un raisonne-
ment logique a dû se propager dans les
séances de brainstorming auxquelles bien
des équipes dans les firmes industrielle se
sont à coup sûr livrées. L’image qui émeut
le plus un utilisateur restera toujours... la
sienne ou à la rigueur celle de ses proches.
En revanche, que les riches productions du
7e art soient en relief ou pas, tout le monde
s’en moque un peu ! Il ne faut pas
confondre les écrans du cinéma avec la
Foire du Trône.
Voilà pourquoi, un peu à la manière d’un
lent mais puissant raz-de-marée, la prise de
vue 3D, soit par optique, soit par logiciel,
gagne du terrain et pourrait même devenir
à court terme une « feature » importante
pour les fabricants et les clients. Surtout si,
parallèlement, les enseignes proposent en
masse dans leurs rayons des téléviseurs
capables de restituer ce relief, ce qui est
aussi dans les tendances de la rentrée. Pas
étonnant, dans ces conditions, de voir Sony
dévoiler un petit compact élégant, le DST-
TX 55, armé d’un capteur de plus de 16 mil-
lions de pixels, d’un zoom « virtuel » X10,
d’un autofocus ultra rapide, et apte à réali-
ser des prises de vues 3D. Cet appareil
s’appuie d’ailleurs sur un nouveau châssis,
bien plus réduit et performant que ses pré-
décesseurs. Panasonic a aussi dévoilé cet
été un bridge (que nous évoquons par
ailleurs dans DVSM Infos) équipé pour la
prise de vue en trois dimensions. Chez
Olympus, le réflexe est identique, notam-
ment avec le SP-810 UZ, un compact qui va
encore plus étonner les clients que la pré-
Spécial Rentrée48
LA NOUVELLE IMAGELA NOUVELLE IMAGEL’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS
LA 3D DANS LE VISEURIMAGE NUMÉRIQUE :
A la différence de bien d’autres domaines, l’été de la photonumérique s’est avéré animé sur le front des nouveautésavec un argument qui progresse, la 3D, laquelle multiplieses incursions dans la prise de vue numérique. De quoiredonner un coup de turbo aux ventes ?
Spécial Rentrée49
cédente initiative de ce genre et du même
fournisseur. Optant pour un incroyable
zoom x36, qui aboutit à une équivalence 24
x 36 de 24 à 864 mm, ce joujou à vendre
seulement 299 euros est lui aussi doté de la
fonction 3D.
En résumé, il sera d’ici peu plus facile de
faire la liste des appareils numériques « non
3D » que celle des autres même si, parallè-
lement, cette tendance aux super-zooms
est optiquement et pour la fonction de
capture d’image un véritable atout supplé-
mentaire.
Tous paparazzis
Optiquement n’est d’ailleurs pas forcé-
ment le terme idéal à employer ici. Car si
dans les appareils très compacts qui se
convertissent au zoom démesuré, la
manœuvre est bien celle d’une optique,
l’électronique lui vient largement en aide,
afin de corriger les aberrations liées aux
limites des objectifs dans de telles confi-
gurations. Est-ce gênant ? Bien sûr que
non. Un client n’attend pas d’un compact à
��
La restitution du relief est une très vieille préoccupation qui remonte aux origines dela photo. Dès que l’on a commencé à savoir faire des images en partant d’une scèneréelle, deux préoccupations ont hanté l’esprit des inventeurs : la couleur et le relief,deux composantes essentielles de ce que chacun peut voir d’une manière naturelle.Pour la couleur, des solutions ont été trouvées il y a fort longtemps. Pour le relief, noussommes toujours au cœur des développements, qui ont pris un tour nouveau grâceau numérique. Mais voilà bientôt 90 ans, en 1922, le peintre et illustrateur améri-cain Norman Rokwell publiait dans le Saturday Evenir Post, journal dont il était unillustrateur régulier, cette image d’un gamin utilisant un Stereoscope. Un procédé quifaisait déjà appel à l’usage de la vision séparée des deux yeux, comme les lunettesactives des équipements 3D d’aujourd’hui. Ce qui nous donne une idée de la dimen-sion du défi technique, car la véritable sensation de relief s’obtient avec un seulœil ! Au royaume des borgnes, ceux-ci sont rois comme les autres, leur envi-ronnement n’est pas moins 3D que celui des individus normaux. A quand unécran restituant la 3D avec un seul œil ? �
LA 3D D’IL Y A 90 ANS
Canon Ixus 230 HS
Canon Ixus 1100 HS
CanonPS S150 IS
Casio Exilim
Spécial Rentrée50
��
prix très accessible les performances d’un
zoom de professionnel (dont l’étiquette
sera l’équivalente de plusieurs fois le coût
du compact), mais il ne faut en revanche
pas hésiter à mettre en avant ces détails,
qui deviennent aussi des arguments pour
vendre des appareils plus performants,
bridges et bien sûr appareils à optiques
interchangeables.
L’argument du zoom extrême est pour sa
part le bienvenu. Il est autrement plus effi-
cace que les perfectionnements qui per-
L A N O U V E L L E I M A G EL’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS
d’animaux qu’il n’est plus nécessaire
d’approcher et donc, qui ne seront pas
effrayés... ? A vous de jouer.
Un mauvais premier semestre
Il reste à dire quelques mots des chiffres
des mois écoulés, qui ne sont pas bons.
Pour la photo comme pour d’autres seg-
ments du marché, comment faire la diffé-
rence entre des replis liés à la crise écono-
mique et aux turbulences générales de la
consommation, et des effets propres à la
photo numérique ? GfK mentionne claire-
ment les incidences des événements catas-
trophiques vécus par le Japon qui ont
entraîné de sérieuses complications dans
la production de composants. Au second
semestre, le panéliste enregistre un repli
des ventes en volumes d’APN de 5 %, et de
10 % en valeur. Mais outre les éléments
extérieurs, d’autres facteurs, internes au
marché, vont devoir être analysés rapide-
ment. Les appareils reflex ont nettement
plus marqué le pas que les autres catégo-
ries. Sont-ils influencés par les hybrides
qui, certes, progressent d’une manière
puissante, mais sans pour autant faire réel-
lement recette : « ils ne représentent que
2 % en valeur dans les ventes totales
d’appareils numériques » relève GfK. Ce
dernier pointe aussi des « promotions sur
les compacts dont l’agressivité a atteint
des niveau inédits, » entraînant une chute
des prix moyens de cette catégorie de
l’ordre de 17 %. Puisque les reflex se
replient, les ventes d’accessoires qui leurs
sont destinés aussi, et au premier chef, les
optiques. Mais lorsque l’on voit la pitoyable
prestation dans le mise en place de ces
équipements dans bien trop de points de
vente, des résultats différents, surtout
dans la conjoncture actuelle, seraient du
domaine du miracle. Il y a toute une clien-
tèle nouvelle à informer et surtout à moti-
mettent de reconnaître le sourire du chien.
Encore que ce genre de fonction ait aussi
son pesant d’attractivité. Le zoom qui va
loin est d’une nature différente. Il a tout
pour emmener son utilisateur vers une
pratique de prise de vue très différente, car
une optique de cette famille permet d’aller
fouiller des scènes plus lointaines favori-
sant les clichés en toute discrétion. Il va de
soi que le vendeur a pour mission d’ex-
pliquer cela, et de générer cette envie de
faire des images façon paparazzi, ou plus
simplement, façon objectif explorateur.
Pourquoi ne pas suggérer la photographie
FujiFilmJX420 et 370
Nikon AW 100
OlympusEZ M1442IR
FujiFilm FinePix FX600 EXR
Spécial Rentrée51
12,3 millions de pixels, il filme en vidéo Full
HD. Il est proposé dans un choix de six fini-
tions, du blanc au pourpre flashy.
NIKON OPTE MÊMEPOUR LE CAMOUFLAGECe célèbre fournisseur n’a pas décidé de
vivre caché dans les buissons, mais a quand
même dévoilé son Coolpix AW100, son pre-
mier APN capable de résister aux féroces
agressions des utilisateurs baroudeurs.
Etanche (10 mètres), antichoc (chutes de
1,50 m), protégé contre le gel (- 10°) ce pro-
duit arrive aussi avec des atouts très exclu-
sifs tels qu’une boussole électronique, des
fonctions GPS et une cartographie de
l’essentiel du monde entier. A part ces spé-
cificités qui en font réellement un équipe-
ment pas comme les autres, c’est aussi un
APN performant, avec capteur rétroéclairé
de 16 mégapixels couplé à des modes
d’extrême sensibilité. Il est cependant
d’une manipulation très simple. Et
n’oublions pas ses tenues : noir intense,
orange sucré, et camouflage, un petit
arrière goût aux accents martiaux. A quoi
sert un équipement de ce calibre ? Cela
sert à s’en servir, répondrait tout militaire
compétent !
Côté élégance, Nikon mise depuis la fin
août sur les S4150 et 6150. Le premier offre
le fonctionnement tactile, le second asso-
cie un capteur de 16 mégapixels et un
zoom optique 7x. Le côté design de ses
deux références n’échappera pas au regard
des chalands. Les couleurs étonnantes
(rouge passion bronze praliné...) du 4150
donneront sur les linéaire une réplique très
��
que sur le terrain, les hybrides, dont elle
est l’un des éminents promoteurs, ne
bénéficient pas d’un meilleur traitement.
Olympus propose un successeur à son boî-
tier hybride E-P2. Tout naturellement bap-
tisé E-P3, il s’adresse à un public de photo-
graphes exigeants. Il bénéficie d’un boîtier
métal et d’un écran tactile OLED. Il intègre
un processeur nouvelle génération et un
système de mise au point Fast AF qui font
ver. Ce qui ne peut être obtenu avec des
reflex exposés sous vitrine à hauteur des
genoux, sur la moitié de l’espace qu’oc-
cuperait une boîte à chaussures, et avec
une signalétique abondante mais quasi illi-
sible, puisqu’en partie cachée par... les
appareils (certains circuits aux couleurs
rougeoyantes pourraient bien se recon-
naître).
Mais il est préférable de penser à ce qui est
constructif, et poursuivons donc notre
promenade parmi les nouveautés de l’été,
sachant que la rentrée nous réserve aussi
des bonnes surprises que nous évoque-
rons dans les meilleurs délais.
OLYMPUS BRAQUE SES OBJECTIFSVERS TOUTES LES CLIENTÈLESLa firme japonaise a réalisé de beaux scores
cette saison, notamment sur les compacts.
Parallèlement, ses responsables regrettent
de lui l’un des APN à objectifs interchan-
geables les plus rapides au monde. Il dis-
pose par ailleurs d’un capteur Live MOS 12,
3 millions de pixels. Disponible depuis août,
c’est l’appareil hybride de référence propre
à satisfaire toutes les attentes de la clien-
tèle des photographes experts. Quant à l’E-
PM1, c’est le premier appareil de la gamme
Olympus PEN Mini. Très compact et facile à
utiliser, il est prioritairement destiné à une
clientèle féminine. Doté d’un capteur de
Nikon CoolPix s6200
Olympus EP3
Spécial Rentrée52
acidulée aux violet, rouge passion, noir
intense, rose bonbon de son grand frère.
Dissimulés dans des boîtiers très fins et des
fonctions tactiles bien pratiques, les logi-
ciels ViewNX2 pour importer, parcourir, édi-
ter et partager des images fixes et des clips
vidéo, et Expeed C2 qui améliore la qualité
des images tant en photo qu’en vidéo, font
des merveilles côtés résultats.
Autre nouveauté, le Coolpix P7100. Suc-
cédant au P7000, ce compact expert offre
accès notamment aux prises de vues en
HD1080p. Toujours chez Canon, le SX150 IS
est un compact familial simple, à vendre
dès à présent (199 euros). Parmi ses autres
atouts : un capteur de 14,1 mégapixels, et
un super-zoom 12x.
FUJIFILM RÉCIDIVEDANS L’ART DE VOIR LOINJamais anodines, les nouveautés de Fujifilm
vont cet été encore attirer les regards. Le
FinePix F600 EXR entre dans la catégorie
des compacts experts, avec pour arme
spectaculaire un zoom optique 15x que
multiplie par 2 une fonction de zoom
numérique totalement repensée, élimi-
nant les défauts classiques des zooms
numériques en dégradation de la qualité
d’image. C’est une véritable innovation que
dévoile ainsi la firme, qui ne chôme pas sur
ce registre. Ainsi donc, le F600 EXR propose
une gamme de focales allant en équiva-
lence 20x36 de 24 mm, du véritable grand
angle, jusqu’à 360 mm en optique pure et
720 mm en combinaison optique + numé-
rique. Son capteur CMOS de 16 mégapixels
(demi-pouce) rétro-éclairé permet d’attein-
dre des performances étonnantes, en lumi-
nosité, sensibilité et dynamique. L’appareil
est aussi doté d’un GPS qui intègre la fonc-
tion de repérage (lieux intéressants...), d’un
mode panorama en mouvement (360° sans
raccord), il capture de la vidéo en HD 1080p,
saisit aussi en format RAW. A vendre 299
euros, il est disponible dès le mois de sep-
tembre.
Mentionnons aussi chez le même fournis-
seur les FinePix JX420 et 370, deux com-
pacts ouverts à la simplicité et au partage.
Disponibles sous peu, ils devraient être à
vendre aux alentours de 80 à 90 euros.
CASIO : COMPACITÉET FONCTIONS TACTILESL’Exilim-ZS15 que vient de dévoiler Casio
récupère les atouts de son prédécesseur,
le ZS10. Néanmoins, plus complet, il béné-
ficie d’un écran tactile de 3 pouces qui rend
la navigation intuitive et en principe, faci-
lite la prise en main. La nouvelle fonction
« Touch Shutter » (déclenchement tactile)
est sympa, et surtout, commode et assez
spectaculaire à montrer en rayon. La mise
au point qu’elle engendre se fait simple-
ment en touchant un élément de la scène
sur l’écran tactile pour ajuster automati-
quement la photo et prendre le cliché.
Pour visionner les images, il suffit de les
faire glisser du bout du doigt : l’influence
d’un très célèbre smartphone (heureuse-
ment pitoyable sur le plan de la prise de
vue) est passée par là. Casio insiste sur le
positionnement économique de sa nou-
veauté, à vendre seulement 130 euros, prix
possible, mais aussi sur ses 17,6 mm
d’épaisseur, son capteur de 14,1 méga-
pixels et un grand angle de 26 mm épaulé
par un zoom optique x5. L’appareil capte
de la vidéo HD (720) et s’habille de gris, de
rouge ou de noir. �
L A N O U V E L L E I M A G EL’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS
une meilleure qualité d’image, un temps
de réponse réduit, des vitesses d’auto-
focus améliorées et un temps de démar-
rage plus rapide.
Un nouvel écran orientable de 7,5 cm
(3 pouces) contribue à tout ce qui fait de
ce modèle un parfait compagnon compact
du photographe passionné de reflex
numérique. Enfin, signalons aussi le
Coolpix S6200, très compact, 16 mp, avec
zoom 10x, et le 8200, avec zoom 14x !
CANON BAT DES RECORDSAvec le Ixus 1100 HS, la firme japonaise
lance non seulement un nouvel Ixus, mais
crée aussi le compact pour lequel elle
revendique le titre de « compact à zoom
optique 12x le plus plat de sa catégorie ». A
vendre dès le début du mois d’octobre (369
euros environ), c’est un compact à écran
tactile, grand angle de 28 mm, qui reçoit un
nouveau système de stabilisateur intelli-
gent, aux performances très impression-
nantes, notamment pour des prises de
vues un peu compliquées. Puisque nous en
sommes aux Ixus, il faut évoquer le 230 HS,
né sous le soleil radieux de l’été, Son élé-
gant boîtier métallique dissimule une
configuration très riche et équilibrée, à
vendre 229 euros environ, et qui donne
olympus SP810 UZ
Sony TX55
Du 6 au 10 octobre 2011
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Spécial Rentrée54
Il n’y allait pas de mainmorte, ce confrère de lapresse spécialisée grandedistribution ! Alors que lesconsommateurs sedirigeaient vers les balsdu 14 juillet, il tirait soudainun feu d’artifice à sa manière,rafale à bout portant àl’encontre d’un marché qu’ila visiblement du mal àenvisager comme pouvantêtre encore porteur.Enchaînant quelques lieuxcommuns volontiers
véhiculés par desobservateurs attitrés ducomptoir du café ducommerce, il décrivaitpresque façon début de findu monde un envahissementplanétaire des smartphoneset des tablettes plaçant dansune situation de quasi-naufrage au moins unconstructeur, et tablait surles replis passés dévoilés pardes analystes pour enprédire de pires encore.Voilà de quoi simplifier la
tâche de ceux qui, auxcommandes de certainesenseignes plutôt généralistes,hésitaient en termesde stratégie. Maisheureusement, le pire n’estjamais sûr. Le jeu a subi desrevers, mais en a-t-il subiautant que des secteurs telsque l’automobile ou certainséquipements du foyer ? Lejeu fonctionne suivant descycles, et même sur console,sa disparition maintes foisannoncée a toujours été
reportée à un futur ultérieur.Les trois rendez-vous qui sesont succédés au cours de labelle saison (E3, IDEF etGamescom) ont d’ailleursapporté beaucoup deperspectives, avec desnouveaux matériels enpréparation ou presque enphase de lancement et dessuccès à mettre dans leslinéaires à court terme. Onne peut pas à la fois êtrespécialiste du BOF(Beurre, œufs, fromages) etdu gaming, et après tout,c’est sans doutemieux comme cela.Si toutefois, il fallait encoreajouter quelques élémentspour convaincre le clan
Le malade imaginaire ?Jeu vidéo :
Entre le début de l’été et la période de la rentrée, le segment des jeux vidéoet des loisirs interactifs, chaque année, tourne la page sous l’influence d’unesérie d’évènements. Cette année s’avère sur ce plan plutôt animée. Coupd’envoi pour une fin 2011 plus prometteuse que certains l’imaginent.
JEUX VIDÉOSLOISIRS INTERACTIFS
Cologne,Gamescom 2011 : il y a quelques jours, outre-Rhin, une foule record est venue découvrir une quantité de nouveautéségalement supérieure à tout ce que l’on avait vu auparavant. En Allemagne comme en France, le jeu vidéo est l’activité du domaine numérique
qui réalise les fréquentations les plus élevées dans les salons et événements.
Fait assez rare en France, voici dévoilés les scores en valeur enregistrés parGfK sur les dixmeilleures ventes de l’année. Il n’est pas question ici de
ventes « absolues » ,mais il est intéressant de pouvoir avoir un ordre d’idéesur les recettes,même sur une faible proportion de titres.
Spécial Rentrée55
résiduel des sceptiques, àdeux doigts de réduire leurslinéaires ludiques, sachez quependant cette seule semaineoù paraissait la chronique quinous désole, il se vendaitdans le monde plus de600 000 consoles, venantenrichir un parc (pour neparler que des consolesactuelles) de bientôt undemi-milliard d’unités. Biensûr, comme pour toutes lesactivités, celle qui concerneles gamers, assidus ouoccasionnels, les années sesuivent sans pour autant seressembler. La dernièreédition du salon Gamescom,qui s’est tenu il y a quelquesjours à Cologne, a par saseule fréquentation (plus de250 000 visiteurs) à son tour
souligné que s’il existe desrayons à abandonner, oupour lesquels il convient deménager efforts etinvestissements, ce n’estcertainement pas celui-là.D’autant que le jeu vidéoa des vertus pour lesenseignes, la première étantde générer un trafic dechalands dans des tranchesd’âges jeunes, celles quiachèteront dans quelquesannées de grands téléviseurs,de volumineux congélateurs
s’accordent à dire que leformat physique a encore debeaux jours devant lui, et leprestige qu’il représentedevrait de toute façonconsolider son existence surle marché. Ce très bref tourd’horizon des statistiques estégalement l’occasion de faireremarquer que la France estle deuxième marchéeuropéen derrière celui denos amis britanniques, et que
notre pays s’accommoderaitbeaucoup mieux duralentissement du secteurque le Royaume-Uni.Bien que l’achat de jeux soitau ralenti, GfK a quandmême noté que le tauxd’équipement des joueursavait augmenté, notammentgrâce à l’arrivée de Kinect etdu PlayStation Move, lesdeux principaux accessoiresde Sony et Microsoft qui ont
L’empreinte du jeu vidéo seprojettera inéluctablement àtravers ses titres les plus forts.
repositionnements ontégalement érodé leur valeur.C’est la raison pour laquelleGfK prévoit aussi un rebondpour 2012, notamment grâceaux sorties de la PlayStationVita et de la Wii U.Par ailleurs, le panélisteinsiste sur la croissance de ladématérialisation quireprésente un aspect de plusen plus important du jeuvidéo. En effet, plusd’un tiers des jeux achetésen 2010 l’ont été sur lesplates-formes detéléchargement (Steam,Xbox Live et PlayStationNetwork surtout), mais aussisur les smartphones quisemblent désormais séduireune population toujours plusvaste et ce, essentiellementparce que le prix de venteest nettement plus attractifque les jeux commercialiséssur un support physique. Enune année, un joueur surconsole va dépenser98 euros (jeux + accessoires)là où un joueur sursmartphone déboursera unpeu moins de 9 euros enmoyenne. Une donnée qui ade quoi faire trembler lesdistributeurs, d’autant que ladématérialisation devraitprogresser de 16 % en 2012à l’échelle mondiale.Néanmoins, les éditeurs
et de performants lave-linge.Flash back. Fidèle à seshabitudes, GfK avait profitéde l’IDEF pour dévoilerquelques chiffres démontrantque le retour à la croissancedu marché français du jeuvidéo ne serait peut-être pasau rendez-vous en 2011.
Le jeu vidéo, enpanne de croissance ?
En effet, selon l’analyste,le chiffre d’affaires (quiregroupe la vente deconsoles, d’accessoires et dejeux) sur les cinq premiersmois de l’exercice calendaires’élève à 758 millionsd’euros, soit une chute de9 % par rapport à 2010 surla même période.
Concernant l’ensemble del’année 2011, le panélistemise sur un chiffre d’affairesde 2,4 milliards d’euros,autrement dit, il table sur unrepli de 5 % par rapport àl’an passé, qu’il explique parla fin du cycle des consolesactuelles, avec pourconséquence des recettesgénérées qui sont forcémentmoins importantes qu’aumoment de la sortie de laWii, de la Xbox 360 et de laPS3, dont les
Le jeu vidéo n’échappera pas à une incursion des tablettes dans sonunivers, et les éditeurs y consacrent d’ores et déjà de l’énergie.
Mais cela ne représente pas pour autant unemenace pour le jeu surconsole.Au contraire, ces nouveaux équipements devraient élargir la
population joueuse.
Titres Support Ventes1. Call of Duty : Black Ops PS3 11 millions d’euros2. Pokémon Version Blanche DS 9,4 millions d’euros3. Pokémon Version Noire DS 8,6 millions d’euros4. Just Dance 2 Wii 7,7 millions d’euros5. Wii Fit Plus Wii 7,2 millions d’euros6. Wii Party Wii 6 millions d’euros7. L.A. Noire PS3 5,4 millions d’euros8. Call of Duty : Black Ops X360 5,1 millions d’euros9. Donkey Kong Country Returns Wii 5 millions d’euros10. Gran Turismo 5 PS3 4,3 millions d’euros
TOP 10 - DE JANVIER À MAI 2011 EN VALEUR - FRANCE(DISTRIBUTION PHYSIQUE UNIQUEMENT)
��
Spécial Rentrée56
permis de populariserencore plus le « motiongaming », et d’apporter unecertaine fraîcheur sur lemarché. D’autant que Kinectpointe aujourd’hui à plusd’une dizaine de millionsd’exemplaires dans lemonde. Enfin, puisqu’il fautquand même parler demeilleures ventes sur les cinqpremiers mois de l’année
2011, on retiendra juste queCall of Duty : Black Opsoccupe la première place,devant Pokémon Noir &Blanc et Just Dance 2. Quantà L.A. Noire, disponibledepuis le 20 mai dernier, ils’était déjà écoulé au débutde l’été à plus de 4 millionsd’exemplaires dans lemonde, et il figure donc dansle « Top 10 », au même titreque Wii Fit qui démontreune nouvelle fois la soliditédes licences Nintendo.Bien qu’aujourd’huiminoritaires (entre 4 % et23 % de la population globaledes joueurs selon les
Alain Flac, patron de Bigben,rassure : grâce à l’accessoire, quipeut prendre beaucoup plus
d’importance dans l’univers du jeu,le ludique interactif a besoin pour le
long terme d’une distributionphysique efficace, sachantmiser sur
unmerchandising élaboré.
Chez Sega, James Rebours soulignela valeur prise par des héros quisont devenus des légendes et des
boosters pour les ventes.
études), les « core gamers »restent une cible privilégiéedes développeurs dans lamesure où ces joueursassidus sont prescripteurs etsurtout des consommateursboulimiques. La donnepourrait toutefois changer.C’est en tout cas cequ’indique la dernière étudede NPD, sorte de « GfKd’outre Atlantique »(segmentation 2011, ou lenouveau visage des joueurs)qui estime qu’aujourd’hui, les« digital gamers » (cesjoueurs qui achètentessentiellement en ligne, quitéléchargent des jeux à petitsprix sur steam, jouent surmobiles ou tablettes tactiles)prennent un ascendantéconomique sur les « coregamers ». Car si cespopulations restent les plusgros joueurs (ils consacrent18 heures par semaine auxjeux, contre 16 heures pour
les digital gamers), cesderniers achètent enmoyenne 5,9 jeux partrimestre quand les « coregamers » n’en achètent plusque 5,4 en moyenne. Lesnouveaux modes deconsommation laissent lapart belle à l’achat impulsifet, là aussi, cescomportementséconomiques ont sans doutevocation à influencerla forme et le contenudes jeux à venir.Le cabinet Gartner pour sapart, tempère et estime quece sont les ventes de jeuxsur consoles qui vont
continuer de tirer le marchédu jeu. Entre 2011 et 2015,il prévoit que ce secteurdevrait passerde 44,7 milliards de dollars(31,2 mds d’euros),à 56 milliards de dollars(39,1 milliards d’euros),enregistrant ainsi unecroissance stable.Toutefois,le cabinet met bien entendul’accent sur les tablettesnumériques et lessmartphones qui pourraientégalement jouer un rôle deplus en plus important dansle secteur du jeu vidéo. Enavril, l’institut Flurry Analyticsremarquait déjà, auxEtats-Unis, une fortecroissance du marché desjeux disponibles sur lesplates-formes IOS d’Apple etAndroid de Google. SelonFlurry Analytics, ces jeuxpèsent en 2010 quelque800 millions de dollarsaux Etats-Unis, contre500 millions de dollars,un an plus tôt.Question jeu en ligne, pourGartner, la progression de cesegment s’expliqueessentiellement par l’arrivéede nouveaux modèleséconomiques. « Les modèlesfondés sur l’abonnementlaissent désormais la place àdes modèles « freemium »,où l’accès est gratuit mais oùla monétisation est assuréepar la publicité ou lessystèmes demicrotransactions », expliqueBrian Blau de Gartner, dansun communiqué.Ainsi,Gartner mise sur unecroissance très importantedu domaine du jeu en ligne,évoluant de près de12 milliards de dollars(8,4 mds d’euros) à plusde 28 milliards de dollars(19,5 mds d’euros) attendusen 2015.Avec cette étude, l’analysteconfirme une tendance deplus en plus en plus affirmée
dans les jeux en ligne.D’importants acteurs du jeu,comme Valve, mais aussiElectronic Arts, ont annoncéexpérimenter des modèlesfree-to-play. Ces prévisionsconfirment également lesuccès des « jeux sociaux »,alors que Zynga, leader dansce domaine, vient de remplirun formulaire d’entrée enbourse.
Le marchévu par les spécialistes
Le secteur des jeux vidéoconnaîtra très probablementune embellie en fin d’année,dès octobre et novembre,avec de lancement denombreux jeux, et pour Noëlqui, comme chaque année,redonne un coup de fouet ausecteur. Entre-temps, poursauver la mise, le marché desjeux vidéo devra comptersur les ventesdématérialisées deprogrammes, pour lesconsoles, smartphones,tablettes Internet et les jeuxpour les réseaux sociaux.Beaucoup s’accordent à direque la dématérialisation desjeux vidéo serait donc uneopportunité plus qu’unemenace.Tout dépend du côtéde la chaîne de valeur oùchacun se situe. Les éditeursy voient forcément uneopportunité, les distributeursphysiques ont un avis
Cologne ,18 août 2011 :on danseavec Kinect
Spécial Rentrée57
��
probablement plus nuancé !Ce constat du matériel VSdématérialisé, est une réalitéqui n’a pas échappé à AlainFalc PDG de BigbenInteractive. Il ne cache pasque le marché du jeu vidéo aenregistré de mauvaisrésultats sur les moisd’avril/mai. « Cette tristeréalité se constatetoutefois sur l’ensemble desbien culturels, tempère-t-il
et l’on a constatéun petit frémissementau mois de juin ».Il reste raisonnablementoptimiste car selon lui, lemarché offre encore desperspectives intéressantesavec la sortie de nouveauxtitres très attendus et unebaisse annoncée des prixdes consoles en fin d’année.Cette vague derepositionnements devrait
avoir une influence favorablesur les vente d’accessoiresvidéo. Leader européen surce marché, Bigben proposenotamment pour la PS3 unjeu vidéo connecté sur unvélo d’appartementégalement distribué par lamarque. Pour Alain Falc, lemarché du jeu vidéocontinue de croître maisdans le même temps, ilpoursuit aussi sa propre
évolution et la principaleincertitude est de savoir avecquelle rapidité il va sedéplacer de l’universmatérialisé vers ledématérialisé.Dans cette perspective etpour préparer l’avenir, Bigbena réalisé une OPA sur lasociété de téléphonieModeLabs Group (240,2millions de chiffre d’affaires).Société basée à Paris, cette
« Il est exact que le premier semestren’a pas été très réjouissant » concèdeRichard Brunois, de Sony CE. Maisc’est un peu comme cela d’une ma-nière cyclique, une année bien, uneannée moins bien. Cela s’expliqued’ailleurs sans difficulté. L’année der-nière, nous avions une grande quan-tité de titres forts, des softs commeHeavy Rain, GT1, même sur Mario,
tout cela a tiré le marché. Au début de 2011, les sorties de jeuxn’étaient pas là ». Richard Brunois rappelle cette réalité : leprincipe du marché consiste àalimenter les détenteurs demachines avec des titres asseznombreux et attractifs. « Maisnous avons une grosse actualitépour le 2e semestre 2011. Beau-coup de jeux vont sortir, ce quine devrait toutefois pas être suf-fisant pour remonter le handicapaccumulé au début de la sai-son ».Lucide sur cette évolution prévi-sible et prudente, pour les pers-pectives, Richard Brunois seplace sur un registre différent ence qui concerne Sony. « L’an der-nier, tout n’était pas super pour le marché, mais les choses ontfonctionné très fort pour la PlayStation. Nous étions en tête, etnous le sommes toujours à travers l’écosystème de la PS3 ». Età la manière d’un message au terrain, il n’hésite pas à rappe-ler que « dans un marché morose il est judicieux de miser avecforce sur cet écosystème de la PS3. A l’automne, c’est là que çava se passer ». Avec un argument : la volonté de plus quejamais privilégier la clarté de l’offre : « nous organisons nosjeux selon trois catégories : les jeux pour gamers, les jeux« Move » et les jeux « Kids » pour les enfants. L’offre va êtrenourrie, avec par exemple pour les gamers des titres comme
Uncharted ou Resistance. Avec Move, nous allons apporterbeaucoup de contenu ». Dans ce segment, pour lequel Sony CErevendique en France une position comparable à celle deKinect », la musique sera en vedette notamment avec DanseStar. « En Résumé, une ligne claire pour tout l’univers de lacélèbre console de salon qui tient bien son rang, tant en valeurque pour les quantités. La PS3, arrivée jadis (ce n’est quandmême pas si vieux !) probablement trop en avance, tant sur leplan de ses propres aptitudes qu’avec le Blu-ray et la HD, resteune console très technologique, mais désormais pleinementdans son époque. Si l’on replace cet équipement dans uneoptique où les ventes (de la console comme des contenus)s’approchent de l’équipement audio-vidéo du foyer bien dansson époque, de la 3D à la connexion, l’éco-système PS3 se situeà la confluence de tout ce qui est dans l’actualité, tout en res-
tant dans une échelle de valeurs(sorties de caisse) excellente.Alors que l’on commence de-cide-là, à évoquer une future PS4(des bruits de couloirs à ce sujetcirculaient allègrement dans lemilieu des sous-traitants asia-tiques dès le mois de juillet) c’estau thème de la console portableque l’on songe chez Sony CE. Enfait, deux rendez-vous avec lemarché sont programmés. « Toutd’abord, pour cet automne, nousrepositionnons clairement la PSPpour le marché des enfants. Celaest prévu pour novembre »
explique Richard Brunois, qui évoque le repositionnement enprix et en style d ‘offre. Et après cette initiative, doit arriverdébut 2012 la nouvelle portable de Sony désormais avec(depuis l’E3) son vrai nom de combat : Vita. « Une console trèstechnologie dans sa conception, mais qui n’est pas lancée pourfaire de la techno, mais bien se placer dans le domaine du jeu »souligne en substance Richard Brunois. « Elle sera positionnéepour jeunes adultes et gamers, avec un excellent line-up de lan-cement ». Ouverte au jeu en réseau en Wi-Fi, elle arrivera à unprix compétitif, « pour un beau concentré de technologie quandmême ! » �
On souligne chez Sony CE que l’écosystème de la PS3est celui qui génère le plus de valeur.
Une PS3-160 Go repositionnée à 249 euros,un PSP à 99 euros en entrée de gamme.
SONY CE, RICHARD BRUNOIS : LA VALEUR SÛRE MAINTIENT LE CAP
Richard Brunois : veiller àune bonne clarification
de l’offre.
Spécial Rentrée58
firme est spécialiste de ladistribution de produitstélécoms et créatrice demobiles de luxe. Lerapprochement entre lesdeux sociétés ne concerneque les activités dedistribution et de conceptiond’accessoires, soit 92 % duchiffre d’affaires deModeLabs. Pour BigbenInteractive, cette reprise vapermettre de doubler detaille dans le segment desaccessoires et de mettre lecap sur les 150 millionsd’euros réalisés en Europe.Alain Falc conclut enremarquant que : « de toutefaçon, la dématérialisation etl’exploitation des jeux surtéléphones et tablettes nesignifient pas pour autant lafin des consoles. La musiqueest de plus en plustéléchargée mais les disquesexistent toujours... »Le directeur général de SegaFrance, James Rebours,constate lui aussi un recul du
marché du jeu vidéo sur ledébut d’année 2011. Mais ilne s’en alarme pas outremesure car, fait-il remarquer,« le premier semestre 2010avait vu la sortie de très grostitres ». C’est donc pour luile « contre-balancement »entre une année avec destitres majeurs, et une autreplus « plate ». Pour pallierjustement ces mouvements« magmatiques » inconstants,il fait part de son envie dedésaisonnaliser un peu lemarché qui réalise encoreplus de 40 % de ses ventessur les mois d’octobre,novembre et décembre.Selon lui, « il y aurait de laplace pour sortir desnouveautés intéressantes surles périodes février/mars etavril/mai/juin. »Pour la rentrée deseptembre/octobre, lasociété prévoit l’un de sespremiers jeux sur Kinect.Il s’agira d’un jeud’action/horreur. La PS3 n’est
pas oubliée avec un titreanniversaire pour fêter lesvingt ans de Sonic, petitpersonnage devenuemblématique du jeu vidéo…James Rebours croit aussibeaucoup au merchandising,les figurinesà l’image des personnagesSega vont selon lui faire ungrand retour.Pour Microsoft, les chosessont un peu différentes.Fabricant de consoles etéditeur, la société se doit derester ancrée dans la bonne
ChristianMoulin,Microsoft : « nepas prendre part à la tendance
déflationniste ».Microsoft surfe surla vague du succès de Kinect,maisavec un line-up de nouveautés
extrêmement dense.
vieille méthode de ventephysique. En tout cas, pourune bonne partie de sonactivité. Ainsi, le directeurcommercial de la divisiongrand public de MicrosoftFrance, Christian Moulin,affirme : « Nous ne voulonssurtout pas participer à ladéflation en nous engageantdans la chute des prix ». Ilpréfère par conséquentmiser sur le marketing, defaçon à soutenir efficacementles jeux et apporter ainsi unmessage clair et limpide. « Larentrée verra l’arrivée de25 titres exclusifs Kinectdont une franchise Star Warsavec la possibilité pour lejoueur de piloter le vaisseauspatial et de faire descombats laser. Une grossefranchise Disney estégalement attendue. Il s’agitd’un parc d’attractionvirtuel », explique ChristianMoulin. « C’est un jeumagnifique avec de trèsbeaux graphismes, un jeu
« Il convient de s’attarder sur des évènements positifs », insistePhilippe Lavoué, de Nintendo France. « Il y a un segment qui esten croissance en valeur dont on ne parle pas assez » poursuit-il. Souhaitant se démarquer de la morosité ambiante, il sou-ligne : « Nous sommes très confiants sur le futur de nos produitset sur celui de l’industrie du jeu vidéo. Aujourd’hui, le segmentdes consoles portable est d’après GfK en progression de 4,7 %en valeur ». Dans ce créneau, Nintendo s’est positionné grâce« à un lancement majeur, celui de la 3DS. C’est le fruit d’uninvestissement considérable. Mais la 3DS a depuis le début del’année 15 % de parts de marché en valeur, sur l’ensemble desconsoles. Et cette part monte à 30 % depuis les semaines actives,autrement dit sa mise sur le marché » expliquait-il lors du der-nier IDEF, corrigeant en quelque sorte les analyses souvententendues à propos de la petite console 3D, en général ap-puyées sur les volumes. « Nous sommes donc très confiants sur
les fondamentaux de ce marché.On peut faire des parallèles avecd’autres industries du divertisse-ment. Le bon contenu associéaux technologies qui parlent auxconsommateurs et avec les-quelles ils interagissent, permet-tant de nourrir de la croissance.Mais Philippe Lavoué ne dissi-mule pas que derrière ces visionsgénérales, prend place unemobilisation extrême. « Le travailmené sur la 3DS est éreintant. Ilest depuis le lancement extrêmement intense avec nos interlo-cuteurs. Il consiste notamment à aller chercher de nouveaux uti-lisateurs, lesquels nous demandent des expériences de jeu quileurs parlent ». Une campagne de motivation sur un spectrelarge a été initiée, avec pour objectif de proposer aux utilisateursdes jeux d’action, du sport, de la bagarre, et beaucoup de jeuxmultijoueurs. D’où des annonces aussi variées que StreetFrighter, Nintendogs, Resident Evil etc. »« Nous avons lancé plus de 20 jeux en l’espace de 3 mois. Cetravail était nécessaire, et fondamental pour lancer une console.Cela coûte beaucoup d’argent, mais doit permettre d’obtenir
Philippe Lavoué,Nintendo,s’affirme confiant dans les
produits de lamarque et pourle jeu vidéo dans son ensemble.
Avec le spectaculaire repositionnementde sa 3DS, le créateur de Mario fait preuve deréactivité, n’entendant pas se laisser dominer parles pessimismes qui rôdent autour du jeu. Mêmesi la situation a finalement justifié des initiativesn’ayant rien de commun avec des demi-mesures.
NINTENDO, PHILIPPE LAVOUÉ :
Spécial Rentrée59
emblématique pour jouer enfamille ». Et pour le10e anniversaire de Halo, lafirme ressort Halo 1 mais enversion HD. « De nombreuxjoueurs de Halo n’ont pasforcément connu le n°1,souligne Christian Moulin, cesera par conséquentl’occasion d’en profiter. Dèsle mois d’octobre, nousserons omniprésents enmagasins et ce, jusqu’à la findécembre », souligne-t-il.
L’innovationen questions
Il est indéniable que leralentissement que connaîtactuellement le secteur esten partie imputable à une finde cycle des consoles desalon. Heureusement, lesportables sont là pour sauverla mise. Mais au fond, quandon y songe, le segment dujeu vidéo ne serait-il pasaussi tout simplement etpartiellement en panne
d’innovation ?Les acteurs de ce marchévantent souvent la forte« proximité » de leur activitéavec celle du cinéma ou dulivre. Mais les séries àrallonge dans le genre Matrix 1,Matrix 2 et 3 et au-delà…n’ont-elles pas de quoi lasserou même détourner dugenre, aussi bon soit-il ! C’estpeut-être de ce côté aussique le bât blesse dans lefabuleux monde du jeu vidéo.D’un côté, les clientscommencent à consommerdu jeu vidéo en 3D sur 3DSou à jouer sans manettesavec Kinect. De l’autre,
certaines sagas ont passé lequart de siècle et si lecinéma inspire le jeu, lui aussia connu des « anti-attraits »après avoir trop tiré sur lesmêmes ficelles. Rappelons-nous de cette mémorableremarque d’un producteurhollywoodien dans lesannées 60 : « trop dewesterns tue le western » !Côté points de vente etrayons, l’innovation est-elledavantage au rendez-vous ?Qu’est-ce qu’un chalandpassant depuis des annéesdevant les établissements desmeilleurs spécialistes voit deréellement nouveau qui
serait susceptible de luidonner envie d’entrer, s’il nel’a jamais fait ? Depuis desannées, les habitudes se sontaussi cristallisées autour d’unmécanisme dans lequel lesinitiateurs sont lesfournisseurs et leursopérations. Et dès lors, rienen amont, rien en aval. L’undes meilleurs services àrendre à cet univers neserait-il pas, outre lerafraîchissement d’une visionqui devient tellement routinequ’elle va finir par se fairehandicap, de cultiver au plus-que-parfait l’art de recruterde nouvelles clientèles sanschasser celles qui sont déjàfidélisées ? N’oublions pascette simple réalité :si un sang neuf vientstimuler les scores de lavente physique, cela nepourra que passer par deséléments visuellement trèsperceptibles au niveau duterrain. Rien vu, rien vendu ! �
M.G
une accélération forte au cours de la deuxième partie del’année ». Des propos tenus avant le repositionnement, et quidès lors, prennent encore davantage de signification. Son opé-ration de lancement a apporté la preuve d’une déterminationsans faille de la part du fabricantjaponais, qui enregistre certes desrésultats financiers pénalisés depuisdeux saisons, mais ne peut relâcherses efforts, pour justement renoueravec des phases positives.« Nous allons vers un élargissementde la cible, poursuit Philippe Lavoué,et nous projetons pour l’année calen-daire 2011 un total de 850 000consoles 3DS vendues en France ».Après avoir vendu 160 000 consolesen 3 mois, la comparaison est volon-tiers proposée par notre interlocuteuravec l’expérience de la DSI XL lancéeà la même période, et qui au termede la saison a quand même franchi le cap des 750 000 unités.Dans ce contexte, une évocation des premiers pas de la Wiiapparaît aussi comme un repère instructif. « Aujourd’hui, la Wiiest entrée dans une phase de maturité, qui n’est pas inintéres-sante. Nos interlocuteurs ont parfois tendance à oublier que sicette console est devenue évidente pour tout le monde, c’estaussi grâce à un travail intense au départ. Avec une base ins-
tallée de plus de 5,3 millions, tout le monde connaît la Wii ».Cela même chez les non-joueurs. Philippe Lavoué remonte mêmele temps jusqu’en 1986. Ceux qui croyaient au concept déve-loppé alors par Nintendo ne faisait pas l’unanimité. De surcroît,
les schémas ne sont pas tous appelés àse ressembler, notamment dans lesventes de contenus. « Wii Party, parexemple, ne correspond à aucunecourbe rencontrée dans cet univers. Lepremier week-end s’est établi à 7 000pièces. Puis cela a progressé régulière-ment ». Nintendo joue donc sur undouble registre : s’inscrire dans lesschémas du marché, mais aussi misersur des différenciations qui aboutissentà des parcours spécifiques. Avec uneconsole de salon en période de stabili-sation, et une portable qui devrait voirsa position se développer vigoureuse-ment, il y a de quoi cumuler des ventes
évidentes et de bons courants de croissance à prévoir dansl’univers de la marque. Le tout dans une conjoncture dont per-sonne ne peut savoir ce qu’elle sera au juste fin 2012. « Nousne sommes pas hors courant », rappelle Philippe Lavoué, quiconstate comme tous les acteurs que l’environnement n’est pasfacile. Cela dans un créneau où « les produits se vendent tard,souvent à la période des cadeaux ». �
Entre un parc au top et une version nouvelle à l’horizon,laWii s’affirme comme
l’une des valeurs fortes de l’automne.
Des promos,oui,mais ce décor est-ilapte à attirer lesnouvellesclientèles, tout enfidélisant lesautres ?
Spécial Rentrée60
J U S D E P O M M E SJ U S D E P O M M E S
iPhone, iPod et iPad connaissent unengouement sans précédent auprès dupublic. Ces terminaux mobiles sophisti-qués équipent une large partie de lapopulation. Fun et technologiques, ils ontséduit au fil des ans des utilisateurs auxprofils très différents.Ces derniers recher-chaient des accessoires pour encore plusde confort d’utilisation et profiter pleine-ment des ressources de leurs équipe-ments nomades. Au fil des saisons, c’estpeu à peu tout l’univers de l’électroniquede loisirs qui est bénéfiquement conta-miné par cette prolifération génératricede CA. Laquelle se métamorphose : hierseulement (mais déjà) créatrice de ventesinduites, elle est devenue le moteur d’uncourant d’affaires puissant qui anime pra-tiquement tous les rayons,et peut encoreamplifier son influence positive si ellebénéficie d’une optimisation de l’offresous toutes ses facettes.
L’écosystème en question
Si l’on reprend chronologiquement lamise sur le marché des produits high-tech de la marque à la pomme, c’estl’iPod qui a été le premier à équiper le
grand public. L’ergonomie, l’approcheinnovante de la navigation et le designépuré ont immédiatement séduit. Larévolution était en marche et dès ledébut, une foison d’accessoires a étécréée pour compléter et enrichir cebaladeur.Ce produit a considérablementévolué au fil des saisons : iPod Classique,Shuffle, Nano... une gamme diversifiéeafin de cibler exactement l’utilisateurpotentiel. L’iPhone a inondé le marché
quelque temps après, révolutionnantcette fois l’univers explosif de la télé-phonie, suivi une poignée d’années plustard par l’arrivée de l’iPad.Ces innovations ont à ce point boule-versé les habitudes de consommationque les acteurs d’industries connexesont dû adapter leur offre pour per-mettre à leurs clients de continuer à uti-liser leurs produits Apple. Ainsi, parexemple, les industriels ont conçu des
Rec
L’univers des produits liés à la vague Apple va bien au-delà desseuls accessoires. Parrot en a apporté une brillante démonstrationavec de très belles et très performantes enceintes acoustiques. En
toile de fond, la silhouette du designer Philippe Starck.
Attention, danger : voilà unrayon à l’allure hélastypique, plutôt confus ettrès désordre, l’opposé dece qu’Apple a su imposerdans ses mises en place.Une bonne approcheconsisterait à se prémunircontre les effets négatifsd’une vision de ce genrequi n’est pas sans rappelerle « tout et n’importe quoi »ayant précipité dans lenégatif les linéairesconsacrés à la DS deNintendo. Il faut moinssurcharger tout en gérantmieux l’étendue pertinentede l’offre, c’est-à-dire enréalisant une présentationtrès lisible d’un ensembled’utilisations ou defonctions motivantes.
Spécial Rentrée61
autoradios compatibles avec les iPhoneet les sociétés les plus diverses dévelop-pent des applications spécifiques pourque l’on puisse utiliser leurs services viales produits conçus à Cupertino !Selon que l’on ait l’envie de transporterpartout ses playlists avec son iPodShuffle, de surfer sur son iPad tranquille-ment sur son canapé ou de consulterson agenda sur son iPhone, les besoinssont évidemment différents.Devant tantd’utilisateurs variés, c’est tout un nouvelécosystème qui s’est développé autourde ces appareils.Mais dans ce méandre d’offres produit, ily a à peu près de tout. Du pur gadgetn’offrant aucune valeur ajoutée si ce n’estsubjective, jusqu’au summum du designet de l’utilité. Dans cette jungle d’é-quipements, il peut être difficile de fairele juste choix pour un rayon car d’unepart, les marges sont variables (elles peu-vent toutefois atteindre 40 voire 50 %pour certains périphériques) et d’autrepart, l’offre est exponentielle. Pire, cer-tains de ces gadgets n’ont que des viescommerciales bien tristounettes et leurconsacrer des broches est du gâchis, parrapport à d’autres qui font chauffer au
rouge les engrenages des tiroirs-caisses !Considérés sans doute à juste titrecomme des interlocuteurs exigeants etvolontaires, les responsables de la firme àla pomme croquée ont petit à petit bienalimenté un courant puissant, avec aubout du compte une sorte de virage à180 degrés sur pas mal de sujets.
Gagner en visibilité
Longtemps volontairement absents deslinéaires de nos GSS et grandes surfaces(pouahhh !), leurs produits s’y trouventdorénavant en bonne place. Et recon-naissons que les critères rigoureux édic-
tés pour que cette mise en visibilité soitvalidée ont eu et ont encore des effetsextrêmement positifs, ne serait-ce quepour montrer à certains exploitantsd’enseignes ce qu’est un rayon tenu demanière satisfaisante. Ou encore ce queveut dire « proposer une gamme entière »,nuances colorées incluses, et pas seule-ment du noir et du silver. Alors que nom-breux sont ceux qui, dans l’industriecomme dans la distribution, ne croientencore à rien d’autre qu’au principe,dignedes Lapins Crétins, selon lequel rien n’estplus efficace que du toujours moins cher,la firme de Steve Jobs démontre à lon-gueur d’année que des produits bienconçus et bien présentés, armés d’unmarketing fort, peuvent être les plus ven-dus et figurer parmi les plus chers et lesplus profitables. En positionnant d’une
cettes à « l’aïl »Aïl Pod,Aïe Phone,Aïl Pad,que ferait-on sans eux ? En quelques années, la connexion magique avec l’iPod a donné naissance à
unmarchéaussiporteurquediversifié.Unemartingaleexcellentepourdenombreuxrayons (ainsiquepour les fournisseurs)que
l’Ipod n’a fait qu’élargir, tout comme plus récemment la tablette iPad.Grâce à Android,cette véritable dynamique se prolonge
désormais bien au-delà de l’écosystème généré par la seule firme de Cupertino.Tous les smartphones et toutes les tablettes
entrentdans ladanse.Outre les classiquesaccessoirespour transformer,décorerouhabiller ces vedettesde lamobilité,les équi-
pements connectablesphysiquementou sans fil semultiplient,pour l’utilisationà lamaison,endéplacement,envoiture…Une
tendancequi ne vapas en rester là,et à laquelle nous avonsdécidéde consacrer un rendez-vous régulier.Première séance…
��
Tout ne peut pas entrer dans un seul et uniquerayon d’accessoires pour les produits iOS. Lesaudaces peuvent aller très loin, comme cettepanoplie inattendue qui permet d’utiliser avecun iPhone 4 les objectifs reflex de Canon ! Aplacer bien sûr de préférence au rayon photo, oùle nombre de possesseurs de reflex de la marquenippone sera le plus élevé.
Les usages sont-ilsimplicitement
déduits de laprésentationstatique d’un
matériel ?Certainement pasaussi bien que surcette photo qui dit
tout. Un univers fortne dispensa pas
d’une signalétiquesimple et explicite.
Spécial Rentrée62
manière extrêmement valorisante le filconducteur que constituent ses lignes deproduits, l’inventeur du Mac a imposéune véritable révolution à son égard.Exemple parmi tant d’autres de ce chan-gement, Auchan a distribué dans sesmagasins, à l’occasion des fêtes de find’années 2010 un guide intitulé « J’aimele Mac » et qui mettait en avant sur unecinquantaine de pages les produits de lamarque créatrice de l’iPhone. Cetteouverture aux circuits très grand publicconvient assurément à l’industriel améri-cain qui peut ainsi toucher une clientèleélargie et complémentaire de celle qui serend volontiers dans ses Apple Store.Un peu à l’image du rayon téléphoniemobile, la diversification de l’offre est iciimportante.A la différence de ce mêmerayon, les références dans le merveilleuxunivers des « I-produits » se multiplientchaque jour. Une ergonomie intelligenteest de rigueur pour que le chaland per-çoive le choix, dans un éventail repré-sentatif de ce qui se fait de mieux pourchaque produit IOS, et inciter les clientsà revenir régulièrement. Cela peutparaître simpliste,mais quand on sait que30 % des acheteurs d’un magasin, les plusfidèles, génèrent 70 % à 80 % de sonchiffre d’affaires et que fidéliser un clientexistant coûte environ cinq fois moinscher que d’en conquérir un nouveau,cela mérite réflexion.Une augmentationde 5 % du taux de rétention client per-met d’augmenter les profits de 25 % à...85 % selon les secteurs d’activité. Améditer.
Selon une estimation de Philips reprise ily a quelques mois dans les médias, il yaurait pour la France, sur la base instal-lée d’iPhone, iPod et iPad,plus de dix mil-lions d’accessoires, du dock le plussophistiqué au plus élémentaire folio.
La saga des produits Cupertino
Rien à voir cependant avec l’univers desaccessoires et compléments pour PC oùdomine une production asiatique ano-nyme ou presque. Les majors de l’EGPsont en effet présentes sur le segment etcomptent bien y demeurer tant que lesuccès sera au rendez-vous. Il est doncfacile de coller aux tendances sans êtretrop inquiet quant à la qualité des pro-duits commercialisés. En tout casconcernant les périphériques électro-niques car pour ce qui est des housses,sacoches et autres dispositifs et gadgets,les marques B et C prolifèrent.Pour cette première, nous avons choisiune sélection de produits irrésistibles depar leurs styles, technologies et utilités.Ils constituent un survol très sommairede ce qui se fait de mieux à l’heureactuelle.Nous débuterons par le dernierJBL : l’On AirWireless. Grâce à sa tech-nologie AirPlay, ce dock audio joue lamusique stockée à distance sur Mac,iPod touch, iPhone ou iPad. De forme
atypique, circulaire, cette stationd’accueil permet de transmettre de lamusique en Wi-Fi grâce à AirPlayd’Apple. Celle-ci fonctionne avec lesappareils de la marque à la pomme surlesquels tourne le logiciel iTunes (iMac,MacBook, etc.) ou ceux compatiblesavec iOS 4.2 (et les versions ultérieures).L’ampli Pioneer VSX-1021 propose unnouveau design avec une façade noirealuminium brossé, le support de la 3D,duréseau et la prise en charge directe desiPhone, iPod et même iPad avec desapplications très intéressantes. Il est pos-sible grâce à lui de diffuser des vidéos,musiques et photos directement depuisla bibliothèque iTunes (ou WindowsMedia Player), et même de propager desvidéosYouTube et d’accéder ainsi à desmilliers de radios du Web. Comme laconcurrence, Denon a porté ses effortssur la connectivité réseau et la simplicitéd’utilisation. Le nouveau Denon AVR-1912, premier modèle DLNA etAirPlaydu fabricant japonais suit donc claire-ment cette voie. Avec l’AVR-1912 lamarque du groupe D&M permet unaccès facilité à tous les produits mobilesApple. Qu’il s’agisse d’un iPod Touch,d’un iPhone ou d’un iPad, il est possiblevia la technologie AirPlay de lire lesfichiers audio contenus sur le baladeur -téléphone - tablette directement sur
J U S D E P O M M E S
Spécial Rentrée63
l’amplificateur. Si votre client installe enplus l’application Denon RemoteApp, lesproduits Apple se transforment alors entélécommande avec quelques fonction-nalités sympathiques comme la visualisa-tion des pochettes d’album.L’une des dernières mini-chaînes audiode JVC innove : elle propose en effet unedouble interface dock permettantd’accueillir 2 terminaux sous iOS. Lespersonnes possédant à la fois un iPad etun iPhone ou iPod touch étant de plusen plus nombreuses, le constructeurjaponais a incorporé à son UX-VJ5 unedouble prise dock permettant de char-ger et d’accéder aux données de cesdeux types d’appareils. La société Seagatecompte répondre à un besoin récurrentdes utilisateurs de tablettes et de mobiles :le manque de place sur leurs appareils.La solution retenue par le constructeurest plutôt simple : permettre l’accès àl’ensemble de ses fichiers via les ondesWi-Fi. Pour cela, un petit disque dur
externe sera utilisé et il fera égalementoffice d’émetteur Wi-Fi. Le GoFlexSatellite, sera doté de 500 Go d’espace etaura une autonomie de 5 heures enmode lecture ou de 25 h en veille.Zagg s’est déjà associé à Logitech dans lepassé pour proposer un capot réalisé enaluminium intégrant un support et unclavier mécanique Bluetooth pour l’iPadde première génération. Les deux mar-ques réitèrent leur partenariat avec unnouveau modèle signé Logitech repre-nant le même principe que la premièreédition mais en l’adaptant cette fois-ciaux dimensions de l’iPad 2. Bons pointspour le clavier Bluetooth qui possède sapropre pile au lithium, ce qui évitera depuiser dans la batterie de l’iPad ainsi quepour la fente située juste au-dessus destouches supérieures du clavier où latablette est insérée en mode portrait oupaysage, ce qui permet de l’installer etde la ranger en un clin d’œil.Apple a construit un univers, un petit
monde bien à lui. Lequel est cependanten voie de « bigbanguisation ».Qui tropdomine un jour se ruine ? En attendant,c’est doucement du royaume des iPhoneet iPad vers l’empire des smartphoneset tablettes que se développe cettefilière des ventes induites. Laquelle méri-terait bien qu’on la rapproche d’unterme jadis dans toutes les conversa-tions et déjà en quasi-désuétude :convergence.Des produits,mais aussi etsurtout des rayons. Sachons ne pasperdre de vue cette réalité.�
M.G
Avec les produits imaginés à Cupertino, nous sommes tout simple-ment dans un... standard. Un peu comme à l’époque du VHS et duBetamax, du PC et du Mac, du Blu-ray et du HD-DVD. L’histoirepeut-elle se répéter ? Question encore plus simple : va-t-on devoiradapter dans les rayons l’offre à plusieurs standards, dont cer-tains vont grandir, d’autres s’émousser ? Selon toute probabilité, laréponse ne peut être que positive. Très dominant, Apple avec soniOS a réussi à unir le reste du monde industriel contre lui. Classique.Le tenant de la réplique est aujourd’hui Android qui, selon leschiffres les plus récents, est ou est en passe d’avoir déjà colonisé lamoitié des ventes de smartphones. La réaction est d’autant plusénergique qu’à la différence des anciens standards que nous avonsévoqués, celui d’Apple a non seulement fait main basse sur le prin-cipe de fonctionnement technique, mais aussi sur une part colossaledes contenus, notamment la musique. La firme locomotive de cetteréponse est Samsung (avec Google en embuscade), qui commenceà gêner la célèbre Californienne, comme le démontrent les récentesprocédures que cette dernière à engagées à l’encontre du Coréen,
qui par ailleurs est aussi l’un de ses principaux fournisseurs !Comme cela a été observé dans toutes les jeunesses techniques dupassé, un certain nombre de prétendants au pouvoir se bousculentau portillon, tentant chacun à leur manière de rendre captive laclientèle. (Une captivité qui n’est au demeurant pas forcément néga-tive pour la distribution, l’exemple d’Apple le démontre). Or, dansune vie communicante et convergente arrivée à son régime de croi-sière, situation qui sera inéluctablement vécue d’ici quelquesannées, on voit mal comment pourraient se maintenir plus d’un àdeux systèmes (un peu comme ce qui s’est produit dans le mondedes ordinateurs, où seuls ont subsisté l’univers Microsoft, le stan-dard de masse, et l’univers Mac, limité mais élitiste). Ce n’est pasà la distribution de prendre position dans cette bataille, sauf lors-qu’il s’agira d’éliminer ce qui peut rendre trop complexe un mar-ché, par exemple en sachant ne pas trop insister sur un standardn’apportant pas un courant d’affaires suffisant. Il reste à chacund’être très attentif aux évolutions, et de savoir faire preuve de réac-tivité le moment est venu. �
L’UNIVERS APPLE DÉJÀ À MOITIÉ GRIGNOTÉ
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R É G L E M E N T A T I O N
Osons, c’estpermis !
Actions commerciales :
Etape importante : le ciel se dégage à proposdes initiatives prises pour optimiser l’activité
commerciale.Une marge de manœuvre accruevient en effet de se voir appliquée dans lapromotion des ventes au consommateur !Explications avec la complicité de la Ficime.
Comme chacun le sait, au fil des ans, lelégislateur avait mis en place une régle-mentation destinée à protéger le consom-mateur. Concours, cadeaux, primes etautres petites idées astucieuses n’étaientpas du goût de tous, et pas mal de res-trictions réglementaires empêchaient d’yavoir recours sereinement. Des disposi-tifs qui ont eu pour effet de réduireconsidérablement la marge de manœu-vre des responsables commerciaux etmarketing dans la promotion des ventes.Ne laissant guère que le rabotaged’étiquettes comme ultime refuge pourfaire saliver les prospects.Mais, la Loi desimplification et d’amélioration du droitdu 12 mai offre désormais une liberténettement accrue dans le choix de cesactions visant à stimuler des ventes augrand public. . . .
La fin de l’interdictiondes ventes liéeset des loteries commerciales
Ainsi étaient interdites ou strictementencadrées, jusqu’à il y a peu, des opéra-tions de promotion des ventes commeles ventes subordonnées (qui consistentà subordonner la vente d’un produit àl’achat d’un autre produit ou service), lesventes avec prime (qui consistent àremettre au consommateur un cadeaupour l’achat d’un produit ou d’un ser-
vice) ou les loteries commerciales avecobligation d’achat.Ces interdictions, troprestrictives, visaient des pratiques le plussouvent bénignes. La Loi de simplifica-tion et d’amélioration du droit du 12 maidernier admet désormais la légalité desopérations à partir du moment où ellesne peuvent être regardées comme despratiques déloyales au sens de l’articleL. 120-1 du Code de commerce.
Une opportunitéà saisirpour redynamiser les ventes
Qu’est-ce qu’une pratique déloyale ausens du Code de commerce ? Le législa-teur distingue les pratiques commer-ciales dites « trompeuses », qui se tra-duisent par l’omission d’une informationessentielle qui peut induire en erreur leconsommateur, et les pratiques com-
merciales dites « agressives », qui limi-tent la liberté de choix des consomma-teurs (harcèlement, contrainte physiqueet morale...). La question de l’altérationdu comportement du consommateur asuscité de nombreux commentaires.Retenons simplement qu’il ne saurait yavoir altération lorsque le consomma-teur a été clairement et loyalementinformé des conditions de l’offre aumoment d’accomplir son achat. Il suffitdonc de porter clairement à la connais-sance du consommateur les conditionsd’une offre de promotion commercialepour que celle-ci ne soit pas considéréecomme déloyale.Les responsables commerciaux et mar-keting vont donc désormais pouvoir éla-borer des offres commerciales attrac-tives assorties d’un cadeau ou d’uneloterie. Une opportunité à saisir pourredynamiser les ventes ! �
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Spécial Rentrée66
L ’ A I R D U T E M P S
Cette question des mœurs et des rap-ports entre individus face aux équipe-ments techniques n’est pas nouvelle. Il ya bien longtemps, l’arrivée de la TSF surle buffet de la cuisine avait, dit-on, forte-ment émoussé l’animation des repasfamiliaux. « Tais-toi, j’écoute ! » étaitdevenu une réplique fréquente à touteinterrogation dans le style : « tu veuxencore des nouilles, chéri ? » Letéléviseur a fait pire. Le spectaclevisuel ajouté à la bande sonore ainfluencé comme aucune intrusionantérieure le mouvement des ma-xillaires, partagés entre l’accueild’une nouvelle bouchée de boudinet l’attention béate quand l’écranse remplit d’un coup franc tiré àproximité de la cage de l’équipeadverse. Et que dire de cetteconversation du soir, en famile aucoin du feu, déjà tant malmenéepar la radio-activité ?
Plus on communique,moins on se cause !
Cependant, ces vieilles transfor-mations n’avaient que des dimen-sions modestes, comparées à cel-les qui ont surgi avec des appareilsplus modernes. « Tu pourrais ôterles écouteurs de ton ouôlkmanquand on dîne ! » avait pris une certaineplace dans les échanges autour du rôti,marquant déjà une montée dans l’insup-portabilité naissante parallèlement àl’avènement d’une sorte de seconde vie,auriculaire bien sûr. Mais c’est avecl’apparition des téléphones cellulaires il ya une quinzaine d’années que le cou-vercle de la marmite a fini par sauterpour de bon.Voilà que des malotrus mal-polis osaient répondre à leurs appelsmême au restaurant, après qu’une aga-çante musiquette ait perturbé la salleentière, gâchant tout le plaisir des
ardentes causettes autour du jour ou dusteak à point.Conscient de participer bien involontai-rement à cette dégringolade des bonsusages qui, selon certains, aurait encorepris un peu plus d’ampleur avec lessmartphones, Intel a bâti une enquêtepour savoir où en sont les choses sur ceplan, et si quelque noble comportement
peut encore être sauvé dans la manièredont nos clients enterrent l’étiquettesociale dès qu’ils ont mis la main surl’étiquette d’un prix imbattable.Voici deséléments concrets.Des réponses à l’enquête (menée surEurope, Moyen Orient et Afrique), ilapparaît tout d’abord que l’usage deséquipements mobiles commence tôt lematin. 67 % des individus consultent leurmobile chaque jour au aurores, avant departir travailler, et même 23 % le fontavant de s’être levés. 7 % des individusconsidèrent qu’il est impoli de consulter
ses pages sur les réseaux sociaux quandils sont avec des amis ou collègues, par-tageant un café. 16 % seulement n’ap-précient guère qu’une personne procheles envoie balader quand elle est en trainde passer un SMS, zut alors !Mais ces comportements ne sont passeulement considérés comme desusages plus ou moins respectueux des
rapports entre individus. Car,comme le considèrent près de 6personnes sur 10, la technologiemobile n’est pas seulement « deve-nue partie intégrante de notreprofil public, nos appareils connec-tés représentant souvent un signede statut social » soulignent lesauteurs de l’étude. L’individu uti-lise et montre qu’il utilise les outilsnumériques,même un peu incons-ciemment. Etrange forme de com-portement social, qui se mêled’une touche d’addiction. Plus dela moitié des personnes interro-gées s’affirment prêtes à plutôt sepriver de bonbons ou de chocolatpendant une semaine que de sepasser de leur smartphone.Autant d’éléments qui démontrentque les équipements nomadescommunicants ont une influencefondamentale sur le comporte-ment de chacun. Sans pour autant
altérer une classique et quelque peu égo-centrique propension à mieux accepterses propres nouvelles habitudes discu-tables que celles des autres. 50 % desinterrogés qualifient leur « comporte-ment mobile » d’excellent, mais seule-ment 11 % attribuent cette même appré-ciation au comportement des autres.Cela ne rappelle-t-il pas l’attitude de biendes automobilistes qui s’estiment bonconducteurs, mais constatent que lesautres, à des rares exceptions, sont« tous des c... » ! �
Sarah Croche
Impolitesses numériquesSi le numérique change la vie de nos semblables, l’usage des équipements qui inondent
l’espace de nos linéaires fait aussi évoluer leurs comportements.Le respect des uns marque
un temps d’arrêt quand les autres laissent se manifester le vibreur de leur smartphone.
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