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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE CYCLE NORMAL ELABORATION D’UN GUIDE DES PRATIQUES DE LA CONSOLIDATION DES COMPTES ET DU PASSAGE AUX NORMES IAS/ IFRS DU SECTEUR IMMOBILIER MAROCAIN : CAS DE LA CGI NOM ET PRENOM : AKIL Ouafae ENCADRANT : Mr. BIADE OPTION : FINANCE-COMPTABILITE ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010-2011

Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

CYCLE NORMAL

ELABORATION D’UN GUIDE DES

PRATIQUES DE LA

CONSOLIDATION DES COMPTES ET

DU PASSAGE AUX NORMES IAS/

IFRS DU SECTEUR IMMOBILIER

MAROCAIN : CAS DE LA CGI

NOM ET PRENOM : AKIL Ouafae

ENCADRANT : Mr. BIADE

OPTION : FINANCE-COMPTABILITE

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010-2011

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Ouafae AKIL 2 Mémoire de fin d’étude

Dédicaces

Je dédie ce mémoire à :

Mes chers parents qui n’ont réservé aucun effort pour veiller à mon

éducation et me rendre un élément créatif et actif dans sa vie au service de

sa chère patrie ;

Toute ma famille qui me soutient vivement ;

Tous mes amis ;

Tous mes professeurs du primaire, du collège, du lycée et du cycle supérieur

à l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises.

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Ouafae AKIL 3 Mémoire de fin d’étude

Remerciements

Ce travail a été réalisé du 15 Janvier au 15 Mars 2011 à la Compagnie Générale

Immobilière (CGI) à Rabat.

Je tiens à remercier ici Monsieur Adnane Benzekri, Chef du Département

comptabilité et consolidation, qui , à travers ses conseils et son aide précieuse, m’a

guidé tout au long de mon travail.

De plus, je remercie Mademoiselle Lamyaa Haissoubi qui m’a énormément aidée à

m’intégrer dans le service tout au long de ma période de stage.

Enfin, je tiens à exprimer ma reconnaissance à l’ensemble du personnel du

département Comptabilité.

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Ouafae AKIL 4 Mémoire de fin d’étude

Sommaire

Introduction

Partie I : Cadre théorique de la consolidation des comptes et des normes

IAS/IFRS

Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes

Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS

Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de consolidation

Partie II : Les spécificités de la consolidation des comptes dans le secteur

immobilier marocain : cas de la CGI

Chapitre I : Les spécificités du secteur immobilier marocain

Chapitre II : Les spécificités de la CGI

Chapitre III : La démarche de la consolidation de la CGI

Conclusion générale

Bibliographie

Lexique immobilier

Liste des figures et tableaux

Liste des abréviations

Annexes

Table des matières

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Ouafae AKIL 5 Mémoire de fin d’étude

Avant-propos

Mon stage de fin d’études dans la Compagnie Générale Immobilière a constitué une

occasion incontestable de mettre en pratique des notions et des aptitudes dans le

domaine de la finance et de la comptabilité dispensées pendant les 4 années

d’études à l’ISCAE dont la pédagogie rigoureuse et la polyvalence sont parmi les

piliers de sa stratégie de formation.

Ainsi, le stage m’a permis de me pencher sur une thématique assez dynamique et

d’actualité sous la lumière de l’évolution de la réglementation mise en vigueur au

Maroc. La consolidation des comptes et l’adoption des normes IAS/IFRS

représentent alors le champ sur lequel j’ai développé une analyse surtout qu’il

coïncide parfaitement avec l’essence de notre formation de base et, de ce fait, il sera

une opportunité remarquable pour apprendre dans un Groupe en perpétuel

développement.

Mon projet sur cette thématique sera proposé de manière à mettre la lumière sur

l’amélioration des pratiques de la consolidation des comptes et un essai de mise en

place des normes comptables internationales au sein de la Compagnie Générale

Immobilière en réponse aux nouvelles exigences de celle-ci en matière de

filialisation et en harmonie avec sa situation de société cotée en Bourse. Ces défis

nécessitent la mise en place d’une structure performante favorisant la génération

d’une information financière crédible donnant lieu à une communication financière

qui répond aux attentes des différentes parties prenantes. Ce document se veut être

alors une référence nationale en matière de consolidation des comptes et de

préparation au passage vers les normes IAS/IFRS dans le secteur immobilier

marocain. Finalement, Dans une perspective de collaboration assez étroite avec les

acteurs internes de la Compagnie Générale Immobilière, j’espère que ma mission

étalée sur une durée de 2 mois au sein du service Comptabilité et consolidation

arrivera à ses objectifs escomptés sur le plan personnel et organisationnel. A ce

titre, je souhaiterais remercier la direction de la Compagnie Générale Immobilière

d’avoir accepté ma demande de stage de fin d’études pour la période allant du 15

Janvier au 15 Avril.

Ouafae AKIL

Casablanca, le 15 Avril 2011

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Ouafae AKIL 6 Mémoire de fin d’étude

Introduction générale

De nos jours, nous assistons à une accélération de la cadence des regroupements

d’entreprises au niveau national, et ce, en vue de mieux affronter la concurrence.

Le secteur immobilier n’est pas une exception. C’est pour cela que maîtriser les

pratiques relatives à la consolidation est désormais une nécessité pour tout lauréat

souhaitant travailler au sein d’un Groupe. Ajouté à cela, force est de constater que

de plus en plus de Groupes sont amenés aujourd’hui à établir leurs comptes

consolidés conformément au référentiel IFRS. En effet, l’adoption du référentiel

international est considérée alors comme un véritable projet qui associe tous les

acteurs et parties prenantes des Groupes et qui nécessite une réflexion sur les

moyens de pilotage internes, afin de mettre en place une information financière

maîtrisée et crédible. Nous en déduisons alors l’intérêt de mettre la lumière sur les

pratiques de consolidation des comptes dans le secteur immobilier marocain ainsi

que sur les règles de passage aux normes IAS/IFRS.

D’ailleurs, le secteur immobilier occupe actuellement une place de choix parmi les

secteurs prioritaires dans la stratégie globale des instances publiques au Maroc.

De ce fait, les entreprises opérant dans ce secteur sont de plus en plus conscientes

de l’importance que revêt la modernisation de leurs structures et modes de

fonctionnement afin de répondre aux exigences de développement du pays en

termes d’habitat que ce soit à caractère économique et social ou commercial.

En ce sens, la CGI bénéficie de certains atouts qui lui permettent de se positionner

en tête de liste des promoteurs immobiliers. De ce fait, elle jouit d’un savoir faire

reconnu, d’un important potentiel d’intervention, d’une forte notoriété et d’une

situation financière saine.

La pertinence de ce projet est liée à l’existence d’un besoin chez la CGI d’établir des

comptes consolidés selon le référentiel IFRS. En effet, en tant que filiale de la CDG

Développement (filiale du groupe CDG), la CGI doit, en plus de publier ses comptes

consolidés selon les normes comptables marocaines, remonter ses comptes

consolidés selon le référentiel IFRS à sa société mère CDG Développement.

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Ouafae AKIL 7 Mémoire de fin d’étude

L’adoption du référentiel international est considérée alors comme véritable projet

qui associe tous les acteurs et parties prenantes de la CGI et qui nécessite une

réflexion sur les moyens de pilotage internes, afin de mettre en place une

information financière maîtrisée et crédible.

Dès lors, tout au long de notre travail nous serons amenés à répondre à une

problématique de taille qui s’articule autour de l’examen des différentes spécificités

de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS dans un

univers immobilier, la question centrale s’annonce alors comme suit :

Comment peut-on alors percevoir la consolidation des comptes au sein de la CGI

sous la lumière des prescriptions de la réglementation marocaine ainsi que des

particularités du passage aux normes IAS/IFRS ?

Ainsi, le présent rapport sera structuré en deux grandes parties :

La première partie traitera de cadre conceptuel de la consolidation des comptes au

sein d’un Groupe ainsi que du passage aux normes comptables internationales.

Pour ce faire, on a jugé pertinent de scinder cette partie en trois chapitres traitant,

dans un premier chapitre, des généralités sur la consolidation des comptes et, dans

un deuxième chapitre, des principales dispositions des normes IAS/IFRS avant de

conclure au terme du troisième chapitre avec l’impact de ces dites normes sur le

processus de consolidation d’un Groupe.

A l’issue du cadre conceptuel, la deuxième partie traitera de l’adaptation des

pratiques de consolidation et du passage aux normes IAS/IFRS aux entreprises du

secteur immobilier en l’occurrence le cas de la Compagnie Générale Immobilière et

ce, en mettant l’accent sur l’analyse des différentes spécificités majeures d’un point

de vue comptable. A ce titre, nous traitons successivement dans les trois chapitres

de cette partie, les spécificités du secteur immobilier marocain, ensuite, les

spécificités de la Compagnie Générale Immobilière, et finalement, la démarche de la

consolidation des comptes au sein de la CGI.

Pour limiter le périmètre de notre mémoire, nous tenons à préciser que nous avons

surtout axé notre travail sur la problématique de consolidation des comptes chez la

CGI selon la réglementation marocaine mise en vigueur. Tandis que, la présentation

du projet d’adoption des normes comptables internationales en termes des comptes

consolidés, dans le cadre de ce présent rapport, ne concerne que la proposition

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 8 Mémoire de fin d’étude

d’une démarche analytique de préparation au passage et non la réalisation dudit

passage par la publication des comptes consolidés en normes IAS/IFRS.

Une telle transition devrait comprendre tous les aspects organisationnels avant

d’arriver à la phase opérationnelle en matière de conversion des états financiers,

chose qui n’est pas évidente. La démarche de consolidation selon le corpus

marocain et international, préconisée dans le cadre du présent rapport, présente un

caractère universel dans le sens où elle peut faire l’objet d’une adoption au sein des

groupes quelque soit leurs secteurs d’activités. Cependant, un alignement des

pratiques s’avère nécessaire pour aboutir à une meilleure organisation du système

de consolidation.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 9 Mémoire de fin d’étude

Partie 1 : Cadre théorique de la

consolidation des comptes et des normes

IAS/IFRS

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 10 Mémoire de fin d’étude

Introduction

Pour les sociétés mères possédant des filiales et des participations, la consolidation

des comptes revêt une importance capitale. Cette importance s’explique par le fait

que les sociétés mères sont obligées de mettre à la disposition des investisseurs

une information financière pertinente apte à lever les fonds nécessaires au

financement du développement de l’entreprise ; une information reflétant l’activité

de toute l’entité à travers des comptes consolidés au lieu des comptes individuels et

éparpillés entre les sociétés de la société mère. Dans ce contexte, la législation

comptable évolue afin de répondre aux préoccupations des Groupes à travers la

mise en place de référentiels dédiés à la réglementation en matière d’élaboration des

comptes consolidés. Il s’agit en particulier des référentiels suivants :

- La méthodologie des comptes consolidés élaborée par le Conseil National de

Comptabilité (CNC) au Maroc ;

- Le règlement n°99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes consolidés des sociétés

commerciales et entreprises publiques mis en place par le comité de

réglementation comptable (CRC) en France ;

- Les normes IAS 27, 28, 31 et IFRS 3 relatives à la consolidation des comptes

prescrites par les normes comptables internationales IAS/IFRS.

La réussite du processus de consolidation dépend du degré de conformité du

Groupe à l’ensemble des dispositions légales de la réglementation marocaine ou des

normes IAS/IFRS relatives à la pratique des comptes consolidés.

De ce fait, nous proposons d’exposer, dans le cadre de ce volet conceptuel, les

différents aspects de la consolidation des comptes à travers la présentation du

cadre général de la réglementation marocaine en la matière et son processus sur le

plan organisationnel et opérationnel. Nous présenterons aussi brièvement les

nouveautés concernant le projet de loi portant sur la consolidation au Maroc.

Ensuite, il s’agira de mettre l’accent sur les normes IAS/IFRS à travers une

description méthodique et synthétique de leurs principales prescriptions.

Finalement, nous devons mettre la lumière sur le rapprochement entre les deux

volets à travers l’appréhension de l’impact des normes IAS/IFRS sur le processus

de consolidation au sein d’un Groupe.

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Ouafae AKIL 11 Mémoire de fin d’étude

Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes

La consolidation est formée par un ensemble d’opérations aboutissant au passage

des comptes individuels des filiales d’un Groupe aux comptes consolidé de toute

l’entité. Il convient alors de mettre en exergue les éléments phares de la

consolidation des comptes à travers une revue analytique de ses principales

caractéristiques et de son processus conformément à la législation marocaine.

Section I : Cadre général de la consolidation des comptes au Maroc

I. Analyse critique de la réglementation régissant la consolidation au Maroc

I.1. Situation actuelle de la réglementation marocaine en matière de consolidation1

Au Maroc, le cadre réglementaire régissant la consolidation est caractérisé par un

vide législatif. En effet, la loi 17-95 relative à la S.A., sans faire référence aux

notions de groupe et de comptes consolidés, a précisé dans son article 142 les

informations à publier par les sociétés possédant des filiales et des participations.

Ainsi, à ce jour, la consolidation est facultative. Pour combler ce vide, un avant

projet de loi relative aux comptes consolidés a été établi en date du 25 mai 1998,

pour préparer l’adoption d’une loi marocaine en la matière. Le but étant in fine de

rendre la consolidation obligatoire. Cependant, des exceptions qui dérogent à cette

règle existent. En effet :

- en vertu de l’article 47 de la loi bancaire de 2006 : les établissements de crédit

doivent obligatoirement présenter des comptes consolidés.

- en vertu de l’article 5 de note circulaire 05-06 CDVM : les sociétés cotées au 1er

compartiment doivent présenter des comptes consolidés.

- en vertu de la loi n°38-05 du 14 février 2006, les entreprises publiques sont elles

aussi tenues de présenter des comptes consolidés.

I.2. Apports du projet de loi sur la consolidation des comptes

Le principe général qui anime ce projet de loi est « l’ établissement des comptes

consolidés et d’un rapport de gestion du groupe par les sociétés commerciales

1 Cours Mr. EL ATTAR de Comptabilité approfondie, Octobre 2010

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Ouafae AKIL 12 Mémoire de fin d’étude

appelées sociétés consolidantes qui contrôlent une ou plusieurs sociétés » ( article

144 de la loi 17-95).

Les cas d’exemption de cette loi concernent les sociétés autres que celles faisant

appel public à l’épargne ou celles émettant des TCN lorsque les conditions

suivantes sont réunies :

- La société est elle-même incluse dans le périmètre de consolidation d’une

autre société à moins qu’un associé détenant au moins 10% du capital ne s’y

oppose ;

- L’ensemble constitué par la société consolidante et les sociétés qu’elle

contrôle ne dépasse pas, pendant deux exercices successifs, une taille

déterminée par référence à 2 parmi les 3 critères suivants :

Critères Seuil retenu par l’avant projet de loi

Total bilan 100millions de dirhams

Total chiffre d’affaires 200 millions de dirhams

Nombre de salariés permanents 500

Quant aux cas d’exclusion du périmètre d’application de cette loi, ils peuvent être

scindés en deux natures d’exclusion à mentionner dans l’ETIC :

- Exclusion obligatoire : une société sera laissée en dehors du périmètre de

consolidation, lorsque ses restrictions sévères et durables remettent en

cause, substantiellement, le contrôle exercé ou la possibilité de transfert des

fonds ( par exemple : la cas d’une filiale dans un pays à forte instabilité

politique);

- Exclusion optionnelle : cas des sociétés dont les actions ne sont détenues

qu’en vue de leur cession ultérieure et celui des sociétés qui présentent un

intérêt négligeable par rapport à l’objectif de l’image fidèle.

En somme, nous pouvons dire que malgré les efforts entrepris par le Maroc depuis

les années 90, le processus de normalisation reste relativement lourd.

II. Concepts clés en consolidation des comptes

II.1. Notion de groupe

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Ouafae AKIL 13 Mémoire de fin d’étude

Le chapitre IV du code général de la normalisation comptable, définit le groupe

comme étant : « l’ensemble constitué par plusieurs entreprise placées sous l’autorité

économique et financière de l’une d'entre elles, qui définit et contrôle la politique et

la gestion de l’ensemble ».

La notion de groupe est perçue différemment selon qu’il s’agisse d’une approche

économique ou juridique. Il convient alors de les présenter afin de pouvoir mieux

appréhender l’importance de ce concept dans l’orientation dans notre présent

travail.

1. Approche économique 2

L’approche économique considère le groupe comme étant la mise en œuvre d’un

ensemble de moyens afin de mener à bien une stratégie financière, industrielle ou

commerciale. Cet aspect essentiellement stratégique et d’ordre organisationnel se

traduit par un réseau de relations de dépendance qui ont pour sous-bassement un

lien juridique plus ou moins fort reposant sur une participation dans le capital

d’autrui, mais aussi une relation économique de dépendance illustrant une grande

variété d’accords de coopération (sous-traitance, franchise, joint venture, etc.). Cette

approche présente le groupe comme étant un centre de décision unique, seul à

même de mener à bien la stratégie dessinée et ce, en assurant une cohérence entre

l’ensemble des entités le constituant de façon à réduire les coûts, et à simplifier la

lecture des états financiers.

Or, ces différentes préoccupations (ensemble de moyens et unité de décision)

trouvent avec le système des filiales et, plus généralement, celui des participations,

une réponse adaptée aux moyens et exigences de la gestion des groupes dans l’ère

de la mondialisation.

En somme, l’approche économique définit le groupe comme étant un système

finalisé de relations de dépendance économique sur lesquelles s’exerce un pouvoir

centralisé par une société mère sur ses sociétés filiales.

2. Approche juridique

Au Maroc, le droit des affaires n’a pas donné de définition précise de la notion de

groupe. En effet, il n’existe pas de définition juridique proprement dite du groupe.

2 J. Montier, G. Scognamiglo, « Techniques de consolidation », édition Economica, Paris, 1995, pp. 11-22

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Ouafae AKIL 14 Mémoire de fin d’étude

Fondamentalement, le groupe n’a pas d’existence juridique et n’est pas considéré

comme étant une personnalité morale. Cette absence de personnalité morale a des

conséquences très importantes puisqu’elle implique à la fois la négation de la

notion de patrimoine et d’engagement social mais aussi l’impossibilité, pour le

groupe, d’agir en justice ou d’être mis en redressement judiciaire. Il en résulte qu’en

principe, une société ne peut en dominer une autre que, dans le cadre d’un groupe.

Toutes les sociétés sont juridiquement autonomes et indépendantes.

Avant la définition de sa démarche de consolidation, l’entité chargée doit prendre

conscience de la notion du Groupe à travers ses différentes approches afin

d’assurer la meilleure conduite de son travail.

II.2. Notion de l’information financière consolidée et de la consolidation des comptes

L’information qui circule au sein de l’entreprise peut être de différentes natures 3:

3 Laurent WASSENBERG « Quelques propositions pour le système d’information de consolidation financière » :

Mémoire pour l’obtention du diplôme postgrade en informatique et organisation de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, Université de Lausane, 2001

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 15 Mémoire de fin d’étude

D’ailleurs, le CGNC considère que « Les états de synthèse consolidés ont pour but

de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats

du groupe, dans le respect des principes comptables fondamentaux et des

dispositions du C.G.N.C., comme si ce groupe ne formait qu'une seule entreprise ».

Ainsi, il définit La consolidation comme étant « l’ensemble des opérations

conduisant à l’établissement des "états de synthèse consolidés", lesquels doivent

présenter comme ceux d'une seule entreprise, le patrimoine, la situation financière

et les résultats de la société mère et de toutes les filiales … »

•L’information comptable est gérée par des systèmes comptables. Elle est basée sur un enregistrement chronologique de transactions courantes et non

courantes. Cet enregistrement permet de dégager la situation bilancielle de l’entreprise à un instant

donné et de déterminer le résultat des opérations réalisées par la société au titre d’une période donnée

Information comptable

•Il s’agit d’information servant à la prise de décision opérationnelle. Elle comprend notamment le calcul

des délais de crédit, les coûts de revient, les budgets d’investissement, de trésorerie…etc. Cette

information est produite et utilisée au niveau des filiales mais rarement transmise à la maison mère

Information financière à caractère opérationnel

•Il s’agit d’information destinée généralement aux dirigeants des entreprises et servant de base pour la prise de décision et le suivi des objectifs stratégiques de l’entreprise. Cette information se caractérise par

un niveau très élevé d’agrégation et de synthèse

Information financière à caractère stratégique

•Il s’agit de l’information de base qui permet l’appréciation de la santé financière des groupes. Elle

est destinée aussi bien aux dirigeants du groupe qu’aux partenaires externes du groupe.

Les comptes consolidés comme type d’information

financière

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 16 Mémoire de fin d’étude

L’information consolidée doit donner naissance aux états financiers consolidés

suivants :

L’ensemble de ces états financiers constituent l’output d’un processus formé par

une succession d’opérations de consolidation que nous présentons plus loin dans

notre mémoire. De telles opérations sont déterminées par la définition du périmètre

de consolidation du Groupe à travers le recensement de la liste des sociétés

admises à la consolidation dont leurs comptes sociaux forment l’input qui

déclenche la consolidation.

II.3. Notion de contrôle et de périmètre de consolidation

1. Notion de contrôle et d’influence notable

Contrôle (contrôle exclusif)

En relation avec le concept de contrôle, il s’avère important de définir

succinctement des concepts.

Le contrôle peut ainsi être défini comme étant le pouvoir de diriger les politiques

financières et opérationnelles d’une entité afin d’obtenir des avantages de ses

activités. Une entité qui est sous le contrôle d’une autre entité est appelée « filiale ».

L’entité est appelée « succursale » lorsqu’elle ne possède pas de personnalité

juridique. Une société mère est une entité qui a une ou plusieurs filiales.

Le bilan consolidé (BLC)

Le compte de produits et charges

consolidé (CPCC)

Etat des soldes de gestion consolidé

(ESGC)

Le tableau des flux de trésorerie

consolidé (TFC)

L’état des informations

complémentaires de consolidation

(ETICC)

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 17 Mémoire de fin d’étude

Le contrôle est présumé exister lorsque la société mère détient, directement ou

indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote

d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement

démontré que cette détention ne permet pas le contrôle.

Le contrôle existe également lorsque la société mère détenant la moitié ou moins de

la moitié des droits de vote d’une entité, dispose :

- Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec

d’autres investisseurs ;

- Du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en

vertu d’un texte réglementaire ou d’un contrat ;

- Du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres de l’organe

d’administration ou équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé via cet organe ;

- Ou, du pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions de

l’organe d’administration ou équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé via cet

organe.

Contrôle conjoint

Le contrôle conjoint est le partage convenu par contrat du contrôle d’une activité

économique, et il n’existe que lorsque les décisions stratégiques financières et

opérationnelles correspondant à l’activité imposent le consentement unanime des

parties partageant le contrôle, appelées coentrepreneurs.

Une coentreprise est un accord contractuel en vertu duquel deux parties ou plus

conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint. Un

coentrepreneur est un participant à une coentreprise qui exerce un contrôle

conjoint sur celle-ci.

Les coentreprises revêtent diverses formes et structures dont trois grandes

catégories : les activités contrôlées conjointement, les actifs contrôlés conjointement

et les entités contrôlées conjointement.

Influence notable

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 18 Mémoire de fin d’étude

L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière

et opérationnelle de l’entreprise détenue, sans toutefois exercer un contrôle ou un

contrôle conjoint sur ces politiques. Une entité associée est une entité, même si elle

est sans personnalité juridique, dans laquelle l’investisseur a une influence notable,

et qui n’est ni une filiale ni une participation dans une coentreprise.

Un investisseur qui détient, directement ou indirectement, 20 % ou davantage des

droits de vote dans l’entreprise détenue, est présumé avoir une influence notable,

sauf à démontrer clairement que cela n’est pas le cas.

En revanche, si l’investisseur détient, directement ou indirectement, moins de 20 %

des droits de vote dans l’entreprise détenue, il est présumé ne pas avoir d’influence

notable, sauf à démontrer clairement que cette influence existe.

L’existence d’une participation importante ou majoritaire d’un autre investisseur

n’exclut pas nécessairement que l’investisseur ait une influence notable. L’existence

de l’influence notable d’un investisseur est habituellement mise en évidence par

une ou plusieurs des situations suivantes :

- Représentation à l’organe d’administration ou équivalent de l’entreprise détenue ;

- Participation au processus d’élaboration des politiques, et notamment

participation aux décisions relatives aux dividendes et autres distributions ;

- Transactions significatives entre l’investisseur et l’entreprise associée ;

- Echange du personnel dirigeant ;

- Fourniture d’informations techniques essentielles.

En résumé, la notion du contrôle et de l’influence notable est une étape clé dans le

processus de la consolidation car elle détermine le choix en matière des méthodes à

pratiquer.

2. Notion du périmètre de consolidation

Principe Général

Le périmètre de consolidation est l’ensemble constitué par la société mère

consolidante, les filiales, les entités contrôlées conjointement et celles sous

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 19 Mémoire de fin d’étude

influence notable, ainsi que les entités ad hoc6 quels que soient leur forme

juridique et le pays d’exercice de leur activité.

Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même si ses activités sont

dissemblables de celles des autres entités du groupe. Une information pertinente

est fournie en consolidant ces filiales et en fournissant, dans les états financiers

consolidés, des informations supplémentaires sur les différentes activités des

filiales.

L’exclusion du périmètre de consolidation est déterminée par la perte du contrôle

ou de l’influence notable sur l’entité consolidée.

Pourcentage de contrôle / pourcentage d’intérêt

Le périmètre de consolidation définit les sociétés filiales qui seront consolidées, ceci

suppose donc l’établissement du pourcentage de contrôle par la société

consolidante sur chacune de ses filiales. Le pourcentage de contrôle mesure le lien

de dépendance, direct ou indirect, entre la société mère et ses filiales. Il correspond

au pourcentage des droits de vote détenus par la maison mère dans la filiale. Il faut

de ce fait faire la distinction entre le pourcentage de contrôle et le pourcentage

d’intérêt.

En effet, ce dernier sert essentiellement au calcul des droits revenant à la société

mère dans ses filiales, autrement dit, le pourcentage d’intérêt exprime la part du

capital détenue, directement ou indirectement, par la maison mère dans sa filiale.

Alors que le pourcentage de contrôle s’obtient en additionnant les participations de

toutes les sociétés du groupe dans la filiale pourvu que ces sociétés soient

directement ou indirectement contrôlées par la société mère.

La distinction pourcentage de contrôle/pourcentage d’intérêt est importante dans la

détermination des travaux de consolidation.

Ainsi, c’est après cette étape de délimitation du périmètre de consolidation que

commence le processus de consolidation à travers une succession d’opérations

selon la méthode utilisée et les retraitements à effectuer.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 20 Mémoire de fin d’étude

Section II : Processus de la consolidation

I. Aspect organisationnel de la consolidation

La mise en place d’un système de consolidation des comptes au sein d’un groupe

résulte d’une analyse détaillée de ses différentes spécificités et composantes à

travers un diagnostic de la société mère et de ses filiales. Nous nous intéressons

dans ce titre aux différentes caractéristiques du processus de consolidation.

Tout d’abord, rappelons que la mise en place d’un système de consolidation est une

démarche résumée à travers les étapes suivantes4 :

1) Analyse de l’existant

Il s’agit lors de cette étape de mettre l’accent sur les caractéristiques de

l’entreprise en termes de :

- Activité : l’analyse de l’activité du groupe et des différentes entités le

constituant, devrait permettre que la consolidation mène à une agrégation de

données hétérogènes. De plus, l’identification des différentes activités du

groupe permettra une meilleure appréhension des divergences des principes

comptables et de présentation des états financiers. Cette analyse mènera au

choix des méthodes de consolidation à adopter par le groupe pour respecter

le principe d’homogénéisation. Il est à noter que l’adoption des normes

comptables internationales répond essentiellement à une nécessité

d’harmoniser le référentiel des entités appartenant au même groupe, un axe

que nous proposerons dans le cadre de ce présent travail ;

- Structure juridique : l’analyse doit porter sur l’identification de l’historique

du groupe ainsi que le poids relatif de chaque entité bien économique que

politique.

- Système d’information Groupe : en termes de consolidation de ses comptes,

un Groupe doit disposer d’un système reporting pour gérer les différents flux

d’information financière et opérationnelle des filiales et des entités, pour les

besoins de sa gestion interne. Il est important de préciser qu’il s’agit d’un

système d’information groupe qui ne comporte pas les procédures mises en

4 Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes marocains : proposition

d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du diplôme national d’expert-comptable, ISCAE Casablanca, Mai 2005

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 21 Mémoire de fin d’étude

place au niveau des entités opérationnelles répondant à des besoins de

gestion des directions de ces filiales.

2) Analyse des besoins des groupes

- En termes d’informations : il s’agit d’analyser les besoins en informations

issus des contraintes juridiques à travers la prise en connaissance de

l’information exigée par les textes réglementaires pour que le groupe puisse

adapter son dispositif conformément aux textes en vigueur comme il doit

traiter également ses besoins internes en information.

- En termes de moyens humains : la mise en place du processus de

consolidation doit être associée par une implication de plusieurs

intervenants ayant les compétences nécessaires à sa réussite. Il s’agit de

faire appel aux responsables des sociétés consolidées ayant comme mission

de fournir des liasses de consolidation aux intervenants du département

central de consolidation afin d’aboutir à l’établissement des états consolidés

en respect des normes et des délais.

- En termes de formation : des programmes de formation doivent être établis et

réalisés en fonction des différents besoins des intervenants dans le processus

de consolidation que ce soit au niveau des sociétés consolidées ou du

département central de consolidation.

3) Définition d’une organisation spécifique dans le groupe

- Décentralisation de la collecte et du traitement de l’information : la

décentralisation des travaux de consolidation est désormais une pratique courante

dans la majorité des sociétés mères qui préparent des comptes consolidés. Seuls les

holdings peuvent faire l’exception dans la mesure où tous les travaux de

consolidation peuvent être réalisés au niveau central.

- Définition du rôle du département central de consolidation : son rôle est pensé

comme étant un rôle de coordination des différentes tâches de consolidation qui

sont réalisées à la fois par les sociétés consolidées et le département central de

consolidation.

- Organisation des travaux de contrôle sur les comptes consolidés : il s’agit de

contrôler les comptes sociaux des sociétés consolidées qui doivent être auditées par

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 22 Mémoire de fin d’étude

ces commissaires aux comptes pour assurer la qualité des liasses de consolidation

communiquées.

Après avoir présenté brièvement les éléments phares de mise en place d’un système

de consolidation Groupe, nous passons au traitement des différentes

caractéristiques de celui-ci en ce qui concerne la définition des modalités de

consolidation à établir par la société mère.

I.1. Définition des grands axes de l’organisation du processus de consolidation

1. Instructions de consolidation

Les instructions de consolidation constituent la traduction écrite de l’organisation

du processus de consolidation adoptée par le groupe. Elles constituent un moyen

de communication entre le département central de consolidation et les sociétés

consolidées, puisqu’elles permettent de véhiculer les objectifs de la direction en

matière de réduction des délais de production des comptes, de qualité et de fiabilité

de l’information produite.

Ces instructions comprennent généralement les chapitres suivants5 :

- Rappel du contexte et des objectifs des instructions de consolidation : cela

permet de situer les différents intervenants dans le processus de

consolidation, notamment les responsables des sociétés consolidées, dans le

contexte caractérisant la consolidation au titre de la période à consolider.

- Présentation des principaux faits et événements intervenus durant la période

à consolider : l’objectif étant de présenter les événements intervenus lors de

la période à consolider et qui pourraient avoir un impact sur le processus de

consolidation.

- Rappel des facteurs de succès de la précédente consolidation : il est essentiel

de rappeler aux équipes de consolidation dans les sociétés consolidées, les

facteurs clés de succès ayant marqué la consolidation précédente.

- Changements intervenus sur la réglementation régissant la consolidation de

la période concernée : les instructions de consolidation doivent aussi être

rappelées aux différents intervenants, les principaux changements

5 Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes marocains : proposition

d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du diplôme national d’expert-comptable, ISCAE Casablanca, Mai 2005, pp. 52-56

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 23 Mémoire de fin d’étude

intervenus dans la réglementation en vigueur, notamment ceux qui auront

un impact significatif sur le déroulement de consolidation, comme par

exemple les changements dans les délais de publication, les changements

dans la structure des documents à publier…etc .

- Changements intervenus sur les normes du groupe : lorsque des

changements interviennent dans les normes adoptées par le groupe, ces

changements doivent être portés à la connaissance des intervenants.

- Calendrier de communication de la liasse de consolidation : il s’agit du

document qui récapitule les dates à respecter par les sociétés consolidées

pour la communication de la liasse de consolidation.

- Liste des sociétés consolidées concernées par les instructions de

consolidation : les instructions de consolidation doivent comprendre la liste

de sociétés à consolider. Lorsque des changements importants ont marqué le

périmètre de consolidation, ils doivent être expliqués. Un rappel doit être fait

éventuellement du seuil de matérialité appliqué, le cas échéant, pour la

détermination des sociétés à consolider au titre de la période concernée.

- Exemplaire de la liasse de consolidation : un modèle type de liasse de

consolidation doit être élaboré pour être envoyé aux sociétés filiales. Nous

présenterons la notion de la liasse de consolidation dans le cadre de l’axe

suivant.

2. Calendrier de consolidation

l’enjeu pour les sociétés consolidantes ne se limite pas à la production des comptes

consolidés, mais il consiste en la réalisation de cette tâche dans les meilleurs délais.

Ces délais sont en principe définis par rapport aux contraintes de production de

l’information imposées soit par la législation, soit directement par les destinataires

des comptes consolidés. S’agissant du calendrier de consolidation, il devrait être

défini en tenant compte du temps nécessaire à la réalisation de chaque étape du

processus de consolidation. Aussi, le calendrier doit bénéficier d’une large diffusion

(doit être communiqué à tous les intervenants aussi bien au niveau de la société

mère qu’au niveau des filiales)ainsi qu’une prise en considération des spécificités de

chaque filiale.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 24 Mémoire de fin d’étude

I.2. Définition de la liasse de consolidation à remonter

1. Objectif de la liasse de consolidation

L’objectif de la conception de la liasse de consolidation est de fournir au

département central de consolidation toutes les informations nécessaires pour

l’élaboration des comptes consolidés. En effet, la conception de la liasse de

consolidation doit être élaborée avec un grand soin pour ne pas manquer l’objectif

principal qui est l’exhaustivité et la véracité de l’information transmise au

département central de consolidation.

2. Processus de conception de la liasse de consolidation

Le processus de conception de la liasse de consolidation commence par une analyse

des besoins en information du département central de consolidation. Cette analyse

est menée sur la base des états qui sont à produire par ce même département et qui

correspondent aux comptes consolidés du groupe.

Lors de cette phase de conception de la liasse de consolidation, il est important de

s’assurer que la forme proposée pour la liasse est facilement exploitable et

saisissable au niveau du progiciel de consolidation qui est mis en place au niveau

du groupe.

3. Contenu de la liasse de consolidation

Dans la pratique, les liasses de consolidation sont généralement structurées de la

manière suivante :

- Un bilan et un compte de produits et charges : dont la structure est

généralement identique à celle qui sera adoptée pour la présentation des

comptes consolidés du groupe.

- Des tableaux détaillant le contenu des principaux postes de bilan et du

compte de produits et de charges. Sur les cas examinés, nous avons relevé

que les principaux postes qui sont détaillés sont comme suit :

• Les stocks ;

• Les immobilisations ;

• Les créances d’exploitation et les provisions pour dépréciation y afférentes ;

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 25 Mémoire de fin d’étude

• Les autres créances ;

• Les soldes intra-groupe ;

• Le chiffre d’affaires ;

• Les flux intra-groupe ;

• Le calcul des taxes ;

• Le calcul des impôts différés ;

• Les engagements hors bilan ;

• Les opérations d’acquisition et de cession des titres de participation ;

• L’évolution des capitaux propres ;

• Etc.

Les commentaires sur les principales variations peuvent également être joints dans

les annexes de la liasse de consolidation.

4. Contenu de la notice explicative

En vue de répondre aux éventuelles interrogations des responsables des sociétés

consolidées, la notice explicative contient généralement les informations suivantes :

- La liste des états qui composent la liasse de consolidation ainsi que l’objectif

de chaque document ;

- Un rappel du contenu de chaque document et des définitions sur les notions

contenues dans le document ;

- Un rappel de la devise et l’échelle (unité, milliers…etc) à utiliser pour le

renseignement de la liasse de consolidation ;

- Les seuils de matérialité, le cas échéant, utilisés pour l’identification des

opérations intragroupe et pour la constatation des écritures de retraitement

ou de consolidation.

- Une copie du calendrier de consolidation et de la liste des sociétés

consolidées peuvent être jointes à la notice explicative, en guise de rappel.

I.3. Définition du plan des comptes et du manuel des normes comptables du groupe

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 26 Mémoire de fin d’étude

Afin de réussir la consolidation des comptes, le groupe doit définir soigneusement

les différentes normes de chaque filiale afin de procéder à une homogénéisation des

règles comptables. Cette étape est plus persistante pour un groupe composé par

des filiales à domaines d’activités différents où chaque secteur est régi par des

normes souvent divergentes. Ainsi, Dans la réglementation comptable marocaine

(pour l’élaboration des comptes sociaux) comme dans plusieurs référentiels

étrangers, certaines activités se sont vues attribuées des plans comptables

spécifiques ayant pour objectif de traduire au mieux leurs particularités.

1. Recherche de l’homogénéisation des comptes

L’homogénéisation permet de rendre les comptes plus faciles à consolider et

constitue un facteur clé de succès pour le processus de consolidation. Cependant,

et au-delà de cet avantage, la recherche de l’homogénéité des comptes est une

obligation qui a été imposée par différents référentiels comptables en matière de

consolidation. Ainsi, Selon le Règlement CRC 99-0296 : « Les principes comptables

généraux doivent être appliqués … En conséquence, des retraitements sont opérés

préalablement à la consolidation dès lors que des divergences existent entre les

méthodes comptables et leurs modalités d’application retenues pour les comptes

individuels des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation et celles

retenues pour les comptes consolidés ».

Dans la perspective d’homogénéiser les comptes, la démarche à adopter en général

est une démarche basée sur un recensement des divergences entre les différents

principes et méthodes appliqués par les différentes sociétés du groupe.

2. Définition des normes du groupe

Les normes comptables adoptées par un groupe sont en principe formalisées dans

un manuel des normes du groupe. Les buts escomptés de l’élaboration d’un manuel

des normes pour le groupe sont :

- L’uniformisation des traitements comptables à appliquer par les différentes

entités qui composent le groupe ;

- L’adaptation des normes comptables adoptées aux spécificités du groupe. Le

manuel des normes comptables est un document qui sera diffusé à

6 Il s’agit du Règlement n°99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes consolidés des sociétés commerciales et

entreprises publiques adopté par le comité de la réglementation comptable (CRC) en France.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 27 Mémoire de fin d’étude

l’ensemble des entités formant le groupe mais aussi aux auditeurs locaux

des sociétés consolidées. Celui-ci doit être distingué du manuel des

procédures comptables qui lui reprend les procédures mises en œuvre par le

groupe pour l’arrêté des comptes. Le principe à respecter pour l’élaboration

du manuel des normes est l’exhaustivité de l’information fournie dans ce

manuel qui doit prévoir le maximum de cas de figures pouvant se présenter.

3. Définition du plan comptable

A l’issue de la phase de recensement des divergences des principes et méthodes

appliquées par les différentes sociétés du groupe, et à la définition des normes

groupe, la normalisation des comptes du groupe est concrétisée à travers la

rédaction d’un plan comptable du groupe qui sera imposé à toutes les sociétés

composant le groupe.

Nous présentons dans la suite de ce rapport, les différentes normes et dispositions

du plan comptable spécifique au secteur immobilier, l’objet de notre travail. Après

avoir mis en place son système de consolidation et définit ses différentes modalités,

un Groupe doit procéder à une description des différentes opérations nécessaires à

l’établissement des comptes consolidés sur la base des comptes sociaux de ses

sociétés filiales formant son périmètre de consolidation.

II. Aspect opérationnel de la consolidation

II.1. Méthodes de la consolidation7

Afin de regrouper l’ensemble des comptes de ses filiales faisant partie de son

périmètre de consolidation où les droits de vote excédent 20%, une société mère a

recours à trois méthodes de consolidation selon le degré de contrôle exercé sur ses

sociétés filiales :

7 Conseil National de la Comptabilité, « méthodologie relative aux comptes consolidés », Mai 2005, p. 12

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 28 Mémoire de fin d’étude

1. Intégration globale

Les comptes d’une filiale sont consolidés par intégration globale dans l’un des cas

de figure suivants :

- Soit la société mère détient directement ou indirectement plus de 50% des

droits de vote de la filiale ;

- Soit elle a désigné pendant deux exercices successifs la majorité des membres

des organes d’administration, de direction ou de surveillance de la filiale ;

- Soit elle exerce la direction de sa filiale statutairement ou par contrat.

Ainsi, L’intégration globale consiste à intégrer dans les comptes de l’entreprise

consolidante les éléments des comptes des entreprises consolidées après

retraitements éventuels. Aussi, faut-il répartir les capitaux propres et le résultat

entre les intérêts des autres actionnaires ou associés dits «intérêts minoritaires».

2. Intégration proportionnelle

Lorsque la société mère exerce un contrôle conjoint avec un nombre limité

d’associés sur sa filiale, celle-ci est consolidée par intégration proportionnelle. Les

deux éléments essentiels à l’existence d’un contrôle conjoint sont un nombre limité

d’associés se partageant le contrôle (sans qu’aucun ne puisse revendiquer le

contrôle exclusif) et un accord contractuel matérialisant et organisant les modalités

de ce contrôle conjoint.

L’intégration proportionnelle consiste alors à intégrer dans les comptes de

l’entreprise consolidante la fraction représentative de l’entreprise détentrice des

l’intégration globale, pour les entités contrôlées dénommées filiales

la consolidation proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint dénommées coentreprises

la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable dénommées entreprises associées

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 29 Mémoire de fin d’étude

titres dans les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise consolidée après

retraitements éventuels. De plus, il faut éliminer les opérations et comptes les

concernant réciproquement.

Ainsi, selon cette méthode, les comptes de la filiale seront intégrés au bilan

consolidé au prorata du pourcentage d’intérêt détenu par la société mère. S’il est

toujours nécessaire d’éliminer les transactions intervenues entre les sociétés

consolidées, le partage des capitaux et du résultat de l’entreprise fille entre les

intérêts du groupe et ceux des minoritaires n’est plus nécessaire. En effet, en ne

retenant chaque poste d’actif, de passif, de charge ou de produit, qu’à concurrence

du pourcentage de détention de la société fille, le groupe n’a pris en compte que ses

propres intérêts, il n’est donc plus nécessaire de constater une dette vis-à-vis des

actionnaires minoritaires.

3. Mise en équivalence

Lorsque la société mère exerce une influence notable sur la gestion et la politique

financière de sa filiale, celle-ci est consolidée par mise en équivalence. L’influence

notable sur la gestion et sur la politique financière d’une entreprise est présumée

lorsqu’une société dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins

égale à 20% des droits de vote de cette entreprise.

Ainsi, la mise en équivalence consiste à :

- Substituer à la valeur des titres détenus, la quote-part des capitaux propres (y

compris le résultat de l’exercice déterminé d’après les règles de consolidation) ;

- Eliminer les opérations et comptes entre l’entreprise mise en équivalence et les

autres entreprises consolidées.

Cette méthode se différencie distinctement des méthodes d’intégration globale et

proportionnelle, dans la mesure où l’on ne procède plus à un cumul total ou partiel

des comptes des entités, mais simplement à une réévaluation des titres de

participation. La mise en équivalence conduit à réestimer alors les titres détenus à

hauteur de la quote-part de capitaux propres. Cette réestimation peut entraîner une

augmentation ou une diminution de la valeur des titres détenus.

Le choix de l’une des trois méthodes est spécifique à chaque société consolidée

selon la nature et le degré de présence de la société mère dans son capital ou sa

gestion.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 30 Mémoire de fin d’étude

Le tableau suivant permet de récapituler les trois méthodes comme suit :

Méthodes Type de contrôle

Intégration globale Contrôle exclusif

Intégration proportionnelle Contrôle conjoint

Mise en équivalence Influence notable

Tableau : Consolidation des comptes et types de contrôle

II.2. Démarche générale de la consolidation

La consolidation des comptes permet de rendre les comptes d’un Groupe composé

de plusieurs sociétés filiales hétérogènes à travers un ensemble d’opérations

d’intégration, de retraitements et d’éliminations pour donner naissance finalement à

des états financiers consolidés.

1. Retraitements et reclassements obligatoires 8

1.1. L’homogénéisation des données de base

Comme les comptes consolidés sont obtenus par regroupement des comptes de

plusieurs sociétés, il est indispensable que ces comptes résultent de la mise en

œuvre de méthodes homogènes ; d’où la nécessité d’un manuel des normes groupe.

Souvent, d’un point de vue social, les méthodes d’évaluation des frais

d’établissement, des provisions, des amortissements, des immobilisations, des

stocks… répondent à des préoccupations d’ordre fiscal et comptable propres à

chaque filiale, tout particulièrement si certaines d’entre elles sont étrangères. La

nécessité d’uniformiser les méthodes utlisées pour rendre compte des transactions

et d’évènements semblables se produisant dans des circonstances analogues est

dictée par l’objectif même des comptes consolidés : traduire sous un format unique

les comptes de différentes entités. Ainsi, avant de cumuler des éléments de même

nature au sein du bilan et du compte des produits et charges, il est nécessaire de

s’assurer que ces éléments sont évalués selon des méthodes identiques. En effet,

des différences peuvent exister entre les méthodes d’évaluation retenues par les

sociétés consolidées et les principes et méthodes définis par le législateur.

8 Cours Mr. EL ATTAR, Comptabilité approfondie , Octobre 2010.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 31 Mémoire de fin d’étude

1.2. Autres retraitements obligatoires

D’autres retraitements obligatoires ont pour objectif de présenter des comptes

consolidés épousant au mieux la réalité économique -et non fiscale- du groupe. Il

s’agit notamment des provisions réglementées, des subventions d’investissements et

de l’amortissement des immobilisations, les immobilisations en non-valeurs. Il est à

signaler qu’à ce niveau, les immobilisations ne feront pas l’objet d’un retraitement

et nous allons retenir en effet les durées fiscales comme les durées économiques à

prendre en compte en consolidation.

a. Provisions réglementées

Le premier retraitement concerne les provisions réglementées; celles-ci ne

correspondent pas à l’objet normal d’une provision, mais sont comptabilisées dans

les comptes sociaux en application de dispositions légales, le plus souvent dans un

objectif de réduction de la charge d’impôt. Elles peuvent être de différentes natures,

chacune d’entre elles répondant à un type de situation ou d’activité particulier :

Ces différentes provisions sont éliminées en consolidation en tenant compte pour

chaque mouvement de l’effet impôt correspondant :

- Virement en réserves des provisions antérieurement constituées ;

- Élimination par le résultat des provisions constituées au cours de l’exercice.

Provision pour hausse des prix ;

Amortissements dérogatoires ;

Provision pour fluctuation des

cours ;

Provision pour implantation à

l’étranger ;

Provision pour reconstitution des gisements

miniers ou pétroliers…

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 32 Mémoire de fin d’étude

b. Les subventions d’investissement

Les subventions d’investissement correspondent à des subventions dont bénéficie

l’entreprise en vue d’acquérir ou de créer des valeurs immobilisées ou de financer

des activités à long terme. Le plus souvent ces subventions sont enregistrées dans

les capitaux propres lors de leur réception puis réintégrées au compte de résultat

sur une certaine durée, par exemple la durée d’amortissement de l’immobilisation

acquise en contrepartie.

Pour les besoins de la consolidation, les subventions d’investissement sont

éliminées par transfert dans un compte de régularisation passif « produits différés »,

elles sont alors assimilées à un produit différé à répartir sur plusieurs exercices.

2. Retraitements optionnels

Ces retraitements concernent les opérations pour lesquelles un choix est possible

entre plusieurs méthodes. Certaines de ces méthodes sont considérées comme

préférentielles pour l’établissement des comptes consolidés. En matière de

méthodes préférentielles, nous pouvons citer à titre d’exemple :

- En matière d’engagements de retraite, comptabiliser une provision plutôt qu’en

indiquer le montant à l’ETIC ;

- Au titre des opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice, choisir

la méthode à l’avancement plutôt qu’à l’achèvement ;

- Au titre des contrats de location-financement (ex : crédit-bail) enregistrer une

immobilisation à l’actif et un emprunt au passif ;

- Etaler systématiquement sur la durée de vie d’un emprunt les frais d’émission

ainsi que les primes de remboursement ;

- Enregistrer en résultat au cours de la période à laquelle ils se rapportent les

écarts de conversion des créances et des dettes libellées en devise.

Retraitement du crédit bail

Lorsqu’une entreprise souscrit un contrat de crédit-bail pour l’acquisition d’une

immobilisation, elle n’enregistre aucune opération dans son bilan, seuls les loyers

payés sont inscrits au compte des produits et charges. L’objectif du retraitement du

crédit bail en consolidation est de permettre d’avoir une situation et une

information comptable et financière répondant le plus à la réalité économique.

Page 33: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 33 Mémoire de fin d’étude

3. Elimination des opérations intra-groupe

Après avoir été retraités selon les modalités étudiées, les comptes des différentes

sociétés intégrées sont cumulés poste à poste dans les comptes consolidés. Les

comptes ainsi obtenus à cette étape de consolidation ne reflètent pas la situation

économique et financière du groupe vis-à-vis des tiers. Ils ne devraient comporter

que les postes d’actif et de passif, de charges et de produits correspondant aux

opérations réalisées avec des entreprises extérieures au groupe. Ainsi, il convient

d’éliminer toutes les opérations réalisées en interne.

Il y a lieu de distinguer :

- L’élimination des opérations internes n’affectant pas les résultats consolidés. En

effet, les transactions commerciales et financières réalisées entre sociétés du

groupe entraînent dans les comptabilités de ces sociétés des comptes

réciproques qui doivent être éliminés.

- L’élimination des opérations internes affectant les résultats consolidés. En ce

sens, doivent être éliminés : les résultats internes compris dans les stocks, les

provisions internes, les dividendes distribués à l’intérieur du groupe, les

résultats provenant de la cession d’immobilisations à l’intérieur du groupe. Il

est à noter que ces retraitements entraînent des décalages temporaires entre la

constatation des résultats dans les comptes individuels d’une part, et dans les

comptes consolidés, d’autre part.

4. Les autres opérations de consolidation

4.1. Traitement de l’impôt différé

La comptabilisation des impôts différés dans le cadre de la consolidation consiste à

tenir compte dans l’évaluation de la charge d’impôt sur les bénéfices du groupe

consolidé des incidences fiscales, de ce fait, les impôts différés résultent du

décalage temporaire entre la prise en compte d’un produit ou d’une charge dans les

comptes individuels d’une part et dans les comptes consolidés d’autre part.

Par ailleurs, les soldes des impositions différées actif et passif, de même que la

charge ou la réduction d’impôts, sont, s’ils paraissent significatifs, présentés

distinctement au bilan et au compte des produits et charges.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 34 Mémoire de fin d’étude

4.2. L’écart de première consolidation

Il est presque impossible qu’une société fasse l’acquisition d’une autre société en

payant cette dernière pour le montant exact de ses capitaux propres comptables. Il

existe fréquemment un écart entre le prix d’acquisition qui peut être payé cash ou

en titres et la part des capitaux propres de la société acquise qui revient à la société

mère. Le plus souvent, cet écart est positif.

De ce fait, à l’entrée d’une entreprise pour la première fois dans le périmètre de

consolidation, cet écart constaté entre le coût d’acquisition des titres et la part dans

les capitaux propres de la filiale revenant à la société mère, est appelé écart de

première consolidation.

En consolidation, cet écart peut être traité de deux façons :

- Soit il ne figure pas dans les comptes consolidés du groupe, car les actifs et les

passifs exigibles de la société nouvellement acquise sont intégrés dans les comptes

du groupe pour les montants comptables qui lui revenaient dans les comptes de la

société acquise ;

- Soit il figure à l’actif du bilan du groupe en immobilisations incorporelles, mais

pour un montant réduit des plus-values latentes nettes des moins-values latentes

sur les actifs et les passifs exigibles. Ceux-ci seront alors intégrés dans le bilan du

groupe pour leur valeur estimative et non leur montant comptable.

L’écart de première consolidation peut être divisé en deux parties. D’une part,

l’écart d’évaluation positif ou négatif relatif à certains éléments identifiables qui

sont réestimés à partir de leur valeur comptable. D’autre part, l’écart d’acquisition

ou le goodwill qui peut être positif (à inscrire à l’actif du bilan) ou négatif (à inscrire

au passif).

4.3. Annulation des titres de participation

Après cumul des comptes individuels retraités des filiales incluses dans le

périmètre de consolidation ainsi que ceux de la société mère, les titres de

participation figurant à l’actif des entreprises de la société détentrice doivent être

éliminés par imputation sur la situation nette correspondante de l’entreprise

consolidée.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 35 Mémoire de fin d’étude

Ainsi, cette élimination nécessite la création de nouveaux postes comptables au

niveau du bilan de l’ensemble consolidé :

- Le compte intérêts minoritaires, au passif, enregistre la quote-part détenue

dans les capitaux propres des entreprises consolidées par les associés

n’appartenant pas à l’ensemble consolidé.

- Le compte écart d’acquisition, à l’actif, quel que soit son sens (positif ou négatif),

doit faire l’objet d’un plan d’amortissement (ou de reprise) conforme à son

affectation et à sa justification.

D’après la présentation de ce chapitre, il en ressort que la consolidation des

comptes est un processus qui comprend une phase conceptuelle donnant lieu à une

phase opérationnelle. Cette phase opérationnelle se caractérise par un ensemble

d’opérations successives dans le but d’aboutir à un passage des comptes sociaux

des entités du Groupe aux comptes consolidés reflétant l’activité de l’ensemble.

Avant de passer aux caractéristiques de la consolidation telles qu’elles sont

présentées par les normes IAS/IFRS, nous mettons en revue les principales

prescriptions de ces dites normes.

Page 36: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 36 Mémoire de fin d’étude

Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS

Les normes IAS/IFRS présentent une innovation majeure en matière de

présentation et d’établissement des états financiers. Ces normes, conduites par un

souci de protection des investisseurs, en l’occurrence les actionnaires minoritaires,

méritent une importance particulière de la part des acteurs de la comptabilité au

sein de l’entreprise.

Dans ce contexte, nous sommes amenés à traiter l’ensemble des dispositions de ces

normes à travers la présentation des principales prescriptions de chacune des

normes et ce, après avoir présenté succinctement leur philosophie. Cependant,

nous avons fait abstraction du contexte historique d’adoption des normes IAS/IFRS

ainsi que des différents acteurs intervenants dans ce processus.

Section I : Philosophie et place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière

internationale

I. Philosophie des normes IAS/IFRS

Nous ne pouvons parler d’harmonisation de la réglementation comptable avec les

normes IFRS en matière de consolidation qu’après avoir exposé la philosophie sous-

jacente à l’ensemble de ces normes9.

Le Code Général de la Normalisation Comptable définit la comptabilité en utilisant

un plan comptable, des numéros de comptes et des règles de comptabilisation. Or,

les normes IFRS appréhendent l’information financière par la communication qui

est effectuée auprès des différents partenaires de l’entreprise pour ensuite en définir

des règles de contenu et d’appréciation. Leur orientation est majoritairement

tournée vers les investisseurs.

La norme IFRS 1 fournit une liste minimale des opérations et des comptes à faire

figurer mais ne prescrit aucun schéma normalisé de présentation du compte de

résultat, du bilan et des annexes. Aucun plan de classification n’est proposé ; le

Code Général de la Normalisation Comptable est l’oeuvre du Conseil National de la

Comptabilité qui est une institution rattachée à une administration publique de par

la nature de ses missions alors que les normes IFRS sont décidées par des

organisations de nature privée et indépendante des pouvoirs publics et politiques ;

9 Inspiré de « Normes IFRS, Philosophie différente » : une intervention de M. Thierry Duval, NetPME, novembre

2003.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 37 Mémoire de fin d’étude

La réglementation comptable marocaine comprend le Code Général de la

Normalisation Comptable qui est le référentiel de base utilisé par les entreprises

marocaines. Pour l’élaboration des comptes consolidés, les instances locales avaient

adopté la méthodologie relative aux comptes consolidés. En revanche, les normes

IFRS ne comportent qu'un seul référentiel qu'il faut appliquer dans son intégralité

pour l’élaboration aussi bien des comptes individuels que des comptes consolidés ;

Les règles fiscales, et en particulier les règles de détermination des bases de l'impôt

sur les bénéfices sont très présentes dans les méthodes comptables qui sont

employées dans les entreprises marocaines. En effet, le CGNC permet la

comptabilisation de certaines opérations d’origine fiscale. Dans les normes IFRS, les

règles fiscales sont traitées à part. Le calcul de l'impôt sur les bénéfices est fait en

dehors des états financiers et de la comptabilité ; le Code Général de la

Normalisation Comptable a consacré le principe du coût historique qui n'est que

très partiellement appliqué par les IFRS. En effet, la plupart des actifs font l'objet

d'un rapprochement à la juste valeur "Fair Value". Ceci impliquera pour les

comptes, la mise en place de méthodes de calcul et de suivi de ces justes valeurs : il

devra être intégré la possibilité d'une volatilité plus grande de la valeur de certains

actifs.

Le dispositif comptable marocain présente assez des divergences par rapport aux

normes IAS/IFRS sur lesquelles les entreprises marocaines auront autant de défis à

affronter quant à leur adoption. Une telle adoption pourrait engendrer des coûts

élevés de passage sur la situation financière de ces entreprises.

II. La place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière

Personne ne peut nier les effets des normes IFRS sur le déclenchement de la crise

financière de 2008. Une telle proclamation est manifestée par la détérioration de la

valeur des grandes firmes à cause de l’application des normes en particulier le

principe relatif à la juste valeur. De ce fait, La crise financière qui a touché en 2008

les économies mondiales a conduit à de sévères attaques contre les normes IFRS

par de hauts responsables dans la sphère financière. Ces derniers estiment que

l’application de la norme IFRS 7 sur l’évaluation des actifs financiers à la juste

valeur (fair-value) serait à l’origine des importantes dépréciations constatées par les

sociétés menacées de faillite. En effet, pour eux, la crise a soulevé de véritables

questions car la combinaison des IFRS et des règles Bâle II pour les organismes

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 38 Mémoire de fin d’étude

financiers conduisent à des anomalies. Les règles prudentielles des banques sont

basées sur des instruments de mesure, sans aucun filtre. Il en ressort un effet

procyclique dévastateur en temps de crise qui nécessite une réflexion pour

restaurer la cohérence des deux références .

D’autres hauts responsables, membres de l’IASB, estiment bien au contraire que

l’application des normes IFRS a permis d’afficher en toute transparence l’état et la

nature de la crise. Ils ajoutent enfin que la crise de confiance qui affecte largement

les marchés financiers pourra être dépassée dès lors qu’on aura renforcé la

transparence et multiplié les révélations. Cependant, un véritable problème se pose

sur des marchés moins liquides c’est à dire où il y a peu de transactions.

Section II : Principales dispositions des normes IFRS

Les normes comptables internationales comportent énormément de changements

au niveau de la conception de l’information financière à travers les principes

regroupés en 38 normes, 30 IAS et 8 IFRS. Ces principes peuvent être généralement

regroupés selon 3 classes1210 :

Les normes « cadres » : Qui définissent les grands modes de

comptabilisation, de présentation ou d’information requise quelle que soit la

nature des opérations ou l’activité exercée. Elles peuvent se décliner en trois

sous-niveaux :

- Les normes en matière de présentation des comptes ;

- Les normes d’évaluation ;

- Les normes d’information financière.

Les normes « spécifiques » : Qui ont trait à une nature particulière de

comptes ou de type d’opérations ;

Les normes « métiers » : Qui décrivent les modes de comptabilisation

applicables à une activité spécifique.

Dans ce la cadre de ce présent mémoire, nous nous contentons de présenter

sommairement l’ensemble de ces principes.

I. Normes cadres

10

Inspiré d’un séminaire intitulé : « L’architecture des normes IAS/IFRS », Isabelle ANDERNACK

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 39 Mémoire de fin d’étude

I.1. Normes relatives à la présentation

IAS 1 : Présentation des états financiers

L’objectif de IAS 1 "Présentation des états financiers" est de prescrire une base de

présentation des états financiers, afin qu’ils soient comparables tant aux états

financiers de l’entité pour les périodes antérieures qu’aux états financiers d’autres

entités. Pour atteindre cet objectif, IAS 1 énonce les dispositions générales relatives

à la présentation des états financiers, des lignes directrices concernant leur

structure et les dispositions minimales en matière de contenu. L’application des

IFRS, accompagnée de la présentation d’informations supplémentaires lorsque

nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image

fidèle. Une entité dont les états financiers sont conformes aux normes comptables

internationales doit procéder à une déclaration explicite et sans réserve de cette

conformité dans ses notes annexes. Les états financiers ne peuvent être déclarés

conformes aux IFRS que s’ils sont conformes à toutes les dispositions des IFRS.

IFRS 1 : Première application des normes internationales d'information

financière

Une entité applique la présente norme dans :

- Ses premiers états financiers IFRS ;

- Dans chaque rapport financier intermédiaire qu'elle présente le cas échéant selon

IAS 34 "Information financière intermédiaire", relatif à une partie de l'exercice

couvert par ses premiers états financiers IFRS.

Les premiers états financiers IFRS d'une entité sont les premiers états financiers

annuels pour lesquels l'entité adopte les IFRS, par une déclaration explicite et sans

réserve de conformité aux IFRS.

I.2. Normes relatives à l’évaluation

IAS 8 : Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et

erreurs

Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques

spécifiques appliqués par une entité lors de l’établissement et de la présentation de

ses états financiers. Un changement d’estimation comptable est un ajustement de

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 40 Mémoire de fin d’étude

la valeur comptable d’un actif ou d’un passif, ou du montant de la consommation

périodique d’un actif, résultant de l’évaluation de la situation actuelle des éléments

d’actif et de passif et des avantages et obligations futurs attendus qui y sont

associés. Les changements d’estimations comptables résultent d’informations

nouvelles ou de nouveaux développements et, par conséquent, ne sont pas des

corrections d’erreurs. Une erreur d’une période antérieure est une omission ou une

inexactitude des états financiers de l’entité portant sur une ou plusieurs périodes

antérieures et qui résulte de la non utilisation ou de l’utilisation abusive

d’informations fiables :

- Qui étaient disponibles lorsque la publication des états financiers de ces périodes

a été autorisée ;

- Et, dont on pouvait raisonnablement s’attendre à ce qu’elles aient été obtenues et

prises en considération pour la préparation et la présentation de ces états

financiers.

Parmi ces erreurs figurent les effets d’erreur de calcul, les erreurs dans l’application

des méthodes comptables, des négligences, des mauvaises interprétations des faits

et des fraudes. Les omissions ou inexactitudes d’éléments sont significatives si elles

peuvent, individuellement ou collectivement, influencer les décisions économiques

prises par des utilisateurs sur la base des états financiers.

IAS 10 - Evénements postérieurs à la date de Clôture

Les événements postérieurs à la date de clôture sont alors les événements,

favorables et défavorables, qui se produisent entre la date de clôture et la date

d’approbation des états financiers. Il convient de distinguer deux types

d’événements :

- Ceux qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture

: ils donnent lieu à des ajustements ;

- Ceux qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture :

ils ne donnent pas lieu à des ajustements.

IAS 18 : Produits des activités ordinaires

IAS 18 doit être appliquée pour la comptabilisation des produits des activités

ordinaires provenant des transactions et événements suivants :

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 41 Mémoire de fin d’étude

- La vente de biens ;

-La prestation de services ;

-L'utilisation par des tiers d'actifs de l'entreprise produisant des intérêts, des

redevances et des dividendes.

-L'utilisation par d'autres d'actifs de l'entreprise génère des produits des activités

ordinaires sous la forme:

o D'intérêts - rémunération d'utilisation de trésorerie ou d'équivalent de

trésorerie ou montants dus à l'entreprise

o De redevances - utilisation de marques, brevets, de logiciels, ... de

l'entreprise

o De dividendes

IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères

IAS 21 doit être appliquée :

- Lors de la comptabilisation des transactions et des soldes en monnaie

étrangère, à l’exception des dérivés et des soldes qui entrent dans le champ

D’application de IAS 39 "Instruments financiers : comptabilisation et

évaluation" ;

- A la conversion du résultat et de la situation financière des activités à l’étranger

inclus dans les états financiers de l’entité par consolidation globale, par

consolidation proportionnelle ou par mise en équivalence ;

- Et à la conversion des résultats et de la situation financière d’une entité dans

une monnaie de présentation.

Lorsque la monnaie fonctionnelle d’une entité est la monnaie d’une économie

hyperinflationniste, l’entité doit retraiter ses états financiers selon IAS 29

"Information financière dans les économies hyperinflationnistes".

I.3. Normes relatives à l’information

IAS 7 : Tableaux des flux de trésorerie

L'objectif de IAS 7 est d'imposer la fourniture d'une information sur l'historique des

évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d'une entreprise au

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 42 Mémoire de fin d’étude

moyen d'un tableau des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de l'exercice

en activités opérationnelles, d'investissement et de financement.

IAS 24 : Information relative aux parties liées :

L’objectif de IAS 24 "Information relative aux parties liées" est d’assurer que les

états financiers d’une entité contiennent les informations nécessaires pour attirer

l’attention sur la possibilité que la position financière et le résultat peuvent avoir été

affectés par l’existence de parties liées et par des transactions et soldes avec celles-

ci.

IAS 29 : Information financière dans les économies hyperinflationnistes :

IAS 29 doit être appliquée aux états financiers individuels, y compris les états

financiers consolidés, de toute entité dont la monnaie fonctionnelle est la monnaie

d'une économie hyperinflationniste.

IAS 33 : Résultat par action

L’objectif d‟IAS 33 " Résultat par action" est de prescrire les principes de

détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer les

comparaisons de la performance entre entités différentes pour une même période de

reporting et entre périodes de reporting différentes pour une même entité.

IAS 34 : Information financière intermédiaire

L'objectif d'IAS 34 est de prescrire le contenu minimum d'un rapport financier

intermédiaire ainsi que les principes de comptabilisation et d'évaluation à appliquer

aux états financiers complets ou résumés d'une période intermédiaire. Ainsi, un

rapport financier intermédiaire doit comporter, au minimum, les composantes

suivantes :

- Un bilan résumé ;

- Un compte de résultat résumé ;

- Un état résumé indiquant soit toutes les variations des capitaux propres, soit

les variations des capitaux propres autres que celles résultant de transactions

sur le capital avec les propriétaires et de distributions aux propriétaires ;

- Un tableau résumé des flux de trésorerie ;

- Une sélection de notes explicatives.

Page 43: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 43 Mémoire de fin d’étude

IFRS 8 : secteurs opérationnels

Un secteur opérationnel est une composante d'une entité :

- Qui se livre à des activités à partir desquelles elle est susceptible d'acquérir des

produits des activités ordinaires et d'encourir des charges (y compris des

produits des activités ordinaires et des charges relatifs à des transactions avec

d'autres composantes de la même entité) ;

- Dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés par le principal

décideur opérationnel de l'entité en vue de prendre des décisions en matière de

ressources à affecter au secteur et d'évaluer sa performance ;

- Pour laquelle des informations financières isolées sont disponibles.

Une entité doit, notamment, fournir les informations suivantes pour chaque période

pour laquelle un compte de résultat est présenté :

Informations générales : Une entité doit fournir les informations générales

suivantes :

- Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de l'entité, y compris

la base d'organisation,

- Les types de produits et de services dont proviennent les produits des activités

ordinaires de chaque secteur à présenter.

Informations relatives au résultat, aux actifs et aux passifs, Il s’agit des

informations suivantes :

- Les produits des activités ordinaires provenant de clients externes ;

- Les produits des activités ordinaires provenant de transactions avec d'autres

secteurs opérationnels de la même entité ;

- Les produits d'intérêts ;

- Etc.

I.4. Normes relatives à la consolidation

Page 44: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 44 Mémoire de fin d’étude

Ce point tient une importance significative car il traite les prescriptions des normes

en matière de la consolidation des comptes qui représente l’objet central de ce

présent mémoire.

IAS 27 : États financiers consolidés et individuels

L’objectif de IAS 27 "Etats financiers consolidés et individuels" est de prescrire les

règles applicables à la préparation et à la présentation des états financiers

consolidés d’un groupe d’entités contrôlées par une société mère.

Ainsi, Une société mère doit présenter des états financiers consolidés dans lesquels

elle consolide ses participations dans des filiales selon IAS 27. Une société mère

n’est pas tenue de présenter des états financiers consolidés si, et seulement si :

- La société mère est elle-même une société détenue totalement ou partiellement par

une autre entité et ses autres propriétaires ont été informés de la non préparation

d’états financiers consolidés par la société mère et ne s’y opposent pas ;

- Les instruments de dettes ou de capitaux propres de la société mère ne sont pas

négociés sur un marché public ;

- La société mère n’a pas déposé, et n’est pas sur le point de déposer ses états

financiers auprès d’un comité des valeurs mobilières ou de tout autre organisme de

réglementation, aux fins d’émettre une catégorie d’instruments sur un marché

public ;

- La société mère ultime ou une société mère intermédiaire présente des états

financiers consolidés, disponibles en vue d’un usage public, qui sont conformes aux

normes IFRS.

IAS 28 : Participations dans les entités associées

L’objectif de l’IAS 28 est de prescrire les règles applicables à la comptabilisation des

entités dans lesquelles l’investisseur exerce une influence notable.

Ainsi, une participation dans une entreprise associée est comptabilisée selon la

méthode de la mise en équivalence à partir de la date à laquelle celle-ci devient une

entreprise associée.

Les informations suivantes doivent notamment être fournies :

Page 45: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 45 Mémoire de fin d’étude

- La juste valeur des participations dans des entreprises associées pour lesquelles il

existe des prix cotés publiés ;

- Les informations financières résumées des entreprises associées, comprenant les

montants agrégés des actifs, passifs, du chiffre d’affaires et du résultat ;

- Les raisons pour lesquelles la présomption d’absence d’influence notable d’un

investisseur est infirmée, si l’investisseur détient, directement ou indirectement,

moins de 20 % des droits de vote ou des droits de vote potentiels dans l’entreprise

détenue mais conclut cependant que cette influence existe ;

- Les raisons pour lesquelles la présomption d’influence notable d’un investisseur

est infirmée, si l’investisseur détient, directement ou indirectement, 20 % ou

davantage des droits de vote ou des droits de vote potentiels dans l’entreprise

détenue mais conclut cependant que cette influence n’existe pas ;

- La date de reporting des états financiers d’une entreprise associée.

IAS 31 : Participations dans des coentreprises

L’objectif de IAS est de prescrire les règles applicables à :

-la comptabilisation des entités contrôlées conjointement (coentreprises) ;

-la présentation des actifs, passifs, produits et charges des coentreprises dans les

états financiers de co-entrepreneurs et d’investisseurs. Un coentrepreneur doit

indiquer, séparément du montant déterminé pour les autres passifs éventuels, le

montant global déterminé pour les passifs éventuels suivants, à moins que la

probabilité de perte ne soit très faible :

- Tout passif éventuel encouru par le coentrepreneur au titre de ses participations

dans des coentreprises et sa quote-part dans chacun des passifs éventuels

encourus conjointement avec d’autres co-entrepreneurs

- Sa quote-part des passifs éventuels des coentreprises elles-mêmes, pour lesquelles

il pourrait être éventuellement responsable ;

-Les passifs éventuels qui découlent du fait que le coentrepreneur est

éventuellement responsable des passifs des autres co-entrepreneurs d’une

coentreprise.

Page 46: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 46 Mémoire de fin d’étude

IFRS 3 : Regroupements d’entreprises

Les entités doivent appliquer IFRS 3 lorsqu'elles comptabilisent des regroupements

d'entreprises. Ainsi, Un acquéreur doit fournir les informations qui permettent aux

utilisateurs de ses états financiers d'évaluer la nature et l'effet financiers des

regroupements d'entreprises qui ont été effectués :

- Pendant la période : noms et descriptions des entités ou des activités se

regroupant, date d'acquisition, pourcentage d'instruments de capitaux propres

acquis conférant droit de vote, coût du regroupement et description des

composantes de ce coût, etc…;

- Après la période de clôture mais avant que la publication des états financiers

ne soit autorisée.

Enfin, une entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs de

ses états financiers d'évaluer les variations de la valeur comptable du goodwill

pendant la période.

II.Normes spécifiques et métiers

II.1. Normes spécifiques

S’agissant des normes spécifiques, nous présentons ainsi une explication sommaire

de principales normes :

Les comptes d’actif :

IAS 2 : Stocks

Le coût des stocks à l’actif comprend les coûts d’achat et de transformation ainsi

que l’ensemble des charges supportées pour amener ceux-ci dans le lieu et l’état où

ils se trouvent. Les stocks peuvent être évalués selon trois méthodes:

- La méthode des coûts réels ;

- La méthode des coûts standards ;

- La méthode du prix de détail.

Les stocks doivent être dépréciés lorsque leur valeur nette de réalisation est

inférieure à leur coût. Les contrats de construction (appelés aussi contrats à long

Page 47: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 47 Mémoire de fin d’étude

terme) doivent être comptabilisés selon la méthode à l’avancement lorsque le

résultat du contrat peut être estimé de façon fiable.

Cette méthode consiste à comptabiliser les charges et les produits liés à un contrat

non livré en fonction du degré d’avancement des travaux. Nous traitons par la suite

les différentes méthodes de traitement des contrats à long terme dans le cadre de la

deuxième partie de ce mémoire.

IAS 16 : Immobilisations corporelles

Pour les normes internationales, un actif est une ressource contrôlée par

l’entreprise du fait d’événements passés et dont des avantages économiques futurs

sont attendus par l’entreprise. Les actifs corporels sont comptabilisés à l’actif au

coût d’acquisition ou au coût de production. Les dépenses ultérieures sont en

principe comptabilisées en charges. La réévaluation des immobilisations corporelles

n’est pas recommandée mais permise.

Sauf exceptions (terrains), les immobilisations corporelles s’amortissent. Le mode

d’amortissement doit refléter le rythme selon lequel les avantages économiques

futurs liés à l’actif sont consommés par l’entreprise. Le montant à amortir est le

coût de l’actif diminué de son éventuelle valeur résiduelle. Lorsqu’il existe un ou des

indices indiquant qu’une immobilisation a pu perdre de la valeur, un test de

dépréciation doit être effectué afin de déterminer si une dépréciation doit

effectivement être comptabilisée. Pour déterminer l’existence d’un actif, le droit de

propriété n’est pas essentiel. C’est ainsi que figurent dans les actifs les biens

détenus à travers un contrat de crédit-bail.

Lorsqu’une immobilisation corporelle est financée par une subvention

d’investissement, deux méthodes de comptabilisation peuvent être utilisées : la

subvention est reprise au rythme des amortissements ou la subvention est déduite

du coût de l’actif.

IAS 23 : Coûts d’emprunt

Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts qu'une entité encourt dans le

cadre d'un emprunt de fonds et un actif qualifié est un actif qui exige une longue

période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.

Page 48: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 48 Mémoire de fin d’étude

Dans la mesure où une entité emprunte des fonds spécifiquement en vue de

l'obtention d'un actif qualifié, l'entité doit déterminer le montant des coûts

d'emprunt incorporables au coût de l'actif comme étant égal aux coûts d'emprunt

réels encourus sur cet emprunt au cours de la période, diminués de tout produit

obtenu du placement temporaire de ces fonds empruntés.

IAS 36 : Dépréciation d’actifs

Une entité doit apprécier à chaque date de reporting s'il existe un quelconque indice

qu'un actif peut avoir subi une perte de valeur. S'il existe un tel indice, l'entité doit

estimer la valeur recouvrable de l'actif. Qu'il y ait un indice de perte de valeur ou

non, une entité doit aussi :

- Tester annuellement la dépréciation d'une immobilisation incorporelle à durée

d'utilité indéterminée ou une immobilisation incorporelle qui n'est pas encore prête

à être mise en service, en comparant sa valeur comptable à sa valeur recouvrable.

Ce test de dépréciation peut être effectué à tout moment au cours d'une période

annuelle, à condition qu'il soit effectué au même moment chaque année.

- Effectuer un test de dépréciation du goodwill acquis dans un regroupement

d'entreprises.

IAS 38 : Immobilisations incorporelles

Selon IAS 38, une immobilisation incorporelle est « un actif monétaire sans

substance physique ». Les actifs générés en interne sont inscrits à l’actif si leur coût

de production peut être distingué du coût de l’activité dans son ensemble. Ainsi, les

frais de développement répondant à certaines conditions sont obligatoirement

inscrits à l’actif tandis que les marques, fichiers clients générés en interne ne le

sont pas.

Lors d’une acquisition, les actifs incorporels identifiables doivent être inscrits à

l’actif séparément de l’écart d’acquisition du goodwill.

IAS 40 : Immeubles de placement

Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou bâtiment – ou partie

d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le propriétaire ou par le preneur dans le

cadre d’un contrat de location-financement) pour en retirer des loyers ou pour

valoriser le capital ou les deux, plutôt que pour :

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 49 Mémoire de fin d’étude

- L’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services ou à des fins

administratives ;

- Le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.

Un immeuble de placement doit être évalué initialement à son coût. Les coûts de

transaction doivent être inclus dans l’évaluation initiale. Le coût d'un immeuble de

placement comprend son prix d’achat et toutes les dépenses directement

attribuables. Les dépenses directement attribuables sont, par exemple, les

honoraires juridiques, les droits de mutation et autres coûts de transaction.

Après comptabilisation, Une entité doit choisir comme méthode comptable

d’évaluation soit le modèle de la juste valeur, soit le modèle du coût et doit

appliquer cette méthode à tous ses immeubles de placement.

Les comptes de passif :

IAS 12 : Impôts sur le résultat

La charge (le produit) d'impôt est égale (égal) au montant total de l'impôt exigible et

de l'impôt différé inclus dans la détermination du résultat de la période. L’impôt

exigible est le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre

du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice. Les passifs d'impôt différé sont

les montants d'impôts sur le résultat payables au cours de périodes futures au titre

de différences temporelles imposables.

Les actifs d'impôt différé sont les montants d'impôts sur le résultat recouvrables au

cours de périodes futures au titre :

- De différences temporelles déductibles ;

- Du report en avant de pertes fiscales non utilisées ;

- Du report en avant de crédits d'impôts non utilisés.

Les différences temporelles sont les différences entre la valeur comptable d'un actif

ou d'un passif au bilan et sa base fiscale.

Les passifs (actifs) d'impôt exigible de la période et des périodes précédentes doivent

être évalués au montant que l'on s'attend à payer aux (recouvrer auprès des)

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 50 Mémoire de fin d’étude

administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt (et les réglementations fiscales)

qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les actifs et passifs d'impôt différé doivent être évalués aux taux d'impôt dont

l'application est attendue sur la période au cours de laquelle l'actif sera réalisé ou le

passif réglé, sur la base des taux d'impôt (et des réglementations fiscales) qui ont

été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

L'évaluation des actifs et passifs d'impôt différé doit refléter les conséquences

fiscales qui résulteraient de la façon dont l'entité s'attend, à la date de clôture, à

recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.

IAS 19 : Avantages du personnel

Les avantages du personnel comprennent : les avantages du personnel à court

terme comme les salaires et les cotisations de sécurité sociale, les congés payés et

les congés maladie, l'intéressement et les primes (payables dans les 12 mois suivant

la fin de la période) ainsi que les avantages non monétaires (comme l'assistance

médicale, le logement, les voitures et les biens ou services gratuits ou

subventionnés) dont bénéficient les membres du personnel en activité ; les

avantages postérieurs à l'emploi comme les pensions et autres prestations de

retraite, l'assurance-vie postérieure à l'emploi et l'assistance médicale postérieure à

l'emploi ; les autres avantages à long terme, notamment les congés liés à

l'ancienneté ou les congés sabbatiques, les jubilés et autres avantages liés à

l'ancienneté, les indemnités pour invalidité de longue durée et, s'ils sont payables

12 mois ou plus après la fin de la période, l'intéressement, les primes et les

rémunérations différées; les indemnités de fin de contrat de travail.

IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir

sur l’aide publique

Les subventions publiques, y compris les subventions monétaires évaluées à la

juste valeur, ne doivent pas être comptabilisées tant qu'il n'existe pas une

assurance raisonnable que : l'entité se conformera aux conditions attachées aux

subventions ; les subventions seront reçues.

Les subventions publiques doivent être comptabilisées en produits, sur une base

systématique sur les périodes nécessaires pour les rattacher aux coûts liés qu'elles

sont censées compenser. Elles ne doivent pas être créditées directement en

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 51 Mémoire de fin d’étude

capitaux propres. Une subvention publique à recevoir qui prend le caractère d'une

créance, soit en compensation de charges ou de pertes déjà encourues, soit pour

apporter un soutien financier immédiat à l'entité sans coûts futurs liés, doit être

comptabilisée en produits de la période au cours de laquelle la créance devient

acquise.

IAS 37 : Provisions, actifs éventuels et passifs éventuels

IAS 37 doit être appliquée (selon amendements publiés jusqu'au 31 mars 2004) par

toutes les entités pour la comptabilisation des provisions, des passifs éventuels et

des actifs éventuels, excepté :

- Ceux résultant de "contrats non (entièrement) exécutés" sauf dans le cas où il

s'agit d'un contrat déficitaire ;

- Ceux couverts par une autre Norme.

Une provision doit être comptabilisée lorsque :

- L'entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un

événement passé ;

- Il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages

économiques sera nécessaire pour régler l'obligation ;

- Le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.

Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit être comptabilisée.

IFRS 2 : Paiement sur la base d’actions

L'objectif d’IFRS 2 est de spécifier l'information financière à présenter par une entité

qui entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des actions. En

particulier, elle impose à une entité de refléter dans son résultat et dans sa

situation financière les effets des transactions dont le paiement est fondé sur des

actions, y compris les charges liées à des transactions attribuant aux membres du

personnel des options sur actions. Les opérations particulières :

IAS 11 : Contrats de construction

Un contrat de construction est un contrat spécifiquement négocié pour la

construction d'un actif (un pont, un immeuble …) ou d'un ensemble d'actifs (une

raffinerie, parties complexes d'installation ou d'équipement …) qui sont étroitement

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 52 Mémoire de fin d’étude

liés ou interdépendants en termes de conception, de technologie et de fonction, ou

de finalité ou d'utilisation.

Produits du contrat : les produits du contrat doivent comprendre :

- Le montant initial des produits convenu dans le contrat ;

- Les modifications dans les travaux du contrat, les réclamations et les primes de

performance (dans la mesure où il est probable qu'elles donneront lieu à des

produits et où elles peuvent être évaluées de façon fiable).

Coûts du contrat : Les coûts du contrat doivent comprendre :

- Les coûts directement liés au contrat concerné (main-d’oeuvre de chantier,

matériaux …) ;

- Les coûts attribuables à l'activité de contrats en général et qui peuvent être

affectés au contrat (assurance, frais généraux de construction … affectés en

fonction du niveau normal de l'activité de construction) ;

- Tous les autres coûts qui peuvent être spécifiquement facturés au client selon

les termes du contrat.

Sont notamment exclus les coûts (d'administration générale, de recherche et de

développement …) pour lesquels le remboursement n'est pas spécifié dans le

contrat, les coûts de vente et l'amortissement des installations et équipements non

utilisés qui ne sont pas exploités dans le cadre d'un contrat particulier.

Comptabilisation des produits et charges du contrat :

Lorsque le résultat d'un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, les

produits et les coûts du contrat doivent être comptabilisés en fonction du degré

d'avancement de l'activité du contrat à la date de clôture. Une perte attendue sur le

contrat de construction doit être immédiatement comptabilisée en charges.

IAS 17 : Contrats de location

Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour

une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement

ou d’une série de paiements. Un contrat de location-financement est un contrat de

location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 53 Mémoire de fin d’étude

avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de propriété peut

intervenir ou non, in fine.

Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat

de location-financement.

IAS 32, IAS 39 & IFRS 7 : Instruments financiers

L'expression instrument financier désigne tout contrat qui donne naissance à la fois

à un actif financier chez une entreprise et à un passif financier ou à un instrument

de capitaux propres chez une autre.

Constituent des actifs financiers :

l’argent liquide ;

- Tout droit contractuel de recevoir des espèces ou un autre actif financier ;

- Tout droit contractuel d'échanger des instruments financiers à des conditions

potentiellement favorables ;

Tout contrat :

- Aux termes duquel l'entreprise sera obligée ou pourrait être obligée de recevoir

une quantité variable de ses propres instruments de capitaux propres ;

- · Ou un instrument dérivé qui sera soldé autrement que par l'échange d'un

montant déterminé de monnaie ou d'autres actifs financiers contre un nombre

déterminé d'instruments de capitaux propres de l'entreprise.

IFRS 5 : Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités

abandonnées

Une entité doit classer un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé)

comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée

principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation

continue. Cet actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) doit être évalué

au montant le plus bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des

coûts de la vente.

II.2. Normes métiers

Ces normes concernent les métiers suivants :

- Agriculture : IAS 41 : Agriculture

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 54 Mémoire de fin d’étude

- Assurance : IFRS 4 : Contrats d’assurance

- Banques et institutions financières : IAS 30 : Informations à fournir dans les

états financiers des banques et des institutions financières assimilées

- Régimes de retraite : IAS 26 : Comptabilité et rapports financiers des régimes de

retraite

- Exploitation des mines : IFRS 6 : Prospection et évaluation des ressources

minérales

- Nous signalons que, par souci de simplification, nous ne détaillons pas cet axe

car notre travail est bien orienté vers le secteur immobilier.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 55 Mémoire de fin d’étude

Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de la consolidation

A travers la présentation des principales dispositions des normes IAS/IFRS en

matière de consolidation des comptes dans le cadre des normes cadres, nous avons

pu apprécier l’importance accordée à cette problématique par le référentiel

international en consacrant 4 normes à savoir IAS 27, 28, 31 et IFRS 3.

Ainsi, il convient d’analyser les différents impacts engendrés par les normes

IAS/IFRS sur le processus de la consolidation en termes d’organisation et de

pratiques.

Section I : Implications de l’application des normes IFRS sur la consolidation

L’application des normes IAS/IFRS a un impact sur l’ensemble des fonctions de

l’entreprise et en particulier sur le service de consolidation puisque ce dernier sera

amené à revoir conformément aux normes IAS 27, 28, 31 et IFRS, 3 son processus

de consolidation.

Il convient alors de remettre en cause un ensemble de principes concernant

notamment la notion du périmètre de consolidation, l’application des méthodes de

consolidation et l’établissement des liasses de consolidation.

I. Démarche de la consolidation

L’adoption des normes IAS/IFRS auront des impacts sur la conception générale de

la démarche de consolidation des comptes à travers la définition du périmètre ainsi

que l’application des méthodes de consolidation.

I.1. La notion du périmètre de consolidation

L’application des normes IAS (norme IAS 27 sur les états financiers consolidés)

nécessite de revoir le périmètre de consolidation. La notion de détention de capital

n’est plus requise, la seule notion de contrôle suffira pour intégrer une société dans

le périmètre de consolidation. Ainsi, la notion de contrôle doit être évaluée au cas

par cas ; elle est liée à la validation de trois critères :

- La capacité d’influencer les orientations stratégiques et la gestion financière et

d’exploitation(critère de pouvoir) ;

- La capacité de tirer des avantages de ce contrôle (critère d’avantages) ;

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 56 Mémoire de fin d’étude

- La capacité d’utiliser le pouvoir (premier critère) afin d’augmenter, maintenir ou

protéger ces avantages (deuxième critère).

Par conséquent, quelle que soit la forme du contrôle, si les critères cités ci-dessus

sont respectés, la consolidation est obligatoire et ce, quel que soit le pourcentage de

détention.

Ainsi seront consolidées les entreprises dont la société mère détient au moins 50 %

des droits de vote, y compris les droits potentiels (détention d’options ou

d’obligations convertibles non exercées) de même que celles détenant un

pourcentage inférieur des droits de vote mais disposant de pouvoirs de direction sur

la gestion financière et opérationnelle de l’entreprise, de nomination ou de

révocation des organes de direction.

I.2. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation (intégration globale, intégration proportionnelle et

mise en équivalence) applicables en normes marocaines sont toujours applicables

dans le référentiel IAS, mais seront définies à partir de la notion de contrôle (notion

de contrôle, influence notable ou contrôle conjoint). Un cas particulier est mis en

évidence dans la norme IAS 31 relative à l’enregistrement des opérations liées à une

co-entreprise (joint venture), puisque celle-ci précise que désormais les méthodes de

consolidation possibles lors d’un contrôle conjoint peuvent être l’intégration

proportionnelle ou la mise en équivalence. La notion de contrôle conjoint sera

susceptible de s’appliquer lorsque l’ensemble des décisions opérationnelles et de

gestion nécessitera l’accord unanime de tous les associés et non plus simplement la

majorité absolue des votes.

II. Présentation de la liasse de consolidation

Toutes les modifications liées au passage aux normes IAS/IFRS nécessitent la

création de liasses consolidées établies selon ces nouvelles normes, ce qui sous-

entend (à terme) une refonte du plan de comptes.

Créer un plan de comptes IAS implique la coexistence avec le plan de compte en

normes marocaines. Lors de la période transitoire devront subsister deux, voire

trois reportings (reporting IAS, normes marocaines et en normes locales si la

maison mère est implantée à l’étranger) au nom du principe de permanence des

méthodes et dans le but de comparer les chiffres.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 57 Mémoire de fin d’étude

Il sera donc nécessaire de créer ou de supprimer certains comptes, et de modifier

certains schémas comptables. Les changements à apporter au plan de comptes

résultent la plupart du temps des nouvelles méthodes d’évaluation et de classement

des instruments financiers (norme IAS 39). Ainsi par exemple, l’écart de

réévaluation (ou plus-values latentes) des titres classés en actifs disponibles à la

vente (évaluation à la juste valeur en IAS) sera comptabilisé dans un compte de

capitaux propres distinct.

Enfin, les normes IAS ont également un impact sur la présentation des états

financiers puisqu’elles requièrent une information financière complète et enrichie,

en particulier en matière d’information sectorielle (information nécessaire pour les

sociétés cotées dans le cadre de la norme IAS 14) et de gestion des risques (norme

IAS 32).

Section II : la démarche d’harmonisation du processus de consolidation aux normes

IAS/IFRS

Une démarche organisée et spécifique au groupe doit être mise en place afin de

mettre en adéquation les systèmes d’information et la production de nouveaux

indicateurs. Cette démarche peut être appréhendée sous trois aspects : l’évaluation

des systèmes existants et les choix ou options adoptés par l’entreprise en matière

de reporting, et la description d’un processus de consolidation optimum :

I. L’évaluation du système existant et choix en matière de reporting

Cette étape consiste à vérifier dans quelle mesure le système de consolidation

existant sur l’entreprise est capable de gérer plusieurs reportings en parallèle, de

faire face à des traitements plus lourds et de restituer des états et annexes plus

complexes; de gérer l’historique des données; enfin, d’intégrer des données

provenant de différents systèmes de gestion.

Quant au choix en matière de reporting, plusieurs possibilités peuvent être

envisagées par l’entreprise pour la production du reporting IAS :

- Produire le reporting en normes locales et le retraiter afin de satisfaire aux

contraintes IAS ;

- Produire un reporting format IAS et le retraiter en normes locales;

- Produire des multi- reportings.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 58 Mémoire de fin d’étude

Les deux premières options supposent la gestion d’un plan de compte unique, ainsi

que la réalisation d’états de réconciliation des différents reportings et l’explication

des écarts identifiés (les écarts ne devant être que la résultante de l’application des

normes). Le dernier cas nécessite un système d’information capable de gérer

simultanément plusieurs états financiers. Dans une organisation décentralisée,

caractérisée par l’existence de plusieurs systèmes d’information au sein du groupe,

chaque entité devra constituer ses liasses de consolidation locale et IAS, alors que

dans une structure centralisée disposant d’un système d’information standard et

unique, la réalisation de la liasse IAS sera à la charge du service de consolidation

du groupe, les liasses locales restant sous la responsabilité des différentes entités.

II. La définition d’un processus de consolidation optimum11

Le Groupe doit définir succinctement sa démarche de passage aux normes

IAS/IFRS au titre de son processus de consolidation. Ainsi, une démarche peut être

préconisée :

- Mise à jour du plan de comptes ;

- Définition des impacts IAS : mobilisation de l’ensemble des services de

l’entreprise ;

- Réalisation d’une liasse sous le format IAS ;

- Intégration des données IAS dans le logiciel de consolidation ;

- Consolidation proprement dite (écritures de retraitement) ;

- Réalisation d’états de réconciliation et explication des écarts ;

- Rédaction de procédures ;

- Et, Formation des équipes et accompagnement au changement.

Tout au long de cette démarche, le Groupe doit mobiliser tout le personnel de ses

entités, société mère et filiales, ainsi que leur sensibilisation à l’importance du

passage aux normes IAS/IFRS dans l’amélioration de l’image du Groupe ainsi que

sa notoriété vis-à-vis de son environnement externe.

Pour ce faire, un budget doit être alloué afin d’assurer une meilleure transition

dans des conditions favorables. En parallèle, le Groupe doit accompagner son

personnel comptable par son implication dans ce processus à travers des sessions

de communication et de formation. A ce niveau, des notes d’information et des

11

S. Berreby & J. Langloys, « L’impact des normes IFRS sur le processus de consolidation », Banque Magazine, N° 656, Mars 2004

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 59 Mémoire de fin d’étude

questionnaires destinées au personnel s’avèrent nécessaires. Il convient également

au Groupe de prévoir les conséquences du premier passage sur ses résultats par le

biais d’une analyse exhaustive et détaillée de ses comptes. Un accompagnement des

experts et des consultants réside nécessaire.

Page 60: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 60 Mémoire de fin d’étude

Conclusion de la première partie

A travers cette partie, nous avons mis l’accent sur des notions clés en consolidation

des comptes et en normes IAS/IFRS avant de pencher sur l’impact de celles-ci sur

le processus de consolidation. Une revue des différentes prescriptions en termes de

pratiques de consolidation selon le corpus réglementaire marocain et international,

montre l’importance accordée l’organisation interne du Groupe à travers la relation

entre société mère et filiales. Une telle situation nous renvoie à la nécessité

d’adoption d’une bonne gouvernance au sein du Groupe par une meilleure

allocation de ses ressources au service de développement de ses entités. La prise en

conscience de l’importance du capital humain de l’entité de consolidation est

évidemment une ressource indéniable afin d’assurer la meilleure gestion de

l’information à travers les filiales, sa centralisation et finalement l’élaboration de

l’information consolidée reflétant l’image fidèle du Groupe tout entier. Un cadre

conceptuel est nécessaire à l’appréhension de la problématique de consolidation des

comptes au sein d’un Groupe mais son adaptation au secteur d’activité reste

nécessaire. Ainsi, à chaque secteur on associe des pratiques propres qui orientent

le travail des chargés de la comptabilité en l’occurrence les consolideurs des

comptes. Le secteur immobilier marocain comporte plusieurs particularités

comptables sur lesquelles les chargés de la consolidation doivent satisfaire tout au

long de leur travail en termes des pratiques professionnelles et des normes

comptables spécifiques telles qu’elles sont décrites par le Plan Comptable du

Secteur Immobilier (PCSI).

Page 61: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 61 Mémoire de fin d’étude

Partie II : Les spécificités de la

consolidation des comptes dans le

secteur immobilier marocain : cas de la

CGI

Page 62: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 62 Mémoire de fin d’étude

Chapitre I : Les spécificités de secteur immobilier marocain

Le secteur immobilier marocain se veut être la locomotive du développement

économique du pays à travers la réalisation des grands chantiers de logements et

de promotion de l’espace urbain et rural.

Ce secteur est connu par ses particularités en termes des pratiques

professionnelles ayant un impact direct sur la conception de l’organisation interne.

De ce fait, l’organisation comptable se caractérise par l’existence d’un ensemble des

règles et des normes propres au secteur immobilier. Le législateur marocain a dû

consacrer un plan comptable dénommé Plan Comptable du Secteur Immobilier

(PCSI) afin de satisfaire aux spécificités que nous sommes amenés à présenter dans

le cadre de ce chapitre.

Le secteur immobilier marocain : des données à retenir

Il nous semble important de rappeler quelques données sur le secteur immobilier

marocain. Le tableau suivant permet de présenter l’évolution de la formation brute

de capital fixe du secteur du BTP au Maroc pendant les années de 2005 à 2009:

Page 63: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 63 Mémoire de fin d’étude

Les indicateurs clés du secteur immobilier marocain permettent de dégager des

évolutions importantes entre 2005 et 2009. Ainsi, les progrès réalisés sont le fruit

de la mise en œuvre de programmes d’investissement d’envergure, de l’accélération

des travaux d’infrastructures et d’aménagement des zones touristiques et de la

poursuite et l’accélération des programmes d’habitat social, de résorption des

bidonvilles et de restructuration des quartiers d’habitats sous équipés et non

réglementaires.

Le secteur de la promotion immobilière connaît une nette concurrence expliquée

par le poids de ses promoteurs, il s’agit en particulier des sociétés comme : la

Compagnie Immobilière Générale, le Groupe Addoha, le Groupe Al Omrane, le

Groupe Alliances, …

Section I : Cadre économique et juridique

I. Cadre économique

Il s’agit surtout de la durée des chantiers, souvent supérieure à 12 mois. Cette

particularité reflète une spécificité comptable relative au mode de comptabilisation

du résultat que nous traiterons par la suite dans le cadre des « contrats à long

terme ».

II. Cadre juridique

Il s’agit notamment de mettre de l’accent sur le concept des marchés de travaux

dans le secteur immobilier. A ce niveau, on peut retenir cinq grands types de

classification :

Critères de classification Typologie

Droit applicable - Marchés publics

- Marchés privés

Mode de passation - Marchés sur appel d’offres

- Marchés sur concours

- Marchés négociés

Méthode de détermination - Marchés à prix global ou « à forfait »

- Marchés à prix unitaires

- Marchés sur dépenses contrôlées

Page 64: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 64 Mémoire de fin d’étude

Influence des variations économiques sur

le prix initial du marché

- Marchés à prix révisable

- Marchés à prix ferme

- Marchés à prix provisoire

Mode d’exécution - Marchés-cadre

- Marchés pluriannuels

- Marchés à tranches conditionnelles

Tableau : Classification des marchés des travaux du secteur immobilier au Maroc

Cette classification est nécessaire en vue de comprendre le fonctionnement du

secteur immobilier ayant un impact direct sur ses modes de gestion internes y

compris le cadre comptable.

Section II : Cadre comptable

Ce cadre constitue l’élément central auquel nous accordons une importance à

travers la présentation des apports du plan comptable du secteur immobilier ainsi

que les différentes spécificités comptables.

I. Apports du plan comptable du secteur immobilier

Il s’agit principalement des aspects relatifs12 :

A la dépréciation des stocks ;

A l’incorporation des charges financières au coût de production ;

Aux traitements à réserver aux charges commerciales et de publicité ;

Et, aux provisions pour travaux restant à effectuer.

1. Les provisions pour dépréciation des stocks

Compte tenu du mode de comptabilisation des coûts de revient, le Plan Comptable

du Secteur Immobilier (PCSI) précise que l’évaluation des provisions pour

dépréciation de stocks et en cours doit être calculée en respectant, notamment, le

principe de prudence. A ce titre, il est essentiel de vérifier que le coût des stocks

reste constamment inférieur à la valeur probable de vente, frais de

commercialisation déduits. Une comparaison périodique de ce coût avec les tarifs

12

Inspiré du Plan Comptable du Secteur Immobilier (PCSI)

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 65 Mémoire de fin d’étude

de vente pratiqués permet une appréciation rapide de la situation du bien en stock.

Pour être pris en considération, ce tarif doit exprimer la valeur réelle du marché.

En cas de difficultés de vente de certains projets immobiliers, l’entreprise est tenue

de s’assurer de l’opportunité de constater des provisions pour dépréciation des

stocks. A cet effet, l’entreprise doit mettre en place des procédures permettant la

détection et la dépréciation comptable des valeurs non réalisables et des opérations

à risques, notamment par la mise en place de procédures de suivi des coûts par

programme, et une mise à jour du coût prévisionnel des programmes à la clôture de

chaque exercice. Ce coût sera comparé au prix de vente net de frais de vente directs

estimés afin de dégager les provisions éventuelles à constater.

La provision pour dépréciation doit être constituée, même pour les programmes en

cours de réalisation, s’il paraît probable qu’ils se solderont par des déficits. De

même, les frais ultérieurs générés par les invendus, du fait de méventes, devraient

faire l’objet d’une provision dès lors que leur montant s’avère supérieur au montant

du bénéfice prévisionnel à dégager sur la cession des dits invendus.

2. Incorporation des charges financières au coût de production des

subventions immobilières

Le PCSI stipule que les charges financières portant sur des emprunts engagés pour

financer des projets immobiliers dont la durée est souvent supérieure à 12 mois,

peuvent être incorporées au coût de production de ces dits projets. Dans le cas où

les emprunts financeraient simultanément plusieurs opérations, les charges

financières seront affectées, par répartition entre ces opérations en justifiant, au

niveau de l’ETIC, les modalités de répartition.

Durée d’incorporation des charges financières :

L’incorporation des charges financières a lieu jusqu’à l’achèvement de l’opération

(construction – lotissement). La durée d’incorporation des charges financières au

coût de production est subordonnée à la détermination de la date d’achèvement

qu’il convient de retenir. L’achèvement technique doit générer l’achèvement

comptable.

Pour la réserve foncière, l’incorporation des charges financières au coût des terrains

est opérée à partir de la matérialisation de la décision d’acquisition par le versement

partiel ou total du prix d’achat entre les mains d’un notaire, Adoul ou du/des

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Ouafae AKIL 66 Mémoire de fin d’étude

vendeurs. Pour les lotissements, l’incorporation des charges financières au coût

des stocks est effectuée à partir de la date de la première autorisation de lotir.

Pour les constructions, le fait générateur de l’incorporation des charges financières

est constitué par la date de délivrance de l’autorisation de construire.

Cas particulier : les opérations en maîtrise d’ouvrage déléguée (MOD) :

Conformément à la convention entre le mandataire et le mandant, les travaux ne

sont engagés que si les financements propres à ces opérations sont disponibles. Un

programme MOD ne pourra supporter de charges financières que si la convention

entre le mandataire et le mandant le stipule expressément.

3. Incorporation des charges commerciales et publicitaires

Le plan comptable du secteur immobilier est venu trancher le problème crucial

relatif aux charges commerciales et publicitaires en précisant le traitement à

réserver à chaque nature de dépenses afin d’unifier la pratique sectorielle. Les

charges de commercialisation telle que celles relatives au fléchage et à la

signalisation d’un chantier, à l’aménagement de bureaux de vente provisoires ou

d’appartements-témoins, aux plaquettes commerciales et à la publicité de

programme constituent un élément du coût du projet. Elles sont ainsi inclues dans

les stocks.

4. Honoraires et frais

Une des particularités du secteur immobilier réside dans le fait que l’ensemble des

travaux fait appel à des prestataires de services dans différents domaines de

compétences et les montants des honoraires versés à ces consultants est d’une

importance significative. En effet, le PCSI précise que les honoraires et frais hors

fonctionnement, pouvant être rattachés à des programmes en cours de réalisation,

sont compris dans le coût de revient.

Il s’agit notamment des frais suivants :

Assurances propres aux programmes ;

Honoraires des architectes ;

Honoraires des avocats ;

Frais de courtage ;

Fais d’expertise ;

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 67 Mémoire de fin d’étude

Frais juridique ;

Frais d’appel d’offres ;

Annonces et insertions propres aux programmes en cours.

Ces frais sont à comptabiliser directement dans les comptes des stocks.

Les autres honoraires de conseil, d’audit, de commissariat aux comptes ainsi que

les frais d’actes et de contentieux sont comptabilisés en charges de l’exercice.

5. les provisions pour travaux restant à effectuer

Ces provisions correspondent au coût des travaux à effectuer postérieurement à la

constatation de l’achèvement d’un programme pour permettre d’arrêter le coût total

du projet. Les travaux qui restent à effectuer doivent faire l’objet des notes

détaillées permettant d’apprécier la réalité et le montant de la provision à

constituer. La détermination du montant de la provision pourrait être basée sur les

données statistiques fondées sur les dépenses engagées dans le passé et rapportées

au coût définitif des projets achevés ou estimation faites par le bureau d’études,

consultants ou encore devis établis par les entreprises.

Il convient finalement de mentionner dans l’ETIC les méthodes utilisées pour le

calcul des provisions et leurs montants par catégorie de projet.

II. Spécificités comptables

Les spécificités comptables relatives au secteur immobilier sont liées principalement

aux composantes suivantes :

L’évaluation et la comptabilisation du chiffre d’affaires ;

L’évaluation des stocks et travaux en cours ;

L’appréciation et la comptabilisation des provisions pour perte à stade et à

terminaison, le cas échéant ;

L’évaluation des provisions pour risques et charges.

Traiter les spécificités comptables nous amène alors à présenter succinctement la

notion des « contrats à long terme ».

Page 68: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 68 Mémoire de fin d’étude

Un contrat à terme (opération partiellement exécutée) est un contrat portant sur la

réalisation d’un bien, d’un service, ou d’un ensemble de biens ou de services dont

l’exécution s’étale sur plusieurs exercices . On distingue :

La méthode à l’achèvement : dans ce cas, le produit n’est comptabilisé que

lorsque l’exécution du contrat est achevée. Le résultat n’est donc constaté

qu’à l’achèvement du contrat.

La méthode à l’avancement des travaux : les produits sont constatés au fur

et à mesure de l’avancement des opérations

La méthode du bénéfice à l’avancement des travaux :le résultat est constaté à

l’avancement mais le chiffre d’affaires à l’achèvement.

Chapitre II : Les spécificités de la CGI

Section I : Présentation de la CGI

I. Organisme d’accueil

La CGI, Filiale de la Holding CDG Développement, est riche d'un capital de

50 ans d'expérience en tant que développeur promoteur dont la mission principale

est la satisfaction de ses clients et partenaires. La CGI concentre et met la

polyvalence de ses compétences au service d'une large gamme de produits et de

prestations, liée à divers domaines d'intervention: résidentiel, tertiaire et

touristique.

Orientée vers l'avenir, la CGI compte confirmer sa position actuelle et développer

davantage de projets structurants et intégrés, ainsi que des partenariats

stratégiques sur toute la chaîne de valeur. Cette volonté, est désormais affirmée

avec l'instauration d'une véritable dynamique d’amélioration continue dont le

premier jalon a été la certification qualité ISO 9001 version 2000.

II. Fiche de renseignements à caractère général

Dénomination sociale Compagnie Générale Immobilière SA (CGI)

Siège social Immeuble de la Caisse de Dépôt et de Gestion,

Place Mie El Hassan, Rabat

Siège administratif et

commercial

Espace Oudayas, Avenue Mehdi Ben Barka, BP

2177, Hay Riad, Rabat

Page 69: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 69 Mémoire de fin d’étude

Téléphone ; Télécopie 05 37 23 94 94 ; 05 37 72 45 97

Site Web www.cgi.ma

Forme juridique S.A à Conseil de Surveillance et Directoire

Date de constitution 12 mars 1960

Durée de vie de la société 99 ans

N° du registre de commerce 16 836 à Rabat

Exercice social Du 1er janvier au 31 décembre

Objet social La société a pour objet tant au Maroc qu’à

l’étranger de réaliser :

Toutes opérations foncières et immobilières

portant sur des terrains nus ou des terrains

comportant des constructions à démolir ;

La réalisation de tous les projets immobiliers

tant pour son propre compte que pour le

compte de tiers ;

La participation sous toutes ses formes, y

compris la souscription à toutes sociétés ou

la création de toute société ou entreprise

dont l’activité serait similaire ou connexe, ou

de nature à favoriser le développement des

activités ci-dessus ;

Et plus généralement, toutes opérations

commerciales, financières, mobilières ou

immobilières pouvant se rattacher

directement ou indirectement aux objets

précités.

Capital social actuel 1 840 800 000 Dh entièrement libéré et divisé

en 18 408 000 actions de 100 dirhams

chacune, toutes de même catégorie.

Tableau: Fiche de renseignements CGI

Page 70: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 70 Mémoire de fin d’étude

III. Historique et faits marquants

IV. Vision, mission et valeurs

2008

Acquisition Filiale métier Dyar Almansour – Partenariat international MAWARED

International

2007

Repositionnement de la CGI sur des projets de grande envergure ;

Adoption d’un système de gouvernance basé sur une gestion par Directoire et

Conseil de Surveillance ;

Nouvelle organisation de la CGI.

Certification ISO 9001, version 2000 ;

Nouvelle identité visuelle et installation de la CGI dans ses nouveaux locaux à

Hay Riad.

2006

2004

Reprise de la CGI par CDG Développement, filiale à 100% de la CDG.

Redéfinition du périmètre d’intervention de la CGI.

1988

1986

1960

Création de la CGI par la CDG.

Distinction internationale « Meilleur prix arabe d’habitat » pour l’opération « Hay Al

Fath » à Rabat.

Distinction internationale « Prix Aga Khan d’architecture » pour le projet « Darlamane »

à Casablanca

Page 71: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 71 Mémoire de fin d’étude

V. Stratégie

Vision

Etre un développeur promoteur majeur dans

les domaines de l'immobilier et façonner le paysage urbain à l'échelle

nationale.

Mission

Concevoir et réaliser grâce à notre expertise des projets immobiliers,

véritables cadres de vie, pour satisfaire les attentes

de nos clients et partenaires.

Valeurs

Esprit d'équipe, Performance et Ecoute

clients. La culture d’entreprise s’est construite sur des

principes essentiels tels que l’esprit d’équipe, la

responsabilité, l’innovation et l’intégrité.

Animée par un challenge à la hauteur du groupe CDG, ce sont ces valeurs que la CGI place au cœur de son

ambition.

Par son dynamisme, celui de ses équipes, ses grands projets

structurants et sa volonté d’aller de l’avant.

Accompagner

l’évolution du secteur

immobilier :

La CGI place ce dernier au centre de sa stratégie. Elle lui offre

ainsi plus de confort, plus de qualité, une gamme de produits

toujours plus enrichie, mieux ciblée et plus innovante et surtout

adaptée à l’évolution contemporaine des modes de vie et des

tendances du moment.

Développer un

processus de

réalisation intégrant

le management par la

qualité

Par l’instauration d’une véritable dynamique d’amélioration

continue dont le premier jalon a été la certification ISO 9001

version 2000 en Août 2006.

Allier performances

et transparence

Par sa nouvelle organisation métiers, elle renforce sa position

d’intervenant majeur dans l’amélioration du paysage urbain,

en engageant une réelle politique de transparences et de

performances.

Contribuer à

l’attractivité des

villes :

A travers une offre immobilière toujours plus riche. A ce titre,

la CGI a l’ambition et l’obligation de contribuer à préserver et

à valoriser le patrimoine naturel et culturel des régions qui

l’accueillent.

Inscrire le client au

cœur de ses projets :

Page 72: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 72 Mémoire de fin d’étude

VI. Métiers de la CGI

Par la conjugaison de ses différents métiers, la CGI est aujourd’hui

l’opérateur de référence capable d’apporter une référence globale en couvrant toute

la chaîne des besoins des particuliers, des entreprises et des investisseurs

institutionnels.

Logement et résidentiel : villas, complexes résidentiels, villas en

villégiature, pôles urbains.

Business centers : bureaux, complexes administratifs, espaces offshoring,

sièges sociaux et succursales, showrooms.

Tourisme et détente : Resorts, complexes touristiques intégrés,

établissements hôteliers, golfs.

Shopping et loisirs : Centres commerciaux, centres multifonctionnels et

marinas.

Equipements communautaires : Centres hospitaliers, infrastructures de

sport, centres universitaires.

VII. Organisation et organigramme

Au rythme de l’évolution du secteur, la CGI a adapté son organisation à la

nouvelle structure du marché. Mettant ainsi un outil performant au service d’une

politique à long terme, elle a opté pour un nouveau mode de gouvernance à conseil

de surveillance et à directoire, et une nouvelle organisation par pôles métiers

conjuguée avec une représentation régionale pour plus de proximité.

A cet effet 10 directions régionales permettront à court terme d’assurer un maillage

étroit du territoire national et une meilleure réactivité dans la prise de décision.

L’organisation de la CGI est donc articulée autour de 4 pôles (le Pôle Finances, le

pôle logement, le pôle Tertiaire et le pôle support), et de trois directions attachées

directement au directoire (Direction de Développement foncier, Direction du

contrôle de gestion, de l’audit et de la qualité et direction de la Communication et

des relations publiques.

Page 73: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 73 Mémoire de fin d’étude

Section II : Aspects juridiques et comptables

I. Aspects juridiques

Le secteur immobilier est réglementé par un ensemble de lois visant à doter le domaine

d’une force législative et de permettre son essor dans les meilleures conditions basées

sur la transparence et selon des standards reconnus et fiables.

II. Aspects comptables

Les principales méthodes et pratiques comptables appliquées au sein de la CGI

se résument comme suit :

Page 74: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 74 Mémoire de fin d’étude

Immobilisations en non valeur : Cette rubrique qui correspond aux

charges à répartir est amortie sur 5 ans.

Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont

évaluées à leur coût historique d’acquisition. Elles sont composées

essentiellement de logiciels qui sont amorties de façon linéaire sur 3 à 5

ans.

Immobilisations corporelles : Les immobilisations corporelles sont

enregistrées au coût d’acquisition hors taxes récupérables ou au coût de

production lors de la livraison à soi même des constructions (logements).

Elles sont amorties de façon linéaire en application des taux suivants :

Constructions : 4%

Agencement et aménagements des constructions : 10%

Matériel de transport : 20%

Matériel informatique : 33%

Matériel et mobilier de bureau et aménagements Divers : 10% - 20% et 33 %

Immobilisations financières :Elles sont constituées essentiellement des

titres de participation ainsi que les prêts à plus d’un an. Les titres de

participation sont valorisés au prix d’acquisition, les prêts octroyés à des

tiers et au personnel de la Compagnie sont enregistrés à la valeur

nominale.

Stocks : Le stock des « terrains, études et équipements » est valorisé au

coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat des terrains, les frais

accessoires d’achat (droits d’enregistrement, de conservation foncière….)

ainsi que les dépenses d’études et des travaux de viabilisation et

d’équipement (travaux de lotissement). Le stock des « constructions en

cours » est valorisé au coût des terrains et des équipements ainsi que les

coûts des travaux de construction. Les stocks des programmes achevés «

constructions terminées » comprennent l’ensemble des coûts des terrains

d’équipement ou de constructions, y compris les charges restant à payer

sur ces programmes qui sont constatées sous forme de dettes

provisionnées. La CGI a opté depuis l’exercice 2009, à un changement de

Page 75: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 75 Mémoire de fin d’étude

méthode consistant à activer dans le coût des stocks les frais financiers y

afférant.

Provisions pour dépréciation des stocks : Les études et

équipements sont provisionnés lorsqu’ils sont susceptibles d’être

partiellement ou totalement abandonnés. Les constructions achevées

et/ou en cours sont provisionnées pour tenir compte notamment des

surcoûts affectant les programmes concernés et à chaque fois que les

prix de vente attendus sont jugés inférieurs aux coûts de réalisation

des programmes concernés.

Comptes mandants (Maîtrise d’ouvrage déléguée) : Les montants

des travaux réalisés par la compagnie en qualité de Maître d’Ouvrage

Délégué, sont débités dans les comptes de charges par nature et font

l’objet d’un transfert aux comptes mandant concernés à la clôture de

l’exercice. Ces comptes sont donc débités du montant des travaux

réalisés en Maître d’Ouvrage Délégué et crédités des collectes de fonds

auprès de mandants.

Provisions réglementées : Cette rubrique est constituée du reliquat

de la provision pour investissement constituée en 2007 et la provision

pour acquisition de logements constituée en 2000 pour faire face aux

prêts sollicités par le personnel CGI.

Provisions pour risques et charges : Elles comprennent les

provisions destinées à couvrir les risques contentieux connus à la date

d’arrêté des comptes. Leur évaluation est effectuée en fonction de

l’Etat des procédures en cours et de l’estimation des risques encourus

à la date d’arrêté des comptes.

Clients – ventes : Les ventes des unités de logements, de commerce

ou de lots de terrain ne sont comptabilisées qu’après signature des

contrats définitifs par la Compagnie et les acquéreurs (méthode de

l’achèvement). Les avances collectées auprès des attributaires de lots

ou de constructions sont logées dans des subdivisions nominatives de

comptes clients créditeurs et sont identifiés par un code programme.

Page 76: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 76 Mémoire de fin d’étude

Elles sont apurées au fur et à mesure de la constatation comptable

des ventes. La marge d’intervention, sur les opérations pour lesquelles

la Compagnie intervient en qualité de Maître d’Ouvrage Délégué, est

constatée en produits au fur et à mesure de sa facturation.

Provisions pour dépréciation des créances clients : La Compagnie

provisionne les créances douteuses ayant fait l’objet de recours

judiciaires.

Taxe sur la valeur ajoutée : La TVA déductible au titre de

l’acquisition de travaux et de prestation pour la réalisation des

programmes (y compris les lotissements) ainsi que la taxe afférente à

l’acquisition des immobilisations et des prestations nécessaires au

fonctionnement de la Compagnie sont enregistrées dans des comptes

de créances sur l’Etat. La TVA collectée au titre des ventes, des

produits financiers et des prestations de service est logée dans les

subdivisions concernées des postes de TVA « Etat passif ». Il est à

noter particulièrement que la TVA grevant les travaux de lotissement

est imputée globalement sur la TVA collectée au titre des ventes et

prestations de la Compagnie et fait l’objet d’une régularisation à

l’achèvement et à la livraison à soi même des lots concernés. Pour les

opérations pour lesquelles la CGI intervient en tant que Maître

d’Ouvrage Délégué, les coûts des travaux sont enregistrés TTC.

Chapitre III : La démarche de la consolidation de la CGI

Section I : Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation

I. Aspects organisationnels de la consolidation des comptes au sein de la CGI

L’outil de consolidation HFM

- Généralités

Pour élaborer ses comptes consolidés, toutes les entités du groupe CDG( y compris

la CGI) utilisent l’outil de consolidation HFM (Hyperion Financial Management) qui

Page 77: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 77 Mémoire de fin d’étude

est une solution globale de consolidation installée sur une base de données unique

accessible à partir d’une plateforme web et qui permet de standardiser la remontée

en utilisant un seul outil.

- Configuration de l’outil au sein du Groupe CDG

Les orientations fonctionnelles suivantes ont été retenues au niveau de l’outil de

consolidation :

Un déploiement et une maintenance de l’outil légers : l’outil HFM

fonctionne sur un mode dit « Web », ce qui signifie que l’ensemble des filiales

se connecte à l’application centrale à l’aide d’une connexion et d’un

navigateur Internet.

Une saisie décentralisée de l’ensemble des informations : les filiales se

connectent directement à l’application HFM pour saisir leur liasse de

consolidation avec les informations relatives aux données intra-groupes et les

retraitements IFRS.

Possibilité d’importer les données financières directement à partir des

systèmes comptables : afin d’alléger les travaux de saisie manuelle, il sera

possible d’utiliser un module d’interface qui permettra, grâce à une

correspondance de comptes préétablie, d’alimenter directement la liasse de

consolidation avec les informations issues des systèmes comptables.

Gestion d’un plan de comptes et des formats de restitution multi-

métiers : afin de répondre aux besoins spécifiques des différents métiers

représentés dans le groupe, le plan de comptes a été élaboré avec une

articulation par métier (bancaire, assurance, immobilier et général).

Gestion de plusieurs organigrammes et périmètres : pour les besoins de

présentation de l’information sectorielle (IFRS 8) ainsi que pour permettre

aux différents paliers (holdings) du groupe de produire des comptes

consolidés sur leur propre périmètre.

Traitement automatisé des écritures de consolidation : la plupart des

écritures de consolidation telles que les éliminations des opérations internes,

des titres, le partage des capitaux propres etc.. seront gérées par des

automatismes.

Page 78: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 78 Mémoire de fin d’étude

Cadencement de la collecte des informations : le principe retenu au

niveau du processus de consolidation du groupe est de cadencer la remontée

des données par grandes catégories :

- Informations sur le portefeuille « Titres » : détentions de titres et composition

du capital en nombre de titres (ces informations permettront de construire le

périmètre de consolidation);

- Informations sur les données intra-groupes : déclaration des créances &

dettes et des charges & produits intra-groupes en vue de la réconciliation des

positions réciproques ;

- Liasse de consolidation : bilan, compte de résultat, flux du bilan et

informations annexes.

Données du reporting consolidé

Les données qui constituent la liasse de consolidation sur HFM se présentent

comme suit :

- Données relatives au portefeuille (Scénario PTF)

Le portefeuille est renseigné sur les comptes système, le calcul du périmètre se fait

sur la base de la déclaration de l’émetteur. A partir du portefeuille titre, les

détentions directes et indirectes ainsi que circulaires sont calculées en automatique

à partir du nombre de titres émis par chacune des filiales. HFM tient compte des

droits de vote simples et doubles. Les données de portefeuille-titres (Nombre de

titres émis, détenus), les pourcentages et les méthodes peuvent être restitués dans

les états de restitution du module Report. De plus, HFM permet à la fois de créer

des périmètres en râteau ou hiérarchiques. La hiérarchie des organigrammes

permet une gestion graphique des paliers de consolidation qu’ils soient légaux ou de

gestion. Ces périmètres peuvent comporter plusieurs niveaux (sous-périmètres

juridiques ou de management).

- Données inter-compagnies (Scénario INTERCO)

Les opérations réciproques sont celles réalisées entre les filiales du même groupe. Il

s’agit en l’occurrence de prêts/emprunts, relations clients fournisseurs etc. Dans

Page 79: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 79 Mémoire de fin d’étude

l'optique de la consolidation, il est nécessaire d'éliminer celles-ci des comptes de la

société mère et de ceux des filiales. Les opérations intragroupes sont saisies sur un

scénario dédié « Scénario INTERCO », ceci rend le renseignement de ces opérations

totalement indépendant du renseignement des autres composantes de la liasse de

reporting.

L’obligation de déclarer et de réconcilier les opérations intragroupes réciproques

n’incombe qu’aux filiales en intégration globale.

- Autres éléments du reporting consolidé (Scénario CONSO)

Ces éléments constituent la principale composante de la liasse de consolidation

HFM, ils se détaillent comme suit :

Balance : les balances sociales sont soit chargées soit saisies directement

dans les webforms appropriées au métier de la filiale en utilisant la

codification du plan comptable Groupe.

Variations du Bilan : il s’agit de ventiler les variations des principaux postes

du bilan (Immos Financières, Immos Corporelles, Amorts, Provisions sur les

différents flux de variations (AUG, DIM, DOT, REP etc…), pour éviter le

déclenchement des contrôles bloquants de la liasse les flux CHMET, REC et

FUS doivent être équilibrés.

Annexes et autres informations : il s’agit de ventilations spécifiques à chaque

métier, les entités doivent ventiler les soldes des postes (Prêts, Dettes, Immo

Financières Emprunts Oblig. etc… suivant les critères demandés (échéancier,

natures de la clientèle, zone géographique)

Retraitements IFRS : il existe des applications spécifiques à chaque

retraitement IFRS, chacune d’elles reprend les comptes qui seront impactés

par l’application d’une norme IFRS. Ces applications fonctionnent suivant les

logiques métiers et flux.

Intragroupes non réciproques : c’est au niveau de cette partie de la liasse que

sont renseignées les données relatives aux traitements de consolidation

(Ecarts d’acquisition, Dividendes, Provisions internes, Titres de participation,

marges et PV internes)

Validation de la liasse : constitue la dernière phase du processus de

renseignement de la liasse, celle-ci se fait via le Workflow de validation, il

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 80 Mémoire de fin d’étude

permet une validation étape par étape avant d’agréger les données au niveau

Groupe.

Rapports de certification : toutes les entités du périmètre sans exception

doivent entamer la certification de leurs liasses de consolidation sur HFM

suivant le délai prescrit dans le planning (Cf Planning de clôture 12-2010), la

certification de la liasse inclue les éléments suivants :

- Répartition de capital de l’entité

- Données Intercos ainsi que leur rapprochement

- Balances en soldes

- Variations du bilan

- Retraitements IFRS en soldes et en flux

- Les intragroupes non réciproques (calculs des écarts d’acquisition, prov.

Internes, dividendes, titres de part. marges et PV, etc…)

- Liasse d’impôts différés sur HFM

- Ecritures manuelles

- Annexes et autres informations

Il est à signaler que le responsable de saisie, le responsable de palier et l’auditeur se

partagent la responsabilité de la fiabilité et la qualité de l’information remontée à la

CDG.

Planning des remontées

Afin de clôturer les comptes consolidés du groupe CDG dans les délais, un planning

de clôture est diffusé à l’ensemble des filiales à l’occasion de chaque arrêté, en vue

de les sensibiliser aux délais qui doivent être respectés pour renseigner leurs liasses

de consolidation. Toutes les entités doivent se conformer au planning du Groupe

pour respecter l’engagement pris envers la Direction Générale du Groupe et les

délais de publication règlementaires.

Le planning de l’arrêté au 31/12/2010 se présente comme suit :

Ordre Tâche Date fin Réalisation

1 Ouverture de la période sur HFM

02 Janvier Equipe Centrale

Page 81: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 81 Mémoire de fin d’étude

2 Renseignement de la répartition du

capital et des titres de participation

détenus

10 Janvier Toutes les Entités

3 Renseignement et rapprochement des

opérations intragroupe réciproques

30 Janvier Filiales en IG seulement

4 Chargement de la balance au

31/12/2010 au niveau de HFM

08 Février Toutes les entités

5 Renseignement des flux

15 Février Toutes les entités

6 Saisie des écritures de retraitement

IFRS13

17 Février Toutes les entités

7 Renseignement des IG non réciproques

21 Février Toutes les entités

8 Renseignement de la preuve d’impôts

25 Février Toutes les entités

9 Renseignement des annexes

28 Février Filiales en IG seulement

10 Validation des contrôles

1 Mars Toutes les entités

11 Certification des liasses de

consolidation par les CAC

10 Mars Toutes les entités

12 Fermeture de la période sur HFM

15 Mars Equipe Centrale

II. Etat des lieux de la consolidation des comptes au sein de la CGI

Nous présentons dans ce qui suit la démarche de la consolidation des comptes au

sein de la CGI en ayant pour méthodologie de suivre une à une les étapes

nécessaires à l’établissement de comptes consolidés. Ces étapes sont :

13

Y compris el test de dépréciation tel que préconisé par l’IAS 36

Page 82: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 82 Mémoire de fin d’étude

Etape 1 : Détermination du périmètre de consolidation

Filiales % d’intérêt % de contrôle Partenariats

Dyar Al Mansour 100% 100% -

AlManar

Developement

Company

70% 70% Sama Dubai

Morocco Dream

Resort

100% 100% -

SAMEVIO 70% 70% Asma Invest

GIE AVVB 50,64 % 100% -

IMMOLOG 50% - Addoha

SDRT IMMO 50% 50% P&V Maroc

Major Development

Company

50% 50% Mawared

SEPGB 50% 50% CADEX

AMWAJ 20% - Sama Dubai

Etape 2 : Détermination de la méthode de consolidation

A la date du 31 décembre 2010, les sociétés incluses dans le périmètre de

consolidation sont détaillées comme suit :

Etape 1• Détermination du périmètre de consolidation

Etape 2• Détermination de la méthode de consolidation

Etape 3• Retraitements préalables à la consolidation

Etape 4• Intégration des comptes

Etape 5• Retraitements destinés à éliminer les opérations internes

Etape 6• Ecritures de consolidation et élaboration des comptes consolidés

Page 83: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 83 Mémoire de fin d’étude

Filiales Méthode de consolidation

CGI Intégration globale

Dyar Al Mansour Intégration globale

Al Manar Developement Company Intégration globale

Morocco Dream Resort Intégration globale

SAMEVIO Intégration globale

GIE AVVB Intégration globale

IMMOLOG Mise en équivalence

SDRT IMMO Intégration Proportionnelle

Major Development Company Intégration Proportionnelle

SEPGB Intégration Proportionnelle

Il est à noter que les comptes de l'exercice 2010 ne prennent pas en compte la

consolidation de la société AMWAJ.

Etape 3 : Retraitements préalables à la consolidation

Chez l’entreprise mère Compagnie Générale Immobilière :

Les immobilisations en non valeurs :

- Immobilisations en non valeurs : On procède à l’annulation du net pour la

catégorie des immobilisations en non valeurs.

- Autres charges externes : On ajoute dans ce poste le montant brut des

immobilisations en non valeurs acquises durant l’exercice 2010

- Dotations d’exploitation : on annule l’impact des dotations d’exploitation aux

amortissements de l’immobilisation en non valeurs relatives à l’exercice

2010

Les contrats de location financement (Crédit-bail) : IAS 17

- Les constructions : On retraite le montant net de constructions par l’ajout

du différentiel entre la valeur initiale du bien (HT) et l’amortissement à fin

2010.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 84 Mémoire de fin d’étude

L’amortissement = Valeur initiale du bien (HT) * durée consommée

totale/Durée de vie du bien (mois)

La durée de vie du bien est estimée à travers le système d’amortissement par

composante.

- Matériel de transport : de même on retraite le montant total net de ce poste

en ajoutant le différentiel entre les valeurs initiales des matériels de

transport (HT) et de l’amortissement à fin 2010. L’amortissement Valeur =

initiale du bien (HT) * durée consommée totale/Durée de vie du bien (mois)

- Autres dettes de financement : on ajoute le différentiel de la somme des

emprunts et de la somme des remboursements cumulés.

Dans le cas de la CGI, la valeur de l’emprunt est égale à la valeur initiale du bien

(HT).

- Autres charges externes : on retraite le poste des autres charges externes

dans le compte résultat en le diminuant de la valeur de la somme des

redevances de l’exercice.

- Dotations d’exploitation : on ajoute la somme des dotations d’amortissement

de l’exercice relatives aux différents contrats de crédit-bail.

- Charges financières : on ajoute la somme des intérêts relatifs l’exercice 2010

dans le poste « Charges d’intérêt ».

Les provisions réglementées

Au passif, nous procédons à l’annulation des provisions pour logement. Dans le

compte Résultat, on procède à l’annulation des reprises non courantes sur

provisions réglementées dans le poste « Reprises non courantes ; transfert de

charges ».

L’impact fiscal

Impôts différés Actif : on ajoute dans ce poste la somme de l’impôt différé Actif de

l’exercice 2009 et celui de l’année 2010.

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 85 Mémoire de fin d’étude

Stocks

Il s’agit de stocker les terrains achetés durant l’exercice 2010 , et ce en diminuant le

poste Terrains de la valeur de terrains achetés et en augmentant le poste stock avec

les mêmes valeurs

L’impact résultat et réserves

Report à nouveau : on retraite ce poste en y ajoutant l’impôt différé actif 2009 -

l’impôt différé passif 2009- la valeur nette des immobilisations en début d’exercice +

la valeur nette relative aux contrats Leasing en début d’exercice + le montant des

provisions réglementées en début d’exercice2010.

Résultat net de l’exercice : on retraite ce poste en y ajoutant la somme des

retraitements relatifs au CPC diminué de l’impact résultat Impôt différé Actif plus

l’impact résultat Impôt différé Passif.

Etape 4 : Intégration des comptes

Dans un souci de rigueur et de conformité aux normes de crédibilité et sincérité de

l’information produite, la CGI a procédé à l’audit légal de ces comptes consolidés

par un commissaire aux comptes.

Etape 5 : Retraitements destinés à éliminer les opérations internes

Les opérations réciproques sont celles réalisées entre les filiales du même groupe. Il

s’agit en l’occurrence de prêts/emprunts, relations clients fournisseurs etc.

Dans l'optique de la consolidation, il est nécessaire d'éliminer celles-ci des comptes

de la société mère et de ceux des filiales. L’obligation de déclarer et de réconcilier

les opérations intragroupes réciproques n’incombe qu’aux filiales en intégration

globale, celles-ci sont indiquées dans le périmètre de consolidation.

Etape 6 : Ecritures de consolidation et élaboration des comptes consolidés.

En respect du même processus de création de l’information financière et comptable,

et à partir des écritures de consolidation (agrégation et retraitements…) on procède

à l’élaboration des états financiers consolidés suivants :

- Bilan consolidé (BC);

- Comptes des Produits et Charges Consolidé (CPCC) ;

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 86 Mémoire de fin d’étude

- Tableau de Formation des Résultats Consolidé (TFRC) ;

- Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé (TFTC).

Ces états seront complétés par l’annexe (ETIC) un ensemble d’état et tableaux

faisant partie indissociables pour la lecture de ces états financiers.

Et pour une meilleure lecture de la situation financière de la CGI et des

performances réalisées, l’entité de consolidation élabore un rapport financier sur les

comptes consolidés mettant en exergue l’ensemble des variations constatées, et la

réconciliation entre les comptes individuels et les comptes consolidés.

III. Axes d’amélioration proposés

Dans un sens d’amélioration du processus de création de l’information financière

groupe, nous pouvons présenter les recommandations suivantes au titre de

l’exercice 2010. Ces recommandations ont été, pour la plupart, proposées dans le

rapport du commissaire aux comptes :

- Faire approuver les différentes liasses de consolidation des filiales par les

responsables financiers concernés ;

- Dans un souci d’homogénéisation des méthodes et procédures du Groupe, un

alignement des filiales aux taux d’amortissements pratiqués par le Groupe CDG est

à prévoir.

- Systématiser les arrêtés des comptes périodiques et automatiser les reporting de

consolidation.

D’après nos observations personnelles à l’issue de ce stage de deux mois, nous

pouvons présenter d’autres recommandations en vue d’améliorer l’organisation et la

fiabilité de l’information comptable au sein de la CGI :

Système d’information

Dans un souci de renforcement de la fiabilité de l’information produite, plusieurs

états de reporting pourraient être développés permettant un suivi progressif des

évolutions des réalisations des sociétés filiales, et de mettre le point sur les arrêtés

périodiques. Aussi, des réflexions ont-elles été menées pour une automatisation

plus efficace des travaux de consolidation.

Page 87: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 87 Mémoire de fin d’étude

En effet, la CGI – et tout le Groupe CDG- aurait largement besoin de mettre en

place un nouveau système d’information plus performant que le logiciel de

consolidation Groupe HFM mis en place actuellement. Ce nouveau système

d’information viendrait pallier aux insuffisances et inconvénients de HFM. En effet,

ce dernier ne permet pas une présentation automatisée et actualisée des données

de consolidation filiale, mais seulement la saisie manuelle des données comptables

des filiales avec tout ce que cela représente comme risques d’erreurs et de biais

pour la société mère.

Reporting

L’élargissement du périmètre de consolidation du Groupe nécessite davantage une

maitrise de l’informationnel, et un suivi rigoureux des retraitements effectués pour

un exercice donné, d’où la nécessité d’avoir des situations périodiques permettant le

suivi des réalisations, pour aider à dans la prise de décision au cours de l’exercice

et alléger le volume de travail de fin d’exercice.

Délais

Bien que le délai de rigueur pour la clôture des comptes consolidés au sein de la

CGI ait été préalablement fixé par le Groupe CDG comme étant le 15 Mars, force est

de constater qu’un manque de coordination entre les directeurs financiers des

filiales et de la société mère a provoqué un retard d’un mois pour la remontée de la

liasse consolidée au groupe CDG. C’est pour cela, que nous préconisons un contrôle

plus strict du respect des délais de clôture des comptes annuels par les filiales de la

CGI.

Effectif des équipes de consolidation

Compte tenu de l’importance de l’information financière dans la prise de décision

au niveau de la CGI, cette dernière devrait penser à étoffer l’équipe de

consolidation des comptes à travers le recrutement de nouveaux profils pour

permettre une meilleure gestion des flux d’information et suivre l’exigence des

différentes parties prenantes de l’information comptable et financière de la société

mère.

Prévision du passage aux normes IAS/IFRS

La CGI prépare le passage aux normes comptables internationales IAS/IFRS en vue

d’assurer une meilleure qualité de l’information financière communiquée à ses

partenaires. Ce travail converge vers le sens de mettre en lumière tous les aspects

Page 88: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 88 Mémoire de fin d’étude

nécessaires à la réussite du processus de passage aux normes comptables

internationales. Ce point sera traité dans la section suivante.

Section II : Projet d’harmonisation de la consolidation des comptes selon les normes

IAS/IFRS

La législation comptable marocaine prend progressivement conscience de

l’importance des normes comptables internationales afin de pallier aux lacunes

relevées dans les normes actuelles en matière d’une présentation économique de la

situation financière de l’entreprise.

Dans ce sens, le rapport sur le respect des normes et codes (RRNC21), préparé par

la banque mondiale (BM) et le fonds monétaire international (FMI) pour évaluer les

normes et pratiques applicables aux entreprises marocaines, relève que « le

référentiel comptable marocain est rarement formellement identifié et les normes

utilisées présentent souvent des lacunes significatives … ».

C’est dans ce contexte, que le Groupe CDG a entamé un projet d’envergure au

niveau de tout le groupe : le « full IFRS ». Par conséquent, la CGI en tant que filiale

de la CDG Développement optera pour l’adoption des normes IAS/IFRS au service

d’une information financière fiable et pertinente.

I. Travaux préliminaires au processus du passage

I.1. Définition de la Démarche interne de l’applicabilité des normes IAS/IFRS

Le passage vers les normes IAS/IFRS sera minutieusement accompagné d’une

démarche de diagnostic interne de l’organisation comptable actuelle ainsi qu’une

analyse de l’impact des normes sur les comptes du Groupe.

L’objectif est de réaliser une meilleure transition à moindre coût tout en assurant

l’implication de toute la hiérarchie ainsi qu’une prise en conscience collective de

l’importance de ce chantier dans la vie du Groupe. Ainsi, la démarche est

synthétisée dans le schéma suivant :

Page 89: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 89 Mémoire de fin d’étude

Figure : Démarche du passage aux normes IAS/ IFRS à la Compagnie Générale

Immobilière

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche décrite, nous avons opté

pour la réalisation des actions suivantes :

Réalisation d’un benchmarking auprès des Groupes marocains ayant opté

pour l’adoption des normes IAS/IFRS pour tirer les conclusions nécessaires ;

Etude des conclusions tirées de l’analyse des spécificités organisationnelles

et comptables du Groupe traitées précédemment au niveau de ce rapport ;

Elaboration d’une lettre, visée par le directeur comptable et financier de la

société mère CGI, adressée à l’ensemble des sociétés filiales en vue de les

mettre au courant de chantier de passage aux normes comptables

internationales envisagées par la CGI. Ainsi, cette lettre a été accompagnée

Phase de préparation du passage aux normes

• Identification et analyse des normes

• Etude des spécificités organisationnelles et comptables de la CGI ayant un impact sur ses comptes en relation avec les nouvelles dispositions des normes comptables inernationales

• identification et interprétation des principales normes ayant un impact sur les états financiers consolidés de la CGI

• Adaptation des procédures comptables internes en harmonie avec normes IFRS au niveau du Groupe CDG.

Phase opérationnelle du passage vers les normes

• Etablissement des états financiers selon les normes IAS/IFRS

• Mise en place d'un référentiel interne propre à la CGI et ses filiales des normes IAS/IFRS

Phase post-passage

• Publication des tableaux de réconciliation du bilan d'ouverture entre les normes marocaines et l'IFRS

• Conclusions et Recommandations

• Présentation des résultats du projet

Page 90: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 90 Mémoire de fin d’étude

d’un questionnaire mis en annexe qui retrace l’appréciation de degré

d’implication du corps comptable et financier du Groupe par rapport au

projet de passage. Les résultats de ce questionnaire ne peuvent être

malheureusement présentés dans le cadre de ce présent rapport, étant

donné que les destinataires, à savoir, les cadres comptables des sociétés

filiales de la CGI ne l’ont pas encore traité ;

Réalisation d’une analyse comparative entre les normes actuelles appliquées

par la CGI et les normes IAS/IFRS ;

Déceler les éventuelles divergences entre les traitements IAS/IFRS et les

traitements filiales au niveau de la CGI ;

Elaboration d’une matrice de passage qui retrace l’impact des normes

IAS/IFRS sur les comptes de la CGI ainsi que la présentation de ses comptes

consolidés.

Les deux dernières étapes font l’objet de dernier axe de cette section.

L’application de la démarche préconisée ci-haut requiert certaines particularités

liées aux caractéristiques du processus de consolidation présent au sein de la CGI.

Dans ce sens, la CGI doit pallier aux lacunes de ses pratiques de consolidation

présentes pour se préparer au processus de passage aux normes IAS/IFRS. Cela

doit s’articuler autour des axes suivants :

Rendre une importance particulière au renforcement de sa plateforme

informatique dédiée à la mise en place d’un nouveau système d’information

au niveau de la CGI ;

Mettre en place son système de reporting en étroite collaboration avec les

sociétés filiales ;

Renforcer son corps humain par des profils capables de relever les défis de la

CGI , surtout qu’elle est cotée à la Bourse de Casablanca.

I.2. Organisation du projet de conversion

Désormais, la Compagnie Générale Immobilière compte anticiper l’application des

normes IFRS par des diagnostics et des analyses réalisées en amont par l’entité

chargée du reporting et consolidation.

Page 91: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 91 Mémoire de fin d’étude

Aussi, et afin de mener à bien ce projet de conversion, et de mesurer l’impact de ce

passage aux normes, la société a choisi de considérer l’exercice 2011 comme

exercice de première application du nouveau référentiel.

Ces travaux permettront :

De procéder à l’analyse des options comptables ;

D’apprécier les implications organisationnelles, fonctionnelles et

informatiques liées à la mise en place de ces nouvelles normes.

II. Impact du passage aux normes IAS/IFRS sur les comptes de la CGI

La première application fait allusion à la norme IFRS 1 « première application des

normes IFRS » promulguée en Juin 2003 en révisant l’IAS 1 « First-time Adoption of

International Financial Reporting Standards » et remplaçant la SIC 8 “Première

application des IAS en tant que référentiel comptable“. Cette norme rappelle

l’obligation d’un premier exercice d’information retraitée selon les normes

applicables, permettant ainsi d’assurer la comparabilité entre les exercices

comptables présentés et entre les sociétés appliquant les normes pour la première

fois en même temps.

Son principe général conduit à l’application rétrospective systématique de toutes les

normes en vigueur et détermination de son incidence sur les capitaux propres

d’ouverture.

Pour une simplification de la tâche des premiers adoptants, la norme IFRS1 prévoit

trois types de dispositions :

L’obligation d’application des normes en vigueur à la clôture de l’exercice

concerné. À ce jour, elles sont de 39 normes dont 8 IFRS et 31 IAS non

annulés ou remplacés.

→ La CGI exprime son engagement au respect des normes reconnus, et de définir

ce corpus comme référentiel de tenue de ses comptes comptables consolidés.

Exemption obligatoire limitant ainsi l’application rétrospective des normes,

elle concerne spécialement les normes IAS 32 « Instruments financiers :

informations à fournir et présentation » et IAS 39 « Instruments financiers :

comptabilisation et évaluation » et opération de couverture.

→ La CGI réitère son engagement au respect de cette disposition.

Page 92: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 92 Mémoire de fin d’étude

Concernant les principaux points de divergence entre le traitement filiale selon les

normes marocaines et le traitement IFRS se présentent comme suit :

IAS 2 : Stocks

Traitement filiale

Le stock de CGI est composé de constructions en cours de réalisation ou

réalisées mais non encore déstockées ;

Le coût des stocks comprend les frais de commercialisation et de publicité ;

Les intérêts financiers éventuels sont exclus du coût des stocks ;

Une partie du stock de matières premières et fournitures consommables est

provisionnée ;

Traitement IFRS

Les frais de publicité constituent des charges de la période, et devront à ce

titre être déduits du coût du stock. Le montant des intérêts à inclure, dans le

cas d’un actif qualifié (plus de 12 mois de production), doit être déterminé en

retenant le Taux d’ Intérêt Effectif .

Les provisions de matières premières ne sont admises en IFRS que si l’entité

dégage une marge négative sur la vente du produit fini obtenu à partir de ces

matières premières.

IAS 12 : Impôts sur le résultat

Traitement filiale

Régime fiscal de droit commun ;

Taux IS = 30%.

Traitement IFRS

Calcul et comptabilisation des impôts différés découlant des éléments

suivants :

- Différences temporelles taxables et déductibles ;

- Déficits fiscaux reportables et crédits de cotisation minimale éventuels ;

- Retraitements IFRS.

Retenir le taux d’impôt effectif (IS / Résultat fiscal) pour le calcul des

impôts différés. Il convient d’établir un échéancier fiscal permettant

d’appliquer aux différences temporelles le ou les taux d’impôt à la date de

Page 93: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 93 Mémoire de fin d’étude

reversement (en retenant la réduction d’impôt liée à l’introduction en

bourse )

Les impôts différés actifs calculés ne seront comptabilisés que si les

bénéfices fiscaux futurs permettent de les utiliser.

IAS 16 : Immobilisations corporelles

Traitement filiale

La CGI applique les taux d’amortissement admis fiscalement sans tenir

compte de la durée d’utilité des immobilisations ;

Les immobilisations corporelles comprennent essentiellement les

constructions et le mobilier, matériel de bureau et aménagements divers.

Traitement IFRS

Le montant amortissable des immobilisations corporelles y compris les frais

d’acquisition, doit être réparti systématiquement sur leur durée d’utilité.

Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif par

rapport au coût total de l’élément doit être amortie séparément

(amortissement par composants) selon le modèle du Groupe CDG.

IAS 11 : Contrats de construction

Traitement filiale

L’activité de CGI ne rentre pas dans le champ d’application de la norme IAS

11.

Traitement IFRS

Cette norme n’est pas actuellement applicable à CGI.

IAS 17 : Contrats de location

Traitement filiale

La société dispose de contrats de leasing portant sur le siège social et sur des

véhicules de fonction.

Traitement IFRS

Les contrats de leasing en position preneur répondent à la définition d’un

contrat de location financement et devront par conséquent être retraités en

application des dispositions de la norme IAS 17. La construction activée doit

être traitée selon IAS 16 (amortissement).

Page 94: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 94 Mémoire de fin d’étude

Pas de contrat de location en position bailleur identifié.

IAS 18 :Produits des activités ordinaires

Traitement filiale

Le chiffre d’affaire de la CGI est composé essentiellement des recettes liées:

- aux activités de maîtrise d’ouvrage ;

- aux activités de maîtrise d’ouvrage délégué

Traitement IFRS

Le chiffre d’affaire lié à la prestation de service (MOD) devra être comptabilisé

au fur et mesure de l’avancement réel des travaux effectués.

IAS 19 : Avantages du personnel

Traitement filiale

Pas d’avantages à terme identifiés.

Traitement IFRS

Aucune divergence identifiée.

IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques

Traitement filiale

Pas de subventions identifiées.

Traitement IFRS

Cette norme n’est pas actuellement applicable à CGI.

IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Traitement filiale

Pas d’écart de conversion constatés au 31 décembre 2010.

Traitement IFRS

Aucune divergence identifiée.

IAS 23 :Coûts d’emprunts

Traitement filiale

La CGI ne dispose pas de dettes de financement au 31 décembre 2010.

Page 95: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 95 Mémoire de fin d’étude

Traitement IFRS

• Aucune divergence identifiée.

IAS 37 : Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels

Traitement filiale

Les comptes de la CGI font ressortir des :

- Provisions réglementés pour ;

- Provisions pour risques et charges correspondant principalement à une

provision pour risque fiscal et des charges à payer.

Traitement IFRS

Les provisions réglementées sont constituées pour profiter d’avantages

fiscaux, et sont par conséquent annulées au niveau des comptes consolidés.

Les provisions pour risques fiscaux doivent être annulées en raison de

l’absence d’une obligation actuelle (notification de l’administration fiscale) ;

Les provisions pour charges à payer devront être reclassées en dettes

(charges à payers).

IAS 38 : Immobilisations incorporelles

Traitement filiale

Les charges à répartir constatés dans les immobilisations en non valeurs

correspondent principalement aux frais d’augmentation du capital.

Traitement IFRS

Les frais d’augmentation du capital ne répondent pas à la définition d’un

actif et devront par conséquent être annulés en contrepartie des capitaux

propres.

IAS 32/39 : Instruments financiers

Traitement filiale

CGI dispose des actifs financiers suivants :

- Prêts immobilisés;

- Créances de l’actif circulant ;

- Disponibilités et valeurs de placement.

CGI dispose des passifs financiers suivants :

- Dettes du passif circulant ;

- Trésorerie – Passif.

Traitement IFRS

Page 96: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 96 Mémoire de fin d’étude

Les prêts et créances devront être maintenus au coût amorti avec

constatation en résultat des provisions pour dépréciation éventuelles.

Les dettes commerciales sont reconnues initialement à leur juste valeur, soit

la valeur actualisée si cette actualisation est significative.

IAS 40 : Immeubles de placement

Traitement filiale

Pas d’actifs immobiliers loués à des tiers.

Traitement IFRS

Aucune divergence identifiée.

IAS 41 : Agriculture

Traitement filiale

La CGI ne rentre pas dans le champ d’application de la norme IAS 41.

Traitement IFRS

Cette norme n’est pas applicable à la CGI.

IFRS 2 : Paiement fondé sur des actions

Traitement filiale

Pas de transactions identifiées.

Traitement IFRS

Aucune divergence identifiée.

IFRS 5 : Actifs non courants destinés à la vente et activités abandonnées

Traitement filiale

La CGI n’a pas d’actifs non courants destinés à la vente ni d’activité

abandonnée.

Traitement IFRS

Aucune divergence identifiée

IFRS 6 : Exploration et recherche minière

Traitement filiale

Page 97: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 97 Mémoire de fin d’étude

La CGI n’intervient pas dans le cadre du secteur minier.

Traitement IFRS

Cette norme n’est pas applicable à la CGI.

Une des innovations majeures apportées par l’adoption des normes comptables

internationales IAS/IFRS est la création d’un cadre conceptuel qui définit les

objectifs des états financiers (qualité et transparence), les propriétés de

l’information financière (comparabilité, fiabilité, pertinence, et intelligibilité) tous en

précisant les limites de sa production (le respect des délais et le rapport

cout/avantages).

Afin d’assurer la comparabilité prescrite par cette normes les états financiers à

adopter par le Groupe présenteront les caractéristiques suivantes :

Bilan

Les principales modifications concernent :

- la ventilation des actifs et des passifs en courants et non courants ;

- le reclassement des impôts différés.

Page 98: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 98 Mémoire de fin d’étude

Tableau : Bilan Consolidé selon les normes IAS/IFRS

Compte des produits et charges

Compte tenu de la pratique et de la nature de l’activité, la présentation du compte

de résultat par nature de produits et de charges a été maintenue. La principale

modification affectant le compte de produits et charges est l’identification du Coût

de l’endettement financier net.

Page 99: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 99 Mémoire de fin d’étude

Tableau : Compte des produits et charges consolidé selon les normes IAS/IFRS

Tableau des flux de trésorerie

Aucune modification due au changement de référentiel n’étant apportée à la

trésorerie nette, les seules différences par rapport à la présentation antérieure

consistent en des reclassements et indications plus détaillées tel que le classement

du coût de l’endettement dans le flux de trésorerie lié aux opérations de

financement.

Page 100: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 100 Mémoire de fin d’étude

Tableau : Tableau des flux de trésorerie consolidé selon les normes IAS/IFRS

Etat des variations des capitaux propres

Aucune modification par rapport à l’ancien référentiel.

Page 101: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 101 Mémoire de fin d’étude

Tableau : Etat des variations des capitaux propres selon les normes

IAS/IFRS

L’annexe

L’information fournie en annexe par le biais des notes explicatives des informations

fournies dans les états financiers ont été renforcées permettant une meilleure

lecture de la situation et des performances financières du groupe, formant ainsi un

tous indissociable au service des différentes partie prenantes de l’information du

groupe.

En somme, outre les changements apportés à la présentation des états financiers,

la conversion au nouveau référentiel a généré les changements suivants :

Page 102: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 102 Mémoire de fin d’étude

Normes IFRS au 31.12.2010

Impact bilan d'ouverture Impact états financiers futurs

Significatif Non significatif

Significatif Non significatif

IAS 1 Présentation des états financiers

x x

IAS2 Stocks x x

IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie

x x

IAS 8 Méthodes comptables, changements

d’estimation comptables et erreurs

x x

IAS 10 Evènements postérieurs

à la date de clôture

x x

IAS 11 Contrats de construction

x x

IAS 12 Impôts sur le résultat x x

IAS 14 Information sectorielle x x

IAS 16 Immobilisations corporelles

x x

IAS 17 Contrats de location x x

IAS 18 Produits des activités ordinaires

x x

IAS 19 Avantages du personnel x x

IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques

x x

IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies

étrangères

x x

IAS 23 Coûts d’emprunt x x

IAS 24 Information relative aux parties liées

x x

IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des

régimes de retraite

x x

IAS 27 Etats financiers consolidés et individuels

x x

IAS 28 Participation dans des entreprises associées

x x

IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes

x x

IAS 31 Participations dans des coentreprises

x x

IAS 32 Instruments financiers : présentation

x x

IAS 33 Résultat par action x x

IAS 34 Information financière intermédiaire

x x

IAS 36 Dépréciation d’actifs x x

IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs

éventuels

x x

IAS 38 Immobilisations incorporelles

x x

IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et

évaluation

x x

IAS 40 Immeubles de x x

Page 103: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 103 Mémoire de fin d’étude

placement

IAS 41 Agriculture x x

IFRS 1 Première application des normes

d’information financières

internationales

x x

IFRS 2 Paiement fondé sur des actions

x x

IFRS 3 Regroupement d’entreprises

x x

IFRS 4 Contrats d’assurance x x

IFRS 5 Actifs non courants

détenus en vue de la vente et activités

abandonnées

x x

IFRS 6 Prospection et évaluation des

ressources minérales

x x

IFRS 7 Instruments financiers : information à fournir

x x

IFRS 8 Segments opérationnels x x

Tableau : Matrice du passage aux normes IAS/IFRS de la Compagnie Générale

Immobilière

D’ après cette matrice, il convient de mettre l’accent sur les normes suivantes :

- Stocks

- Impôts sur les résultats

- Immobilisations corporelles et incorporelles

- Contrats de location

- Produits des activités ordinaires

- Provisions

- Instruments financiers

Malgré la sensibilité de ce processus de passage et son importance, la CGI doit

prendre connaissance des différents aspects des normes au-delà de leurs

prescriptions afin d’éviter un ralentissement au niveau de sa santé financière. Il

s’agit bien évidement de la notion de la juste valeur en relation avec le débat actuel

sur sa responsabilité (significative ou marginale) dans la détérioration de la

situation des grandes firmes internationales et, de ce fait, le déclenchement de la

crise financière internationale dont le secteur immobilier en particulier se présente

comme l’un des secteurs les plus fortement touchés.

Page 104: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 104 Mémoire de fin d’étude

Conclusion de la seconde partie

La réussite de la mise en place de la consolidation des comptes dans un univers

immobilier ainsi que son harmonisation au référentiel comptable international

IAS/IFRS, est conditionnée par la mobilisation de toutes les entités de la

Compagnie Générale Immobilière, société mère et filiales.

Ainsi, la définition d’une organisation évolutive et flexible permet au Groupe de

garantir la souplesse de la circulation de l’information à travers toutes ses entités.

De ce fait, le rôle de la société mère et des sociétés filiales devrait être

minutieusement définit :

- D’un côté, la société mère se chargera de la coordination entre les différentes

sociétés filiales ainsi que l’allocation des ressources nécessaires à leur

développement pour une meilleure convergence vers les objectifs fixés par le comité

de pilotage du groupe ;

- D’un autre côté, les sociétés filiales doivent disposer d’une organisation adaptée

aux exigences de la société mère en termes de délais, situations périodiques à

produire, système d’information.

Un système d’information totalement automatisé devrait permettre à toutes les

entités de la CGI de mieux gérer les flux d’informations entre elles pour donner lieu

à un meilleur regroupement de l’information nécessaire à l’implémentation du

système de la consolidation des comptes.

Une mise à jour de ce système reste nécessaire pour répondre au développement du

périmètre de consolidation du Groupe ainsi que les mutations de la réglementation

comptable en matière de la consolidation. De ce fait, l’adoption des normes

IAS/IFRS est un processus dynamique auquel les Groupes devraient accorder une

importance capitale.

La Compagnie Générale Immobilière prend conscience des mutations de

l’environnement économique et financier du secteur immobilier sur le plan national

et international, une raison pour laquelle le géant de l’habitat au Maroc entame un

processus de refonte de son système d’organisation interne par l’instauration de

nouveaux modes de gestion.

Page 105: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 105 Mémoire de fin d’étude

Conclusion générale

Maintenant que la Compagnie Générale Immobilière est cotée en Bourse, elle est

dans l’obligation déontologique de présenter une image fidèle, transparente et

véridique de sa situation financière. Conséquemment, elle se doit de réussir son

projet de passage aux normes IAS/IFRS en vue de permettre aux investisseurs

internationaux une meilleure visibilité et une lecture plus juste de ses états

financiers.

Par ailleurs, la complexité du processus de consolidation, vu le degré d’intégration

très élevé qu’il présente fait que la CGI doit s’entourer de professionnels ayant les

compétences nécessaires pour la réussite du projet de mise en place d’un système

automatisé et efficace de consolidation .Un redéploiement des ressources surtout

de nature humaine reste alors nécessaire à la réussite du processus de mise en

place du système de consolidation conformément aux dispositifs marocain et

international.

En ce sens, nous signalons une rareté remarquée au niveau des profils au Maroc

orientés vers le domaine de la consolidation des comptes et de la comptabilité

Groupe, une telle adaptation des instituts de formation aux exigences de la nouvelle

donne de l’entreprise marocaine reste nécessaire. D’autant plus que le secteur

immobilier comporte plusieurs spécificités en matière de normes et pratiques

professionnelles ayant un impact direct sur le déroulement de travail des organes

chargés de la comptabilité.

La consolidation des comptes devrait alors être perçue avec une grande attention

lorsqu’il s’agit des Groupes immobiliers où une analyse et une appréhension des

différentes caractéristiques restent une nécessité.

Ce présent projet de mise en place d’un référentiel spécifique à la Compagnie

Générale Immobilière en matière de consolidation des comptes et de préparation du

passage aux normes IAS/IFRS sur lequel nous sommes portés préoccupés tout au

long de notre stage, converge dans le sens de permettre à la CGI de consolider ses

acquis dans ce domaine afin d’unifier son travail au niveau de toutes ses sociétés

filiales et de faciliter finalement le processus d’harmonisation de son arsenal

comptable de la consolidation au dispositif international.

Page 106: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 106 Mémoire de fin d’étude

Ce travail pourrait satisfaire également les besoins des Groupes marocains opérant

dans l’immobilier en termes de mise en place de leur système de consolidation ainsi

que les travaux préliminaires du passage aux normes IAS/IFRS.

En guise de rappel méthodologique, nous tenons à rappeler que notre projet reste

toujours un chantier incomplet sur le côté du passage aux normes comptables

internationales parce que notre analyse a porté essentiellement sur les travaux

préparatoires à ce dit passage et non au passage effectif.

Un tel passage se caractérise par la refonte de tout le système comptable de

consolidation existant conformément aux normes IAS/IFRS pour aboutir finalement

à une conversion des états financiers en conformité aux prescriptions des 38

normes précédemment traitées dans le cadre de ce présent rapport. Cette limite est

évidemment expliquée par la difficulté de réaliser un tel projet dans un délai ne

dépassant pas 3 mois et devant une difficulté annoncée d’appréhender le corpus

des normes comptables internationales pour assurer la meilleure interprétation de

leurs prescriptions.

Ainsi, ce projet pourrait constituer un champ d’investigation en vue des

prolongements possibles afin de donner lieu à un référentiel complet et unique au

niveau national. Nous pouvons alors envisager l’achèvement de ce chantier dans le

cadre de notre futur mémoire du master.

« Le gain de notre étude, c'est en être devenu meilleur et plus sage » (Montaigne).

Page 107: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 107 Mémoire de fin d’étude

BIBLIOGRAPHIE

Normes comptables

- CGNC : Code Général de la Normalisation Comptable ;

- IFRS : Normes Comptables Internationales;

- Manuel des procédures comptables de la CGI.

- Méthodologie relative aux comptes consolidés ;

Livres et Ouvrages et diverses publications

- B. Baffournier ,« Les normes comptables internationales- IFRS/IAS », Economica,

Paris, 2005

- D. Mesple Lasalle, « La consolidation des comptes : normes IFRS & comparaison

avec les principes français actuels », édition MAXIMA, Paris, 2005 ;

- Editions Francis Lefebvre : « Comptes Consolidés : Règles Françaises,

Comparaison avec les normes IAS » ;

- Editions Francis Lefebvre : « IFRS 2005 : Divergences France/IFRS » ;

- G. Heem, « Lire les états financiers en IFRS », éditions Organisation, 2004 ;

- J. Montier, G. Scognamiglo, « Techniques de consolidation », édition Economica,

Paris, 1995 ;

- M. Capron, « Les normes comptables internationales, instruments du capitalisme

financier »,édition La Découverte, Paris, 2005.

- M. Nahmias, « L’essentiel des normes IAS/IFRS », éditions d’Organisation, 2004 ;

- P. Bernato, « Les normes IAS/IFRS- application aux états financiers », DUNOD,

2004

- Rapport de la Banque Mondiale sur le Respect des Normes et Codes, émis le 25

juillet 2002 ;

Revues, Périodiques et Autres

Page 108: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 108 Mémoire de fin d’étude

- « Normes IFRS, Philosophie différente » Intervention de M. Thierry Duval, NetPME,

Novembre 2003.

- « Reporting Réglementaire : La communication financière, une réelle stratégie

d’entreprise », VBF consulting, revue Banque, septembre 2007, n° 694

Etudes et Mémoires

- G. Heem et P. Alonzo (2003), « La normalisation comptable internationale : ses

acteurs, sa légitimité, ses enjeux », Revue d’économie financière, n° 71

- Laurent WASSENBERG « Quelques propositions pour le système d’information de

consolidation financière » : Mémoire pour l’obtention du diplôme postgrade en

informatique et organisation de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales, Université

de Lausane, 2001

- Z. BOUAOUDA, « La mise en place du système de consolidation dans les groupes

marocains : proposition d’une démarche pratique », mémoire pour l’obtention du

diplôme national d’expert-comptable, ISCAE Casablanca, Mai 2005

Page 109: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 109 Mémoire de fin d’étude

LEXIQUE IMMOBILIER

C

- Cahier des prescriptions spéciales (CPS)

Il s’agit de clauses propres à chaque marché et comportant un descriptif détaillé des

travaux (mesures, tarifications, coût unitaire, exécution, réception,...).

- Certificat de propriété

Il s’agit de l’attestation délivrée par la conservation foncière attestant l’existence

d’un droit sur une chose ou une valeur ou encore d’une attestation désignant le

propriétaire d’une parcelle foncière et l’ensemble des charges la grevant.

D

- Déstockage

Il s’agit de l’opération par laquelle on procède à la sortie des stocks des produits

finis.

I

- Incorporation des frais financiers

Il s’agit d’une dérogation admise par le CGNC, permettant l’intégration des frais

financiers afférents aux emprunts contractés pour le financement des opérations

immobilières pendant le cycle de production allant du début des travaux jusqu’à la

date à la quelle les immeubles construits ou terrains aménagés sont en état d’être

livrés. L’incorporation de ces frais n’est possible que pour ceux directement

affectables à un ou plusieurs projets déterminés.

Les frais financiers ne peuvent être imputés à des terrains acquis dans le cadre de

la constitution de la réserve foncière.

M

- Maître d’œuvre

Personne ou entreprise qui est chargée de réaliser l’ouvrage pour le compte du

maître de l’ouvrage.

Page 110: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 110 Mémoire de fin d’étude

- Maître d’ouvrage

Personne ou entreprise pour le compte de laquelle un ouvrage immobilier est

réalisé.

- Maître d’ouvrage délégué

Le représentant du maître de l’ouvrage au niveau des aspects techniques, tout

organisme auquel sont confiées certaines missions ou travaux du maître d’ouvrage.

R

- Réserve foncière

Elle est constituée des terrains acquis dans la perspective d’être lotis ou pour y

édifier des bâtiments destinés à la revente. Ces terrains demeurent en réserve

foncière jusqu’au début des travaux de lotissement matérialisés par l’autorisation

de lotir ou de construire.

S

- Stock

Les stocks dans le secteur immobilier sont constitués principalement par :

- Les terrains non encore affectés à être lotis ou construits (réserve foncière) ;

- L’ensemble des travaux immobiliers de lotissement ou de construction en cours ;

- L’ensemble des travaux immobiliers de lotissements et/ou de construction

achevés en attente d’être livrés ou d’être vendus.

Les stocks ne comprennent pas des travaux de lotissement et de construction

effectués pour le compte des mandants dans le cadre de conventions en maîtrise

d’ouvrage déléguée.

Page 111: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 111 Mémoire de fin d’étude

LISTE DES ABREVIATIONS

BLC : Bilan Consolidé

BM : Banque Mondiale

BTP : Bâtiments et Travaux Publics

C.N.C : Conseil National de Comptabilité.

CDVM : Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières

CGNC : Code General de la Normalisation Comptable

CLT : Contrats à Long Terme

CPCC : Compte des Produits et Charges Consolidé

CRC : Comité de la Réglementation Comptable

ESGC : Etat des Soldes de Gestion Consolidé

ETIC : Etat des Informations Complémentaires

ETICC : Etat des Informations Complémentaire Consolidé

FBCF : Formation Brute de Capital Fixe

FMI : Fonds Monétaire International

IASB : International Accounting Standards Boards

IASC : International Accounting Standards Committee

IASCF : International Accounting Standards Committee Foundation

IFAC : International Federation of Accountants

IAS : International Accounting Standards

IFRS : International Financial Reporting Standards

MOD : Maîtrise d’Ouvrage Déléguée

PCM : Plan Comptable Marocain

PCSI : Plan Comptable du Secteur Immobilier

TFC : Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé

TFRC : Tableau de Formation des Résultats Consolidé

TFTC : Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé

VIT : Valeur Immobilière Totale

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 112 Mémoire de fin d’étude

Annexes

Annexe 1 : Liasses de consolidation de la CGI

Annexe 2 : Questionnaire du passage aux normes IAS/IFRS

Page 113: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 113 Mémoire de fin d’étude

Annexe 1: Liasses de consolidation CGI (exercice 2010)

Actif

Page 114: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 114 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - - - - -

- Frais préliminaires - - - - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - - - - -

- Primes de remboursement des obligations - - - - - -

A ECART D'ACQUISITION

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 9 372 732 5 651 082 3 721 650 708 056 206 843 501 213

C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300,00 1 478 300,00 - - - -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - - 708 055,91 206 843 501 213,27

I - Fonds commercial - - - - -

F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432,18 4 172 781,71 3 721 650,47 - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 76 641 599 28 502 813 48 138 785 39 757 485 9 586 226 30 171 258

I - Terrains 204 344,47 - 204 344,47 1 573 830,52 - 1 573 830,52

M - Constructions 51 698 035,00 13 638 622,56 38 059 412,44 29 596 045,26 5 565 467,71 24 030 577,55

M - Installations techniques, materiel et outillage - - - 669 851,61 192 292,14 477 559,47

O - Materiel de transport 3 268 062,00 1 980 845,38 1 287 216,63 1 347 804,33 1 277 481,41 70 322,92

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 21 444 157,04 12 883 345,28 8 560 811,76 6 498 581,58 2 530 051,65 3 968 529,93

I divers - - - - -

L - Autres immobilisations corporelles 27 000,00 - 27 000,00 71 371,25 20 933,29 50 437,96

I - Immobilisations corporelles en cours - - - - - -

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 1 353 948 081 15 093 153 1 338 854 928 56 928 - 56 928

E - Prèts immobiliers 140 124,14 - 140 124,14 - -

- Autres créances financières 169 732,59 93 153,09 76 579,50 56 928,00 - 56 928,00

- Titres mis en équivalence - - -

- Titres de participation 1 353 638 224,00 15 000 000,00 1 338 638 224,00 -

- Autres titres immobilisés - - - - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - - - -

- Diminution des créances immobilisées - - - - -

- Augmentation des dettes financières - - - - - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 439 962 411 49 247 048 1 390 715 363 40 522 468 9 793 069 30 729 400

STOKS (F) 4 222 072 306 9 026 004 4 213 046 303 818 636 463 28 063 895 790 572 568

- Marchandises - - - - -

A - Matières et fournitures consommables 2 212 917 590,52 5 984 093,37 2 206 933 497,15 - -

C - Produits en cours 1 199 623 349,82 2 874 626,64 1 196 748 723,18 592 353 409 - 592 353 409

T - Produits finis 809 531 365,88 167 283,51 809 364 082,37 226 283 054 28 063 895 198 219 159

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 4 155 613 452 4 622 969 4 150 990 483 181 162 926 12 300 000 168 862 926

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 282 874 583,40 995 040,11 281 879 543,29 3 473 - 3 473

- Clients et comptes rattachés 1 620 566 305,63 2 553 704,04 1 618 012 601,59 34 404 742 - 34 404 742

C - Personnel 840 635,87 123 621,08 717 014,79 7 466 - 7 466

I - Etat 467 923 020,94 - 467 923 020,94 127 099 049 - 127 099 049

- Impôts différés actifs 12 391 395,21 - 12 391 395,21 5 523 555 - 5 523 555

R - Comptes d' associés 1 193 239 250,48 - 1 193 239 250,48 - - -

C - Autres débiteurs 564 964 838,44 950 603,40 564 014 235,04 14 089 445 12 300 000 1 789 445

U - Comptes de régul. actif 12 813 421,93 - 12 813 421,93 35 196 - 35 196

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - - - - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 8 377 685 758 13 648 972 8 364 036 786 999 799 389 40 363 895 959 435 494

T TRESORERIE ACTIF 791 241 923 - 791 241 923 201 673 116 - 201 673 116

R - Chèques et valeurs à encaisser 8 001 868,26 - 8 001 868,26 134 645,83 134 646

E - Banque, T.G. et C.C.P. 783 196 016,17 - 783 196 016,17 201 538 279,95 201 538 280

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 44 038,69 - 44 038,69 190,43 190

O TOTAL III 791 241 923 - 791 241 923 201 673 116 - 201 673 116

TOTAL GENERAL I+II+III 10 608 890 093 62 896 020 10 545 994 072 1 241 994 974 50 156 964 1 191 838 010

ACTIFComptes CGI Retraités Comptes DAM Retraités

Page 115: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 115 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -

- Frais préliminaires - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -

- Primes de remboursement des obligations - - -

A ECART D'ACQUISITION

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 117 500 77 500 40 000

C - Immobilisations en recherche et développement - - -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 117 500,00 77 500,00 40 000,00

I - Fonds commercial - -

F - Autres immobilisations incorporelles - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 1 131 138 522 527 608 611 71 067 864 24 133 711 46 934 153

I - Terrains - -

M - Constructions - - - 64 610 210 21 458 782 43 151 427

M - Installations techniques, materiel et outillage - - 2 036 321 1 925 678 110 642

O - Materiel de transport - - 227 979 227 979 0

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 683 991,48 455 454,67 228 536,81 554 316 469 572 84 744

I divers - -

L - Autres immobilisations corporelles 447 147 67 072 380 075 51 700 51 700 -

I - Immobilisations corporelles en cours - - - 3 587 339 - 3 587 339

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 7 330 - 7 330 3 168 - 3 168

E - Prèts immobiliers - -

- Autres créances financières 7 330 7 330 3 168,18 3 168

- Titres mis en équivalence - -

- Titres de participation - -

- Autres titres immobilisés - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - -

- Diminution des créances immobilisées - -

- Augmentation des dettes financières - - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 255 968 600 027 655 941 71 071 032 24 133 711 46 937 321

STOKS (F) 914 602 036 - 914 602 036 92 186 124 - 92 186 124

- Marchandises - -

A - Matières et fournitures consommables - - 8 099 651 8 099 651

C - Produits en cours 914 602 036,41 914 602 036 84 086 473 84 086 473

T - Produits finis - -

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 348 850 101 - 348 850 101 30 251 551 - 30 251 551

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - - 5 544 972 5 544 972

- Clients et comptes rattachés 222 621 168,39 - 222 621 168 14 161 685 14 161 685

C - Personnel 47 933,37 - 47 933 4 737 4 737

I - Etat 126 180 999,03 - 126 180 999 7 626 381 7 626 381

- Impôts différés actifs - - - 2 721 201 2 721 201

R - Comptes d' associés - - - - -

C - Autres débiteurs - - - 192 576 192 576

U - Comptes de régul. actif - - - -

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 1 263 452 137 - 1 263 452 137 122 437 675 - 122 437 675

T TRESORERIE ACTIF 28 172 - 28 172 859 546 - 859 546

R - Chèques et valeurs à encaisser - -

E - Banque, T.G. et C.C.P. 26 172,22 26 172 351,52 352

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 2 000,00 2 000 859 194,62 859 195

O TOTAL III 28 172 - 28 172

TOTAL GENERAL I+II+III 1 264 736 278 600 027 1 264 136 251 194 368 253 24 133 711 170 234 542

ACTIFComptes AL MANAR Retraités Comptes SEPGB Retraités

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 116 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - - - - -

- Frais préliminaires - - - - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - - - - -

- Primes de remboursement des obligations - - - - - -

A ECART D'ACQUISITION

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - - - - - -

C - Immobilisations en recherche et développement - - - - - -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - - - - -

I - Fonds commercial - - - -

F - Autres immobilisations incorporelles - - - - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - - - - - -

I - Terrains - - - -

M - Constructions - - - - - -

M - Installations techniques, materiel et outillage - - - -

O - Materiel de transport - - - -

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements - - - -

I divers - - - -

L - Autres immobilisations corporelles - - - -

I - Immobilisations corporelles en cours - - - - - -

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) - - - - - -

E - Prèts immobiliers - - - -

- Autres créances financières - - - -

- Titres mis en équivalence - - - -

- Titres de participation - - - -

- Autres titres immobilisés - - - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - - -

- Diminution des créances immobilisées - - - -

- Augmentation des dettes financières - - - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) - - - - - -

STOKS (F) 38 534 017 - 38 534 017 - - -

- Marchandises - - - -

A - Matières et fournitures consommables 38 534 017 38 534 017 - -

C - Produits en cours - - - -

T - Produits finis - - - -

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 12 429 973 - 12 429 973 3 315 - 3 315

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - - - - -

- Clients et comptes rattachés - - - - - -

C - Personnel - - - - - -

I - Etat 12 179 140 - 12 179 140 - - -

- Impôts différés actifs - - - 3 315 - 3 315

R - Comptes d' associés - - - - - -

C - Autres débiteurs - - - - - -

U - Comptes de régul. actif 250 833 - 250 833 - - -

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 56 000 000 - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 106 963 990 - 106 963 990 3 315 - 3 315

T TRESORERIE ACTIF 5 051 075 - 5 051 075 37 500 - 37 500

R - Chèques et valeurs à encaisser - - - -

E - Banque, T.G. et C.C.P. 5 051 074,60 5 051 075 37 500,00 37 500

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - - - -

O TOTAL III 5 051 075 - 5 051 075 37 500 - 37 500

TOTAL GENERAL I+II+III 112 015 065 - 112 015 065 40 815 - 40 815

ACTIFComptes MAJORComptes SAMEVIO Retraités

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 117 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -

- Frais préliminaires - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -

- Primes de remboursement des obligations - - -

A ECART D'ACQUISITION

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - - -

C - Immobilisations en recherche et développement - - -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - -

I - Fonds commercial - -

F - Autres immobilisations incorporelles - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - - - 61 646 1 310 60 336

I - Terrains - -

M - Constructions - - -

M - Installations techniques, materiel et outillage - -

O - Materiel de transport - -

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements - - 61 646 1 310 60 336

I divers - -

L - Autres immobilisations corporelles - -

I - Immobilisations corporelles en cours - - -

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) - - -

E - Prèts immobiliers - -

- Autres créances financières - -

- Titres mis en équivalence - -

- Titres de participation - -

- Autres titres immobilisés - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - -

- Diminution des créances immobilisées - -

- Augmentation des dettes financières - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) - - - 61 646 1 310 60 336

STOKS (F) - - - 65 524 273 - 65 524 273

- Marchandises - -

A - Matières et fournitures consommables - - 62 138 300 62 138 300

C - Produits en cours - - 3 385 973 3 385 973

T - Produits finis - -

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 8 341 065 - 8 341 065 499 654 - 499 654

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - -

- Clients et comptes rattachés - - -

C - Personnel - - -

I - Etat 8 341 065 - 8 341 065 399 893 399 893

- Impôts différés actifs - - - 99 761 99 761

R - Comptes d' associés - - -

C - Autres débiteurs - - -

U - Comptes de régul. actif - - -

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 8 341 065 - 8 341 065 66 023 927 - 66 023 927

T TRESORERIE ACTIF 2 319 097 - 2 319 097 2 727 764 - 2 727 764

R - Chèques et valeurs à encaisser - -

E - Banque, T.G. et C.C.P. 2 319 096,82 2 319 097 2 727 763,82 2 727 764

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - -

O TOTAL III 2 319 097 - 2 319 097 2 727 764 - 2 727 764

TOTAL GENERAL I+II+III 10 660 162 - 10 660 162 68 813 337 1 310 68 812 027

ACTIFComptes SDRT IMMO RetraitésComptes GIE Retraités

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 118 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - - -

- Frais préliminaires - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -

- Primes de remboursement des obligations - - -

A ECART D'ACQUISITION 213 588 328

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - - - - -

C - Immobilisations en recherche et développement - - -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires - - -

I - Fonds commercial - -

F - Autres immobilisations incorporelles - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - - - - -

I - Terrains - -

M - Constructions - - -

M - Installations techniques, materiel et outillage - -

O - Materiel de transport - -

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements - -

I divers - -

L - Autres immobilisations corporelles - -

I - Immobilisations corporelles en cours - - -

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) - - - 22 400 000 - 251 280 386 - 360 077 152 -

E - Prèts immobiliers - -

- Autres créances financières - -

- Titres mis en équivalence - -

- Titres de participation - - 22 400 000 - 251 280 386 - 360 077 152 -

- Autres titres immobilisés - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - -

- Diminution des créances immobilisées - -

- Augmentation des dettes financières - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) - - - 22 400 000 - 37 692 058 - 360 077 152 -

STOKS (F) 434 480 270 - 434 480 270 185 466 151 - - 495 937 918

- Marchandises - -

A - Matières et fournitures consommables - - 495 937 918

C - Produits en cours 434 480 270 434 480 270 185 466 151 -

T - Produits finis - -

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 142 242 133 - 142 242 133 1 199 580 260 - - -

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes - - -

- Clients et comptes rattachés 120 000 000 - 120 000 000 293 446 638 -

C - Personnel - - -

I - Etat 22 180 297 - 22 180 297

- Impôts différés actifs 61 836 - 61 836 55 639 845

R - Comptes d' associés - - - 938 164 250 -

C - Autres débiteurs - - - 23 609 217 -

U - Comptes de régul. actif - - -

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - - - - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 576 722 403 - 576 722 403 1 385 046 411 - - 495 937 918

T TRESORERIE ACTIF - - - - - -

R - Chèques et valeurs à encaisser - -

E - Banque, T.G. et C.C.P. - -

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs - -

O TOTAL III - - - - -

TOTAL GENERAL I+II+III 576 722 403 - 576 722 403 1 407 446 411 - 37 692 058 - 135 860 766

ACTIFECART D'ACQUISITION Ecart d'évaluationElimination

Comptes MOROCCO DREAM RESORT Retraités

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 119 Mémoire de fin d’étude

Bruts

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) -

- Frais préliminaires -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices -

- Primes de remboursement des obligations -

A ECART D'ACQUISITION 251 280 386 - - -

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 10 198 288 - - -

C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 825 556

I - Fonds commercial -

F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 188 659 731 - - -

I - Terrains 1 778 175

M - Constructions 145 904 290

M - Installations techniques, materiel et outillage 2 706 172

O - Materiel de transport 4 843 845

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 29 242 692

I divers -

L - Autres immobilisations corporelles 597 218

I - Immobilisations corporelles en cours 3 587 339

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 720 257 969 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000 -

E - Prèts immobiliers 140 124

- Autres créances financières 237 159

- Titres mis en équivalence -

- Titres de participation 719 880 686 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000 -

- Autres titres immobilisés -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) -

- Diminution des créances immobilisées -

- Augmentation des dettes financières -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 170 396 374 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000 -

STOKS (F) 6 896 507 255 - - - -

- Marchandises -

A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476

C - Produits en cours 3 043 065 359

T - Produits finis 1 035 814 420

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 3 679 813 911 - - - -

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029

- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263

C - Personnel 900 772

I - Etat 771 929 845

- Impôts différés actifs 76 440 908

R - Comptes d' associés 255 075 000

C - Autres débiteurs 555 637 643

U - Comptes de régul. actif 13 099 451

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 - - - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 10 632 321 166 - - - -

T TRESORERIE ACTIF 1 003 938 193 - - - -

R - Chèques et valeurs à encaisser 8 136 514

E - Banque, T.G. et C.C.P. 994 896 255

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 905 424

O TOTAL III 1 003 938 193 - - - -

TOTAL GENERAL I+II+III 12 806 655 733 200 300 000 - 150 000 - 150 000 - 23 100 000 -

Eliminations TP MAJOR Eliminations TP MDR Eliminations TP SAMEVIO Eliminations TP SDRT

IMMO ACTIF

Comptes CGI Consolidés avant partage

Page 120: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 120 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -

- Frais préliminaires - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -

- Primes de remboursement des obligations - - -

A ECART D'ACQUISITION 251 280 386 37 692 058 213 588 328 - -

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 10 198 288 5 935 424 4 262 864 - -

C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300 1 478 300 -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 825 556 284 343 541 213

I - Fonds commercial - - -

F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432 4 172 782 3 721 650

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 188 659 731 62 746 587 125 913 144 - -

I - Terrains 1 778 175 - 1 778 175

M - Constructions 145 904 290 40 662 873 105 241 417

M - Installations techniques, materiel et outillage 2 706 172 2 117 970 588 202

O - Materiel de transport 4 843 845 3 486 305 1 357 540

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 29 242 692 16 339 733 12 902 959

I divers - - -

L - Autres immobilisations corporelles 597 218 139 705 457 513

I - Immobilisations corporelles en cours 3 587 339 - 3 587 339

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 720 257 969 15 093 153 705 164 815 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193 -

E - Prèts immobiliers 140 124 - 140 124

- Autres créances financières 237 159 93 153 144 006

- Titres mis en équivalence - - -

- Titres de participation 719 880 686 15 000 000 704 880 686 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193 -

- Autres titres immobilisés - - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - -

- Diminution des créances immobilisées - - -

- Augmentation des dettes financières - - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 1 170 396 374 121 467 222 1 048 929 152 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193 -

STOKS (F) 6 896 507 255 37 089 898 6 859 417 357 - -

- Marchandises - - -

A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476 5 984 093 2 811 643 383

C - Produits en cours 3 043 065 359 2 874 627 3 040 190 732

T - Produits finis 1 035 814 420 28 231 178 1 007 583 242

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) 3 679 813 911 16 922 969 3 662 890 943 - -

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029 995 040 287 427 989

- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263 2 553 704 1 715 753 559

C - Personnel 900 772 123 621 777 151

I - Etat 771 929 845 - 771 929 845

- Impôts différés actifs 76 440 908 - 76 440 908

R - Comptes d' associés 255 075 000 - 255 075 000

C - Autres débiteurs 555 637 643 13 250 603 542 387 039

U - Comptes de régul. actif 13 099 451 - 13 099 451

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 56 000 000 - 56 000 000 - -

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - - -

T (éléments circulants)

TOTAL II 10 632 321 166 54 012 867 10 578 308 300 - -

T TRESORERIE ACTIF 1 003 938 193 - 1 003 938 193 - -

R - Chèques et valeurs à encaisser 8 136 514 - 8 136 514

E - Banque, T.G. et C.C.P. 994 896 255 - 994 896 255

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 905 424 - 905 424

O TOTAL III 1 003 938 193 - 1 003 938 193 - -

TOTAL GENERAL I+II+III 12 806 655 733 175 480 089 12 631 175 644 123 719 614 - 70 500 000 - 75 905 193 -

Eliminations TP DAM Eliminations TP MANAR Eliminations TP SEPGB ACTIFComptes CGI Consolidés avant partage

Page 121: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 121 Mémoire de fin d’étude

Bruts Amortissements Nets

IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR (A) - - -

- Frais préliminaires - - -

- Charges à répartir sur plusieurs exercices - - -

- Primes de remboursement des obligations - - -

A ECART D'ACQUISITION - 251 280 386 37 692 058 213 588 328

A IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) - 10 198 288 5 935 424 4 262 864

C - Immobilisations en recherche et développement 1 478 300 1 478 300 -

T - Brevets, marques, droits, et valeurs similaires 825 556 284 343 541 213

I - Fonds commercial - - -

F - Autres immobilisations incorporelles 7 894 432 4 172 782 3 721 650

IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) - 188 659 731 62 746 587 125 913 144

I - Terrains 1 778 175 - 1 778 175

M - Constructions 145 904 290 40 662 873 105 241 417

M - Installations techniques, materiel et outillage 2 706 172 2 117 970 588 202

O - Materiel de transport 4 843 845 3 486 305 1 357 540

B - Mobilier, materiel de bureau et aménagements 29 242 692 16 339 733 12 902 959

I divers - - -

L - Autres immobilisations corporelles 597 218 139 705 457 513

I - Immobilisations corporelles en cours 3 587 339 - 3 587 339

S IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 75 670 842 302 104 004 15 093 153 287 010 851

E - Prèts immobiliers 140 124 - 140 124

- Autres créances financières 237 159 93 153 144 006

- Titres mis en équivalence 301 726 721 301 726 721 - 301 726 721

- Titres de participation 226 055 879 - 0 - 15 000 000 15 000 000 -

- Autres titres immobilisés - - -

ECART DE CONVERSION - ACTIF - (E) - - -

- Diminution des créances immobilisées - - -

- Augmentation des dettes financières - - -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 75 670 842 752 242 410 121 467 222 630 775 187

STOKS (F) - 6 896 507 255 37 089 898 6 859 417 357

- Marchandises - - -

A - Matières et fournitures consommables 2 817 627 476 5 984 093 2 811 643 383

C - Produits en cours 3 043 065 359 2 874 627 3 040 190 732

T - Produits finis 1 035 814 420 28 231 178 1 007 583 242

I CREANCES DE L' ACTIF CIRCULANT (G) - 3 679 813 911 16 922 969 3 662 890 943

F - Fournisseurs débiteurs, avances et accomptes 288 423 029 995 040 287 427 989

- Clients et comptes rattachés 1 718 307 263 2 553 704 1 715 753 559

C - Personnel 900 772 123 621 777 151

I - Etat 771 929 845 - 771 929 845

- Impôts différés actifs 76 440 908 - 76 440 908

R - Comptes d' associés 255 075 000 - 255 075 000

C - Autres débiteurs 555 637 643 13 250 603 542 387 039

U - Comptes de régul. actif 13 099 451 - 13 099 451

L TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) - 56 000 000 - 56 000 000

A

N ECART DE CONVERSIONS -ACTIF- ( I ) - - - -

T (éléments circulants)

TOTAL II - 10 632 321 166 54 012 867 10 578 308 300

T TRESORERIE ACTIF - 1 003 938 193 - 1 003 938 193

R - Chèques et valeurs à encaisser 8 136 514 - 8 136 514

E - Banque, T.G. et C.C.P. 994 896 255 - 994 896 255

S - Caisse, Régies d' avances et accrédifs 905 424 - 905 424

O TOTAL III - 1 003 938 193 - 1 003 938 193

TOTAL GENERAL I+II+III 75 670 842 12 388 501 769 175 480 089 12 213 021 680

MEE IMMOLOG Comptes CGI Consolidés

ACTIF

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 122 Mémoire de fin d’étude

PASSIF

Page 123: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 123 Mémoire de fin d’étude

CGI DAM AL MANAR SEPGB MAJOR GIE

Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité

CAPITAUX PROPRES 4 465 283 377 106 717 409 241 161 888 29 765 -

- Capital social ou personnel CGI 1 840 800 000

- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI 1 881 216 000

- Réserve légale CGI 69 354 192,71

- Autres reserves CGI 14 762 397

- Report à nouveau CGI 276 359 571

- Résultat net de l' exercice CGI 382 791 216

- Capital DAM 106 159 400

- Réserve légale DAM 3 703 915

- Report à nouveau DAM 6 979 330

- Résultat net DAM 10 125 237 -

- Capital MANAR 100 000 000

- Réserve légale Manar 8 080 410

- Report à nouveau Manar 135 625 424

- Résultat net MANAR 2 543 946 -

- Capital ARRIBAT 72 500 000

- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017

- Résultat net ARRIBAT 5 926 068 -

- Capital MAJOR 37 500

- Report à nouveau MAJOR 7 735 -

- Résultat net MAJOR -

- Capital GIE

- Report à nouveau GIE

- Résultat net GIE

- Capital SAMEVIO

- Report à nouveau SAMEVIO

- Résultat net SAMEVIO

- Capital MDR

- Report à nouveau MDR

- Résultat net DMDR

- Capital SDRT IMMO

- Report à nouveau SDRT IMMO

- Résultat net SDRT IMMO

- Capital

- Réserves consolidées - -

- Résultat net part du Groupe

- Intérêts minoritaires/Réserves

- Intérêts minoritaires/Résultat -

Total des capitaux propres (A) 4 465 283 377 106 717 409 241 161 888 70 008 949 29 765 -

CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 13 226 664 - - - -

- Subvention d' investissement 13 226 664

- Provisions réglementées - -

* provisions pour amortissements dérogatoires -

* provisions pour investissements -

* provision pour recherche hydrolique -

PASSIF

Page 124: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 124 Mémoire de fin d’étude

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) 1 523 439 439 15 563 899 - 19 575 022,01 - -

- Emprunts obligataires 1 500 000 000 -

- Autres dettes de financement 23 439 439 15 563 899 - 19 575 022

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 77 640 963 - - - -

- Provisions pour risques 58 342 983 -

- Provisions pour charges 19 297 980 -

ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) - -

- Augmentation des créances immobilisées -

- Diminution des dettes de financement -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 6 079 590 443 122 281 308 241 161 888 89 583 971 29 765 -

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 4 112 591 641 822 045 363 612 392 051 61 266 452 11 050 10 660 162

- Fournisseurs et comptes rattachés 1 137 276 806 393 216 244 131 113 325 27 045 819 11 050 6 762 042

- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 023 639 550 82 871 250 151 524 143 8 241 504 - -

- Personnel 18 624 097 4 525 710 277 090 24 025 - -

- Organismes sociaux 2 207 642 143 873 126 129 - - -

- Etat 167 201 292 4 688 434 2 092 568 6 525 104 - 3 626 366

- Etat impôts différés passifs 1 856 223 483 399 - - - -

- Comptes d' associés 200 545 192 330 000 000 306 954 023 - - -

- Autres créanciers 543 750 970 451 695 1 140 112 19 430 001 - 271 754

- Comptes de régularisation - passif 17 489 870 5 664 758 19 164 662 - - -

AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 32 710 487 12 834 638 44 744 - -

ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - - - -

TOTAL II (F+G+H) 4 145 302 128 834 880 001 612 436 795 61 266 452 11 050 10 660 162

TRESORERIE -PASSIF- 321 101 501 234 676 700 410 537 568 19 384 119 - -

- Crédit d' escompte -

- Crédit de trésorerie - 234 676 537

- Banques de régularisation 321 101 501 163 410 537 568 19 384 119 - -

TOTAL III 321 101 501 234 676 700 410 537 568 19 384 119 - -

TOTAL GENERAL I + II + III 10 545 994 073 1 191 838 009 1 264 136 251 170 234 542 40 815 10 660 162

Page 125: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 125 Mémoire de fin d’étude

SAMEVIO SDRT IMMO MOROCCO DREAM

RESORTS Groupe CGI INTEGRES

Capitaux propres

groupe

Net retraité Net retraité

CAPITAUX PROPRES 32 835 763 203 442 337 5 119 384 118 129 826 306 - 37 692 058 -

- Capital social ou personnel CGI 1 840 800 000 1 840 800 000 -

- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI 1 881 216 000 1 881 216 000 -

- Réserve légale CGI 69 354 193 69 354 193 -

- Autres reserves CGI 14 762 397 14 762 397 -

- Report à nouveau CGI 276 359 571 276 359 571 -

- Résultat net de l' exercice CGI 382 791 216 382 791 216 -

- Capital DAM 106 159 400

- Réserve légale DAM 3 703 915

- Report à nouveau DAM 6 979 330

- Résultat net DAM 10 125 237 -

- Capital MANAR 100 000 000

- Réserve légale Manar 8 080 410

- Report à nouveau Manar 135 625 424

- Résultat net MANAR 2 543 946 -

- Capital ARRIBAT 72 500 000

- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017

- Résultat net ARRIBAT 5 926 068 -

- Capital MAJOR 37 500

- Report à nouveau MAJOR 7 735 -

- Résultat net MAJOR -

- Capital GIE -

- Report à nouveau GIE -

- Résultat net GIE -

- Capital SAMEVIO 33 000 000 33 000 000

- Report à nouveau SAMEVIO 51 937 - 51 937 -

- Résultat net SAMEVIO 112 300 - 112 300 -

- Capital MDR 200 300 000 200 300 000

- Report à nouveau MDR 1 854 728 - 1 854 728 -

- Résultat net DMDR 4 997 065 4 997 065

- Capital SDRT IMMO 150 000 150 000

- Report à nouveau SDRT IMMO 19 291 - 19 291 -

- Résultat net SDRT IMMO 226 078 - 226 078 -

- Capital - 1 840 800 000

- Réserves consolidées - - 2 241 692 161 60 669 539 - 25 128 039 -

- Résultat net part du Groupe - 382 791 216 69 156 767 - 12 564 019 -

- Intérêts minoritaires/Réserves -

- Intérêts minoritaires/Résultat - -

Total des capitaux propres (A) 32 835 763 95 369 - 203 442 337 5 119 384 118 - 129 826 306 - 37 692 058 -

CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) - - - 13 226 664 - - -

- Subvention d' investissement 13 226 664

- Provisions réglementées - -

* provisions pour amortissements dérogatoires -

* provisions pour investissements -

* provision pour recherche hydrolique -

-

ECART

D'ACQUISITION

Eliminations

intragroupe PASSIF

Page 126: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 126 Mémoire de fin d’étude

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) - - - 1 558 578 360,43 - - -

- Emprunts obligataires - 1 500 000 000

- Autres dettes de financement - 58 578 360 -

-

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - - - 77 640 963 - - -

- Provisions pour risques - 58 342 983

- Provisions pour charges - 19 297 980

ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) - - -

- Augmentation des créances immobilisées -

- Diminution des dettes de financement -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 32 835 763 95 369 - 203 442 337 6 768 830 105 - 129 826 306 - 37 692 058 -

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 79 179 302 68 907 396 371 511 082 6 138 564 498 - 1 277 620 105 - -

- Fournisseurs et comptes rattachés 16 236 483 3 757 302 78 027 546 1 793 446 618 256 918 238 -

- Clients créditeurs, avances et acomptes 51 788 300 - 2 318 064 746

- Personnel - - 23 450 921

- Organismes sociaux - - 2 477 643

- Etat 27 329 137 559 6 073 873 190 372 525

- Etat impôts différés passifs - - - 2 339 622

- Comptes d' associés 11 044 596 5 007 858 286 349 801 1 139 901 470 938 164 250 -

- Autres créanciers 12 298 60 000 000 1 059 861 626 116 691 82 537 617 -

- Comptes de régularisation - passif 70 295 4 677 - 42 394 263

AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) - - - 45 589 869 - - -

ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - - - - - - -

TOTAL II (F+G+H) 79 179 302 68 907 396 371 511 082 6 184 154 368 - 1 277 620 105 - -

TRESORERIE -PASSIF- - 1 768 985 987 468 874 - - -

- Crédit d' escompte -

- Crédit de trésorerie 234 676 537

- Banques de régularisation - 1 768 985 752 792 336

TOTAL III - 1 768 985 987 468 874 - - -

TOTAL GENERAL I + II + III 112 015 065 68 812 027 576 722 403 13 940 453 347 - 1 407 446 411 - 37 692 058 -

Page 127: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 127 Mémoire de fin d’étude

Ecart d'évaluation COMPTES

AVANT PARTAGE

CAPITAUX PROPRES 4 938 945 144 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 -

- Capital social ou personnel CGI -

- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI -

- Réserve légale CGI -

- Autres reserves CGI -

- Report à nouveau CGI -

- Résultat net de l' exercice CGI -

- Capital DAM 106 159 400 106 159 400 -

- Réserve légale DAM 3 703 915 3 703 915 -

- Report à nouveau DAM 6 979 330 6 979 330 -

- Résultat net DAM 10 125 237 - 10 125 237

- Capital MANAR 100 000 000 100 000 000 -

- Réserve légale Manar 8 080 410 8 080 410 -

- Report à nouveau Manar 135 625 424 135 625 424 -

- Résultat net MANAR 2 543 946 - 2 543 946

- Capital ARRIBAT 72 500 000 72 500 000 -

- Report à nouveau ARRIBAT 3 435 017 3 435 017 -

- Résultat net ARRIBAT 5 926 068 - 5 926 068

- Capital MAJOR 37 500

- Report à nouveau MAJOR 7 735 -

- Résultat net MAJOR -

- Capital GIE -

- Report à nouveau GIE -

- Résultat net GIE -

- Capital SAMEVIO 33 000 000

- Report à nouveau SAMEVIO 51 937 -

- Résultat net SAMEVIO 112 300 -

- Capital MDR 200 300 000 200 300 000 -

- Report à nouveau MDR 1 854 728 - 1 854 728

- Résultat net DMDR 4 997 065 4 997 065 -

- Capital SDRT IMMO 150 000

- Report à nouveau SDRT IMMO 19 291 -

- Résultat net SDRT IMMO 226 078 -

- Capital 1 840 800 000

- Réserves consolidées 12 920 610 - 2 142 973 973 6 876 968 - 100 094 084 1 854 728 - 29 824

- Résultat net part du Groupe - 301 070 430 10 125 237 - 1 780 762 - 4 997 065 5 926 068 -

- Intérêts minoritaires/Réserves - 73 111 750

- Intérêts minoritaires/Résultat - 763 184 -

Total des capitaux propres (A) 12 920 610 - 4 938 945 144 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193 -

CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) - 13 226 664

- Subvention d' investissement 13 226 664

- Provisions réglementées -

* provisions pour amortissements dérogatoires -

* provisions pour investissements -

* provision pour recherche hydrolique -

Eliminations TP DAM Eliminations TP

SEPGB Eliminations TP MDR

Eliminations TP

MANAR PASSIF

Page 128: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 128 Mémoire de fin d’étude

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) - 1 558 578 360,43 - - -

- Emprunts obligataires 1 500 000 000

- Autres dettes de financement 58 578 360

-

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - 77 640 963 - - -

- Provisions pour risques 58 342 983

- Provisions pour charges 19 297 980

ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) -

- Augmentation des créances immobilisées -

- Diminution des dettes de financement -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 12 920 610 - 6 588 391 132 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193 -

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 148 781 375 5 009 725 768 - - -

- Fournisseurs et comptes rattachés 1 536 528 380

- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 318 064 746

- Personnel 23 450 921

- Organismes sociaux 2 477 643

- Etat 190 372 525

- Etat impôts différés passifs 148 781 375 151 120 997

- Comptes d' associés 201 737 220

- Autres créanciers 543 579 074

- Comptes de régularisation - passif 42 394 263

AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) - 45 589 869

ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) - -

TOTAL II (F+G+H) 148 781 375 5 055 315 638 - - -

TRESORERIE -PASSIF- - 987 468 874 - - -

- Crédit d' escompte -

- Crédit de trésorerie 234 676 537

- Banques de régularisation 752 792 336

TOTAL III - 987 468 874 - - -

TOTAL GENERAL I + II + III 135 860 765 12 631 175 643 123 719 614 - 70 500 000 - 200 300 000 - 75 905 193 -

Page 129: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 129 Mémoire de fin d’étude

CAPITAUX PROPRES 37 500 - - 23 100 000 - 75 670 843 4 520 903 680

- Capital social ou personnel CGI -

- Prime d' émission, de fusion, d'apport CGI -

- Réserve légale CGI -

- Autres reserves CGI -

- Report à nouveau CGI -

- Résultat net de l' exercice CGI -

- Capital DAM -

- Réserve légale DAM -

- Report à nouveau DAM -

- Résultat net DAM -

- Capital MANAR -

- Réserve légale Manar -

- Report à nouveau Manar -

- Résultat net MANAR -

- Capital ARRIBAT -

- Report à nouveau ARRIBAT -

- Résultat net ARRIBAT -

- Capital MAJOR 37 500 - -

- Report à nouveau MAJOR 7 735 -

- Résultat net MAJOR - -

- Capital GIE - - - -

- Report à nouveau GIE - - - -

- Résultat net GIE - - - -

- Capital SAMEVIO - - 33 000 000 - -

- Report à nouveau SAMEVIO - - 51 937 -

- Résultat net SAMEVIO - - 112 300 -

- Capital MDR -

- Report à nouveau MDR -

- Résultat net DMDR -

- Capital SDRT IMMO 150 000 - -

- Report à nouveau SDRT IMMO 19 291 -

- Résultat net SDRT IMMO 226 078 -

- Capital 1 840 800 000

- Réserves consolidées 7 735 - - 19 291 - 36 356 - 27 329 985 - 2 206 972 817

- Résultat net part du Groupe - - 226 078 - 78 610 - 103 000 828 390 931 568

- Intérêts minoritaires/Réserves - - - 9 884 419 82 996 169

- Intérêts minoritaires/Résultat - - - 33 690 - 796 874 -

Total des capitaux propres (A) 37 500 - - 150 000 - 23 100 000 - 75 670 843 4 520 903 680

CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 13 226 664

- Subvention d' investissement 13 226 664

- Provisions réglementées -

* provisions pour amortissements dérogatoires -

* provisions pour investissements -

* provision pour recherche hydrolique -

-

Comptes consolidés Eliminations TP

SAMEVIO Eliminations TP GIE

Eliminations TP

MAJOR MEE IMMOLOG

Eliminations TP SDRT

IMMO PASSIF

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 130 Mémoire de fin d’étude

Suite :

DETTES DE FINANCEMENT (C) - - - - 1 558 578 360

- Emprunts obligataires 1 500 000 000

- Autres dettes de financement 58 578 360

-

PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) - - - - 77 640 963

- Provisions pour risques 58 342 983

- Provisions pour charges 19 297 980

ECART DE CONVERSION - PASSIF- (E) -

- Augmentation des créances immobilisées -

- Diminution des dettes de financement -

TOTAL I (A+B+C+D+E) 37 500 - - 150 000 - 23 100 000 - 75 670 843 6 170 349 668

-

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 112 500 - - - - - 5 009 613 268

- Fournisseurs et comptes rattachés 1 536 528 380

- Clients créditeurs, avances et acomptes 2 318 064 746

- Personnel 23 450 921

- Organismes sociaux 2 477 643

- Etat 190 372 525

- Etat impôts différés passifs 151 120 997

- Comptes d' associés 201 737 220

- Autres créanciers 112 500 - 543 466 574

- Comptes de régularisation - passif 42 394 263

AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 45 589 869

ECART DE CONVERSION - PASSIF - (éléments circulants) (H) -

TOTAL II (F+G+H) 112 500 - - - - - 5 055 203 138

-

TRESORERIE -PASSIF- - - - - 987 468 874

- Crédit d' escompte -

- Crédit de trésorerie 234 676 537

- Banques de régularisation 752 792 336

TOTAL III - - - - 987 468 874

-

TOTAL GENERAL I + II + III 150 000 - - 150 000 - 23 100 000 - 75 670 843 12 213 021 679

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 131 Mémoire de fin d’étude

Comptes de produits et charges

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 132 Mémoire de fin d’étude

CGI DAM SEPGB MAJOR GIE SAMEVIO

Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité Net retraité

I PRODUITS D'EXPLOITATION

* Ventes de marchandises (en l'état) -

* Ventes de biens et services produits 1 940 272 429 227 036 260 719 948 18 131 830

Chiffres d'affaires 0 0 -

* Variation de stocks de produits(+;-)1) 305 439 260 -101 711 385 - - - 17 180 268

* Immobilisations produites par - 1 905 038 -

l'entreprise pour elle-même - - -

* Subventions d'exploitation - - -

* Autres produits d'exploitation 622 764,88 18 232 971,06 -

* Reprises d'exploitations:transferts de 177 315 555,01 1 171 682,08 -

charges -

TOTAL I 2 423 650 009 146 634 566 719 948 0 18 131 830 17 180 268

II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus( 2) de marchandises - - -

* Achats consommés(2) de matières et 1 771 904 883 107 584 658 2 926 592 - 18 121 490 17 180 268

* Autres charges externes 82 828 131 4 945 419 995 958 - 10 340 108 925

* Impôts et taxes 993 324 347 868 565 515 640 000

* Charges de personnel 87 996 067 19 419 046 43 185

* Autres charges d'exploitation 0 1 486 956 -

* Dotations.d'exploitation 11 683 758 20 894 761 3 447 398

TOTAL II 1 955 406 162 154 678 707 7 978 647 0 18 131 830 17 929 193

III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 468 243 847 -8 044 141 -7 258 699 0 0 -748 925

IV PRODUITS FINANCIERS

* Produits des titres de participation et 50 000 000

autres titres immobilisés

* Résultat des entités mises en équivalence

* Gains de change 205 047

* Interêts et autres produits financiers 38 721 393 15 687 663 661

* Reprises finacières:transferts de 45 854 632 15 607 446 160 879

charges -

TOTAL IV 134 781 073 15 623 133 0 0 0 824 541

V CHARGES FINANCIERES

* Charges d'intérêts 51 258 672 16 431 108 1 191 033 - - 160 879

* Pertes de changes 171 434 6 584

* Autres charges financières -

* Dotations financières 15 000 000

TOTAL V 66 430 106 16 431 108 1 191 033 0 0 167 463

VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 68 350 966 -807 975 -1 191 033 0 0 657 078

VII RESULTAT COURANT (III+VI) 536 594 813 -8 852 116 -8 449 732 0 0 -91 847

VIII PRODUITS NON COURANTS

* Produits des cessions d'immobilisation 71 200 316 635

* Subvention d'équilibre - -

* Reprises sur subventions d'investissement 6 456 981 -

* Aurtes produits non courants 12 724 961 724 637

* Reprises non courantes;transferts de -

TOTAL VIII 19 253 142 1 041 272 0 0 0 0

IX CHARGES NON COURANTES

* Valeurs nettes d'amortissements des 213 601 244 280 -

immobilisations cédées 0 0 -

* Subventions accordées 0 0 -

* Autres charges non courantes 22 015 239 3 717 10 937

* Dotations non courantes aux -

amortissements et aux provisions -

TOTAL IX 22 228 840 247 997 10 937 0 0 0

X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) -2 975 699 793 275 -10 937 0 0 0

XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) 533 619 115 -8 058 841 -8 460 668 0 0 -91 847

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS 150 266 590 2 587 804 3 600 - - 20 453

IMPOTS DIFFERES 561 308 -521 408 2 538 201 - - - -

XIII RESULTAT NET (XI-XII) 382 791 216 -10 125 237 -5 926 068 0 0 -112 300

RESULTATS DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE

RESULTAT MINORITAIRES

RESULTAT PART GROUPE

PASSIF

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 133 Mémoire de fin d’étude

SDRT IMMO MOROCCO DREAM

RESORTS MANAR

Net retraité Net retraité Net retraité

I PRODUITS D'EXPLOITATION

* Ventes de marchandises (en l'état) - -

* Ventes de biens et services produits 120 000 000 - 60 000 000 - 17 537 278 -

Chiffres d'affaires - -

* Variation de stocks de produits(+;-)1) 65 494 173 26 209 757 - 164 117 867 4 521 152 - 2 437 486 -

* Immobilisations produites par - -

l'entreprise pour elle-même - -

* Subventions d'exploitation - -

* Autres produits d'exploitation - 5 918 706 13 157 895 -

* Reprises d'exploitations:transferts de - 10 406

charges - -

TOTAL I 65 494 173 93 790 243 170 046 978 -77 679 047 -19 974 764 0 0

II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus( 2) de marchandises - -

* Achats consommés(2) de matières et 65 529 986 84 747 938 170 041 470 60 000 000 - 17 537 278 -

* Autres charges externes 280 447,90 81 863 490 936

* Impôts et taxes - 39 223

* Charges de personnel - 1 150 999

* Autres charges d'exploitation - -

* Dotations.d'exploitation 1 310 - 127 462

TOTAL II 65 811 744 84 829 801 171 850 090 -60 000 000 -17 537 278 0 0

III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) -317 571 8 960 442 -1 803 111 -17 679 047 -2 437 486 0 0

IV PRODUITS FINANCIERS

* Produits des titres de participation et - - 50 000 000 -

autres titres immobilisés - -

* Résultat des entités mises en équivalence - - -

* Gains de change 8 613 182 -

* Interêts et autres produits financiers - 25 20 408 172 -

* Reprises finacières:transferts de 13 748 11 332 511 68 066 629 20 408 172 -

charges - -

TOTAL IV 13 748 11 341 123 68 066 835 -90 816 344 0 0 0

V CHARGES FINANCIERES

* Charges d'intérêts 13 748 11 325 030 68 060 603 20 408 172 -

* Pertes de changes 25 131 2 938

* Autres charges financières - -

* Dotations financières - -

TOTAL V 13 748 11 350 160 68 063 541 -20 408 172 0 0 0

VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 0 -9 037 3 295 -70 408 172 0 0 0

VII RESULTAT COURANT (III+VI) -317 571 8 951 405 -1 799 817 -88 087 219 -2 437 486 0 0

VIII PRODUITS NON COURANTS

* Produits des cessions d'immobilisation - -

* Subvention d'équilibre - -

* Reprises sur subventions d'investissement - -

* Aurtes produits non courants - 107 357

* Reprises non courantes;transferts de - -

TOTAL VIII 0 107 357 0 0

IX CHARGES NON COURANTES

* Valeurs nettes d'amortissements des - - - -

immobilisations cédées - -

* Subventions accordées - -

* Autres charges non courantes - 88 397 13 157 895 -

* Dotations non courantes aux - - - 12 564 019

amortissements et aux provisions - -

TOTAL IX 0 88 397 -13 157 895 12 564 019 0

X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 0 18 960 13 157 895 -12 564 019 0

XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) -317 571 8 951 405 -1 780 857 -74 929 324 -2 437 486 -12 564 019 0

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS - 3 892 504 733 776

IMPOTS DIFFERES 91 493 - 61 836 29 314 7 478 797 - 731 246 - -

XIII RESULTAT NET (XI-XII) -226 078 4 997 065 -2 543 946 -67 450 527 -1 706 240 -12 564 019 0

RESULTATS DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE

RESULTAT MINORITAIRES

RESULTAT PART GROUPE

EliminationsPASSIFECART

D'ACQUISITION

ECART

D'EVALUATIONEliminations

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 134 Mémoire de fin d’étude

SDRT IMMO COMPTES Elimination TP Elimination TP Elimination TP MEE

Net retraitéAVANT PARTAGE MANAR SEPGB SAMEVIO IMMOLOG

I PRODUITS D'EXPLOITATION

* Ventes de marchandises (en l'état) -

* Ventes de biens et services produits 2 228 623 189 2 228 623 189

Chiffres d'affaires - -

* Variation de stocks de produits(+;-)1) 65 494 173 417 351 788 417 351 788

* Immobilisations produites par 1 905 038 1 905 038

l'entreprise pour elle-même - -

* Subventions d'exploitation - -

* Autres produits d'exploitation 11 616 547 11 616 547

* Reprises d'exploitations:transferts de 178 497 643 178 497 643

charges - -

TOTAL I 65 494 173 2 837 994 205 2 837 994 205

II CHARGES D'EXPLOITATION

* Achats revendus( 2) de marchandises - -

* Achats consommés(2) de matières et 65 529 986 2 160 500 006 2 160 500 006

* Autres charges externes 280 447,90 89 742 019 89 742 019

* Impôts et taxes 2 585 930 2 585 930

* Charges de personnel 108 609 297 108 609 297

* Autres charges d'exploitation 1 486 956 1 486 956

* Dotations.d'exploitation 1 310 36 154 688 36 154 688

TOTAL II 65 811 744 2 399 078 896 2 399 078 896

III RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) -317 571 438 915 309 438 915 309

IV PRODUITS FINANCIERS -

* Produits des titres de participation et - -

autres titres immobilisés - -

* Résultat des entités mises en équivalence - -

* Gains de change 213 842 213 842

* Interêts et autres produits financiers 18 992 594 18 992 594

* Reprises finacières:transferts de 13 748 120 627 673 120 627 673

charges - -

TOTAL IV 13 748 139 834 109 139 834 109

V CHARGES FINANCIERES -

* Charges d'intérêts 13 748 128 032 901 128 032 901

* Pertes de changes 206 087 206 087

* Autres charges financières - -

* Dotations financières 15 000 000 15 000 000

TOTAL V 13 748 143 238 988 143 238 988

VI RESULTAT FINANCIER (IV-V) 0 -3 404 878 3 404 878 -

VII RESULTAT COURANT (III+VI) -317 571 435 510 431 435 510 431

VIII PRODUITS NON COURANTS -

* Produits des cessions d'immobilisation 387 835 387 835

* Subvention d'équilibre - -

* Reprises sur subventions d'investissement 6 456 981 6 456 981

* Aurtes produits non courants 13 556 955 13 556 955

* Reprises non courantes;transferts de - -

TOTAL VIII 20 401 771 20 401 771

IX CHARGES NON COURANTES -

* Valeurs nettes d'amortissements des 457 881 457 881

immobilisations cédées - -

* Subventions accordées - -

* Autres charges non courantes 8 960 395 8 960 395

* Dotations non courantes aux 12 564 019 12 564 019

amortissements et aux provisions - -

TOTAL IX 21 982 295 21 982 295

X RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) -1 580 525 1 580 525 -

XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII+X) -317 571 433 929 906 433 929 906

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS - 157 504 727 157 504 727

IMPOTS DIFFERES 91 493 - 10 708 687 - 10 708 687 -

XIII RESULTAT NET (XI-XII) -226 078 287 133 866 287 133 866

RESULTATS DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE 103 000 828 103 000 828

RESULTAT MINORITAIRES 763 184 - 33 690 - 796 874 -

RESULTAT PART GROUPE 390 931 568

Comptes consolidésPASSIF

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 135 Mémoire de fin d’étude

Annexe 2 : Questionnaire du passage aux normes IAS/IFRS

I. Organisation comptable et financière du groupe

1. Selon vous, est-ce que la Compagnie Générale Immobilière dispose d’une organisation

comptable qui répond à vos attentes ? Pourquoi ?

o Oui

o Non

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

2. Est-ce que votre organisation interne vous permet d’assurer un reporting des indicateurs

comptables et financiers par :

o Quinzaine

o Mois

o Trimestre

o Autre (à préciser) : …………………………………………………..

3. Comment jugez-vous le travail d’un comptable/financier au sein du groupe ?

o Difficile

o Moyen

o Facile

o Sans opinion

4. Avez-vous besoin d’une formation en comptabilité immobilière des groupes?

o Oui

o Non

5. Si oui, spécifiez le(s) thème(s) par lesquels vous êtes intéressés :

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

II. Passage vers les normes IAS/IFRS

6. Comment vous qualifiez le passage aux normes IAS/IFRS ?

o Changement radical

o Changement mineur

o Evolution logique des règles actuelles

7. Comment vous qualifiez la transition vers les nouvelles normes IAS/IFRS pour la CGI ?

o Difficile

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Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 136 Mémoire de fin d’étude

o Pas difficile

8. Avez-vous déjà suivi une formation dans les normes IAS/IFRS ?

o Oui

o Non

9. Selon vous, y aura-t-il des coûts financiers de passage qui pèseront sur la CGI ?

o Oui

o Non

10. Selon vous, la juste valeur ...

Tout a fait en désaccord

Plutôt en désaccord

Plutôt en accord Tout à fait d’accord

peut avoir une influence méconnue sur les états financiers

est une méthode complexe à mettre en place

est une méthode coûteuse à mettre en place

est une méthode "risquée"

peut accroître la volatilité des états financiers

11. Selon vous, quels sont les comptes comptables qui auront plus d’influence grâce au

passage vers les normes IAS/IFRS ?

o Stocks

o Immobilisations

o Autres, à préciser : …………………………………………………..

12.Etes-vous prêt à vous impliquer dans le processus de passage de notre groupe vers les

normes IAS/IFRS ?

o Oui

o Non

13. Quelles sont vos recommandations pour la réussite de ce passage ?

………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………..……………………………………………………………

…………………………………………………………………

Merci pour votre collaboration

Page 137: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 137 Mémoire de fin d’étude

Sommaire Dédicaces ................................................................................................................................................. 2

Remerciements ....................................................................................................................................... 3

Sommaire ................................................................................................................................................ 4

Avant-propos ........................................................................................................................................... 5

Introduction générale .............................................................................................................................. 6

Partie 1 : Cadre théorique de la consolidation des comptes et des normes IAS/IFRS ............................ 9

Chapitre I : Généralités sur la consolidation des comptes ............................................................ 11

Section I : Cadre général de la consolidation des comptes au Maroc........................................... 11

I. Analyse critique de la réglementation régissant la consolidation au Maroc ........................ 11

II. Concepts clés en consolidation des comptes ........................................................................ 12

Section II : Processus de la consolidation ...................................................................................... 20

I. Aspect organisationnel de la consolidation .......................................................................... 20

II. Aspect opérationnel de la consolidation ............................................................................... 27

Chapitre II : Généralités sur les normes IFRS ................................................................................ 36

Section I : Philosophie et place des normes IFRS dans l’ère de la crise financière internationale 36

Section II : Principales dispositions des normes IFRS .................................................................... 38

Chapitre III : Impact des normes IAS/IFRS sur le processus de la consolidation ........................... 55

Section I : Implications de l’application des normes IFRS sur la consolidation ............................. 55

I. Démarche de la consolidation ............................................................................................... 55

II. Présentation de la liasse de consolidation ............................................................................ 56

Section II : la démarche d’harmonisation du processus de consolidation aux normes IAS/IFRS .. 57

I. L’évaluation du système existant et choix en matière de reporting ..................................... 57

II. La définition d’un processus de consolidation optimum ...................................................... 58

Partie II : Les spécificités de la consolidation des comptes dans le secteur immobilier marocain : cas

de la CGI................................................................................................................................................. 61

Chapitre I : Les spécificités de secteur immobilier marocain ........................................................ 62

Section I : Cadre économique et juridique .................................................................................... 63

I. Cadre économique ................................................................................................................ 63

II. Cadre juridique ...................................................................................................................... 63

Section II : Cadre comptable ......................................................................................................... 64

I. Apports du plan comptable du secteur immobilier .............................................................. 64

Page 138: Élaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS I

Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation des comptes et du passage aux normes IAS/IFRS du secteur immobilier marocain : cas de la CGI

Ouafae AKIL 138 Mémoire de fin d’étude

II. Spécificités comptables ......................................................................................................... 67

Chapitre II : Les spécificités de la CGI ............................................................................................ 68

Section I : Présentation de la CGI .................................................................................................. 68

I. Organisme d’accueil .............................................................................................................. 68

II. Fiche de renseignements à caractère général ...................................................................... 68

III. Historique et faits marquants ............................................................................................ 70

IV. Vision, mission et valeurs .................................................................................................. 70

V. Stratégie ................................................................................................................................ 71

VI. Métiers de la CGI ............................................................................................................... 72

VII. Organisation et organigramme ......................................................................................... 72

Section II : Aspects juridiques et comptables ................................................................................ 73

I. Aspects juridiques ................................................................................................................. 73

II. Aspects comptables ............................................................................................................... 73

Chapitre III : La démarche de la consolidation de la CGI ............................................................... 76

Section I : Elaboration d’un guide des pratiques de la consolidation ........................................... 76

I. Aspects organisationnels de la consolidation des comptes au sein de la CGI ...................... 76

II. Etat des lieux de la consolidation des comptes au sein de la CGI ......................................... 81

III. Axes d’amélioration proposés ........................................................................................... 86

Section II : Projet d’harmonisation de la consolidation des comptes selon les normes IAS/IFRS 88

I. Travaux préliminaires au processus du passage ................................................................... 88

II. Impact du passage aux normes IAS/IFRS sur les comptes de la CGI ..................................... 91

Conclusion générale ............................................................................................................................ 105

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 107

LEXIQUE IMMOBILIER .......................................................................................................................... 109

LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................................... 111

Annexes ............................................................................................................................................... 112