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N ° 6 3 exemples de projets « sécurité-sûreté maritimes » labellisés par le Pôle Mer Bretagne • HEOL, le véhicule solaire breton, concentré de R&D • Les Fibres multi cœur sur le devant de la scène • GELOCOM, géo localisation de téléphones mobiles Des fibres et capteurs optiques à réseaux de Bragg au service de la sécurité routière ? Innovation Focus salon Dossier Enquête 2012 sur l’industrie française Tendances et marché Techno | ÉLECTRONIQUE | MESURE VISION | PHOTONIQUE | RF HYPER | Janvier 2013 Lancement d'un nouveau salon en région Grand Ouest Lancement d'un nouveau salon en région Grand Ouest

Enova mag N6

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Spécial grand ouest

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N°6

3 exemples de projets « sécurité-sûreté maritimes »

labellisés par le Pôle Mer Bretagne

• HEOL, le véhicule solaire breton, concentré de R&D • Les Fibres multi cœur sur le devant de la scène • GELOCOM, géo localisation de téléphones mobiles

Des fibres et capteurs optiques à réseaux de Bragg

au service de la sécurité routière ?

Innovation

Focus salon

Dossier

Enquête 2012 sur l’industrie française

Tendances et marché

Techno

| É L E C T R O N I Q U E | M E S U R E V I S I O N | P H O T O N I Q U E | R F H Y P E R |

Janvier 2013

Lancement d'un nouveau salon en

région Grand Ouest

Lancement d'un nouveau salon en

région Grand Ouest

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L’embarqué, nouvelleTerre Promise ?Le marché mondial des systèmesembarqués intelligents devraitcroitre de plus de 10 % par an jusqu’en 2015, tiré parl’aéronautique et l’automobile.D’autres industries sont bien sûrdans cette mouvance, comme lestélécoms, la mécanique ou letransport en général.

Malgré une augmentation de la présence en Francedes entreprises étrangères spécialistes de ce secteur,la France tire quand même son épingle du jeu grâcenotamment à nos Pôles de compétitivité.

Par exemple, IDfor CAR, Pôle de compétitivité duGrand Ouest nous démontre au travers des projetsEQUITAS et AMBULOM l’utilité des systèmesembarqués pour améliorer la fiabilité et la sécuritédes véhicules.

Ces applications seront d’ailleurs visibles lorsd’enovaGrandOUEST, nouveau salon qui se tiendraà Rennes les 27 et 28 mars prochains, dans leslocaux de l’INSA.

On y trouvera également HEOL, le véhicule solairebreton, qui est une véritable vitrine du savoir-faire desentreprises françaises dans ce domaine de pointe.

Avec le programme CAP’TRONIC de JESSICAFrance, ce sont le CEA, l’OSEO et le Ministère duRedressement Productif qui financent et supportentla recherche et le développement des PME dans cedomaine.

Exemple de la coopération entre grandes entrepriseset PME, ex-TREME nous montre également commentl’Embarqué résout les problèmes de sécurité et desureté maritime pour les flottes de navires.

C’est donc tout un secteur qui se développe àvitesse grand V, et l’Industrie française doit saisircette opportunité.Cela ne doit pas nous faire oublier toutes lesavancées technologiques permanentes dans ledomaine de l’Optronique, comme les fibres optiquesmulti cœurs ou bien les capteurs optiques à réseauxde Bragg, que vous découvrirez au fil des pages.

Enfin, saluons ici l’initiative de 6 syndicats (GFIE,GIXEL, SIMTEC, SITELESC, SNESE et SPDEI) quiont décidé de se regrouper au sein de «AGIR POURl’ELECTRONIQUE », afin de mettre en commun leursmoyens de valorisation des industries et métiers del’Electronique en France. Premier grand rendez-vouscommun le 23 avril 2013 à La Mutualité de Paris,avec les assemblées générales et une premièreconférence de presse de ce Club.Toute l’équipe d’enovaMag vous souhaite uneexcellente année 2013, et une bonne lecture !

Thierry GUERMONPREZ, Directeur de la publication

N°6 - Janvier 2013 - GL events Exhibitions24, rue Saint Victor - 75005 PARIS - France - Tél. : +33 (0)1 44 31 83 39 - Fax : +33 (0)1 44 31 83 42 - www.enova-event.com Directeur de la publication : Thierry Guermonprez - Communication/Rédaction : Stéphanie Delpierre, Valérie Moullec Houdret - Crédits photos : APFoucha, Draka, Fotolia, IFREMER - Publicité : Guillaume Dodeman, Annie Marché Mouroux - Annonceurs : CONGRES INTERNATIONAL DE METROLOGIE, DEL, ELECTRONIQUE MAG, ENOVAPARIS - Création et réalisation :Alain Roudot (etc.) - Impression : Imprimerie Ferréol - 15 000 exemplaires.

Tendances et marché P. 4• Enquête 2012 sur l'Industrie française• Systèmes et logiciels embarqués, un dynamisme qui ne se dément pas

Techno P. 7• HEOL, le véhicule solaire breton, concentré de R&D• Les Fibres multi cœur sur le devant de la scène• GELOCOM, géo localisation de téléphones mobiles

Avis d'experts P. 11• 3 questions à Thomas Villedieu, ingénieur développement de iXFiber

Innovation P. 12• 3 exemples de projets accompagnés par CAP'TRONIC dans l'Ouest• 2 exemples de projets liés à l’intelligence des systèmes embarqués

labellisés par IDforCAR• 3 exemples de projets « sécurité-sûreté maritimes » labellisés par

le Pôle Mer Bretagne

Focus salon P. 16• Lancement d'un nouveau salon en région Grand Ouest• enova Grand OUEST bénéficie du soutien de la région avec

14 partenaires « phares » : Bretagne Développement Innovation, ECAM Rennes, GFIE, ID4CAR, IETR, INSA RENNES, IMAGES & RESEAUX,Photonics Bretagne, Pôle Mer Bretagne, Rennes Atalante, SPDEI, Technopôle Brest-Iroise, Technopole Quimper-Cornouaille,Télécom Bretagne

Dossiers P. 22• Des fibres et capteurs optiques à réseaux de Bragg au service

de la sécurité routière ? • Mesures sans fil : où en est-on ? • Une formation adaptée aux besoins de l'industrie de la micro

et nanoélectronique

Vie des entreprises P. 29• Sérigraphie : les enjeux sont de plus en plus importants• Microcertec acquiert CTVM, spécialiste des verres techniques• iXFiber, entreprise lauréate 2012 des Trophées INPI de l’innovation

Vie de la profession P. 30• Métrologie 2013 au mois d’octobre à la Porte de Versailles conjointement

avec Mesurexpovision : Mesure, Innovation et Performance…• La seconde mission export 2012 du RMVO s'est achevée le vendredi

9 novembre dernier• « AGIR POUR L’ELECTRONIQUE » Le club des métiers de l’électronique

(FIEEC, GFIE, GIXEL, SIMTEC, SITELESC, SNESE et SPDEI)• Emmanuel Fort, récompensé pour son projet SelfPhase, est le lauréat

2012 du Prix Jean Jerphagnon • Calendrier 2013 des journées “Test et Mesure” du SIMTEC

Sommaire3

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Édito

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4Tendances et marché

Le premier constat concernantcette enquête sur l’industrie et sur les secteurs particuliers des contrôles, des essais et desmesures, est que les réponsessont divergentes. Que ce soit le sentiment concernantl’industrie en général, un regardplus appuyé sur les secteurs du contrôle, des essais et de lamesure ou encore le diagnostic etles méthodes pour se développer,de grandes disparités ressortentde cette enquête.

ENQUÊTE 2012 sur l’industrie française

Parmi ces trois activités particulières,laquelle considérez-vous comme étantla plus dynamique ?

Le contrôle

La mesure

Les essais

La situation économique générale42 % des répondants considèrent le secteur industriel français comme « dynamique », 31 % « en régression » et 27 %le trouvent « inerte ».Peu encourageant de savoir que la seule réponse positive nerécolte qu’un peu plus de 40 % des réponses... La crise sansaucun doute.Zoom sur les secteurs des contrôles, des essais et de la mesure.Les réponses sont différentes !63 % des répondants considèrent cette niche d’activitécomme « dynamique » et seuls 8 % comme « inerte ». Si la crise touche l’industrie dans son ensemble, ces secteursparticuliers seraient-ils épargnés ?Les répondants estiment à 45 % que c’est le secteur du « contrôle » qui est le plus dynamique. Viennent ensuite « la mesure » à 30 % et « les essais » à 25 %. La questioninverse a été posée pour valider les opinions exprimées ici. Avecune vraie cohérence, les essais ressortent à 36 % comme étantle secteur le moins dynamique, suivis par la mesure à 36 % etenfin le contrôle à 27 %.

Nous nous sommes ensuite penchés sur le volume d’activité desrépondants selon deux périodes de référence.Par rapport à l’année dernière, cette année est plutôtencourageante. Seul un tiers des répondants estime avoirfait une meilleure année sur la période précédente que pourcette année. 22 % répondent à l’inverse que la situation s’estaméliorée en 2012 par rapport à 2011. Presque la moitié del’échantillon ne voit pas de différence.En revanche, le niveau d’activité actuel par rapport à celui de2009 est modifié. Seul un quart du panel estime que la situationest restée stable. La plupart des répondants trouvent une activitéplus soutenue en 2012 qu’en 2009 (début de la crise).Malheureusement, 28 % de notre échantillon a vu une activitédégradée en 2012 par rapport à 2009.Ces réponses peuvent laisser penser que le plus dur de la criseest passé. Le redémarrage est initié, il faut maintenant que soneffet d’entraînement se concrétise.

45 %25 %

30 %

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Sans surprise non plus, outre les outils de mesure, ce sont lesoutils de contrôles non destructifs qui sont les plus utilisés,puis les outils d’analyse et de prise d’image.Seules quelques personnes ont indiqué se servir souvent d’outilsde simulation. La simulation numérique ne serait-elle pas encoreentrée dans toutes les entreprises ?Bonne nouvelle, les répondants estiment à 95 % que les outilsdont ils disposent sont adaptés à leurs besoins.Cela illustre la bonne adéquation entre l’offre du marché et lesbesoins des utilisateurs. Les développements communs entrefabricants, les réponses aux sollicitations des utilisateurs,l’écoute réciproque semblent avoir porté leurs fruits. Néanmoins,plus de la moitié des personnes interrogées trouve que lesmatériels proposés devraient s’améliorer. « Si vous deviez aider les fabricants à concevoir les outils dedemain, vous leur demanderiez des outils... ». Le marchédemande aux fabricants d’investir dans de la R&D pourmettre au point des outils « plus faciles à mettre en route »(36 %), « plus communicants » (34 %), « moins chers » (33%)et « plus robustes » (31%). Les autres propositions arrivent loinderrière. Il semble que le niveau technologique proposé suffiseamplement puisque seul un pour cent des répondants ne sesatisfait pas des performances actuelles. En revanche, ce niveaude technologie peut apparaître comme un frein à l’équipementmassif de demain puisque le marché réclame des matériels plusfaciles, moins fragiles et moins chers. Le marché voudrait-ilremettre l’outil à sa place de simple aide sans exiger unemanipulation et une technicité trop exigeantes ?

Source : Enquête réalisée par Nicolas GOSSE en octobre 2012

Comment redémarrer ?Pour 53 % des répondants, l’industrie française nécessite de la recherche puis pour 48 % des investisseurs. Le salut de ce secteur d’activité tiendrait donc à l’avenir. Un avenirtechnologique, issu de la recherche et du développement. Et unavenir financé pour assurer la R&D. Les personnes nous ayantrépondu ont ainsi exprimé leur volonté que l’industrie sedémarque par l’innovation. Parmi les autres réponses, on trouveen quantité significative d’autres éléments se rapportant àl’innovation : « de nouvelles méthodes de travail » (24 %), « denouveaux outils » (10 %). Fait marquant, 18 % des réponses fontétat d’un besoin de « considération ». Il ne suffit donc pasd’investir dans la R&D, il faut aussi disposer d’une politique dereconnaissance des compétences, de bien-être au travail et derémunération attractive.

L’innovation matérielleConcernant la mesure, la répartition entre les outils simples et lesoutils complexes est assez uniforme (cf. graphique ci-dessous).

Quels sont les matériels dont vous vous servez quotidiennement ?

Des instruments de mesure simple

Des instruments d’acquisitionde données

Des instruments de mesurecomplexes (MMT par ex.)

Des instruments denumérisation

Il ne suffit donc pas d’investir dans la R&D, il faut aussi disposerd’une politique de reconnaissancedes compétences.

42 %

31 %

22 %

5 %

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Tendances et marché

Présentée lors de la 5éme édition des Assises de l’embarquéorganisées par le Syntec numérique, l’étude sur l’évolution dumarché des systèmes embarqués en France, réalisée par lecabinet Pierre Audoin Consultants, révèle la vitalité de ce secteurd’activité. Selon cette étude près de 20 % des sociétésfrançaises interrogée dans le cadre de l’étude affichent unecroissance supérieure à 20 % en 2012, et les trois quart desquelques 110 entreprises sondées (*) estiment que 2013 seraune année de croissance pour elles. Une dynamique qui ne devrait pas se démentir dans les annéesqui viennent puisque le cabinet d’étude IDC, dans une étudeprécédente publiée en 2012, estimait de son côté que laprogression annuelle du marché des systèmes embarquésintelligents (logiciels, matériel et services) devrait être de plusde 10 % par an jusqu’en 2015 au niveau mondial, contre uneprogression moindre, de 6,6 %, pour le marché de l’IT (systèmesd’information d’entreprises, gestion de bases de données…).

L’aéronautique et l’automobile tirent le marché En France cette croissance est notamment tirée par deuxsecteurs d’activité : l’aéronautique et l’automobile. En 2012,selon le cabinet PAC, 62 % des sociétés interrogées quiadressent le secteur de l’embarqué ont une offre spécifique pourl’aéronautique et 47 % d’entre elles des solutions pourl’automobile. Avec une forte imbrication entre les deux domainespuisque d’après l’étude « 70 % des acteurs qui adressent lesecteur automobile sont aussi positionnés sur le secteur del’aéronautique, et 56 % des acteurs qui adressent le secteuraéronautique sont aussi positionnés sur le secteur automobile ».Derrière on trouve, avec là aussi de fortes croissances à la clé, ledomaine des transports au sens large (métro, train, bateaux…),l’énergie, les équipements médicaux et l’électronique grandpublic. Sur le panel interrogés, les industries mécaniques,l’industrie des télécoms et celle des cartes à puces sontadressées dans une moindre mesure. Cette croissance se manifeste aussi, selon l’étude du cabinetPAC, par un fort mouvement d’internationalisation du domainede l’embarqué. Ainsi, la part des entreprises étrangèresspécialisées dans l’embarqué présentes en France est

passés de 7 % en 2007 à 11 % en 2012. Et plus intéressantencore, les entreprises françaises de l’embarqué soutenueslocalement par le dynamisme et le rôle structurant impulsé parles pôles de compétitivité (Minalogic en Rhône Alpes, Images etRéseaux en Bretagne, TES en Normandie, Systematic pour larégion parisienne, Aerospace Valey à Toulouse et SCS en régionPACA), n’hésitent plus, selon le cabinet PAC, « à aller chercher àl’étranger les moteurs de leur croissance ». Enfin d’un point de vue plus technologique, l’étude souligne lepoids croissant pris par les outils logiciels en Open Source,notamment au sein des plates formes de développement et dessystèmes de test. Ainsi, le taux de participation et d’affiliationà des communautés Open Source de la part des entreprisesfrançaises impliquées dans l’embarqué est passé de 5 % en2007 à 45 % pour les éditeurs et de 10 % à 26 % pour les SSII. (*) 100 éditeurs et sociétés de services et 10 grands donneurs d’ordreSource : François Gauthier, Directeur de publication du média L’Embarqué

Sur un panel de plus de cent acteurs du domaine du logiciel et des services en France, 40 % des éditeurs et 29 % des SSII interrogés par le cabinet Pierre Audoin Consultants déclarent réaliser plus de 80 % de leurs revenus dansl’embarqué en 2012. Il y a cinq ans, seules 22 %des entreprises du logiciel et 13 % des sociétés deservices réalisaient la majeure partie de leur chiffresur ce secteur d’activité en pleine croissance.

Systèmes et logiciels embarqués, un dynamisme qui ne se dément pas

Essaimage de Telecom Bretagne, la sociétéEyes3Shut basée à Brest, à reçu par le biais del’association Captronic le trophée de l’embarquéGrand Public lors des assises de l’embarqué.Eyes3Shut développe et fabrique une nouvellegénération de lunettes actives, dotée d’uneélectronique intégrée, dédiées à la projection 3-Dnumérique, et utilisant une technologie spécifiquede cristal liquide à cellule mince.

Naissance d’un médianumérique consacré à l’Embarqué Animé par deux journalistes expérimentés, Pierrick Arlot etFrançois Gauthier, le nouveau média numériqueL’Embarqué a pour vocation de traiter toute l’actualité dece secteur d’activité. Basé sur une forte dominantetechnologique, avec un suivi en amont des évolutions dusecteur (au niveau logiciel et matériel), il propose aussi denombreux articles consacrés aux études de marché et à lavie des entreprises. Il s’appuie sur trois piliers : un site Internet, des Newslettersquotidiennes et un magazine numérique trimestriel.

www.lembarque.com

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Techno

HEOL est le premier véhicule électrique solaire issu du savoir-faire d’entreprises et de laboratoires bretons réunis par le TeamEco Solar Breizh. Œuvre de nombreux stagiaires travaillant sousla houlette de PME technologiques et d’enseignants del'enseignement supérieur, HEOL possède deux moteurs de 3kw,une batterie de 3500w/h et 6m2 de panneaux solaires hautesperformances. Parce qu’HEOL a été conçu dans un but aussi de laboratoire d’essais des nouvelles technologies decommunication du secteur automobile, son Interface HommeMachine est un smartphone qui dialogue avec un bus CAN.L’ensemble des paramètres du véhicule sont accessibles à partird’une application ANDROID spécifique, qui permet égalementde piloter le véhicule.Stimulée par le vent de l'innovation durable, l'équipe a suconcevoir un véhicule dont l'unique motivation est de roulerpropre. Dotée de technologies transférables à terme au mondede l'automobile, HEOL constitue l'un des projets-phare du plan« Véhicule vert » de la Région Bretagne.HEOL prendra part au World Solar Challenge australien enoctobre 2013.

Toujours plus de R&D pour faire avancer la technologieTrès sensible aux nouvelles technologies, l’association Eco SolarBreizh est en veille perpétuelle et en développementtechnologique pour être à la pointe de l’innovation. Chaque étape de conception du véhicule est source de nouvellesdécouvertes et permet à l’équipe de tester de nouveaux

systèmes allant des batteries aux moteurs via les systèmesembarqués ainsi que les différentes technologies pour récupérerles énergies non fossiles.La R&D est un axe primordial que développe l’association EcoSolar Breizh.

Ses objectifs de R&D sont :1 Concevoir des panneaux photovoltaïques à haut rendement

en imaginant de nouveaux moyens d’assemblage à partir decellules existantes.

1 Alléger les véhicules en optimisant les matériaux, tout enaugmentant leur rigidité et leur solidité.

1Maximiser le bilan énergétique en calculant en temps réel lavitesse optimale du véhicule en fonction de l’énergiedisponible à bord, des prévisions météorologiques et de laroute. Cet axe recherche également les énergies disponiblesde manière intrinsèque du fait de son déplacement(vibrations, échauffement, etc)

www.ecosolarbreizh.com

HEOL, le véhicule solaire breton,concentré de R&D

Illustration du savoir-faire breton en optimisation énergétique pour les véhicules de l'aveniret en conception de prototype de course, HEOL est le fruit de quatre années de recherche et de développement menées par le Team Eco Solar Breizh et ses partenaires.

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Dans les années 1980-90, une fibre optique multi cœursavait déjà été développée par les chercheurs du Centrenational d'études des télécommunications (CNET) à

Lannion (Côtes-d'Armor). Elle se présentait sous la forme d’unefibre optique dotée de quatre cœurs et, une vue en coupe, lafaisait ressembler à un trèfle à quatre feuilles inscrit dans uncercle. Puis, les recherches dans ce domaine ont été quelquepeu erratiques. Cependant, voici que ces fibres, aussi appeléesmulticore fiber (MCF), réapparaissent. La nécessité faisant loi,les études ont repris en étant tirées par la demande de débitstoujours croissants – une fibre à n cœurs peut-elle transporter undébit n fois plus important ? – et, surtout, la demande decompacité – une fibre à n cœurs tiendra moins de place que nfibres classiques à un seul cœur. Le premier marché visé – ouespéré – est celui des centres informatiques quels que soientleurs types : centre de données (data center), entrepôt dedonnées (data warehouse), centre de calcul hautementperformant (high performance computing ou HPC), etc.

Combien de cœurs ?Plusieurs exemples de fibres optiques multi cœurs coexistent,actuellement, avec des nombres de cœurs variables. On trouveaussi bien des fibres optiques à trois cœurs que des fibresbeaucoup plus prospectivistes comptant jusqu’à dix-neuf cœurs(cf. illustration 1 – Exemple d’une fibre optique à trois cœurs).La tendance, qui semble se dégager, serait plutôt aux fibresoptiques à sept cœurs. La raison majeure est d’ordre purementgéométrique : ces fibres optiques sont construites avec un cœurau centre de la fibre et six cœurs en périphérie du premier (cf. illustration 2 – Exemples de fibres optiques à sept cœurs). Diverses expérimentations récentes ont été présentées àAmsterdam, en septembre 2012, lors de la 38e édition d’ECOC(European conference and exhibition on optical communication),congrès ayant essentiellement trait aux réseaux decommunications en fibres optiques. Voici quelques informationsclés….

Fibre multi cœurs et diaphotieParmi les expérimentations proposées, deux axes étaientprépondérants. Le premier concernait l’affaiblissement linéique.C’est-à-dire, comment calculer l’affaiblissement du signallumineux – dans chacun des cœurs – au fil des distancesparcourues et, bien évidemment, comment l’amener le plus loinpossible avec un niveau suffisant. Les paramètres concernantles éléments de réponse sont relativement bien maitrisés.Cependant, toute la difficulté faisait l’objet du deuxième axe derecherches : comment lutter contre la diaphotie ? Rappelons quela diaphotie est à la transmission des signaux lumineux – dansles divers cœurs d’une fibre optique multi cœurs – ce que ladiaphonie (crosstalk) est à la transmission de signaux électriquesdans les câbles constitués de plusieurs paires torsadées.Quelques exposés…

Fujikura : les chercheurs du laboratoire Optics and Electronicsse sont intéressés aux problèmes évoqués ci-dessus avec unefibre optique à sept cœurs dont les caractéristiques principalesétaient une constitution géométrique de sept cœurs de 9 micronsde diamètre chacun, une distance entre cœurs de 35 microns etun diamètre de gaine de 194 microns. Pour ces chercheurs, dansle pire des cas, c’est-à-dire avec une transmission simultanéedans les sept cœurs comparée à la transmission dans un seulcœur, alors la diaphotie sera six fois plus importante sur le cœurcentral et trois fois plus importante sur les cœurs de la périphérie(cf. illustration 3 – Exemples de diaphotie).

Sumitomo Electric Industries : les chercheurs du laboratoireOptical Communications R&D ont travaillé sur la relation entre ladiaphotie et l’aire efficace d’une fibre optique. Les valeursgéométriques de la fibre employée étaient supérieures auxstandards habituels. En effet, les sept cœurs de la fibre étaientdistants de 51 microns, le diamètre de la gaine était de 188microns et celui du revêtement de 334 microns. Furukawa Electric : les chercheurs, supportés par l’organismegouvernemental japonais – National Institute of Information andCommunications Technology – se sont focalisés, eux aussi, surla distance entre cœurs comme fonction-clé de la diaphotie. Lafibre multi cœurs utilisée avait pour caractéristiques principalesdes cœurs de 9 microns de diamètre, une distance entre cœursde 55 microns, un diamètre de gaine de 186 microns et undiamètre du revêtement de 345 microns.

Les Fibres multi cœur sur le devant de la scène

Illustration 1Exemple d’une fibre optique à trois cœurs

Source : Alcatel-Lucent

Illustration 2Exemples de fibres optiques à sept cœurs

Source : Fujikura, Furukawa et Sumitomo

Techno

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CREOL : les chercheurs du College of Optics & Photonics del’université d’Orlando (en Floride aux États-Unis) ont uneapproche différente. Ils jouent simultanément sur deux concepts :des fibres multi cœurs et des cœurs pouvant supporter « quelques » modes de transmission ou few mode fiber (FMF).D’où des fibres optiques affublées de l’acronyme FM-MCF – fewmode-multicore fiber (cf. illustration 4 – Exemple d’une FM-MCF, fibre multi cœurs à « quelques » modes de transmission).

Des records térabitaires d’Alcatel et d’OFSDes fibres optiques multi cœurs, oui mais pour quels débits ? Àcette question, des chercheurs des Bell Labs d’Alcatel-Lucent,situés dans le New Jersey (États-Unis d’Amérique), encollaboration avec des chercheurs du fabricant de fibresoptiques OFS, ont annoncé fièrement des records detransmission multigigabitaires et térabitaires. Quelquesprécisions…Une première expérience s’appuyait sur une fibre optique à septcœurs, de 76,8 kilomètres parcourue 14 fois, soit 1 075kilomètres (cf. illustration 5 – Schéma du réseau térabitaire

d’Alcatel-Lucent). Cela a permis de démontrer la faisabilité detransmission de plus de 5 Tbit/s, via huit supercanaux à 676Gbit/s chacun, multiplexés en longueur d’onde (wavelengthdivsion multiplexing – WDM), sur une telle distance avec ce typede fibre optique.Les principales caractéristiques de transmission concernaientl’emploi de multiplexage CO-OFDM (coherent optical –orthogonal frequency division multiplexing), de la modulationd’amplitude 16-QAM (quadrature amplitude modulation), de lasers à cavité externe, de générateurs combinant etmodulant les longueurs d’onde pilotés par des modulateursMach-Zehnder, et un commutateur sélectif de longueur d’onde(wavelength selective switch – WSS) qui permettait lasuppression des harmoniques indésirables. De plus, un schémade rotation cyclique cœur à cœur a été utilisé pour égaliser les

concerne la soudure de fibres optiques, ou épissure par fusion,on s’aperçoit que la majeure partie des présentations faites lorsd’ECOC 2012 a pour origine les laboratoires de fabricantsjaponais de soudeuses pour fibres optiques : Fujikura, Furukawaet Sumitomo. Un flou très artistique, digne du photographeHamilton, entoure les réponses à la question « Comment lessouder ? ». Par ailleurs, en ce qui concerne la connectique optique, le sigleusité à Amsterdam était TMC qui signifie Tapered Multicore fiberConnector. Mais, là également, un voile pudique recouvrait leconcret. Vivement ECOC 2013, à Londres, pour en savoir plus…

Jean-Michel MurPrésident du Club optique

www.cluboptique.org

caractéristiques de transmission des sept cœurs. Tout ceci apermis d’atteindre une efficacité spectrale de 23,7 bit/s/Hz. Côtétransmission à hauts débits térabitaires, deux expérimentationsont démontré la possibilité de transmettre 112 Tbit/s sur 76,8kilomètres sur une fibre optique à sept cœurs et jusqu’à 305Tbit/s sur une dizaine de kilomètres sur une fibre optique à dix-neuf cœurs. Dans les deux cas, la transmission des signaux s’estappuyée sur le multiplexage de la double polarisation et ducodage à quatre phases (polarization division multiplexedquadrature phase shift keying – PDM-QPSK). Prochains recordsà suivre…

Comment les abouter ?Au-delà des expérimentations en laboratoires, il faudra retrouverles contraintes du terrain. Les questions de base qui concernentla conception puis la fabrication des fibres optiques multi cœurssemblent être maitrisées par plusieurs acteurs du domaine.Cependant, une autre question reste en suspens : commentabouter les fibres multi cœurs ? Pour l’heure, les réponses ne sont pas d’ordre public. En ce qui

Illustration 3Exemple de diaphotie dans une fibreoptique à sept cœurs

Source : Fujikura

Illustration 5Schéma du réseau térabitaire d’Alcatel-Lucent sur fibreoptique à sept cœurs d’OFS

Source : Alcatel-Lucent, Bell Labs (New Jersey)

Illustration 4Exemples d’une FM-MCF, fibre optique à sept cœurs entourés de « trous d’airs »supportant « quelques » modes detransmission

Source : CREOL, université d’Orlando

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Techno

Coefficient de réflexion des 6 antennes du réseau

Réseau de radiolocalisation avec 6 antennes

C e projet s'inscrit dans le cadre de la surveillance dezone à risques ou sinistrées par détection et localisationde moyens de communications portatifs dans la

gamme 400 MHz a 2GHz. Cette activité de surveillance radio électrique PMR, 2G+, 3G,peut s'appliquer aux contextes suivants : • localisation de personnes recherchées par exemple en

immeubles… depuis l'extérieur (outdoor) vers l'intérieur(indoor)

• Intervention sur zone sinistrée après une catastrophe naturelleou un accident, pour recherche de victimes via leur mobilesous décombres, en fôret,....

Ce système est destiné à être employé pour le sauvetage/secours mais aussi pour la Surveillance d'individus dans lecadre de la protection du citoyen contre le terrorisme et le crime( petite ou grande délinquance), ou pour la Surveillance defrontières ou de zones à risques par couverture d'une aire depassage de personnes. L'encadrement juridique du systèmedu point de vue de la protection de la vie privée, des donnéespersonnelles et des libertés publiques permettant la couverturedes champs civil et pénal sera assuré par l'université de droitde Montpellier 1. Toutes ces activités concernent les servicesde sécurité et de sauvetage tels les pompiers, sécurité civile,police, CRS, gendarmerie… Ce système composé de véhiculeséquipés de goniomètres est rapidement déployable et nenécessite pas d'installation d'infrastructure sur zone. Il est aussiindépendant des réseaux opérateurs qui dans des périodes decrise sont vulnérables (terrorisme, attentat ou catastrophesnaturelles). Il permettra aux postes de commandement desservices de secours et de sécurité de connaître les positionsdes personnes sur la zone d'intérêt. La surveillance de zoneproposée est basée sur un démonstrateur à réaliser, dénomméGELOCOM qui permettra la localisation d’un téléphoneportable 2G, 3G, PMR. Les informations issues des deuxstations de goniométrie seront fusionnées afin d'estimer laposition en trois dimensions X, Y, Z des sources detransmission. Les scénarios sont spécifiés par le comité depilotage GELOCOM composé d'opérateurs publics (police,pompiers, sécurité civile) qui sont aussi chargés d'émettre desrecommandations et orientations sur le projet.Le leader du projet est THALES TCS, les partenaires l’IETR pourles antennes et le sondage de canal, l’IEMN et SIRADEL pourl’étude de la propagation, ETSA pour les récepteursmulticanaux et le SDIS 95 pour les démonstrations sur le terrain.

Diagramme de rayonnementdes 6 antennes du réseau

GELOCOM,géo localisation de téléphones mobiles

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Lannion. Un lieu, un site bienconnu depuis longtemps dans le domaine de la recherche en télécoms (transmission,diffusion…). Le CNET y avait élu domicile. Aujourd’hui, la ville revêt

une autre spécialité : l’optique, disons plusparticulièrement la fibre optique et sescomposants associés, faisant converger le savoir-faire de nombre de petites entreprises, start-up,certaines déjà auréolées d’une notoriétéinternationale, d’autres d’origine étrangère.

Avis d’experts

C’est ainsi que l’un des « jeunes » acteurs significatifs en fibresoptiques spéciales, iXFiber (une entité du groupe iXBlue -systèmes de navigation maritime, sonars…) s’y développe depuis6 ans. Elle vise les marchés des télécoms (évidemment), de ladéfense comme ceux nécessitant la mise en œuvre, par exemple,de capteurs optiques très techniques…Lors du récent enovaParis, sa maîtrise du sujet avait faitnotamment l’objet d’une conférence, animée par ThomasVilledieu, ingénieur Développement, sur le thème des « fibresoptiques à maintien de polarisation et polarisantes pourapplications capteurs ». A cette occasion des exemples deréalisations avaient été présentés à travers la description duGyrofibre (un gyroscope - FOG) dont ce 1er type de fibre est unecomposante-clé, un capteur de courant (FOCS) ainsi que descapteurs polarimétriques avec une présentation d’une nouvelleapproche de mesure distribuée des couplages de polarisation par« l’analyse fréquentielle ».

EnovaMag – Comment différencie-t-on une FO dite spécialed’une autre qui ne le serait pas ? Thomas Villedieu – On définit généralement comme fibre optiquede spécialité, toute fibre n’ayant pas pour fonction principale lasimple transmission d’informations. Elles ont bénéficié dès le débutdes années 1990 d’importantes avancées technologiques tiréesprincipalement par le marché des télécoms. Exemple : des fibresoptiques dites actives qui sont utilisées pour la réalisation de laseret d’amplificateur. Elles sont obtenues par adjonction de dopantsau matériau de base (la silice), on parle aussi de fibres dopées.L’éclatement début 2001 de la bulle télécoms et le développementde nouvelles structures ont favorisé l’élargissement desapplications vers des secteurs diversifiés : capteurs et lasersindustriels. C’est notamment le cas des FO photosensibles surlesquelles des réseaux de Bragg sont photo-inscrits en série pourfaire des capteurs de température ou de contraintes pour lasurveillance d’ouvrages sensibles. Il faut aussi citer les fibresutilisées pour contrôler la polarisation. Ces fibres sont obtenues parmodification de leur structure interne. Nous pouvons réaliser desfibres qui vont maintenir un état de polarisation lors du déport,

polariser un signal ou modifier un état de polarisation initial (linaireà circulaire…). Les fibres à maintien de polarisation sontnotamment le composant essentiel des gyroscopes à fibre optiqueréalisés par le seul fabricant Français iXBlue.

Quel est réellement l’apport applicatif d’une FO polarisanteet comment se positionne-t-elle par rapport à une autretechnologie ?T. Villedieu – Attention, en sortie d’une fibre optique polarisante,l’état de polarisation est linéaire et très pur (> 40 dB). L’on peutnéanmoins convertir cet état de polarisation linéaire en circulairevia quelques cm de fibre particulière. Une fibre optique polarisante est une fibre optique monomodequi ne transmet qu’un seul des deux états de polarisation linéairedu mode fondamental sur une certaine bande spectrale. Lalargeur de celle-ci et l’effet polarisant associé sont directementliés au profil d’indice de réfraction de la fibre qui est conçu pouratténuer sélectivement le mode fondamental. Une fibre polarisante est une super fibre à maintien depolarisation. Elle permet de polariser un signal avec un très bontaux d’extinction de polarisation et/ou de corriger un état depolarisation (puisque toute la puissance couplée sur l’axe proprerapide est à fuite). Ces fibres sont indispensables lors du déportd’un faisceau laser monofréquence polarisé linéairement. Dansce cas, l’utilisation d’une fibre à maintien de polarisation estimpossible. Il y a création d’interférences (et donc instabilité del’intensité lumineuse) causées par les couplages en E/S. Avec unefibre polarisante, la puissance couplée en entrée est à fuite (pasde couplage, pas d’interférence et donc pas d’instabilité del’intensité lumineuse). L’exemple d’application le plus concret estle refroidissement d’atomes. Les chercheurs viennent refroidir(ralentir) les atomes (ex. : le rubidium) avec un laser très finspectralement polarisé linéairement. Cette technologie de fibre polarisante a été développée dans lesannées 1980 par 3M mais avait depuis été oubliée. Des solutionspour s’affranchir de cette fibre ont donc été développées,notamment dans le Mégajoules (utilisation de fibre à maintien depolarisation), mais elles sont vite obsolètes lorsque la longueurde fibre nécessaire augmente. Pour maîtriser cette technologie,nous avons notamment collaboré avec le LP2N dans le cadre duprojet MINIATOM pour réaliser une jarretière polarisante à 780 nm.

Quels sont les grands domaines applicatifs de ces fibresspéciales et il y a-t-il des niches d’aujourd’hui qui pourraientdevenir demain des marchés prioritaires ?T. Villedieu – Les grands domaines applicatifs sont le médical,l’aérospatial ou encore l’aviation. Il ne faut evidemment pas oublierle monde maritime… d’où le nom de la société : iXBlue. Je penseque les capteurs à fibre optique vont continuer à grignoter desparts de marché aux capteurs traditionnels. Cela s’explique parune baisse des coûts de ces capteurs (qui va continuer) et uneamélioration de leurs performances. C’est particulièrement le caspour le monitoring d’ouvrages. Les gyroscopes à fibre optiquedevrait poursuivre leur expansion et nous espérons que leshydrophones à fibre optique suivrons le même chemin.

3 questions à Thomas Villedieu, ingénieur développement de iXFiber

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Innovation

3 exemples de projetsaccompagnés par CAP'TRONIC

dans l'Ouest

Fondée par le CEA et OSEO, et principalement financée par le Ministère duRedressement Productif, l’association JESSICA FRANCE a mis en place le programmeCAP’TRONIC. Il vise à faciliter l’innovation et la compétitivité des PME de l'ensemble des secteursindustriels par l’électronique et les logiciels embarqués. CAP’TRONIC vise enparticulier à aider les PME à faire les choix les plus pertinents en matièred’intégration de l’électronique et des logiciels dans leurs produits, et à surmonterles obstacles technologiques et industriels que cette intégration pourrait rencontrer.

ECON’OEcon’O est un système universel et discret permettantd'ouvrir et de couper l’écoulement de l’eau du robinet,par un simple appui du genou sur les portes/tiroirs desmeubles sous évier/lavabo. Ce système s’adapte sur lagrande majorité des mobiliers et des robinets et peut ainsiéviter le gaspillage de l’eau potable.

ECON’O - La Rochelle (17)www.econ-o.com

Gliss-SpeedLe Gliss-Speed est le premier karting électrique nautique100% électrique au monde. Cette embarcation, sanspermis et pilotable à partir de 9 ans, se positionneclairement comme la transposition du karting sur pistetraditionnel, sur les plans d’eau ainsi qu’en mer.Respectueux de l’environnement et totalement sécurisé,il attire les publics les plus variés, pour le plaisir des pluspetits comme des grands.

AQUALEO - Saint Ouen des Toit (53) www.gliss-speed.com

Uniklic®

TMC INNOVATION a développé Uniklic, un nouveauconcept d’éclairage urbain permettant d’assurer lebalisage de la rue. Composée de leds, cette collerettelumineuse de 3w se fixe sur des mâts existants. Une villepeut avoir une démarche écologique et économique enéteignant une partie de ses lanternes à certaines heuresde la nuit tout en maintenant un balisage sécurisant.

TMC INNOVATION - Les Sorinières (44) www.tmc-innovation.fr

CAP’TRONIC collabore avecles meilleurs experts issus d’unréseau de plus de 300 centresde compétences (Universités,Ecoles d’ingénieurs,laboratoires de recherches,experts privés, bureauxd’études, sociétésd’ingénierie...), afin d’apporterle savoir-faire et tout lesupport dont la PME a besoinpour mener à bien son projet(électronique communicante,RFID, radiofréquence, micro-électronique, LED,Interface Homme-Machine,logiciels et systèmesembarqués, mécatronique,gestion de l’énergie, éco-conception, sureté defonctionnement, respect desnormes et réglementations…)Les Ingénieurs CAPTRONIC,présents en Région,accompagnent la PME dans la conduite du projetd’innovation, en relation avecles acteurs régionaux d’appuiaux PME. Ils oriententégalement l’entreprise vers les dispositifs d’aidescomplémentaires les plusappropriés.

Plus d’informations et contact sur :www.captronic.fr/Ouest.html

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Le Pôle de compétitivité iD4CAR,

en quelques chiffres

• Près de 180 adhérents : des PME / ETI (42 %), desconstructeurs (PSA Peugeot Citroën, Renault), des laboratoiresde recherche et des établissements d’enseignement supérieur

• Depuis sa création en 2006, le Pôle a labellisé 87 projets deR&D dont 50 ont été financés, représentant un montant globalde plus de 120 millions

• Nouveaux enjeux : nouvelles formes de mobilité, « électronisation » des véhicules, développement durable,véhicules de petite série, différenciation retardée…

• Domaines d’activités stratégiques (DAS) : Intelligence desSystèmes Embarqués qui a pour objectif de développer denouvelles architectures électroniques et des compétencesautour des systèmes embarqués spécifiques, du véhiculeintelligent / communiquant et de ses interfaces.

Plus d’information : www.id4car.org

iD4CAR, le Pôle de compétitivité Grand Ouest de la filière

Véhicules et Mobilité,accompagne les projets

de R&D liés à l’électroniqueembarquée

Projet AMBUCOMDevant l’évolution du secours à personne en raison de facteursdémographiques, de la désertification médicale ou encore del'évolution des techniques de secours et de soins ainsi quel’évolution des matériels d’aide au diagnostic et d’intervention, ilest devenu indispensable de faire évoluer les ambulances actuelles.Face à ce constat, le projet AMBUCOM a permis de développerune plateforme de communication capable de communiquer avecles appareils embarqués dans un véhicule de secours et detransmettre les données et de la phonie sur les différents réseauxde communication (radio et grand public) en garantissant la sécuritéde la transmission. Les objectifs de ce projet étant d’intégrer dansles ambulances, dès leur conception, l’ensemble des équipementsd’aide au diagnostic et de communication et d’intégrer un outild’aide à la décision qui facilite la communication entre lesintervenants de terrain et le médecin régulateur.

Projet EQUITAS (Enhanced Quality Using IntensiveTest & Analysis On Simulators)Le contexte : • miniaturisation de la microélectronique qui provoque une sensibilité accrue

des calculateurs aux fautes matérielles transitoires,• augmentation du nombre de fonctions (jusqu’à 100 calculateurs dans un

système distribué),• environnement de fonctionnement hostile : champs électromagnétiques,

température, humidité,• norme ISO26262 qui induit des contraintes pour garantir la sécurité fonctionnelle, L’objectif du projet est d’outiller le processus de vérification et validation (V&V) des systèmes embarqués afin d’améliorer la fiabilité et lasécurité fonctionnelle de ces systèmes à l’issue des différentes phases de test et de réduire les coûts et les délais de réalisation dessystèmes embarqués automobiles.Le processus de V&V est un processus itératif complexe dont l’automatisation est limitée, ce qui occasionne un surcoût élevé (40 à 50 % du coût total de développement). Cette chaîne outillée permettra d’automatiser le processus de V&V et de traiter en amont leseffets des défaillances matérielles en mettant en place une plateforme de modélisation des défauts par injection de fautes. Porteur : All4TEC (53)PME / ETI : ALL4TEC (91), See4Sys (44), Sherpa Engineering (92) Laboratoires : CEA-LIST (91), LAMIH (59)

2 exemples de projets liés àl’intelligence des systèmes

embarqués labellisés par IDforCAR

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Innovation

eX-TREME : le haut débit en haute mer Recevoir à haut débit des données, des vidéos, du son, où quel’on soit, sur les terminaux les plus divers, c’est possible à peuprès partout. En mer, c’est plus difficile et pourtant les besoinssont nombreux : portail d’information pour la sécurité maritime,transmission de cartes, vidéosurveillance des navires, gestion etdiffusion d’alarmes, messagerie… Deux grandes entreprises,Alcatel et Thomson-GrassValley, et deux PME, C2 Innovativ’Systems et Morgan’Conseil élaborent ensemble une offre IP quiassociera les différentes technologies radio accessibles en mer :Wimax, Wifi, Edge, Satellite. Elles travailleront avec l’ENSTB dontles compétences sont mondialement reconnues, notamment surles turbo codes et réaliseront les essais à bord avec IFREMERet les Chantiers de l’Atlantique. Les exigences sont fortes :continuité du service quelle que soit la position du bateau,sécurité des transmissions, optimisation des coûts.

Au-delà des questions de sécurité, IP eX-TREME permettra deproposer une multitude de services aux navires grâce à uneplate-forme embarquée : travail collaboratif pour les cargos etles navires de pêche, vidéotransmission, vidéoconférence pourles paquebots.

LES PARTENAIRES DU PROJET Les entreprises :• Alcatel Business Systems, Brest, l’un des principaux

fournisseurs de téléphonie embarquée avec, à son actif, plusde 120 000 lignes installées à bord des paquebots de croisièredes plus grandes compagnies mondiales.

• Thomson-GrassValley, Brest, acteur majeur dans le domainede la transmission de la voix, de l’image et de la vidéo.

• C2 Innovativ' Systems, Rennes et Saint-Malo, intégrateur deservices à valeurs ajoutées, spécialiste des télécommunicationsdu monde maritime incluant les aspects Satellite & IP.

• Morgan' Conseil, Rennes, Conseil en Stratégie & Marketingincluant les aspects règlementaires & organisationnels.

• ALSTOM Marine - Chantiers de l’Atlantique, Saint-Nazaire,prépare, dans le cadre du consortium européen « Intership »,les solutions technologiques qui remplaceront bientôt latéléphonie traditionnelle à bord des paquebots.

Les centres de recherche : • L’ENST Bretagne, Brest et Rennes, inventeur des turbocodes

capables d’améliorer la robustesse des signaux dans lescommunications par satellite, internationalement reconnuepour ses compétences en matière de traitement du signal.

• IFREMER, Brest, département « Navires et systèmes embarqués» possède une grande expérience des transmissions de donnéesentre les navires océanographiques et les laboratoires à terre. Ilparticipera à l’expérimentation à bord du « Pourquoi Pas ? »

Partenaire invité :• Le Technopôle Brest Iroise, apporte l’expertise qu’il a acquise

dans le domaine en tant que maître d’œuvre du projet derecherche IROISE sur la continuité de réseau par couplage detechnologies à haut débit.

3 exemples de projets« sécurité-sûreté maritimes »

labellisés par le Pôle Mer Bretagne

• 5 thématiques de travail : sécurité et sûreté maritimes, naval et nautisme, ressources énergétiques marines, ressources biologiques marines, environnement et aménagement du littoral.

• Territoires : Bretagne, Basse-Normandie, Pays de La Loire.• Près de 330 adhérents dont plus de 50% de PME.• Un Pôle jumeau : le Pôle Mer PACA.• 158 projets collaboratifs innovants labellisés (décembre 2012) par le Pôle Mer Bretagne

représentant un budget global de 561 M€.• En 2012, les projets collaboratifs innovants labellisés par les Pôles Mer Bretagne et Mer PACA

ont atteint le milliard d’euros en termes de budget global R&D.www.pole-mer-bretagne.com

Le Pôle Mer Bretagne

en quelques chiffres

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ATOS : une antenne acoustique sous-marine Les capteurs passifs immergés sont à l’écoute des bruits émissous la mer. Des bruits qui parlent aux géophysiciens,sismologues, mais aussi à ceux qui sont chargés de lasécurisation d’installations sensibles, ports, bases navales,forages pétroliers, ou de la lutte contre le terrorisme et les traficsillégaux. Dans cet univers technologique, ATOS marquera uneévolution par l’intégration d’hydrophones à Cavités Lasers àFibre Optique (CLFO).Dans le système ATOS, la technologie fibre optique assurera àla fois la captation, le transport d’information et le multiplexagedes signaux, avec les avantages d’une très faible atténuation,d’une immunité aux parasites électromagnétiques et d’une trèslarge bande passante. Cette antenne de nouvelle génération nenécessitera aucune énergie électrique immergée.Elle sera interrogée à distance via un câble à fibre optique de trèsfaible diamètre qui aboutira à un centre à terre situé à plusieurskilomètres des capteurs immergés. Cette nouvelle approchepermettra d’introduire une rupture technologique dans laréalisation de barrières acoustiques dont les coûts sont jusqu’àprésent très élevés : sur une seule fibre optique de quelquesmillimètres de diamètre, un chapelet d’hydrophones espacés deplusieurs dizaines de mètres pourront constituer une longue ligned’observation d’un site.

LES PARTENAIRES D’ATOSLes entreprises : • Thales Underwater System (TUS), Sophia-Antipolis, porteur du

projet, systèmes sonar et technologie acoustique sous-marine,• Thales Research & Technology (TRT), Palaiseau, recherche

multidisciplinaire : optique, optronique, composantsélectroniques, matériaux,

• QUANTEL, Lannion, lasers solides, lasers à fibres, lasers depuissance,

• TEMEX, Sophia-Antipolis, électronique temps/fréquence dehaute qualité et modules numériques

• CGG-Véritas, géophysique et prospection pétrolière.Les centres de recherches : • Université Rennes I,• Laboratoire FOTON/ENSSAT, Lannion, composants et

systèmes optiques pour les réseaux de télécommunications• Labo EVC (Equipe Verres et Céramiques), Rennes, verres

non-conventionnels pour fibres optiques spéciales,• PERFOS, Lannion, plate-forme technologique associant

universitaires et industriels,• Ifremer, Toulon, océanographie, géophysique, sismiqueProjet co-labellisé par les Pôles Mer Bretagne et Mer PACA

NEMO : un simulateur multi-capteurs pourla détection et le suivi des menaces en merLe projet NEMO porte sur le développement d’un outil quipermettra de créer un environnement virtuel pour la mise au pointde capteurs. L’outil NEMO contribuera ainsi au dimensionnement et à laqualification des futurs systèmes de surveillance embarqués àbord de navires militaire, de commerce, de plaisance ouimplantés sur des infrastructures portuaires ou offshore. Unesurveillance qui concerne de petites embarcations liées auxactivités terroristes, d’immigration et de pêche clandestine, maiségalement le suivi de conteneurs ou d’icebergs, et la recherchede navires perdus (Search And Rescue) et la détection denaufragés.

NEMO a pour objectif de spécifier, développer, optimiser etcalibrer une plate-forme logicielle de simulation « hautesperformances » qui produira de manière rapide et réaliste desdonnées en bandes visible, infrarouge et radar issues dedifférents capteurs : côtiers, embarqués sur navires, sur satelliteou aéroportés, observant simultanément la surface de la mer. L’outil NEMO donnera accès à de multiples paramètres desimulation : navires, trajectoires, états de mer, conditionsmétéorologiques, capteurs, etc,… Il permettra égalementd’optimiser la conception, la réalisation et les tests en réduisant,entre autres, les très coûteuses phases d’essais en vol.

LES PARTENAIRES DE NEMO : Les entreprises :• Alyotech Technologies, Rennes (35), porteur du projet,• Artal Technologies, Brest,• Thales Système Aéroporté, Brest,• Thales Optronique S.A. (TOSA),Les centres de recherches : • Telecom Bretagne (TOMS) Brest,• Ifremer, Brest.

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Focus salon

Mais surtout, spécificité forte du salon : des cycles deconférences en accès libre seront animés par des spécialistesde la région rennaise avec le soutien d'IETR et de structuresrégionales sur le bâtiment intelligent, le médical, la domotiqueet le transport intelligent.

Un stand d’animation sera dédié à la 1ère

voiture solaire 100 % bretonne, HEOLL'association brestoise Eco solar Breizh a créé le premiervéhicule breton qui roule grâce au soleil et à l'électricité. Eco solarBreizh s'est entourée d'entreprises et de centres de recherchesbretons présents sur le salon pour concevoir cette voiture. Prouesse des technologies actuelles en matière de nouveauxmatériaux utilisés pour les voitures haut de gamme,d'électronique embarquée et miniaturisée, de systèmes decommande sans fil, ce véhicule solaire va participer, en octobre2013, au World solar challenge. Une course de voiturespropulsées uniquement à l'énergie solaire.

Près de 60 sociétés sont déjà inscrites : ACAL BFI France • ACCELONIX • ADDIS COMPOSANTSELECTRONIQUES • ALTRICS • AODE ELECTRONICS • ARTCONCEPT COMPOSITES • ARTEDAS France • ASICA •CADVISION • CANON BRETAGNE • CAPTRONIC • CIF •CONTINENTAL AUTOMOTIVE • DAVUM TMC • DEL • DELTEST• DIRECT • ELVITEC • EMKA ELECTRONIQUE • EOTECH •ESSEMTEC • EUROCIRCUITS • EUROPLACER • FISCHERCONNECTORS • FTM TECHNOLOGIES • GEMIDO • GIGACONCEPT • GOEPEL ELECTRONIC • GROUPE ELVIA PCB •HANS KOLB COATED PRODUCTS • HORIBA SCIENTIFIC •IETR (Institut d'Electronique et de Télécommunications deRennes) • IFTEC • LASER 2000 • LCD MIKROELEKTRONIK •LINTECH • MATELECO COMPOSANTS • METRONELEC •MICRO CONTRÔLE SPECTRA PHYSICS • MICRO-EPSILON •MJB - NCAB GROUP France • OK INTERNATIONAL • OPTRIS• PRESTO ENGINEERING • PROMATEC • QUASAR CONCEPT• REVOLUPLAST • SDEP ACE • SEICA • SORELEC • SYSTECH• TELEDYNE LECROY • TRONICO • TTI France • VISIONENGINEERING - WEISS TECHNIK • W-TECH • WURTHELEKTRONIK • YAMAHA MOTOR IM EUROPE…

Liste au 23 janvier 2013

enova Grand OUEST disposera d’une surface totale de 1 200 m²,répartie en quatre univers :

• Electronique / Systèmes embarqués / TIC, • Mesure / vision, • Optique / Photonique,• Hyperfréquences/Wireless/Antennes.

Par ailleurs, un espace “systèmes communicants” seraorganisé par l'Institut d'Electronique et des Télécommunicationsde Rennes) et s'ouvre largement à de nombreux laboratoiresuniversitaires français de renommée internationale et égalementà des PME innovantes. L'accent sera mis sur des applicationsliées au domaine industriel comme les systèmes decommunication, la sécurité, la domotique, l'automobile, lemaritime, le médical, la radiolocalisation, les technologiesémergentes…

Lancement d'un nouveau salon en région Grand Ouest

Gl events Exhibitions annonce le coup d’envoi d’enova Grand OUEST,le salon de l’alliance des technologies de l’innovation pour la Recherche et l’Industrie. L’événement se tiendra du 27 au 28 mars 2013 à l’INSA de Rennes et accueillera de nombreuses entreprises, des sous-traitants, des laboratoires et des grandes écoles françaises et internationales.

EXPOSITION etCONFÉRENCES

« Le concept enova est d’aller à la rencontre del’innovation qu’elle soit industrielle, scientifique,universitaire et au plus près de sa genèse. Et l’on saitcombien les régions françaises sont riches en cedomaine. Particulièrement la grande Région Ouest quise distingue depuis de nombreuses annéesnotamment dans les hautes technologies : télécoms,optiques, électroniques… Pour sa première initiativedécentralisée, enova a bâti un projet auquel ontadhéré avec enthousiasme les plus représentativesinstances régionales et technologiques. Ainsi est né enova Grand OUEST », Thierry Guermonprez, Directeur du salon.

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enova Grand OUEST bénéficie du soutien de la région avec 14 partenaires « phares »• l'agence régionale de développement et d'innovation BRETAGNE DEVELOPPEMENT INNOVATION,

• les Technopôles Rennes Atalante, Brest Iroise et Quimper-Cornouaille,

• les pôles de compétitivité et de compétences : CAP’TRONIC (solutions électroniques et logiciels embarqués),ID4CAR (Automobile), IMAGES & RESEAUX (Télécom et Numérique), PÔLE MER (Sécurité maritime) et de PHOTONICS BRETAGNE (Optique et Photonique),

• l'Institut d'Electronique et de Télécommunications de Rennes (IETR)

• les grandes écoles : INSA Rennes, TELECOM BRETAGNE, ECAM Rennes

• les syndicats professionnels : GFIE et SPDEI

BRETAGNE DEVELOPPEMENT INNOVATION, au service de l'économie régionale

Pour renforcer la compétitivité et l’attractivité de la Bretagne aux plans national etinternational, maintenir son haut niveau de qualification et développer les emplois,Bretagne Développement Innovation, l'agence régionale de développement de laRégion Bretagne, travaille avec les acteurs des filières économiques pour bâtircollectivement de nouvelles stratégies. Pour répondre à leurs enjeux et à leursproblématiques spécifiques, les plans d’actions se déclinent “filière par filière” touten intégrant la fertilisation croisée entre les différents secteurs. L’agence se positionnepour accompagner les fortes mutations des piliers de l’économie bretonne (les filièresagricoles et agroalimentaires, le numérique, les activités maritimes et l’automobile) ettravaille également à la structuration de secteurs à fort potentiel de croissance(énergies marines renouvelables, éco-activités, biotechnologies, défense…).Avec les différents acteurs, BDI vise à positionner la Bretagne comme référencemondiale sur ses domaines d’excellence (Images 3D, réseaux fixes et mobiles,internet du futur), et à développer les technologies et usages sur l’ensemble duterritoire au service de tous.

www.bdi.fr

Nous avons bien constaté ces dernières années qu'un salon de l'électronique qui accueillerait plus de 10 000 visiteurs n'était plus le souhait de nos clients et dans le même temps que notreoffre produit doit être plus ciblée et toucher les laboratoires quiinnovent, les ingénieurs et techniciens d'études.Le salon est un mode unique de présentation des produits et desapplications puisqu'il permet de les voir et de les manipuleroptimisant les contacts entre nos équipes et les clients.Que ce concept soit mobile en France et ailleurs nous correspondparfaitement. La région Ouest est particulièrement riched'innovations en électronique, le SPDEI soutient donc enovaGrand OUEST.

François KUREK, Président du SPDEI

Un salon professionnel, fut-il à Paris, est déjà un serviceau client pour lui permettre de prendre contact avec lesprincipaux fournisseurs de notre industrie et de sa supplychain en un minimum de temps. Le temps devenant deplus en plus précieux, aller à la rencontre des clients enleur proposant un salon régional est un servicesupplémentaire et cela ne peut être qu’une bonne idéeconstructive et pragmatique”.

Pierre-Jean ALBRIEUX, Président IFTEC, Président GFIE (Groupement desFournisseurs de l’Industrie Electronique)

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Fondée par le CEA et OSEO, etprincipalement financée par leMinistère du Redressement Productif,l’association JESSICA FRANCE a misen place le programme CAP’TRONIC. Il vise à faciliter l’innovation et lacompétitivité des PME de l'ensembledes secteurs industriels parl’électronique et les logicielsembarqués. CAP’TRONIC vise enparticulier à aider les PME à faire leschoix les plus pertinents en matièred’intégration de l’électronique et des logiciels dans leurs produits, et à surmonter les obstaclestechnologiques et industriels quecette intégration pourrait rencontrer.www.captronic.fr/Ouest.html

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Focus salon

iD4CAR, le Pôle de compétitivité grand Ouest de la filière Véhicules et Mobilité,accompagne les projets de R&D liés à l’électronique embarquée

Pôle de compétitivité à vocation nationale, iD4CAR soutient l'innovation dansl'ensemble de la filière Véhicules et mobilités, il est implanté sur les régions Pays dela Loire, Bretagne et Poitou-Charentes. Encouragé par les constructeurs, iD4CARrépond aux attentes et aux besoins de tous les acteurs du territoire, etparticulièrement des PME / ETI, engagées sur la voie des automobiles petite série,des véhicules spécifiques mais aussi du machinisme agricole et des services demobilités. iD4CAR a pour mission d’identifier, de monter et d’accompagner desprojets de R&D collaboratifs afin de favoriser le développement économique de sesterritoires par l’innovation, en renforçant entre autre les liens entre les mondesindustriels et académiques. iD4CAR regroupe près de 180 adhérents : des PME /ETI (42 %), des constructeurs (PSA Peugeot Citroën, Renault), des laboratoires derecherche et des établissements d’enseignement supérieur. Depuis sa création en2006, le Pôle iD4CAR a labellisé 87 projets de R&D dont 50 ont été financés,représentant un montant global de plus de 120 millions. Nouvelles formes demobilité, « électronisation » des véhicules, développement durable, véhicules depetite série, différenciation retardée... Ces nouveaux enjeux, associés à la richessede la filière Véhicules et à son ancrage historique sur le territoire, ont orienté le PôleiD4CAR vers l’identification de quatre domaines d’activités stratégiques (DAS). Aucœur de cette stratégie, se trouve le DAS Intelligence des Systèmes Embarqués quia pour objectif de développer de nouvelles architectures électroniques et descompétences autour des systèmes embarqués spécifiques, du véhicule intelligent /communiquant et de ses interfaces.

www.id4car.org

97% des diplômés trouvent un emploi ou poursuivent enthèse/mastère

Habilitée par la CTI, membre de laConférence des Grandes Ecoles et dela FESIC, l’ECAM Rennes a été crééepar des industriels et a pour premièrevocation de former des ingénieursgénéralistes pour l’entreprise. Riched’une formation pluridisciplinaireconjuguant, sur l’ensemble du cursus,toutes les disciplines scientifiques ettechnologiques, sciences humaineset sociales et ouverture internationale,l’ingénieur ECAM Rennes estréellement généraliste. Grâce à un suivi personnalisé et à une 5ème année qui propose unemultitude d’options à la carte, chaqueélève mûrit son projet professionnel.97 % des diplômés trouvent unemploi ou poursuivent enthèse/mastère dans les 4 mois quisuivent la fin de leur formation.Implantée au cœur de RennesAtalante Technopole, l’école conduitdes actions de recherche au sein despôles de compétitivité EMC2, ID4Caret Images et Réseaux. Elle travaillesur 3 principales thématiques derecherche : Prétraitement des surfacesde matériaux, Traitement du signalnumérique et Vision et synthèsed’images.

www.ecam-rennes.fr ou par [email protected]

Avec Rennes Atalante transformez vos idées en business

Outil de développement économique par l'innovation et la technologie, la technopoleRennes Atalante, créé en 1984, a pour mission de favoriser le développement etl'implantation des entreprises de technologie sur le département d'Ille-et-Vilaine,ainsi que la création d'activités nouvelles à forte valeur ajoutée. Rennes Atalante représente un système dans lequel le chercheur, l'enseignant,l'industriel, le créateur d'entreprise, le salarié, l'élu local, le financier travaillent enréseau au sein d'une véritable communauté. Elle fédère près de 290 adhérents desmondes de l'entreprise, de la recherche et de l'enseignement supérieur. 67 % des entreprises de la technopole travaillent dans le secteur des TIC, soit 208entreprises qui emploient près de 15 000 salariés. Les télécommunications,l’informatique, l’électronique, l’image et les multimédia sont les principaux secteursd’activité dans lesquels les entreprises technopolitaines innovent pour inscrire leterritoire dans le développement de l’économie numérique.Rennes Atalante soutient la création de nombreuses nouvelles entreprises detechnologie. Cette dynamique entrepreneuriale s’est particulièrement accéléréedepuis 5 ans avec en moyenne plus de 20 entreprises créées par an etaccompagnées par la technopole.Le secteur de l’électronique et des TIC, représentant 80 % des entreprisesnouvellement créées, demeure le domaine d’activité prépondérant.

www.rennes-atalante.fr

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L'Institut d'Electronique et de Télécommunications de Rennes (IETR)

UMR CNRS 6164, rattachée à l’Institut des Sciences de l’Ingénierie et desSystèmes (INSIS) institut du CNRS fédère des équipes de l’Université de Rennes1, de l’INSA de Rennes, de l’Université de Nantes et de SUPELEC Campus deRennes.

Il regroupe, en 2012, 348 personnes (8 chercheurs CNRS, 5 ITA, 109 enseignants-chercheurs, 155 doctorants, 39 post-docs, 32 personnels administratifs, techniqueset ingénieurs). Ses principaux points forts se déclinent selon les trois rubriques :1. La recherche amont porte sur les systèmes de télécommunication au sens large,

soit au niveau dispositifs et matériel (antennes, circuits micro-ondes, sondeurs decanal, implantation sur DSP, FPGA, circuits intégrés...), soit au niveau système(haut débit, sans fil, systèmes sur puce, radio-logicielle, modulation/démodulationmulti-porteuses, techniques d'étalement de spectre, propagation [indoor, outdoor,radiomobile, ionosphérique, ...], ...).

2. La qualité des activités de recherche de l'IETR est reconnue au travers denombreuses collaborations contractuelles dans le cadre de projets régionaux,nationaux ou européens L’IETR est très fortement impliquée dans trois pôles decompétitivité (« Images & Réseaux », « iD4Car», « Mer Bretagne »), ainsi que dansplusieurs réseaux régionaux. De plus l’IETR est membre du Labex Comin Labs etde l’IRT B-Com.

3. La valorisation des travaux de recherche se manifeste par le dépôt de brevets etle transfert de technologies par la création de start-up.

L'IETR possède de multiples plates-formes technologiques et de CAO. De par sonensemble unique de plateaux techniques, permettant de réaliser desexpérimentations en grandeur nature, et de sa forte activité de recherche scientifiqueaussi bien au niveau national qu'international, l'IETR présente une attractivité qui seveut de plus en plus reconnue. Ses chercheurs relèvent les défis technologiques etscientifiques qui contribuent à créer la société de demain. Les principaux axes de recherches concernent les systèmes rayonnants complexes,les matériaux fonctionnels, les systèmes de communications numériques, le signalet l'électronique embarquée, l'analyse et le codage d'image 2D et 3D, le prototypagerapide, l'automatique des systèmes hybrides, les dispositifs électroniques, lescapteurs intégrés, la propagation et la localisation et enfin la télédétection active(radar) et passive (hyperspectrale).

www.ietr.fr

Photonics Bretagne, la force d'un réseau

Photonics Bretagne est un cluster qui regroupe les industriels, les organismes deformation et de recherche de la filière photonique bretonne. La mission du cluster est d’accompagner le développement industriel ettechnologique des membres pour soutenir la croissance économique et générer del’emploi dans la filière photonique bretonne.La stratégie du cluster se structure autour de trois objectifs majeurs :DEVELOPPER l’accès des PME membres aux marchés cibles INNOVER dans ladynamique de soutien des projets R&D des membres STRUCTURER la filièrephotonique bretonne et fédérer les acteurs.

http://photonics-bretagne.com/

Pôle Mer Bretagne : développerl’économie maritime et l’emploi parl’innovation

Le Pôle Mer Bretagne, pôle decompétitivité à vocation mondiale.Avec son pôle jumeau, le Pôle MerPACA partagent la même ambition :développer l’économie et l’emploi dansles territoires maritimes et positionnerplus fortement l’excellence maritimefrançaise au niveau international autourde 5 thématiques de travail : sécurité etsûreté maritimes, naval et nautisme,ressources énergétiques marines,ressources biologiques marines,environnement et aménagement dulittoral. Aujourd’hui, le Pôle MerBretagne fédère un réseau de près de330 acteurs au sein duquel grandsgroupes, PME, laboratoires et centresde recherche réunissent leurs énergieset leurs compétences dans le but dedévelopper des projets collaboratifsinnovants dans le domaine maritime.De la genèse jusqu’à la valorisationdes résultats des projets labellisés, lePôle accompagne les partenaires desprojets pendant toute la durée de viedu projet.En 2012, les 158 projets collaboratifsinnovants labellisés par les Pôles MerBretagne et Mer PACA ont atteint lemilliard d’euros en termes de budgetglobal R&D.Les actions du Pôle au sein de lathématique « sécurité-sûreté maritimes »La surveillance du domaine maritimerequiert des moyens de plus en plussophistiqués et nécessite le déploiementde systèmes très complexes tels quemulticapteurs et multiplates-formes :satellite, avion, navire, sous-marins pourla protection des personnes, desinfrastructures critiques, et le respect dela législation. Pour le Pôle , l’enjeu estde concevoir, développer et intégrerdes sous ensembles, élaborés dansle cadre de projets collaboratifs, afinde proposer sur le marché desdispositifs innovants de surveillanceet d’intervention, de sauvegarde de lavie humaine en mer, individuels oucollectifs, préventifs ou dilatoires.

www.pole-mer-bretagne.com

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Focus salon

L'innovation accompagnée !

La Technopole Quimper-Cornouaille a pour mission le développementéconomique du territoire par l'innovation des entreprises.Elle créée des passerelles humaines. Elle facilite la coopération entre les entreprises,les établissements de recherche, l’enseignement supérieur, les centres techniques,les financeurs de l’innovation et les structures de transfert technologique.L’accompagnement des entreprises à l’innovation est une démarche destechnopoles sur tout le Finistère.Les filières économiques prioritaires sur lesquelles nous concentrons nos effortssur le territoire en Cornouaille sont : l’agroalimentaire, le packaging, la pêche,l’aquaculture, les applications des biotechnologies marines, les TIC…La Technopole Quimper-Cornouaille est active dans les pôles de compétitivitébretons ; animation des PME / PMI, mise en réseau, veille, communication, soutienau montage de projets pour les pôles Mer, Valorial (l’aliment de demain) et Images& Réseaux. Nous sommes membres de l'équipe d'ingénierie de projet du Pôle Meret accueillons le délégué territorial du Pôle Valorial pour la Bretagne Occidentale.

www.tech-quimper.fr

Une grande école d'ingénieurgénéraliste et un centre derecherche international en scienceset technologies de l'information

Télécom Bretagne est, à la fois, unegrande école généraliste et uncentre de recherche international ensciences et technologies del'information. Elle s'appuie, pour l'ensemble deses activités, sur un corpsprofessoral permanent de quelque160 personnes travaillant au sein de9 départements d'enseignement-recherche.Le statut spécifique d'enseignant-chercheur des formateurs permet degarantir un enseignement de qualitéen phase avec les avancées de larecherche et les impératifs dumonde de l'entreprise.Implantée principalement enBretagne, à Rennes et à Brest,Télécom Bretagne est une GrandeÉcole d'ingénieurs internationale,avec un réseau très étendu departenaires, en Europe et dans lemonde entier. L'École possèdeégalement une antenne à Toulouse.Télécom Bretagne est un partenaireprivilégié des entreprises innovanteset contribue significativement audéveloppement économiquerégional.

www.telecom-bretagne.eu

Ils partagent tous une même ambition : « Développer et valoriser l’innovation sur leur territoire ».

Le Technopôle Brest-Iroise, au-delà d’un site exceptionnel, est né en 1988 d’unevéritable démarche économique. Constitué en Association Loi 1901, le Technopôlefédère 200 adhérents qui appartiennent au monde de l’entreprise, de la recherche,de l’enseignement supérieur, ainsi qu’aux collectivités.

www.tech-brest-iroise.fr

Avec plus de 1 700 étudiants, l'INSA de Rennes est la plus grande école d'ingénieurs duGrand Ouest et se classe parmi les meilleures écoles d'ingénieurs post-bac en France.

Habilité par la Commission des Titres d'Ingénieur et labellisé EUR-ACE, l'InstitutNational des Sciences Appliquées (INSA) de Rennes propose une formationd’ingénieur post-baccalauréat en 5 ans, accessible à tous les niveaux. L’écolediplôme chaque année près de 300 ingénieurs dans six spécialités réparties en deuxpôles d’excellence : Sciences & Technologies de l'Information et de laCommunication (STIC) et Matériaux, Structures et Mécanique (MSM). Rattaché au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’INSA deRennes forme également aux métiers de la recherche (Master, Doctorat) au sein deses six laboratoires de renommée internationale.La politique scientifique de l’INSA favorise l’implication de ses six laboratoires dansles programmes européens et internationaux centrés sur les grandes questionsscientifiques et les verrous technologiques du XXIème siècle.

www.insa-rennes.fr

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Dossiers

Il est connu que déjà le recours à des capteurs de tous bords(embarqués, intégrés dans une infrastructure…) est d’usage dansle domaine des transports routiers (détection, comptage, pesage,etc). Or il s’avère que nombre des techniques actuelles utiliséessont insuffisantes en termes de fiabilité, de précision, derobustesse, d’autonomie, d’efficacité globale donc s’il s’agit deles mettre en œuvre pour étudier en grandeur nature la traced’un véhicule sur une route et ainsi essayer, notamment, demieux comprendre les causes éventuelles d’accidents commed’observer - discrètement - l’attitude des conducteursconfrontés à des zones accidentogènes et leur adaptation àmodifier ou non la trajectoire de leurs véhicules selon lasignalisation routière existante ou pas.D’où l’idée de mener une étude spécialisée basée sur ledéploiement d’un dispositif innovant de nouveaux capteurs

permettant le suivi et l’analyse de cette trace avec des niveauxd’erreur de positionnement latéral (des pneus des véhicules surla chaussée) minima de l’ordre de quelques cm – de 1 à 5 cmpar exemple - pour des vitesses mesurées à 5km/h près ! « Dansle cadre de recherche menées au sein de l’Eseo, il a été mis aupoint un système intégrant des capteurs à fibres optiques àréseaux de Bragg destiné à être installés, noyés directement dansl’enrobé d’une route et instrumentés », indique Sébastien Aubin,enseignant-chercheur dans cette école d’ingénieurs etresponsable de la conduite de cette expérimentation et de ladéfinition des dits capteurs de positionnement.

Évolution de la trace d’un véhicule surune section de route en grandeur réelleL’originalité de cette solution repose sur l’utilisation sur toute lalargeur d’une voie de circulation d’une fibre optique – standard –contenant une zone ponctuelle sensible où un réseau de Bragg(ou réseau de diffraction) est localisé – agissant alors commetransducteur ou filtre spectral, avec une longueur d’onde définie,photo-inscrite - ; très schématiquement, lorsqu’une pression(contrainte mécanique transverse) est exercée sur ce réseau deBragg par le passage d’une roue d’un véhicule, un étirement localde la fibre optique traduit par une variation de la longueur d’ondede Bragg est mesurée, détectée (donc ainsi la position exactedu pneu)… En multipliant sur une ou n fibres optiques cesréseaux de Bragg à des endroits différents, il est ainsi possibled’obtenir une lecture globale d’un champ de contraintesmécaniques d’une chaussée « simple lecture des variations desdifférentes longueurs d’ondes de Bragg… » qui augmententproportionnellement à la contrainte mécanique exercée, etd’évaluer, de recueillir ainsi l’évolution de la trace d’un véhiculesur une section de route donnée. CQFD !!! Encore fallait-ill’expérimenter en grandeur réelle.

Des fibres et capteurs optiques à réseaux de Bragg

au service de la sécurité routière ? Leur utilité et faisabilité de mise en œuvre ont été démontréesdans le cadre d’une expérimentation en laboratoire et in situvisant à mesurer la trajectoire d’un véhicule (automobile,camion…) sur une route présentant un caractère dedangerosité. Où va donc se nicher de nos jours la technologieopto et optronique ! Précisément dans une chaussée et pasn’importe laquelle évidemment. Au bénéfice escompté de qui ? – de l’automobiliste – bien sûr - qui peut modifier soncomportement s’il est bien informé d’un danger potentiel par une signalétique adaptée. Diagnostique…

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Ce fut chose faite avec l’aide du Conseil Général du Maine-et-Loire (49) dans le cadre du programme SARI (SurveillanceAutomatisée des Routes pour l’Information des conducteurs etgestionnaires) inscrit dans l’action concertée PREDITT(Programme de Recherches et Développement pour l’Innovationet la Technologie dans les Transports Terrestres) et du thèmed’études VIZIR (Visibilité des Zones et Itinéraires à Risques). Toutcela avec l’objectif, la finalité d’étudier et de mieux connaître la « visibilité de la route – et la perception qu’en a le conducteur -sur des portions dangereuses que sont les carrefours, les virages,les sommets de côtes en ligne droite, etc »…Le CG49 a donc mis à disposition de cette expérience untronçon de 1 km de long environ d’une route départementale (laD961) situé près de Segré à 45 km au nord d’Angers. Un sitechoisi pour son caractère « dangereux », un sommet de côte aubout d’une ligne droite et où nombre d’incidents, d’accidentsparfois non ou mal expliqués, n’impliquant souvent qu’un seulvéhicule, à la fois sont à déplorer. Ceci à proximité d’un lieucurieusement appelé « Marans », il n’en a pourtant rien, si cen’est qu’il présente une topologie que l’on retrouve assezclassiquement en maints endroits dans l’ouest et autresdépartements. Donc un tronçon intéressant à étudier.

300 réseaux de Bragg espacés tous les centimètresL’expérimentation a été menée plusieurs mois avec des travauxd’aménagement conséquents afin d’enfouir dans la chaussée(sur 3 m de large) un « capteur optique » positionnéperpendiculairement à l’axe de circulation – donc en travers -équivalent à 300 réseaux de Bragg espacés tous les centimètres.Conséquemment pour arriver au niveau de précision de mesuresouhaité (décrit plus haut), ce sont 10 fibres optiques de

30 réseaux de Bragg décalées de 1 cm les unes des autres, etprotégées par une résine spéciale, qui ont été installées dansl’enrobée à moins d’un cm de profondeur. Notons comme détailque par exemple la précision de mesure de positionnement d’unpneu de poids lourd obtenue par ce système de capteur optiqueà réseaux de Bragg à été de l’ordre de +/- 3,5 cm et que ce typede capteur a résisté aux passages de plus de 600 000véhicules…Une telle expérience pourrait aussi conduire à prendre en comptebien d’autres caractéristiques de relevés de points de mesuressi des adaptations techniques étaient évidemment intégrées.Citons notamment les mesures de vitesse de déplacement desvéhicules, de différenciation de leur masse (statistiques defréquentation..) donc aussi de la déviation de leur positionnementpar rapport à une trajectoire optimale (cinématique), de la priseen compte de différences climatiques, etc. L’imagination n’a icicomme corollaire ou limitation que l’évolution des technologiesoptiques et d’instrumentation associée. L’amélioration de lasécurité routière bénéficie déjà de bien des évolutions techniqueset technologiques. L’expérimentation présentement résumée enest un des multiples exemples et pas des moins intéressants parles ouvertures d’applications nouvelles qu’elle laisse augurer.

Capteur optique vs capteur résistifEn parallèle à la définition et à l’étude d’utilisation des nouveaux capteurs fibrés à réseaux de Braggdédiés au suivi de trajectoires de véhicules sur route, le projet conduit par Sébastien Aubin à reposer surla conception d’un second type de capteur original (breveté) dit capteur résistif. Celui-ci a été simplementposé sur la chaussée et de même enrobé d’une résine protectrice. Il est composé d’un fil résistif placédans le filetage d’une tige entièrement bobinée elle-même logée dans un tube « souple » dont la paroiinterne est conductrice de courant. Lors du passage d’un véhicule, ce tube se déforme, la paroi interneentrant en contact avec le fil résistif de la tige engendre un court-circuit d’une partie de la résistancetotale. Le changement de valeur de cette résistance détermine le point de passage d’une roue d’unvéhicule. Il permet de détecter aussi bien les poids lourds que les véhicules légers, les bicyclettes, lespiétons… Mais n’étant pas entièrement enfoui dans l’enrobé, il présente beaucoup plus de fragilité.

L’école d’ingénieurs ESEO propose un cursusintégré ou en alternance de 3 à 5 annéespermettant un accompagnement vers le diplômed’ingénieur avec un choix de 7 options « Majeures » et plus de 100 « électives » dont 50 bi-diplômes en partenariat avec de grandes institutions. L’école accueille plus d’un millier d’étudiants à Angers, Dijon, Paris et Shanghai.

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Mesures sans fil : où en est-on ?Les capteurs sans fils : application délicate au sein des laboratoires hospitaliers

21,8 %de croissance

pour les capteurs de mouvement

Le marché des capteurs de mouvement devrait progresser de 21,8 % en moyenned'ici 2016 pour atteindre 4,8 milliards de dollars à cette époque.Aujourd'hui, ce sont les produits grand public et automobiles qui représentent leprincipal marché pour ce type de capteurs : par exemple les smartphones et lestablettes.D’autres marchés devraient éclore rapidement, notamment : les afficheurs interactifs,les machines industrielles, les équipements médicaux, les missiles, etc

Pourquoi déployer les capteurs sans fil ?• Pour couvrir des zones géographiques vastes et dispersées

sur plusieurs sites• Pour disposer d’une installation simple et rapide nécessitant

peu de travaux préparatoires• Pour faire des économies dans le déploiement des capteurs• Pour centraliser les mesures, les données, les évènements et

les alertes sur un serveur central et les mettre à disposition detous les utilisateurs concernés

• Pour faciliter l’évolution dans le temps du parc d’instruments(nombre et localisation)

• Pour permettre de s’affranchir du réseau informatique si besoin• Pour automatiser la réception des données de sondes mobiles• Pour optimiser la réalisation des prestations métrologiques en

laboratoire

Différentes solutions techniques pour différentes portées Radio• Très courte portée : RFID: 125 KHz ou 13,56 MHz• Moyenne portée à longue portée : Bandes ISM : 433 MHz et

868 MHz (915 MHz aux USA) Wifi / Bluetooth : 2,4 GHz• Très longue portée : GPRS/GSM/3G/4G ( connexion WAN)• Les puissances possibles varient selon la fréquence utilisée :

25 à 500 mW en bandes ISM 868 MHz par exemple• Capteur autonome ou en alimentation continue• Contrainte de la transmission Radio : Trouver le meilleur

compromis autonomie/portée

Différentes solutions techniques pour différentes portées Radio• Solution Mixte en utilisant l’infrastructure du réseau existant

localement:1. Connexion Radio longue portée (bandes ISM) entre les

capteurs et les concentrateurs ( récepteurs)2. Connexion sur le réseau existant: Wifi, Bluetooth ou GPRS

La problématique des centres hospitaliersDe nombreux services indépendants dans leur fonctionnementdoivent mettre en place des moyens et des compétences afinde suivre la qualité de leurs enceintes thermo régulées enfonction de référentiels normatifs ou réglementaires différents:• Les laboratoires d’analyses biologiques• La pharmacie hospitalière• La banque de sang• Le réseau d’eaux chaudes sanitaires• La cuisine et la distribution des repas• La morgue, le bloc opératoire

Exemple : cas particulier du laboratoired’analyse médicale :• S’assurer et prouver que les réactifs et des échantillons

biologiques sont conservés dans des bonnes conditions• S’assurer et prouver qu’en cas d’incident, le laboratoire a agi

en conséquence• Evaluer et maitriser son parc d’enceintes

Gestion du Risque Métrologie / Cartographie Mesurer Traçabilité Prouver Partager l’information Décider Alerter Sauver

ASSURANCE QUALITE

Les capteurs sans filIntérêts ? Technologie existante ? Des centaines de capteurs

sans fil……dans un environnement

complexe que forme un centre hospitalier

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Une grande diversité d’enceintes à équiper :• Armoires biologiques (échantillons sanguins ou biologiques,

réactifs)• Congélateurs à très basse température• Banques de sang• Étuves, incubateurs, bain-marie• Automates de diagnostic• Cuves à azote liquide (-196°C)• Boites de transport• Chambres froides

Une architecture géographiquecomplexe à équiper• Des zones géographiques vastes et dispersées• Des règles strictes de sécurité• Un parc d’enceintes toujours évolutif (nombre et localisation)• De nombreux utilisateurs différents mais souvent ponctuels• Une gestion des alarmes pertinente• L’administration d’un système couplé au réseau de l’hôpital

Les attentes vis-à-vis des matériels• Disposer de sondes autonomes et sans communication filaire

(pas de fil à la patte)• Mesurer les différentes grandeurs physiques

• Limiter et structurer les communications Radio• Sauvegarder les mesures en cas de perturbations radio• Transférer automatiquement les mesures sur le serveur central• Etre alerté en temps réel en cas d’incident

Les attentes vis-à-vis du logicielapplicatif• Convivial et intuitif• Multiposte à partir d’un serveur central• Données sécurisées et sauvegardées• Journal d’activité• Gestion des alertes reçues• Gestion des droits des utilisateurs• Optimisation des communications radio• Simple à administrer

Les attentes vis-à-vis des servicesassociés• Idéalement « Un système qui fonctionne tout seul »• Une installation rapide et non invasive• Une coordination du projet par l’entreprise• Un étalonnage des chaines de mesure sans trop de contraintes• Des formations spécifiques en fonction des droits• Une assistance téléphonique (Hot Line)• Une maintenance préventive et curative

L’exploitation des mesures à travers un logiciel de supervision :• Suivi d’une installation dans une architecture complexe

(distance, épaisseur et matériaux des murs, parois métalliques,perturbations radios)

• Autoriser l’exploitation par lot, par utilisateur, par service• Pas de limite dans le nombre de points de mesures et

d’utilisateurs• Alertes locales ou déportées (sms, mail, téléphone...) en cas

d’incidents• Journal d’activité et audit trail (FDA 21CFR part11)

Le déploiement d’une centrale deplusieurs dizaines de sondes radiosnécessite :• D’effectuer un audit Radio précis sur les lieux préalablement

afin de prévoir le maillage Radio

• Disposer d’un logiciel permettant d’optimiser automatiquementles chemins radio entre le serveur et les capteurs en cas deperturbation

• D’avoir un système bi directionnel (pas de maître/esclave)• De maitriser la conception de tous les éléments de la chaine :

capteurs, transmetteurs, récepteurs, logiciel, mise en serviceet maintenance selon les règles de l’art

Cette démarche Qualité conduit les laboratoires d’analyses à mettre en place un système de traçabilité et de surveillance au sein des hopitaux

Source : JRI Maxant Société Française de Conception et Fabrication de systèmes de mesures, de contrôle et de traçabilité

L’architecture d’un système sans fils

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La microélectronique et les nouvelles technologiesassociées ont pris une place prépondérante dans la société.Cette évolution est très liée aux technologies microélectroniquesqui ont bénéficié d'une évolution permanente et extrêmementrapide depuis plus de 40 ans. Les acteurs de ce mondetechnologique ont donc nécessité une formation adaptée auxbesoins. Ainsi, les approches et les contenus pédagogiquesassurés par les établissements de formation, Universités,Instituts, Écoles d'Ingénieurs, Grands Établissements, ont dûimpérativement s'adapter à cette évolution. Grâce à la créationd'un réseau national du domaine de la microélectronique, le GIP-CNFM, qui a pour objectif de mutualiser les équipements que cesoit sous forme de salles blanches microélectroniques et plusrécemment de nanotechnologie, de salles de caractérisation oud'outils de conception ou de test, une population importanted'étudiants a accès aujourd'hui à des plateformes communes àvocation nationale ou régionale.

Une Formation Adaptée aux Besoins. Lamaitrise technique et technologique passe par une activitépratique proche de celle rencontrée par les futurs diplômés dansleur contexte professionnel qui permet d'acquérir uneconnaissance générale mais surtout un savoir-faire de plus en plus indispensable pour répondre aux exigences decompétitivité. Il s'agit d'encourager la création de travauxpratiques innovants, très souvent issus des activités derecherche des enseignants-chercheurs, très souvent égalementen liaison avec les entreprises, par le biais d'appels à projetsannuels au sein du CNFM pour lesquels un budget est réservé.En complément de ces financements alloués, des projets soumisdans des programmes nationaux apportent un cofinancementnécessaire en raison du coût élevé des équipements et dufonctionnement des plateformes.

Un Spectre Large permet d'implémenter de nouveauxtravaux pratiques à l'ensemble des formations nationales dudomaine. Ils ont tous été sélectionnés par le GIP-CNFM et misen œuvre par les pôles grâce à des cofinancements. Ceux-ci proviennent de collectivités territoriales, de programmenationaux voire internationaux, des actions d'envergure tellesque les IRT, les LABEX, les pôles de compétitivité, les réseauxCarnot, ou encore des organismes de recherche quand leséquipements sont partagés ou mutualisés.

Le Réseau National GIP-CNFM est structurésous la forme d'un Groupement d'Intérêt public (GIP) intituléCoordination Nationale pour la Formation à la Microélectroniqueet aux Nanotechnologies (CNFM). Ce GIP est constitué des 12pôles académiques et du syndicat professionnel du domaine, leSITELESC, membre de la FIEEC. Le GIP coordonne les actionsdes 12 pôles de formation répartis sur l'ensemble du territoirenational qui donnent accès en permanence à des équipementset des outils adaptés à l'évolution industrielle et économique afinde former sur leurs plateformes des étudiants ou élèves. Les pôles sont communs à des établissements d'enseignementsupérieur locaux et sont rattachés administrativement à l'und'entre eux par le biais de conventions. Le GIP est créé etcontractualisé avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur etde la recherche (MESR) comme un établissement universitairesans mur et reçoit chaque année un soutien financier permettantde contribuer à la stratégie du réseau. Ce réseau assure uneactivité globale de formation de plus de 11.000 étudiants chaqueannée.Il a l'engagement, d'une part d'assurer au niveau national laformation initiale de spécialistes et de non spécialistes, et d'autrepart de soutenir des actions innovantes en particulier par lacréation de nouveaux "travaux pratiques" accessibles àl'ensemble de la population des étudiants, élèves etprofessionnels. Ils peuvent aussi servir à la formation à larecherche via l'utilisation de ces plateformes par les doctorantsdes laboratoires environnants, et à la formation continue desentreprises.

Une formation adaptée aux besoins de l'industrie de la micro

et nanoélectroniqueLa formation en microélectronique etnanotechnologie s'est structurée au niveaunational en réseau depuis plus de 30 ans.Ce réseau, le GIP-CNFM, a pour missionl'animation et le soutien aux actionspédagogiques nationales du domaine. Avec pour objectif de répondre aux besoinsdes entreprises aussi bien de l'industrie de la microélectronique que les entreprisesutilisatrices de ces technologies.

Formation initiale9 779 (88 %)

Recherche855 (8 %) Formation

continue518 (4 %)

Activité GIP nombre d’étudiants

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Des Programmes IncitatifsNationaux. Le GIP-CNFM sert destructure fédérative pour candidater à desprogrammes nationaux ou internationaux.En 2009, le GIP-CNFM a obtenu unsoutien du programme Nano-Innov, inclusdans le programme national de relance,dédié à l'innovation dans le domaine desnanotechnologies et en 2012 le GIP-CNFMa été sélectionné dans le cadre desInitiatives d'Excellence, Investissementsd'Avenir, pour son projet intitulé FINMINA. Les pôles CNFM deParis-Sud-Orsay, Grenoble et Toulouse ont été les principauxpôles impliqués dans Nano-Innov avec pour objectif de créer desTravaux Pratiques sur les plateformes mettant en œuvre la nano-impression, l'insertion de nano-cristaux dans des composantsélémentaires, la fabrication de nano-fils de silicium ou denanotubes. Le projet FINMINA, pour Formations INnovantes enMIcroélectronique et Nanotechnologies, programme financé sur8 ans, a pour principal objectif de développer et de soutenir desprojets innovants à objectifs pédagogiques. Les actionsinnovantes portent sur des projets soumis par chacun des pôles,mais aussi sur la sensibilisation d'élèves de l'enseignementsecondaire, la création d'une plateforme de sécurité numériqueet la mise en place d'un portail national de formation continue.Au niveau international, le GIP-CNFM est impliqué dans unprogramme Européen EURO-DOTS, partie formation deprogramme ENIAC, qui concerne les doctorants du domaine dela micro et nanoélectronique.

La Sensibilisation des Lycéens à ces disciplinesconstitue un challenge inclus dans les actions innovantes.L'objectif principal est d'attirer les jeunes dans ces disciplinesplutôt délaissées par les jeunes générations. Plusieursexpériences ont été menées depuis 2009 par plusieurs pôles etplusieurs dizaines de classes de première de lycée ont déjàprofité de cette ouverture.

La Mise en Œuvre Pédagogique nécessite laréalisation physique et l'adaptation du corps professoral. Suivantla complexité des équipements et/ou des procédés mis en jeu,ces opérations peuvent durer jusqu'à 3 ans. Les réalisations lesplus spectaculaires concernent la fabrication de nano-objets en salles blanches. Toutefois, dans le domaine de la conceptionet du test, les nouveautés pédagogiques sont tout autantimportantes et permettent aux étudiants utilisateurs de conforterleur connaissance et d'enrichir leur savoir-faire sur desapproches nouvelles et d'avenir dans le cadre de leur future vieprofessionnelle.

La Formation des Formateurs est une étapeindispensable. En effet, les enseignements sur les plateformessont assurés très majoritairement par les enseignants desétablissements utilisateurs. Chaque innovation nécessite de leurpart une adaptation et donc l'organisation par les pôles deformations de formateurs. La maîtrise technologique del'encadrement des étudiants par leurs propres enseignants estimportante sur le plan pédagogique mais constitue égalementune sécurité pour les plateformes technologiques qui doivents'assurer d'une part de la sécurité des étudiants et d'autre partde la bonne utilisation des équipements très onéreux.

Le Premier Bilan des formations pratiques assurées en2011 confirme l'efficacité de cette stratégie. Nombre d'étudiantsimpliqués dans les projets innovants : 1 343 en Formation initiale,248 en Recherche et 102 en Formation continue.Ces chiffres permettent d'apprécier la proportion de l'innovationpar rapport à l'activité globale des pôles. Cette proportionapparait clairement dans le tableau ci-dessous qui met aussi enévidence le nombre d'heures total et le pourcentage deprogression. Cette tendance sera à confirmer durant lesprochaines années, ces tableaux constituant des indicateurspour le contrat quinquennal du Ministère et pour le projet IDEFI-FINMINA.

La structure en réseau permet de mutualiser deséquipements très onéreux et de limiter les duplications dans lesétablissements académiques. L'investissement cumulé despôles du GIP-CNFM aujourd'hui avoisine les 55M€ avec unbudget de fonctionnement global voisin de 5M€. Aucuneuniversité ou grande école, aussi prestigieuse soit-elle, nepourrait assumer seule une telle charge sur son propre budget.Ce réseau constitue un exemple au niveau mondial et denombreux collègues étrangers avec qui le GIP maintient desrelations étroites souhaitent mettre en place ce type de réseaudans leur propre pays avec l'aide du GIP-CNFM.

La stratégie innovante et la dynamique associéeprésentées sont donc un moyen de maintenir l'outil de travail desenseignants à un haut niveau, de conserver une activité attractiveaussi bien pour le corps professoral que celui des étudiants, etde former des jeunes diplômés capables de s'intégrer dans lemonde économique confronté à une compétition mondiale assezimpitoyable.

Source : Olivier Bonnaud, Professeur Université Rennes 1 et Supélec, Directeur Généraldu GIP-CNFM, Coordination Nationale pour la Formation à la Microélectronique et auxNanotechnologies, Grenoble INP-Minatec 38016 Grenoble

Le GIP-CNFM en quelques chiffresDes moyens communs utilisés chaque année par - 88 universités et écoles d’ingénieurs- 77 laboratoiresformant - 9 779 étudiants en formation initiale- 518 stagiaires en formation continue- 866 doctorants et chercheurswww.cnfm.fr

Global Innovant % progressionType de formation Nb h*etud Nb h*etud Nb h*etudFormation initiale 9 779 427 812 1 343 37 499 13,73 8,77Recherche 855 326 598 246 102 579 28,77 31,41Formation continue 518 14 479 102 2 259 19,69 15,60Total 11 152 768 888 1 691 142 337 15,16 18,51

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Microcertec acquiertCTVM, spécialiste desverres techniques

Microcertec, membre de PhotonicsBretagne, a élargi son domained’activités grâce à l’acquisition de lasociété CTVM (ComposantsTechniques Verre Métal), une sociétéde cinq personnes spécialisée dans lesoufflage du verre technique, lesliaisons verre-métal et la fabrication defilaments spéciaux. Ses produits etmarchés d’application phares sont lesniveaux à bille pour jauges d’horizonpour l’aéronautique, les filaments etblocs filaments pour l’industrie duvide, les enveloppes de tubes verre-métal ainsi que les jauges à vide et lesgrilles de jauges pour les tubesélectroniques, les scellements verre-métal pour l’industrie des capteurs. Latechnicité de ses fabrications,l’expertise de son personnel, lesproduits spécifiques clients et leursapplications dans des nichestechnologiques vont parfaitementcompléter et s’intégrer avec lesactivités céramiques de Microcertec etles scellements céramique-métal etverre-métal de PNL Innotech.

www.ctvm.fr

iXFiber, entrepriselauréate 2012 desTrophées INPI del’innovation

Quatre PME et un laboratoire derecherche ont été distingués par le juryprésidé par Vincent Carré, Déléguérégional de l’INPI Bretagne.Ils ont reçu leur prix en présence dePhilippe CADRE et de Loïg CHESNAIS– GIRARD, Vice - Président du Conseilrégional de Bretagne, à l’issue d’unetable ronde organisée sur le thème de« Stratégie de design et stratégie depropriété industrielle ».La société IXFIBER -membre ducluster Photonics Bretagne- estspécialisée dans la fabrication defibres et de composants optiques pourles applications capteurs, lasers etgyroscopes à destination des marchésde l’industrie civile et militaire.

www.ixfiber.com

Sérigraphie : les enjeux sont de plus en plus importants

La miniaturisation des composants étant toujours plus poussée, la qualité del’assemblage CMS commence à l’étape déterminante de la sérigraphie : un process desérigraphie maîtrisé, c’est la garantie d’une production optimale, avec le meilleur tauxde réussite au premier coup ("First Pass Yield")… et donc au meilleur coût !C’est pourquoi les assembleurs ont besoin de solutions fiables et d’un véritable supporttechnique de leurs fournisseurs.

La société MJB est aujourd’hui positionnée en France comme un interlocuteurincontournable de la filière pour ce qui concerne le processus de sérigraphie.Une expérience et une véritable expertise du métier afin de vous accompagner dansvos choix techniques, une offre englobant la totalité de l’offre en sérigraphie et constituéede marques réputées :- Représentant du leader mondial des machines de sérigraphie DEK,- Représentant du leader mondial des systèmes de contrôle SPI (contrôle 3D post-

sérigraphie) KOH YOUNG,- Représentant des crèmes à braser KOKI,- Partenaire de la société DB-Products (franchisé DEK) en écrans de sérigraphie,…font de MJB un partenaire de valeur capable d’apporter à ses clients une véritablegarantie contractuelle de bon résultat en sérigraphie !

Car tout est lié : non seulement leséquipements, mais aussi la qualitédes écrans et du produit, le toutcontrôlé en boucle ferméeintelligente !En solutions de stockage descomposants en humidité contrôlée,MJB est aussi devenu un acteurincontournable en France, grâce àune offre adaptée à tous les besoinsen stockage et déshumidification.

Mais l’expertise MJB ne se limite pas à ces domaines, elle s’étend également àl’ensemble de l’assemblage électronique : équipements de brasage, réparation CMS,soudage-dessoudage manuel, contrôle optique, outillages, protection ESD… MJB a constitué une offre large sélectionnée parmi les meilleures marques.

www.mjb.fr

Vie des entreprises

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… et Juste nécessaire, Echanges, Savoir-faire… c’est bien de tout cela dontil s’agira lors du Congrès.La manifestation a pour objectif de démontrer que la mesure est un outild’amélioration des processus de l’entreprise.

Les organisateurs du Congrès International de Métrologie et deMesurexpovision (enovaPARIS) bâtissent à nouveau un projet avec unespace exposition commun du 7 au 10 octobre 2013 à Paris.Le rapprochement des manifestations en 2011 était un essai ; aujourd’huic’est une évidence.En effet, les deux événements poursuivent les mêmes buts. Le Congrès estorienté vers l’expertise technique et le salon vers le business, mais la finalitéest semblable : montrer des choses nouvelles, proposer des solutions,favoriser les échanges entre professionnels… Au programme également des actions du Collège Français de Métrologiepour l’année, 8 journées techniques qui se tiendront à Paris sur les sujetssuivants :

Février Nouvelle définition de l’étalonnage : qu’est ce que cela change ?

Mars Estimation des incertitudes de mesure

Avril Mesures électriques : comment garantir la qualité au juste coût ?

Mai Mesures sans fil : mythe ou réalité ?

Juin La métrologie dans les organismes d’inspection

Octobre Les bonnes pratiques pour l’étalonnage des spectrophotomètres

Novembre Comment s’assurer de la qualification des opérateurs de mesure ?

Décembre Quantifier la contamination particulaire dans les processus de fabrication et d’analyse

Le Collège Français de Métrologie a pour objectif de participer à la rencontredes professionnels et toutes les actions sont orientées en ce sens :- l’association regroupe dorénavant plus de 300 personnes issues de

l’industrie, des laboratoires, des universités, des organismes, experts ouutilisateurs de « mesure »,

- les groupes de travail avancent sur le thème de la spectrophotométrie et latraçabilité dans les cas difficiles,

- le site internet de l’association propose des achats en ligne de guidespratiques et un espace collaboratif pour que les adhérents échangent entreeux.

Plus d’informations :www.cfmetrologie.com et www.metrologie2013.com

[email protected]

La secondemission export2012 du RMVOs'est achevée le

vendredi 9 novembre dernier.

13 entreprises, la plus grosse délégationaccompagnée jusqu'à présent, se sont rendues àAlger pour découvrir un nouveau marché.A la recherche de clients mais également defournisseurs, de distributeurs, nos adhérents ont puentamer de nombreuses négociations.Le RMVO souhaite mettre en place de nouvellesactions pour 2013 afin d'aider les entreprises duRéseau à aller plus loin dans leurs démarches àl'export.Ainsi plusieurs projets sont à l'étude : mise en placed'un VIE mutualisé, implantation d'un bureau deliaison, mutualisation d'une force de vente...

www.rmvo.fr

Métrologie 2013 au mois d’octobre à la Porte de Versaillesconjointement avec Mesurexpovision : Mesure, Innovation et Performance…

Des syndicats affiliés à la FIEEC, le GFIE, leGIXEL, le SIMTEC, le SITELESC, le SNESE et leSPDEI ont décidé d’étudier les moyens d’unecollaboration accrue pour la valorisation desindustries et métiers de l’électronique enFrance.

« AGIR POURL’ELECTRONIQUE » Le clubdes métiers de l’électronique Dans un premier temps, ils sont convenusd’organiser leurs Assemblées Généralesrespectives en un même endroit et à une mêmedate le 23 avril 2013 à la Maison de la Mutualité àParis. Ceci leur permettra de tenir une premièreconférence de presse autour du thème del’électronique en France à laquelle les 6 présidentsde ces syndicats participeront. Ce sera l'occasionde réunir dans un même évènement tous lesacteurs de la chaine de la valeur de l'électroniqueen France.

Ces syndicats représentent plus de 300entreprises adhérentes autours des multiplessecteurs et métiers de l’électronique.

Vie de la profession

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Emmanuel Fort, récompensé pour son projet SelfPhase, est le lauréat 2012 du Prix Jean Jerphagnon

La remise du Prix Jean Jerphagnon, fondateurd'Opticsvalley, a eu lieu le 11 décembre 2012 à Lannion,dans les locaux d’Orange Labs. Le Prix est attribuéchaque année à un chercheur ou ingénieur reconnuinternationalement et proposant un projet innovantcomportant au moins un élément d’optique ou dephotonique. Parmi les nombreux critères de sélection, lavaleur scientifique, le fort potentiel industriel et lesqualités sociétales et économiques présumées pour lesapplications envisagées sont rigoureusement étudiées.

Emmanuel Fort précise : « Nous avons introduit un nouveau principe d’imagerieoptique innovant dont les différentes configurations sont très prometteuses pourdes applications dans des domaines biomédicaux variés, de l’imagerie cellulaireà la tomographie tissulaire pour le diagnostic médical. Ce principe breveté offreen particulier une résolution à l’échelle nanométrique. De plus, ce nouveauconcept d’imagerie peut être associé à différentes configurations de microscopie,et donc décliné en une gamme étendue de produits. L’étude de marché ainsi quele retour des clients potentiels nous ont convaincu d’une valorisation sous formed’une jeune entreprise innovante. Une start-up est d’ailleurs en gestation afin deprocéder au transfert technologique. »

www.prixjeanjerphagnon.org

31Vie de la profession

- TOULOUSE : Mardi 22 janvier- BREST : Mercredi 20 février- GRENOBLE : Jeudi 4 avril- POLYTECHNIQUE : Mardi 11 juin- ARCACHON : Jeudi 19 septembre- AIX EN PROVENCE : Jeudi 17 octobre- TOURS : Mardi 19 novembre- LILLE : Mardi 10 décembre

Le RMVO est partenaire des journées "Testet Mesure" du SIMTEC organisées chaqueannée dans 8 villes de France.Ces expositions représentent 200 à 300visiteurs par journée et une moyenne de 70 exposants par ville.Elles permettent aux entreprises de maintenirle contact avec leurs clients régionaux.

www.simtec.org

Calendrier 2013 desjournées “Test et Mesure”

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O PTIQ

UE / P

HOTO

NIQ

UE

HYPERFREQUENCE

S / W

IREL

ESS

/ AN

TEN

NES

MESURE / V

ISIO

N / M

ÉTRO

LOG

IE

ELECTRONIQUE / SYSTE

MES

EM

BARQ

UES

/ M

2M

L'alliance des technologies de l’innovation

pour la recherche et l’industrie

www.enova-event.com

8-9-10OCT 2013 Hall 7 - Paris expo

Porte de Versailles

PARIS

MÊMES DATES MÊME LIEU :