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Hambourg Le conteneur et les vracs ont dopé le trafic 2013 Avec 139 millions de tonnes, le port de Hambourg a enregistré en 2013 une croissance annuelle de 6,2 %. La direction du port allemand attribue cette progression à la hausse des marchandises diverses, et notamment du conteneur, mais aussi des vracs. Le conteneur a constitué en 2013 le prin- cipal artisan de la croissance du trafic global du port de Hambourg (139 millions de tonnes, + 6,2 %). En effet, à 9,3 millions d’EVP, le nombre de boîtes a enregistré une progression de 4,4 % par rapport à 2012. Bond des produits raffinés Selon l’autorité du port hanséatique, cette évolution est due à la hausse de 10 % du trafic en transbordement pour la mer du Nord et la mer Baltique à laquelle il faut ajouter une aug- mentation des échanges avec l’Asie. La Chine a représenté l’an dernier à elle seule 29,9 % du trafic du port avec 2,7 M EVP. Le trafic avec l’Amérique a baissé de 3,3 % avec 1,1 M EVP et l’Afrique a progressé de 12,4 % avec 268.000 EVP. Le port de Hambourg estime avoir gagné 1,3 % des parts de marché sur ses concurrents nord-européens et en revendique 26,2 % pour l’année 2013. Il dit occuper la quinzième position dans le monde. “Les résultats satisfai- sants obtenus en matière des marchandises diverses ont été atteints grâce à un bon équilibre entre l’export et l’import dans le secteur du conteneur”, souligne la direction de l’éta- blissement portuaire, précisant que ses termi- naux ont traité 4,8 millions d’EVP à l’import (en hausse de 4,3 %) et 4,5 millions d’EVP à l’export (en augmentation de 4,6 %). Au total, le nombre de conteneurs pleins s’est élevé à 8 millions d’EVP, soit 4,8 % de plus qu’en 2012. Quant aux boîtes vides, à 1,2 million, elles ont progressé pour leur part de 1,9 %. Si le trafic conteneurisé s’est bien porté en 2013, le tableau est plus sombre pour le conventionnel. Ce secteur d’activité n’a re- présenté que 1,9 Mt, reculant de 7,6 % par rapport à 2012. Le port hanséatique attribue cette régression à la baisse de 19,3 % des vo- lumes à l’import. La direction explique que le trafic d’agrumes déserte le conventionnel en faveur du conteneur. À 1,3 Mt, l’export de marchandises non conteneurisées a marqué de son côté un repli de 1,4 %. Pour sa part, le secteur des vracs a progressé de 7,2 % pour s’établir à 42,3 Mt. Cette crois- sance est due à une hausse des vracs liquides et notamment au bond de 65,7 % des produits raffinés, qui ont terminé l’année sur un trafic de 7 Mt. Quant aux vracs solides, ils ont pro- gressé de 3 % à 19,7 Mt. Vincent CalaBrèse CLIA : Les Français prennent goût à la croisière Services portuaires : Les travaux à Strasbourg reportés CNR : Arrêt de la navigation sur le Rhône Institutions/ Infrastructures Bourbon : OPA en vue de la famille fondatrice Panalpina : Le commissionnaire remonte la pente Cathay Pacific : Bénéfice triplé en 2013 Entreprises Libye : Le “Morning Glory” saisi par la marine américaine Suisse : Le rail a le vent en poupe International www.lantenne.com 69 ème année semaine 12 - Mars 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 Le spécialiste depuis 1981 de la Réunion et de l’Océan Indien Tél. : +33 (0)4 91 13 16 77 [email protected] COTRASUD l’hebdo “1,3% de gains de parts de marché sur les concurrents ` nord-européens” ©HMMM. Lindner

Hebdo sem12 2014

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Page 1: Hebdo sem12 2014

Hambourg

Le conteneur et les vracs ont dopé le trafic 2013

Avec 139 millions de tonnes, le port de Hambourg a enregistré en 2013 une croissance annuelle de 6,2 %. La direction du port allemand attribue cette progression à la hausse des marchandises diverses, et notamment du conteneur, mais aussi des vracs.

Le conteneur a constitué en 2013 le prin-cipal artisan de la croissance du trafic global du port de Hambourg (139 millions de tonnes, + 6,2 %). En effet, à 9,3 millions d’EVP, le nombre de boîtes a enregistré une progression de 4,4 % par rapport à 2012.

Bond des produits raffinés

Selon l’autorité du port hanséatique, cette évolution est due à la hausse de 10 % du trafic en transbordement pour la mer du Nord et la mer Baltique à laquelle il faut ajouter une aug-mentation des échanges avec l’Asie. La Chine a représenté l’an dernier à elle seule 29,9 % du

trafic du port avec 2,7 M EVP. Le trafic avec l’Amérique a baissé de 3,3 % avec 1,1 M EVP et l’Afrique a progressé de 12,4 % avec 268.000 EVP.

Le port de Hambourg estime avoir gagné 1,3 % des parts de marché sur ses concurrents nord-européens et en revendique 26,2 % pour l’année 2013. Il dit occuper la quinzième position dans le monde.

“Les résultats satisfai-sants obtenus en matière des marchandises diverses ont été atteints grâce à un bon équilibre entre l’export et l’import dans le secteur du conteneur”, souligne la direction de l’éta-blissement portuaire, précisant que ses termi-naux ont traité 4,8 millions d’EVP à l’import (en hausse de 4,3 %) et 4,5 millions d’EVP à l’export (en augmentation de 4,6 %). Au total, le nombre de conteneurs pleins s’est élevé à 8 millions d’EVP, soit 4,8 % de plus qu’en 2012. Quant aux boîtes vides, à 1,2 million, elles ont progressé pour leur part de 1,9 %.

Si le trafic conteneurisé s’est bien porté en 2013, le tableau est plus sombre pour le conventionnel. Ce secteur d’activité n’a re-présenté que 1,9 Mt, reculant de 7,6 % par rapport à 2012. Le port hanséatique attribue cette régression à la baisse de 19,3 % des vo-lumes à l’import. La direction explique que

le trafic d’agrumes déserte le conventionnel en faveur du conteneur. À 1,3 Mt, l’export de marchandises non conteneurisées a marqué de son côté un repli de 1,4 %.

Pour sa part, le secteur des vracs a progressé de

7,2 % pour s’établir à 42,3 Mt. Cette crois-sance est due à une hausse des vracs liquides et notamment au bond de 65,7 % des produits raffinés, qui ont terminé l’année sur un trafic de 7 Mt. Quant aux vracs solides, ils ont pro-gressé de 3 % à 19,7 Mt.

Vincent CalaBrèse

Clia :Les Français prennent goût à la croisière

Services portuaires :Les travaux à Strasbourg reportés

CNR :Arrêt de la navigation sur le Rhône

Institutions/Infrastructures

Bourbon :OPA en vue de la famille fondatrice

Panalpina :Le commissionnaire remonte la pente

Cathay Pacific :Bénéfice tripléen 2013

Entreprises

libye :Le “Morning Glory” saisi par la marine américaine

Suisse :Le rail a le vent en poupe

International

www.lantenne.com

69ème année semaine 12 - Mars 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

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le spécialiste depuis 1981

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“1,3% de gains de parts de marché sur les

concurrents `nord-européens”

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2 - Semaine 12 - Mars 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

La croisière est décidément le secteur porteur en matière de transport maritime. En 2013, ce marché a encore battu son record sur le Vieux Continent, avec 6,357 millions d’Européens transportés. Si la croissance n’a été “que” de 4 % comparé à l’an-née précédente, celle-ci atteint 43 % depuis le début de la crise économique, soit une progression annuelle moyenne de 7,1 % pen-dant cinq ans, selon les chiffres présentés lors de la 30e confé-rence annuelle Cruise Shipping qui s’est tenue à Miami du 10 au 13 mars.

Depuis 2008, tous les pays européens ont vu augmenter le nombre de leurs ressortissants nationaux ayant pris part à une croisière. Et cette tendance a surtout bénéficié aux marchés locaux, étant donné que “quatre Européens sur cinq ont choisi d’effectuer leur croisière en Europe”, la Méditerranée res-tant de loin leur première destina-tion, avec 3,5 millions de passa-gers cumulés en 2013.

500.000 Croisiéristes français

pierfrancesco Vago, pré-sident pour la zone Europe de l’Association internationale des compagnies de croisière (CLIA) s’est dit impressionné par les

chiffres de la croisière européenne en 2013, dont “la tendance à long terme montre une croissance toujours en hausse qui prouve la résilience du secteur malgré le ralentissement économique”. Selon lui, la croisière génère déjà 327.000 emplois et 37,9 milliards d’euros de retombées écono-miques annuelles en Europe.

Si l’ensemble des pays sources européens a augmenté sa “pro-duction” de voyageurs sur cinq ans, les tendances sont

beaucoup moins homogènes sur la seule année 2013. Sur cette période, c’est la France qui a vu sa contribution augmenter le plus. La crois-sance de 9 % du

nombre de passagers originaires de l’Hexagone a permis au pays de dépasser pour la première fois les 500.000 croisiéristes. Quelque 40.000 Français supplé-mentaires ont ainsi effectué un voyage en paquebot, principale-ment du fait de l’augmentation de l’offre au départ des ports du pays, selon CLIA. L’évolution a donc d’abord profité aux infra- structures nationales.

La source ne devrait pas se tarir puisque les compagnies s’at-tendent à ce que cette tendance perdure en 2014, à la faveur de la hausse continue des capacités en France. À en croire l’associa-tion, celle-ci sera essentiellement

le fait des trois opérateurs les plus importants – Carnival, MSC et Royal Caribbean –, qui se partagent 86 % du marché na-tional. Selon Georges azouze, président de CLIA France : “Le marché français de la croisière est devenu le quatrième euro-péen. L’ensemble des acteurs de la filière est très satisfait de ces résultats obtenus dans un envi-ronnement économique difficile”. Pour celui qui est aussi PDG de Costa Croisières France, les bases sont posées pour “le développe-ment dynamique du marché fran-çais dans les années à venir”.

La France reste aussi une des-tination de choix pour les croisié-ristes en général avec 2,2 millions de passagers, toutes nationalités confondues, ayant visité les ports hexagonaux. D’ailleurs, celui de Marseille a largement contribué à ce développement, passant même

de la neuvième à la sixième place des ports de croisière méditer-ranéens en 2013, avec à lui seul plus de la moitié du trafic total des ports français (1,188 million) et une croissance de 33 %.

le seCteur reConnu par l’ue

Le Royaume-Uni est tou-jours le premier marché source d’Europe avec ses 1,726 mil-lion de passagers. L’Allemagne (1,716 million, + 9 %) et l’Italie (869.000 passagers, + 4 %) com-plètent le podium. Quatrième, la France devance désormais l’Espagne, qui a vu le nombre de ses croisiéristes baisser fortement en 2013 (- 18 %), en ligne avec la mauvaise situation économique du pays.

Malgré cette fausse note, rob ashdown, secrétaire général de

CLIA Europe, s’est félicité de la croissance du secteur malgré la crise. Il a aussi salué “la nou-velle stratégie pour le tourisme côtier et maritime récemment adoptée par la Commission européenne. Nous sommes certains que cela va nous aider à renforcer ce secteur de premier plan et la place de l’Europe comme première des-tination touristique mondiale”. Bruxelles a présenté le 20 février quatorze mesures censées favo-riser le tourisme côtier, notam-ment en facilitant la coopération entre les acteurs du tourisme et les partenariats public-privé, tout en reconnaissant officielle-ment le potentiel de ce secteur en matière de croissance durable et de création d’emplois.

franck andré

Clia

Les Français prennent goût à la croisière2013 est une année record pour la croisière par le nombre de passagers européens qu’elle a séduit. Selon la CLIA, la France a dépassé l’Espagne pour devenir le quatrième contributeur du continent, grâce à l’augmentation de l’offre nationale.

Des actions peu valorisées et diffusées en logistiqueAcquises à la cause du développement durable, les associations Orée et Comité 21 ont mené une enquête sur les ressorts de la logistique durable auprès de leurs membres chargeurs, prestataires et collectivités locales. Malgré des enjeux environnementaux et économiques identifiés, son développement bute sur le partage des informations... et le coût.

À partir d’un panel composé à 30 % de prestataires transport-logistique, à 21 % de collectivités locales et à 16 % de chargeurs, plus des deux tiers des per-sonnes interrogées estiment la logistique durable stratégique. Et dans le cas des donneurs d’ordre, industriels et distribu-teurs, elle est présentée comme un moyen de répondre aux exigences réglemen-taires. Près de 77 % des personnes son-dées considèrent que sa prise en compte progresse même si les services impliqués demeurent opérationnels liés aux achats,

approvisionnements, à la supply chain et, bien sûr, à la logistique et au développe-ment durable. Spontanément, la logistique durable évoque l’environnement à travers l’efficacité énergétique, la maîtrise des achats, la réduction de l’empreinte carbone, des gaz à effet de serre et des consomma-tions d’eau. Induite, la dimension écono-mique est citée dans un second temps.

défiCit de CoMMuniCation

Les actions engagées se concentrent sur le transport et l’expérimentation, la mesure et la réduction des émissions carbone à travers des véhicules plus effi-caces, la formation et la sensibilisation des personnels. Avec la maîtrise du choix des fournisseurs, l’immobilier et l’emprise au sol sont spécifiques aux aménageurs et aux chargeurs, tandis que la gestion des déchets est l’apanage des prestataires transport- logistique. Point commun à tous cepen-dant, les initiatives menées souffrent d’un déficit de communication et sont mécon-nues. Susceptible d’expliquer ce constat, l’enquête note que les bénéfices de ces

actions “ne sont encore que moyenne-ment identifiés”. Sans surprise, les princi-paux freins cités sont le coût et le retour sur investissement jugés trop importants à l’heure où “les clients ne semblent pas prêts à payer plus pour une logistique plus durable. Le secteur est également caracté-

risé par des flux tendus posant la difficulté d’aller sur des ROI à temps long”. Le manque de données et de partage d’infor-mations ainsi que l’absence d’innovation de rupture sont également avancés.

érick deManGeon

Développement Durable

“Les bases pour le développement

dynamique du marché français”

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Livraison en ville par Deret à l’aide d’un véhicule électrique

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Au Parlement de Strasbourg, on s’attendait depuis de longs mois à ce que le dossier de la libé-ralisation de l’accès aux services portuaires soit enfin voté. Après les échecs de 2003 puis 2006, les travaux sont une nouvelle fois reportés.

lieselot Marinus, directrice des relations internationales de l’association des armateurs euro- péens (Ecsa), confirme le point de vue du rapporteur allemand Knut fleckenstein, selon qui trois raisons essentielles ont pesé sur la suspension du vote. S’il est vrai que le délai avant les prochaines élections euro- péennes de mars était insuffi-sant, ce motif n’était pas le seul.

Les co-rapporteurs n’auraient en outre pas trouvé de compromis sur le nombre de professions concernées par le texte. Enfin, il fallait trouver auprès de la future Commission européenne une cla-rification sur le dossier des aides d’État à l’égard des ports.

les pilotes Veulent poursuiVre le dialoGue

Pour la représentante de l’Ecsa, le contexte étant très politique, “les rapporteurs de-vraient se remettre au travail en septembre” et devoir attendre la nomination à Bruxelles de la nouvelle Commission fin oc-tobre pour savoir quelle sera la

politique de l’exécutif européen en matière portuaire.

Pour la Fédération française des pilotes maritimes (FFPM), “ce retard pris par la procédure législative en cours est très com-préhensible compte tenu de la difficulté pour la Commission et le Parlement de trouver un texte satisfaisant à tous points de vue”.

Le président de la fédération, frédéric Moncany de saint-aignan, souligne que “malgré le dialogue très intense entre la Commission et le comité Tran du Parlement européen, il n’a pas été possible d’aboutir dans un temps très contraint, pour cause d’élec-tions européennes, à une position prenant pleinement en compte les impératifs sociaux, économiques, environnementaux et sécuritaires des ports de l’Union”.

Les pilotes français disent avoir noté qu’entre le début des échanges avec les services de la

DG Move et le texte présenté en examen au Parlement européen, beaucoup d’éléments spécifiques au pilotage avaient été pris en compte. Ils constatent cependant que des éléments restent à préci-ser. Ils saluent en ce sens le travail du rapporteur Knut Fleckenstein. Selon Frédéric Moncany de Saint-Aignan, les amendements qu’il a proposés, ainsi que ceux présentés par plu-sieurs autres dé-putés européens, “évitent de sou-mettre le pilotage, dans un même port, à une concurrence néfaste mais lui im-posent une absolue transparence financière. À nos yeux cette transparence est né-cessaire vis-à-vis de tous les uti-lisateurs des services de pilotage, elle est indissociable de notre mission de service public”.

Dans les jours et les semaines à venir, il souhaite que “la pro-fession continue le dialogue constructif avec toutes les parties prenantes afin de suivre ce texte qui est maintenant en attente sur le bureau du Parlement européen”.

Il espère que, “contrairement aux deux premiers paquets por-tuaires, ce dossier aille à son terme et que le pilotage ma-

ritime français qui, depuis de très nombreuses années, a démon-tré sa pertinence soit conforté dans son organisation et puisse ainsi conti-nuer à assurer sa

mission de service public dans un cadre qui permette de renfor-cer la compétitivité des ports de l’Europe”.

Vincent CalaBrèse

l’antenne - Semaine 12 - Mars 2014 - 3

les transporteurs combinés critiquent les choix publics

Par courrier, le GNTC alerte le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, sur le manque de visibilité dans la politique de transfert modal de la France.

Depuis plusieurs mois, les membres du Groupement national des transports combinés (GNTC) s’inquiètent du manque de visibilité de l’action des pouvoirs publics en matière de trans-fert modal. En dépit des réunions consacrées à la relance du fret ferroviaire, leur président, Gérard perrin, a transmis par courrier au mi-nistre délégué aux Transports l’expression de son mécontentement. Opposé hier à la généralisa-tion du 44 tonnes, le GNTC y interpelle Frédéric Cuvillier sur “l’ambiguïté des aides à l’exploita-tion au transport combiné de marchandises n’en-courageant guère les entrepreneurs à s’investir dans ce mode, n’ayant aucune garantie ni clarté dans le temps de la part de leur tutelle”. En cause, l’appel à manifestation en vue de recenser les tra-fics combinés pour la période 2013-2017, et la stabilité du soutien public dit “aide à la pince”.

Actifs dans le rail-route, le fleuve-route ou le mer-route pour l’essentiel, ses opérateurs “sont dans une totale incertitude quant au montant réel de cette aide pour la durée de la période. Comment dans ces conditions, une entreprise peut-elle fonctionner, et prévoir sa politique tarifaire ainsi que son budget sans connaître

en début d’exercice le niveau de ladite aide” ? Gérard Perrin demande donc sa reconduction et sa stabilisation entre 2013 et 2017.

“De plus, il est inconcevable que l’aide soit versée plus de trois mois après la fin de l’exer-cice”. Le GNTC s’oppose en outre à la suppres-sion de l’aide à l’exploitation dans les points nodaux à compter de cette année. “L’économie réalisée doit être répartie sur l’ensemble des ma-nutentions éligibles”.

En conclusion, son président rappelle que les pouvoirs publics ont investi 288 millions d’eu-ros pour le lancement de l’autoroute ferroviaire Atlantique, “une technique qui ne représente que 2 % du fret ferroviaire”...

40.000 seMi-reMorques en Moins sur les routes

En 2013, le transport combiné ferroviaire a progressé de 16 %, soit la circulation de 800 trains supplémentaires retirant près de 40.000 semi- remorques sur les routes.

“Cette progression est comparable à l’acti-vité de l’autoroute ferroviaire, ce qui témoigne qu’il existe un réel potentiel de développement pour nos entreprises sachant que le transport combiné rail-route représente déjà 30 % du fret ferroviaire en France”.

érick deManGeon

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Signature d’un volet pour la préretraite des routiers

La CFDT, premier syndicat du transport routier de mar-chandises, a décidé de signer l’un des deux volets de l’ac-cord pour sauver le dispositif permettant aux chauffeurs de camions de cesser de travailler à 57 ans. Cet accord, conclu mardi 11 mars après trois mois de discussions tendues, permet d’appliquer le relèvement de 2 à 2,8 % des cotisations finan-çant le Congé de fin d’activité (CFA) décidé en décembre. Le patronat conditionnait cette hausse à un accord des syndi-cats sur quatre contreparties pour réformer le régime. Avec la signature de la CFDT, qui pèse 33 % des voix représen-tatives, le premier avenant re-cueille l’aval de tous les syn-dicats. Il entérine le passage de 25 à 26 ans de la condition d’ancienneté, l’abaissement du plafond de l’allocation versée et l’obligation d’embauche d’un conducteur cotisant lorsqu’un chauffeur prend son CFA.

En revanche, la CFDT, op-posée à un accord scindé en deux parties, a décidé de “ne pas signer le second volet”, supprimant la dérogation dite carrière longue qui permet aux salariés ayant commencé à travailler très jeunes de partir plus tôt à la retraite, a expliqué Thierry Cordier, représen-tant de la CFDT-Transports. “Nous étions à l’initiative de la proposition de sus-pension de la dérogation,

avec un retour à bonne for-tune, mais je n’avais pas mandat pour signer deux ac-cords, donc nous ne signons que le premier”, a-t-il ajouté. “Personne n’est à mettre au pilori. Tout le monde a pris ses responsabilités”, estime Thierry Cordier. Ce second avenant a reçu l’aval de trois syndicats (FO, CFTC et CFE-CGC) totalisant 40 % des voix. Pour être valide, un accord doit réunir au mini-mum 30 % des voix et ne pas être contesté par une majorité. La CGT a fait savoir qu’elle ne s’y opposerait pas.

Constatant l’état de ces-sation des paiements du dis-positif, le commissaire aux comptes avait déclenché il y a une semaine la procédure d’alerte, prélude à une saisine du tribunal en vue d’une mise en redressement. Fin janvier, le CFA affichait une trésore-rie déficitaire de 7,6 millions d’euros, en plus d’un déficit structurel de 185 millions d’euros. Pour la CFDT, “la prochaine étape est de négo-cier un accord dérogatoire permettant aux salariés li-cenciés économiquement de bénéficier du CFA” alors qu’il faut être en activité pour y prétendre. “Je pense à tous les chauffeurs de Mory Ducros ayant 56 ans et 25 ans de conduite”, a ajouté Thierry Cordier, selon lequel les dis-cussions doivent démarrer le 31 mars.

libéralisation des services portuaires

Les travaux à Strasbourg reportésÀ Strasbourg, le Parlement européen a annoncé la suspension des travaux sur le projet de libéralisation des services portuaires. Les rapporteurs ont décidé de ne se remettre au travail qu’en septembre 214. Les élections européennes du mois de mai ne sont pas le seul motif de ce report. Pour les professions concernées, le suspense dure depuis des années. Certaines sont à demi-rassurées, d’autres continuent de faire du lobbying.

Infrastructures/Institutions

“En attendant la politique

de la nouvelle DG Move”

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4 - Semaine 12 - Mars 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Comme chaque année, la CNR effectue l’entretien de ses écluses de Lyon à la Méditerranée. Plus de 300 personnes sont mobili-sées. Les écluses du Bas-Rhône seront fermées jusqu’au 20 mars à 5 heures, à l’exception de l’écluse de Port-Saint-Louis arrêtée du 23 mars au 3 avril. Afin que la navigation soit interrompue un mi-nimum de temps pour un minimum d’impact, la CNR concentre ses inter-ventions sur dix jours et mobilise plus de 300 personnes sur les 14 écluses à grand gabarit du Bas-Rhône. “En dehors de cette pé-riode de maintenance, la CNR ne

dispose que de 168 heures maxi-mum par an d’arrêt pour travaux ou lors d’incident”, précise la compagnie.

Les travaux concernent le génie civil des ouvrages, les équipements électro-

mécaniques et le contrôle com-mande. Ils relèvent à la fois de travaux récurrents sur l’en-semble de l’écluse (vidange du sas, entretien et net-toyage), de main-

tenance programmée des or-ganes de vantellerie notamment des portes (structure, galets, rails, prises d’eau, vannes, grilles, peinture…) ainsi que des

opérations ponctuelles touchant au génie civil.

Cette année, l’accent est mis sur une opération exceptionnelle menée à l’écluse de Gervans, dans la Drôme, avec la rénova-tion de la porte aval. Cette porte mesure 12,1 mètres de largeur, 18,1 mètres de longueur et la masse d’un vantail de la porte pèse 55 tonnes. Sortie par deux grues fin février, en nocturne, la porte est actuellement stockée

sur une dalle de béton de 500 m2 réalisée spécialement avant d’être transportée pour rénovation pen-dant un an. Durant l’arrêt de la navigation, les parties fixes de la porte sont remises en état. Le dé-montage des vantaux et la rénova-tion se dérouleront de fin mai 2014 à début 2015. Par construction, la porte possède deux portes aval ; l’écluse fonctionnera donc avec la seconde porte aval jusqu’en 2015. Ce chantier, estimé à 1,2 million

d’euros fait intervenir quasiment toutes les équipes de la direction régionale.

Des opérations de mainte-nance importantes sont égale-ment menées à Vaugris, Sablons et Pierre-Bénite. Elles complè-tent les interventions plus cou-rantes de maintenance, visites et contrôles habituelles réalisées sur les écluses.

Annick BérouD

CNR

Arrêt de la navigation sur le Rhône du 9 au 20 mars

“L’écluse dePort-Saint-Louisfermée jusqu’au

3 avril”

des corridors fret européens sous conditions

Il y a un an, l’Union internationale des che-mins de fer a lancé auprès de ses membres, les entreprises ferroviaires, une réflexion autour de la création de corridors fret prévue par le règle-ment européen n° 913/2010. Ce travail a abouti à la publication d’un recueil* posant les exigences et les sujets prioritaires à mener dans ce cadre. Au nombre de douze (goulots d’étranglement, coor-dination des travaux d’infrastructures, etc.), ces différents thèmes sont analysés au regard de leur importance pour le développement du fret ferro-viaire, et assortis chacun de propositions de mise en œuvre. Trois grandes catégories d’impératifs apparaissent dont l’amélioration de la coopération entre gestionnaires d’infrastructures et entreprises ferroviaires dans le but de prendre en compte l’expérience de celles-ci dans le secteur de la lo-gistique et auprès des clients du fret ferroviaire.

Fondé également sur une meilleure collaboration entre les deux parties, un deuxième volet porte sur l’interopérabilité et la continuité des services entre les différents réseaux européens, en incluant les itinéraires alternatifs. La troisième catégorie est consacrée à l’harmonisation des processus et dis-positifs techniques, opérationnels et administratifs le long des futurs corridors et de leurs itinéraires alternatifs. Cette demande d’harmonisation est complétée par la mise en place d’un mécanisme assurant un partage régulier des bonnes pratiques et enseignements acquis.

érick deManGeon

* Requirements of railway undertakings for the implementation of european rail freight corridors disponible à l’adresse www.uic.org/spip.php?article3239

Ferroviaire

rouen-port 2000

Nouveau titulaireDepuis quelques jours, le service de navette Rouen-Port

2000, assuré par Marfret Fluvio-Feeder, a changé de titu-laire. Le “Serenada” en place depuis plus de deux ans — il avait réalisé sa première rotation Rouen Port 2000 le 26 jan-vier 2012 — vient de céder sa place à l’“Amiko”. Ce dernier a débuté ses rotations entre le terminal de Grand-Couronne et Port 2000. Si le “Serenada” pouvait emporter environ 300 EVP, le nouveau venu est de 100 EVP plus grand : long de 100 mètres comme le premier, il peut embarquer 390 EVP. Le service de navette Rouen-Port 2000 propose plusieurs rotations chaque semaine. Marfret/Fluvio-feeder complète cette liaison avec un service par automoteur entre Rouen et le port tradition-nel du Havre.

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l’écluse de Saint-Gervans

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l’antenne - Semaine 12 - Mars 2014 - 5

La famille fondatrice de Bourbon envisage de lancer une OPA. Le plan, annoncé dimanche 16 mars, vise à faire grimper Jaccar Holdings, qui détient ac-tuellement 26 % de l’armateur, au moins au-delà de la barre des 50,1 %, a annoncé la société fami-liale de Jacques de Chateauvieux, ancien PDG et toujours président du conseil d’ad-ministration de Bourbon. “L’offre devrait être dé-posée auprès de l’autorité des marchés financiers (AMF) dans le courant du mois d’avril 2014 après avis motivé du conseil d’administration de Bourbon”,

a indiqué Jaccar, qui est basée au Luxembourg.

réunion le 21 Mars

À 24 euros par action, cette offre valoriserait Bourbon à 1,79 milliard d’euros, soit 24 %

de plus qu’à la clôture vendre-di 14 mars. Sans surprise, l’ac-tion Bourbon s’est envolée en Bourse : elle évoluait dans la matinée juste en dessous du

niveau envisagé de l’OPA, avec un bond de 22,7 %.

L’opération doit permettre à Jaccar de renforcer sa posi-

tion au capital, mais la holding entend maintenir Bourbon en Bourse. Elle ne mettra donc pas en œuvre une procédure de re-trait obligatoire en cas de succès. Inversement, elle se donne la pos-sibilité de ne pas donner suite à sa proposition si elle n’était pas as-surée d’obtenir au moins 50,1 % du capital de sa cible, a précisé la holding.

Le conseil d’administration de Bourbon a indiqué lundi 17 mars qu’il avait pris connaissance de cette OPA et qu’il allait procéder

“à un premier examen des prin-cipaux termes de ce projet d’offre publique lors d’une réunion qui se tiendra le 21 mars”.

Outre les 26 % déjà aux mains de Jaccar Holdings, le frère de Jacques de Chateauvieux, Henri, pos-sède lui 8 % de Bourbon, via sa société Mach-Invest. La famille Monnoyeur (engins de construction...) détient elle 5 %, tout comme la Financière de l’échiquier, tandis que 4 % du capital est auto-détenu ou

appartient aux salariés (1 %). La grosse part restante (51 %) constitue donc le “flottant” qui devrait constituer l’enjeu prin-cipal de l’éventuelle OPA.

Jaccar a toutefois souligné dimanche soir qu’il ne dépo-serait une offre qu’une fois obtenu le feu vert d’“un cer-tain nombre d’actionnaires”. Il lui reste également à s’assurer du financement de son offre par ses banques, a-t-il prévenu.

Marc préel

Bourbon

OPA en vue de la famille fondatriceLe principal actionnaire de Bourbon, la holding du membre de la famille fondatrice Jacques de Chateauvieux, a dévoilé un projet d’OPA visant à prendre la majorité du capital de l’ex-sucrier réunionnais devenu un poids lourd des navires pour l’industrie pétrolière.

Entreprises

enlèvement du “Baltic ace” d’ici fin 2014

La société néerlandaise de sauvetage Boskalis et son partenaire Mammoet Salvage ont été choisis pour enlever l’épave du “Baltic Ace”, échoué au large de Rotterdam fin 2012.

Le ministère néerlandais des Travaux publics a annoncé son intention de confier à Boskalis et à son partenaire Mammoet Salvage les opéra-tions d’évacuation de l’épave du “Baltic Ace”. Le navire roulier transporteur de voitures avait sombré le 5 décembre 2012 au large de Rotterdam après sa collision avec un porte-conteneurs, le “Corvus J”. L’accident avait causé la mort de onze membres d’équipage, tous travaillant à bord du roulier armé par Baltic Highway et im-matriculé aux Bahamas. Depuis, le “Corvus J” (8.372 tpl, 630 EVP) a été réparé à Rotterdam et renommé “Charon J”.

fin des traVaux en 2015

Le gouvernement estime qu’il est urgent de déplacer l’épave du car-carrier car sa présence constitue “une menace pour l’environnement

et pour la navigation” dans cette zone très fréquentée de la mer du Nord. Le navire gît à quelque 40 mètres de profondeur et affleure à seulement six mètres de la surface de la mer. Il se situe à 65 km des côtes néerlandaises et à en-viron 100 km du premier port d’Europe. Les au-torités espèrent signer le contrat mi-mars, pour un démarrage des travaux avant la fin de l’an-née 2014 et une évacuation complète de l’épave avant la fin de l’année 2015.

L’opération consistera en l’enlèvement total du “Baltic Ace” mais aussi de sa cargaison de voitures et des 540.000 litres de combustible encore présents dans ses soutes. Boskalis pré-cise que les travaux nécessiteront l’appui d’un navire d’assistance aux opérations de plongée, de remorqueurs, de barges et de grues flottantes. La société néerlandaise ajoute qu’elle prévoit l’intervention de ses filiales Dockwise et Asian Lift. Cette dernière est une société de levage basée à Singapour, joint-venture de Smit – une filiale de Boskalis – et de Keppel Fels, une en-treprise basée à Singapour, qui intervient dans la construction et la réparation de plate-formes de forage et de navires spécialisés.

franck andré

boskalis

everGreen

Le “Ever Lucent” inauguré à Kaohsiung

L’armateur taïwanais Evergreen a procédé à l’inau-guration le 10 mars du “Ever Lucent”, le quatrième porte-conteneurs de la série des “L” (8.508 EVP) ayant été construite par CSBC Corporation à Taïwan. La cé-rémonie s’est tenue dans les chantiers de Kaohsiung.

Le “Ever Lucent” fait partie de la flotte d’Evergreen Marine (Singapore) Pte Ltd, la filiale singapourienne du groupe. Le navire mesure 334,8 mètres de longueur hors tout, pour 45,8 mètres de large. Il est équipé de 948 prises fri-gorifiques et affiche un tirant d’eau de 14,2 mètres.

À l’instar de ses sister- ships de la série “L”, il pourra filer à une vitesse de 24,5 nœuds. L’unité est mise en service le 11 mars et va être affecté aux liaisons que l’ar-mateur taïwanais opère entre

l’Extrême-Orient et l’Europe. “Si l’on en croit les prévisions de nombreux économistes, la conjoncture mondiale est sur le point de s’améliorer. Ces perspectives encoura-geantes de croissance amènent Evergreen à renouveler sa flotte pour s’adapter à ce nouveau contexte de reprise écono-mique”, a indiqué Molly Mok, présidente d’Evergreen Marine (Singapore) Pte Ltd.

Evergreen Line a initié en 2010 un programme de renou-vellement de sa flotte. Cette initiative s’est concrétisée par une commande de 30 porte-conteneurs de la série des “L”, l’affrètement de cinq unités de 8.800 EVP et de dix d’une capa-cité de 13.800 EVP. L’armateur a signé en outre un engagement pour l’affrètement de dix autres navires de 14.000 EVP.

Vincent CALABrÈSE

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“4 % du capital est auto-détenu ou appartient aux salariés”

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Bourbon a actuellement une flotte de 485 navires

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6 - Semaine 12 - Mars 2014 - l’antenne Entreprises

En 2012, Panalpina avait été pénalisé par une amende anti-cartel qui lui avait été infligée par la Commission européenne. L’année 2013 s’est mieux ache-vée pour le groupe suisse. Il a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 2 %, s’établissant à 6,75 milliards de francs suisses (5,56 milliards d’euros, contre 6,61 md CHF en 2012. L’Ebit (la marge nette) du groupe est passé de 49,2 M CHF à 108 M CHF l’an dernier.Quant à la marge brute, elle a progressé de 7 % à 1,56 md CHF, soit 1,28 milliard d’eu-ros (contre 1,46 en 2012).

Dans le secteur du fret aérien, avec 825.100 tonnes, Panalpina a assisté à une hausse des volumes transportés de 3 %

en 2013 dans un marché global qui n’a progressé l’an dernier que de 1 %. Mais son bénéfice brut à la tonne a baissé de 2 % en raison notamment de la hausse des taux de fret en haute saison.

un trafiC annuel frôle la Barre

du 1,5 M eVp

Dans la commission de fret maritime, les volumes traités

ont progressé de 8 % par rapport à 2012. Une aug-mentation dont se satisfait plei-nement le groupe qui constate que l’évolution glo-bale du marché s’est élevée

l’an dernier à 3 % seulement. Panalpina dit avoir traité plus de

1,495 million d’EVP et juge le bénéfice brut unitaire par EVP stable. La marge brute a progres-sé de 7 %.

Quant à la branche logistique, elle a connu en 2013 un béné-fice brut en progression de 16 % à 437,7 M CHF alors qu’il ne s’était élevé qu’à 377,1 M CHF en 2012.

Le groupe a continué de déve-lopper l’an dernier ses activités d’entreposage et de distribution en mettant l’accent sur deux sec-

teurs : la technologie et la mode. Mais ces domaines ont terminé l’année sur une perte de 39,3 M CHF que l’entreprise suisse at-tribue notamment à des installa-tions déficitaires et des activités routières peu rentables.

Le groupe suisse espère en 2014 “stabiliser ses perfor-mances dans le secteur de la commission de transport aé-rienne, améliorer sa productivité et sa marge opérationnelle dans le fret maritime”, souligne peter

ulber. Il table sur une croissance de 2 à 3 % dans l’aérien et de 4 à 5 % dans le maritime. Dans le secteur de la logistique, il espère voir ses installations déficitaires redevenir rentables.

Panalpina est implanté dans plus de 70 pays. Le commission-naire de transport international possède un réseau de plus de 500 bureaux et agences. Il emploie au total plus de 16.000 salariés.

Vincent CalaBrèse

Panalpina

Le commissionnaire remonte la pentePour le commissionnaire de transport internationalet logisticien Panalpina, l’exercice 2013 s’est bien mieux déroulé qu’en 2012. Il attribue la hausse de ses performances à la logistique et à la commission de transport maritime ainsi qu’aux secteurs du pétrole et du gaz.

nouveau cycle de croissance annoncéLeader européen de la location de véhicules industriels, utilitaires et commerciaux, Fraikin vise un développement de ses activités de plus de 6 % par an jusqu’en 2018. Tout en confortant ses positions nationales, cette croissance sera alimentée par son déploiement à l’international.

Filiale de la Financière Truc à près de 70 % et d’Eurazéo à plus de 17 %, Fraikin est un poids lourd de la location de vé-hicules industriels sans conducteur avec un parc de 61.500 matériels. Le groupe détient en propriété directe 83 % de cette flotte et gère le reste pour le compte de tiers. Autre élément de com-préhension, 37.500 des véhi-cules en propriété sont basés en France contre 13.500 dans neuf autres pays européens. Déclarant un chiffre d’affaires de 653 millions d’euros avec un effectif de 2.800 personnes réparties dans 180 agences, son président Hugues rougier a présenté le 12 mars à Paris le nouveau plan stratégique de l’entreprise.

Autour de sept leviers que sont “l’investis-sement dans la flotte, l’innovation, la qualité

de service, la compétitivité, le positionnement premium, la mobilisation des équipes et la ren-tabilité”, le loueur vise une croissance annuelle de 6,2 % jusqu’en 2018. Avec des “taux de pro-gression de 1 à 20 %”, les dix pays dans lesquels Fraikin est présent contribueront à ce dévelop-pement, son réseau étant en parallèle appelé à s’étendre à d’autres territoires européens. Pour financer cette croissance, le groupe a élargi à la Grande-Bretagne et à l’Espagne son programme de titrisation initialement réservé à la France, pour un montant de 1,011 milliard d’euros. Cette

capacité lui donne d’ores et déjà la possibilité de financer une progression de 10 % dans les trois pays.

Ailleurs, le financement par leasing est privilégié “avec des lignes déjà disponibles pour permettre l’augmenta-tion de la flotte de 80 %”. Avec la France, l’essentiel du développement du groupe ciblera “l’Europe centrale et de l’Est”, confie Hugues Rougier.

À l’heure où l’emploi est un défi, Fraikin annonce 200 postes à pourvoir en 2014 dont 50 en urgence dans quatre

domaines : le commercial, la mécanique, la car-rosserie, et la conduite.

érick deManGeon

Fraikin

transnet

Commande de 1.064 locomotives de fretLa compagnie publique de logistique sud-africaine Transnet a annoncé lundi 17 mars la commande de 1.064 locomotives destinées au fret aux groupes canadien Bombardier, américain General Electric et chinois CSR et CNR, pour 50 milliards de rands (3,3 milliards d’euros).

Transnet a commandé 1.064 locomotives de fret pour 3,3 milliards d’euros. Bombardier et CSR Zhuzhou Electric Locomotive fourni-ront 599 locomotives élec-triques, tandis que General Electric (GE) et CNR Rolling Stock construiront 465 lo-comotives diesel, a précisé Transnet. Les constructeurs seront comme pour chaque commande du genre asso-ciés à des partenaires sud- africains, notamment des en-treprises contrôlées par des capitaux noirs.

“Made in soutH afriCa”

Il s’agit de la “plus impor-tante initiative d’investisse-ment d’infrastructure d’une entreprise en Afrique du Sud”, a précisé Transnet, précisant que toutes les locomotives

concernées — sauf 70 — se-raient assemblées dans les ateliers de sa propre division d’ingénierie et de matériel roulant. Les locomotives élec-triques seront “Made in South Africa” à au moins 60 % et les diesel à 55 %, s’est félicité le groupe public. Elles doivent être livrées dans les trois ans et demi suivant la finalisation du contrat.

Selon le magazine spéciali-sé “Engineering News”, CSR Zhuzhou Electric Locomotive fournira 359 locomotives élec-triques pour 14,6 milliards de rands (975 millions d’euros) et Bombardier Transportation 240 machines pour 10,4 mil-liards (695 millions d’eu-ros). CNR doit de son côté fabriquer 232 locomotives diesel pour 7,8 milliards de rands (520 millions d’euros) et GE 233 pour 7,1 milliards (475 millions d’euros). Le montant global de 50 milliards de rands prévoit frais de cou-verture et hausse des coûts, selon Engineering News

Bombardier — qui a construit le Gautrain, le train rapide reliant Johannesburg à Pretoria et leur aéroport, et a emporté plusieurs contrat de modernisation de la signali-sation — a confirmé la four-niture à Transnet de 240 loco-motives électriques conçues pour rouler à des vitesses at-teignant 100 km/h.

Hugues Rougier, président du directoire, Fraikin

© F

rai

kin

“Le groupe espère stabiliser ses performances

en 2014” Panalpina a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 2 % en 2013

© PanaLPina

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l’antenne - Semaine 12 - Mars 2014 - 7

Malgré la concurrence des compagnies asiatiques à bas coûts qui pèsent sur les perfor-mances de sa classe économique, Cathay a fait état d’un chiffre d’affaires annuel en hausse de 1,1 % à 100,5 milliards HKD, ses coûts diminuant d’autant à

96,7 milliards HKD, grâce à un fort recul de ses dépenses en car-burant (- 5,7 %) et en maintenance des avions (- 8 %) rendus pos-sibles entre autres par la réforme des avions les plus anciens et donc les plus gourmands. En 2013, Cathay Pacific a reçu 19 appareils

neufs, dont 5 A330-300, 9 B777-300ER et 5 Boeing cargo B747-8F tandis que 5 B747-400 (passagers) ont été réformés. La compagnie devrait recevoir 16 aéronefs sup-plémentaires entre janvier et dé-cembre 2014.

Le bénéfice opérationnel de l’exercice sous revue a été multiplié par 2,3 à 3,76 milliards HKD. Les résultats sont généra-lement conformes aux attentes du marché qui tablait sur un bénéfice net de 2,74 milliards HKD, selon le “Wall Street Journal”. Les

résultats reflètent “le renforce-ment du transport de passagers et les mesures i n t r o d u i t e s en 2012 pour protéger l’ac-tivité de la hausse des prix du car-burant” alors que “le fret continue de pâtir d’une intense concurrence et d’une demande en berne”, a ex-pliqué le patron de la compagnie,

Christopher Bratt. Le prix du carburant “demeure une source

d ’ i n q u i é t u d e pour le groupe et le secteur tout entier. Le carburant reste notre premier poste de dé-penses, repré-

sentant 39 % de nos coûts opé-rationnels en 2013”, a-t-il ajouté.

Gaël BranCHereau

Cathay Pacific

La compagnie triple son bénéfice en 2013

La compagnie hongkongaise Cathay Pacific a triplé son bénéfice net en 2013 à 2,62 milliards de dollars de Hong Kong (243 millions d’euros), sous l’effet conjugué de la hausse de ses revenus passagers et de la réduction de ses coûts fixes.

dynamisme à l’international, mais pas seulement

Ponctuée par la reprise de CEPL, l’année 2013 marque une nouvelle accélération de la croissance d’ID Logistics. Si l’international demeure le principal moteur de son développement, en France, le groupe affiche aussi une bonne santé commerciale.

Les performances d’ID Logistics, saluées par le prix de l’audace créatrice 2013 remis par le président de la République en septembre dernier à son dirigeant, éric Hémar, frisent la “success story” à la française. Avec une progression des re-cettes de plus de 31 %, l’exercice écoulé en écrit une nouvelle page. Avec un chiffre d’affaires de 735 millions d’euros, “ID Logistics a réalisé en 2013 une croissance remarquable dans toutes ses zones géographiques”, déclare son président. Intégration de CEPL à compter du 1er juillet incluse (+ 18,5 % à données comparables), le dévelop-pement du prestataire est une nouvelle fois dopé par ses activités internationales soutenues notam-ment en Russie, en Afrique du Sud, en Pologne et en Argentine. À l’origine de 43 % de ses reve-nus désormais, elles bondissent de plus de 45 % à 317 millions d’euros, marquées par l’exten-sion au Brésil de son partenariat avec le groupe Privalia, déjà client en Espagne. ID Logistics a ouvert par ailleurs deux nouvelles plates-formes, une pour MVideo en Russie, et une en Pologne pour Auchan.

Sur le marché français, le prestataire enre-gistre une croissance de 22,5 % avec un chiffre d’affaires de près de 418 millions d’euros. Cette augmentation est alimentée par “le maintien

d’un bon niveau d’activité en volume et par le démarrage de nouveaux dossiers au cours du quatrième trimestre”. Durant cette période, ID Logistics a été retenu par Carrefour pour l’amé-nagement d’un nouveau site aux Arc-sur-Argens, sur le parc des Bréguières de Barjane dans le Var, et par Suntory (groupe Orangina Schweppes, Européenne d’embouteillage) pour l’exploitation d’une plate-forme à Chessy (45). Dans le domaine des matériaux de construction, Point P à travers ses enseignes Cedeo et Brossette, lui a en outre confié la gestion de deux bâtiments logistiques à Derval (35) et à Satolas (69).

nouVelles perspeCtiVes

Pour 2014, le groupe déclare un portefeuille d’appels d’offres comparable à celui des années précédentes dans les différents pays où il est implanté. “La fin de l’intégration opération-nelle des sites CEPL devrait permettre de saisir les opportunités de développement commercial dans le secteur de la préparation de détail tant en France qu’à l’international”. En parallèle, plusieurs renouvellements de contrats sont an-ticipés à l’instar de ceux reconduits pour cinq ans avec Guerlain, Parfums Givenchy, Kenzo Parfums et Fendi (marques du groupe LVMH) depuis le 1er janvier. Aujourd’hui, ID Logistics exploite 170 sites dans quatorze pays totalisant 3,1 millions de m2 en Europe, en Amérique latine, en Asie et en Afrique. Son effectif s’élève à 13.000 personnes.

érick deManGeon

iD loGistiCs

GeoDis

nouveau contrat avec le ministère de la défense

Le ministère de la Défense vient d’attribuer à Geodis un nouveau contrat de transport de marchandises sur le territoire natio-nal français ainsi qu’en Allemagne. Ce nouveau marché complète ceux remportés en 2013 par le transporteur et logisticien filiale du groupe SNCF.

Geodis se voit confier un nouveau contrat de transport pour le compte du minis-tère de la Défense. Depuis le 1er janvier 2014, la filiale du groupe SNCF assure déjà les opérations de transport rou-tier de matériels techniques spécifiques dont le poids est inférieur à 30 kg ou supérieur à une tonne entre l’ensemble des dépôts et sites d’entre- posage de l’armée française et les 60 bases de Défense situées en France métropolitaine ainsi qu’en Allemagne.

opérations en franCe et en alleMaGne

Depuis des pièces de re-change, en passant par des pro-duits santé jusqu’aux matériels

informatiques, dans le cadre de ce contrat, Geodis transporte au profit des armées de terre, de l’air et de la Marine, ainsi que pour les “services inter-armées”, toutes les marchandises nécessaires à la vie des forces armées.

Ce nouveau contrat com-plète celui remporté par Geodis le 1er septembre 2013 pour le transport express en France. Celui-ci assure aux forces armées le transport urgent sur l’ensemble du terri-toire métropolitain. “Pour ré-pondre aux besoins des armées d’une réactivité maximale sur ce type d’envoi, Geodis a mis en œuvre une cellule de cinq personnes opérationnelle 7/7j et 24/24h”, indique la direc-tion de l’entreprise.

Depuis 2012, la filiale du groupe SNCF est partenaire du centre multimodal du ministère de la Défense de Villacoublay en complément de ses moyens propres, en tant que titulaire de marchés pu-blics de transport par voie ma-ritime, puis en 2013 par voie aérienne, pour le ravitaille-ment des forces armées fran-çaises partout dans le monde, rappelle Geodis.

V. J. C.

Entreprises

“Le fret continuede pâtir d’une intense

concurrence”

Un B777-300ER de la compagnie Cathay Pacific

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l’activité fret en baisse de 3,6 %L’activité fret du groupe hong-kongais Cathay Pacific a

continué de subir en 2013 l’impact de la faible demande du secteur. Quelques signes de reprises se sont fait sentir sur les trois derniers mois de l’année sans pour autant permettre d’at-teindre le niveau de l’activité enregistré en 2012. Les revenus provenant de l’activité fret se sont élevés en 2013 à 23,663 mil-liards de HK$, en baisse de 3,6 % comparé à l’an passé. La capacité de Cathay Pacific a augmenté pour sa part de 1,7 % mais le taux de remplissage a chuté de 2,4 points à 61,8 %. Tout au long de l’année 2013, la compagnie dit avoir tenté d’ajuster son offre de transport à la demande existante. Quant au nou-veau terminal Cargo de l’aéroport international de Hong Kong, qui est entièrement opérationnel depuis octobre 2013, il devrait permettre à la compagnie d’améliorer son efficacité et réduire les coûts sur le long terme.

Vincent CALABRèSE

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8 - Semaine 12 - Mars 2014 - l’antenne International

Le “Morning Glory”, saisi par la marine américaine, est en route pour la Libye. La marine amé-ricaine a ainsi mis fin à la pre-mière tentative des rebelles, qui bloquent les terminaux pétroliers depuis juillet en réclamant l’au-tonomie de la région orientale de Libye, d’exporter le pétrole qu’ils détiennent.

“Les forces américaines, à la demande des gou-vernements libyen et chypriote, ont abordé et pris le contrôle du pé-trolier «Morning Glory», un navire qui avait été cap-turé un peu plus tôt ce mois-ci par trois Libyens armés”, a an-noncé le responsable du service de presse du Pentagone, l’amiral

John Kirby. L’opération, qui n’a fait aucun blessé, a été ap-prouvée par le président Barack obama et a eu lieu peu après 2 heures lundi 17 mars, “dans les eaux internationales au sud-est de Chypre”. Elle a été menée par deux destroyers, l’“USS Roosevelt” et l’“USS Stout”. Les

hommes qui sont montés à bord du “Morning Glory” ont été chargés de l ’ a c h e m i n e r “vers un port de Libye”.

Les autori-tés chypriotes ont de leur

côté indiqué que le “Morning Glory” était immobilisé dans les eaux internationales au sud-est de Chypre depuis samedi

15 mars, mais n’avait pas de-mandé d’autorisation pour entrer dans un port. Des navires chy-priotes “ont été déployés pour surveiller le pétrolier, qui s’est arrêté à 18 milles nautiques au sud du port de Limassol”, dans le Sud de l’île, avant d’être abordé par les Américains.

Le “Morning Glory” était arrivé le 8 mars au port d’al-Sedra, contrôlé par les re-belles. Peu après, il se mettait à charger du brut. Le procureur général libyen avait immédia-tement ordonné l’arrestation du navire et de son équipage, et la marine libyenne avait annoncé

avoir cerné le port pour l’empê-cher de sortir. Le 11 mars, les au-torités libyennes ont admis que le navire, ayant chargé au moins 234.000 barils de brut, avait “profité des mauvaises condi-tions climatiques pour prendre le large” et échapper à l’escorte des forces libyennes.

Le gouvernement intérimaire libyen a confirmé la prise de contrôle du pétrolier, et “remer-cié en particulier les États-Unis et la république de Chypre”. Il a affirmé que le navire était en route pour la Libye et assuré que les membres d’équipage “seront traités conformément aux lois

nationales et internationales”. “Le pétrole est le nerf de l’éco-nomie nationale et toute atteinte aux richesses du peuple libyen est inacceptable et ne saurait rester sans réponse”, ajoute-t-il.

À Chypre, deux Israéliens et un Sénégalais soupçonnés de s’être rendus sur le navire et d’avoir négocié l’achat de brut ont été interrogés samedi 15 mars par la police. Mais ils n’ont pas été arrêtés et ont pris dimanche 16 mars l’avion pour Tel-Aviv, les autorités chypriotes n’ayant pas la preuve que le délit présumé avait été commis dans les eaux territoriales.

libye

Le “Morning Glory” saisi par la marine américaine

Le “Morning Glory”, un pétrolier chargé de brut acheté illégalement aux rebelles libyens, a été saisi par les forces spéciales de la marine américaine en Méditerranée et faisait route lundi 17 mars vers la Libye.

accord sur le financement du canalLe consortium international chargé des travaux d’élargissement du canal de Panama (GUPC), dirigé par le constructeur espagnol Sacyr, a indiqué vendredi 14 mars avoir signé avec l’autorité du canal de Panama (ACP) l’accord annoncé fin février, qui devrait lui permettre d’achever le chantier en décembre 2015.

Un accord définitif a été signé sur le finan-cement de l’élargissement du canal de Panama. “GUPC et ACP ont signé l’accord pour la poursuite de la construction du troisième jeu d’écluses”, a indiqué le consortium, dont Sacyr a transmis une copie à l’autorité boursière espa-gnole (CNMV). “Les principaux termes de l’ac-cord correspondent aux points sur lesquels se basait l’accord de principe conclu il y a environ deux semaines”.

100 Millions de dollars CHaCun

Après une crise de deux mois, GUPC et l’ACP avaient annoncé le 28 février un accord sur le financement du surcoût du chantier. Conformément à ce qui avait alors été annoncé par l’ACP, les deux parties “se sont engagées à

injecter 100 millions de dollars chacune” dans le projet, ce qui “permettra d’avancer les tra-vaux”, précise le consortium. “L’accord établit également que les travaux seront achevés en dé-cembre 2015”, ajoute GUPC. “Le projet du troi-sième jeu d’écluses, l’un des plus importants pro-jets d’ingénierie au niveau mondial, est avancé à 70 %”. L’accord sur le co-financement entre les deux parties “inclut”, précise GUPC, “un nou-velle ligne de financement qui implique l’assu-reur Zurich” ainsi que “la prolongation du mo-ratoire sur certains paiements pour permettre des investissements sur le chantier”.

La crise, liée à un surcoût estimé à 1,2 mil-liard d’euros (1,6 milliard de dollars), a en-traîné un ralentissement des travaux et leur in-terruption pendant deux semaines en février sur l’un des plus gros chantiers de génie civil au monde, mettant en péril la livraison à temps de la voie élargie. Initialement espérée pour cette année, coïncidant avec le centenaire du canal, l’inauguration de la voie élargie avait déjà été repoussée à mi-2015 en raison de pré-cédents contretemps. La Commission euro-péenne avait salué fin février un accord qui “permettra de finaliser la réalisation de cette infra- structure-clé pour l’économie mondiale”. Sacyr a essuyé une perte de près de 500 millions d’eu-ros en 2013, en partie liée à la crise sur le chan-tier du canal.

panama

Cameroun

Coopération entre le port de Kribi et le Havre

Haropa-Port du Havre et le complexe industrialo-portuaire camerounais de Kribi (CIPK) ont signé, en France, un accord international de coopération pour la mise en œuvre opérationnelle du schéma directeur d’aménagement général du CIPK, situé sur la côte Ouest camerounaise.

C’est pour une durée de deux ans renouvelable que l’accord-cadre de coopéra-tion franco-camerounais entre Haropa-Port du Havre et le complexe industrialo-por-tuaire de Kribi a été signé au Havre le jeudi 13 mars 2014.

Il se décline en plusieurs missions d’assistance tech-nique financées par l’Agence française de développement. Un état des lieux sera réalisé avec l’appui d’experts, notam-ment des membres du person-nel du Grand Port maritime du Havre (GPMH) à l’occasion de missions à Kribi. Des ex-perts camerounais de l’unité opérationnelle du projet de CIPK effectueront un séjour au Havre afin de partager l’ex-pertise avec leurs homologues

du GPMH soit par le biais d’entretiens individuels, soit par celui de courtes inter- ventions organisées par l’Iper.

Selon Haropa, la mission sera conduite par Jean-Yves le Ven, expert maritime et portuaire. Et l’établissement d’ajouter que, dans le cadre de cet accord, “le GPMH et sa communauté portuaire met-tront une nouvelle fois leur ex-pertise au service du dévelop-pement économique et social de ports étrangers”.

une trentaine d’aCCords

de JuMelaGe

Depuis 1977, Haropa-Port du Havre a signé une trentaine d’accords de jumelage et de coo-pération, avec notamment les ports d’Incheon (Corée du Sud), Osaka (Japon), Virginie (États-Unis), Kaohsiung (Taïwan), Singapour, Bahia-Blanca (Argentine), Riga (Lettonie), Sao Francisco Do Sul (Brésil), Shanghai (République popu-laire de Chine), ainsi qu’avec le Québec, Dalian (République populaire de Chine), l’État de Caroline du Nord (États-Unis), la province des Moluques du Nord (Indonésie) et les autorités portuaires d’Uruguay, du Pérou et d’Haïti.

“Le pétrole est le nerf

de l’économie nationale”

Le “Morning Glory” était arrivé le 8 mars au port d’al-Sedra

Page 9: Hebdo sem12 2014

l’antenne - Semaine 12 - Mars 2014 - 9

Pour le transit de marchan-dises à travers les Alpes suisses sur les axes majeurs européens Nord-Sud, les chargeurs ont fait appel au rail en 2013 comme ra-rement ces dernières années. Le ferroviaire a décroché l’an der-nier une part modale de 66 % : il faut remonter à 2006 pour trou-ver une performance comparable. Depuis, il stagnait un peu au-des-sus de 60 %.

Le rail a pu capitaliser sur sa fiabilité, explique en substance l’Office fédéral (ministère) des transports : “Sa hausse est prin-cipalement due à une exploita-tion sans perturbation, ce qui renforce la confiance des inter-venants du marché”. En chiffres absolus, il a trans-porté 25,2 millions de tonnes, dont 15 millions sur l’axe du Gothard et 10 millions sur l’axe du Simplon qu’emprunte le nouveau tunnel du Lötschberg.

Un peu plus de 80 % du marché se partage entre les compagnies helvétiques BLS

(privée) et CFF Cargo (filiale des Chemins de fer publics). Seul Crossrail vient perturber signi-ficativement cette double hégé-monie avec une part de 13 %. Le transit ferroviaire à travers les Alpes suisses a connu une aug-mentation de 6,2 % en un an, à pondérer par des interruptions de ligne en 2012 : en configura-tion normale, sa croissance aurait été de 4 %, souligne l’Office des transports.

Baisse des CaMions

Le trafic a été stimulé par l’amélioration de la conjonc-ture. Il a profité en particulier de la relance des échanges com-

merciaux avec l’Italie voisine dont l’économie se redresse peu à peu : les effets se sont fait sentir à partir du second semestre, note l’Office fédéral. Mais tous modes confondus, il n’a

progressé que de 1,8 %, soit un total de 38 millions de tonnes

qui demeure inférieur aux années d’avant-crise. Cela signifie que la route, elle, a moins transporté en 2013 qu’en 2012 : sa baisse atteint environ 5 % en volume, à 12,9 millions de tonnes.

Le nombre de camions di-minue, à 1,143 million d’uni-tés. Mais il représente encore près de 500.000 poids lourds de trop par rapport au seuil de 650.000 camions que s’est fixé le gouvernement suisse à l’hori-zon 2018, comme niveau accep-table de nuisance dans le massif alpin. Un objectif pour lequel il a multiplié les mesures dissuasives depuis de nombreuses années,

dont la RPLP, la redevance sur le trafic des poids lourds, la version helvétique de l’Eurovignette. Il fau-drait un retournement spectaculaire pour que le pari soit gagné dans les quatre ans. Le nouveau tunnel du Gothard, pilier du transfert modal, n’entrera en service qu’en 2019 et mettra sans doute quelques temps à produire ses effets.

Christian roBisCHon

Suisse

Le rail a le vent en poupeLe ferroviaire a transporté 2 tonnes sur 3 du fret qui a transité par les Alpes suisses en 2013, une part inégalée depuis sept ans.

raul Castro appelle à accélérer les travaux du port de Mariel

Le président cubain raul Castro a appelé à accélérer les travaux du port en eaux profondes de Mariel, à 45 km à l’ouest de La Havane, afin d’“atteindre le décollage économique” dont a besoin le pays. “Je vous félicite tous, ceux qui di-rigent et réalisent les travaux, pour ce que vous avez fait jusqu’à présent, mais il faut faire plus et mieux”, a affirmé le président en visitant samedi 8 mars le port, le plus gros investissement d’in-frastructures de l’histoire de Cuba, selon le quo-tidien officiel du Parti communiste, “Granma”. Avec le port à conteneurs de Mariel, construit par le groupe brésilien Odebrecht et financé par le Brésil, “nous défendons l’avenir économique du pays”, a ajouté le président cubain. “Ici se trouvent les bases pour atteindre le décollage économique dont nous avons besoin”, a-t-il souligné. La visite du président à Mariel avait notamment pour objectif de “réviser les inves-tissements réalisés dans les voies ferrées, les routes, les réseaux hydraulique et électrique,

les infrastructures de télécommunications, les systèmes techniques et de sécurité”, selon “Granma”.

Officiellement inauguré le 27 janvier en présence de la présidente brésilienne, Dilma rousseff, le port de Mariel prévoit un dévelop-pement sur dix ans, sur une zone de 465 km2 comprenant le port lui-même et une zone franche industrielle et commerciale. Cherchant à attirer les investissements étrangers, les autorités com-munistes cubaines entendent faire de la zone de développement spéciale de Mariel une enclave de haute technologie destinée au marché cubain et au transbordement dans l’optique de l’élargissement du canal de Panama.

Le Brésil, deuxième partenaire commercial de Cuba après le Venezuela, a apporté un crédit de 802 millions de dollars pour les travaux de Mariel et la présidente Rousseff a annoncé fin janvier le déblocage d’un nouveau crédit de 290 millions de dollars pour l’extension des travaux.

Cuba

brésil

le pays importe des camionneurs de Colombie

Pour faire face au manque chronique de main-d’œuvre, des entreprises de transport de marchandises de l’État de Parana, au sud du Brésil, ont commencé à recruter des routiers en Colombie.

Le Brésil importe des ca-mionneurs de Colombie faute de main-d’œuvre. Selon Gilberto Cantu, président du syndicat des entreprises de transports de marchan-dises du Parana (Setcepar), le déficit de camionneurs est estimé à 100.000 au Brésil. Dans ce pays aux dimensions d’un continent, le transport de marchandises se fait essentiel-lement par voie terrestre car il n’existe pratiquement pas de voies ferrées. Un premier groupe de dix Colombiens arrivés en février vient de ter-miner l’entraînement pour

commencer à conduire sur les routes brésiliennes. “Ils gagnent 40 % de plus et ont plus de droits sociaux que là-bas”, a assuré Gilberto Cantu. D’après lui, des entreprises d’autres États brésiliens veu-lent recruter des Colombiens. Le Setcepar a déjà reçu 230 demandes de routiers co-lombiens. ricardo Camacho, 46 ans et routier depuis dix-huit ans, est un des Colombiens qui a choisi de venir au Brésil attiré par les conditions de travail. En Colombie, il conduisait des camions de transport de conteneurs. Depuis 2011, 11.000 nouveaux routiers ont été formés au Brésil mais c’est insuffisant pour répondre à la demande, a indiqué la Confédération nationale des transports qui n’a pas d’estima-tions précises mais affirme que le manque de main-d’œuvre fait que de nombreux camions et autocars restent au garage.

International

“Relance des échanges commerciaux avec l’Italie”

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80 % du marché ferroviaire suisse se partage entre BLS et CFF Cargo

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12 - Semaine 12 - Mars 2014 - l’antenne Prévisions de départs du port de Marseille

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Page 16: Hebdo sem12 2014

16 - Semaine 12 - Mars 2014

Japon

Collision entre deux navires au large de Tokyo

Près d’une douzaine de navires et avions japonais ont poursuivi mercredi 19 mars les recherches pour tenter de re-trouver huit Chinois portés disparus depuis mardi 18 mars après une collision entre leur navire et un autre au large de Tokyo. Le “Beagle III”, navire conventionnel de 130 mètres (12.630 tjb) battant pavillon panaméen, a coulé après avoir heurté par temps calme le “Pegasus Prime”, porte-conteneurs sud-coréen de 127 mètres (700 EVP), dans la nuit du 17 au 18 mars, à 3 h 10 locales. Le “Beagle III” quittait le port de Yokohama alors que le “Pegasus Prime” y entrait. Onze des vingt membres d’équipage du “Beagle III”, des Chinois, avaient été immédiatement sauvés, et

parmi les neuf disparus un a été retrouvé mais est décédé ensuite. “Sept navires et trois avions ont été envoyés aujourd’hui à la recherche des personnes toujours disparues, tout en nettoyant les traînées d’huile laissées par ces navires”, a expli-qué mercredi 19 mars un porte-parole des garde-côtes. Il a ajouté qu’un des navires de recherche a détecté un objet qui pour-rait être le “Beagle III” par 100 mètres de fond. En revanche, les huit marins n’ont pas été retrouvés. Les six Sud-Coréens et huit Birmans qui formaient l’équipage du “Pegasus Prime” sont sains et saufs. La baie de Tokyo enregistre un gros trafic maritime avec quelque 500 navires qui entrent et sortent chaque jour.

MouvementsFlorence berthelot, la déléguée

générale adjointe de la FNTR a été élue pour un an, le 6 mars dernier, à la présidence du Comité de liaison auprès de l’Union européenne pour le transport de marchandises (CLTM). Ce comité est l’instance au sein de laquelle sont traitées les questions de politique européenne des transports. Il réunit les associations membres de l’IRU (Union internationale du transport rou-tier), établies dans l’UE. Depuis 2008, Florence Berthelot occupait la fonc-tion de vice-présidente du CLTM. Elle succède au Néerlandais alexander sakkers. La Fédération nationale des transports routiers s’est félicitée de cette “reconnaissance du travail dé-ployé par la FNTR au sein de l’IRU. Ainsi Georges Causse a-t-il été pré-sident de la Commission sociale de l’IRU de 1995 à 2014, contribuant à la déclaration commune IRU-ETF de dé-cembre 2012 contre la libéralisation du cabotage”.

Deux vice-présidents ont été dési-gnés aux côtés de la Française, erik oestergaard, PDG de l’association danoise, DTL, et peter Tropper, se-crétaire général de l’association autri-chienne, AISÖ.

Hervé levifve a été nommé res-ponsable Études et Développement de Sogaris, sous la direction de Christophe ripert, directeur Immobilier du groupe. Il aura pour missions d’initier des actions de recherche de foncier et de mettre en œuvre et développer les concepts d’immobilier logistique urbain portés par le groupe. Il développera no-tamment de nouvelles approches pour améliorer le fonctionnement logistique du territoire de l’agglomération pari-sienne. Hervé Levifve sera également en charge de l’analyse de la faisabi-lité des projets et mènera pour chacun d’entre eux les phases “études”. Il devra les porter jusqu’à leur phase opération-nelle et réalisera enfin des prestations d’études en immobilier logistique urbain pour le compte des collectivités ou des aménageurs.

Le PDG du groupe LBC Tank Terminals, brett simpson, vient de dé-missionner. Après avoir vécu et travaillé sur de nombreux sites dans le monde, il a récemment pris la décision personnelle de rapatrier sa famille au Royaume-Uni. Pour la période de transition, le deuxième exploitant mondial indépen-dant de terminaux de stockage de pro-duits chimiques a nommé iain Coucher PDG intérimaire. Le successeur de Brett Simpson par intérim a déjà occupé des postes de PDG intérimaire dans le secteur des infrastructures, notam-ment chez Network Rail, Tube Lines et Transys. Brett Simpson, qui était entré chez LBC en 2009, passera sa dernière journée au sein du groupe le mercredi 19 mars.

AgendasÀ travers les témoignages de

Bledina, filiale du groupe Danone, Ontex, Cargill ou de la Kühne Logistics University de Hambourg, l’éditeur in-formatique Transwide réunit le 25 mars 2014 à Bruxelles des chargeurs, in-dustriels et distributeurs, en vue de dresser un état des lieux sur la gestion et l’optimisation des flux de transport internationaux. Gratuit et en anglais, cet événement baptisé Transport Efficiency Forum s’adresse aux direc-teurs logistiques, gestionnaires et pla-nificateurs des transports et des opé-rations. Inscription et renseignements à l’adresse www.transport-efficiency-forum.com

Train mythique, l’Orient Express va revivre à Paris le temps d’une exposition à l’Institut du monde arabe au printemps, alors que la SNCF, partenaire de l’évé-nement, imagine de lancer d’ici 2020 un train de croisière de luxe en Europe. Une locomotive à vapeur, trois voitures et un wagon-restaurant du train légendaire qui reliait les capitales européennes à Istanbul, seront installées sur le parvis de l’IMA pour l’exposition “Il était une fois l’Orient Express” qui démarre le 4 avril. L’exposition, qui se tiendra jusqu’au 31 août, “sera un événement populaire mais aussi de haute qualité intellectuelle et artistique”, assure Jack lang, prési-dent de l’IMA, lors d’un tour à bord de voitures de l’Orient Express. Sur 800 m2, l’IMA “proposera une traversée à travers une histoire agitée, qui a contribué à construire le monde moderne. Avec ce train, ce sont les empires austro-hon-grois, ottoman, leur basculement, la naissance du monde arabe, la colonisa-tion et la décolonisation que le visiteur verra défiler”, poursuit Jack Lang.Frets maritimes

Les vracs secs marquent le pasLes vracs secs ont chuté en fin de semaine dernière, après avoir atteint leur plus

haut niveau en deux mois, tandis que les frets pétroliers divergeaient.Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 14 mars à 1.477 points, contre 1.543 points

une semaine auparavant. Mardi 11 mars, le BDI avait atteint 1.580 points, son niveau le plus élevé depuis deux mois, porté comme les semaines précédentes par une hausse des échanges de minerai de fer entre l’Australie (premier exportateur mondial) et la Chine (premier consommateur mondial). Mardi, le Baltic Capesize Index (BCI) avait également atteint un plus haut en deux mois, à 3.045 points. Mais les tarifs des capesize ont brutalement chuté mercredi 12 mars après une forte baisse du prix du minerai de fer causée par “des rumeurs sur un resserrement du crédit et la montée des stocks dans les ports en Chine”, ont expliqué les analystes du courtier maritime Fearnleys. Le BCI a donc terminé la semaine à 2.677 points, contre 2.980 points le vendredi précédent. De son côté, le marché des panamax a tenté de se redresser la semaine dernière, après avoir atteint la semaine d’avant un plus bas en six mois. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé à 1.113 points vendredi, contre 1.075 points une semaine auparavant. “Le moral des opérateurs était plutôt atone” la semaine dernière, mais les propriétaires de navires s’attendaient à une amélioration du marché, qui avait été peu actif ces derniers temps, ont indiqué les experts du courtier Icap Shipping.

Enfin, les frets pétroliers ont de nouveau divergé la semaine dernière, les prix pour l’acheminement de pétrole brut continuant de décliner tandis que ceux pour le trans-ports de produits pétroliers restaient stables. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini à 679 points vendredi 14 mars, contre 689 points la semaine précédente. Jeudi 13 mars, le BDTI a touché son plus bas niveau depuis fin novembre, à 676 points. “Les nouvelles commandes de transport de brut pour mars sont tombées au goutte-à-goutte, ce qui a fortement pesé sur les tarifs des VLCC”, a-t-on rapporté chez Fearnleys. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 626 points vendredi, contre 625 points sept jours auparavant.

ÉchouageLes autorités grecques s’apprêtaient

lundi 10 mars à intervenir pour préve-nir la pollution que pourrait provoquer un porte-conteneurs turc échoué au large de l’île touristique de Mykonos en mer Égée. “Le remorquage du navire est difficile vu les forts vents qui souf-flent dans la région, s’élevant à plus de 6 Beaufort (50 km/heure)”, a indi-qué un responsable de la police por-tuaire. Le porte-conteneurs turc “Yusuf Cepnioglou”, qui a pris un angle de gîte lundi 10 mars et pourrait couler, avait échoué samedi 8 mars près d’une côte rocheuse dans le Nord de l’île de Mykonos, dans l’archipel des Cyclades avec à bord onze membres d’équipage qui sont tous sains et saufs. La société turque propriétaire du navire ainsi que les autorités grecques “ont pris toute mesure nécessaire pour prévenir une éventuelle pollution et sont prêtes à intervenir s’il coule”, a assuré la police portuaire. Le porte-conteneurs avait appareillé de Turquie et sa destination était la Tunisie.

ReclassementLa branche du transport routier et

l’organisme collecteur des fonds de la formation du secteur ont lancé lundi 10 mars un site internet pour facili-ter le reclassement des salariés de Mory Ducros qui seront licenciés dans les semaines à venir. Lancé avec le concours financier de l’État, le site in-ternet www.t-clic-emploi.com comp-tait plus de 400 annonces lors de sa mise en ligne lundi matin. L’objectif est d’arriver à court terme à un millier d’offres.

Un porte-conteneurs en provenance d’Afrique de l’Ouest s’est échoué mer-credi 12 mars sur une berge de la Seine à environ une cinquantaine de kilomètres du port de Rouen, avant d’être remis à flot dans la soirée, a-t-on appris de source portuaire. Le “Safmarine Linyati”, porte-conteneurs battant pavillon sri lankais, de 140 mètres de long, 22 mètres de large et 12.000 tonnes de port en lourd, s’est échoué un peu à l’extérieur du chenal – le milieu du fleuve où le tirant d’eau est le plus fort, à hauteur de la commune

du Trait (Seine-Maritime). “Il s’est légè-rement déporté mais il n’y a eu aucun

dégât, aucune pollution et aucune gêne pour le trafic”, a indiqué un porte-pa-role du Grand Port maritime de Rouen. Deux remorqueurs ont vainement tenté de le remettre à flot en fin de matinée. Une nouvelle tentative a eu lieu avec succès vers 20 h 30, avec l’aide de la marée. Le navire qui appartient au groupe Maersk, devait repartir pour Rouen. Ce genre d’in-cident est assez peu courant. En 2013, sur la Seine, du Havre à Rouen, il n’y a eu qu’un seul incident similaire pour un trafic de 3.000 navires.

Le “Safmarine Linyati” s’échoue près de Rouen

Le “Safmarine Linyati” appartient au groupe Maersk

Le “Pegasus Prime”, porte-conteneurs de 7.406 tjb