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ORIGINE, PRINCIPE ET APPLICATION KATA DE JÛDÔ “ Les Kata sont l’esthétique du Jûdô. Dans les Kata se trouve l’esprit  du Jûdô, sans lequel il est impossible d’apercevoir le but ”. Kanô Jigorô Le Kata est une philosophie de l'acquisition et de la transmission des connaissances de la Tradition japonaise. Son origine est très ancienne. Le Kata, outil philosophique et pédagogique, a été choisi par le fondateur du Jûdô pour assurer la transmission de son art. Ji-Ta-Kyô-Ei Prospérité mutuelle. Ji : soi-même. Ta : l’autre. Kyô : les deux, tous, mutuel. Ei : prospérité. Cette maxime constitue – avec “ Seiryoku- Zen’yô “ : meilleure utilisation de l’énergie – la référence de l’enseignement de Maître Kanô Jigorô, Fondateur du Jûdô Kôdôkan. Dans le Kata, cette maxime se traduit par la volonté de Uke de réaliser des attaques sincères afin que la technique de Tori puisse être appliquée avec efficacité. Pour qu’une technique réussisse, c’est un travail de collaboration réciproque. > Kanô Jigorô,  Maître-fondateur du Jûdô  (1860-1938) > Kondo M.  > Nage-no-Kata : Kata Guruma Maître Kondo Mitsuhiro (né en 1934), 9 e Dan Hanshi de Jûdô, 7 e Dan Kyoshi d'Aïkidô et 6 e Dan de Karatédô. Professeur établi en Europe de 1957 à 2009.

Le Kata est une philosophie de l'acquisition et de la ... · Élaboration du Jûdô en fonction de la place du Kata dans la culture japonaise, il était naturel pour Kanô Jigorô

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Origine, PrinciPe et aPPlicatiOn

Kata de Jûdô

“ Les Kata sont l’esthétique du Jûdô. Dans les Kata se trouve l’esprit 

du Jûdô, sans lequel il est impossible d’apercevoir le but ”.

Kanô Jigorô

Le Kata est une philosophie de l'acquisition et de la transmission

des connaissances de la tradition japonaise. Son origine est très

ancienne. Le Kata, outil philosophique et pédagogique, a été choisi

par le fondateur du Jûdô pour assurer la transmission de son art.

Ji-Ta-Kyô-EiProspérité mutuelle.Ji : soi-même.ta : l’autre.Kyô : les deux, tous, mutuel.ei : prospérité.

Cette maxime constitue – avec “ Seiryoku-Zen’yô “ : meilleure utilisation de l’énergie – la référence de l’enseignement de Maître Kanô Jigorô, Fondateur du Jûdô Kôdôkan.dans le Kata, cette maxime se traduit par la volonté de Uke de réaliser des attaques sincères afin que la technique de tori puisse être appliquée avec efficacité. Pour qu’une technique réussisse, c’est un travail de collaboration réciproque.

> Kanô Jigorô, Maître-fondateur du Jûdô (1860-1938)

> Kondo M. > Nage-no-Kata : Kata Guruma

Maître Kondo Mitsuhiro (né en 1934), 9e dan Hanshi de Jûdô, 7e dan Kyoshi d'aïkidô et 6e dan de

Karatédô. Professeur établi en

europe de 1957 à 2009.

lien PhilOsOPhique et culturel

De la pensée à la communicationau moyen de leurs 5 sens, toutes les espèces animales émettent et reçoivent des informations.déjà avant la protohistoire, le " langage " primitif était non seulement sonore, mais aussi gestuel, tactile et olfactif. Le langage du corps est vraisemblablement aussi à l'origine de l'expression écrite (pictogrammes et écritures).Le Kata est une forme de langage, permettant aux humains de communiquer des gestes entre émetteurs et récepteurs (appelés tori et Uke en Jûdô).Cette forme de communication assure la transmission d’un savoir humain, sans limites de temps et d'espace.

Origine des Katadans le cadre de l'apprentissage d'un art ou d'une technique, le Kata est un élément essentiel de la culture japonaise.Son origine est très ancienne ; elle est liée au bouddhisme japonais, plus particulièrement la notion " d'éveil originel " (Hongaku). Cet élément permet d'établir le lien avec les " voies " (dô).Le principe de cet éveil originel se fonde sur la maxime suivante :• La forme n'est rien d'autre

que vide (Shiki Soku Zeku)• Le vide n'est rien d'autre

que la forme (Kusoku Ze Shiki)

• donc, le mental est sans entrave (Shinmu Keigei).

depuis le moyen-âge japonais, le principe de l'éveil originel a imprégné la pensée japonaise, dans les

voies artistiques et martiales.deux éléments sont essentiels : le corps et l'esprit. Le Kata est un procédé d'apprentissage du corps (qui est primordial), permettant l'accès à une certaine spiritualité. Le Kata dépasse la notion de modèle, car il doit être transcendé. L'assimilation est faite par le corps, mais avec l'esprit.en Budô, l'importance du corps et de l'esprit est souvent illustrée par l'expression " Shin Gi tai " (esprit, technique, corps). Ces 3 éléments sont indispensables à maîtriser pour atteindre un niveau supérieur de compétence.L'expression" Shin Gi tai " existe déjà dans les traités du théâtre Nô , à l'époque des Muromachi (1336-1573).

elle est également le modèle à suivre dans le théâtre Kabuki (la première mention du théâtre Kabuki coïncide avec l'année de la fondation du Bakufu des tokugawa en 1603).dans le domaine des arts martiaux, la nécessité d'enseigner et de transmettre des techniques hors contexte de guerre, est à l'origine de la création des Kata. Chaque école détenait et transmettait à un nombre restreint d’élèves, des techniques précieusement gardées au sein même de ces écoles (Ryu). Malgré le développement des nouvelles technologies de l'information, le Kata reste aujourd'hui une source inépuisable de référence à la tradition et un lien intemporel entre les générations de pratiquants.

> “ Récit ” protohistoriqueenviron 12 000 ans

> Tokugawa Ieyasu (1543-1616)

> Maître zen Dôgen (1200-1253)

> Scène du théâtre Nô

Le Kata (forme préarrangée) est :

un vecteur de la culture japonaise (conservatoire de la

tradition),

un outil de communication et de référence tissant un lien intemporel

entre les générations de pratiquants,

un moyen de réalisation personnelle.

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> Dupré P. > Jû-no-Kata : Naname-Uchi

Élaboration du Jûdôen fonction de la place du Kata dans la culture japonaise, il était naturel pour Kanô Jigorô d'utiliser le Kata dans sa création et son enseignement du Jûdô. tout jeune, il avait connu et admiré un pratiquant de Jûjutsu qui venait régulièrement à la maison. Ce dernier lui montra un Kata, mais il refusa de lui enseigner le Jûjutsu. Ce n'est qu'en 1877, alors qu'il entrait à la faculté des lettres de l'université de tôkyô, qu'il put commencer l'apprentissage du Jûjutsu de l'école tenjinshinyô. après le décès de ses maîtres, il étudia l'école Kitô dès 1881. en 1882, Kanô crée une pension pour accueillir les étudiants (Kanô Juku) et il fonde son dôjo du Kôdôkan. dans ce lieu, il transforma le Jûjutsu en une nouvelle pratique éducative : le Jûdô. À partir de 1884 et jusqu'en 1887, Kanô mit au point les Kata de base du Jûdô, avec : le Nage-no-Kata (alors 10 mouvements), le Katame-no-Kata et le Shôbu-no-Kata (futur Kime-no-Kata). Les autres Kata (Jû-no-Kata, Koshiki-no-Kata, etc.) furent développés plus tardivement, voire même après le décès de Kanô (par exemple le Kôdôkan Goshinjûtsu-no-Kata). Le Katame-no-Kata est issu d’un travail considéré comme classique, de 2 élèves de Kanô, à savoir Nagaoka Hidekazu et Yamashita Yoshitsugu (Yoshiaki), tous deux ayant obtenu leur 10e dan. en 1906, les Kata du Jûdô Kôdôkan furent fixés dans leur forme au dai Nihon Butokai (association de la vertu guerrière du Grand Japon, fondée en 1895, au sein de laquelle Kanô fut nommé négociateur en 1900).

Raisons de l’étude et de la pratique des KataSelon Otaki & draeger [cf. Bibliographie] les 10 principaux objectifs de l’étude et de la pratique du Kata sont :1. acquérir les bases des

méthodes du Jûdô.2. développer

les techniques représentatives du Jûdô.

3. Garantir l’évolution harmonieuse d’une large palette de techniques.

4. assurer un développement harmonieux du corps.

5. développer le contrôle du mental.

6. démontrer les mécaniques et l’esprit du Jûdô en exhibition.

7. Promouvoir la diffusion de la philosophie du Jûdô.

8. acquérir des principes de self-défense.

9. Offrir une forme de

pratique de Jûdô accessible à tous.

10. Préserver les valeurs symboliques et traditionnelles du Jûdô.

Évolution de la pratique des Kata de Jûdôen 1878, Kanô commence l’élaboration de ce qui deviendra le Jûdô. Le Randori et le Kata ne sont pas encore formalisés.dès 1888, les Kata de base sont mis au point et clairement distingués de la pratique du Randori. Pour comprendre le Jûdô, les 2 pratiques (Kata : “ la grammaire ” et Randori : “ la composition ” du Jûdô) sont indissociables.Jusqu’au décès de Kanô (en 1938), la part de Kata va croître en proportion de la part de travail consacrée au Randori.après la 2e Guerre mondiale, avec le

développement de la compétition (Shiai), la part de Kata dans la pratique des Jûdoka va fortement diminuer, voire complètement disparaitre. Les Kata ne sont alors étudiés qu’en vue du passage de dan. Cette évolution entraîne une perte de l’identité et de la qualité du Jûdô au niveau mondial. La transformation du Jûdô (voie de la souplesse) en une forme de Gôdô (voie de la force) est regrettable et source de problèmes de santé pour les pratiquants, ainsi qu’une détérioration de l’esprit propre à la pratique du Jûdô (Ji-ta-Kyô-ei). Les pratiquants deviennent des combattants qui ne recherchent plus qu’à dominer un adversaire pour gagner par tous les moyens (force et opposition).

Le Katame-no-KataLe Katame-no-Kata est le Kata des formes de contrôle. Il a été élaboré sous la direction de Kanô à la suite du Nage-no-Kata (formes de projection). Ces 2 Kata constituent le Randori-no-Kata.La première série est celle des contrôles du corps (5 Osae Waza) permettant de compenser les actions du partenaire, afin de développer ses propres actions (et non à immobiliser par la force en s’opposant).La deuxième série est celle des étranglements (5 Shime Waza) et la troisième série est celle de luxations (5 Kansetsu Waza).Pour les 3 séries, tori doit s’adapter et contrôler les actions de Uke, de manière continue. Il doit y avoir un lien dynamique et permanent entre Uke et tori.

> Principaux maîtres des écoles de Jûjutsu rassemblés autour de Kanô Jigorô au Dai Nihon Butokukai en 1906

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> Premier Kôdôkan à Eishoji > Mifune Kyuzo (1883-1965) & Kanô Jigorô (1860-1938)

> Nagaoka Hidekazu (1876-1952)

> Yamashita Yoshitsugu (Yoshiaki) (1865-1935)

aPPrentissage de Katame-nO-Kata : aPPlicatiOn de Kuzure Kesa-gatameKuzure Kesa-Gatame tire son nom de l’application par tori d’un contrôle le long d’une ligne diagonale traversant le corps de Uke. L’emplacement du contrôle est similaire à la position du surplis du vêtement de prière des moines bouddhistes, reposant sur l’épaule. La forme Kuzure a été choisie par Kanô, plutôt que la forme fondamentale, car elle permet une plus grande mobilité des actions entre les partenaires. Comme pour tout Kata, tori et Uke doivent appliquer leurs techniques de manière continue, contrôlée et avec sincérité. Uke ne doit pas subir passivement une forme préarrangée, mais il doit apporter de la cohérence et un suivi dans ses tentatives d’échappement, pour permettre à tori de réaliser son contrôle. Sinon, le Kata perd son important rôle de “ grammaire ” assurant la transmission de la tradition du Jûdô ; il n’est plus alors qu’une coquille vide. Bien que les tentatives de sortie ne soient pas codifiées, nous vous proposons de travailler sur la base des 3 tentatives décrites dans les pages suivantes – appliquées à la technique Kuzure Kesa-Gatame démontrée à titre d’exemple représentatif des principes énoncés.

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KATAME-NO-KATA

Osae-Komi Waza1. Kuzure Kesa-Gatame2. Kata-Gatame3. Kami-Shio-Gatame4. Yoko-Shio-Gatame5. Kuzure Kami-Shio-

Gatame

Shime Waza1. Kata-Juji-Jime2. Hadaka-Jime3. Okuri-eri-Jime4. Kataha-Jime5. Gyaku-Juji-Jime

Kansetsu Waza1. Ude-Garami2. Ude Hishigi Juji-

Gatame3. Ude Hishi Ude-

Gatame4. Ude Hishigi Hiza-

Gatame5. ashi-Garami

> Kanji “ Kata ”

réPertOire des Kata de JûdôActuellement, le Kôdôkan enseigne 7 formes de techniques codifiées, appelées Kata :1. Randori-no-Kata (codification de l’entraînement libre), divisé en : Nage-no-Kata (formes de projection) Katame-no-Kata (formes de contrôle)2. Kime-no-Kata (formes de décision)3. Kôdôkan-Goshinjûtsu-no-Kata (formes de défense personnelle du Kôdôkan)4. Jû-no-Kata (formes de souplesse)5. Itsutsu-no-Kata (les Cinq formes)6. Koshiki-no-Kata (formes anciennes)7. Seiryoku-zen’yô-kokumin-taii-no-Kata (Kata sur le principe de l’efficacité maximum).Mais il existe d’autres Kata : Nage-Ura-no-Kata (formes de contres sur projections, créées par Mifune Kyuzo, cofondateur de Kokusai Budoin, International Martial arts Federation), Nanatsu-no-Kata (forme des Sept), Gonosen-no-Kata (formes de contreprise), Gô-no-Kata (formes de dureté), Joshi Judo Goshinho (self défense pour dames), etc.

“ Il n’y a en art, ni passé, ni futur. L’art qui n’est pas dans le présent ne sera jamais “.

Pablo Picasso

Ichi-Go-Ichi-ÉIci et maintenantIchi : un.Go : l’instant.Ichi : un.É : expérience

Préparation et contrôle Kuzure Kesa-Gatame

tori s’engage en contrôlant le bras de Uke, et il place son corps en Kuzure Kesa-Gatame. Puis, il signale qu’il est prêt à recevoir les tentatives de sortie de Uke.

Attention : si le contrôle de Tori est incorrect, Uke a la possibilité de s’échapper.

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Démonstration de la première tentative de sortie de Uke

Uke fait une première tentative de sortie en utilisant le coude droit de tori comme point de rotation pour s’échapper.

Attention : si le contrôle de Tori est incorrect, Uke a la possibilité de s’échapper.

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Démonstration du contrôle de Tori pour empêcher la première tentative de sortie de Uke

tori adapte son contrôle à la tentative de sortie de Uke, en déplaçant son corps. Sa jambe gauche vers le haut permettant d’annuler l’action de Uke. Puis, retour de la jambe gauche vers l’arrière, afin de combler le vide à l’arrière de tori (cette manœuvre réduit le risque que tori soit basculé vers son arrière, ce que tente de faire Uke).

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Démonstration de la deuxième tentative de sortie de Uke

Uke fait une deuxième tentative en utilisant le déplacement de tori pour essayer de le basculer sur son arrière.Attention : si le contrôle de Tori est incorrect, Uke a la possibilité de s’échapper.

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Démonstration du contrôle de Tori pour empêcher la deuxième tentative de sortie de Uke

en relation avec l’action précédente, tori adapte son contrôle à la tentative de sortie de Uke, en se déplaçant un peu à sa gauche pour annuler l’action de Uke. La jambe gauche recule. Retour du placement des hanches. Poussée du pied gauche. accentuation du contrôle avec le Hara.

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Démonstration de la troisième tentative de sortie de Uke

Uke fait une troisième tentative en utilisant la ceinture de tori pour le tirer et le faire rouler par dessus son corps.Attention : si le contrôle de Tori est incorrect, Uke a la possibilité de s’échapper.

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Démonstration du contrôle de Tori pour empêcher la troisième tentative de sortie de Ukeen relation avec l’action précédente, tori adapte son contrôle à la tentative de sortie de Uke, en se déplaçant à sa droite et en s’aidant de sa main droite pour annuler l’action de Uke. translation du poids de tori dans ses hanches. Contrôle avec la main sur le tatami. Placement des hanches. traction sur la manche droite de Uke. Uke abandonne.

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RemerciementsÀ Maître Kondo Mitsuhiro, pour son enseignement du Jûdô, aïkijutsu, Karaté-dô et Katsu, ainsi que sa confiance.À Maître Nakajima Hiroshi, pour l’enseignement du Karaté-do.À Maître Watanabe Susumu pour l’enseignement du Kendô.À Maître Pascal Krieger pour l’enseignement du Iaïdô et Kenjutsu.À Pascal dupré, instructeur chevronné de Jûdô, Jûjutsu, Katsu et Seifuku.À tous les enseignants et partenaires d’entraînement qui m’ont aidé à progresser et à partager la pratique du Jûdô.

Bibliographie Jigorô Kanô, Jûdô

(Jûjutsu), méthode

pédagogique, pédagogue du monde entier

traduit et présenté par Jean-François Hernandez

Éditions Fabert, 116 pages.

Jigorô Kanô, père du Jûdô, la vie du fondateur du Jûdô

par Michel Mazac Budo Édition, 320

pages. Jodô, the way of the

stick par Pascal Krieger 468 pages. Jûdô, Formal techniques,

a Complete Guide to Kôdôkan Randori no Kata

par tadao Otaki & don F. draeger

Édition tuttle Publishing, 452 pages.

Jûdô Kata, les formes classiques du Kôdôkan

par tadao Inogai et Roland Habersetzer

Édition amphora Sports, 352 pages.

Jûdô Kôdôkan par Jigorô Kanô Budô Éditions, 262

pages. L'esprit du Jûdô par Jean-Lucien Jazarin Budô Éditions, 258

pages. L'Homme et ses signes,

signes, symboles, signaux

par adrian Frutiger atelier Perrousseaux

Éditeur, 320 pages. L'origine du Jûdô par Igor Correa Édition association des

actions physiques et mentales, 160 pages.

Le Grand livre du Jûdô par Cesar Barioli Édition de Vecchi,

210 pages.

Le Japon d'edo par François & Mieko

Macé Édition Guide des Belles

Lettres, 320 pages. Le Jûdô, école de vie par Jean Lucien Jazarin Éditions Budostore,

192 pages Le Jûdô, son histoire, ses

succès par Michel Brousse Édition Minerva,

212 pages. Les fondements du Jûdô par Yves Klein (1928-

1962, Jûdôka et artiste français ayant créé “ l’International Klein Blue ”)

Éditions dilecta, 208 pages.

teN | JIN | CHI, or a calligraphical approach to Budô

par Pascal Krieger 111 pages.

> Kondo M. >  Kôdôkan Goshin-Jûtsu-no-Kata : Morote-Zuki

> Kondo M. > Katame-no-Kata : Kuzure Kami-Shio-Gatame

Auteurdocument réalisé par Robert Rapin,

Branch director IMaF Switzerland and Councillor IMaF-World HQS, Japan, le 28 mai 2009.

© 2009, IMaF (Suisse), chemin des Mésanges 9, 1225 Chêne-Bourg, Switzerland.

> Founded in 1952, the Kokusai Budoin, International Martial Arts Federation, is dedicated to providing access to archives of historical information and sources of traditional instruction, as well as the promotion of friendship and cooperation among leaders and enthusiasts of the Japanese martial arts.

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INTERNATIONAL

MARTIAL ARTSFE

DERA

TION