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MANUEL DE PRELEVEMENT MO-V-5.4-008-03
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE ANNONAY 14, Avenue de l’Europe. Tél : 04 75 33 11 90
Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi :
7h30 - 12h et de 14h - 17h30 Samedi : 7h30-12h
www.labo-forestier.com courriel : [email protected]
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE DU QUAI
74, Quai Farconnet 07300 TOURNON-SUR-RHONE
Tél : 04 75 08 26 97
Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi :
7h30 - 12h 14h - 18h
Samedi : 730-12h www.labo-du-quai.com
courriel : [email protected]
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE DE DAVEZIEUX 174, Rue des Jardins de Tartavel
07430 DAVEZIEUX Tél : 04 75 33 75 30
Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi :
7h30 - 12h 14h - 18h30
Samedi : 7h30-12h www.labodavezieux.com
courriel : [email protected]
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SOMMAIRE 1 – OBJET 2 - REALISATION DES PRELEVEMENTS
2.1 La convention entre le laboratoire et les préleveurs externes 2.2 Les renseignements à noter 2.3 Préparation du patient
2.4 Analyses nécessitant des informations particulières 2.5 Dosage de médicaments 2.6 Identification des prélèvements 2.7 Mise en œuvre du prélèvement 2.8 Ordre des tubes 2.9 Prélèvements des examens sanguins les plus fréquents 3.0 Conduite à tenir en cas d’incident de prélèvement
3 - EXIGENCES POUR CERTAINES ANALYSES 3.1 Liste des analyses les plus courantes 3.2 Remplissage des tubes pour les examens d’hémostase 3.3 Paramètres devant être prélevés de préférence au laboratoire ou amenés très rapidement 3.4 Délai pour rajouter une analyse 3.5 L’importance de l’hémolyse
4 - PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES 4.1 Choix du matériel et conditions de transport 4.2 Conditions de prélèvements 4.3 Prélèvements génitaux chez la femme 4.4 Prélèvements génitaux chez l’homme 4.5 Prélèvements de la peau et des phanères 4.6 Prélèvements de la sphère ORL 4.7 Expectorations 4.8 Pus, abcès, suppurations closes et des séreuses 4.9 Prélèvements ostéo-articulaires 4.10 Prélèvements avec ablation d’un dispositif intra-vasculaire 4.11 Hémoculture
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5 - FORMULAIRES DE RENSEIGNEMENTS 5.1 Examens bactériologiques et urinaires (ECBU) 5.2 Lettre pour demande de confirmation de l’identification du prélèvement (FE-V-5.4-031) 5.3 Lettre pour demande de confirmation d’identité pour une analyse d’immuno-hématologie (FE-V-5.4-033) 5.4 Acceptation de réalisation d’analyses hors nomenclature (FE-V-5.4-036) 5.5 Formulaire de consentement pour étude génétique à finalité médicale - personne majeure (FE-V-5.4-037) 5.6 Attestation de consultation (FE-V-5.4-039)
6 – DECHETS 7 - TRANSPORT DES PRELEVEMENTS
7.1 Position des tubes 7.2 Température 7.3 Délai d’acheminement
8 - RECEPTION DES ECHANTILLONS AU LABORATOIRE ET CONDITIONS D’ACCEPTABILITE
-------------------------------------------------- ANNEXE I. LISTE DES ANALYSES LES PLUS COURANTES ANNEXE II. INTERFERENCES MEDICAMENTEUSES, ALIMENTAIRES ET AUTRES FACTEURS PHYSIO-PATHOLOGIQUES ANNEXE III. BIBLIOGRAPHIE
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1 - OBJET
Le manuel de prélèvement a pour but d’informer les préleveurs externes et ceux du laboratoire des exigences et recommandations de la SELARL Laboratoire de Biologie Médicale Forestier, constituée des sites de Tournon-sur-Rhône (Laboratoire du Quai), d’Annonay et de Davézieux.
Des instructions spécifiques relatives aux prélèvements sanguins ou
bactériologiques et au transport des échantillons primaires sont décrites et documentées afin d’obtenir des échantillons biologiques conformes aux conditions nécessaires à l’obtention d’un résultat d’analyse fiable et exact.
Le laboratoire est accrédité selon la norme NF ISO 15189 par le cofrac.
Le détail et les mises à jour des familles d’examens pour lesquelles le laboratoire est accrédité est consultable sur le site du cofrac (comité français d’accréditation) :
Rechercher un organisme accrédité sur : www.cofrac.fr
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Le manuel de prélèvement apporte aux préleveurs l’assurance de l’existence d’un système qualité au sein de notre laboratoire tout en respectant les exigences réglementaires et les exigences de la norme NF EN ISO 15189 « Laboratoire d’analyses de biologie médicale : exigences particulières concernant la qualité et la compétence ». Le biologiste a l’obligation de refuser les échantillons biologiques qui ne respecteraient pas ces critères de qualité indispensables à la réalisation des analyses. Les destinataires et utilisateurs du manuel de prélèvement sont avertis des mises à jour. La connaissance des recommandations contenues dans ce manuel de prélèvement permet au laboratoire d’habiliter les préleveurs externes. Un examen de biologie médicale se déroule en trois phases (Ordonnance no 2010-49 du 13 janvier 2010 relative à la biologie médicale) : « 1° La phase pré-analytique, qui comprend le prélèvement d’un échantillon biologique sur un être humain, le recueil des éléments cliniques pertinents, la préparation, le transport et la conservation de l’échantillon biologique jusqu’à l’endroit où il est analysé ; « 2° La phase analytique, qui est le processus technique permettant l’obtention d’un résultat d’analyse biologique ; « 3° La phase post-analytique, qui comprend la validation, l’interprétation contextuelle du résultat ainsi que la communication appropriée du résultat au prescripteur et, dans les conditions fixées à l’article L. 1111-2, au patient, dans un délai compatible avec l’état de l’art. »
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2 - REALISATION DES PRELEVEMENTS But : - Maitriser la phase pré-analytique afin d’assurer la fiabilité des résultats et la pertinence de l’interprétation de l’examen. Exigences à satisfaire : Norme NF EN ISO 15189 :2012 §5.4, §4.4, §4.5, §4.7
Enchaînement des activités
Responsables Actions
Ordonnance Données administratives et médicales du patient
ACCUEIL et
PREPARATION DU PATIENT
PRELEVEMENT Prélèvement et identification
Renseignements auprès du
laboratoire si nécessaire
TRANSPORT Transport des échantillons
RECEPTION – TRI Tri et contrôle des
échantillons
REVUE DE CONTRAT (Conventions) et
PRESTATION DE CONSEIL
Revue de contrat
Prélèvement externe ou prélèvement interne sur site périphérique
Fiches de suivi médical / fiches de renseignements
cliniques complétées
Prélèvement effectué et identifié
Conventions signées Ordonnances contrôlées
Patients informés
Prélèvements transportés au laboratoire dans des conditions conformes : T°C, sécurité, hygiène
Prélèvements contrôlés et vérifiés : conformes aux
exigences pré-analytiques
Matériel de prélèvement
Expression besoin client (patient, prescripteur)
Ordonnance
Exigences pré-analytiques
Exigences pré-analytiques
Expression du besoin du patient
Préleveurs externes (IDE, sages
femmes, médecins…)
Secrétaires
Préleveurs internes, Préleveurs externes
(IDE, sages femmes,
médecins…)
Biologistes Secrétaires
Personnel du laboratoire
Préleveurs externes (IDE…)
Technicien polyvalent Secrétaires
Préleveurs internes
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2.1 La convention entre les préleveurs et le laboratoire Le laboratoire propose aux préleveurs externes de signer une convention conformément à la loi 2013-442 du 30 Mai 2013 – Article 5. La convention a pour objet d’organiser les relations entre le laboratoire de biologie médicale et le professionnel de santé qui réalise le prélèvement d’un examen de biologie médicale.
L'ordonnance n° 2012-49 du 13 janvier 2010 érige le biologiste médical en garant de la qualité des examens médicaux dont il convient de distinguer trois phases : « pré-analytique », « analytique », et « post-analytique » .
S'agissant en particulier de la phase pré-analytique, l'article L. 6211-2 du Code de la santé publique dispose que cette dernière « comprend le prélèvement d'un échantillon biologique sur un être humain, le recueil des éléments cliniques pertinents, la préparation, le transport et la conservation de l’échantillon biologique jusqu'à l'endroit où il est analysé».
S'agissant, cette fois, de la mise en œuvre de la phase pré-analytique, l'article L. 6211-14 du Code de la santé publique dispose que « Lorsque la totalité ou une partie de la phase pré-analytique de l’examen n'est réalisée ni dans un laboratoire de biologie médicale, ni dans un établissement de santé, une convention signée entre le représentant légal du laboratoire et le professionnel de santé ou, le cas échéant, entre le représentant légal du laboratoire et le représentant légal de la structure dans laquelle exerce ce professionnel de santé fixe les procédures applicables. »
Le modèle de convention que nous vous proposons a été négocié entre le Syndicat des Biologistes (SdB), premier syndicat de biologistes libéraux, d'une part, et la Fédération Nationale des Infirmiers (FNI), premier syndicat d'infirmiers libéraux, d'autre part.
Cette « convention-type » peut être utilisée, en application des dispositions de l'article L. 6211-14 précité, pour régir les rapports entre le LBM et le Préleveur Externe. Ainsi, cette convention-type a, en particulier, pour objet d'harmoniser sur tout le territoire national les modalités de coopération entre les laboratoires de biologie médicale et les professionnels de santé exécutant des actes de préleveur externe, conformément aux objectifs de qualité et de sécurité auxquels les parties sont attachées.
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2.2 Les renseignements à noter Les informations indispensables sont les suivantes :
2.2 Préparation du patient
Identification du PATIENT
• Nom • Nom de naissance • Prénom • Sexe • Date de naissance • Adresse
Pour les nouveaux patients
Attestation de la carte vitale
Nom de l’assuré Coordonnées mutuelles
& fin de droit
Identification du PRESCRIPTEUR + le nom du médecin traitant
• Nom • Prénom • Téléphone • Numéro ADELI • Date de prescription • Signature
Identification du PRELEVEUR
• Nom • Prénom • Date, heure de prélèvement
Analyses prescrites
• Préciser quel bilan a été prélevé lorsqu’il y en a plusieurs • Type d’échantillon prélevé ou site anatomique d’origine pour les
prélèvements de bactériologie • Renseignements cliniques complémentaires (cf chapitre 2.3)
Destination du compte rendu : Indiquer le routage souhaité en proposant en priorité, SVP, aux patients de
consulter leurs résultats sur internet
Un formulaire de consentement, disponible au laboratoire, signé par le patient et le médecin doit obligatoirement accompagner les prélèvements de marqueurs sériques maternels de trisomie 21 et d’analyses génétiques.
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FICHE DE SUIVI MEDICAL A REMPLIR
« Les échantillons doivent, dans la mesure du possible, être associés à une « fiche de suivi médical » comportant tous les renseignements nécessaires à la bonne exécution des analyses et à l’interprétation des résultats ». Norme NF EN ISO 15189
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Consultation des résultats sur le serveur le soir : plus rapide,
plus réactif et plus économique et écologique.
Les patients peuvent avoir accès à leur résultat dès la validation par le biologiste médical sur le serveur de résultats sécurisé du laboratoire. Ils peuvent consulter leur compte rendu d’examen et les enregistrer en PDF dès qu’ils sont prêts comme ils le recevraient….plusieurs jours après au courrier.
Nous vous remercions de bien vouloir nous aider à économiser
le papier et les arbres de nos forêts en favorisant la consultation des résultats par internet pour les personnes qui bénéficient de cet accès.
Adresse du serveur de résultats : https://resultats.labo-forestier.com/
2.3 Préparation du patient
Vous pouvez noter les adresses mails des patients sur la fiche de suivi médical. Nous leur envoyons par mail le jour même leur identifiant et leur mot de passe (à changer à la première connexion) pour qu’ils consultent leurs résultats dès leur validation biologique. Quand les résultats sont disponibles sur le serveur : ils reçoivent un e-mail.
https://resultats.labo-forestier.com/
Lien accessible à partir des sites internet de présentation du laboratoire.
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HYPERTHYROIDIES Traitement par les antithyroïdiens de synthèse : A INDIQUER, SVP
- Carbimazole (Néomercazole®) / Propylthiouracyle ( Proracyl®) - Thyrozol (Methimazole®) / Benzylthiouracile (Basdène®)
La surveillance recommandée par l’ANAES consiste à :
doser la T4 libre (ou la T3 libre en cas d’hyperthyroïdie à T3) à la 4è semaine. Une fois l’euthyroïdie obtenue, effectuer un dosage de la T4 libre et de la TSH tous les 3 à 4 mois.
surveiller la NFS tous les 10 jours pendant les 2 premiers mois, et avertir le patient d’arrêter le traitement et de faire une NFS en cas de fièvre élevée.
HYPOTHYROIDIES Ne pas prendre le Levothyrox avant la prise de sang si la T4L est prescrite Traitement par la LT4 : Levothyrox® / L-Thyroxine : A INDIQUER, SVP Traitement de l’hypothyroïdie primaire :
- en situation standard, normaliser la TSH <4 mUI/l et mettre si possible la TSH entre 0.5 et 2.5 mUI/l pour une parfaite euthyroïdie.
- en situation de de coronaropathie non contrôlée, en cas de personnes très agées, certains maintiennent au moins une TSH inférieure à10.
- en situation de grossesse : TSH < 2.5 mUI/l
DES INFORMATIONS CLINIQUES BIEN
RENSEIGNEES
LE LABORATOIRE LES NOTE ET LES
UTILISE
UN COMPTE RENDU INTERPRETE AVEC DES
INFORMATIONS BIOLOGIQUES PERTINENTES
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BILAN INITIAL D’UNE HYPERTENSION ARTERIELLE
Tests et procédures Commentaires Kaliémie Si possible sans garrot pour éviter une
hémolyse et ne pas méconnaître une hypokaliémie
Créatininémie Le débit de filtration glomérulaire est estimé par les formules de Cockroft ou MDRD
Glycémie à jeun Prendre un tube fluoré à domicile Bilan lipidique A jeun depuis au moins 12 heures Hématurie et protéinurie Protéinurie sur 24 heures si elle est
positive sur échantillon Addis pour explorer l’hématurie.
Electrocardiogramme ((12 dérivations) MEDICAMENTS HYPOLIPEMIANTS : A INDIQUER, SVP
Statines (+++) : Simvastatine (Zocor®, Lodales®), Pravastatine (Elisor®, Vasten®), Fluvastatine (Lescol®, Fractal®), Atorvastatine (Tahor®), Rosuvastatine (Crestor®)
Fibrates : Fénofibrate (Lipanthyl®), Gemfibrozil (Lipur®), Bezafibrate
(Befizal®), Ciprofibrate (Lipanor®) + Génériques
Principaux effets secondaires des statines et des fibrates : myalgies, augmentation des CPK. Les CPK sont présents dans de nombreux tissus de l’organisme : majoritairement dans les muscles squelettiques (isoforme MM) et le muscle cardiaque (isoforme MB). L’isoforme MM représente plus de 95% des CPK totales.
Résines : Colestyramine (Questran®)
Ezétimide (Ezétrol®)
PLACE DES MARQUEURS TUMORAUX (MT) POUR LE DÉPISTAGE DES CANCERS ?
Le dépistage d'un cancer consiste à détecter celui-ci avant l'apparition de tout signe clinique. On admet aujourd'hui que seuls trois MT peuvent être utiles pour dépister des cancers.
Le premier de ces marqueurs est la calcitonine, pour la détection précoce des cancers médullaires de la thyroïde dans les familles à risque. Ce marqueur est
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capable de détecter un cancer de moins de 1 mm de diamètre près de 20 ans avant l'apparition de signes cliniques.
Les deux autres marqueurs utilisés pour le dépistage sont l'hormone chorionique gonadotrope (hCG) et sa sous-unité bêta libre ((β-hCG) pour le dépistage des tumeurs trophoblastiques (choriocarcinome) chez les femmes à risque et l'alpha-foetoprotéine (AFP) pour le dépistage des cancers du foie chez des sujets à risque (patients porteur d'une hépatite B ou C ou avec une cirrhose du foie).
Les avis divergent encore sur l'intérêt d'un cinquième marqueur, le PSA (prostate specific antigen), pour le dépistage des cancers de la prostate.
À QUOI SERVENT LA PLUPART DES MARQUEURS TUMORAUX ?
La plupart des MT sont surtout utiles pour la surveillance des patients atteints d'un cancer au cours du traitement et après celui-ci. A INDIQUER, SVP
Si un traitement est efficace, le taux d'un marqueur doit progressivement baisser. À l'inverse, si le traitement n'est pas suffisamment efficace ou s'il y a une nouvelle progression de la maladie, le taux du marqueur pourra s'élever. A l'arrêt du traitement, le dosage des MT va permettre de vérifier que la maladie est contrôlée, stabilisée ou éradiquée.
POURQUOI FAUT-IL FAIRE LES MARQUEURS TUMORAUX DANS LE MÊME LABORATOIRE ?
Il faut, effectivement, toujours faire doser les marqueurs tumoraux dans le même laboratoire. En effet, les laboratoires de biologie médicale, selon les kits de dosage mis en oeuvre, n'utilisent pas tous les mêmes réactifs de capture et de mesure. Chez un patient dont le marqueur est stable, le simple fait de doser un marqueur dans deux laboratoires différents peut faire fluctuer le résultat avec le risque de conduire à une interprétation erronée en raison de cette différence.
EST-IL VRAI QUE LE TAUX D'UN MARQUEUR PEUT FLUCTUER INDÉPENDAMMENT DE L'ÉVOLUTION D'UN CANCER ?
Le taux d'un marqueur tumoral peut effectivement fluctuer indépendamment de l'évolution d'un cancer. En dehors des fluctuations causées par un changement de laboratoire, de nombreuses pathologies non cancéreuses, et notamment une infection ou une inflammation, peuvent modifier le taux d'un marqueur indépendamment de l'évolution de la maladie cancéreuse. Ceci souligne à nouveau que le résultat d'un dosage de marqueur doit être interprété avec prudence en fonction de l'examen clinique et d'autres résultats d'examens biologiques ou radiologiques.
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Principaux critères cinétiques d'efficacité thérapeutique des M. Tumoraux :
Localisation MT Traitement
Seuil d’efficacité
Ovaire CA 125 Chimiothérapie 20 kU/L
Sein CA 15-3 Chirurgie 30 kU/L
Placenta hCG libre Curetage endo-utérin Chimiothérapie
À 8 semaines : 5 mUI/ml
Côlon ACE Chirurgie À 6 semaines : 5 ng/ml
Testicules AFP Chirurgie 10 ng/ml Chimiothérapie 10 ng/ml β-hCG Chirurgie Indétectable Chimiothérapie Indétectable
Prostate PSA Prostatectomie radicale À 3 mois : indétectable
Radiothérapie À plusieurs mois < 0,5 ng/ml
Thyroïde (cancer différencié)
Thyroglobuline Chirurgie + radiothérapie à l'Iode Indétectable
SYNDROME CORONARIEN AIGU ET TROPONINE
Le syndrome coronaire aigu (SCA) est une urgence vitale. Si le patient lui-même n’a pas appelé le Samu - Centre 15, la suspicion d’un SCA peut suffire au praticien (généraliste ou spécialiste) pour décider l’hospitalisation immédiate sur la base de l’interrogatoire et de l’examen clinique (et de l’ECG, s’il peut être fait). Il n’y a donc pas lieu de prescrire un dosage des marqueurs biologiques de nécrose myocardique. HAS, Septembre 2010.
Une seule exception : le patient asymptomatique lors de la consultation
La troponine peut être faite au laboratoire si le patient est asymptomatique dans les cas suivants : ► pour une douleur thoracique survenue plus de 72 heures auparavant ► et qu’on suspecte avoir été un Syndrome Coronarien Aigü sans complication ; ►Lorsque l’ECG n’est pas contributif (s’il a été réalisé).
SINON il faut appeler le SAMU.
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LA TROPONINE : LE MARQUEUR DE NECROSE MYOCARDIQUE LE
PLUS PERFORMANT De nombreux marqueurs biologiques sont dépassés : - La myoglobine est inutile en ambulatoire ! elle est remplacée tacitement par la troponine au laboratoire sauf en cas d’exigence médicale. - Les autres marqueurs cardiaques tels que l’ASAT, la LDH, la CPK totale et la CK-MB (massique et activité), non spécifiques, ne sont plus indiqués dans l’exploration de la maladie coronarienne.
INSUFFISANCE CARDIAQUE ET BNP
En fonction des symptômes et des signes cliniques, la gravité de
l’insuffisance cardiaque est classée par la New York Heart Association en quatre catégories selon la progression croissante de la maladie (classe NYHA I–IV).
Des taux accrus de BNP sont produits essentiellement en réaction à l’étirement de la paroi du ventricule gauche et à la surcharge volumique. Plusieurs études indiquent que le peptide BNP peut être utilisé à plusieurs fins cliniques, notamment le diagnostic, la surveillance et le pronostic.
Les taux de BNP circulants augmentent parallèlement à la baisse de la fonction du ventricule gauche et l’accentuation de la gravité clinique de l’insuffisance cardiaque, conformément à la classification du NYHA, ce qui en fait un test approprié pour le diagnostic et la stadification de l’insuffisance cardiaque.
D’autres études ont démontré la corrélation entre un taux élevé de BNP circulant et la forte incidence d’événements cardiaques et de mortalité chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque et présentant un syndrome coronarien aigu, et appuie l’utilisation du BNP comme marqueur pour le pronostic du patient.
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Le laboratoire Forestier en tant que laboratoire accrédité est membre de
LABAC
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Prise de sang à jeun Prise de sang à jeun: peut-on boire un verre d'eau, un café, un thé, une infusion ? OUI, il est possible de boire de l'eau, du café ou du thé SANS sucre, SANS lait, SANS crème ... Pour une prise de sang à jeun, aucun autre aliment
n’est autorisé !
« PRINCIPAUX EXAMENS A PRELEVER A JEUN »
• Acide Urique • Calcium • Calcitonine (hCT - TCT – Thyrocalcitonine) • CLA (MAST CLA 30) • Cross laps (CTX) • Cryoglobulines • Bilan lipidique (Cholestérol, Triglycérides, LDL,
HDL, Apo A1, Apo B, Lp(a) et LpA1 ) • Electrophorèse des protéines, immunofixation • Fer /capacité totale fixation/ coefficient saturation • Gastrine (jeun strict, ne rien absorber) • Glycémie, Insuline • Heli-kit ou Infae • Homocystéine • Ostéocalcine • Phosphore • Prolactine
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Heure de prélèvement - influence du cycle nycthéméral
La concentration de certains paramètres fluctue au cours de la journée. C’est pourquoi il faut réaliser les analyses suivantes le matin avant 10 heures :
- Prolactine après 20 minutes de repos allongé au calme et à jeun. - Cortisol –ACTH : dans les 2 heures qui suivent le réveil ou selon
l’indication du prescripteur. ACTH : tube spécial sur demande. - ACTH = Corticotropine, Corticostimuline, Corticotrophine , Hormone
corticotrope. A prélever à distance d’une prise d’IPP (15 jours) - CTX : avant 9 heures à jeun.
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Prise de médicaments Le patient peut prendre ses médicaments sauf si c’est un médicament qu’il faut doser. Le dosage de la T4L (Thyroxine) doit se faire avant la prise de Levothyrox ® ou 9 heures après. Le dosage de la TSH doit se faire de préférence le matin ou toujours à la même heure dans le cadre d’un suivi de traitement.
Période précise : le dépistage du risque de la trisomie 21 Le prélèvement sanguin doit être fait : ― pour le premier trimestre, entre 11 Semaines d’Aménorrhée (SA) + 0 jours et 13 SA + 6 jours ; ― pour le deuxième trimestre, entre 14 SA + 0 jours et 17 SA + 6 jours. Les documents nécessaires à la réalisation du prélèvement sont : - une prescription médicale - la fiche de renseignements cliniques et échographiques - l’attestation de consultation et le consentement de la patiente
Examens nécessitant un régime particulier Examens de sang ou d’urines de 24H pour exploration d’une hypertension artérielle (HTA), dosage de :
- VMA (acide vanilmandélique) - 5HIA - Catécholamines et dérivés méthoxylés - Sérotonine sanguine
48H avant la prise de sang et/ou pendant le recueil des urines, ne pas manger de bananes, chocolat, tomates, pamplemousse, noix, avocat, ananas, prunes, fruits secs, agrumes ni boire de thé et café.
Conditions particulières Glycémie post prandiale : 2 heures après le milieu du repas.
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Prélèvement chez l’enfant
Expliquez à l’enfant le déroulement des opérations avant l’acte. Des patchs anesthésiants existent, ils sont délivrés en pharmacie sur prescription médicale.
Recueil des urines de 24 heures 1 – Le matin au réveil (à 7 heures par exemple), vider sa vessie dans les toilettes (jeter les urines). 2 – Ensuite, recueillir dans le récipient TOUTES LES URINES émises au cours de la journée, de la nuit et celles émises le lendemain matin au réveil (à 7 heures par exemple). Noter sur le flacon : la date et l’heure de départ du recueil 3 – Si les cantines fournies ne suffisent pas : recueillir le reste des urines dans des bouteilles d’eau. 4-Identifier le(s) flacon(s) avec votre nom et prénom si cela n'a pas été fait par le laboratoire. 5 – Apporter le récipient au laboratoire dans les 2 heures qui suivent la fin du recueil sinon à conserver réfrigéré.
Recueil des urines pour compte d’Addis ou HLM (hématies-leucocytes par minute) dans le récipient fourni par le laboratoire Le sujet doit rester allongé pendant toute la durée de l’épreuve : -> soit il met son réveil 3 heures avant l’heure habituelle du lever. -> soit il se recouche pendant 3 heures au cours de la journée. 1 – Au début de l’épreuve (à 7 heures par exemple) vider sa vessie dans les toilettes (jeter les urines). 2 – Boire un grand verre d’eau (250 à 300 ml). 3 – Après 3 heures de repos allongé (à 10 heures dans ce cas), recueillir toutes les urines dans un flacon fourni par le laboratoire. A noter : Si vous urinez avant la fin des 3h, recueillir les urines également dans le flacon. 4 – Noter les heures sur le flacon et identifier le avec votre nom et prénom. 5- Apporter le récipient au laboratoire dans les 2 heures qui suivent la fin du recueil.
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Spermoculture Informations spécifiques à donner au patient en même temps que le flacon stérile. Les mesures d'hygiène sont importantes et doivent être expliquées au patient pour obtenir un prélèvement de sperme indemne de contamination par la flore commensale cutanéo-muqueuse.
• Faire uriner au préalable. • Lavage des mains avec un savon. • Lavage de la verge avec un antiseptique, en précisant bien de rabattre le
prépuce pour bien nettoyer le sillon balano-prépucial. • Essuyer avec une compresse stérile si possible.
Le prélèvement doit être apporté dans l’heure au laboratoire. A noter : le laboratoire ne fait plus les spermogrammes.
Tests dynamiques Les tests dynamiques permettent de vérifier le plus souvent le bon fonctionnement d’un axe hormonal :
- L’axe corticotrope : ACTH, cortisol et ses dérivés - L’axe gonadotrope : FSH, LH, testostérone, estradiol - L’axe lactotrope : Prolactine - L’axe somatotrope : Hormone de croissance, IGF1 - L’axe thyréotrope : Calcitonine, TSH - Rénine-angiotensine : Aldostérone, Rénine active
En diabétologie, du glucose est administré par voie orale pour explorer le fonctionnement du pancréas. Les doses de glucose et la durée sont différentes chez l’enfant et l’adulte ainsi que chez la femme enceinte. Nous vous conseillons de consulter les sites internet ou les guides des analyses du laboratoire spécialisé Cerba que nous pouvons vous remettre.
www.lab-cerba.com
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2.4 Analyses nécessitant des informations particulières
Catégories d’analyses
Renseignements à obtenir auprès du patient au moment de l’accueil ou du prélèvement
Groupe sanguin et RAI
Doubles déterminations pour carte de groupe : Heure du prélèvement –Nom du préleveur Nom Nom de jeune fille Prénom Date de naissance
Recherche Agglutinines Irrégulières
Au cours de la grossesse : Injection d’Anti-Rhésus : Rophylac + date Transfusion de moins de 4 mois
Hormonologie / Bêta HCG Date des dernières règles. Jour du cycle Contexte particulier : PMA, ménopause
Traitement par les antivitamines K (AVK)
Nom de l’AVK Posologie Intervalle thérapeutique souhaité ou la cible
Nouveaux anticoagulants par voie orale
Pradaxa® est un inhibiteur de la thrombine Xarelto® et Eliquis® sont des anti-Xa. Bien qu’ils ne nécessitent pas de suivi biologique, ils interférent dans les tests de coagulation.
Traitement par l’héparine Nom du médicament Mode, dose et heures d’injection
D-Dimères Phlébite. Difficulté à respirer. Antécédents d’embolie pulmonaire. Traitement anticoagulant.
Troponine Douleurs thoraciques. Résultat de l’ECG. Antécédents cardiovasculaires. Prise de trinitrine…
Ac anti CCP / Facteur Rhumatoïde
Douleurs et gonflement articulaires dans les petites articulations : mains, poignets ou pieds.
Créatinine/ Clairance de Cockroft
Poids
Diabète, Thyroïde, Hypercholestérolémie
Traitement
PSA Opération, toucher rectal, infection urinaire récente, endo- échographie prostatique, …
Dosage de médicaments Date et heure de prélèvement Date, heure de la dernière prise Posologie Date de début de traitement et/ou de l’éventuelle modification de la posologie
Fournir une copie de la Carte Nationale d’Identité
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Catégories d’analyses
Renseignements à obtenir auprès du patient au moment de l’accueil ou du prélèvement
Motif de la prescription : recherche d’efficacité ou de toxicité Les renseignements posologiques (quantité administrée, fréquence, voie d’administration) Taille et poids du patient
Analyses génétiques : T21, Hémochromatose, F. V Leiden…
Formulaire type signé attestant de l’information du patient et de son consentement éclairé (fiche disponible sur demande) Attestation de consultation Fiche de renseignements cliniques et échographiques remplie entièrement par le médecin pour la trisomie 21
Bactériologie : ECBU, PV, ORL, Expectorations
Remplir le formulaire spécifique à chaque analyse But de l’analyse (choix ou suivi d’une antibiothérapie, contrôle d’efficacité thérapeutique) Traitement antibiotique en cours Avant ou après traitement Température du patient pour les hémocultures
Sérologies : Hépatites A et B, Rubéole
Notion de vaccination. Grossesse en cours
Bactériologie : Plaies Noter la localisation Parasitologie et coproculture
Voyage à l’étranger ? si oui, quel pays ? Principaux signes cliniques : diarrhées, nombre de selles par jour, vomissements, douleurs abdominales ? Prise d’antibiotiques ? Bilan de la médecine du travail pour une activité dans un restaurant ? Fiche de renseignements à remplir
Test respiratoire à Helicobacter pylori
Se munir du Kit HELIKIT pour les adultes et KIT INFAI pour les enfants de 3 à 11 ans (pharmacie) A jeun depuis 12 heures et sans tabac depuis la veille. Arrêt de tout traitement antibiotique depuis au moins 4 semaines. Arrêt des antisécrétoires (IPP, Anti-H2) depuis 15 jours. Arrêt des pansements gastro-intestinaux depuis 24 heures.
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Catégories d’analyses
Renseignements à obtenir auprès du patient au moment de l’accueil ou du prélèvement
Recherche de paludisme Voyage. Nom du pays Traitement chimioprophylactique. Fièvre. Fiche de renseignements à remplir
Tests dynamiques Dexamethasone/Dectancyl/Decadron : mise en évidence d’un hypercorticisme. Ingestion de 1 mg de dexamethasone à minuit Prise de sang à 8 h le lendemain. HGPO/ O’Sullivan : indiquer la quantité de glucose
Bien noter l’heure de prélèvement sur chaque tube
Rénine debout/couché Préciser la posture : - Debout (déambulation depuis 1h) - Couché (décubitus depuis au moins 1h) Prélèvement le matin entre 8 et 10 h.
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2.5 Dosage de médicaments, héparine
Pour la surveillance des traitements par HNF (ex Calciparine®) : ne pas excéder un délai pré analytique d'UNE HEURE avant congélation. L’activité Anti –Xa n'est pas valable pour le suivi des traitements suivants : Danaparoïde sodique (ORGARAN®), Fondaparinux (ARIXTRA®), Rivaroxaban (XARELTO®), Dabigatran (PRADAXA®), Apixaban (ELIQUIS®).
Médicament Moment du prélèvement
Héparine non fractionnée (HNF), héparine standard
(Calciparine)
Sous-cutanée : prélèvement à mi-distance entre 2 injections (au pic) ou en résiduel.
Seringue électrique : horaire de prélèvement indifférent une fois l’équilibre atteint.
Activité Anti-Xa : héparine de bas poids moléculaire (HBPM) : (Clivarine®, Fragmine®, Fraxiparine®, Lovenox®)
3 à 4 heures après l'injection sous-cutanée
Activité Anti-Xa : héparine de bas poids moléculaire (HBPM) : Fraxodil®, Innohep®
4 à 6 heures après l’injection sous-cutanée
Danaparoïde (Orgaran®) Prélèvements entre 2 injections
Digoxine Toujours à la même heure, avant la prise
Phénytoine (Dihydan®) Avant la prise
IV : 2 à 4 heures après
Carbamazepine (Tégrétol®) Toujours à la même heure, avant la prise
Acide valproïque (Dépakine®) Toujours à la même heure, avant la prise
Lithium : Teralithe 250®, Teralithe LP400®.
Toujours à la même heure, avant la prise
Prise de sang le matin (12h après prise du soir)
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2.6 Identification des prélèvements
Extrait du « RECUEIL DES EXIGENCES SPECIFIQUES POUR L'ACCREDITATION DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE MEDICALE »
« Les échantillons primaires qui ne sont pas identifiés
correctement ne doivent ni être acceptés, ni être traités par le
laboratoire. »
Norme NF EN ISO 15189
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Le laboratoire (LBM) doit signer une convention avec les préleveurs externes. Le SH REF 02 du Cofrac « rappelle aux préleveurs externes et aux prescripteurs qu’en cas de prélèvement à domicile le patient prend toujours contact préalablement avec le LBM (L. 6211-17). » Ce contact doit permettre au laboratoire de vérifier la prescription et de savoir s’il peut y répondre. Le biologiste doit pouvoir contacter le médecin avant le prélèvement pour discuter avec lui d’une éventuelle modification de la prescription. Le laboratoire a mis en place une aide à l’identification des tubes avec des planches d’étiquettes pour les ordonnances à renouveler. Cette planche à étiquettes est envoyée avec le compte rendu d’analyses des patients.
Le préleveur doit vérifier scrupuleusement l’identité déclinée par le patient et vérifier la conformité de celle-ci avec les étiquettes pré-imprimées.
Il est vivement recommandé d’utiliser les étiquettes pré-identifiées, après en avoir vérifié l’exactitude. Il faut coller les étiquettes de façon à toujours laisser visible le niveau de remplissage du tube.
L’utilisation de ces étiquettes ne doit pas se substituer à une confirmation d’identité (nom de naissance, prénom, date de naissance…), ni aux renseignements indispensables à noter sur la fiche de renseignement médical : nom du préleveur, date et heure de prélèvements, informations cliniques… Les tubes doivent être étiquetés et identifiés immédiatement en présence du patient et non pas en salle de soins ou ailleurs. Les tubes ne doivent pas être étiquetés avant le prélèvement. Ces étiquettes vous simplifient grandement le remplissage du bon de demande et l’étiquetage des tubes, mais, en contrepartie, nous vous demandons de bien veiller à noter ces quelques renseignements, indispensables pour assurer la fiabilité de l’identification des prélèvements et la qualité des analyses.
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2.7 Mise en œuvre du prélèvement
La ponction veineuse
Le bras choisi sera le bras opposé • à la perfusion pour un patient perfusé, • à la fistule artério-veineuse pour un patient hémodialysé, • à l'intervention en cas de cancer du sein.
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• Désinfection large du site de ponction. • Ne jamais palper le site après désinfection. • Le garrot ne doit être utilisé que pour faire saillir la veine. Le relâcher dès que le sang s’écoule dans le 1er tube. • Choix du site de ponction : Ne jamais prélever sur le bras qui est perfusé. • Maintenir le tube en dessous du point de ponction. • Lors du prélèvement positionner le tube, étiquette vers le bas, pour pouvoir visualiser l’arrivée du sang dans le tube. 2.8 Ordre des tubes Voici l’ordre de prélèvement recommandé :
Aujourd’hui, la quasi-totalité des tubes à échantillons contient des additifs. Même les tubes sérum considérés comme « secs » contiennent des additifs pour accélérer la coagulation du sang. Le contenu du tube doit être soigneusement et lentement mélangé immédiatement après le prélèvement sanguin de manière à permettre à l’additif de se dissoudre.
ORDRE DES TUBES
Attention à l’ordre des tubes / au niveau de remplissage
Hémoculture Tube Tube sec
Tube Tube Tube Tube citraté (sérum) hépariné EDTA fluoré citraté VS
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Homogénéiser les tubes par retournement au minimum 4 fois
Nombre de retournements lents, afin que l’additif se répartisse sur l’ensemble de l’échantillon :
LE NON RESPECT DE CETTE EXIGENCE PEUT ENTRAINER UNE HEMOLYSE OU UN PHENOMENE DE COAGULATION.
ELIMINER L’AIGUILLE DANS LE CONTAINER SPECIFIQUE.
Ne jamais recapuchonner l’aiguille, ni la mettre dans la boite de transport ; un tube non utilisé mais débouché ou percé doit être jeté.
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2.9 Prélèvements des examens sanguins les plus fréquents 3.0 Conduite à tenir en cas d’incident de prélèvement.
incident ou
accident cause Conduite à tenir
Malaise du patient qui reste cependant conscient
Anxiété, jeûne,…
Rassurer le patient. Arrêter le prélèvement et faire comprimer le point de prélèvement par le patient. Incliner le dossier du fauteuil de manière à ce qu’il soit le plus allongé possible. Relever les jambes du patient de manière à ce qu’elles soient plus hautes que la tête. Couvrir la personne si nécessaire. Eviter la perte de connaissance en retenant l’attention du patient. Faire prévenir un biologiste ou un personnel titulaire de l’AFGSU sans laisser le patient seul. Noter l’incident sur la fiche de prélèvement.
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incident ou accident
cause Conduite à tenir
Perte de connaissance du patient
Anxiété, jeûne, causes médicales
Arrêter le prélèvement. Incliner le dossier du fauteuil de manière à ce qu’il soit le plus allongé possible. Relever les jambes du patient de manière à ce qu’elles soient plus hautes que la tête. Couvrir la personne si nécessaire. Faire prévenir un biologiste ou un personnel titulaire de l’AFGSU sans laisser le patient seul. Si nécessaire appeler le 15. Remarque : en cas de crise d’épilepsie prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que le patient ne se blesse. Noter l’incident sur la fiche de prélèvement.
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3 - EXIGENCES POUR CERTAINES ANALYSES
3.1 Liste des analyses les plus courantes Voir en annexe 1 Pour les analyses spécialisées : les catalogues du laboratoire Cerba sont à votre disposition au laboratoire.
3.2 Remplissage des tubes pour les examens d’hémostase
(coagulation)
Pour les tests d’hémostase, les tubes Citrate de Sodium doivent être remplis au minimum à 90% du remplissage nominal. (source : GEHT 2007)
Date de péremption
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Date de péremption
En cas de stockage correct, le vide dans les tubes utilisés remplit sa fonction uniquement jusqu’à la date de péremption indiquée sur l‘étiquette. Le tube ne doit pas être utilisé après cette date.
3.3 Paramètres devant être prélevés de préférence au
laboratoire ou amenés très rapidement
< 1 heure au laboratoire
*Recherche de cryoglobulines La température du prélèvement ne doit jamais descendre en dessous de
35°C jusqu’à sa prise en charge, il est donc impérativement à faire au laboratoire.
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*Autres examens (liste non exhaustive)
Analyses Tubes Délais Héparine non fractionnée
CITRATE < 1 heure
ACTH EDTA Aprotinine < 30 minutes Ammoniémie EDTA < 20 minutes Calcitonine SEC GEL < 2 heures
Calcium ionisé SEC GEL < 1 heure Ne pas ouvrir le tube de
prélèvement. Ne pas décanter.
Glucagon EDTA Aprotinine < 1 heure Rénine EDTA < 1 heure
VIP (VASO-ACTIVE
INTESTINAL PEPTIDE)
EDTA Aprotinine < 1 heure
< 2 heures au laboratoire
- Liquides de ponction - Hémoculture - Expectoration - Spermoculture
< 4 heures au laboratoire
- AMH - Kaliémie / LDH - Phosphate (phosphore) sanguin - Fer
*Hémostase / coagulation (tube citrate) - Recherche d’anticoagulant circulant - Facteurs de coagulation - Protéine C – Protéine S / Résistance à la protéine C activée
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3.4 Délai pour ajouter une analyse
Le délai pour ajouter une analyse complémentaire dépend : - de la stabilité du paramètre - de la température de transport et de conservation de l’échantillon
Pour les sérologies et les marqueurs : le sérum est conservé pendant une année s’il y a une quantité suffisante pour congeler une sérothèque.
L’ajout d’une analyse n’est possible que si l’heure de prélèvement est connue pour les examens d’hémostase et pour ceux qui se conservent peu de temps.
En fonction des résultats des examens initialement prescrits, des analyses complémentaires peuvent être ajoutées à l'initiative du biologiste ou du médecin.
3.5 L’importance de l’hémolyse
Echantillons présentant des hémolyses de différents niveaux :
Une hémolyse se produit si la membrane cellulaire des globules rouges (hématies) est détruite. Des composants intracellulaires passent alors dans le sérum ou dans le plasma. Une très légère hémolyse peut déjà engendrer, dans le sérum ou le plasma,
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une augmentation des paramètres dont la concentration dans les hématies diffère fortement de la concentration dans le sérum.
Rapport de concentration de différents paramètres dans les érythrocytes et dans le sérum. A titre d’exemple, la concentration de LDH est 160 fois plus élevée dans les érythrocytes que dans le sérum. L’hémoglobine des hématies donne une couleur rouge au sérum ou au plasma. A partir d’une concentration d’hémoglobine d’environ 300 mg/l, la coloration est visible à l’œil nu. L’intensité de la couleur rouge indique l’intensité de l’hémolyse. Les erreurs suivantes entraînent une hémolyse et doivent donc être évitées :
• Garrot trop serré. • Aiguilles d’un diamètre trop petit. • Aspiration de liquide tissulaire après la ponction veineuse. • Transfert de sang à l’aide d’une seringue dans le tube en poussant
fortement le piston au lieu de laisser le sang couler doucement avec la dépression du tube.
• Agitation de l’échantillon au lieu de mélanger doucement. • Séparation des cellules du sérum ou plasma après plus de 2 heures. • Centrifugation trop longue ou trop forte. • Exposition à des températures trop élevées (boîte dans la voiture au soleil)
ou trop basses, (par exemple lors du contact des échantillons avec des éléments réfrigérants).
• Congélation de sang total. L’hémolyse a un triple effet : 1. La libération de composants intracellulaires modifie la concentration dans le sérum ou le plasma.
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2. La coloration rouge causée par l’hémoglobine interfère avec les mesures photométriques. 3. Les réactions chimiques qui se déroulent au cours des analyses peuvent être influencées par des substances cellulaires. 4 - PRELEVEMENTS MICROBIOLOGIQUES L’échantillon doit être accompagné des fiches de renseignements cliniques et biologiques concernant le patient.
4.1. Choix du matériel et conditions de transport
Les prélèvements pour les examens de cyto-bactériologie doivent être prélevés sur les nouveaux écouvillons ESwab sauf pour la recherche de mycoplasmes. Chaque prélèvement doit être accompagné de la fiche de suivi médical fournie avec le matériel nécessaire au prélèvement, précisant les renseignements cliniques indispensables à la bonne interprétation des examens bactériologiques et mycologiques. Il est impératif que cette fiche soit remplie.
Ne pas utiliser le milieu ESwab pour humidifier ou mouiller l'écouvillon avant le prélèvement de l'échantillon biologique ou pour rincer ou irriguer la zone de prélèvement.
Ouvrir l'enveloppe de prélèvement des échantillons ESwab et prélever l'éprouvette et l'écouvillon.
1. Prélever l'échantillon sur le patient.
2. Dévisser et enlever le bouchon de l'éprouvette ESwab en veillant à ne pas faire
sortir le milieu de transport. 3. Insérer l'écouvillon dans l'éprouvette jusqu'à ce que le point de fracture indiqué en
rouge se trouve au niveau du goulot de l'éprouvette. 4. Plier et briser l'écouvillon au niveau du point de fracture indiqué en rouge en
gardant l'éprouvette loin du visage.
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5. Éliminer le manche brisé de la tige de l'écouvillon en la mettant dans un récipient destiné à l'élimination des déchets sanitaires.
6. Remettre le bouchon sur l'éprouvette et bien visser. 7. Reporter les données du patient sur l'étiquette de l'éprouvette ou appliquer
l'étiquette d'identification de celui-ci. Après le prélèvement, l'écouvillon doit être immédiatement immergé dans le tube de milieu de transport ESwab. Des études indépendantes des systèmes de prélèvement et transport sur écouvillon ont montré que la viabilité de certaines bactéries est supérieure à températures basses (4-8°C) par rapport à la température ambiante.
Matériels Types de prélèvements
Pot avec conservateur (acide borique)
• ECBU : Remplir entre les 2 traits.
• Mycobactéries dans les urines
• Recueil des selles pour examen bactériologique et parasitologique
Pot à ECBU sans conservateur • Glycosurie, albuminurie, microalbuminurie, biochimie urinaire
• Chlamydiae trachomatis • Pot stérile pour recueil de pus,
matériel, biopsies, liquide de ponction
• eSwab bouchon à vis rose
• Ecouvillon rose de taille standard
Prélèvement vaginal,
cutané, gorge, nez
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Matériels Types de prélèvements
• eSwab bouchon à vis orange
• Ecouvillon rose de taille
fine
Prélèvement urétral
• Ecouvillon sec tige plastique
• Prélèvements : Mycoplasmes et Dermatophytes
• Ecouvillon fin, tige aluminium
• Mycoplasme pour prélèvement urétral chez l’homme
• Ecouvillon avec milieu de transport gélosé
• Prélèvements : peau, pus, plaies, vaginal….
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4.2 Conditions de prélèvements
Analyses demandées FLACON(S) à utiliser
Albumine – sucre – microalbumine –
iono – créatinine …
FLACON URINE Bouchon bleu
ECBU
FLACON URINE Bouchon rouge (contenant du borate)
Analyse sur 2ème jet d’urine
Albumine – sucre – microalbumine –
iono – créatinine … + ECBU
ou
CCBU
ou
EN CAS DE
DOUTE
1er jet : FLACON URINE Bouchon bleu
+ 2ème jet : FLACON URINE Bouchon
rouge (contenant du borate)
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Types de prélèvements
Conditions de prélèvements et matériels
nécessaires
Conditions de conservation
ECBU
Flacon avec borate de préférence
Voir les recommandations au chapitre 5.1 et le formulaire (FE-V-5.4-002)
Remplir la fiche de renseignement
• Prélèvement avant toute
prise d’antibiotique • 4 heures depuis la
dernière miction si possible.
• Toilette locale soigneuse
!! Apporter le flacon au laboratoire en moins de 2 h si pas de conservateur à température ambiante !! Conservation du prélèvement au réfrigérateur moins de 12 h, au-delà de 12 heures la bactériurie n’est pas modifiée, mais les leucocytes peuvent être altérés. !! Flacon avec conservateur (poudre d’acide borique), conservation 48h à température ambiante
Recherche urinaire de Chlamydia
trachomatis, Mycoplasmes urogénitaux, Gonocoques,
La recherche s’effectue sur prescription explicite. Ne pas utiliser de récipient boraté. Cet examen s’effectue sur les premières urines du matin exclusivement, sans toilette préalable : ne recueillir que le premier jet. Volume minimum 10 ml.
Conservation à 4°C (envoi au laboratoire spécialisé)
Recherche de mycobactéries
Noter la prise d’antibiothérapie antituberculeuse.
Délai culture : 6 semaines PCR : 1 semaine
Conservation à 4°C (envoi au laboratoire spécialisé)
Selles (examen bactériologique)
Coproculture
* Apporter le plus rapidement possible les selles au laboratoire (<4h) si impossibilité, les conserver au réfrigérateur 12 heures au maximum. Quantité minimale : une noix de selles
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Types de prélèvements
Conditions de prélèvements et matériels
nécessaires
Conditions de conservation
Parasitologie des selles
Recherche d’amibes
*Selles liquides et ou glairo-sanguinolentes ou recherche d’amibes : apporter les selles en moins de 2 heures (ne pas conserver au réfrigérateur) *Selles moulées : apporter en moins de 12 heures * Remplir la « Fiche de recommandations et renseignements pour la coproculture et la parasitologie des selles » (FE-V-THEM-001)
Selles
Virus (rota et adénovirus)
Le prélèvement peut être conservé au réfrigérateur pendant 24 à 48 heures
Sang dans les selles
• Conservation à température ambiante moins de 8h et réfrigéré moins de 48 heures
Prélèvements vaginaux
Avant tout traitement si possible +1 écouvillon eSwab pour la bactériologie-mycologie classique +1 écouvillon Chlamydiae spécial à demander au laboratoire avec milieu de transport spécifique +1 écouvillon sec pour les mycoplasmes
* Ecouvillon eSwab apporté en moins de 24 heures. Si recherche de streptocoque B seul : à apporter en moins de 48 heures Conservation de préférence au réfrigérateur sinon à T°ambiante *écouvillon sec pour les mycoplasmes apporté en moins de 2 heures
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Types de prélèvements
Conditions de prélèvements et matériels
nécessaires
Conditions de conservation
Prélèvements urétraux
+ 2 écouvillons eSwab +1 écouvillon Chlamydiae spécial avec milieu de transport spécifique +1 écouvillon pour les mycoplasmes si prescrits.
* Ecouvillon eSwab apporté en moins de 24 heures Conservation de préférence au réfrigérateur.
Dermatophytes
Gratter et râcler les squames, cf chapitre ;
Mettre le prélèvement dans un flacon stérile
Demander au laboratoire le formulaire de prélèvement.
Conservation jusque 48 heures
Bactériologie cutanés, plaies
Prélever le liquide inflammatoire ou le pus
produit par la lésion après désinfection du site si
nécessaire.
Pour les lésions papuleuses : après désinfection à l’alcool à 70°, percer les vésicules puis
prélever la sérosité à l’écouvillon.
* Ecouvillon eSwab apporté en moins de 48 heures. Conservation de préférence au réfrigérateur sinon à T° ambiante
Pus profonds, Suppurations closes
et des séreuses
Seringue sans l’aiguille + pot stérile ou écouvillon avec milieu de transport
*<2h à T° ambiante A défaut : à conserver réfrigéré
Dispositifs intra-vasculaires
(cathéter, chambre implantable)
Flacon stérile !! Apporter le flacon au laboratoire en moins de 2 h A défaut : à conserver réfrigéré
Liquide de ponction
Un tube hépariné pour la cytologie Un tube hépariné pour la biochimie Un flacon à ECBU stérile (sans conservateur) ou mieux 1 flacon à hémoculture
!! Apporter le flacon au laboratoire en moins de 2 h si conservation à température ambiante. A défaut : à conserver réfrigéré
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Types de prélèvements
Conditions de prélèvements et matériels
nécessaires
Conditions de conservation
Spermoculture
Les mesures d'hygiène sont importantes et doivent être expliquées au patient Apporter en moins de 2 heures A défaut : à conserver réfrigéré
Le laboratoire ne fait plus les spermogrammes
Broncho-pulmonaires
Flacon stérile Pour l'expectoration, recueil après une toux profonde !! Apporter le flacon au laboratoire en moins de 2 h si conservation à température ambiante Mentionner sur la fiche de renseignements d'éventuelles recherches particulières (Nocardia, Mycobactéries)
Hémocultures
Flacon Signal OXOID. Le flacon permet la croissance des germes aéro et anaérobies. Noter sur la feuille de prélèvement : - Prélèvement par ponction veineuse ou au niveau d’un dispositif intra-vasculaire. - Heure de prélèvement - Présence d’une fièvre - Présence d’autres signes cliniques (urinaires, digestifs, pulmonaires …) - Si le patient est porteur d’une sonde urinaire, d’une prothèse, d’une valve cardiaque…
L’aseptie du site de prélèvement et le volume de remplissage sont deux éléments importants. Apporter le flacon au laboratoire en moins de 4 heures s’il n’y pas d’étuve à 35°C.
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4.3 Prélèvements génitaux chez la femme Les prélèvements génitaux doivent être réalisés :
- à distance de tout traitement antibiotique ou antifungique, - à distance de toute miction et de la toilette génito-urinaire, - à distance de rapports sexuels, - en dehors des périodes menstruelles.
4.3.1 Vaginal et endocol
Bactériologie
classique Mycoplasme Chlamydiae trachomatis
Site de prélèvement
Cul-de-sac vaginal, Endocol
Cul-de-sac vaginal Endocol
Nombre d’écouvillons 1 eSwab rose 1 sec
1 spécifique dans milieu de transport
La bactériologie classique permet le diagnostic de vaginose, vaginite, mycose, de gonococcie (Neisseria gonorrhoeae). 4.3.2 Prélèvement d’une ulcération Le prélèvement d’une ulcération se fait :
- Au centre de la lésion pour la recherche de tréponèmes. faire 2 frottis non fixés sur 2 lames.
- En bordure de la lésion : recueil de pus pour la recherche d’haemophilus
ducreyi. 1 écouvillon eswab
- Sur le plancher de la lésion : grattage des cellules pour la recherche
d’herpes simplex virus (HSV) et de Chlamydiae trachomatis (Lymphogranulomatose vénérienne). 1 écouvillon dans un milieu de transport spécial pour chaque
germe.
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4.3.3 Recherche du portage du streptocoque B chez la femme enceinte • Pour le dépistage du portage de Streptocoque B (Streptococcus agalactiae)
chez la femme enceinte entre la 34ème et la 35ème semaine d’aménorrhée, la pose du spéculum n’est pas recommandée; un simple prélèvement vaginal suffit au niveau du tiers vaginal inférieur. => prendre 1 écouvillon eSwab rose.
4.4 Prélèvements génitaux chez l’homme
• Le prélèvement urétral s’effectue idéalement le matin avant toute toilette (un
délai de 4 heures doit séparer le prélèvement de la dernière miction).
• Prélèvement : o En cas d’écoulement urétral recueillir la goutte sur une lame
porte objet pour examen direct. o Un premier écouvillon eSwab fin (bouchon orange) est introduit
sur 1 cm. o Un deuxième écouvillon fin en dacron est introduit sur 2 à 3 cm
pour la recherche de Chlamydiae trachomatis. o Pour une recherche de mycoplasmes, utiliser un troisième
écouvillon sec, introduit sur 1 à 3 cm.
4.5 Prélèvements de la peau et des phanères
4.5.1 Lésions de la peau glabre (sans poils, ni duvet) Pour les lésions squameuses (c'est-à-dire constituées de pellicules cornées se détachant facilement, la plupart du temps situées sur une peau rouge), il faut prélever à la périphérie des lésions avec une curette en raclant fortement. Les échantillons sont recueillis dans un flacon stérile. La lésion peut ensuite être frottée par un écouvillonnage appuyé. 4.5.2 Lésions des plis
Frotter les sérosités avec un écouvillon (lésion macérée et suintante). En cas de lésion vésiculeuse, il est possible de percer les vésicules puis de prélever les sérosités à l’écouvillon.
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4.5.3 Recherche de dermatophytes : ongles, cheveux, squames • Pour les cheveux : arracher les cheveux susceptibles d’être atteints (cheveux
cassés près du bulbe). Prélever les squames et les croûtes en raclant à la curette et en les recueillant dans un flacon stérile sans conservateur. En cas de lésions inflammatoires suppurées, prélever les suppurations avec un écouvillon.
• Pour les ongles, il faut effectuer un lavage des mains ou des pieds avec un savon suivi d’un rinçage à l’eau et d’un séchage à l’air. Couper avec la pince à ongle toute la partie de l’ongle atteinte, gratter à la limite de la zone saine avec un vaccinostyle ou une curette. Il est possible de prélever des poussières d’ongle en raclant la tablette interne de l’ongle. En cas de lésion suintante (pus de périonyxis) : prélever le pus en pressant avec un écouvillon.
4.5.4 Recherche d’œufs d’oxyure (Enterobius vermicularis) par Scotch-Test
Le prélèvement doit être réalisé le matin au lever avant la toilette et les
premières selles. Le scotch transparent est appliqué sur les plis radiés de la marge anale et
maintenu quelques secondes en appuyant. Il est ensuite retiré et étalé bien à plat sur la lame support. Les lames doivent être identifiées.
4.5.5 Recherche de Pityriasis versicolor (Malassezia furfur) Le scotch est appliqué sur les lésions préalablement grattées au
vaccinostyle ou à la curette. Il est maintenu quelques secondes en appuyant afin de recueillir un maximum de squames. Il est ensuite retiré et étalé sur la lame support. Les lames doivent être identifiées.
4.5.5 Recherche de la Gale (Sarcoptes scabei) Le prélèvement doit être effectué au niveau des éléments spécifiques
(sillon, nodule) que l’on recherchera avec la plus grande attention.
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Ils siègent le plus souvent dans les zones où le revêtement cutané est le moins épais : espaces interdigitaux, face antérieure des poignets, ombilic, aisselles, mamelon, organes génitaux externes chez l’homme. Chez le nourrisson, les lésions spécifiques sont volontiers vésiculo-pustuleuses et siègent avant tout sur les paumes et les plantes. Ouverture et raclage du sillon à l’aide d’une curette Mettre le produit de raclage entre lame et lamelle dans une goutte de sérum physiologique.
4.6 Prélèvements buccal et de gorge
Prendre un écouvillon eSwab • Amygdalite unilatérale : écouvillonner uniquement l’amygdale atteinte • Ulcération ou exsudat : prélever à leur niveau • Suspicion de diphtérie : prélever à la périphérie des fausses membranes • Recherche de gonocoque : utilisation d’un milieu de transport indispensable • Recherche de mycose (candidoses) : prélèvement au niveau de la langue, du
palais et de la face interne des joues en privilégiant les zones avec lésions.
4.7 Expectorations
• Rincer la bouche et la gorge par une solution physiologique pour éviter une contamination par la flore oropharyngée. • Toux forte pour éviter une contamination salivaire. • Acheminer le prélèvement rapidement au laboratoire. En cas d'envoi différé (Ex.: 3 échantillons pour la recherche de mycobactéries) conserver au frigo pour éviter une prolifération trop importante de la flore commensale.
4.8 Pus, abcès, suppurations closes et des séreuses • Les ponctions de pus et d’autres prélèvements profonds sont à effectuer à la
seringue après désinfection de la peau. • Mettre l’échantillon dans un flacon stérile sans conservateur. • Des flacons d’hémoculture peuvent être ensemencés avec le liquide
ponctionné. • ELIMINER la seringue et l’aiguille (ne pas la joindre au prélèvement).
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• Mentionner sur la demande d’analyse toutes les informations cliniques susceptibles de faciliter l’analyse (localisation précise, anamnèse, traitement antibiotique en cours ou prévu, etc…).
Le recueil de fragments tissulaires se fait dans des flacons stériles sans conservateur et sans liquide.
4.9 Prélèvements ostéo-articulaires Afin de diminuer le risque d’isolement de bactéries contaminantes, les prélèvements doivent être réalisés dans des conditions d’asepsie chirurgicale. Pour les liquides de ponction (pus et liquides articulaires), prélever :
- 1 tube hépariné pour la cytologie - 1 tube hépariné pour la biochimie - 1 flacon stérile sans conservateur ou mieux 1 flacon à hémoculture
Les prélèvements per-opératoires doivent être multipliés. On recommande classiquement au moins 5 prélèvements en des sites anatomiques différents et si possible, pathologiques macroscopiquement. Transport à température ambiante dans les 2 heures.
4.10 Prélèvement avec ablation d’un dispositif intra-
vasculaire (cathéter, chambre implantable) Faire une hémoculture appariée avant l’ablation du cathéter. Procéder stérilement au retrait du matériel, couper stérilement les 5 cm de l’extrémité distale pour les cathéters longs et la partie insérée pour les cathéters courts. Les placer dans un flacon stérile.
4.11 Hémoculture • Prélèvement avant toute antibiothérapie Prélever d'abord le ou les flacons pour hémocultures puis les tubes. Le prélèvement se fait de préférence lorsque le patient est en période d’hyperthermie. La quantité de sang (10 ml) mise en culture est un paramètre fondamental car elle conditionne la sensibilité de l’examen.
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L’intervalle entre deux prélèvements n’a pas d’importance car la qualité du diagnostic est équivalente quel que soit cet intervalle. • Un flacon pour hémoculture permet à la fois la poussse des germes aérobies et anaérobies.
Protocole de prélèvement : - Lavage ou désinfection des mains du préleveur (antiseptiques alcooliques) - Port de gants - Oter la capsule des flacons, désinfecter le bouchon du flacon avec une compresse imbibée d’antiseptique iodé ou alcoolique - Repérer la veine - Désinfecter soigneusement le point de ponction en 2 temps : *1er temps : Badigeonner le site de ponction avec des compresses imbibées d’antiseptique alcoolique du centre vers l’extérieur sans repasser au même endroit (technique de l’escargot); ce temps correspond à la phase de nettoyage/détersion. *2ème temps : Renouveler le badigeonnage avec de nouvelles compresses et laisser agir le temps; ce temps correspond à la phase d’antisepsie. - Ne plus palper la veine après cette étape - Assembler aiguille et seringue - Prélever à la seringue - Remplir en premier le flacon d’hémoculture puis les différents tubes - Prélever le sang en contrôlant visuellement le bon remplissage des flacons - Éliminer le matériel de prélèvement - Comprimer le point de ponction avec une compresse sèche et poser un pansement. - Retirer les gants. - Hygiène des mains - Étiqueter les flacons : identité complète du patient, date et heure prélèvement -Noter les informations utiles sur le formulaire de prélèvement - Les flacons doivent être transmis dès que possible au laboratoire.
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5 - FORMULAIRES DE RENSEIGNEMENTS
5.1 Examens bactériologiques et urinaires (ECBU) Conformément aux exigences de la norme NF EN ISO 15189, le laboratoire met à la disposition de ses patients un formulaire de recueil de données cliniques et pré analytiques indiquant les conditions de prélèvement à respecter. Ces formulaires accompagnent le matériel de prélèvement et doivent être dûment remplis. Ces données sont très importantes lors de la validation biologique.
FICHE DE RECOMMANDATIONS ET DE RENSEIGNEMENTS POUR L’ECBU (FE-V-5.4-002)
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54
5.2 Recommandations pour les prélèvements de selles
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5.3 Recommandations pour les prélèvements vaginaux
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5.4 Recommandations pour les prélèvements ORL-OEIL
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5.5 Recommandations pour les prélèvements de crachats
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5.6 Lettre pour demande de confirmation de l’identification du prélèvement (FE-V-5.4-031)
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5.7 Lettre pour demande de confirmation d’identité pour une analyse d’immuno-hématologie (FE-V-5.4-033)
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5.8 Acceptation de réalisation d’analyses hors nomenclature (FE-V-5.4-036) Les analyses hors nomenclature (HN) ne sont ni remboursées par la sécurité sociale, ni par les mutuelles. Elles sont transmises au laboratoire spécialisé Cerba en dehors de quelques exceptions. Vous pouvez les consultez sur leur site internet mais également sur leur application mobile disponible sur smartphones.
Avant d’envoyer les analyses HN, nous informons les patients du prix et nous leur demandons leur accord écrit avec le formulaire ci-dessous.
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5.9 Formulaire de consentement pour étude génétique à finalité médicale – personne majeure (FE-V-5.4-037)
5.6 Attestation de consultation (FE-V-5.4-039)
ATTESTATION DE CONSULTATION (décret n° 2008-321 du 4 avril 2008)
• 1 copie à envoyer au laboratoire avec le prélèvement
• 1 copie à conserver dans le dossier médical Attestation de consultation médicale individuelle Préalable à la réalisation des examens des caractéristiques génétiques d’une personne et de son identification par empreintes génétiques à des fins médicales Je soussigné .................................................................................... Docteur en Médecine, Conformément aux articles R.1131-4 et R. 1131-5 du code de la santé publique, certifie avoir reçu en consultation ce jour le(la) patient(e) sous-nommé(e) : ………………………………………………………………………… afin de lui apporter les informations sur les caractéristiques de la maladie recherchée, des moyens de la détecter, des possibilités de prévention et de traitement. Fait à ....................................................................... le………………………. Consentement pour la réalisation d’examens des caractéristiques génétiques d’une personne. Signature et tampon du médecin
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6 - DECHETS
Les Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux (DASRI) suivent une filière d’élimination spécifique qui est de la responsabilité du préleveur afin d’éviter tout risque de contamination du personnel et de l’environnement. Leur élimination et destruction doivent être tracées. Les DASRI, doivent être éliminés dans des containers comportant une signalétique “risque biologique” identifiés avec les coordonnées du producteur des déchets. Une fois remplis, ils sont obturés de manière définitive. Les DASRI “piquants/tranchants/coupants” doivent être éliminés dans un container rigide.
7 - TRANSPORT DES PRELEVEMENTS
Afin de garantir la sécurité du transporteur et des personnes, le transport des prélèvements biologiques humains est soumis à réglementation par l’instruction européenne ADR P650. Le laboratoire vous fournit du matériel de prélèvement et de transport répondant aux exigences réglementaires, il est impératif de respecter l’intégrité des conditionnements. Des boîtes de transport pour prélèvements contenant tout le matériel nécessaire à la réalisation d’un prélèvement (tubes, aiguille, fiche de suivi médical) sont mises à la disposition des préleveurs externes sur simple demande.
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Hémobox II BD
Hémobox I BD Hémobox IV BD
+
+ =
Solution de transport qui répond aux problématiques du transport des échantillons de diagnostic UN 3373 dans le respect de la norme
ADR et de l’instruction d’emballage P650.
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7.1 Position des tubes:
Transport en position verticale bouchon vers le haut
7.2 Température
– « Le laboratoire doit s’assurer que les échantillons ont été transportés au laboratoire (…) à une température spécifiée dans le manuel de prélèvement des échantillons primaires et avec les agents stabilisants recommandés pour assurer l’intégrité des échantillons ». Norme NF EN ISO 15189. – Recommandations générales de transport des tubes à température ambiante entre 15°C et 25°C sauf quelques exceptions précisées dans la liste des analyses comme l’ammoniémie, cryoglobulines…
7.3 Délai d’acheminement • Le délai d’acheminement varie en fonction de la stabilité/instabilité des paramètres et du type de tube utilisé: cf. Liste des analyses dans l’Annexe I. • Dans les délais les plus brefs, d’une manière générale.
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8 - RECEPTION DES ECHANTILLONS AU LABORATOIRE ET CONDITIONS D’ACCEPTABILITE
Modalités de réception des échantillons A l’arrivée au laboratoire, les prélèvements suivent les étapes de vérification suivantes: • intégrité de l’emballage • identification des échantillons • concordance échantillons et prescription transmise • respect des conditions et délais de transmission • présence de la demande d’analyse et des renseignements Conditions d’acceptabilité des échantillons Le biologiste prend la responsabilité d’accepter ou de refuser un échantillon. Les échantillons répondant aux exigences décrites dans ce présent manuel sont directement intégrés au processus analytique : • demande d’analyse complète • échantillons correctement prélevés et identifiés • conditions et délais d’acheminement respectés Exemples de non-conformités les plus fréquentes :
• Identification des échantillons absente, incomplète ou erronée • Des tubes incorrectement remplis ou manquants • Des échantillons partiellement ou totalement coagulés • Heure de prélèvement non renseignée sur la fiche de suivi médical. Délai entre le
moment du prélèvement et la réception au laboratoire trop important. • Des échantillons prélevés sur des tubes inappropriés (pas le bon additif) • Discordance d’identité entre fiche de suivi médical et échantillons dans la même
boîte • Des échantillons hémolysés ou lactescents
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ANNEXE I. LISTE DES ANALYSES Analyses : nom de l’analyse. Abréviation : Ac = anticorps Tube/récipient : type de tube ou de flacon d’urines à remplir. T° : Température de transport en °C pour acheminer les tubes au laboratoire. Transport à température ambiante : 15-25°C sauf mention contraire. Délai d’acheminement : temps maximal pour apporter les prélèvements au laboratoire. Délai rendu : ex : J0 : rendu le soir même, J+1 : rendu le lendemain soir….. SPE : analyse effectuée au laboratoire spécialisé : merci de consulter le catalogue. Lieu de réalisation : les analyses sous-traitées en contrat de collaboration ou de coopération sont signalées par une étoile *. Recherche d’une mutation génétique : Joindre impérativement la fiche "Prédisposition génétique et pharmacogénétique"
ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Activité Anti-Xa. Héparine de bas poids moléculaire. Page 25
CITRATE 15-25
<2 heures
SPE
AMH. Hormone Anti Mullérienne. * HN 49 euros
SEC GEL 15-25
<4 heures J2
Anticorps anti-nucléaires (ACAN) * SEC GEL 15-25 8 heures J5
Ac anti-filagrine, Ac anti CCP* SEC GEL 15-25 8 heures J2
ACE (antigène carcino-embryonnaire)
SEC GEL 15-25 8 heures J0 SAUF SAMEDI
Acétonurie flacon à ECBU sans poudre 15-25 J0
Acide lactique FLUORURE +4°C SPE
Acide urique urinaire Cantine 24 heures 15-25 4 jours J0
Acide urique sanguin HEPARINE 15-25 8 heures J0
Acide valproïque (Dépakine®)* Le matin avant la 1ère prise
SEC GEL 15-25 2 jours J2
ACTH EDTA/APROTININE +4°C <1/2 heure SPE
AFP (alphafoetoprotéine) SEC GEL 15-25 8 heures J0 SAUF SAMEDI
ALAT /TGP HEPARINE 15-25 8 heures J0
Albumine HEPARINE 15-25 8 heures J0
Ammoniémie EDTA +4°C <20 minutes SPE
Amylase plasmatique : A remplacer par la lipase pour les pancréatites
HEPARINE 15-25 8 heures J0
Amylase urinaire Cantine 24 heures 15-25 2 jours J0
ANCA (Ac Anti-cytoplasmes des polynucléaires neutrophiles)*
SEC GEL 15-25 8 heures J5
Anticorps anti ADN natif * SEC GEL 15-25 8 heures J5
Anticoagulant circulant. Ne pas prélever si patient sous héparine
CITRATE 15-25 <4 heures SPE
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ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Anti SSA, Anti SSB* SEC GEL 15-25 8 heures J5
Ac anti-ENA (Ac anti-antigènes solubles)*
SEC GEL 15-25 8 heures J5
Anticorps anti-cardiolipines * SEC GEL 15-25 8 heures J5
Anticorps anti-β2 glycoprotéine SEC GEL 15-25 8 heures SPE
Anticorps anti cellules pariétales* SEC GEL 15-25 8 heures J5 Anticorps anti-endomysium IgA SEC GEL 15-25 SPE
Anticorps anti-facteur intrinsèque SEC GEL 15-25 SPE Anticorps anti-gliadine SEC GEL 15-25 SPE Anticorps anti Hépatites B et C SEC GEL 15-25 J0 Anticorps anti-MPO / PR3 SEC GEL 15-25 SPE Anticorps anti-nucléaires (ACAN) * SEC GEL 15-25 8 heures J5
Anticorps anti-tissus* SEC GEL 15-25 8 heures J5 Anticorps anti-prothrombine SEC GEL 15-25 SPE Anticorps anti-TPO (thyroperoxydase), ATPO *
SEC GEL 15-25 8 heures J2
Anticorps anti-transglutaminases * SEC GEL 15-25 8 heures J5 Anticorps anti-thyroglobuline, ATG* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Anticorps anti récepteur de la TSH (TRAK)*
SEC GEL 15-25 1 jour J2
Antigène Carcino-Embryonnaire * SEC GEL 15-25 8 heures J0
Antigène HBs SEC GEL 15-25 24 heures J0 SAUF SAMEDI
Antigène Spécifique de la prostate SEC GEL 15-25 8 heures J0 SAUF SAMEDI
Antigène spécifique de la prostate Libre (PSAL)
SEC GEL 15-25 8 heures J J0 SAUF SAMEDI
Antithrombine III* CITRATE 15-25 <4 heures SPE
Apolipoprotéine A1 /B SEC GEL 15-25 SPE
ASAT / TGO HEPARINE 15-25 8 heures J0
Bêta- HCG (ß hcg) SEC GEL 15-25 8 heures 24h (2-8°C)
J0
Béta 2 microglobuline (ß 2M)* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Bilirubine totale et directe HEPARINE 15-25 8 h à l'abri de la lumière
J0
BNP (Brain Natriuretic Peptide) EDTA 15-25 24 heures J0
Borréliose = sérologie de Lyme SEC GEL 15-25 8 heures J5
Brucellose Sérologie SEC GEL 15-25 SPE CA 15-3 SEC GEL 15-25 8 heures J0
CA 19-9 SEC GEL 15-25 8 heures J0
CA125* SEC GEL 15-25 1 jour J2
Calcitonine* CONGELE A distance d’IPP (15 jours)
SEC GEL -20°C <1 heure A jeun
SPE
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ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Calcium HEPARINE 15-25 8 heures J0
Calcium ionisé. A JEUN. HN 22 € SEC GEL 15-25 <1 heure SPE
Carbamazépine (Tégrétol)* Le matin avant la 1ère prise
SEC GEL 15-25 2 jours J2
CDT * SEC GEL 15-25 3 jours J5
Chlamydiae pneumoniae sérologie SEC GEL 15-25 SPE
Chlamydiae trachomatis sérologie* SEC GEL 15-25 12 heures J3 Chlamydiae trachomatis (vaginal et urétral)
Milieu spécial pour les prélèvements génitaux
15-25 SPE
Chlamydiae trachomatis URINE Pot à ECBU sans conservateur : 1er jet
15-25 SPE
Chlamydiae trachomatis SPERME Flacon spécial 1 ml réfrigéré
4°C SPE
Chlore HEPARINE 15-25 8 heures J0
Cholestérol HDL HEPARINE 15-25 8 heures J0
Cholestérol total HEPARINE 15-25 8 heures J0
Ciclosporine. Avant une nouvelle prise et toujours à la même heure.
EDTA 4°C
SPE
Clairance de Cockroft ou MDRD Préciser le poids
HEPARINE 15-25 8 heures
J0
Compléments C3 et C4 * SEC GEL 15-25 6 heures J2
Coproculture Flacon stérile 4°C 12 heures 72 heures
Cortisol sanguin* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Cotinine (urines) HN = 36 euros
Flacon stérile SANS POUDRE 4°C
SPE
Créatinine sanguine HEPARINE 15-25 8 heures J0
Créatinine urinaire Cantine 24 heures 15-25 J0
Créatine phosphokinase (CPK) HEPARINE 15-25 8 heures J0
CRP HEPARINE 15-25 8 heures J0
Cryoglobulines (à 37°C) Prélever dans du matériel à 37°C, coagulation à 37°C puis décantation et conservation à +4°C. Pas de tube gel.
SEC
37°C
Prélèvement au
laboratoire
SPE
CTX* (Cross Laps sanguin). A jeun strict et avant 9 heures.
SEC GEL 15-25 <3 heures A JEUN
J2
Cytomégalovirus IgG / IgM (CMV)* SEC GEL 15-25 12 heures J2
Cytomégalovirus AVIDITE HN=43 euros
SEC GEL 15-25 8 heures SPE
Densité urinaire : : HN = 5 euros flacon à ECBU stérile sans poudre
15-25 SPE
D-dimères URGENT CITRATE 15-25 6 heures J0
Digoxine* Le matin avnat la 1ère prise
SEC GEL 15-25 8 heures J2
EAL= Exploration d’une Anomalie Lipidique
HEPARINE 15-25 8 heures J0
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ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
EBV Ig G VCA et Ig G EBNA* SEC GEL 15-25 12 heures J2
EBV Ig M VCA* SEC GEL 15-25 12 heures J2
ECBU flacon à ECBU stérile avec acide borique
15-25 48h
48 HEURES
ECBU flacon à ECBU stérile sans acide borique
<2h à 15-25 12h à 2-8°C
48 HEURES
Electrophorèse des protéines sériques*
SEC GEL 15-25 8 heures J2
Electrophorèse des protéines urinaires
Cantine 24 heures 15-25 8 heures SPE
ENA (Ac Anti Antigène Soluble)* SEC GEL 15-25 8 heures J3
Epstein Barr Virus (EBV) sérologie* SEC GEL 15-25 12 heures J2
Everolimus. Avant une nouvelle prise et toujours à la même heure.
EDTA 4°C
SPE
Expectoration (ECBC) flacon stérile 15-25 <2 heures 72 heures
Facteurs de coagulation CITRATE 15-25 <4 heures SPE Facteur V Leiden (Mutation p.Arg506Glu ) . Joindre les 2 formulaires
EDTA 15-25
SPE Facteurs Rhumatoïdes ELISA SEC GEL 15-25 8 heures J2
Fer peut être remplacé par la ferritine
HEPARINE 15-25 8 heures J0
Ferritine SEC GEL 15-25 8 heures J0
Fibrinogène CITRATE 15-25 4 heures J0 Folates sériques (vitamine B9) SEC GEL 15-25 8 heures J0
Folates érythrocytaires HEPARINE EDTA 15-25 8 heures SPE FSH (hormone folliculo stimulante) SEC GEL 15-25 8 heures J0
Gamma GT HEPARINE 15-25 8 heures J0
Glucagon : HN 43 euros EDTA APROTININE 15-25 <1 heure SPE
Glucose urinaire URINE STERILE 15-25 J0
Glycémie hors laboratoire FLUORURE 15-25 72 heures sur tube fluorure
J0
Groupage sanguin (ABO, Rhésus, Phénotype)
EDTA 15-25 24 heures Au-delà +5°C
J0 SAUF SAMEDI
Haptoglobine* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Hémoculture Flacon à hémoculture 37°C <2 heures J7
Hémoglobine EDTA 15-25 24 heures J0
Hémoglobine glycosylée (HbA1C) EDTA 15-25 48 heures 8 heures
Héparine de bas poids moléculaire Activité Anti Xa. Page 25
CITRATE 15-25
< 2 heures
SPE
Héparinémie (héparine non fractionnée). Page 25
CITRATE 15-25
<1 heure
SPE
Hépatite A IgM* SEC GEL 15-25 SPE
70
ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Hépatite A Ac totaux Ig G+M* SEC GEL 15-25 24 heures SPE
Hépatite B Ac HBc (total) SEC GEL 15-25 24 heures J0
Hépatite B Ac HBc IgM SEC GEL 15-25 24 heures SPE
Hépatite B Ac HBs (titrage) SEC GEL 15-25 24 heures J0
Hépatite B Antigène HBs SEC GEL 15-25 24 heures J0
Hépatite C (dépistage) SEC GEL 15-25 24 heures J0
Herpes Simplex 1 et 2. Sérologie SEC GEL 15-25 SPE
Herpes Simplex 1 et 2. Culture cellulaire
Echantillon en milieu de transport
15-25 SPE
HFE, Mutation du gène /hémochomatose
EDTA 15-25
SPE
HIV 1 et 2 (dépistage) SEC GEL 15-25 24 heures J0
HLA B 27 : HN = 35 euros EDTA- 15-25 SPE
HT 21 SEC GEL 15-25 8 heures SPE
Immunofixation des protéines* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Immunoglobulines A* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Immunoglobulines E* SEC GEL 15-25 8 heures J2
IgE spécifiques* (RAST) SEC GEL 15-25 8 heures J2
Immunoglobulines G* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Immunoglobulines M* SEC GEL 15-25 8 heures J2
INR / TP (Taux de prothrombine) CITRATE 15-25 6 heures J0
LDH Lactate deshydrogenase HEPARINE 15-25 <4 heures J0
LH (hormone lutéinisante) SEC GEL 15-25 8 heures J0
Lipase : remplace l’amylase en cas de suspicion de pancréatite
HEPARINE 15-25 8 heures J0
Lithium (pas d’héparinate de Li) !!! SEC GEL 15-25 6 heures J0
Magnésium HEPARINE 15-25 8 Heures J0
Magnésium Urinaire Cantine 24 heures 15-25 J0
Maladie de Lyme Sérologie ELISA (Borréliose)*
SEC GEL 15-25 8 heures J5
Maladie de Lyme Western Blot IgG IgM *
SEC GEL 15-25 8 heures J5
Microalbumine Cantine 24 heures ou flacon ECBU sans
conservateur
15-25 24 heures Au-delà +5°C
J0
MNI test : A remplacer par la sérologie du Virus d’Epstein Barr
SEC GEL 15-25 12 heures Voir Epstein Barr Virus
Mutation du gène de la Prothrombine (Facteur II (G2021A)
EDTA 15-25
SPE
Mutation gène HFE EDTA 15-25 SPE Mycoplasmes uro-génitaux sérologie HN : 46 euros
SEC GEL 15-25 SPE
Numération des réticulocytes EDTA 15-25 A déposer Avant 12 h
SPE
71
ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Numération Formule Sanguine (NFS)
EDTA 15-25 24 heures J0
Oestradiol SEC GEL 15-25 20 heures J0
Opiacés –Dépistage (codéine, héroïne, morphine, pholcodine)
flacon à ECBU stérile sans poudre
+4°C 24 heures SPE
Orosomucoïde * SEC GEL 15-25 8 heures J2
Osmolalité sanguine HEPARINE 15-25 SPE
Osmolalité urinaire HN : 13 euros Urine de 24 heures ou échantillon
+4°C SPE
Ostéocalcine * SEC GEL 15-25 <1 heure J4
Paludisme (recherche sur frottis) URGENCE
EDTA 15-25 4 heures J0
Parathormone (PTH) SEC GEL 15-25 6 heures J0
Parathormone (PTH) EDTA 15-25 8 heures J0
Phadiatop* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Phénobarbital (Gardénal®) * Horaire importe peu, longue ½ vie
SEC GEL 15-25 2 jours J2
Phénotype Rhésus Kell EDTA 15-25 24 heures J0
Phosphatase alcaline HEPARINE 15-25 8 heures J0
Phosphore / Phosphate HEPARINE 15-25 <4 heures J0
Phosphore / Phosphate SEC GEL 15-25 <6 heures J0
Plaquettes EDTA 15-25 24 heures J0
Potassium HEPARINE 15-25 <4 heures J0
Potassium Urinaire Cantine 24 heures 15-25 J0
Préalbumine* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Prélèvement auriculaire eSwab bouchon orange 4-25 48h eSwab 72 heures
Prélèvement cutané eSwab bouchon rose 4-25 48h eSwab 48 HEURES
Prélèvement de gorge eSwab bouchon rose 4-25 48h eSwab 72 heures
Prélèvement vaginal eSwab bouchon rose 4-25 24 heures 72 heures
Prélèvement urétral eSwab bouchon orange 4-25 24 heures 72 heures
Prélèvement mycologique pour levures
Squames dans flacon stérile
4-25 48 heures 4 semaines
Prélèvement nasal eSwab bouchon rose 4-25 48h eSwab 72 heures
Prélèvement oculaire eSwab bouchon rose 4-25 48h eSwab 72 heures
Progestérone * SEC GEL 15-25 SPE
Prolactine entre 8h et 10h après 20 minutes allongé*
SEC GEL 15-25 8 heures J2
Protéines de Bence Jones= recherche des chaînes légères = Immunofixation des urines de 24h= Protéine 52K=protéines thermo soluble.
Cantine 24 heures 15-25 SPE
Protides sériques HEPARINE 15-25 8 heures J0
72
ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Protéines urinaires Cantine 24 heures ou flacon à ECBU stérile sans
poudre
15-25 24 heures Au-delà +5°C
J0
PSA total SEC GEL 15-25 8 heures J0
PSA Libre SEC GEL 15-25 8 heures JO
Recherche Anticorps irréguliers (RAI)
EDTA 15-25 24 heures Au-delà +5°C
J0
Réticulocytes EDTA 15-25 A déposer Avant 12 h
SPE
Rubéole IgG SEC GEL 15-25 8 heures J0 SAUF SAMEDI
Rubéole IgM SEC GEL 15-25 SPE
Rougeole (Ig G/ Ig M)* SEC GEL 15-25 SPE
Saturation/ Sidérophiline SEC 15-25 8 heures J0
Selles glairo-sanglantes et liquides Flacon stérile 15-25 <2 h
Sirolimus. . Avant une nouvelle prise et toujours à la même heure.
EDTA +4°C SPE
Sodium HEPARINE 15-25 8 heures J0
Somatostatine HN : 50 euros EDTA APROTININE 15-25 A prélever le matin A jeun
SPE
Spermoculture Flacon spécial 15-25 < 2 heures 72 heures
Stéatorrhée Flacon spécial 15-25 SPE
Sulfate de DHEA* SEC GEL 15-25 2 jours J2
Syphilis Sérologie (TPHA/VDRL)* SEC GEL 15-25 12 heures 72 heures
Tacrolimus=FK 506= Prograf ® EDTA +4°C SPE
T3 Libre (tri-iodothyronine libre) SEC GEL 15-25 8 heures J0
T4 Libre (thyroxine libre) SEC GEL 15-25 8 heures J0
TCK / TCA (Temps céphaline Activée)
CITRATE 15-25 6 heures J0
TP (Taux de Prothrombine) CITRATE 15-25 6 heures J0
Tégretol (carbamazépine)* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Testostérone* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Testostérone biodisponible SEC GEL 15-25 8 heures SPE
Thyroglobuline * SEC GEL 15-25 8 heures J2
Toxoplasmose Ig G et Ig M (sérologie)
SEC GEL
15-25 48 heures si conservé à
+4°C
J0 sauf samedi
Toxoplasmose AVIDITE des Ig G SEC GEL SPE. HN 43€
TPHA / VDRL (sérologie syphilis) SEC GEL 15-25 12 heures J2 Transferrine
SEC GEL 15-25 8 heures SPE
Triglycérides HEPARINE 15-25 8 heures J0
Trisomie 21 SEC GEL 15-25 8 heures SPE
73
ANALYSES TUBE/RECIPIENT T° Achemi-nement
Délai rendu
Trophatop* SEC GEL 15-25 8 heures J2
Troponine URGENCE si pas de signes d’infarctus SINON SAMU
SEC GEL 15-25 8 heures (Urgence)
J0
TSH (thyréostimuline) SEC GEL 15-25 < 24 heures J0
Urée HEPARINE 15-25 8 heures J0
VGM (Volume Globulaire Moyen) EDTA 15-25 24 heures J0
VIH (sérologie VIH1, VIH 2) SEC GEL 15-25 24 heures J0
VIH-1 Charge virale ARN 2 TUBES EDTA 15-25 <5 heures SPE
VIP (Vaso Active Intestinal Peptide) EDTA APROTININE <1/2 h SPE
Vitamine 25(OH)D2 et 25(OH)D3 = Vitamine D TOTALE
SEC GEL 15-25 24 heures J0
Vitamine B12 (cobalamines) SEC GEL 15-25 8 heures J0
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Vitamine B6 (Phosphate de Pyridoxal)
EDTA 15-25 <4 heures SPE
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74
ANNEXE I. INTERFERENCES MEDICAMENTEUSES, ALIMENTAIRES ET AUTRES FACTEURS
PHYSIOPATHOLOGIQUES
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres facteurs physiopathologiques
(effort physique, grossesse,
pathologies…)
ACE
Pathologies bénignes digestives (cirrhose) et
pulmonaires. Tabagisme, insuffisance
rénale chronique : Augmentation
Acide urique
Diurétiques qui modifient l’excrétion urinaire de l’acide urique et anticancéreux : Augmentation Hypo-uricémiants, Alpha-méthyldopa, déféroxamine, dobésilate de calcium, vitamine C : Diminution
Régimes hyper - protidiques et hyper - caloriques, et après ingestion d’alcool : Augmentation
Période de jeûne
prolongé : Augmentation
En cas de fièvre : Augmentation
Pendant l’été :
Augmentation (5 à 7 % plus élevé que
l’hiver)
Pendant phase folliculaire :
Augmentation
5 premiers mois de la grossesse :
Diminution
Fumeurs : Diminution
Corrélation positive avec le poids chez les adultes (nette surtout pour les poids > 80 kg)
75
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesse, pathologies…)
Alpha foeto- proteine (AFP)
Au cours de la grossesse : augmentation à partir de la 12ème semaine de gestation. Les taux sont très élevés à la naissance et dans les premiers mois, en particulier chez le prématuré. Puis ils diminuent progressivement pour atteindre les valeurs de l’adulte vers l’âge de 8 mois.
Antithrombine Oestrogènes : Diminution
Bilirubine
De nombreux médicaments ou leurs métabolites peuvent
induire une interférence analytique
Jeûne : Augmentation
Remarque : * Eviter la stase
veineuse
* Très grande sensibilité de la
bilirubine à la photo oxydation par la
lumière (oxydation température dépendante)
76
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesse, pathologies…)
Calcium
Traitements au long cours par les diurétiques
thiazidiques : Augmentation
Exercice physique intense :
Augmentation
Patient debout : Augmentation du
calcium total
Grossesse : Diminution
Remarque :
Eviter la stase veineuse et
l’utilisation de gants talqués
Cholestérol Anticoagulant : Augmentation
Alcool : Augmentation
Obésité : Augmentation
Grossesse :
Augmentation surtout dans les dernières
semaines
Cycle menstruel : Variation
Stress :
Augmentation
Fumeurs : Augmentation
77
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesse, pathologies…)
Cortisol
Traitements oestrogéniques : Augmentation
Corticothérapie : Augmentation
Jeûne prolongé : Augmentation
Remarque :
Sevrage alcoolique chez les
éthyliques, une semaine avant les
dosages
Grossesse : Augmentation
Fumeurs :
Augmentation Stress :
Augmentation
Insuffisance hépatique sévère : Diminution
Cycle nycthéméral :
maximum à 8h
Créatinine
Salicylés, certains diurétiques, acide
ascorbique : Augmentation
Antiépileptiques : Diminution
Jeûne et régime végétarien : Diminution
Régimes riches en
protides: Augmentation
Effort physique intense :
Augmentation
Anorexie mentale : Augmentation
Fumeurs :
Augmentation
Cycle nycthéméral : maximum à 8h et
16h
Créatine Kinase (CK)
Médicaments administrés en
intramusculaire : Augmentation (pouvant
être importante en cas d’injections répétées)
Certains traitements
hypocholestérolémiants (Statines):
Augmentation
Grossesse et chez le sujet alité:
Diminution
Exercice physique intense
Augmentation
Couleur de peau noire: Augmentation
D-Dimères Thrombolytiques : Augmentation
78
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesse, pathologies…)
Electrophorèse des protéines
Régimes végétariens :
Diminution à court terme, (à
long terme : sans effet).
Grossesse: Diminution
Exercices physiques
prolongés : Augmentation
Patient debout : Augmentation
Remarque : Eviter la
stase veineuse
Estradiol Estrogènes : Augmentation
Examen bactériologique, parasitologique et mycologique
Traitement antibiotique ou antifungique.
A effectuer à distance d'un traitement antibactérien ou fungique
Fer
Contraception orale (progestérone) : Augmentation
Vitamine C : Diminution
Traitement par
desferrioxamine: Fer complexé non
mesurable
Aliments enrichis en fer et
vitamines : Augmentation
Régime
végétarien : Diminution
Grossesse : Augmentation sous
l’effet de la progestérone ou Diminution par
déficit en fer
Cycle nycthéméral : maximum le matin
Cycle menstruel :
minimale après la menstruation
79
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesse, pathologies…)
Fibrinogène Thrombolytiques : Diminution
Insuffisance hépato-cellulaire et CIVD (Coagulation Intra-Vasculaire Disséminée) : Diminution Grossesse : Augmentation Syndromes inflammatoires et néphrotiques : Augmentation Patients VIH séro-positifs : Augmentation Stress : Augmentation
Gamma Glutamyl
Transferase (γGT)
Antiépileptiques (phénobarbital,
phénytoine), certains hypolipémiants,
contraceptifs oraux, antidépresseurs : Augmentation
L’alcool surtout en ingestion
chronique : Augmentation
Glucose Corticoïdes : Augmentation
L’alcool (ingestion chronique), la
caféine : Augmentation
Cigarette avant la prise de sang, exercice
physique, stress : Augmentation
80
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesse, pathologies…)
Cholestérol HDL
Oestrogènes (pilules oestroprogestatives,
traitement substitutif de la ménopause), corticothérapie: Augmentation
Progestatifs (type
norstéroïdes androgéniques) :
Diminution
Alcool : Augmentation de la fraction HDL3
Exercice physique : Augmentation
Grossesse :
modification des HDL
Tabac, Obésité :
Diminution
Hémoglobine glyquée
Acide acétylsalicylique, dérivés de l’éthanol :
Augmentation
Patients non diabétiques en état
d’insuffisance rénale : Augmentation
LDH
Exercice physique : Augmentation
Grossesse :
Augmentation au cours du 3ème trimestre
Magnésium
Alimentations parentérales prolongées : Diminution
Remarque : Eviter la stase veineuse Cas de stress chronique : diminution
81
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
Numération Formule Sanguine
Antimitotiques, antibiotiques,
antiviraux, diurétiques, antalgiques, anti-
inflammatoires, sels d’or, antithyroïdiens,
anticonvulsivants, antiulcéreux, psychotropes,
antidiabétiques, héparine, etc…: susceptibles de
provoquer des anémies, thrombopénies, ou agranulocytoses
d’origine immuno-allergique ou toxique
Certains antibiotiques,
antifongiques, psychotropes, anti-
épileptiques, antidiabétiques oraux, cytotoxiques, produits
iodes, anti-inflammatoires, etc… : susceptibles d’induire une hyperéosinophilie
iatrogène.
Antifoliques, analogues puriques ou
pyrimidiques : susceptibles d’induire
des anémies macrocytaires.
Grossesse : Diminution de
l’hémoglobine, et Augmentation de la
leucocytose avec polynucléose au cours
du 3ème trimestre.
Altitude : Augmentation de
l’hémoglobine et du nombre de globules rouges circulants.
Exercice physique
intense : Augmentation du
nombre des globules rouges, de globules blancs et du taux de
l’hémoglobine.
Stress, exposition au froid, tachycardie
paroxystique, exposition au soleil et
aux rayons UV : Augmentation de la
leucocytose.
Origine : Neutropénie modérée chez les noirs
d’Afrique, des Caraïbes et chez les juifs yéménites et
polyglobulie microcytaire
observée chez les populations originaires
du pourtour méditerranéen.
82
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
Numération Formule Sanguine
(suite)
Fumeurs : Augmentation de l’hémoglobine, du
VGM et hyperagrégabilité
plaquettaire et de la leucocytose avec
polynucléose.
Ethylisme chronique : Augmentation du
VGM
Cycle nycthéméral : l’hémoglobine
diminue l’après-midi
Phosphatases Alcalines
Oestrogènes et les hypolipémiants :
Diminution
Anticoagulants oraux, antiépileptiques : Augmentation
Malnutrition : Diminution
Grossesse : Augmentation chez la
femme enceinte à partir de la 20ème
semaine.
Obésité : Augmentation (surtout chez les
femmes en surpoids)
Potassium
Anti-inflammatoires non stéroïdiens, bêta-
bloquants,…. peuvent induire des variations
Consommation excessive de fruits,
de réglisse : Augmentation
Exercices physiques prolongés:
Diminution
Exposition prolongée à la chaleur : Diminution
Pose du garrot trop
longue : Augmentation
83
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
Prolactine
Antiprolactine : Diminution
Certains
antidépresseurs, anxiolytiques et
antiémétiques type Primpéran :
Augmentation
En post-prandial : Augmentation
Stress : Augmentation
Protéine C
Les anticoagulants comme les
antivitamines K : Diminution
Protéine S
Les anticoagulants comme les
antivitamines K, les oestrogènes : Diminution
Protéines totales
Régimes végétariens :
Diminution à court terme, (mais à long terme , ils sont sans effet). Malnutrition :
Baisse globale des protides sanguins.
Grossesse : Diminution
Exercices physiques
prolongés : Augmentation Patient debout : Augmentation
Remarque : Eviter la
stase veineuse
PSA ET PSA Libre
Manipulations prostatiques :
Augmentation
Sodium
Corticoïdes au long cours : Augmentation
Diurétiques
thiazidiques : Diminution
Influence d’un régime hypersodé
ou au contraire d’un régime
désodé prolongé.
84
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
TCA/TCK
Traitements par AVK, hirudine (ou ses
dérivés), thrombolytique,
antifibrinolytiques, antithrombotiques
mélagatran / ximélagatran,
Les nouveaux
anticoagulants oraux sans surveillance
(Pradaxa®, Xarelto® et Eliquis®) :
Allongement du TCA
Syndrome inflammatoire,
grossesse, taux élevé de facteur VIII et chez certains patients ayant
une résistance à la protéine C activée :
TCA mesuré peut être plus court que celui
du témoin normal
Déficit constitutionnel ou acquis en facteurs VIII, IX, XI, XII, et dans une moindre
mesure en facteurs II, V, X et/ou en
fibrinogène ; en cas d’insuffisance hépato-cellulaire ou de CIVD
en cas de présence d’anti-VIII ou anti-IX et en cas de carence en
vitamine K : Allongement du TCA
Temps de saignement
Aspirine, AINS et anti-agrégants plaquettaires :
Augmentation
85
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
TP /INR
De nombreux médicaments sont
susceptibles d’interférer dans le métabolisme des AVK et de potentialiser
ou réduire l’effet anticoagulant des AVK
Antithrombines type
hirudine, antithrombotiques
(mélagatran / ximélagatran) :
Nouveaux
anticoagulants oraux sans surveillance
(Pradaxa®, Xarelto® et Eliquis®) :
Abaissement du taux de prothrombine.
Choux, choux-fleurs, brocolis, alcool : A éviter
pendant le traitement AVK
Déficit constitutionnel ou acquis en facteurs II, V, VII, X et/ou en fibrinogène ; en cas
d’insuffisance hépato-cellulaire ou de CIVD
(coagulation intra-vasculaire disséminée) et en cas de carence en
vitamine K : . Abaissement du taux
de prothrombine..
Transaminases : (ASAT - ALAT)
Antiépileptiques, hypolipémiants,
contraceptifs oraux, Roaccutane® :
Augmentation
L’alcool en ingestion
chronique : Augmentation
Grossesse : Diminution
Déficit en vitamine
B6, patients dialysés : Diminution
Exercice physique :
Augmentation (surtout l’ASAT)
86
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
Triglycérides
Traitements antihypertenseurs, contraceptifs oraux (oestroprogestatifs fortement dosés en
œstrogènes) ; glucocorticoïdes, la
cyclosporine chez les patients transplantés :
Augmentation
Alimentation riche en glucides à
absorption rapide, alimentation riche en graisse saturée,
boissons alcoolisées :
Augmentation
Utilisation d’huile avec des acides gras mono ou polyinsaturés : Diminution
Grossesse : Augmentation
Obésité :
Augmentation
Fumeurs : Augmentation
Alcoolisme chronique :
Augmentation
TSH
Corticothérapie : Abolition des pics nocturnes de TSH
Dopamine : Diminution
Amiodarone : Augmentation
Grossesse : Diminution au 1er
trimestre
Etats dépressifs : Abolition des pics nocturnes de TSH
Insuffisance
surrénalienne : Augmentation
Stress :
Augmentation
Remarque : Prélèvement à
effectuer le matin en raison du rythme
nycthéméral
87
Analyses demandées
Interférences médicamenteuses
Interférences alimentaires
Autres (effort physique,
grossesses, pathologies,…)
Urée Corticothérapie : Augmentation
Régime végétarien : Diminution
Régime
hyperprotidique : Augmentation
Grossesse : Diminution
Effort physique
prolongé : Augmentation
Cas
d’hypercatabolisme protidique (jeûne,
fièvre,...) : Augmentation
VS
L’aspirine et les anti-inflammatoires non
stéroïdiens : La vitesse de sédimentation est
accélérée
La vitesse de sédimentation est
modérément accélérée en fin de grossesse et
en période menstruelle
La polyglobulie et la présence abondante de
cryoglobulines : Empêchement de la
sédimentation des hématies, quelle que
soit la pathologie.
L’hypofibrinémie et l’agammaglobuliné-mie : Empêchement
de la V.S. d’augmenter
L’anémie :
Augmentation
Période post-prandiale :
Augmentation
88
ANNEXE II. LISTE DES ANALYSES HORS NOMENCLATURE
(NON REMBOURSEES) Prix consultable dans le catalogue papier ou sur le site internet du laboratoires Cerba.
ANNEXE III. BIBLIOGRAPHIE Norme ISO 15189 Documents téléchargeables sur le site internet du Cofrac / activité Santé Humaine : http://www.cofrac.fr/fr/activites/sante.php
SH REF 02. « RECUEIL DES EXIGENCES SPECIFIQUES POUR L'ACCREDITATION DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE MEDICALE »
SH GTA 01. « GUIDE TECHNIQUE D'ACCREDITATION EN BIOLOGIE MEDICALE »
Ordonnance n°2010-49 du 13 janvier 2010 publiée le 15/01/201 relative à la biologie médicale. Arrêté du 20/06/2003. Fiche des prélèvements transmis. Arrêté du 23 juin 2009 fixant les règles de bonnes pratiques en matière de dépistage et de diagnostic prénatals avec utilisation des marqueurs sériques maternels de la trisomie 21. Rémic, référentiel en microbiologie médicale, 4ème édition 2010. GEHT (Groupe d’Etude de l’Hémostase et de la thrombose) : Recommandations 2007 : prélèvements destinés aux tests d’hémostase. http://site.geht.org/Accueil/ Guide pré-analytique Vacuette. Société Greiner bio-one. www.gbo.com/preanalytics « Conservation des échantillons biologiques avant et après centrifugation : effet de la nature des tubes, de la température et du délai avant analyse. » C. Oddoze, E. Lombard, H. Portugal. Feuillets de Biologie. N°308. Septembre 2012. « Influence de la température et du délai avant centrifugation sur la stabilité de 28 paramètres de détermination courante en biochimie. » Annales de Biologie Clinique. Volume 63, Numéro 1, 93-100, Janvier-Février 2005.
89
« Echantillons Biologiques : Phase pré-analytique et prélèvements en biologie médicale » Collection Option Bio – Edition ELSEVIER Sites internet du laboratoire Cerba : www.lab-cerba.com Syndrome coronaire aigu : pas de marqueurs biologiques en médecine ambulatoire. HAS septembre 2010
REMARQUES – MISES A JOUR