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    1/15OrchestreduConservatoiredeParis|Em

    manuelKrivine

    |BrigittePinte

    r|Samedi22m

    ars2014

    SAMEDI 22 MARS 2014 20H

    Richard WagnerTannhuser : Ouverture et Bacchanale

    Wesendonck-Lieder

    entracte

    Siegfried-Idyll

    Le Crpuscule des dieux : Scne finale

    Orchestre du Conservatoire de Paris

    Emmanuel Krivine,directionBrigitte Pinter,soprano

    Coproduction Conservatoire de Paris, Salle Pleyel.

    Fin du concert vers 22h10.

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    SAMEDI 22 MARS

    Richard Wagner (1813-1883)

    Tannhuser:Ouverture et Bacchanale Version de Paris

    Composition : 1842-1845.

    Cration de la version originale : 19 octobre 1845, Hoftheater de Dresde ; cration de la version parisienne : 13 mars

    1861, Opra de Paris.

    Effectif : 3 fltes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba basse timbales,

    triangle, cymbales, tambourin, grosse caisse harpe cordes.

    Dure : environ 20 minutes.

    Deuxime opra de maturit de Wagner, aprs Le Vaisseau fantme, Tannhusercontienten germe la plupart des thmes que continueront dexplorer les uvres suivantes :Bien contre Mal, hautes aspirations contre bas penchants, qute dun amour plac sousle signe de la rdemption Contrairement aux uvres prcdentes, le livret fait appel des sources totalement germaniques, avec la lgende du tournoi de chant la Wartburg(mettant notamment en scne Wolfram von Eschenbach) et celle de Tannhuser, potedu XIIIesicle qui aurait dcouvert le Venusberg, la demeure souterraine de Vnus, avant

    de demander au pape labsolution. Wagner y mle les textes mdivaux et les versionsromantiques de Tieck, Heine ou Hoffmann.

    La dichotomie entre le monde spirituel des Minnesnger et le monde charnel du Venusberg(anticipation dun autre double espace, celui de Montsalvat et du jardin de Klingsordans Parsifal) nourrit louverture, de la mme manire quelle faonne le personnagede Tannhuser. Toute la premire partie fait en effet rfrence au sentiment religieux,avec deux thmes principaux, celui du chur des plerins qui se dirigent vers Rome(quentendra Tannhuser dans le premier acte), choral diatonique plein de majest etdoucement balanc, et celui du repentir du hros ; sans transition, lunivers sensuel deVnus (thme du Venusberg et hymne la desse), chromatique et plus volontiers tissde courtes phrases. Dans la version parisienne de luvre, cre sans succs aucunen 1861, la fin de louverture est coupe et lorchestre enchane sur un ballet qui prendplace dans une grotte de la montagne de Vnus, la Bacchanale : Tannhuser et Vnusy sont tendus, entours des trois Grces, de petits amours et de nymphes. Leffet estcelui dun vritable dferlement symphonique profondment paroxystique o StphaneGoldet entend lexpression musicale la plus condense du toujours plus dun dsir quisinassouvit lui-mme de son perptuel assouvissement.

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    Wesendonck-Lieder

    Der Engel

    Stehe still

    Im Treibhaus

    Schmerzen

    Trume

    Composition : 30 novembre 1857-1ermai 1858.

    Cration : prive, le 30 juillet 1862, dans la villa des Schott Laubenheim prs de Mayence, avec Hans von Blow au piano.

    Orchestration : Trumeest orchestr par Wagner lui-mme pour lanniversaire de Mathilde Wesendonck le 23 dcembre

    1857 ; les autres lieder sont orchestrs par Felix Mottl vers 1890.

    Publication de la version originale : 1862, Schott, Fnf Gedichte fr eine Frauenstimme mit Pianoforte Begleitung .

    Effectif orchestral : 2 fltes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons 4 cors, trompette timbales cordes.

    Dure : environ 21 minutes.

    Quand les yeux boivent la joie dans dautres yeux / que lme entire se noie dans une

    autre me / que ltre se retrouve dans un autre tre / et que le but de tous les espoirs est

    proche / les lvres sont muettes, silencieuses dans leur tonnement / et notre cur secret

    na plus aucun dsir : lon pourrait se croire au milieu du duo damour de Tristan et Isolde,mais il sagit du deuxime morceau des Wesendonck Lieder, qui en sont les contemporains.Sur les deux uvres plane la mme figure tutlaire, celle de Mathilde Wesendonck, pousedun protecteur de Wagner avec laquelle le compositeur noue une idylle passionne aucours de lhiver 1857-1858.

    Il sagit dailleurs de la seule des uvres de maturit utiliser un texte qui nest pas ducompositeur (Wagner compose au fur et mesure ses lieder sur les pomes que Mathildecrit) ainsi que dune des trs rares incursions en dehors du monde de lopra. Linfluencewagnrienne (et, travers le compositeur, celle de Schopenhauer) se laisse dceler danscertains des thmes traits par la jeune femme, tandis que dautres font appel des topodu romantisme ou de la littrature amoureuse.

    La proximit entre le recueil et Tristan et Isoldeest musicalement dcelable ds le premierinstant dans Im Treibhaus(qui utilise le thme de la solitude de Tristan du dbut de lacteIII) et Trume(esquisse de lhymne la nuit du deuxime acte, dans le mme labmolmajeur), sous-titrs tudes pour Tristan et Isolde . Le langage reste cependant trsmarqu par les opras prcdents ; certains motifs drivent des pages dj composesde LAnneau du Nibelung(que Wagner vient de laisser en suspens au milieu de Siegfried),tandis que la tempte qui ouvre Stehe stillse souvient aussi bien de La Walkyrieque duVaisseau fantme.

    Angle Leroy

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    SAMEDI 22 MARS

    Siegfried-Idyll ( Treppenmusik )

    Composition : 1870.

    Ddicace : Cosima Wagner, pour son anniversaire.

    Cration : le 25 dcembre 1870, en audition prive.

    Effectif : 1 flte, 1 hautbois, 2 clarinettes, 1 basson 2 cors, 1 trompette 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse.

    Dure : environ 18 minutes.

    Le 25 dcembre 1870, Cosima Wagner, dont cest lanniversaire, se voit donner une aubade

    dans sa villa de Tribschen. Friedrich Nietzsche, ami du couple Wagner, est de la fte.Les musiciens jouent Siegfried-Idyll, cadeau du compositeur sa femme. Durant lt 1864,Wagner avait bauch le premier mouvement dun quatuor cordes. Deux thmes dece quatuor abandonn avaient t rutiliss dans Siegfried. Cest de ce mouvement dequatuor quest n Siegfried-Idyll. Le compositeur y ajouta diffrents motifs de son opra,ainsi quune berceuse. Les thmes dits de lImmortelle bien-aime et du Sommeil deBrnnhilde constituent lintroduction de la pice. La berceuse fait ensuite son entre,au hautbois. Le thme dit du Trsor du monde finira par simposer, triomphal, peine

    interrompu par les Appels de loiseau. Siegfried-Idyllsachve sur un sentiment detendresse et de srnit.

    Les thmes musicaux de Siegfried-Idyllen font un parent symphonique du troisimeacte de Siegfried, et plus particulirement de sa troisime scne, qui voit le hrosrveiller Brnnhilde et leur union consacre. Comme toujours chez Wagner, les lmentsthmatiques sentremlent, tantt exposs sur le devant de la scne, tantt plus discrets,pour se fondre en une unit faite de rminiscences et de rvlations.

    Galle Plasseraud

    Le Crpuscule des dieux : Scne finale

    Composition : octobre 1869-novembre 1874.

    Cration : 17 aot 1876, Bayreuth, dans le cadre de la cration de lintgrale du Ring, sous la direction de Hans Richter

    et avec une mise en scne du compositeur.

    Effectif : piccolo, 3 fltes, 3 hautbois, cor anglais, 3 clarinettes, clarinette basse, 3 bassons 8 cors, 3 trompettes,

    trompette basse, 3 trombones, trombone contrebasse, 2 tubas tnors, 2 tubas basses, tuba contrebasse timbales,

    triangle, cymbales, glockenspiel, tambour 6 harpes cordes.

    Dure : environ 18 minutes.

    Cest la scne dimmolation de Brnnhilde quil revient de clore les quelque seize heures

    de musique qui forment LAnneau du Nibelung, ce grand uvre auquel Wagner consacrapresque trente ans de sa vie, et qui devait trouver son aboutissement dans la crationintgrale de 1876, au Festspielhaus de Bayreuth construit spcialement pour loccasion.Autant dire que lattente (musicale, dramatique, psychologique, politique) qui pse

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    sur ces pages est loin dtre ngligeable. Wagner lui-mme en tait particulirement

    conscient, lui qui proposa plusieurs versions pour la fin de ce festival scnique : Lune, rvolutionnaire, voque lavnement du monde des hommes mancips de lemprisedes dieux, une autre, religieuse, fait dire Brnnhilde quelle cesse de se rincarner pour

    atteindre une sorte de nirvana bouddhiste, une autre, issue de Schopenhauer, insiste sur

    lide de renoncement. Et Christian Merlin de rsumer, dans son excellent Wagner,mode demploi : Est-ce la fin du monde ou la fin dun monde ? Et si ce nest pas une fin,assiste-t-on lavnement dune re nouvelle ou au retour cyclique des mmes vnements ?

    Vaste programme

    Tout entier consacr la katastrophfinale, le troisime acte du Crpuscule des dieuxse fonde sur deux morts : celles de Siegfried et de Brnnhilde. Le premier, frapp dansle dos par le malfaisant Hagen, inspire Wagner une marche funbre extraordinaire, impressionnante crmonie de la pense et du souvenir (Thomas Mann) osentrecroisent tous les thmes associs au hros et sa ligne au cours des trois journesprcdentes. La page ouvre ensuite la dernire scne, essentiellement consacre Brnnhilde. En un incroyable monologue de prs dun quart dheure (dune grande difficult

    pour son interprte, mme lorsquil est interprt en tant que morceau spar, notammenten raison de limpressionnante varit de styles et de tessitures quil exige), Brnnhildeprend tour tour les traits de la femme trahie, de lamoureuse exalte et de la vengeresseappelant de ses vux la destruction finale prophtise par Erda ds LOr du Rhin. Au termede celui-ci, monte sur son fidle destrier Grane, elle se jette dans le brasier sur lequelrepose Siegfried, se runissant lui dans la mort et levant par son sacrifice la maldictionde lanneau. Lpilogue, grandiose, convoque nouveau nombre de motifs fondamentauxde cette fresque mythique, dessinant un vivant tissu de rappels qui sentremlent. Tandis

    que le Rhin dborde de son lit, lanneau est rendu aux Filles du fleuve, qui Alberichlavait drob dans la premire scne de LOr du Rhin; lincendie gagne le Walhalla, sjourdes dieux. Le leitmotiv de la Rdemption par lamour (apparu dans La WalkyrielorsqueSieglinde bnissait Brnnhilde), qui irriguait toute la fin du monologue de Brnnhilde,triomphe dans toute sa splendeur et clt la Ttralogiesur ce qui semble tre une notedespoir.

    Angle Leroy

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    LAnge

    Aux premiers jours de lenfance,

    jai souvent entendu dire des anges

    quils changeaient les sublimes flicits clestes

    contre la lumire du soleil terrestre.

    Ainsi, quand un cur en peine

    cache son chagrin au monde,quand il saigne en silence

    et se consume en larmes,

    Quand il prie avec ferveur,

    ne demandant que sa dlivrance,

    lange descend vers lui

    et le porte doucement au Ciel.

    Oui, un ange est aussi descendu vers moi,

    et sur ses ailes tincelantesemporte, loin de toute douleur,

    mon esprit vers le Ciel !

    Ne bouge pas !

    Bourdonnant, bruissant rouet du temps,

    arpenteur de lternit,

    sphres tincelantes du vaste univers

    qui encerclez notre globe,cration originelle, halte !

    Cessez votre perptuel devenir, laissez-moi tre !

    Halte, force cratrice,

    pense premire qui toujours cre !

    Arrtez, souffles ! Taisez-vous, dsirs !

    Donnez-moi une seule seconde de silence !

    Pouls affol, calme tes battements !

    Cesse, jour ternel de la volont !

    Afin que, dans un heureux et doux oubli,

    je puisse prendre la mesure de ma joie !

    Quand les yeux boivent la joie dans dautres yeux,

    que lme entire se noie dans une autre me,

    que ltre se retrouve dans un autre tre,

    et que le but de tous les espoirs est proche,

    les lvres sont muettes, silencieuses dans leur tonnement,

    et notre cur secret na plus aucun dsir.

    Lhomme reconnat le sceau de lternit

    et rsout son nigme, sainte Nature !

    Richard Wagner

    Wesendonck-Lieder

    Der Engel

    In der Kindheit frhen Tagen

    Hrtich oft von Engeln sagen,

    Die des Himmels hehre Wonne

    Tauschen mit der Erdensonne,

    Da, wo bang ein Herz in Sorgen

    Schmachtet vor der Welt verborgen,Da, wo still es will verbluten,

    Und vergehn in Trnenfluten,

    Da, wo brnstig sein Gebet

    Einzig um Erlsung fleht,

    Da der Engel niederschwebt

    Und es sanft gen Himmel hebt.

    Ja, es stieg auch mir ein Engel nieder,

    Und auf leuchtendem GefiederFhrt er, ferne jedem Schmerz,

    Meinen Geist nun himmelwrts.

    Stehe still!

    Sausendes, brausendes Rad der Zeit,

    Messer du der Ewigkeit;

    Leuchtende Sphren im weiten All,

    Die ihr umringt den Weltenball;Urewige Schpfung, halte doch ein,

    Genug des Werdens, la mich sein!

    Halte an dich, zeugende Kraft,

    Urgedanke, der ewig schafft!

    Hemmet den Atem, stillet den Drang,

    Schweiget nur eine Sekunde lang!

    Schwellende Pulse, fesselt den Schlag;

    Ende, des Wollens ewger Tag!

    Da in selig sem Vergessen

    Ich mg alle Wonnen ermessen!

    Wenn Augin Auge wonnig trinken,

    Seele ganz in Seele versinken;

    Wesen in Wesen sich wiederfindet,

    Und alles Hoffens Ende sich kndet;

    Die Lippe verstummt in staunendem Schweigen,

    Keinen Wunsch mehr will das Innre zeugen:

    Erkennt der Mensch des Ewgen Spur,

    Und lst dein Rtsel, heilge Natur!

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    Dans la serre

    Couronnes de feuillage, en hautes arches,baldaquins dmeraude,

    vous, enfants des rgions lointaines,

    dites-moi pourquoi vous vous lamentez.

    En silence, vous inclinez vos branches,

    tracez des signes dans lair,

    et, tmoin muet de vos peines,

    sexhale un doux parfum.

    Tout grand, dans votre dsir ardent,vous ouvrez vos bras,

    et treignez vainement

    lhorreur du vide affreux.

    Je sais bien, pauvres plantes,

    que nous partageons le mme destin.

    Mme si nous vivons dans une lumire clatante,

    notre foyer nest pas ici !

    Comme le soleil quitte heureuxlclat vide du jour,

    celui qui souffre vraiment

    se drape dans lobscur manteau du silence.

    Tout devient calme. Un bruissement

    remplit deffroi lobscurit :

    je vois de lourdes gouttes suspendues

    la lisire verte des feuilles.

    Douleurs

    Soleil, tu pleures tous les soirs

    de tes beaux yeux rougissants,

    en te baignant dans le miroir de la mer,

    terrass par une mort prmature.

    Mais tu reviens dans ton ancienne splendeur,

    gloire du monde obscur,

    rveill au petit matin,

    comme un fier hros vainqueur !

    Pourquoi devrais-je donc me lamenter,

    pourquoi mon coeur devrait-il tre si lourd,

    puisque le soleil lui-mme doit dsesprer,

    puisque le soleil doit disparatre ?

    Et si la mort donne naissance la vie,

    si les douleurs apportent la joie,

    oh, comme je te remercie

    des douleurs que tu mas donnes, Nature !

    Im Treibhaus

    Hochgewlbte Bltterkronen,Baldachine von Smaragd,

    Kinder ihr aus fernen Zonen,

    Saget mir, warum ihr klagt?

    Schweigend neiget ihr die Zweige,

    Malet Zeichen in die Luft,

    Und der Leiden stummer Zeuge,

    Steiget aufwrts ser Duft.

    Weit in sehnendem VerlangenBreitet ihr die Arme aus,

    Und umschlinget wahnbefangen

    de Leere nichtgen Graus.

    Wohl, ich wei es, arme Pflanze:

    Ein Geschicke teilen wir,

    Ob umstrahlt von Licht und Glanze,

    Unsre Heimat ist nicht hier!

    Und wie froh die Sonne scheidetVon des Tages leerem Schein,

    Hllet der, der wahrhaft leidet,

    Sich in Schweigens Dunkel ein.

    Stille wirds, ein suselnd Weben

    Fllet bang den dunken Raum:

    Schwere Tropfen sehich schweben

    An der Bltter grnem Saum.

    Schmerzen

    Sonne, weinest jeden Abend

    Dir die schnen Augen rot,

    Wenn im Meeresspiegel badend

    Dich erreicht der frhe Tod;

    Doch erstehst in alter Pracht,

    Glorie der dstern Welt,

    Du am Morgen neu erwacht,

    Wie ein stolzer Siegesheld!

    Ach, wie sollte ich da klagen,

    Wie, mein Herz, so schwer dich sehn,

    Mu die Sonne selbst verzagen,

    Mu die Sonne untergehn?

    Und gebieret Tod nur Leben,

    Geben Schmerzen Wonnen nur:

    O wie dank ich, da gegeben

    Solche Schmerzen mir Natur.

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    Trume

    Sag, welch wunderbare TrumeHalten meinen Sinn umfangen,

    Da sie nicht wie leere Schume

    Sind in des Nichts vergangen?

    Trame, die in jeder Stunde,

    Jedem Tage schner blhn,

    Und mit ihrer Himmelskunde

    Selig durchs Gemte ziehn?

    Trame, die wie hehre StrahlenIn die Seele sich versenken,

    Dort ein ewig Bild zu malen:

    Allvergessen, Eingedenken!

    Trame, wie wenn Frhlingssonne

    Aus dem Schnee die Blten kt,

    Da zu nie geahnter Wonne

    Sie der neue Tag begrt,

    Da sie wachsen, da sie blhen,Tramend spenden ihren Duft,

    Sanft an deiner Brust verglhen,

    Und dann sinken in die Gruft.

    Rves

    Dis, quels rves merveilleuxgardent mon me prisonnire

    et ne sont pas, comme bulles de savon,

    vanouis dans un nant dsol ?

    Rves qui, chaque heure

    de chaque jour, fleurissent, plus beaux,

    et qui, prfigurant le ciel,

    traversent bienfaisants mon esprit.

    Rves qui, comme des rayons de gloire,senfoncent dans lme

    pour y peindre une ternelle image :

    oubli de tout, souvenir unique !

    Rves semblables au soleil de printemps,

    dont les baisers font sortir des fleurs de la neige,

    qui, avec une flicit inimaginable,

    accueillent le jour nouveau.

    Et croissent, et fleurissent,et, rvant, exhalent leur parfum,

    et se fanent, doucement, sur ta poitrine,

    puis descendent au tombeau.

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    Immolation de Brnnhilde

    Starke Scheite schichtet mir dort

    am Rande des Rheins zuhauf!

    Hoch und hell lodre die Glut,

    die den edlen Leib

    des hehrsten Helden verzehrt.

    Sein Ro fhret daher,

    da mit mir dem Recken es folge;

    denn des Helden heiligste Ehre zu teilen,verlangt mein eigener Leib.

    Vollbringt Brnnhildes Wort!

    Wie Sonne lauter strahlt mir sein Licht:

    Der Reinste war er, der mich verriet!

    Die Gattin trgend, treu dem Freunde,

    von der eignen Trauten, einzig ihm teuer,

    schied er sich durch sein Schwert.Echter als er schwur keiner Eide;

    treuer als er hielt keiner Vertrge;

    lautrer als er liebte kein andrer:

    und doch, alle Eide, alle Vertrge,

    die treueste Liebe trog keiner wie er!

    Wit ihr, wie das ward?

    O ihr, der Eide ewige Hter!Lenkt euren Blick auf mein blhendes Leid,

    erschaut eure ewige Schuld!

    Meine Klage hr, du hehrster Gott!

    Durch seine tapferste Tat,

    dir so tauglich erwnscht,

    weihtest du den, der sie gewirkt,

    dem Fluche, dem du verfielest:

    Mich mute der Reinste verraten,

    da wissend wrde ein Weib!

    Wei ich nun, was dir frommt?

    Alles, alles, alles wei ich,

    alles ward mir nun frei!

    Auch deine Raben hr ich rauschen;

    mit bang ersehnter Botschaft

    send ich die beiden nun heim.

    Ruhe, ruhe, du Gott!

    Dressez un bcher, l,

    sur le bord du Rhin !

    Que haut et clair flambe le feu

    qui consumera le corps

    du noble et puissant hros.

    Amenez-moi son cheval,

    que comme moi il suive le matre.

    Mon propre corps brle de partagerla gloire suprme du hros.

    Allez ! Faites ce que Brnnhilde commande !

    Comme un clair soleil sa lumire brille sur moi ;

    il tait le plus pur des tres celui qui ma trahie !

    sa femme infidle, ses amis fidles,

    de son vritable amour, de sa seule bien-aime

    il se coupa en dressant un obstacle de son pe.Nul ne jura de serments plus sincres ;

    nul ne resta plus fidle ses pactes ;

    nul na aim plus purement que lui.

    Pourtant tous ses serments, toutes ses amitis,

    et son amour le plus sincre nul jamais na autant trahis !

    Savez-vous pourquoi ?

    vous, les augustes gardiens des serments,posez les yeux sur ma peine immense :

    et voyez votre faute ternelle !

    Entends mes accusations, dieu suprme !

    Par un acte demandant le plus grand courage,

    que toi, tu voulais,

    tu as vou un sort funeste celui qui la accompli

    tu as fait retomber sur lui la maldiction qui pesait sur toi.

    Et le plus pur de tous devait alors me trahir pour

    quune femme puisse apprendre la sagesse !

    Ai-je appris maintenant tout ce qui peut te servir ?

    Toutes les choses du prsent, tout ce que je sais du pass,

    tout est clair mes yeux.

    Jentends vibrer les ailes de tes grands corbeaux ;

    je te les renvoie, porteurs de nouvelles

    la fois dsires et craintes.

    Repose, dieu, repose !

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    Mein Erbe nun nehm ich zu eigen.

    Verfluchter Rand! Furchtbarer Ring!Dein Gold fass ich und geb es nun fort.

    Der Wassertiefe weise Schwestern,

    des Rheines schwimmende Tchter,

    euch dank ich redlichen Rat.

    Was ihr begehrt, ich geb es euch:

    Aus meiner Asche nehmt es zu eigen!

    Das Feuer, das mich verbrennt,

    reinge vom Fluche den Ring!Ihr in der Flut lset ihn auf,

    und lauter bewahrt das lichte Gold,

    das euch zum Unheil geraubt.

    Fliegt heim, ihr Raben!

    Raunt es eurem Herren,

    was hier am Rhein ihr gehrt!

    An Brnnhildes Felsen fahrt vorbei.

    Der dort noch lodert,weiset Loge nach Walhall!

    Denn der Gtter Ende dmmert nun auf.

    So werf ich den Brand

    in Walhalls prangende Burg.

    Grane, mein Ro, sei mir gegrt!

    Weit du auch, mein Freund,

    wohin ich dich fhre?Im Feuer leuchtend, liegt dort dein Herr,

    Siegfried, mein seliger Held.

    Dem Freunde zu folgen, wieherst du freudig?

    Lockt dich zu ihm die lachende Lohe?

    Fhl meine Brust auch, wie sie entbrennt;

    helles Feuer das Herz mir erfat,

    ihn zu umschlingen, umschlossen von ihm,

    in mchtigster Minne vermhlt ihm zu sein!

    Heiajoho! Grane!

    Gr deinen Herren!

    Siegfried! Siegfried! Sieh!

    Selig grt dich dein Weib!

    Richard Wagner

    Je prends maintenant possession de mon hritage.

    Bague maudite ! Anneau redoutable !Je me dfais de ton or et je le rends

    vous, surs sages des profondeurs de leau,

    vous les filles du Rhin,

    en vous remerciant de mavoir dit la vrit.

    Ce que vous dsirez, je vous le donne,

    prenez-le de mes cendres, il est vous.

    Que le feu dvorant

    efface la maldiction de lanneau !Que dans le courant, se fonde pour sa scurit

    lor pur, lor brillant

    dont le vol a entran tant de malheurs.

    Envolez-vous, grands corbeaux !

    Allez rpter votre seigneur

    ce que vous avez entendu sur les bords du Rhin !

    Volez au-del du rocher de Brnnhilde

    o Loge active toujours les flammeset priez-le de rentrer au Walhalla,

    car le crpuscule des dieux est proche !

    Voyez, je jette la torche

    dans la glorieuse citadelle du Walhalla.

    Grane, mon coursier, je te salue !

    Sais-tu bien, ami,

    o je te mne ?Dans les flammes brillantes o gt ton matre,

    Siegfried, mon hros bni.

    Est-ce que tu hennis parce quil te tarde de suivre ton ami ?

    Est-ce que les flammes rieuses tattirent ?

    Sens comme ma poitrine brle, elle aussi.

    Flammes brillantes, saisissez mon cur,

    saisissez-moi pour quil mtreigne, pour quil me serre

    fort contre lui,

    pour que je sois unie lui, par la toute-puissance de lamour.

    Heiaoho ! Grane !

    Salue ton matre !

    Siegfried, Siegfried, vois !

    Ton pouse te salue dans lextase !

    Traduction : Paulette Hutchinson et Francis Marchal

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    Brigitte Pinter

    Invite en 2006 par Riccardo Muti auThtre de La Scala de Milan dans

    Sancta Susannade Hindemith, la

    soprano autrichienne Brigitte Pinter

    sest depuis produite sous sa direction

    au Festival de Ravenne et avec le New

    York Philharmonic Orchestra lAvery

    Fisher Hall de New York. Cependant,

    cest Claudio Abbado que lon doit ladcouverte du potentiel de cette jeune

    artiste lors de ses dbuts sur scne

    aux Festwochen de Vienne, et cest sur

    sa recommandation quelle a poursuivi

    ses tudes la Juilliard School de New

    York. Peu aprs son retour en Europe,

    son succs au Concours Hans Gabor

    Belvedere de Vienne lance sa carrireinternationale en tant que mezzo-

    soprano dramatique. En 2008, son

    volution vers le rpertoire de soprano

    dramatique se confirme avec ses dbuts

    dans le rle dElektra au Thtre de La

    Fenice sous la baguette dEliahu Inbal

    Venise. Brigitte Pinter fait ses dbuts

    en Isolde dans une nouvelle productiondirige par Myung-Whun Chung La

    Fenice en novembre 2012. En juillet 2012,

    elle se produit de nouveau avec Riccardo

    Muti, au Festival de Ravenne dans une

    nouvelle production de Sancta Susanna.

    Toujours en 2012, elle interprte Io

    Inachis dans Prometheusde Carl Orff

    lors de la Triennale de la Ruhr. Sur

    la scne de lOpra Bastille Paris,

    Brigitte Pinter a pos les marques de sa

    premire srie de Brnnhilde loccasion

    dun nouveau cycle du Ringdirig par

    Philippe Jordan en 2011. Elle a galement

    incarn La Princesse trangre dans

    Rusalkaau New National Theatre de

    Tokyo et donn Le Chant de la terreau

    Festival Bruckner de Linz. Au cours de la

    saison 2009/2010, elle a fait ses dbuts

    dans le rle dEurydice dans Orpheus

    und Euridikede Kenek au Konzerthausde Berlin avec Lothar Zagrosek. Brigitte

    Pinter a chant Erwartungau Thtre

    du Capitole de Toulouse et la Symphonie

    no8de Mahler la Philharmonie de

    Cologne. Son rpertoire trs tendu

    comprend aussi Salom, La Teinturire

    (La Femme sans ombre), Kundry,

    Vnus (Tannhuser), Marie (Wozzeck),Turandot, Leonore (Fidelio), le Requiem

    de Verdi, les Gurreliederde Schnberg,

    les lieder et les symphonies de Mahler,

    les Quatre Derniers Liederde Strauss,

    les Wesendonck-Liederde Wagner et

    la Missa solemnisde Beethoven.

    Ses engagements lont ainsi amene

    travailler avec des chefs dorchestreet metteurs en scne comme Lorin

    Maazel (Symphonie no8de Mahler

    la Philharmonie Am Gasteig de

    Munich, avec le Symphonieorchester

    des Bayerischen Rundfunks, pour

    un cycle Mahler en CD chez Sony),

    Claudio Abbado (aux Festwochen et la

    Staatsoper de Vienne, Fierrabras en CDet DVD chez Deutsche Grammophon),

    Nikolaus Harnoncourt (Pnlope dans

    Le Retour dUlyssede Monteverdi

    Zurich), Eliahu Inbal (Marie dans

    Wozzeck Lisbonne, Elektra La

    Fenice de Venise), Esa-Pekka Salonen

    et Peter Sellars (Mescaline dans Le

    Grand Macabre au Festival de Salzbourg,

    documentaire tlvis sur Ligeti), Franz

    Welser-Mst (Les Matres chanteurs

    deNuremberg, Le Chevalier la rose,

    tous deux Zurich et en DVD), Vladimir

    Fedoseyev (Otello Zurich), Jrgen

    Flimm (Un bal masqu Zurich),

    Claus Guth (Tannhuser Ble), Claus

    Michael Grber (Elektra La Fenice,

    Le Retour dUlysse Zurich), Stphane

    Braunschweig (Wozzeck Lisbonne),

    Robert Wilson (cycle du Ring Zurich)

    et Paul Curran (Rusalka Tokyo).Brigitte Pinter sest produite sur de

    nombreuses scnes ; citons lOpra

    de Rome (dipus Rex), la Deutsche

    Oper de Berlin (Vnus dans Tannhuser),

    la Staatsoper de Hambourg (Ariane et

    Barbe-Bleue, LAmour des trois oranges),

    lOpra de Francfort (Un balmasqu,

    Tristan und Isolde), lOpra de Zurich(Pnlope dans Le Retour dUlysse,

    Un bal masqu, Le Chevalier larose et

    Les Matres chanteurs de Nuremberg),

    le Teatro So Carlos de Lisbonne

    (Erwartung, Marie dans Wozzeck),

    la Staatsoper de Stuttgart (Fata Morgana

    dans LAmour des trois oranges),

    le Teatro Massimo de Palerme (Vanessa,Lulu), le Carnegie Hall (rcital soliste)

    et lAvery Fisher Hall de New York,

    la Philharmonie am Gasteig de Munich,

    le Konzerthaus de Berlin, le Konzerthaus,

    le Musikverein et les Festwochen de

    Vienne ainsi que le Festival de Brgence.

    Emmanuel KrivineDorigine russe par son pre et

    polonaise par sa mre, Emmanuel

    Krivine commence trs jeune une

    carrire de violoniste. Aprs stre

    form au Conservatoire de Paris et

    la Chapelle Musicale Reine lisabeth,

    il tudie avec Henryk Szeryng et

    Yehudi Menuhin, puis simpose dans

    les concours internationaux. Passionn

    depuis toujours par lorgue et la musique

    symphonique, Emmanuel Krivine,

    aprs une rencontre dcisive avec

    Karl Bohm en 1965, se consacre peu

    peu la direction dorchestre : il est

    chef invit permanent Radio France

    de 1976 1983 et directeur musical

    de lOrchestre National de Lyon de

    1987 2000. Depuis 2004, Emmanuel

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    BIOGRAPHIES

    Krivine est le chef principal de La

    Chambre Philharmonique, ensemblesur instruments dpoque avec lequel

    il ralise de nombreux programmes,

    en concert comme au disque, dont

    une intgrale trs remarque des

    symphonies de Beethoven ( Editors

    Choice de Gramophone). Depuis

    2006, Emmanuel Krivine est directeur

    musical de lOrchestre Philharmoniquedu Luxembourg. En tourne ou la

    Philharmonie de Luxembourg, rsidence

    de lorchestre, il met en place des projets

    trs varis, en collaboration avec les

    plus grands solistes. Paralllement

    ces deux maisons, il est linvit des

    meilleurs orchestres internationaux.

    Emmanuel Krivine, trs attach latransmission, dirige rgulirement

    des orchestres de jeunes musiciens.

    Parmi ses enregistrements rcents

    avec lOrchestre Philharmonique du

    Luxembourg figurent chez Timpani un

    disque consacr Vincent dIndy (Pome

    des rivages, Diptyque mditerranen)

    et deux disques consacrs la musiquepour orchestre de Claude Debussy,

    ainsi que, chez Zig-Zag Territoires/

    Outhere, un disque Ravel (Shhrazade,

    Bolro, La Valse) et un enregistrement

    Moussorgski (Tableaux dune exposition)

    et Rimski-Korsakov (Shhrazade).

    Avec La Chambre Philharmonique, il a

    publi chez Nave des disques consacrs Felix Mendelssohn (Symphonies

    Italienne et Rformation ),

    Antonn Dvok (Symphonie Du

    Nouveau Monde ), Robert Schumann

    (Konzertstck op. 86) et Ludwig van

    Beethoven (intgrale des symphonies).

    Orchestre du Conservatoire de Paris

    La pratique de lorchestre est inscritedans lhistoire de linstitution : ds

    1803, les symphonies de Haydn, puis de

    Mozart et de Beethoven taient joues

    par les lves sous la direction de

    Franois-Antoine Habeneck ; ce mme

    chef fonde en 1828 avec danciens

    tudiants la Socit des Concerts du

    Conservatoire, lorigine de lOrchestrede Paris. Cette pratique constitue

    aujourdhui lun des axes forts de la

    politique de programmation musicale

    propose par le Conservatoire dans

    ses trois salles publiques, dans la salle

    des concerts de la Cit de la musique,

    institution partenaire de son projet

    pdagogique ds sa cration, ainsique dans divers lieux de production

    franais ou trangers. LOrchestre du

    Conservatoire est constitu partir

    dun ensemble de 350 instrumentistes,

    runis en des formations variables,

    renouveles par sessions, selon le

    programme et la dmarche pdagogique

    retenus. Les sessions se droulent surdes priodes dune deux semaines,

    en fonction de la difficult et de la dure

    du programme. Lencadrement en est le

    plus souvent assur par des professeurs

    du Conservatoire ou par des solistes

    de lEnsemble intercontemporain,

    partenaire privilgi du Conservatoire.

    La programmation de lOrchestre duConservatoire est conue dans une

    perspective pdagogique : diversit des

    rpertoires abords, rencontres avec

    des chefs et des solistes prestigieux.

    Violons I

    Alan Bourre (solo)

    Clmentine Bousquet

    Hector Burgan

    Elena Cotrone

    Anton Hanson

    Mathilde KleinMisa Mamiya

    Irne Martin

    Fiona Monbet

    Maria Nagao

    Glen Rouxel

    Maria Sohn

    Kana Egashira

    Jules Dussap

    Violons II

    Laurence Delvescovo (chef dattaque)

    Elise De-Bendelac

    Cyprien Brod

    Emeline Conc

    Ji Yu Chen

    Kitbi LeeShuichi Okada

    Alexandre Pascal

    Antoine Paul

    David Petrlik

    Hangryo Ryu

    Johana Schreiber

    Eva Zavaro

    Boris Blanco

    Altos

    Claire Chipot (chef dattaque)

    Antoine Berlioz

    Louise Desjardins

    Raphael Jardin

    Tess Joly

    Elodie LaurentOlivier Lemasle

    Julie Le Gac

    Mirabelle Le Thomas

    Anne Sophie Pascal

    Ieva Sruogyte

    Kei Tojo

    Violoncelles

    Bum Jun Kim (chef dattaque)

    Lucien Debon

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    Rmi Carlon

    Jordan CostardCameron Crozman

    Lucie Mercat

    Hanna Salzenstein

    Volodia Van Keulen

    Alexis Derouin

    Caroline Sypniewski

    ContrebassesVincent Perrotin

    Renaud Bary

    Flicie Bazelaire

    Jeanne Bonnet

    Norbert Laurenge

    Heng Yu Pan

    Boris Trouchaud

    Adrien Tyberghien

    Fltes

    Laetitia Lenck

    Charlotte Perez

    Yaeram Park

    Josphine Olech

    Hautbois

    Mlanie Rothman

    Victor Grindel

    Guillaume Gerbaud

    Augustin Gorisse

    Clarinettes

    Arthur Bolorinos

    Josphine BesanconBenjamin Fontaine

    Juliette Adam

    Bassons

    Yoonji Nam

    Clment Bonnay

    Alejandro Perez Martin

    Cors

    Corentin BilletArthur Heinz

    Manon Souchard

    Manaure Marin

    Guillaume Merlin

    Colin Peigne

    Nicolas Ramez

    Maxime Tomba

    Trompettes

    Hlne Escriva

    Jean Philippe Wolmann

    Guillaume Platero

    Guillaume Fattet

    Trombone

    Marc AbryThomas Claverie

    Romain Durand

    Kvin Roby

    Sbastien Gonthier

    Tuba

    Jean Baptiste Renaux

    Harpe

    Aist Baliunyte

    Laurianne Chesnais

    Lo Doumene

    Hana Hrachovinova

    Yeona Pi

    Maurren Thiebault

    Percussion

    Jean-Baptiste Bonnard

    Christophe Drelich

    Adlaide Ferrire

    Othman Louati

    Mathieu Draux

    Thibault Lepri

  • 5/28/2018 np_13389

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    imprimeurFranceReproLice

    nces:1-1056849,2-1056850,3-105851

    Les partenaires mdiade la Salle Pleyel

    Salle Pleyel |et aussi

    VENDREDI 28 MARS 2014, 20H

    Henri DuparcMlodies

    Ludwig van BeethovenSymphonie n 7

    Orchestre Philharmonique de Radio France

    Myung-Whun Chung, directionLudovic Tzier, baryton

    MERCREDI 2 AVRIL 2014, 20HJEUDI 3 AVRIL 2014, 20H

    Anton WebernLangsamer Satz (transcription pour

    orchestre cordes)

    Ludwig van BeethovenConcerto pour piano n 1

    Gustav MahlerSymphonie n 4

    Orchestre de Paris

    Paavo Jrvi, directionRadu Lupu, pianoKatija Dragojevic, soprano

    VENDREDI 11 AVRIL 2014, 20H

    Gustav MahlerSymphonie n 2 Rsurrection

    Orchestre Philharmonique de Radio France

    Chur de Radio France

    Myung-Whun Chung, directionChristina Landshamer, sopranoMarie-Nicole Lemieux, contralto

    Sofi Jeannin, chef de chur

    MERCREDI 21 MAI 2014, 20H

    JEUDI 22 MAI 2014, 20H

    Olivier MessiaenLe Tombeau resplendissant

    Johannes BrahmsUn requiem allemand

    Orchestre de Paris

    Chur de lOrchestre de Paris

    Paavo Jrvi, directionMarita Slberg, sopranoMatthias Goerne, barytonLionel Sow, chef de chur

    VENDREDI 30 MAI 2014, 20H

    Claude DebussyNocturnes

    JeuxEinojuhani RautavaaraSymphonie n 8 The Journey

    Orchestre Philharmonique de Radio France

    Matrise de Radio France

    Mikko Franck, directionSofi Jeannin, chef de chur

    MARDI 3 JUIN 2014, 20H

    Richard StraussDon Juan

    Lieders op. 68, op. 56, op.27

    Gustav MahlerSymphonie n 1 Titan

    Bamberger Symphoniker

    Jonathan Nott, directionVioleta Urmana, soprano

    DIMANCHE 15 JUIN 2014, 16H

    Nikola Rimski-Korsakov/Maurice RavelAntar

    Maurice RavelDeux Mlodies hbraques

    Shhrazade

    Daphnis et Chlo (Suite n 2)

    Orchestre National de Lyon

    Leonard Slatkin, directionVronique Gens, sopranoAndr Dussollier, rcitant

    Coproduction Orchestre National de Lyon,

    Salle Pleyel.

    > CIT DE LA MUSIQUE

    DIMANCHE 6 AVRIL 2014, 16H30

    Felix MendelssohnLes Hbrides (Ouverture)

    Ernest ChaussonPome de lamour et de la mer

    Jean SibeliusSymphonie n 1

    Orchestre Franais des Jeunes

    Dennis Russell Davies, direction

    Nora Gubisch, mezzo-soprano