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1 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015 Observatoire de la corruption Transparency Maroc N° 08 NOVEMBRE 2015 Dans ce numéro : MAROC 2-12 INTERNATIONAL 13 A SAVOIR 14 Cette revue de presse est réalisée avec le soutien de l’Ambassade Britannique Association reconnue d’utilité publique

Observatoire de la corruption Transparency Maroc de presse... · 4 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015 « La fiscalité marocaine est entachée de nombreux points noirs

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1 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

Observatoire de la corruption

Transparency Maroc

N° 08

NOVEMBRE 2015

Dans ce numéro :

MAROC 2-12

INTERNATIONAL 13

A SAVOIR 14

Cette revue de presse est réalisée avec le soutien

de l’Ambassade Britannique

Association reconnue d’utilité publique

2 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

Les dysfonctionnements de la gestion déléguée des services publics dénoncés par la Cour des comptes, le Conseil économique, social et environnemental et la société civile ; les activités de Transparency Maroc concernant notamment la transparence du système fiscal, le Système national d’intégrité et les marchés publics, et les scandales de corruption qui touchent le secteur public, la justice, la police-gendarmerie et les collectivités territoriales, constituent l’essentiel de cette revue de presse.

Le A Savoir présente le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.

« Menés par le député de Tanger Abdellatif Berroho, des parlementaires du PJD demandent la création d'une commission d'enquête parlementaire extraordinaire sur la filiale de Véolia. Invoquant l'article 63 du règlement intérieur de la Chambre des Représentants, Abdellatif Berroho a déposé, mercredi 11 novembre en milieu de journée, une demande de création d'une commission parlementaire extraordinaire sur les contrats signés entre Amendis et le ministère de l'Intérieur et leur gestion ultérieure. Dans sa lettre, Berroho rappelle que "plusieurs villes du Nord ont connu des mouvements de protestation contre leurs factures de consommation d'eau et d'électricité", soulignant notamment "l'irrégularité" des relevés de consommation. M. Berroho indique que les plaintes à l'encontre d'Amendis datent de 2008... A travers cette initiative, le PJD semble vouloir signifier plus clairement les responsabilités de chacun dans un dossier Amendis mal négocié il y a 15 ans et, depuis, géré sans aucun contrôle et "aucune révision quinquennale" malgré les appels de la Cour des comptes, de la CGEM et d'associations de la société civile… » Voir le lien : http://bit.ly/1WPl4cv

« Le premier président de la Cour des comptes, Driss Jettou, a présenté, mercredi 25 novembre, devant la commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, son rapport sur la gestion déléguée des services publics locaux, élaboré depuis un an, sur demande des députés. La commission examine les différentes observations et conclusions contenues dans ce rapport de 200 pages, notamment le fait que la gestion déléguée n'a pas exploité toutes les potentialités disponibles à cause de dysfonctionnements au niveau de la planification et de la définition des besoins de la part de l'autorité délégante et de l'absence d'une instance indépendante chargée du suivi et de la coordination. La présentation de ce rapport coïncide avec le débat suscité par le secteur de la gestion déléguée, en particulier dans la ville de Tanger qui a connu des protestations à cause de la cherté des factures de la société Amendis, entreprise française chargée depuis 2002 de la gestion déléguée des services d'assainissement liquide et de distribution d'eau potable et d'électricité de la wilaya de Tanger. Dans ce rapport, M. Jettou a souligné que les

MAROC

FOCUS : LES DYSFONCTIONNEMENTS DE LA GESTION DELEGUEE SOUS LE

FEU DES PROJECTEURS

13/11/2015 Affaire Amendis : le PJD demande une commission

d'enquête parlementaire

27/11/2015 Rapport de la Cour des comptes sur la gestion déléguée :

les bénéfices des sociétés de gestion déléguée dépassent 1 200 milliards, dont à peine 104 milliards bénéficient à l’Etat

3 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

bénéfices des sociétés de gestion déléguée dépassent 1 200 milliards de centimes, dont à peine 104 milliards bénéficient à l'État, précisant que la révision du contrat de la société Amendis devait se faire il y a 13 ans. Le président de la Cour des comptes a également affirmé que l'État et les collectivités ne doivent pas faire fi du contrôle de la gestion déléguée après l'établissement du contrat… »

Voir le lien : http://bit.ly/1l2l34g

« Deux jours après l’intervention de Driss Jettou devant la commission de contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, dans laquelle il a pointé les ratés de la gestion déléguée, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), a présenté un projet d’avis sur le même sujet. Le CESE présidé par Nizar Baraka s’est penché sur ce dossier qui susci te la polémique depuis quelques années, à la suite d’une saisine du président de la Chambre des représentants datée du 15 avril dernier… Le rapport du CESE pointe notamment une série de dysfonctionnements, qui nécessitent une refonte du modèle adopté. Surtout que ces défaillances dans la mise en œuvre ont plombé les résultats escomptés. En effet, le projet d’avis pointe “l’existence de manquements et d’insuffisances de la part des délégataires en termes d’exécution des contrats, à cause du non respect des cahiers des charges”… Les dysfonctionnements s’étendent à d’autres domaines comme “la gestion du fonds des travaux qui est souvent utilisé à des fins non-conformes à son objet”… Le CESE met également l’accent sur l’existence de conflits d’intérêts, dus notamment au “développement du phénomène de filialisation et d’intégration verticale de certaines activités”… »

Dans en entretien accordé à Challenge du 27 novembre, Abdessamad Saddouq, secrétaire général de Transparency Maroc livre une analyse sur la gestion déléguée. Interrogé notamment sur le degré de transparence des contrats concernant la gestion déléguée des services de distribution d’eau et d’électricité dans certaines villes du pays, M. Saddouq relève : « ces contrats ne sont pas accessibles au public, même si l’article 14 de la loi sur les délégations de services publics oblige à publier les extraits des contrats qui concernent les usagers. En nous référant aux rapports de la Cour des comptes, ceux de 2009 et le rapport thématique de 2014, on s’aperçoit que non seulement les contrats surprotègent les délégataires, mais que leur exécution laisse apparaître de très graves dysfonctionnements... Et c’est normal, quand on sait que les premiers contrats de gestion déléguée (et ce sont les plus importants) ont été conclus en dehors de tout processus de compétition et dans des conditions peu transparentes... » S’agissant des régimes de facturation, M. Saddouq précise : « … les niveaux de facturation ne sont pas tout à fait uniformes et le système offre peu de lisibilité aux citoyens. Ceci dit, je ne peux affirmer que les abonnés des opérateurs privés soient moins protégés que ceux des opérateurs publics. Les pratiques de corruption qu’on retrouve chez ces derniers, comme d’ailleurs chez les premiers, ne sont pas de nature à protéger la clientèle. » A titre de recommandations, M. Saddouq préconise « plus de transparence dans tous les processus, depuis le choix de l’opérateur et tout au long de l’exécution, un dispositif de contrôle et de suivi adapté, l’accès le plus large possible à l’information et la réduction de l’asymétrie de compétences entre des opérateurs internationaux rompus à ce genre de contrat et des pouvoirs publics le plus souvent démunis. »

30/11/2015 Gestion déléguée : l’accablant diagnostic du CESE

27/11/2015 Abdessamad Saddouq, secrétaire général de Transparency

Maroc : « …les premiers contrats de gestion déléguée ont été conclus… dans des conditions peu transparentes… »

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« La fiscalité marocaine est entachée de nombreux points noirs. Transparency Maroc a livré ses recommandations pour améliorer la gestion fiscale et réduire son impact sur le contribuable. “Le statut du citoyen est précaire devant une certaine pratique et devant le processus législatif fiscal”. Tel est le premier constat de l'étude, fraîchement publiée, par Transparency Maroc. Problème : “Le chemin à parcourir dans l'instauration d'une relation normale entre l'administration fiscale et le contribuable ou redevable (ou l'usager) est encore long”, estime l'ONG marocaine. Son rapport de diagnostic, élaboré par Driss Al-Andaloussi, expert en finances publiques, vise à apporter des réponses aux maux qui rongent la fiscalité, souligne Les Eco, dans son édition du 24 novembre. Premier point noir soulevé par Transparency Maroc : le contrôle fiscal, la “boîte noire” souvent instrumentalisée politiquement. Pour en finir avec ce risque, le rapport estime que “la procédure de programmation au contrôle fiscal doit être dématérialisée le plus possible, pour laisser peu de place à l'intervention physique et offrir une traçabilité du processus de décision en matière de programmation”. Deuxième problématique : le recours fiscal. Là encore, le rapport plaide pour plus de transparence et recommande, par exemple, que la nomination des membres de la commission locale de taxation et de la Commission nationale du recours fiscal soit exceptée de tout rapport de subordination par rapport à l'administration fiscale ou au gouvernement… »

Voir le lien : http://bit.ly/1TcVRDa

« La réglementation actuelle ne parvient toujours pas à assurer plus de transparence et davantage d’égalité de chances d’accès au niveau des marchés publics. Tel est le constat global qui ressort d’une table ronde sur les “Progrès et limites de la réglementation des marchés publics au Maroc” organisée par Transparency Maroc (TM) le 25 novembre à Casablanca. Abdessamad Saddouq, secrétaire général de TM, estime qu’il faut une “trêve” des textes juridiques. “Au lieu de se focaliser uniquement sur les textes, il faudrait plutôt examiner ce qui se passe sur le terrain. Dans la pratique, les avancées sont très lentes”, a t-il déploré tout en soulignant la non-ratification par le Maroc de l’Accord sur les marchés publics. Celui-ci permet aux fournisseurs de biens et de services d’avoir accès, dans les mêmes conditions que les fournisseurs nationaux, aux marchés publics passés par les pouvoirs adjudicateurs des Etats membres. Selon TM, les deux problématiques essentielles reposent sur le contrôle et le recours. Au niveau du contrôle, il a été constaté que le nombre de marchés audités ne représente que 10 voire 15% du nombre des marchés devant être audités selon la réglementation. Et pourtant, les audits et contrôles sont obligatoires lorsque le montant du marché dépasse 5 000 000 de dirhams. À ceci s’ajoute l’absence de structure de contrôle interne au niveau des audits. Les intervenants ont également déploré la non-publication des rapports d’audit sur le portail des marchés publics. Quant au recours, malgré quelques améliorations, plusieurs obstacles persistent… »

MAROC

DIVERS

27/11/2015 Le secteur des marchés publics en quête de transparence

Activités de Transparency Maroc

25/01/2010

25/01/2010

25/01/2010

25/01/2010

24/11/2015 Fiscalité : Transparency Maroc relève des points

noirs et propose des solutions

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Voir le lien : http://bit.ly/1LIm0n1

« Opacité, non respect de la législation, conflits d'intérêts... Autant de problèmes qui minent les marchés publics, d'après les experts. Représentant près de 20% du PIB marocain, les commandes publiques, censées faire partie des leviers de croissance du pays, souffrent d'un grand nombre de dysfonctionnements. Les différents acteurs estiment que la législation, malgré son caractère lourd et contraignant, n'est pas respectée dans la pratique. Le rapport de force entre les maîtres d'ouvrages et les acteurs économiques penche en faveur des structures publiques. Le risque de corruption reste très élevé. Présent à l'occasion d'une rencontre organisée le 25 novembre par Transparency Maroc conjointement avec la Fondation Heinrich Böll, le directeur du pôle “Support” de l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), Abdellatif Mouatadid, a énuméré une série de risques procéduriers liés aux marchés publics. En tout, ce sont 214 points liés aux différentes étapes par lesquelles passent les marchés publics présentant un risque plus ou moins élevé de corruption. "L'ICPC a réalisé une cartographie des risques, représentés sous forme de matrice qui englobe les différents processus et sous-processus. Nous avons identifié plusieurs sources de vulnérabilité au niveau de la préparation de la procédure du marché public et également lors de son exécution", a déclaré M. Mouatadid… De son côté, Bachir Rachdi, président de la commission Ethique et bonne gouvernance au sein de la CGEM, estime que le mode de passation des marchés publics ne prend pas en compte l'efficacité de la dépense. Et pour cause, "le Dahir sur le règlement de la comptabilité publique date de 1917. Il est toujours en vigueur malgré sa désuétude, car il ne prend pas en considération l'aspect efficacité dans la dépense publique", a-t-il déclaré… » Voir le lien : http://bit.ly/1Ti0mvA Le séminaire organisé à Agadir le 26 novembre par Transparency Maroc fait ressortir que le Système National d’Intégrité(SNI) au Maroc n’est pas efficace pour lutter contre la corruption. Le rapport évoque des insuffisances dans les secteurs de la justice, la faiblesse et le manque d’indépendance des instances en charge de la gouvernance ainsi que l’impunité.

Lire d’intégralité du rapport sur : http://bit.ly/1YI5aOu « “La mission de la Cour des comptes ne se limite pas à la collecte d’informations disponibles au sein des départements gouvernementaux et des administrations publiques pour les agencer ensuite sous forme de rapports”. Les propos sont de Driss Jettou, premier président de la Cour des comptes, qui répondait lundi 2 novembre dernier aux questions des députés à la Commission de la justice et de législation à la première Chambre. “L’accès à l’information nous pose problème, alors que cela ne

Accès à l’information

25/01/2010

03/11/2015 Driss Jettou soupçonne le gouvernement de

bloquer l’information

30/11/2015 Marchés publics : le chemin vers la transparence est

encore long

28-29/11/2015 Transparency Maroc : le Système National

d’Intégrité(SNI) incapable de lutter contre la corruption

6 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

demande qu’un simple clic dans les pays démocratiques”, a fait remarquer M. Jettou, soulignant que “la plupart des départements ministériels ne disposent même pas de base de données”. Les quotidiens Assabah et Al Massae, qui relaient l’information dans leur édition du mercredi 4 novembre, soulignent que Driss Jettou a notamment pointé du doigt les ministères des transports, de l’économie et des finances et de l’énergie et des mines. Ces ministères n’auraient répondu qu’au bout de deux mois aux requêtes des magistrats de la Cour des comptes. S’agissant des suites à donner aux rapports des magistrats de la Cour des comptes, Driss Jettou a déclaré aux députés qu’il reste en total désaccord avec le ministre de la justice et des libertés, Mustapha Ramid. Il a souligné qu’il est de ses prérogatives de transférer les rapports de ses magistrats à la justice, mais que le ministre de la justice et des libertés a lui aussi le droit de transmettre à la justice tous les dossiers faisant état de dérèglements financiers dans les institutions ou les entreprises publiques... »

Voir le lien : http://bit.ly/1Rgx16j

« Le projet de création d’un Observatoire régional du droit d'accès à l’information dans la région de Fès-Meknès a amorcé son dernier virage. Il constituera l’aboutissement d’une série de 24 sessions de formation, dont ont bénéficié des citoyens et des acteurs sociaux, autour des mécanismes de suivi et contrôle des politiques publiques. Ces sessions de formation s’étaleront sur 24 mois et cibleront quelque 125 acteurs associatifs, ont annoncé les organisateurs lors d’une journée d’étude tenue à Fès début novembre sur le thème “Le droit à l’information comme mécanisme d’enracinement de la démocratie locale”. Ces sessions seront organisées dans les provinces de Fès, Meknès, Taza, Séfrou, Moulay Yacoub et Taounate. Au programme de la formation figurent deux symposiums régionaux sur les capacités des acteurs de la société civile à assurer le suivi des politiques publiques et les obstacles auxquels ils font face, ainsi que la publication d’un guide sur les mécanismes d’accès à l’information et la création d’un site électronique d’information. Organisée par l’Union des associations de Fès-Medina, avec le concours du programme américain “Initiative de partenariat États-Unis/Moyen-Orient (MEPI)”, cette journée d’étude a été animée par plusieurs professeurs universitaires de Fès… »

Voir le lien : http://bit.ly/1Qh1139

« La chambre criminelle chargée des crimes financiers de la cour d'appel de Rabat a prononcé lundi 16 novembre une peine de deux ans de prison, dont une année avec sursis, à l’encontre d’un entrepreneur, ancien conseiller communal, poursuivi pour complicité de dissipation de deniers publics. La chambre a également condamné le prévenu, à payer une amende de 5 000 dirhams et à verser 520 000 dirhams de dommages et intérêts au Crédit Agricole... Le tribunal avait disjoint cette affaire de celle dans laquelle ont été poursuivis 17 individus pour détournement et dissipation de deniers publics qui ont été condamnés à des peines de 8 ans, 5 ans et 2 ans de prison ferme. Ces derniers ont été également condamnés à verser un montant total de plus de 2 milliards de dirhams de dommages et intérêts au Crédit Agricole. En mai 2013, la chambre criminelle chargée des crimes

06/11/2015 Fès-Meknès : création d’un Observatoire régional du droit

d’accès à l’information

Collectivités territoriales

25/01/2010

25/01/2010

19/11/2015 Un ancien conseiller communal condamné à deux

ans de prison pour dissipation de deniers publics

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financiers de la Cour d'appel de Rabat avait condamné l'ancien conseiller communal à une année et demi de prison ferme dans le cadre d'une affaire de corruption. »

« Royal Air Maroc (RAM) dénonce les marges et prix logistiques trop élevés des compagnies pétrolières. La compagnie a été surprise par les offres de prix qui lui ont été faites par deux sociétés pétrolières pour ses approvisionnements de kérosène (Jet A1) pour la zone Sud. Elles sont au moins 10 à 15% plus élevées, ce qui portera le surcoût de la rubrique carburant à près de 25 millions de dirhams. Une hausse qu’elle impute à l’explosion des marges et frais logistiques de deux soumissionnaires lesquels ont augmenté de 150% à 500% sur les escales de la zone y compris Marrakech et Agadir. “Nous avons des soupçons d’entente sur les prix et nous comptons saisir le Conseil de la concurrence”, prévient le management de la RAM… »

« La pénalisation de la fraude fiscale, qui avait terrorisé les chefs d’entreprise à la suite de la présentation du projet de loi de Finances, ne sera finalement pas retenue. Les groupes de la majorité et de l’opposition ont été unanimes sur ce point. Ils ont présenté des amendements dans le sens de sa suppression. Les ambitions de Mohamed Boussaid pour corser la r épression de la fraude fiscale ont buté sur un niet des groupes parlementaires. Toutefois, le texte maintient les autres sanctions pécuniaires, prévue dans l’ancienne version. Ceci résulte d’une réunion entre le ministre des Finances et les groupes parlementaires de la majorité… »

« Un Centre d’éthique des affaires devrait voir le jour au sein de l’Université Al Akhawayn grâce au concours financier conséquent, d'un montant de 550 000 dollars, du programme Siemens Integrity Initiative et à la coopération effective avec l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le centre devra permettre de consolider l’intégrité en milieu entrepreneurial au Maroc notamment via le canal de l’éducation, la formation des cadres et la recherche. Les missions assignées à ce centre consistent en la promo on des entreprises saines et des condi ons de marché équitables dans notre pays. Le soutien d’une politique de lutte contre la corruption, via l’action collective ainsi que la sensibilisation aux comportements intègres au sein des marchés publics sont la pierre angulaire sur laquelle le projet devra reposer… »

Economie - finances

25/01/2010

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25/01/2010

11/11/2015 Fraude fiscale : la pénalisation passe à la trappe

Concurrence

25/01/2010

25/01/2010

25/01/2010

25/01/2010

25/01/2010

30/11/2015 Royal Air Maroc accuse les pétroliers d’entente sur les

prix

Education

25/01/2010

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20/11/2015 Un Centre d'éthique des affaires ouvert à l’université Al

Akhawayn d’Ifrane

8 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

Voir le lien : http://bit.ly/1O0uHec

« Dans son édition de mercredi 18 novembre, le quotidien Al Massae nous apprend que le tribunal de première instance de Ben Ahmed a condamné trois conseillers communaux à quatre ans de prison ferme chacun pour fraude électorale. Les mis en cause avaient perçu des pots-de-vin pour voter en faveur du président de la commune de Oulad Chbana, relevant du cercle de Ben Ahmed, province de Settat, précise la publication. Les élus indélicats ont été arrêtés en octobre dernier par les agents de

la brigade de la gendarmerie royale de Ras El Ain-Choauia et présentés devant le parquet du tribunal de première instance de Ben Ahmed qui avait décidé de leur détention. Selon le journal, une enquête a été menée par les agents de la gendarmerie royale, sur instruction du parquet général, à la suite d’une plainte déposée par l’épouse du président de la Commune de Oulad Chbana, décédé quelques jours après son élection à la tête de cette commune. Dans sa déposition, la plaignante avance que des conseillers communaux ont perçu des sommes d’argent de son époux pour voter en sa faveur. Une accusation qui n’est pas passée sous silence puisque la gendarmerie a ouvert une enquête et auditionné les personnes impliquées. Ces dernières ont avoué avoir touché des sommes allant de 60 000 à 120 000 DH pour accorder leur voix au président disparu. »

Voir le lien : http://bit.ly/1lshcwQ

« Retour à la case départ pour Naoufal et Nabil Chabat, les deux fils du patron du parti de l’Istiqlal, qui perdent à nouveau leur liberté de mouvement. La cour d’appel de Fès vient en effet de donner raison au procureur général du roi qui avait contesté la décision du juge d’instruction qui les autorisait à franchir les frontières. Selon Akhbar Al Yaoum daté du 27 novembre, la décision de la cour d’appel écarte ainsi la possibilité d’abandonner les poursuites judiciaires contre les fils de Chabat et les 5 autres istiqlaliens accusés de fraudes électorales. La défense des fils de Chabat a déploré ce “retour en arrière,alors que les prévenus avaient répondu présents à toutes les audiences”. Le journal rappelle que les sept mis en cause avaient fait partie d’une liste de personnes, diffusée par les départements de l’intérieur et de la justice, présumés impliqués dans des fraudes électorales, et ce sur la base d’écoutes téléphoniques sous la supervision des parquets compétents. Cette procédure, indique le quotidien, a permis de capter des conversations portant sur des transactions commerciales, notamment immobilières, qui mettent en cause les fils Chabat et leurs complices présumés... »

Voir le lien : http://bit.ly/1Tni9lT

26/11/2015 Istiqlal : les fils de Chabat interdits une nouvelle fois de

quitter le territoire

Elections

25/01/2010

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25/01/2010

18/11/2015 Fraude électorale : 4 ans de prison pour 3 conseillers

communaux

9 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

« Le ministre de la justice et des libertés, Mustafa Ramid, défend corps et âme les projets de lois organiques relatives au statut des magistrats et au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Invité, vendredi 30 octobre, par l’Amicale Hassania des magistrats, dans le cadre d’un colloque international sur le thème “les garanties de l'indépendance des magistrats et le pourvoir judiciaire au Maroc”, il a dit tout le bien qu’il pensait de ces deux textes qui ont été adoptés par la Chambre des représentants le 27 octobre. Le ministre a exprimé son désaccord avec ses détracteurs qui appellent toujours à revoir certaines dispositions qu’ils jugent attentatoires à l’indépendance des magistrats... Au terme de ce colloque, organisé en partenariat avec l’Association des magistrats et députés néerlandais, les participants ont adopté un document, baptisé “l’Appel de Casablanca”, au sujet des deux projets de loi organique. Dans ce document, les magistrats ont souligné leur attachement à l’Institution monarchique comme garante constitutionnelle de l’indépendance du pouvoir judiciaire et des magistrats... »

Voir le lien : http://bit.ly/1PXYQRy

« Le ministre de la justice, Mustafa Ramid, était présent, le 2 novembre, pour dresser le bilan de son département devant la commission de justice, de législation et des droits de l’Homme de la première Chambre et répondre aux interrogations des parlementaires. M. Ramid a évoqué les sujets de la ligne anti-corruption, les cas de torture présumés au Maroc ainsi que les relations entre l’Etat et les ONG Human Rights Watch et Amnesty. Concernant la ligne anti-corruption mise en place par son département au mois de juin, M. Ramid a souligné que ce service, qui permet aux citoyens de dénoncer la corruption, reçoit “6 000 appels quotidiens”. Un nombre important lorsque l’on sait qu’au bout de la chaîne se trouve trois juges censés guider les citoyens pour les mesures à entreprendre afin de dénoncer les responsables qu’ils accusent de corruption. Concernant ce service, Mustafa Ramid a également noté qu’une grande partie des appels concernent des faits qui n’ont aucun lien avec la corruption. Pour remédier à ce problème, le ministre de la justice a suggéré la mise en place de lignes spécifiques ou d’un centre d’appel judiciaire… »

Voir le lien : http://bit.ly/1QRvCUz

Justice

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03/11/2015 Les textes adoptés par la Chambre des

représentants ne font pas l’unanimité : les magistrats déterminés à aller jusqu’au bout de leur combat pour l’indépendance de la justice

03/11/2015 Mustapha Ramid : la ligne anti-corruption reçoit « 6 000

appels quotidiens »

10 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

« La chambre criminelle chargée des crimes financiers de la cour d'appel de Rabat a prononcé, mercredi 11 novembre dernier, des peines allant de 2 à 10 ans de prison ferme à l'encontre de 21 personnes, dont 4 éléments des services de sécurité, poursuivis pour "séquestration, corruption et abus de pouvoir". 2 des 4 éléments des services de sécurité ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et 2 autres ont écopé respectivement de 8 et 6 ans de prison ferme, après avoir été reconnus coupables de "corruption, trafic d'influence, abus de pouvoir, escroquerie et divulgation de secret professionnel". Le tribunal a également prononcé des peines de 6 ans de prison ferme à l'encontre de 4 personnes, 5 ans de prison ferme pour 2 personnes, 4 ans de prison ferme pour 2 autres, 3 ans de prison ferme pour 4 personnes et 2 ans de prison ferme pour 5 personnes. Pour rappel, les mis en cause étaient poursuivis pour "participation, corruption, abus de pouvoir, trafic international de drogue, falsification de documents administratifs et non dénonciation d'un crime". »

« La sixième session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui s’est tenue du 2 au 6 novembre à Saint-Pétersbourg, a été couronnée par l’adoption à l’unanimité de la résolution marocaine sur le “suivi de la Déclaration de Marrakech en faveur de la prévention de la corruption”. Cette résolution, qui a été saluée par le Groupe africain, la majorité des États arabes et plusieurs puissances mondiales, notamment la Russie, les États-Unis, la France et l'Allemagne, a également bénéficié du soutien du Groupe des 77 et de la Chine, de l'Union européenne et de l’État de Palestine, indique un communiqué du ministère délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration. Cette résolution vise à consolider les acquis réalisés après l'adoption de la Déclaration de Marrakech lors de la quatrième session de la Conférence, tenue en 2011 à Marrakech, à consacrer les politiques de prévention dans l'ensemble des stratégies nationales de lutte contre la corruption et à inciter l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre l'exercice de son rôle d'observatoire international en vue de rassembler et partager les bonnes pratiques de prévention de la corruption… »

Voir le lien : http://bit.ly/1Tr15vi

Secteur public

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Police-gendarmerie-forces auxiliaires

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11/11/2015 Corruption et abus de pouvoir : la justice

marocaine frappe fort

11/11/2015 Convention des Nations Unies contre la corruption :

adoption de la résolution marocaine sur le suivi de la «Déclaration de Marrakech»

11 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

« Plusieurs fonctionnaires du Haut-commissariat des eaux et forêts ont protesté contre ce qu’ils qualifient de “rente” dont profiteraient certains cadres de l’institution publique, rapporte le

quotidien Assabah daté du mardi 24 novembre. Selon les déclarations d’une source contactée par le journal arabophone, une proche d’un haut cadre du Haut-commissariat aurait bénéficié d’une parcelle de terrain au beau milieu d’une forêt de cèdres dans le Moyen Atlas près d’Azrou. Un terrain sur lequel, quelque temps après, a été construit un hôtel. La même source rapporte qu’un proche d’un autre responsable au sein de la même administration a bénéficié d’une parcelle dans la forêt de Maâmoura près de Rabat, lieu où il décide de construire une clinique privée. “Des proches de

dirigeants du Haut-commissariat ont profité de biens immobiliers dans les forêts du Rif, dans la

région d’Arcane dans le sud, et des chanceux ont pu inaugurer des centres de villégiatures près d’Essaouira”, a précisé la même source. Selon des informations du Haut-commissariat aux eaux et

forêts et à la lutte contre la désertification, le nombre de terrains cédés dans le cadre de ces affaires de népotisme s'est multiplié lors des dernières années. »

Voir le lien : http://bit.ly/1lTVOBf

« Le Secrétaire général du gouvernement, Driss Dahhak, a révélé ce lundi 9 novembre dernier au Parlement que quelque 194 ONG marocaines, opérant dans divers domaines, ont reçu en 2015 un total de plus de 265 millions de dirhams (27 millions de dollars) d'aides en provenance d'ONG internationales et de pays étrangers. S'exprimant devant la Commission parlementaire de la justice et de la législation, Driss Dahhak a indiqué que ces aides ont couvert la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2015. Le haut responsable présentait le budget de son département dont la tutelle relève du Chef de gouvernement. Ces ONG sont actives, selon lui, dans les domaines de la protection sociale, de la santé, de l'environnement, des infrastructures, de la femme, de la culture, ainsi que dans les droits de l'Homme. Le Secrétaire général du gouvernement n'a pas précisé le montant des aides que perçoivent les ONG œuvrant dans la défense des droits de l'Homme. "Le chiffre annoncé officiellement ce lundi n'est que la partie visible de l'iceberg", a déclaré une source parlementaire à Le360. »

Voir le lien : http://bit.ly/1OpZOV2

09/11/2015 Financements étrangers : les ONG marocaines ont reçu 27

millions de dollars en 2015

Société civile

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23/11/2015 Des cadres des Eaux et forêts accusés de

malversations

12 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

« Transparency International (TI), organisation spécialisée dans la lutte contre les malversations financières, a accusé la Fédération royale marocaine de football (FRMF) d’“absence totale de transparence” dans sa gestion. L’organisation relate dans son rapport annuel que la gestion financière de la FRMF se caractérise par l'opacité. TI enfonce davantage le clou quand elle affirme que la Fédération ne dispose même pas de factures pour justifier ses dépenses. Ce faisant, et de façon à peine voilée, Transparency épingle aussi la FRMF dans le domaine de l’organisation des manifestations sportives qu’elle considère comme étant dénuées de "professionnalisme et d’éthique sportive". Il faut convenir que le rapport pointe du doigt la gestion de la majorité des 209 fédérations affiliées à la FIFA. Seules 14 fédérations échappent à cette mauvaise note, dont notamment le Canada, le Danemark, la Suède, le Japon, la Norvège, l’Angleterre... »

Voir le lien : http://bit.ly/1SigX2b

26/11/2015 Transparency international : la gestion de la

Fédération royale marocaine de football sur la sellette

Sport

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13 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

« Plus de 90 membres du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements en matière fiscale (Voir le A Savoir) se sont engagés à pratiquer l’échange automatique à partir de 2017 ou 2018. Le Panama et les Îles Cook sont les derniers centres financiers à se rallier au mouvement, ce qui porte à 96 le nombre total de juridictions qui ont opté pour l’échange automatique. La mise en œuvre de ces engagements a été l’un des principaux thèmes abordés lors de la réunion du Forum mondial tenue les 29 et 30 octobre à Bridgetown, à la Barbade. La collecte de renseignements sur les comptes financiers débutera le 1er janvier 2016 dans une cinquantaine de pays. De nombreux Etats ont amorcé un processus de révision de leur législation en vue de soumettre les institutions financières à l’obligation de communiquer des renseignements sur les actifs financiers détenus pour le compte de non-résidents. La réunion de Barbade a été l’occasion pour 13 nouvelles juridictions de signer l’Accord multilatéral entre autorités compétentes (Antigua-et-Barbuda, Barbade, Belize, Bulgarie, Îles Cook, Grenade, Japon, Îles Marshall, Niue, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Saint-Martin et Samoa)… »

Voir le lien : http://bit.ly/1OsZe9e

« Il y a de ces hasards de calendrier qui, bien sûr, n’en sont pas vraiment. Alors que tout le monde

avait les yeux déjà tournés vers l’arrivée du pape à Nairobi, le lendemain, pour ses premiers pas en

Afrique, la présidence kényane a annoncé, mardi 24 novembre au soir, un remaniement du

gouvernement dont la principale caractéristique est d’écarter cinq personnalités très critiquées

depuis de longs mois pour d’immenses scandales de corruption touchant leurs ministères. Il s’agit

de Felix Koskei (Agriculture, Pêche et développement de l’élevage), Michael Kamau (Infrastructure et

Transports), Davis Chirchir (Énergie et Pétrole), Samuel Kazungu Kambi (Travail), et Charity Ngilu

(Terres, du Logement et du Développement urbain). Les cinq ministres concernés avaient déjà été

écartés temporairement en mars, tout en continuant à recevoir leur salaire, après avoir été cités

dans un rapport de la Commission éthique et anticorruption (EACC). En annonçant le remaniement,

le président Kenyatta a estimé qu’il “ferait en sorte que ceux en charge de fonctions publiques

rendent des comptes”… »

Voir le lien : http://bit.ly/1MT18vg

INTERNATIONAL

Fiscalité

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02/11/2015 Evasion fiscale : les derniers bastions rentrent dans le

rang

Kenya

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26/11/2015 Kenya : Uhuru Kenyatta limoge cinq ministres accusés de

corruption

14 Revue de presse mensuelle N° 08 Novembre 2015

Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales

Le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales est la « continuation d’un forum créé au début des années 2000 dans le cadre des travaux de l’OCDE pour aborder les risques de conformité fiscale posé par les paradis fiscaux. » Au départ, les membres du Forum mondial comprenaient seulement les pays de l’OCDE et les juridictions qui ont accepté de mettre en œuvre les normes de transparence et d’échange de renseignements à des fins fiscales.

« Le Forum mondial a été restructuré en septembre 2009 en réponse à l'appel du G20 pour renforcer la mise en place de ces normes. Le Forum mondial compte désormais 125 membres sur un pied d'égalité ; il est le premier organisme international ayant pour but d'assurer l'application des normes de transparence et d'échange de renseignements dans le domaine fiscal, convenues au niveau international. À travers un processus approfondi d'examen par les pairs, le Forum mondial restructuré surveille le fait que ses membres appliquent pleinement la norme de transparence et d'échange de renseignements qu'ils se sont engagés à mettre en œuvre. Il travaille également pour établir des règles du jeu équitables, y compris parmi les pays qui n'ont pas rejoint le Forum mondial. »

Source : http://bit.ly/1qsGIBw

A savoir