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PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES Version du 06/10/2015 à 10:54:15 PROGRAMME 205 : SÉCURITÉ ET AFFAIRES MARITIMES, PÊCHE ET AQUACULTURE MINISTRE CONCERNÉE : SÉGOLÈNE ROYAL, MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE

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PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

Version du 06/10/2015 à 10:54:15

PROGRAMME 205 : SÉCURITÉ ET AFFAIRES MARITIMES, PÊCHE ET AQUACULTURE

MINISTRE CONCERNÉE : SÉGOLÈNE ROYAL, MINISTRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ÉNERGIE

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TABLE DES MATIÈRES

Programme 205 : Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 6

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 13

Justification au premier euro 18

Opérateurs 37

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PLF 2016 3

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 205

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Régine BREHIER Directrice des Affaires maritimes

Responsable du programme n° 205 : Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Avec plus de 5 000 kilomètres de côtes et ses 10 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive (ZEE), laFrance dispose du deuxième domaine maritime dans le monde. Ses approches maritimes, notamment le long descôtes de Bretagne, de la Manche et de la Mer du Nord, figurent parmi les plus fréquentées du globe. Dans cesconditions, les questions de sécurité maritime, de sûreté, de protection de l’environnement et de pêche revêtent uneimportance particulière et sont un enjeu de société majeur, dont la prise en compte a un impact sur l’ensemble desmissions dans les domaines des affaires maritimes et de la pêche ou de l’aquaculture.

La mer est un milieu spécifique, écologiquement sensible, emblématique de la mondialisation, où la France joue unrôle éminent tant par sa situation géographique en métropole et outre-mer, que par les rôles diplomatique etéconomique qu’elle assure sur la scène européenne et internationale. En effet, assurer la libre circulation par voiemaritime des biens et des personnes en toute sécurité est un enjeu essentiel avec plusieurs composantes :

– économique, notamment en faveur du secteur de la pêche ;

– pour l’emploi, avec le maintien de la filière du commerce extérieur, de la pêche, du tourisme nautique, de laplaisance, et le soutien du pavillon français au travers de la flotte de commerce ;

– environnemental : protection des ressources aquatiques, lutte contre les pollutions, préservation du milieu maritime ;

– régalien, stratégique et social.

Le transport maritime est un des sujets de la conférence COP 21 de Paris.

Dans un secteur particulièrement ouvert mais aussi réglementé internationalement (au sein de l’organisation maritimeinternationale, de l’organisation internationale du travail et de l’Union européenne), le programme 205 « Sécurité etaffaires maritimes, pêche et aquaculture » vise à rendre plus cohérente l’action régulatrice de l’État tant en ce quiconcerne le navire, le marin, la mer et ses ressources par :

– une politique de sécurité et de sûreté maritimes civiles ;

– la régulation sociale de l’emploi maritime (formation, hygiène, santé, conditions de travail), qui est au cœur del’action préventive en matière de sécurité maritime ;

– le soutien à la qualité et au développement du pavillon français ;

– la participation à la protection de l’environnement marin et littoral (POLMAR) ;

– la recherche d’un meilleur équilibre entre les différents usagers de la mer (marine de commerce, pêches etconchyliculture, nautisme, littoral, etc.) par une réglementation et une organisation adaptées, ainsi qu’une participationforte à l’action de l’État en mer (AEM) en interface des préfets maritimes et des préfets ;

– une exploitation durable des ressources maritimes et aquacoles.

L’action du programme s’inscrit bien dans une perspective de développement durable. Les grandes priorités des volets« affaires maritimes » et « pêche et aquaculture » du programme demeurent la sécurité maritime, l’emploi maritimemais aussi la capacité à mettre en œuvre sur le littoral les politiques du ministère, notamment en termes dedéveloppement durable maritime et littoral.

Pour le volet « Affaires maritimes », les principaux efforts portent sur trois axes :

1) La sécurité maritime est, dans toutes ses composantes, une priorité . Pour mener à bien chaque année lesmissions qui leur sont confiées, en particulier pour faire face à plus de 20 000 demandes d’interventions de secours enmer, les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) ont bénéficié d’un plan demodernisation qui a permis l’acquisition de nouveaux systèmes d’information dans les domaines du sauvetage en mer,de la surveillance de la navigation et des télécommunications. Depuis 2014, les CROSS bénéficient d’un numérod’appel abrégé – le « 196 » – considéré comme numéro d’appel d’urgence au même titre que les numéros 18, 15 et

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

112. Les CROSS deviennent ainsi réglementairement des centres d’appel d’urgence : ils bénéficient à ce titre dudémasquage du numéro et de la localisation du téléphone portable de l’appelant.

S’agissant de la mission de secours en mer, pour les opérations de sauvetage, le déploiement de la deuxième versiondu système SPATIONAV, développée conjointement avec la Marine Nationale se poursuit sur l’ensemble des CROSS.Le déploiement du système de gestion des opérations de sauvetage MARYLIN, opérationnel pour les CROSS demétropole, est, depuis 2015, en cours de déploiement pour ceux d’outre-mer (Antilles et Réunion). Ce volet duprogramme de modernisation devrait se clore en fin d’année 2016 ; la modernisation des CROSS devant se poursuivreau-delà. Enfin pour les radiocommunications des CROSS, le système de gestion des voies de transmission (SGVT)évolue progressivement pour passer à la technologie numérique.

Dans le domaine de la signalisation maritime, la priorité est le maintien en condition opérationnelle des établissementsde signalisation maritime (ESM), de la flottille de l’armement des phares et balises (APB). Un programmed’investissement minimal est mené, destiné à générer les économies de demain. Le patrimoine des phares estmaintenu en état afin de permettre leur transfert lorsque cela est pertinent.

2) Une formation maritime de qualité est au centre des préoccupations dans un secteur où les résultats en matièred’insertion professionnelle sont encore très bons. La consolidation d’un enseignement maritime au niveau secondaireet la recherche de l’amélioration du niveau de qualification se justifient pleinement au regard des priorités fixées par legouvernement en matière de formation, d’emploi et de promotion sociale. L’ouverture de classes de BTS maritimes enseptembre 2014 participe à cette évolution en diversifiant la palette des formations dispensées, et en constituant untremplin pour les titulaires de Bac pro maritimes vers l’enseignement supérieur, conformément au processus deBologne.

Le programme accompagne également l’évolution de l’enseignement supérieur par l’intermédiaire de l’opérateur ENSM(École nationale supérieure maritime) avec notamment la mise en œuvre du projet d’établissement. Si la Commissiondes titres d’ingénieur a accordé l’habilitation à délivrer le titre d’ingénieur à l’école, elle reste vigilante sur ledéveloppement de la recherche associée aux formations. L’école est aujourd’hui sollicitée sur plusieurs projets quicouvrent les futurs défis de l’industrie française dans le secteur maritime.

3) S’agissant d’environnement, un effort particulier est fait pour accompagner les armateurs qui équipent leurs flottesen vue de réduire les émissions de soufre sur les fonds communautaires (RTE-T) pour se conformer aux dispositionsde la directive « Soufre » 2012/33/UE du 21 novembre 2012. Cela passe par une présence (participation au forumeuropéen de transport maritime, réunions à Bruxelles) pour mener les négociations communautaires.

En matière de lutte contre les pollutions marines accidentelles (marées noires), le programme finance la préparation àla lutte, notamment au travers, d'une part, de l'acquisition et de l'entretien du matériel de lutte contre les pollutions descentres de stockage POLMAR répartis sur le littoral et, d'autre part, des exercices organisés périodiquement dans lesdépartements littoraux. Pour la surveillance des pollutions, le module SURPOL de suivi et d’identification des pollutionsdevrait prochainement être intégré aux systèmes des CROSS afin d’identifier les navires pollueurs responsables.

Plus largement, au titre des deux volets « affaires maritimes » et « pêche et aquaculture » du programme, ledispositif de contrôle et de surveillance (DCS) des affaires maritimes participe à la mise en œuvre de 40 des 45missions de l'action de l’État en mer et dispose pour cela d’unités littorales, de vedettes régionales et de patrouilleurshauturiers. Dans ce cadre il est particulièrement impliqué dans la police de l'environnement marin, notamment pour larecherche et la constatation des pollutions marines et la surveillance des espaces protégés en mer, mais aussi dans lapolice des pêches maritimes. Il réalise ainsi la majorité des contrôles des pêches maritimes effectués dans les eauxfrançaises et au débarquement ; par son action le DCS participe de manière déterminante à une gestion durable desstocks halieutiques aussi bien qu'au développement durable du secteur de la pêche. Le programme 205 investit à ceteffet chaque année dans le maintien et le renouvellement des moyens nautiques, dans le développement d'outilstechnologiques permettant une meilleure qualité de contrôle notamment au profit de son centre national de surveillancedes pêches (CNSP) mais aussi dans l'acquisition d'images satellitaires aux fins de surveillance des pêches de la zoneéconomique exclusive des eaux australes de l'océan indien (archipel des Kerguelen et Crozet). En matière desurveillance des espaces protégés, le DCS est au cœur du dispositif ministériel de contrôle des aires marinesprotégées mis en place par l'instruction du gouvernement du 13 mars 2015.

Concernant plus spécifiquement le volet « pêche et aquaculture », le programme s’inscrit dans le cadre desobjectifs généraux de la politique commune de la pêche (PCP), qui a fait l’objet d’une réforme ambitieuse en 2013,notamment dans le sens d’une gestion durable de la ressource. Cette réforme a concerné tous les volets de la PCP, etson ampleur va nécessiter un accompagnement renforcé des secteurs de la pêche et de l’aquaculture. Sa mise en

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 205

œuvre est soutenue par un outil financier en émergence, le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche(FEAMP), dont le ministère est autorité de gestion. Les crédits du programme assurent la majeure partie descontreparties financières nationales. Au-delà de l’accompagnement économique à la mise en œuvre de la PCP, leprogramme finance également l’acquisition de connaissances et des moyens spécifiques au contrôle des pêches.

Le programme contribue à la politique maritime intégrée (PMI). Les services locaux, directions interrégionales de lamer (DIRM) et directions de la mer (DM), seront largement impliqués dans la démarche, notamment dans le cadre dela stratégie nationale de la mer et du littoral, et de l’exercice de planification spatiale maritime.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Renforcer la sécurité maritime et la protection de l'environnement

INDICATEUR 1.1 Ratio entre le nombre de personnes sauvées et le nombre de personnes impliquées dans un accident maritime après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS

INDICATEUR 1.2 Taux d’identification des sources à l’origine de rejets illicites et polluants en mer

INDICATEUR 1.3 Taux de contrôle des navires étrangers faisant escale dans les ports français

OBJECTIF 2 Promouvoir la flotte de commerce et l'emploi maritime

INDICATEUR 2.1 Taux des actifs maritimes (employés dans les domaines maritime et para-maritime) parmi lesanciens élèves des établissements d'enseignement maritime 5 ans après l'obtention de leur diplôme de formation initiale

INDICATEUR 2.2 Evolution de l'emploi dans la filière du commerce maritime

OBJECTIF 3 Mieux contrôler les activités maritimes et en particulier la pêche

INDICATEUR 3.1 Taux d’infractions constatées à la pêche

INDICATEUR 3.2 Contrôles menés dans le cadre de la politique commune des pêches

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Evolution de la maquette de la performance :

Un effort de simplification a été mené depuis 2014 concernant la maquette de performance du programme 205 afin degagner en lisibilité. Cet effort se traduit pour le PAP 2016 :

– par la fusion de sous-indicateurs permettant ainsi d’apporter plus de pertinence pour l’indicateur 1.2. Cettemodification des sous-indicateurs existants permet d’élargir la cible à toutes substances illicites et polluantesconformément à la convention MARPOL ;

– par la suppression de certains sous-indicateurs (suppression de sous-indicateurs au 1.2 et 1.3) ;

– par une requalification des indicateurs pour plus de fiabilité de traitement des données (indicateur 2.1). Unenouvelle méthode de travail a été mise en place concernant le périmètre de cet indicateur afin de fiabiliser etde faciliter le traitement de l’indicateur en informatisant le traitement des données.

OBJECTIF N° 1

Renforcer la sécurité maritime et la protection de l'environnement

Renforcer la sécurité maritime dans le cadre des obligations internationales contractées par la France et des normeseuropéennes implique d’améliorer constamment la surveillance du trafic maritime, d’assurer un contrôle soutenu tantdes navires sous pavillon français que sous pavillon étranger au titre des contrôles de l’État du port. S’agissant descontrôles de sécurité, les gouvernements de la plupart des pays européens unissent leurs efforts pour développer lecontrôle de la sécurité des navires étrangers au titre de leurs prérogatives d’État du port aux termes d’un accordintergouvernemental : le Mémorandum de Paris sur le contrôle par l’État du port (MOU). Ce dispositif de contrôle estréglementé par la directive européenne 2009/16/CE qui impose des obligations annuelles en matière d’inspections desnavires.

Aux actions préventives des accidents maritimes s’ajoutent les actions de sauvetage des personnes et des biens quel’administration des affaires maritimes est chargée de mettre en œuvre par l'intermédiaire de ses services spécialisés,les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS). Ces derniers assurent parallèlement lasurveillance de la navigation maritime, l’identification des navires contrevenants aux règles de circulation et le recueild’informations relatives au transport de toutes les marchandises. En matière de lutte contre les pollutions marines, lesCROSS centralisent les informations, assurent le contrôle opérationnel des moyens de surveillance et agissent avecles autorités décisionnaires (procureurs de la République et préfets maritimes) pour que les contrevenants identifiéssoient poursuivis. Ce dispositif permet à la fois d’assurer la sécurité des personnes et de protéger l’environnement desatteintes causées par les rejets des navires.

INDICATEUR 1.1

Ratio entre le nombre de personnes sauvées et le nombre de personnes impliquées dans un accidentmaritime après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Part des personnes sauvées après une opération de sauvetage coordonnée par les CROSS

% 98,16 98,67 >98 >98 >98 >98

Nombre de personnes impliquées (y comprismorts et disparus)

Nombre 16 538 24 605 sans objet sans objet sans objet sans objet

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 205

Précisions méthodologiques

Source des données : direction des affaires maritimes (DAM) à partir des statistiques (informations fournies par la transaction SECMAR) des centresrégionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS).

Mode de calcul : ratio entre le nombre de personnes mises hors de danger par le dispositif « recherche et sauvetage » coordonnée par les CROSS etle nombre de personnes impliquées.

L’indicateur vise l’engagement de maintenir le ratio entre le nombre de personnes saines et sauves et le nombre des personnes impliquées après uneopération de sauvetage coordonnées par les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS). Les personnes mises hors dedanger (saines et sauves) sont les personnes retrouvées, assistées et secourues (catégories SECMAR – secours maritimes). Les personnes prise encompte par le dispositif sont les personnes retrouvées, secourues, disparues, décédées. Les personnes sorties d’affaire par leurs propres moyens nesont pas prises en compte.

Cet indicateur est soumis à des variations aléatoires dues à l’intervention d’événements maritimes majeurs pouvant occasionner un grand nombre devictimes.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La cible est maintenue à un niveau égal ou supérieur à 98% mais n’a pas vocation à être augmentée. Il n’est pasréaliste d’envisager un taux de 100 % car, outre les cas exceptionnels marqués par un grand nombre de victimes,certaines alertes parviennent aux CROSS alors même que les personnes sont déjà probablement décédées (alertespour des personnes disparues).

INDICATEUR 1.2

Taux d’identification des sources à l’origine de rejets illicites et polluants en mer (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Taux d’identification des navires à l’origine de rejets hydrocarbures illicites et polluants en mer

% 8,8 8,33 >=10 >=15 >=10 >=10

Taux d'identification des navires à l'origine de rejets polluants et illicites en mer

% SO SO SO >=10 >=10

Nombre total de POLREP confirmés (tous types de pollution)

Nombre SO SO SO SO SO

Précisions méthodologiques

Source des données : direction des affaires maritimes (DAM) à partir des statistiques des centres régionaux opérationnels de surveillance et desauvetage (CROSS) déclarés centres référents en matière de surveillance des pollutions : CROSS JOBOURG, CROSS CORSEN, CROSS LA GARDE.

Mode de calcul : l’indicateur résulte du rapport entre le nombre de navires identifiés à l’origine de pollution et le nombre total de pollutions résultant derejets illicites par les navires.

Cet indicateur relatif aux taux d’identification des sources à l’origine des rejets illicites et polluants en mer, rend compte de l’action de la Direction desaffaires maritimes dans le domaine de la protection de l’environnement. Les pollutions par hydrocarbures baissant de manière significative depuisplusieurs années, il est constaté un nombre important de rejets illicites considérés comme polluants mais non comptabilisés car ne relevant pas deshydrocarbures. En conséquence, les sous-indicateurs ont été modifiés permettant ainsi d’élargir la cible à toutes substances illicites et polluantesconformément à la convention MARPOL. Ces nouveaux sous-indicateurs ne seront donc renseignés qu’à partir de 2016.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prévision du taux d’identification des sources est ramenée à 10% pour 2016. En effet, la réalisation de cet objectifdépend à la fois de la coordination stricte des administrations compétentes dans le domaine de la pollution et de laperformance des outils des CROSS dans la gestion des dossiers de pollutions. À cet égard, les CROSS ne constituentqu’un maillon de la chaîne opérationnelle et ils ne sont pas en mesure de traiter efficacement les pollutions dites« orphelines » avant la mise en œuvre complète du module SURPOL de MARYLIN.

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

INDICATEUR 1.3

Taux de contrôle des navires étrangers faisant escale dans les ports français (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Pourcentage de navires étrangers contrôlés % 94,7 % del'obligation

communautaire

124,18 % del'obligation

communautaire

>100 100 >100 >100

Nombre de contrôles de navires étrangers au titre de l'Etat du port

Nombre 1 274 1 294 1053 sans objet sans objet sans objet

Taux de contrôle des navires étrangers à risque élevé à inspection obligatoire

% 100 >95 >95 >95 >95

Taux de contrôle des navires étrangers autres qu'à risque élevé à inspection obligatoire

% 98,26 >90 >90 >90 >90

Précisions méthodologiques

Source des données : direction des affaires maritimes (DAM) à partir des données des centres de sécurité des navires (CSN) enregistrées dansl’application THETIS

Mode de calcul :

– sous indicateur n°1 : ratio entre le nombre de navires étrangers contrôlés et le nombre de navires étrangers à contrôler au titre de l’État du portL’administration des affaires maritimes est tenue d’inspecter 100 % des navires sélectionnés sur la base d’un profil de risque et faisant escale danstout port et au mouillage et de rapporter les résultats au système européen d’information sur le contrôle des navires étrangers (THETIS),

– sous-indicateur n°2 : ratio entre le nombre de navires étrangers à risque élevé à inspection obligatoire (navires de priorité I) contrôlés et le nombrede navires étrangers à risque élevé à inspection obligatoire prévue

– sous-indicateur n°3 : ratio entre le nombre de navires étrangers autres qu’à risque élevé à inspection obligatoire (navires de priorité I) contrôlés et lenombre de navires étrangers autres qu’à risque élevé à inspection obligatoire prévu.

Le sous indicateur « nombre de contrôles de navires étrangers au titre de l’État du port » a été supprimé, cette information étant reprise dans le sous-indicateur n°1.

L’indicateur vise à mesurer la mise en œuvre de la directive 2009/16/CE relative au contrôle des navires par l’État du port. À ce titre, deux obligationsdoivent être satisfaites :

– une obligation quantitative : réaliser un nombre d’inspections minimal fixé annuellement par la Commission européenne au titre du partage équitable,parmi les navires de priorité I ou II

– une obligation qualitative : ne pas manquer plus de 5 % du nombre total de navires de « priorité I » présentant un profil de risque élevé et 10 % dunombre total de navires de « priorité I » autres que ceux présentant un profil de risque élevé.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les contrôles au titre de l’État du port sont réalisés par les centres de sécurité des navires (CSN) en sus de leurmission de contrôle de l’État du pavillon. La réglementation en matière de contrôle des navires étrangers faisant escaledans les ports français a été modifiée par la directive 2009/16/CE, marquant une évolution du régime d’inspection. Lesobjectifs sont désormais définis au niveau européen. Chaque année l’obligation du nombre de navires à inspecter,mise à jour des escales de l’année n-1, est calculée par l’agence de sécurité maritime, puis adoptée par la Commissioneuropéenne et le MoU de Paris

OBJECTIF N° 2

Promouvoir la flotte de commerce et l'emploi maritime

La situation de l’emploi des marins se caractérise par un déficit de marins à la pêche qualifiés et d’officiers aucommerce, un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, des carrières plus courtes et des reconversionsréussies, notamment pour les mécaniciens et les officiers. Cette situation apparaît comme un enjeu majeur du secteurdans un contexte économique difficile.

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 205

La promotion d’une formation maritime de qualité est ainsi au cœur de la dynamique en faveur de l’emploi maritimemais aussi des efforts en faveur de la sécurité maritime. Il s’agit :

– de faire évoluer les filières de formation afin de mieux garantir la sécurité et la sûreté des gens de mer, des navires,de la mer et du littoral, conformément aux exigences fixées par les conventions internationales (STCW 95) récemmentamendées ;

– d’adapter la formation aux besoins de qualification des armements et aux attentes des marins ;

– d’améliorer la qualité et l’attractivité des formations compte tenu de la qualité reconnue de ces cursus par lesemployeurs ;

– d’optimiser les ressources de formation ;

– de développer le système de qualité de l’enseignement maritime (certification ISO 9001, démarche qualitéSTCW-95).

Les marins du commerce, de la plaisance professionnelle, de la pêche et des cultures marines sont formés dans lecadre de la formation initiale ou continue par les établissements d’enseignement professionnel maritime, à savoirl’école nationale supérieure maritime (ENSM) pour les officiers du commerce et les douze lycées professionnelsmaritimes (LPM), notamment pour la pêche, et quelques centres publics et privés agréés. L’enseignementprofessionnel maritime dispense une formation qualifiante reconnue. Le taux d’emploi demeure convenable malgré unepersistance des difficultés économiquesdans le secteur maritime.

La lente érosion de la flotte de transport sous pavillon français s’est traduite par une baisse du nombre de navirespétroliers et de charge sous pavillon français. Ce recul s’explique par la croissance ralentie de l’économie, par lessurcapacités qui pèsent sur les taux de fret dans la plupart des secteurs du transport maritimes (vraquiers, tankers etporte-conteneurs) et par une compétition intense sur les transports de marchandises où la part salariale des coûtsd’exploitation est la plus exposée à la concurrence des pavillons non communautaires.

Le dispositif de soutien de la flotte de commerce comporte un ensemble de mesures sociales et fiscales en faveur desentreprises de transport maritime, notamment l’exonération de charges sociales patronales, et une option pour lataxation d’un bénéfice forfaitaire selon le tonnage des navires exploités. Ces mesures visent à :

– développer la compétitivité des entreprises de transport maritime françaises ou communautaires exploitant desnavires de commerce sous pavillon français depuis le territoire français soumis à la concurrence internationale enrenforçant leur efficacité économique et sociale ;

– créer les conditions d’un accroissement durable de leur compétitivité, et donc de l’emploi maritime ;

– développer les activités maritimes dont le centre de décision effectif est situé sur le territoire français.

INDICATEUR 2.1

Taux des actifs maritimes (employés dans les domaines maritime et para-maritime) parmi les anciensélèves des établissements d'enseignement maritime 5 ans après l'obtention de leur diplôme de formation initiale (du point de vue de l'usager)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Taux d'actifs maritimes % 76,3 78 >80 >80 >80 >80

Taux d'actifs maritimes parmi les élèves sortis de l'ENSM

% 95,2 88 >95 >90 >90 >95

Taux d'actifs maritimes parmi les élèves sortis des LPM

% 72,6 66 >75 >70 >70 >75

Précisions méthodologiques

Source des données : direction des affaires maritimes

Mode de calcul : pourcentage d’anciens élèves en activité ou en poursuite d’études à l’année N dans les domaines maritimes ou para-maritimes parmiles répondants.

Les taux d’actifs mesurés chaque année résultent d’une enquête annuelle sur l’insertion professionnelle dans le secteur maritime ou para-maritime desanciens élèves, 5 années après leur sortie des lycées professionnels maritimes (LPM) ou de l’École nationale supérieure maritime (ENSM). Depuis

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10 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

2014, une nouvelle méthode de travail a été mise en place concernant le périmètre de l’indicateur afin de fiabiliser et de faciliter le traitement del’indicateur en informatisant le traitement des données. Le périmètre de l’indicateur concerne uniquement les élèves diplômés de la formation initiale.Cet indicateur est renommé en 2016 afin de prendre en compte l’informatisation du traitement des données.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le taux d’activité est très sensible à la conjoncture économique et à la situation dans le domaine du transport maritime.En 2014, pour la quatrième année consécutive, la valeur de l’indicateur est descendue sous le seuil visé (85 % d’actifsmaritimes tel que prévu dans le projet annuel de performance pour 2014). Elle montre cependant une remarquablerésistance de l’emploi maritime, d’une part à la plus grave crise économique traversée par le transport maritime depuisla fin des années 80, d’autre part aux importantes sorties de flotte pratiquées ces dernières années dans le secteur dela pêche.

Par ailleurs, la formation implique une constante adaptation aux attentes des acteurs maritimes : réponses aux besoinsdes employeurs en qualifications, développement des carrières des marins et ouverture à de nouveaux publics. Saqualité est reconnue par les armements mais également par l’ensemble des employeurs des activités maritimes oupara-maritimes, pour lesquels la « seconde carrière » des navigants constitue une voie essentielle de recrutement. Letaux d’anciens élèves à la recherche d’un emploi reste faible. Ainsi, l’enseignement maritime répond pleinement à savocation d’enseignement professionnel en contribuant à une très bonne insertion des élèves sur le marché du travail eten formant les personnels navigants dont le commerce et la pêche ont besoin. La structure du marché de l’emploiincite toutefois à fixer le taux des actifs maritimes issus des LPM à 70% dès 2015 ainsi que pour 2016, objectif qui n’atoutefois pas été atteint en 2014.

INDICATEUR 2.2

Evolution de l'emploi dans la filière du commerce maritime (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Evolution du nombre de marins français Nombre 14 020 13 850 14100 14100 14100 14100

Evolution de l'emploi dans le secteur du transport maritime

Nombre 133 050 132 800 stable stable stable stable

Nombre total de navires de commerce sous pavillon français

Nombre 282 295 stable stable stable stable

Précisions méthodologiques

Source des données : direction des affaires maritimes

Mode de calcul :

Le recensement des marins (titulaires d’un titre professionnel maritime) naviguant sur des navires battant pavillon français est issu des statistiques dusystème d'information maritime produit par la direction des affaires maritimes. En l’état actuel des connaissances sur les entrées de flotte sous pavillonfrançais, et compte tenu de la conjoncture sur l’activité des armements, il est supposé une stabilisation des effectifs.

L’évolution de l’emploi dans le secteur du transport maritime est issue des réponses à une enquête réalisée par le Cluster maritime français.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’activité de la flotte de commerce sous pavillon français a dû faire face au ralentissement de l’activité économiquemondiale et de nombreux armements ont connu d’importantes difficultés, notamment dans le transport pétrolier. Pourtenir compte de ce contexte, il est prévu une stabilité de la cible en 2015 et 2016.

OBJECTIF N° 3

Mieux contrôler les activités maritimes et en particulier la pêche

L’objectif retenu porte sur le contrôle des pêches et s’inscrit dans le cadre européen de la politique commune de lapêche (PCP). Il s’agit de mieux concilier le principe d’une gestion équilibrée des ressources halieutiques avec lesimpératifs sociaux-économiques, écologiques et territoriaux des activités de la pêche.

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PLF 2016 11

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 205

L’indicateur sur le « taux d’infractions constatées à la pêche », concerne le dispositif de contrôle et de surveillance desaffaires maritimes (plus de 270 agents) qui constitue l’outil opérationnel de contrôle des affaires maritimes. Cedispositif se compose de 21 unités littorales des affaires maritimes (ULAM ou services de contrôle assimilés) enmétropole et de 2 en outre-mer, ainsi que de 3 vedettes régionales (plus de 30 mètres) et 2 patrouilleurs des affairesmaritimes (de 46 à 52 mètres). Les ULAM réalisent tant en mer qu’à terre des contrôles sur la réglementation despêches et de la plaisance ainsi que des visites de sécurité de navires de moins de 24 mètres. Les patrouilleurs et lesvedettes régionales des affaires maritimes sont quasi-exclusivement consacrés aux contrôles des pêches en mer.

L’indicateur sur les « contrôles menés dans le cadre de la politique commune des pêches » rend compte du nombre decontrôles effectués en mer, au débarquement ou à terre, comparé au nombre de contrôles prévus dans le plan nationalde contrôle (PNC) pour chaque type de contrôle.

INDICATEUR 3.1

Taux d’infractions constatées à la pêche (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Taux d'infractions constatées dans le contrôle des pêches

% 7,52 7,1 8 8,0 8,0 8

Nombre de contrôles des pêches Nombre 13 096 16 241 sans objet sans objet sans objet sans objet

Nombre d’infractions constatées Nombre 985 1 154 sans objet sans objet sans objet sans objet

Précisions méthodologiques

Source des données : direction des affaires maritimes (DAM), bilans mensuels d’activité et rapports de patrouille des unités du dispositif de contrôle etde surveillance (DCS)

Mode de calcul : ratio entre le nombre d’infractions constatées à la pêche et le nombre de contrôles des pêches.

Les données prises en compte au titre de cet indicateur concernent les contrôles des navires de pêches professionnels (en mer et au débarquement),des navires de plaisance (pour la pêche en mer), des halles à marées, criées et autres établissements de commercialisation (dont notamment desrestaurants) des transporteurs, des sites de débarquement officiels (listes des ports publiés au journal officiel dans lesquels doivent impérativementêtre débarquées les captures de telle ou telle espèce) ou potentiels (mise en vente illégale hors système déclaratif d’espèces à forte valeurcommerciale), et enfin des pêcheurs à pied professionnels.

Les données relatives aux contrôles effectués sur la pêche de loisir (à pied et sous-marine) ne sont pas comptabilisées. Ces contrôles sont en effetdifficilement comparables à ceux portant sur la filière professionnelle notamment en termes de volume réalisé et de charge de travail induite et leurintégration pourrait conduire à une interprétation erronée de l’activité globale de contrôle en matière de police des pêches. Ce nouveau périmètre nebouleverse pas de manière significative les ratios.

Par « infraction », il faut entendre un procès verbal d’infraction, un même procès-verbal pouvant traiter de plusieurs infractions.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La recherche constante d’un meilleur ciblage des contrôles est de nature à maintenir un ratio assez élevé, masquantainsi une part non négligeable de leurs effets dissuasifs. Sous le bénéfice de ces considérations, le niveau du ratio« nombre d’infractions relevées/nombre de contrôles » est maintenu à 8 % sur la période allant de 2015 à 2016.

INDICATEUR 3.2

Contrôles menés dans le cadre de la politique commune des pêches (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Nombre d’inspections de navires de pêche en mer et au débarquement réalisées rapporté au nombre de contrôles en mer et au débarquement prévus par le plan de contrôle

% 100* 100 100 100 100 100

Nombre d’inspections à terre réalisées rapporté au nombre de contrôles à terre prévus par le plan de contrôle

% 125 125 100 100 100 100

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12 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Précisions méthodologiques

Source des données : pour le nombre d’inspections réalisées, la source des données est constituée par les rapports d’inspection enregistrés par lesunités de contrôle de toutes les administrations concourant au contrôle des pêches dans le système d’information SATI (système automatique detraitement des rapports d’inspection) dédié au suivi des inspections dans le cadre du régime de contrôle applicable à la Politique commune de la pêche(PCP) disponible depuis septembre 2006.

Mode de calcul :

Cet indicateur est un taux exprimé en pourcentage rendant compte du nombre de contrôles effectués pour chaque type de contrôle (en mer et audébarquement ou bien à terre) rapporté au nombre de contrôles prévus dans le plan national de contrôle pour chaque type de contrôle.

Dans le cadre de la PCP, le Conseil des ministres de la pêche fixe chaque année et pour chaque espèce des totaux admissibles de capture (TAC) etimpose un plafond quantitatif au prélèvement sur la ressource (quotas). Les objectifs nationaux de contrôle de l’activité des navires de pêche sont ainsirévisés tous les ans en procédant à une analyse de risque fondée sur les espèces sensibles, les données disponibles par navire de l’annéeprécédente, et la disponibilité des moyens de contrôle et d’inspection. Les efforts de contrôle et leur répartition par administration concourant aucontrôle des pêches sont désormais validés annuellement au niveau national.

Le nombre de contrôle est prévu dans le plan national de contrôle des pêches élaboré tous les deux ans par la direction des pêches maritimes et del’aquaculture (PNC). Ce plan national définit les orientations, les méthodes de ciblage et d’analyse de risques applicables ainsi que les obligationsissues de l’application des règlements européens en matière de mise en œuvre de la politique commune de la pêche.

En outre, est comptabilisé le nombre d’infractions, au sens de la réglementation communautaire, relevées à l’occasion des contrôles. Le nombre de cesinfractions s’élève à :

– 790 infractions en mer et 132 infractions au débarquement en 2014 soit un taux d’infraction de 21,75 % en mer et 4,4 % au débarquement contrerespectivement 818 et 720 en 2013, soit un taux d’infraction de 13,6 % en mer et 8,4 % au débarquement pour les contrôles réalisés en mer et audébarquement ;

– 151 en 2014, soit un taux d’infraction de 1,5 % pour les contrôles réalisés dans la filière, chiffres égaux à ceux de l’exercice 2013.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La mise en œuvre du plan national de contrôle revêt un caractère impératif. L’objectif est donc que le taux de contrôleatteigne au moins 100 % du niveau fixé par le plan national de contrôle (PNC). Un taux supérieur à 100 % témoigne dubon fonctionnement du système et de la prise en compte de l’apparition de besoins de contrôles spécifiques etimprévisibles.

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PLF 2016 13

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 205

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2016 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2016 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Totalpour 2016

FDC et ADPattendus en 2016

01 – Sécurité et sûreté maritimes 20 046 899 5 509 041 2 600 000 28 155 940 3 500 000

02 – Gens de mer et enseignement maritime

18 558 987 400 105 8 852 663 27 811 755 80 000

03 – Flotte de commerce 64 451 600 64 451 600

04 – Action interministérielle de la mer 6 467 297 5 394 617 100 000 11 961 914 200 000

05 – Soutien au programme 6 403 653 300 000 6 703 653 500 000

06 – Gestion durable des Pêches et de l'Aquaculture

2 650 000 44 185 067 46 835 067 8 000 000

Total 54 126 836 11 603 763 120 189 330 185 919 929 12 280 000

2016 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Totalpour 2016

FDC et ADPattendus en 2016

01 – Sécurité et sûreté maritimes 18 679 909 4 270 506 2 600 000 25 550 415 3 500 000

02 – Gens de mer et enseignement maritime

18 558 987 400 105 8 852 663 27 811 755 80 000

03 – Flotte de commerce 64 451 600 64 451 600

04 – Action interministérielle de la mer 6 267 297 5 594 617 100 000 11 961 914 200 000

05 – Soutien au programme 6 459 705 300 000 6 759 705 500 000

06 – Gestion durable des Pêches et de l'Aquaculture

2 650 000 44 185 067 46 835 067 8 000 000

Total 52 615 898 10 565 228 120 189 330 183 370 456 12 280 000

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14 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Totalpour 2015

PrévisionsFDC et ADP

2015

01 – Sécurité et sûreté maritimes 15 155 181 8 164 301 2 317 000 25 636 482 3 060 000

02 – Gens de mer et enseignement maritime

18 948 356 3 380 000 7 795 000 30 123 356 80 000

03 – Flotte de commerce 68 811 358 68 811 358

04 – Action interministérielle de la mer 6 085 535 3 770 755 115 000 9 971 290 340 000

05 – Soutien au programme 7 304 331 120 000 6 000 7 430 331 180 000

06 – Gestion durable des Pêches et de l'Aquaculture

2 730 000 44 755 831 47 485 831 6 000 000

Total 50 223 403 15 435 056 123 800 189 189 458 648 9 660 000

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Totalpour 2015

PrévisionsFDC et ADP

2015

01 – Sécurité et sûreté maritimes 15 114 966 8 640 256 2 317 000 26 072 222 3 060 000

02 – Gens de mer et enseignement maritime

18 948 656 3 380 000 7 795 000 30 123 656 80 000

03 – Flotte de commerce 68 811 358 68 811 358

04 – Action interministérielle de la mer 6 123 445 3 857 027 115 000 10 095 472 340 000

05 – Soutien au programme 6 304 441 120 000 6 000 6 430 441 180 000

06 – Gestion durable des Pêches et de l'Aquaculture

2 730 000 44 757 483 47 487 483 6 000 000

Total 49 221 508 15 997 283 123 801 841 189 020 632 9 660 000

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PLF 2016 15

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 205

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFIpour 2015

Demandéespour 2016

Ouverts en LFI pour 2015

Demandéspour 2016

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 50 223 403 54 126 836 49 221 508 52 615 898

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

31 901 542 36 104 975 30 899 647 34 594 037

Subventions pour charges de service public 18 321 861 18 021 861 18 321 861 18 021 861

Titre 5 – Dépenses d’investissement 15 435 056 11 603 763 15 997 283 10 565 228

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

15 435 056 10 303 763 15 997 283 10 115 228

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 300 000 450 000

Titre 6 – Dépenses d’intervention 123 800 189 120 189 330 123 801 841 120 189 330

Transferts aux ménages 1 260 000 1 406 574 1 260 000 1 406 574

Transferts aux entreprises 107 376 189 90 085 067 107 377 841 90 085 067

Transferts aux collectivités territoriales 4 615 000 4 811 475 4 615 000 4 811 475

Transferts aux autres collectivités 10 549 000 23 886 214 10 549 000 23 886 214

Total hors FDC et ADP prévus 189 458 648 185 919 929 189 020 632 183 370 456

FDC et ADP prévus 9 660 000 12 280 000 9 660 000 12 280 000

Total y.c. FDC et ADP prévus 199 118 648 198 199 929 198 680 632 195 650 456

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16 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

DÉPENSES FISCALES1

Avertissement

Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dûen l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications descomportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.

Les chiffrages présentés pour 2016 ont été réalisés sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2016.L'impact des dispositions fiscales de ce dernier sur les recettes 2016 est, pour sa part, présenté dans les tomes I et II de l'annexe « Évaluation desVoies et Moyens ».

DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (5)

(En millions d’euros)

Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale Chiffragepour 2014

Chiffragepour 2015

Chiffragepour 2016

720206 Exonération des produits de leur pêche vendus par les marins-pêcheurs et armateurs à la pêche en mer

Taxe sur la valeur ajoutée

Objectif : Aider le secteur piscicole

Bénéficiaires 2014 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1934 - Dernière modification : 1993 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI : 261-2-4°

4 4 4

230509 Etalement des plus-values à court terme réalisées par les entreprises de pêche maritime lors de la cession de navires de pêche ou de parts de copropriété de tels navires avant le 31 décembre 2010

Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés

Objectif : Aider le secteur piscicole

Bénéficiaires 2014 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1997 - Dernière modification : 2003 - Fin d'incidence budgétaire : 2019 - Fin du fait générateur : 2010 - CGI : 39 quaterdecies-1 quater

2 2 2

800111 Exonération de taxe intérieure de consommation pour les huiles végétales pures utilisées commecarburant agricole ou pour l'avitaillement des navires de pêche professionnelle

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

Objectif : Aider les secteurs agricole et piscicole

Bénéficiaires 2014 : 11 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - Code douanes: 265 ter

ε ε ε

180304 Abattement de 50 % sur le bénéfice imposable des jeunes pêcheurs qui s'installent entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2010

Impôt sur le revenu

Objectif : Aider le secteur piscicole

Bénéficiaires 2014 : 146 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1997 - Dernière modification : 2003 - Fin d'incidence budgétaire : 2016 - Fin du fait générateur : 2010 - CGI : 44 nonies

ε ε ε

320119 Détermination du résultat imposable des entreprises de transport maritime en fonction du tonnage de leurs navires

Impôt sur les sociétés

Objectif : Aider le secteur du transport maritime

Bénéficiaires 2014 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2002 - Dernière modification : 2014 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI : 209-0 B

25 nc nc

Coût total des dépenses fiscales2 31 31 31

1 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.

« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable.

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PLF 2016 17

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 205

DÉPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (1)

(En millions d’euros)

Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière subsidiaire Chiffragepour 2014

Chiffragepour 2015

Chiffragepour 2016

300101 Exonération sous certaines conditions : - des coopératives agricoles et de leurs unions ; - des coopératives artisanales et de leurs unions ; - des coopératives d'entreprises de transport ; - des coopératives artisanales de transport fluvial ; - des coopératives maritimes et de leurs unions

Impôt sur les sociétés

Objectif : Aider les coopératives dans les secteurs agricole, artisanal et du transport

Bénéficiaires 2014 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1948 - Dernière modification : 1983 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI : 207-1-2°, 3° et 3° bis

225 210 210

Coût total des dépenses fiscales 225 210 210

2 Le « Coût total des dépenses fiscales » constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques(cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »).Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en comptedans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2015 ou 2014) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. Laportée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeuret ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.

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18 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total

01 – Sécurité et sûreté maritimes 28 155 940 28 155 940 25 550 415 25 550 415

02 – Gens de mer et enseignement maritime

27 811 755 27 811 755 27 811 755 27 811 755

03 – Flotte de commerce 64 451 600 64 451 600 64 451 600 64 451 600

04 – Action interministérielle de la mer 11 961 914 11 961 914 11 961 914 11 961 914

05 – Soutien au programme 6 703 653 6 703 653 6 759 705 6 759 705

06 – Gestion durable des Pêches et de l'Aquaculture

46 835 067 46 835 067 46 835 067 46 835 067

Total 185 919 929 185 919 929 183 370 456 183 370 456

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2016CP

PLF 2016

ASP - Agence de services et de paiement (P154) 21 737 21 737

Transferts 21 737 21 737

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) 150 150

Transferts 150 150

ENIM - Etablissement national des invalides de la marine (P197) 41 180 41 180

Transferts 41 180 41 180

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime (P205) 18 022 18 022

Subventions pour charges de service public 18 022 18 022

FranceAgriMer (P154) 0 0

Transferts 0 0

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172) 2 650 2 650

Transferts 2 650 2 650

IRD - Institut de recherche pour le développement (P172) 100 100

Transferts 100 100

Total 83 839 83 839

Total des subventions pour charges de service public 18 022 18 022

Total des dotations en fonds propres

Total des transferts 65 817 65 817

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PLF 2016 19

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2015

Engagements sur annéesantérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2014

(RAP 2014)

Engagements sur annéesantérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2014 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2014

AE LFI 2015 + reports 2014 vers 2015 +prévision de FDC et ADP +décret n°2015-402 du 9 avril

2015 portant ouverture etannulation de crédits à titre

d’avance + décret n°2015-639 du

9 juin 2015 portantannulation de crédits

CP LFI 2015 + reports 2014 vers 2015

+ prévision de FDC et ADP + décret n°2015-402 du

9 avril 2015 portant ouverture et annulation de

crédits à titre d’avance + décret n°2015-639 du

9 juin 2015 portant annulation de crédits

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2015

107 198 015 198 497 041 199 986 409 71 462 057

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2016 CP 2017 CP 2018 CP au-delà de 2018

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2015

CP demandés sur AE antérieures à 2016

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2017 sur AE antérieures à 2016

Estimation des CP 2018 sur AE antérieures à 2016

Estimation des CP au-delà de 2018

sur AE antérieures à 2016

71 462 057 34 115 067

0

28 614 645 8 523 102 209 243

AE nouvellespour 2016

AE PLF / AEFDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2016

CP PLF / CPFDC et ADP

Estimation des CP 2017 sur AE nouvelles en 2016

Estimation des CP 2018 sur AE nouvelles en 2016

Estimation des CP au-delà de 2018

sur AE nouvelles en 2016

185 919 929

12 280 000

149 255 389

12 280 000

28 007 612 8 086 272 570 656

Totaux 195 650 456 56 622 257 16 609 374 779 899

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2016

CP 2016 demandés sur AEnouvelles en 2016 / AE 2016

CP 2017 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016

CP 2018 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016

CP au-delà de 2018 sur AEnouvelles en 2016 / AE 2016

81,5 % 14,1 % 4,1 % 0,3 %

Au sein du programme 205, la Direction des affaires maritimes a réalisé un effort important pour parvenir à un rythmede consommation de CP sur AE antérieures plus satisfaisant. Aujourd’hui, les tranches fonctionnelles se terminent auplus tard dans l’année N+2 de leur création.

Concernant la pêche et l’aquaculture, les restes à payer (RAP) sont élevés (61 M€) et correspondent aux dossiersd’aide engagés dans le cadre du fonds européen pour la pêche (FEP). Un premier travail d'expertise a été mené afind'identifier des taux de chute par dispositifs, en collaboration avec le Secrétariat général du ministère, dans le cadre dela maîtrise des risques financiers. Il se poursuivra en 2016 par un chantier de nettoyage comptable à la fois chezl'opérateur et au sein du budget opérationnel de programme, afin d'actualiser ces restes à payer en fonction desmontants restant à couvrir effectivement.

Explication des chiffres :

– L’évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2015 est issue d’une moyenne des restes àpayer (restitution CHORUS) de 2011, de 2012, de 2013 et de 2014.

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20 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

– L’estimation des CP sur AE antérieures à 2016 est calculée en appliquant un taux dégressif de 83 % en 2016, 10 %en 2017, 5 % en 2018 et 2% au-delà.

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PLF 2016 21

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01 15,1 %

Sécurité et sûreté maritimes

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 28 155 940 28 155 940 3 500 000

Crédits de paiement 25 550 415 25 550 415 3 500 000

Dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime, la France doit mettre en œuvre les obligations découlant de lasignature des conventions internationales de l’Organisation maritime internationale (OMI), relatives à la sauvegarde dela vie humaine en mer et la prévention des pollutions marines.

À ce titre, elle exerce son autorité selon plusieurs approches :

– la première en tant qu’État du pavillon où elle doit garantir le respect des normes internationales requises à bord desnavires français ;

– la seconde en tant qu’État du port en effectuant les contrôles requis des navires de commerce étrangers faisantescale dans nos ports ;

– la troisième en tant qu’État côtier où elle sécurise, avec le réseau des phares et balises, les routes de navigation etles approches portuaires et exerce une sauvegarde et une surveillance de la navigation maritime le long des côtesfrançaises.

1. L’action en tant qu’État du pavillon

L’État du pavillon applique pour ses navires les normes de sécurité et de sûreté définies par les conventionsinternationales et ses instruments d’application. Ces normes régissent la construction, l’équipement, l’entretien et laconduite des navires, ainsi que la qualification de leurs équipages. L’objectif de l’application de ces normes et descontrôles afférents est d’assurer un niveau élevé de sécurité des navires, le maintien de qualification optimum deséquipages et ainsi limiter autant que possible les événements de mer et d’en réduire les conséquencesdommageables.

Le contrôle de la sécurité des navires français effectué par les centres de sécurité des navires (CSN) repose surplusieurs processus, une étude préalable du dossier de sécurité de chaque navire lors de sa construction avec unevérification dans le chantier de la conformité de la construction et des équipements avec le dossier et les plansapprouvés ; des essais à la mer et une visite de mise en service ; des inspections périodiques (en général annuelles)pour vérifier le maintien en état du navire. S’y ajoute pour les navires de commerce effectuant une navigationinternationale, le contrôle des plans de gestion de la sécurité et des plans de sûreté des compagnies et des navires.

La délivrance et le renouvellement de certains certificats internationaux pour les navires de charge effectuant unenavigation internationale ont été récemment délégués à des sociétés de classification reconnues. Depuis l’été 2013,avec l’entrée en vigueur de la Convention internationale sur le travail maritime, les compagnies et les navires engagésdans une navigation internationale disposent d’une certification sociale par les autorités du pavillon.

Depuis le mois de septembre 2012, le périmètre et les processus encadrant le contrôle de la sécurité des navires dupavillon français est certifié au titre de la norme ISO 9001/2008.

2. L’action en tant qu’État du port

Le Memorandum d’entente de Paris et la directive européenne 2009/16/CE sur le contrôle des navires au titre de l’Étatdu port prévoient l’obligation pour chaque État membre d’effectuer un nombre déterminé d’inspection des naviresbattant pavillon étranger faisant escale dans les ports de cet État. Un système européen d’information sur les navireset d’enregistrement des inspections, le système THETIS, procède à un ciblage en temps réel des navires à inspecterselon des critères prédéfinis.

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22 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Il en résulte pour les États membres une seconde obligation d’inspection de tous les navires classés prioritaires (àrisque élevé) faisant escale dans leurs ports. Le respect de la réalisation de ces obligations est vérifié annuellementpar l’Agence européenne de sécurité maritime (AESM) qui rend compte des résultats chiffrés à la Commissioneuropéenne.

Le contrôle des navires étrangers, au titre de l’État du port, consiste, pour les inspecteurs de la sécurité des navires enposte dans les CSN dépendant des directions interrégionales de la mer (DIRM), à vérifier la conformité de ces naviresaux différentes conventions internationales couvrant les domaines de la sécurité des navires (SOLAS, Load-Line), laqualification des équipages (STCW), la prévention des pollutions marines (MARPOL) et les normes sociales (MLC2006 depuis l’entrée en vigueur de la convention internationale citée ci-dessus). Ces contrôles sont effectués selon desmodalités communes à l’ensemble des États signataires du Memorandum d’entente. Ils exigent des compétences etdes qualifications spécifiques de la part des inspecteurs de la sécurité des navires en charge de ces contrôles.

3. L’action en tant qu’État côtier

Les aides à la navigation (plus de 6000 en métropole) et la surveillance de la navigation maritime contribuent à lamission de sécurité de la navigation dans les eaux sous juridiction française. Cette mission découle des obligations dela Direction des affaires maritimes (DAM) au titre de la convention internationale SOLAS. L’organisation et lacoordination de la recherche et du sauvetage maritime, la sécurisation des routes et des accès portuaires avec lebalisage maritime, la surveillance de la circulation du trafic maritime dans les zones de séparation de trafic,l’information des capitaines, patrons et skippers sur l’environnement et la situation nautique, y compris les donnéesmétéorologiques, constituent les axes forts de l’action de l’État côtier.

Ces missions régaliennes mettent en œuvre des moyens techniques complexes dont il faut assurer le maintien encondition opérationnelle permanent et qu’il faut moderniser périodiquement dans un environnement technologiqueévolutif, notamment pour ce qui concerne les systèmes d’information et de télécommunication.

Ainsi les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) achèvent une période de profondemutation technologique. Des investissements conséquents sur l’immobilier, les radiocommunications, les radarscôtiers, les systèmes intégrés de surveillance de la navigation (SPATIONAV), les systèmes d’aide à la décision (dontMARYLIN) permettent de répondre aux exigences et aux défis qui se présentent pour la surveillance maritime, ycompris la sûreté de nos approches maritimes et la recherche des pollutions provoquées par les navires. Cettemodernisation se poursuit pour les CROSS outre-mer.

De la même façon, le programme d’alimentation par énergie solaire des aides à la navigation se poursuit, via unchangement de technologie pour les moyens lumineux (LED). Et, afin de répondre au mieux aux responsabilités de laDAM en termes de sécurité, un programme de télémaintenance et de surveillance est également en cours. Ainsi, lesservices maritimes des phares et balises assurent la gestion opérationnelle de l’ensemble des phares et balises (enmer et à terre) ainsi que des aides radioélectriques à la navigation (systèmes AIS). Pour l’intervention sur les matérielset les équipements en mer, ils disposent des navires et des équipages de l’armement des phares et balises (APB).

Les crédits relatifs aux fonds de concours proviennent de participation des tiers au balisage de leurs installations etéquipement (ports, chenaux, piscicultures, conchyliculture…).

Enfin, le bureau enquête accident (BEA–mer) rattaché au ministre en charge de la mer, réalise les enquêtestechniques sur les événements de mer. En conclusion de ses enquêtes il préconise des recommandations afin derenforcer la sécurité maritime.

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PLF 2016 23

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 20 046 899 18 679 909

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 20 046 899 18 679 909

Dépenses d'investissement 5 509 041 4 270 506

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 4 309 041 3 920 506

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 1 200 000 350 000

Dépenses d'intervention 2 600 000 2 600 000

Transferts aux autres collectivités 2 600 000 2 600 000

Total 28 155 940 25 550 415

Surveillance du trafic maritime (10,47 M€ en AE, 8,25 M€ en CP)

Fonctionnement et entretien courant (3,64 M€ en AE, 3,78 M€ en CP)

Une grande partie de ces crédits (2,2 M€ en AE et CP) est allouée au financement des différents systèmes deradiocommunications, à la mise en œuvre des moyens nécessaires à l'activité de suivi du trafic maritime et à l'entretiendu capital technique, y compris les programmes d'entretien immobilier des services déconcentrés.

Outre ce fonctionnement récurrent, la dotation finance des conventions et partenariats internationaux, la prise encharge de l'exploitation des données d'alerte satellitaires mondiales – renouvelée pour cinq ans fin 2012 - ainsi que lemaintien des certifications qualité (0,45 M€ en AE, 0,59 M€ en CP).

Par ailleurs, la convention passée avec l’office des postes et télécommunications de Nouvelle-Calédonie permet auMRCC Nouméa d'assurer la veille radio maritime (0,59 M€ en AE, 0,59 M€ en CP).

Enfin, ces crédits (0,40M€ en AE et en CP) concernent la maintenance des équipements , l'achat de petits matérielsélectriques, électroniques et informatiques nécessaires aux opérations de maintenance dans les CROSS, aux petitesréparations et aux frais de transports des matériels qui doivent être expédiés chez les industriels, la conduite d’étudeset d’opérations d’assistance à maîtrise d’ouvrage dans les domaines de l’énergie (renouvellement des groupesélectrogènes, des onduleurs, remises aux normes électriques) et la maintenance des systèmes d’information.

Maintien en condition opérationnelle et évolution des équipements (2,95 M€ en AE, 1,91 M€ en CP)

Des crédits sont prévus pour les actions suivantes :

– le SGVT (système de gestion des voies de transmission) (0,33 M€ en CP) qui concerne notamment la mutation desliaisons analogiques « transfix » vers la liaison numérique VOIP imposée par l’opérateur ORANGE ;

– le marché MARILYN (0,30 M€ en AE, 0,13 M€ en CP) permettant de conduire et de planifier les opérations derecherche et de sauvetage en mer ainsi que les opérations de recherche de pollutions ;

– le marché Spationav v2 (0,75 M€ en AE, 0,25M€ en CP) outil commun aux administrations concourant à la fonctiongarde côtes, qui permet de surveiller le trafic maritime sur toutes les façades maritimes en métropole et outre-mer ;

– le marché radar Manche (1,1 M€ en AE, 0,30 M€ en CP) ;

– différents marchés (autocom, enregistreur, pare-feux, …) (0,70 M€ en AE, 0,80 M€ en CP) ;

– le renforcement des systèmes d’information (0,10 M€ en AE et en CP).

Entretien et renouvellement des moyens radars (3,38 M€ en AE, 1,28 M€ en CP)

Des crédits sont alloués aux actions suivantes :

– la VHF (Very High Frequency pour 0,70 M€ en AE, 0,33 M€ en CP), programme qui consiste à rénover les 60stations radio localisées le long du littoral (baie, énergie, antennes, câbles...), et remplacer 150 émetteurs/récepteursVHF Marine dédiés à la sécurité maritime et implantés dans ces stations afin de permettre les échanges radio entre lescentres de sauvetage et les usagers de la mer et/ou les moyens de sauvetage ;

– l’extension de réseaux de télécommunication en Guyane et à Mayotte (0,41 M€ en AE, 0,45 M€ en CP) ;

– les développements relatifs aux systèmes d’information permettant la planification et la conduite des missions desCROSS (2 M€ en AE, 0,15M€ en CP) ;

Enfin, sont prévus des crédits pour les dépenses relatives aux télécommunications, ainsi qu’à des opérationsd’assistance à maîtrise d’ouvrage (0,27M€ en AE, 0,35 M€ en CP).

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24 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Maintien en condition opérationnelle, rénovation, mise en sécurité des infrastructures (0,50 M€ en AE, 1,28 M€ en CP)

Les crédits sont alloués à la rénovation de bâtiments comme la Tour du Stiff à Ouessant, de locaux techniques ouopérationnels mais aussi au renouvellement des onduleurs des CROSS.

Centres de sécurité des navires (1,08 M€ en AE, 1,08 M€ en CP)

Fonctionnement et entretien courant (1,08 M€ en AE et en CP)

Notamment, des crédits (0,71 M€ en AE et en CP) sont alloués au fonctionnement des centres de sécurité des navires,qui assurent le contrôle des navires au titre de l’État du pavillon et de l’État du port et permettront l'achat de matérielstechniques de détection, de tenues, de documentation technique, et le financement de la formation des agents.

Des crédits (0,10 M€ en AE et en CP) sont également consacrés à l’adhésion de la France aux Memoranda Caraïbeset Océan Indien, à la cotisation annuelle au Memorandum of understanding de Paris, ainsi qu’au financement (0,15 M€en AE et en CP) des systèmes d’informations nécessaires au suivi des inspections et au ciblage des navires contrôlés.

Enfin, des moyens (0,12 M€ en AE et en CP) sont octroyés aux mesures obligatoires, imposées par la législationcommunautaire, qui concernent notamment le contrôle de la conformité de la teneur en soufre des combustibles marinspour les navires faisant escale dans les ports de l'Union européenne, le jaugeage des navires, ainsi que l’analyse deseaux de ballast rejetées par les navires.

Signalisation maritime (14,20 M€ en AE, 13,82 M€ en CP)

Fonctionnement et entretien courant (11,06 M€ en AE et 11,36 M€ en CP)

Les crédits sont alloués au fonctionnement technique, ainsi qu’au fonctionnement courant des agents des servicesphares et balises situés en métropole et outre–mer et du service de l’armement des phares et balises (APB), service àcompétence nationale (SCN) basé à Quimper.

Les crédits permettent d’assurer :

– les travaux d’entretien sur les établissements de signalisation maritime (ESM), avec principalement l’achat dematériaux, de matériels électriques et électroniques, d’équipements individuels de protection des personnels pour lestravaux en régie ;

– les dépenses en énergie pour les feux, les phares et les ateliers ;

– les dépenses d’entretien des ateliers et autres bâtiments ;

– l’achat de carburant, le fonctionnement et les travaux d’entretien de la flottille ;

– l’achat de carburant, le fonctionnement et le petit entretien des véhicules terrestres ;

– les formations à destination des personnels des phares et balises et des marins (soumis à un certain nombre destages obligatoires pour l'exercice de leur profession, stage de recyclage médical pour les officiers par exemple) ;

– le démantèlement de baliseur (Émile Allard) ;

– les gros entretiens des navires.

Amélioration et modernisation des ESM infrastructures et matériels (2,89 M€ en AE et 2,21 M€ en CP)

Ces crédits serviront au financement :

– du maintien régulier en capacité opérationnelle des équipements : travaux d’entretien sur les établissements designalisation maritime (rénovation des édifices vétustes, remplacements de pièces/structures, …) et sur les structuresde support technique (ateliers) réalisés par les services du littoral ;

– des investissements sur les ESM (acquisition de feux à diodes électroluminescentes, de transpondeurs du systèmed’identification automatique des aides à la navigation, rénovation des équipements) ;

– du renouvellement d’un baliseur ;

Prospective et modernisation (0,25 M€ en AE et 0,25 M€ en CP)

Les crédits sont dédiés aux études, documentations et veilles relatives au contrôle de gestion, aux systèmesd’information, au patrimoine, et à l’amélioration des matériels (efficience, moindre coût environnemental, …) et de lagestion du parc des ESM.

Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) (2,3 M€ en AE, 2,3 M€ en CP)

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PLF 2016 25

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

Une subvention de fonctionnement de 2,3 M€ en AE et en CP est prévue en 2016 pour la SNSM, association quiparticipe au sauvetage en mer grâce à la mise en œuvre de moyens matériels et humains déployés sur 230 stations desauvetage le long des côtes métropolitaines françaises. Les ministères de l’écologie, du développement durable et del’énergie, de la défense et de l’intérieur contribuent au financement de la SNSM.

Bureau enquêtes accidents (BEA) (0,10 M€ en AE, 0,10 M€ en CP)

Ces crédits financent les expertises menées par le BEA mer, soit une vingtaine d’enquêtes techniques avecpublications de rapports complets et une cinquantaine d’investigations préliminaires avec rapports réduits réalisées enmoyenne chaque année. Les frais de fonctionnement courant du BEA mer sont supportés par le programme 217« Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de mobilité durable ».

ACTION N° 02 15,0 %

Gens de mer et enseignement maritime

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 27 811 755 27 811 755 80 000

Crédits de paiement 27 811 755 27 811 755 80 000

L’action concerne l’ensemble des gens de mer (tous les marins professionnels et certains autres personnelstechniques et hôteliers embarqués) travaillant pour la marine marchande, les pêches maritimes, les cultures marines etla plaisance professionnelle. Elle se développe autour de deux thèmes: la formation des gens de mer et ledéveloppement de l’emploi maritime.

La formation maritime est la première composante et représente l’un des leviers de la politique publique maritimeen termes de sécurité mais aussi d’emploi et d’insertion professionnelle des jeunes. Le dispositif actuel de formationrepose sur un réseau complet de centres et d’établissements de formation secondaire et supérieure assurant lesformations initiales et formations continues.

La formation secondaire (CAP-BAC professionnel) est dispensée dans les 12 lycées professionnels maritimes (LPM)ainsi que dans les centres agréés en outre-mer qui préparent essentiellement aux métiers de la pêche et à quelquesmétiers du transport maritime. Chaque LPM dispose d’une offre de baccalauréat professionnel en 3 ans, soitaujourd’hui 91 classes de la seconde à la terminale. La rentrée de septembre 2014 a vu l’ouverture de 6 classes de1ère année de BTS (4 classes de BTS maritime et 2 classes de mise à niveau), suivie de l’ouverture des 4 classes de2ème année de BTS en septembre 2015.

La formation supérieure est également assurée au sein de l’école nationale supérieure maritime (ENSM),établissement public créé en 2011 et constitué de 4 sites (Le Havre, Saint-Malo, Nantes et Marseille), qui prépare auxcarrières d’officier de la marine marchande et délivre le titre d’ingénieur.

Le développement de l’emploi maritime constitue la seconde composante . Globalement en 2014, l’économiemaritime française comptait 301 655 emplois directs (source: cluster maritime français 2013-2014), toutes activitéscomprises (commerce, pêche, constructions nautiques, services, etc.), hors tourisme littoral et emplois indirects. Ainsi,les 40 000 marins qui naviguent chaque année à la pêche et au commerce sont au cœur d’un secteur économique quiemploie 1,5 % de la population active de notre pays. La seconde carrière « à terre » des personnels navigantsconstitue un vivier de recrutement pour de nombreux secteurs para-maritimes (assurances, courtage, formation, etc.).Ces filières, que ce soit dans le commerce ou la pêche, se caractérisent cependant toujours par un déficit depersonnels qualifiés, malgré le contexte économique défavorable.

Plusieurs actions sont, de plus, menées par la direction des affaires maritimes pour organiser, adapter et moderniserl’ensemble du secteur :

– veiller à la modernisation du droit social maritime et à la prise en compte du volet social au niveau du droitinternational et européen, notamment au sein de l’organisation maritime internationale (OMI), de l’organisation

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26 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

internationale du travail (OIT) ou à l’occasion des conseils des ministres des transports européens pour lutter contre le« dumping social » dans un contexte de mondialisation très forte ;

– mettre en œuvre les politiques du travail et de l’emploi, gérer et accompagner les adaptations du secteur ;

– préserver la santé des gens de mer et œuvrer pour une politique de gestion des risques professionnels ;

– faciliter un renouveau des relations sociales maritimes en promouvant un dialogue social de qualité entreorganisations professionnelles et les armateurs ;

– simplifier et moderniser les procédures liées à la vie des gens de mer.

Les crédits de fonds de concours proviennent de participations des armateurs au financement des dispositifs sociaux àdestination des marins.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 18 558 987 18 558 987

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 537 126 537 126

Subventions pour charges de service public 18 021 861 18 021 861

Dépenses d'investissement 400 105 400 105

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 400 105 400 105

Dépenses d'intervention 8 852 663 8 852 663

Transferts aux ménages 1 406 574 1 406 574

Transferts aux entreprises 1 000 000 1 000 000

Transferts aux collectivités territoriales 4 791 475 4 791 475

Transferts aux autres collectivités 1 654 614 1 654 614

Total 27 811 755 27 811 755

Formation initiale (25,94 M€ en AE, 25,94 M€ en CP)

Ces crédits servent en premier lieu à la subvention pour charges de service public versée à l’école nationalesupérieure maritime (ENSM), qui s’élève à 18,02 M€ en AE et CP. Cette subvention finance, pour plus de 80%, lamasse salariale de l‘ENSM. Elle permet d’assurer les obligations pédagogiques, le financement des stages obligatoiresdes élèves, l’entretien des équipements pédagogiques, ledéveloppement de nouvelles formations et le recours à desintervenants extérieurs dans des disciplines non spécifiquement maritimes.

Le centre de l’ENSM basé à Sainte-Adresse, destiné à accueillir les futurs élèves ingénieurs, a été transféré vers unnouveau bâtiment livré en avril 2015 au Havre. Selon la convention signée le 23 mars 2012 entre les trois parties (État,Région Haute-Normandie et Communauté de l’agglomération havraise), l’apport total de l’État dans cette opération estde 10 M€. 6,5 M€ ont d’ores et déjà été versés dont, pour 2015, 3 M€ via le programme 205 et 1 M€ qui devraitégalement être versé en 2015 à partir du compte d’affectation spécial immobilier (CAS P723). 1 M€ en AE et en CPsera versé par le programme 205 en 2016. Le CAS P723 contribuera à hauteur de 1,5 M€ en AE et en CP entre 2016et 2017.

Des subventions sont également versées aux douze lycées professionnels maritimes (LPM) (4,79 M€ en AE et CP).Ces subventions permettent en particulier d’assurer le face-à-face pédagogique, la mise en œuvre des stagesprofessionnels destinés aux élèves et rendus obligatoires par les obligations de sécurité à bord des navires (luttecontre l’incendie, communications radio, formations médicales, gestion des situations d’urgence, etc.). Elles permettentégalement d’assurer certaines mesures de vie scolaire notamment la surveillance des élèves sur le site des lycéesmais aussi au sein des internats, les élèves étant, pour un grand nombre, internes.

En complément, la dotation consacrée à la formation des personnels des LPM (0,08 M€ en AE et CP) permet desmises à jour des connaissances des enseignants dans les domaines techniques et de suivre les évolutions de laréglementation. Celle-ci finance, entre autres, la formation de formateurs internes au sein des LPM afin d’encourager le

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

travail en réseau dans le cadre des stages obligatoires prévus au référentiel des baccalauréats professionnelsmaritimes

Des crédits sont également transférés (0,67 M€ en AE et CP) pour subventionner, soit les établissements offrant uneformation maritime secondaire agréée en l’absence de LPM (notamment en outre–mer où cinq établissementsaccueillent environ 600 élèves chaque rentrée) mais également pour certains établissements privés agréés enmétropole, ou aux organismes qui participent à l’organisation des examens maritimes.

Une subvention (0,13 M€ en AE et CP) est également accordée au centre européen de formation continue maritime(CEFCM).

Enfin, des crédits sont employés (1,21 M€ en AE et CP) pour le financement des aides aux élèves boursiers, dont laproportion dépasse régulièrement les 50 % dans l’enseignement maritime secondaire contre environ 36 % dans lesétablissements d’enseignement gérés par le ministère de l’éducation nationale. Les barèmes applicables sontidentiques à ceux qui existent dans l’éducation nationale et dans les lycées professionnels agricoles. Cette enveloppefinance également la présence de 14 assistantes sociales dans les établissements d’enseignement maritime.

Formation continue (0,82 M€ en AE, 0,82 M€ en CP)

Ces crédits concernent principalement les subventions accordées dans le cadre de la formation continue via l’agencede services et de paiement (ASP) afin de couvrir la rémunération d’environ 320 stagiaires et de près de 1260 mois destage de formation continue. Une subvention est également versée à l’institut national professionnel de plongée encharge de missions de service public dans le domaine de l’intervention en milieu aquatique hyperbare, notamment pourpermettre l’organisation d’examens et des expertises dans ce secteur.

Gens de mer (1,04 M€ en AE, 1,04 M€ en CP)

Fonctionnement et entretien courant (0,86 M€ en AE, 0,86 M€ en CP)

Ces crédits servent principalement aux dépenses de fonctionnement (0,20 M€ en AE et CP) des services de santé desgens de mer en administration centrale comme en services déconcentrés (achat de matériel médical, frais dedéplacement, paiement des indemnités des jurys d’examen…), et au centre de consultations médicales maritimes(CCMM) de Toulouse qui assure un service, permanent et gratuit, de consultations et d’assistance télé médicales pourtout navire français en mer partout dans le monde. Ces crédits servent également aux dépenses de présentation desformations maritimes (plaquettes destinées aux formations maritimes et refonte de la plaquette Onisep sur les métiersde la mer en lien avec la réforme de l’enseignement maritime).

Ces crédits financent aussi la reproduction des titres de formation sécurisés (0,22 M€ en AE et CP). Plusieurs titres parmarin peuvent être délivrés et doivent être revalidés tous les 5 ans (4,9 € TTC le titre et 30 000 titres délivrés par an enmoyenne avec une tendance à la hausse suite à l’évolution des obligations liées à la convention internationale del'organisation maritime internationale (OMI) sur les titres).

Enfin, une enveloppe (0,44 M€ en AE et CP) est dévolue au développement des projets informatiques nécessaires àces activités.

Subventions aux associations de gens de mer (0,13 M€ en AE et 0,13 M€ en CP)

Des subventions destinées aux gens de mer servent au soutien des associations participant à l’accueil obligatoire desmarins en escale dans les ports, dans le respect de la convention du travail maritime de 2006 de l'Organisationinternationale du travail, qui reprend la convention 163 de l’OIT concernant le bien-être des gens de mer, en mer etdans les ports. La subvention participe également à l’abondement du fonds destiné aux marins abandonnés.

Cessations anticipées d’activité (CAA) et allocations compensatrices de revenus (ACR ) (0,05 M€ en AE et en CP)

Des crédits sont servis aux marins à la pêche qui cessent leur activité à l’issue de plans de réduction de flottille dits «plan de sortie de flotte » (PSF) au titre des allocations compensatrices de revenus (ACR) versée au maximum 2 ansdans l’attente d’un nouvel emploi embarqué, et des cessations anticipées d’activité (CAA) au maximum sur 5 ans pourles marins de plus de 50 ans et cessant leur emploi. Les aides provenant de ces deux dispositifs sont versées vial'ASP.

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28 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION N° 03 34,7 %

Flotte de commerce

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 64 451 600 64 451 600

Crédits de paiement 64 451 600 64 451 600

Le transport maritime est une activité confrontée à une concurrence internationale particulièrement vive. Dans savolonté de soutenir cette activité, l’État s’est assigné un triple objectif à travers les aides à la flotte de commerce :

– renforcer la compétitivité économique des entreprises de transport maritime face à la concurrence européenne etinternationale et, par conséquent, maintenir et développer les activités maritimes dont le centre de décision effectif estsitué sur le territoire français ;

– soutenir l’emploi maritime par des dispositifs d’allègement de charges sociales et fiscales ;

– favoriser la qualité du pavillon français et l’amélioration de la sécurité maritime grâce au rajeunissement et à lamodernisation de la flotte de commerce.

Ces aides sont conformes dans leur principe aux orientations communautaires C(2004) 43 du 17 janvier 2004 relativesaux aides d’État au transport maritime.

Les crédits de l’action concernent les entreprises qui emploient des personnels naviguant sur des navires decommerce battant pavillon français affectés à des activités de transport maritime et soumis à la concurrenceinternationale. Ils comprennent :

– la compensation à l’Établissement national des invalides de la marine (ENIM) de l’exonération des charges socialesmaladie, vieillesse et accidents du travail pour les marins en application de la loi du 3 mai 2005 sur le registreinternational français (RIF) ;

– les compensations à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) et à Pôle-emploi desexonérations de charges sociales des marins relatives à la famille et à l’assurance chômage pour les navires àpassagers.

Les crédits de l’action incluent également le remboursement par l’État à la Compagnie générale maritime et financière(CGMF) des charges spécifiques de retraite et d’accident du travail des personnels sédentaires de l’ancienneCompagnie générale maritime (CGM).

Des dispositions fiscales spécifiques complètent ces dispositifs d’allègement du coût du travail, notamment :

– une incitation fiscale générale à l’investissement dans le cadre du groupement d’intérêt (GIE) fiscal ;

– la possibilité d'opter pour un régime de taxation d'un bénéfice forfaitaire au tonnage en substitution du mode decalcul de droit commun de l’impôt sur les sociétés.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses d'intervention 64 451 600 64 451 600

Transferts aux entreprises 52 050 000 52 050 000

Transferts aux autres collectivités 12 401 600 12 401 600

Total 64 451 600 64 451 600

Contribution au financement de compléments retraite et rentes d’accidents du travail

La subvention à la Compagnie Générale Maritime et Financière (CGMF) (10,87 M€ en AE, 10,87 M€ en CP) a pourobjet de compenser les surcharges spécifiques supportées au titre des retraites du personnel sédentaire de l'ancienneCGM (Compagnie générale maritime, privatisée en 1996) qui continue à relever des anciens statuts et des accidents

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

du travail survenus avant que les agents de la CGM n'aient été soumis au régime général, conformément auxprotocoles n°1 du 24 avril 1979 et n°2 du 16 mai 1979 conclus entre l’État et la CGMF.

Une baisse des effectifs de pensionnés d’une centaine de personnes est constatée annuellement. Cependant, aucuneestimation fiable du nombre de pensionnés n’est possible au vu de la faible population et de son vieillissement.

Soutien aux dispositifs d’aides à la flotte de commerce (ENIM, ACOSS, UNEDIC)

Les perspectives de poursuite d’activité de deux compagnies majeures de transport à passager (SNCM etMyFerryLink) créent des incertitudes sur le financement des exonérations de charges.

Des crédits (41.18 M€ en AE, 41.18 M€ en CP) sont prévus pour la compensation à l’établissement national desinvalides de la marine (ENIM) de l'exonération des cotisations patronales à ce régime pour les navires battant pavillonfrançais soumis à concurrence internationale prévue par l'article 10 de la loi du 3 mai 2005 relative à la création duregistre international français (RIF). Cette dotation est évaluée au plus juste de la réalité des dépenses et en fonctionde la conjoncture, en particulier la mise en redressement de la SNCM.

Des crédits (12.40 M€ en AE, 12.40 M€ en CP) sont également versés par l’État à l’agence centrale des organismes desécurité sociale (ACOSS) et à Pôle-emploi, en compensation des exonérations de cotisations patronales pour lescharges d’allocations familiales et d’assurance chômage pour les marins des armements à passagers bénéficiant desdispositions de l’article 10 de la loi RIF, en application des dispositions de l’article 137 de la loi du 21 décembre 2006relatif au projet de loi de finances pour 2007.

ACTION N° 04 6,4 %

Action interministérielle de la mer

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 11 961 914 11 961 914 200 000

Crédits de paiement 11 961 914 11 961 914 200 000

Cette action concerne l’action de l’État en mer, le dispositif POLMAR terrestre et la plaisance.

L’action civile de l’État en mer (AEM) est par essence une politique interministérielle. Au niveau opérationnel, l’AEM,coordonnée localement par le représentant de l’État en mer et au niveau national par le secrétariat général de la mer,revêt des formes diverses : défense, police, réglementation des pêches, sécurité maritime, recherche et exploitation dela mer et des fonds marins, sauvegarde des personnes et des biens, missions techniques. Les 45 missions assignéesà l’AEM sont prises en charge, à des degrés divers, par une dizaine de ministères. La direction des affaires maritimesdu MEDDE participe à plus de 40 des 45 missions incombant à l’AEM et en coordonne une quinzaine.

Dans ce cadre, les services relevant de la direction des affaires maritimes mettent en œuvre différentes politiques :

– contrôle et surveillance des activités maritimes : les affaires maritimes sont habilitées au titre de l’ensemble despolices spéciales en mer (police des pêches, police de la navigation, de la sécurité des navires, des épaves, police del’environnement), et agissent pour le compte des différents ministères intéressés ;

– contrôle et surveillance des pêches maritimes : depuis ces dernières années, faisant suite notamment à la montée enpuissance de l’Agence européenne de contrôle des pêches (AECP) et compte tenu de l’importance de laréglementation communautaire, la mission de coordination des contrôles des pêches conduite par les DIRM s’estrenforcée au regard des objectifs à atteindre et des moyens disponibles, toutes administrations confondues.

Dans ce contexte, les personnels et les unités du dispositif de contrôle et de surveillance des affaires maritimes (DCS)dépendant des DIRM et DDTM jouissent aujourd’hui d'un statut d'acteurs incontournables du contrôle des pêches enmer comme à terre, en particulier dans le cadre des plans de contrôles conjoints communautaires (cabillaud, thonrouge) mis en œuvre sous l’égide de l’AECP et impliquant les différents États membres concernés par ces pêcheriessensibles.

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30 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Par ailleurs, la réglementation Polmar (lutte contre les pollutions marines accidentelles), relative au dispositifopérationnel de lutte contre la pollution marine et de préparation à la lutte, a été renforcée depuis les accidents del’Erika et du Prestige afin de mieux lutter contre la pollution et renforcer la coordination.Les services du MEDDEassurent, en tant que représentants du préfet maritime et du préfet terrestre, l’interface terre / mer de l’organisation dela lutte.

Les plans de secours sont activés à terre par le préfet de département et en mer par le préfet maritime. Les moyensmis à disposition du préfet maritime pour Polmar-Mer sont principalement ceux de la marine nationale (ministère de ladéfense), et les moyens matériels mis à disposition des préfets de département pour la lutte à terre et sur le littoralrelèvent principalement des treize centres de stockage rattachés aux directions de la mer depuis 2011 en outre-mer, etaux directions interrégionales de la mer en métropole depuis 2010.

Les services départementaux contribuent à la mise en œuvre du dispositif Polmar-Terre, par la mise en place desbarrages flottants, la participation à l'organisation du nettoyage du littoral, ainsi que le stockage et transport desdéchets. Une attention accrue aux moyens humains a été portée ces dernières années, avec une préparation pluspoussée des personnels lors d'exercices programmés régulièrement. Les services du MEDDE assurent, en tant quereprésentants du préfet maritime et du préfet terrestre, l’interface terre / mer de l’organisation de la lutte.

Enfin, le dispositif se fonde également sur l’expertise du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentationssur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) et du Centre d’études et d’expertise sur les risques,l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA).

Quant à la navigation de plaisance maritime et fluviale et aux loisirs nautiques, qui connaissent une importanteévolution, le ministère met en place des outils de connaissance du secteur et adapte la réglementation de sécurité. Ildéveloppe l’Observatoire des ports de plaisance, qui en tant que base d'informations, permet la constitution d'unregistre de données précises des ports de plaisance français maritimes et fluviaux afin d'en avoir une meilleureconnaissance et de suivre leur évolution.

Le Système national d’observation de la sécurité des activités nautiques (SNOSAN) vient d’être créé en partenariatavec les ministères chargé des sports et chargé de l’intérieur. Le SNOSAN a pour mission d’éditer des statistiquescomplètes relatives à l’accidentologie et d’analyser les principales causes d’accident afin de donner les éléments pouradapter la politique publique en la matière.

La DAM poursuit son objectif d’amélioration de la sécurité des usagers (environ 5 millions de plaisanciers réguliers). Leréférentiel des règles et mesures de sécurité des activités de plaisance et de nautisme a été réformé afin de lesimplifier en l’adaptant aux pratiques et en responsabilisant les pratiquants.

Enfin, elle élabore en collaboration avec la Douane un registre d’immatriculation unique des navires pour remplacercelui des Affaires maritimes et celui des douanes.

Fonds de concours : les crédits relatifs aux fonds de concours proviennent de remboursements par les organismes oupersonnes publics ou privés métropolitains des dépenses consécutives à l’utilisation du matériel de lutte contre lespollutions marine (stock national Polmar).

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PLF 2016 31

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 6 467 297 6 267 297

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 467 297 6 267 297

Dépenses d'investissement 5 394 617 5 594 617

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 5 394 617 5 594 617

Dépenses d'intervention 100 000 100 000

Transferts aux collectivités territoriales 20 000 20 000

Transferts aux autres collectivités 80 000 80 000

Total 11 961 914 11 961 914

Dispositif de contrôle et de surveillance (DCS) (9,84 M€ en AE et en CP)

Fonctionnement et entretien courant (4,47 M€ en AE et CP)

Les crédits sont destinés au fonctionnement technique du dispositif de contrôle et de surveillance. Le dispositif decontrôle et de surveillance du MEDDE s’articule autour de deux composantes, d’une part un dispositif hauturiercomposé de deux patrouilleurs de 46 et de 52 mètres, de trois vedettes régionales d’une trentaine de mètres basés enmétropole, ainsi que d’un troisième patrouilleur basé à La Réunion (l’Osiris) dédié à la surveillance des TerresAustrales et Antarctiques françaises (TAAF), et d’autre part, un réseau d’unités littorales des affaires maritimes (ULAM)qui, à l’échelon départemental à terre et en mer, participe au contrôle des activités maritimes côtières dans leurdiversité.

Pour l’exécution de leurs missions, le réseau des ULAM dispose de moyens nautiques et routiers. L’ensemble de cesmoyens nautiques, plus de 60 en métropole et outre-mer, assurent des missions de surveillance et de contrôle despêches (60 % de l’activité), selon une réglementation communautaire très évolutive et prégnante, ainsi que d’autresmissions de surveillance (environnement marin, navigation, activités de plaisance) et de prévention des pollutions,assistance et sauvetage en mer (40 % de l’activité).

Les crédits de fonctionnement (3,85 M€ en AE et en CP) sont essentiellement alloués aux services déconcentrés pourl’entretien des moyens nautiques, les frais de carburant ou de déplacement, le fonctionnement courant des agents(indemnités de sortie en mer, déplacement et fonctionnement administratif). Pour ces coûts d’entretien, ce postebénéficie d’une dotation globale forfaitaire évaluée par catégorie de navires, représentant un socle minimum àeffectuer (carénage, révision des moteurs et des matériels de sécurité).

Des crédits sont également employés (0,62 M€ en AE et en CP) pour l’ensemble des actions transversales concernantla formation et le maintien des compétences des agents, l’achat d’équipements divers, le financement de lacommunication entre le CROSS ETEL et les deux patrouilleurs basés en métropole et la maintenance des systèmesd’information.

Contrôle et surveillance dans les TAAF (4,28 M€ en AE et CP)

Les crédits permettent d’améliorer le dispositif de contrôle et de surveillance. Actuellement, les moyens concernent enpremier lieu l’acquisition des licences d’utilisation d’imagerie satellite (1,22 M€ en AE et en CP) dans le cadre de lasurveillance des pêches dans les zones des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) par les satellites « RADARSAT » ainsi que le fonctionnement de l’antenne située à Kerguelen (0,48 M€ en AE et en CP). Des créditssont également prévus pour des marchés de surveillances ponctuelles dans le sud Océan indien.

Enfin, des crédits (0,08 M€ en AE et en CP) sont aussi utilisés pour le fonctionnement du patrouilleur OSIRIS.Différentes solutions sont actuellement à l’étude, aussi bien concernant l’évolution du dispositif de surveillancesatellitaire que du renouvellement du patrouilleur OSIRIS. Il a été programmé 2,5M€ en AE et en CP à cet effet.

Amélioration et modernisation des moyens nautiques (1,08 M€ en AE et CP)

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32 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Des moyens sont consacrés aux acquisitions et aux opérations d’entretien lourd sur les moyens nautiques (0,95 M€ enAE et en CP) et au développement des systèmes d’information pêches (0,13 M€ en AE et en CP).

Dispositif ORSEC/Polmar-Terre (1,56 M€ en AE, 1,56 M€ en CP)

Fonctionnement et entretien courant (1,39 M€ en AE et 1,19 M€ en CP)

Le fonctionnement de ce dispositif repose sur deux leviers : les compétences et le matériel.

S’agissant des compétences, les exercices d’entraînement, stages de formation nationale et journées locales desensibilisation, avec l’appui du Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutionsaccidentelles des eaux (CEDRE), et actions de communication, constituent la clé de la préparation des personnels à lalutte contre les pollutions (0,30 M€ en AE et en CP). Relevant de la stratégie, le plus souvent interministérielle, lesexercices départementaux sont organisés sur la base des instructions du Premier ministre datées du 2 avril 2001 et du28 mai 2009. Le CEDRE contribue au soutien du dispositif grâce à sa veille technologique, à l’assistance aux acteursdépartementaux et zonaux pour l’établissement des plans Orsec/Polmar, à la délégation des Caraïbes, ainsi qu’auxinterventions pédagogiques dans les formations Polmar–Terre organisées localement.

Pour les matériels, des crédits (0,29 M€ en AE et en CP) sont également employés pour le fonctionnement des centresinterdépartementaux de stockage. Un effort particulier d’entretien et de renouvellement des matériels (0,66 M€ en AE,0,46M€ en CP) est mené pour l’achat de barrages flottants anti-pollution afin de remplacer les tronçons de type TMBOffshore 600 ayant dépassé les 20 ans d’âge et encore présents dans les stocks. En complément, il est égalementindispensable de prévoir des dépenses complémentaires pour le conditionnement opérationnel des matériels(enrouleurs pour les barrages gonflables, conteneurs pour les autres types), ainsi que les frais de transport.

Enfin, des études sont conduites (0,14 M€ en AE et en CP) pour améliorer les techniques de lutte contre la pollution.Le CEDRE et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement(CEREMA) sont les principaux organismes chargés de cette mission.

Amélioration et modernisation des moyens de lutte (0,17 M€ en AE et 0,37 M€ en CP)

Ces crédits sont utilisés pour financer l’achat de matériels spécialisés hors barrages (récupérateurs pour produitsvisqueux) et aussi pour les travaux d’ancrages permanents pour barrage, la construction de hangars pour abriter lesmatériels, la réfection de leurs toitures, l’aménagement des abords et aires de stockage. Ces actions sont menées parles services déconcentrés.

Plaisance (0,56 M€ en AE, 0,56 M€ en CP)

Fonctionnement et entretien courant (0,56 M€ en AE et en CP)

Des crédits (0,15 M€ en AE et CP) sont alloués pour les dépenses relatives à la délivrance de titres de navigation, aufinancement de brochures et de campagnes d’information relatives à la sécurité, et à la participation aux manifestationset salons ayant trait au nautisme.

Des crédits (0,41 M€ en AE et en CP) sont également destinés au développement de systèmes d’informationpermettant la constitution d’un registre unique d’immatriculation des navires.

ACTION N° 05 3,6 %

Soutien au programme

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 6 703 653 6 703 653 500 000

Crédits de paiement 6 759 705 6 759 705 500 000

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Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

Cette action regroupe des crédits qui contribuent au développement de politiques transversales des services desaffaires maritimes : fonctionnement courant et immobilier des services déconcentrés des affaires maritimes, formation,communication, etc.

Elle assure également le soutien logistique aux services déconcentrés. L’utilisation croissante par les services desnouvelles technologies de l’information au travers notamment des télédéclarations permet également d’assurer àl’usager un service plus performant.

Les crédits de fonds de concours proviennent de produits de cessions de biens mobiliers ainsi que de recettes issuesde la rémunération de prestations intellectuelles et d’études informatiques.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 6 403 653 6 459 705

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 403 653 6 459 705

Dépenses d'investissement 300 000 300 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 200 000 200 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 100 000 100 000

Total 6 703 653 6 759 705

Fonctionnement et entretien courant (4,16 M€ en AE et en CP)

Ces crédits concernent le fonctionnement courant des services déconcentrés inter-régionaux (2.22 M€ en AE et enCP), dépenses courantes correspondant aux frais de déplacement, achats de matériel, informatique courant, mobilier,fourniture, fluide, communication.

Ils concernent également les services centraux (0,96 M€ en AE et en CP), le fonctionnement centralisé pour le comptedes services déconcentrés (frais de changement de résidence, congés bonifiés et frais liés au dialogue social) (0,50M€ en AE, 0,50 M€ en CP) ainsi que l’informatique (0.42 M€ en AE et en CP)

Enfin, ces crédits financent le fonctionnement du guichet unique du registre international français (RIF) basé àMarseille (0,06 M€ en AE et en CP).

Mise à niveau et maintien des compétences (0,75 M€ en AE et en CP)

Ces crédits permettent le fonctionnement et l’organisation de formations initiales et continues délivrées par l’Écolenationale de la sécurité et de l’administration de la mer (ENSAM) et à destination des officiers et agents des affairesmaritimes.

Immobilier (1,49 M€ en AE, 1,55 M€ en CP)

Ces crédits concernent les loyers budgétaires des DIRM et des directions de la mer en outre-mer (1,33 M€ en AE et1,38 M€ en CP) ainsi que le loyer budgétaire du site des systèmes d’informations maritimes à Saint-Malo (0,16 M€ enAE, 0,16 M€ en CP).

Amélioration et modernisation du SI (0,30 M€ en AE et en CP)

Ces crédits concernent les achats centralisés de serveurs et logiciels, l’amélioration et la modernisation desapplications informatiques réalisés par la sous-direction des systèmes d’information maritimes.

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34 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION N° 06 25,2 %

Gestion durable des Pêches et de l'Aquaculture

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 46 835 067 46 835 067 8 000 000

Crédits de paiement 46 835 067 46 835 067 8 000 000

L’action 6 du programme 205 rassemble les crédits mobilisés pour l’amélioration de la performance des filières pêcheet aquaculture, secteurs très fortement encadrés par la politique commune des pêches (PCP) et l’organisationcommune des marchés (OCM), politiques communautaires d’application directe. Leur objectif est de parvenir à uneexploitation équilibrée et durable des ressources halieutiques, ainsi que de concourir au développement durable desproductions aquacoles, en améliorant la transparence et la stabilité des marchés et en maintenant la capacité desacteurs économiques à rester concurrentiels et à participer à l’animation du territoire.

Le budget 2016 permet de mettre en œuvre la réforme de la PCP et les premiers engagements au titre du nouveaufonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), malgré une validation encore en cours du programmeopérationnel de la France.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 2 650 000 2 650 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 650 000 2 650 000

Dépenses d'intervention 44 185 067 44 185 067

Transferts aux entreprises 37 035 067 37 035 067

Transferts aux autres collectivités 7 150 000 7 150 000

Total 46 835 067 46 835 067

Élaboration et contrôle du cadre réglementaire de la politique commune de la pêche (16,52 m€ en ae et en cp)

Catégorie Autorisations

d’engagementCrédits

de paiement

Dépenses de fonctionnement 2 650 000 2 650 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 650 000 2 650 000

Dépenses d’intervention 13 867 343 13 867 343

Transferts aux entreprises 6 717 343 6 717 343

Transferts aux autres collectivités 7 150 000 7 150 000

Total 16 517 343 16 517 343

Ces crédits sont mobilisés sur trois missions : l’acquisition des connaissances scientifiques et la collecte des donnéesde pêche, le contrôle des pêches, et le financement du système de gestion des fonds européens et de sonfonctionnement. La PCP, d’application directe, sauf certaines règles qui ont été renforcées, n’a pas évolué de manièresignificative en 2015. Les actions financées sont la reconduction d’actions annuelles ou pluriannuelles.

Le suivi scientifique et statistique (6,8 M€ en AE et en CP)

Il consiste à assurer le suivi des ressources halieutiques dans les conditions exigées par la réglementationcommunautaire : collecte de données et expertises scientifiques. Les financements prévus sur cette sous-action sontindispensables aux évaluations et aux études nécessaires à la conduite de la politique des pêches, et à la définitiondes positions de la France dans les négociations européennes et internationales. L’ensemble de ces actions répond àdes obligations de l’UE fortes et contraignantes en termes de mise en œuvre pour les États membres (risques decontentieux pour manquement) :

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PLF 2016 35

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 205

– collecte de données en appui aux avis scientifiques : règlement « Data Collection Framework » (CE) n° 199/2008, samise en œuvre reposant notamment sur les observations à la mer;

– règlement (CE) n° 812/2004 relatif aux captures accidentelles de cétacés.

Ce programme bénéficie de financements de l’UE, désormais dans le cadre du fonds européen pour les affairesmaritimes et la pêche (FEAMP). L’État apporte une part des contreparties nationales à hauteur de 8,82 % du budget dusuivi scientifique et statistique , et est lui-même bénéficiaire des aides rétablies sous forme de fonds de concours(Prévision de 52,94 % du budget de la sous-action 6, en tant que maître d’ouvrage).

Les principaux dispositifs sont des programmes de collecte des données à la mer et au débarquement (3,3M€ en AE eten CP), exécutés par marchés publics ainsi que des conventions avec des organismes scientifiques et de recherche(3,5 M€ en AE et en CP) dont l’Ifremer, l’Institut de recherche et de développement (IRD) et le muséum nationald’histoire naturelle (MNHN). Ces conventions permettent également d’assurer la représentation française au sein desComités scientifiques des ORGP.

Le contrôle des pêches (6,2 M€ en AE et en CP ; règlement CE 1224/2009)

La DPMA en assure le pilotage. Il est un outil essentiel de mise en œuvre de la PCP. Jusqu’en 2013, les financementscommunautaires directs gérés par la Commission (reçus sous forme de fonds de concours) finançaient lamodernisation des principaux outils : moyens nautiques, systèmes de suivis, formation… Depuis 2014, le contrôle despêches est entré dans le champ du FEAMP et la DPMA est devenue maître d’ouvrage. Les crédits portés par cettesous-action sont pour 35 % de l’avance sur des dossiers en maîtrise d’ouvrage, et pour 3,5 % M€ des contrepartiesnationales.

Les systèmes d’informations de gestion des pêches et de l’aquaculture (3,6 M€ en AE et en CP) doivent êtreparticulièrement innovants et performants pour répondre aux obligations réglementaires : à la croisée entre informationde consommation des quotas, suivi des contrôles alimentant la connaissance scientifique des stocks, ils sont soumis àdes exigences d’interopérabilité entre opérateurs nationaux et communautaires, de fiabilité et d’accès continu pour lesservices. À partir de 2015, un plan d’action sur la qualité des données déclaratives est mis en place à la demande de laCommission européenne à la suite d’un audit sur le contrôle des pêches en 2010 et 2011. Ce plan d’action permettrad’éviter une procédure contentieuse. Le niveau d’exigence en matière de qualité des données doit être relevé,nécessitant des investissements très importants pour garantir la qualité des données en temps réel grâce à une chaînede traitement modernisée.

Parmi les actions de pilotage du contrôle (2,6 M€ en AE et CP), il faut citer la mise en place de l’obligation detraçabilité qui permettra à terme au consommateur de disposer d’informations sur l’origine des produits qu’ilconsomme, « de la mer jusqu’à l’assiette » ; à noter également le suivi de la nouvelle obligation de débarquement descaptures jusque-là rejetées. De même, la lutte contre la pêche INN (illégale, non déclarée, non réglementée) impliqueun renforcement des mesures de contrôle des captures sur zones non communautaires aux fins d’importation dansl’UE. La constitution d’instruments de stockage des certificats de captures requis, en lien avec l’administration desDouanes, est une nécessité afin d’orienter au mieux les contrôles.

Le financement du système de gestion et contrôle des fonds européens FEAMP 2014-2020 (3,5 M€ en AE et en CP) ,

Il permet l’accompagnement de la mise en place du fonds par l’autorité de gestion (DPMA). Il s’agit de frais de gestion,d’instruction, de contrôle et de paiement, supportés majoritairement par l’Agence de service et de paiement (ASP) quiest le payeur unique du FEAMP (1,85M€ en AE et en CP).

Cette sous-action supporte également le financement des contributions de la France aux organisations européennes(0,9M€ en AE et en CP), et aux conseils consultatifs régionaux (0,25M€ en AE et en CP), ainsi que le fonctionnementde la DPMA (déplacements, communication) (0,5M€ en AE et en CP).

Amélioration de la performance des filières pêche et aquaculture (30,32M€ en AE et en CP)

Ces crédits financent les actions d’accompagnement des secteurs de la pêche et l’aquaculture, mobilisésessentiellement sur des dispositifs d’aides économiques et socio-économiques. Ils sont répartis en trois sous-actions :

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36 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

- les interventions socio-économiques (CNPMEM)

- les interventions économiques cofinancées par l’UE

- les interventions économiques non cofinancées par l’UE

Les interventions socio-économiques (CNPMEM) (6,5M€ en AE et en CP)

Elles couvrent la participation de l’État au financement des caisses chômage intempéries (article 49 du décret n° 92-335 du 30 mars 1992). Les caisses de chômage intempéries sont des systèmes de garantie financière auxquelspeuvent adhérer tous les marins actifs embarqués à bord d’un navire de pêche. L’État verse une subvention d’unmontant équivalent à l’épargne du pêcheur, ce qui est potentiellement une contrainte lourde pour l’État.

Ce système permet de diminuer la prise de risque des marins (moins de sorties par gros temps), ce métier restant l’undes plus accidentogènes en France. Le nombre de marins cotisants est relativement stable depuis plusieurs années.Une réflexion est en cours pour substituer à ce dispositif un système assurantiel dans le cadre du FEAMP. Néanmoinscette démarche qui devra se faire en concertation avec la profession ne pourra pas aboutir avant 2018, au mieux.

Les interventions économiques cofinancées par l’UE (20,72M€ en AE et en CP)

Elles portent principalement les contreparties nationales (CPN) des fonds européens pour la pêche. Leur versementest délégué à l’ASP à l’exception des dépenses en maîtrise d’ouvrage, réalisées par la DPMA :

- le FEP d’une part, bien que la période de programmation soit achevée,

- et le FEAMP d’autre part, dont le programme opérationnel de la France devra être validé par la Commissioneuropéenne fin 2015.

Cette sous-action portera les CPN relatives à la priorité de l’Union I – développement durable de la pêche ; la priorité II – développement durable de l’aquaculture ; la priorité IV – développement local mené par les acteurs locaux ; et lapriorité V - mesures liées à la commercialisation et à la transformation.

Le montant des CPN programmées pour la période 2015/2017 a été communiqué à l’ensemble du partenariat FEAMP(autres ministères, régions, professionnels, organismes scientifiques, ONG).L’État doit également apporter une partdes contreparties sur les mesures régionales qui ont été déléguées aux Régions. La répartition envisagée est lasuivante : 3,5 M€ pour la part État en cofinancement des mesures déléguées aux Régions et 14,0 M€ pour lescontreparties État des mesures nationales.

Les CP couvriront les restes à payer élevés sur le FEP (dossiers complexes, délai de paiement moyen de l’ordre 2,5ans), dans le cadre d’un échéancier pluriannuel. Certains dispositifs d’intervention donneront lieu à des paiementsjusqu’en 2017

.

Un montant de 2,4 M€ sera dédié au financement nationale des plans de production et de commercialisation dans lecadre de la mise en œuvre de la nouvelle organisation commune du marché, ainsi que pour la contribution au plan« pêche professionnelle en eau douce ».

Montants prévusAutorisationsd’engagement

Créditsde paiement

CPN sur mesures régionales 3 461 539 3 461 539

CPN sur mesures nationales 14 031 551 14 031 551

Dépenses en maîtrise d’ouvrage sur mesures nationales 830 492 830 492

Avances sur les plans de production et de commercialisation et plan « pêche professionnelle en eau douce »

2 394 142 2 394 142

Total 20 717 724 20 717 724

Les interventions économiques non cofinancées par l’UE (3,1M€ en AE et en CP)

Elles concernent le financement du repeuplement de civelles, les mesures réglementaires obligatoires dans le cadre duplan de gestion anguilles, à hauteur de 2,1 M€/an. Elles contribuent également au plan interministériel de lutte contrela pollution au chlordécone en Martinique et Guadeloupe, à hauteur de 1 M€ en 2016.

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PLF 2016 37

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

OPÉRATEURS Programme n° 205

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

LFI 2015 PLF 2016

Nature de la dépense Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Subventions pour charges de service public 18 322 18 322 18 022 18 022

Dotations en fonds propres

Transferts 70 460 70 460 65 817 65 817

Total 88 782 88 782 83 839 83 839

Contribution en titre 6 de l’action 3à l’établissement national des invalides de la marine : 41,18 M€

Contributions en titre 6 de l’action 6 aux organismes de recherche : 2,9 M€

En M€ AE CP

Institut français pour la recherche et l’exploitationde la mer :

Collecte des données et expertise halieutique etaquacole

2,65 2,65

Total IFREMER 2,65 2,65

Muséum national d’histoire naturelle :

Convention 0,15 0,15

Total MNHN 0,15 0,15

Institut de recherche et de développement :

Collecte des données pêcheries thonières tropicales 0,10 0,10

Total IRD 0,10 0,10

Contributions en titre 6 de l’action 6 à l’Agence de service et de paiement : 21,74 M€

En M€ AE CP

Agence de services et de paiement (ASP)

Assistance technique 1,85 1,85

Interventions économiques cofinancées par l’UE 19,89 19,89

Total ASP 21,74 21,74

Les 1,85 M€ d’assistance technique sont versés à destination de l’ASP par l’action 6 au titre des actions pêche, pourfinancer une partie du système de gestion et contrôle du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche etnotamment le rôle d’autorité de certification de l’ASP, les travaux liés à la délégation de gestion partielle auxcollectivités régionales du fonds, ainsi que la mise en place de la gestion du fonds. Ces crédits portent sur desdossiers cofinancés par la mesure d’assistance technique à l’initiative des États membres.

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38 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 OPÉRATEURS

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEF DE FILE

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 PLF 2016

Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPETPT

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime

213 30 7

208 29 6 240 16 6 237 16 6

Total ETP 213 30 7

Total ETPT 208 29 6 240 16 6 237 16 6

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2015 (1) 240

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2015 (2)

Impact du schéma d'emplois 2016 (3) -3

Solde des transferts T2/T3 (4)

Solde des transferts internes (5)

Solde des mesures de périmètre (6)

Corrections techniques (7)

Abattements techniques (8)

Emplois sous plafond PLF 2016 (9) 237

Rappel du schéma d’emplois 2016 en ETP (10) -3

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PLF 2016 39

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

OPÉRATEURS Programme n° 205

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

ENSM - Ecole nationale supérieure maritime

L'École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) a été créée le 1er octobre 2010, par le décret 2010-1129 du 28septembre 2010. Opérateur de l'État, elle est placée sous tutelle du MEDDE (direction des affaires maritimes).Établissement Public de l'État à caractère scientifique, culturel et professionnel, elle est constituée sous la forme de« Grand établissement ». Elle est issue du regroupement des quatre écoles nationales de la marine marchande(ENMM) du Havre, de Marseille, de Nantes et de Saint-Malo et a pour objectif principal de former les futurs officiers dela marine marchande ainsi que des cadres à l’interface des activités maritimes et terrestres. L’ENSM s’inscrit ainsidans le groupe des écoles telles que l'École nationale des ponts et chaussées (ENPC) et l'École nationale supérieuredes arts et métiers (ENSAM).

La commission des titres d'ingénieurs (CTI) a renouvelé en 2014 la capacité de l’ENSM à délivrer un titre d’ingénieurpour deux ans. Le titre d’ingénieur permet désormais aux élèves intégrant l’ENSM, de faire reconnaître leursformations d’officier, de pouvoir s’orienter le cas échéant vers d’autres formations mais aussi de pouvoir se reconvertirprofessionnellement avec plus de facilité lorsqu’ils décideront de cesser la navigation. Ces évolutions contribuent à unemeilleure une reconnaissance des formations dispensées.

La création de l’ENSM répond également à la volonté du MEDDE de faire évoluer l'enseignement maritime supérieuren développant une activité de recherche, en lien avec d'autres établissements d'enseignement supérieur, et unepolitique visant à promouvoir des axes de coopération internationale.

Les cursus de formation proposés par l’ENSM s’organisent en filières autour de trois grands domaines que sont laformation initiale, la formation professionnelle et la formation continue.

S’agissant des filières de formation initiale, le recrutement se fait principalement par concours post-baccalauréat. Laformation professionnelle et la formation continue jouent un rôle important tout au long de la carrière des officiers de lamarine marchande afin d’une part de leur permettre de justifier du maintien de leurs compétences mais égalementd’être en mesure de progresser professionnellement.

Le conseil d’administration a validé fin 2013 le projet d’établissement de l’école préparé avec l'ensemble des partiesintéressées, notamment personnels enseignants et administratifs de l'ENSM, élèves, professionnels et représentantsdu secteur. Ce projet, représente le socle du projet de contrat d'objectif et de performance établi sur trois ans entre leministère et l'ENSM et dont la signature devrait intervenir au cours du second semestre 2015.

Les axes stratégiques du projet d’établissement de l’ENSM visent, au travers d’importantes réformes structurelles, àélargir le champ d’action de l’école :

- l’élargissement de l’offre de formation initiale et continue : l’établissement a ainsi modifié son offre de formation pourproposer deux nouvelles options au sein de la filière académique (éco-gestion du navire et déploiement etmaintenance des systèmes offshore) et propose dès la rentrée 2015 un nouveau cursus de formation initialeinternationale en vue de l’obtention du diplôme d’officier chef de quart passerelle ;

- la mise en œuvre d’un nouveau schéma pluriannuel de stratégie immobilière afin d’optimiser et de mutualiser leséquipements avec d’autres établissements d’enseignement supérieur ou maritime

- le développement de sa nouvelle activité de recherche au travers de partenariats (notamment FEDER, ADEME,collectivités).

Désormais, les enjeux et efforts doivent porter sur :

– le recrutement des enseignants et sur la mise en place des nouvelles techniques pédagogiques ;

– la stabilité et la lisibilité des cursus de formation. Il s’agit là de tirer toutes les leçons des difficultés rencontrées dansla mise en œuvre des réformes récentes pour rendre visibilité et confiance en l’école ;

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40 PLF 2016

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

Programme n° 205 OPÉRATEURS

– la promotion des filières de formation proposées par l’ENSM en lien avec l’ensemble des acteurs et notamment lesfuturs employeurs, qui doivent prendre tout leur part dans cette promotion des carrières maritimes et sansl’engagement desquels il ne sera pas possible d’attirer les meilleurs candidats.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

205 / Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

17 994 17 994 18 322 18 322 18 022 18 022

Subventions pour charges de service public 17 994 17 994 18 322 18 322 18 022 18 022

Total 17 994 17 994 18 322 18 322 18 022 18 022

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

16 583

4 822

17 030

5 000

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

17 994

17 994

0

17 909

17 909

0 Fonctionnement 6 888 7 100

Intervention 0 0 Autres subventions 859 931

Ressources propres et autres 5 209 5 205

Total des charges 23 471 24 130 Total des produits 24 062 24 045

Résultat : bénéfice 591 Résultat : perte 85

Total : équilibre du CR 24 062 24 130 Total : équilibre du CR 24 062 24 130

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 1 720 961

Investissements 1 040 2 389 Ressources de l'État

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations 14 1 428

Autres ressources 0 0

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 1 040 2 389 Total des ressources 1 734 2 389

Apport au fonds de roulement 694 Prélèvement sur le fonds de roulement

(1) voté

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PLF 2016 41

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

OPÉRATEURS Programme n° 205

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

17 030 7 100 2 389 26 519

Total 17 030 7 100 2 389 26 519

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 243 237 256 253

- sous plafond 213 208 240 237

- hors plafond 30 29 16 16

dont contrats aidés 7 6 6 6

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.