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LE BAL DES CANDIDATURES ! QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019 - N°5284 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 5. BÉJAÏA 4 E C ONGRÈS NATIONAL DE MÉDECINE GÉNÉRALE U NIVERSITÉ M OULOUD M AMMERI Colloque national sur Mohand Akli Haddadou cette semaine Page 11. TIZI OUZOU APC DE S OUK E L -T ENINE La majorité se déchire Page 2. PRÉSIDENTIELLE 2019 P LUS DE 80 POSTULANTS RETIRENT LEURS FORMULAIRES LDC AFRIQUE ( 16 ES DE FINALE RETOUR ) H OROYA C ONAKRY - JSK, AUJOURD HUI À 17 H BOUIRA T UNNEL DE D JEBAHIA Fermeture nocturne à partir d’aujourd’hui Page 5. Page 3. AHMED TESSA, PÉDAGOGUE ET CADRE DE L ’É DUCATION À LA RETRAITE Pour un bon usage des antibiotiques «La double vacation est une faillite intersectorielle» Les Kabyles déterminés Page 2. Page 24.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 29 … · 2020. 1. 18. · LE BAL DES CANDIDATURES ! QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019 - N°5284 - ALGÉRIE

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  • LE BAL DES CANDIDATURES !

    QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019 - N°5284 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

    SN

    111

    2-38

    42

    Page 5.

    BÉJAÏA 4E CONGRÈS NATIONAL DE MÉDECINE GÉNÉRALE

    UNIVERSITÉMOULOUD MAMMERI

    Colloquenational surMohand AkliHaddadoucette semaine

    Page 11.

    TIZI OUZOUAPC DE SOUK EL-TENINE

    La majoritése déchire

    Page 2.

    PRÉSIDENTIELLE 2019 PLUS DE 80 POSTULANTS RETIRENT LEURS FORMULAIRES

    LDC AFRIQUE (16ES DE FINALE RETOUR) HOROYA CONAKRY - JSK, AUJOURD’HUI À 17H BOUIRA TUNNEL DEDJEBAHIA

    Fermeture nocturne à partird’aujourd’hui

    Page 5.

    Page 3.

    AHMED TESSA, PÉDAGOGUE ETCADRE DE L’ÉDUCATION À LA RETRAITE

    Pour un bon usage des antibiotiques

    «La double vacationest une failliteintersectorielle»

    Les Kabyles déterminés

    Page 2.

    Page 24.

  • Battu à Tizi Ouzou deuxbuts à zéro lors du matchaller, le Horoya Conakryjouera le tout pour le tout pourrenverser la situation et passer auprochain tour. Déjà à la fin dumatch aller, les responsables duclub ont promis de tout faire pourar racher leur qualification à laphase des poules. Cependant, leHoroya ne fait pas peur auxCanar is qui comptent défendreleur avance et atteindre la phasedes poules de cette compétitioncontinentale. «On a réalisé l’es-sentiel lor s du match aller engagnant par deux buts à zéro.Notre victoire est amplementmér itée en fournissant une belleprestation lor s de ce match.Cependant, le plus dur reste àfaire lors du match qui se jouera àConakry. On prépare convenable-ment ce rendez-vous et notre seulobjectif est d’atteindre la phasedes poules. Peu impor te celui quimarque, le plus impor tant est quela JSK enchaine les belles per for -mances. On fera tout pour reveniravec un r ésultat probant deConakry et se qualifier au pro-chain tour pour procurer de lajoie à nos suppor ters», a déclarél’attaquant Hamroun à propos decette rencontre. Côté effectif, laJSK sera pr ivée des services de sesdeux attaquants Juma et Banouhqui souffrent de blessures.D’ailleur s, les deux joueurs enquestion n’ont pas fait le voyage

    avec leur club qui a r allié laGuinée avant-hier. Le coach Veludtentera de trouver des solutions enattaque en utilisant les car tes deHamroun, Belgher bi, Tafni etautres pour tenter de secouer lesfilets adverses. En dépit de la lour -de défaite face au CRB mardipassé en championnat, Velud atenté de remonter le moral de satroupe en prévision de la ren-contre de cette après-midi. Velud,qui a une idée très précise sur leHoroya, fera sor tir ses armes pourpiéger leur adversaire du jour.Son seul objectif est que la JSKassure sa qualification à la phasedes poules et réalise son premierobjectif pour ce début de saison.Ce qui reste bien sûr le souhait detous les suppor ters de la JSK, qui

    attendent une belle réaction deleurs joueurs après la débâcle duchampionnat pour se racheter ense qualifiant à la phase des poules.Les Canar is devaient effectuerleur dernière séance d’entraîne-ment hier soir à l’heure du match,au stade de Conakry. Le stafftechnique de la JSK a appor té lesdernier s réglages à son groupeavant le grand rendez-vous de cetaprès-midi. Velud a demandé à sescapés de préserver leur concentra-tion pendant toute la par tie, pourprétendre à réaliser un bon résul-tat et revenir ainsi avec leur ticketqualificatif au prochain tour. Deson côté, le Horoya Conakr ysemble décidé à remonter les deuxbuts encaissés à l’aller au stade du1er novembre et espérer ainsi s’of-

    fr ir le billet tant convoité en phasede poules de cette prestigieusecompétition. Dans une déclarationau site du club, l’entraîneur deHoroya, Didier Gomes, s’est mon-tré optimiste. «Je crois que nousserons capables de marquer desbuts à Conakry, en sachant qu’ilfaudra être r igoureux défensive-ment. Il faut qu’on s’organise,cette équipe de Horoya est capablede marquer des buts à Conakry,comme elle l’a fait l’année derniè-re. Même si on a des regrets pourle match aller, chez nous il va fal-loir attaquer et mettre des chosesen place, je crois qu’on estcapables de faire.» a-t-il confié.

    M. L.

    SP RTS

    Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

    La Météo du Jour

    Max: 30 Max : 34 Max : 34 Max : 31Min : 19 Min : 18 Min : 15 Min : 17QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019 N°5284

    LDC AFRIQUE (16es de finale retour) Horoya Conakry - JSK aujourd’hui à 17h

    LES KABYLESDÉTERMINÉS

    Le Horoya Conakryrecevra la JSK, cetaprès-midi à partir

    de 17h, en matchretour des 16es de

    finale de La liguedes champions

    africaine.

    Le cocha de la J SK,Huber t Velud, croitdur comme fer en leschances de son équipede revenir avec laqualification mêmes’il reconnait la diffi-culté de la missionface à une solide équi-pe de Horoya Conakry.«On s'est imposés par 2buts à 0 chez nous,mais ce matchretour nes e r ap a sfaci-l e .J econnais bien l'Afr ique et on ne sait pas ce quiva se passer. On a les moyens pour ar racher laqualification et on fera tout pour l'avoir, maisnotre mission ne sera pas aisée. Après ce qui

    s'est passé lors de la rencontre face au CRB,j'ai par lé avec mes joueurs pour les remo-biliser en prévision de ce match et j'espè-re qu'on ar rachera le billet qualificatifpour la phase de poules. On regrette les

    événements fâcheux qui ont émaillé la ren-contre face au CRB, mais la plupar t dessuppor ters ont eu un compor tement exem-plaire. Il n'y a eu que quelques pseudos

    suppor ters qui ont semé la pagaille. Maisces derniers ont pénalisé non seulement l'é-

    quipe, mais aussi les suppor ters qui ne pour -ront pas assister pendant quatre

    journées aux matchs de leur équi-pe à domicile. On n'a pas étébons lor s du match face auCRB, mais on fera tout pour seressaisir face au HoroyaConakr y. Les joueur s sont

    conscients de ce qui les attend et ils feront toutpour relever le défi», a déclaré Velud avant-hier à l’aéropor t d’Alger, juste avant le dépar tde l’équipe pour Conakr y. Le technicien

    français qui devra se passer des services deBanouh et Juma pour blessure, appréhendesur tout l’état de la pelouse où se déroulera larencontre. «Ce que je ne maîtr ise pas aujour -d’hui, c’est la qualité ou non du ter rain qui estun élément impor tant pour nous. La CAF estlà pour faire respecter les choses. Lors dumatch face à El Merreikh du Soudan, nousavons énormément souffer t de l’état pitoyablede la pelouse. On s’est bien préparés pourConakry, mais les matchs se jouent sur le ter -rain, même s’il y a des pressions en dehors durectangle ver t. Ce qui compte pour nous, c’estce qui se passe sur le ter rain. Les joueurs quiseront alignés doivent sor tir le grand jeu, bienrespecter le système tactique qu’on a travaillédepuis le début de la saison. Cela va se jouer là-dessus. Bien sûr qu’il y aura beaucoup de pres-sion, on connaît l’Afr ique, mais je le répète,nous avons l’équipe pour jouer en Afr ique.Nous avons une très bonne troupe for te menta-lement. On ira à Conakry pour chercher laqualification», a-t-il ajouté. M. L.

    JSM Béjaïa

    Vers ledénouementde la criseC’est assurément legrand soulagementchez les amoureux de laJSMB qui se sont déjà faitsénormément de soucisquant à l’avenir de leuréquipe en cette pér iodecr itique de son existence.Ceci d’autant que mêmele revenant coach MoesBouakaz conditionnedésormais lerenouvèlement de soncontrat par le règlementde la cr ise administrativeayant une incidence directesur les mauvais résultatstechniques de l’équipe. Lesdir igeants lui ont promisde tout régler au plus tardmercredi prochain. Celadit, malgré des débatshouleux ayant caractér iséles travaux de la dernièreassemblée généraleextraordinaire (AGEX) duCSA, les membres de l’AGont fini par adopter àl’unanimité la décisionconsistant en la cession despar ts de l’actionnaireZoubir Mehellab au profitd’Abdelkr im Boudjeloud.Ce dernier devient,désormais, un membre àpar t entière de la SSPAauquel il ne reste qu’àmettre à jour dèsaujourd’hui le statutprofessionnel du club chezle notaire pour pouvoirsuccéder de manièreofficielle à BoualemTiab en sa qualité deprésident du conseild’administration. Du coup,nous avons appr is quemême le compte bancairede la société seraautomatiquement débloquéet il ne restera désormaisaux dir igeants du club qu’à assainir la situationfinancière des joueurs pourleur permettre d’évoluerdans des conditionsfavorables. L’on se rappelleà ce propos que lespar tenaires de BelkacemNiati ont observé maintesactions de protestationsdepuis leur retour du stagede Tunis, le mois d’aoûtdernier, pour réclamer lerèglement de leurs ar r iérésde salaires, mais en vain.Cet état de fait amalheureusement mené laJSMB à la situation quel’on connait tous etrappelle étrangement lescénar io de l’été 2015 avecles mêmes ingrédients decr ise. B Ouari

    HUBERT VELUD, entraîneur de la JSK

    «On a les moyens pour arracher la qualification»

  • Dimanche 29 septembre 2019L’ÉVÉNEMENT2ÉDUCATION Double vacation, horaires décalés�

    Les parents doivent emmenerleurs enfants à l’école plu-sieur s fois par jour. Dumatin au soir, ces derniers doiventse consacrer à cette tâche jusqu’àne plus avoir le temps d’aller autravail. Ce phénomène empêche

    sér ieusement les couples de béné-ficier de travail pour les deux, carl’un d’eux doit toujours se consa-crer à cette tâche quotidienne. La

    règle est la même dans toutes lesécoles pr imaires. Peu avant 8h,l’entrée pr incipale de l’école pr i-maire Amar Saïd de Draâ BenKhedda prend les allures d’unmarché. Les parents qui ontramené leur s enfants attendentl’heure de la rentrée pour vaquerà leurs occupations. «À 10h, jedois être ici pour ramener mapetite fille à la maison», raconteun parent qui précise qu’il doitrevenir aussi à 12h parce qu’il aune autre fille qui sor t à cetteheure. «À midi, je dois revenirpour ramener mon une autre fille.Après la cantine, les enfants nerestent pas à l’école jusqu’à 13H.Ils doivent sor tir et revenir et vuqu’on ne peut pas les laisserdehors, on doit venir les ramenerà la maison et revenir à 13h»,explique-t-il dégouté de cettesituation qui ne semble pas aler terla direction de l’éducation.Pour tant, des anciens de l’éduca-tion assurent que les pouvoir spublics instr uisent les respon-sables des écoles pour garder les

    enfants entre midi et 13h avecobligation de séances de loisir s.«L’école ne garde pas les élèvesentre midi et 13h. On doit lesramener à la maison et le combledu malheur, c’est que le marathonse poursuit l’après-midi. Moi j’aitrois enfants, le premier sor t à14h30, le deuxième à 15h30 etl’autre à 16h30», r aconte unparent d’élève. «Avec tous ces va-et-vient, nous n’avons pas letemps d’aller au travail. Mais quiva nourr ir ces enfants ? Les res-ponsables de l’éducation viventsur la planète Mars ou quoi ?»,s’insur ge un autre parent quiexplique que sa femme a dû quit-ter son travail pour se consacrerexclusivement à ce marathon quo-tidien. La gravité de la situationinterpelle les responsables du sec-teur pour intervenir sur ce pointque les parents ne suppor tentplus. Une grande propor tion deparents ne peut plus se consacrerà leur travail pour nourr ir cesmêmes enfants.

    Akli N.

    La doublevacation, créée

    selon toutevraisemblance par

    la surchargedes classes, aengendré des

    situationsinsupportables.

    Dès lors, lesparents d’élèves

    vivent un sérieuxproblème depuis la

    première journée de la rentrée

    scolaire.

    Le quotidien infernal des parents

    «La double vacation est une faillite intersectorielle» Ahmed Tessa est pédagogue et anciennormalien ayant longtemps travaillésur les thèmes de la pédagogie et del’éthique scolaire. Ancien cadre duministère de l’Éducation nationale, il compte dans sa bibliothèqueplusieurs ouvrages qu’il a édités.Il s’agit, entre autres, du «Bouquetnumérique de la scolarité». En 2014,il édite «Pour une éthique éducativeau service des élèves», puis«L’impossible éradication :l’enseignement du français enAlgérie», sorti en 2015. Dans cetentretien, le pédagogue revient sur les origines et raisons ayant amenéles responsables de l'Éducation àinstaurer un système qui pénalisel’écolier et ses parents.

    La Dépêche de Kabylie : La double vacation pose d’énormes problèmes auxparents. Pouvez-vous nous expliquerl'origine et les raisons qui ont amenéles responsables de l'Éducation àinstaurer ce système ?

    Ahmed Tessa : Les raisons sont simples. Quantà la raison pr incipale, elle a trait à l’impossi-bilité de construire en temps réel des infra-structures scolaires, en fonction des besoinsréels du secteur qui sont en croissance conti-

    nue à cause, notamment, de la démographiegalopante. Un taux de natalité qui défie touteraison et annihile toute planification. Cesconstructions sont du ressor t des collectivitéslocales (APC pour le pr imaire et wilaya pourles collèges et lycées). Des collectivités quiconnaissent des difficultés par fois énormespour trouver les entrepr ises per formantes quirespectent les délais de réalisation. Aussi, onne peut passer sous silence les tracasser iesadministratives que connaissent ces entre-pr ises. D’autres raisons existent également.Par exemple, la mauvaise planification desbesoins qui, souvent, est biaisée par l’imprévudes mouvements massifs de population(exode, recasement, relogement…). Cela estsur tout visible dans les grandes villes. En toutétat de cause, la double vacation existe depuisla première rentrée scolaire de l’Algér ie indé-pendante. Étant chronique et persistante, elleest considérée comme un révélateur de lafaillite intersector ielle des politiques menéesjusque-là par les gouvernements qui se sontsuccédé.

    Les parents en souffrent à tel point qu’ilssont dans l'impossibilité d'aller au travail...

    Bien sûr que la double vacation pose problè-me, pas seulement aux parents mais aussi auxenfants. Ces derniers voient leurs habitudesquotidiennes chamboulées. Leur classe estsensée être l’un des éléments de leur identité

    collective. Chaque élève y a ses repères : satable, sa chaise, etc. Or, il se voit dans l’obli-gation de les par tager avec un autre élève. Leprofesseur aussi est contrar ié par ce par tage.Tout le monde est per turbé. Concernant lefait de faire sor tir les élèves dans l’intermèdematinée/apr ès-midi dans les écoles sansdouble vacation, il s’agit là d’une décisiongravissime pr ise par les directeurs d’école. Laréglementation est str icte : dès l’entrée lematin à l’école, l’enfant est sous la responsa-bilité de l’institution scolaire jusqu’à la fin del’horaire officiel de la journée. Il appar tientdonc à l’équipe pédagogique de s’organiserpour occuper sainement les élèves pendant cetintermède. Des activités récréatives peuventêtre organisées et elles sont très appréciéespar les enfants. Aucun argument n’est rece-vable pour justifier une entorse à cette régle-mentation. Lâcher les élèves dans la naturependant une heure de temps a des consé-quences nocives sur tout dans les grandesvilles. Maintenant, il y a lieu de donner à l’é-quipe pédagogique les moyens d’organisercette pr ise en charge : les former aux activitésrécréatives pér iscolaires, recruter des éduca-teurs spécialisés pour cela, et ce dans le cadredes emplois de jeunes, recruter des universi-taires en chômage et les former en conséquen-ce, rendre opér ationnelles les cantines.L’essentiel est que l’enfant soit occupé saine-ment. En tout état de cause, il appar tient aux

    parents de s’organiser collectivement pourpeser dans la gestion des établissements sco-laires dans le respect de la réglementationbien entendu. Venir en aide s’il le faut, auxeffor ts de l’équipe pédagogique, par ticiperaux activités pér iscolaires. Ici, les retraitéspeuvent jouer un rôle cardinal, s’associer àl’entretien et l’embellissement de l’établisse-ment… Là encore, il faut revoir les textesrégissant le fonctionnement des écoles.

    Sur un autre chapitre, les changementsapportés chaque année aux contenus deslivres empêchent les élèves de les passerà d'autres pour aider les famillesfinancièrement. Pourquoi, selon vous ?

    L’intention est bonne quand elle contr ibue àaméliorer les contenus des manuels et cor r i-ger les précédents. Mais ces changements doi-vent être l’aboutissement d’une évaluationd’impact sur les apprentissages. Une évalua-tion scientifiquement réfléchie et gérée defaçon à traquer les imperfections d’ordreméthodologique du manuel, pas seulement auniveau des er reur s de fr appe, appeléescoquilles, ou concernant les concepts, ce quiest grave. Ce type d’évaluation d’un manuelpossède ses cr itères, ses normes. Il faut lesconnaître. Une autre façon d’agir a eu desconséquences nuisibles sur la qualité de cesmanuels : la précipitation avec laquelle ilssont élaborés. Le ministère est toujours souspression pour régler des problèmes de ges-tions matér ielle et organisationnelle : grèves,surcharge, délabrement des écoles, cantines… Cela se fait au détr iment d’une saine ges-tion pédagogique. Pas le temps de bien éva-luer les mesures pr ises pour améliorer lesapprentissages, telles les méthodes et pro-grammes d’enseignement, les manuels, la for -mation ! Toujours concernant les manuels, iciaussi, et à cause du toujour s pressé, enAlgér ie, nous avons la fâcheuse habitude dene pas respecter la norme qui sont le temps etle processus qui conditionne la qualité d’unmanuel scolaire. Cette norme exige une pér io-de de 12 à 14 mois pour l’élaboration d’unmanuel, entre l’idée de dépar t et la mise encirculation. Le processus est le suivant : laconception intellectuelle, la conception typo-graphique, l’évaluation à petite échelle, lescor rectifs, la validation, l’impression et la dif-fusion.

    Entretien réalisé parA. N.

    AHMED TESSA, pédagogue et cadre de l’Éducation à la retraite

    La majorité se déchire Rien ne va plus dans la majo-rité FFS au sein de l’APC deSouk El Tenine, au sud de Tizi-Ouzou. Même si ce n’est plus unsecret de polichinelle, cette his-toire de scission de l’exécutifentre deux clans différents, l’unconduit par Slimane Khermous,le P/APC fidèle à la direction duparti (M. Laskri) et l’autre prochedes frondeurs, il n’en demeurepas moins que ce dernier groupe,composé de quatre élus, vient derendre publique une déclaration à

    travers laquelle il se démarque dela gestion des affaires de la col-lectivité. «Ce démarquage est lerésultat de notre désaccord avecles décisions prises unilatérale-ment pas le P/APC», lit-on danscette courte déclaration relayéesur les réseaux sociaux à traversplusieurs pages de la communede Souk El-Ténine. Il faut direque le torchon brûle entre cesdeux parties et que rien ne semblel’éteindre pour l’heure. Bien aucontraire, la tension ne cesse d’al-

    ler crescendo au point où le mairea qualifié ses ex camaradesd’«élus fonctionnaires et soldatsde leur chef corrompu». Et là,dans toute la circonscription deMâatkas, chacun y va de sapropre version quant à ce chefcorrompu visé par l’édile de SoukEl-Ténine. Aussi, il y a lieu desouligner que cette position, pourle moins perplexe de ces élus pro-testataires, a suscité de nom-breuses interrogations chez la voxpopuli locale. Cependant, il

    importe de convenir qu’il n’estpas politiquement correct de serebeller contre un maire et decontinuer à exercer dans son exé-cutif. En tout état de cause, laguerre est déclarée, commerépondra le P/APC dans l’une deses interventions sur les réseauxsociaux, et il est certain qu’onreparlera de cette histoire quidéfraie actuellement la chroniquedans cette commune montagnar-de de Tizi Ouzou.I Lounès

    TIZI OUZOU APC de Souk El-Tenine

  • PRÉSIDENTIELLE 2019 Plus de 80 postulants retirent les formulaires

    Dimanche 29 septembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

    Le bal des candidatures !

    Le climat délétère, empreintde confusion, n’a pas empê-ché plus de 80 personnes dese por ter candidates à l’électionprésidentielle prévue pour la finde l’année. Le bal a été ouver t parAli Benflis, 75 ans, ancien Chef dugouver nement sous Bouteflika,mais aussi deux fois candidatmalheureux à la présidentielle, en2004 et en 2014. Sa candidaturefait couler beaucoup d’encre.Nombreux sont ceux qui considè-rent qu’il a «cédé sur ses positionsinitiales», lui reprochant de«renoncer» aux conditions qu’ilavait émises pour sa par ticipationà cette épreuve élector ale. AliBenflis, avant l’annonce officiellede sa candidature jeudi dernier,au terme de la réunion du comitécentr al de son par ti Talaie ElHourryet, avait énoncé, fin aoûtdernier, quatre conditions commepréalables à sa par ticipation à l’é-lection. Il s’agissait, rappelons-le,de «la libér ation des détenusd’opinion, la levée des contraintessur les espaces publics, la libéra-tion des médias et la levée du blo-cus sur la capitale» ; «Le dépar tdu gouvernement Bedoui devenuun facteur essentiel du blocageactuel et son remplacement par ungouver nement de compétencesnationales pour gérer les affairescourantes» ; La troisième condi-tion est «l’institution d’uneAutor ité électorale indépendantedisposant de toutes les préroga-tives pour préparer, organiser etcontrôler le processus électoralprésidentiel, de la r évision deslistes électorales à la proclamationdes résultats». Et enfin, il avaitexigé de «réviser la législationélectorale en vigueur pour élimi-ner les foyers de fraude, combler

    les lacunes, réexaminer la structu-re du processus électoral et leverles obstacles au libre choix desélecteurs et garantir un scrutinhonnête». Qu’à cela ne tienne,Benflis est candidat sans chercheraprès ses préalables. Lui emboi-tant le pas, dans la même journée,Abdelmadjid Tebboune, aussiPremier ministre sous Bouteflika,avant d’être délogé trois moisaprès sa désignation à ce poste, aretiré les formulaires de candida-tures et annoncé sa par ticipationau scr utin pr ésidentiel. Uneconcur rence qui a for tementdéplu à son ancien camar adeBenflis, qui n’a pas hésité à le fus-tiger : «Si Tebboune présente sacandidature à la présidentielle,cela signifie qu’on est dans un cin-quième mandat avec un nouveaunom... C’est une dénaturation dela prochaine élection présidentiel-le», avait-il déclar é lor s d’uneconférence de presse. Tentant decalmer le jeu, l’ancien ministre del’Habitat a considéré que «ce n’estpas le temps de polémiquer ».Tebboune s’est considéré «victimede la bande, lui et son fils» et aestimé qu’«il faut remettre le payssur les bons rails». Il a souligné :«L’Algér ie a besoin de tout sonpeuple et, au vu de ma formationéconomique, ma pr ior ité ser aaccordée à l’économie». Il ajoute-ra que son projet «est de séparerl’argent du politique et d’assainirl’environnement économique».Tebboune assure même «avoir la

    pr imauté de la revendication duchangement que fait aujourd’huile peuple algér ien». Pour sa par t,le RND, la formation de l’ancienPremier ministre AhmedOuyahia, aujourd’hui détenu à ElHarrach, dit «ne pas vouloir res-ter en marge de l’événement».Bien que décr ié par la rue, le par tienvisage une par ticipation à l’é-lection présidentielle. À travers uncommuniqué officiel, il a annoncéqu’il «va retirer les formulaires decandidatures dimanche (ndlraujourd’hui)». Tout por te donc àcroire que le secrétaire général dupar ti, Azzedine Mihoubi, ancienministre de la Culture sousBouteflika, est bien par ti pour

    cette mission. Néanmoins, la déci-sion finale sera pr ise lors d’unesession du Conseil national dupar ti. L’option d’appor ter un sou-tien à un autre candidat n’est pasà exclure non plus. Le FLN, ensituation inconfor table depuis ledébut du mouvement populairequi cr ie son rejet de ce par ti, nebaisse néanmoins pas les bras. Lenom de Belkhadem circule dansles cercles restreints comme lecandidat du par ti. Si pour l’heurela candidature n’est pas actée,l’intention de par ticiper y est,selon des proches de ce personna-ge, qui fut, notons-le, Chef du gou-vernement, puis ministre d'État,conseiller spécial à la présidence

    de la République avant que le pré-sident déchu ne mette fin à sesfonctions en 2014.

    Les islamistes à l’affût

    Les par tis islamistes ne comptentpas, non plus, laisser filer le ren-dez-vous du 12 décembre pro-chain. Si El Islah, de FilaliGhouini, a tranché pour sa par ti-cipation, au même titre d’ailleursque l’ANR de Belkacem Sahli.Abdellah Djabellah, lui, est restéambigu dans sa décision, son par tiayant tranché, hier, de ne pas pré-senter de candidat, tout en n’écar -tant pas la possibilité de soutenirun candidat de consensus ou des’allier avec un postulant. Quantau MSP, la décision devrait êtreconnue dans les prochainesheures. D’autres candidats sont enlice pour le scrutin, à l’instar deBelaid Abdelaziz, qui était aussi,jusqu’à la dernière minute, candi-dat à l’élection annulée du 4 juilletdernier. Bengr ina, également unancien de la scène politique,compte lui aussi tenter sa chance.La surpr ise est venue en revanchede Fares Mesdour, un économistecontroversé qui a gagné en noto-r iété grâce à cer tains médias. Parailleurs, si la feuille de route élec-torale semble prendre forme, leFFS, le RCD, le PT… ainsi queplusieurs personnalités politiquescampent sur leur position, celle durejet de cette élection, dans le fondet dans la forme, plaidant pour«une transition démocratique».

    K. H.

    La course à laprésidentielle

    prévue pour le 12décembre prochains’annonce d’ores et

    déjà tumultueuse.Plusieurs

    anciennes figuresdu système se sontportées candidates.

    M'Chedallah

    Une impor tante marche a été organisée, hiermatin, par les citoyens de la daïr a deM'Chedallah pour rejeter les prochaines électionsprésidentielles et exiger la libération des détenusd'opinion. La marche qui a débuté au car refourd'Oughazi dans la nouvelle ville a drainé plusieurscentaines de citoyens venus des quatre coins de ladaïr a de M'Chedallah. Les marcheur s qui ontemprunté le boulevard central de la nouvelle ville ontbrandi l’emblème national ainsi que le drapeau ama-zigh et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire" Ulach l'vote" , " Anedu alama yeghli ou dhavu" ," Libérez les otages" , ‘’On veut un État civil pas mili-taire" pendant que d'autres marcheurs hur laient àgorges déployées : " Le peuple veut la chute de GaidSalah" et ‘’Pas de vote avec la mafia’’. L' immense

    foule a observé un silence d’église en ar r ivant devantl'hôpital pour reprendre les même slogans en traver -sant le centre de l'ancienne ville pour marquer unnouvel ar rêt devant le siège du tr ibunal en entonnant‘’Ikhwani la tensaw chouhada, libérez Bouregaa’’.Devant le siège de la sûreté urbaine, la foule qui amarqué un nouvel ar rêt scandait " Ya lilaar polociwela heggar" et " Jetez les tenues et venez nousrejoindre" . Ar r ivés devant l'esplanade de l'APCmitoyenne de la daïra, point d’ar r ivée de la marche,les manifestants ont observé une minute de silence àla mémoire des victimes de l'hôpital d’Oued Souf.Les marcheurs se sont dispersés dans le calme aprèsavoir scandé une dernière fois " Les généraux à lapoubelle"

    Oulaid Soualah

    Marche pour le rejet des élections

    Les candidats se bousculent du jourPointPar S Ait Hamouda

    Les candidatures à l’électionprésidentielle affluent à l’Autoriténationale indépendante des élections pourretirer les formulaires d’inscription. Auxdernières nouvelles, ils sont plus de 80 às’agglutiner autour du siège de l’ANIEpour avoir le droit de postuler à lamagistrature suprême. Cela est normalmais pour se porter candidat afin deprésider au destin d’un pays de l’envergurede l’Algérie, il faut tout au moins avoir lesaptitudes de le faire. Il se peut que nous

    ayons les prédispositions pour veiller audestin d’un pays mais quand il nousmanque l’essentiel, nous ne pouvons nifaire semblant ni rajouter au superficielpour induire l’erreur de croire qu’en lademeure, nous pourrions tromper notremonde. Cela va de soi que nous netergiversons pas outre mesure que déposersa candidature n’est pas une action duhasard mais de conviction, parce que laprésidentielle n’est pas n’importe quoi.C’est la meilleure ou la pire des décisionsvoulues par le peuple. Nonobstant sesdemandes insistantes, par-delà ses

    exigences, qu’elles soient sérieuses ou pas,elles se doivent d’être avisées etjudicieuses pour prendre à témoin lemonde des électeurs. Nous ne tromponspas de considérations, car se gourer est leplus mauvais geste que nous puissions fairedans ce suffrage. Il se peut que l’on désire,par delà les limites qui nous sont accordéespar cette élection, qu’elles soientsuffisamment permissives ou non, il nousfaut rassembler les desiderata et lessoupçons que l’on a pour réussir à avoirune élection digne de ce nom. Lescandidats qui se présentent depuis peu au

    portillon de l’ANIE se croient touséligibles et pourtant, ils se savent exclus dela légitimité populaire dans leur majorité.Sinon, la meilleure façon de conclure cetteopération est de déterminer les normes etde voir les conditions afin d’observer lesdécisions qu’elles soient les plus justes etles plus appropriées pour faire acte deprésidentiable. Faire la queue pour avoirdroit à se présenter à la présidentielle estune chose et l’avoir en est une autre.S. A. H.

  • La Protection civile a fait état de treizemor ts et trente-trois blessées suite àplusieurs accidents de la route survenus, endeux jours, au niveau national. Le ter ror is-me routier ne cesse de mettre en pér il la viedes citoyens à travers les routes nationales,en dépit des dispositifs de sécur ité et lescampagnes de sensibilisation mis en placepar les autor ités concernées. «Durant lapér iode allant du 26 au 28 septembre 2019,plusieurs accidents de la circulation ont étéenregistrés, dont 14 accidents les plus mor-

    tels ayant causé le décès à treize personneset des blessures à 33 autres, pr ises en char -ge et évacuées par les éléments de laProtection civile ver s les établissementshospitaliers», a fait savoir le bilan rendupublic, hier, par la Direction générale de laProtection civile. Le bilan le plus lourd a étéenregistré au niveau de la wilaya de J ijel«avec deux personnes décédées suite audérapage d’un véhicule léger en percutantun poteau électr ique, survenu au lieu dit3ème Kilomètre, commune de J ijel». Par

    ailleurs, les éléments de la Protection civilesont intervenus également pour l’extinctionde quatre incendies urbains, palmeraies etdivers au niveau d’Alger avec deux incen-dies, Boumerdès et Adrar, ayant causé desgênes respir atoires à quatre per sonnesincommodées par la fumée au niveau de lacapitale». À Alger, le premier s’est déclarédans une habitation au niveau du domaineAmirouche, commune de Reghaia, alorsque le deuxième incendie s’est déclaré dansune habitation sise au niveau de la cité El

    Madjer, commune d’El Marsa. Les victimesont été traitées sur place puis évacuées versles hôpitaux locaux. À retenir que les unitésde la Protection civile ont enregistré 5 137interventions, dans différents types, pourrépondre aux appels de secours suite à desaccidents de la circulation, accidentsdomestiques, évacuations sanitaires, extinc-tion d’incendies et dispositifs de sécur ité…

    Samira Saïdj

    BOUIRA Association El-Irada des non-voyants

    Ce der nier est inter pellépour lui signifier et dénon-cer ce qui est qualifié de«mar ginalisation des per sonnesnon-voyantes, plus par ticulière-ment au niveau des secteur s de lasanté de la for mation et de l’em-ploi». En effet, dans une requêteadressée au Chef du gouver ne-ment, les membres de cette asso-ciation basée à Bouir a ont r éitér éleur s revendications pour l’amé-lior ation du quotidien des per -sonnes non-voyantes et de leur sfamilles. Selon cette association,cette amélior ation ne peut sefair e sans l’inscr iption d’unar ticle au niveau de la constitu-tion pour protéger les handicapés

    et leur accor der les droits néces-saires. Ils ont aussi r éclamé ler espect des engagements faitspar différ ents or ganismespublics pour cette catégor ie,notamment à tr aver s la publica-tion de l’ensemble des ar ticles etdes lois en faveur des handicapésdans le jour nal officiel. Dans le

    même sillage, l’association «ElIr ada» a r éclamé une revalor isa-tion de la pr ime accor dée pourles handicapés, la r éser vationd’un quota pour les non-voyantsavec chaque distr ibution de loge-ments sociaux ainsi qu’un accèsgr atuit aux ser vices des tr ans-por ts : «Nous r éclamons une

    pr ime de 18.000 DA pour les non-voyants ainsi qu’un accès gr atuitaux tr anspor ts pr ivés ou publics.Nous r éclamons aussi notre droitau logement, notamment à tr a-ver s la r éser vation de quotaspour les per sonnes non-voyantesou handicapées à tr aver s toutesles communes de Bouir a», lit-on

    dans cette requête signée par lepr ésident de cette association, M.Akkouche Abd El-Kr im. Parailleur s, cette association a aussir éclamé aux pouvoir s publics defaciliter l’accès au monde du tr a-vail aux per sonnes non-voyantes,notamment à tr aver s la cr éationde for mations spécifiques à cettecatégor ie ou le financement despetits projets : «Avec la cher té dela vie, le chômage et les diffi-cultés quotidiennes auxquellesnous sommes confrontées, nousvivons dans la pr écar ité. Nousr éclamons la mise en place d’uneobligation de r ecr utement desper sonnes non-voyantes notam-ment au niveau des entrepr ises etdes administr ations publiques.Comme nous suggérons la r éali-sation de kiosques de commerceet d’élar gir les listes des for ma-tions proposées pour cette caté-gor ie». Enfin, à tr aver s cetterequête, l’association «El Ir ada»dénonce l’absence des moyensd’enseignement et de for mationspécifiques aux non-voyants auniveau des établissements sco-laires et des centres de for ma-tion.

    Oussama Khitouche

    L’associationnationale de

    soutien et depromotion des

    non-voyants El-Irada vient

    encore une fois desaisir par écrit lePremier ministre.

    Dimanche 29 septembre 2019ACTUALITÉ4

    13 morts et 33 blessés en 48 heuresPROTECTION CIVILE Accidents de la route

    Hier samedi, des dizaines de souscr ip-teur s au progr amme de logementAADL-2, issus des daïras d’Aïn-Bessem,Bir-Ghbalou et Souk El-Khmiss, se sontrassemblés sur la place publique du centre-ville d’Aïn-Bessem. Les protestataires ontmême improvisé une marche vers les chan-tiers de l’AADL implantés dans cette ville.À travers cette action, ils dénoncent leretard qu’accusent les deux projets por tantsur la réalisation de 600 logements à Aïn-Bessem, lancés en 2017. Selon eux, la duréeinitiale de 36 mois n’a pas été respectée etactuellement, le taux d’avancement des tra-vaux dépasse à peine les 60 % . Les protes-

    tataires ont réclamé également l’inscr iptionde nouveaux projets de cette for mule,notamment au niveau des deux daïras deBir-Ghbalou et de Souk El-Khmiss : «Autotal, nous sommes plus de 3 000 souscr ip-teurs pour 600 logements. Une offre large-ment en deçà de la demande ! Aussi, nousavons appr is qu’un impor tant quota de ceslogements n’a pas été lancé, faute d’un ter -rain d’assiette. Nous invitons les respon-sables locaux de l’AADL à prospecter dester rains au niveau de ces deux daïras (BirGhbalou et Soul El-Khemis, ndlr ) lesquellesdisposent des sites nécessaires pouvantaccueillir des projets de logement», préconi-

    se un souscr ipteur. Par ailleurs, les protes-tataires ont décr ient le fait que les sitesd’Aïn-Bessem n’ont pas été inclus dans laliste des choix proposés aux souscr ipteurs,malgré un taux d’avancement «acceptable»des travaux, comparativement aux chan-tiers implantés dans d’autres communes dela wilaya : «Les sites d’Aïn-Bessem n’appa-raissent pas dans la liste des choix proposéspar la plate-forme de l’AADL. Seuls lessites de Haïzer, M’Chedallah, El-Hachimiaet Kadir ia, où les travaux n’avancent pasau rythme souhaité, sont proposés aux sous-cr ipteurs. Nous nous demandons sur quelscr itères se sont basés les responsables de

    l’AADL pour proposer des sites où les tra-vaux piétinent et écar ter d’autres qui enre-gistrent, pour tant, un taux physique de plusde 60 % », dira Ali H, un représentant dessouscr ipteur s. Enfin, les protestatairesdénoncent aussi le retard dans la livraisondes cer tificats de pré-affectation pour lamajor ité des souscr ipteurs au programmeAADL-2. D’après eux, seulement 375 sous-cr ipteurs à l’échelle de toute la wilaya sesont fait délivrer, récemment, ce document.

    O. K.

    Les souscripteurs AADL-2 protestentAÏN BESSEM Retard de réalisation et offre insuffisante

    TIZI OUZOU Morsures d’animaux

    Les mor sur es d’animauxposent un sér ieux problèmede santé publique pour lesenfants et les adultes, car malgr éles effor ts matér iels et humainsfour nis par l’Etat en matière depr ise en char ge, la négligence dur isque de tr ansmission de la r agesuite à une mor sure animale, lenon- recour s à la vaccination etla difficulté d’ér adication de lamaladie animale entr avent leprogr amme de lutte contre cette

    maladie. Dans ce sens, chaqueannée, la wilaya de Tizi Ouzouenregistre au moins 7 000 cas demor sur es d’animaux, ce quidépasse de loin la moyennenationale de l’or dre de 2 500cas/an. Et r ien que pour les huitpr emier s mois de l’année encour s, elle a enregistr é 5 000 casde mor sures d’animaux, soit uneaugmentation de 700 cas par r ap-por t à la même pér iode del’année 2018. Des chiffres r évélés

    par le Dr Idir Oulamar a, biolo-giste aupr ès de la Direction de lasanté et de la population (DSP)locale. Pour r appel, la r age estune zoonose (maladie animale)qui affecte un lar ge éventail demammifères domestiques et sau-vages (chien, chat...). L’hommeest génér alement infecté par lamor sure d’un animal contaminéqui peut ne pas pr ésenter lessymptômes de cette maladie, carle vir us est pr ésent dans la salive.

    Elle peut également se tr ans-mettr e par les gr iffur es avecpénétr ation de la peau et saigne-ment ou par léchage sur les plaiesou les muqueuses. La r age étantmor telle, il faut immédiatementconsulter pour recevoir les soinsnécessaires afin d’éviter la pro-pagation du vir us dans tout lecor ps. Par ailleur s, il faut savoirque les ménages algér iens dansleur major ité possèdent un chatou un chien. Cer tains d’entre eux

    ont même affir mé que leur ani-mal domestique n’a jamais étaitvacciné. A signaler que les ani-maux domestiques non-vaccinéspeuvent aussi r epr ésenter undanger pour la santé de leur spropr iétaires. Leur vaccinationest alor s le seul gar ant pour toutela famille.

    Nadia Rahab

    5 000 cas en huit mois

    «Nous vivons dans la précarité !»

  • BÉJAÏA 4e Congrès national de médecine générale

    C’est ce qu’a indiqué le doc-teur Boudrahem de l’équi-pe d’infectiologie du CHUde Béjaïa sous la tutelle du profes-seur Nouasr ia, lors du 4e Congrèsnational de médecine génér aletenu du 26 au 27 du mois en coursà l’auditor ium du campusd’Aboudaou de l’univer sitéAbder rahmane Mira de Béjaïa.Devant un par ter re de médecinsgénéralistes et spécialistes, l’ora-teur a donné toutes les raisons,prouvées aujourd’hui, du dangerdes antibiotiques (ATB) «quandils sont mal utilisés», allant jus-qu' à r appeler l’appel del’Or ganisation mondiale de lasanté (OMS) qui qualifie le mau-vais usage de ces médicaments de«menace grave d’ampleur mon-diale». Indiqués dans le tr aite-ment des maladies infectieusesbactér iennes, ils font aujourd’huil’objet d’automédication et defor te prescr iption médicale ayantdes conséquences graves sur lasanté du consommateur, n’a cesséde déplorer le spécialiste en mala-dies infectieuses de Béjaïa, quiappelle les praticiens à éviter deprescr ire ces molécules en premiè-re intention. Outre leur s effetsgravissimes sur la santé, l’utilisa-tion exagérée des ATB por te unsér ieux coup aux recettespubliques avec comme indicatif, lasomme de 18 milliards de DA rem-boursés par la CNAS en 2017,concer nant les prescr iptionsd’ATB, dont 20 milliards de cen-times utilisés uniquement par leshôpitaux. Beaucoup de thèmesinhérents au bon usage des médi-caments et autres moyens théra-peutiques ont été au programme

    de ce congr ès, notamment lesprescr iptions des anxiolytiques, lapr ise en charge des fièvres érup-tives, les nouveaux contraceptifset les infections ur inaires chezl’enfant. Par lant de cette tranched’âge, un gr and intér êt a étéréservé à la santé de l’enfant. Atitre d’exemple, la surdité chezl’enfant qui a été le thème de lacommunication du professeurBoudjnah, chef de service ORL duCHU de Béjaïa. «Il y a plusieurssurdités, allant des formes légèresjusqu’aux sévères et profondes.Dans ce dernier cas, l’enfant nepar le pas, ce qui va compromettreson inser tion sociale et sa scola-r ité», explique le spécialiste enOr l, tout en rassurant les mamansqu’un dépistage précoce, un bondiagnostic et une aide auditiveprécoces pour ront r écupérer lafaculté auditive de leur enfant. Entermes de chiffres, le même spé-cialiste affirme qu’une enquêteréalisée sur 15 300 personnes àOran révèle un taux d’atteinte de

    3 pour mille chez les nouveau-nésavec 2,1% de cas concernant laréanimation et la néonatologie. Deson côté, le professeur Laraba,pédiatre au CHU de Bab El-Oued(Alger ), concernant le développe-ment psychomoteur chez l’enfantde 0 à 3 ans, trouve que ce dernier«nécessite un environnement quiva l’aider à grandir par la bonnecommunication, l’affection etl’appréhension pour faire de luiun bon adulte». Il ajoute que lafamille, en par ticulier la mère,joue un rôle capital dans le bondéveloppement de l’enfant etensuite, il y a le besoin de sociali-sation de l’homme : un cerclefamilial élargi, un jardin d’enfantpuis l’école pour pouvoir conti-nuer à se développer. De con côté,le professeur Tliba du même CHUa traité un thème en rappor t avecla maladie neurologique deParkinson, responsable de trem-blements, de r igidité et de troublescognitifs. Une maladie qui peut,aujourd’hui, être cor r igée par une

    thér apeutique chir ur gicale parstimulation cér ébrale profonde.Dans ce sens, il précisera qu’unseul centre de pr ise en charge dece type de pathologie existe enAlgér ie et qu’il il n’y a pas de sta-tistiques mais seulement quelquesétudes, selon lesquelles 70 000 casont été recensés. Les maladieschroniques, comme le diabète,l’HTA, les maladies rénales et lescancers, ont été aussi débattueslors de cette rencontre à laquellepas moins de 20 professeurs enmédecine ont été conviés, et cedans le cadre de la formationcontinue des médecins génér a-listes, premier maillon de la chaî-ne des soins médicaux. Pour rap-pel, ce congr ès, or ganisé parl’Association des médecins géné-ralistes libéraux de la wilaya deBéjaïa a drainé 400 généralistesrelevant des secteur s public etpr ivé dont 140 sont venus de 25wilayas.

    Nadir Touati

    L’Algérie estclassée dans letop 5 des pays

    consommateursd’antibiotiques,

    derrière les autrespays du Maghreb

    et la Turquie.

    Pour un bon usagedes antibiotiques

    La direction générale de l’Algér ienne des auto-routes annonce, dans un communiqué, la fer -meture nocturne, à par tir de ce soir, du tunnel deDjebahia, et ce, pendant 15 jours. Les raisonsévoquées par l’AA locale sont d’ordre technique.Il est question, selon ce service, de se conformeraux normes de sécur ité internationales : «Dans le

    cadre de la mise à niveau du système et équipe-ments de contrôle et de sécur ité du tunnel auto-routier de Djebahia, conformément aux normesde sécur ité inter nationales, l’Algér ienne desAutoroutes compte engager à par tir de dimancheprochain (aujourd’hui, ndlr ) la phase finale destravaux d’équipements du tunnel (système de

    télésurveillance avec des caméras de détectionautomatique d’incidents, système de lutte anti-incendie, système de ventilation, système d’ap-pels d’urgence pour les usagers, système designalisation dynamique avec des panneaux àmessages électroniques var iables et feux lumi-neux d’affectation des voies)…», précise la direc-tion générale de l’Algér ienne des Autoroutes, quiexplique que ces travaux ont pour objectif d’of-fr ir un meilleur service aux usagers avec la sécu-r isation du tunnel, de permettre une rapide assis-tance des usagers en détresse, d’améliorer laqualité de l’air, de renforcer l’éclairage et deconformer à la législation en matière de signali-sation lumineuse. Ainsi, le communiqué indiqueque l’Algér ienne des Autoroutes souhaite mini-miser la gêne que causeront ces travaux, en lais-sant le tunnel ouver t à la circulation jusqu’à 22heures. «La fermeture provisoire et alternée destubes du tunnel T1 et T2 pour 15 nuits de 22h à05h du matin», explique le communiqué. Il estaussi indiqué que le trafic sera réor ienté enpér iode nocturne vers Alger, via la liaison RN5Oued Rekham et repr ise de l’autoroute par l’é-changeur de Djebahia, tandis que pour le traficen destination de Bouir a, les automobilistesseront redir igés vers le deuxième tube du tunnel(T2). Hafidh B.

    Fermeture nocturne à partir d’aujourd’huiBOUIRA Tunnel de Djebahia

    Dimanche 29 septembre 2019 ACTUALITÉ 5

    Plus de 200 000nouveaux stagiaires attendus

    Ils seront plus de 200 000 nou-veaux stagiaires à rejoindre, àpartir d’aujourd’hui, les établisse-ments de la formation profession-nelle au niveau national, indique leministère de la Formation et del'Enseignement professionnels.Selon les données fournies par cedépartement ministériel, plus de382 000 nouveaux postes pédago-giques sont proposés pour cetteannée. 380 000 concernent la for-mation professionnelle et 2 000autres l'enseignement profession-nel. «Plus de 68 % des offres deformation disponibles concernentdes spécialités relevant des sec-teurs prioritaires de l'économienationale», précise, par ailleurs, lamême source. Il s'agit d'offres deformation en industrie (19 %), enhôtellerie, en tourisme et artisanat(16,40 %), en bâtiment et travauxpublics (BTP) (13,09 %), en agri-culture et agroalimentaire (10 %)et en technologies de l'informationet de la communication (TIC) (10%). S’agissant, en outre, de la for-mation au profit des catégories auxbesoins spécifiques, le ministère aprévu 674 nouveaux postes répar-tis sur cinq centres de formationprofessionnelle et d'apprentissagespécialisés pour handicapésmoteurs, à travers les wilayasd'Alger, Boumerdès, Laghouat,Skikda et Relizane. Le ministèrede tutelle vise, au titre de cetteannée, «à prendre en charge lademande croissante sur la forma-tion formulée par ceux ayant unniveau de troisième année secon-daire», en assurant 37 960 postesde formation au profit de cettefrange de jeunes, outre l'ouverturede 203 sections détachées auniveau des centres de formationprofessionnelle et d'apprentissage(CFPA), en sus du renforcementdes offres de formation dans cer-taines spécialités sollicitées par lesjeunes. En prévision de la mêmeannée professionnelle, les établis-sements de la formation, actuelle-ment au nombre de 1 295 auniveau national, seront renforcéspar 34 nouveaux établissementsd’une capacité d’accueil pédago-gique de 15 100 postes, dont descentres et instituts nationaux de laformation et de l’enseignementprofessionnels. Pour assurer le bondéroulement de cette rentrée, denouveaux amendements ont étéintroduits dans la nomenclaturedes branches et spécialités de laformation professionnelle, réviséeau cours de l’année 2018 et com-prenant 23 branches et 495 spécia-lités, en sus de l’élaboration d’unguide 2019 des branches et spécia-lités de l’enseignement profession-nel. Il y a lieu de rappeler, dans lafoulée, qu’une commission inter-ministérielle mixte, chargée d'exa-miner le dossier du lancement duBaccalauréat professionnel, a étérécemment installée, avec pourobjectif de «rendre le cursus pro-fessionnel plus attractif pour lesélèves et leurs parents».L. O. CH.

    FORMATIONPROFESSIONNELLELa rentrée aujourd’hui

    LionTaureau

    Gémeaux

    Cancer

    Vierge

    Scorpion

    Capricorne

    Verseau

    Poissons

    BalanceBélier

    Sagittaire

  • Dimanche 29 septembre 2019ACTUALITÉ6EL ESNAM Première journée agricole hier à l’APC

    Une ambiance de fête et dekermesse avec des activitésqui ont commencé en débutde matinée avec un défilé de trac-teurs agr icoles qui ont pr is le dépar tde la station service d’El Esnamjusqu’au siège de l’APC. Des enginsdatant des années 60 ainsi que destracteurs flambant neuf acquis dansle cadre des aides de l’État y fai-saient bonne figure. Etaient pré-sents en force des fellahs de larégion qui ont exposé des produitsmaraichers frais de qualité ainsique les par tenaires habituels desagr iculteurs avec les stands dédiésaux assureurs, aux firmes spécia-lisées dans les graines et les produitsphytosanitaires…Pour M. KaciAbdelkader, le président de l’asso-ciation ‘’Agr iculture, Plaine d’ElEsnam Hor izon 3000’’, les objectifsde cette association, nouvellementcréée ( il y a un mois) sont multiples.D’ailleurs, les membres et les adhé-rents de l’association comptentretrousser les manches pour enta-mer les chantier s ar dus qui lesattendent. Dans cette association,on retrouve plusieurs filières, dont

    les céréales, l’oléiculture, le marai-chage, le lait. Pour défendrel’intérêt des agr iculteurs, le prési-dent de l’association préconise untravail de proximité : ‘’Nous nousprojetons d’ores et déjà dans lefutur et c’est en associant les effor tsde tous les agr iculteurs, main dansla main, que nous ar r iverons àdépasser les obstacles qui entraventle parcour s des fellahs de cetterégion‘’, indique M. Kaci qui pré-pare une immense manifestationagr icole et culturelle pour l’annéeprochaine. ‘’Tiglizine coiffe les par -ties nord d’El Esnam, jusqu'à la

    ferme pilote Boucheraine et histor i-quement, ce lieu signifie abondanceet qualité des produits agr icoles.Aupar avant, Tiglizine faisait lafier té de la wilaya de Bouira avecses produits mar aicher s, sescéréales, ses fruits, ses produits lai-tiers entièrement bio. Il s’agissait depetites parcelles de jardinage quiétaient tout entièrement cultivées.En plus de ce lieu, n’oublions pas lavaste plaine d’El Esnam avec sester res s’étalant jusqu’à OuledRached, Ath Leqsar, Bechloul,Oued El Berdi, Bouira et Haizer. ElEsnam est un poumon agr icole

    essentiel de la wilaya de Bouira aveccette par ticular ité d’être ir r iguée à100% , d’où l’impor tance qu’on doitaccorder à cette région. Cependant,ces dernières années malheureuse-ment, cer taines filières agr icoles ontconnu un déclin dans la région.C’est suite à cela que nous avonscréé l’association afin de venir enaide aux agr iculteurs qui se débat-tent souvent seuls face à des pro-blèmes qui les dépassent‘’, estime leprésident de l’association. Une asso-ciation qui représente le cadre idéalselon notre inter locuteur, pourassainir les problèmes des agr icul-teurs avec la création de journéed’information. ‘’Nous accompagne-rons les agr iculteur s dans leur sdémarches notamment en ce quiconcerne l’immense problème de lamontée des eaux de la nappe phréa-tique sur cer taines parcelles, lesrendant de fait inexploitables. Del’eau qui se répand sur les ter resagr icoles hautement fer tiles maisempêchant toutes activités agr icoleset cela représente plusieurs hec-tares. Nous devons trouver unesolution pour sauvegarder la nappephréatique mais également pourutiliser les parcelles inondées. Une

    commission a été dépêchée par leWali au cours de la semaine derniè-re et un bureau d’étude devra êtredésigné pour déterminer les tra-vaux à engager. Il faut dire que leschoses commencent à prendre del’ampleur et la situation s’aggrave.Nous avons également remarquél’utilisation intensive des produitschimiques notamment dans la cul-ture de la pomme de ter re et nousdevons agir vite sur ce volet. Demême, nous avons la filière de laitqui est en déclin car les aides nevont pas aux producteurs de lait.Nous avons beaucoup de tr availpour régler ces problèmes sans par -ler des programmes de développe-ment et d’accompagnements descéréaliers auprès de la CCLS, desbanques pour négocier des prêts.Cela fait plus de trois mois que nousrecensons les différents problèmesdes agr iculteurs et nous allons agirselon les pr ior ités‘’, informera M.Kaci. La journée d’hier s’inscr itégalement, selon ses organisateurs,dans le cadre de la journée nationa-le de vulgar isation agr icole dont lethème cette année est ‘’ Un arbrepour chaque citoyen.’’

    Hafidh Bessaoudi

    Il y avait foulehier matin pour lapremière journée

    agricole initiéepar l’association

    Agriculture, Plaine d’ElEsnam Horizon 3000

    en collaboration avec la délégationagricole ainsi quel’APC d’El Esnam.

    Une manifestation pourredynamiser le secteur

    Publicité

    du jour

  • Par rainé par la ligue scienti-fique de la Wilaya de Bejaia,Berbar Tar ik, membre duconseil communal des jeunes de lalocalité d'Akfadou dans la wilayade Bejaia, séjourne actuellement àAbu Dhabi aux Émirats ArabesUnis afin de prendre par t àl’Expo-sciences internationale duMILSET (Mouvement internatio-nal pour le loisir scientifique ettechnique) qui s'est tenu du 22 au28 septembre 2019. Il faut savoirque cet événement permet à 1500jeunes de plus d’une cinquantainede pays de se rassembler autourde leurs découver tes scientifiqueset de par ticiper à différentes«excursions», durant une semai-

    ne. En par ticipant à l’Expo-sciences internationale du MIL-SET, les jeunes auront l’oppor tu-nité de par ticiper à un forum basésur l’échange et le par tage desidées. Sur place, 600 projets serontprésentés par les 1 500 exposantset exposantes qui proviennent deplus de 50 pays. " Berbar Tar ik estnotre fier té, il r epr ésenter a larégion et le pays. À Abu Dhabi, ilprésentera son projet et rencon-trera des jeunes du monde entier

    qui présenteront aussi leurs pro-jets" , dira Ghilas Abdous, prési-dent du Conseil communal dejeunes d'Akfadou. L’Expo-sciences Internationale est un évé-nement multiculturel mettant enavant les STEAM (Sciences,Technology, Engineer ing, Ar ts &Mathematics) via les projets déve-loppés par les jeunes de par t lemonde et organisé par le MILSET(Mouvement International pour leLoisir Scientifique Et Technique).

    Cet événement inclut égalementun ensemble d’activités culturelleset scientifiques, de visites, d’ate-liers et de conférences. Les Expo-sciences se déroulent sur 7 joursdurant lesquels des conférences,des atelier s culturels et scienti-fiques et des cérémonies officiellessont également programmés avecdes moments spécifiques d’é-changes entre les autres jeunespor teurs de projets.

    Achour Hammouche

    Près d’un kilogramme de cannabis a étésaisi, au début de la semaine dernière, parles policiers de Tigzir t, après l’ar restation dedeux jeunes hommes suspects. Pour reveniraux faits, c’est dans la nuit du 24 septembredernier que la Br igade mobile de la Police judi-ciaire (BMPJ) de cette ville côtière a réussi àmettre hors d’état de nuire les deux individus.«Lors d’une patrouille de police, effectuéedurant la nuit du 24 septembre 2019, ciblantles endroits de la ville susceptibles d’être des

    nids de délinquance, les forces de police de laBr igade mobile de la Police judiciaire deTigzir t ont remarqué la présence de deux indi-vidus suspects, circulant à moto. Interpelés etsoumis à la fouille, ils a été trouvé en leur pos-session douze grammes de cannabis», indiqueun communiqué de la Sûreté de wilaya de TiziOuzou. «Les investigations qui ont immédiate-ment suivi ont permis la saisie d’une autrequantité de cannabis, soit près de neuf centgrammes au total, destinée à la commerciali-

    sation ainsi que des compr imés psychotropes,des armes blanches et une somme d’argentissue de la vente de ces produits. Un troisièmeindividu impliqué a également été ar rêté», sou-ligne la même source. Présentés, jeudi, devantle parquet de Tigzir t, ils ont été mis en déten-tion préventive pour les chefs d’inculpation :«détention de stupéfiants à des fins de com-mercialisation», «de psychotropes destinés à laconsommation personnelle» et «por t d’armesblanches prohibées». Hocine T.

    Dimanche 29 septembre 2019 KABYLIE 7La

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    H O R A I R E S des prièresTizi Ouzou 05:11 12:34 15:57 18:34 19:52

    FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

    Béjaïa 05:07 12:30 15:53 18:28 19:48Bouira 05:12 12:35 15:57 18:36 19:53

    AÏN EL HAMMAMBÉNI MAOUCHE ATH HAMDOUN

    Toujours pas de GPL !

    Cap sur la 17e Fête de la figue

    Carences multiples

    ABU-DHABI Rencontre de jeunes scientifiques

    Le jeune BerbarTarik participe

    à une rencontreinternationale

    de jeunesscientifiques avec

    un projet et destravaux portant

    sur “ l’installationde panneaux

    photovoltaïques” .

    Un jeune d'Akfadouprésente son projet

    Près d’un kilo de kif saisiTigzirt

    Une fillette et une femmeâgée ont été blessées,jeudi dernier, dans un acci-dent de la route survenu aumilieu d’un cortège nuptial, à4 km d’Aïn El Hammam, quise dirigeait vers la communede Yattaffen. Cela s’est passévers 10h, au retour de l’hôpi-tal d’Aïn El Hammam où lesvictimes avaient ramené unenfant qui venait d’être cir-concis. La fête a alors faillitourner au drame. Et pourcause. Suite à un arrêtbrusque de plusieurs véhi-cules formant un cortège nup-tial et abordant une coupurede route, un fourgon, trans-portant une dizaine de per-sonnes, percute par l’arrièreune camionnette. Dans cettedernière se trouvaient unefillette et une vieille femmeen sang. Sans attendre l’ar-rivée de la Protection civile,des particuliers se proposentde les emmener à l’hôpital. Ala vue du sang, la mère de lablessée et un vieillard, cho-qués, ont été transportés àleur tour à l’hôpital, situé àdeux kilomètres des lieux.Par ailleurs, des gendarmes dela région, de passage, se sontarrêtés pour faire un constat.Ils ont dès lors ouvert uneenquête pour déterminer lescauses exactes de cet acci-dent. Quant aux deux jeuneschauffeurs, encore sur leslieux, ils ont également étéinterrogés. Ce n’est pas lapremière fois que des acci-dents surviennent dans detelles conditions. De jeunesconducteurs et parfois deplus âgés procèdent à desmanœuvres dangereuses,allant jusqu’à rouler deuxpar deux, au milieu de lachaussée étroite et pleine devirages sans visibilité. La pru-dence est de mise. De telscomportements doivent êtrebannis dans nos cortèges, afind’éviter de transformer unesoirée festive en une veilléefunèbre.A. O. T.

    Des blessésdans uncortège nuptial

    Aïn El Hammam

  • Dimanche 29 septembre 2019BÉJAÏA8BÉNI MAOUCHE Elle aura lieu du 1er au 5 octobre

    Cap sur la 17e Fête de la figue

    Cet événement s’étalera jus-qu’au 5 du même mois. Ils’agit, faut-il le signaler, de latroisième manifestation apr ès lalabellisation (Indication géogr a-phique, IG) de la figue de BéniMaouche, inter venue le 22 sep-tembre 2016. Étant un espace d’é-change d’expér iences et de négoce,regroupant les producteur s, lesmandataires, les intervenants insti-tutionnels et les chercheur s dudomaine, elle ser a une occasionpour mettre en valeur l’excellencedu produit local et l’engagementcollectif des figuiculteurs à promou-voir la filière et à renforcer les diffé-rents segments de sa chaîne devaleur. A noter qu’en marge de cette17e Fête de la figue, un Séminairenational sur la figuiculture aura lieules 1er et 2 octobre, au lycéeLoudjani Hachemi de Béni

    Maouche, en par tenar iat avec lesuniver sités de Béjaïa et Sétif.«Culture figuicole et possibilitésd’amélioration», «Protection phyto-sanitaire du figuier», «Opération ettraitement post-récolte : séchage,conditionnement et tr ansfor ma-tion», «Commercialisation et miseen valeur des produits et sous-pro-duits figuicoles», «Organisation dela filière figuicole», «La figue :appor ts nutr itionnels et santé» sontautant de thèmes qu’auront à déve-

    lopper des enseignants-chercheursissus des universités de Béjaïa, Sétif,Tizi Ouzou, Boumerdès ainsi quedes agronomes. «Le 1er Séminairenational sur la figuiculture, orga-nisé par l’Association des figuicul-teurs de Béni Maouche, en collabo-ration avec les universités de Béjaïaet Sétif, les 1er et 2 octobre pro-chains, est un évènement à soutenir,car por té par des acteurs de ter rainqui tr availlent depuis plusieur sannées à valor iser le ter roir et à

    par ticiper à son développement éco-nomique, et ce par le développe-ment d'une filière à travers un pro-duit ancestral», souligne-t-on. Parailleurs, pour la deuxième annéeconsécutive, une entrepr ise pr ivée,spécialisée dans la fabr ication ducar ton ondulé, a d’ores et déjà mis àla disposition des producteurs unpackaging répondant aux normesinternationales. La même entrepr i-se, rappelons-le, avait conduit, l’andernier, une étude fixant des préco-nisations en matière d’emballage,de conditionnement et de transpor tde la figue sèche de Béni-Maouche.Ce fut dans le cadre d’un mémoirede fin de licence professionnelle enemballage de l’université de Béjaïa,en concer tation avec l’Associationdes figuiculteurs de Béni-Maouche.L’étude traduit en termes opéra-tionnels, les caractér istiques tech-niques, les mentions, les inscr ip-tions, les signes et les couleurs uti-lisés par le logo de l’Indication géo-graphique (IG) et met en relief lesqualités de la figue sèche de cetterégion. Mais il faut savoir qu’aprèsla labellisation de leur produit, lesfiguiculteur s de Béni Maoucheattendent toujours la mise en placed’un fonds spécial d’aide pour lafilière et d’un circuit de distr ibu-tion. Il est vrai que le produit phare

    de Béni Maouche et des régionsenvironnantes peine à s’expor terpour mille et une raisons. Selon unexper t dans le domaine agr icole,or iginaire de la région, «la figuesèche de Béni Maouche ne peut, enl’état actuel, être expor tée vers lesmarchés de l’Union européenne»car, précise-t-il, «elle ne répond pasaux nor mes inter nationales enmatière, notamment, de packa-ging». Outre ce problème, elle estproduite en quantités insuffisantes.Pour rappel, en 2016, la productiona même enregistré un léger reculpar rappor t à 2015, avec seulement300 000 quintaux. Une production àpeine suffisante pour couvr ir lesbesoins du marché local. Pis encore,les ter res agr icoles dédiées à la plan-tation des figuier s r étr écissentcomme une peau de chagr in. Pourprétendre conquér ir les marchésd’outre-mer, les figuiculteurs de larégion devraient por ter la super fi-cie totale des figueraies à 10 000hectares, selon les estimations éta-blies par la Direction des servicesagr icoles locales. Il est à signalerque lors de la précédente édition,157 exposants, issus de vingt et unecommunes, dont 11 de Béjaïa et 10de Sétif, avaient pr is par t à la mani-festation.

    F. A. B.

    Le coup d’envoi de la 17e édition

    de la Fête de lafigue de Béni

    Maouche seradonné le 1er

    octobre prochain,au niveau du

    complexe sportif de proximité de lamunicipalité, sous

    le thème «Tousensemble pour

    la promotion de la figuiculture».

    Portes ouvertes sur le e-commerceLa direction du commerce de la wilaya deBéjaïa a organisé, mardi dernier, auniveau de son siège sis face à la gare routièredes «Quatre Chemins», une journée por tesouver tes sur le commerce électronique,appelé aussi e-commerce. Cet évènement aété organisé, indique le premier responsablede la Direction du commerce de Béjaïa,«dans le cadre du programme de sensibilisa-tion, en termes de concur rence et de pra-tiques commerciales, initié par le ministèredu Commerce». Ont pr is par t à cette mani-festation, entre autres, des banquespubliques et pr ivées, les Directionsd’Algér ie-Poste et d’Algér ie-Télécom deBéjaïa, des opérateurs économiques (indus-tr iels, impor tateurs, grossistes et détaillants),le préposé du CNRC-Bejaïa, les présidentsdu FCE-Béjaïa et de CAP-Béjaïa,l’Associations locale de protection duconsommateur, ainsi que les différentestranches de la population. «L’objectif de cespor tes ouver tes est d’expliquer aux consom-mateurs comment fonctionne le e-commerce,

    qui s’est for tement développé dans les paysoccidentaux. Une méthode qui offre auxacheteur s plusieur s avantages», a-t-ilaffirmé. L’un de ces avantages, explique-t-on, est que l’e-commerce permet «d’écono-miser du temps». Sans conteste, le recours del’acheteur à ce moyen que lui offre la tech-nologie lui épargne les déplacements, larecherche pénible de parking et les fati-diques queues à la caisse. Au menu de cespor tes ouver tes, un atelier dédié aux textes etréglementations régissant le commerce et lepaiement électroniques. Pour rappel, ellesont été animées par des spécialistes en lamatière, à savoir : les représentants desbanques, d’Algér ie-Poste, d’Algér ie-Télécom, en plus des ingénieurs en informa-tique. Les intervenants ont tenu à rappelerque la loi relative au commerce électronique,en Algér ie, est entrée en vigueur en 2018. Cetexte jur idique, souligne-t-on, «donne uneassise légale à l’activité du e-commerce, qui aconnu une évolution remarquable ces der -nières années, en Algér ie». Il énonce une

    sér ie de dispositions définissant les droits etobligations des web marchands et des e-consommateur s. L’activité de commerceélectronique, selon les dispositions de cetteloi, est soumise «à une inscr iption au registrede commerce et à la publication d’un site oud’une page web hébergés en Algér ie avec uneextension «.com.dz», a affirmé le même res-ponsable. Aussi, elle est «subordonnée audépôt du nom de domaine auprès du Centrenational de registre de commerce». En ce quiconcerne le paiement des transactions, laditeloi fixe deux modes de paiement : le paie-ment à distance (e-paiement) ou à la livrai-son du produit. Pour le premier mode, letexte exige que les plateformes de paiementsoient exploitées exclusivement par lesbanques de la place ou Algér ie-Poste etconnectées aux terminaux de paiement via leréseau d’Algér ie-Télécom. Quant au voletsécur ité, il est exigé des web marchands deconnecter leurs sites web à une plateformede paiement électronique sécur isée «par unsystème de cer tification électronique». En

    outre, la loi algér ienne sur le e-commerce sti-pule que «les plateformes de paiement élec-troniques sont soumises au contrôle de laBanque d’Algér ie pour garantir qu’ellesrépondent aux exigences de confidentialité,d’intégr ité, d’authentification et de sécur itéd’échange de données», a-t-on détaillé. Pourrappel, Algér ie-Télécom est passée à l’e-paie-ment à par tir du 1er juillet 2014. Ses clientsont la possibilité de payer leurs redevancestéléphoniques, leur abonnement internet ourecharger leur compte ADSL en ligne. Ceservice est accessible après la signature parle client d’un formulaire auprès des agencespostales ou de celles d’Actel. Ainsi, il ouvredroit à l’octroi d’un code confidentiel aveclequel il pour ra exécuter des opérations surle net. Pour sa par t, le groupe Sonelgaz alancé le e-paiement en 2017. Ce service per -met à ses clients de consulter et de payerleurs factures d’électr icité et de gaz via le netsans passer par les agences commerciales oules bureaux de poste.

    B. S.

    Direction du commerce

    Une campagne de vaccination lancéeLa Journée mondiale de luttecontre la rage, décrétée parl'Or ganisation mondiale de lasanté (OMS), coïncide avec le 28septembre de chaque année.Ainsi, du 29 septembre au 3octobre, une campagne de vacci-nations antirabique sera lancéesur tout le ter r itoire de la wilayade Béjaïa afin de prévenir contrecette zoonose qui peut s'avérermor telle. Cette journée est l'occa-

    sion de rappeler et sur tout de sen-sibiliser contre cette zoonose, quifait des milliers de décès de par lemonde. L'OMS donne un chiffreeffarant des décès dus à la rage.Dans ce sens, il faut savoir quechaque année, environ 60 000per sonnes meurent de la r agedans d’extrêmes souffrances, unegrande major ité étant des enfantsmor dus par des chiens conta-minés. Dans notre pays, la rage

    fait, en moyenne, 15 décès parannée et des milliers de morduspar les chiens, selon le service dela prévention et de la promotionde la santé, au ministère de laSanté, de la Population et de laRéforme hospitalière. Le constatest alarmant d'autant plus quechez nous, les chiens er rants sontdevenus un fléau préoccupant.Nonobstant les différentes cam-pagnes d' abattage d' animaux

    er rants, l'échec est toujours pal-pable, en ce sens que ces animaux,essentiellement des chiens, refonttoujours sur face, en surnombreen plus. A l' instar de toutes lesautres wilayas, Béjaïa s'apprête àcélébrer cette journée en organi-sant des campagnes de vaccina-tion antirabique qui toucherontles animaux domestiques carni-vores, à l' instar des chiens et deschats. Cette action d'envergure

    sera effectuée par les vétér inairesdes bureaux d'hygiène commu-naux et ceux des subdivisionsagr icoles des différentes circons-cr iptions pour réussir cette cam-pagne ô combien impor tante pourla santé publique. A cet effet, unappel est lancé aux propr iétairesde chiens et chats, afin de se rap-procher des services concernéspour faire vacciner leurs animauxdomestiques. Syphax Y.

    Journée mondiale de lutte contre la rage

  • Dimanche 29 septembre 2019 TIZI-OUZOU 9DRAÂ EL-MIZAN Électrification rurale

    Les projets de Sanana dégelés

    S' il est vr ai que de nom-breuses fiches techniquesont été déposées par l'APCpar r appor t à l' extension desréseaux électr iques dans de nom-breux villages, il est à rappelerque les projets ont été gelés àcause des restr ictions budgétairesimposées par le gouver nementsuite à la chute du pr ix du bar il depétrole. Cependant, il nous a étédonné d'apprendre qu'au niveaude la Direction des Mines et del' Industr ie de la wilaya, il y a euquand même une grande par tie deces projets qui ont été dégelés." Nous avons finalement obtenules deux opérations inscr ites pourSanana. Il s'agit des projets debasse et moyenne tension.D'ailleurs, l'un des ces lots a étéconfié à une entrepr ise. Les tra-

    vaux sont déjà en cours. Quant àl' autre, il ser a lancé incessam-ment" , nous confiera M. BrahimBaahmed, un adjoint au maire.Notre inter locuteur nous dir adans cet ordre d' idées que lesfoyers non raccordés le serontbientôt. Il est à signaler que dansde nombreuses communes de lawilaya, des milliers de logementsréalisés dans le cadre de l'habitatrural en dehors des aggloméra-tions ne sont pas raccordés auréseau électr ique. C'est le cas àSanana. D'ailleurs, cette nouvellea été bien accueillie par lesconcernés. " C'est un vér itablesoulagement. Nous avons attendulongtemps. Enfin, ces projets sontaccordés. Il faut dire que nousavons souffer t des chutes élec-tr iques parce que le réseau est

    saturé" , nous déclarera un habi-tant du pér imètre concerné parcette première opération. Il fautaussi souligner que ces nouveauxprojets renforceront le courantélectr ique dans cet impor tant vil-lage de la commune. " Nous avonsd'autres opérations inscr ites pourles autres villages de la commune.Elles seront elles aussi dégeléesl'une après l'autre parce que noussommes en train d’entreprendredes démarches pour faire bénéfi-cier ces villages notamment leshameaux isolés " , poursuivra lemême membre de l'exécutif com-munal. Par ailleurs, il est toujoursattendu que ces villages à savoirSanana, Ichoukren et Maâmar, lesderniers de la commune, soientalimentés en gaz naturel." L'entrepr ise est sur le ter rain. Il

    reste encore beaucoup à faire.Nous espérons que les tr avauxseront achevés dans les délais.Peut être, avant la fin de l'annéeprochaine, ce sera la mise en ser -vice du gaz naturel. Quant auxopérations de réseau de distr ibu-tion, elles sont toutes achevées et ilne reste que quelques retouches etles essais" , nous r épondra unesource proche de ce projet. Il est ànoter que tous les villages de lacommune ont cette commodité etqu' il ne reste que ces trois villagesparce que le projet a été ar rêtédurant plus de trois ans après quele marché eut été résilié à l'entre-pr ise CBN qui réalisait la condui-te pr incipale et les postes de déten-te pour manque de moyens et nonrespect des délais contractuels.

    Amar Ouramdane

    Les deux opérations

    d’électrificationrurale au profit de

    Senana ont étédégelées par la

    DMI de Tizi Ouzou,a-t-on appris

    de l’adjoint au maire de

    Draâ El-Mizan.

    BOGHNI Collecte des ordures ménagères

    Renforcement du parc roulant Le parc roulant de la commune de Boghnisera renforcé dans les prochaines semainespar un camion à benne-tasseuse. Pour financerl'opération d’achat de ce moyen de collected'ordures, l'APC a sollicité auprès du wali l'oc-troi d'une enveloppe financière dans le cadredes plans communaux de développement. Auvu de l'urgence signalée d'aider la collectivitépour faire face aux besoins quotidiens enmatière de collecte des déchets, le chef de l'exé-cutif de la wilaya a répondu favorablement à

    cette demande. Présentement, il ne reste qu'àconcrétiser le contenu de la décision notifiée àl'APC concernant le choix du camion à acqué-r ir. Il faut savoir que la procédure d'ouver tureet d'évaluation des offres a été effectuée enattendant l'approbation du contrat d'achatpar le contrôleur financier. Avec cette acquisi-tion prochaine, la commune, avec l'appor t desmoyens pr ivés, pour ra combler les retardsenregistrés dans la collecte des ordures aucentre urbain et aux villages. Pour rappel, la

    municipalité dispose jusque-là d'une flotte de 4camions et de 3 tracteurs, mobilisés au quoti-dien pour les différentes missions de nettoyageet d’évacuation des ordures. Enfin, il fautsignaler que la commune projette de mettre enplace de caissons à ordures à proximité descités et quar tiers de la ville, dans l'optique d'é-liminer les niches et les bacs qui posent un pro-blème d’hygiène publique.

    M Haddadi

    TIRMITINE Lycée Hocine Aït AhmedLes parents d’élèves s’impliquent Les parents d’élèves de l’écolepr imaire Hocine Aït Ahmeddu village Avarane, dans la com-mune Tirmitine, veillent au bondéroulement de la scolar ité deleurs enfants. Après avoir contr i-bué à assurer une rentrée scolairedans les conditions idoines, enaccompagnant leurs enfants et lesstaffs administr atif et pédago-gique, les membres de cette asso-ciation ont tracé, dernièrement,un programme d’actions, toujoursdans le but de prêter main-for teaux responsables de l’établisse-ment pour une meilleure scolar itédes écoliers. Ce programme s’axesur le volet pédagogique, le plusimpor tant à leurs yeux. Le prési-

    dent de l’association, M.Hamdani, par le de l’acquisitionincessante d’un microscope digitalpour le labor atoire du lycée :«Nous avons demandé auxparents de faire des effor ts enmatière de cotisation pour qu’onpuisse acquér ir l’équipement leplus per formant possible», dira-t-il à ce propos. M. Hamdani infor -me, en outre, que les membres del’association qu’il préside ont misau point un autre progr ammeinhérent à la culture, qu’ils comp-tent soumettre à la direction del’établissement. Il s’agit d’unensemble d’activités théâtr ales,musicales… qu’animeront desar tistes locaux, de conférences

    thématiques et de propositionsrelatives à la célébr ation dejournées symboliques ou histo-r iques. Tout ceci parallèlement àdes opérations de sensibilisationsur les fléaux sociaux et l’environ-nement, comme le volontar iat denettoyage et de désherbage descours et alentours du lycée. Parailleurs, M. Hemadani rassure lesparents et les élèves quant auxdémarches et aux effor ts fournispar le bureau de l’associationpour l’achèvement du gymnase dulycée, dont les travaux de restau-ration ont été abandonnés. «J ’aipersonnellement eu une entrevueavec le chef de daïra de Draâ BenKhedda qui m’a r assur é qu’il

    entreprendr a des démarchesauprès de la wilaya pour le déblo-cage d’une enveloppe financièrepour la finalisation de cette salle,qui est, je le précise, suffisammentspacieuse pour permettre un pra-tique spor tive diversifiée», précisenotre inter locuteur. A rappeler,par ailleurs, que le chef de daïraavait été également interpelé àpropos du cas de ce gymnase parle P/APC, lors de la dernière céré-monie de remise de cadeaux auxmeilleurs lauréats des examens defin d’année, dans la commune deTirmitine.

    Rabah A.

    Sur un ensemble de cinqstations-service se trouvantsur le ter r itoire de la communed’Aïn El Hammam, aucune nepossède de pompe de GPL (gazpropanne liquéfié). Si les pr ivéspeuvent expliquer cette absencepar le manque d’espace etd’autor istaion pour ce carburantjugé dangereux, il en estautrement de NAFTAl quipossède une station spacieuse,capable de répondre aux attentesde sa clientèle. Pour tant àl’intér ieur clos de la station, un endroit, situé à l’écar t avaitété réservé à la cuve et auvolucompteur de ce carburant,de plus en plus demandé. Eneffet, lors de la réouver ture decette structure, après une annéede travaux d’aménagements, lesresponsables avaient déclaré quele sirghaz ne tarderait pas à êtredisponible, ici, comme danstoutes les stations appar tenant àl’entrepr ise, à l’échelle nationale.Le retard mis pour mettre enservice le GPL était expliqué parune opposition des voisins quiavaient refusé le déplacementd’un poteau électr ique situé àproximité de la cuve ducarburant tant convoité.Cependant, le problème nesemble pas être résolu, depuis, au grand dam des clients deNAFTAL obligés de parcour irplus de quarante kilomètres pourremplir leur réservoir. «J ’aiinstallé le kit pour plus de sixmillions de centimes avec l’espoirde faire des économies.Malheureusement, je meretrouve contraint de continuerà rouler à l’essence. Je ne peuxfaire le plein de sirghaz quelorsque je sors loin de Michelet»,déclare un chauffeur de taxi quiloue toutefois les multiplesavantages offer t par le GPL.De nombreux autresautomobilistes se disent séduitspar ce carburant mais n’osentpas, pour autant, faire le paspour installer le kit tant désiré.«Je n’en vois pas l’utilité vu quela plupar t du temps, je ne quittela région que pour affaire»,avoue un fonctionnaire, dissuadépar l’indisponibilité du Sirghaz.Une défaillance constatée danstoute la région de hautemontagne, de Beni Yenni àIferhounene dont lesautomobilistes doivent sedéplacer sur de longues distancespour affectuer le plein. Parailleurs, l’absence des autresservices (cafétér ia, lavage,vidange etc.), sont signalés parles clients. Les voyageurs venantde loin, aimeraient égalementtrouver un endroit adéquat pourprendre un peu de repos tout ensirotant un café, pendant qu’unagent effectuerait la vidange deleurs véhicules. Pour le moment,en dehors des auvents quiprotègent les volucompteurs,aucun abr i n’est prévu pour lesclients. Lors de la réouver ture dela station après une fermeturequi a duré une année, lesresponsables nous avaientaffirmé que «nous allonsremédier incessamment auxquestions en suspens». Les clients attendent toujours. A. O. T.

    Aïn El Hammam

    Toujours pas de GPL !

  • Dimanche 29 septembre 2019BOUIRA10

    LAKHDARIA Quartier des 480 logements

    Le cadre de vietrès dégradé

    Àl’or igine de cette situation,une dégradation totale desr éseaux d’assainissementqui, selon des habitants, sont défec-tueux au niveau de ce quar tier.Conséquence : les eaux usées cou-lent à ciel ouver t et forment desmares à plusieur s endroits duquar tier. Ce qui n’est pas sans dan-ger sur la vie des habitants et leurcadre de vie. «Notre quar tier estdevenu invivable en r aison desavar ies enregistrées sur les réseauxde l’assainissement. Le liquidenauséabond coule à ciel ouver t etempoisonne la vie des habitants»,confie un habitant du quar tier. Etd’ajouter : «Les odeurs insuppor-tables se dégagent des mares d’eaud’égouts stagnantes et empoison-nent la vie des habitants qui sontdonc contr aints de fer mer lesfenêtres de leurs appar tements depeur que ces odeurs n’envahissentleurs habitations. Aussi des nuéesde mouches, notamment celles d’é-gouts, prolifèrent dans le quar tier.En temps de chaleur, nous vivonsun vrai calvaire». À côté de cesdésagréments, les habitants disentredouter l’appar ition de maladiescomme le cholér a aux consé-quences graves d’autant plus quedes enfants jouant dehors sont encontact permanent avec ces égouts.Donc il existe un réel danger sur la

    santé des habitants. En plus de ceproblème des eaux usées, le quar -tier est confronté à une autreforme d’insalubr ité liée celle-ci à laprolifération de toutes sor tes dedéchets aux quatre coins de la cité.En effet, sachets, bouteilles etdiverses ordures jonchent les rues,les entr ées d’immeubles et lesdifférents espaces du quar tier. Cequi défigure l’image du quar tier etoffre sur tout une image hideuse àla vue. «Notre quar tier est vrai-ment sale et l’insalubr ité y est par -

    tout. Le cadre de vie des habitantsse dégrade chaque jour un peuplus», déplore un jeune du quar -tier. Conscients des r isques sur lasanté publique que les problèmesliés à l’insalubr ité peuvent générer,les habitants du quar tier ont, àmaintes repr ises, sollicité l’inter -vention rapide des responsables dela commune pour la pr ise en char -ge des avar ies survenues sur lesr éseaux de l’assainissement.Finalement, ces appels des habi-tants ont fini par avoir un écho

    favorable auprès des actuels ges-tionnaires de l’APC puisque unecommission technique de la com-mune s’est rendue dans le quar tierpour dresser un état des lieux envue de la pr ise en charge des pro-blèmes liés à l’assainissement. À cesujet, les services de l’APC assu-rent qu’il est dans un premiertemps question d’établir une fichetechnique pour ensuite inscr ire uneopér ation de r éhabilitation desréseaux d’assainissement.

    D. M.

    Les habitantsdu quartier

    des 480 logementsde la ville de

    Lakhdariase plaignent

    de leurs conditions

    de vie.

    La police sensibilise les élèvesDepuis la rentrée scolaire, lesser vices de la sûreté de lawilaya de Bouira en collaborationavec la direction de l’éducation ontentrepr is des sor ties au niveau desétablissements scolaires du moyenet du secondaire aux quatre coinsde la wilaya aux fins de sensibilisersur les dangers d’Internet en géné-ral et des jeux vidéo en par ticulier.

    Selon les services de la sûreté dewilaya, à l’occasion de ces sor tiesqui revêtent un caractère de sensi-bilisation, des cours ont été dis-pensés aux élèves sur les dangersliés à Internet et à l’addiction auxjeux vidéo. Ces cours assurés pardes exper ts de la sûreté chargés desquestions techniques et électro-niques, des explications ont été

    fournies aux élèves sur les diffé-rents jeux vidéo et les r isques quecer tains représentent sur le planpsychique, physique, social et éco-nomique. Ces cours étaient aussiune occasion aux spécialistes de lapolice de prodiguer quelquesconseils aux élèves sur lesméthodes à suivre pour se prému-nir des danger s liés à l’usage

    d’Inter net et des jeux vidéo.Toujours selon la police, cette ini-tiative a été plutôt bien accueilliedans le milieu scolaire et a permisaux élèves de poser des questions etd’exposer cer taines pr éoccupa-tions.

    D. M.

    Dangers d’Internet et des jeux vidéo

    Carences multiples Ath Hamdoun est un village rustique nichésur une colline à près de 600 mètres d'alti-tude. Situé à 10 km au sud du chef-lieu commu-nal d'Aghbalou, ce patelin est considéré commel'un des plus peuplés de cette municipalité avecune population qui avoisine les 5000 âmes. Lavie de tous les jours dans ce village est emprein-te de simplicité et sur tout d'attachement auxtraditions et aux enseignements des ancêtres.L'entraide et la solidar ité font par tie aussi desmœurs de la société locale, léguées par les aïeux.Beaucoup d'actions en faveur du village et despersonnes qui ont besoin d'aides ont été initiées.Grâce à l'entraide des villageois et avec seule-ment les cotisations, des travaux de grandeenvergure ont été réalisés comme le bétonnagedes ruelles, l'aménagement des places publiqueset des fontaines. Cependant, la vie quotidienneest loin d'être reluisante dans cette bourgadecar les manques et autres insuffisances y sontmultiples. Comme le village connaît une exten-sion effrénée de son tissu urbain, beaucoup de

    commodités «manquent à l'appel» comme leraccordement aux réseaux de gaz de ville, ded’AEP, de l’assainissement, de l'électr icité, etc.Ce problème touche essentiellement les nou-velles habitations. Des extensions s' imposentalors dans ce cas de figure, et les habitantsattendent toujours que des opérations dans cesens soient lancées. L'aménagement urbain estaussi " déficient" dans ce village, en ce sens queles carences dans ce volet précis sont flagrantes.Déjà, le chemin qui desser t ce patelin est chao-tique. Étroit et usé à plusieurs endroits, cetronçon qui fait la jonction entre les RN15 et 26,est jalonné de nids-de-poule, de crevasses et decratères. Les usagers trouvent beaucoup depeine à l'emprunter. Les travaux des branche-ments aux différents réseaux effectués par lepassé n'ont pas épargné ce chemin, lequel a étéendommagé avec des tr anchées mal rem-blayées. La remise en l'état de la chaussée aprèsles travaux n'a pas été effectuée par les entre-pr ises réalisatr ices, ce qui fait que ces tranchées

    remblayées avec de la ter re seulement se rem-plissant d’eau de pluie et de boue à la moindreaverse, en gênant énormément la circulationautomobile et piétonnière.