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Le Ritz Maquillage permanent Facial Épilation à la cire Maquillage de mariage Traitement pour le corps Vergetures Cellulite 5135, Bégin (coin Queen-Mary) Montréal Qc H3T 1W7 514.816.9988 514.816.9988

مجلة معكم - العدد 1

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Le Ritz� Maquillage permanent� Facial� Épilation à la cire� Maquillage de mariage� Traitement pour le corps� Vergetures� Cellulite

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Ne fouille pas dans mon ère antiqueDans les décombres de mes années oubliéesAvec mes rêves qui se balancent telle une penduleEntre la vie et la mort

§§§§§§§§§§§§Oh mon cœur rouillé…alourdiPar des contes qui se brisent…

§§§§§§§§§§§§Mon cœurEtranglé de mélancolieRuiné par le mépris de l’esprit

§§§§§§§§§§§§Cesse de chercher l’oubliDans la carte de mes blessuresEntre les repères de mes faiblessesEt les lignes de mes poèmes

§§§§§§§§§§§§Ne déterre pas les fonds de mes mémoiresDes lignes de mes chagrinsAux aires de mes joiesVainement !Mes rêves se sont envolésSur les ailes de la lumière et l’ombreMes rêves ont fuitLes cercles de la peur sanglanteMes rêves ont laissé derrière euxLa pesanteur des astres de mesquinerieMa mémoire est souffranteL’encrier de nuit se versant sur ma carteEffaçant mes repèresJetant sur mon corpsDes grains d’exil et de brumesVenant de cris et de linceulsCoups….complots

Se suiventS’effondrentD’une main sauvage perçantJusqu’aux noyaux des fleurs

§§§§§§§§§§§§Ces croisement m’éparpille ignoblementAux jardins de l’obscuritépar des pincements douloureuxAbsorbant mon éclat !

§§§§§§§§§§§§Et d’une étreinte impossibleTendant ses griffesEntre le souffle de la vieEt la liberté de la mortDes soupirs se dégagent… des soupirs gorges de flammesJusqu'à la moelle

§§§§§§§§§§§§Oh…Mes airs rosâtres séchésMordus de murmures empoisonnésTatoues d’eau d’anarchie

§§§§§§§§§§§§Les clés de mes douleurs dérobéesMe laissentBalançantEntre la mémoire et l’oubli

§§§§§§§§§§§§Je crains voir mes daimsSe propageantTrottant…..chargésD’odeurs de terreur et de frissonsCourantTimides…….terrorisesEntreLes brousses de la mortEtLes filets d’embrasement

§§§§§§§§§§§§Guettés parLes regards vicieuxA tout momentDans tout les sensAlarmant les sens de la terreurLes taquinantsIncitant leur mort jusqu'à la mort

DAIMS GORGÉS D’ODEURS DE TERREUR

Poème original de:Amal awad radwanTraduit par:Farah Souames

Exclusivement pour maakom

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Extraordinaire matière que cette poudre d’un blanc immaculé qui mélangée l’eau, se plie à tous les

besoins et à toutes les envies en quelques minutes pour faire montre d’une grande résistance, malgré sa légèreté. Pas étonnant que les sculpteurs s’en soient saisis. Mais seuls les artisans marocains ont su apprivoiser cette matière pour en faire la base d’un savoir-faire unique, le gebs, ciselant le plâtre comme de la dentelle pour magnifier murs et plafonds des palais et mosquées.Le plâtre est une matière vraiment particulière, à la fois gentille et méchante. Son toucher lisse et doux, mais aussi sa capacité à s’adapter à tous les besoins et offrir un résultat presque immédiat, la rend des plus attirante. Mais c’est vite oublier qu’elle n’est pas aussi charmante et malléable que cela. La solidification quasi instantanée rend impossible la moindre correction. Le résultat est définitif et irrémédiable.

LE GEBS, UN SAVOIR-FAIRE SPÉCIFIQUEMENT MAROCAIN

Peu cher, incroyablement résistant malgré sa légèreté sans oublier son caractère ignifuge et sa belle couleur blanche naturelle, le plâtre trouve naturellement sa place dans

la construction et est largement utilisé pour la confection de moules et sculptures. Les maâlems marocains ont saisi cette matière très connue comme matériau de base pour réaliser de véritables œuvres d’art qui parent palais et mosquées depuis des siècles. Il n’est d’ailleurs pas rare de trouver des équipes marocaines exercer leur talent dans les palais des riches de ce monde. Les maâlems d’autrefois ont saisi l’opportunité qu’offre une particularité du plâtre : s’ils sèche très rapidement en surface, il peut mettre deux à trois semaines pour sécher très rapidement en profondeur, ce qui permet d’extruder délicatement la matière et réaliser un travail de « nakch » comme on dit au Maroc, un travail précis et délicat qui se transmet depuis des générations de maâlems en maâlems. Les

plafonds, pièces maîtresses dans l’architecture traditionnelle marocaine, et les parties supérieures des murs des immenses medersas, des mosquées et des palais se transforment en réseaux complexes et somptueux d’arabesques entrelacées de figures géométriques savamment imbriquées semblant s’étirer à l’infini. Au-delà de sa beauté intrinsèque, cette complexité incite à la méditation, devant un facteur de paix intérieure pour celui ou celle qui prend le temps de s’y attacher. Parfois, l’écriture s’invite entre les arabesques, la medersa Ben Youssef en est un excellent exemple. La calligraphie casse la routine géométrique et impressionne de par la minutie et la rigueur avec laquelle les lettres, les mots, les phrases semblent danser sur la matière brute tant le résultat est d’une fluidité extrême.

Par Imad Mansour et Fatema Bourtit

LE PLÂTRE, ENTRE TRADITIONET ART CONTEMPORAIN

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Le festival d’Art Souterrain pour sa 6ème édition a présenté du 1er au 16 mars dans le réseau

souterrain de la ville de Montréal un parcours artistique de 7 kilomètres répartis sur 14 lieux différents et qui a permis au public de découvrir et d’apprécier 100 œuvres d’artistes internationaux, Nous avons demandé à différentes personnes de nous parlé de leur expérience de ce festival : Frédéric Loury directeur général et commissaire principal du festival, Catherine Jumeau une bénévole responsable de la production technique et le responsable du Centre Eaton, un des 15 lieux partenaires du festival.

FRÉDÉRIC LOURY DIRECTEUR GÉNÉRAL ET COMMISSAIRE

PRINCIPAL DU FESTIVAL

En arrivant à Montréal, propriétaire d’une galerie pendant 10 ans, j’ai pris conscience du très peu de renouvellement du public autant dans les galeries

que dans les centres culturels et les musées. Et donc c’était pour nous une priorité de toucher un public nouveau, de créer un écosystème qui permette aux gens du milieu de pouvoir garantir la pérennité des arts visuels et de l’art contemporain.Nous avons, à Montréal, un très beau patrimoine souterrain avec des édifices qui sont tous interconnectés, des espaces de bureaux, des espaces marchands avec des magasins, et des lieux qui sont naturellement composés pour accueillir de l’art. Le réseau souterrain de Montréal était pour moi un lieu extraordinaire pour être au contact direct avec les

individus qui ne fréquentent pas les galeries ni les musées leur montrer que l’art contemporain est accessible à tous et que bien souvent se fait l’écho d’un

message de société, et qu’il est plein d’émotion. On peut ne pas aimer, mais plus les réactions vont se faire, plus

cela voudra dire que l’intérêt a lieu.L’objectif du festival est de créer un pont entre le public et l’art contemporain et lui donner envie de le découvrir. Il y a beaucoup d’œuvres qui sont très conceptuelles et relativement hermétiques pour le public. Mais je me dis que chaque individu a une forme d’intelligence et s’il veut en savoir plus sur le travail de l’artiste qu’il ne comprend pas, il peut lire, aller sur le site internet et découvrir. Il doit faire un effort. Il doit y avoir un dialogue. Le spectateur peut et doit aussi être actif. Je souhaite qu’il n’y ait pas seulement de la passivité dans la relation entre l’individu et l’œuvre. Au contraire cela devrait toujours nous amener plus loin, nous

Propos recueillis par Alia Karim et transcris par Myriam Labrousse

FESTIVAL D’ART SOUTERRAIN

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Frederic Loury DirecteurArtiste Khadija Baker Bénévole: Catherine Jumeu

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faire réfléchir et nous donner

envie d’aller à la rencontre de l’artiste, de

remettre en question un certain nombre de choses. Chacun a cette capacité de s’interroger, et de créer un lien dont tout le milieu va profiter.Le premier festival a eu lieu en 2009. On ne parlait pas vraiment de festival mais de Nuit. Lors de la Nuit Blanche, la première année Il y avait 80 projets d’artiste sur 2,8 kilomètre. Et à l’issu de cette première expérience en 2009, je me suis vraiment dit mais c’est frustrant. Beaucoup de gens viennent à la Nuit Blanche ceux là sont, en principe, intéressés par la culture. mais tous ceux qui circulent habituellement dans le réseau souterrain ne nous

aurons pas vus. C’est donc un investissement de travail énorme pour une seule nuit.Dès la 2ème année, en 2010, j’ai envisagé d’élargir le festival, sur 15 jours, d’augmenter le nombre de projets. De 6 lieux, nous sommes passés à 10 puis aujourd’hui à 14. Pour moi, c’était important que chaque lieu apporte par son atmosphère, sa vocation, une expérience en soi, avec le mariage et l’arrimage de l’art contemporain. Donc graduellement nous avons élargi le nombre de projet. Nous nous sommes ouverts à l’international. Nous avons introduit, 4 années plus tard, des activités comportant des visites guidées. Je n’ai pas encore les chiffres de cette année, mais l’an passé nous avons eu, à ces visites, 1200 participants. Cette année, ayant plus que doublé le nombre de visites , nous attendons au minimum 1500 participants. Il y a également des activités pour les familles, pour les amateurs. Et nous avons recentré le festival avec la mise en place d’un thème. Les 3 premières années, il n’y avait pas de thème, c’était général. Et ensuite, je me suis dit qu’il fallait apporter un regard un peu plus rigoureux et interroger les artistes et le public autour d’un questionnement social et porter un regard sur ce que peut être notre territoire, notre identité etc. Il y a eu ainsi beaucoup d’évolutions. Chaque année, il est très important, pour nous, d’apporter des éléments nouveaux, de donner à ce festival la capacité de devenir un modèle, d’être international, d’encourager la venue d’un public extérieur au Québec. Il doit servir de

plateforme de célébration autour du milieu artistique et des artistes, les encourageant ainsi à se faire connaître.Nous espérons ainsi attirer un public plus nombreux qui, découvrant le festival, se dira : : «Ha, c’est ça une galerie !» « Oui, j’adore cet artiste et si je veux le revoir y faut que j’aille dans tel centre culturel ».Je choisi le thème et j’en discute avec mon équipe. Il est arrivé qu’une année mon équipe ne soit pas emballée par le thème . Ce thème a donc évolué en fonction du regard et de la participation de l’équipe. Le thème était choisi depuis 2 ans, je trouvais que c’était un questionnement intéressant parce que Montréal est composé, comme vous le savez, d’une multitude de communautés. Les québécois, qu’ils soient montréalais ou qu’ils viennent des régions, subissent de très grandes influences localement. Cela provient des différentes vagues d’émigration, ils vivent des influences par les médias qui sont de plus en plus hors des frontières du canada. L’accès se fait évidemment par le web. Et aujourd’hui, on ne fonctionne plus uniquement autarcie, on ne fonctionne plus en vase clos, on prend de l’ouverture. Evidemment ce qui provient de l’extérieur n’est pas toujours bon. La culture de masse qui peu être quelconque, est aussi un nivellement par le bas. Mais il y a beaucoup de bonnes choses qui sont à prendre en considération. Donc le thème « enracinement» correspondant à toute cette question identitaire. Et c’est aussi la réflexion autour des individus qui quittent leurs terres

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natales pour chercher un lieu plus propice à leur épanouissement. C’est autant le cas d’un artiste comme Imad Mansour, que celui des 7 jeunes artistes issus des premières nations qui ont été choisis par la commissaire d’exposition Nadia BIRR. Le fait que les jeunes quittent leurs communautés pour trouver une vie meilleure et qu’en même temps il y a toute une part de leur héritage, de la mémoire et des traditions qui se perdent. Cela constitue une énorme inquiétude sur la façon dont on peut préserver le patrimoine des premières nations au Canada.Le choix des artistes se fait de 3 manières. Tout d’abord, chaque année il y a un appel de dossier. On envoie un appel de dossier par le site internet, on a aussi des relais de communications par les ambassades, les consulats, les universités, les gens du milieu de l’art contemporain international. Ceci représente pratiquement 30% de notre sélection. On reçoit environ 400 dossiers par année. La deuxième source provient des commissaires. J’ai invité cette année deux commissaires : une israélienne et une québécoise d’origine autochtone qui chacune ont choisi des artistes. Cela représente environ 20% de la sélection. Enfin, je mets sur pied un petit comité et en tant que commissaire principal je choisi pendant toute l’année des artistes tant locaux qu’internationaux pour participer à Art Souterrain. C’est donc vraiment un assemblage, une façon de composer pour avoir un ensemble assez riche et pas uniquement basé sur le côté hasardeux de l’appel de dossier.

Notre intention est d’être présent toute l’année. C’est ce que nous souhaiterions faire dans l’avenir pour démontrer que le réseau souterrain a aussi une destination culturelle.

CATHERINE JUMEAU, UNE BÉNÉVOLE RESPONSABLE DE LA

PRODUCTION TECHNIQUE

L’édition 2014 (6e) du festival fut ma première expérience au sein de cette grande équipe. J’avais entendu parler de ce grand festival durant les deux années précédentes mais ne m’y étais jamais vraiment aventurée personnellement. D’approcher ce festival pour la première fois de l’intérieur fut une chance incroyable car j’ai eu accès à tous le processus derrière la création et mise en exposition des œuvres de tout le festival !Poursuivant des études en

Beaux-Arts, cela faisait plusieurs années que je nourrissais l’envie d’en apprendre davantage sur les mécanismes internes de l’administration de l’art, l’édition et les relations publiques en arts visuels. Je sentais qu’il était important pour moi de connaitre autant les rouages de la production d’œuvres d’art que de sa diffusion afin de mieux comprendre mon intention face au milieu des arts actuels et mes aspirations professionnelles. Plus encore, j’ai toujours aimé travailler avec de grandes équipes sur de grandes productions qui dépassent les capacités d’une seule personne à créer. Le fait de faire partie d’une équipe et de travailler à long terme sur un projet est une approche et je tente de la favoriser dans mon travail parce qu’il procure une source de motivation et de fierté incroyable. De plus elle permet de créer des liens de confiance avec

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des personnes qui possèdent des intérêts et aspirations communes. L’idée de travailler à sortir les œuvres d’art de leur lieu de diffusion habituelle est également un facteur qui m’a beaucoup influencé dans ma décision à m’engager avec Art Souterrain. Je crois que le processus de démocratisation de l’Art ne consiste pas uniquement en la promotion d’artistes émergents et de thèmes non traditionnels voire tabous, mais surtout dans la volonté d’amener l’art aux gens, physiquement, en investissant les lieux publics ainsi que le quotidien afin que l’expérience de l’art puisse nous marquer dans la vie de tous les jours et contribuer à l’embellissement de notre rapport à l’urbanité, au travail, et au monde en général.Les stagiaires et bénévoles qui feront partie de l’équipe officielle d’Art Souterrain, c’est-à-dire celle qui travaillera à l’organisation et au déploiement de l’événement de septembre à fin mars, sont sélectionnés au terme d’une rencontre avec les deux chargées de projet du festival. Une entrevue a lieu au cours de laquelle les candidats sont amenés à parler de leur intérêt pour le festival, des domaines d’action qui les motivent, de leur rapport à l’art et à la culture, de leur expérience personnelle mais ils sont également questionnés sur leur aptitude à gérer un horaire chargé, une équipe de travail, des heures inhabituelles et de longues périodes de travail, des mises en situation de conflits, des gestions de crise, et des réalités intrinsèques au milieu de la philanthropie et des organismes à buts non lucratifs.

Les bénévoles sélectionnées possèdent donc une bonne capacité de gestion, beaucoup d’entregent, d’autonomie et doivent surtout avoir le sens de l’initiative, car pour un aussi large festival avec une équipe permanente composée de 3 personnes au total, l’équipe de bénévoles devient un pilier fondamental de l’organisation et coordination de l’événement et est appelée à travailler de manière efficace et autonome. Les bénévoles postulant à Art Souterrain sont souvent des étudiants ou finissants de programmes d’études, artistes ou jeunes travailleurs du milieu culturel qui nourrissent un engouement vif pour l’art et son établissement dans la société. Ils sont également souvent à la recherche d’une bonne expérience de travail en milieu culturel pour découvrir les mécanismes internes de l’administration de l’art et se munir d’outils pour accéder au monde professionnel dans le domaine des communications, événementiel, édition, production, etc. Ceci est sans mentionner les plus de 200 bénévoles supplémentaires qui viendront prêter main forte au montage/démontage du festival, et surtout pour la médiation culturelle lors

du lancement de l’événement à la Nuit Blanche de Montréal.

LE RESPONSABLE DU CENTRE EATON, UN DES 14 LIEUX PARTENAIRES DU FESTIVAL

Le Centre Eaton est présent comme diffuseur depuis la première année avec le festival Art SouterrainLe Centre Eaton est toute l’année un centre de diffusion pas seulement pour Art souterrain. Le Centre Eaton a aussi mission d’être un lieu de diffusion. Il s’est dit : « 26 millions de personnes passent par le Centre Eaton chaque année, donc on va se servir de nos espaces pour être un lieu de diffusion pour des initiatives sociétales, environnementales et artistiques. Le centre Eaton, est d’abord un centre commercial avec des boutiques, des restaurants etc.. Mais c’est aussi une grande place publique où on peut diffuser toutes sortes d’initiatives dont des initiatives artistiques. C’est une mission particulière que ce centre commercial s’est donnée.C’est Art Souterrain qui nous présente les projets artistiques et le Centre Eaton voit si techniquement c’est possible et si la sécurité peut être garantie. Mais le Centre Eaton invite aussi, cette année des performeurs….en parallèle d’Art Souterrain, pour une activité de la Nuit Blanche. Le Centre Eaton veut que les artistes soient hyper bien accueillis et se voue à aider les artistes qui ont beaucoup d’expérience comme Imad Mansour ou des artistes plus jeunes ou débutants. Le Centre les aide techniquement à la réalisation de leurs oeuvres.

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