lombre des fortsLa fort couvre plus dun tiers de la rgion et la faible exploitation du bois permet son extension. Les rsineux dominent, du mlzin conqurant du Queyras la futaie jardine de Sapin pectin du Boscodon. Plus bas, le Pin sylvestre rgne en matre depuis sa conqute des tages collinen et montagnard, aprs lexode rural du dbut du XXe sicle. On trouve enfi n les Chnes vert, pubescent ou lige en fonction des sols et de laltitude, et le Htre, en limite daire de rpartition. Marque par le climat, le relief et les activits humaines, la fort remplit de multiples fonctions, essentielles aux grands quilibres biologiques et socio-conomiques.

Pastoralisme et transhumance Llevage ovin repose sur la pratique de la

transhumance. Les troupeaux hivernent en

plaine ou en moyenne montagne (Crau, Alpilles

notamment) et pturent pendant lt en alpage.

Avec une bonne conduite, ces pratiques favorisent

louverture des milieux et le maintien dune fl ore

abondante et varie et de sa faune associe.

Sig

les CBNA : CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL ALPIN

CBNMED : CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL MDITERRANEN DE PORQUEROLLESCEEP : CONSERVATOIRE-TUDES DES COSYSTMES DE PROVENCE (= CREN PACA)CITES : SIGLE DE LA CONVENTION DE WASHINGTONCNPN : CONSEIL NATIONAL DE PROTECTION DE LA NATURECREN : CONSERVATOIRE RGIONAL DES ESPACES NATURELS (= CEEP EN PACA)CSRPN : CONSEIL SCIENTIFIQUE RGIONAL DU PATRIMOINE NATURELDIREN : DIRECTION RGIONALE DE LENVIRONNEMENTDOCOB : DOCUMENT DOBJECTIFS (POUR CHAQUE SITE NATURA 2000)DREAL (EX DIREN) : DIRECTION RGIONALE DE LENVIRONNEMENT, DE LAMNAGEMENT ET DU LOGEMENTIFREMER : INSTITUT FRANAIS DE RECHERCHE POUR LEXPLOITATION DE LA MERINPN : INVENTAIRE NATIONAL DU PATRIMOINE NATURELLIFE : LINSTRUMENT FINANCIER POUR LENVIRONNEMENT (PROGRAMME COMMUNAUTAIRE)MEEDDM : MINISTRE DE LCOLOGIE, DE LNERGIE, DU DVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MERMNHN : MUSUM NATIONAL DHISTOIRE NATURELLEONCFS : OFFICE NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGEONEMA : OFFICE NATIONAL DE LEAU ET DES MILIEUX AQUATIQUESONF : OFFICE NATIONAL DES FORTSSDAGE : SCHMA DIRECTEUR DAMNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUXSILENE : SYSTME DINFORMATION ET DE LOCALISATION DES ESPCES NATIVES ET ENVAHISSANTESSINP : SYSTME DINFORMATION SUR LA NATURE ET LES PAYSAGESZNIEFF : ZONES NATURELLES DINTRT COLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE

La rgion PACA abrite prs des deux tiers des espces vgtales franaises, un tiers des espces dinsectes, plus de dix espces de mammifres marins, et de nombreuses espces doiseaux migrateurs et nicheurs. Mais au-del de ces chiffres, la nature rgionale est avant tout un patrimoine commun, une chance pour lhabitant ou le visiteur de passage et une constante invitation au respect et la contemplation

Sur les hauteurs

montagnardes

UN PATRIMOINE NATUREL EXCEPT

IONNEL

2

LA PROTECTION DE LA NATURE AU FIL DE LHISTOIRE 8

SUR LES CHEMINS DE LA CONNAISSANCE

10

QUELS IMPACTS SUR LA BIODIVERSIT ? 12

QUELLES SOLUTIONS POUR AGIR ? 14 UN HOT SPOT DE BIODIVERSIT 18

3

La biodiversit travers des exemples : www.ecologie.gouv.fr/-La-biodiversite-a-travers-des-.html

Les rseaux de la vie : www.ecologie.gouv.fr/La-biodiversite-Les-reseaux-de-la.html

Parc national des crins : www.ecrins-parcnational.fr

Parc national du Mercantour : www.mercantour.eu

Observatoire de la fort mditerranenne : www.ofme.org

Offi ce national des forts : www.onf.fr/mediterrannee

Pour aller plus loin

Un patrimoine naturelexceptionnel Tour dhorizon des sommets au grand large

En montagne, les conditions souvent extrmes favorisent une tonnante biodiversit. Beaucoup

despces sont emblmatiques : chamois, marmottes, lagopdes, rhododendrons et gentianes sont de toutes les reprsentations. Dautres espces sont moins connues comme la Salamandre du Viso, la Saxifrage multifl ore, le papillon Isabelle, et tant dautres Toutes sont importantes.

De nombreuses activits humaines (agriculture, pastoralisme, sylviculture, hydrolectricit, industrie) sy exercent et ont contribu modeler les paysages. Aujourdhui, le pastoralisme et lagriculture de montagne sont menacs, avec pour consquence la fermeture et lappauvrissement des milieux naturels.

la maRtRe est un mammiFRe pRincipalement aRBoRicole qui appRcie les FoRts, de pRFRence ges, lui pRocuRant le gte et le couveRt.

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vivace et Rampante, la saxiFRage Feuilles opposes se RencontRe dans les RocheRs et Boulis jusqu plus de 3000 mtRes daltitude.

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Mosaques darbustes, de terrains herbeux et pierreux, ces structures originales sont trs riches en espces. Les maquis, bas ou hauts, stades de dgradation des chnaies sur silice, sont densment

peupls de ligneux : bruyre arborescente, calicotome ou arbousier Plus ouverte, la garrigue Chne kerms, cistes ou Romarin, sexprime pleinement sur les sols calcaires, souvent riches en fossiles. Plantes aromatiques, orchides, escargots, cigales (une douzaine despces au chant bien distinct), papillons, fauvettes typiquement mditerranennes et farouches reptiles en gayent le paysage printanier ; tout comme la prsence douvrages en pierres sches ou de nombreux vestiges historiques qui traduisent presque une co-volution avec lHomme.

Des zones humides en tout genre !En PACA, les zones humides sont trs diversifies. Fleuves, rivires et ruisseaux et leurs ripisylves, mais aussi marais et lagunes ctiers, lacs de montagne, mares temporaires, sansoures, prairies inondables... Autant dhabitats particuliers qui abritent de nombreuses espces animales et vgtales et contribuent en cela la biodiversit rgionale. Associes des paysages souvent saisissants, les zones humides ont par ailleurs de multiples fonctions : rgulation des coulements et des pollutions lchelle du bassin versant, supports dactivits halieutiques, agricoles, cyngtiques, simplement rcratives ou touristiques.

La Provence des garrigues et maquis

Le plan national dactions Aigle de Bonelli : www.aigledebonelli.org

Le jardin des papillons : www.proserpine.org

Ples relais zones humides : www.zones-humides.org

Rserve nationale de Camargue : www.reserve-camargue.org

Parc naturel rgional de Camargue : www.parc-camargue.fr

La Tour du Valat : www.tourduvalat.org

Les marais du Vigueirat : www.marais-vigueirat.reserves-naturelles.org

Observatoire Camargue : observatoire.parc-camargue.fr

La convention europenne du paysage : www.ecologie.gouv.fr/Convention-europeenne-du-paysage.html

Groupe Chiroptres de Provence : www.gcprovence.org

La biodiversit au cur de notre vie

La biodiversit ou diversit biologique , cest le tissu vivant de la plante, qui

associe des individus, des espces et des communauts despces (biocnoses

et cosystmes) :

la diversit gntique confre chaque tre vivant une identit propre ; la diversit spcifique, la plus connue, reprsente lensemble des espces

existantes ;

la diversit cosystmique, units fonctionnelles, est constitue par les espces, le milieu et lensemble des interactions, parfois dcline jusqu la diversit paysagre.

La biodiversit participe aux grands quilibres cologiques dont lHomme fait partie et

a toujours contribu au dveloppement de la socit humaine. Les biens et services

quelle fournit sont innombrables : ressources alimentaires et mdicales, matires

premires, nergies, supports dactivit et de profit, sources dpanouissement

Rapace stRictement mditeRRanen, laigle de Bonelli est lun des oiseaux nicheuRs les plus RaRes et menacs de FRance. aujouRdhui la population se staBilise autouR de 26 couples, dont plus de la moiti en paca. les adultes, sdentaiRes, FRquentent les gRands massiFs accidents Riches en gaRRigues et se nouRRissent de petits mammiFRes et doiseaux. les jeunes, plus eRRatiques, paRtent pRospecteR les milieux ouveRts ou humides, comme la camaRgue et la cRau.

la pRoseRpine est un papillon mditeRRanen inFod une seule plante hte : laRistoloche cRnele, espce des gaRRigues et chnaies. cette dpendance exclusive Rend la pRoseRpine vulnRaBle en cas de dispaRition de laRistoloche, localement menace paR lemBRoussaillement. avec 208 espces pRsentes (suR 250 espces connues en FRance mtRopolitaine), les alpes-de-haute-pRovence sont le dpaRtement le plus Riche en papillons de jouR.

Pour aller plus loin

Vous avez dit cologie du paysage ?

Prserver les paysages est aussi un des moyens de conserver la biodiversit. En analysant

un mme espace gographique, lcologue et le paysagiste portent des regards diffrents

mais complmentaires. Le paysagiste sintresse la dimension sensible du paysage vcu

et faonn par lHomme et amliore lintgration des nouveaux amnagements. Pour

lcologue, le paysage reprsente un niveau complexe dorganisation des systmes

cologiques qui permet dintgrer les changes, les interactions et les circulations despces

entre les cosystmes. Combinant approches spatiale et fonctionnelle, il tudie ainsi les liens

entre lorganisation de lespace et les fonctionnalits cologiques. Ces notions trouveront leur

application dans la dfinition de la trame verte et bleue .

Zone humide emBlmatique, suRtout connue pouR son aviFaune, la camaRgue est un cosystme complexe, laRgement Faonn paR lhomme.

un oReillaRd en vol : ses ailes laRges lui peRmettent de glaneR ses pRoies dans les Feuillages. les chauves-souRis se nouRRissent dinsectes et paRticipent ainsi la limitation de leuRs populations.

Des lments de paysage utiles aux Chiroptres Les chauves-souris utilisent les maillages de haies,

bosquets et boisements (trame verte), ainsi que

les ruisseaux et plans deaux (trame bleue) pour

se dplacer et pour exploiter leur territoire de

chasse. Elles peuvent parcourir plusieurs dizaines de

kilomtres chaque nuit.

Une rivire naturelle : le Buch Le Buch, avec son lit en tresses et, des bancs de graviers nus la ripisylve, les multiples habitats qui lui sont associs, forme un

cocomplexe fluviatile exceptionnel, troitement dpendant de la dynamique hydraulique. Eaux courantes, bancs de galets et bras

morts servent de refuge, de zone dalimentation et de reproduction de nombreuses espces telles que lEcrevisse pied blanc, la

Truite fario, le Barbeau mridional, le Blageon, lApron ou encore le Castor dEurope. Oiseaux, insectes, amphibiens et reptiles profitent

galement de ce milieu aux fonctionnalits prserves.

thym en FleuR.

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Les herbiers de Posidonies On trouve sous la mer de vritables prairies

sous-marines. Constitues de plantes marines

fleurs (Cymodoces, Posidonies de la

Mditerrane et zostres, toutes protges)

les herbiers sont des milieux sensibles

qui jouent un rle fonctionnel et biologique. La

Posidonie, espce emblmatique et endmique,

constitue un habitat reconnu dintrt commu nautaire

en raison de ses fonctions de producteur doxygne

et de matire vivante, de nurserie, de protection des

fonds meubles et damortisseur de houle.

6 7

Haute mer, canyons sous-marinset mammifres marinsIl y a 5 millions dannes, la mer Mditerrane prend sa configuration actuelle avec louverture du dtroit de Gibraltar. Un puissant courant est-ouest, des valles sous-marines et de profonds canyons caractrisent notre faade et se prolongent jusquaux plaines abyssales plus de 2000 mtres de profondeur.

Plus sale et chaude que lAtlantique, elle abrite plus de 10 000 espces, dont prs du quart sont endmiques : algues, mollusques, ascidies et mme poissons, dont on dcouvre encore de nouvelles espces. Six espces de mammifres marins, dont le Cachalot et le Rorqual commun, des oiseaux plagiques, nicheurs sur les les (puffins) ou migrateurs hivernants (Fou de bassan, Pingouin torda), plus rarement la Tortue caouanne, sont au sommet dune chane alimentaire complexe.

Elle est toutefois fortement soumise une pression anthropique croissante. De nombreuses espces sont introduites par les activits humaines (canal de Suez, trafic maritime ou aquaculture) sans que lon en connaisse les consquences.

Le littoralet les les

Conservatoire du littoral : www.conservatoire-du-littoral.fr

Parc national de Port-Cros : www.portcrosparcnational.fr

Parc marin de la Cte-Bleue : www.parcmarincotebleue.fr

Sanctuaire Pelagos pour les mammifres marins en Mditerrane : www.sanctuaire-pelagos.org

Prfecture maritime de Mditerrane : www.premar-mediterranee.gouv.fr

IFREMER : www.ifremer.fr/francais

Agence des aires marines protges : www.aires-marines.fr

Pour aller plus loin

La nature en mouvement, la nature en danger

La biodiversit daujourdhui nest pas celle dhier. Comme la marche est une succession de chutes,

les milieux naturels ont leur propre dynamique : volution progressive ou rgressive, apparition ou

disparition des espces Une succession de dsquilibres sans cesse compenss, grce une

rponse des milieux et des espces par une adaptation progressive. Ces mcanismes sont peu

perceptibles car ils se droulent une chelle de temps qui nest pas celle de la vie humaine. Cest

lacclration des phnomnes lis la pression humaine sur la biosphre qui est en cause, car

elle ne laisse pas aux espces et aux milieux le temps ncessaire cette rponse adaptative.

BRousse littoRale BaRBe de jupiteR, un aRBuste Rsistant aux emBRuns qui pRsente ses plus Belles populations dans

le vaR, notamment suR les les dhyRes.

RoRqual commun au laRge des les dhyRes. dpassant 20 mtRes de long et avec un poids de plus de 50 tonnes, cest apRs la Baleine Bleue la deuxime plus gRande espce connue de tous les temps.

Biocnose des algues photophiles de ltage inFRalittoRal : situ FaiBle pRoFondeuR, ce peuplement pRsente un dveloppement saisonnieR.

le lys maRitime, une espce pRotge des milieux saBleux du littoRal.

900 kilomtres de ctes environ, une mosaque de milieux naturels, lespace littoral est un milieu dinterface cologiquement riche mais fragile.

Falaises, caps, dunes et plages, zones soumises aux embruns La frange littorale est troite et trs convoite. Or, elle permet la vie despces et de milieux originaux, adapts une scheresse prononce, au vent, au sel, au substrat sableux ou rocheux.

Les les (archipel de Riou, le Frioul, le Verte, les Embiez, les dOr, les de Lrins), terres dlection des plaisanciers et des oiseaux marins, sont aussi des territoires exceptionnellement riches tant au niveau culturel, patrimonial que pour la flore et la faune qui y ont souvent volu spcifiquement.

De la mme faon, labondante biodiversit marine est principalement connue sur les fonds compris entre 0 et -50 mtres, particulirement soumis aux pressions anthropiques (ports, loisirs nautiques et subaquatiques, pche).

le coRmoRan hupp de mditeRRane ne soBseRve que suR les les ou les lots du BoRd de la meR mditeRRane et de la meR noiRe.

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1971Cration du premier ministre de lEnvironnement. Confi Robert

Poujade, il le baptisera le ministre de limpossible .

1979

Mise en place du dlgu rgional lArchitecture et lEnvironnement,

puis de son service (DRAE), qui regroupe les personnels de lAtelier

rgional des sites et paysages et dune partie de la Conservation

rgionale des btiments de France.

Effectif moyen en PACA : 25 personnes

1991

Cration de la DIREN (Direction rgionale de lenvironnement)

par fusion de la DRAE et du SRAE (Service rgional

damnagement des eaux).

Effectif moyen en PACA : 80 personnes

3 mars 2009

Cration de la DREAL PACA (Direction rgionale de lenvironnement,

de lamnagement et du logement), par fusion de la DIREN, de la

DRIRE (Direction rgionale de lindustrie, de la recherche et de

lenvironnement) et de la DRE (Direction rgionale de

lquipement).

Effectif en PACA : 560 personnes

Site DREAL : www.paca.developpement-durable.gouv.fr

Les principaux textes europens et internationaux en matire de nature et paysage :

www.ecologie.gouv.fr/-International,1865-.html

Chronologie du droit de lenvironnement en France :fr.wikipedia.org/wiki/Protection_de_la_nature_et_de...

..._lenvironnement_en_France

La stratgie nationale pour la biodiversit : www.ecologie.gouv.fr/-Strategie-nationale-pour-la-.html

Le Grenelle de lenvironnement : www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement

Le Grenelle de la mer : www.legrenelle-mer.gouv.fr

De la mise sous cloche la gestion intgre

Le littoral provenal est sous pressionAu niveau national, la progression de lartifi cialisation des sols est

inquitante : elle couvre 600 km2 par an, soit un dpartement tous

les 10 ans. En PACA, rgion caractrise la fois par limportance

des zones de reliefs peu favorables aux activits humaines, et

par une frange mditerranenne trs attractive, le littoral et les

grandes valles connaissent une pression anthropique forte.

Ces activits humaines ont des consquences directes sur les

cosystmes et les espces.

a protection de la

Les faits prcdent le droit, les rglements le suivent L Les faits prcdent le droit, L Les faits prcdent le droit, les rglements le suivent L les rglements le suivent

nature au fi l de lhistoire

Les politiques de protection ont volu au diapason des besoins de nos socits. prsent, cet enjeu est peru jusquau niveau du citoyen selon la formule : Penser global, agir local .

Depuis lordonnance de Colbert en 1669, visant la conservation des forts pour permettre laccroissement des ressources en bois, notre faon de protger la nature sest dveloppe partir du regard que nous lui portons : approche fonctionnelle lie aux usages et la protection de la ressource ; approche patrimoniale issue de la contemplation des paysages et des

monuments ; approche scientifi que avec le dveloppement des sciences de lcologie.

Dans ce cadre, lvolution de la comprhension des systmes naturels et des besoins des espces a entran en parallle une volution des outils et des pratiques : la protection ne se conoit plus sans gestion ; la prise en compte des habitats naturels permet dintgrer la conservation

des espces qui y vivent ; les dplacements despces et la fonctionnalit des cosystmes ncessitent

aujourdhui une approche spatiale de leurs besoins. la place de lespce humaine est centrale, par son impact sur la biosphre

et parce que sa survie est la relle fi nalit de toute action de protection de la nature.

Du savant au citoyen la suite des explorateurs et savants qui dcrivent la varit des tres vivants,

de Darwin qui pose les bases de lvolution, le concept dcologie est dfi ni par le naturaliste allemand Haeckel en 1866. Le XIXe sicle, qui voit la rvolution industrielle entamer les ressources de la plante, consacre lmergence dun courant philosophique et scientifi que en faveur de la conservation de la nature. En France, les premires associations voient le jour (loi du 1er juillet 1901). Plusieurs lois fondatrices, comme la loi de 1930 sur les sites, la loi de 1960 sur les parcs nationaux, la premire loi sur leau en 1964, posent les bases de nos outils actuels. Le 10 juillet 1976, cest la loi sur la protection de la nature. Au niveau international, directives et conventions accompagnent cette prise de conscience.

Paralllement, le dbat citoyen connat des tapes cls. En 1972, le Club de Rome publie un rapport sur les limites plantaires du dveloppement conomique et ses consquences sur lenvironnement. Le concept de dveloppement durable est dfi ni par le rapport Brundtland en 1987. Le Sommet de la Terre de Rio (1992) consacre la notion de biodiversit. En 1997, le Sommet de Kyoto incite les tats engager solidairement une dmarche de limitation des missions de gaz effet de serre. Lenjeu plantaire est pass dans le domaine public.

En France, la Charte de lenvironnement intgre les grands principes du droit de lenvironnement dans la constitution. Aujourdhui, le Grenelle de lenvironnement consacre au niveau national une stratgie visant lutter contre le rchauffement climatique, prserver la biodiversit et lutter contre les pollutions. Innovant dans sa gouvernance, il a organis les travaux autour de cinq collges reprsentant les acteurs du dveloppement durable : ltat, les collectivits locales, les ONG, les employeurs et les salaris. Les orientations de la stratgie nationale pour la biodiversit passent galement par la mise en uvre de plans dactions thmatiques transversaux.

Lrosion de la biodiversit : une ralit avre

Notre plante a dj connu des phnomnes massifs dextinction. Ils

sont expliqus par des volutions profondes des conditions du milieu.

La crise actuelle, reconnue par tous les scientifi ques comme la 6e

crise dextinction, est lie lactivit humaine et se traduit par :

un rythme de disparition despces 1000 fois suprieur au rythme naturel ;

un appauvrissement gntique ; une uniformisation des cosystmes et des paysages.Plus la biodiversit est rduite, plus la capacit dadaptation des

espces et des milieux est restreinte. Lespce humaine, une parmi

les deux dix millions despces prsentes sur la plante, est ainsi

mise en danger.

En PACA comme dans chaque rgion administrative, le service extrieur du ministre

charg de lenvironnement a dj une longue histoire.

Histoire de ladministration charge de lenvironnement

Pour aller plus loin

la RseRve natuRelle nationale de laRchipel de Riou.

souRce dReal paca - avRil 2009

la dalle ammonites dans la RseRve natuRelle gologique de haute pRovence : ltude du pass appoRte des cls pouR la compRhension du pRsent.

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10 11

Accs aux ZNIEFF : www.paca.ecologie.gouv.fr/ZNIEFF

Portail des donnes naturalistes en PACA : www.paca.ecologie.gouv.fr/Le-portail-des-donnees

Site du SINP et inventaire du SINP : www.naturefrance.fr/;/inventaire.naturefrance.fr

Base SILENE : silene.cbnmed.fr ; silene.eu

Les conservatoires botaniques : www.cbnmed.fr ; www.cbn-alpin.org

CREN : www.ceep.asso.fr - CRAVE : crave.free.fr

LPO : paca.lpo.fr ; www.faune-paca.org

ONEMA : www.onema.fr - Agence de leau : www.eaurmc.fr

Portail de leau : www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr

Agence rgionale pour lenvironnement : www.arpe-paca.org

Une action collective et partenariale

SILENEAfi n de rpondre au besoin gnral de connaissance et

au principe de mise disposition des donnes publiques, le

Conservatoire botanique national mditerranen de Porquerolles

a ralis un outil daccs en ligne aux donnes de sa base fl ore.

Le site, dnomm SILENE , permet de consulter librement la

rpartition, au niveau communal, des espces connues. La

DREAL soutient le dveloppement de SILENE et son extension

aux autres producteurs de donnes, de faon constituer un

vritable portail daccs la connaissance naturaliste en PACA.

Linventaire des ZNIEFF Linventaire des zones naturelles dintrt cologique,

faunistique et fl oristique permet une premire approche de

la biodiversit. Son objectif est didentifi er, de localiser et de

dcrire le patrimoine naturel, pour faciliter sa prise en compte

dans les projets et la gestion du territoire. En PACA, il couvre 54 %

du territoire ainsi que la frange littorale marine. Les descriptions

cologiques localises permettent la prise en compte et la

comprhension des principaux enjeux de biodiversit. Des

outils de communication facilitent lutilisation de linventaire.

Quelle garantie scientifi que ?Le conseil scientifi que rgional du patrimoine naturel (CSRPN) est compos

de scientifi ques issus de toutes les disciplines naturalistes. Nomm par le

prfet, il a comptence sur les questions relatives au patrimoine naturel

rgional et examine les dossiers qui lui sont soumis par le prfet de rgion

et le prsident du conseil rgional. La DREAL assure le secrtariat du conseil.

Les avis rendus, les comptes rendus de runions et de groupes de travail sont

accessibles en ligne.

ur les chemins

Agir pour connatre et connatre pour agirS

de la connaissance

Amliorer, organiser et partager la connaissance sur la biodiversit fait partie des missions cl de la DREAL. La pertinence des choix dorientations politiques et des actions de gestion qui leur sont lies repose entirement sur une bonne apprciation des enjeux actuels et venir. La prise en compte de la biodiversit est un enjeu transversal : citoyens, collectivits,

matres douvrages, services de ltat Nous sommes tous concerns. Pour mener bien ses missions, la DREAL sappuie sur de nombreux partenaires et notamment : les conservatoires botaniques nationaux mditerranen (CBNMED) et alpin

(CBNA), le conservatoire rgional des espaces naturels (CREN/CEEP) et les autres associations naturalistes : LPO, GCP, Proserpine, CRAVE

la communaut scientifi que et ses relais nationaux au Musum national dhistoire naturelle (MNHN) et au Conseil national de protection de la nature (CNPN) ;

les tablissements publics (ONF, ONEMA, ONCFS) et les services de ltat dans les dpartements notamment (DDAF/DDEA) ;

les collectivits locales, le Conseil rgional et lAgence rgionale pour lenvironnement (ARPE) ;

les gestionnaires despaces naturels ; les bureaux dtudes pour le compte des matres douvrage.

Que faut-il protger ?

La qualifi cation des espces et des milieux permet didentifi er

les enjeux et dfi nir les priorits daction. Par exemple, pour les

espces on distingue :

leur statut biologique (ex. : espce nicheuse, espce migratrice) ;

leur rpartition (ex : espce endmique, espce en limite daire) ; leur rle fonctionnel ou indicateur (espce cl de vote,

espce parapluie, espce indicatrice) ;

leur degr de fragilit (listes rouges tablies partir du statut de menace, raret, vulnrabilit) ;

leur statut de protection (espces protges par la loi, espces des directives europennes).

On cite galement des espces emblmatiques, parce quelles sont

reprables, belles ou identitaires. Lintrt patrimonial na pas de

dfi nition juridique mais combine en gnral ces diffrents lments.

Au-del de lobligation pose par la loi, la notion de responsabilit

sapprcie en fonction du rle et du statut de lespce sur le territoire

considr.

Savons-nous et pouvons-nous tout faire ?

La biologie de la conservation est la discipline scientifi que

qui, complte par la connaissance issue de lobservation

naturaliste, tente de rpondre aux questions du gestionnaire

despaces naturels. Souvent, il ny a pas de rponse simple :

la connaissance de la biologie des espces et du fonctionnement des cosystmes est lacunaire ;

les inventaires sont insuffi sants ; les notions de seuil et dchelle varient selon les espces ; les espces ont souvent des exigences diffrentes, ce qui

peut gnrer des enjeux contradictoires ;

les interactions entre les espces et le milieu sont multiples et les consquences parfois diffres dans lespace et dans le temps.

La biodiversit, cest du vivant : face cette extraordinaire

complexit, notre intervention doit avant tout faire preuve de

prcaution et dhumilit.

Des approches multiples et complmentaires

Laction pour la connaissance recouvre plusieurs types de programmes et niveaux dintervention comprenant notamment :

le recueil direct de donnes et leur synthse : la DREAL participe aux programmes de collecte de donnes sur leau (invertbrs, diatomes) pour renseigner les indicateurs de qualit ;

la commande dtudes spcifi ques ou dexpertises ponctuelles en vue dapprofondir un point particulier (ex : zoom sur un territoire, connaissance dune espce) ;

des tudes mthodologiques (ex. : fragmentation des territoires, diagnostic des continuits cologiques) pour accompagner la prise en compte de nouveaux enjeux ;

la mise disposition de textes rglementaires, de listes de rfrence (ex. : la rglementation sur les espces protges, leur prsence par dpartement) ;

llaboration doutils dinformation, de synthse, dalerte (ex : inventaire des ZNIEFF, inventaire des sites dintrt gologique, soutien llaboration de catalogues et datlas) ;

la promotion de laccs, lchange et la circulation des donnes (ex : organisation rgionale des donnes naturalistes ; animation du SINP) ;

le dbat dides, la formation et la communication pour la valorisation des connaissances et la sensibilisation des partenaires lenjeu transversal de la biodiversit.

Pour aller plus loin

Le Systme dinformation sur la nature et les paysages (SINP)

A limage du systme dinformation sur leau (SIE), le SINP a pour

objectif damliorer linformation sur la nature et les paysages.

Laction porte sur lharmonisation des mthodes et des outils ainsi

que la mise en rseau des acteurs et de leurs donnes. Au niveau

rgional , la DREAL est charge danimer le rseau des adhrents et

de coordonner le recueil des informations sur les tudes et donnes

existantes. Elle mne en complment une action sur lorganisation

rgionale de laccs aux donnes naturalistes.

AVEC SES 18 108 KM2 DCRITS, LINVENTAIRE DES ZNIEFF DE PACA PRSENTE UNE COUVERTURE DEUX FOIS PLUS LEVE QUE LA MOYENNE NATIONALE.

LES ESPCES DITES INDICATRICES PERMETTENT DE QUALIFIER LTAT COLOGIQUE DES COURS DEAU. LES AGENTS DU LABORATOIRE DHYDROBIOLOGIE DE LA DREAL CONTRIBUENT AU RECUEIL ET LA DTERMINATION DES DONNES. LEUR CUMUL PERMET LE SUIVI DUN RSEAU DE CONTRLE AU TITRE DE LA DIRECTIVE CADRE SUR LEAU.

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http://www.paca.ecologie.gouv.fr/ZNIEFFhttp://www.paca.ecologie.gouv.fr/Le-portail-des-donneeshttp://www.naturefrance.fr/;/inventaire.naturefrance.frhttp://silene.cbnmed.frhttp://silene.euhttp://www.cbnmed.frhttp://www.cbn-alpin.orghttp://www.ceep.asso.frhttp://crave.free.frhttp://paca.lpo.frhttp://www.faune-paca.orghttp://www.onema.frhttp://www.eaurmc.frhttp://www.rhone-mediterranee.eaufrance.frhttp://www.arpe-paca.org

12 13

Lattractivit du territoire rgional gnre une forte pression dmographique et touristique. Au cours des quinze dernires annes, les espaces agricoles, les pturages et les espaces

naturels ouverts ont diminu au profi t des surfaces urbanises et de lextension de la fort et du maquis. Les incendies sont galement la cause de bouleversements importants. De plus, lvolution des usages de

lespace entrane davantage de pression au sein mme des espaces naturels avec de nombreux effets induits : drangement direct, surfrquentation, fermeture des milieux, augmentation des rejets polluants dans leau et lair,

sports de nature irrespectueux, confl its dusage, prlvements illicites, introduction despces invasives Ces facteurs sont les principaux responsables de la perte directe de milieux typiques mditerranens et de la biodiversit associe.

De nouveaux enjeux rvls

Ltang de Berre aux urgencesLtang de Berre est le plus grand tang sal dEurope. En moins dun sicle, ce territoire emblmatique a vu successivement

se dvelopper sur ses rives un important ple industriel essentiellement ptrochimique, exploser la population des communes

riveraines et enfi n se dverser les eaux de la Durance dtournes par EDF. La rhabilitation cologique globale de ltang est

prsent une priorit partage par lensemble des acteurs locaux.

Rat des villes et rat des champs ou La nature ordinaire

Des causesbien identifi es

uels impactsQui sme le ventQ

sur la biodiversit ?

Les cinq causes principales de rgression de la biodiversit ? latteinte directe aux milieux ; la surexploitation des ressources, la pollution de leau, de lair et du sol ; les espces envahissantes ; le changement climatique Quen est-il en PACA ?

Accs au Profi l environnemental rgional : www.paca.ecologie.gouv.fr/Evaluation

Le Groupement dintrt public pour la rhabilitation de ltang de Berre : www.etangdeberre.org

Observatoire Caulerpe : www.unice.fr/LEML/PagesStatiques/CaulStart.htm

Polmar : www.polmar.com/pollution/biologique.htm

Pour aller plus loin

Au niveau mondial, les invasions biologiques, favorises par laugmentation de la circulation des biens et des personnes, sont une cause majeure drosion de la biodiversit. Une petite fraction seulement des espces introduites dveloppe un rel comportement invasif, mais la lutte contre ces espces mobilise des moyens importants. Rentrant en comptition avec les espces locales, elles peuvent dans certains cas les supplanter totalement : la Jussie dans les zones humides, les caulerpes en milieu marin, lAmbroisie feuilles darmoise, espce allergisante, des espces dorigine horticole comme lHerbe de la pampa ou les Griffes de sorcire, la Tortue de Floride, lEcrevisse de Louisiane, le Ragondin La liste est longue et pour plusieurs dentre elles il est dj trop tard. La prise de conscience doit permettre dviter lentre de nouvelles espces invasives sur le territoire.

Montagne et sports de natureLessor et la multiplicit des sports de nature tels que randonnes,

escalade, 4X4, quad, VTT, rallyes, motocross, peuvent gravement

porter atteinte aux habitats naturels, faune et fl ore sauvages.

Dautres causes de perturbation sont moins connues. Le Ttras lyre

par exemple, qui vit sur ses rserves en hiver, partage son territoire

dhivernage avec les skieurs. Outre les chocs directs avec les cbles

de remontes mcaniques, le drangement par les randonneurs

oblige loiseau une dpense nergtique supplmentaire et rduit

sa capacit de survie.

UN MLE DE TTRAS LYRE, EN PARADE NUPTIALE SUR UNE PLACE DE CHANT.

LE GRBE COU NOIR EN PLUMAGE DHIVER : LTANG DE BERRE ABRITE EN HIVERNAGE LA PLUS GRANDE POPULATION EUROPENNE

DE CETTE ESPCE.

PAR SA VITALIT, LA JUSSIE ENVAHIT RAPIDEMENT LES MILIEUX DANS LESQUELS ELLE SINSTALLE. ELLE TOUFFE LES ESPCES EN PLACE ET MODIFIE FORTEMENT LES COSYSTMES.

LE DVELOPPEMENT DES USINES A FORTEMENT IMPACT LES PAYSAGES ET LES MILIEUX NATURELS.

La biodiversit est partout, des espaces les plus emblmatiques aux parcs dits urbains. Pour

dsigner tout ce qui nest pas exceptionnel, rare ou menac, on parle de nature ordinaire .

Mais l aussi des modifi cations profondes sont en cours. Lusage des produits phytosanitaires

a quasiment fait disparatre le Bleuet, lAdonis et autres espces messicoles. On constate

un effondrement des espces banales comme le Lapin de garenne, la Perdrix rouge

ou lAnguille. Le suivi temporel des oiseaux communs (programme STOC) est un

des indicateurs de suivi de la biodiversit. En PACA, la tendance dvolution de 74

espces communes suivies sur la priode 2001 2007, montre une baisse deffectif

pour 54 % dentre elles, notamment des espces spcialistes des milieux agricoles.

Lavnement de lre industrielle a dcupl les capacits de transformation des milieux par lHomme. une rduction importante des zones naturelles, sajoute un cloisonnement et une dgradation de la qualit des habitats restants. Les quipements hydrolectriques portent atteinte la fonctionnalit des cours deau. Les espaces naturels sont morcels par les infrastructures de transport et par lurbanisation. Cest le phnomne de fragmentation qui limite, voire supprime, les possibilits de dplacement des espces et dchanges entre les milieux.

Le rchauffement climatique laisse prvoir une extension vers le nord de la zone climatique mditerranenne ; une accentuation des amplitudes thermiques avec une volution

vers une vgtation plus xrophile ; une augmentation de la scheresse et des risques dincendies ; une modifi cation profonde des zones humides de montagne et du littoral avec une forte incidence sur les populations migratoires en premier lieu (oiseaux, poissons) et les espces les plus fragiles.

Les clairages publics, la mise en lumire des sites naturels, entranent une pollution lumineuse dont limpact sur lHomme et les animaux nocturnes est trop peu connu. Les insectes et les chauves-souris sont particulirement concerns (mortalit, surprdation, perturbation du comportement et des cycles biologiques, perturbation de la reproduction, etc.).

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14

Rserves naturelles de France : www.reserves-naturelles.org

Parcs nationaux de France : www.parcsnationaux.fr

Fdration des parcs naturels rgionaux : www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr

Rseau rgional des espaces naturels : www.renpaca.org

Le portail du rseau Natura 2000 : www.natura2000.fr

Natura 2000 en PACA : www.paca.ecologie.gouv.fr/Natura-2000

Les espces protges en PACA : www.paca.ecologie.gouv.fr/Especes-protegees

La CITES : www.cites.ecologie.gouv.fr

Les plans nationaux dactions : www.ecologie.gouv.fr/-Plans-nationaux-de-restauration-.html

Programmes LIFE : vipere-orsini.com - www.sfepm.org/LifeChiropteres/Accueil.htmwww.oiseaux-marins.org - www.puffi n-hyeres.org

Agir pour les espces patrimoniales

Pour les services chargs de lEnvironnement, laction pour la biodiversit sinscrit sous la forme daxes multi-ples, en variant les objets, les outils, et les chelles dintervention. Petite pr-sentation en 7 points den-tre

Protger et grer la biodiversit de

territoires exceptionnelsCertains territoires, de par leur valeur patrimoniale, doivent tre protgs en priorit : pour garantir un bon

tat de conservation, il faut limiter les causes de perturbations ou de dgradations, ce qui ne veut pas dire pour autant les mettre sous cloche. Il existe plusieurs modes daction mis en uvre par diffrents partenaires.

Quil soit rglementaire (parcs nationaux, rserves naturelles nationales et rgionales, sites classs), contractuel (parcs naturels rgionaux, Natura 2000) ou foncier (conservatoire du littoral, conservatoire rgional des espaces naturels, conseils

gnraux), chaque outil de protection doit tre adapt aux enjeux du territoire.

Pour aller plus loin

uelles solutions

Des outils...et des hommesQ

pour agir ?

Agir localement sur des enjeux europens Natura 2000 est un rseau de sites reprsentatifs de la biodiversit lchelle europenne. Il doit garantir la

conservation despces et dhabitats naturels reconnus pour leur intrt patrimonial, en impliquant lensemble

des acteurs lchelle locale.

En PACA, en partenariat avec les relais dpartementaux (DDAF/DDEA), la DREAL anime le rseau dont

la superfi cie recouvre 30 % du territoire. La diversit et le dynamisme de la rgion induisent une forte

responsabilit dans lobjectif de stopper rapidement la perte de biodiversit. Sont concerns des milieux

dintrt communautaire comme par exemple : garrigues, rivires mditerranennes, boulis rocheux,

pelouses steppiques ou encore herbiers de Posidonies. Sur prs de 700 communes, des crins aux les

varoises, du Rhne aux confi ns de lItalie, les collectivits locales et autres acteurs volontaires peuvent

sapproprier la gestion de leur patrimoine. Sur chaque site, ils participent llaboration concerte des documents dobjectifs (DOCOB) et

peuvent signer des contrats de gestion favorisant la prservation de la biodiversit. En 2008, un tat initial de la conservation a t ralis. Il

permettra danalyser leffet des actions mises en uvre ds 2012, o un second tat des lieux est prvu.

La protection des espces patrimoniales intervient tous les niveaux. Au niveau mondial, le commerce est une cause importante

de disparition des espces. Pour lutter contre ce phnomne, la Convention de Washington ou CITES soumet la circulation de plus de 33 000 espces lobtention de permis spcifi ques dlivrs, en France, au niveau rgional.

Au niveau national, les espces patrimoniales sont protges par la loi qui interdit de les dtruire, les transporter, les vendre, etc. Dans certains cas dutilit publique, linstruction de demandes de drogation

permet de donner ce cadre strict la souplesse ncessaire, en tenant compte de la menace relle porte lespce concerne.

Les plans nationaux dactions ou les programmes europens LIFE compltent cette approche. Ils permettent de dfi nir et mener des actions partenariales pour la conservation des habitats et des espces en prcisant les objectifs et les moyens de conservation (connaissance, gestion, communication). La DREAL coordonne 3 plans nationaux (Vipre dOrsini ; Tortue dHermann ; Ganga cata et Alouette calandre) et participe de nombreux autres.

Amliorer, organiser et partager la connaissance naturaliste La DREAL est au cur des rseaux de producteurs de connaissance. Ainsi, elle soutient et anime la mise en forme des donnes pour faciliter leur diffusion. Elle est galement charge de fournir les donnes environnementales du porter connaissance de ltat. On trouve sur le site Internet www.paca.ecologie.gouv.fr toutes les donnes disponibles, sous forme cartographique (outil CARMEN) ou organises par commune (base communale), dont certaines sont en tlchargement.

15

Le plan national dactions pour la Tortue dHermann La Tortue dHermann, un des reptiles les plus menacs lchelle

europenne, ne subsiste en France quen effectifs rduits dans le

Var et en Corse. La situation du noyau provenal continue de

se dgrader. La tortue occupe des territoires trs convoits et

menacs - urbanisation, incendies de forts, abandon des

pratiques traditionnelles et souffre galement de ramassages

illicites. Le Conservatoire rgional des espaces naturels

(CREN) coordonne un plan national dactions qui associe les

partenaires et dfi nit les mesures urgentes engager.

La rserve naturelle nationale de la Plaine des Maures Mares et ruisseaux temporaires alternant avec des dalles rocheuses, imbriqus dans

des espaces boiss et cultivs : cette mosaque de milieux est typique de la Plaine

des Maures. Elle abrite plus de 1000 espces fl oristiques, 149 espces doiseaux,

16 espces de chauves-souris, 7 espces damphibiens, 15 espces de reptiles. Un

des derniers refuges de la Tortue dHermann en Provence cristalline (cf. page 19)

est dsormais protg par une rserve naturelle nationale de prs de 53 km2.

lchelle dun grand massif : quand les protections au titre du paysage et de la nature se rejoignentSite class depuis 1983 sur une superfi cie de 65 km2 et labellis grand site de

France en 2004, la montagne Sainte-Victoire relve dune gestion globale

qui associe prservation du paysage et du patrimoine naturel, prvention du

risque incendie et accueil du public. Cette action est anime par un syndicat

mixte dans le cadre dune opration grand site et de Natura 2000. Une

rserve naturelle nationale, gre par le conseil gnral, protge les gisements

dufs de dinosaures.

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http://www.reserves-naturelles.orghttp://www.parcsnationaux.frhttp://www.parcs-naturels-regionaux.tm.frhttp://www.renpaca.orghttp://www.natura2000.frhttp://www.paca.ecologie.gouv.fr/Natura-2000http://www.paca.ecologie.gouv.fr/Especes-protegeeshttp://www.cites.ecologie.gouv.frhttp://www.ecologie.gouv.fr/-Plans-nationaux-de-restauration-.htmlhttp://vipere-orsini.comhttp://www.sfepm.org/LifeChiropteres/Accueil.htmhttp://www.oiseaux-marins.orghttp://www.puffi n-hyeres.org

16 17

Accompagner les matres douvrage

Prendre en compte la biodiversit dans la politique de leau et les milieux marins

Prendre en compte la biodiversit dans lamnagement du territoireCes dernires annes, la consommation des sols par lurbanisation a connu une progression quatre fois plus rapide que la croissance dmographique. Lvaluation environnementale de la planifi cation territoriale, travers les SCOT ou les PLU, vise modifi er en profondeur ces modes de dveloppement spontans et destructeurs. Un projet de territoire doit tre pens en tenant compte de la gestion conome des sols, de la prservation des paysages, de la biodiversit ou de la ressource en eau mais aussi de la matrise des dplacements motoriss ou des consommations dnergie.

Concilier amnagement et nature en CrauUn cas concret de mesure compensatoire : en 2005, deux matres douvrage, deux projets de pipelines dintrt public majeur, une problmatique

commune : traverser la Crau en limitant les impacts sur le coussoul, cette

formation steppique de forte valeur biologique. Le moyen ? Se coordonner

et jumeler les infrastructures en appliquant les principes suivants :

viter au maximum le coussoul par un trac appropri ; limiter les impacts par des travaux simultans et une rduction de la

bande de travail ;

Compenser les impacts rsiduels par lachat dune parcelle de coussoul qui sera gre comme la rserve nationale de Crau.

Une opration pilote exprimentale : au cur de la Crau, la CDC-Biodiversit (Caisse des dpts et consignations) fi nance des travaux de

rhabilitation dun verger industriel, pour la mise en place dune rserve

dactifs naturels , valorisable au titre de la compensation.

Un plan pour la DuranceLa Durance est un corridor cologique majeur dans la rgion PACA. Elle est

galement fortement amnage : avec le Verdon, affl uent principal, elle

assure une grande part des besoins rgionaux (65 % de leau potable, 80 %

des besoins agricoles, 90 % des besoins de lindustrie). Le plan Durance, tabli

en concertation, vise un partage quitable de la ressource en eau, entre les

usages tablis (hydrolectricit, eau agricole, industrielle ou urbaine), les usages

mergents (prvention des inondations, tourisme)

et la restauration cologique des milieux

naturels.

Gestion cologique du grand port maritime de MarseilleLa zone industrialo-portuaire comporte des espaces naturels sur 80% de sa surface,

souvent de grande valeur cologique (zones humides, steppiques ou sales, milieux

dunaires et agricoles). Encadres par un plan de gestion, des actions sont en cours sur la

couronne verte : lutte contre les espces envahissantes, connaissance et protection

des espces patrimoniales, concertation avec les usagers.

Dans la zone dite amnageable , la richesse biologique doit galement tre prise en

compte. Un comit technique biodiversit runit les acteurs locaux et accompagne

les amnageurs dans leurs obligations rglementaires.

Trame verte et trame bleueActe par le Grenelle de lenvironnement,

la trame verte et bleue prvoit le maintien

ou la reconstitution dun maillage

cohrent et continu despaces naturels

ou peu artifi cialiss. Ce rseau est

fondamental pour :

assurer la fonctionnalit des cosystmes ;

permettre la circulation des espces (migration, accomplissement des

cycles biologiques, dispersion) ;

maintenir le brassage gntique entre individus et populations.

Adosse aux documents de

planifi cation, la trame verte et bleue

sera labore en partenariat avec

les collectivits territoriales. La DREAL

en prpare la dfi nition et la mise en

uvre par llaboration et la diffusion

de mthodes.

Les mesures compensatoires

Le gnie cologique

viter, rduire, compenser : tout projet se doit

de minimiser les impacts et ne conduire quen

dernier recours la mise en uvre de mesures

compensatoires. Celles-ci doivent permettre dassurer

un bilan neutre (voire positif) pour la biodiversit, tre

ralistes et prennes. Un panel de mesures peut ainsi

tre mis en uvre : acquisitions foncires, rtrocessions,

gnie cologique, protection. Dans le cadre de

linstruction administrative, les projets font lobjet dun

examen attentif par les services de ltat en charge

de lautorit environnementale.

Des actions adaptes la restauration des cosystmes permettent,

sous certaines conditions, damliorer la biodiversit, notamment en

favorisant la restauration des milieux. Ainsi diffrentes techniques de

gnie cologique, encadres par des spcialistes, sont appliques sur

les sites de carrires : reconstitution des sols ; vgtalisation favorable

la diversit biologique ; crations dhabitats pour la faune (falaises

rapaces, mares batraciens). Un suivi cologique permet

dvaluer leffi cacit des ralisations.

Accs aux tudes DREAL : www.paca.ecologie.gouv.fr

/Trames-vertes-et-bleues

/Carrieres

/-Lignes-electriques-et-avifaune-

/Mesures-compensatoires

Charte environnement des industries de carrires : www.unicem.fr/?IDINFO=74332_74344

Grand Port Maritime de Marseille : www.marseille-port.fr/brochures/environnement/environnement_

rapport_annuel2006.pdf

Portail des donnes sur leau : www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr

Rseau des gestionnaires de milieux aquatiques : www.rrgma-paca.org

Syndicat mixte damnagement de la valle de la Durance : www.smavd.org

Pour aller plus loinLa DREAL participe au processus dlaboration, dapprobation et de suivi des projets damnagement, en vue dassurer la prise en compte de lenvironnement par une valuation en continu : portage et hirarchisation des enjeux cologiques, respect du droit, pertinence des mthodologies, participation la concertation, instruction des demandes de drogation pour la destruction despces protges sont autant doccasions daccompagner les matres douvrages dans lamlioration de leurs projets. Pour faire le point sur une actualit de lenvironnement toujours en mouvement, diffuser les mthodologies et faire progresser la qualit des tudes, la DREAL anime des rencontres annuelles avec les matres douvrages et les bureaux dtudes et produit des outils et des guides mthodologiques usage pratique.

Le Schma directeur damnagement et de gestion des eaux (SDAGE) Rhne-Mditerrane, document de planifi cation de rfrence dans le domaine de leau, est loutil local de mise en uvre de la Directive cadre europenne sur leau. Celle-ci engage les tats membres dans un objectif ambitieux de reconqute de la qualit de leau et des milieux aquatiques : latteinte du bon tat en 2015. Lvaluation de ltat des eaux sappuie sur des indicateurs biologiques comme les poissons, les vgtaux, les invertbrs benthiques. Pour prserver ou rtablir les fonctionnalits naturelles des milieux, les actions portent sur la morphologie, la prservation des zones humides, lintgration de la gestion des espces dans les politiques de gestion de leau. Des stratgies spcifi ques concernent les milieux marins et lagunaires.

La DREAL participe au processus dlaboration, dapprobation et de suivi des projets damnagement, en vue dassurer la prise en compte de lenvironnement par une valuation en continu : portage et hirarchisation des enjeux cologiques, respect du droit, pertinence des mthodologies, participation la concertation, instruction des demandes de drogation pour la destruction despces protges sont autant doccasions daccompagner les matres douvrages dans lamlioration de leurs projets. Pour faire le point sur une actualit de lenvironnement toujours en mouvement, diffuser les mthodologies et faire progresser la qualit des tudes, la DREAL anime des rencontres annuelles avec les matres douvrages et les bureaux dtudes et produit des outils et des guides mthodologiques usage pratique.GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA RALISATION

DTUDE DIMPACTS DE CARRIRES.

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http://www.paca.ecologie.gouv.fr/Trames-vertes-et-bleueshttp://www.paca.ecologie.gouv.fr/Carriereshttp://www.paca.ecologie.gouv.fr/-Lignes-electriques-et-avifaune-http://www.paca.ecologie.gouv.fr/Mesures-compensatoireshttp://www.unicem.fr/?IDINFO=74332_74344http://www.marseille-port.fr/brochures/environnement/environnement_rapport_annuel2006.pdfhttp://www.rhone-mediterranee.eaufrance.frhttp://www.rrgma-paca.orghttp://www.smavd.org

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Nombre despces menaces de disparition (*)Nbre despces

menaces (*) de France mtropolitaine

% du nombre total despces

evalues

Nbre despces menaces (*)

prsentes en PACAFlore suprieure 486 10 % 184

Mammifres 11 10 % 7

Oiseaux nicheurs 73 26 % 63 dont 44 nicheurs

Amphibiens 7 21 % 4

Reptiles 7 19 % 5

(*) LISTE ROUGE DES ESPCES MENAES EN FRANCE. CATGORIES RETENUES : CR (EN DANGER CRITIQUE DEXTINCTION) ; EN (EN DANGER) ; VU (VULNRABLE).

Rgion biogographique ?

n Hot Spot de

Quelques represUbiodiversit

Des hautes cimes alpines culminant plus de 4000 m dans la barre des crins, au littoral camarguais, la rgion connat des situations extrmes. La varit de reliefs, de climats et de substrats constituent les facteurs explicatifs majeurs de la diversit des milieux naturels de la rgion.

Espce endmique ?

Une espce est qualifi e dendmique lorsque sa rpartition est strictement infode une aire biogographique donne (la

zone mditerranenne par exemple), un territoire ou un milieu donn (une valle, un bassin versant). Exemples : lArmoise de

Molinier, endmique du centre-Var, la Doradille de Jahandier, connue des seules gorges du Verdon, la Sabline de Provence sur les

collines calcaires entre Marseille et Toulon ou pour la faune, lApron, endmique du bassin du Rhne, le Phyllodactyle, endmique

des les mditerranennes

Cest une rgion gographique et climatique qui prsente des conditions

cologiques relativement homognes avec des caractristiques communes.

LUnion europenne compte neuf rgions biogographiques dont quatre sont prsentes

en France : alpine ; atlantique ; continentale ; mditerranenne. Deux dentre elles sont

reprsentes en rgion PACA, les rgions biogographiques alpine et mditerranenne.

Donnes rgionales : www.paca.ecologie.gouv.fr/Donnees-regionales

Listes rouges : inpn.mnhn.fr/inpn/fr/conservation/LR/index.htm

Inventaire national du patrimoine naturel : inpn.mnhn.fr/isb/index.jsp

Pour aller plus loin

Faune / Flore : nombre despces connues (*)

France mtropolitaine Rgion PACA

Plantes fl eur 6 000 4 700

Mammifres 143 100

Oiseaux nicheurs 275 237

Reptiles 38 27

Amphibiens 38 19

Insectes 34 600 15 20 000

UN HOT SPOT DE BIODIVERSIT : LE BASSIN MDITERRANEN FIGURE PARMI LES 34 POINTS CHAUDS DE FORTE CONCENTRATION DE LA BIODIVERSIT IDENTIFIS AU NIVEAU MONDIAL.

Les territoires protgs et/ou labellissRgion PACA France mtropolitaine

Nombre Surface (km2) % du territoire Nombre Surface (km2) % du territoireParcs nationaux 3 4 007 13 % 6 12 617 2,3 %

Rserves naturelles nationales 12 304 0,96 % 147 2 525 0,45 %

Arrts de protection de biotope 43 259 0,82 % 645 1 307 0,2 %

Rserves de biosphre 3 3 804 12 % 8 5 018 0,9 %

Sites classs 219 1 301 4 % 2 648 8 040 1,5 %

Parcs naturels rgionaux 5 5 563 18 % 43 68 914 12,5 %

Proprits du Conservatoire du littoral 72 284 0,9 % 463 750 0,1 %

Linventaire des ZNIEFF

Rgion PACA FrancemtropolitaineNbre de zones terrestres 828 15 753Surface 17 186 km2 145 817 km2

% surface totale 54 % 27 %

% communes concernes 96 % nc

Nbre de zones marines 100 ncSurface 922 km2 nc

SOURCES DREAL / MEEDDM / MNHN.

(*) CES CHIFFRES INDIQUENT UN ORDRE DE GRANDEUR. ILS PRSENTENT DES VARIATIONS SELON LES SOURCES ET LES CRITRES RETENUS.

(*) LE RSEAU NATURA 2000 MARIN EST EN COURS DE CONSTITUTION.

Le rseau Natura 2000 terrestre (*)

Rgion PACA FrancemtropolitaineSurface 9 693 km2 68 200 km2

% surface totale 31 % 12,5 %

% communes concernes 72 % 23 %

Nombre de sites 126 1 705dont Directive Habitats (ZSC) 94 1 334

dont Directive Oiseaux (ZPS) 32 371

Nbre dhabitats de la directive prsents 112 132

Nbre doiseaux de la directive prsents (annexe I) 103 117

DIR

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Alpes du Sud et sommets alpins

Haute Provence ou moyen pays

Basse Provence ou collines provenales

Provence cristalline

Zones littorales et plaines provenales

Limite entre les zones biogographiques mditerranenne et alpine

Limites dpartementales

http://www.paca.ecologie.gouv.fr/Donnees-regionaleshttp://inpn.mnhn.fr/inpn/fr/conservation/LR/index.htmhttp://inpn.mnhn.fr/isb/index.jsp

http://www.biotope.frhttp://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/mailto:sbep.dreal@developpement-durable.gouv.fr