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>>> ÉDITO Une nouvelle organisation pour la BU Logistique Événement P. 2 Une nouvelle organisation pour la BU Logistique Actus PP. 3-7 Les nouvelles du groupe, des filiales, des hommes… AREVAway P. 8 Améliorer nos performances environnementales Dossier PP. 9-11 Les résultats et plans d’actions de l’Enquête d’Opinion Salariés Métier P. 12 Sécurisation des transports L a croissance attendue des marchés nucléaires fait émerger de nouveaux enjeux stratégiques que la BU-L ne peut ignorer. Cette renaissance va se manifester sur des territoires connus de longue date mais aussi avec de nouveaux acteurs dans un secteur définitivement mondialisé. Elle va aller de pair avec une intensification de la concurrence à l’échelon internatio- nal. Elle s’accompagnera d’une différenciation croissante des marchés et d’un besoin accru de sécurisation d’une activité fondamentale pour l’approvisionnement du secteur. Dans ce contexte, et au vu de récents événements touchant directement la BU-L (émergence de concurrents agressifs, res- ponsabilité réaffirmée dans la sécurisation des transports du groupe AREVA…), la Direction Générale a lancé une réflexion sur l’organisation de la BU Logistique. Au terme de cette analyse, il est apparu que la nouvelle organisation doit : définir clairement les responsabilités de chacun dans la B.U. permettre anticipation, pro-activité et réactivité dans nos affaires, capitaliser sur notre expérience en matière de sécurisa- tion des transports. La création d’une Direction de la Sécurisation des Transports, Sûreté, Sécurité, Santé, et le soutien étendu des fonctions Corporate à l’ensemble des entités de la BU-L concrétisent cette volonté, l’organisation TN International en « Business Lines » aussi. Notre nouvelle organisation n’a de sens que si elle est au service d’une ambition, celle de rester numéro 1 mondial du transport et de l’entreposage, et que si elle est comprise et portée par tous dans notre Business Unit. La Direction Générale compte sur chacun de vous. Jean-Luc Andrieux Directeur de la BU Logistique 1 3 # Le magazine de la BU Logistique LOGISTICS LOGISTICS Août 2007

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Août 2007.

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>>> ÉDITO

Une nouvelle organisation pour la BU Logistique

Événement P. 2Une nouvelle organisation pour la BU Logistique

Actus PP. 3-7Les nouvelles du groupe, des filiales, des hommes…

AREVAway P. 8Améliorer nos performancesenvironnementales

Dossier PP. 9-11Les résultats et plans d’actions de l’Enquête d’Opinion Salariés

Métier P. 12Sécurisation des transports

La croissance attendue des marchés nucléaires fait émerger de nouveaux enjeux stratégiques que laBU-L ne peut ignorer.

Cette renaissance va se manifester sur des territoires connusde longue date mais aussi avec de nouveaux acteurs dans unsecteur définitivement mondialisé. Elle va aller de pair avec une intensification de la concurrence à l’échelon internatio-nal. Elle s’accompagnera d’une différenciation croissante des marchés et d’un besoin accru de sécurisation d’une activitéfondamentale pour l’approvisionnement du secteur.Dans ce contexte, et au vu de récents événements touchantdirectement la BU-L (émergence de concurrents agressifs, res-ponsabilité réaffirmée dans la sécurisation des transports dugroupe AREVA…), la Direction Générale a lancé une réflexionsur l’organisation de la BU Logistique. Au terme de cette analyse, il est apparu que la nouvelle organisation doit :● définir clairement les responsabilités de chacun dans la B.U.

● permettre anticipation, pro-activité et réactivité dans nosaffaires,

● capitaliser sur notre expérience en matière de sécurisa-tion des transports.

La création d’une Direction de la Sécurisation des Transports,Sûreté, Sécurité, Santé, et le soutien étendu des fonctionsCorporate à l’ensemble des entités de la BU-L concrétisentcette volonté, l’organisation TN International en « BusinessLines » aussi.Notre nouvelle organisation n’a de sens que si elle est au service d’une ambition, celle de rester numéro 1 mondial du transport et de l’entreposage, et que si elle est comprise et portée par tous dans notre Business Unit. La Direction Générale compte sur chacun de vous.

Jean-Luc AndrieuxDirecteur de la BU Logistique

1 3#

Le magazine de la BU LogistiqueLOGISTICSLOGISTICS A

t 20

07

Suite au memorandum de la Présidentedu groupe AREVA du 16 mars 2006,il a été décidé de confier à la Business

Unit Logistique l’ensemble des transportsde matières nucléaires et de matériels conta-minés pouvant faire courir un risque spéci-fique au groupe AREVA. Anne Lauvergeon

demande alors à la BU-L « de proposer auxdifférentes BU d’AREVA un service adaptéà leur besoin permettant de garantir à chacune d’elle l’application des chartes etdirectives du groupe relatives à la sûreté etla sécurité dans le domaine des transports. » Les missions de la BU-L se résument selonles trois axes suivants :● Maîtriser l’exécution des transports des matiè-

res et matériels radioactifs ou nucléaires dugroupe AREVA,

● Réaliser des transports pour des clients oudes fournisseurs du groupe et pour d’autresexploitants,

● Fournir des dispositifs d’entreposage àl’échelle mondiale pour les clients électriciensdu groupe AREVA.

Anticipation, synergie et innovation, les maîtres-motsCette nouvelle organisation doit permettre depositionner la BU-L au sein du groupe AREVA.Une plus forte synergie entre les entités de la BU-L est alors attendue. Une plus granderéactivité vers les clients, avec une offre pro-duit plus innovante face à une concurrence quis’intensifie, doit apparaître. Pour gagner en pro-activité et anticiper lesbesoins de ces clients, davantage d’autono-mie est laissée aux entités opérationnelles.

Les modèles d’organisation de la BU-L et de TN InternationalAu niveau de la BU-L, les missions transversesque sont la « Stratégie et l’Innovation », le« Commercial et Marketing » et les « FonctionsCorporate » sont donc renforcées. La BU-L a également une représentation locale enFrance avec toutes les parties prenantes etpour recevoir toutes ses entités.De façon simultanée et cohérente avec les missions et objectifs de la BU-L,TN International évolue donc vers une organisation en quatre Business Lines(Traitement/Recyclage/ Entreposage/Amont & Réacteurs de Recherche) pour assurer un meilleur équilibre entre orientations tech-niques et commerciales. Celles-ci auront les ressources nécessaires pour assurer les projets. Une Direction Technique, pour garder l’expertise Métiers en transverse, réalisera les autres services partagés tels que les calculs, bureau d’études, assistance techni-que et essais. Les fonctions Corporate serontcommunes à celles de la BU-L.L’ensemble de l’organisation sera opération-nelle en septembre 2007.

LOGISTICS – Août 2007

2 Événement

CARN

ET NOUVEAUX ARRIVANTS> TN INTERNATIONAL : Richard Berthoux, Sophie Bouyer, Julie Clavier, Arnaud Deknudt, Célia Delpeyroux, CélineFontanet, Samira Gadouchi, Florian Galizzi, Lucile Hubert,Christophe Koenig, Julien Laborde, Sarah Le Breton,François-Guillaume Le Mee, Pierre-Antoine Maillard, Josiane Moreton, Fabien Perrin, Nathalie Rennesson, Claire Ruppel, Donat Sicuranza.

> LMC : Catherine Esvan, Julien Jean, Catherine Langevin,Sandrine Laronche, Bernard Lefaix, Benjamin Michard, Thierry Toulzac.> MAINCO : Sophie Allouin, Frédéric Barbe, David Benyakar,Véronique Bosquet, Smail Bougrine, Florent Capolino, Cécile Chambron, Stéphane Delepaut, David Desmares,Richard Gobin, Gaëtan Gole, Nicolas Karsenty,

DIRECTIONSÉCURISATION DES TRANSPORTS

SÛRETÉ, SÉCURITÉ, SANTÉDaniel CHANSON

SSééccuurriissaattiioonn ddeess TTrraannssppoorrttssAdjoints : Pascal CHOLLET

et Éric GUERELSSûûrreettéé--SSééccuurriittéé--SSaannttéé

Adjoint : Pierre MALESYS

REPRÉSENTATION BU-L FRANCEBBUU--LL NNoorrdd--OOuueesstt :: François HARARIBBUU--LL SSuudd--EEsstt :: Christine GEORGES

FILIALESTTNN IInntteerrnnaattiioonnaall ((FFrraannccee)) TTrraannssnnuucclleeaarr IInncc.. ((UUSSAA))

PPaacckkaaggiinngg TTeecchhnnoollooggyy IInncc.. ((UUSSAA))TTrraannssnnuucclleeaarr LLttdd.. ((JJaappoonn))

LLMMCC SSAA ((FFrraannccee))MMaaiinnccoo SSAA ((FFrraannccee))

DDIIRREECCTTIIOONN SSTTRRAATTÉÉGGIIEE EETT IINNNNOOVVAATTIIOONNTarik CHOHO

DDIIRREECCTTIIOONN CCOOMMMMEERRCCIIAALLEE EETT MMAARRKKEETTIINNGGFrédéric PATALAGOÏTY

DDIIRREECCTTIIOONN QQUUAALLIITTÉÉDaniel LACROIX

DDIIRREECCTTIIOONN FFIINNAANNCCIIÈÈRREEChristine RAJCA

DDIIRREECCTTIIOONN RREESSSSOOUURRCCEESS HHUUMMAAIINNEESSGaëtan MILIN

MMIISSSSIIOONN OORRGGAANNIISSAATTIIOONN PPRROOJJEETTSSMarc LEBRUN

DDÉÉPPAARRTTEEMMEENNTTSS CCOORRPPOORRAATTEEAAcchhaattss :: Isabelle SCHMIDT

CCoommmmuunniiccaattiioonn :: Michel HARTENSTEINJJuurriiddiiqquuee :: Éric LINQUETTE

SSyyssttèèmmeess dd’’IInnffoorrmmaattiioonn :: Georges BOUVIER

La Nouvelle Organisation BU-L

>>> NOUVELLE ORGANISATION

La BU Logistique se repositionnePlus que jamais, la BU-L sepositionne comme l’acteur deréférence du groupe AREVA pourles transports. Ses principalesmissions sont d’en assurerl’exécution et la sécurisation.

DDIIRREECCTTIIOONN BBUU LLOOGGIISSTTIIQQUUEEJean-Luc ANDRIEUX

Adjoints : Olivier KONIRSCH et Tarik CHOHO

En mars 2007, TN International a signé son premier contrat avec un client coréen, l’Industry Academic Foundation Kyung Hee University(qui utilise en support Kaeri pour le suivi du projet) pour une étude de transport de combustibles usés de type PWR.

Août 2007 – LOGISTICS

3

Charles Molin, Nicola Panariello, Nabil Portrat, Jean-Pascal Raymond, Cyril Roussel, Pierrick Ruiz, Richard Scaini, Jean-Philippe Smaili, Samir Titraoui.

NAISSANCES> TN INTERNATIONAL : Maxime Ducloy-Agez, Hortense Garcia, Hugo Gomez, Félicien Grandhomme,Eliott Grisolano, Juliette Laval, Axel Mercier, BaptisteReynaud, Romane Samson, Candice Stachetti.> LMC : Lola Folliot, Allan Rouland. > MAINCO : Alexine Alonet-Beck, Kylian et Enzo Delfosse, Jeanne Desmares, Loan Smaili.

2 Actus

Le contrat pour le transport et le traitement de 235 tonnes decombustibles nucléaires usés a été signé le 27 avril dernier entreAREVA et SOGIN. Ce contrat, en groupement entre la BU-T etTN International, est l’aboutissement de longues négociationscommerciales entamées mi-2004. Place à présent à la réalisation.

>>> ITALIE

Un contrat de traitement entre AREVA et SOGIN

L ’objectif de l’étude est de proposer un outilsimple de calcul permettant au client d’esti-mer les coûts des transports des combusti-

bles usés en Corée et d’identifier les variablespertinentes pour ce chiffrage.Pour limiter le domaine d’étude, la centrale deYuongGwang a été sélectionnée par Kaeri, la société chargée du suivi du projet, pour représenterles quatre sites coréens. Située sur la côte ouestde la Corée, elle compte six réacteurs. Les embal-lages à développer seront transportés par bateaujusqu’au site d’entreposage puis, par route, vers

le site de stockage. Ces transports s’étaleraient sur vingt-cinq ans sur la base d’une évacuation annuelle de 200tML. Le projet piloté par DPRPavec l’aide de DI/DEX et des Études a démarré finmars et se terminera mi-septembre 2007. Deux re-présentants du client séjourneront pendant quelques jours en septembre dans les locaux deTN International afin de travailler en collaborationavec l’équipe projet sur l’élaboration de l’outil dechiffrage. L’enjeu : satisfaire le client en qualité etdélais afin qu’il confirme ses intentions de passerune seconde commande pour 2008.

MOBILITEINTERNATIONALESandra Revello a rejoint Transnuclear Inc en juillet et Morgan Corric rejoint AREVA Japan en septembre.Bonne chance à tous les deux dans leur nouvellefonction !

Carte situant les sites nucléaires enCorée du Sud

Une signature symboliqueCe contrat de traitement était précédemmentdétenu par la concurrence anglaise. Pour JeanPaschal, Chef de projet Transports européens,« l’une des clés de cette réussite est notre anticipation. » « Ce contrat présente un aspectsymbolique très fort », ajoute Yves Solignac,Responsable Clientèle Europe, car « c’est lepremier nouveau client pour le transport et le

traitement depuis de nombreuses années.Un 1er signe visible d’un renouveau quel’on pressent pour notre activité. »

Un challenge sur 64 moisSur une première période de trois ans, unegrande partie des combustibles usés seratransportée en soixante colis TN 17/2 depuisla centrale italienne Caorso vers La Hague.Ces évacuations doivent commencer avantfin 2007. Le solde nécessitera, pour assurerune compatibilité avec les capacités de levagedes sites du Piémont, le développement dedeux emballages baptisés TN 117 TG.Dans quelques années, d’autres prestationsassociées au retour des déchets tels queles CSD-V (déchets vitrifiés) pourront êtreproposées à notre client italien.

Young Gwang1, 2, 3, 4, 5, 6

• Séoul

Emballage

TN 117 TG

>>> CORÉE DU SUD

Les transports de combustibles usés à l’étude

Jean Paschal, Chef

de projet et Yves Solignac,

Responsable Clientèle Europe

LOGISTICS – Août 2007

DE NOUVEAUX LOCAUX POUR LMC> Le 26 juin dernier a eu lieu l’inauguration des nouveauxlocaux du siège de LMC. La décision de s’installer à Valognesa été prise en 2005 et permet de rationaliser les activités. « Il était important de se rapprocher de l’exploitation duterminal ferroviaire de Valognes duquel beaucoup detransports partent », nous explique Claude Chauvin, leDirecteur d’Établissement de LMC Nord-Ouest.

4 ACTUS>>> MARCOULE

PALOMA, la future plateforme unique

C ette création répond aux objectifs suivants :

• Augmenter la surface d’exploitation pourLMC, une question de sécurité.

• Sortir des zones inondables. • Faciliter les activités au sein de la BU-L.• Transférer les bâtiments modulaires deChusclan à la BU Recyclage/Melox.

Vont être construits un bâtiment de 2 400 m2

sur deux niveaux et un atelier d’environ 500 m2.Une zone de stationnement, séparée en deux,est aussi prévue pour les véhicules légerset les poids lourds (pour quarante tracteurset cinquante remorques).Ultérieurement, d’autres extensions serontéventuellement possibles.

U nique dans le parc d’emballages TN International pour son systèmede bridage et son exploitation sous

eau, le panier AA400 qui équipe les MX8 estcomposé de tronçons aluminium moulés etd’un ensemble de plus de 20 000 piècesmécaniques et 96 vérins pneumatiques »,nous explique Gwenaël Mauras, Chef de projet. « En 2006, nous avons conseillé àEDF de modifier son mode opératoire deréception et d’évoluer vers un déchargementà sec. L’opération actuelle représente vingtpostes de travail et génère une problémati-

que liée à la contamination des eaux de piscine, alors qu’une réception par voie sèchepeut se faire en trois postes. Des représen-tants EDF ont pu le constater par eux-mêmes,lors de livraisons de MOX en Allemagne et en Suisse par MX6. Aujourd’hui,ce projet est validé par le Direc-toire de Gestion des Cœursd’EDF et un essai têtede série est prévuen janvier 2008avec les moyensactuels. »

Un intérêt économique et écologiqueL’étude comparative, menée par Ylan Toubol,établit que la meilleure solution technico-économique consiste à conserver les corpset moyens roulants du MX8 et de remplacerle panier AA400 par un nouveau type avec un système de bridage simplifié. Ce conceptde nouveau panier pour le MX8 répondraitaux objectifs de la BU-L, en éco-conception etdéveloppement durable, tout en présentantun véritable intérêt économique pour les sitesexploitants MELOX et les CNPE EDF, tant lestemps d’exploitation seront optimisés.

Lancé il y a un an et demi, le projet PALOMA – Plateforme AREVA Logistique de Marcoule –voit aujourd’hui le jour. Les établissements LMC et TN International Sud-Est de la BU-L vontêtre regroupés sur une plateforme unique sur la zone sud du site de Marcoule.

Dates à venirFin juillet 2007 : dépôt du permis de construireFin 2007 : démarrage des travauxFin 2008 : emménagement

«

L’emballage MX8 – successeur du FS69 pour le transport de MOX frais vers les Centrales EDF900 MW, conçu pour répondre aux exigences de l’AIEA 96, devrait connaître des améliorations.

>>> MX8

Évolutions en perspective

Concept de nouveau

panier pour le MX8

Août 2007 – LOGISTICS

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RENCONTRES AVEC LA DIRECTION DE LA BU LOGISTIQUE> Depuis septembre 2006, plu-sieurs rencontres ont eu lieu entrela Direction Générale, Jean-LucAndrieux accompagné de TarikChoho, Bernard Monot et GaëtanMilin, et les départements et ser-vices de notre Business Unit. Elles

leur permettent de se présenter,de décrire leurs activités et leursattentes.

Ces rencontres sont aussi pour la Direction Générale l’occasiond’être à l’écoute des collabora-

teurs, de répondre à leurs ques-tions et de mieux appréhenderl’ambiance interne.

Ces échanges ont l ieu dans un esprit constructif, animé parl ’ambition de constituer des

é q u i p e s q u i g a g n e n t . D a n s la même optique, les déjeunersrassemblent plus largement la D i rect ion et des sa lar iés de diverses fi l iales, origines et métiers pour des échangesouverts.

Actus>>> DÉCHETS VITRIFIÉS

L’heure du retourau Japon et en Belgique

E ntre 2000 et avril 2007, quatorzetransports avec l’emballage TN 28VT-805 se sont déroulés vers la

Belgique. 390 CSD-V (Conteneurs Standardde Déchets Vitrifiés) ont ainsi été retour-nés par route et rail au site d’entreposage dedéchets de Dessel. Quant au Japon, entre1995 et 2007, il y a eu douze transportspour retourner 1 310 CSD-V avec une flottede douze TN 28 VT, financée par les dix élec-triciens japonais, agréée en France et auJapon. Les emballages ont été acheminésde La Hague au port de Cherbourg, avantd’être chargés dans les cales des naviresPNTL pour faire route vers le port japonaisde Mutsu Ogawara. Ils ont ensuite été trans-férés vers la zone d’entreposage de l’usinede Rokkasho-Mura.

Un grand merci à toutes les équipes !« Ces projets très complexes sont aussitrès vivants. Ils impliquent beaucoup d’ac-teurs et beaucoup d’imprévus surviennent »,nous explique Nathalie Allimann, coordina-trice du projet pour la Belgique. Les équipesde la direction Nord-Ouest ont dû faire faceà des contraintes fréquentes sur ce typed’activité : décalage de planning dû aux élec-tions, à des manifestations locales ou à desdécisions politiques. « Je tiens à tirer monchapeau à l’équipe de commissionnementpour leur très forte réactivité ! »Hélène Deniau, coordinatrice du projet

pour le Japon, nous précise que « les trans-ports jusqu’au port de Mutsu Ogawara ontnécessité une coordination sans faille entreles nombreuses parties prenantes, depuisAREVA NC en tant qu’expéditeur jusqu’àJNFL et les dix électriciens en tant quedestinataires. Ils se sont tous déroulésdans le respect des réglementations envigueur grâce au travail des équipes de laBU-L à tous les stades de la préparationdont notamment LMC et chez TN Interna-tional, DI pour l’obtention des agréments,DNO pour la maintenance, le commission-

nement, la préparation des opérations avecles autorités locales, REC pour la PublicAcceptance et DPRP. »

Et ensuite ?Le transport des déchets compactés actuel-lement entreposés à sec à La Haguedémarrera vers la Belgique en 2009 et versle Japon, à l’horizon 2013-2014. Ils serontréalisés avec les emballages TN 24-DH et TN 843. Les équipes se préparent d’oreset déjà avec les clients et AREVA NC pources retours de déchets.

Les derniers retours de déchetsvitrifiés vers la Belgique et le Japon, issus du traitementde combustibles usés réalisésà La Hague, sont achevés.

De haut en bas, Nathalie Allimann, coordinatrice du projet pour la Belgique et Hélène Deniau,coordinatrice du projet pour le Japon.À droite : les déchets vitrifiés sont acheminés vers Cherbourg, d’où ils sont embarqués pour le Japon.

LOGISTICS – Août 2007

> Le développement des affaires de laBU-L à l’international doit s’accompa-gner d’une meilleure connaissance desdifférences culturelles parfois sourced’incompréhension. Plusieurs séminai-res de sensibilisation se sont déroulés

de mars à fin juin sur la thématique « Comment travailler avec d’autres cultures ? ». Ainsi, le premier eut lieu aux États-Unis avec un regard sur les Français. D’autres sessions, dans le Sud et à Saint-Quentin, ont porté sur

le travail avec les Japonais ou avec les Allemands. Un excellent moyen dedévelopper une culture BU-L, tout enapprenant sur les habitudes de travaildes uns et des autres ! Très utile égale-ment pour travailler plus efficacement.

CULTURE BU-L : L’ART DE TRAVAILLER ENSEMBLE

6 Actus

C et objectif repose surtrois axes d’amélioration.Tout d’abord, sur l’impli-

cation de tous en interne, ducadre dirigeant jusqu’au jeuneembauché, avec la participationdes clients et fournisseurs.« Nous n’avons pas hésité àcontacter le CEA de Cadarachepour modifier des conditions dedéchargement qui présentaientune menace pour les conduc-teurs LMC », nous explique

François Harari, Directeur GénéralDélégué de LMC, qui assurel’animation de la politique Sécu-rité au travail de la BU-L. Ensuite,il est important de redynamiserles politiques Sécurité au travailet, enfin, il est nécessaire decréer un véritable esprit BU-Lpour établir des échanges systématiques et en temps réelentre toutes les filiales de la BU-L dès qu’il y a un accidentdu travail. Ainsi, les informations

relatives à un accident du travail, les solutions pour le trai-ter et les actions correctives doivent être présentées dans la demi-journée à toutes lessociétés de la BU-L.Dans ce même esprit, une journée Santé Sécurité au TravailBU-L s’est déroulée le 22 juindernier à Saint-Quentin pouréchanger sur les politiques Sécu-rité au Travail et bénéficier duretour d’expérience de chacun.

>>> SÉCURITÉ AU TRAVAIL

Les chantiers de PierrelatteLe personnel de l’antenne de Pierrelatte, très opérationnelle,travaille sur le site du Tricastin pour EURODIF, AREVA NCPierrelatte et COMURHEX. La sécurité est le maître-mot sur chacun des chantiers.

Sur des chantiers importants commeceux d’EURODIF, de nombreux coliset objets volumineux doivent être

arrimés sur des flat-racks (conteneurs sanscôtés ni toit). « Au début, avant que nesoient mises en place deux passerellesmobiles manuelles, seules des échellespermettaient d’accéder aux wagons… »,explique Christian Bœuf, le Chef de l’an-tenne de Pierrelatte. « Afin d’accroître lasécurité, EURODIF en charge des EPC(Équipements de Protection Collective) amis en place de nouvelles passerelles mobi-

les motorisées, situées en dehors du parcde chargement. » Ces portiques évoluantsur une zone totalement protégée, per-mettent ainsi les opérations de calage,d’arrimage et d’étiquetage des colis, entoute sécurité.

4 500 jours de travail sans accident au 27 juin… … C’est le résultat de la prévention et desaméliorations, mises en place depuis 1995, auniveau des EPI (Équipements de ProtectionIndividuelle). Chaque personne dispose de

protections adaptées à son travail et auxconditions climatiques, qu’elle choisit etteste. Fortement sensibilisé à la sécurité,« le personnel a pris conscience qu’il s’agitde sa santé », précise Christian Bœuf. « Du matériel supplémentaire de protectionest toujours disponible dans les véhiculesde chantier. Une vigilance permanente estde rigueur et le retour d’expérience sert àse remettre tous les jours en question. »

>>> CERTIFICATIONS

Objectif OHSAS 18001 pour LMC et MAINCO

Passerelles mobiles EURODIF

LMC a pour objectif d’être certifié OHSAS 18001 fin 2007 et MAINCOfin 2008. Ceci afin d’être en cohérence avec la politique Sécurité autravail de la BU-L et de répondre à l’objectif du groupe AREVA de zéroaccident. Transnuclear Tokyo et Transnuclear Inc. devront obtenircette certification en 2009.

Une des activités principales du dépar-tement est le transport des sources étalons (« CRM » ou encore « Certified

Reference Material ») qui sont utilisées pour lecalibrage des systèmes de mesure des instal-lations japonaises. Transnuclear Tokyo détient,au Japon, plus de 50 % de parts du marchéjaponais. Le transport de CRM des États-Uniset de l’Union Européenne vers le Japon s’effectue avec la coopération des sociétés de la BU-L. D’autres types de transports sontégalement réalisés par TN Ltd. : « En juin der-

nier, nous avons réalisé, pour la première foisen tant que maître d’ouvrage, un transport dequarante cylindres 48Y d’UF6 naturel du Canada(CAMECO) pour le japonais JNFL », expliqueOlivier Pla, Directeur Général de TransnuclearTokyo. Ce transport a été couvert en camionsde la côte est à la côte ouest du Canada, puispar bateau spécialisé vers le Japon. Il a étéachevé avec succès grâce à la coopération dessociétés du groupe AREVA comme TN Inc. etLaurentide au Canada. Un transport similairedevrait être réalisé en 2008 par TN Ltd.

Août 2007 – LOGISTICS

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PATRAM, LA PRÉPARATION BAT SON PLEIN> L’édition PATRAM 2007, le 15ème Symposiuminternational sur les emballages et le transportde matières radioactives, se déroulera àMiami (États-Unis) du 21 au 26 octobre 2007.L’objectif est de rencontrer nos clients, nosconcurrents et d’être au fait des dernières

avancées de notre secteur d’activité.La BU-L y sera donc présente sur un stand de 36 m2. Les préparatifs avancent à grandspas : une quarantaine d’articles a été écritepar la BU-L sur des sujets très variés, de la tenue des joints métalliques à la radiolyse,

Actus

Au Japon, le département Transport, composé de quatre personnes, couvre à la fois les transports amont et aval, ainsi que la prestation d’agrément des emballages.

>>> ÉTATS-UNIS

Succès de fabrication

L a fabrication des premiers canistersNUHOMS® HD 32PTH de moduled’entreposage à sec est terminée.

Le NUHOMS® HD 32PTH est un canister

à la pointe de la technologie en termes decapacité thermique que TN a développépour l’entreposage et le transport de combustibles usés à fort taux de combus-tion et temps de refroidissement court.Le NUHOMS® HD 32PTH est le second système de TN en termes de capacité ther-mique, actuellement autorisé aux États-Unis. Il peut entreposer jusqu’à 34,8 kW depuissance thermique avec des combusti-bles usés faiblement refroidis, initialementenrichis à 5 %, et ayant subi un taux decombustion pouvant al ler jusqu’à60 GWD/MTU.TN Inc. a obtenu de la NRC américaine la Partie 72 (Entreposage) du Certificat deconformité (licence), qui a pris effet le10 janvier 2007.

Un panier innovantLe 32PTH bénéficie de l’utilisation d’unegéométrie avancée du panier utilisée dans le NUHOMS® 24PTH (actuellement chargé

de 30kW dans la centrale nucléaire de Robinson – Caroline du Sud).Ce panier se compose de circuits ininterrom-pus d’aluminium conducteur de chaleur etutilise des plaques entaillées entrecroiséespour former les logements. Les plaques entail-lées réduisent au minimum les vides pouraméliorer la conduction de chaleur tout enréduisant au minimum les soudures et ensimplifiant la construction. Ce canister incor-pore la conception d’une fermeture soudéesemblable aux trois cents autres systèmes deNUHOMS® chargés en toute sécurité en ser-vice à ce jour. La centrale électrique de Surry(Virginie) a réalisé les premiers essais à froidpendant la semaine du 11 juin 2007. Surrychargera les deux premiers NUHOMS® 32PTHcet été. À ce jour, neuf réacteurs utiliseront auxÉtats-Unis le 32PTH pour leur entreposage àsec, incluant les deux réacteurs de chacundes sites de Surry, North Anna (Virginie),Sainte-Lucie (Floride), Turkey point (Floride), etun réacteur à Seabrook (New Hampshire).

De gauche à droite : Tadahiko Yamashita, AkikoNabeshima, Daisuke Toguri et Yasuhiro Miura.

NUHOMS®

32PTH

en passant par la sécurisation des transports.Un dîner de gala sera organisé pour nosclients, le mardi 23 octobre au soir.

>>> JAPON

Transnuclear Tokyo et les transports

LOGISTICS – Août 2007

8 AREVAway>>> ENVIRONNEMENT

L’amélioration des performances au cœur de nos objectifs

T outes les activités de transport de laBU-L devront être certifiées ISO 14001à l’horizon 2009. Pour répondre à cet

objectif, Transnuclear Tokyo se lance dans cettedémarche d’amélioration environnementale. Lacertification est prévue en juin 2008.

L’exemple du JaponHaruo Kakunai, Responsable du contrôlesûreté et qualité, est venu en France enavril dernier, afin de bénéficier de l’expé-rience de TN International. Les étapes de la démarche ont depuis été définies et leSystème de Management Environnemen-tal (SME) a été créé cet été.

«Transnuclear Tokyo a réalisé l’analyse envi-ronnementale init iale et identif ié quelques aspects environnementaux signi-ficatifs », nous explique Haruo Kakunai.« Ces aspects portent, par exemple, surla consommation de papier et d’électricitéau bureau, la consommation de matièrespremières et la réduction des déchets issusdu démantèlement à prendre en comptedans la phase de conception des emballa-ges, la réduction des émissions de CO2

des véhicules et les impacts radiologiques(en situation d’urgence) pour le transport ».

Différentes réglementations et campa-gnes pour la protection de l’environne-ment ont été f ixées au Japon sousl’impulsion du Gouvernement japonais(Ministère de l’Environnement). Pour lesprincipales, elles portent sur la réduction dela consommation d’énergie, la protectioncontre le réchauffement climatique et

l’application de la politique des 3R (Réduc-tion/Réutilisation/Recyclage).

Transnuclear Tokyo appliquera ainsi, dèscet été, les consignes suivantes : « déclen-chement de la climatisation à partir d’unetempérature minimale de 28 °C et diffusionde la consigne “ni veste, ni cravate”. »

Une vigilance accrueà l’égard de nos fournisseursDès leur mise en place, les transports orga-nisés et réalisés par la BU-L respectentl’environnement. Nous avons des parte-naires ou sous-traitants pour les transportsroutiers, comme LMC et Mainco, ou commeIndermuhle en Suisse, qui possèdent la certification ISO 14001. Indermuhle toutcomme LMC et Mainco s’est par ailleursengagé dans une démarche volontaire deréduction des émissions de CO2.

La SNCF, notre plus gros fournisseur dans le domaine, a signé l’engagementde Développement Durable et ProgrèsContinu AREVA qui porte en particulier surla Santé, la Sécurité et l’engagement envi-ronnemental. « Pour moi, cette signatureest le progrès 2007 », considère BertrandCachet-Gaujard, Responsable Qualité Fournisseurs, en précisant que « d’autresfournisseurs ont signé cet engagement.Aujourd’hui, 80 % du volume d’achats desseize principaux fournisseurs de transportsont couverts par la signature de cettedéclaration. »

La démarche d’amélioration environnementale de la BU-L entre dans le cadre des certificationsdes activités de transport. Il existe également un programme tourné vers les fournisseurs pourles amener à s’engager.

MAINCOCERTIFIÉ 14001

PROCHAINE CONFÉRENCE 14001 TRANSPORTS DANS LE CADRE DE L’AQM

> Mainco a obtenu en février 2007, lacertification 14001 pour le transportde matières radioactives pour le sitede Chalon-sur-Saône. L’objectif estdésormais de faire certifier les sitesde Tourlaville et de Pont-Saint-Esprit.

> Le 30 octobre 2007, de 14 h 00 à16 h 30, se déroulera chez Mainco, àTourlaville, une conférence organi-sée dans le cadre de l’AQM (Asso-ciation Qualité et ManagementBasse-Normandie).

À cette occasion, Florence Allais,Responsable QSSE (Qualité SécuritéSûreté et Environnement), présen-tera les spécificités de l’applicationde la norme 14001 dans le cadre destransports de matières dangereuses.

8 AREVAway

Haruo Kakunai, Responsable du contrôle

sûreté et qualité

L’Enquête d’Opinion Salariés AREVA NC 2006 a obtenu une participation globale de 68 %, en progression de 36 points par rapport à 2003 et de 53 % pour la BU-L.

SENSIBILISATION AUX RISQUES ROUTIERS>Dans le cadre du Programme de ManagementSanté et Sécurité au Travail, la BU-L multiplieles initiatives. Le site de Chusclan a organisé le 19 juin une session de formation. À Saint-Quentin, une journée de présentation a eu lieu début juillet et sera suivie, en septembre,d’une deuxième journée terrain sur le contrôle

des systèmes d’éclairage et la simulation deconduite. Une dernière journée se déroulerale 23 octobre avec des thématiques telles queles distances de freinage ou les deux-roues.Ces journées sont organisées avec la partici-pation de la Police Nationale, de la SécuritéRoutière et d’un représentant de l’Association

des Paralysés de France. À Cherbourg, deux séances – groupées avec LMC – sont prévues à Valognes, les 8 novembre après-midi et 9 novembre au matin (deux heures en salle et une heure avec matériel – voiture tonneau, contrôle visuel, alcoolémie et réflexes).

DossierDossier

ÉCOUTER,en multipliant

les points de vue4ème trimestre 2006

AGIR,en fixant les

repères1er semestre 2007

PROGRESSER, en construisant

ensembleJusqu’à fin 2008

>> Enquête du 18 septembre au 8 octobre

>> Restitution des résultats globauxAREVA NC

>> Mise en œuvre et suivi des actionsde progrès

>> Communication continue sur les résultats

>> Analyse des résultats locaux et élaboration des plans de progrès

>> Présentation par le management des résultats et des plans d’actions locaux

k k k

UN PHASAGE AUTOUR DE 3 OBJECTIFS

9

PARTICIPATION

GLOBALE

DE 53 %

pour la BU-L

99

>>> ENQUÊTE D’OPINION SALARIÉS (EOS)>>> ENQUÊTE D’OPINION SALARIÉS (EOS)

Écouter, agir, progresser

Innovation

LOGISTICS – Août 2007

> Les 28 et 29 mars derniers s’est déroulée à Valence la seconde éditiondes AREVA Regional Teams (ART).Cette rencontre a permis aux managersde la Région Europe – dont une dizainede la BU-L – de se constituer en réseauet d’échanger avec la Présidente et

son équipe. Après des présentationsstratégiques, ils ont pu ainsi repartiravec une meilleure vision des ambitionsinternationales du groupe.À l’heure de l’AREVA Challenge, ce futégalement pour eux l’occasion de visi-ter la base et d’encourager l’équipage.

LES AREVA REGIONAL TEAMS À L’HEURE ESPAGNOLE

10 Dossier

L es principaux résultats montrent que parmiles différents thèmes abordés, celui de

l’implication sociale, sur lequel portait plus dela moitié des questions, a évolué positivement.

L ’EOS s’inscrit dans l’AREVAway, ladémarche de progrès continu du groupe,

basée sur les dix engagements d’AREVA enmatière de développement durable. Supportunique où convergent tous les plans d’ac-tions, ceux issus de l’enquête s’intègrentdans ce processus d’amélioration piloté au

sein des Comités de Direction des entités.Le management doit s’approprier complè-tement cette démarche et être moteur danssa mise en œuvre au sein de leur équipe.C’est la raison pour laquelle, deux étapesont été programmées au sein de la BU-Lau cours de la phase « AGIR ».

>>> Analyse globaleau niveau de la BU-L

>>> Plans d’actions intégrés dans l’AREVAway

De manière générale, vous avez :• Une bonne connaissance des clients,• La fierté de travailler au sein d’AREVA et

la confiance dans l’avenir de nos activités,• Une perception positive de la sûreté de

nos installations, comme des conditionsde sécurité et santé au travail.

Concernant vos attentes, vous avezmanifesté :• Une forte implication du management

de proximité,• Une clarification des conditions

d’évolution professionnelle au seind’AREVA et un système derémunération plus motivant,

• Plus de communication entre les entitéset établissements et la nécessité d’un dialogue plus constructif avec les acteurs locaux tels les élus, écoles,ou autres parties prenantes.

Il en résulte les trois axes d’améliorationsuivants :• Améliorer nos pratiques managériales

en capitalisant sur les progrès réalisésen termes de formation et de conduitedes entretiens annuels,

• Développer la reconnaissance du travailaccompli,

• Favoriser les relations entre les entitésde l’entreprise en développant leséchanges entre les équipes.

Écouter

Agir

Un séminaired’encadrement a réuni, le 5 avril dernier, unesoixantaine de managers de la BU-L. Il a permisd’analyser les résultats au niveau des entitésfrançaises et selondifférents thèmes.

Des travaux en sous-groupes ont ensuitepermis de faire ressortir six axes d’amélioration, à savoir :

1

Communicationtransversale

Proximitémanagériale

Optimiser la gestion des suggestions, idéesnouvelles et innovation.

Clarifier l’organisation au sein de la BU-L etdévelopper l’implication dumanagement de proximitédans les processus de management desressources humaines.

Développer la connaissance des métiers et favoriserla mobilité au sein du secteur Aval.

En améliorantl’information sur lesopportunités individuelleset la transparence dansl’évaluation individuellepour une meilleureadéquation avec lessouhaits d’évolution.

Évolution de carrière

Les managers de la BU-Lse sont réunis en séminairele 5 avril dernier.

Mieux connaître lesparties prenantes etimpliquer le managementet les salariés dans lacommunication auprèsde ces dernières.

Intégration des territoires

En valorisant les métierset les missions de chacun et en renforçantle management deproximité.

Reconnaissance

Six axes pour s’améliorer

2

3

6

4

5

Août 2007 – LOGISTICS

11

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL (SST) 2007> Suite aux derniers bilans SST et dans le cadrede la carte d’objectifs TN International 2007, le programme de management SST a été mis à jour avec cinq grands objectifs. Les principales évolutions concernent en particulier l’exploitation des signaux faibles pour maintenir le bon niveau de nos résultats

et le développement des Visites de Sécurité Participatives (VSP). Ces visites sont effectuéespar la hiérarchie pour suivre un groupe de salariés à leur poste de travail, au sein de nosétablissements mais également sur les sitesnucléaires ou de fabrication. Elles identifient les points positifs, les actions et les conditions

dangereuses, ainsi que les points d’amélioration.Les résultats sont intégrés dans les analyses dangers/risques de nos postes de travail.La hiérarchie valide les plans d’action associéset s’assure de leurs validations. Cinquante-huitVSP (internes et externes à nos établissements)sont prévues en 2007.

*Notes sur une échelle de -100 à +100

E n mai-juin, le manage-ment de la BU-L enFrance a été invité à

communiquer ces résultats etles axes d’amélioration associés à l’ensemble de ses équipes.Un kit de communication,pour faciliter les échanges,fut préparé pour les pré-sentations. Nous avonsdonc pris en considéra-tion vos opinions posi-tives et avons prêtéattention à vos souhaitsd’amélioration. Vos attentes ont également été comparées avec celles de l’enquête EOS 2003 pour en apprécier l’évolution. Les plans de progrès s’intégreront dans les axesd’amélioration de la carte d’objectifs BU-L 2008. Vous retrouverez dans les tableaux ci-contre les résul-tats de l’enquête. Les numé-ros en orange renvoient aux sixaxes d’amélioration présentésen page 10.Une communication continuesera faite sur les résultats,ainsi que sur la mise enœuvre et le suivi desactions de progrès jusqu’àfin 2008. Une nouvelleenquête EOS sera alorsréalisée pour identifier lesaméliorations obtenues et les nouveaux points de progression. Du côté desentités internationales,des plans d’actions spé-cifiques seront détermi-nés par le managementlocal de Transnuclear Inc.et Transnuclear Tokyo.

Je connais les clients de mon établissement/entité

Je suis fier(e) de travailler pour AREVA

Je suis satisfait(e) des conditions de sécurité et de santé au travail

Je suis confiant(e) dans l’avenir des activités du groupe (cycle de l’énergie, transmission et distribution d’électricité)Je recommanderais à mon entourage de venir travailler au sein d’AREVA

La sûreté des installations est une priorité de mon établissements/entitéJe connais les besoins et les exigences qualité des clients de mon établissement/entitéJe contribue à la réduction des coûts dans mon service/ma directionL’appartenance à AREVA est un atout pour mon établissement/entitéJ’ai le sentiment que les règles de sécurité sont respectées dans mon établissement/entité

Résultats de la BU-L France : notes* 2006

57 49

47

45

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44

55

54

53

49

Je suis prêt(e) à une mobilité géographique pour évoluer

Les décisions prises lors de mon entretien annuel (formation, mobilité…) sont suivies

Le management favorise mon évolution professionnelle

J’ai le sentiment que le management donne des chances égales à tous les salariés

J’ai des opportunités d’évolution professionnelle au sein d’AREVA (évolution géographique,métier, activité, responsabilités)

6

6

6

6

6 En dehors de mon entretien annuel, je fais régulièrement le point sur mes objectifs avec mon responsable direct

J’ai l’occasion de parler de mon travail avec le manager de mon responsable direct (N +2)

Mon établissement/entité dialogue de manière constructive avec les acteurs locaux (élus, écoles, groupes citoyens…)

Le système de rémunération est motivant (salaire, primes, mutuelle…)

Les établissements/entités d’AREVA NC communiquent bien entre eux (elles)2

4

3

5

5

Résultats de la BU-L France : notes* 2006

0- 14

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- 9

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J’ai le sentiment d’avoir suffisamment d’autonomie dans mon travail

Je suis confiant(e) dans mon avenir au sein de mon établissement/entité

Je connais le niveau de satisfaction des clients de mon établissement/entité

Mon travail est motivant

Mon responsable direct reconnaît mes efforts et mes résultats

Mon responsable direct a une vision concrète de mon travail

5

4

1

Mon responsable direct est disponible pour m’aider quand c’est nécessaire

Mes suggestions d’amélioration et mes nouvelles idées sont encouragées et soutenues

Mon établissement/entité joue un rôle social et économique positif dans sa région

Mon établissement/entité dialogue de manière constructive avec les acteurs locaux (élus, écoles, groupes citoyens…)

3

1

5- 2 - 10

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- 13

- 23

- 2

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- 6

- 8

3

Top10

>>> Communiquer auprès des équipes ; progresser selon la carte des objectifs

Bottom 10

Bottom 10

Résultats de la BU-L France : évolution des notes entre 2003 et 2006

Logistics est édité par TN Internationalwww.tn.areva-nc.com• Directeur de la publication : Jean-Luc Andrieux.• Rédacteur en chef : Claire Ruppel.• Rédacteurs : Nathalie Allimann, Jack Boshoven, Hélène Deniau,

Haruo Kakunai, Florence Lefort-Mary, Gwenaël Mauras, Bernard Monot, Daisuke Toguri.

• Crédits photos : TN International et AREVA/Philippe Lesage.• Merci à tous les intervenants ainsi qu’à notre réseau

de correspondants.• Conception et réalisation : . www.entrecom.com

• Imprimerie DRIDE. Dépôt légal : 3e trimestre 2005.

L’ÉQUIPE

12 Métier

L a sécurisation des transports se déploieselon trois axes :

● en amont, par la mise en place permanented’actions pour minimiser les risques,

● au quotidien, par le suivi des transports et la connaissance de tous les acteurs,

● dans la gestion de crise, lors d’un incident ou d’un accident.

Ainsi, la mission de la BU-L consiste à identifieret analyser tous les flux pouvant faire courir unrisque au groupe AREVA, à mettre en place lesactions pour minimiser voire supprimer ces ris-ques et en cas d’incident, à gérer la crise.

Une mission menée au Niger Une mission de sécurisation des transports aété menée en février dernier au Niger pour laBU Mines. Elle consistait à analyser les diffé-rents modes de transport possibles entre lesmines et la France, étudier le schéma actuelde toute la chaîne logistique, visiter les instal-lations des mines de Somaïr et Cominak etexaminer les processus et les modes de fonc-tionnement liés aux opérations préalables autransport d’Uranates ainsi que les transportseux-mêmes. Les risques furent évalués dansquatre domaines, à savoir la sûreté, la protec-tion physique, le risque industriel lié à une rupture de charge possible et les aspectsmédiatiques. Trente-neuf propositions etrecommandations ont été faites. Il reste maintenant à les déployer en étroite collabora-tion avec la BU Mines.

Établir des protocoles,qualifier les fournisseursPour chacun des flux, des protocoles d’inter-face et des fiches réflexe (communication,

flux, matière et secours) inter-BU sont créés.Ils vont permettre notamment d’établir les modes de communication, la façon derecevoir les plannings de transports de toutes les BU et d’organiser les astreintes. Un processus de qualification BU-L pour tous les acteurs liés à la chaîne de transportutilisés par les différentes BU du groupeAREVA est mise en place.

Vers un réseau au niveau internationalEn cas de crise, notre PUI-T (Plan d’Urgence etd’Intervention-Transport) est déployé et notresavoir-faire mis en avant avec le déploiementdu PCD (Poste de Commandement et de

Décision), de la cellule technique, de la cellulecommunication et de la cellule mobile avecl’envoi d’experts sur le lieu de l’accident.Demain, pour son déploiement à l’interna-tional, les équipes Sécurisation des Transportsde la BU-L s’appuieront sur les entités implan-tées localement et sur les CST (ConseillersSécurité Transport) des autres BU du groupeAREVA : la mise en place de nouveaux sché-mas logistique est proposée pour faciliter ledéploiement de cette mission à l’international.

De la sorte, l’ensemble des équipes et lesinformations relatives à chaque transport seront immédiatement disponibles en cas de besoin.

>>> SÉCURISATION DES TRANSPORTS

Vers une maîtrise au niveau groupeÀ la demande d’Anne Lauvergeon, tous les transports de matières radioactives et de matérielscontaminés pouvant faire courir un risque spécifique au groupe AREVA doivent être maîtriséspar la BU-L.

Une étude a été menée pour analyser la chaînelogistique entre la France et le Niger