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CUISINE DE SAISON 66 Un duo chasseurs d’épices ACTUALITÉ MIGROS 36 Mibelle, royaume des cosmétiques. EN MAGASIN 55 Concours De la région. ENTRETIEN 30 Suren Erkman, spécialiste en écologie industrielle. www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 17, 26 AVRIL 2011 Photos Nicolas Righetti-Rezo / Catherine Leutenegger Corinne et Patrick Rosset parcourent le monde à la recherche de poivre, de vanille ou de piment. Rencontre autour d’un poulet au curry. Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 1: Migros Magazin 17 2011 f VD

CUISINE DE SAISON 66

Un duochasseursd’épices

ACTUALITÉMIGROS 36

Mibelle, royaumedes cosmétiques.EN MAGASIN 55ConcoursDe la région.

ENTRETIEN 30

Suren Erkman, spécialisteen écologie industrielle.

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE NO 17, 26 AVRIL 2011

Photos

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Corinne et Patrick Rossetparcourent le monde

à la recherche de poivre,de vanille ou de piment.

Rencontre autourd’un poulet au curry.

Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01E-Mail: [email protected]

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4 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

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Toujours plus décalés

Steve Gaspoz,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

Concilier vie professionnelle et vie familiale, ce n’est déjà pasévident.Mais quand en plus les horaires s’enmêlent, la galèreest assurée. Du fait de l’augmentation continue du coût de lavie et de l’envie de chacun de se réaliser professionnelle-ment, la grandemajorité des partenaires travaillent à deux.Rien de très nouveau là-dedans, si ce n’est que du fait d’unemobilité facilitée et d’une large libéralisation dumonde dutravail, les conjoints sont toujours plus nombreux à davan-tage se croiser à la maison qu’à vivre vraiment ensemble.

Travail en soirée, de nuit, par équipe, le week-end...On connaîttous une infirmière effectuant des gardes, un restaurateurtravaillant tous les week-ends ou un contrôleur abonné auxpremiers trains dumatin, bref quelqu’un dont le rythmeprofessionnel n’a pas grand-chose à voir avec les fameux«horaires de bureau». De nombreux couples vivent cettesituation au quotidien: l’un travaille normalement tandis quel’autre jongle avec des horaires irréguliers. Dans de tellesconditions, gérer travail, famille, tâches courantes et l’une oul’autre activité demande une bonne dose d’adaptation.

Une nécessité qui commence àmodeler l’ensemble de la société.Leshoraires tendent à se flexibiliser pour tous, tandis que denouveaux services voient constamment le jour pour s’adapterà la donne. Difficile d’imaginer, il y a dix ans encore, descabinets dentaires ouverts en soirée et durant le week-end.C’est désormais chose courante. Le paradoxe, c’est que, plusles secteurs seront nombreux à suivre le mouvement, plus lenombre de personnes devant accepter des horaires décaléss’élargira. Avec pour conséquence de nouvelles demandes àsatisfaire. La question sera alors: où fixer la limite?

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RÉUSSITE 94

Dans sa manufacture deSainte-Croix (VD), Gérard Davidet son équipe fabriquent le necplus ultra de la harpe.

Photos

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ANIMAUX 24

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RÉCIT 12

Les policiers traquent les auteurs de délits de fuite. A Genève,un enquêteur est spécifiquement chargé de ce type d’infractions.Avec succès!

RÉCIT 16

Vivre en couple?Pas toujours facile!Cela l’est encore moinslorsqu’une difficultés’immisce dans lequotidien: des horairesdécalés. Quatrecouples adeptesde l’anti-routinetémoignent.

CUISINE DE SAISONCorinne et Patrick Rosset. 66

VOTRE RÉGIONLes informationsde votre coopérative régionale 73

VIE PRATIQUESanté 78Les différences hommes-femmes.

Plein air 82Voyage au centre de la Terre:les mines de sel à Bex.

Education 86Les séjours linguistiques

Voiture 88Le Renault Scenic.

RUBRIQUESMigros Flash 8

Temps présents 10

Minute papillon 29

Coup de chance 91

Mots fléchés / Impressum 93

RÉUSSITEGérard David 94

RÉCITSRécit 12Les délits de fuite.

Société 16Concilier couple et horairesirréguliers.

Portrait 22Samuel Monachon,passionné de nature.

Habitat 24Vivre au milieudes acariens.

ENTRETIENSuren Ekerman 30

ACTUALITÉ MIGROSCosmétique 36Mibelle, une entreprise de pointe.

Concours 41En bateau avec Narnia.

EN MAGASINDe la région 42Choisissez votre photo préférée etgagnez un dîner!

Glaces 63Dégustez les nouveaux arômes.

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Ecrivez-nous! Un article de «Migros Magazine» vous fait réagir? Ecrivez-nous en mentionnant clairement vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone: Migros Magazine,Boîte aux lettres, case postale 1751, 8031 Zurich; [email protected]

COURRIERDES LECTEURS | 7Migros Magazine 17, 26 avril 2011

«Migros Magazine» n° 15 du11 avril. A propos de l’article «Unserviteur promu au rang decompagnon».

«Un compagnon?tant mieux!»Aujourd’hui, Médor a envahi nosvies, nous a «caninisés» et nousl’avons humanisé, dit le docteurSchulz. En effet, beaucoup dechiens sont choyés, promus aurang de compagnons. Et c’est tantmieux! Malheureusement, unnombre impressionnant sont dessujets asservis. (…) Les SPAdébordent de chiens abandonnés,maltraités, oubliés. Les quelquesexemples que donne le docteurSchulz de «l’humanisation»– plutôt ridiculisation– du chienne constituent pas la généralité.

(…) Et si un maître va jusqu’àpréférer la compagnie de sonchien à celle des hommes, c’estque ceux-ci l’ont profondémentdéçu. Le docteur Schulz a raisonde dire qu’il faudra sérieusements’inquiéter le jour où le chien aurale sens de l’humour. (…) Ilrisquerait de révéler la bêtise, lestravers et les vices propres àl’homo sapiens! Et nous ne serionspas fiers d’appartenir à cetteespèce!

Irène Noël,Clarens

«Un immenseengagement»Les chiens sont des coquins. Audébut, ils nous testent, c’est doncà nous d’être à la hauteur! C’est

génial de posséder un chien,mais ne rêvons pas, ce n’est pastoujours rose! Et certainspropriétaires sont (…) d’unlaxisme royal, (…) toutou sebaladant tout seul ou si malsurveillé! (…) C’est un immenseengagement que de posséder untoutou.

Daphné Helbling-Feij,Veyrier

«Migros Magazine» n° 15 du11 avril. A propos de l’entretienavec Jean-François Mattéi: «Seulel’Europe a dénoncé ses proprescrimes».

«Notre civilisationest mésopotamienne»NonMonsieurMattéi, la penséeeuropéenne n’était pas universelle

dans le sens de faire profiter lesautres peuples de l’univers.Peut-être était-elle universellemais seulement dans sa convoitisequi ne s’assouvit toujours pas.Dans votre citation des civilisa-tions qui ont précédé celle de l’Eu-rope, vous avez manqué la toutepremière, la plus étonnante: cellede la Mésopotamie, qui avait lemérite d’être universelle ethumaine (…). A cette magnifiquecivilisation revient le socle denotre civilisation actuelle. C’est làet bien avant les Grecs qu’on acréé la cité et la cité-Etat, la lettre(…), les chiffres, la loi, l’industrie,la littérature, les dieux... Même lejudaïsme et le christianisme noussont arrivés par la Mésopotamie.(…)

Hind Bornet,Bulle

Page 8: Migros Magazin 17 2011 f VD

8 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

Photos

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NEWS

195 000 000Fondée voilà cinquante ans, Mibelle, la société de cosmétiques Migros,a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 195 millions de francs. A lapointe de la recherche, l’entreprise a récemment fait sensation endéveloppant un soin à partir d’une ancienne variété de pomme suisse,au point que mêmeMichelle Obama s’est laissé séduire par cetteinnovation.Pour en savoir plus sur le sujet, rendez-vous en page 36.

Migros Valais mise sur l’IphoneEn première suisse, Migros Valais lance une application gratuitepour Iphone. «Migrosvs», c’est son nom, permet de découvrir lesoffres de la semaine, de créer facilement sa liste de commissionset de trouver le magasin Migros le plus proche. L’applicationn’intéressera pas seulement les Valaisans puisqu’elle recense denombreuses recettes de cuisine filmées. De quoi pouvoir toujourstrouver une idée repas, même en déplacement.Migrosvs est disponible gratuitement sur l’App Store.

Changements de prixLa crème pour l’industrie a connu unrenchérissement. Cette hausse contraintMigros à adapter ses prix pour lesproduits glacés comme suit:➔ Cornet Fun fraise, Fun Moca et Funchocolat (tous disponibles en paquet dehuit): auparavant Fr. 8.–, désormaisFr. 8.40➔ Cornet Fun vanille (8 pièces): aupara-vant Fr. 7.50, désormais Fr. 7.90➔ Crème d’or vanille, 1000 ml: aupara-vant Fr. 8.50, désormais Fr. 8.90

Visitez une Corée du Nordencore inconnueDans la nouvelle brochure annuelle «Chine,Japon, Tibet avec la Corée» de Wettstein,spécialiste de l’Asie de Travelhouse, ontrouve de nombreuses offres passionnan-tes, avec des tuyaux exclusifs donnant unaperçu fascinant sur ces pays asiatiques.

Les voyageurs vivront des instants vraiment spéciaux lors d’unevisite en Corée du Nord, l’un des derniers pays communistes dumonde. Elle ne se caractérise pas seulement par le système socialactuel, mais aussi par ses monuments imposants et la beauté deses paysages. Le circuit conduit dans la zone démilitarisée au 38e

parallèle, dans la capitale Pyongyang, vers les «Monts aux parfumsdélicieux» et la ville portuaire de Nampho. Ce voyage de huit joursse réserve auprès de Wettstein à partir de Fr. 3770.- par personne.Plus d’infos sur www.travelhouse.ch/wettstein

Les Lilibiggs auSignal de Bougy

Envie de montrer à vos enfantsl’ambiance d’un festival tel quePaléo? Durant le week-end de

Pentecôte,Do-Re-Mi-Familleorganiseune sériede concerts pour lespetits etleurs parents, dans le parc Pré-Vert duSignal deBougy. Le plus: la possibilitéde dormir sous tente en famille dansle camping d’à côté. Deux jours du-rant, les concerts vont se succéder:Jacky Lagger ouvrira le bal le diman-che 12 juin à 14 h 30, suivront DenisAlber,MarieHenchozetGaëtan.Pourles campeurs, un programme du soiret du réveil sont aussi prévus.

Les billets sont à commander jusqu’au mardisoir précédant la date du concert sur www.lilibiggs-doremifamille.ch ou via la Ticket-Line0900 000 244 (90 centimes par minute sur leréseau fixe). A la caisse le jour du concert,les prix sont majorés d’un franc.

Rire, chanter, s’amuser et aussi camper, version junior.

Paléo? Non, Signal de Bougy. Ici,des festivaliers est de 6 ans.

Le programme au village campingun réveil musical joyeux.

V

Sponsoring by Concert Lilibiggsau Signal de Bougy,les 12 et 13 juin 2011

Page 9: Migros Magazin 17 2011 f VD

MIGROSFLASH | 9

Participeret gagner!

A l’occasion du concertDoReMiFamille deLilibiggs, les 12 et 13 juin2011, «Migros Magazine»met au concours une nuitde camping pour toute la

famille, au Signal de Bougy,d’une valeur de Fr. 495.–L’offre «Easy camping familial» estvalable pour une à six personneset comprend:➔Une tente louée (déjàmontée) et des matelas.➔Deux concerts le samediaprès-midi, plus le programmede la soirée➔ Le petit-déjeuner➔Un programme du réveil ledimanchematin➔Deux concerts le dimancheaprès-midi

Comment participerParmi tous les participants auconcours, 40 CD de musiquesenfantines seront tirés au sort.

Participer en téléphonant au0901 560 089 (1 franc par appelsur le réseau fixe) et en indiquantvos noms et adresses.

En envoyant un SMS avec letexte GAGNER ainsi que votreadresse au numéro 920 (1 francpar SMS). Exemple: GAGNERPierre Lexemple, Rue de laFortune 1, 9999 Caraïbes.

En remplissant le formulairesur internet:www.migrosmaga-zine.ch/coupdechance

En envoyant une carte postaleà: Migros Magazine, «Lilibiggs»,Case postale, 8099 Zurich.

Délai d’envoiDimanche 1ermai 2011.Les gagnant-es seront informé-es parécrit. Le versement de la contre-va-leur ne peut être exigé. Le recours à lavoie juridique est exclu. Aucunecorrespondance ne sera échangée ausujet du concours.

A

defami

la moyenne d’âge

familial comprend

LE PRODUIT FRAIS DE LA SEMAINE

Crème fraîcheUne sauce affinée, un dessertsucculent, ou le «truc» pour unedélicieuse soupe? La crèmefraîche se marie gaiement à tousles plats! La version acidulée(35% de matières grasses)accompagne elle aussi un repasentier, de l’entrée au dessert.Son grand avantage: la crèmefraîche ne fait pas de grumeauxet peut sans autre être cuite, àla différence de la simple crème.Notre conseil: servir la crèmefraîche à peine battue sur unepomme de terre en robe deschamps et garnir d’herbesaromatiques. Ou, pour laversion luxe, avec du saumonet du caviar. Bon appétit!

Star du classiqueSoucieux de démocratiser la musique classique, le violoniste star britanniqueDaniel Hope se produira le 29 avril au Victoria Hall de Genève avec l’Orchestrenational de Belgique dans le cadre de la cinquième tournée des Migros-Pour-cent-culturel-Classics. Acclamé dans les plus grandes salles du monde, levirtuose a notamment été remarqué par Lord Yehudi Menuhin, avec qui iltravaillera de longues années. A Genève, Daniel Hope interprétera le «Concertopour violon en sol mineur (op. 26)» de Max Bruch, qu’il présente égalementdans son dernier album, «The Romantic Violinist».Infos et billetterie: www.migros-pour-cent-culturel-classics.chainsi que www.culturel-migros-geneve.ch

Plus de loisirsgrâce à LeShop.chLeShop.ch, le plus grand supermarché de

Suisse, sponsorise désormaisles camps de football

Intersoccer, desmanifestationsdurant lesquellesles enfants peuvents’initier au ballon

rond. Désormais, descamps pour les 3–5 ansseront spécialementorganisés. «Avec LeShop.ch,

nous nous adressons à des parents actifsqui font leurs courses par internet, expliqueDominique Locher, directeur marketing du

supermarché en ligne. Grâce à nous, ceux-ci devraient gagner un tempsprécieux et donc trouver l’occasion d’aller jouer au football avec leurs enfants.»

les campIn

rondcampserontorgani

Page 10: Migros Magazin 17 2011 f VD

10 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

TRAIT POUR TRAIT IMPULSIONS

Martina Chyba, journalisteet productrice à la TSR

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21avril

2011

SUR LE VIF

Apprendre à compterles loups...S’appuyant sur des motions parlementaires, les chasseurs sevoient déjà en régulateurs avisés d’un loup moins protégé. L’avisde Raphaël Arlettaz, professeur de biologie de la conservationà l’Université de Berne.

(Prin) cesse de rêver…En 2011, on va se farcir de ladinde toute l’année. D’abord Ka-tie en Angleterre, puis Charlèneà Monaco. Il y en aura des ooohet des aaah au mariage de cesdeux poulettes élevées en batte-rie pour courir la dot princière.Bon au moins, celle de Monaco,elle sait nager, elle en aura bienbesoin pour ne pas se noyer.Vous avez vu ce qu’ils ont faitavec la brillante journaliste Lae-

tizia Ortiz en Espagne?Une pau-vre chose anorexique, aussi vi-vante qu’un trèfle à quatrefeuilles dans un dictionnaire.Oui c’est dur pour une pintadede vivre à la (basse) cour.D’ailleurs vous avez remarqué?Les noms d’oiseaux, comme ondit, servent surtout à dénigrerles femmes. Ben oui, un aigle,unmerle, un perroquet, unmoi-neau, un coq, un paon ça va en-

Un loup moins protégé, pour lebien du gibier: peut-on faireconfiance aux chasseurs?En soi, l’idée d’une régulation duloup n’a rien d’extravagant. Maisencore faudrait-il qu’elle soit ba-sée sur des données factuelles etscientifiques.

Ce qui n’est pas le casactuellement?Personne à ce jour n’est capablede dire précisément combien il ya de loups ou de lynx en Valais, etles effectifs de chamois, de cerfsou de chevreuils ne font l’objetque d’approximations. Le risquec’est qu’à l’avenir les chasseurspuissent décider de tirer le loupdès que leur tableau de chassebaisse. Une telle façon de procé-der ouvrirait la porte à l’arbitraire

le plus total. Le tableau de chassepeut baisser pour d’autres raisonsque les attaques de loups, parexemple un hiver rigoureux.

Comment faire alors?Nous sommes en train de déve-lopper des modèles dit d’«occu-pation» qui intègrent un élémentsystématiquement oublié: la pro-babilité de détection, propre àune espèce donnée dans une ré-gion donnée. Pour le loup, cettedétectabilité est d’environ 40%.Si vous observez quatre loupscela signifie qu’il y en a en réalitédix. Cette notion n’est déjà pasfacile à expliquer aux biologistes,alors vous imaginez aux chas-seurs…

Propos recueillis parLaurent Nicolet

Page 11: Migros Magazin 17 2011 f VD

TEMPSPRÉSENTS | 11

A visiter:Science sansconscience… Faut-il

prendre les théories des savantspour parole d’évangile?Certainement pas. Mieux vautdouter, s’interroger que bêler! Lapreuve par cette expo.«Sacrée science! Croire ousavoir…», Muséum d’histoirenaturelle de Neuchâtel,jusqu’au 21 décembre 2012.

A lire:Icare bancal.Le lutin bondissant de

Dionysos coupe son micro letemps d’un troisième roman.Armé de sa plume poétique etsurréaliste, il évoque le destintragi-comique du plus mauvaiscascadeur du monde. De sapresque mort à son envol, à sarésurrection.«Métamorphose en bord deciel», Mathias Malzieu,Flammarion.

A écouter:Apocalypse now.Ancienne âme damnée

de Smog, ce songwriter améri-cain de talent revient hanter nosnuits blanches de sa voix belle etrocailleuse. Frissons garantisavec ses sept chansons,diamants bruts de décoffrage.«Apocalype», Bill Callahan,Drag City.

A raconter:Belles et rebelles.Les héroïnes de nos

contes sont allées frapper à laporte du bureau de l’égalité: ellesen ont marre de subir les piresoutrages pendant que les princescharmants se contentent dedonner le baiser final…«La révolte des princesses»,Lisbeth Renardy et CélineLamour-Crochet, AliceJeunesse.Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

parAlain Portner,journaliste

MES BONSPLANS

PhotoReu

ters/IlyaNaymus

hin.

> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

La glace fond,même enSibérieIl n’y a pas qu’en Europe quel’on profite du soleil. EnSibérie aussi. A Krasnoyarsk,sur les rives de la rivièreYenisei, un membre d’un clubde grimpe joue à la marellesur les blocs de glace flottantà la dérive... D’ordinaire, àcette période de l’année, lestempératures avoisinentplutôt le zéro degré dans larégion.

core, ce n’est pas trop insultant,alors qu’une dinde, une pintade,une poule, une perruche, une bé-casse, une pie, une oie, une chouet-te… Et cette métaphore ornitho-logique est particulièrement adap-tée au monde merveilleux de lamonarchie, car voyez-vous main-tenant ces demoiselles (dans de-moiselles il y a oiselles) devenuesdames vont devoir pondre. Eh oui!Et un œuf de sexe mâle s’il vousplaît, afin qu’il puisse suivre leroyal destin de ses glorieux aînés.Se dépatouiller entre scandales fi-nanciers et enfants cachés commeJuan Carlos en Espagne, se fairetirer l’oreille pour reconnaître sesenfants illégitimes comme le roide Belgique ou le prince Albert deMonaco, boire comme un trou,gifler des hôteliers et uriner sur lepavillon de la Turquie comme le

duc de Hanovre, participer à dessoirées arrosées plus croustillantesqu’un Krisproll avec des strip-teaseuses comme Carl Gustaf deSuède, être accusé de meurtre etde proxénétisme comme VictorEmmanuel de Savoie. Un destinroyal je vous dis.Et tout ça, rappelons-le quandmême, sans avoir jamais eu besoinde travailler un quart d’heure, fi-nancé à coups de millions par lasueur des masses laborieuses cen-sées sortir leursmouchoirs devantla télé. Il y a de quoi pleurer oui.De rage. Bon, au XXIe siècle, onn’est plus des sauvages et on ne vapas leur couper la tête. Mais onpourrait déjà commencer par leurcouper les vivres.

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12 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

La traque aux auteurs de délits de fuiteR

ater son parcage et abîmer lavoiture d’à côté appartientaux grands classiques de la

conduite automobile. Paniquer etprendre la fuite fait partie de sesdégâts collatéraux. Et pourtant,une petite rayure peut vous tra-hir. Un accident avec fuite signi-fie que suite à un accrochage, lapersonne coupable ne s’est pasannoncée et a poursuivi sa route.Revenir sur les lieux quinze mi-nutes plus tard est quand mêmeconsidéré comme un délit.

«Je ne m’en suis pas aperçu»,«Je n’ai rien senti», «J’avais peurde le dire à mon mari», «J’ai desdifficultés financières», ces quel-ques excuses sont les plus cou-ramment invoquées par les auto-mobilistes en faute. Plus prosaï-quement, les policiers constatentque les accidents avec fuite sontplutôt le fait d’un excès de vitesse,d’alcool, de drogues. Ou encore,de véhicules volés ou du moinspas en règle.

Deux délits de fuitepar jour à Genève«Plus l’infraction est grave, plusles gens hésitent à fuir, heureuse-ment», souligne Jean-Marie Bor-net, chef de l’information et de laprévention à la Police cantonalevalaisanne. Mais, poursuit-il, laplupart des délits de fuite concer-nent des erreurs d’inattentiondans les parkings.

A Genève, on compte annuel-lement environ sept cent trenteaccidents avec fuite, soit deux parjour, un chiffre en légère augmen-tation constante, qui pourraits’expliquer par l’accroissement dutrafic. «Il y en a probablementplus, mais les gens ne viennentpas forcément les annoncer», ex-plique l’enquêteur genevois spé-cialiste en délits de fuite. Passion-né de circulation routière, il ré-dige, il y a deux ans, un rapport à

A Genève, le travail de l’enquêteur spécialisé de la Brigade de sécurité routière consiste àretrouver les coupables. Reportage, entre traces de freinage et de peinture.

Un rétroviseur abandonné sur le lieu d’un accident apermis au fin limier de retrouver le responsable.

Modèle de la voiture incriminée ou fauxindice? A l’enquêteur de démêler les fils.

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SOCIÉTÉ INFRACTIONS | 13

La traque aux auteurs de délits de fuite«Personne ne m’a dénoncé,mais j’ai honte»Profitant de l’absence de ses parents, Tristan*, jeuneapprenti de 18 ans, prend la voiture familiale, une vieilleToyota Starlet rouge, pour aller aux cours au Centreprofessionnel. Arrivé en avance, il déniche la place de parcde rêve, juste en face de l’entrée. Un créneau plus tard, leconducteur inexpérimenté entend un bruit.«J’ai sous-estimé la taille de la voiture,jeme suis rendu compte trop tardde l’accrochage avec le pare-choc de laberline de derrière.»Il y laisse également des traces rouges. Les camarades decours assistent à la scène, alors que Tristan panique auvolant. Il choisit de quitter discrètement les lieux pour allerse garer deux cents mètres plus loin, en croisant les doigtspour ne pas être dénoncé par les témoins qui le connais-sent bien. «En rentrant, j’ai expliqué à mon père, qui estmécanicien, que j’avais accroché un lampadaire (car lavoiture, de couleur grise, a laissé son empreinte sur lamienne). Il a estimé les dégâts sur la Starlet à 500 francs,ce qui équivalait presque à mon salaire d’apprenti. Jen’ose pas penser combien auraient coûtéles réparations de l’autre voiture.»Les semaines suivantes, il attend, nerveux, une convoca-tion au poste de police qui ne vient pas. Sa voiture finit parêtre revendue. Quatre ans après les faits, Tristan reste peufier de son acte. «Mais j’en ai tiré mes conséquences, plusjamais de parcage latéral!»

*Nom connu de la rédaction

les lieux doivent prendre en consi-dération. Puis ils me transmettentleurs observations et les éventuelsdébris retrouvés sur le lieu de l’ac-cident», raconte le jeune hommede 35 ans. Parallèlement, il pos-sède tous les catalogues desmodè-les des constructeurs.

Car un accident avec fuite estune infraction passible d’uneamendedeminimumde500francset qui est d’office inscrite dans lecasier judiciaire. En cas de bles-sure à autrui, la facture grimperapidement et les conséquencespour le fuyard deviennent graves.

Les fautifs atterrissent parfoisensuite dans le bureau d’un psy-chologue de la route. «Ils arriventsouvent très remontés, ne com-prennent pas pourquoi ils sont là,observe Gerda Fellay, psycholo-gue à Sion. Le travail consiste àleur faire prendre conscience quece n’est pas normal. Mais il fautqu’ils soient capables de procéderà une introspection.»

De la peinture suffit àidentifier un modèleConcrètement, tout peut poten-tiellement être utile pour retrou-ver l’auteur de l’infraction: unmorceau de phare, de pare-chocs,un rétroviseur oublié sur place etl’enquêteur retrouve la marque etle modèle du véhicule. La hauteurde la rayure donne une indicationsur le modèle, petite citadine ougros 4≈4. La peinture relevée estenvoyée pour analyses à Lausanne,elle dévoile la marque, l’année etle modèle.

Mais il y a aussi parfois des piè-ges: «Sur les lieux d’un accidentavec fuite, les gendarmes ont re-trouvé un logo de Renault et j’aiorientémes recherches en ce sens.Cependant, au fil de l’enquête, jeme suis aperçu que le délit n’avaitrien à voir avec l’insigne quia dû être abandonné là

A Genève, la Brigadede sécurité routièrecompte un enquê-

teur chargé detraiter les cas de

délits de fuite.

ses supérieurs sur le manque demoyens et de temps des policierspour mettre la main sur les fau-teurs, et préconise une marche àsuivre avec des critères fixes à res-pecter.

En deux mois,deux tiers des cas résolusC’est ainsi que celui qui est poli-cier à la brigade de sécurité rou-

tière devient enquêteur de sécu-rité publique pour les délits defuite depuis le 1er février. Pourl’instant seul, il pourrait à l’avenirbénéficier du support d’autres col-lègues. «Jusque-là, ces cas étaienttraités trop superficiellement, onne peut que faire mieux», espèrel’enquêteur, qui souhaite resterdiscret sur son identité afin de nepas entraver son travail de limier.

Des cas qu’il a eu à traiter depuisdeux mois, il en a déjà résolu lesdeux tiers à ce jour. Chance dudébutant ou preuve que sa fonc-tion était nécessaire, l’avenir ledira.

«Actuellement, je tisse un ré-seau de partenaires, avec tous lesacteurs dumonde de l’automobile.J’ai établi unemarche à suivre queles policiers qui sont appelés sur

Page 14: Migros Magazin 17 2011 f VD

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SOCIÉTÉ INFRACTIONS | 15

auparavant», sourit l’enquê-teur qui souligne encore

une fois combien rien ne doit êtrelaissé au hasard dans son travail.

C’est un véritable jeu de piste,auquel il prend un plaisir nondissimulé. Et de raconter encorecette voiture qui a heurté, debiais, quatre véhicules stationnés.Là, c’est la trace de freinage qui l’aorienté. «On peut mesurer ainsila largeur de la voie laissée par lesdeux traces de freinage et la tailledes pneus. Ce qui donneune bonneindication sur le type de véhiculeà rechercher.»

Des ruses pourdémasquer les coupablesIl sait désormais quel modèle estfautif. Problème, il peut s’agird’un véhicule genevois, suisse ouétranger. Dans le registre desautos immatriculées à Genève,aucune ne correspond au signale-ment. Cela pourrait être une voi-ture française. «Les recherchessont entravées, il faut faire unedemande officielle d’entraide àl’étranger, qui prend du temps.»

Selon lui, d’après l’impact etses informations, le véhicule for-tement endommagé doit être ca-ché quelque part, proche du lieude l’accident. Souvent, après unaccident avec fuite, soit la per-sonne va directement dans ungarage pour faire réparer, soit at-tend quelques mois pour y allerdiscrètement, en pensant que l’af-faire est classée.

Et si les éléments sur le terrainn’ont rien donné de probant pourfaire avancer l’enquête, le policiera encore d’autres ruses pour dé-masquer le coupable. Lesquelles?Il ne le dira pas, pour conservertoutes les chances de réussite.

«La meilleure prévention quenous puissions faire pour éviter lesaccidents avec fuite consiste àcommuniquer chaque cas où nousavons retrouvé le coupable. Lesgens savent désormais que les par-kings sont sous vidéosurveillance,qu’ils seront retrouvés», conclutJean-Marie Bornet.

Mélanie HaabPhotos Thierry Parel

Quelqueschiffres➔ A Fribourg, 770 accidents

avec fuite en 2010.➔ A Genève, 730 accidents

avec fuite, soit 7%.➔ En Valais, 175 accidents

avec fuite, soit 16% desaccidents.

➔ A Neuchâtel, 146 accidentsavec fuite, dont 84%ont été retrouvés.

➔ Les cantons de Vaud et Juran’ont pas communiquéleurs chiffres.

Morceaux de pare-chocs, de rétroviseurs, de phare... Tous les débrispeuvent aider à identifier un véhicule présent sur le lieu d’un accident.

Page 16: Migros Magazin 17 2011 f VD

16 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Il est 5 h 16, le réveil sonne. Cen’est pas le vôtre, mais celui devotre compagnon de couette.

Tandis qu’il se lève, vous replongezdans les plumes une petite heurejusqu’à ce que la radio s’enclenche.Entendre les nouvelles plus oumoins bonnes au petit matin, c’esttoujours plus agréable qu’un bip,bip, bip. Et là, un flash: le «Journaldu matin» sur La Première com-mence à 6 heures.

Du chauffeur de busau personnel médicalDes gens se lèvent au milieu de lanuit afin d’apporter les nouvellesfraîches. D’autres pour que vousdégustiez un croissant chaud aupetit-déjeuner, d’autres encorepour que vous puissiez prendre unbus, un tram ou un train dès l’au-rore, sans oublier tous ceux quisont actifs dans lesmétiers de l’ur-gence, des secours, du médical.Un bataillon de Suisses commen-

cent leur journée de travail quandd’autres la terminent, débutent unjour à 3 heures, le lendemain à4 heures. Certains ne se lèvent pasdeux fois à la même heure...

Dans ces conditions, garderl’équilibre relève parfois du chal-lenge. Comme à Fribourg, où deschauffeurs des transports publicsont récemment remis une pétitionà leur direction, s’élevant contreune flexibilité totale des horaires eten particulier la (mauvaise) répar-tition des heures de travail sur unejournée décousue laissant de trèslongues pauses entre deux ses-sions.

Autant dire qu’il n’est pas tou-jours facile de garder l’équilibreentre vie amoureuse, familiale etsociale avec des horaires décalés ouirréguliers. Comment faire?Quatrecouples vivant en Suisse romandetémoignent.

Laurence CaillePhotos Bertrand Rey / DR

TRANSPORTS

S’aimermalgrédes horairesdécalésIls bossent pendant que leur conjoint dortet se reposent pendant qu’il est au bureau…Comment font les travailleurs de la nuit et leurpartenaire pour mener une vie de couple?Des Romands racontent.

Samuel Morel, 25 ans,contrôleur aérien chezSkyguide, habite à Palézieux(VD), et son amie ChloéPerroud, 23 ans, animatricedans un EMS, Billens (FR).➔ Ses horaires à lui:totalement irréguliers, reçoitle planning un mois àl’avance. Travaille entre 3 et5 jours de suite, a entre 1 à4 jours de congé à suivre, a aumoins 11 h de repos entre deuxpériodes de travail, 1 week-end

assuré par mois.➔ Ses horaires à elle: 8 h-18 h,elle travaille parfois le soir etle week-end.

«J’apprécie ce rythme j’ail’impression de vraiment profiterd’avoir congé quand les autrestravaillent, d’éviter les bouchons,même si, socialement, c’est cequ’il y a de plus dur. En plus, lanotion de week-end a totalementdisparu», reconnaît SamuelMorel. Cela ne l’empêche pas de

Page 17: Migros Magazin 17 2011 f VD

SOCIÉTÉVIE ÀDEUX | 17

jouer du cor au sein du Corps demusique de la ville de Bulle et departiciper aux deux répétitionshebdomadaires. Ni de faire partied’autres formations musicalesd’ailleurs.«J’ai toujours mon agenda avecmoi, sinon ce n’est pas gérable»,avoue-t-il. Son emploi du temps, ille met en ligne à l’attention de sonamie Chloé afin qu’elle soit aucourant de son programme et desmodifications qui interviennent parla suite. «Etant donné que nous

avons tous les deux beaucoupd’activités – dont la musique encommun –, nous comprenons bienque l’autre n’est pas disponible toutle temps. Nous voir exige unebonne organisation et une grandecommunication», poursuit ChloéPerroud.Côté sommeil, Samuel Morel nedort pas la journée s’il travaille denuit. Tout au plus s’accorde-t-il unesieste. Le couple a aussi instauréune règle tacite: dormir chez celuiqui se lève le plus tôt.

BOULANGERIE

Joseph Crisci, 47 ans, boulanger-pâtissier responsable degroupe à Jowa, marié à Françoise Crisci, employée de com-merce, 44 ans, 1 fille de 16 ans, habitent à Morges (VD).➔ Ses horaires à lui: 3x8: 3 h-12 h (lu-ve), 12 h-20 h (di-ve),20 h-3 h (lu-ve)➔ Ses horaires à elle: 8 h-17 h 30 (12 h le vendredi).

«Nous nous voyonspeut-être davantageque d’autres couples»

Lisez la suiteen page 19

«Je travaille selon l’horaire des 3 fois 8 depuis dix ans et ne souhaite pasen changer», explique Joseph Crisci. S’il fait l’horaire de nuit, par exemple,il dort le matin suivant, se réveille pour dîner en famille. Le Morgienreconnaît avoir la chance de bien dormir, à toute heure. «Il me faut meshuit heures de sommeil, souvent en deux fois.» Ni lui ni son épouse ne sontdérangés par le réveil ou le coucher décalé de l’autre.«Le gros avantage de l’horaire du matin est d’avoir congé tout l’après-midi.»Son temps libre durant la journée, Joseph Crisci en profite pour effectuerdes tâches administratives ou passer du temps avec des proches. Il n’a pasl’impression que sa vie sociale en pâtit. Durant vingt-cinq ans, il a mêmeœuvré au Détachement de premiers secours (DPS) de Morges, intervenantsur alarme. Selon l’horaire, il réussit souvent à partager les repas avec safamille, à midi ou le soir et il y tient. «Nous nous voyons peut-être davantageque d’autres couples, avance Françoise Crisci. La situation serait problé-matique si nous n’avions pas de jours de congé ensemble. Les horairesexigent un petit peu d’organisation, notamment pour fixer des activités leweek-end, puisqu’il commence une fois sur trois le dimanche après-midi.»

Chloé Perroud etSamuel Morel ont

instauré une règle:dormir chez celui

des deux qui se lèvele plus tôt.

Page 18: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 19: Migros Magazin 17 2011 f VD

SOCIÉTÉVIE ÀDEUX| 19Migros Magazine 17, 26 avril 2011

HÔPITAL

Tobias Schmid, 27 ans, appointé de gendarmerie, et sonamie Laurence Morard, 30 ans, inspectrice à la Sectionmineurs et mœurs à la Police cantonale valaisanne,Ayent (VS).➔ Ses horaires à lui: irréguliers, répartis sur 7 jours detravail, suivis de trois jours de congé.➔ Ses horaires à elle: en principe 7 h 30-17 h 45 sur5 jours. Toutes les 4 semaines, semaine de 10 jours avecune permanence du lundi au mercredi soir, ainsi que desservices de piquet le week-end.

Tobias Schmid a des horaires irréguliers depuis cinq ans. «J’ai dela chance, j’arrive facilement à dormir. Lorsque je suis de nuit, jene profite pas tellement de mes journées, car je dois dormir. Lepremier soir de congé, il est plus dur de se remettre dans unrythme normal. Lorsque je commence mon service très tôt, jedors quatre heures et fais une sieste. Nos horaires sont variéspour éviter les habitudes.» Tous ne supportent pas lestournus et les horaires. Tobias Schmid, lui, apprécie son

Pauline Desarzens, infirmière auxurgences du CHUV, et SteveDesarzens, employé de banque,tous deux 29 ans, un petit Mathiasâgé de 11 mois, habitent à Pampigny(VD).➔ Ses horaires à elle: à 60%, desjournées de douze heures, travailledeux jours fixes (lundi et mercredi),puis 1 à 2 week-ends par mois, 1 ou2 nuits par mois.➔ Ses horaires à lui: 7 h 30-17 h 30

«Les horaires irréguliers font partie dumétier, remarque Pauline Desarzens. Ons’y habitue. Il y a des côtés sympas,comme de pouvoir aller skier ou faire lescourses quand il y a moins de monde,mais il est vrai que ce n’est pas évidentpour la garde d’enfant. J’ai de la chance,j’ai pu m’organiser avec mes employeurs,qui acceptent que je travaille deux joursfixes.» Si elle est de service la nuit,difficile par contre de dormir le matin àcôté d’un enfant de 11 mois. Le week-end, c’est possible grâce à son mari quis’occupe du petit, mais elle avoue ne pastrès bien dormir la journée. «Depuis queje travaille à 60%, je suis moins épuisée.De nuit, on accumule davantage d’heureset on est mieux rémunéré, mais si ontravaille plusieurs de nuits de suite, onest coupé socialement.»Une fois par semaine, elle se rend à sonclub de volley pour un entraînement ou

un match, selon ses disponibilités.«J’ai un mari compréhensif, on a su setrouver un équilibre.» «Nous nousconcentrons plutôt sur les avantagesqu’offrent les horaires irréguliers,souligne pour sa part Steve Desar-zens. Nous n’avons pas besoin de

maman de jour. C’est plus compliquéd’organiser des activités familiales.Mais nous avons un certain nombred’amis dans la même situation. Auniveau du couple, nous avons plus detemps depuis que mon épouse aréduit son temps de travail.»

POLICE

«Nousn’avonspasbesoindemamande jour»

Pour passer du temps ensemble, Tobias Schmid et Laurence Morard s’organisent.

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SOCIÉTÉVIE ÀDEUX| 21Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Dort-on aussi bien le jourque la nuit?Non, même s’il peut y avoir desexceptions et si cela dépend enpartie des conditions de sommeil(bruit, lumière, etc.). En général, lestravailleurs de nuit dorment enmoyenne deux heures de moins queceux de jour et certains ne dormentque quelques heures très souvententrecoupées d’éveil. Le sommeiln’est pas une perte de temps ni unepetite mort, mais bien un momentde vie essentiel à notre croissanceet à notre équilibre physique,psychique, voire spirituel.

A long terme, quelles sont lesconséquences d’horairesirréguliers sur la santé?A l’ère de la banalisation desvoyages au long cours, nombreuxsont ceux qui ont déjà fait ladésagréable expérience du fameuxjet lag. Il correspond à une désyn-

chronisation des rythmes biologi-ques: nous nous sentons déphaséset nous le sommes réellement.L’organisme a une grande inertiedans l’adaptation à la modificationdes signaux du temps externe, enparticulier à l’alternance jour-nuit,même si le déplacement de l’heuredes repas peut déjà suffire à leperturber. Après un décalagehoraire de six heures, on considèrequ’il faut trois jours pour réajusterles rythmes veille-sommeil,sept jours pour régulariser lescycles de température et jusqu’àplusieurs semaines pour adapterceux des hormones.Chez les travailleurs de nuit, lesperturbations des rythmesbiologiques ajoutées à la privationaiguë et chronique de sommeils’accompagnent d’une augmenta-tion significative de troublesmédicaux variés tels que dépres-sion, problèmes digestifs, sensibilité

aux infections, palpitationscardiaques ainsi qu’une augmenta-tion du risque de dépendance àl’alcool et aux somnifères. Et cettetendance s’accentue au fur et àmesure de l’avancée en âge dutravailleur.

Comment faire lorsque sonrythme est décalé par rapportaux autres?Il faut bien vivre avec son temps,mais un contexte de décalage deshoraires entre les membres d’uncouple et d’une famille doit êtreconsidéré comme un facteur derisque important pour leur cohésionet leur équilibre. La prudence leurrecommandera de tout mettre enœuvre pour faire coïncider certainesactivités communes: promenades,repas, relations intimes, etc. Sinonils risquent bien, à force de vivre surune autre planète, de ne plus secomprendre ni se reconnaître.

PAROLES D’EXPERT

Médecin, Gérard Dorsaz pratique depuis vingt-cinq ans la psychiatrie et la psychothérapieen cabinet privé. Il a publié «Antidépresseurs, croyances et préjugés» en 2010 et«Psychiatrie-psychothérapie d’inspiration philosophique et chrétienne» en 2008.

«Les horaires décalés sont un facteur de risquedans la cohésion d’un couple»

travail, les contactshumains et l’absence de

routine. Ancien joueur de hockeyde haut niveau, il est aujourd’huimembre d’un club et s’y rendquand il peut. Sinon, il fait un peude sport pour lui, mais «je préfèrepasser mes congés avec Laurenceplutôt qu’au sport.» Quant à

« Quand je suisde nuit, je neprofite pastellement demes journées»Laurence Morard, membre d’uneéquipe de volley, elle ne prévoit riendurant ses semaines de perma-nence. Oui, certains jours, ils secroisent, partagent tout juste unrepas ou se rendorment après ledépart de l’autre. Avoir des congésensemble nécessite une bonneorganisation. «Comme nousn’avons pas d’enfant, nous avonsune liberté énorme», souligneLaurence Morard. «Ce n’est pastoujours évident de fixer lesvacances, remarque TobiasSchmid. La priorité est donnée auxagents qui ont une famille.»

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22 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Il capte la beauté sauvage à nos portesDepuis bientôt quarante ans, Samuel Monachon filme la faune et la flore bien de chez nous. Delance son cri du cœur pour la préservation de notre nature. Rencontre aux Cullayes (VD).

Un cerf aux grands bois, auxaguets, dresse l’oreille en li-sière de la forêt. Une harde de

sangliers se presse entre les arbrestouffus. La beauté d’une nature in-tacte transporte le spectateur dansquelque lointain paradisiaque.Avant de le ramener tout près dechez lui, puisque ces images ontété tournées à sa porte, dans cescoins encore préservés de Vaud oude Genève.

RencontrerSamuelMonachon,c’est d’abord s’émerveiller d’un re-gard sans pareil sur la nature quinous entoure. Depuis plus de tren-te-cinq ans, sa caméra s’attache ànous faire partager l’intense émo-tion qu’éprouve le cinéaste anima-lier vaudois. «Mon but est demon-trer l’animal sauvage dans son mi-lieu, sans le déranger. Restituercette nature qui est à nos portes etque nous perdons pourtant si sou-vent de vue.»

Le dernier film de Samuel Mo-nachon, Passion Nature, résumecombien il chérit ces espaces en-core protégés de la pression hu-maine. Beauté Sauvage, Romandieau cœur: beaucoupde ses titres par-lent directement aux tripes. Sanseffets spéciaux, scénarios humani-sant l’animal ou petits arrange-ments avec la réalité, sa camératraque l’émotion au détour d’unsous-bois. «Nous nous inquiétons,sans doute hélas à juste titre, desproblèmes climatiques. Je penseque la protection de la nature nepeut avancer que si on la connaît eton l’aime.» Et Samuel Monachonde donner l’exemple de cette forêtde la Versoix qu’il arpente depuis silongtemps. «Elle constitue une fo-rêt primaire dans lesquelles viventdepuis toujours les sangliers attiréspar les glands tombés à terre.Aujourd’hui on y pose des bar-belés.»

Régulation de la faune, protec-tion des cultures, poussée démo-graphique: autant d’éléments ba-

layés du regard. «En Suisse, nousavons les moyens de laisser l’ani-mal sauvage le rester en préservantdes zones suffisamment importan-tes de son habitat. Mais il fautpour cela sortir d’une logique derendement.» La militante KateAmiguet, initiatrice de la fonda-tion MART (Mouvement pour lesanimaux et le respect de la terre),accompagne parfois Samuel Mo-nachon dans ses périples. Avecune visée qu’il estime complémen-taire: «Elle cherche à montrerl’ampleur des dégradations cau-sées par l’homme. Moi je préfèrem’inspirer de la beauté des choses,et tenter de la faire partager.» Untravail de longue haleine, auquelcet habitant des Cullayes (VD)consacre tout son temps libre de-puis 1970. «Je tournais une petitefiction amateur baptisée Les hors-la-loi de la Broye et jeme suis renducompte que les passages avec desanimaux étaient les meilleurs. Ducoup, j’ai décidé qu’ils devien-draient les seuls acteurs de mesfilms.»

Autodidacte etcontemplatifLoin de se tarir, cette source d’ins-piration n’a cessé de se renforcer,avec des images de plus en plusbelles à mesure que s’enrichissaitsa connaissance du terrain. «Ci-néaste animalier, c’est un long ap-prentissage», confie cet hommedes bois de 74 ans. Dans le studioaménagé dans le sous-sol de samaison, les cartons des copiesDVD côtoient le matériel de tour-nage en 16 mm. «Comme tout lemonde, je suis passé au numéri-que. Cette petite caméra est pluslégère, facile à manier et pour unbudget de 3 ou 4000 francs on ob-tient déjà une belle qualité sur unécran de cinéma.»

Pas d’argent gagné avec cesquelque 29 courts ou longs métra-ges, malgré plusieurs passages sur

le petit écran et un prix avec L’Aubefantastique, reçu commeun encou-ragement. Travaillant pendant plusde trente ans au contrôle qualité dudéfunt laboratoire Kodak prèsd’Ecublens, Samuel Monachon –pâtissier-confiseur de formation –obtenait des bobines à des prixpréférentiels et bénéficiait surtoutdu conseil de photographes profes-sionnels dans le choix des optiqueset les questions de cadrage ou delumière. «En revanche, mon ap-prentissage de la caméra s’est faitcomplètement en autodidacte,avec un esprit contemplatif.»

Un talent qui éclaboussedès la première imageFace à des productions profession-nelles aux moyens quasi illimités,Samuel Monachon propose uneapproche sensible que suit un pu-blic plutôt fidèle. «Depuis plu-sieurs années, je n’organise plus deprojection. Un cinéma régionalmefait en général l’amitié d’une pre-mière. Puis les demandes viennent,de la part de paroisses, d’écoles,d’EMSou de groupements divers.»Ces déplacements lui permettentpeu ou prou de rentrer dans sesfrais. «Je suis satisfait lorsque jesens quemon travail a touché quel-ques personnes.» Modeste, notrehôte préfère évoquer la patience etla connaissance du terrain plutôtqu’un talent qui éclabousse pour-tant le spectateur à la premièreimage. «Je pense que c’est à la por-tée de beaucoup de gens persévé-rants,mais la difficulté fait souventpeur aux amateurs.»

Passion Nature, qui lui aura de-mandé quatre ans, a été terminé en2010. Mais Samuel Monachonn’aura pas attendu le générique defin pour reprendre son bâton depèlerin et sa caméra. Direction leshauteurs des Alpes pour une ode ànos cimes sublimes.

Pierre LéderreyPhotos Loan Nguyen, Getty, Keystone

«Cinéaste animalier, c’est un long

Rencontre fortuite avec une martre.

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PORTRAITSAMUELMONACHON | 23

Il capte la beauté sauvage à nos portesmagnifiques images à travers lesquelles le cinéaste animalier

apprentissage», confie Samuel Monachon, 74 ans, qui a réalisé pas moins de 29 courts et longs métrages.

Un marcassin part à l’aventure...Des renardeaux curieux.

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24 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Plus discrets que les insectes,parce que plus petits pour laplupart, les acariens sont

pourtant sans doute aussi nom-breux qu’eux sur la planète. A cejour, les scientifiques en ont réper-torié quelque 50 000 espèces. Etcomme le souligne Jean-PaulHaenni, conservateur adjoint duMuséum d’histoire naturelle deNeuchâtel: «On est probablementencore largement en dessous de laréalité.»

Ces minuscules êtres à huitpattes appartiennent à l’ordre desarachnides. Le nain de ce groupemesure à peine 100microns et pa-rasite la trachée des abeilles. Legéant, lui, on ne le présente plus:c’est la fameuse tique! «C’est leplus grand des acariens et celui quipose le plus de problèmes en ma-tière de santé publique», note no-tre entomologiste. Suceur de sang,il est en effet le vecteur d’affectionsgraves comme l’encéphalite ou lamaladie de Lyme.

La première cause d’asthmebronchique dans le mondeD’autres membres de cette familleapparentée aux araignées et auxscorpions sont également considé-rés comme des ennemis de l’hom-me: les Dermatophagoides ptero-nyssinus et farinae, appelés aussiacariens des maisons, qui sont, sil’on en croit le site internet du

CHUV, «la cause numéro 1 d’asth-me bronchique dans le monde»!

Ces invertébrés lilliputiens –leur taille ne dépasse guère le tiersd’un millimètre – se plaisent dansnos logis, y compris dans les pluspropres et les mieux entretenus.On en compterait pas moins demille à quinze mille par grammede poussière, environ 100 000 parmètre carré demoquette et près dedeux millions sur un seul mate-las… Ils pullulent aussi dans lesrideaux, les coussins, les canapéset les peluches de nos enfants.

Une température idéalede 20-25 degrésNormal puisque ces animalcules,ainsi que le relève Jean-PaulHaenni, «trouvent dans nos habi-tations les conditions idéales pourleur développement». A savoirune température comprise entre20 et 25 °C et une humidité rela-tive avoisinant les 70%. On dé-nombrera donc davantage de ceshôtes indésirables sur les bords duLéman que dans le Valais où leclimat est plus sec et les hiversplus rigoureux.

Mais le lieu que ces squatterspréfèrent entre tous, c’est notrechambre à coucher et tout parti-culièrement notre couche! C’est-à-dire l’endroit où nous passonsen moyenne un tiers de notre vie.Pourquoi là précisément? A cause

De si discretscolocataires…Il est un monde étonnant que l’on côtoiequotidiennement sans même nous enapercevoir: celui des acariens, ces minusculesbestioles qui squattent nos appartements,qui pullulent dans nos lits et auxquellescertains d’entre nous sont allergiques.

Passer régulièrementl’aspirateur est l’unedes mesures pour sedébarrasser des acariens.

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RÉCITANIMAUX | 25

de la douce chaleur qui y règne, denotre transpiration nocturne et dela nourriture organique qui y estservie en abondance. Le grammede squames que chaque personneperd chaque jour suffit à sustenterun million de ces bestioles.

Invisible, grouillante, omni-présente, cette multitude partagenotre intimité et se repaît de noscellules mortes. Mais pas seule-ment! Dans notre alcôve, les aca-riens se battent, affrontent desprédateurs, dévorent des cadavres,copulent, pondent… Et ils défè-quent évidemment aussi. Jusqu’àvingt fois par jour. Jusqu’à 200 foisleur poids durant leur existence.Or, le hic, c’est que ce sont leursselles précisément, grosses commeles pollens, qui provoquent des al-lergies (lire encadré).

Comment alors se débarrasserde ces intrus? Impossible tant ilssont coriaces et nombreux! Maison peut en diminuer le nombre et

l’impact grâce àquelques

PAROLES D’EXPERT

Dr Philippe Eigenmann, pédiatre allergologueaux Hôpitaux universitaires de Genève

«Une désensibilisationest possible»

Peut-on estimer le nombrede personnes qui souffrentd’allergie aux acariens dansnotre pays?En Suisse, contrairement à despays comme la Grande-Bretagneou l’Australie par exemple, cen’est pas une allergie extrême-ment fréquente. Ici, les acarienssont probablement à l’origine demoins d’un tiers de l’ensemble desallergies.

Un pourcentage qui sembleaugmenter d’année en année…Il y a eu une phase assezimportante d’augmentation à lafin du XXe siècle, mais maintenantil semble que nous sommes dansune phase de plateau, destabilisation.

Comment se manifestecette allergie?Elle peut se manifester dedeux manières qui sont toutes lesdeux respiratoires. La première,c’est le nez bouché, des éternue-ments le matin et donc une qualitédu sommeil perturbée. Ladeuxième, en plus ou en dehorsdu nez bouché, ce sont despatients qui présentent desproblèmes d’asthme plutôtnocturnes ou matinaux. Dans lesdeux cas, ça peut se manifesterparfois toute l’année, mais plusfréquemment en automne et enhiver.

De quelle manière être sûr quel’on est allergique à ces bestio-les et pas à autre chose?Le plus simple, si on présentece genre de symptômes, c’estde faire des tests cutanés ousanguins.

De simples mesures d’hygièneet de contrôle de l’environne-ment (lire article principal)suffisent-elles à enrayerce mal ou faut-il aussi semédicamenter?Dans la plupart des cas, cesmesures soulagent les patientsd’une manière importante. Maison doit parfois prescrire desmédicaments antiallergiques quiagissent sur les symptômes, quidiminuent l’inflammation au niveaudes bronches.

Est-il possible aussi de sedésensibiliser aux acarienscomme on le fait pour le rhumedes foins?Si toutes ces mesures ne sontpas suffisamment efficaces, onpeut en effet faire une désensibili-sation. Celle-ci agit directementsur le système immunitaire et enmodifie le type de réponses. Engros, on pousse le systèmeimmunitaire à oublier sa réactivitécontre les acariens et à lestolérer. De cette manière, il n’y aplus de symptômes qui sontprovoqués par ces derniers.

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Migros Magazine 17, 26 avril 201126 |RÉCITANIMAUX

mesures simples visant enpremier lieu la chambre à

coucher: aérer régulièrement etmaintenir une température infé-rieure à 20 °C; bannir les humidi-ficateurs; supprimer tapis et mo-quettes, meubles rembourrés etrideaux épais; passer fréquem-ment l’aspirateur (si possible équi-pé d’un filtre spécial); envelopperle matelas, le duvet et les oreillersd’une housse médicale anti-aca-rien; laver régulièrement le restede la literie à 60 °C; préférer lesarmoires fermées aux étagères…

Absents dès 1500 mètresd’altitudeEt si vous éternuez ou toussez tou-jours après ça, il n’y a plus quedeux solutions: téléphoner à votremédecin ou aller habiter à plus de1500mètres d’altitude. Ou encore,vous inspirer desmœurs étonnan-tes de ce patron d’une entreprise

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de l’Ohio. Mœurs que décriventainsi les auteurs de l’ouvrage Lesenvahisseurs invisibles (Ed. Placedes Victoires): «L’homme a prisl’habitude de se raser entièrement

le corps chaque soir avant de secoucher et de dormir à plat sur ledos, les deux mains croisées surses parties intimes, façon, pense-t-il, d’en interdire l’accès aux aca-

riens.» Ces derniers, on l’imagine,doivent bien se poiler!

Alain PortnerPhotos Getty / Science Photo Library/

Keystone

Fins affineursIl y a des acariens utiles, telsceux qui font partie de lagrande cohorte de décom-poseurs qui régénère notresol. Il en est un autre quis’invite sur les croûtes desbonnes pâtes: l’acarien dufromage. Généralement,cette espèce-là estconsidérée comme nuisiblepar les amateurs decamembert et autresgruyères. Mais en France,dans le Massif central,l’Acarus siro – c’est son nomscientifique – est réputé

pour son art de l’affinage. Envacances du côté de l’Allier,j’ai d’ailleurs eu l’occasion dedéguster un fromage au laitcru qui avait été livré enpâture à des milliers de ces«artisons» ou «travailloux»comme on les appellelà-bas. Eh bien, c’était plutôtgoûtu – ça, on s’y attendait –avec une agréable petitetouche acide qu’apporteraitdonc ce bataillon defromagers à huit pattes. Jem’en suis payé une bonnetranche, mais pas deux!

Les acariens ne mesurent guère plus d’untiers de millimètre.

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CHRONIQUEMINUTEPAPILLON | 29Migros Magazine 17, 26 avril 2011

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Jean-François Duval,journaliste

Faut que j’y ailleIl m’arrive un trucbien ennuyeux.Depuis peu, jesuis victime d’untic qui se traduitpar un sursautchaque fois que je

regarde un film ou une série télévisée.Qu’est-ce qui provoque ce tic d’ordre aller-gique? Eh bien, à intervalles réguliers, sortde la bouche des personnages une certaineexpression, toujours la même – ah, elle estd’une récurrence redoutable! – qui me faitdouter de la qualité et de la créativité desscénaristes. A mes yeux et à mes oreilles,c’est une expression de nature à ruinern’importe quels films ou séries, aussi sûre-ment que le moindre petit ver dans unepomme.

Il s’agit de l’expression «Faut que j’y aille». Sitôtqu’on est assis dans son canapé devant la télévi-sion, impossible d’y échapper. Les scénaristesqui manquent d’imagination l’extirpent ré-gulièrement de leur boîte à outils pour setirer d’affaire quand il leur faut terminerune scène et passer à la suivante. Il suffit defaire dire à l’un des personnages «Faut quej’y aille», la scène s’achève de facto, et onenchaîne sur autre chose. Désormais, com-memoi – ah,me le pardonnerez-vous? –, jesais que vous ne pourrez plus ne pas les en-tendre, les «Faut que j’y aille».

N’importe quel menuisier vous dira qu’ils’agit là d’une cheville, c’est-à-dire d’unepetite pièce qui ne sert à rien, sinon à fairetenir deux morceaux ensemble.

A mes débuts, un journaliste comme on n’en faitplus m’avait appris à repérer les «chevilles» dansles articles de journaux. «Là, vous voyez? medisait-il, ça, c’est une cheville!» Il abhorraitles chevilles. Par la suite, je me suis mis àvoir des chevilles partout. Même chez Bal-zac, Stendhal, Zola, hop, les chevilles mesautaient aux yeux et aux oreilles. C’est as-sez normal, car les chevilles connaissentleur job. Le seul à les éviter, c’est Flaubert,le plus grand traqueur de chevilles que lemonde ait jamais connu. Quand je le lis, jesuis tranquille, je sais qu’aucune cheville nem’attend au tournant.La cheville, en littérature et en journalisme,mais aussi dans nos conversations de tousles jours, est un art de passer d’un point oud’un sujet à un autre sans qu’il y ait entreeux lemoindre rapport logique, et sans quele lecteur ou l’auditeur s’en aperçoivent. Leschevilles sont d’admirables outils pour pas-ser du coq à l’âne. C’est un art de l’escamo-tage logique. Notez que ce travers est on nepeut plus répandu et normal dans l’espècehumaine, car elle est par nature si illogiqueque le recours aux chevilles lui est indispen-sable, sauf à laisser transparaître l’incohé-rence qui la caractérise. L’être humain a

même jugé bon d’inscrire dans la langueelle-même quantité de chevilles, tant il apris conscience de leur utilité pratique.Ainsi notre langue regorge-t-elle de «cepen-dant», «toutefois», «d’ailleurs», «quant à»,«soit dit en passant», «n’oublions pas que»,etc. Les expressions de ce type se comptentpar centaines, par milliers. Toutes ne ser-vent qu’à cette seule chose: masquer le dé-cousu de ce que nous disons (ce qui estpardonnable) et de ce que nous écrivons (cequi l’est moins).Quel merveilleux petit animal, l’homme,qui parvient ainsi, par des petits trucs lin-guistiques, à donner l’illusion qu’il n’est pasfou, incohérent, mais bien au contraire un«roseau pensant», un être raisonnable!

Plus je vieillis, plus je me sens comme Bouvard etPécuchet, ces personnages de Flaubert qui, nousdit-il, «avaient appris à voir la bêtise». Moi,ce n’est pas tant la bêtise (y compris lamien-ne) que j’apprends à voir. Non, ce sont plusmodestement les «Faut que j’y aille». Surce, je vous laisse (eh oui, comment ne l’at-tendriez-vous pas, cette facilité-là?). Fautque j’y aille.

P.-S. Faut que j’y aille. Mais ceux qui le désireraientpourront me retrouver le samedi 30 avril, au Salon duLivre, de 15 h à 16 h, stand OLF, D 723. J’y dédicaceraimon recueil de chroniques «Et vous, faites-voussemblant d’exister?»

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30 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

«L’écologieindustrielleconvaincjusqu’enChine»Journaliste scientifique devenuprofesseur d’université, fer delance de l’application concrètedu développement durable,Suren Erkman refuse l’idéologiedu pire et milite pour ces mises enactions qui séduisent de plus en plusde petites et grandes entreprises.

Votre parcours est assezatypique. Et cela a commencédès vos premières études...En effet, j’ai commencé par desétudes de littérature, avec quandmême déjà un accent sur la philo-sophie des sciences. Et puis j’étaisparallèlement en biologie, parceque je me suis toujours senti pro-che d’une vision intégrée, et nonséparée, des sciences. Après toutesces années d’étude, il a fallu ap-prendre un métier et passer auxchoses sérieuses (il rit). C’est com-me cela que je me suis lancé com-me journaliste scientifique.

Un mauvais souvenir?Ah pas du tout! C’est un magnifi-que métier. En plus de sujets pas-sionnants, on y apprend beaucoupde choses pratiques, comme tenirun délai ou dire l’essentiel en peude mots, soit tout le contraire dumonde académique! (il rit encore).

Pourquoi ne pas y être resté?C’était la fin des années 80. J’ai eule pressentiment que se déga-geaient des tendances lourdes,dont l’importance croissante desenjeux scientifiques et économi-ques. Nous sommes dans une so-ciété qui dépend de plus en plus dela science et de la technologie.Cela s’est confirmé de manièreéclatante, et parfois inquiétante. Ily avait également le croisement deces enjeux scientifiques avec lesdonnées économiques. Aujour-d’hui plus encore qu’hier, les es-poirs de croissance économiquereposent sur le processus d’innova-tion scientifique et technologique.

Et puis le développementdurable commençait à faireparler de lui...

Tout à fait. La démultiplicationdes connaissances techniques etscientifiques par le pouvoir dumarché, qui leur donne un impactinédit, se confrontait de plus enplus aux limites de la planète.

Avec maintenant plus d’unedécennie de recul, où en estl’écologie industrielle?Nous avons clairement dépassé lestade de l’embryon. Le milieu desentreprises recherche une nou-vellemanière de créer de la valeur(et de la répartir), sans détruirel’environnement. L’écologie indus-trielle, qu’on l’appelle ainsi ouautrement, représente l’une desvoies possibles. Vous savez, je necherche pas spécialement à «ven-dre» l’écologie industrielle en tantque telle. Mais regardons nos be-soins pour faire progresser ce fa-meux développement durable,notion tout de même très floue.D’abord, il nous faut un cadreconceptuel spécifique et rigou-reux. Secundo, il faut coupler cesbeaux concepts à une stratégieopérationnelle qui fasse sens. Troi-sièmement, il faut une stratégie detransformation du monde écono-mique dans son ensemble, ce quinécessite une collaboration à uneéchelle inédite. Y compris entredes entreprises en concurrence.Eh bien, il me semble que l’écolo-gie industrielle représente un boncandidat pour y parvenir.

Une mise en action plutôt qu’uneidéologie?Absolument. L’écologie industriellen’est pas un dogme, contrairementau développement durable qui faitsouvent l’objet d’approches trèsidéologiques. Elle renferme uncôté beaucoup plus pragmatique,

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ENTRETIENSUREN ERKMAN | 31

et évite de se payer de mots. L’éco-logie industrielle utilise par exem-ple les bilans de flux dematières etd’énergie. Soit on améliore le bi-lan, ce qui se voit dans les chiffres,soit cela ne fonctionne pas. Il fautaussi souligner que l’on ne parlepas ici que de quelques PME acti-ves dans leur coin. De grands grou-pes s’y engagent, et font office demoteur pour les autres.

Reste qu’il ne s’agit pas d’unelogique de décroissance!C’est une bonne manière de dis-tinguer l’écologie industriellecomme je l’entends d’une appro-che dogmatique. Aujourd’hui,soyons clairs: la décroissance nepropose aucune alternative crédi-ble. Elle résulte d’abord d’un refusde principe du système industriel.Pourquoi pas. Qu’un certain nom-bre de gens éprouvent l’envie devivre plus simplement, c’est trèsbien, mais à l’échelle globale, laréalité montre que plus des troisquarts de l’humanité rêve de fon-cer dans l’économie de consom-mation. Il me paraît donc absurdede prôner une décroissance unila-térale, à moins de nier cette réali-té. Qui va aller dire aux Chinois ouaux Indiens qu’ils doivent arrêterde développer leur économie?

Donc nous allons dans le mur etl’écologie industrielle ne sertqu’à freiner un peu l’inéluctable.Pas forcément. Dans certains do-maines, comme celui des énergiesfossiles, il est clair qu’il y aura dé-croissance. Ces ressources vontdiminuer etmême, un jour, dispa-raître. Il faudra donc en trouverd’autres ou réduire leur consom-mation.Mais la décroissance n’estpas un but en soi. Dans notre ap-

proche, nous préférons regarderau cas par cas, selon les contrain-tes dictées par l’environnement.

Vous représentez donc une voiemédiane?Je pense, oui. Je n’impose rien àpersonne et je ne me reconnaisguère dans certains discours catas-trophistes. D’autant que j’y perçoisparfois un enjeu de pouvoir: fairepeur aux gens pour mieux les in-fluencer, alors que l’écologie in-dustrielle s’avère davantage enretrait de ce point de vue.

La question de l’énergie, avec lacrise du pétrole et désormaiscelle du nucléaire, occupe beau-coup l’actualité.C’est un domaine où l’on peut agirefficacement. J’aime bien citer enexemple le canton de Genève.Merci à Superphénix! (il rit). Lamobilisation contre cette centralenucléaire a créé un climat politi-que favorable à l’innovation éner-gétique. La dernière version de laloi cantonale sur l’énergieme sem-ble cumuler les bons points, intro-duisant légalement la notiond’exergie, qui jauge une énergie parrapport à sa qualité. Pas de gadgetstechnologiques, mais beaucoupd’innovations politiques et organi-sationnelles. Genève est sorti de ceque j’appelle la «conception sovié-tique de l’énergie», c’est-à-dire laconception productiviste.

C’est-à-dire?Analyser les besoins à confort égal,regarder le potentiel d’économieset faire tout ce qui est possiblepour que l’énergie qui doit êtreconsommée provienne de sourcesrenouvelables, comme iciavec la centrale qui chauffe

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l’EPFL avec l’eau du Léman.Ailleurs, avec la biomasse,

ou avec la combinaison de géo-thermie et de solaire, etc. La visiond’une politique énergétique cohé-rente, qui n’a rien à voir avec unretour à la bougie, passe avant lesinnovations technologiques.

Vous rappelez la jeunesse denotre système industriel,précédé dans l’histoire humainede nombreux autres fonctionne-ments.L’humanité a inventé une multi-tude de systèmes économiques etsociaux au cours de son histoire.Nous sommes tellement partieprenante du nôtre que l’on oubliesouvent tout ce qu’il a de particu-lier. D’abord, le système industrielest très jeune, à peine deux siècles,et offre un niveau de vie inouï –même s’il est mal réparti, noussommes d’accord – par rapport àtout ce que l’homme a connuauparavant. Mais il engendre éga-lement des défis, notamment dansses impacts sur la biosphère, consi-dérables.

Quels autres défis nous pose-t-il?Dans ma réflexion, il existe uneautre couche dans l’écologie in-dustrielle, au-delà des ressourcesmatérielles et énergétiques. Unesociété n’est pas seulement viablesi elle a assez d’eau, d’air pur et dematières premières. Elle a besoind’un cadre institutionnel, symbo-lique et culturel, dans lequel lesgens trouvent un sens à leur exis-tence. Le respect des écosystèmes,les limites de l’activité humainesont des notions contenues dansl’idée même de l’écologie scienti-fique. Le système industriel hyper-moderne pose aussi un défi d’ordreanthropologique. Parce qu’il vatellement loin qu’il semble mêmedissoudre ce qu’il y a d’humaindans l’homme.

En matière d’oubli des limitesnaturelles, la Chine se voitsouvent sur le banc des accu-sés. Vous qui y êtes souventinvité, cela vous énerve-t-il?C’est une vision biaisée. En partiedu fait des grands médias améri-cains, d’ailleurs, trop contents devoir une autre puissance stigmati-sée. D’abord, une partie de leurimpact énergétique et environne-mental résulte de notre consom-mation, ici. Puisque nous faisonsfabriquer enChinenos produits. Ilsont une loi sur ce qu’ils appellent,eux, l’économie circulaire, avec deschiffres et des objectifs concrets. Etles dirigeants chinois en tiennentcompte comme d’un enjeu straté-gique: ils savent que s’ils n’intègrentpas pleinement cette dimension, ils

ne pourront pas réaliser leurs ob-jectifs économiques et sociaux.

Cependant il paraît évident quel’on court à la catastrophe si lespays émergents continuentd’accroître leur soif de consom-mation et leur demande d’éner-gie.

On a tout fait pour que l’élève dé-passe le maître. Maintenant qu’ilsfontmêmemieux que prévu, nousaimerions leur dire de freiner unpeu.Mais ces pays ne vont pasmo-dérer leur développement pourcalmer nos angoisses face à l’ave-nir de la planète. De toutemanière,améliorer ce qui existe n’empêchepas de réfléchir à d’autres modè-les. C’est toute la difficulté deschangements systémiques: noussavons que nous améliorons unmodèle qui n’est pas vraiment pé-renne, comme celui du «tout fos-sile». Nous nous trouvons dansune phase de transition et noustentons de limiter les dégâts.

Parmi ceux qui préparentau futur, il y a les politi-

Ancien journaliste scientifique, Suren Erkman est aujourd’hui spécialiste en écologie industrielle.

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«Nous noustrouvonsdans une phasede transition»

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Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Naissance, le 7 février 1955 àIstanbul, Turquie, d’une mèresuissesse et d’un père arménien.Marié (son épouse est Indienne etil a fondé à Bangalore l’institut ROI,le premier consacré à l’écologieindustrielle dans un pays en voiede développement), père de troisenfants (un fils adopté de 18 ans etdeux petites filles de 4 et 5 ans).Etudes de Lettres et de sciencesà l’Université de Genève.Travaille comme journalistescientifique et économique au«Journal de Genève» puis à«L’Hebdo», ainsi qu’au sein del’émission «Téléscope» (TSR)

En 1994, fonde à Genève l’Institutpour la communication et l’analysedes sciences et des technologies(ICAST).2004: thèse en écologie indus-trielle à l’Université des technolo-gies de Troyes.Depuis 1997, chargé de cours àl’EPFL.Depuis 2005, dirige à l’Universitéde Lausanne l’Institut de politiquesterritoriales et environnementales(IPTH).2008: création de la société deconseil en écologie industrielleSOFIES avec plusieurs anciensétudiants.

ques. Après la énièmeConférence sur le climat,

quel est le bilan?Onestpasséd’uneméconnaissanceil y a vingt ans à une sorte d’anxiétépublique, une culpabilisationde lapopulationquimeparaît excessive.L’angoisse climatique est claire-ment instrumentalisée. Je croisque le grand public le sent trèsbien, même confusément, et c’estpour cela qu’il seméfie.Une gigan-tesque machinerie diplomatico-politique s’est mise en place. Cen’est pas rien. Bien sûr, à considé-rer la concentration des gaz à effetde serre dans l’atmosphère, quicontinue d’augmenter, on peut sedire que c’est beaucoup de bruitpour pas grand-chose. Les effortsconcrets sur le terrain n’en sontque plus importants.

Comment réagissez-vous enapprenant que le Conseilnational vient de refuser unpostulat sur l’écologie indus-trielle?C’est dommage, le Conseil natio-nal a manqué le coche, contrel’avis du Conseil fédéral du reste.J’observe qu’une fois de plus, cesont les représentants des milieuxdits «de l’économie» qui ont faitobstacle à l’innovation, montrantà quel point ils sont en décalagepar rapport aux réalités et aux dé-fis nouveaux.

Et la conscientisation ducitoyen?

Je reste assez critique face à cettetendance consistant à tout mettresur le dos du consommateur, du«consomm’acteur» comme l’ondit. Parce que samarge demanœu-vre dans la chaîne très complexede la production et de la consom-mation reste limitée. Bien sûr qu’ilest préférable de choisir une voi-ture moins polluante. Mais vouscomme moi n’y pouvez rien si vo-tre chemise a été fabriquée enChine. Il faut avant tout des trans-formations structurelles du systè-me économique.

Mais je peux payer plus cher etacheter une chemise fabriquéeplus près dans des conditionsplus vertes.Naturellement. Tout en sachantque le plus gros impact en termesde consommation électriqueconsistera à la laver deux fois parsemaine ici. Chacun peut se pren-dre en main, et c’est très bien.Mais je trouve plus intéressant deréaliser que nous ne sommes pastout seuls, que nous sommes reliésaux autres.

Et cette pression citoyenne demasse sur le monde politique etindustriel, vous y croyez?J’ai suivi avec beaucoup d’intérêtla naissance du Forum socialmon-dial. Hélas, j’ai été surpris par larapidité avec laquelle le mouve-ment s’est dégonflé.Propos recueillis par Pierre Léderrey

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36 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

On n’entend que le bourdonne-ment d’un appareil électrique,voire la respiration profonde

du biotechnologue Peter Blum.Dans son laboratoire, au moyend’instruments stérilisés, il crée descultures de cellules. Ici, penché sursonmicroscope, il valide une avan-cée technologique. Là, il fixe unpetit tuyau servant de purge.

Des sachets transparents sontstockés dans des cubes de métalsemblables à ceux que l’on trouvedans les fours industriels des bou-langeries. A l’intérieur, dans unliquide beige, loge un desmiraclesde la nature et une des découver-tes fondamentales de la rechercheen cosmétique: des cellules sou-ches de raisin, très exactement ducépage Gamay Teinturier Fréaux.

Blockbuster grâceà une pomme ridéeCentre de profit de laM-IndustrieMigros situé à Buchs (AG), le dé-partement de biochimie de Mi-belle s’est fait connaître de la pla-nète entière, il y a trois ans. Apartir de cellules souches, ce teamde vingt-cinq personnes, dirigépar Fred Zülli, a réussi à lancer surle marché un produit cosmétiqueentièrement nouveau.

A l’origine de sa découverte, lavariété de pomme tardive Uttwi-ler, dont on est parvenu à isoler età cultiver les cellules souchesavant de leur trouver une applica-tion dans le domaine cosmétique.A la différence d’autres variétés,cette pomme présente une peauratatinée qui constituait une hypo-thèse de travail idéale pour un«blockbuster». La nouvelle subs-tance active PhytoCellTec MalusDomestica s’est laissé apprivoisersans problème dans le monde descosmétiques.

Avènement sensationnel: plusaucun fabricant de produits cos-métiques n’entendait se passer de

Des pommes et des raisins auL’an dernier, grâce à des cellules souches de pommes, le département de biochimie de MibelleDepuis lors, les chercheurs poursuivent leurs recherches avec des raisins et des roses des

cet agentmiraculeux. Lemagazineaméricain Vogue lui consacra unreportage.MêmeMichèle Obama,femme du président des Etats-Unis, déclara depuis lors soignersa peau avec la trouvaille du dépar-tement de recherche de l’entre-prise industrielle Migros.

Biochimiste et patron de Mi-belle biochimie, Fred Zülli déam-

Fred Zülli dans la chambre froide dede trois à cinq ans environ.

SÉRIE — 7e PARTIE

Avec ses seize entreprises en Suisse et ses trois sociétés àl’étranger, M-Industrie, qui appartient au groupe Migros, produitplus de 20 000 articles allant de la confiture à la lessive. Lesquelque 10 000 collaborateurs (dont 366 apprentis exerçant vingtmétiers différents) font de M-Industrie l’un des principaux em-ployeurs de Suisse. M-Industrie compte parmi les premiersfabricants au monde de marques propres et exporte sa productiondans plus de cinquante pays. En 2010, son chiffre d’affairess’élevait à plus de 5,316 milliards de francs.«Migros Magazine» consacre une série de portraits à différentesentreprises du groupe.

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ACTUALITÉMIGROS | 37

service des cosmétiques– une entreprise Migros – a créé la sensation dans le monde des cosmétiques.Alpes. Le succès est au rendez-vous. Reportage.

Mibelle en chiffresFondée en 1961 à Buchs (AG), Mibelle SA Cosmetics est le plus grandfabricant de produits cosmétiques de Suisse. L’entreprise emploieenviron 450 collaboratrices et collaborateurs. Elle a réalisé en 2010 unchiffre d’affaires de 195 millions de francs. Dans le domaine descosmétiques, de l’entretien du ménage et de la lessive, où elle commer-cialise ses propres marques, elle est avec ses sociétés sœurs Mifa etHallam Beauty le troisième plus grand fabricant d’Europe.

bule dans le calme face auxbruyantesmachines de productionde son entreprise. On parvientdans un endroit un peu plus silen-cieux et il poursuit ses explica-tions: «L’innovation et la recher-che sont silencieuses. Elles ontpour théâtre la tête des individusou alors la littérature spécialisée,voire les colloques.» Le cerveau

des chercheurs est davantage tour-né vers le futur que vers le présent.Quelles avancées se dessinent ausein de la société? S’agissant descosmétiques, quels besoins vonten découler? Quelles sont les ten-dances en matière de lifestyle, demode, de soins ou d’aliments?

«Il s’écoule facilementtrois ans entre le jaillisse-

Peter Blum contrôle la croissance des cellules souches.Mibelle, où un échantillon de chaque produit est conservé durant une période

On isole les cellules souches à partir des tissus conjonctifs du raisin.

Page 38: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 39: Migros Magazin 17 2011 f VD

ACTUALITÉMIGROS | 39Migros Magazine 17, 26 avril 2011

«Nos produits deviendront la référence»Luigi Pedrocchi, 52 ans, est le directeur de Mibelle SA, du groupe M-Industrie, depuis 2006.

Mibelle Cosmetics a été fondéeil y a cinquante ans. Pouvait-onalors prévoir son succès actuel?Migros avait déjà une grande ex-périence avec ses propres entre-prises, à l’époque. Elle leur garan-tissait entre autres l’indépen-dance dans leurs choix. Elle étaitconfiante dans ses décisions etdotée d’une excellente vision dumarché. Car, en soi, les processusde production en matière de cos-métiques lui étaient plutôt in-connus.

Depuis le rachat de l’anglaisHallam Beauty, Mibelle est latroisième entreprise en Europedans le domaine cosmétique ethygiène. Comment y êtes-vousparvenus?L’alliance Mibelle, Hallam et,dans le secteur produits ména-gers, Mifa, a permis de créer unfort segment Near-food. Nouspouvons nous adresser d’une seule

voix aux gros clients, avec un as-sortiment très large à proposer.Les cosmétiques et produits mé-nagers ne sont pas seulementtechnologiquement proches,maisappartiennent à la même nichede marché. Nous avons grandiavant tout grâce à l’exportation.

Quel poids a Mibelle en Suisse?Nous sommes, ici, le plus impor-tant fabricant de cosmétiques.Personne d’autre n’a des compé-tences et un assortiment aussilarge que Mibelle.

Le business de la beauté estlucratif. Mibelle est-elle la locomo-tive du groupeM-Industrie?En termes de chiffres d’affaires,nous appartenons plutôt aux pe-tites entreprises du groupe M-Industrie. Nous sommes en re-vanche leaders dans la capacitéd’innovation et dans le volumed’exportation. Nos produits sont

remaniés en profondeur enmoyenne tous les deux ans. Parannée, nous déposons trois àcinq nouveaux brevets. Et la moi-tié de notre chiffre est réalisée àl’étranger.

Comment se défend Mibelleface à la concurrence férocedes marques internationales?Nous sommes tout à fait concur-rentiels sur le plan internationalet pouvons aussi nous défendrecontre les produits bon marché,car nous couvrons l’ensemble desbesoins de nos clients.

Quels sont les principaux défispour Mibelle?Le succès de notre entreprise dé-pend de manière décisive de l’en-gagement de collaborateurs effi-caces et motivés. Les hauts salai-res ne suffisent plus. Il faut d’ex-cellentes conditions cadres pourque les employés puissent pro-

duire de meilleurs résultats. L’in-dustrie chimique connaît uneforte densification, il devient tou-jours plus difficile de trouver denouveaux chemins pour dévelop-per de bons produits.

Où en sera Mibelle dans cinq ans?Avec nos entreprises sœurs, nousaurons percé sur le marché euro-péen et nos produits seront deve-nus une référence.

Mibelle va-t-elle lancer unenouvelle innovation d’envergureinternationale?Nous avons reçu un prix pour lescellules souches Zoé au raisin«Vinus Vinifera» au Salon inter-national des cosmétiques de Mi-lan. Mais nous ne manquons pasde nouvelles idées et travaillonsd’ores et déjà en laboratoire à denouveaux concepts de substan-ces à tester. Laissez-vous sur-prendre! Si

ment de la première idée etl’étude de marché d’une

substance», explique-t-il. A quoi ilconvient d’ajouter deux autres an-nées jusqu’à ce qu’un fabricantréalise le produit fini. Pour aboutirau succès, les chercheurs ne doi-vent pas seulement poser les bon-nes questions, mais aussi leur ap-porter les bonnes réponses – etcela cinq ans avant le lancementdu nouvel article. En l’occurrence,le leitmotiv de toute l’entrepriseserait: «Notre action est inspiréepar la nature, elle est concrétiséepar la science.» PhytoCellTec ré-sulte de l’heureuse combinaisonde ces deux principes.

Des substances naturellespour la fabricationUnproblème concret sert toujoursde fil rouge à la recherche. Concer-nant la substance tirée du raisin, ils’agit par exemple de la donnée sui-vante: «Le vieillissement de lapeau du visage est causé à raison de80% par les rayons UV», assèneFred Zülli. Dans le sillage des effets

Les cellules souches sont récoltées dans la centrifugeuse. A droite, le produit fini PhytoCellTec.

obtenus avec la pommeUttwiler etdes technologies patentées qui ensont issues, les chercheurs de Mi-belle se sont mis en quête d’uneplante susceptible de résister auxrayons UV. Le cépage de Bourgo-gne appelé Gamay TeinturierFréaux a répondu à leur attente.

Pour produire la substance quiactive le renouvellement des cel-lules de la peau et qui stimule leurrésistance aux rayons UV, les cher-cheurs n’ont pas eu besoin de gran-des quantités de raisins. De fait,après des essais de plusieurs moisdans des laboratoires parfaitement

adéquats, un prélèvement de quel-ques grammes a suffi à la culturedes cellules souches.

Grâce à des processus naturelsmais toujours à partir dumatérielembryonnaire d’origine, celles-cine cessent aujourd’hui de se dé-velopper et d’engendrer de nou-velles cellules. Les chercheurs nese contentent pas d’une substanceactive naturelle. Ils tiennent aus-si à assurer une production à longterme.

Fred Zülli reste modeste bienque sa petite équipe soit parvenueà briller au pinacle de la recherche

en cosmétique. Actuellement, leslaboratoires du département debiochimie deMibelle sont en trainde s’étendre «afin que le potentield’innovation de notre entreprisecontinue de croître», prétend-il.

Il ne tient pas à en dire pluspour lemoment. Idem pour le pro-jet concernant les roses des Alpes.Sur le terrain prometteur des cel-lules souches, il est vraisemblableque de nouvelles découvertesconduisent de nouveau un jour àune révélation cosmétique.

Texte Beat MatterPhotos Nicolas Righetti

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40 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Les deuxMèresNoëlA Renens, les enfantsdéfavorisés ont leurarbre de joie grâce àBrigitte Roth etCatherine Michoud.

L’idée est partie d’un livre. L’Ar-bre de joie, d’Alain M. Berge-ron. Un conte de Noël, l’his-

toire de deux enfants sans le souqui finissent illuminés par la géné-rosité collective. Brigitte Roth sai-sit l’arbre au bond en décembre2007! Avec le soutien de sa com-mune, l’enseignante de Renens ainstallé un sapin de Noël, couvert

Brigitte Roth (à g.) et Catherine Michoud sont les lutins de Noël.

La spirale parfaiteTRÉSOR DE NOS ARCHIVES

Une vieille dame aussi gracieuseque fragile pose devant un impo-sant chantier de béton. Cette

photo est datée de 1965.Adele Duttweiler, l’épouse de

Gottlieb, le fondateur de Migros, dé-cédé trois ans auparavant, inaugurela nouvelle centrale d’exploitationMigros dans le quartier de Herdern,à Zurich. A l’arrière-plan, on voit l’im-pressionnante rampe d’accès au par-king situé sur le toit du complexe.

Adele Duttweiler avait toutes lesraisons de sourire avec fierté. Migrosvenait d’obtenir l’autorisation de

construire ce bâtiment ultra-modernepour l’époque, de la ville de Zurich.Visible de loin à la ronde, la «Herden-Spirale» est devenue une part del’image de marque de l’entreprisetout comme de celle de la cité de laLimmat.

Au moment de l’inauguration,Construire, aujourd’huiMigros Maga-zine, encourageait ses lecteurs auto-mobilistes à venir essayer d’emprun-ter la rampe: «Nous vous invitons àvenir tester l’audacieuse double-spi-rale.»

Michael West

de petites étiquettes portant lesnoms et les vœux d’enfants défa-vorisés. Tout, de la collecte desfonds jusqu’à l’emballage des ca-deaux, a été porté à bout de hotteavec l’aide de ses élèves. Au matinde Noël, vingt-quatre petits béné-ficiaires avaient une surprise sousle sapin. L’année suivante, rebe-lote. Mais, cette fois, une autre

enseignante, collègue et amie, apris le traîneau enmarche: Cathe-rine Michoud. «On a fait plein dechoses ensemble, des joutes, dessorties. Elle et moi, c’est un peu latête et les jambes. Comme elle esttrès organisée, elle structure mesfolies!», rigole Brigitte Roth.

Depuis 2008, elles sont doncdeux Mères Noël, qui distribuent

incognito des joujoux par poi-gnées, en partenariat avec diffé-rentes associations. Une belle idéeque Brigitte Roth espère voir essai-mer et grandir ailleurs: «Ma collè-gue fera son dernier arbre en 2011,après elle sera à la retraite. Je tiensà la remercier d’avoir donné deson temps pendant ces quatre an-nées.» Patricia Brambilla

Merci de tout cœur!Dans le cadre de l’annéeeuropéenne du bénévolat,l’initiative «Merci de tout cœur!»lancée par le Pour-cent culturelMigros souhaite mettre en valeurcelles et ceux qui aident autruisans pour autant faire partied’une institution.Vous souhaitez remercierquelqu’un qui fait le bien autourde lui? Appelez le 0848 08 09 08(tarif local) ou rendez-voussimplement sur le site internetwww.mercidetoutcoeur.chPh

otoCélineMiche

l

Page 41: Migros Magazin 17 2011 f VD

ACTUALITÉMIGROS | 41

Dans le troisième épisode deNar-nia, Edmund et Lucy Pevensiese retrouvent subitement à bord

d’un navire majestueux: le Passeurd’aurore. A la recherche de sept sei-gneurs disparus, nos voyageurs enta-ment alors un envoûtant périple versdes îles mystérieuses.

Adaptéde l’œuvredeCliveStaplesLewis, le filmdeMichaelAptedmon-tre unmonde fantastique dans lequell’imagination n’a aucune limite.

De l’imagination, tu en aura be-soin pour créer ton propre navireNarnia. En effet, Migros Magazine,Migros et 20th Century Fox organi-sent un grand concours de dessin àl’occasion de la sortie enDVDet Blu-

ray deNarnia 3. Prends une feuilleA3et laisse parler ta créativité. L’auteurde la plus belle œuvre choisie par larédaction recevra un très beau prix:une croisière sur laNeptune le 21 juinpour lui et sa classe, qui fera l’objetd’un reportage dans nos colonnes.

Construite en 1904, cette bar-que à voile était autrefois utiliséepour le transport de marchandises.Restaurée durant l’hiver 2004-2005, elle est utilisée aujourd’huipour des croisières de plaisance surle Léman. Ses passagers, de mêmeque les promeneurs à quai qui ontla chance de pouvoir l’observer na-viguer, tombent rapidement sous lecharme de ce bateau historique.

Embarque surla «Neptune»avec Narnia

A l’occasion de la sortie en DVD et Blu-rayde «Narnia: l’odyssée du passeur

d’aurore», participe à un concours dedessin et gagne une croisière pour toi et taclasse sur la barque historique «Neptune».

Comment participer?Laisse parler ton imagination et dessine ton navire «Narnia» surune feuille A3. Envoie ensuite ton dessin à: «Migros Magazine»,Concours de dessin Narnia, case postale 1751, 8031Zurich.

➔ 1er prix: une croisière audépart de Genève sur la«Neptune», le 21 juin pour toiet ta classe. Petite collationà bord.➔ 2e au 5e prix: un sac«Narnia» avec de nombreu-ses surprises à l’intérieur➔ 6e-10e prix: un t-shirt«Narnia»

Délai d’envoi: samedi14 mai 2011.

Conditions de participa-tion: la participation au

concours n’est liée à aucune obligation d’achat. Jeu ouvert àtous à l’exception des collaborateurs et collaboratrices de Fox,CMR et «Migros Magazine». Les prix ne sont pas convertibles enespèces. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet duconcours. Tout recours juridique est exclu. Le dessin gagnantsera publié dans «Migros Magazine».

En vente à Migros«Narnia 3» sera en vente dansles Melectronics et la plupartdes magasins Migros dès le27 avril 2011. DVD: Fr. 22.90*au lieu de Fr. 27.90,Blu-ray, Fr. 32.90*au lieu de Fr. 37.90* Offres valables du 27 avrilau 30 mai 2011 ou jusqu’àépuisement du stock.

Zurich.

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Laisse courir ton imagination et embarque avec tes camarades de classe à bord d’un navire genevois qui ressemble à celui de la trilogie «Narnia».

L’histoire de la «Neptune»est également digned’un film hollywoodien.

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42 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Dis-moi ce que tu manges etje te dirai qui tu es!» a ditun jour Jean Anthelme

Brillat-Savarin, illustre «gastro-sophe» et critique culinaireavant-gardiste, qui vécut auxXVIIIe et XIXe siècles.

Aujourd’hui, nombre deconsommateurs délaissent quel-que peu les produits convenienceet surgelés au profit d’une cuisi-ne traditionnelle à base de pro-duits frais de saison. En cuisine,ils restent fidèles à leur régiond’origine.

Et la région, c’est le terroir.Un terroir qui offre de succulen-tes spécialités enrichissant lequotidien, qu’il s’agisse d’un yo-gourt au lait de brebis, d’un bou-quet de cresson, d’une laitue ouencore d’une saucisse.

Un labeld’origine lucernoiseCe sont entre autres les petitesexploitations familiales lucer-noises qui sont à l’origine du suc-cès du label «De la région». Laferme voisine fournit les ingré-dients du dîner des maisons voi-sines. Il peut même y avoir deskiwis pour le dessert, non pasoriginaires de Nouvelle-Zélandemais de Sempach. Et tout cela

est possible grâce à la nature et àde bonnes idées. C’est en 1999que la coopérative Migros Lu-cerne lance le programme «De larégion». Les débuts ont certesété modestes, mais aujourd’hui,pas moins de huit mille produitsrégionaux vendus dans toutes lescoopératives Migros du pays yparticipent. Un chiffre enconstante augmentation.

Les produits régionauxont un visageComment expliquer ce succès?En achetant des produits deproximité, le consommateursoutient l’agriculture de sa ré-gion. Grâce aux appellationsd’origine, il sait exactement d’oùvient le produit qu’il glisse dansson cabas. Savoir qu’il croqueune carotte ou une pomme culti-vée à deux pas de chez lui rendtout de suite ces produits plussympathiques et goûteux.

Vous trouvez cela théorique?Vous vous demandez commentdiable le client peut être sûr à100% que ce qu’il a acheté vientbel et bien de la région?

Eh bien il peut tout simple-ment se fier à des directives trèsstrictes, qui n’ont pas été inven-tées par Migros mais définies par

la communauté d’intérêts «CIMarques régionales», une orga-nisation qui regroupe de nom-breuses entreprises, dont Mi-gros. Les prescriptions de la CIprévoient par exemple qu’unproduit à base d’un ingrédientunique, tel que le lait, doit pro-venir à 100% de la région.

Pour le yogourt en revanche,seuls 75% du produit doit prove-nir de la région. Cela signifie quesi un yogourt contient du sucreou des cerises, ceux-ci peuventêtre originaires d’autres ré-gions.

L’avenir des produitsrégionauxL’origine et la traçabilité sont es-sentielles pour le consommateur.A une époque comme la nôtre,marquée par de nombreusescontradictions et où tout sebouscule, ce dernier a besoin dese raccrocher à des valeurs com-me le terroir et la région. Caraprès tout, pourquoi chercherailleurs quand on a de si bonsproduits chez nous?

Ces considérations nous ontdonné envie de mettre en lumièrele fameux label «De la région»de Migros en demandant à neufphotographes d’immortaliser,

pour Migros Magazine, des pro-ducteurs posant avec leurs spé-cialités régionales.

Grand concours«De la région»Neuf photographes vous présen-tent donc, dans ce numéro deMigros Magazine et le suivant,une série de neuf spécialités deleur région avec leurs produc-teurs. Mais c’est à vous, cherslecteurs, qu’il incombe d’élire laplus réussie! Pour gagner, il voussuffit de choisir la photo qui vousplaît le plus, quelle que soit larégion.

Vous trouverez les quatrepremières photos, pour les coo-pératives Migros Lucerne, Aar,Vaud et Zurich, dans le présentnuméro deMigrosMagazine (no 17)et les cinq autres dans l’éditionsuivante (no 18 du 2 mai).

Conservez donc précieuse-ment ce numéro pour pouvoircomparer les neuf photos en finde semaine prochaine et choisirvotre préférée. Reportez-vous àla page 59 pour voir ce que vouspourrez gagner si la chance voussourit. Bonne lecture!

Martin Jenni

Gemeinsam kochen mit regionalen produkten

Des produitsrégionaux extra-fins«De la région» – Neuf photographes ont immortalisé des produits emblématiquesde leur région en compagnie des producteurs locaux.

Page 43: Migros Magazin 17 2011 f VD

Eveillez vos sens avec

un sauté de crevetteset

de courgettes au piment.

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Lard à cuire,TerraSuissefumé, 1/3 deplaque, les 100 g

40%3.95au lieu de 6.60Crème entière UHT,le lot de 22 x 500 ml

30%1.50au lieu de 2.20CourgettesEspagne/Italie,le filet de 750 g

Page 44: Migros Magazin 17 2011 f VD

2.60Concombre bioImport, la pièce

33%1.95au lieu de 2.95Salade pomméebioImport, la pièce

30%1.15au lieu de 1.65RadisSuisse, la botte

M-Budget

4.40PommesM-BudgetSuisse,le sachet de 2,5 kg

3.40Poires Abate FetelChili/Afrique duSud, le kg

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30%37.–au lieu de 53.–Côte de bœufSuisse, le kg

30%4.40au lieu de 6.35Jambon crude la Gruyère duol’emballage de2 x 100 g env.,les 100 g

30%3.80au lieu de 5.50

Salami RapelliClassico maxiSuisse, les 118 g

30%1.65au lieu de 2.40Filet de dindeM-ClassicAllemagne,les 100 g

30%1.80au lieu de 2.60Jambon dederrière, le lotde 2 barquettes,TerraSuisseles 100 g

Ne manquez pas de vous

en réserver une bonne

tranche: quiche à la viande

de dinde et à l’aubergine.

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BIENVENUE DANS LE MON

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4.60au lieu de 5.80Filet de thon20% de réductionPacifique Indien,les 100 g

33%7.80au lieu de 11.70SaucissesKnackerliM-Classic, le lotde 3 paquetsSuisse, 18 pièces,660 g

2.10au lieu de 3.50Steaks de filetde porcmarinés, Suisse,4 pièces, les 100 g

40%

2.60au lieu de 3.25Emincé de poulet20% de réductionSuisse

les

100g

5.45au lieu de 8.–Viande hachéede bœufSuisse, l’emballage

de 500 g

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ONDE DE LA FRAÎCHEUR.

Page 48: Migros Magazin 17 2011 f VD

3.30au lieu de 4.10Tresse du patron500 g

1.90au lieu de 2.40Tartelettesau citron20% de réduction2 pièces, 100 g

1.80au lieu de 2.30Brigand du Jorat20% de réductionSuisse, les 100 g

2.50au lieu de 3.15Œufs ponte au sol20% de réductionla boîte de6 pièces, 53 g+

3.90au lieu de 4.50

Pain rustique à la

farine d’épeautre

500 g–.60 de moins

2.90au lieu de 3.50

Mozzarella Alfredol’emballage de2 x 150 g–.60 de moins

1.35au lieu de 1.70Gruyère doux20% de réductionSuisse, les 100 g

30%4.45au lieu de 6.40La Vache qui ritduo2 x 200 g

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LA FRAÎCHEUR À P

Page 49: Migros Magazin 17 2011 f VD

3.30au lieu de 4.20Géranium20% de réductionpot 12 cm

18.80au lieu de 22.50Suspension d’été,25 cmDiverses variétésà choix, la pièce

8.–au lieu de 10.–Plats préparésAnna’s BestAsia en lot de 220% de réductionpar ex. Mah-Mee,2 x 400 g

3.90au lieu de 4.90Pétunias tombants20% de réductionà grandes fleurs,en pot de 10,5 cm,la plante

3.90au lieu de 4.90Toutes les herbesaromatiques, bio20% de réduction13/14 cm, la plante,par ex. basilic,en pot de 14 cm

10.90au lieu de 12.90Miniroses,Max Havelaarle bouquet de 20

33%9.–au lieu de 13.50Raviolis Mozza-rella et PomodoroAnna’s BestGalbani3 x 200 g

30%5.25au lieu de 7.50FettuccineAnna’s Best,le lot de 3 paquets3 x 250 g

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Page 50: Migros Magazin 17 2011 f VD

SOYEZ LES PREMIEPROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 26.4

1.30au lieu de 1.60Toutes les tablet-tes de chocolatFrey et M-Classicde 100 g(excepté les tablet-tes Suprême etles emballagesmultiples), à partirde 2 tablettes–.30 de moinsl’unepar ex. NoxanaValablejusqu’au 9.5

50%11.25au lieu de 22.50Branches Frey Classic50 pièces

2.60au lieu de 3.20Tous les biscuitsBlévitaà partir de2 paquets–.60 de moins l’unpar ex. biscuitsBlévita au sésame,295 g

8.40au lieu de 9.60Rivella rougeou bleuen emballagesde 8 x 50 cl(7 + 1 gratuit)

11.10au lieu de 13.90

Toutes les boîtesde pralinés Frey20% de réductionpar ex. pralinésPrestige, 250 gValable jusqu’au 9.5

33%4.60au lieu de 6.90

Petit Beurre auchocolat au lait ouau chocolat noir,le lot de 3 paquets3 x 150 g

5.25au lieu de 7.–Mélange de noixou cannebergesSun Queenen lot de 225% de réductionpar ex. mélangede noix Sun Queen,2 x 200 g

50%4.90au lieu de 9.80Tous les Pepsien emballagesde 6 x 1,5 litre

Page 51: Migros Magazin 17 2011 f VD

RS À EN PROFITER!AU 2.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK

40%9.–au lieu de 15.–Essuie-tout ménagerTwist en emballagesmultiplespar ex. Twist Classic,FSC, 16 rouleaux

6.70au lieu de 8.40Aliment pour chatSelina, le lot de 1220% de réductionen sachets ouen barquettes,par ex. Selina avecbœuf, en barquet-tes, 12 x 100 g

40%6.80au lieu de 11.40Pizzas ToscanaM-Classic, surgelées,l’emballage de3 pièces3 x 360 g

1.90au lieu de 2.40Toutes les saucesà fondue enbocaux de 200 mlet les saucesM-Classicen squeezersde 250 ml20% de réductionpar ex. sauce aucurry, 200 ml

8.15au lieu de 10.20Tous les cafésCafino etCappuccino20% de réductionpar ex. Cafino ensachet, 550 g

8.90au lieu de 11.20Thon Rio Mareen emballagesmultiples20% de réductionpar ex. thon rosé,6 x 52 g

30%10.05au lieu de 14.40

Bâtonnets de crème

glacée vanille,chocolat ou fraisel’emballage de24 pièces / 960 g

30%10.60au lieu de 15.20Nuggets de pouletDon Pollo, surgelésélaborés en Suisseavec de la viande depoulet du Brésil, 1 kg

Page 52: Migros Magazin 17 2011 f VD

DES ÉCONOMIES À GOGO.PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 26.4 AU 2.5.2011 OU JUSQU’À ÉPUISEMENT DU STOCK

*En vente dans les plus grands magasins Migros, à **Micasa et à ***melectronics.

4.70au lieu de 5.90Tous les auxiliairesde lavage et derepassage Total20% de réductionpar ex. Spray &Wash Total, 500 mlValablejusqu’au 9.5

4.30au lieu de 4.90Tout l’assortimentHygo pourl’entretiendes W.-C.à partir de 2 articles–.60 de moins l’unpar ex. Hygo WCMaximum ActivePowder*Valablejusqu’au 9.5

50%4.80au lieu de 9.60Tout l’assortimentMigros toplinepar ex. shaker profes-sionnel gradué,0,5 litreValable jusqu’au 9.5

13.50au lieu de 16.90Tous les articlesde nettoyage du solTwist20% de réductionpar ex. systèmede nettoyage TwistValable jusqu’au 9.5

5.90Collants, bas etchaussettes pourfemme, en embal-lages multiplespar ex. mi-bas finspour femme,le lot de 7 paires,pointure unique,diverses couleurs

9.90Chaussettesde sport pourhomme,le lot de 5 pairespointures S–XL,noir, blanc etanthracite

50%12.45au lieu de 24.90Tout l’assortiment dechaussures pour homme(excepté SportXX et les ma-gasins avec rayon Sport),par ex. chaussures deloisirs, pointures 40-45

79.90au lieu de 99.90Tous les bagages*20% de réductionpar ex. trolleySaxoline de 61 cmValable jusqu’au 9.5

Page 53: Migros Magazin 17 2011 f VD

FLEURS & PLANTESMiniroses, Max Havelaar,le bouquet de 2010.90 au lieu de 12.90

Pétunias tombants, à grandesfleurs, en pot de 10,5 cm,la plante 3.90 au lieu de 4.9020%Toutes les herbes aromatiques,bio, 13/14 cm, la plante 20%

AUTRES ALIMENTSPlats préparés Anna’s BestAsia en lot de 2 20%Fettuccine Anna’s Best,le lot de 3 paquets 30%Raviolis Mozzarella e Pomo-doro Anna’s Best Galbani,3 x 200 g 9.– au lieu de 13.5033%Tartelettes au citron, 2 pièces,100 g 1.90 au lieu de 2.40 20%Petit Beurre au chocolat aulait ou au chocolat noir,le lot de 3 paquets, 3 x 150 g4.60 au lieu de 6.90 33%Toutes les boîtes de pralinésFrey 20% Valable jusqu’au 9.5

Branches Frey Classic,50 pièces 11.25 au lieu de 22.5050%Toutes les tablettesde chocolat Frey et M-Classicde 100 g, à partir de 2 tablet-tes –.30 de moins l’uneValable jusqu’au 9.5

Tous les biscuits Blévita,à partir de 2 paquets–.60 de moins l’unMentos Fruit ou Minten sachet, 295 g3.40 au lieu de 7.20

Mélange de noix ou canne-berges Sun Queen en lot de 225%Tous les cafés Cafinoet Cappuccino 20%Tous les Pepsi,en emballages de 6 x 1,5 litre4.90 au lieu de 9.80 50%Rivella rouge ou bleuen emballages de 8 x 50 cl(7 + 1 gratuit)8.40 au lieu de 9.60

Toutes les eaux minéralesBadoit 35%Pizzas Toscana M-Classic,surgelées, l’emballage de 3,3 x 360 g 6.80 au lieu de 11.4040%Bâtonnets de crème glacéevanille, chocolat ou fraise,l’emballage de 24 pièces/960 g10.05 au lieu de 14.40 30%Thon Rio Mare en emballagesmultiples 20%Sauce hollandaise Knorr,200 ml 2.60 au lieu de 3.25

Toutes les sauces à fondueen bocaux de 200 ml et lessauces M-Classicen squeezers de 250 ml 20%

NON-ALIMENTAIREAliment pour chat Selina,le lot de 12 20%Tout l’assortiment Migros top-line 50% Valable jusqu’au 9.5

Essuie-tout ménager Twisten emballages multiples 40%Toutes les lessives Yvettepour le linge fin, par ex. YvetteColor en sachet de recharge,2 litres 9.20 au lieu de 11.50 20%Valable jusqu’au 9.5

Détergents Potz en lot de 2,1.50 de moins, par ex. déter-gent pour salle de bains Potz(flacon original et recharge),2 x 500 ml 5.90 au lieu de 7.40

Tout l’assortiment Hygo pourl’entretien des W.-C.,à partir de 2 articles–.60 de moins l’unValable jusqu’au 9.5

Tous les articles de nettoyagedu sol Twist 20%Valable jusqu’au 9.5

Tous les auxiliaires de lavageet de repassage Total 20%Valable jusqu’au 9.5

Tous les produits d’épilationPrimex, par ex. bandes dépila-toires Primex pour les jambes,10 x 2 pièces 7.20 au lieu de 9.–20% Valable jusqu’au 9.5

Tout l’assortiment Secure(excepté les sachets hygié-niques), à partir de 2 articles1.50 de moins l’unValable jusqu’au 9.5

Socquettes fines et mi-basfins pour femme,le lot de 7 paires 5.90Sneakers pour femme,le lot de 5 paires 8.90Chaussettes de sport pourhomme, le lot de 5 paires, etsneakers pour homme, le lotde 4 paires, à partir de 8.90Tout l’assortiment dechaussures pour homme 50%Chaussettes courtes pourbébé, le lot de 3 paires 4.90Sneakers et chaussettespour enfant, le lot de 5 paires,à partir de 7.90Tout l’assortiment de bagages20% Valable jusqu’au 9.5

NOUVEAUTÉSCalifora Crémant, 500 g6.40 NOUVEAUValable jusqu’au 9.5

Zucrilite, 100 bâtonnets/100 g6.90 NOUVEAUValable jusqu’au 9.5

GASTRONOMIEMenu Délifit: Escalope depoulet Tandoori, provenanceBrésil, Riz aux légumes,Salade mêlée, l’assiette 12.80

FRUITS & LÉGUMESRaisin rosé, le kg 3.60

Poires Abate Fetel, le kg 3.40

Courgettes, le filet de 750 g1.50 au lieu de 2.20

POISSON, VIANDE & VOLAILLEFilet de dinde M-Classic, les100 g 1.65 au lieu de 2.40 30%Emincé de poulet, Suisse, le kg2.60 au lieu de 3.25 20%Cuisses de poulet paprikaOptigal, 4 pièces, les 100 g1.10 au lieu de 1.40 20%Filet de lapin, le kg41.– au lieu de 52.– 20%Steaks de filet de porc,marinés, 4 pièces, les 100 g2.10 au lieu de 3.50 40%Côte de bœuf, Suisse, le kg37.– au lieu de 53.– 30%Viande hachée de bœuf,Suisse, l’emballage de 500 g5.45 au lieu de 8.– 30%Nuggets de poulet Don Pollo,surgelés, 1 kg10.60 au lieu de 15.20 30%Lard à cuire, TerraSuisse,fumé, 1/3 de plaque, les 100 g1.05 au lieu de 1.80 40%Jambon de derrière, le lot de2 barquettes, TerraSuisse, les100 g 1.80 au lieu de 2.60 30%Jambon cru de la Gruyèreduo, l’emballage de 2 x 100 genv., les 100 g4.40 au lieu de 6.35 30%Salami Rapelli Classico maxi,Suisse, les 118 g3.80 au lieu de 5.50 30%Saucisses KnackerliM-Classic, le lot de 3 paquets,18 pièces, 660 g7.80 au lieu de 11.70 33%Truites entières, Suisse, le kg16.– au lieu de 20.30 20%

PAIN & PRODUITS LAITIERSPain rustique à la farined’épeautre, 500 g3.90 au lieu de 4.50

Tresse du patron, 500 g3.30 au lieu de 4.10

Gruyère doux, Suisse,les 100 g 1.35 au lieu de 1.7020%Brigand du Jorat, Suisse, les100 g 1.80 au lieu de 2.30 20%La Vache qui rit duo, 2 x 200 g4.45 au lieu de 6.40 30%Mozzarella Alfredo,l’emballage de 2 x 150 g–.60 de moins2.90 au lieu de 3.50

Crème entière UHT, le lot de 2,2 x 500 ml 3.95 au lieu de 6.6040%Œufs ponte au sol, la boîtede 6 pièces, 53 g+2.50 au lieu de 3.15 20%

4.20au lieu de 5.70Tout l’assortimentSecure contrel’incontinence(excepté les sachetshygiéniques)à partir de 2 articles1.50 de moins l’unpar ex. Secure lightplus, 24 piècesValablejusqu’au 9.5

19.90au lieu de 24.90

Tout l’assortimentde draps-housses*/**20% de réductionpar ex. drap-housseen jersey Céderic,100% coton bio,90/190–100/200 cmValable jusqu’au 9.5

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LISTE D’ÉCONOMIES.

Société coopérative Migros VaudVous trouverez plus d’informations sur les prix, les produits et les réductions sur les étiquettes des articles dans cet encart.

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Page 54: Migros Magazin 17 2011 f VD

À ESSAYER SANS HÉSITER.PROFITEZ-EN MAINTENANT! OFFRES VALABLES DU 26.4 AU 9.5.2011

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En vente dans les plus grands magasins Migros.

NOUVEAU6.40Califora Crémantboisson au cacao avecchocolat noir, 500 g

NOUVEAU3.10Ice Dreampoudre pour la prépara-tion de sorbets auxfruits, sans arômes nicolorants (avec livretde recettes), 250 g

NOUVEAU12.90Capsules Fit Controlsatiétépour le contrôle dupoids et le traitement dusurpoids, 64 capsules

NOUVEAU7.90Shampooing Kneippaux fleurs d’amandierun soin riche et intensif,exempt de silicone,200 ml

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2.90Romance Créa d’Orbiscuits au beurre enforme de cœur rehaus-

sés d’un fourrage fraiset léger à la fraise etsaupoudrés d’amandes

effilées, 90 g

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6.90Zucrilitepoudre édulcorante à

base de sucralose, con-

vient aux diabétiques,

100 bâtonnets/100 g

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Page 55: Migros Magazin 17 2011 f VD

ENMAGASIN | 55

Le maître fromagerPierre-André Freymond,originaire de St-Cierges,pose au centre deLausanne devant lacathédrale, avec sameule de sept kilos de«Brigand du Jorat», telleune auréole au-dessusde sa tête.

Migros VaudLe fromage suisse? Toutle monde en parle! A pâtemolle, dure ou crémeux,le fromage, c’est leterroir, la passion et leplaisir à l’état pur. Lemaître fromagerPierre-André Freymond,53 ans, est un ferventdéfenseur des produitsrégionaux. Son GruyèreAOC, ses yogourts etson beurre sont trèscélèbres dans son villagenatal de St-Cierges etson fromage «Briganddu Jorat», qui lui a valula médaille de bronzedu «Concours suissedes produits duterroir» en 2009, l’afait connaître danstoute la région. Cefromage de vaches’affine en cave pendantdeux mois, offre unarôme de noix et unetexture mi-dure et sameule pèse environ septkilos. Depuis dix ans,Pierre-André Freymondtravaille en collaborationavec Migros Vaud, à qui ila vendu l’an dernier30 000 kilos de «Briganddu Jorat». L’entrepriseexiste depuis 102 ans etPierre-André Freymondest fromager àSt-Cierges depuis vingt-deux ans. Pierre-Andrésera le dernier fromagerde la dynastie Freymond.Ses trois enfants neveulent en effet pasentendre parler defromagerie. Pourtant, ilsne se font pas prier pourdéguster les fromagesde leur cher papa!

Brigand du Jorat,100 g, Fr. 1.80 au lieude Fr. 2.30**Action du 26.4 au 2.5,disponible à Migros Vaud

Page 56: Migros Magazin 17 2011 f VD

56 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Migros AarLes asperges, c’est touteune histoire! Dès le débutde l’année monte l’enviede savourer cette plantepotagère noble. Lespuristes n’achètent pasd’asperges de l’étrangeret attendent de pouvoiren déguster de cheznous. A Schaffhouse etZurich, on part même enpèlerinage dans descantons spécialisés.Désormais, ils peuventfaire un festin, non plusseulement d’aspergesvertes d’Argovie, maisdésormais égalementd’asperges blanches duSeeland chez Migros Aar.Ceci grâce à ChristianHurni, 27 ans, qui afondé avec troispartenaires commer-ciaux le groupementde producteursSeeländerspargelnGmbH. Ils produisentainsi de manière plus effi-cace, un but inscrit dansla philosophie même del’entreprise: «C’estquand on ne chercheplus à s’améliorer quel’on cesse d’être bon.»Si la quantité qui arrivesur les étalages desmagasins de Migros Aarest encore faible, larécolte de l’an prochaindevrait être conséquente.Dans quelle mesure, onne peut pas encorel’affirmer. Outre lesasperges, Christian Hurnifournit également àMigros Aar des potirons,des oignons, du chou-fleur et des pommes deterre.

Asperges blanches,Prix du jour**Disponibles dansles magasins de Migros Aar

Les aspergesblanches du Seelandde l’«artiste jongleur»Christian Hurni,originaire de Frasses,atterrissent directe-ment dans la bouchedu client! Mais qu’enpenserait le bâtisseurde la porte de Morat?

Page 57: Migros Magazin 17 2011 f VD

ENMAGASIN | 57

Migros LucerneDans le Muotathal, laboucherie Heinzer estpresque aussi célèbreque les «prophètes dutemps». Rien d’étonnantdonc à ce que cetteentreprise innovante aitappelé ses saucisses«saucisses du temps»en hommage auxmétéorologues ama-teurs. On ne saurait direqui vole la vedette àl’autre! La demande desaucisses est consi-dérable: la boucherietraditionnelle fournit àMigros Lucerne unegrande quantité de«Wetterschmöckerli».Cette collaborationfonctionne à merveilledepuis douze ans.L’équipe très motivéecompte 48 collabora-teurs, dont troismembres de la familleHeinzer. Rainer, 48 ans,résume la philosophiede l’entreprise: «Lesclients de la bouche-rie sont la clé et lesgarants de notresuccès». Et ce, depuis1920 et trois généra-tions. La quatrièmegénération est d’ailleursprête à reprendre leflambeau: Fabio, son filsde 17 ans, termineactuellement sonapprentissage deboucher. Voilà unenouvelle qui ravira toutautant les «prophètesdu temps» que lesclients de MigrosLucerne.

Wetterschmöckerli,4 petites saucisses(160 g),Fr. 4.90**Disponible dans lesmagasins deMigros Lucerne

Rainer Heinzer n’est pasun «prophète du temps»du Muotathal, mais unboucher avec de la suitedans les idées! Ses«Wetterschmöckerli»,des saucisses aromati-ques nommées ainsi enl’honneur des célèbresmétéorologues, sevendent comme despetits pains.

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58 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Migros ZurichRudolf Baur, 43 ans, estun paysan dans l’âme.L’exploitation qu’il gère,située à Rafz (ZH), existedepuis trois générations.Sa femme Franziska etses parents lui prêtentmain-forte. Maisimpossible d’instaurer unservice de vente à laferme, Ruedi Baur n’en apas le temps! En effet, ilchante comme secondténor dans la choralemasculine «MännerchorFrohsinn». Sa ferme estune exploitation mixte,avec des activitésagricoles et viticoles etun élevage de taurillons.Depuis dix ans, il cultivel’amidonnier, une céréalequi connaît aujourd’huiun regain d’intérêt etsuscite une demandetoujours croissante de lapart des consomma-teurs. Depuis 2006,Ruedi Baur fournit cecousin de l’épeautre àla communautéd’intérêts IG Emmer,qui soutient la culturedes anciennesvariétés de blé etcherche également àencourager de plus enplus la diversité dansle secteur agricolegrâce à des mesuresde compensation.IG Emmer fournit à sontour Jowa, la boulangeriede Migros et, au final, onobtient un pain àl’amidonnier trèsgoûteux, corsé, completet typique du terroir!

Pain à l’amidon,450 g, Fr. 3.80**Disponible dansles magasins deMigros Zurich

En cas d’embouteillages àZurich, le paysan Rudolf Baur,de Rafz, pourrait prendre unraccourci en naviguant sur laLimmat devant le Grossmünster.La récolte à la main demandebeaucoup de travail supplémen-taire, mais il existe des maniè-res plus simples de nos jourspour la livraison du pain.

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ENMAGASIN | 59

ChristopheChammartin, 41 ans,né à Pully (VD),photographedepuis 1987.

Martin Guggisberg,40 ans, de Wald(BE), photographedepuis 1998.

Franca Pedrazzetti,34 ans, vit àLucerne,photographedepuis 2002.

Mirko Ries,27 ans, Zurichois,photographedepuis 2010.

Choisissez votre photo et gagnez un dînerParmi ces quatre photos et les cinq de la semaine prochaine, dites-nous laquelle est votrepréféree et gagnez un repas d’une valeur de mille francs dans un restaurant de votre région.

Bien que Fribourgeois de naissance,Christophe Chammartin se sent liéau canton de Vaud. Publicationsnotables: Le Monde, Stern. Sur laphoto: fromage et cathédrale, lesdeux emblèmes du Pays de Vaud.

Bernois d’origine, Martin Guggisbergse plaît à Zurich. Publicationsnotables: Living+Design (Dane-mark); Interiors (USA). Sur la photo:Au Seeland, paradis des légumes,les asperges pleuvent littéralement.

Franca Pedrazzetti se sent bien à laville comme à la montagne. Publi-cations notables: Die Zeit et Bilanz.Sur la photo: quel meilleur endroitque le Pilate pour prédire une bonnesaison pour les saucisses?

Mirko Ries a grandi à Zurich et sesent donc chez lui dans cette ville.Sur la photo: si la récolte descéréales et le pétrissage de la pâtesont des travaux manuels, lalivraison des pains l’est aussi!

Migros Lucerne:Werner Toblerest né avec une toque sur la tête.Dans sa brasserie de Hochdorf(LU), il met sa région à l’honneur.Prix: un «menu gastronomique»pour quatre personnes.Migros Aar: Max Eichenberger,70 ans, est cuisinier et patron durestaurant Bären, à Birrwil (AG). Ilne veut pas entendre parler de laretraite!Prix: un «menu poisson» poursix personnes.Migros Vaud: l’enseigne de MichelKunz, Au Bon Vin, située à Onnens(VD), est culte. Ses clients sont desartistes, des retraités, des

travailleurs et des bons vivants.Prix: «Le menu à la Michel» poursix personnes.Migros Zurich: frais du marché,régional, de saison – telle est larègle de Marc Reithebuch dansson restaurant Alpenrösli àMullern (GL).Prix: un «menu surprise» pour sixpersonnes.Migros Bâle: c’est une vraie partiede campagne que propose le Bad,situé à Schönenbuch (BL). Depuisvingt-cinq ans, Michael Matterprépare une cuisine très raffinée.Prix: un «menu surprise» pour sixpersonnes.

Migros Genève: dans sonrestaurant Les Dix Vins, situé àCarouge, René Fracheboud défendavec ardeur la cuisine de bistrot.Prix: un «menu tradition» pour sixpersonnes.Migros Neuchâtel-Fribourg:dans sa poétique Auberge de laCouronne de Lessoc, PhilippeMilleret cuisine des plats du terroiravec des ingrédients locaux etrégionaux.Prix: un «menu du patron» poursix personnes.Migros Suisse orientale:hôte chaleureux et excellentcuisinier, Sepp Kölbener est un

passionné. Il vous reçoit dans sonrestaurant Sonder, à Stein (AR).Prix: un «menu appenzellois» poursix personnes.Migros Valais: dans son restau-rant St. Georg, situé à Ernen, KlausLeuenberger prépare des spéciali-tés de «cuisine alpine», à la foisfraîches et savoureuses.Prix: un «menu à la Leue» pour sixpersonnes.

Participez, gagnez et faites-vous dorloter dans votre régionRendez-vous dans une auberge, dont le menu en dit plus sur la région que le monument de la place du village.

1 2 3 4

Nemanquez pas, lundi prochain, 2mai,l’édition n°18 de «MigrosMagazine».Parmi les neuf images, choisissezvotre favorite et votez pour elle.

LES VOTES SONT OUVERTS DÈS LE 2 MAI 2011 AVEC LES NEUF PHOTOS PUBLIÉES!

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ENMAGASIN | 61Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Potage de colraveDîner pour 4 personnes

➔ Couper 1 oignon en petits dés et étuver dans 25 g de beurre. Peler2 colraves et 2 pommes de terre de taille moyenne. Couper en dés de tailleégale. Etuver brièvement. Env. Fr. 4.-➔ Mouiller avec 8 dl de bouillon de légumes chaud et poursuivre la cuissondu colrave pendant env. 15 min, suivant la taille des dés. Réduire en purée.Env. Fr. -.50➔ Saupoudrer 4 tranches de pain de 60 g de fromage râpé et passerbrièvement au gril. Env. Fr. 1.20➔ Incorporer 1 dl de demi-crème au potage, saler et poivrer. Serviravec les crostini au fromage. Env. Fr. -.50Conseil: vous pouvez donner du peps au potage en y ajoutant de jeunes pousses.

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Page 62: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Les perles de la Bavière.........................................4 jours......................Fr. 595.-4 au 7 juillet, 22 au 25 août 2011Demi-pension (+ dîner du 2e jour inclus), excursions incluses avec guide

Les bisses valaisans....................................................5 jours......................Fr. 860.-9 au 13 mai, 20 au 24 juin, 22 au 26 août, 20 au 24 sept. 2011Pension complète, excursions incluses avec guide

Bretagne granit rose.................................................8 jours..................Fr. 1’555.-21 au 28 mai, 27 août au 3 sept. 2011Demi-pension (+ dîners des 2e, 4e et 6e jours inclus), excursions incluses avec guide

La Camargue .......................................................................5 jours..............dès Fr. 740.-9 au 13 mai, 6 au 10 juin, 5 au 9 sept., 12 au 16 sept., 3 au 7 oct., 10 au 14 oct. 2011Demi-pension (+ dîner du 4e jour inclus), excursions incluses

Entre Danube et Carpates..................................11 jours .............. Fr. 1’895.-14 au 24 août 2011Demi-pension, accompagnateurs au départ de la Suisse, guides locaux

Charente-Maritime .....................................................8 jours.........dès Fr. 1’360.-18 au 25 juin, 3 au 10 sept., 1er au 8 oct. 2011Pension complète (sauf repas a/r), excursions incluses avec guide

Ile d’Elbe...................................................................................5 jours............. dès Fr. 790.-16 au 20 mai, 6 au 10 juin, 19 au 23 sept., 10 au 14 oct. 2011Demi-pension, excursions incluses avec guide

Lac de Garde........................................................................6 jours..............dès Fr. 795.-12 au 17 juin, 28 août au 2 sept., 18 au 23 sept., 9 au 14 oct. 2011Demi-pension (+ dîner du 5e jour inclus), excursions incluses avec guide

La Hongrie..............................................................................10 jours .............. Fr. 1’680.-11 au 20 juin 2011Pension complète (sauf repas a/r), excursions incluses avec guide

Les lacs autrichiens.....................................................6 jours......................Fr. 985.-20 au 25 juin 2011Demi-pension, excursions incluses avec guide

Laponie suédoise et Lofoten .........................11 jours ..............Fr. 3’640.-Aller et retour en avion, circuit en car Buchard - 23 juillet au 2 août 2011Pension complète (sauf repas du 1er et dernier jour), excursions incluses,guide accompagnateur pour tout le circuit

Prague .........................................................................................7 jours.................Fr. 1’060.-26 juin au 2 juillet, 10 au 16 juillet, 21 au 27 août 2011Demi-pension, excursions incluses avec guide

Sorrente, Capri, Côte Amalfitaine ...........7 jours......... dès Fr. 1’180.-20 au 26 juin, 12 au 18 sept., 17 au 23 oct. 2011Demi-pension, excursions incluses avec guide

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Migros Magazine 17, 26 avril 2011 ENMAGASIN | 63

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iaLins

i Les Suisses consomment envi-ron sept litres de glace par anet par habitant. Et cela, nous

l’espérons, avec bonne conscience.Car lécher une boule de glace n’estpas qu’un péché estival, mais unapport positif pour notre santé.Des scientifiques viennois ont eneffetmontré que la consommation

de crèmes glacées rendait heureuxet permettait de lutter contre lestress.

Ainsi, les fabricants de glacevous réjouiront avec deux nou-veautés: le croustillant cornetCrème d’or Midi aux baies desbois, qui contient de la crème gla-cée, des morceaux de baies et du

coulis de fruits rouges. De l’assor-timent Crème d’or España, la crè-me catalane est une glace vanilleagrémentée d’une sauce à base desucre caramélisé – aussi disponi-ble en bac de 1000 ml. Les deuxcréations contiennent exclusive-ment des arômes naturels et descolorants végétaux. AWE

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Page 64: Migros Magazin 17 2011 f VD
Page 65: Migros Magazin 17 2011 f VD

Migros Magazine 17, 26 avril 2011 ENMAGASIN | 65

Lorsque le soleil brille, nousnous sentons mieux, plus ac-tifs et la vie nous semble plus

joyeuse! Rien d’étonnant puisque lalumière du soleil stimule la produc-tion de vitamineD, essentielle pourle développement des os, et de lasérotonine, l’hormonedubonheur.Pour jouir pleinement des effetspositifs du soleil, il convient de s’ex-poser avec modération et surtoutde se protéger.

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conde peau». L’assortiment SunLook comprend des produits à in-dice de protection élevé, des pro-duits Basic riches en vitamine E et,pour les peaux sensibles, une pro-tection solaire sans parfums, émul-sifiants ou colorants. Quant auxproduits de la gamme Sun Lookaprès, ils soignent et réhydratent lapeau après le bain de soleil. Les pro-duits Sun Look arborent un nou-veau look. Sprays, tubes et flaconssont désormais proposés dans denouveaux emballages qui permet-tent une application aisée. RC

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Page 66: Migros Magazin 17 2011 f VD

66 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Patrick et CorinneRosset sont connusdans les cuisinesétoilées commeles meilleurschasseurs d’épices.

Secretsde cuisine

Pour vous, cuisinerc’est…

Patrick: Mon métier! Un moment de convivia-

lité. Faire ce qu’on aime pour ceux qu’on aim

e.

Corinne: Un moment de partage.

Quel est votre plat favori?

Patrick: un ris de veau ou

une souris d’agneau au romarin.

Corinne: une bonne purée maison, toute sim

ple.

Que ne mangeriez-vous pour

rien au monde?

Patrick: les œufs de cent ans de lacuisine

chinoise. Ça sent trop mauvais…

Corinne: les tripes et les abats.

Qu’avez-vous toujours en réserve?

Du fromage, du riz, des pâteset soixante

sortes d’épices!

Avec qui souhaiteriez-vous partager

un repas?

Patrick: Alexandre Jollien pour une raclet

te

dans un chalet.

Corinne: Nicolas Bouvier. Ou Mike Horn

pour sa rudesse et son esprit d’aventure.

Un duo exhausteur de goût

Un bâtiment gris, grand com-me un paquebot, parqué dansla zone industrielle de Payer-

ne (VD). L’air de rien. Mais à l’in-térieur, c’est le palais des saveurs,le royaume des arômes, l’empiredes sens. C’est là que Corinne etPatrick Rosset, un duo piquant ettatoué aux voyages, ont installéleur réserve d’épices ramenées desquatre coins du monde.

Car le monde, ils en ont faitleur jardin d’aventures. Ne viventqu’aux heures de Mexico, NewDelhi et… Payerne, comme lesoulignent trois grandes horlogesépinglées au mur. Patrick Rosset,53 ans, cuisinier de métier, a lesyeux bleus comme lesmers du sudet le bagout du bourlingueur. Ilraconte, détaille, s’emballe. Autantque Corinne, 52 ans, s’éclipse, sefaufile, est discrète. «On sortvraiment de l’ordinaire. On s’estconnus à 18 ans et on fonctionnecomme un binôme.» Il est le mu-seau, comme il dit. Elle est le nez.Dans leur micro-entreprise, c’estlui qui communique, prend lescontacts, tisse les argumentaires,assure les livraisons. Tandis qu’ellehume, compose, invente et parfaitles mélanges d’épices. A eux deux,ils vous emmènent à tous les coupsen voyage.

Sûr que ce tandem aime bienmanger. Mais peut-être plus en-core chatouiller la ligne d’horizon.Celle qui, à 20 ans déjà, a attiré lecouple tout autour de la terre. Uneannée sac à dos entre l’Inde, le Né-pal, l’Indonésie, l’Australie, la Po-lynésie, les Amériques. Avec, déjà,la passion des épices, le bonheur«de voir un poivrier, en vrai». Deretour en Suisse, ils reprennent unrestaurant, puis deux, s’échinentaux fourneaux, ont un premier en-fant. Mais très vite, ils envoient

tout balader. «On faisait fausseroute. Cette vie n’était pas pournous.» Décident alors de transfor-mer leur ferme de Seigneux (VD)en laboratoire et de se lancer pourde bon dans le commerce des épi-ces. Avant de reprendre l’entrepôtde Payerne. La suite est connue.

Les premiers importateursde poivre de TasmanieCe qu’on sait moins, c’est qu’ilssont les premiers importateurs dupoivre de Tasmanie, avec son arô-me de myrtille mâtiné delavande, et de la fève de

Curry rouge du Sri Lanka, kamoun, poivre noir de Malabar… Corinne et Patrick Rosset ont fait deà chaque fois les meilleures épices. De quoi régaler nos papilles et celles des plus grands

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CUISINE DE SAISONLEBINÔMEROSSET | 67

BROYER finement les épices.

ASSAISONNER les bouchées depoitrine de poulet de curry.

FAIRE REVENIR ail, poivrons etcurry avec les oignons.

SERVIR le poulet très chaud.

Un duo exhausteur de goûtleur vie un long voyage aromatique. Dont ils ramènentcuisiniers…

Page 68: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 69: Migros Magazin 17 2011 f VD

CUISINE DE SAISON LEBINÔMEROSSET| 69Migros Magazine 17, 26 avril 2011

«Inventer un curry va au-delàde la préparation culinaire.On y retrouve la personnalitéde celui qui l’a fait.»

Patrick et Corinne Rosset, un duo piquant qui a fait du monde son jardin des épices.

Tonka. Et que, depuis dix-sept ans, ils sont connus

dans les cuisines étoilées commeles meilleurs chasseurs d’épices.«Oui, on fournit les grands chefs,mais on ne fait aucune prospec-tion, ce n’est que du bouche àoreille.» Girardet d’abord. Aujour-d’hui Chevrier, De Courten, Anne-Sophie Picq et Philippe Rochat,entre autres. Qui viennent passercommande pour desmélanges surmesure. Trouver la note rare quitaquinera l’agneau rôti, lui don-nera un goût anisé et des airs degarrigue. Imaginer le mélange quiévoquera la fraîcheur d’un ruis-seau ou d’un champ fleuri de Pro-vence pour accompagner un pois-son grillé ou une viande braisée.Les cuisiniers virtuoses leur don-nent le ton, à eux d’inventer lapartition. De composer la sym-phonie aromatique qui saura su-blimer le plat en bouche. «On dé-fend les valeurs du vrai, on estd’horribles puristes. Je ne veux pasde produits approximatifs, que del’excellence», précise Patrick Ros-set. Du coup, ils fournissent unetrentaine d’épiceries fines en Suis-se romande et leurmélange de ras-el-hanout est connu jusque dansles hôtels de Casablanca.

Quelque 250 épicesramenées du bout du mondePour improviser des senteurs, ilfaut sentir les effluves du monde.Et ces deux passeurs d’émotionsgustatives en connaissent unrayon. La tête pleine de souvenirspittoresques comme une malle deStevenson. Ils ont tout vu, tout vi-sité. Ou presque. Les affineurs devanille de Tahiti, les plantations depiments duMexique, ceux de rooi-bos en Afrique du Sud. Et mêmeattrapé le hoquet en goûtant unchimayo au vinaigre force 6 surl’échelle de Scoville. «Avec nosdeux enfants, on est toujours par-tis sac à dos, un billet aller-retour.Et c’est là, dans des pensions pour-ries, qu’on a découvert des mer-veilles. Mieux que dans les cinqétoiles où onmange la choucrouteavec les Allemands.»

De cette vie de voyages, ils ontramené quelque deux cent cin-quante épices. Curry vert, rouge,doux, colombo, carvi deHollande,tandoori masala, pavot bleu, poi-

vre noir de Sarawak… De quoirévolutionner l’art de l’assaisonne-ment. «Il y a quelques années enarrière, on n’utilisait que le sel etle poivre. Aujourd’hui, je pensequ’on peutmanger du poulet toutel’année, et rien qu’en changeantl’assaisonnement, ce sera àchaque fois différent», ex-

Page 70: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 71: Migros Magazin 17 2011 f VD

CUISINE DE SAISON LEBINÔMEROSSET| 71Migros Magazine 17, 26 avril 2011

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Poulet Jalfrezi et son curry maisonUne recette de Corinne et Patrick Rosset

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

200 g de poitrinede poulet2 oignons1 poivron rouge oujaune1 courgette d’env. 200 g4 tomates4 cs d’huile d’arachide1 gousse d’ailenv. 1 dl d’eausel, poivre

Curry:3 cs de graines decoriandre*1 cc de cumin1 cc de graines defenugrec*30 grains de poivre noir1-2 piments séchés*

1 cc de graines de moutardenoire*½ cc de graines de fenouil*½ cc de macis*2 clous de girofle3 capsules de cardamome*2 cm de bâton de cannelle2-3 cc de curcuma en poudre½ cc de gingembre moulu1 cc d’ail en poudre½ cc de sel

* en vente dans les épiceries fines

PRÉPARATION1) Pour le curry, chauffer toutes lesépices jusqu’au bâton de cannelledans un wok et les faire brièvementgriller sans les laisser prendrecouleur. Ajouter le curcuma, legingembre et l’ail. Broyer les épices enfine poudre dans un robot ménagerou un moulin. Saler le curry et lemettre dans un bocal hermétique.

2) Couper la poitrine de poulet enbouchées et les assaisonner d’unecuillère à soupe de curry. Partager lesoignons en deux et les émincer enlanières. Détailler le poivron et la

courgette en cubes et les tomates enmenus dés. Chauffer la moitié del’huile dans le wok. Y faire sauter lepoulet à feu vif et le réserver.

3) Verser le reste de l’huile dans lewok. Y faire suer les oignons 5 min. Ypresser l’ail. Ajouter le poivron et unecuillère à soupe de curry et fairerevenir le tout. Ajouter les dés detomates et l’eau. Baisser le feu etlaisser mijoter 5 min. Ajouter lacourgette, couvrir et laisser mijoterencore 5 min. Ajouter le poulet etpoursuivre la cuisson pendant env.5 min. Rectifier l’assaisonnementavec sel et poivre et servir très chaud.

SuggestionsLe curry se conserve jusqu’à sixmois dans un bocal fermé herméti-quement.Remplacer les tomates fraîches par400 g de tomates pelées et réduirela quantité d’eau en conséquence.

Valeur nutritivePar personne, env. 13 g de protéines,14 g de lipides, 9 g de glucides,880 kJ / 210 kcal

plique Patrick Rosset, enfaisant justement sauter

dans le wok un poulet Jalfrezi, unplat typique du sud de l’Inde. Etpas question d’utiliser un currytout fait aux parfums standards.«Inventer un curry, là-bas, va au-delà de la simple préparation culi-naire. Il peut être structuré, douxou foufou. On y retrouve la per-sonnalité de celui qui l’a fait.» Ce-lui de Patrick et de Corinne Rossetsera floral, moelleux, joyeusementépicé. A leur image.

Pour partager leur passion dugoût, les deux amoureux animentencore des ateliers découvertespour les apprentis cuisiniers, bou-chers, confiseurs et même pour legrand public. Mais leur désir pro-fond est bien sûr de repartir. Dèsque possible. «Oui, on rêve tou-jours des coins où on n’est pas al-lés. On essaie de trouver de nou-velles saveurs, c’est ça qui nousmotive. Et de rester au top qualita-tif.» La prochaine destination?Sans doute la Chine et son fauxpoivre du Sichuan.

Patricia BrambillaPhotos Nicolas Righetti-Rezo

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Page 72: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 73: Migros Magazin 17 2011 f VD

Migros Magazine 17, 26 avril 2011 VOTRE RÉGION MIGROS VAUD | 73

Les deux tiers de la populationsuisse ne bougent pas suffi-samment et un sixième est

totalement inactif. Face à ceconstat de l’Observatoire Sport etactivité physique Suisse et forts dusuccès rencontré lors de la pre-mière édition en 2005 de «Bougepour ta santé», les maîtres d’édu-cation physique ainsi que la direc-tion de l’Etablissement secondairede Payerne et environs ont prisl’initiative de relancer leur foiredu sport. Du 9 au 14 mai pro-chains, plus de 25 clubs et sociétéssportives régionales participerontà la manifestation.

Lesobjectifs desorganisateurs?D’une part, informer et sensibili-ser la population locale et régio-nale aux effets positifs de l’activitéphysique sur la santé. D’autre part,l’inciter à bouger, à découvrir et àpratiquer de nouvelles activitésphysiques, seul ou en groupe. En-fin, faire connaître les clubs, lessociétés et partenaires privés de larégion, de même que leurs activi-tés et conditions d’adhésion.

Par rapport à l’édition précé-dente, un effort particulier a étéentrepris pour inciter les adultes,et surtout les parents, à bouger età participer avec leurs enfants auxnombreuses activités proposées.

Le concoursdes famillesDans cette perspective, unconcours pour les familles com-plétera le programme. Outre lajournée du samedi 14 mai, il sedéroulera sur quatre soirs et com-prendra des activités physiquesprivilégiant l’esprit de famille, lacoopération et la solidarité.

La participation au concoursest gratuite et de nombreux prixrécompenseront les familles ayantréalisé le plus grand nombre d’ac-tivités durant la semaine. Les per-sonnes seules sont bien sûr lesbienvenues; toutefois elles ne

Ça bouge du côté de PayerneQuelle famille participera au plus grand nombre d’activités physiques sur une semaine?Réponse du 9 au 14 mai lors d’une nouvelle édition de «Bouge pour ta santé» à Payerne.Avec le soutien de Migros.

«Bouge pourta santé»Du 9 au 14 mai 2011 àPayerneDu lundi au jeudi de 17 h à21 hLe samedi de 8 h à 17 hInscriptions sur placeParticipation gratuitewww.espayerne.ch

pourront prendre part au concoursdes familles.

Chaque soirée se déroulera surun site naturel proche de la ville etautour d’un thème différent: mar-che et course le lundi, vélo lemar-di, jeux et orientation en forêt lemercredi et jeux avec la Broye lejeudi.

Le 13 mai est réservé aux élè-ves de l’Etablissement secondairede Payerne et environs. Ils pour-ront, durant une partie de la jour-née, découvrir et participer libre-ment à toutes les activités présen-

tées sur les stands par les différen-tes sociétés, puis effectueront unemarche de 15 km avec leur classeet leurs professeurs. Point d’orguede la manifestation, le samedi14 mai, l’événement sera ouvert àtous avec lemême programme quela veille, excepté la marche.

Soutenu par le programmecantonal «Ça marche! Bougerplus, manger mieux», la manifes-tation proposera aussi des boissonset des repas sains. Sans oublierMi-gros, en qualité de sponsor.

A.M.

B

Sprint ou parcours d’habileté, chacun pourra se dépasser.

Page 74: Migros Magazin 17 2011 f VD

Société coopérative Migros Vaud

Le camion magasin Migros Vaud:retour d'une traditionpour les produits De la région.

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Il a sillonné notre histoire et il revientpour le label De la région:venez déguster des produits du terroir!

Mardi 26.04 8h00 à 18h00 Vevey (place du Marché)

Mercredi 27.04 8h00 à 18h00 Yverdon (Promenade Auguste Fallet)

Jeudi 28.04 8h30 à 18h00 Bex (Place du Marché)

Vendredi 29.04 8h00 à 18h00 Lausanne (Place de l’Europe)

Samedi 30.04 8h30 à 18h00 Rolle (Place des Tilleuls)

Lundi 02.05 8h00 à 18h00 Renens (Place du Marché)

Page 75: Migros Magazin 17 2011 f VD

VOTRE RÉGION MIGROS VAUD | 75Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Adresses Ecoles-clubs: Lausanne: rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 71 00. Vevey: rue des Moulins 11, 1800 Vevey,tél. 021 923 05 05. Yverdon-les-Bains: ruelle Vautier 10, 1400 Yverdon, tél. 024 423 40 60. Internet: www.ecole-club.chService culturel et Exploration du monde: rue de Genève 35, 1003 Lausanne - Bureau d’accueil et permanence téléphonique: du lundi au vendredi,de 14 h à 18 heures: 021 318 73 50Fitness ParcM Malley: ch. du Viaduc 1, 1008 Prilly, tél. 021 620 66 66Eurocentres – séjours linguistiques: rue de Genève 35, 1003 Lausanne, tél. 021 318 71 29 ou 021 318 71 30.

Enseignante et responsable duprojet TBI, Virigine Bergèsanime la classe de français qui

réunit des étudiants allemands,suisses alémaniques et colom-biens.Dans cemodule, on apprendles mots qui désignent les diffé-rentes parties du corps. Un élèveest au tableau,mais pas au tableaunoir traditionnel. A l’aide d’un sty-let, il déplace sur la surface inte-ractive les mots que l’enseignantea écrits sur l’écran, en face de leurdéfinition exacte. L’étape suivante,l’apprenant doit nommer des ima-ges en glissant les noms devant lesphotos correspondantes.

Un outild’avenirC’est indéniablement un outil pé-dagogique d’avenir qui rend lecours plus attrayant et capte l’at-tention des participants. Le TBIpermet, grâce à son programme,de garder une trace du cours dudébut à la fin, car il peut être nu-mérisé, commenté et sauvegardépendant le cours, ce qui permetainsi de vérifier au fur et à mesurel’atteinte des objectifs.

Les nombreuses fonctions decet outil et sa flexibilité rendentl’enseignement plus motivant,car il n’est plus besoin de mani-puler un tableau, un lecteur CD,un projecteur, un téléviseur…Les élèves et les enseignants bé-néficient des apports du multi-média et de l’internet favorisantalors le travail collaboratif. Celapermet une présentation plus at-trayante des contenus pour lesapprenants, ce qui favorise leurparticipation aux activités de laclasse. Ils sont amenés vers da-

Le français interactifL’Eurocentres de Lausanne s’est doté d’un nouvel outil pédagogique: le tableau blanc interactif(TBI). Les cours de français deviennent du coup plus ludiques.

vantage d’implication, d’autono-mie et de responsabilité. Biensûr, ce n’est pas l’outil qui fait lapédagogie, mais ce qu’on fait avecl’outil.

Exercices plusvariésMarine, étudiante allemande, està Lausanne depuis trois mois afinde parfaire son français qu’elle

maîtrise déjà très bien. Pour elle,le TBI n’est pas une nouveauté cardans son lycée de Hambourg lescours sont déjà dispensés à l’aidede ce tableau. Elle trouve toutefoisque c’est plus facile, que les exer-cices sont plus variés et que celapermet des possibilités immensesgrâce au multimédia. Le cours estnettement plus vivant et les élèvessont plusmotivés. A l’Eurocentres,

l’ambiance dans la classe «étaitcool!»

Les élèves d’aujourd’hui ontl’habitude des ordinateurs, desjeux vidéo et de tout autre supportmédiatique. Il est normal qu’uneécole internationale commel’Eurocentres s’équipe de matérielmoderne et s’oriente vers de nou-velles méthodes pédagogiques.

Valeria Scheidegger

«On utilise le TBI comme un écran tactile.»

Page 76: Migros Magazin 17 2011 f VD

76 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

La Fête des voisins estaujourd’hui un événementmondial. Lausanne et Vevey

l’organisent depuis plusieurs an-nées avec un succès grandissant.Le principe est simple: se réunirentre voisins, le temps d’une soi-rée, autour d’un buffet, afin departager un moment convivial etde faire plus ample connaissance.Cela permet également aux habi-tants des villes de se rencontrer etd’échanger. Ainsi, dans une am-biance festive, les petits soucis ettensions du quotidien s’estom-pent.

Cette fête, initiée à Paris en1999, s’est très vite importée au-delà des frontières. En 2005, Lau-sanne rejoint le rang des organisa-teurs en mettant sur pied la pre-mière édition lausannoise de laFête des voisins. Migros Vaud selance également dans l’aventureen soutenant tout d’abord la Villede Lausanne, puis celle de Vevey,dans ce projet de proximité corres-pondant parfaitement à sa philo-sophie.

La fêtepratiqueTout est mis en œuvre pour facili-ter le travail de ceux qui vont or-ganiser une fête en invitant leursvoisins.

A Lausanne, après inscription,des kits d’organisateur contenanttout le matériel nécessaire avecdes affiches, cartes d’invitation,t-shirts, ballons, ainsi qu’un bond’achat deMigros d’une valeur de20 francs, sont à disposition dèsle mercredi 27 avril (lire l’enca-dré ci-contre).

Il est également possibled’échanger sur la page Facebookavec d’autres organisateurs etl’équipe de la Fête des voisins. Sur

Convivialité et partageLa Fête des voisinsaura lieu à Lausanneet sur la Rivierale 31 mai prochain.Alors parlez-en àvos voisins!

la Riviera, des kits promotionnels,contenant des cartes et affiches,seront également disponibles dèsle 27 avril dans les succursalesMi-gros ainsi que dans les administra-tions communales respectives.

Une fois l’inscription effec-tuée par internet, par téléphoneou par le biais des fiches d’ins-cription, les kits d’organisateur,contenant des t-shirts, des ballonsainsi qu’un bon d’achat deMigrosd’une valeur de 20 francs, sont àdisposition dès le 10 mai auprèsde la Direction des Affaires socia-les et familiales (rue du Simplon48 à Vevey), du Centre de loisirsLe Point (rue de la Gare 27 àMontreux) ainsi qu’au Centre de

loisirs La Virgule (rue du Collège24 à Clarens).

Un concours doté d’un paniergarni de produits De la Régionaura lieu à Lausanne et sur la Ri-viera. Pour avoir une chance de legagner, il suffit d’inscrire votrefête en ligne ou par téléphone. Letirage au sort aura lieu le 31mai etle panier sera apporté le soir mê-me aux heureux gagnants parl’équipe de la Fête des voisins. Il nereste donc plus qu’à inviter vosvoisins! Myriam Berney

Pour plus d’informations: www.lausanne.ch/lafetedesvoisins (tél. 021 315 74 74)ou www.vevey.ch/lafetedesvoisins(tél. 021 925 53 11)

Paëlla géante lors de la fête organisée à Maillefer par la gérance SCHL et ses habitants.

Réunion à l’angle de la rue des Jardins et de la rue des Amis…

Kit d’organisa-teur gratuitPour LausanneA retirer auprès d’info citéà Chauderon 7, selon leshoraires suivants:27 avril – 13 mai: mercredi13 h 15 - 17 h et jeudi 10 h -12 h; 16 mai - 27 mai: mardi13 h 15 - 17 h, mercredi 13 h15 – 17 h et jeudi 10 h - 12 h;lundi 30 mai: 10 h - 12 h et15 h - 17 h; mardi 31 mai:7 h 45 – 12 h.

Page 77: Migros Magazin 17 2011 f VD

VOTRE RÉGION MIGROS VAUD | 77

D’abord du point de vue descomptes 2010, qui aprèsune présentation par An-

ton Chatelan,membre de la direc-tion et responsable ressourceshumaines, finances et sécurité,ont été déclarés «conformes à laloi suisse et aux statuts» par Ga-briela Federer Wenger, représen-tante de l’organe de révision.

Des comptes que les membresdu comité ont, par la voix de leurprésident, Bernard Pittet, unani-mement accepté de soumettre à lavotation générale et qui seront pu-bliés dansMigros Magazine n° 19.

Michel Renevey, président duconseil d’administration, est en-suite revenu sur les événementsde la coopérative ayant jalonné2010, dont l’expansion des mar-chés spécialisés à Etoy.

Mais les supermarchés n’ontpas été en reste puisque la partd’articles M-Budget vendus aplacé la coopérative au 4e rang entermes de chiffre d’affaires pourcette gamme, a-t-il rappelé. Plus

récemment, la déferlante Nano-mania a battu toutes les statisti-ques avec pasmoins de 50millionsde Nanos distribués à l’échelle na-tionale. 34 000 albums et 31 300multibox ont été vendus unique-ment sur Vaud, s’est enthousiasméson directeur,Marc Schaefer. Puis

ce dernier a conclu son rapport surune vision future, celle du projetd’envergure autour du nouveauMMMRomanel.

Enfin, le Pour-cent culturelMigros Vaud était à l’honneur avecun exposé d’ElianeFournier,mem-bre de la direction et responsable

du département formations, loi-sirs et culture depuis le 1er janvierdernier.

Un Pour-cent culturel qui, àtravers le fonds des dons, va soute-nir des projets de la région pour unmontant total de 15 000 francs.

A.M.

Infos utiles etbillets gratuitsLa Compagnie Mezza-Lunaprésente «Le Stabat MaterFuriosa et Paradis Perdus»au Théâtre-Point-Danse àRenens, du 4 au 15 mai,me-ve à 19 h / je-sa à 20 h 30/ di à 18 hwww.theatrepointdanse.chA gagner: 20 invitations pourles représentations des 5 et6 mai, en écrivant à l’adressecourriel: [email protected]

Le bilan du comité coopératifLe comité coopératif de Migros Vaud vient de tenir sa première séance de l’année. L’occasionde passer en revue l’année écoulée et de présenter les projets à venir.

Créé en 1997 sous la formed’un monologue pour la co-médienne Gisèle Torterolo,

le Stabat Mater Furiosa et ParadisPerdus est ici porté à la scène partrois comédiennes, un comédienet deux musiciens.

Les compositions originalesde Mathias Demoulin sont ponc-tuées de chants traditionnelsdu sud, mémoire collective deces femmes dont la fureur, em-preinte de dignité, ne basculejamais dans l’hystérie. Quand lasouffrance est trop forte, le cri

se fait musique. Un cri pourconjurer la mort.

L’origine du monde enprologueLe spectacle s’ouvre sur un prolo-gue, Paradis Perdus. Heidi Kipfer l’apensé comme l’origine du monde,le lieu de tous les possibles. Insé-rant musique et chants baroquesdans un conte scandinave, lemythede l’andogyne de Platon, le Paradisperdu de John Milton, elle inscritses protagonistes dans la quête d’unbonheur que l’on voudrait croire à

portée de main. Une illusoire em-bellie, «unenuit peuplée de visionsmystérieuses, les astres vont leurronde vers l’infini…»

Le Stabat Mater, d’ordinaire«doloroso», date du Moyen Age,compte 22 couplets et raconte, enlatin, la passion de la Vierge de-vant la crucifixion. Avec cette ver-sion «Furiosa», Jean-Pierre Si-meon nous donne à voir un StabatMater où la douleur deMarie cèdela place à la colère des femmes de-vant l’homme de guerre et la bar-barie. Nicole Mottet

Un cri pour rester deboutAvec «Stabat Mater Furiosa et Paradis Perdus», Heidi Kipfer ,s’interroge sur ce qui nous pousse – en dépit de la barbarie du monde– à chanter la joie, la beauté, l’amour.

Susanne Dessauges, commission assortiment et magasins, et Gianni Ghiringhelli, commission desactivités culturelles et sociales, entourent le président du comité, Bernard Pittet, ainsi que GabrielaFederer Wenger, qui représente l’organe de contrôle.

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78 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Deux Suisses sur cinq risquentde développer un cancer aucours de leur vie, selon les

derniers chiffres de l’Office fédéralde la statistique. Parmi eux, leshommes apparaissent plus vulné-rables face au crabe qui est respon-sable de 30%de leurs décès contre23% seulement chez leursmoitiés.Principale cause de décès dans lapopulation suisse, lesmaladies car-diovasculaires tuent davantage ausein de la gent masculine, surtouten ce qui concerne les infarctus etles décès avant 60 ans. Outre lesaccidents chez les jeunes hommes,ces messieurs meurent aussi da-vantage de maladies infectieusescomme le sida, d’affections respi-ratoires ou du diabète.

Les deux sexes ne sont paségaux devant la maladie. Ce n’estpas unenouveauté.Des différencesde comportement dans de nom-breux cas, mais aussi génétiques,hormonales ou anatomiques expli-quent qu’ils ne sont pas pareille-ment touchés par les affections, niquant au risque d’être concernés,ni quant à celui d’en mourir.

Mais en plus, le fait d’être unhomme ou une femme impliqueune différence dans le diagnosticdu médecin, la prise en charge etles soins, la sensibilité au traite-ment ou à la douleur. Jusque dans

le regard que le corpsmédical posesur eux et dans la recherche. C’estla composante du genre. Embryon-naire en Suisse, le domaine «genreet médecine» vise à améliorer laprise en charge des femmes com-me des hommes en tenant comptede ces différences. En terre ro-mande, son enseignement est no-tamment porté par deux femmes:Nicole Jaunin-Stalder, médecingénéraliste et cheffe de clinique, etCatherine Fussinger, responsablede recherches au sein du Départe-ment de médecine et de santécommunautaires du CHUV.

Le rôle des hormonesmis en causePour les deux spécialistes, il esttemps que le corps médical et lapopulation se rendent compte desstéréotypes liés au genre et de leurseffets pervers. Car ils font encourirdes risques bien réels aux patients.Ainsi pour les maladies cardiovas-culaires, plus fréquentes chez leshommes que chez les femmesjusqu’à la soixantaine. Les habitu-des de vie – tabagisme, alimenta-tion, etc. – jouent un grand rôle.Mais «on a longtemps émis l’hypo-thèse du rôle protecteur des hor-mones chez les femmes jusqu’à laménopause, notent NicoleJaunin-Stalder et Catherine

Santé: le poids des différences hommes-femmesSpécificités comportementales, biologiques ou anatomiques, mais aussi différence de regard du médecin: hommes et femmestraitement. Ce qui n’est pas sans risque. Exemple avec l’infarctus.

Si les femmes font les frais del’étiquette masculine des maladiescardiovasculaires, l’inverse est vraiaussi: les troubles anxieux etdépressifs, par exemple, touchentdeux femmes pour un homme. Mais«on s’interroge sur un sous-dia-gnostic chez les hommes chezqui les symptômes pourraientparfois s’exprimer différemment.

Notamment par de l’agressivité. Ilssont aussi deux fois et demie plusnombreux à mourir de suicidesque les femmes, le plus souventsans avoir été ni traités ni com-pris», précisent Nicole Jaunin-Stal-der et Catherine Fussinger. Le faitde percevoir ces troubles commeféminins engendre un retard dansla prise en charge de la population

masculine. Les Etats-Unis ont lancéla recherche sur cette thématiqueet une campagne de préventionincite les hommes à consulterdavantage avec un slogan ciblé:«Real man, real depression». Cettequestion n’a encore que peud’impact en Suisse, regretteCatherine Fussinger. Autreaffection «typiquement fémi-

nine», l’ostéoporose: si elletouche 51% des femmes dès50 ans, elle concernera aussi, etc’est moins connu, 20% deshommes dès 50 ans. On a posél’étiquette féminine sur cetteaffection qui fragilise les os, mais ils’agit avant tout d’une maladie del’âge, relève Nicole Jaunin-Stalder.Autrement dit, les femmes en

L’inverse est vrai aussi

Page 79: Migros Magazin 17 2011 f VD

VIE PRATIQUESANTÉ | 79

Santé: le poids des différences hommes-femmesSpécificités comportementales, biologiques ou anatomiques, mais aussi différence de regard du médecin: hommes et femmes ne sont pas égaux devant la maladie, du diagnostic jusqu’au

souffrent davantage, car ellesvivent plus âgées. Et les hommesmeurent souvent avant de «secasser». Dans ce cas, une bonnepart de la recherche a été faite surles femmes.Posé une fois qu’on a exclu d’autresmaladies comme les cancers, lesyndrome de l’intestin irritable estlui aussi connoté fémininement et

agrémenté d’un léger mépris:toutes ces femmes qui ont mal auventre… Pourtant, un sondagedans la population révèle que cesmessieurs souffrent autant desmêmes symptômes, c’est-à-diredes douleurs abdominales, desselles trop molles, une alternancede diarrhée et constipation avecballonnements.

Dans les consultations chez lemédecin, pourtant, on ne retrouvequ’un seul homme pour deux àquatre femmes. Et encore moins dereprésentants mâles chez le spécia-liste. «Les hommes et les femmesperçoivent la douleur différem-ment. C’est quelque chose de trèsnouveau», analyse Nicole JauninStalder. Cela s’explique notamment

par le fait qu’hommes et femmesn’ont pas le même rapport au corps.Des différences hormonalespeuvent aussi avoir une incidence. Ilressort en outre des étudesqu’environ un quart des femmes quisouffrent d’un intestin irritable, maisaussi quelques hommes, ont étévictimes d’abus sexuels. Une pistede plus à explorer.

Page 80: Migros Magazin 17 2011 f VD

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VIE PRATIQUESANTÉ | 81Migros Magazine 17, 26 avril 2011

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Fussinger. On constatemaintenant que les hormo-

nes de substitution, prescrites àtitre préventif contre l’ostéoporosepar exemple, avaient bien un effetprotecteur contre l’ostéoporose,mais aucun contre les maladiescardiovasculaires.»

Quoi qu’il en soit, le mal étaitfait. On a étiqueté l’infarctus com-memasculin. La recherche, la pré-vention et les soins ont été forma-tés pour les hommes. Du coup,lorsque l’attaque cardiaque toucheune femme, la patiente comme lemédecin risquent de ne pas la dé-celer. Pour caricaturer, il penseraplus volontiers à une crise d’an-goisse dont les symptômes rappel-lent l’infarctus et lui prescrira untranquillisant, tandis que face à unhomme, il appellera le 144…

Et ce d’autant que chez les fem-mes, on rencontreparfois des symp-tômes définis comme atypiques.L’homme ressentira le plus souvent

la fameuse douleur thoracique vio-lente irradiant jusque dans le brasgauche et lamâchoire.Chez la fem-me, l’infarctus pourra s’annoncerpar une douleur diffuse dans la poi-trine, de la fatigue, de l’essouffle-ment, des nausées. Les profession-nels de la santé ont tendance àmoins bien identifier ces symptô-mes et la prise en charge est moinsbonne. «Une femme qui arrive auxurgences avec une douleur thoraci-que typique attendra huit minutesde plus qu’unhommepour être soi-gnée, selon une étude faite auxEtats-Unis», appuient CatherineFussinger et Nicole Jaunin-Stalder.

Ces constats sont probablementaussi valables pour la Suisse. En-suite, certains traitements nécessi-teraient d’être adaptés en raison dedifférences, notamment au niveaudes coronaires.

Objectif: reconnaître aussiles différencesLa communauté scientifique a étésensibilisée à cette question de-puis les années 90. Depuis, descampagnes de prévention en Suis-se pour les maladies cardiovascu-laires ciblent tout particulière-ment les femmes et leurs symptô-mes particuliers. Mais s’il y a un

progrès, tant la population que lecorps médical ont encore du che-min à faire, de l’avis des deux pro-fessionnelles. «La médecine a étéconçue pour être neutre, sans dis-crimination. On prend en chargel’homme et la femme indifférem-ment. Notre objectif, c’est que l’onreconnaisse non seulement les si-militudes entre les deux sexes,mais aussi les différences», préciseNicole Jaunin-Stalder.

«Il faut se méfier de certaineshabitudes», conclut-elle. Et ced’au-tant plus que les maladies cardio-vasculaires restent la premièrecause de mortalité non seulementchez l’homme mais aussi chez lafemmeoùelles devancent le cancerdu sein! «Et plus les femmes sontjeunes, plus elles enmeurent.»

Isabelle KottelatIllustration François Maret

Plus d’infos sur: www.swissheart.ch/index.php?id=1682&L=1

«Les hormones n’ont aucun effetprotecteur contre lesmaladiescardiovasculaires»

Page 82: Migros Magazin 17 2011 f VD

82 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Ici, c’est peut-être bien la sueurdes hommes qui a salé la ro-che.» Dans la voix de notre

guide, Jacqueline Menth Genet,résonne l’admiration et le respect.Voilà près de vingt-cinq ans qu’ellemène les curieux, avec passion,dans le dédale desMines de sel deBex. Et loue au passage l’acharne-ment et la volonté de ces généra-tions de gaillards qui, pendantquatre cents ans, ont trimé pour

extraire du sol la précieuse subs-tance – l’or blanc, comme on l’ap-pelait.

La meilleure façon de prendrela mesure du titanesque travailfourni? S’aventurer dans les an-ciennes galeries! Encore faut-ilêtre prêt à gravir quelques escaliershumides et escarpés et à évoluerdans de sombres et étroits couloirs,le dos bien souvent recourbé.Claustrophobes s’abstenir…

Le parcours choisi aujourd’hui – leplus simple, accessible aux enfantsdès 8 ans – nous conduit dans unpremier temps surunchemin fores-tier. LesMines de sel de Bex s’éche-lonnant sur plusieurs niveaux, ilnous faudra grimper secdurantunevingtainedeminutespour atteindreune petite porte entre les arbres,seuil d’unmondemerveilleux…

«C’est le dernier moment pourune pause cigarette», prévient Jac-

quelineMenthGenet. Interdictionabsolue en effet d’allumer lemoin-dre feu dans les galeries, par crain-te que le méthane – ou grisou, sonnom de l’époque – ne fasse toutsauter! Sur la combinaison de laguide, un petit appareil, le métha-nomètre, permet d’ailleurs de me-surer les émanations de ce gaz bienconnu, et redouté, des mineurs.

Une fois les casques munis delampes frontales solidement arri-

Dansle dédaledes Minesde selDurant quatre siècles, l’or blanc a marquél’histoire de Bex (VD). Alors que l’on extraitencore aujourd’hui du sol la précieuse substance,il est possible de visiter les anciennes galeriesafin de mieux appréhender l’incroyable aventurehumaine qui s’est jouée ici. Reportage.

Jacqueline Menth Genet, guide des lieux, équipée d’un casque, d’une lampe frontale et d’un appareil mesurant les émanations de méthane.

Page 83: Migros Magazin 17 2011 f VD

PLEIN AIRMINESDE SEL | 83

més sur nos têtes, nous nous en-fonçons dans les entrailles de laterre. Clic-clac. Un coup de clé.Nous voilà enfermés.

Nous remontons le temps. Surla paroi de l’étroite galerie, une an-née est gravée: 1749. Le long dumur, à intervalles plus ou moinsréguliers, on remarque égalementdes initiales: J, F, M, A… «Il s’agitdes mois, explique JacquelineMenth Genet. Les mineurs les no-

taient afin de garder une trace deleur évolution. En moyenne, ilsavançaient de 5 mètres en trentejours.» Point d’explosif à l’époque,les hommes creusaient à coups demarteaux et de cisettes. «Ils étaientdeux pour une galerie: un droitierqui travaillait à gauche, un gaucherqui travaillait à droite.» Et dire quel’exploitation compte dans son en-semble une quarantaine de kilo-mètres de couloirs, de réservoirs,de salles, d’escaliers…

Des noms qui racontentune histoireUn peu plus loin, sur une plaqueaccrochée au mur, une inscrip-tion: la Galerie des Chiens. «Il n’ya jamais eu d’animaux dans lamine,nous rassure notre guide. On ap-pelait chien les chariots sur les-quels les mineurs chargeaient ettiraient les gravats.» Des nomsoniriques comme celui-là, on encroisera d’autres tout au long de lavisite. Le Labyrinthe des Sources,la Chambre de la Roue, l’Escalierruiné… Tous ont leur histoire.

Le Puits Providence, par exem-ple. Cent trente-huit mètres deprofondeur. Ainsi baptisé parcequ’il fit entrevoir aux ouvriers unelueur d’espoir à une période oùl’on croyait lamine tarie. Il menaità une source d’eau salée qui, mal-heureusement, s’épuisa rapide-ment (lire encadré).

On trouve d’ailleurs tout aulong du parcours d’anciennes ins-tallations, d’anciens outils, autantde traces des efforts passés.

Araignées blancheset ouate minéraleAadmirer également, des curiositésgéologiques. Ici, sur le sol, du sulfatede magnésium et de sodium, quiprend la formede finscristaux trans-parents. Au toucher, on jureraitd’avoir entre les doigts de la ouate,qui disparaît à lamoindre pression.Là, une salle immense au sol cra-quelé par l’eau salée. Et, jalonnantnotre chemin, des araignées recou-vertes de gypse, cette rocheque l’ontrouve en abondance dans la mine.Des petits cadavres blancs quiconfortent dans l’impressiond’avoirpénétré un univers fantastique.Seule présence animale, si ce n’est,accrochée à un plafond, unechauve-souris isolée.

La légende raconte que lessources salées furent découver-tes au XVe siècle par un berger...et ses chèvres, par le goûtalléchées! Mais il faudra attendreprès de cent ans et l’invasion desBernois pour que commencel’exploitation de la mine. Persua-dés de trouver une immensepoche d’eau dans le sol, leshommes creusent une premièregalerie pour y accéder, avecsuccès. Mais le niveau de ceréservoir baissant, ils s’attaquentà un nouveau couloir, encontrebas.En 1729, alors que les mineurstravaillent sur le troisième étage,l’eau salée vient à manquer. Despuits sont alors percés et leliquide est remonté. Un systèmed’évaporation permettrad’extraire l’or blanc du liquide.A la même période, un réseau de

galeries est creusé, afin detrouver de nouvelles poches.De déconvenues en déceptions,d’autres techniques sontutilisées, comme le lessivage dela roche salée. En 1839, ladécouverte d’un gisement plusprometteur et plus accessibledans la région de Bâle semblesonner le glas de Bex. Maisquatre hommes tentent le toutpour le tout et, en 1866, essaientune nouvelle méthode: injecterdans la mine de l’eau douce quis’infiltrera dans les failles deroche salifère et dissoudra le sel.L’eau saturée sera pompée versl’extérieur. La technique fait sespreuves, les mines sont sauvées.A noter qu’elles sont encoreexploitées de cette manièreaujourd’hui: la Saline de Bexproduit chaque année environ30 000 tonnes de sel.

Infos pratiques➔Musée: la visite comprend une présentation audiovisuelle (diffuséedans un ancien réservoir creusé en 1826) et une exposition surl’histoire de la mine, ainsi qu’un voyage en petit train jusqu’au cœur del’exploitation.De là, un parcours d’une heure permet de découvrir les diversestechniques utilisées au fil des siècles pour extraire le sel de la roche.Prix: Fr. 19.– pour les adultes, Fr. 12.– pour les enfants (de 5 à 15 ans),gratuit pour les moins de 4 ans.➔Horaires: plusieurs visites sont organisées par jour, sur réserva-tion.➔Trekkmines: différents parcours, de difficultés variées,sont proposés aux groupes, sur réservation (prix de groupe:dès Fr. 810.-).Des inscriptions individuelles peuvent être prises pour la visite annuellede la Sainte-Barbe, en décembre (Fr. 62.– par personne, repascompris).Infos et réservations:www.mines.ch ou 024 463 03 30

Les mines dans l’histoireUne petite porte permet d’accéder à d’anciennes galeries.

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À FAIRE DANS LA RÉGION

Les papilles en fêteDeux vignobles vous ouvrent leurs portes dans les environs de Bex: ledomaine du Chêne et la cave Rapaz Frères. L’occasion de découvrir lesvins de la région et, chez les premiers, de s’initier à l’œnologie. Le toutdans un magnifique écrin de verdure. www.chene.ch et www.rapazfreres.ch

Un moment de détenteImpossible de se rendre dans la région sans s’arrêter aux Bains deLavey et profiter de l’eau thermale la plus chaude de Suisse! Jacuzzis,buses massantes, cascades et lits aquatiques bouillonnants vous yattendent, en bassin intérieur ou extérieur. Des espaces oriental etnordique vous proposent également de découvrir les plaisirs duhammam et du sauna. www.lavey-les-bains.ch

Au bonheur des piedsDu 3 au 5 juin, Villars accueillera pour la quatrième fois le Saloninternational de la randonnée. Au programme, projection de films,conférences, test de matériel, présentations d’ouvrages, expositionsde photos, etc. Et bien sûr, une centaine de balades proposées par lesorganisateurs sur des thèmes variés, comme la botanique, l’astrono-mie... ou la découverte des plantes aphrodisiaques!www.villarsrando.ch

La fin de la visite approche.Nous descendons le Grand

Escalier – 734 marches inégales,voire effondrées, et 140 mètres dedénivelé – et contemplons au pas-sage les reposoirs, des sortes deniches encastrées dans lemur, surlesquelles les mineurs déposaientleur harnais – 10 kilos à vide –remplis de gravats, histoire de re-prendre leur souffle. Une fois arri-vée en bas, les jambes tremblantes,nous jetons encore un œil au mu-

sée, admirant des stalactites de selqui s’échappent du plafond.

Enfin, nous embarquons dansle petit train qui nousmènera à l’ex-térieur de la mine. Nous y seronsrestés au total plus de trois heures.Si la lumière du jour est bienvenue,il faudra un certain temps avant dese départir de l’impression quenous avons bel et bien effectué unvoyage dans le passé…

Tania AramanPhotos Mathieu Rod

Au centre, des carottages effectués dans la mine contenant du sel.

Page 86: Migros Magazin 17 2011 f VD

86 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Profiter de juillet-août pourcombler ses lacunes en al-lemand ou en anglais. Le

projet titille parents et enfantsà l’approche des grandes va-cances. Car malgré la crise fi-nancière, le séjour linguistiquereste prisé des petits Suisses,conscients que la maîtrise d’unelangue étrangère est une valeursûre, indique Mark Winkler,président de l’Association suissedes organisateurs de séjours lin-guistiques (SALTA).

Anglais et kite surfing? Espa-gnol et foot? Un camp de jeunesavec des jeunes Suisses alémani-ques? Un échange entre appren-tis? L’offre est foisonnante. Dès

lors, comment choisir? En s’ar-mant de patience et surfant surla Toile, qui propose de multi-ples formules.

Idéalement, un séjourd’au moins trois semainesTout d’abord, cibler la langue etla durée. Les séjours s’échelon-nent généralement entre quinzejours et un, voire deux mois.Trois semaines semblent être ladurée minimum pour que deréels progrès se fassent sentir.

«Il est indiqué de choisir unséjour avec un accompagnateursuisse ou parlant français. Pourle voyage, s’il faut aller chez lemédecin, ou en cas de problème,

ce peut-être très sécurisant»,précise pour sa part Mark Win-kler. Le conseil vaut en tout caspour les moins de 16 ans.

Autre point à vérifier (par lesparents): l’organisation fixe-t-elle des horaires de sortie ensoirée et le week-end? Enfin, sison enfant ne dispose pas d’unpasseport suisse ni européen, serappeler que l’admission danscertains pays peut se révéler dif-ficile, même pour un court sé-jour. Il est donc indispensablede bien se renseigner au mo-ment de l’inscription auprès del’organisateur.

Céline FontannazIllustration Louiza Becquelin

La formule la plus classique etcertainement celle qui passe lemieux auprès de son enfant ou deson ado terminant son annéescolaire puisqu’elle marie vacan-ces et études. Les écoles organi-sent généralement un cours delangue le matin entre trois etquatre heures. L’après-midi,activités sportives, baignade,visites culturelles, sorties, etc. Denombreuses écoles proposent desformules en famille d’accueil ou encampus avec d’autres élèves.

Les plus de la famille: c’estl’occasion de découvrir commenton vit à l’heure anglaise, allemande,italienne voire canadienne et departager un peu de leur quotidien.Bain culturel, donc. AvecHerr Carstorp ou Mrs Dalloway,obligation de parler la langue, tandisqu’avec les copains sur le campus,même international, le françaisn’est jamais très loin.

Les plus du campus: en rési-dence, on se trouve à deux pas de

l’école. Pas de perte de temps lematin. Les familles, en revanche,vivent parfois à plusieurs kilomè-tres et il faut prendre un bus, untram pour se rendre aux cours.

➔ Où chercher?De nombreux organismes propo-sent ou organisent des séjourslinguistiques au départ de la Suisseromande à destination de l’Europeou outre-mer.L’association faîtière suisse desorganisations d’échanges de jeunes

à but non lucratif proposeplusieurs type de séjours.www.intermundo.ch, ongletcours de langues.

Par ailleurs: Eurocentres:www. eurocentres.com;ESL Séjours linguistiques,www.esl.ch; EF séjourslinguistiques: www.ef.com;A&A séjours linguistiques:www.aea.ch; www.afs.chPour perfectionner le russe:www.schweiz-gus.ch/francais

Comment bienchoisir son séjourlinguistique?

Ecole le matin, farniente l’après midi

Do you speak english? ¿Hablas español? Sprichst du Deutsch?L’été est la période idéale pour aller perfectionner les languesétrangères et voir un peu du pays. Conseils et pièges à éviter.

Page 87: Migros Magazin 17 2011 f VD

ÉDUCATIONLANGUES | 87

En Suisse aussi

L’utile et l’agréablePas forcément nécessaire d’aller passerson été sur les bancs d’école pouraméliorer son anglais... Pourquoi ne pasaller travailler dans une ferme au Tessin,rénover un bâtiment historique enAutriche ou en Suède? La sectionsuisse du Service civil internationalpropose des projets court terme d’unedurée de deux à quatre semaines. Ilssont ouverts aux jeunes dès 16 anspour la Suisse, dès 18 ans pourl’Europe. www.scich.org

Apprendre en travaillantCombiner travail et séjours linguistiquespendant ses vacances ou durant l’annéescolaire, c’est aussi possible. Au servicedes échanges de jeunes, la «Fonda-tion ch» organise, dans le cadre de sonprogramme Piaget, des séjours pourdes apprentis dans des régions linguisti-ques différentes. La démarche estgratuite, seuls les frais de voyage etl’argent de poche éventuel sont à lacharge des participants de leursfamilles ou des établissement deformation.www.ch-go.ch

La Grande-Bretagneen tête de listeL’anglais cette année encore sera lalangue privilégiée par les petitsRomands. Suivra l’allemand puisl’espagnol. Les demandes pour l’italien,chez les jeunes restent marginales, selonl’Association suisse des organisateursde séjours linguistiques (SALTA). Proche,se targuant d’avoir le parler le plussmart, l’Angleterre reste la destinationnuméro 1 pour la langue de Shake-speare. «Chez les adolescents, Malte sesitue juste derrière. Ça n’est pas troploin, il y fait chaud, on est en Méditerra-née, ensuite viennent les Etats-Unispuis le Canada, enfin l’Australie»,constate Mark Winkler. «Der, die oudas?» pour pratiquer l’allemand, lesRomands choisissent généralementl’Allemagne, la Suisse alémanique etfinalement l’Autriche.

Plurilingue, la Suisse est ladestination idéale pour qui veutaméliorer son allemand et sonitalien. L’occasion aussi defaire du tourisme dans sonpropre pays. On peut mêmesuivre des cours d’anglais dansles Alpes vaudoises et dans lecanton de Fribourg.

Les plus: peu de kilomètres àparcourir, moins de tracasse-ries administratives, surtoutpour les enfants ne disposant

pas de passeport suisse.

Les moins: au Tessin, onentendra dans la rue peu ouprou l’italien que l’on a appris àl’école. En Suisse alémanique,ce sera le dialecte, même si lesprofs et la famille s’adresse-ront à votre enfant en bonallemand. Sans doute plusdifficile, mais la connaissancedu suisse allemand est un plusincontestable en Suisse. Unbon début!

➔ Où chercher?www.esl.ch, séjours linguisti-ques.L’association fribourgeoiseFrilingue organise des campsd’allemand et d’anglais pour les10-18 ans à Fribourg, à Cudrefin,à Estavayer-le-Lac, au lac Noir.Formule originale, les campsréunissent Alémaniques etRomands, moins nombreux,donc particulièrement recher-chés. Cours le matin, loisirsl’après-midi. www.frilingue.ch

Page 88: Migros Magazin 17 2011 f VD

88 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Et dans la vraie vie, elle est comment cette voiture?

Par Leïla Rölli,chroniqueuse automobile

De brocante en brocante, depuces en vide-grenier, mesrecherches de la salle à manger

idéale n’avaient rien donné. C’estpourquoi, résignée, je me suisaventurée dans le monde formida-ble des petites annonces surinternet. Bingo! Une charmantefamille de la banlieue genevoisemettait en vente une belle table enbois et ses six chaises, le tout pourun prix dérisoire. Par un heureuxhasard, c’est un Renault Scenic quim’a été confié cette semaine, ce

qui allait m’épargner la locationd’un utilitaire pour rapatrier mesbiens jusqu’à Lausanne.La première étape consistait àsortir les trois sièges arrière afinde disposer d’un maximum devolume de chargement. Plusfacile à dire qu’à faire. S’ils seplient avec une étonnante facilité,il ne va pas de même lorsqu’ils’agit de les déloger de l’habita-

cle. Soyons francs, ma muscula-ture tient plus du moustique quede Schwarzenegger (dans sesbelles années) et, bien que je mesois lancée seule dans cetteentreprise, je suis arrivée à mesfins… Après vingt minutesd’efforts intenses et quelqueshématomes. Le poids des siègesétant très important, je préconised’être deux lors de cette

La modularitéLe Scenic offre 5 à 7 places

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Ma semaineRenault ScenicUn sympathique monospace qui peut transporterjusqu’à une table et six chaises!

Page 89: Migros Magazin 17 2011 f VD

TESTRENAULT SCENIC | 89

Fiche techniqueMoteur / transmission:1.5 dCi 110 FAP eco 24 cylindres, 1461 cm3, 110 chBoîte automatique 6 rapportsPerformance:0-100km/h = 12,3 sVitesse de pointe: 180 km/hDimensions:Lxlxh = 434,4 cm x 184,5 cm x173,7 cmPoids: 1429 kgConsommation:Mixte: 5,1 l/100 kmEmission de CO2: 128 g/kmPrix: à partir de Fr. 32 000.–

manipulation afin d’éviter tout risquede lombalgie.Connaissant les dimensions paravance, je m’étais assurée que leplateau de 1 m 80 sur 90 cm rentre-rait dans le coffre qui offrait unediagonale aux grandeurs approximati-vement similaires. Pour le reste,c’était au petit bonheur la chance.Finalement, le plateau, ses quatrepieds préalablement démontés et les

six chaisesprirent place dans la zone dechargement après avoir été scientifi-quement empilés. Il fallut avancer lesiège passager au maximum pourfermer le coffre et comme nousétions deux, le voyage du retour futparticulièrement éprouvant pour lesrotules de mon père, un moindre malpour les grands services rendus parce sympathique monospace!

La technologieDes capteurs de pluie et deluminosité, un régulateur devitesse, un frein de parkingassisté, une aide au parcage,un GPS avec écran couleur,une clé «main libre» qui ouvreet verrouille la voitureautomatiquement ou encoreune connexion USB, tout y est!

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La sécuritéContrôle dynamique deconduite (ESP) ou encoresystème antiblocage de roue(ABS) figurent parmi lesnombreux atouts sécuritairesdu Scenic. Les ceintures sontéquipées d’un double préten-sionneur à l’avant et d’unlimiteur d’effort aux placesarrière afin d’assurer lemaintien du corps en cas dechoc.

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Page 90: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Page 91: Migros Magazin 17 2011 f VD

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Participer en téléphonantau 0901 591 913 (1 franc parappel sur le réseau fixe) eten indiquant vos noms etadresses.

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Les gagnant-es serontinformé-es par écrit. Leversement de la contre-va-leur ne peut être exigé. Lerecours à la voie juridiqueest exclu. Aucune corres-pondance ne sera échangéeau sujet du concours.

Pirateries et séductionEnvolez-vous pour Londres! Un couple de chanceux assisteraà la première européenne du film «Pirates des Caraïbes: la Fontainede Jouvence» avant sa sortie au cinéma le 18 mai prochain.

Le plus célèbre – et séduisant– pirate des Caraïbes est deretour! Découvrez les derniè-

res aventures de Jack Sparrow aucinéma. Avec un peu de chance,vous pourrez peut-être même vi-sionner le filmavant tout lemonde.Et à Londres, de surcroît, lors dela première européenne!

Dans Pirates des Caraïbes: laFontaine de Jouvence, on retrouvenon seulement l’humour, maisaussi la dimension spectaculaire

et l’aventure qui caractérisent lasaga à succès, dont cet opus consti-tue le quatrième volet.

Avec une différence de taillecette fois-ci: la possibilité de plei-nement vivre l’action de ce nou-veau film signé Disney en 3D!Johnny Depp y reprend le rôlemythique du capitaine Jack Spar-row. Dans cette histoire pleine derebondissements, son chemincroise celui de l’énigmatique An-gelica (Penélope Cruz).

Est-ce vraiment de l’amour entreeux, ou cette femme n’est-ellequ’une aventurière sans scrupulesqui cherche à l’utiliser pour décou-vrir la légendaire fontaine de Jou-vence? Lorsqu’elle l’oblige à mon-ter àborddubateaudeBarbe-Noire(Ian McShane), Jack se retrouveembarqué dans une aventure danslaquelle il ignore qui il doit crain-dre le plus: le redoutablemaître dubateau ouAngelica, avec qui il par-tage un mystérieux passé…

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Tirage contrôlé:502 316 exemplaires(REMP octobre 2010)Lecteurs: 577 000(REMP, MACH Basic 2011-1)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Projets et événements:Eveline Schmid (responsable),Denise EyholzerRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

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Département Magazine:Tania Araman, Patricia Brambilla,Laurence Caille, Céline FontannazMélanie Haab, Virginie Jobé,Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (coordinateurpour la Suisse romande),Béatrice Eigenmann, AndreasDürrenberger, Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Can (responsable),Gerda Portner, Heidi Bacchilega,Anna Bürgin, Tina Gut, DoraHorvath, Sonja Leissing, FatimaNezirevic, Nicole Ochsenbein,Anna-Katharina Ris, Caudia SchmidtMise en pages:Daniel Eggspühler (art director),Werner Gämperli (adj.)Layout: Marlyse Flückiger,Nicole Gut, Bruno Hildbrand,

Gabriela Masciadri, Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber,Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Christina Rohner(resp. pour la Suisse romande),Susanne Oberli

Correction:Paul-André LoyeInternet:Laurence CailleSecrétariat:Stefanie Zweifel (responsable),Imelda Catovic Simone, DorisFischer, Nadja Eppenberger

Département des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Lorenz Bruegger (chef dudépartement, a.i.),Nadia FalceAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Stephan Gartenmann(responsable), Thomas Brügger,Nicole Costa, Yves Golaz, HansReusser, Kurt Schmid

Service Interne: Nicole Thalmann(responsable), Verena De Franco,Christine Kummer, Janine Meyer,Danielle Schneider, JasmineSteinmann

Marketing:Alexander Oeschger (responsable),Maya Bächtold, Alexa Julier

Media Services:Patrick Rohner (responsable),Eliane Rosenast

Editeur:Fédération des coopératives Migros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

SolutionProblème n° 16Mot: publicitaire

GagnantsMots fléchés n° 15Julie CarthoblazDjelaibia, Beuson (VS);Simone Gigon-Paupe,Fontenais (JU); HelenaKushonda, Chêne-Bourg (GE); EdithOswald-Joss, Saint-Imier (BE); ClaudiaRoux, Meyrin (GE).

Comment participer:Par courrier (courrier A): Migros Magazine,Mots fléchés, case postale, 8099 ZurichPar courriel: www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919(Fr. 1.-/SMS )Par téléphone: composez le 0901 333 104 (Fr. 1.-/appel,tarif depuis un réseau fixe)et communiquez la solution ainsi que votre adressesur le répondeur.Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ouvotre appel doit nous parvenir au plus tarddimanche 1er mai 2011, à 18 heures.

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Page 94: Migros Magazin 17 2011 f VD

94 | Migros Magazine 17, 26 avril 2011

Carte d’identitéGérard David, facteurde harpes

Date de naissance:19 janvier 1949Etat civil: mariéSigne particulier:«Optimiste malgré tout!»Il aime:«La vie, en général.»Il n’aime pas:«Les fast-food.»Rêve ou projet:«Vraiment, je ne vois rien quimanque à ma vie…»

MA PASSION«Mon métier, je l’assimile plutôtà un hobby qui me permetde vivre décemment, de voirdu pays et de rencontrerbeaucoup de gens. Ce quime fait avancer? Sans doute,d’avoir de plus en plusde contacts avec les grandsnoms de la harpe.»

David, le Goliathde la harpeDans sa petite manufacture de Sainte-Croix (VD), où voisinent ateliersde lutherie et de mécanique, Gérard David et son équipe fabriquent lenec plus ultra de la harpe. Des instruments, cousus main, quis’exportent aux quatre coins du globe.

On ne recense que six manu-factures de harpes dans lemonde. Une à Nantes, une

autre à Munich, deux à Chicago,une au Japon et enfin la dernièreet peut-être la plus réputée à…Sainte-Croix. «Je ne dirais pas quenous sommes les meilleurs, noteGérard David. Parce que c’est trèscompliqué d’arriver au top et quec’est encore plus dur d’y rester.»

Ce facteur de harpes est mo-deste. Passionnéégalement. «Monmari vit dans son atelier», relèveAnne-Marie, son épouse et asso-ciée. Bon, leur lieu de travail n’estséparé de leur habitation que parune terrasse. «Comme ça, je necrains pas les embouteillages.Ahahah!»

«Heureusement que monmé-tier me fait voyager, sinon, je de-viendrais fou», ajoute-t-il. Là, ceVaudois d’adoption, originaire duJura français, revient d’Espagneoù il est allé animer une masterclass de lutherie. Auparavant, ilétait au Japon avec sa douce moi-tié. Toujours pour raisons profes-sionnelles. Sa clientèle est inter-nationale.

Le voilà qui nous entraîne danssa fabrique. Ça sent la résine, levernis, la colle et l’huile. Ici, toutest cousu main par cinq fidèlesemployés. «Une harpe est compo-sée de 1600 pièces de mécanique,toutes façonnées chez nous à l’ex-ception de quelques vis.» Notrehomme va aussi en forêt choisir

les bois destinés aux organes vi-taux – table d’harmonie et caissede résonance–de ses instruments.Rien n’est laissé au hasard.

«On fait de la grosse horloge-rie. Notre force, c’est la précision,la justesse et la fiabilité.» Ce des-sinateur architecte de formation,qui a appris son nouveau job sur letas («Il n’y a pas d’école parce quele marché est bien trop petit.»),compare la harpe à une charpenteà l’envers qui doit supporter 1800kilos de pression. «La moindreerreur et tout éclate!»

Evidemment, cet artisanathaut de gamme a un prix: uneharpe de concert sans fioriturecoûte environ 35 000 francs. Pourprès de 350 heures d’un travaild’orfèvre. «Aujourd’hui, on enproduit une trentaine par année.»Gérard David se souvient du pre-mier modèle qui est sorti de samanufacture. C’était en 1986. «Ilm’a fallu dix-huit mois pourconstruire un instrument qui soitutilisable.» Ce virtuose en a fait duchemin en vingt-cinq ans…

Alain PortnerPhotos Cédric Widmer et Istockphoto

Internet: www.david-harps.com

Page 95: Migros Magazin 17 2011 f VD

RÉUSSITEGÉRARDDAVID | 95

MON ASSOCIÉE«Avec Anne-Marie, on est dans lamême galère. Ahahah! Dans ce typed’entreprise, l’épouse doit êtrepartie prenante, sinon c’est lacatastrophe. D’ailleurs, si elle n’étaitpas dans la boutique, je ne sauraispas par qui la remplacer…»

MON COIN DE PAYS«J’apprécie la région de Sainte-Croix, qui a une situation centréepar rapport aux grandes villes d’Europe. Et puis, quand on a passéune semaine à Tokyo, on aime revenir ici, au calme.»

MA PETITE FIERTÉ«Depuis quelques années, je m’occupe de la douzaine de harpes de laPhilharmonie de Berlin. C’est la harpiste Marie-Pierre Langlamet qui m’a faitentrer dans ce qui est quand même considéré comme La Mecque desmusiciens.»

MA DESTINATIONFAVORITE

«On est allés beaucoup en Chine,notamment dans la région où setrouvent les Ouïgours. Là, c’est ledépaysement complet! Quand onvoit comment ils vivent, on se ditqu’on se prend la tête pour destrucs qui n’en valent vraiment pas lapeine.»

M«Amêd’pacapapa

Page 96: Migros Magazin 17 2011 f VD

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