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PLF 2018 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT Version du 03/10/2017 à 08:55:46 PROGRAMME 185 : DIPLOMATIE CULTURELLE ET D'INFLUENCE MINISTRE CONCERNÉ :JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

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PLF 2018 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

Version du 03/10/2017 à 08:55:46

PROGRAMME 185 : DIPLOMATIE CULTURELLE ET D'INFLUENCE

MINISTRE CONCERNÉ :JEAN-YVES LE DRIAN, MINISTRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

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TABLE DES MATIÈRES

Programme 185 : Diplomatie culturelle et d'influence

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 9

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 19

Justification au premier euro 22

Opérateurs 48

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Diplomatie culturelle et d'influence

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 185

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Laurent BILI Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international

Responsable du programme n° 185 : Diplomatie culturelle et d'influence

L’intensification de notre politique d’influence, qui est un des trois piliers fondamentaux de notre politique étrangèreglobale, est une priorité fixée par le Président de la République à notre diplomatie pour le quinquennat. Elle vise àaccroître l’attractivité du pays dans ses multiples dimensions culturelle, éducative et universitaire et à soutenir laréalisation des objectifs politiques, sécuritaires et économiques de notre diplomatie, avec un souci permanent demodernisation de notre offre et de notre action.

Au sein de la mission « Action extérieure de l’État », le programme 185 porte les crédits destinés à mettre en œuvre lapolitique d’influence, couvrant l’enseignement français à l’étranger et l’ensemble des moyens destinés à la diffusionculturelle, linguistique, universitaire, scientifique, ainsi que les activités liées à la promotion du tourisme. Ces actionssont déclinées géographiquement. Ainsi, les politiques sectorielles doivent soutenir la mise en œuvre de la politiqueeuropéenne ambitieuse et novatrice souhaitée par nos plus hautes autorités, en confortant notre influence dans tousles secteurs. Elle vise aussi à soutenir et accompagner le développement de nos relations avec les pays émergents(Chine, Inde, Russie, Brésil), les pays méditerranéens et les « nouveaux émergents » (Afrique du Sud, Indonésie,Vietnam, Colombie, Mexique, Turquie), sans oublier les grands pays développés (Amérique du Nord, Japon, Coréenotamment).

Cette politique définie et conduite par le MEAE et mise en œuvre par ses opérateurs s’articule autour de deuxorientations :

• la recherche de partenariats de haut niveau et le renforcement de l’attractivité du territoire ;

• la promotion des savoir-faire, des idées et de la créativité française auprès de nos partenaires.

Ces orientations se déclinent selon les axes stratégiques suivants :

• La diplomatie économique vise à intégrer dans l’action diplomatique le soutien à l’internationalisation de nosentreprises et la promotion de l'image de la France auprès des investisseurs et des touristes étrangers. Les missionsde diplomatie économique relevant de ce programme sont définies et coordonnées, au niveau central, par la Directiondes entreprises, de l'économie internationale et de la promotion du tourisme et s’appuient aussi bien sur le réseau desambassades – qui intègrent cette dimension à l’ensemble de leur action – que sur la co-tutelle exercée sur lesopérateurs pertinents – principalement Business France pour le soutien aux entreprises et Atout France pour lapromotion touristique (dont le Ministère finance environ 45% du budget).

Ce dispositif est actuellement en cours de révision, avec notamment pour objectif d’aider un nombre plus important dePME et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) à se projeter à l’export.

Une réforme du dispositif de soutien à l’export est en cours, qui vise à le rapprocher du tissu économique en créantdes « guichets uniques » de soutien à l’export, en liaison avec les régions, de manière à amener et accompagner denouvelles entreprises vers l’exportation. Business France devrait jouer un rôle important dans ce dispositif, qui visera àassurer la continuité du suivi de l’entreprise, de son territoire jusqu’à son accompagnement sur les nouveaux marchéssur lesquels elle cherchera à s’implanter.

Ces guichets uniques devront pouvoir s’appuyer sur une offre de financement export renforcée et également rendueplus lisible, dans le cadre d’un travail mené conjointement avec le Ministère de l’économie.

Le travail sur les filières, qui vise à favoriser la constitution d’une offre française intégrée dans certains secteursd’excellence, fait également l’objet d’une réflexion - périmètre de certains secteurs, évaluation de l’action des

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Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

fédérateurs (personnalités bénévoles issues de ces secteurs qui travaillent à la constitution de cette offre françaiseintégrée), adossement aux comités stratégiques de filières pilotés par le ministère de l’économie

L’accompagnement des grands contrats à l’export fera également l’objet d’un suivi renforcé, à partir de la veilleréalisée par nos ambassades et en liaison avec les entreprises concernées.

Le dispositif des « représentants spéciaux », personnalités bénévoles désignées par le ministre et qui sont chargés desoutenir nos relations avec certains pays clés pour notre balance commerciale, est également en cours d’évaluation,afin d’en assurer la plus grande valeur ajoutée et le meilleur ciblage possible.

• Le renforcement de l’attractivité touristique est également un axe majeur en matière de diplomatieéconomique. Le comité interministériel du tourisme, présidé par le Premier ministre pour la première fois le 26 juillet2017, a défini 4 axes de travail pour lesquels le MEAE assure le pilotage interministériel : amélioration de l’accueil destouristes, connectivité entre les réseaux de transport, promotion de la destination France à l’étranger, investissementdans les infrastructures – notamment hôtelières, dans la perspective des grands événements qu’accueillera notre pays(jeux olympiques 2024).

Ces axes de travail seront déclinés en une série de mesures, dont 11 ont déjà été annoncées par le Premier ministre etpour la mise en œuvre desquelles le MEAE s’appuiera, outre le rôle de coordination interministérielle qui lui a étéconfié, sur son propre réseau et sur l’opérateur Atout France en matière de promotion touristique.

• L’enseignement français à l’étranger a une double vocation, au service des communautés françaises expatriées enforte croissance et en direction des élites de demain pour leur donner dès le plus jeune âge accès à notre langue et ànotre culture. L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), sous tutelle exclusive du MEAE, anime ceréseau.

La forte attractivité des établissements d’enseignement français à l’étranger, dont la qualité est unanimement reconnue(taux de réussite au baccalauréat de 96% avec 45% de mentions « très bien » et « bien ») et dont la force tient aufonctionnement en réseau mondial se confirme d’année en année et se traduit par une poursuite de l’augmentation deses effectifs (+2% par an). A la rentrée 2017, le réseau d’enseignement français à l’étranger scolarise 342 000 élèvesdont 125 000 Français accueillis dans 137 pays au sein de 495 établissements scolaires français homologués.

La consultation sur l’évolution du dispositif auprès de l'ensemble des acteurs et partenaires de l'enseignement françaisà l'étranger, réalisée dans le cadre de la préparation du Plan d'orientation stratégique 2014-2017 de l'AEFE, a étél'occasion de réaffirmer les priorités :

• la double mission de ce réseau : accueil des enfants de nos concitoyens vivant à l’étranger et scolarisationdes élèves étrangers, ce réseau constituant un instrument essentiel de notre diplomatie d’influence ;

• un développement maîtrisé du réseau, s’appuyant sur des axes stratégiques définis dans un cadreinterministériel, afin de permettre une meilleure répartition des ressources ;

• un lien renforcé avec les ministères de l’Éducation nationale afin d’optimiser les moyens de contrôle(inspection notamment) et de valoriser les avancées pédagogiques ;

• le renforcement de la diversification de l’offre éducative par une promotion active du « Label FrancEducation »et du programme FLAM (Français Langue Maternelle) ;

• la poursuite de l’effort de rationalisation et de modernisation de la gestion de l’Agence.

Au-delà de notre réseau, le soutien au développement d’une offre éducative francophone de qualité est un enjeustratégique essentiel. Dans un cadre concurrentiel croissant, il faut en particulier répondre aux besoins éducatifs demasse en Afrique. La prise en compte de ce défi a donné naissance, à l’issue d’un processus interministériel, au labelFrancEducation, dont l'essor a été très substantiel ces dernières années. A la rentrée 2017, il distinguera 210établissements dans 44 pays, soit près de 100 000 élèves scolarisés. Ceci témoigne d’un intérêt des systèmeséducatifs nationaux pour une éducation bilingue francophone de qualité que nous continuerons de stimuler et desoutenir. En complément et en soutien, dans le cadre de la modernisation de notre offre, le projet d’une Écolefrançaise numérique à l’étranger (EFNe), mesure phare du projet de réforme du Ministère MAEDI 21, a été annoncée àla fin 2015, en lui fixant pour objectif d'être accessible partout et à tous les publics et de rassembler un million d'inscritsd'ici 2025. Située à la croisée de la diplomatie d’influence, du développement de la francophonie et de l’économie,

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Diplomatie culturelle et d'influence

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 185

celle-ci visera à démultiplier les capacités de notre réseau éducatif et culturel pour répondre à la demande d’éducationbilingue francophone et de français dans le monde. Après une année 2017 consacrée à la définition concrète du projetet de son financement, son lancement devrait intervenir en 2018.

• Dans son intervention devant les ambassadeurs le 29 août 2017, le Président de la République a annoncé qu’ilprésentera dès le premier semestre 2018 un plan d’ensemble pour la promotion de la langue française et duplurilinguisme dans le monde et qu’il réunira en début d’année des personnalités de la société civile engagées pour lerenforcement de la place de notre langue dans le monde. Enjeu majeur pour notre diplomatie d’influence, lerenforcement de la présence et de l'attractivité de la langue française dans le monde est porté par l’accès auxmédias français, l’enseignement du français et en français (notamment en Afrique) et la place du français sur internetet sur tous les supports numériques.

Cette politique est menée de concert avec les alliances françaises, dont le réseau est complémentaire de celui desinstituts français et constitue un partenaire privilégié pour la diffusion de notre langue. Le réseau culturel français àl’étranger est composé de 96 Instituts français et de 383 alliances françaises conventionnées avec le MEAE. U neréflexion est en cours sur les modalités de rapprochement de l’Institut français et de la Fondation Alliance françaisepour ce qui concerne leur mission essentielle commune à savoir la promotion et la diffusion de la langue française àl’international et la promotion de la culture française.

Le ministère promeut l’usage de la langue française dans les institutions internationales et européennes commevecteur de construction européenne et comme langue d'intégration régionale en Afrique. Le MEAE soutient leconsortium français qui a remporté le marché de la formation des fonctionnaires de la Commission européenne (janvier2016, avec comme chef de file l'alliance française de Bruxelles) et propose des formations spécifiquescomplémentaires aux commissaires européens. Dans le voisinage européen (Balkans notamment), l'appui au françaisdes relations internationales facilite le positionnement de notre expertise dans les négociations de pré-adhésion àl'Union Européenne. En Afrique, le développement d'un français des relations internationales et des affaires rendtangible le dynamisme francophone et favorise les transactions économiques sur tout le continent.

La promotion du français dans la vie économique internationale fait l’objet d’une action résolue, en appui à la stratégieadoptée lors du Sommet de Dakar de novembre 2014.

Le MEAE impulse une dynamique francophone avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l'Agenceuniversitaire de la francophonie (AUF), particulièrement sur le continent africain, pour répondre aux défis de l'accès àune éducation de qualité pour tous (4ème objectif du développement durable ). L'accent est mis sur l'amélioration despremiers apprentissages (lire, écrire, compter), avec la promotion d'une approche bilingue conjuguant une languenationale et le français afin de donner un rôle constructif à la langue française, langue de scolarisation dès le primaire.La formation des enseignants et des cadres continue de constituer une priorité, déclinée en programmes d'actiondéveloppés conjointement avec l'OIF que le séminaire de Dakar de 2016 sur les enseignements bilingues a contribué àstructurer.

Le développement de ressources numériques pour apprendre et enseigner le français sera poursuivi et soutenu enparticulier par l'Institut français. Le ministère soutiendra les initiatives des partenaires éducatifs français proposant uneoffre numérique de qualité dont les postes diplomatiques pourront se faire les relais.

• L’intensification de notre politique d’attractivité à l’attention des élites et des talents étrangers est également unaxe majeur tracé par le Président de la République pour notre diplomatie. Elle doit viser à la fois à attirer les étudiantsdes pays à fort développement économique et à offrir des mobilités d’études aux étudiants des pays du Sud, dans uneoptique de solidarité et de partenariat, sans négliger d’autres publics plus nouveaux, comme l’ont montré le succès del’initiative « Make our planet great again » et les contacts établis avec plusieurs centaines d’étudiants et chercheursaméricains souhaitant venir en France.

Les bourses constituent l’un des principaux vecteurs de l’influence française à l’étranger. Afin de garantir la qualité deces mobilités, il est nécessaire de capitaliser sur les apprenants étrangers issus des lycées français de l’étranger etd’encourager la mobilité «encadrée» des étudiants vers nos établissements d’enseignement supérieur, notamment parle renforcement des accords de partenariats inter-établissements à finalité diplômante et professionnalisante .

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Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Essentiels dans le contexte de mondialisation des savoirs, les partenariats soutenus par le MEAE permettent à nosétablissements et à nos laboratoires de s’insérer dans les réseaux mondiaux pour attirer les meilleurs étudiants etchercheurs. Ils bénéficient des conseils et de l’accompagnement des ambassades de France, qui identifient lesmeilleurs partenaires en fonction des priorités thématiques locales et régionales et des retombées économiquespotentielles. Le rôle des entreprises françaises est primordial pour mettre en place ces partenariats et les pérenniseren utilisant le capital humain formé en France ou « à la française ».

Par ailleurs, le développement d’un réseau d’alumni, projet prioritaire du MEAE confié à l’EPIC Campus France, a étélancé fin 2014. France Alumni a pour ambition de mettre en réseau les étudiants étrangers ayant fait des études enFrance avec nos ambassades, nos établissements d’enseignement supérieur et nos entreprises. Depuis le lancementdu réseau, 84 ambassades ont inauguré ou inaugureront, d’ici la fin de l’année 2017, leur site local. Le déploiement sepoursuivra en 2018.

• L’aide à la mise en place de partenariats universitaires et scientifiques de haut niveau constitue un objectifessentiel dans le contexte de mondialisation des savoirs. Le réseau diplomatique, à travers l’action des conseillers etattachés pour la coopération universitaire et scientifique, permet d’aider les établissements et les laboratoires françaisà s’insérer dans les meilleurs réseaux mondiaux, à valoriser la formation supérieure et la recherche françaises et àrenforcer l’attractivité de notre territoire. A travers son réseau de 27 instituts de recherche spécialisés en scienceshumaines et sociales implantés dans 33 pays, la France dispose d'un outil de diplomatie scientifique unique au monde,qui éclaire les grands enjeux du monde contemporain et répond aux problématiques actuelles (climat, développementdurable, santé, inégalités sociales, gouvernance, crises, transitions démocratiques). Le MEAE poursuivra son soutienau montage et au développement de projets innovants associant des partenaires tant institutionnels, académiques,scientifiques, technologiques qu’issus du monde de l’entreprise, dans une perspective d’influence comme dedéveloppement répondant aux demandes locales et régionales en termes de débouchés professionnels. Ces actionscontribueront pleinement à notre diplomatie économique, en consolidant le lien nécessaire entre formation, rechercheet innovation et en ciblant, dans un contexte d'enjeux globaux, les domaines prioritaires susceptibles de favoriser lepositionnement de nos entreprises à l’étranger.

• La promotion de l’influence culturelle et intellectuelle de la France consiste principalement à soutenir lesindustries culturelles et créatives (ICC) françaises, à renforcer notre action audiovisuelle extérieure, à assurer ladiffusion la plus large possible de la création française, à organiser des débats d’idées et à valoriser notre expertise.Notre influence passe aussi par la valorisation et la diffusion de la création artistique, littéraire, cinématographique etaudiovisuelle des pays du Sud, ainsi que par la promotion des échanges culturels entre ces pays et la France. LaFrance promeut, par ailleurs, le maintien et l’adaptation d’un cadre juridique international propice à la création et à ladiversité des expressions culturelles et audiovisuelles.

Cette action est portée par notre réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger et par l’Institut français,opérateur pivot de l’action culturelle de la France à l’étranger placé sous la double tutelle du MEAE et du ministère dela culture. L’Institut français est chargé de porter une ambition renouvelée pour notre diplomatie culturelle, enrépondant notamment à trois enjeux stratégiques : promouvoir une image innovante de la France en contribuant à unemeilleure connaissance à l’international des industries culturelles et des créateurs français ; contribuer à la promotionde la langue, des savoirs et de la pensée française dans le monde ; participer à la stratégie d’influence de la France enattirant des talents et des projets innovants.

L’Institut français organise pour cela des événements à l’étranger comme en France, en lien avec notre réseauculturel. Il œuvre à créer un environnement favorable à l’exportation des industries culturelles et créatives (ICC), enétroite complémentarité et concertation avec notamment les organismes et opérateurs placés sous la tutelle duministère de la culture. Il est encouragé à développer des initiatives dans le cadre du réseau des établissementsculturels européens EUNIC, en synergie avec les opérateurs culturels français et les collectivités territoriales.

Afin de permettre à notre réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger de répondre aux enjeux et auxnouveaux défis de la diffusion culturelle, l’Institut français a inscrit le numérique au cœur de ses moyens d’intervention.Il développe actuellement le projet IF 360 qui élargira et facilitera l'accès à ses nombreuses plates-formes thématiques(IFcinéma, Culturethèque, IFverso, Ifmobile, etc.) qui constituent des ressources essentielles pour la promotion àl’international de l’offre culturelle française. L'Institut met également en œuvre des manifestations emblématiques pour

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Diplomatie culturelle et d'influence

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 185

nourrir le débat d’idées à l’échelle internationale, avec par exemple la Nuit des Idées initiée en 2016 au Quai d’Orsay,élargie à quarante pays en 2017 et reconduite en 2018.

• L’action audiovisuelle extérieure de la France s'inscrit également au croisement de notre stratégie d'influence etde notre politique d'attractivité. Les efforts conjugués des pouvoirs publics et des filières professionnelles dans cesecteur sont la garantie d’une présence renforcée des images et des valeurs françaises sur les ondes, écrans etmédias du monde entier. Notre action audiovisuelle extérieure s’organise autour de deux axes principaux : la diffusiondes médias et du cinéma français dans le monde et la coopération dans le domaine des médias (renforcement descapacités professionnelles et structuration du secteur dans les pays partenaires).

Le premier axe consiste à promouvoir la vision française du monde, caractérisée par une ouverture à l’égard desautres cultures, en étroite collaboration avec les professionnels. Ainsi, le MEAE apporte son appui à France MédiasMonde (FMM, qui comprend France 24, RFI et Monte Carlo Doualiya) et TV5 Monde pour élargir leur distribution. Dansce contexte, conformément aux objectifs qui lui ont été fixés dans son contrat d’objectifs et de moyens, FMM ouvrira àl’automne une rédaction en espagnol à Bogota qui lui permettra de compléter son offre actuelle (français, anglais,arabe) et de progresser en particulier en Amérique latine.

Lee MEAE soutient également les organisations professionnelles chargées de la promotion du cinéma (Unifrance), desprogrammes audiovisuels (TV France International) et de la musique (Bureau export de la musique) à l'export. Leréseau culturel français à l’étranger a, par ailleurs, poursuivi en 2017 la numérisation de ses salles de cinéma, afind'enrichir et de professionnaliser l'offre culturelle de nos établissements (50 salles numérisées sur les 79 que comptele réseau, dont 4 salles d'alliances françaises).

En matière de coopération, le MEAE exerce la tutelle de Canal France international (CFI), l'opérateur d'aide audéveloppement dans le domaine des médias. CFI soutient les efforts de modernisation des médias audiovisuels etnumériques publics et privés ainsi que des médias en ligne des pays en sortie de crise et en développement, envalorisant l'expertise française. La coopération dans le secteur des médias, au cœur de l'évolution des sociétés, vise àrenforcer l’État de droit et à promouvoir la liberté d'expression.

CFI a été rapproché de FMM en 2017 afin de constituer un dispositif intégré à même de mobiliser, de façon cohérenteet réactive, les différents métiers audiovisuels (diffusion, expertise, formation), à l'instar de nos grands partenaireseuropéens. Cet ensemble reconfiguré a vocation à mobiliser la diversité de l'expertise française, publique et privée,disponible dans le domaine des médias, au profit du développement des pays partenaires. Le rachat par FMM de100 % des parts de CFI précédemment détenues à 75 % par France Télévisions et à 25 % par Arte France a été actéle 27 juin 2017, concomitamment avec la mise en place de la nouvelle gouvernance de CFI. Un contrat d'objectifs pourla période 2018-2020 sera signé avant le 1er janvier 2018.

Ces deux volets de notre action sont relayés à l’étranger par un réseau de 32 attachés audiovisuels. Coordonné par leMEAE, le réseau développe des actions de coopération bilatérale, accompagne les professionnels, assure une veillesur les opportunités économiques pour les entreprises et les opérateurs français et assure la promotion de notremodèle de régulation.

• La promotion de l’expertise française dans le domaine de la protection et de la valorisation du patrimoineculturel et naturel, savoir-faire pour lequel la France est internationalement reconnue. La France est particulièrementengagée sur la question du patrimoine culturel menacé. En témoigne son engagement depuis 25 ans pour lapréservation et la mise en valeur du site d'Angkor et plus récemment, l'organisation à son initiative de la Conférenceinternationale d'Abou Dhabi sur la protection du patrimoine culturel en péril et la création de l'Alliance internationalepour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH), qui a permis de collecter plus de 76 millions dedollars de promesses de dons. En 2018, le ministère continuera de promouvoir la valorisation à l'international del'expertise française, que ce soit dans le cadre de l'ALIPH ou en accompagnant certains États dans la mise en œuvrede projets intégrés sur des sites classés, incluant la formation de professionnels locaux ou le développement dutourisme durable en veillant à la préservation de l'environnement.

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Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

• La promotion de la préservation et de la mise en valeur des biens publics mondiaux (environnement, santé,éducation, stabilité financière et économique, sécurité alimentaire, diffusion de la connaissance, égalitéhommes/femmes). La présentation de l’approche française lors des débats sur ces sujets dans les enceintesinternationales et auprès des pays partenaires (participation à des forums, campagnes de mobilisation sur lesproblématiques environnementales, formations, etc.), relève du programme 185. Les projets et les programmesopérationnels qui couvrent ce champ sont eux portés par le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays endéveloppement » de la mission « Aide publique au développement ». Ces actions respectent les cibles et lesindicateurs des Objectifs du Développement Durable (ODD) adoptés en 2015 par l'Assemblée Générale des NationsUnies.

* * *

Les efforts de rationalisation du réseau culturel à l’étranger se sont poursuivis en 2017. Ils s’inscrivent dans le cadregénéral d’adaptation du réseau diplomatique français à l’étranger.

A ce titre, un dispositif de coopération allégé a été progressivement mis en place dans les 25 postes de présencediplomatique. Les grands postes ont également fait l’objet d’un examen attentif. Le redéploiement de ces moyens versde nouvelles priorités thématiques et géographiques se poursuivra de façon concomitante avec la mise en place desopérateurs chargés de renforcer le déploiement d’une diplomatie globale. Ainsi, la réforme ayant conduit à partir de2010 à la fusion des services de coopération et d’action culturelle (SCAC) et des instituts français à l’étranger(établissements disposant de l’autonomie financière – EAF) permet de tirer pleinement profit des synergies entre lessecteurs traditionnels de notre diplomatie d’influence et les nouvelles priorités assignées à son développement. Lamise en œuvre de cette stratégie d’influence privilégie en 2018 les outils susceptibles de stimuler le maintien et laprogression des ressources propres des instituts français et des alliances françaises à l’étranger (principalement coursde langue, tests et certifications, mécénat) ou des cofinancements (programmes de bourses notamment).

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Renforcer l'influence culturelle de la France en Europe et dans le monde

INDICATEUR 1.1 Diffusion de la langue française

OBJECTIF 2 Renforcer le développement international

INDICATEUR 2.1 Appui au commerce extérieur

INDICATEUR 2.2 Promotion de l'attractivité de la France

OBJECTIF 3 Améliorer le pilotage et l'efficience dans la gestion des crédits

INDICATEUR 3.1 Dynamisation des ressources externes

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Diplomatie culturelle et d'influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Depuis 2015, le projet annuel de performance (PAP) du programme 185 intègre les nouvelles compétences relevant duMEAE en matière de promotion du commerce extérieur et de tourisme. Après l'effort de simplification et derationalisation de la maquette pour soutenir sa lisibilité au cours des dernières années, il a davantage été questionpour 2018 de l'inscrire dans la continuité en stabilisant l'architecture des objectifs et des indicateurs. Aucune modification n'est à recenser pour le PAP 2018.

OBJECTIF N° 1

Renforcer l'influence culturelle de la France en Europe et dans le monde

Développer l’influence de la France à l’étranger est une composante essentielle de notre politique étrangère. Dans lecontexte de la mondialisation des productions et des échanges, la capacité d’influence d’un pays repose plus quejamais sur la langue, les idées et la création. Les intérêts économiques de notre pays sont également en jeu : lessecteurs de la culture et de la connaissance sont riches en potentiel de croissance et d’emploi, à la mesure desdébouchés internationaux que notre action culturelle et notre diplomatie économique ont vocation à élargir.

Dans cette perspective, le renforcement de notre influence passe à la fois par la promotion de nos intérêts politiques etéconomiques, le soutien des échanges artistiques, et par le développement de l’apprentissage du français et enfrançais.

Il s’agit notamment de mesurer :

• l’engagement des systèmes éducatifs locaux pour constituer des filières d’enseignement secondaire etsupérieur, critère de partenariat sur le long terme ;

• l’attractivité des cours de langue dispensés par les établissements scolaires et les établissements culturelsfrançais.

INDICATEUR 1.1

Diffusion de la langue française (du point de vue du citoyen)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

1. Nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement Label FrancEducation

Nombre 28 617 65 000 42 500 95 773 115 000 150 000

2. Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français(EAF et AF)

Nombre 1 083 432 1 071 933 1 104 000 1 071 933 1 071 933 1 071 933

3. Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements culturels français(EAF et AF)

h/élèves 41 414027 40 682 518 42 250 000 41 000 000 41 000 000 41 000 000

4. Nombre de candidats inscrits aux certifications et tests de langue française

Nombre 556 776 574 839 590 000 590 000 600 000 600 000

5. Nombre d'utilisateurs actifs sur l'application Immersion France

Nombre N/A 8 528 8 000 9 000 12 000 20 000

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 1.1.1 « Nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement Label FrancEducation »

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Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Sources des données : MEAE/Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement ayant reçu le « LabelFrancÉducation ». Ce label est accordé aux établissements privés ou publics travaillant sur programme national et présentant des sections bilinguesfrancophones de haut niveau. La liste des établissements labellisés fait l’objet après chaque nouvelle campagne d’un arrêté ministériel.

Sous-indicateur 1.1.2 « Nombre d’élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF) »

Sources des données : MEAE/DGM/Services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Ce sous-indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non au nombre d’élèves différents).

Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue. On note une netteamélioration des remontées avec un taux de retour quasiment optimal (deux postes manquants uniquement).

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF) dans le pays disposant d'unservice de coopération et d'action culturelle (hors Poste de présence diplomatique)

Sous-indicateur 1.1.3 « Nombre d’heures-élèves de cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF) »

Sources des données : MEAE/DGM/Services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Ce sous-indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non au nombre d’élèves différents).

Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue. On note une netteamélioration des remontées avec un taux de retour quasiment optimal (deux postes manquants uniquement).

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF) dans le pays disposant d'unservice de coopération et d'action culturelle (hors Poste de présence diplomatique)

Sous-indicateur 1.1.4 « Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française »

Sources des données : Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (CIEP) / Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Île-de-France (CCIPIDF)

Seuls sont comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française proposés par :

- Le CIEP qui délivre le diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance dufrançais (TCF), y compris pour la demande d’admission préalable (TCF-DAP), le test « relations internationales » (TCF-RI), le test pour l’immigrationau Québec (TCF Québec) et le test handicap auditif (TCFHA) ;

- La CCIPIDF qui délivre des diplômes de français des affaires et des professions et des tests d’évaluation de français (TEF).

Ne sont pas comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française passés en France.

Sous-indicateur 1.1.5 « Nombre d'utilisateurs actifs sur l'application Immersion France »

Sources des données : Système d’information Campus France, propriétaire et gestionnaire de l’application Immersion France.

L’indicateur recense le nombre d’utilisateurs actifs sur une année, c’est-à-dire le nombre d’utilisateurs ayant consulté l’application. L’application est unnouvel instrument dans la stratégie de promotion de l’offre de séjours linguistiques en France. Il facilite le pilotage des acteurs et opérateurs de cesecteur.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur 1.1.1 « Nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement LabelFrancEducation »

Pour renforcer la présence de la France dans le domaine de l’enseignement bilingue, le LabelFrancÉducation a étécréé en janvier 2012. Ce label de qualité est attribué aux établissements d’enseignement scolaire étrangers qui offrentune formation d’excellence en français dans le cadre de leurs programmes nationaux. Il vise à créer un effetd’entraînement auprès des établissements bilingues de qualité.

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PLF 2018 11

Diplomatie culturelle et d'influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

La dernière réunion interministérielle d’attribution du LabelFrancÉducation s'est tenue le 22 juin 2017 et a examiné 103dossiers dont 71 nouvelles demandes et 32 demandes de reconduction. Un avis favorable a été émis pour 84établissements, ce qui porte à 210 le nombre d’établissements labellisés, soit une augmentation de 34 % desétablissements, après une augmentation de 70 % en 2016. La prévision 2017 a été revue à la hausse afin de tenircompte de cette forte croissance.

Après cinq années d’existence, le label s’affirme comme un véritable réseau complémentaire de notre offred’enseignement homologué et un dispositif reconnu que les postes continuent de s’approprier. Il est devenu un outil decommunication et de positionnement pour les établissements bilingues d'excellence.

La zone Afrique du Nord et Moyen-Orient présente le plus grand contingent d’établissements à la labellisation (26demandes) grâce à l’intense travail mené avec les postes diplomatiques en 2016. Les Etats-Unis confirment parailleurs la tendance à l’essor de l’enseignement bilingue avec 12 dossiers. La campagne 2017 se caractérise enfin pardes demandes de labellisation dans des pays émergents comme le Mexique, la Chine et l’Inde, portant à 45 le nombrede pays disposant d’établissements labellisés.

Le premier forum régional du réseau des établissements « LabelFrancÉducation » a été organisé en avril 2017 pour lazone « Afrique du Nord et Moyen-Orient ». Cet événement a réuni au Caire, les représentants de 25 établissementslabellisés d’Algérie, d’Égypte, du Liban, du Qatar et de Tunisie. En partenariat avec l’Institut français (IF), le Centreinternational d’études pédagogiques (CIEP) et TV5MONDE, et avec le soutien de l’ambassade de France en Égypte etl’Institut français d’Égypte, le forum a permis de mutualiser les bonnes pratiques et de découvrir des outils etressources au service de l’enseignement bilingue francophone.

Sous-indicateur 1.1.2 « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français(EAF et AF)» et sous-indicateur 1.1.3 « Nombre d'heures-élèves de cours de langue des établissementsculturels français (EAF et AF)»

Compte tenu de la légère tendance baissière observée sur la période 2015-2017, s’agissant à la fois du nombred’inscriptions et du nombre d’heures-élèves dans les établissements culturels français (EAF et AF), en grande partiedue à des contextes économiques locaux moins favorables, il semble opportun de maintenir les cibles à hauteur desréalisations 2016. Ces cibles pourront être atteintes avec des gains de productivité et le seront d’autant plus facilementque les contextes économiques locaux s’amélioreront.

Sous-indicateur 1.1.4 « Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française »

Cet indicateur regroupe le nombre de candidats aux certifications, tests et diplômes de langue française édités et géréspar deux opérateurs, le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) d’une part et la Chambre de commerce etd'industrie Paris Ile-de-France d’autre part.

Le nombre de candidats au Test de Connaissance du Français (TCF), produit par le CIEP, est en augmentation de 14% en raison notamment du nombre croissant d'étudiants étrangers candidats à une poursuite d'études en France.Dans certains cas, les étudiants étrangers, non issus de pays francophones ou de l'Union européenne, doivent obtenirle TCF dans le cadre de leur demande d'admission à l'enseignement supérieur français.

LE CIEP a par ailleurs développé en 2016 un nouveau test de placement en langue, entièrement en ligne, aligné surles niveaux du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), disponible en français maiségalement en anglais et prochainement en arabe : le test Ev@lang. Ainsi, près de 23 000 tests Ev@lang ont étévendus en 2016, chiffre désormais comptabilisé dans l’indicateur 1.1.4 et qui explique la forte progression de cetindicateur.

La Chambre de commerce et d'industrie de Paris Ile-de-France délivre les diplômes de français professionnels (DFP),qui existent en version généraliste ou en versions spécialisées à certains domaines professionnels. Elle édite parailleurs le Test d'évaluation en français (TEF) qui se décline également en plusieurs versions (généraliste, TEF pourl'accès au Québec, TEF Canada, TEF pour la naturalisation ou encore TEF pour les études en France).

Une augmentation du nombre de candidats aux tests, diplômes et certifications de langue française de 4 à 6 % par anest envisagée en raison du succès de ces certifications, du développement de nouvelles versions adaptées à denouveaux publics (DELF Prim, DELF Scolaire, nouvelles spécialités des diplômes de français professionnel, nouveautest en ligne Ev@lang etc.) et d'un effort de promotion particulier porté par le réseau de coopération et d'actionculturelle, ses opérateurs et partenaires.

Sous indicateur 1.1.5 « Nombre d'utilisateurs actifs sur l'application Immersion France »

Développée par Campus France, en partenariat avec Atout France et TV5MONDE, l’application Immersion France aété officiellement lancée le 25 janvier 2016 au Quai d’Orsay.

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12 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Application gratuitement téléchargeable sur mobiles (Apple et Android) et tablettes, Immersion France est destinée auxétudiants et adultes étrangers désireux de venir étudier le français en France, que ce soit en préparation d’un cursusuniversitaire ou dans le cadre d’un séjour touristique et linguistique. Plus de 400 offres de formation de qualité sontdisponibles sur Immersion France, une application qui permet également de découvrir les régions françaises via unecarte interactive, animée par un ensemble de vidéos et de photos. 130 000 étrangers viennent chaque année étudier lefrançais en France.

OBJECTIF N° 2

Renforcer le développement international

Outre ses attributions en matière d'affaires étrangères, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères est compétentpour définir et mettre en œuvre la politique du développement international de la France, notamment au titre ducommerce extérieur et du tourisme. Face aux enjeux de redressement du commerce extérieur et de la progressionnécessaire de l’attractivité de la France, cette organisation doit permettre de rendre les services de l’État enadministration centrale et dans le réseau plus performants. Les actions opérationnelles de renforcement dudéveloppement international de la France comportent deux volets : le soutien aux exportations d’une part et lapromotion de l’attractivité de la France au niveau de l'enseignement supérieur, le tourisme et l'investissement d’autrepart.

INDICATEUR 2.1

Appui au commerce extérieur (du point de vue du citoyen)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

1. Solde du commerce extérieur hors énergie

milliardsd'euros

- 23,2 -34,5 -20 -44,4 -48,0 N.D.

2. Nombre de contrats signés de plus de 10 millions d’euros pour l’obtention desquels l’implication du poste a été significative

Nombre 225 178 235 182 185 193

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 2.1.1 « Solde du commerce extérieur hors énergie »

Sources des données : Direction générale du Trésor/Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI)

Périmètre : le solde est établi à partir des différentes déclarations d’échanges de biens : « document administratif unique » pour tous les échanges quiconcernent les pays hors Union Européenne (UE), « déclaration fiscale d’échanges de biens » pour les pays de l’UE. La Direction générale desdouanes et droits indirects (DGDDI) collecte, exploite et diffuse les données relatives au solde du commerce extérieur.

Le solde « hors énergie » est obtenu en retranchant des échanges globaux CAF/FAB hors matériel militaire les échanges du secteur énergétique. Leséchanges du secteur énergétique sont définis comme la somme des produits des catégories DE (pétrole brut, gaz naturel, électricité, charbon, etc.) etC2 (produits pétroliers raffinés).

Sous-indicateur 2.1.2 « Nombre de contrats signés de plus de 10 millions d’euros pour l’obtention desquels l’implication du poste a étésignificative »

Sources des données : MEAE/Services des ambassades

Ce sous-indicateur fait référence au nombre de contrats conclus dans les pays de résidence par des entreprises françaises ayant donné lieu à un appuipar les services de l’ambassade (chancellerie, service économique, Business France). Il est collecté lors de l'enquête annuelle sur les indicateurs de ladiplomatie économique.

L'implication du poste aura été significative lorsque l'intervention du chef de poste ,du chef du service économique et/ou du chef du bureau BusinessFrance aura aidé à la signature du contrat grâce à la mise à disposition d'informations sur le marché et/ou sur les décideurs et processus de décisions

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PLF 2018 13

Diplomatie culturelle et d'influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

locaux, ou encore grâce à une intervention auprès des décideurs pour valoriser l'offre, notamment via un appui financier obtenu dans le cadre del'aide-projets instruite par le poste.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur 2.1.1 « Solde du commerce extérieur hors énergie »

Pour les prévisions 2017 et 2018, les données correspondent aux analyses réalisées par la DG Trésor dans le cadredu rapport économique, social et financier annexé au PLF 2018.

Sous-indicateur 2.1.2 « Nombre de contrats signés de plus de 10 millions d’euros pour l’obtention desquelsl’implication du poste a été significative »

L'indicateur pour 2016 est ajusté pour harmoniser les résultats préliminaires communiqués dans le RAP 2016. Ainsi, lechiffre estimé pour 2016 correspond à 178 grands contrats (contre 134 indiqués dans le RAP 2016).

Les prévisions pour 2017 et 2018 s'appuient sur une hypothèse d'une hausse modérée de 2 % par an. La trajectoireretenue repose notamment sur la prévision d'une participation accrue des postes à la valorisation de l'offre desentreprises françaises dans un contexte de hausse de la croissance mondiale (+3,5 % selon le FMI pour 2017), ainsique sur la poursuite du programme d'accompagnement de Bpifrance et de Business France. Cet indicateur pourraitégalement bénéficier du contexte d'amélioration de la compétitivité de l'offre française.

INDICATEUR 2.2 mission

Promotion de l'attractivité de la France (du point de vue du citoyen)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

1. Nombre de décisions d'investissement en France

Nombre 962 1 117 1 500 1 151 1 185 1 257

2. Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étrangerpoursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire

% 48,1 42,9 48,5 45 47 49

3. Nombre d’étudiants étrangers inscrits en Master et Doctorat de l’enseignement supérieur français

Nombre 130 700 ND 135 000 135 000 138 000 144 000

4. Nombre de touristes étrangers en France Nombre 84,5 82,5 87,9 88 92 100

5. Montant des recettes touristiques liées aux séjours des touristes étrangers en France

Milliardsd'euros

41,4 41 N.D 43 45 50

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 2.2.1 « Nombre de décisions d'investissement en France »

Sources des données : MEAE/Business France

Ce sous-indicateur fait référence au nombre de décisions d’investissements étrangers qui créent ou maintiennent des emplois en France. Ilcomptabilise les décisions d’investissement dès le 1er emploi créé au travers de créations de sites, d’extensions, de rachats d’entreprises en difficultéet d’extensions consécutives à des acquisitions, et d’élargir la collecte de données aux différentes formes d’investissements et d’implantation (fusions& acquisitions, investissements de modernisation, les partenariats, etc.).

Sous-indicateur 2.2.2 « Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étranger poursuivant leurs étudessupérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire »

Sources des données : MEAEI/Admission Postbac.

Les élèves de terminale des lycées français de l’étranger suivent les procédures de préinscription dans l’enseignement supérieur français sur le portailnational « Admission-Postbac » (APB). Celui-ci repose sur un traitement informatisé des candidatures et permet une analyse fine de l'information et unsuivi des candidatures durant toute la campagne (de janvier à septembre). Le portail APB intègre cette année plus de 11 000 formations accessiblesaprès le baccalauréat. Toutefois, certaines formations très attractives pour les élèves de notre réseau à l’étranger ne sont pas intégrées au portail et

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14 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

conservent un recrutement particulier. Il s’agit notamment de Sciences Po Paris, des Instituts d’études politiques en régions, de l’université de ParisDauphine et de la plupart des écoles de commerce après bac. Les admissions dans ces établissements se situent hors du périmètre Admission-Postbac et ne sont donc pas comptabilisées dans cet indicateur. Pour mémoire, la réponse des candidats (acceptation définitive) sur APB estdéclarative, les candidats procèdent ensuite à leur inscription auprès de l’établissement choisi.

Sous-indicateur 2.2.3 « Nombre d’étudiants étrangers inscrits en Master et Doctorat de l’enseignement supérieur français »

Sources des données : MEAE et enquête « Système d’information sur le suivi de l’étudiant » (SISE) de la direction de l’évaluation, de la prospective etde la performance du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (DEPP/MESRI).

Sous-indicateur 2.2.4 « Nombre de touristes étrangers en France »

Sources des données : Le nombre de touristes étrangers ayant visité la France est issu de plusieurs sources :

-Une enquête auprès de l’offre réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’enquête interroge les hôteliers surles hébergements et compte les nuitées des touristes français et étrangers. L’enquête est mensuelle. Les données sont disponibles au mois N+2.

-Une enquête effectuée auprès de la demande par la DGE en partenariat avec la Banque de France, l’enquête EVE (Enquête Visiteurs étrangers). Ils’agit d’une enquête aux frontières qui compte et interroge les touristes étrangers lorsqu’ils quittent le territoire, dans les aéroports, sur les airesd’autoroutes, dans les gares.

-Autres sources : données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Les données issues des visas ne sont pas exploitées.

Sous-indicateur 2.2.5 « Montant des recettes touristiques liées aux séjours des touristes étrangers en France »

Sources des données : Enquête EVE (Enquête Visiteur Etranger) réalisée par la Direction générale des entreprises (DGE) et la Banque de Franceauprès des touristes. L’enquête alimente la ligne « voyages » de la balance des paiements.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur 2.2.1 « Nombre de décisions d'investissement en France »

Ce sous-indicateur est extrait du contrat d’objectifs et de performance de Business France. La cible pour 2016 (1400décisions) fixée pour la période 2015-2017 n'a pas été atteinte. En repartant de la réalisation 2016 (1 117 décisions), ila été choisi de retenir l'hypothèse d'une augmentation régulière de 3 % par an du nombre de décisions. Cette évolutionse fonde sur les politiques engagées en matière d'attractivité des investisseurs étrangers et prend en compte lapérennisation du dispositif autour du Conseil stratégique de l'attractivité (CSA) et de la mise en œuvre des politiquesde compétitivité et de communication sur l'image de la France (notamment la campagne « Créative France »).

Sous-indicateur 2.2.2 « Pourcentage de bacheliers étrangers issus de l’enseignement français à l’étrangerpoursuivant leurs études supérieures en France ou dans le cadre de notre coopération universitaire »

Depuis la modification du code de l’éducation (art.612-3) en janvier 2017, les élèves de l’AEFE sont considérés commedes bacheliers de l’académie demandée sur chacun de leurs vœux universitaires. Cette mesure a une incidence surl’attribution des places en licence : en cas de demandes supérieures à la capacité d’accueil dans une licence, il estprocédé à un tirage au sort. Les élèves de l’académie qui ont positionné en premier cette licence, sont prioritaires.Cette nouvelle modalité d’admission des élèves du réseau en licence devrait avoir une incidence positive sur le tauxd’attractivité comparé à l’année passée, notamment à Paris où un contingent limité de places était auparavant octroyéaux élèves EFE. Pour ces raisons, les prévisions 2017 sont supérieures à la réalisation 2016.

Afin de sécuriser leur accès à l’enseignement supérieur, les candidats du réseau au baccalauréat général ont tous eul’obligation de sélectionner un vœu de « licence à pastille verte » (licence libre, c'est à dire formation pour laquelle il ya, habituellement, suffisamment de places pour accueillir les candidats). Ces formations répertoriées par la directiongénérale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle pouvaient habituellement accueillir tous lescandidats les années précédentes.Or cette année près de 200 de ces licences à pastille verte ont été saturées lors dela première phase d’admission. Cela est dû à deux facteurs structurels : d’une part le pic démographique desgénérations 1998 et 1999, d’autre part le fait que les néo-bacheliers perdent leur priorité sur les candidats bacheliersdes années antérieures en réorientation soit 143 000 candidats sur 809 000 au total sur APB. En effet, les annéesprécédentes, les réorientés étaient placés en second ordre de priorité. Au niveau national 117 000 élèves sontactuellement sans proposition, soit 12,5% du contingent. Les élèves du réseau subissent ainsi les effets de saturation

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PLF 2018 15

Diplomatie culturelle et d'influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

rencontrés sur le territoire. A ce jour, ce sont 400 élèves qui sont sans proposition d’admission, soir 5% du contingentEFE.

L’importance de la politique d’orientation et d’accompagnement vers l’enseignement supérieur a été confortée dans leplan d’orientation stratégique 2014-2017 de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), notammentavec la recommandation d’inclure un volet spécifique de politique d’orientation dans chaque projet d’établissement.Cette priorité est également inclue dans le contrat d'objectifs et de moyens signé le 29 juin 2016 entre le MEAE etl'AEFE pour la période 2016-2018.

Pour mémoire, l'année 2016 a été marquée par une forte baisse du taux d’attractivité. La progression des prévisionspour la période 2017-2020 se fonde sur deux leviers : d’une part, la mise en œuvre de la politique d’orientation etd’accompagnement vers l’enseignement supérieur en lien avec l’AEFE et, d’autre part, la hausse du nombre debacheliers étrangers dans le réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger.

Sous-indicateur 2.2.3 « Nombre d’étudiants étrangers inscrits en Master et Doctorat de l’enseignementsupérieur français »

Le nombre d’étudiants étrangers inscrits en master et doctorat dans les universités françaises pour l’année 2016 n'estpas encore établi. Au-delà de ces données, il convient de rappeler que les étudiants inscrits en master dans lesétablissements non universitaires ne sont pas comptabilisés. Cet indicateur ne mesure donc qu’une évolution et nereflète qu’en partie les efforts, notamment de promotion, réalisés par le MEAE et l’action de l'opérateur Campus Francedont bénéficient nombre d’écoles non prises en compte dans cette enquête (certaines écoles d’ingénieurs, decommerce, d’architecture et d’agronomie, Instituts d’études politiques proposant des masters).

Les projections d'effectifs étudiants à l'échelle mondiale prévoient le doublement de leur nombre en 15 ans : 200millions d'étudiants en 2016 et 400 millions d'étudiants projetés en 2030.

La mobilité internationale de ces étudiants devrait croître à un rythme encore plus soutenu : en 2016 les étudiants enmobilité dans un autre pays que le leur étaient 4,3 millions. Ils devraient être 8 millions en 2025.

Dans ce contexte de développement des mobilités internationales, la France, premier pays d'accueil non-anglophonedes étudiants internationaux, est concurrencée par les autres pays prescripteurs et de nouveaux acteurs du marché dela mobilité. Ainsi, la France, jusqu'ici troisième destination des étudiants étrangers, est quatrième cette année, derrièrel'Australie. La croissance du nombre d'étudiants étrangers en France est réelle (+3,6 % entre 2011 et 2014) maisinférieure à celle qu'on constate dans d'autres pays d'accueil. Derrière la France dans le classement, plusieurs paysdéveloppés ou émergents progressent rapidement. Face à l'érosion de nos positions, le gouvernement agit avecvolontarisme pour poursuivre le développement de l'accueil d'étudiants internationaux.

La politique d'attractivité menée par le MEAE cible en particulier les étudiants de master et les doctorants, objet duprésent indicateur. La cible de 144 000 étudiants (pour les deux diplômes) fixée pour 2020 correspond à unecroissance de 6 % environ de cette population d'étudiants en mobilité, à l'exclusion des étudiants de niveau licence.Elle est volontariste mais réaliste, et s'appuie notamment sur la mise en œuvre des bourses du gouvernement français(BGF). Ces dernières, prioritairement attribuées aux étudiants de master et de doctorat, sont un outil fondamental pourtenir les objectifs gouvernementaux. Les outils de cofinancement seront développés en ce sens. Par ailleurs, lapoursuite de la cible va continuer de s'appuyer sur une intensification des efforts de promotion auprès des étudiantsétrangers et de la structuration des échanges entre établissements français et partenaires étrangers, qu'accompagnentle MEAE et Campus France.

Sous-indicateur 2.2.4 « Nombre de touristes étrangers en France »

Après les événements qui ont marqué la fin d’année 2015 et l'année 2016, la fréquentation touristique devrait marquerun net rebond en France en 2017, de 5 à 6 %, pour atteindre un chiffre de 88 millions de touristes étrangers. Pour2018, cette hausse devrait se confirmer, avec une croissance de près de 5 % par an, pour atteindre 92 millions detouristes étrangers. La France affiche toujours un objectif d’accueil de 100 millions de touristes étrangers à l’horizon2020, qui dépendra du dynamisme de la conjoncture mondiale, et notamment chinoise.

Sous-indicateur 2.2.5 « Montant des recettes touristiques liées aux séjours des touristes étrangers enFrance »

Les données 2016 sont encore prévisionnelles (données disponibles en décembre 2017).

Pour parvenir à une prévision de 43 milliards d’euros en 2017, le ministère a retenu une hypothèse de l’ordre de + 5 %,correspondant à la prévision d’augmentation du nombre de touristes. Pour 2018, cette hausse devrait se confirmer,avec une croissance de près de 5 % par an, pour atteindre 45 milliards d'euros de recettes. Pour 100 millions de

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16 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

visiteurs étrangers, les recettes prévisionnelles s'élèveraient à 50 milliards d'euros, en prenant pour hypothèse que larecette par touriste reste constante.

OBJECTIF N° 3

Améliorer le pilotage et l'efficience dans la gestion des crédits

Les ambitions de notre pays dans le domaine de la diplomatie culturelle et d'influence nécessitent d’adapter nos modesd’intervention aux nouveaux enjeux de la mondialisation. Pour renforcer l’efficience dans la gestion des crédits eoptimiser les leviers d'action dans un contexte budgétaire contraint, il convient notamment de dynamiser les ressourcesexternes.

INDICATEUR 3.1

Dynamisation des ressources externes (du point de vue du contribuable)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

1. Montant des cofinancements levés M€ 191 161 191 154 154 154

2. Part des ressources propres dans les ressources des établissements d'enseignement français à l'étranger

% 62,5 64,1 63 61,6 62,2 63

3. Taux d'autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MAEDI

% 67 69 67 67 67 67

4. Part du partenariat dans le budget d'Atout France

% 48,5 52 50 57,86 51,23 48,5

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur 3.1.1 « Montant des cofinancements levés »

Source des données : services de coopération et d’action culturelle des postes diplomatiques.

Périmètre : ensemble des postes du réseau de coopération et d’action culturelle.

Précisions méthodologiques :

Les cofinancements sont des contributions en numéraire ou en nature apportées par les partenaires pour financer une opération (projets culturels, derecherche, programmes de bourses, etc.) pour laquelle l’action du poste a été déterminante. Il ne s’agit pas d’opérations tracées en comptabilité. Lescofinancements des partenaires, en numéraire ou en nature (mise à disposition des salles, prêts du matériel, billets d’avion, etc.) sont directementdestinés aux prestataires ou bénéficiaires finaux. Le mécénat ou les participations versées dans les comptes des établissements culturelspluridisciplinaires ne sont pas comptés en cofinancement mais en ressources propres.

Pour qu’il y ait cofinancement, 3 composants sont nécessaires : une opération, un poste du réseau de coopération et d’action culturelle du MEAE(SCAC, EAF ou Alliance Française conventionnée), un ou plusieurs cofinanceurs.

Les critères pour retenir une opération cofinancée ont été précisés au fil des années pour que l’indicateur reflète bien l’impact des actions du réseau.Ainsi, une opération est retenue en cofinancement lorsqu’elle remplit au moins une des conditions suivantes : le poste est à l’initiative ; le poste est lefinanceur principal ou le poste joue un rôle déterminant.

NB :

- L’autofinancement n’est pas du cofinancement par définition, notamment lorsqu’il s’agit du paiement d’une prestation.

- Les apports provenant de fonds publics français d’État et d’institutions parapubliques françaises ne sont pas comptabilisés comme du cofinancement.

- L’année où le projet est totalement pris en charge par les partenaires c'est-à-dire lorsque le poste ne joue plus un rôle déterminant, le projet n’estplus compté en projet cofinancé. L’indicateur ne mesure donc que les résultats à court terme de l’action du réseau sur d'une valorisation recenséeauprès des postes culturels de manière annuelle au moyen d'une enquête.

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PLF 2018 17

Diplomatie culturelle et d'influence

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 185

Sous-indicateur 3.1.2 « Part des ressources propres dans les ressources des établissements français à l’étranger (AEFE) »

Sources des données : AEFE/MEAE.

Périmètre : cet indicateur concerne les établissements en gestion directe (EGD) et conventionnés du réseau. Les établissements uniquementhomologués ne sont pas pris en compte.

Mode de calcul :ressources propres / (Subvention de fonctionnement + Ressources propres).

Ressources propres = évaluation des frais de scolarité perçus au cours de l'année académique N/N+1 + subventions versées par les pays tiers aucours de l'année N pour les EGD et conventionnés – bourses versées aux établissements EGD et conventionnés.

Les frais de scolarité sont perçus en monnaie locale et convertis en euros à la date du 1er octobre de l’année N. Les frais de première inscription nesont pas comptabilisés dans le calcul des ressources propres car les règles de leur gestion diffèrent d'un établissement à l'autre (possibilité deremboursement à l'issue de la scolarité, etc.).

Subvention de fonctionnement = dotation versée par le MEAE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE (185 et 151). Ellecomprend le financement des bourses scolaires aux élèves français et celui des bourses spécifiques (bourses d'excellence, bourses hors réseau). Lesmontants estimés des bourses scolaires versées aux établissements uniquement homologués sont déduits.

Sous indicateur 3.1.3 « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MAEDI »

Source des données : données MEAE/états comptables consolidés des EAF pluridisciplinaires

Périmètre : suite à la fusion SCAC-EAF, les établissements culturels sont désormais des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires(EAF). La liste de l’arrêté de 1999 est mise à jour chaque année. Les IFRE (Instituts français de recherche à l’étranger) et les alliances françaises nesont pas dans le périmètre de cet indicateur.

Mode de calcul :

Numérateur : total des produits (classe 7 du compte de résultat consolidé) hors dotations de fonctionnement et d’intervention versées par le MEAE.

Dénominateur : total des charges (classe 6 du compte de résultat consolidé).

Sous-indicateur 3.1.4 « Part du partenariat dans le budget d’Atout France »

Source des données : extrait du budget consolidé d’Atout France

Mode de calcul : les recettes de partenariat comprennent les prestations facturées, les adhésions et les sommes versées pour l’exécution deconventions spécifiques. Le calcul opéré est donc : Montant des recettes de partenariat/total des recettes*100.

Notes méthodologique : Les réalisations (2015-2016) sont basées sur les comptes de résultat de ces mêmes exercices. Les prévisions 2017 sont quantà elles élaborées par rapport au budget initial 2017 voté pour le GIE. Pour 2018, il s'agit d'hypothèses élaborées par Atout France.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur 3.1.1 « Montant des cofinancements levés »

La prévision 2018 a été réévaluée à la baisse pour tenir compte des résultats 2015 et 2016 et notamment :

- des incertitudes concernant certaines régions au sein desquelles d'importants fonds sont traditionnellement levés,notamment en Libye ;

- de l'impact du passage au format réduit de présence diplomatique de postes supplémentaires au cours des années2015 et 2016 ;

- de la dégressivité d'importants programmes de bourses (Brésil).

Il convient de noter la forte concentration de l'indicateur (six pays représentent près de la moitié des cofinancementsrecensés en 2016). Par ailleurs, on note une stagnation voire un léger retrait de l'effet de levier constaté à nouveau en2016.

Dans un contexte de forte contrainte budgétaire, le maintien d'une prévision égale au volume de cofinancements levéen 2016 traduit la forte mobilisation des postes autour de cet enjeu.

Sous-indicateur 3.1.2 « Part des ressources propres dans les ressources des établissements d'enseignementfrançais à l'étranger »

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18 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

La prévision actualisée pour l'année 2017 (61,6 %) est conforme à la cible initiale inscrite en triennal 2015-2017 etréaffirmée dans le contrat d'objectifs et de moyens signé le 29 juin 2016 entre le MEAE et l'Agence pour la période2016-2018.

La prévision 2018 et la cible 2020 se situent à un niveau légèrement supérieur (respectivement 62,2% et 63 %)compte tenu de la progression maîtrisée des effectifs d’élèves (+1,8 %) et des recettes en écolages. Elles illustrent lavolonté de la tutelle de l’Agence d’accompagner le développement du réseau dans la discipline budgétaire et sanscharges supplémentaires pour le budget de l’État.

Sous-indicateur 3.1.3 « Taux d'autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaireshors personnel MEAE »

Pour 2017, la prévision est celle d’un taux d’autofinancement à 67 %, soit le niveau moyen constaté depuis 2013. Laperformance de 2016, à hauteur de 69 %, est principalement due à des conjonctures économiques exceptionnellesayant entraîné des gains au change importants et une baisse des charges. En l'état des dotations et, du fait que lesSCAC-EAF fusionnés sont amenés à mettre en œuvre des actions régaliennes dans les domaines linguistique,universitaire, audiovisuel, dont certaines n’ont pas vocation à être autofinancées, le maintien d'un tauxd'autofinancement à 67 % sur les quatre prochains exercices constitue un objectif raisonnable.

La capacité de développement et de diversification des ressources des EAF repose notamment sur la mise en placed’activités de cours, sur l’organisation de sessions d’examens (DELF/DALF/TCF), sur la mobilisation du mécénat despartenaires dans tous les domaines de compétences des SCAC-EAF fusionnés, sur la possibilité de lancement demodules de formation professionnelle, et sur la location des espaces.

La poursuite de la modernisation du réseau des établissements culturels devrait permettre un maintien desperformances.

Sous-indicateur 3.1.4 « Part du partenariat dans le budget d'Atout France »

Le contrat d'objectifs et de performances (COP) 2016-2018 d'Atout France, signé en juin 2016, confirme le modèleéconomique de l’agence, fondé sur un financement quasi-paritaire associant une subvention pour charges de servicepublic versée par le MEAE et les recettes de partenariat provenant des prestations commercialisées par l'opérateur.

En 2016 et 2017, la contribution de l’État dans la politique de promotion de la destination France a été renforcée.

Ainsi, en 2016, l’attribution d’une part du produit des recettes additionnelles des droits de visa à Atout France, pour unmontant de 4,5 M€, a été actée. Ces crédits supplémentaires ont permis d'appuyer l’ensemble du secteur touristiquefrançais, notamment par la mise en place d’opérations de communication et de promotion (relance post-attentats enpartie).

Cette attribution d'une partie du produit des recettes ADP n'a toutefois pas pu avoir lieu en 2017, suite à la baisse de lafréquentation touristique étrangère en 2016 par rapport à 2015. Ce principe de reversement ayant été acté, il n'estnéanmoins pas à exclure que ces crédits puissent être versés à Atout France en 2018, selon les résultats 2017. Lesprévisions 2018 dans le tableau ci-dessus n'en font toutefois pas état puisqu'il n'est à ce stade pas possible dedéterminer le montant des crédits allouables (le montant total des recettes visas 2017 ne sera connu qu'en débutd'année 2018).

Par ailleurs, la création, fin 2016, d'un fonds d'urgence tourisme est également à noter et a permis le versement, sur2016 et 2017, de 10 M€ supplémentaires par le MEAE.

Cette mobilisation sans précédent du ministère, avec une réalisation des projets essentiellement sur l'année 2017,explique les prévisions exceptionnelles de la part du partenariat dans le budget de l'opérateur pour ce même exercice.A périmètre constant, les prévisions reflètent une part stable du partenariat dans le budget, soit 51 %. Le GIE restedonc pleinement engagé dans la recherche de partenariats pour maintenir un financement paritaire.

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PLF 2018 19

Diplomatie culturelle et d'influence

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 185

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2018 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2018 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPattendus

01 – Appui au réseau 43 017 823 43 017 823 2 000 000

02 – Coopération culturelle et promotion du français

28 791 961 33 618 037 62 409 998

03 – Objectifs de développement durable 5 668 170 5 668 170

04 – Enseignement supérieur et recherche 8 704 351 93 344 259 102 048 610

05 – Agence pour l'enseignement français à l'étranger

398 706 841 398 706 841

06 – Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

72 967 171 72 967 171

07 – Diplomatie économique et développement du tourisme

32 691 020 32 691 020

Total 72 967 171 511 911 996 132 630 466 717 509 633 2 000 000

2018 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPattendus

01 – Appui au réseau 43 017 823 43 017 823 2 000 000

02 – Coopération culturelle et promotion du français

28 791 961 33 618 037 62 409 998

03 – Objectifs de développement durable 5 668 170 5 668 170

04 – Enseignement supérieur et recherche 8 704 351 93 344 259 102 048 610

05 – Agence pour l'enseignement français à l'étranger

398 706 841 398 706 841

06 – Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

72 967 171 72 967 171

07 – Diplomatie économique et développement du tourisme

32 691 020 32 691 020

Total 72 967 171 511 911 996 132 630 466 717 509 633 2 000 000

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20 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2017 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2017 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPprévus

01 – Appui au réseau 43 478 914 43 478 914

02 – Coopération culturelle et promotion du français

28 691 961 36 962 892 65 654 853

03 – Objectifs de développement durable 5 754 772 5 754 772

04 – Enseignement supérieur et recherche 8 624 901 86 577 547 95 202 448

05 – Agence pour l'enseignement français à l'étranger

396 674 393 396 674 393

06 – Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

75 575 658 75 575 658

07 – Diplomatie économique et développement du tourisme

33 091 020 33 091 020

Total 75 575 658 510 561 189 129 295 211 715 432 058

2017 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPprévus

01 – Appui au réseau 43 478 914 43 478 914

02 – Coopération culturelle et promotion du français

28 691 961 36 962 892 65 654 853

03 – Objectifs de développement durable 5 754 772 5 754 772

04 – Enseignement supérieur et recherche 8 624 901 86 577 547 95 202 448

05 – Agence pour l'enseignement français à l'étranger

396 674 393 396 674 393

06 – Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

75 575 658 75 575 658

07 – Diplomatie économique et développement du tourisme

33 091 020 33 091 020

Total 75 575 658 510 561 189 129 295 211 715 432 058

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Diplomatie culturelle et d'influence

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 185

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFIpour 2017

Demandéespour 2018

Ouverts en LFI pour 2017

Demandéspour 2018

Titre 2 – Dépenses de personnel 75 575 658 72 967 171 75 575 658 72 967 171

Rémunérations d’activité 60 040 278 56 523 159 60 040 278 56 523 159

Cotisations et contributions sociales 14 655 454 15 570 675 14 655 454 15 570 675

Prestations sociales et allocations diverses 879 926 873 337 879 926 873 337

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 510 561 189 511 911 996 510 561 189 511 911 996

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 47 954 272 47 874 933 47 954 272 47 874 933

Subventions pour charges de service public 462 606 917 464 037 063 462 606 917 464 037 063

Titre 6 – Dépenses d’intervention 129 295 211 132 630 466 129 295 211 132 630 466

Transferts aux ménages 73 386 190 72 931 794 73 386 190 72 931 794

Transferts aux autres collectivités 55 909 021 59 698 672 55 909 021 59 698 672

Total hors FDC et ADP prévus 715 432 058 717 509 633 715 432 058 717 509 633

FDC et ADP prévus 2 000 000 2 000 000

Total y.c. FDC et ADP prévus 715 432 058 719 509 633 715 432 058 719 509 633

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22 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total

01 – Appui au réseau 43 017 823 43 017 823 43 017 823 43 017 823

02 – Coopération culturelle et promotion du français

62 409 998 62 409 998 62 409 998 62 409 998

03 – Objectifs de développement durable 5 668 170 5 668 170 5 668 170 5 668 170

04 – Enseignement supérieur et recherche 102 048 610 102 048 610 102 048 610 102 048 610

05 – Agence pour l'enseignement français à l'étranger

398 706 841 398 706 841 398 706 841 398 706 841

06 – Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

72 967 171 0 72 967 171 72 967 171 0 72 967 171

07 – Diplomatie économique et développement du tourisme

32 691 020 32 691 020 32 691 020 32 691 020

Total 72 967 171 644 542 462 717 509 633 72 967 171 644 542 462 717 509 633

ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE DU PROGRAMME

ETAT DES LIEUX ET EVOLUTION DU RESEAU

Le programme 185 porte l’ensemble des crédits destinés à l’animation du réseau des services de coopération etd’action culturelle (SCAC), des instituts français à l’étranger (établissements à autonomie financière pluridisciplinaires)et des instituts français de recherche à l'étranger (établissements à autonomie financière scientifiques), ainsi qu’ausoutien du réseau associatif des alliances françaises. Le réseau de coopération et d’action culturelle se compose de 154 services de coopération et d’action culturelle(SCAC), 124 établissements à autonomie financière (EAF) dont 98 EAF pluridisciplinaires (dotés de 137 antennes), lamajorité sous la marque « Institut français » auxquels s’ajoutent 26 Instituts français de recherche à l’étranger – IFRE(dotés de 17 antennes). En 2016 , les Alliances françaises conventionnées étaient au nombre de 383. Le réseau abriteégalement 9 services scientifiques et 252 espaces et antennes Campus France dans 120 pays. Les établissements à autonomie financière (EAF) pluridisciplinaires ont vu leurs missions élargies sur le fondementd’une stratégie d’influence et de soutien à la mise en œuvre d’une diplomatie globale. Outre les missionstraditionnelles de programmation culturelle et d’enseignement du français, ces établissements s’emploient àdévelopper le débat d’idées, la promotion des industries culturelles et la création contemporaine, l’apprentissage dufrançais de spécialité, la promotion des études en France, l’accompagnement des partenariats universitaires et derecherche et des échanges d’expertise, ainsi que la diffusion du savoir scientifique et technologique. Ils sont égalementamenés à prendre en charge de nouvelles missions liées à l’attractivité du territoire : diplomatie économique et promotion du tourisme notamment. Les alliances françaises, structures de droit local dont le statut est associatif, constituent de longue date despartenaires privilégiés de la politique d'influence française. Les alliances françaises concentrent souvent leur action surles cours de français, mais mettent également en œuvre dans certains cas des activités dans le domaine culturel :elles jouent alors le rôle d’opérateur culturel et linguistique pour l’ambassade. Adaptation du réseau culturel et de coopération

Le réseau culturel est au cœur des missions d’influence, de rayonnement et de développement international duministère. Il a fait l’objet, depuis 2009, d’importantes réformes ayant permis d’en améliorer la lisibilité et la cohérence.En synergie avec les nouveaux opérateurs récemment créés (Expertise France, Campus France et Business France), il

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PLF 2018 23

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

apporte une contribution décisive à une action et une vision intégrées des dimensions politique, économique etculturelle de notre action extérieure. Fort de ses 2 082 agents sous plafond d’emploi MEAE, auxquels s’ajoutent près de 3 449 agents de droit local (horsvacations) au sein des Instituts culturels à l’étranger, il fédère aujourd’hui sous une autorité et une gouvernancecommunes l’ensemble des outils qui concourent à notre action d’influence : nos différentes structures (SCAC, EAF,bureaux spécialisés, antennes) sont fusionnées en un dispositif unique, sous l’appellation uniformisée d’Institutfrançais. La grande souplesse de gestion, à travers les dispositions liées à l’autonomie financière, leur a permis dedévelopper des ressources propres (128,5 M€ en 2016 ) et des capacités de cofinancement importantes (161,2 M€ en2016) tout en restant pleinement dans le périmètre des ambassades dont ils restent un service à part entière, sanspersonnalité juridique distincte propre. Cette cohérence se traduit également par une unité de périmètred’action_ autour de la culture, de la langue française et de l’attractivité. Le MEAE tire ainsi désormais pleinement parti de la généralisation de la fusion des SCAC et des EAF engagée en2011 et achevée depuis le 1er janvier 2013.

OPERATEURS

Les subventions aux quatre opérateurs relevant du programme 185 (AEFE, Institut Français, Campus France et AtoutFrance) font l’objet d’une présentation dédiée dans le volet opérateur du PAP.

INSTRUMENTS TRANSVERSAUX DE LA DIPLOMATIE CULTURELLE ET D’INFLUENCE

Les dotations aux établissements à autonomie financière en 2018 (sur le programme 185 : dotations defonctionnement: 40 374 348 € ; dotations pour opérations : 15 906 310 €).Les établissements à autonomie financièrepluridisciplinaires ont vu leurs missions élargies depuis 2010 (voir supra). Leur périmètre couvre désormais de façonintégrée les trois champs : culture, langue française, attractivité. D’une part, les dotations de fonctionnement aux EAF et IFRE correspondent aux frais de fonctionnement et destructure des établissements et concernent l’ensemble des EAF et des Instituts français de recherche à l’étranger(IFRE). D’autre part, les dotations pour opérations aux EAF sont ventilées par action et par sous-action pour orienter uneprogrammation sectorielle par grande thématique (français, culture, enjeux globaux, attractivité et recherche). Cesdotations sont par ailleurs complétées par la mobilisation de ressources propres et des cofinancements importants,dont la croissance est permise grâce à la pleine implication du réseau des établissements à autonomie financière. Dans le cadre d’une meilleure maîtrise et d’un pilotage plus précis de l’emploi public sur un périmètre élargi, un plafonddes autorisations d’emplois des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires et de recherche a été mis enœuvre à compter de 2010. Ce plafond couvre l’ensemble des emplois – subventionnés en partie par l’État – des agentsde droit local correspondant à un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) ou assimilé à un CDI compte tenu desparticularités des règles locales du marchés du travail. Pour 2018, ce plafond est fixé à 3 449 ETP. Le plafond d’emplois des EAF concerne les agents de droit local recrutés sur contrat à durée indéterminée. Les autrestypes de contrats auxquels peuvent recourir les EAF leur permettent d’assurer le recrutement d’emplois techniques etqualifiés afin de répondre à l’évolution constante des besoins (dans les domaines de la communication, du marketingnotamment). Ils permettent également d’adapter la gestion des ressources humaines aux dispositions juridiques etréglementaires relatives au droit du travail de certains pays.

Bourses (64 572 657 €)Les bourses constituent un instrument important du MEAE pour promouvoir l'accueil et la formation en France desfutures élites étrangères. Elles sont étroitement liées à la stratégie visant à renforcer l’attractivité de notre territoiredans une logique de diplomatie économique et d’influence. Les bourses sont attribuées, selon les cas, par les postesdiplomatiques ou par l’administration centrale. Leur mise en œuvre est assurée principalement par l’établissementpublic à caractère industriel et commercial (EPIC) Campus France, opérateur unique créé par le décret du 30décembre 2011 en application de la loi du 27 juillet 2010 sur l’action extérieure de l’État.

Politique de boursesLa politique d’attribution des bourses étudiantes du Gouvernement français (BGF) correspond à des objectifs précis enmatière d’attractivité : mobilité encadrée, priorité aux niveaux master et doctorat, concentration sur des disciplines-clés(filières scientifiques et sciences de l’ingénieur, économie, gestion, management, droit et sciences politiques). Ellereflète les priorités géographiques et stratégiques de l’action extérieure de la France : elle vise tout particulièrement àaccueillir davantage d’étudiants issus des pays émergents, en lien avec notre diplomatie d’influence, et à accompagner

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Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

notre politique étrangère, par exemple en matière de développement durable et de lutte contre le changementclimatique.L’attribution des bourses s’appuie sur une forte sélectivité, en mettant l’accent sur les programmes s’inscrivant dansune logique de coopération (appui aux partenariats universitaires et scientifiques, programmes à coûts partagés oucofinancés lorsque le contexte économique le permet).

Outre les BGF, d’autres types de bourses peuvent être mises en œuvre via différents canaux d’attribution :

a) Les postes diplomatiques peuvent développer des programmes de bourses cofinancées, notamment sous la formede subventions versées à des institutions locales partenaires, établissements d’enseignement supérieur par exemple.C'est notamment le cas des bourses de gouvernements étrangers (BGE – 4 665 boursiers en 2016, nombre stable en2017).b) Les bourses du programme « Excellence Major », gérées par l’AEFE (en 2016, 985 boursiers bénéficiaires, nombrequi devrait rester stable en 2017 et en 2018, pour un montant global de 6,2 M€, dont 3,6 M€ versés à l'AEFE sousforme de subventions), et permettent aux bacheliers étrangers des lycées français à l’étranger de poursuivre leursétudes supérieures en France, jusqu’à l’obtention d’un diplôme de niveau master.c) L’Université franco-allemande (UFA) compte 6500 étudiants et près de 600 doctorants répartis au sein d'un vasteréseau d'établissements dans les deux pays. L'UFA propose des cursus binationaux, parfois tri-nationaux, aux niveauxlicence et master, dans des disciplines variées (177 en 2016). Au cours de l'année universitaire 2016/2017, l'UFA aconsacré près de 8 M€ au financement par des bourses de la mobilité de ses étudiants. L'UFA accompagne égalementla coopération de recherche et la structuration de cursus d'études intégrés.

Échanges d'expertise et échanges scientifiques (13 889 791 €)

Les échanges comprennent à la fois des missions d’experts intervenant dans des pays étrangers et des invitationsdans le cadre de l’organisation de conférences et de séminaires.

Les missions d'experts dans un pays étranger sont un moyen de coopération souple et peu coûteux dont disposent lesambassades. Ils peuvent intervenir :

• pour des missions de formation auprès des partenaires étrangers (par exemple avec la formation à la prise deson dans le domaine audiovisuel) ;

• pour des missions d’appui technique ;• pour analyser la faisabilité d’un projet, ainsi que son évaluation (préalable ou en cours de réalisation).

Les missions d’experts français chargés d'identifier, de mettre en place, d’évaluer des programmes de coopération etd'assistance technique, d’assurer un rôle de conseil et de formation ou de rencontrer des partenaires locaux,interviennent le plus souvent en complément des autres outils de coopération. L’organisation de ces missions decourte ou de moyenne durée (au minimum un jour et au maximum deux ans) est confiée à Campus France.

Les invitations consistent à prendre en charge l'accueil et le séjour de personnalités étrangères qui se rendent enFrance pour des visites d'information de courte durée, la participation à des conférences ou à des séminaires. Ceséjour leur permet de rencontrer leurs homologues français dans le cadre d'échanges culturels, scientifiques ouéconomiques de haut niveau. Dans ce cadre, Campus France prend en charge les divers aspects du séjour enFrance : organisation des contacts et rendez-vous, réservation des chambres d'hôtels, voyages, accueil à l'aéroport,versement des per diem, interprétariat, etc. L'exigence en matière d'efficacité logistique est d'autant plus grande queces séjours sont généralement de très courte durée, le plus souvent inférieurs à une semaine.

Par ailleurs, plus de 70 programmes conjoints de recherche, les «Partenariats Hubert Curien » (PHC) et programmesassimilés, facilitent la mobilité des jeunes chercheurs. Ces programmes mis en œuvre par le MEAE, bénéficient del'expertise scientifique du Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (MESRI). Leurgestion est confiée à Campus France. Ils favorisent la formation à la recherche (et par la recherche), permettentd'amorcer des coopérations scientifiques pérennes parfois de grande ampleur, développant ainsi l’attractivité de laFrance auprès des chercheurs étrangers, notamment les jeunes chercheurs. La participation des doctorants et despost-doctorants à des équipes de recherche constitue un critère déterminant dans la sélection des projets.

Autres crédits d'intervention des directions et des postes (30 439 516 €)

Ces crédits recouvrent une grande partie des opérations d’interventions mises en œuvre par le MEAE dans lesdomaines linguistique, culturel, universitaire et scientifique ainsi qu'en matière d’enjeux globaux essentiellement sousla forme de subventions et de cofinancements. L’opportunité des subventions est analysée en adéquation avec lapolitique globale du MEAE, dans le cadre d’un comité des subventions pour l’administration centrale ou avec lastratégie de coopération définie dans le poste. A travers cet instrument, les services culturels peuvent aussi mettre en

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PLF 2018 25

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

place des partenariats locaux dans les domaines culturel, linguistique et scientifique. L’objectif est de limiter lesrécurrences et d’orienter les financements vers une logique de projets.Peuvent ainsi être citées à titre d’exemple les subventions versées à l’OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse)et à l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (OAA), ou encore l a contribution du MEAE à lafondation de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), provisionnéepour un montant de 6,6 M€ en 2018. Elle est issue de l’engagement de la France à contribuer à ce fonds à hauteur de30 M$ sur deux années, avec un engagement similaire de la partie émiratie, pris lors de la Conférence d’Abou Dhabidu 6 décembre 2016.

Animation du réseau (5 310 247 €)

Cette dotation permet aux services d’administration centrale d’assurer l’animation et la coordination du réseau culturelà l’étranger, en lien étroit avec les opérateurs issus de la loi relative à l’action extérieure de l’État. Appui logistique aux projets de coopération (2 190 338 €)

Les crédits d'appui logistique correspondent à des crédits liés à des interventions sectorielles qui ne peuvent pas êtreimputés sur des crédits d’intervention car ils ne répondent pas à l’un au moins des critères suivants, spécifiés par laLOLF pour les dépenses d’intervention (titre 6) : le bien ou la prestation est remis au destinataire final ; le bénéficiairefinal est nominativement identifié ; le bénéficiaire final est distinct de l’État français. Ces crédits sont ainsi destinés, parexemple, au support logistique d’un assistant technique ou à l’achat d’ouvrages pour lesquels il n’est pas possibled’identifier nominativement le bénéficiaire.Le nom de cet instrument, auparavant « soutien », a été modifié afin de refléter au mieux et de préciser la destinationdes crédits qui y sont imputés.

LA FONDATION ALLIANCE FRANÇAISE ET LE RÉSEAU MONDIAL DES ALLIANCES FRANÇAISES

Le label « alliance française » renvoie à deux types de structures différentes : la Fondation Alliance Française et lesalliances françaises locales. La Fondation et les Alliances françaises locales ont pour objectifs de :

• développer dans le monde l’enseignement et l’usage de la langue française ;• contribuer à accroître l’influence intellectuelle et morale de la France et l’intérêt pour toutes les cultures

francophones ;• favoriser les échanges entre les cultures et contribuer en général à la diffusion de la diversité culturelle.

Le soutien financier à la Fondation et au réseau des alliances sera consacré en 2018, d’une part, à la FondationAlliance française (1 316 114 €) et ses délégations générales (6 506 078 €, dont 1 M€ consacré à la sécurité duréseau), d’autre part, aux subventions des ambassades aux alliances françaises locales, notamment dans le cadred’actions en partenariat de formations, certifications, manifestations culturelles pour un montant global de près de 5,5M€. Pour mémoire, le MEAE met à disposition des alliances françaises 282 ETP, ce qui représente une massesalariale d’environ 28 M€ pour l’année 2016. La Fondation d’utilité publique « Alliance française »Opérationnelle depuis le 1er janvier 2008 (création par décret du 23 juillet 2007) et succédant à l’association Alliancefrançaise fondée en 1883, la Fondation assure la coordination, l’animation et le conseil du réseau des alliancesfrançaises (AF) à travers le monde. Gardienne de la marque « Alliance française », elle est seule habilitée à autoriserleur création et leur labellisation, mais ne dispose pas d'autres liens juridiques avec ces associations. Il existe dans 55pays une délégation générale de l’Alliance française (DGAF) qui représente la Fondation et assure une coordinationdes activités pédagogiques, culturelles et documentaires en offrant aux Alliances locales soutien et conseils. La Fondation est partie d’une convention de partenariat avec la direction générale de la mondialisation du MEAE(DGM). La convention triennale signée en novembre 2014 sera renouvelée d'ici à fin 2017. Les alliances françaises locales

En 2016, 813 alliances françaises locales sont présentes sur les cinq continents et dans 132 pays. Ce sont desassociations autonomes de droit local, indépendantes de la Fondation Alliance Française, tant statutairement quefinancièrement. Parmi celles-ci, en 2016, 383 étaient conventionnées avec le ministère. Ces alliances conventionnéesbénéficient de la mise à disposition d'agents expatriés (directeur, directeur-adjoint, chargé de mission pédagogique ouculturelle, volontaire international) et/ou de subventions allouées par le poste sur objectifs spécifiques. En effet, leMEAE poursuit depuis 2001 une politique de signature de conventions-cadres de coopération entre les Alliancesfrançaises locales et les services de coopération et d’action culturelle des ambassades (SCAC). Ceux-ci ont la

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26 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

possibilité de confier la gestion de l’action culturelle et/ou pédagogique à l’AF locale. Une convention-cadre fixe lesconditions d’attribution des subventions avec l’élaboration d’une convention d’objectifs et de moyens entrel’ambassade et l’AF concernée pour l’année N, la rédaction d’un compte-rendu d’utilisation de la subvention de l’annéeN-1 et la transmission par l’alliance française conventionnée d’informations relatives au budget de l’année N.

La Fondation Alliance Française estime le taux d’autofinancement moyen des AF à 96 % en 2016 (hors personnelexpatrié). Ce taux d’autofinancement résulte de la démarche de professionnalisation (marketing, communication)entreprise par les Alliances et pilotée par la Fondation, à laquelle le ministère conditionne une partie de son soutien.

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

MESURES DE TRANSFERTS

Crédits Emplois

T2 hors CASPensions

T2 CASPensions

Total T2 Hors T2AE

Hors T2CP

TotalAE

TotalCP

ETPTministériels

ETPTHors État

Transferts entrants +156 057 +39 875 +195 932 +100 000 +100 000 +295 932 +295 932 +2 +1

Transferts sortants -1 978 285 -278 938 -2 257 223 -2 257 223 -2 257 223 -24

Solde des transferts -1 822 228 -239 063 -2 061 291 +100 000 +100 000 -1 961 291 -1 961 291 -22 +1

Les transferts et mesures de périmètre sur le programme 185 sont détaillés comme suit :

- un transfert sortant de 24 ETPT d’experts techniques internationaux à destination du P209 pour un montant total CAScompris de 2 257 223 €, emplois qui font ensuite l’objet d’une mesure de périmètre à destination d’Expertise France,financés sur le hors titre 2 du programme 209 ;

- un transfert entrant à hauteur de 195 932 € CAS compris en masse salariale et de 2 ETPT (G2), correspondant autransfert de compétences de trésoreries auprès des ambassades de France (TAF) vers les régies diplomatiques.

EMPLOIS ET DÉPENSES DE PERSONNEL

EMPLOIS RÉMUNÉRÉS PAR LE PROGRAMME

Catégorie d’emplois Plafondautorisé

pour 2017

Effet desmesures depérimètrepour 2018

Effet desmesures de

transfert pour 2018

Effet descorrectionstechniquespour 2018

Impact desschémasd’emploispour 2018

dont extensionen année pleine desschémas d'emplois

2017 sur 2018

dont impactdes schémas

d'emplois2018 sur 2018

Plafonddemandépour 2018

(1) (2) (3) (4) (5) = 6-1-2-3-4 (7) (8) (6)

Titulaires et CDI en administration centrale 124 0 0 -25 -2 -1 -1 97

Titulaires et CDI dans le réseau 69 0 2 0 -1 -1 0 70

CDD et volontaires internationaux 554 0 -24 40 -3 -5 2 567

Agents de droit local 92 0 0 -25 0 0 0 67

Total 839 0 -22 -10 -6 -7 1 801

La correction technique (-10 ETPT) correspond à un abattement de la vacance constatée sous plafond pour ceprogramme.

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PLF 2018 27

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

ÉVOLUTION DES EMPLOIS

(en ETP)

Catégorie d’emplois Sortiesprévues

dont départsen retraite

Mois moyendes sorties

Entréesprévues

dont primorecrutements

Mois moyendes entrées

Schémad’emplois duprogramme

Titulaires et CDI en administration centrale 17 4 7,8 15 3 7,9 -2

Titulaires et CDI dans le réseau 13 0 8 13 0 8,3 0

CDD et volontaires internationaux 219 0 8,5 214 0 8,3 -5

Agents de droit local 13 0 7 13 0 7,2 0

Total 262 4 8,4 255 3 8,2 -7

Les commentaires sur l’évolution des emplois et les hypothèses d’entrées et de sorties ainsi que l’évolution de larémunération pour l’ensemble des programmes du périmètre ministériel sont détaillés dans la justification au premiereuro du programme 105.

EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE

Service LFI 2017

ETPT

PLF 2018

ETPT

Administration centrale 124 97

Services régionaux

Services départementaux

Opérateurs

Services à l’étranger 161 137

Autres 554 567

Total 839 801

Les personnels relevant des catégories d'emplois G3 « CDD et volontaires internationaux » et G4 « militaires »pouvant être affectés soit en administration centrale, soit à l’étranger, il n’est pas possible de les ventiler, en prévision, selon cet axe. Ils sont donc inscrits par défaut dans la rubrique « Autres ».

RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION

Numéro et intitulé de l’action / sous-action ETPT

06 – Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

801

Total 801

Ces 801 ETPT, sont regroupés au sein de l’action 6 et correspondent au périmètre du programme 185 en 2018.

Ils rassemblent les personnels affectés dans les services suivants :

- en centrale, au sein des différentes directions de la direction générale de la mondialisation, dudéveloppement et des partenariats (DGM) :

Cette direction générale étant à la fois responsable du programme « Solidarité avec les pays endéveloppement » et du programme « Diplomatie culturelle et d’influence », il est difficile d’arrêter précisémentles effectifs affectés à chacun des deux programmes, les agents ne se consacrant qu’exceptionnellement à unseul d’entre eux. Il faut noter que 45 % des agents de catégorie A en administration centrale ne sont pas des

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28 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

agents titulaires du MEAE (titulaires détachés d’autres administrations – agriculture, santé, éducation,finances, fonction publique territoriale - et non titulaires), traduisant la diversité des métiers de la DGM.

- et, dans les pays non éligibles à l’aide publique au développement, au sein :

- des services de coopération et d’action culturelle (SCAC) :

Ils sont chargés de la mise en œuvre de la coopération bilatérale avec les pays et institutions partenaires. Lespersonnels expatriés de ces services sont très majoritairement des agents de catégorie A détachés d’autresadministrations ou non titulaires dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de larecherche. Les SCAC emploient par ailleurs des agents recrutés localement, généralement affectés à destâches administratives.

- des établissements culturels pluridisciplinaires, établissements dotés de l’autonomie financière :

Les établissements dotés de l’autonomie financière ne disposent pas d’une personnalité juridique distincte decelle de l’Etat. Ils sont financés pour partie par des dotations de fonctionnement et pour partie par desressources propres (mécénat, cours de langue, etc.) que leur activité génère. Recommandée par le Conseil demodernisation des politiques publiques, la fusion des SCAC et des EAF a débuté en 2009 et s’est achevée en2012.

Ces établissements disposent de deux types de personnels :

- des personnels expatriés affectés dans ces établissements, majoritairement non titulaires du MAEDI,assurent les fonctions de directeur, de comptable, et participent aux activités linguistiques et culturelles del’établissement et consomment le plafond d’emploi du ministère.

- des personnels de recrutement local, pour une grande part en charge de la gestion et de la mise en œuvredes cours de langues, activité génératrice de ressources pour ces établissements. Depuis l’exercice 2010,ces personnels de droit local employés sous contrat à durée indéterminée sont intégrés dans un plafondd’emplois spécifique dont le détail figure dans la partie « coûts synthétiques et transversaux » de cedocument.

- des centres de recherche, bénéficiant également de l’autonomie financière :

Ces établissements se différencient des précédents par leur secteur d’intervention : la recherche enarchéologie et en sciences sociales. A compter de l’exercice 2010, comme pour les EAF culturels, lespersonnels de droit local employés sous contrat à durée indéterminée par les EAF de recherche sont intégrésdans un plafond d’emplois spécifique dont le détail figure dans la partie « coûts synthétiques et transversaux »de ce document.

- du réseau des « alliances françaises », établissements de droit local, dans lesquels le MEAE affecte desagents expatriés ou VI: pour en assurer la direction et/ou dispenser des cours de français et encadrer desactivités culturelles.

- de l’expertise technique mise à la disposition des institutions des pays partenaires

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Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS

Catégorie LFI 2017 PLF 2018

Rémunération d’activité 60 040 278 56 523 159

Cotisations et contributions sociales 14 655 454 15 570 675

Contributions d’équilibre au CAS Pensions : 10 210 885 10 297 408

– Civils (y.c. ATI) 10 210 885 10 297 408

– Militaires

– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

Cotisation employeur au FSPOEIE

Autres cotisations 4 444 569 5 273 267

Prestations sociales et allocations diverses 879 926 873 337

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions) 75 575 658 72 967 171

Total Titre 2 (hors Cas pensions) 65 364 773 62 669 763

FDC et ADP prévus

Le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) du programme 185 est de 0,58 M€ pour 55 bénéficiaires.

ÉLÉMENTS SALARIAUX

(en millions d’euros)

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2017 retraitée 62

Prévision Exécution 2017 hors CAS Pensions 63,9

Impact des mesures de transferts et de périmètre 2017–2018 -1,8

Débasage de dépenses au profil atypique :

– GIPA

– Indemnisation des jours de CET

– Mesures de restructurations

– Autres

-0

-0

0

Impact du schéma d'emplois -0,5

EAP schéma d'emplois 2017 -0,6

Schéma d'emplois 2018 0,1

Mesures catégorielles 0,1

Mesures générales 0

Rebasage de la GIPA

Variation du point de la fonction publique 0

Mesures bas salaires

GVT solde 0,3

GVT positif 0,5

GVT négatif -0,1

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

Indemnisation des jours de CET

Mesures de restructurations

Autres

0

0

-0

Autres variations des dépenses de personnel

Prestations sociales et allocations diverses – catégorie 23

Autres

0,7

0,7

Total 62,7

Les montants présentés seront susceptibles d'évoluer au regard des décisions qui seront prises par le Gouvernement àl'issue du rendez-vous salarial prévu à l'automne 2017.

La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » (0,7 M€) regroupe les autres facteurs explicatifs del’évolution de la masse salariale hors CAS du programme 185, incluant la variation par rapport à 2017 desmouvements de fongibilité asymétrique effectués dans le cadre du regroupement des activités d'expertise

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30 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

internationale au sein de l'opérateur Expertise France et de l'Agence Française pour le développement (AFD), leséconomies générées sur le programme 185 par la mise en place d'un jour de carence dans la fonction publique (-0,01M€) et par la suppression progressive de l'indemnité exceptionnelle CSG en application du décret 2015-492 du 29 avril2015 (-0,06 M€).

Le GVT positif (ou effet de carrière) du programme 105 est évalué à +0,45 M€ (soit +0,72 % de la masse salariale horsCAS pensions), compte tenu de l'évolution indiciaire des agents tandis que l'impact du GVT négatif (ou effet de noria)est valorisé à hauteur de -0,1 M€ (-0,16 % de la masse salariale HCAS), soit un solde de +0,35 M€ (+0,56 %).

Au niveau ministériel, les montants estimés sont les suivants : 7,59 M€ de GVT positif (+0,82 % de la masse salarialeHCAS), -1,73 M€ de GVT négatif (soit -0,19 % de la masse salariale HCAS), soit un solde de +5,86 M€ (soit +0,63 %de la masse salariale HCAS).

COÛTS ENTRÉE-SORTIE

Catégorie d’emploi Coût moyen chargé HCAS dont rémunérations d’activité

Coût d’entrée Coût global Coût de sortie Coût d’entrée Coût global Coût de sortie

Titulaires et CDI en administration centrale 53 742 52 163 59 471 49 178 44 979 54 578

Titulaires et CDI dans le réseau 179 729 136 847 177 709 174 735 132 159 172 491

CDD et volontaires internationaux 76 941 75 965 81 597 73 288 70 365 77 112

Agents de droit local 27 024 26 676 18 512 23 483 22 673 16 086

Les coûts globaux correspondent aux coûts moyens 2016 communiqués dans le rapport annuel de performance 2016.

Les coûts d’entrée et de sortie ci-dessus sont calculés sur l’ensemble du périmètre ministériel.

Pour les trois catégories d'emplois G1, G2 et G3, les coûts ont été consolidés sur la base de flux d'entrée et sortie encohérence avec les données issues du nouveau SIRH ministériel SIRHius déployé à l'été 2015.

La comparaison entre prévision et réalisation doit tenir compte du profil de rémunération des agents recrutés par leministère, mais aussi de l'évolution d'une année sur l'autre de la part des recrutements par type de contrat(contractuels expatriés, contractuels en administration centrale) s'agissant des G3.

Pour les agents expatriés relevant des trois catégories d’emplois G2, G3 et G4, ces coûts intègrent les indemnités derésidence à l’étranger qui sont revues chaque trimestre, selon les évolutions monétaires de change et de prix dechaque pays, afin de maintenir constant le pouvoir d’achat des agents expatriés (en cas d’appréciation de l’euro, lesindemnités sont diminuées pour neutraliser les effets d’aubaine, en cas de dépréciation, les indemnités sontaugmentées pour compenser la perte de pouvoir d’achat). Par conséquent, les coûts sont susceptibles de varier d’uneannée sur l’autre de manière significative. Ainsi, en 2016, la hausse des coûts d'entrée et de sortie des G2 s'explique,d'une part, par les effets défavorables de change et de prix, d'autre part, dans le cadre de la politique de MAEDI XXI,au redéploiement progressif des agents dans les pays émergents du G20 où les indemnités de résidence à l'étrangersont plus élevées. Pour les contractuels G3, cette hausse s'explique à la fois par les effets de change et de prix et parle recrutement d'agents contractuels aux profils de rémunérations plus élevés.

Pour la catégorie d'emploi G4 des militaires, outre les effets de change et de prix, l'augmentation des coûts se justifieégalement par un changement dans la méthodologie de calcul. La fiabilisation et l'harmonisation des fichiers de paiemilitaires, entreprises depuis deux ans, ont en effet permis de se baser sur les flux entrants et sortants réels des quatrearmes. Les coûts entrants et sortants ainsi obtenus sont davantage cohérents avec la masse salariale que représentecette catégorie et au redéploiement des militaires des postes diplomatiques et consulaires de la zone Europe vers leszones sensibles de l'arc de crise où les indemnités de résidence à l'étranger sont fortes.

Pour la catégorie d’emplois G5 des agents de droit local (non soumis au CAS pensions), il convient de préciser que lesrégimes sur lesquels reposent les charges patronales hors CAS évoluent sensiblement selon les législations etorganismes locaux. Par ailleurs, les écarts constatés entre les coûts de sortie et d'entrée s'expliquent notamment par leversement d'indemnités de fin de fonctions. Les coûts d'entrée sont en augmentation par rapport à 2015 en raison du

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PLF 2018 31

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

recrutement d'agents de droit local sur des postes davantage qualifiés et à la transformation de postes de G2 enpostes G5.

MESURES CATÉGORIELLES

Catégorie ou intitulé de la mesure ETPconcernés

Catégories Corps Date d’entréeen vigueur

de la mesure

Nombrede mois

d’incidencesur 2018

Coût 2018 Coût enannée pleine

Mesures indemnitaires 109 181 109 181

"Mesures diverses" (statutaires et indemnitaires) cf. JPE du P105 pour le détail des mesures financées au niveau ministériel

01-2018 12 109 181 109 181

Total 109 181 109 181

Les données relatives aux mesures catégorielles figurent dans la justification au premier euro du programme 105, pourl'ensemble des programmes au périmètre ministériel.

Les mesures présentées seront susceptibles d’évoluer au regard des décisions qui seront prises par le Gouvernementà l’issue du rendez-vous salarial prévu à l’automne 2017.

ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2

Les éléments détaillés figurent dans la justification au premier euro du programme 105, pour l’ensemble du périmètreministériel.

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2018CP

PLF 2018

AEFE - Agence pour l'enseignement français à l'étranger (P185) 402 256 402 256

Subvention pour charges de service public 398 707 398 707

Transferts 3 549 3 549

Atout-France (P185) 32 691 32 691

Subvention pour charges de service public 32 691 32 691

CAMPUS FRANCE - Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (EGIDE + Campus France) (P185)

71 633 71 633

Subvention pour charges de service public 3 847 3 847

Transferts 67 786 67 786

Institut Français (P185) 28 792 28 792

Subvention pour charges de service public 28 792 28 792

Total 535 372 535 372

Total des subventions pour charges de service public 464 037 464 037

Total des dotations en fonds propres

Total des transferts 71 335 71 335

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32 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2017

Engagements sur annéesantérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2016

(RAP 2016)

Engagements sur annéesantérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2016 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2016

AE LFI 2017 + reports 2016 vers 2017

+ DAV et DANN du20/07/2017

+ prévision de FDC et ADP

CP LFI 2017 + reports 2016 vers 2017

+ DAV et DANN du20/07/2017

+ prévision de FDC et ADP

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2017

5 727 389 580 716 943 585 766 923 677 409

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2018 CP 2019 CP 2020 CP au-delà de 2020

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2017

CP demandés sur AE antérieures à 2018

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2019 sur AE antérieures à 2018

Estimation des CP 2020 sur AE antérieures à 2018

Estimation des CP au-delà de 2020

sur AE antérieures à 2018

677 409 677 409

0

AE nouvellespour 2018

AE PLF / AE FDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2018

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2019 sur AE nouvelles en 2018

Estimation des CP 2020 sur AE nouvelles en 2018

Estimation des CP au-delà de 2020

sur AE nouvelles en 2018

644 542 462

2 000 000

643 865 053

2 000 000

677 409

Totaux 646 542 462 677 409

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2018

CP 2018 demandés sur AEnouvelles en 2018 / AE 2018

CP 2019 sur AE nouvelles en 2018 / AE 2018

CP 2020 sur AE nouvelles en 2018 / AE 2018

CP au-delà de 2020 sur AEnouvelles en 2018 / AE 2018

99,9 % 0,1 % 0 % 0 %

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PLF 2018 33

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01 6,0 %

Appui au réseau

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 43 017 823 43 017 823 2 000 000

Crédits de paiement 43 017 823 43 017 823 2 000 000

Les services de l’administration centrale assurent l’animation et la coordination du réseau culturel à l’étranger en lienavec les opérateurs issus de la loi n°2010-873 du 27 juillet 2010 relative à la réforme de l’action culturelle extérieure del’État. Un rapprochement avec la Fondation Alliance Française a également été opéré depuis 2011. Les ambassades,les services de coopération et d’action culturelle (SCAC) et leurs établissements à autonomie financière (EAF)assurent le relais et la cohérence de l’action des différents intervenants de la politique culturelle et d’influence àl’étranger.

Évolution du réseau culturel et de coopération

Dans un environnement en pleine mutation, caractérisé par la numérisation, la montée en puissance de nouveauxopérateurs et une contrainte budgétaire forte, notre diplomatie culturelle se trouve confrontée à la nécessité des’adapter et de se réinventer. Elle se réorganise sur des zones (pays émergents, Sahel, pays en crise) et desthématiques prioritaires (attractivité culturelle, promotion des industries culturelles et créatives, promotion de ladiversité culturelle, mobilité étudiante, diplomatie scientifique).

Un grand nombre d’initiatives et de coopérations se tissent sans que nous ayons à les initier. D’autres acteurs quel’État, comme les collectivités territoriales, les communautés d'universités et d'établissements (COMUE), les fondationset les entreprises privées, jouent également un rôle dans des projets culturels, de mobilité internationale, d’attractivitéet de développement. Il paraît donc aujourd’hui nécessaire de repenser la manière de fonctionner de nos dispositifs,dont certains ont désormais davantage un rôle de coordinateur et de facilitateur que d'initiateur de projets.

Le réseau culturel poursuit son évolution et se réorganise à la faveur de la mise en place de formats plus resserrés.Une coopération « hors les murs » est de plus en plus souvent promue par les Instituts français, en favorisant lesprojets entre institutions locales et françaises. En outre, le processus de révision de la carte de nos implantations sepoursuit (suppression de l’institut français d’Indonésie à Medan, de l’antenne de l’Institut de Recherchesur l'Asie du Sud-Est Contemporaine de Thaïlande à Kuala Lumpur en Malaisie et de l’antenne de l’Institut françaisd'études sur l'Asie centrale du Kirghizstan à Tachkent en Ouzbékistan). Ces réorganisations tendent à rationalisernotre action, renforcent la visibilité de la marque « France » et facilitent les synergies entre les différents acteursrelevant de la diplomatie d’influence, du développement, des enjeux globaux et de la diplomatie économique.L’autonomie budgétaire y joue un rôle central en donnant au réseau la souplesse nécessaire à la génération deressources propres (128,5 M€ en 2016), qui autorise des redéploiements budgétaires pour développer des activitésmoins génératrices de recettes.

Dans les postes à présence diplomatique (25 postes en 2017), l’action de coopération et d’action culturelle resteportée, là où il s’avérait solide, par un opérateur unique : l’intervention de l’administration centrale se matérialisedésormais par un soutien auprès d’un partenaire local (Alliances françaises, centres binationaux, ONG ou institutionsde référence locale). Seuls 4 postes sur les 25 conservent un EAF (Turkménistan, Kirghizstan, Soudan du Sud etMonténégro).

Dans le cadre des objectifs fixés pour le budget quinquennal 2018-2022, le MEAE poursuivra les nécessairesadaptations de son réseau de coopération et d’action culturelle, en lien avec celles des réseaux diplomatique et

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34 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

consulaire (exemple du regroupement du Consulat Général de Haïfa et de l’antenne de l’Institut Français d’Israël ausein des locaux de l’antenne).

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 43 017 823 43 017 823

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 43 017 823 43 017 823

Total 43 017 823 43 017 823

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Le montant de la dotation prévue pour 2018 au titre de l’animation du réseau et du fonctionnement des servicescentraux est essentiellement consacrée à :

Rubriques JPE PLF 2018

Communication 360 763

Évaluation 434 701

Informatique 664 215

Formation 136 464

Frais de justice 117 660

Frais de mission et de représentation en administration centrale 1 612 147

Dotations de fonctionnement aux EAF culturels 35 517 238

Frais de mission, de tournée dans les postes 1 984 297

Appui logistique aux projets de coopération 2 190 338

Total action 1 43 017 823

Dotations de fonctionnement aux établissements à autonomie financière (EAF) culturels (35 517 238 €)

Ces dotations concernent l’ensemble des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires. Les dotations defonctionnement des Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE) sont intégrées à l’action 4 « Attractivité etrecherche ». Ces dotations complètent la part d’autofinancement de ces établissements.

Les recettes propres des 98 EAF pluridisciplinaires (128,5 M€ en 2016) représentent plus du double des dotationsreçues de l’État. Si le taux d’autofinancement de ces établissements est en moyenne de 68 % en 2016 (hors dépensesde personnels expatriés du MEAE), ce ratio est variable en fonction du contexte local. Les recettes perçues sur lescours de langue par certains EAF peuvent être minorées en raison du principe de non-concurrence avec les alliancesfrançaises (pays d’Amérique latine, Corée du Sud, Croatie, Portugal). De plus, le niveau des recettes est également liéau potentiel de ressources, plus faible dans les pays en développement, ou encore en raison d’une réduction desactivités liée à des contextes politiques (Libye, Irak, Yémen, Syrie) ou économiques particulièrement difficiles. Enrevanche, il est plus élevé dans les pays où la demande est forte (Allemagne, Japon, Maroc), notamment pour lescours de français, et où le contexte socio-économique est favorable. En règle générale, les ressources propres desEAF issues des cours de langue, des certifications ou des procédures CEF équilibrent les dépenses concourant à cesactivités et contribuent également au financement du fonctionnement de ces établissements.

Les dotations de fonctionnement versées aux EAF dépendent des prévisions de recettes et du niveau de dépensescourantes, dont une grande partie est constituée par la masse salariale des agents de droit local ou les frais delocation, quand l’État n’est pas propriétaire des locaux.

Communication (360 763 €)

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PLF 2018 35

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Ces crédits sont utilisés pour des publications et des manifestations nouvelles ou exceptionnelles, dans le champ de ladiplomatie culturelle et d'influenceet sont mis en œuvre par la DGM

Évaluation (434 701 €)

Ces crédits sont dédiés aux évaluations inscrites dans le programme d’évaluations stratégiques pour la période 2017-2018. La loi du 7 juillet 2014 d'orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidaritéinternationale prévoit dans son annexe l’approbation de ce programme par l’observatoire de la politique dedéveloppement et de solidarité, composé de parlementaires et de représentants du CNDSI (Conseil national dedéveloppement et de solidarité internationale). Le montant moyen d’une évaluation se situe entre 80 000 € et100 000 €.

Informatique (664 215 €)

Ces crédits sont destinés à la mise en œuvre et la maintenance d’applications informatiques internes à la DGM. Ainsi,le logiciel de programmation et de gestion PRISME nécessite des opérations de maintenance. De même ces créditsseront utilisés pour financer la consolidation de passerelles entre le logiciel Prisme et CHORUS, mais également avecle logiciel de suivi comptable des EAF (AGE) et le système d’information et de gestion des bourses, missions,invitations de Campus France.

Formation (136 464 €)

Les crédits sont dévolus à l’organisation de formations destinées aux agents des services de coopération et d’actionculturelle (SCAC) et des établissements à autonomie financière (EAF) pour améliorer leurs capacités de gestion,notamment dans le cadre de la fusion SCAC/EAF, ainsi qu’à des formations pour l’instruction, le suivi et l’évaluation deprojets.

Frais de justice (117 660 €)

La dotation pour frais de justice correspond à une provision permettant de couvrir les frais de contentieux (fraisd'avocat, dommages et intérêts suite à des contentieux soulevés par d'anciens assistants techniques).

Frais de missions et de représentation en administration centrale (1 612 147 €)

Ces crédits permettent de financer les frais de mission et de représentation engagés par les services centraux dans uncontexte de croissance du rythme des réunions internationales et du rôle de la consultation multilatérale, en vue detrouver des réponses globales aux enjeux soulevés, notamment pour les pays émergents et les pays les plus pauvresde la planète.

Les missions s’organisent en deux grandes catégories :

• les missions de représentation du ministère, de séminaires (par exemple le congrès européen de la Fondationinternationale des professeurs de français), de sessions de formation régionales (comme l’habilitation descorrecteurs du DELF/DALF) ou d’universités d’été réunissant des experts francophones de plusieurs pays (onpeut citer entre autres l’université d’été de l’Asie du nord-est) ;

• les missions d’animation du réseau (réunion de programmation, réunions régionales des COCAC, réunion desexperts pédagogiques, etc.).

Frais de mission, de tournée et de représentation dans les postes (1 984 297 €)Ces crédits financent les frais de mission et de représentation engagés par les SCAC et leur permettent notamment departiciper à des manifestations locales, d’élaborer des partenariats et d’assurer le suivi des projets.

Appui logistique aux projets de coopérations (2 190 338 €)

Ces crédits permettent d'appuyer des actions menées dans les domaines de la coopération culturelle et de lapromotion du français, des biens publics mondiaux et de l'attractivité et de la recherche. Ils servent notamment à laprise en charge de la logistique nécessaire à l'organisation de colloques, rencontres etc. Une description de leurutilisation est présentée dans la partie « éléments transversaux au programme ».

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36 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION N° 02 8,7 %

Coopération culturelle et promotion du français

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 62 409 998 62 409 998

Crédits de paiement 62 409 998 62 409 998

Cette action vise à conforter et à valoriser la position de la langue française ainsi qu’à promouvoir la créativitéculturelle et intellectuelle de la France auprès des pays étrangers. Les objectifs de cette action sont les suivants :

La promotion du français

La langue française est la cinquième langue parlée dans le monde avec 274 millions de francophones, derrière lemandarin, l'anglais, l'espagnol et, suivant les estimations retenues, l'arabe ou l'hindi. Elle est la deuxième langueétrangère la plus enseignée après l’anglais, avec près de 125 millions de personnes en situation d'apprentissageimpliquant le français (dont près de 49 millions suivent un enseignement de français langue étrangère) et 450 000professeurs présents sur les cinq continents. Son enseignement est proposé dans la plupart des systèmes éducatifs dumonde. Elle est la deuxième langue de travail des grandes organisations internationales, aussi bien dans le systèmedes Nations unies qu’au sein de l’Union européenne. 1 071 933 élèves sont inscrits aux cours de français du réseauculturel (donnée 2016, stable en 2017).

La politique de promotion du français dans le monde est organisée autour des priorités

suivantes :

• assurer la transmission du français aux nouvelles générations de l’espace francophone ;

• renforcer le statut du français comme deuxième langue la plus apprise dans le monde ;

• conforter la place du français comme langue de communication internationale.

Ces priorités sont déclinées en autant de programmes et d’activités mis en œuvre par le réseau culturel et decoopération (SCAC des ambassades, Instituts français, centres culturels binationaux et alliances françaises) et lespartenaires du MEAE (Centre international d’études pédagogiques-CIEP, TV5Monde, Organisation internationale de laFrancophonie-OIF, ainsi que les opérateurs de la Francophonie (AUF en particulier), la Fédération internationale desprofesseurs de français-FIPF-, etc.) autour des trois grandes missions suivantes :

1. amélioration de la qualité de l'enseignement du et en français ;

2. apports et échanges d'expertise, notamment en matière de formation initiale et continue des enseignants ;

3. promotion de la langue française, en tant que vecteur d'employabilité, et d'un environnement francophonedynamique.

La promotion de la culture française

La promotion de la culture et de la pensée françaises dans le monde se traduit principalement par le soutien auxindustries culturelles et créatives (ICC), le renforcement de l’action audiovisuelle extérieure, la diffusion de la créationcontemporaine et de l'innovation culturelle françaises, l'organisation de débats d’idées et la valorisation de l’expertisefrançaise. Dans la continuité des orientations mises en œuvre en 2017, ces actions seront développées, en 2018, dansle cadre d’une stratégie globale visant à inscrire l’action culturelle extérieure, aux côtés de la diplomatie économique,au cœur de notre politique étrangère. Sa mise en œuvre mobilise tous les acteurs de notre diplomatie afin de faireconverger les objectifs d’expansion économique, d'influence et de rayonnement culturel. Cette stratégie culturelle etd’influence s’appuie sur l’ensemble du réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger (instituts et alliances),sur des partenariats renforcés et un opérateur pivot, l’Institut français, qui a vu ses compétences s’étendre, au-delàdes échanges artistiques, au débat d’idées, à la promotion de la langue française et à la diffusion des savoirs.

Afin de permettre à notre réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger de répondre aux enjeux et auxnouveaux défis de la diffusion culturelle, l’Institut français a inscrit le numérique au cœur de ses moyens d’interventionet a développé de nombreuses plates-formes thématiques (IFcinéma, Culturethèque, IFProfs, IF 360°, etc...) qui sontautant de ressources essentielles pour la promotion à l’international de l’offre culturelle française.

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PLF 2018 37

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Les Instituts français et les Alliances françaises à l’étranger contribuent de manière déterminante à l’influence de laFrance. Ils participent à la modernisation de l’image de sa culture, de son économie et de sa société en partenariatavec des acteurs locaux. Cette action est développée en particulier dans les pays émergents et prescripteurs afin d’yfaire mieux connaître la culture française dans ses expressions contemporaines. Dans ce cadre, les établissements duréseau culturel, en lien avec l’Institut français, développent une politique de suivi des talents et de meilleureconnaissance des publics de l’action culturelle à l’étranger avec pour objectif de les diversifier, en privilégiantnotamment les jeunes.

Une réflexion est en cours sur les modalités de rapprochement de l’Institut français et de la Fondation Alliancefrançaise pour ce qui concerne leur mission essentielle commune, à savoir la promotion et la diffusion de la languefrançaise à l’international et la promotion de la culture française.

Afin de favoriser une meilleure articulation entre notre action culturelle extérieure et les actions de promotion àl’international de notre territoire, le réseau diplomatique français participe activement à l’attractivité touristique de laFrance.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 28 791 961 28 791 961

Subventions pour charges de service public 28 791 961 28 791 961

Dépenses d'intervention 33 618 037 33 618 037

Transferts aux ménages 6 776 417 6 776 417

Transferts aux autres collectivités 26 841 620 26 841 620

Total 62 409 998 62 409 998

Sous-action 1 : « Langue française et diversité linguistique » (20 967 609 €)

DÉPENSES D'INTERVENTION

Transferts aux ménages

Bourses (français) (3 297 270 €)Il s’agit principalement des formations universitaires en français langue étrangère (FLE) pour des boursiers, quel quesoit leur pays d’origine, destinés à devenir de futurs enseignants de français. Les étudiants peuvent aussi suivre desstages ou obtenir des bourses linguistiques de longue durée dans un centre de formation spécialisé en France. Pourplus de détails sur les bourses, voir la partie « éléments transversaux au programme».

Échanges d’expertise (français) (1 023 770 €)

Les échanges comprennent à la fois des missions intervenant dans des pays étrangers et des invitations d’expertsnationaux à intervenir dans le cadre de conférences et de séminaires. Il pourra s’agir par exemple de formations deformateurs et de transferts de compétences notamment pour la rédaction de nouveaux curricula, qu’ils soient de ou enfrançais. Des chefs d’établissements étrangers pourront également être invités à visiter des structures partenaires enFrance. Pour plus de détails sur les missions et les invitations, voir la partie « éléments transversaux au programme».

Transferts aux autres collectivités

Dotations pour opérations aux EAF (français) (3 817 486 €)

Les missions de ces établissements sont recentrées, dans le cadre d‘une stratégie d’influence, en particulier versl’apprentissage du français langue étrangère et du français dit de spécialité. Les EAF, en tant qu’instruments de coopération dans les domaines culturel, linguistique, universitaire et scientifique,s’appuient systématiquement sur des partenariats pour mettre en œuvre leurs actions. Ces partenariats conclus enpriorité avec les interlocuteurs locaux (institutions publiques, fondations privées, réseaux professionnels, associations)peuvent être complétés par des soutiens apportés par des entreprises privées françaises ou locales (mécénat,sponsoring), voire par des collectivités territoriales françaises dans le cadre de leur coopération internationale. Lavisibilité de ces projets est souvent renforcée par des partenariats avec les médias. Enfin, dans certains cas et pourdes projets de coopération, les EAF peuvent recevoir l’appui de programmes européens (culturels ou scientifiques).

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38 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Subventions aux alliances françaises locales (français) (6 506 078 €)

Les SCAC versent des subventions aux alliances françaises locales pour soutenir leurs activités linguistiques etculturelles. Les alliances françaises constituent un vecteur privilégié de la politique d'influence française dans lemonde. 383 Alliances sont subventionnées par le MEAE. Il s’agit de structures de droit local, le plus souvent sous uneforme associative. Dans la majorité des cas, la mission des alliances françaises se concentre sur les cours defrançais. Elle peut, dans certains cas, s’étendre au domaine culturel. Elles jouent alors le rôle de relais culturel etlinguistique en lien avec l’ambassade.En 2017, des crédits supplémentaires à hauteur de 2M€ ont été mis en place afin de financer des actions desécurisation de façon prioritaire dans les zones de crise, ainsi que dans d'autres pays en fonction du niveau demenace. Pour 2018, 1 M€ y seront à nouveau consacrés. Autres crédits d'intervention des postes à l'étranger et en administration centrale (français) (5 006 891 €)

Cette rubrique regroupe les subventions et les partenariats financiers mis en œuvre par les postes et parl’administration centrale. Ces crédits s’inscrivent dans le cadre de la modernisation de l’offre éducative de et enfrançais et de programmes de coopération linguistique ; par exemple la diversification des cursus universitaires(français sur objectifs spécifiques), la co-conception et mise en œuvre de plans de formation des enseignants, desprogrammes de formation aux technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) ou l’achatde ressources numériques…

Par ailleurs, d’autres actions visant à toucher un plus large public seront engagées dans le domaine du livre(développement de la traduction d’ouvrages français, promotion des ouvrages traduits, etc.).

Subventions à la Fondation Alliance Française Paris et aux délégations générales de l’Alliance Française (DGAF)(français) (1 316 114 €)

Cette ligne est inscrite au sein de l’action 2 « Coopération culturelle et promotion du français » au même titre que larubrique « subventions aux alliances françaises » de manière cohérente avec la thématique de l’action.

Elle comprend le montant de la subvention allouée à la Fondation Alliance Française (FAF) ainsi que les créditsdédiés au fonctionnement et aux opérations des Délégations générales de l’Alliance Française (DGAF), soit unmontant de 1 316 114 €.

A la suite des recommandations de la Cour des Comptes sur le fonctionnement des délégations générales desAlliances françaises à l’étranger en 2010, ces subventions transitent par la Fondation. Elles permettent aux DGAFd’assurer leur rôle de coordination régionale et d’appui aux associations locales.

Sous-action 5 : « coopération et diffusion culturelles » (41 442 389 €)

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Subventions pour charges de service public

Subvention à l’Institut français (28 791 961 €)

Cette dotation est destinée à couvrir les charges de service public de l’Institut français. L’Institut français promeut lesartistes et les contenus culturels français à l’étranger (arts de la scène, arts visuels, littérature, cinéma, etc.), contribueà la promotion des industries culturelles et créatives françaises, favorise l’accueil en France des cultures étrangères,notamment à travers l’organisation de « saisons » ou encore l'accueil d'artistes en résidence à la Cité Internationaledes Arts. L’Institut français favorise également la mobilité des artistes français à l'étranger notamment à travers leprogramme Hors-les-Murs ou encore la villa Kujoyama, seule résidence française de création en Asie. Enfin, l'Institutfrançais soutient le développement culturel des pays du Sud, notamment par le programme « Afrique et Caraïbes encréation ».

De plus, l’Institut français conçoit et met en œuvre des programmes destinés à renforcer la place de la languefrançaise dans le monde. Il soutient l’activité d’enseignement du réseau culturel français et œuvre pour le renforcementde la place de la France dans les débats d’idées à l’étranger.

Le contrat d’objectifs et de moyens 2017-2019 de l’IF fixe les grandes orientations de l'opérateur dans un soucid'optimisation de ses moyens et dans un contexte de compétition mondiale accrue : développer l'influence etl'attractivité de la France par sa langue et sa culture ; animer le dialogue et favoriser les échanges avec les culturesétrangères ; renforcer la mission d'appui au réseau à l'étranger ; consolider les capacités de pilotage de l'Institut

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PLF 2018 39

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

français. Le contrat d'objectifs définit notamment des priorités géographiques selon lesquelles l'Institut françaisadaptera ses moyens et ses modes d'intervention. Une description détaillée des missions et du budget de l’Institut français est présentée dans la partie « Opérateurs ».

Au-delà des subventions allouées au titre de la dotation de fonctionnement, cet opérateur peut bénéficier de créditsd’intervention supplémentaires, via les commandes qui lui sont passées, pour des publications par exemple.

DÉPENSES D'INTERVENTION

Transferts aux ménages

Bourses (culture) (960 913 €)

Il s’agit de bourses de stages (formations dans le domaine du théâtre, de la danse, de la musique) ou d’études.

Échanges d’expertise (culture) (1 494 464 €)

Les échanges comprennent à la fois des missions d’experts intervenant dans des pays étrangers et des invitationsdans le cadre de l’organisation de conférences et de festivals. Une description de l’utilisation de ces crédits estprésentée dans la partie « éléments transversaux au programme». Transferts aux autres collectivités

Dotations pour opérations aux EAF (culture) (6 958 655 €)

Les missions de ces établissements, qui sont l’un des principaux outils de l’action culturelle de la France à l’étranger,concernent notamment à la promotion des industries culturelles et de la création contemporaine, presque toujourshors les murs, en partenariat avec les institutions locales.

Autres crédits d'intervention dans les postes et en administration centrale (culture) (3 236 396 €)

Cette dotation est répartie entre les postes et l’administration centrale. Elle se traduit par le versement de subventionsà des organismes venant en appui à la politique culturelle conduite par le ministère de l'Europe et des Affairesétrangères. Certaines subventions annuelles sont mises en place avec des partenaires importants (Institut français,Fondation Alliance F rançaise, CIEP, Unifrance).

Dans le cadre de la priorité donnée au soutien aux industries culturelles et créatives (ICC), le MEAE concentre sonappui sur les associations professionnelles en charge de la promotion et de l’exportation des biens culturels français àl’international : le Bureau export de la musique (BUREX), Unifrance Film , TV France International , le Bureauinternational de l’édition française (BIEF). Ce soutien financier, auquel s’ajoute celui des attachés audiovisuels au seindes services d’action et de coopération culturelle, vise à conforter l’action de ces associations dans des territoires quiprésentent un potentiel à moyen terme pour les ICC françaises, à commencer par les pays émergents.

D’autres subventions ou commandes correspondent à des opérations ponctuelles mises en œuvre par les servicescentraux ou par les SCAC. Elles visent à renforcer la présence et la visibilité des artistes français à l’étranger et setraduisent par l’organisation de salons, d’expositions, de festivals, etc. Enfin, le développement de partenariats avecles acteurs locaux constitue une autre composante de la politique culturelle extérieure.

ACTION N° 03 0,8 %

Objectifs de développement durable

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 5 668 170 5 668 170

Crédits de paiement 5 668 170 5 668 170

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40 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les objectifs de cette action sont les suivants :

1. Renforcer la coordination internationale :

Plus inclusifs et plus efficaces que les Objectifs du millénaire, les objectifs de développement durable ont été adoptéslors du sommet de New York en septembre 2015 après trois ans de travail intensif. Ils s’adressent à tous les pays, dunord comme du sud, et intègrent des thèmes fondamentaux et jusqu’à alors marqués par des approches divergentes,comme le genre, la couverture santé universelle, la lutte contre les inégalités, l'environnement ou le changementclimatique. Sur ces sujets, parfois nouveaux, il s'agit de pouvoir mobiliser l'attention et les interventions desgouvernements et des acteurs non-étatiques.

2. Promouvoir la vision française et européenne d’une mondialisation mieux régulée : La régulation de la mondialisation passe par une action normative au plan mondial mais aussi de plus en plus, parl’action de coalitions d’acteurs sur le terrain, par l’innovation sociale. La France participe activement aux débats d’idées au sein de l’Union européenne, des pays de l’OCDE ou encore desinstitutions financières internationales, du système des Nations Unies et aux fonds verticaux grâce à la mobilisationd’une expertise dans les domaines des biens publics mondiaux et du climat.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses d'intervention 5 668 170 5 668 170

Transferts aux ménages 3 093 201 3 093 201

Transferts aux autres collectivités 2 574 969 2 574 969

Total 5 668 170 5 668 170

DÉPENSES D'INTERVENTION

Transferts aux ménages

Bourses (ODD) (1 779 238 €)

Il s’agit de bourses d’études et de stages dans les domaines de la santé, de l’environnement, de l’agriculture et del’éducation. Pour plus de détails sur les bourses, voir la partie « éléments transversaux au programme».

Échanges d’expertise (ODD) (1 313 963 €)

Les échanges comprennent à la fois des missions d’experts intervenant dans des pays étrangers et des invitationsdans le cadre de l’organisation de conférences et de séminaires. Pour plus de détails sur les missions/invitations, voirla partie « éléments transversaux au programme».

Transferts aux autres collectivités

Dotations pour opérations aux EAF (ODD) (279 553 €)

Ces dotations permettent la mise en place d’actions locales et régionales dans les domaines de la préservation del’environnement (eau, climat, biodiversité), de la recherche médicale pour trouver des remèdes au VIH-sida et auxmaladies tropicales etc. Elles sont utilisées pour favoriser la diffusion d’informations (à travers des expositions, lacréation de supports de communication...) et participer à la formation d’un public spécialisé (cours, séminaires, etc.)sur des sujets relatifs à l’environnement, le climat, la santé, etc.

Autres crédits d'intervention en administration centrale et dans les postes (ODD) (2 295 416 €)Cette rubrique répartie entre les postes et l’administration centrale regroupe les subventions et cofinancementspermettant d’intervenir sur des enjeux d’un intérêt supranational : l’environnement, le genre, l’alimentation, la santé etle développement humain.

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PLF 2018 41

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

ACTION N° 04 14,2 %

Enseignement supérieur et recherche

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 102 048 610 102 048 610

Crédits de paiement 102 048 610 102 048 610

Les objectifs de cette action sont les suivants :

1. Renforcer l’attractivité universitaire du territoire

La France favorise l’accroissement de la mobilité étudiante internationale, aussi bien à destination de la France quedepuis notre pays et met en œuvre une stratégie pour attirer les hauts potentiels.

Cette stratégie se concrétise par des actions relatives à :

- la promotion de l’enseignement supérieur français et l’amélioration de l’information des étudiants étrangers sur l’offrefrançaise de formation à travers l’action des postes diplomatiques appuyés par l’EPIC Campus France. Ainsi, laparticipation à des salons spécialisés, l'accompagnement personnalisé dans les postes diplomatiques et notammentdans les espaces Campus France, le site internet Campus France ou encore les sites locaux participent à cetteinformation. En outre, la mise en place de la procédure « Études en France » (plus connue sous son ancien nom de «procédure CEF ») dans 36 pays, a accru la capacité de la France à attirer les meilleurs étudiants, par ladématérialisation des procédures d’inscription ;

- le soutien direct à la mobilité entrante par l’octroi de bourses d’études et de stages, dont une large part est désormaiscofinancée par nos partenaires institutionnels étrangers ;

- le renforcement des réseaux universitaires bilatéraux, via la participation et le financement aux structures qui lesaniment (exemple : Université franco-allemande). Cet axe, qui contribue en outre à la construction de l’espaceeuropéen du savoir, est cofinancé avec le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation(MESRI) ;

- le soutien aux formations supérieures délocalisées (ex. : collèges universitaires français en Russie, Universitéfrançaise en Arménie), en particulier dans le domaine des sciences de l’ingénieur et des technologies (ex. : Institutfranco-chinois de l’énergie nucléaire, École centrale Pékin, Institut franco-chinois d’aéronautique) ;

- l’appui à la création, au fonctionnement et au développement de « pôles d’excellence » dans les pays partenaires.Ces établissements de droit local bénéficient d’une ingénierie pédagogique « à la française » et d’une forteparticipation de la France aux enseignements et à la recherche conjointe, fournies le plus souvent par desétablissements et organismes de recherche français constitués en consortium (ex. : l’Université des Sciences et desTechnologies d’Hanoï).

L’action de l’EPIC Campus France, placé sous la tutelle conjointe du MEAE et du MESRI, traduit la volonté dulégislateur d'instituer en France une chaîne de gestion de la mobilité des étudiants et des chercheurs étrangers allantde la promotion de l’enseignement supérieur français jusqu'au maintien des liens avec les anciens étudiants (FranceAlumni) en passant par l'accueil et la gestion des boursiers en France.

2. Insérer la recherche française dans les réseaux internationaux de pointe

Plusieurs instruments permettent à la France d’être un acteur important dans les domaines de recherche les plusavancés au niveau international :

- les partenariats scientifiques (en particulier les partenariats Hubert Curien, partenariats de recherche en réseaubénéficiant généralement de cofinancements à 50% par le pays partenaire) et les programmes régionaux de recherche(Asie, Amérique du Sud, Afrique du Sud, Maghreb), pour amorcer et structurer le soutien à la mobilité des jeuneschercheurs. Ces divers programmes offrent des bourses de court séjour et allouent des subventions à des associationsqui contribuent à l’accueil des jeunes chercheurs étrangers ;

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42 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

- l’animation avec les CNRS du réseau des 27 instituts français de recherche à l'étranger (IFRE ou UMIFRE),compétents pour l'archéologie et les sciences humaines et sociales, en tant que plates-formes de partenariat et deformation par la recherche ;

- le soutien à la coopération archéologique française à l’étranger (148 missions en 2017), sur la base de partenariatséquilibrés et de transferts de compétences en contrepartie de l’accès aux terrains de fouilles ;

- des actions de veille et de valorisation de la science et de la technologie françaises, confiées aux servicesscientifiques des ambassades et aux UMIFRE ;

- la présence de la France dans les grandes enceintes scientifiques, dont les conventions intergouvernementales(Institut polaire) et les programmes mondiaux de recherche, en particulier ceux portant sur le climat (programmegéosphère-biosphère, programme international sur les dimensions humaines du changement global, etc.).

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 8 704 351 8 704 351

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 4 857 110 4 857 110

Subventions pour charges de service public 3 847 241 3 847 241

Dépenses d'intervention 93 344 259 93 344 259

Transferts aux ménages 63 062 176 63 062 176

Transferts aux autres collectivités 30 282 083 30 282 083

Total 102 048 610 102 048 610

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

Dotations de fonctionnement aux instituts français de recherche à l’étranger (4 857 110 €)

Ces crédits servent à financer l’intégralité des dépenses de fonctionnement, hors programmes de recherche, des

27 UMIFRE et centres de recherche, soit une dotation moyenne de près de 180 000 € par institut.

Subventions pour charges de service public

Subvention pour charges de service public à Campus France (3 847 241 €)

Campus France (Paris) appuie la mobilité des étudiants et des chercheurs étrangers dans l'ensemble de ses

dimensions.

Les missions confiées à l’opérateur consistent en :

- la valorisation et la promotion à l’étranger du système français d’enseignement supérieur et de formation

professionnelle ;

- l’accueil en France des étudiants et chercheurs étrangers ;

- la gestion des programmes de mobilité internationale des étudiants et des chercheurs (bourses);

- le développement de l’enseignement supérieur dispensé au moyen des nouvelles technologies de l’information et de

la communication ;

- l'animation du réseau France Alumni des anciens élèves de l’enseignement supérieur français.

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PLF 2018 43

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Une description détaillée des missions et du budget de Campus France est présentée dans le volet « Opérateurs » du

PAP.

DÉPENSES D'INTERVENTION

Transferts aux ménages

Bourses (enseignement supérieur et recherche) (58 535 236 €)

Les crédits alloués aux bourses permettront de poursuivre l’effort en direction des étudiants provenant notamment des

pays émergents, en particulier d’Inde, du Brésil et de la Chine. Par ailleurs, afin de suivre au plus près l’actualité

internationale (situation en Syrie par exemple), des aides ponctuelles continueront d'être dégagées afin de soutenir la

mobilité des étudiants provenant de zones sensibles.

Les programmes de bourses phares destinés à un public d’excellence (Eiffel, Excellence Major, Quai d'Orsay

entreprise) continueront d'être soutenus :

- le programme Eiffel, destiné aux futurs décideurs de tous les pays, mais plus particulièrement à ceux des pays

émergents d'Asie, d'Amérique Latine, du Moyen-Orient et du Maghreb. 7 911 étudiants ont bénéficié de ce programme

depuis sa mise en place en 1999. Le rythme adopté en 2017 (920 boursiers en master et 97 en doctorat financés à

hauteur de 11,8 M€, montant reconduit en 2018) est appelé à se poursuivre sur la base des crédits disponibles ;

- le programme « Excellence Major », qui finance jusqu’à bac+5 les études des meilleurs élèves étrangers issus des

lycées français à l’étranger, a accueilli depuis son lancement en 2000 près de 200 nouveaux boursiers chaque année.

Ce programme, doté d'un budget annuel de 6,5 M€ (subventionné par le MEAE à hauteur de 3,55 M€) subventionne

près de 90 boursiers annuels d'environ 90 nationalités.

- le programme « Quai d’Orsay-Entreprises » se fonde sur le concours du secteur privé, notamment des grands

groupes français à vocation internationale, dont les succès industriels et économiques contribuent à l’image de la

France dans le monde.

Échanges d’expertise (enseignement supérieur et recherche) (4 526 940€)

Il s’agit principalement des missions d’experts français (dans une discipline particulière) qui se rendent dans un pays

étranger afin d’appuyer la modernisation ou la création d’une filière universitaire, ou à l’inverse, d’un enseignant

étranger invité dans une université française. Ces crédits permettent également de mettre en place des échanges entre

chercheurs étrangers et français. Des chercheurs étrangers peuvent ainsi être invités au CNRS ou à des colloques en

France et des chercheurs français invités à l’étranger (pour plus d’éléments relatifs aux échanges d’expertise, se

référer à la partie «éléments transversaux au programme»).

Transferts aux autres collectivités

Dotations pour opérations aux EAF et aux UMIFRE (4 850 616 €)

Les UMIFRE accueillent pour des séjours courts ou longs des chercheurs et étudiants-chercheurs en sciences

humaines et sociales. Par leur activité éditoriale et publique, les instituts français de recherche à l'étranger concourent

à notre diplomatie d'influence. Ces EAF agissent comme maître d’œuvre et d'ouvrage sur des projets de recherche.

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44 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Ces dotations pour opérations dans le domaine de l’attractivité et de l’enseignement supérieur sont complétées par

celles versées au titre de la sous-action 2, dans le domaine de la recherche scientifique, cf. infra.

Autres crédits d'intervention dans les postes et en administration centrale (enseignement supérieur et recherche)

(19 900 813 €)

Ces crédits sont destinés à renforcer l’attractivité universitaire de la France par l’intermédiaire de contributions aux

universités franco-étrangères (Université française en Arménie, Université des Sciences et des Technologies de Hanoi

au Vietnam, Université française d’Égypte) et par le soutien aux formations supérieures délocalisées, en Russie et au

Brésil, par exemple.

Cette dotation permet également de mobiliser des financements dans le cadre de partenariats locaux et d’échanges

scientifiques. Ces crédits sont utilisés par les services de l’administration centrale, les services de coopération et

d’action culturelle (SCAC) et les services scientifiques et technologiques (SST) sous forme de subventions versées à

des acteurs dans le domaine de la coopération scientifique tel que le Centre franco-indien pour la promotion de la

recherche avancée (CEFIPRA) en Inde pour 1,55 M€ en 2017.

Les autres moyens bilatéraux d’influence regroupent aussi les contributions à la mise en place de partenariats

régionaux d’évaluation et de pilotage de la coopération scientifique tels que le programme COFECUB avec le Brésil ou

le programme ECOS avec les pays d’Amérique du Sud ou les programmes régionaux de coopération scientifique STIC

AmSud et MATH-AmSud en Amérique du Sud (1,4 M€ en 2017).

L'Université Franco-Allemande concourt à la structuration de cursus intégrés entre établissements d'enseignement

supérieur français et allemands, y compris à travers l'octroi de bourses (près de 3 000 boursiers en 2016). Sa

subvention a fait l'objet depuis 2016 d'une augmentation de 500 k€, reconduite chaque année, et ce dans un souci de

maintien de la parité des subventions entre la France et l'Allemagne, soit une subvention totale de 3,4 M€. La

subvention versée en 2017 étant de 2,9 M€, la part versée par la France en 2018 sera de 3,9 M€.

Enfin, ces crédits incluent une partie de la contribution française à l'Alliance internationale pour la protection du

patrimoine dans les zones en conflits (ALIPH). Cette fondation, créée par la France et les Emirats Arabes Unis, est

dotée de 100 M$ dont la part de la France est de 30 M$, versés en 2017 & 2018. Le MEAE contribue à la constitution

de ce fonds à hauteur de 6,575 M$ en 2018.

Programmes d’échanges scientifiques (PHC et assimilés) (5 530 654 €)

Une soixantaine de programmes conjoints de recherche, les « partenariats Hubert Curien » (PHC) et les programmes

assimilés, facilitent la mobilité des jeunes chercheurs et, ce faisant, l'amorçage de coopérations de recherche. Ces

programmes sont mis en œuvre par le MEAE en partenariat avec le MESRI, et la gestion des bourses est confiée à

Campus France. Les PHC et programmes assimilés favorisent la formation à la recherche (et par la recherche) tout en

développant l’attractivité de la France auprès des jeunes chercheurs étrangers. La participation des doctorants et des

post-doctorants à des équipes de recherche constitue un critère déterminant dans la sélection des projets.

Ces partenariats ont un impact positif sur l’insertion des chercheurs français dans la compétition internationale et se

traduisent par des participations communes dans des programmes de recherche structurants au niveau national,

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PLF 2018 45

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

multinational et européen. Chaque année, plusieurs centaines de projets sont co-déposés, dont environ 25 % sont

retenus pour un financement.

ACTION N° 05 55,6 %

Agence pour l'enseignement français à l'étranger

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 398 706 841 398 706 841

Crédits de paiement 398 706 841 398 706 841

Entièrement consacrée au service d’enseignement français à l’étranger dans le monde entier, cette action est dédiée àl’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

Une présentation complète de l'opérateur est réalisée dans la partie « opérateurs » de ce document.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 398 706 841 398 706 841

Subventions pour charges de service public 398 706 841 398 706 841

Total 398 706 841 398 706 841

Subvention pour charges de service public

L’AEFE, établissement public national à caractère administratif, a pour objet d’assurer les missions relatives àl’éducation en faveur des enfants français résidant à l’étranger, de leur accorder des bourses scolaires et de contribuerau renforcement des relations de coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers, ainsi qu’aurayonnement de la langue et de la culture françaises notamment par l'accueil d'élèves étrangers.

Pour l’année scolaire 2016-2017, le réseau d’enseignement français à l’étranger scolarisait 342 000 élèves accueillisdans 137 pays par 495 établissements scolaires français homologués.

L’AEFE gère 74 d’entre eux (établissements dits « en gestion directe ») et a passé convention avec 156 autres(établissements dits « conventionnés »). Les premiers sont des services déconcentrés de l’Agence, les seconds sontdes entités juridiquement distinctes avec lesquelles l’Agence entretient des liens contractuels. Ces 230 établissementsconstituent le réseau proprement dit de l’AEFE. A la demande de l’État, l’AEFE a renforcé son rôle en matièred’animation du réseau homologué en signant des accords de partenariat avec des établissements autofinancés qui nesont pas en gestion directe ou sous convention, soit 265 établissements à la rentrée 2017.

Le MEAE se mobilise afin d’assurer le financement des dépenses de sécurisation des établissements. Comme en2017,le PLF 2018prévoit ainsi d’allouer à l’AEFE des crédits dédiés à la sécurité à hauteur de 14,7 M€ sur leprogramme 185. Ce montant est supérieur à l’estimation des travaux de sécurité à réaliser pour les EGD au titre duSPSI 2016-2020 (9,6 M€). Il devrait également permettre des opérations de mise en sécurité dans certainsétablissements conventionnés (2,1 M€ en 2017) et partenaires.

Le budget de l’AEFE est présenté en détail dans la partie « Opérateurs ».

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46 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION N° 06 10,2 %

Dépenses de personnel concourant au programme "Diplomatie culturelle et d'influence"

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 72 967 171 0 72 967 171

Crédits de paiement 72 967 171 0 72 967 171

ACTION N° 07 4,6 %

Diplomatie économique et développement du tourisme

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 32 691 020 32 691 020

Crédits de paiement 32 691 020 32 691 020

Entièrement consacrée au développement et à la promotion du tourisme en France, cette action est dédiée à

l’opérateur Atout France, sur lequel le MEAE exerce la tutelle depuis 2014.

Atout France est depuis le 22 mai 2009 l'agence de développement touristique de la France, unique opérateur de l'État

dans le secteur du tourisme. Ainsi, ce groupement d'intérêt économique (GIE) remplit trois missions complémentaires :

- promouvoir et développer la marque « Rendez-vous en France à l'international » ;

- adapter l'offre française à la demande touristique nationale et internationale ;

- accompagner les partenaires français, privés comme publics, en vue d'accroître leur compétitivité économique.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 32 691 020 32 691 020

Subventions pour charges de service public 32 691 020 32 691 020

Total 32 691 020 32 691 020

Subvention pour charges de service public

Le contrat d'objectifs et de performance 2016-2018 d'Atout France, signé en juin 2016, confirme le modèle économique

de l’agence, fondé sur un financement quasi-paritaire associant une subvention pour charges de service public

financée sur le budget de l'Etat et des recettes de partenariat provenant des prestations commercialisées par l’Agence.

La ible de 50 % de recettes partenariales dans le budget d'Atout France sera maintenue en 2018.

En PLF 2018, les crédits alloués au GIE Atout France au titre de la subvention pour charge de service public sont de

32,7 M€. Une attribution de produits relative à une partie des recettes visas additionnelles de l'année précédente

pourra venir abonder les ressources d'Atout France.

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PLF 2018 47

Diplomatie culturelle et d'influence

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 185

Atout France est présent à l’étranger avec 33 bureaux dans 30 pays. Pour les bureaux « indépendants », c’est à dire

non installés dans les ambassades et consulats, un travail d’étude spécifique est mené depuis 2015 afin d’étudier les

modalités de renforcement de la sécurité des structures et des personnes.

La présentation et le budget d’Atout France sont présentés en détail dans la partie «Opérateurs».

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48 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

OPÉRATEURS

Le volet « Opérateurs » des projets annuels de performance évolue au PLF 2018. Ainsi, les opérateurs ne seront plus détaillés dans les programmesnon chef de file et, pour les opérateurs soumis à la comptabilité budgétaire introduite par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à lagestion budgétaire et comptable publique, les « compte de résultat » et « tableau de financement abrégé » établis en comptabilité générale ne serontplus publiés.

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

LFI 2017 PLF 2018

Nature de la dépense Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Subvention pour charges de service public 461 708 461 708 464 037 464 037

Dotation en fonds propres

Transferts 67 996 67 996 71 335 71 335

Total 529 704 529 704 535 372 535 372

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS RÉMUNÉRÉS PAR LES OPÉRATEURS OU PAR CE PROGRAMME

Réalisation 2016 (1) LFI 2017 PLF 2018

Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

AEFE - Agence pour l'enseignement français à l'étranger

6 083 4 542 6 169 4 734 6 117 4 894

Atout-France 0 267 22 1 308 60 288 60

CAMPUS FRANCE - Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (EGIDE + Campus France)

214 8 229 25 219 25

Institut Français 0 137 1 140 2 141 2

Total ETPT 0 6 701 4 573 1 6 846 4 821 6 765 4 981

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

EMPLOIS DES OPÉRATEURS RÉMUNÉRÉS PAR D’AUTRES PROGRAMMES

Intitulé de l’opérateur Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(3)

PLF 2018

AEFE - Agence pour l'enseignement français à l'étranger 5 5 5

Atout-France 31

CAMPUS FRANCE - Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (EGIDE + Campus France)

1 1

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PLF 2018 49

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Intitulé de l’opérateur Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(3)

PLF 2018

Total ETPT (2) 37 6 5

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

(3) La LFI 2017 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2017 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2017.

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2017 6 846

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2017 0

Impact du schéma d'emplois 2018 0

Solde des transferts T2/T3 +1

Solde des transferts internes

Solde des mesures de périmètre

Corrections techniques

Abattements techniques -82

Emplois sous plafond PLF 2018 6 765

Rappel du schéma d’emplois 2018 en ETP

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50 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

AEFE - Agence pour l'enseignement français à l'étranger

Créée par la loi n° 90-588 du 6 juillet 1990, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) est unétablissement public national à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministre de l'Europe et des Affairesétrangères (MEAE).

L’Agence a pour objet :

• d’assurer les missions de service public relatives à l’éducation en faveur des enfants de nationalité françaiserésidant à l’étranger ;

• de contribuer au renforcement des relations de coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangersau bénéfice des élèves français et étrangers ;

• de contribuer au rayonnement de la langue et de la culture françaises, notamment par l’accueil d’élèvesétrangers ;

• d’aider les familles des élèves français ou étrangers à supporter les frais liés à l’enseignement élémentaire,secondaire ou supérieur de ceux-ci, tout en veillant à la stabilisation des frais de scolarité ;

• d’accorder des bourses aux enfants de nationalité française scolarisés dans les établissementsd’enseignement français à l’étranger dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de l’Éducationnationale, du ministre de l'Europe et des affaires étrangères.

L’AEFE est l’opérateur pivot dans le dispositif d’enseignement à programme français à l’étranger. A la rentrée 2017, cedispositif, présent dans 137 pays, compte 492 établissements scolaires français homologués. Sur ces 492établissements, l’AEFE gère directement 74 d’entre eux dits « établissements en gestion directe » (EGD) et a passédes conventions avec 156 autres établissements dits « conventionnés ». Les premiers sont des services déconcentrésde l’Agence, les seconds sont des entités juridiquement distinctes de l’Agence avec lesquelles celle-ci entretient desliens contractuels. Ces 230 établissements (en gestion directe et conventionnés) constituent le réseau proprement ditde l’AEFE. La Mission laïque française, principal partenaire associatif, gère 88 établissements homologués.

A la demande de l’État, l’AEFE a renforcé son rôle en matière d’animation du réseau homologué en signant desaccords de partenariat avec des établissements autofinancés qui ne sont pas en gestion directe ou sous convention,soit 265 établissements dits partenaires à la rentrée 2017.

Au total, les 492 établissements homologués par le ministère de l’Education nationale comptabilisent 342 000 élèvesscolarisés.

En 2017, l’AEFE rémunère 10 903 équivalents temps plein travaillés dans son réseau (dont 1,7% au siège, 10 %d’expatriés, 48,6 % de résidents et 39,7 % de recrutés locaux des établissements en gestion directe). L’Agenceorganise la formation continue de ces personnels.

L’AEFE affecte aux établissements des personnels enseignants et de direction et, selon les cas, peut attribuer auxétablissements des subventions de fonctionnement, d’équipement et d’investissement sur le modèle de ce que sontamenés à faire en France les collectivités territoriales ou les services du ministère de l’Education nationale, del’Enseignement supérieur et de la Recherche en fonction de la nature des établissements. Elle intervient auprès desétablissements homologués pour des actions de formation pédagogique, des inspections, la participation auxévénements fédérateurs du réseau, etc. Ces actions permettent le maintien d’un fonctionnement pédagogique reconnuconforme aux programmes et standards du ministère français de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur etde la Recherche par le processus de l’homologation. Des subventions sont par ailleurs accordées ponctuellement àcertains établissements homologués au titre du fonctionnement général, d’actions pédagogiques pilotes ou d’actionsde formation continue.

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PLF 2018 51

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Les familles françaises dont les enfants sont inscrits dans les établissements homologués peuvent bénéficier d’uneaide à la scolarité, grâce à une dotation du MEAE sur le programme 151. En 2016-2017 (rythme nord) et 2017 (rythmesud), 25 582 élèves français bénéficient d’une bourse scolaire.

Prenant en compte l’existence d’un vivier de près de 2 millions d’élèves qui poursuivent, partout dans le monde, leursétudes dans des sections bilingues francophones, le MEAE a créé en 2012 un label d’excellence, leLabelFrancEducation, dont la gestion administrative est effectuée par l’AEFE. Ce label distingue les établissementsétrangers qui satisfont aux critères d’un cahier des charges ambitieux concernant : le nombre d’heures en françaisdispensées, la composition de l’équipe enseignante, la qualité des équipements et l’existence d’un environnementfavorisant la francophonie.

En 2017, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a décidé, sur proposition de la commission interministérielleconsultative du LabelFrancEducation qui s’est tenue le 22 juin 2017, de délivrer le LabelFrancÉducation à 52 nouveauxétablissements. Le réseau LabelFrancÉducation comprend désormais 209 établissements dans 44 pays, avec uneprédominance d’établissements dans les pays du continent européen (98 établissements dans 20 pays). La prochainecampagne d’attribution aura lieu au printemps 2018.

Gouvernance et pilotage stratégique

Le développement, l’organisation et le mode de fonctionnement du réseau des établissements français à l’étrangersont une préoccupation constante du Gouvernement. Un plan d’action en faveur de l’enseignement français àl’étranger a été présenté au conseil des ministres, le 28 août 2013, par la ministre déléguée chargée des Français del’étranger.

Ce plan d’action propose de développer le réseau homologué d’une façon équilibrée et encadrée, dans le respect de lacontrainte budgétaire. Il prévoit de développer notre offre d’enseignement, notamment vers les zones de croissancedes communautés françaises expatriées et vers les territoires jugés prioritaires pour notre diplomatie, sans chargessupplémentaires pour le budget de l’Etat.

Dans le droit fil de ce plan d’action, une réunion interministérielle, présidée par le ministre de l'Europe et des Affairesétrangères, en présence de la ministre de l’Education nationale s’est tenue le 20 novembre 2014 sur le thème del’avenir de l’enseignement français à l’étranger. Le ministre a fixé une feuille de route avec 4 axes de travail :

1. Redéployer nos moyens vers les régions prioritaires de notre diplomatie et vers les zones de croissance descommunautés françaises (les pays émergents asiatiques, les pays du Golfe et les pays de l’espacefrancophone);

2. Explorer les nouvelles voies de développement de notre réseau ;

3. Structurer l’offre d’enseignement français complémentaire au réseau homologué ;

4. Renforcer les liens du MEAE avec les anciens élèves du réseau afin de développer l’attractivité de la France.

Le plan d’orientation stratégique 2014-2017 de l’AEFE, succédant au plan d’orientation stratégique 2010-2013, a étéadopté lors du conseil d’administration de l’Agence le 12 juin 2014. Résultat d’une large concertation menée auprès del’ensemble des acteurs et partenaires de l’enseignement français à l’étranger, le plan d’orientation stratégique est untexte de cadrage reprenant les principales priorités d’action de l’Agence .

A la suite de ce texte, un contrat d’objectifs et de moyens (COM) pour la période 2016–2018 a été signé le 29 juin 2016entre le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et l’AEFE. Il fixe les objectifs stratégiques de l'AEFE pour lapériode et les indicateurs de performance. Il doit être l’occasion d’une approche innovante en termes d’adaptation duréseau des établissements scolaires français à l’étranger à un environnement international en constante évolution.

Le directeur de l’AEFE dispose d’une lettre de mission signée du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ainsique d’une lettre d’objectifs, qui lui est remise chaque année par le directeur général de la mondialisation, de la culture,de l’enseignement et du développement international. Cette lettre définit les critères d’évaluation du directeur selonquatre axes : pédagogique, budgétaire, gouvernance et pilotage du réseau, plan d’orientation stratégique.

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52 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

L’AEFE assure le financement de sa programmation immobilière depuis 2005, à la fois sur ses fonds propres ou surceux des établissements en gestion directe, dans le cadre d’un schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI). Unnouveau SPSI pour la période 2016-2020 a été validé par le conseil d’administration le 27 juin 2016. Ce SPSI s’inscritdans la continuité du schéma précédent, notamment en raison de la poursuite de projets déjà entamés ou du reportd’autres opérations, et en constitue une actualisation. Il comprend de nouvelles priorités, dont l'amélioration de lasécurité des établissements. L’AEFE n’est plus autorisée à contracter des emprunts bancaires d’une durée supérieureà un an en vertu de l’article 12 de la loi n° 2010-1645 du 28 décembre 2010 de programmation des finances publiquespour les années 2011 à 2014. L'Agence peut recourir à des avances de l’Agence France Trésor sur le programme 823« Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics » de la mission « Avances à diversservices de l’État ou organismes gérant des services publics ».

L’AEFE est également engagée, depuis mars 2012, dans la mise en place d’un dispositif de contrôle internecomptable. Conformément au délai fixé par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012, l’Agence met en œuvre laréforme de la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) depuis le 1er janvier 2016.

Par ailleurs, afin d’accroître son autofinancement et de pérenniser le réseau suivant le principe de mutualisation,l’Agence est amenée à solliciter davantage la capacité contributive des établissements à travers la mise en place,depuis le 1er septembre 2009, d’une contribution de 6 % assise sur les droits de scolarité perçus par les établissementsen gestion directe et conventionnés.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2016 LFI 2017 PLF 2018

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

185 / Diplomatie culturelle et d'influence 390 883 390 883 399 662 399 662 402 256 402 256

Subvention pour charges de service public 387 334 387 334 396 113 396 113 398 707 398 707

Transferts 3 549 3 549 3 549 3 549 3 549 3 549

151 / Français à l'étranger et affaires consulaires 87 260 87 260 110 000 110 000 100 000 100 000

Transferts 87 260 87 260 110 000 110 000 100 000 100 000

Total 478 143 478 143 509 662 509 662 502 256 502 256

Le montant de la dotation du MEAE à l’Agence s’établit en 2018 :

• au titre de l’action 5 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « Diplomatieculturelle et d’influence » à 398,7 M€ (AE et CP), dont 14,7 M€ des crédits dédiés à la sécurité ;

• au titre de l’action 2 « Accès des élèves Français au réseau AEFE » du programme 151 « Français àl’étranger et affaires consulaires » à 110 M€ (AE et CP). Cette subvention finance l’aide à la scolarité desélèves français du réseau ;

• au titre des bourses Excellence Major : 3,5 M€ (AE et CP).

La différence entre le montant total des subventions de l’État en LFI 2017 (509,7 M€) et en BI 2017 de l'opérateur(388,7 M€), soit 121 M€ s'explique par :

• l'application de la réserve légale sur la subvention pour charges de service public (8,6 M€ sur la SCSP duP185, incluant les crédits dédiés à la sécurité et 8,8 M€ pour les transferts du P151), soit 17,4 M€ ;

• la subvention destinée au lycée franco-australien de Canberra (0,8 M€) ; la comptabilisation des crédits relatifsaux bourses d'aide à la scolarité et aux bourses excellence major au titre des « autres subventions » dans leBI 2017 voté par le conseil d'administration de l'AEFE (104,7 M€).

BUDGET INITIAL 2017 DE L’OPÉRATEUR

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PLF 2018 53

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel 779 710 779 710 Recettes globalisées :

– subvention pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

1 025 335

388 278 105 121

6 520 525 416

Fonctionnement 146 998 141 271

Intervention 110 000 110 000

Investissement 82 864 80 068

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

Total des dépenses 1 119 572 1 111 049 Total des recettes 1 025 335

Charges de pensions civiles globales 172 428 172 428

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 85 714

Ce budget initial adopté lors du conseil d’administration du 22 novembre 2016 s’inscrit dans le cadre de l’évolution del’architecture financière et comptable de l’Agence souhaitée par le ministère de l'action et des comptes publics. L’AEFEa présenté ainsi pour la première fois un budget initial hors doubles flux, c'est-à-dire neutralisant les massesbudgétaires auparavant retracées doublement par les services centraux et les EGD (tels les crédits dédiés à l’aide à lascolarité ou la participation à la rémunération des résidents). Le retraitement des doubles flux conduit à une diminutionoptique du budget de l'Agence de 153,9 M€, permettant de mieux refléter la réalité économique de l'opérateur. Lesmontants neutralisés étant équivalents en dépenses et en recettes, cette modification budgétaire et comptable est sansincidence sur l'équilibre global de l'Agence : les différents agrégats restent identiques avec et hors doubles flux (soldebudgétaire, fonds de roulement, trésorerie).

Équilibre financier (budget initial 2017) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 85 714 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

6 171 Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

9 756

Opérations au nom et pour le compte de tiers Opérations au nom et pour le compte de tiers

Autres décaissements non budgétaires 175 891 Autres encaissements non budgétaires 175 881

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

267 776 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

185 637

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

82 139

82 139

Total des besoins 267 776 Total des financements 267 776

DÉPENSES 2017 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

EGD et services centraux 779 710 779 710 146 998 141 271 110 000 110 000 82 864 80 068 1 119 572 1 111 049

Total 779 710 779 710 146 998 141 271 110 000 110 000 82 864 80 068 1 119 572 1 111 049

A titre transitoire pour l'année 2017, afin d'accompagner la mise en œuvre de la budgétisation et de l'exécution horsdoubles flux, le tableau par destination est présenté avec une destination unique (EGD et services centraux).

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54 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(2)

PLF 2018

Emplois rémunérés par l'opérateur : 10 625 10 903 11 011

– sous plafond 6 083 6 169 6 117

– hors plafond 4 542 4 734 4 894

dont contrats aidés

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 5 5 5

– rémunérés par l'État par ce programme

– rémunérés par l'État par d’autres programmes 5 5 5

– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Les 6 117 ETPT sous plafond se répartissent de la manière suivante :

• emplois au siège : 184 ETPT, soit 3 ETPT de plus qu’en LFI 2017, en raison d’un transfert d'emplois résidentsvers le siège ;

• postes d’expatriés : 1 063 ETPT, soit 30 ETPT de moins qu'en LFI 2017 ;

• postes de résidents : 4 870 ETPT, soit 25 ETPT de moins qu’en LFI 2017.

Atout-France

Atout France, agence nationale pour le développement touristique de la France, a été créé par la loi n° 2009-888 du 22juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques. Constitué sous forme de groupementd’intérêt économique, il est issu du regroupement d'ODIT France, groupement d'intérêt public spécialiste d'ingénierietouristique, et du GIE Maison de la France, agence de promotion de la France à l'étranger.

Au 31/12/2016, l’agence comptait 349 collaborateurs en France et à l’étranger et 33 bureaux dans 30 pays.

La France, bien que première destination mondiale pour les touristes internationaux, a vu ses parts de marché entermes de recettes reculer. Afin de conserver la première place dans ce secteur économique clé en termes d’emploi,d’investissements, de balance des paiements et de recettes fiscales, une stratégie « Destination France 2020 » a étéélaborée par Atout France avec les acteurs du tourisme français. Cette stratégie a été déclinée en France pour lastructuration de l’offre, et sur les différents pays d’intervention pour la promotion dès 2010, et a été adaptée auxévolutions des marchés.

En 2014-2015, les Assises du tourisme et le Conseil de promotion du tourisme sous l’égide du ministère de l’Europe etdes Affaires étrangères ont abouti à la définition d’une nouvelle stratégie avec un objectif : 100 millions de visiteursinternationaux annuels d’ici 2020. Cette stratégie a été renforcée par les mesures annoncées lors des deux« conférences annuelles du tourisme » (organisées aux automnes 2015 et 2016).

Suite à la dissolution du Conseil de promotion du tourisme, Atout France réunit régulièrement ses membres au sein desa commission stratégie. Présidée par le Président du Conseil d’administration de Atout France, celle-ci réunit 25acteurs du secteur (destinations, hôteliers, compagnies aériennes, grands magasins, CDC, écoles, etc.) maiségalement des représentants de l’Etat (ministère des Affaires étrangères, ministère de l’Économie). Sa mission est depermettre la bonne réalisation de la stratégie nationale afin d’atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement.

Pour l’ensemble de ses actions, Atout France associe les acteurs publics et privés du tourisme. A ce titre, l’agenceparticipe au pilotage d’une politique publique coordonnée et efficace au sein et au service des territoires. Elle exercedeux missions centrales principales :

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PLF 2018 55

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

• Par des opérations de conseil, d’ingénierie et d’assistance aux opérateurs, elle concourt au développement età la compétitivité des territoires et des produits touristiques de la destination France. Elle est notammentchargée de l’élaboration et de l’accompagnement d’une stratégie centrée sur le développement et la promotionde marques de « destinations » (contrats de destination et marques mondiales) ;

• En synergie avec cette mission, elle assure la promotion de la destination France et de ses marquesmondiales, soit de manière globale et générique, soit dans le cadre des opérations de partenariats pour desdestinations ou des produits spécifiques.

Le législateur l’a également chargée de missions connexes relevant de l’intérêt public : notamment le classement deshébergements touristiques mis en œuvre par des organismes de contrôle, dont elle assure la communication etl’animation.

Grâce à ses 33 bureaux répartis dans 30 pays et à une collaboration étroite avec les ambassades sur près de 70marchés, l’Agence dispose d’une connaissance pointue des clientèles touristiques internationales et des acteurs de ladistribution. Elle peut ainsi mener des actions de promotion pour ses partenaires, en adéquation avec les marchés(tout en s’inscrivant dans la stratégie de destination). Cette connaissance des marchés permet également d’apporterune dimension supplémentaire aux assistances à maîtrise d’ouvrage,

Gouvernance et pilotage stratégique

Le directeur général d'Atout France dispose d’une lettre d’objectifs pour l'année 2017, qui lui a été remise par sesministères de tutelles. Cette lettre définit les critères d’évaluation du directeur général.

Les missions et les objectifs d’Atout France ont d’abord été fixés par un premier contrat d’objectifs et de performances(COP) signée en 2010. Un nouveau contrat d’objectifs et de performance (COP) entre l’Etat et Atout France a été signéle 2 juin 2016 et définit le cadre dans lequel l’opérateur développe ses actions sur la période 2016-2018 pour la miseen œuvre de la politique du tourisme.

Le COP distingue quatre axes :

1. Assurer une gestion performante ;

2. Mieux définir et piloter les actions de promotion ;

3. Améliorer la structuration et la qualité de l'offre ;

4. Assurer la veille économique et l'observation.

Le GIE comprend une assemblée générale et un conseil d’administration. L’assemblée générale du GIE, placée sousla présidence du ministre chargé du tourisme, est composée de tous les membres du groupement. Le conseild’administration de l’agence comprend 30 membres, nommés pour 3 ans renouvelables : 7 représentants de l’État dontun commissaire du Gouvernement, 8 représentants de fédérations, syndicats, associations de tourisme, 4représentants des adhérents, élus par chacun des quatre collèges de l’Assemblée Générale et 12 personnalitésqualifiées, personnes physiques ou dirigeants de personnes morales, nommées par le ministre chargé du tourisme.

Le président du conseil d’administration du GIE est élu pour 3 ans, sur proposition du ministre chargé du tourismeparmi les personnalités qualifiées désignées par lui.

Atout France est pleinement inscrit dans la démarche de maîtrise des risques financiers et comptables, mise en placed’un dispositif de contrôle interne comptable (CIC) depuis 2013.

En matière immobilière, Atout France est en cours d’élaboration d’un schéma pluriannuel de stratégie immobilière(SPSI), qui sera prochainement adressé à la Direction de l’Immobilier de l’État.

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56 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2016 LFI 2017 PLF 2018

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

185 / Diplomatie culturelle et d'influence 41 044 41 044 33 082 33 082 32 691 32 691

Subvention pour charges de service public 31 529 31 529 33 082 33 082 32 691 32 691

Transferts 9 515 9 515

Total 41 044 41 044 33 082 33 082 32 691 32 691

En PLF 2018, le financement total du programme 185 pour Atout France s’élève à 32,7 M€.

A noter également que, conformément au décret n°2015-1819 du 30 décembre 2015 portant attribution de produits aubudget du ministère de l'Europe et desaffaires étrangères, le principe de l’attribution d’une part du produit des recettesadditionnelles des droits de visa (ADP) à Atout France a été actée en 2016. Ce principe est reconduit pour 2018, sanstoutefois qu’il ne soit possible, à ce stade, de déterminer le montant des crédits. En effet, les recettes additionnellesdes droits visa 2017 ne seront connues qu’en début d’année 2018.

La différence entre le montant total des subventions de l’État en LFI 2017 (33,1 M€) et en BI 2017 de l'opérateur(36,3 M€), soit 3,2 M€ s'explique par :

• l'application de la réserve légale sur la subvention pour charges de service public (-1,8 M€) ;

• le versement du reliquat du fonds d'urgence pour le tourisme (+5 M€), retranscrit dans les transferts del'opérateur.

BUDGET INITIAL 2017 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Produits Comptefinancier

2015

Budgetinitial2016

Personnel

dont charges de pensions civiles

22 658

45

23 555

0

Subventions de l’État :

– subvention pour charges de service public (SCSP)

– transferts

32 941

31 529

1 412

36 267

31 267

5 000

Fonctionnement autre que les charges de personnel

9 010 10 082 Fiscalité affectée

Autres subventions 496 139

Intervention 34 027 40 557 Autres produits 32 932 37 788

Total des charges 65 695 74 194 Total des produits 66 369 74 194

Résultat : bénéfice 674 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 66 369 74 194 Total : équilibre du CR 66 369 74 194

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PLF 2018 57

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier

2016

Budgetinitial2017

Ressources Comptefinancier

2016

Budgetinitial2017

Insuffisance d'autofinancement 0 0 Capacité d'autofinancement 1 349 531

Investissements Financement de l'actif par l'État (dotation en fonds propres)

Financement de l'actif par des tiers autres que l'État

Autres ressources (y compris Fiscalité affectée)

Remboursement des dettes financières Augmentation des dettes financières

Total des emplois 0 0 Total des ressources 1 349 531

Augmentation au fonds de roulement 1 349 531 Diminutiondu fonds de roulement

DÉPENSES 2017 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2017 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros)

Destination

Prévsion 2017

Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Action 1 : Promotion de la France et de ses savoir faire 23 555 9 551 40 557 0 73 663

Total 23 555 9 551 40 557 0 73 663

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(2)

PLF 2018

Emplois rémunérés par l'opérateur : 289 368 348

– sous plafond 267 308 288

– hors plafond 22 60 60

dont contrats aidés 1

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 48

– rémunérés par l'État par ce programme 0

– rémunérés par l'État par d’autres programmes 31

– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 17

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CAMPUS FRANCE - Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (EGIDE + Campus France)

L’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) Campus France a été institué par le décret n° 2011-2048 du 30 décembre 2011, en application de la loi n° 2010-873 du 27 juillet 2010. Il est placé sous la tutelle conjointedes ministères de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE) et de l’ enseignement supérieur, de la recherche et del’innovation (MESRI).

Il est issu de la fusion, en 2012, du groupement d’intérêt public (GIP) Campus France et de l’association Egide et arepris les activités internationales du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). La France s’estainsi dotée d’un opérateur unique chargé d’assurer la promotion des formations supérieures françaises à l’étranger,

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58 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

mais aussi de fournir des prestations aux bénéficiaires de programmes de mobilité internationale développés par laFrance, notamment les boursiers du gouvernement français, ou par les États partenaires.

Il exerce ses missions selon les orientations définies conjointement par ses ministères de tutelle. Il a pour missions lapromotion à l’international du système français d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, lavalorisation du réseau des anciens étudiants et chercheurs étrangers ayant poursuivi des études en France, l’accueildes étudiants et chercheurs étrangers et la gestion de programmes de mobilité internationale développés par laFrance, notamment les boursiers du gouvernement français (BGF), ou par les États partenaires.

Conformément à l’article 6 de la loi n° 2010-873 du 27 juillet 2010 relative à l'action extérieure de l’État, CampusFrance collabore étroitement avec le réseau diplomatique à l’étranger pour la réalisation de ses missions, notammentau travers des 252 Espaces Campus France appartenant au réseau culturel du MEAE dans 122 pays.

Gouvernance et pilotage stratégique

Outre un conseil d’administration qui comprend 29 membres, la gouvernance de l’opérateur Campus France comporteun conseil d’orientation qui comprend 19 membres, notamment des représentants des étudiants, de la Conférence deschefs d’établissements d’enseignement supérieur et des collectivités territoriales. Ses membres se réunissent chaqueannée en vue d’émettre des recommandations au conseil d’administration sur les questions relatives aux conditionsd'accueil et de séjour des étudiants et des chercheurs étrangers en France.

Les établissements d’enseignement supérieur français ont toute leur part dans ce nouvel opérateur. Le « forumCampus France », inscrit dans le décret constitutif de l’opérateur, a été lancé officiellement le 18 décembre 2012. Il estconstitué de sept commissions thématiques qui se réunissent régulièrement.

Une lettre de mission à l’attention de la directrice générale, co-rédigée par les ministres de tutelle, a été signée le 7septembre 2015. Elle est accompagnée, chaque année, d’une lettre d’objectifs dont la réalisation détermine la partvariable de la rémunération du directeur.

Le 1erjanvier 2013, l’EPIC est passé à la comptabilité publique après la nomination d’un agent comptable public.

L’accord d’entreprise a été signé par la direction et les délégations syndicales le 15 octobre 2013. Indispensable pourfinaliser la fusion de trois structures distinctes avec des personnels soumis à trois régimes différents, cet accord a étévalidé par le conseil d’administration le 3 octobre 2013.

Le projet de contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2018-2020 sera transmis avant la fin de l’année 2017 auxcommissions parlementaires compétentes pour avis. Le conseil d’administration sera par la suite chargé d’approuvé ceprojet.

En 2015, Campus France est entré dans une phase normalisée de son activité. La simplification du système debourses a été engagée et a permis la mise en place, à compter du 1er janvier 2016, d’une indemnité unique (700 €)pour les boursiers d’étude de plus de trois mois, versée à l’arrivée du boursier, en remplacement de six droitsantérieurs.

En PLF 2018, Campus France bénéficie des crédits suivants du programme 185 « Diplomatie culturelle etd’influence » :

- une subvention pour charges de service public (SCSP) de 3 847 241 € ;

- des transferts estimés à 67 786 352 € pour des bourses et échanges d’expertise.

En outre, au titre de l’action 02 « Coopération bilatérale » du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays endéveloppement », 8 196 571 € sont inscrits en faveur des bourses et échanges d’expertise.

Enfin, le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » du ministère de l'enseignementsupérieur, de la recherche et de l’innovation, contribue également au budget de l’opérateur pour un total de1 897 000 €.

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PLF 2018 59

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2016 LFI 2017 PLF 2018

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

185 / Diplomatie culturelle et d'influence 62 224 62 224 68 268 68 268 71 633 71 633

Subvention pour charges de service public 3 694 3 694 3 821 3 821 3 847 3 847

Dotation en fonds propres 0 0

Transferts 58 530 58 530 64 447 64 447 67 786 67 786

150 / Formations supérieures et recherche universitaire

2 240 2 240 1 909 1 909 1 897 1 897

Subvention pour charges de service public 1 767 1 767 1 811 1 811 1 811 1 811

Transferts 473 473 98 98 86 86

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

696 696

Transferts 696 696

209 / Solidarité à l'égard des pays en développement 12 327 12 327 8 197 8 197 8 197 8 197

Transferts 12 327 12 327 8 197 8 197 8 197 8 197

Total 77 487 77 487 78 374 78 374 81 727 81 727

Depuis la LFI 2016, les montants indiqués pour le P185 concernent uniquement les transferts destinés à CampusFrance et ne comptabilisent donc pas les bourses et échanges d’expertise mis en œuvre par d’autres canaux (boursesExcellence major gérées par l’AEFE, bourses mises en œuvre localement par les postes, etc.).

Il convient également de noter que la SCSP versée à Campus France est maintenue au niveau de la LFI 2017.

Les financements qui apparaissent en transferts (titre 6) dans les programmes 185 et 209 du tableau de financementde l’État sont comptabilisés en comptes de tiers (comptes de mandants publics) dans le bilan de l’opérateur. Parconséquent, ils ne sont pas présentés dans le compte de résultat de l’opérateur. Seuls les frais de gestion perçus parl’opérateur sont présentés en ressources propres dans les tableaux budgétaires agrégés et les dépenses d’exploitationcorrespondantes. Cela explique le différentiel entre le compte de résultat ci-dessous et le tableau ci-dessus retraçantles transferts entre l’État et l’EPIC Campus France.

BUDGET INITIAL 2017 DE L’OPÉRATEUR

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel 14 911 14 911 Recettes globalisées :

– subvention pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

23 694

5 446 6 989

0 50

11 209

Fonctionnement 9 619 9 793

Intervention

Investissement 1 915 1 886

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

1 487

615 872

0

Total des dépenses 26 445 26 590 Total des recettes 25 181

Charges de pensions civiles globales 0 0

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 1 409

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60 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

Les ressources propres correspondent en majorité à des frais de gestion prélevés par Campus France sur lesenveloppes de bourses gérées pour le compte du MEAE, et d’autres acteurs publics et privés, français ou étrangers.

Équilibre financier (budget initial 2017) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 1 409 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0 Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers 116 325 Opérations au nom et pour le compte de tiers 116 500

Autres décaissements non budgétaires 1 258 Autres encaissements non budgétaires 839

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

118 992 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

117 339

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0 0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

1 653

906 747

Total des besoins 118 992 Total des financements 118 992

Campus France assure la gestion des bourses du gouvernement français et des bourses d'autres mandats (boursesdes gouvernements étrangers, bourses d'entreprises) qui sont comptabilisées en compte de tiers (116 k€).

DÉPENSES 2017 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Accueil des étudiants et des chercheurs étrangers

933 933 1 737 1 871 282 282 2 952 3 086

Gestion des programmes de mobilité internationale

5 980 5 980 364 364 6 344 6 344

Relations extérieures et institutionnelles 1 038 1 038 1 657 1 657 2 695 2 695

Supports 5 285 5 285 3 184 3 224 1 633 1 604 10 102 10 113

Validation et promotion à l'étranger du système d'enseignement supérieur

1 675 1 675 2 677 2 677 4 352 4 352

Total 14 911 14 911 9 619 9 793 1 915 1 886 26 445 26 590

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(2)

PLF 2018

Emplois rémunérés par l'opérateur : 222 254 244

– sous plafond 214 229 219

– hors plafond 8 25 25

dont contrats aidés

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 1 1

– rémunérés par l'État par ce programme

– rémunérés par l'État par d’autres programmes 1 1

– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

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PLF 2018 61

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Institut Français

Créé par la loi du 27 juillet 2010 et constitué par le décret n° 2010-1695 du 30 décembre 2010, l’Institut français est unétablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) contribuant à l’action extérieure de la France. Il s’estsubstitué à l’association CulturesFrance au 1er janvier 2011.

Opérateur placé sous la tutelle conjointe du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE) et du ministère dela culture (MC) depuis la loi n°2016-925 du 7 juillet 2016, l’Institut français répond aux objectifs de la politiqueétrangère de la France, et exerce ses missions selon les orientations définies conjointement par le ministre des affairesétrangères et le ministre de la culture, le ministre chargé de l’éducation nationale étant associé à la politique depromotion du français. Chargé de porter une ambition renouvelée pour la diplomatie culturelle française, l’Institut français doit notammentrépondre à trois enjeux stratégiques, qui s’inscrivent dans le cadre des missions fixées par le décret :

- promouvoir une image innovante de la France en contribuant à une meilleure connaissance à l’internationalde la création artistique et intellectuelle, ainsi que des industries culturelles françaises ;

- contribuer à la promotion de la langue française, des savoirs et des idées;

- participer à la stratégie d’influence et d’attractivité de la France en attirant des talents et des projetsinnovants, en exportant ses produits culturels et son expertise, en assurant la présence française lorsd’événements de renommée internationale.

L’Institut français assure la promotion et l’accompagnement à l’étranger de la culture française, le développement deséchanges avec les cultures européennes, francophones et étrangères, le soutien à la création, au développement et àla diffusion des expressions artistiques du Sud, de même que la diffusion du patrimoine cinématographique etaudiovisuel français et le soutien à la circulation des écrits, des œuvres et des auteurs francophones. Son périmètred’action a, par ailleurs, été élargi à de nouvelles activités, notamment, la promotion et l’accompagnement à l’étrangerdes idées, des savoirs et de la culture scientifique français ainsi que de l’enseignement à l’étranger de la languefrançaise, l’information du réseau culturel français à l’étranger, des institutions et des professionnels étrangers surl’offre culturelle française, la formation professionnelle des personnels du réseau culturel français à l’étranger et àl’offre numérique.

L’Institut s’appuie sur le réseau culturel français à l’étranger, dans sa double composante de réseau public des institutsfrançais et de réseau associatif des alliances françaises. Les 94 établissements culturels à autonomie financière etleurs 132 antennes (aux compétences élargies, grâce à leur fusion avec les services culturels des ambassades)portent désormais presque tous le même nom – « Institut français + nom du pays » - de façon à offrir une marqueunique et à renforcer la lisibilité et la visibilité du dispositif engagé. Gouvernance et pilotage stratégique L’Institut français est, depuis la loi relative à la liberté de création, de l’architecture et du patrimoine (LCAP) du 6 juillet2016, placé sous double tutelle du MEAE et du MC. Par décret du 9 août 2017, M. Pierre Buhler a été nomméprésident du conseil d’administration de l’Institut Français, en remplacement de M. Bruno Foucher. Le pilotage stratégique de l’opérateur s’appuie sur plusieurs instruments dont le principal est le contrat d’objectifs et demoyens (COM) qui précise les orientations stratégiques et les objectifs opérationnels fixés par l’État à l’établissement,ainsi que les modalités de suivi et d’évaluation des actions menées. Le nouveau contrat d’objectifs et de moyens 2017-2019, adopté le 9 mai 2017, se structure autour de quatre objectifs :(i) développer l’influence et l’attractivité de la France par sa culture et sa langue ; (ii) animer le dialogue et favoriser leséchanges avec les cultures étrangères en France, en Europe et dans le monde ; (iii) renforcer la mission d’appui auréseau à l’étranger ; (iv) consolider les capacités de pilotage de l’Institut français. Afin de renforcer ce pilotage, une lettre de mission est adressée par le MEAE et le MC au président exécutif de l’EPIC.Elle est déclinée chaque année par une lettre d’objectifs et des indicateurs annuels de performance.

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62 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

En matière immobilière, l’Institut français a emménagé dans des nouveaux locaux à Paris fin 2011 pour une durée de 9ans (associée à une période ferme de 7 ans). La tranche ferme du bail actuel arrivant à échéance début 2018, unenouvelle stratégie immobilière est à l’étude. Dans son avis du 2 août 2017, la direction immobilière de l’État (DIE)recommande notamment à l’Institut Français de rechercher un autre site moins coûteux que le bail actuel. Enfin, l’Institut français est inscrit dans la démarche du contrôle interne comptable (CIC), ainsi que dans la réforme dela gestion budgétaire et comptable publique, dite GBCP, qui est entrée en application le1er janvier 2016. L’année 2017est une année de stabilisation de la réforme. L’Institut français est rattaché :- d’une part, à l’action 02 « Coopération culturelle et promotion du français » du programme 185 « Diplomatieculturelle et d’influence », pour laquelle la dotation inscrite en PLF 2018 au titre de la subvention pour charge deservice publique (SCSP) s’élève à 28 791 961 € (en AE et CP) ; Le financement total du programme 185 pour l'Institutfrançais est en augmentation de 100 k€ par rapport à la LFI 2017 en raison du transfert lié au financement d'uncommissaire pour les saisons croisées. - et, d’autre part, à l’action 06 « Action culturelle internationale » du programme 224 «Transmission des savoirs etdémocratisation de la culture ». L’Institut français participe à la réalisation de l’objectif 1 « Renforcer l’influence de la France en Europe et dans lemonde » et de l’objectif 2 « Améliorer le pilotage et l’efficience dans la gestion des crédits » du programme 185.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2016 LFI 2017 PLF 2018

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

185 / Diplomatie culturelle et d'influence 28 262 28 262 28 692 28 692 28 792 28 792

Subvention pour charges de service public 27 896 27 896 28 692 28 692 28 792 28 792

Transferts 366 366

175 / Patrimoines 150 150

Transferts 150 150

224 / Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

1 226 1 226 1 360 1 360 1 360 1 360

Subvention pour charges de service public 1 360 1 360

Transferts 1 226 1 226 1 360 1 360

334 / Livre et industries culturelles 652 652

Transferts 652 652

Total 30 290 30 290 30 052 30 052 30 152 30 152

En PLF 2018, le financement total du programme 185 pour l'Institut français s’élève à 28,8 M€ en augmentation de100 k€ par rapport à la LFI 2017 en raison du transfert lié au financement d'un commissaire pour les saisons croisées.

BUDGET INITIAL 2017 DE L’OPÉRATEUR

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PLF 2018 63

Diplomatie culturelle et d'influence

OPÉRATEURS Programme n° 185

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel 12 062 12 062 Recettes globalisées :

– subvention pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

27 097

27 077

20

Fonctionnement 19 103 21 333

Intervention 2 857

Investissement 1 160 1 160

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

6 564

2 255 84

4 225

Total des dépenses 32 325 37 412 Total des recettes 33 661

Charges de pensions civiles globales 302 302

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 3 751

Un changement de périmètre de l’enveloppe « fonctionnement » a été opéré en 2017. L’enveloppe « fonctionnement »comprend à présent les montants dédiés aux appels à projet de l’IF (auparavant dans l’enveloppe « intervention »), lesdépenses liées aux activités artistiques (prestations de service) et les charges de structure.

Équilibre financier (budget initial 2017) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 3 751 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

Opérations au nom et pour le compte de tiers Opérations au nom et pour le compte de tiers

Autres décaissements non budgétaires Autres encaissements non budgétaires

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

3 751 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

0

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

3 751

471 3 280

Total des besoins 3 751 Total des financements 3 751

DÉPENSES 2017 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Accompagnement, conseil et expertise 1 127 1 073 1 127 1 073

Promotion, Diffusion, Coopération 706 706 16 096 16 096 2 857 720 720 17 522 20 379

Structure 11 356 11 356 1 880 4 164 440 440 13 676 15 960

Total 12 062 12 062 19 103 21 333 2 857 1 160 1 160 32 325 37 412

Page 64: PLF 2018 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA … · ... les politiques sectorielles doivent soutenir la mise ... et de modernisation de la gestion de ... un intérêt des systèmes

64 PLF 2018

Diplomatie culturelle et d'influence

Programme n° 185 OPÉRATEURS

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(2)

PLF 2018

Emplois rémunérés par l'opérateur : 138 142 143

– sous plafond 137 140 141

– hors plafond 1 2 2

dont contrats aidés

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Le plafond d'emploi dans le cadre du PLF 2018 est en augmentation d'1 ETPT par rapport à la LFI 2017, suite autransfert opéré depuis le ministère de la culture pour le recrutement d'un commissaire dans le cadre des saisonscroisées.