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Fonds dinvesssement étudiant de Polytechnique Montréal Note Sectorielle Semaine du 19 août2013

PolyFinances-Note Sectorielle-Semaine du 19 août

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Note sectorielle du comité de PolyFinances de la semaine du 19 août 2013

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Fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal

Note Sectorielle

Semaine du 19 août2013

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Cette note sectorielle a été réalisée par l’ensemble des étudiants de

PolyFinances, le fonds d’investissement étudiant de Polytechnique Montréal.

Elle a pour but de vous présenter l’actualité économique, industrielle et de la

recherche dans les secteurs associés aux génies enseignés à Polytechnique

Montréal.

Nous invitons le lecteur qui souhaiterait plus d’information sur un sujet précis à

regarder la webographie présente à la fin de chaque article.

Bonne lecture.

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Som

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Aérospatial et Défense 4

Biotechnologies et Pharmaceutiques 6

Energie et Environnement 8

Manufacturier et Services 10

Matériaux et Construction 12

Minier 14

Pétrole et Ressources Naturelles 16

Technologies de l’Information 18

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Fusion refusée entre American Airlines et US Airways : entre droits du consommateur et

dynamisme de l’économie.

Le département de de la Justice américain a porté plainte mardi afin de bloquer la fusion entre

les compagnies American Airlines (AA) et US Airways (US), pour entrave à la concurrence. Il

estime que ce rapprochement, qui créerait le premier transporteur aérien américain, serait fait

au détriment des consommateurs.

Suite à cette décision des autorités, le titre de US a chuté de plus de 10%. Ceux de ses

principaux concurrents, United Continental et Delta Air Lines, ont perdu au même moment 7 et

9%.

Pourtant, l’annonce en février de la fusion des deux entreprises semblait être un

développement logique dans un secteur en difficulté. En effet, l’activité des compagnies

aériennes produit de faibles marges, qui sont extrêmement sensibles à la santé de l’économie.

Les baisses de marché provoquent régulièrement des pertes massives, et les banqueroutes ne

sont pas rares. Pour protéger les compagnies, il existe aux États-Unis un régime des faillites des

entreprises, le « chapter 11 », qui permet leur réorganisation et le report des dettes. La plupart

des compagnies aériennes ont déjà eu recours à cette loi pour se restructurer à l’abri des

créanciers. AA, réputée comme « la pire compagnie aérienne américaine », est actuellement

sous couvert du Chapitre 11.

Pour contrer cette tendance et rendre les compagnies plus rentables, la fusion peut être une

solution intéressante. Ainsi depuis quelques années, de grandes vagues de concentration

touchent les compagnies aériennes américaines : en 2008 Delta rachetait Northwest, en 2010

United et Continental fusionnaient, en 2011 Southwest reprenait AirTran.

Toutes ces fusions ont été acceptées par les autorités antitrust, afin de stabiliser l’économie

dans une industrie réputée pour ses faillites régulières. Le nombre de protagonistes dans le

marché a donc récemment chuté, limitant la concurrence sur le marché américain. Les

conséquences sur le consommateur ont forcément été défavorables, bien qu’irrégulières. Un

exemple flagrant est la liaison Chicago-Houston (hubs et sièges de United et Continental) qui a

vu le prix de ses billets augmenter de plus de 50% depuis la fusion des compagnies il y a 3 ans.

Si la fusion entre AA et US avait lieu, 80% du trafic aérien américain serait aux mains de 4

compagnies : Delta Air Lines, United Airlines, Southwest Airlines et le mariage entre AA et US. Il

y aurait une trop grande part de marché à trop peu de concurrents, cette dernière demande

de fusion est la goutte qui a fait déborder le vase pour la division antitrust américaine.

Pourtant au début du mois, les autorités européennes avaient donné leur feu vert, contre la

cession de créneaux de vol sur la liaison Londres-Philadelphie. Comme la fusion créerait un

marché quasi-monopolistique dans certaines zones des États-Unis, en particulier sur l’aéroport

Ronald Reagan de Washington, il est possible d’après quelques analystes qu’un certain nombre

de nouvelles concessions de la part des deux compagnies aériennes permette de contrer le

processus de blocage. Les autorités antitrust, ou comment veiller à la fois aux droits des

consommateurs et à la santé des entreprises…

Résumé par Caroline DIETRICH

Aérospatial et Défense

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«Washington veut bloquer la fusion American-US Airways», dans LesEchos.fr. Publié le

14/08/2013. Tiré de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202948446535-washington-

veut-bloquer-la-fusion-american-us-airways-595207.php

«Fusion American Airlines-US Airways : faut-il soutenir le marché ou l'entreprise ?», dans Le-

Monde.fr. Publié le 14/08/2013. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/14/fusion-american-airlines-us-airways-faut-il-

soutenir-le-marche-ou-l-entreprise_3461486_3234.html

«Keeping Air Travel Competitive», dans TheNewYorkTimes. Publié le 13/08/2013. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2013/08/14/opinion/keeping-air-travel-competitive.html?

nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20130814&_r=0

«U.S. Moves to Block US Airways-American Airlines Merger», dans The Wall Street Journal. Publié

le 13/08/2013. Tiré de :

http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324769704579010612415800106.html?

mod=WSJ_WSJ_US_News_5#project%3DAMRMerge021213%26articleTabs%3Darticle

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Envolé de la valeur boursière pour Air Canada

Malgré le fait que les sièges des vols d’Air Canada étaient moins occupés en juillet, cette

dernière compagnie de transport aérien a obtenu les meilleurs revenus de son histoire pour un

deuxième trimestre. En effet, Air Canada a annoncé avoir fait une amélioration de 122 millions

de dollars CAN toujours par rapport au deuxième trimestre de 2012. Cette amélioration

s’explique par le fait qu’Air Canada a marqué un bénéfice net de 115 millions de dollars

canadiens, soit 41 cents par action, au lieu d’une perte nette de 7 millions de dollars. De plus,

ce gain a bien entendu affecté le marché boursier, car, contrairement à l’habitude, la quantité

d’action échangée cette semaine a considérablement augmenté, soit un peu plus de dix

millions. Bref, cela a permis au titre de cette société aérienne d’augmenter de 25% ce mercredi

à la Bourse de Toronto par rapport à son précédent cours de clôture. Le titre valait donc 2.65 $

ce qui représente une hausse de 53 cents.

Ces derniers résultats prouvent assez bien que les dernières stratégies, entreprises par Calin

Rovinescu, président et chef de la direction, ont bien été implantées. Effectivement,

l’augmentation des revenus et une meilleure rentabilité des produits d’Air Canada ont été

réalisé au moment où la pression exercée par la concurrence se fait de plus en plus présente

ainsi qu’au moment où WestJet, société rivale, subit un accroissement de sa capacité de

production. De plus, les dépenses d’Air Canada ont diminué de 1% par rapport au deuxième

trimestre de 2012, représentant une valeur de 42 millions de dollars. Cela est majoritairement

dû à la baisse des charges relatives au carburant et à une meilleure évaluation de la

dépréciation de l’usine due à l’usure des équipements de production. Ces améliorations ont

aussi permis de compenser plus que nécessaire l'augmentation des dépenses liées aux salaires

et charges sociales.

Enfin, le dernier projet d’Air Canada, Rouge, une filiale de vols d’agrément, semble être en

mesure de garder sa maison mère dans le vert. En effet, depuis le début de ses activités le 1er

juillet, Rouge permet à plusieurs clients d’aller dans des destinations vacances avec des avions

plus performants sans pour autant augmenter le nombre de sièges. M. Rovinescu projette

même déjà d'ajouter dix avions à sa flotte pour un total de quatorze appareils d'ici la fin de

2014.

Résumé par David ST-JACQUES

Aérospatial et Défense

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«Les actions d’Air Canada s’envolent», dans La Presse. Publié le 07/08/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201308/07/01-4677743-les-actions-dair-canada-

senvolent.php

«Air Canada s’envole en Bourse», dans La Presse. Publié le 08/08/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/bourse/201308/08/01-4678179-air-canada-senvole-en-bourse.php

«Les sièges moins occupés sur Air Canada et WestJet en juillet», dans La Presse. Publié le

06/08/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201308/06/01-4677569-les-sieges-moins-occupes

-sur-air-canada-et-westjet-en-juillet.php

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Valeant classé parmi les compagnies les plus innovatrices selon Forbes

Il y a de ça quelques semaines, ma collègue Julie Charron-Latour décrivait l’acquisition de

Bausch & Lomb par Valeant. Cette semaine, Forbes positionne la compagnie pharmaceutique

québécoise au 62e rang dans son fameux classement des compagnies les plus innovatrices au

monde.

La performance de Valeant peut s’expliquer par le modèle d’affaire particulier adopté par son

CÉO, J. Michael Pearson. En effet, la compagnie pharmaceutique, qui est aussi la plus grosse

dans ce domaine au Canada, ne vise pas nécessairement à découvrir le prochain remède

révolutionnaire, mais plutôt à effectuer des acquisitions et des ventes d’actifs avantageuses.

Pearson, alors qu’il procédait à l’achat de Bausch & Lomb au mois de mai dernier, a affirmé :

« We’ve always stated that we’ll never fall in love with any of our assets, and if any of our

assets are worth more to someone else, we will divest them ». Essentiellement, la tactique

consiste à acheter une compagnie, préférablement à rabais (Bausch & Lomb était endettée de

4.2 milliards lors de l’acquisition par Valeant) et de la remanier afin de diminuer les coûts. Ainsi,

les employés de Bausch & Lomb apprenaient le mois dernier que Valeant désirait mettre à la

porte 10 à 15% des employés de leur nouvelle acquisition, en plus d’augmenter

considérablement les ventes.

Mis à part Valeant, 3 autres compagnies pharmaceutiques ont aussi fait le classement de

Forbes : Perrigo (22e), Novo Nordisk (70e) et Mylan (90e). On note qu’on ne trouve aucun géant

de l’industrie parmi cette liste.

Résumé par François MARCOUX

«The World’s Most Innovative Companies», dans Forbes. Publié le 13/08/2013. Tiré de :

http://www.forbes.com/innovative-companies/list/

#page:1_sort:0_direction:asc_search:_filter:All%20regions_filter:All%20industries

«Which are pharma’s top 4 innovators? Hint : It’s not the big guys», dans FiercePharma. Publié

le 15/08/2013. Tiré de :

http://www.fiercepharma.com/story/which-are-pharmas-top-4-innovators-hint-its-not-big-

guys/2013-08-15

«Valeant Agrees to Buy Bausch & Lomb in $8.7 Billion Deal», dans Bloomberg. Publié le

28/05/2013. Tiré de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-05-27/valeant-agrees-to-buy-bausch-lomb-for-4-5-

billion-cash.html

Biotechnologies et Pharmaceutiques

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L’année s’annonce prometteuse pour Hydro-Québec

Les deux premiers trimestres ont été très fructueux pour Hydro-Québec. En effet, la société

d’État a généré en ce deuxième trimestre des profits nets s’élevant à 1824 M$ et des revenus

totalisant 6835 M$. Par rapport à l’année précédente, c’est donc avec une hausse de 5.9% de

ses profits nets et de 7.0% de ses revenus, soit respectivement 102 M$ et 464 M$ de plus, que

Hydro-Québec entamera la seconde moitié de son année.

Il est à noter qu’au cours du premier trimestre, les profits ont augmenté de 5.9% par rapport à

ceux de 2012. Ainsi, c’est le deuxième trimestre qui a été particulièrement fructueux en voyant

les profits de l’une de nos fiertés nationales augmenter de 20.2%. Cette augmentation

s’explique par trois principaux facteurs : nous avons connu des températures plus froides cette

année, stimulant ainsi la demande en électricité des ménages québécois, expliquant ainsi

l’augmentation des revenus au cours du premier trimestre. Deuxièmement, il y a eu une

augmentation des exportations nettes d’électricité. Ainsi, en plus de voir les achats d’électricité

à Rio Tinto Alcan diminuer de 61 M$, les ventes sur le marché hors-Québec, elles, ont

augmenté de 282 M$, générant ainsi des revenus de 856 M$ au deuxième trimestre.

Résumé par Ivan BELTRAN

«Le résultat net d’Hydro-Québec progresse de 78M$» dans Les Affaires.com. Publié le

16/08/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/energie/le-resultat-net-d-hydro-quebec-

progresse-de-78-m/560603#.Ug50jmRYRS8

«Des profits en hausse de 5,9% chez Hydro-Québec», dans La Presse. Publié le 16/08/2013. Tiré

de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201308/16/01-4680527-des-profits

-en-hausse-de-59-chez-hydro-quebec.php

«Hydro-Québec augmente ses profits à 464 millions $ », dans Canoe.ca. Publié le 16/08/2013.

Tiré de :

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2013/08/20130816-113632.html

Énergie et Environnement

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nt Les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie verront-ils le jour au Mexique?

Lundi 12 août 2013, le président Mexicain Enrique Peña Nieto proposait une réforme

révolutionnaire dans le secteur de l’énergie. Depuis 20 ans, ou depuis la signature de l’Accord de

Libre-Échange Nord-Américain (ALÉNA) pour être plus précis, aucun plan et aucune réforme de

cette amplitude ne furent proposés par les divers gouvernements mexicains.

Un peu d’histoire avant d’embarquer dans le vif du sujet. En 1938, le Général Lazaro Cardenas, à la

présidence à ce moment là, nationalisait les entreprises mexicaines exploitant les ressources

d’énergie, dont l’huile et le gaz naturel. Il est toutefois à noter que la réforme du Général

Cardenas, bien qu’étant nationaliste, autorisait certains contrats impliquant la participation

d’entreprises privées. Cette opportunité fut cependant retirée aux secteurs du privé vingt ans plus

tard, en 1958. Ainsi, depuis 75 ans, la politique énergétique mexicaine était pour la souveraineté

complète des diverses ressources en énergie. Cette politique garantissait ainsi la propriété et la

régulation des hydrocarbures par l’État. La nationalisation des hydrocarbures fut si bien reçue par

le peuple qu’elle devint une fierté nationale que l’on fête tous les 18 mars, malgré qu’elle aveugla

les Mexicains face à l’évolution de l’industrie de l’huile.

L’isolation des mexicains en ce qui concerne les hydrocarbures se fait ressentir depuis quelques

années déjà. En effet, selon l’OECD (Organization for Economic Cooperation and Development) la

croissance économique n’a augmenté en moyenne que de 2.2% depuis 2001. De plus, la demande

énergétique du pays augmente beaucoup plus rapidement que sa capacité de production. En fait,

le Mexique importe actuellement près de la moitié de son essence des États-Unis et, bien qu’il

possède la plus grande réserve de gaz de schiste au monde, il importe le tiers de son gaz naturel.

Ainsi, avec une demande toujours croissante et les différents facteurs énumérés, le Mexique

pourrait devenir un importateur d’énergie d’ici 2020. Par conséquent, le président actuel du pays

désire apporter des réformes dans les secteurs qui briment l’expansion économique nationale.

Dans cet ordre d’idée, M. Peña Nieto propose d’autoriser à nouveau les compagnies privées à

négocier des contrats avec le gouvernement pour exploiter l’huile et le gaz. De cette manière, la

réserve restera la propriété de l’État et les investisseurs recevront une part prédéterminée des

profits générés.

Bien que le président soit en mesure de faire passer cette proposition, il désire toutefois connaître

l’avis de la population. Les mexicains étant de nature averses aux conflits, il se doit donc d’être

convaincant pour le mieux-être de son peuple. L’adoption de cette proposition entrainerait

probablement une convergence d’entreprises privées. À surveiller…

Résumé par Ivan BELTRAN

«In Move for Economy, Mexican President Seeks Foreign Investment in Energy», dans The New

York Times. Publié le 12/08/2013. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2013/08/13/world/americas/mexican-president-invites-foreign-

investment-in-energy.html?_r=0

«75 Years Later, Is Mexico Ready for Energy Reform?», dans [Titre du journal ou du site web].

Publié le [jour/mois/2013]. Tiré de :http://www.bloomberg.com/news/2013-08-15/75-years-later-

is-mexico-ready-for-energy-reform-.html

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Metro riposte à Loblaws

Suite à l’achat des pharmacies Shoppers Drug Mart par le géant Loblaws, plusieurs analystes

ont affirmé que Métro devait faire une acquisition pour être en mesure de demeurer

compétitif. De plus, Sobeys sous le nom de IGA a aussi fait son entrée sur le marché de la santé

en faisant l’acquisition de la bannière Safeway Canada. Cette semaine, Métro a donc conclu

une entente avec Target afin d’ouvrir des pharmacies de la bannière Brunet au sein des

magasins du géant américain. La compagnie souhaite renforcer sa présence dans le domaine

pharmaceutique, qui représente une extension naturelle du marché de l’alimentation. Dès le

printemps 2014, 18 pharmacies Brunet ouvriront leurs portes au sein des 25 nouveaux

magasins du détaillant Target. En sursis, l’entreprise montréalaise souhaite entamer une

réorganisation importante de ses succursales en Ontario. La direction souhaite convertir

plusieurs succursales en enseignes Food Basics et plusieurs fermetures d’épiceries sont à

prévoir. Au niveau des résultats financiers, malgré une hausse des bénéfices de 3.7%, les

ventes de l’épicier ont diminué de 0.7% par rapport à l’an dernier ainsi que l’action en bourse

qui a chuté de 3.7%. Or malgré l’arrivée des supercentres au Québec qui pourrait poser pour

une menace importante pour Métro, les ventes de Walmart au Canada ont diminué de 0.7% au

courant du dernier trimestre.

Résumé par Marie-Pier DUFORT

«L’action de Métro chute de 3.7 %%», dans La Presse Affaires. Publié le 14/8/2013.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201308/14/01-4679674-laction-de-

metro-chute-de-37.php

«Walmart Canada attire moins de clients» dans La Presse Affaires. Publié le 15/8/2013.

Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201308/15/01-4680179-walmart-

canada-attire-moins-de-clients-.php

«Metro exploitera les pharmacies Brunet dans les Target

», dans Les Affaires. Publié le 14/8/2013. Tiré de :

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-de-consommation/

metro-exploitera-les-pharmacies-brunet-dans-les-target/560487#.Ug59rGTwLAU

Manufacturier et services

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Dessau et Verreault perdent plus de 100 contrats !

Ce mercredi 14 août 2013, La Presse rapporte dans son édition quotidienne que la firme

d’ingénierie Dessau et l’entreprise de construction qu’elle contrôle, Verreault, devront se

retirer de 2 projets de grande envergure totalisant plus de 225 millions de dollars, suite à leur

inscription sur la liste noire des contrats publics et pour couronner le tout, les 2 entreprises ne

termineront pas plus d’une centaine de contrats en cours de réalisation en raison des décisions

du Secrétariat du Conseil du Trésor la semaine passée.

Par ces décisions, les entreprises ont perdu le privilège de conduire la construction de

l’établissement de détention prévu à Sorel-Tracy, un contrat de plus de 166 millions. Encore,

Verreault, entreprise contrôlée par Dessau, a également été écartée du projet de construction

du nouveau pavillon du Musée des beaux-arts de Québec et perdrait plus de 59 millions à cet

effet.

En plus de ces projets majeurs, plusieurs de leurs contrats ont été annulés et la valeur de ceux-

ci est estimée à 30 millions. Il faut préciser que les entreprises n’en perdront pas autant

puisqu’il s’agit de projets réalisés en grande partie. Il s’agit de « plus d’une centaine » de

contrats en surveillance de chantier, diverses études, etc.

Dans la foulée de la commission Charbonneau, rappelons que la firme de génie avait été saisie

et s’était faite interdire de contrats dans la ville de Montréal. L’enquête a révélé son rôle dans

la modification illégale de certains contrats municipaux à Montréal, Laval et autres villes durant

ces 15 dernières années.

Par la nouvelle loi sur l’intégrité des marchés publics adoptée en décembre 2012, l’Autorité des

Marchés Financiers (AMF) tient le « Registre des entreprises autorisées ». Depuis 2013, une

entreprise qui souhaite un contrat de plus de 40 millions doit d’abord se faire inscrire au

registre en obtenant une accréditation de « bonne conduite » de l’AMF. En juin dernier, Dessau

et Verreault se sont vus refuser leur demande d’accréditation auprès de l’AMF, ce qui a

entrainé leur inscription à la liste noire comprenant toutes les entreprises non autorisées à

obtenir tout contrat au Québec. Ils pourront toutefois faire une autre demande d’ici quelques

mois.

Outre les quelques centaines de millions de dollars perdus suite à leur disqualification

concernant certains projets dans la région de Québec, les firmes peuvent toutefois se rassurer

concernant les contrats en cours de réalisation puisque M. Bédard, ministre de l’administration

gouvernementale et président du Conseil du Trésor, a indiqué que la plupart de ces contrats

seront maintenus, mais sous la surveillance d’une firme externe qui sera choisie par le

gouvernement pour « s’assurer que tout se déroule correctement » aux frais de Dessau et

Verreault.

Québec est plus que jamais sur une dynamique de restructuration dans le domaine de la

construction. Sa volonté est de modifier les « façons de faire » afin de « mettre un terme aux

pratiques illégales » et écarter les tricheurs.

Résumé par Yahya DIALLO

Matériaux et Construction

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« Une centaine de contrats publics retirés à Dessau et Verreault », dans La Presse. Publié le 14/08/2013. Tiré de : http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201308/13/01-4679631-une-centaine-de-contrats-publics-retires-a-dessau-et-verreault.php « Dessau et Verreault perdent une centaine de contrats », dans 98,5 FM. Publié le 14/08/2013. Tiré de : http://www.985fm.ca/national/nouvelles/dessau-et-verreault-perdent-des-centaines-de-contr-259047.html « Montréal : 26 sociétés exclues des contrats publics », dans Vigile. Publié le 26/07/2013. Tiré de : http://www.vigile.net/Montreal-26-societes-exclues-des

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Métal rouge : indicateurs changeant et direction incertaine

Mardi dernier, le cuivre touchait son niveau le plus haut en neuf semaines, allant jusqu’à

s'échanger à 7.354 $US la tonne au London Metal Exchange. La récupération continue aux États

-Unis et la résurgence économique qui semble poindre en Europe, entre autres, sont derrière

cette remonté du prix du métal.

Malgré la force actuelle du dollar, les perspectives d'une augmentation de la demande en

Chine ont alors fait bondir les achats. On attend en effet une augmentation des importations de

cuivre dans ce pays à cause des difficultés qu'ils y ont à retirer l'acide sulfurique lors du

processus de fonderie. Les indicateurs économiques actuellement positifs et les perspectives

concernant les activités manufacturières de la seconde économie mondiale donnent également

à penser que la demande sera bientôt à la hausse pour le métal rouge.

Malgré cela, le prix du cuivre est finalement redescendu jeudi à 7.261 $US, après qu'il

apparaisse que la production serait plus élevée que prévue. Glencore-Xstrata, entre autres, a

reporté une production de cuivre 20% supérieure à ce qui avait été prévu pour les 6 premiers

mois de cette année. C'est également jeudi que l'on apprenait la reprise des activités dans trois

mines chiliennes détenues par BHP Billiton.

Quelques 4800 travailleurs de la plus grande minière du monde ont en effet déclenché une

grève de 24 heures mercredi matin, menaçant plus de 20% de la production chilienne de

cuivre, pays qui produit un tiers de la demande mondiale. En juin, un total de 734 000 tonnes

de cuivre fin est sorti de ces trois mines et plus de 2.7 millions de tonnes du sous-sol chilien.

Les raisons invoquées derrière cette grève sont la paie, de meilleures conditions de travail,

mais surtout que les dirigeants de BHP ont refusé d´accorder aux mineurs leur bonus annuel

“fiscal year” qui leur avait été remis “de façon discrète et volontaire”, selon les termes des

dirigeants de BHP, au cours des six dernières années. Les travailleurs sont finalement retournés

au travail le jeudi 15, tout en annonçant qu'ils pourraient prendre de nouvelles mesures s'ils ne

reçoivent pas de réponse à leurs demandes de la part de l'entreprise.

D'autre part, les incertitudes à propos de quand les États-Unis commenceront à ralentir leur

programme de stimulation économique inquiètent, ce qui nuit aussi au prix du cuivre et

explique la baisse observée dans les derniers jours de la semaine.

Résumé par Camille MATTE

“Huelgas en mineras de BHP afecta a más del 20% de la producción de cobre del país”, dans La

Tercera. Publié le 15/08/2013. Tiré de : http://www.latercera.com/noticia/

negocios/2013/08/655-537902-9-huelga-en-mineras-de-bhp-afecta-a-mas-del-20-de-la-

produccion-de-cobre-del-pais.shtml

“Cobre toca máximo de nueve semanas”, dans El Economista. Publié le 13/08/2013. Tiré de :

http://eleconomista.com.mx/mercados-estadisticas/2013/08/13/cobre-toca-maximo-mas-

nueve-semanas

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L’ambiance n’est pas à la fête au congrès minier mondial de Montréal

Du 12 au 14 août s’est tenu au palais des congrès de Montréal le Congrès minier mondial. Pour

l’occasion, 1200 experts du secteur minier provenant d’une soixantaine de pays ont fait le dé-

placement à Montréal. Cette année, le congrès a été placé sous le thème du développement

durable. De nombreux autres sujets ont également été abordés, notamment l’impact des ex-

ploitations pour les communautés, l’éthique et la place des femmes dans le secteur.

Durant le congrès, les experts du secteur ont pu faire part de leurs préoccupations concernant

le secteur minier. En tête des préoccupations, les experts soulignent la baisse des prix des res-

sources naturelles (voir l’article précédent pour l’exemple du cuivre). Comme expliqué dans la

note sectorielle précédente (semaine du 12/08/2013), de nombreuses compagnies ont dû liqui-

der certains de leurs actifs pour faire face à la baisse des prix. Selon une étude publiée par le

Mouvement Desjardins, depuis le début de l’année, les principaux métaux affichent un recul de

plus de 10%. Cela atteint même 20% pour l’or. La hausse de production des métaux addition-

née à une croissance incertaine en Chine pèse sur les prix. Selon une interview de Jean Vavrek,

directeur exécutif de l’Institut canadien des mines, publiée dans Lapresse, «On s'attend à ce

qu'il y ait deux années difficiles devant nous. Les plus pessimistes parlent de trois, voire quatre

années plus difficiles à venir.»

Résumé par Guillaume VERGNE

«Les minières en congrès à Montréal», dans Radio Canada. Publié le 12/08/2013. Tiré de :

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/08/12/002-mines-congres-

montreal.shtml

«Un congrès minier sous le signe de l'incertitude», dans Lapresse. Publié le 13/08/2013. Tiré de :

http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201308/13/01-4679368-un-congres

-minier-sous-le-signe-de-lincertitude.php

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Le Mexique en quête d’investissements extérieurs pour son industrie pétrolière

Enrique Peña Nieto, le président du Mexique a annoncé lundi son intention de réformer la

constitution mexicaine afin d’autoriser l’ouverture de l’industrie énergétique aux investisseurs

étrangers.

Depuis 1938, la société Pemex était la seule à pouvoir exploiter les réserves pétrolières

présentes sur le sol et dans les mers du Mexique. Ceci risque de changer suite à l’annonce faite

par le président mexicain ce lundi. En effet, la réforme qu’il propose permettrait aux

compagnies pétrolières de s’associer à Pemex sur certains projets d’exploration et de

production de brut et de récupérer ainsi une partie des bénéfices engrangés. Toutefois, le

pétrole reste la propriété de l’état mexicain.

Depuis 2004 et le pic de la production pétrolière du Mexique, la quantité de brut extraite

chaque jour n’a fait que diminuer. Le principal gisement du pays, situé à Cantarell, est en train

de s’épuiser alors que les dernières opérations d’exploration se sont montrées infructueuses.

Pendant que la production ne cesse de baisser, la consommation énergétique du pays est en

hausse constante et nécessite de plus en plus d’importations. Il est donc nécessaire

d’augmenter cette production pour pouvoir faire face aux besoins futurs. Par ailleurs, cette

baisse est d’autant plus problématique pour un pays dont le tiers des recettes fiscales provient

du pétrole.

Cette réforme a pour objectif de faire remonter la production pétrolière à 3.5 millions de barils

par jour d’ici 2025 (contre 2.5 selon les derniers chiffres). Cette ambition semble réalisable

dans la mesure où on peu remarquer qu’il y a beaucoup plus de champs pétrolifères en

production du côté américain que du côté mexicain dans le Golfe du Mexique et aussi dans le

fait que le Mexique possède des réserves importantes de gaz et de pétrole de schiste. Il y a

donc là, plusieurs axes de développement possibles pour les partenariats qui pourraient voir le

jour entre Pemex et d’autres pétrolières.

Cependant, au delà du Mexique, l’annonce de ces éventuelles réformes pourrait également

avoir des répercussions au Canada. En effet, au cours des six dernières années, les importations

aux États-Unis de pétrole canadien ont augmenté de 25% alors que celles issues du Mexique

ont diminué de plus de 40%. De nombreux projets utiles au développement du pétrole

canadien sont actuellement à l’étude, mais l’éventualité pour les États-Unis de pouvoir à

nouveau obtenir plus de pétrole mexicain (souvent bon marché) pourrait entraver la réalisation

de ces projets et donc l’essor futur de l’industrie pétrolière canadienne.

Résumé par Lucas PICCI

Pétrole et ressources naturellles

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«In Move for Economy, Mexican President Seeks Foreign Investment in Energy», dans New York

Times. Publié le 12/08/2013. Tiré de :

http://www.nytimes.com/2013/08/13/world/americas/mexican-president-invites-foreign-

investment-in-energy.html?ref=energy-environment&_r=0

«Mexico’s policy change challenges Canada's energy patch», dans Business News Network. Publié

le 13/08/2013. Tiré de :

http://www.bnn.ca/News/2013/8/13/Mexicos-oil-policy-change-challenges-Canadian-energy-

sector.aspx

«Pemex, une compagnie en quête de modernisation», dans Les Echos. Publié le 14/08/2013. Tiré

de :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202947342337-pemex-

une-compagnie-en-quete-de-modernisation-595103.php

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Le gouvernement américain s’engage en faveur d’Apple… ou de Samsung?

Le 5 juin 2013, la Commission du commerce international (ITC), une agence fédérale

américaine d’arbitrage de litiges sur la concurrence, avait donné gain de cause au groupe sud-

coréen Samsung Electronics Co. (005930). Celui-ci avait déposé une plainte contre Apple Inc.

(AAPL) pour contrefaçon de certains brevets sur les iPhone 3 et 4 et la tablette iPad2-3G.

Cependant, la décision de la commission d’interdire l’importation d’Asie de ces produits et

donc de leur mise en vente aux États-Unis a été rendue caduque par le gouvernement de

Barack Obama ce 3 août. En effet, la réponse du gouvernement au jugement de la commission

a été directe. Il a usé de son droit de veto, ce qu'il n'avait plus fait depuis 1987, lorsque Ronald

Reagan l’utilisa déjà contre les puces Samsung.

Michael Froman, représentant au commerce, justifie cette intrusion du gouvernement

américain dans cette décision par "les effets sur les conditions de la concurrence sur l'économie

américaine et les effets sur les consommateurs américains".

Par ailleurs, cette décision remet en cause la valeur des brevets dits essentiels, et qui peuvent

entraîner une interdiction des ventes des concurrents du dépositaire du brevet et ainsi lui

permettre d’augmenter ses prix en se retrouvant ainsi en position monopolistique.

Cependant, cette décision pourrait paradoxalement aider Samsung et d’autres fabricants du

secteur. En effet, les raisons justifiant le véto de l’administration américaine pourrait entraîner

de même la levée de l’interdiction d’importation que subit Samsung dans des cas similaires,

contre Ericsson AB et InterDigital Inc. (IDCC).

Par ailleurs, en rendant l’utilisation de certains brevets comme étant des standards industriels

et donc en limitant les royalties liées à leur utilisation, certains acteurs du marché comme

Qualcomm Inc. (QCOM) pourraient avoir plus de difficultés dans les négociations de contrats de

licence, représentant un tiers des revenus de l’entreprise. Ainsi donc, le groupe de lobby The

Innovative Alliance, composé de Qualcomm et de InterDigital, qui aurait joué un rôle critique

dans la décision de l’administration Obama, pourrait subir un retour de bâton assez rude.

La prochaine étape de cette bataille des brevets que se livre les fabricants de téléphones

intelligents concernera cette fois-ci les brevets de Apple que Samsung viole.

Résumé par Arthur CLAIRE

Technologies de l’information

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«Brevets : les États-Unis prennent le parti d'Apple», dans Le Monde. Publié le 03/08/2013. Tiré de :

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/08/03/guerre-des-brevets-washington-annule-l

-interdiction-de-vente-de-certains-produits-apple_3457241_651865.html?xtmc=apple&xtcr=7

«US government blocks Apple sale and import ban in Samsung feud», dans The Guardian. Publié le

03/08/2013. Tiré de :

http://www.theguardian.com/technology/2013/aug/03/us-government-apple-samsung-import-

ban

«Failed Apple Ban Could Still Be a Win for Samsung», dans Bloomberg. Publié le 06/08/2013. Tiré

de :

http://www.bloomberg.com/news/2013-08-06/samsung-loss-in-apple-ban-seen-as-victory-over-

ericsson.html

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Windows Phone : Google bloque encore l’application YouTube de Microsoft

Alors que l’application YouTube développée par Microsoft avait effectué un retour sur le

Windows Store, elle fut bloquée dès le lendemain par Google. La raison officielle évoquée par

Google est le fait que l’application en question ne soit pas développée en langage HTML5,

exigence dont elle aurait fait part à Microsoft qui n’a pas tardé à réagir par l’intermédiaire de

son vice-président David Howard sur le blog technet.com.

Il y explique que lors de leurs rencontres et discussions précédentes Google n’a pas

exactement fait mention de cette contrainte d’autant plus que les applications YouTube sous

Android et IOS développées par Google lui-même ne sont pas en langage HTML5 et ne satisfont

donc pas à cette contrainte. En effet, Google a choisi de ne pas développer d’applications sur la

plateforme Windows Phone parce qu’il ne la juge pas assez mature et importante en terme de

part de marché. Il appartient donc à Microsoft de développer sa propre application toutefois

sous certaines conditions de Google. Cependant Google estime que ces dernières ne sont pas

respectées et stipule notamment le fait que l’application ne respecte pas toutes les conditions

d’accès à la publicité. Ceci étant, David Howard explique cela par le fait que Google refuse de

transmettre les informations qui permettraient pourtant d’adapter l’application. De plus,

compte tenu des limitations technologiques de la plateforme Windows Phone, il est impossible

à Microsoft de développer une application YouTube purement en HTML5 et Google est

pourtant au courant de cela.

David Howard estime ainsi que Google ne fait qu’avancer des raisons incongrues dans le but de

ne pas s’ouvrir à Microsoft. Quand on sait que Microsoft se fait énormément d’argent sur la

vente de téléphones Android de Google, on pourrait penser que Google veule pour se venger,

empêcher à leur manière l’expansion de Windows Phone afin de protéger sa position acquise

avec Android. Quoi qu’il en soit on peut dire que la guerre est déclarée entre ces deux géants

américains; espérons que cela se traduise par l’innovation.

Résumé par Ludovic DEUMAGA

«Inside the bitter YouTube battle between Microsoft and Google», dans THE VERGE. Publié le

16/08/2013. Tiré de :

http://www.theverge.com/2013/8/16/4627342/microsoft-google-battle-over-youtube-

windows-phone

«Google blocks Windows Phone’s YouTube app again, but may lose the PR battle», dans

mobilesyrup. Publié le 15/08/2013. Tiré de :

http://mobilesyrup.com/2013/08/15/google-blocks-windows-phones-youtube-app-again-but-

may-lose-the-pr-battle/

Technologies de l’information

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Aérospatiale et Défense :

Caroline DIETRICH

David ST-JACQUES

Biotechnologies et Pharmaceutiques :

François MARCOUX

Julie CHARRON-LATOUR

Energie et Environnement :

Benoit THIBAULT

Ilias TIHANI

Ivan BELTRAN

Manufacturier et Services :

Marie-Pier DUFORT

Matthieu DE NADAI

Matériaux et Construction :

Léa FAGGIO

Yahya DIALLO

Minier :

Camille MATTE

Guillaume VERGNE

Pétrole et Ressources Naturelles :

Alexandre JUMELLE-KOUAKOU

Isabelle FOTSING

Lucas PICCI

Technologies de l’Information :

Arthur CLAIRE

Ludovic DEUMAGA

Réalisation

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arte

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Le comité est fier de remercier ses

partenaires !

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Adresse postale

Case postale 6079, succursale Centre-ville

Montréal, Québec, H3C 3A7

Courriel

[email protected]

Site web

www.polyfinances.ca