DU VENDREDI

27 MARS 2015

N°180

BICENTENAIRE DE LA BATAILLE

WATERLOO2015

Fun shoppingProgramme du 18-21 juin

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Portes ouvertes du 28 mars au 4 avril.

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édito

Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine… Ce sont les vers de Victor Hugo, sa façon à lui de dire que la France a encore du mal à digérer la défaite de l’Empereur. Le lion de Waterloo, écrira-t-il plus tard, point culminant de tout ce large horizon, a cette particularité qu’il coupe les orages en deux et les partage, selon le vent, tantôt entre Ohain et Plancenoit, tantôt entre la Hulpe et Braine-l’Al-leud. Chose remarquable, depuis un demi-siècle qu’il est là, debout, masse de fer énorme, sans paratonnerre, sans défense, à la pointe d’une cime de cent cinquante pieds de haut, au milieu des nuages, jamais l’éclair ne l’a touché. Il semble qu’il ne court aucun risque d’être renversé de ce côté-là. Serait-ce que le tonnerre du ciel sait que cette besogne est réservée au tonnerre de la terre ?

SOMMAIRE 03 Edito04 Etienne Claude06 Jan De Coster08 Programme du 18-21 juin10 Bataille de Waterloo 12 Film de Gérard Corbiau14 Prince de Waterloo16 Diadème attitude18 Moët & Chandon20 Expo Ickx - Merckx22 Nicolas Colsaerts24 Fun shopping26 Mode28 Pauline De Voghel30 Pêle-Mêle

Et le grand écrivain d’ajouter : de cette bataille gagnée par le hasard, on a fait une bataille gagnée par les hommes. Faute grave. Faute plus grave encore, à l’erreur on a ajouté un monument. Où Dieu n’avait fait qu’une plaine et n’avait jeté qu’une leçon, les hommes ont mis une montagne et un lion. Fausse montagne, faux lion. La mon-tagne n’est pas en roche et le lion n’est pas en bronze. Dans cette argile, façonnée en hauteur, dans cette fonte, peinte en airain, dans cette grandeur fausse, on sent la petitesse. Ce n’est pas un lieu, c’est un décor.

—D’après Victor Hugo

Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction :  79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e- mail : llb.essentielle@saipm.com / Ont colla boré à ce numéro : Raoul Buyle, Pierre Dragomirov, Nina Van Pallandt. / Direction artistique et mise en page mpointproduction (Jonathan Prêteux) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - Dominique.f lamand@saipm.com / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’administration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

L’Expiation

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dites-nous

Pourquoi cette bataille-là plutôt qu’une autre ? Ce type de « reconstitution » histo-rique est-il fréquent ou est-ce un cas unique en Europe ?Etienne Claude : Comme vous le savez, les guerres Napoléoniennes ont concerné plusieurs pays d’Europe et ont laissé des traces. Il existe donc des « reconstitutions » en France, en Italie, en Russie. Un peu partout il y a chaque année des commémorations officielles, à l’île d’Elbe, à Golfe-Juan, à Malmaison… C’est la gestion de la défaite pour les uns, et la victoire pour les autres, Napoléon étant le plus souvent l’élément fédé-rateur de cette passion pour l’histoire. En même temps que ces célébrations s’est développé un véritable « tourisme mémoriel ».Quel est l’enjeu de ces « reconstitutions » ? D’abord un enjeu historique. La Bataille de Water-loo a mis fin à plus de 25 ans de guerres intes-tines qui ont vraiment pourri la vie des peuples européens, peuple français compris. Symbole de la division de la vieille Europe, cette bataille a été un élément déclencheur pour faire découvrir l’Europe des peuples et non plus « l’Europe des rois ». On peut dire en quelque sorte qu’elle est le berceau de l’Europe moderne et une des clés de l’existence de la Belgique. Reconstituer, d’accord, mais avec un vrai souci d’authenticité ? Oui. A Waterloo, nous avons voulu travailler à fond sur l’authenticité de l’histoire et sur le respect des faits comme ils se sont déroulés. Avec le maximum d’objectivité possible. Cela veut dire aussi que sur le « champ de bataille », on n’acceptera pas des uniformes qui ne soient pas parfaitement réglementaires. Pas de lunettes modernes, pas de baskets, ni de

montres électroniques ! Même les bivouacs s’or-ganisent à l’ancienne, avec des « cantinières » et des « vivandières » qui préparent le repas comme à l’époque. Ici, on n’est pas dans un film, on est « comme dans la vraie vie ». Raison pour laquelle les « reconstitueurs » ne sont pas des acteurs, ce sont tous des bénévoles passionnés, qui connaissent le maniement des armes anciennes, ont appris à mener une charge à cheval sabre en main, ont des connaissances très précises de comment fonctionne un bataillon…Qu’est-ce qui vous a d’abord intéressé dans cette formidable « aventure » ? Le côté à la fois spectaculaire et pédagogique de l’événement. C’est la seule façon de montrer ce qu’était une bataille à l’époque. C’est aussi une manière de rendre hommage à nos aïeux, à ceux grâce à qui nous sommes là. A mon sens, ce qui compte d’abord c’est le devoir de mémoire. Expliquer à nos contemporains, mais aussi aux générations futures, que sans la Bataille de Waterloo on n’au-rait sans doute pas eu la Belgique telle qu’on la connait aujourd’hui. Votre rôle ? Coordonner toutes les sociétés (privées) qui interviennent, gérer les différents appels d’offres, contrôler chaque détail, adminis-trer la logistique, veiller à la sécurité, aménager la venue de tous les « acteurs » de la cette vaste reconstitution et tout ce qui va avec… On a com-mencé à travailler sur l’organisation de cet événe-ment début 2014. Quid de l’organisation d’un tel événement ? Organiser ces quelques jours de reconstitu-tion, cela veut dire : plus de 6000 personnes qui arrivent des quatre coins de l’Europe. Des Belges, des Français, des Italiens, des Russes, des Autrichiens, beaucoup d’Anglais… Il faut prévoir des visas, des autorisations d’arme, plus de 300 chevaux. Il faut aussi prévoir suffisamment de poudre, sa distribution, la sécurité, donc avoir les autorisations administratives nécessaires… Pour que cette immense « chorégraphie » (coor-donnée par Francky Simon, qui joue aussi le rôle du Maréchal Ney) se déroule naturellement, sans anicroches, il faut de la rigueur et de la précision, et autant de créativité que de sens pratique. Attendez-vous beaucoup de monde ? Des VIP ? A 100 jours de l’événement, plus de 80.000 places ont déjà été pré-vendues ! On attend pas mal de représentants des différentes Cours européennes mais, à ce jour, rien n’a été confirmé.

EtiEnnE ClaudE, “GénéralissimE ” dE WatErloo

CV EXPRESS Etienne Claude (51 ans), actuel directeur de la Maison du tourisme de Waterloo et du musée Wellington, est le nouveau directeur général de l’ASBL Bataille de Waterloo 1815, en charge de l’organisation du Bicentenaire. Auparavant il a travaillé pendant 17 ans à Bruparck regroupant Mini-Europe, l’Océade et Kinepolis. Toujours sur le plateau du Heysel, il poursuivit sa carrière en dirigeant l’Atomium pendant 4 ans.

ASBL BAtAiLLE dE WAtERLoo 1815 C’est une association qui réunit tous les acteurs locaux, provinciaux et régionaux et qui a pour missions, depuis plus de deux décennies, de faire la promotion du champ de bataille. A ce titre, l’asbl occupe un rôle essentiel dans le pilotage et la coordination des manifestations qui se dérouleront tout au long de l’année 2015. www.waterloo1815.be

En juin prochain commenceront les célébrations du Bicentenaire. Autant dire que les organisateurs et les passionnés d’histoire affûtent leurs « armes ». Un homme gère l’organisa-tion de cet événement hors du com-mun, Etienne Claude. Rencontre. –Par Raoul Buyle

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en vue

Au matin du 18 juin 1815, un dimanche, tout est calme. Le mauvais temps empêche la bataille de s’engager avant 11h30. Sur le terrain, deux armées : celle des alliés, menée par Arthur Wellesley, duc de Wellington, alliée à celle de Blücher, maréchal de l’armée prussienne et à celle de Guillaume-Frederick-Georges-Louis, prince d’Orange-Nassau, commandant en chef des troupes hollando-belges, et qui sera blessé au combat (NDLR-à l’endroit même où sera érigé par le gouvernement des Pays-Bas, onze ans plus tard, la butte du Lion de Waterloo) ; en face, l’armée dirigée par Napo-léon Bonaparte. L’empereur des Français a

passé la nuit à la ferme du Caillou (devenue un musée). La bataille durera toute la journée. Les Anglais et les Français se battent d’abord du côté de la ferme d’Hougoumont où des mil-liers d’hommes tomberont. C’est à 13h30 que la principale attaque française prend forme, et les combats redoublent à la ferme de la Haie-Sainte, puis celle de la Papelotte. Les Français sont contraints d’abandonner leurs positions. Napoléon attend les renforts de Grouchy qui ne viennent pas. A 16h, c’est la grande canon-nade. Deux heures plus tard, le bruit court que les troupes prussiennes arrivent. Napoléon abat ses dernières cartes et envoie la garde impé-riale. C’est le va-tout. Les canons sont pointés, les troupes en place. Elles avancent, lentement mais sûrement. Les bombardements sont ter-ribles, la garde impériale passe de front mais est attaquée sur son flanc. Au passage du che-min creux, la bataille est sanglante, elle est tan-gente. A 20h10, Wellington ordonne une avan-cée générale. La garde impériale s’effondre. A la nuit tombante, la bataille de Waterloo est per-due, l’Empire français est défait. Plus de 48.000 corps gisent sur la plaine. Entre autres « reconstitueurs » et maîtres d’œuvre des commémorations de juin 2015, Jan De Cos-ter (56 ans) vit au quotidien cette passion pour la reconstitution historique de la bataille de Waterloo. Il est aussi l’un des membres fonda-teurs de « l’Association Belge pour la Recherche et la Reconstitution Historique », qui est l’organi-sateur militaire du Bicentenaire. D’où vous vient cette passion ? Jan De Coster : De l’enfance, je suppose. Des petits soldats de plomb avec lesquels je jouais… L’intérêt historique a suivi grâce aux livres que je me suis procuré. La période de l’Empire et ses couleurs chatoyantes m’attiraient particulière-ment. Ce qui m’a motivé plus tard, quand, avec quelques passionnés de l’histoire napoléonienne, je me suis lancé dans la reconstitution, c’est l’idée de recréer les objets comme à l’époque, de se sentir dans la peau des personnages et de « faire descendre le Musée dans la rue ».Quelle est l’ambiance lors des reconstitu-tions ? Quand on part en bivouac, on passe plusieurs jours ensemble : on dort à la dure, on se fait semblant de se battre… c’est très phy-sique car on peut se retrouver à patauger dans la boue, à être vraiment épuisés et à se deman-der ce qu’on fait là. Mais cela crée un esprit de fraternité extraordinaire qui n’existe nulle part ailleurs. Si un combattant flanche, il y a toujours quelqu’un pour lui remonter le moral !Entretenez-vous un lien particulier avec le personnage que vous incarnez ? Non, pas du tout. Je ne joue pas un personnage qui a réel-lement existé. Je joue un rôle, celui du Colonel du 8ème Régiment de Ligne, qui doit diriger une unité, mais ça s’arrête là. Ceci dit, tous ne sont pas dans cet esprit-là ! Parmi les 6.000 « reconstitueurs » qui seront présents en juin prochain, certains sont convaincus de devoir incarner jusqu’aux traits de caractère de cer-tains protagonistes. Ils prennent leur rôle vrai-ment très à cœur !Est-ce une passion chronophage ? Elle me prend beaucoup de temps, c’est vrai. Mais je préfère ne pas compter. L’année dernière nous avons déjà été à l’Ile d’Elbe, à Montereau, à Montmirail, cette année nous allons à Loano, à Rueil-Malmaison, à Genappe… Nous n’arrêtons pas !

Si Waterloo est resté dans l’histoire, c’est que Wellington y ayant pris ses quartiers, c’est de là qu’il envoya la dépêche de sa victoire, donnant son nom à la bataille. Pourtant, aujourd’hui encore, la bataille apparait moins comme une importante victoire des Anglais que comme l’un des grands faits de Napoléon.–Par Pierre Dragomirov

L’histoirEPassionnémEnt

Jan De Coster en Colonel du 8ème Régiment de Ligne

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programme

Côté Cour Et Côté JArDIN Deux grands spectacles de reconstitution, cinq jours de commémorations. Du 17 au 21 juin 2015, assistez au Bicentenaire de la Bataille de Waterloo. En tout ou en partie.

Apps « Visit WAterloo ».Téléchargez (gratuitement) la nouvelle application smartphone de la Maison du Tourisme de Waterloo sur Apple Store et Androïd Market. Une multitude d‘adresses localisées (attractions touristiques, hébergements, restaurants, bars, loisirs) sur Waterloo, Braine l'Alleud, Genappe, La Hulpe et Lasne. Avec agenda des événements, expos, concerts dans la région et « bons plans » auprès des commerçants.

INFOS PRATIQUESBivouacs : Entrée sur chacun des trois bivouacs / valable 1 journée / Place à partir de 6,75 €Gratuit pour enfants de moins de 7 ansMuséuM Pass : pour chacun des trois musées (Hameau du Lion, Musée Wellington, Dernier Q.G. de Napoléon) / valable les 5 jours / ouverts de 10h à 18h / Place à partir de 17,75 €REcoNstitutioN DE La BataiLLE « L’attaque française » (19 juin à 20h) : Place debout à partir de 15,75 € / Entrée gratuite pour enfants de moins de 7 ans / Place assise à partir de 38 €REcoNstitutioN DE La BataiLLE « La riposte alliée » (20 juin à 20h) : Place debout à partir de 15,75 € / Place assise à partir de 38 €EsPacE 1815 : 1 place de parking pour 2 tickets / accueil et vestiaire / accès au village 1815  / Espace commun de rencontre / cocktail dînatoire et boissons/ Place : 173 €

> MERcREDi 17 juiN 2015 : iNauGuRatioN DE La FERME D’HouGou-MoNt

> Du jEuDi 18 au saMEDi 20 juiN : LEs BivouacsPlongez dans l’ambiance d’un camp militaire à la veille de la Bataille. Imaginez ! Vous êtes le 18 juin 1815 et vous plongez dans la vie quotidienne des régiments dans l’attente des combats (exercices de tir, entretien des armes, repas, relèves de garde, soins aux blessés ou instruction des jeunes recrues).

> jEuDi 18 juiN 2015, à PaRtiR DE 21H : sPEctacLE soN Et LuMièRELa plaine du champ de Bataille sera illuminée de 1000 feux en mémoire des nombreux soldats y ayant combattu. Spectacle d’ouverture « Inferno » le soir du 18 juin, mise en scène Luc Petit. Ce spectacle aura lieu à 22H30 sur le site historique de la Bataille de Waterloo. Pour tous renseigne-ments et réservations www.inferno2015.org.

> vENDREDi 19 juiN 2015, à PaRtiR DE 20H : PREMiER sPEctacLE DE REcoNstitu-tioN DE La BataiLLE DE WatERLoo, « L’at-taQuE FRaNçaisE »Forte de plus de septante mille hommes, l’Armée

française charge, l’arme au bras, vers la crête bri-tannique, aux cris de « vive l’Empereur ». Au som-met, pour cacher les troupes britanniques embus-quées, les Hollando-Belges engagent le combat avec les Français. S’ensuit une mêlée effroyable avant que les Anglais ne se lèvent et fusillent la Garde impériale à bout portant. Au même moment, les combats font rage sur la crête de Mont-Saint-Jean. L’issue de la Bataille est incertaine…

> saMEDi 20 juiN, à PaRtiR DE 20H : DEuxièME sPEctacLE DE REcoNstitu-tioN DE La BataiLLE DE WatERLoo, « La RiPostE aLLiéE »La Bataille se concentre sur la ferme d’Hougou-mont, fortifiée par les Britanniques dans la crainte d’un assaut français. Les combats s’engagent sous les ébranlements de l’artillerie et tournent au carnage. Morts et blessés se comptent par milliers. Sous le feu anglais, échouant dans une ultime attaque, La Garde « meurt, mais ne se rend pas ». Napoléon s’enfuit à Paris tandis que les vainqueurs, Wellington et Blücher, se rejoignent pour fêter la victoire à la ferme de la Belle Alliance.

> DiMaNcHE 21 juiN 2015, EN MatiNéE : coRtèGEs Et aNiMatioNs à WatERLoo Et BRaiNE-L’aLLEuD

« Le Monde de napoLéon en LeGo », aux Ecuries de Waterloo, dès ce 29 mai. Un million des « briques » retracent l’univers de l’Empire. La réalisation des pièces inédites de cette expo ont nécessité l’expertise de dizaines de modélisateurs-constructeurs.

l’expo « BrAine-l'Alleud 1815 :au chevet des blessés » évoque dans l’église Saint-Etienne de Braine-l’Alleud, dès le 6, les soins de santé apportés aux blessés après la bataille du 18 juin 1815.

Infos 02 385 30 02 www.waterloo2015.org Vous retrouvez tous les tickets relatifs au Bicentenaire sur la billetterie en ligne www.Sherpa.be.

Pour se mettre au diapason de ces moments de mémoire qui auront leur territoire pour théâtre, les quatre communes du Champ de Bataille – Braine l’Alleud, Genappe, Lasne et Water-loo- prévoient de nombreuses manifestations : concerts, pièces de théâtre, spectacles de rue. Une expo « Wellington - Napoléon : destins croi-sés » retrace la vie civile des deux principaux protagonistes. Au travers de pièces d’époque exceptionnelles, le public comprend mieux la stratégie de ces grands hommes parfois contro-versés (www.museewellington.be). Pendant ces 5 jours de juin, vous pourrez revivre la Bataille comme si vous y étiez et découvrir le quotidien de ses acteurs, célèbres ou anonymes. Les points d’orgue du Bicentenaire seront sans conteste les deux grands spectacles de recons-titution du vendredi 19 et du samedi 20 juin qui marqueront à jamais l’esprit du public.

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event

Inferno« Inferno » c’est le nom du spectacle d’ouverture qui se donnera le soir du 18 juin, à la nuit tombée. Cette interprétation visuelle et musicale de la Bataille de Waterloo évoque un univers onirique, faisant la part belle à l’imaginaire, à la poésie et au spectacle. Raconter autrement une bataille historique connue de tous, c’est un magnifique défi, précise le met-teur en scène, Luc Petit. Le célèbre concepteur et directeur artistique (belge) n’en étant pas à son coup d’essai en la matière. On lui doit notamment des collaborations prestigieuses avec des acteurs importants dans le secteur du spectacle tels que Franco Dragone, Le Cirque du Soleil, Jean-Michel Jarre, Jean-Paul Gaultier ou encore le groupe Disney. Demandez-lui la Lune, il vous emmènera over the rainbow…là où les rêves prennent forme, effleurant le merveilleux, tout en gardant les pieds bien sur terre. Doté d’autant de fantaisie que de sens pratique, Luc Petit revient sur les prémices

5000 reconstitueurs en uniformes, 1500 accompagnants, 250 civils en tenues d’époque et 300 chevaux, 100 canons, 3500 kg de poudre... Plongeons au cœur de l’organisa-tion de la plus grande reconstitution jamais organisée à Waterloo. Un « monde en soi » qui se déploie sur un terrain immense équivalent à 22 terrains de football, foulé par nos aïeux il y a 200 ans.–Par Pierre Dragomirov et Raoul Buyle

Autopsie

d’une bAtAilleNouveau MéMorial Pôle touristique, historique et culturel majeur de Wallonie, le site du Lion de Waterloo fait l’objet d’importants travaux de revalorisation. Au pied de la Butte, un nouveau « Mémorial » de 6.000 m² accueillera désormais une scénographie utilisant les toutes dernières technologies. On y accède par une rampe ornée de 24 stèles en acier, reprenant les noms des régiments qui se sont affrontés le 18 juin 1815. Le célèbre Panorama de la Bataille de Waterloo, ancêtre du cinéma et placé sur la liste de sauvegarde de l’UNESCO, a lui aussi été restauré. Cet ouvrage monumental reconstitue des scènes de la Bataille sur une toile de 110 mètres de long et de 12 mètres de haut.

restauratioN La ferme d’Hougoumont, symbole de l’âpreté et de la violence des combats est, elle aussi, entièrement restaurée. Enfin, tant le musée provincial Dernier Quartier Général de Napoléon que le Musée Wellington à Waterloo ont subi d’importants rafraîchis-sements et une nouvelle présentation des collections.

DestiNs croisés Le 21 mars, l’exposition « Napoléon-Wel-lington, destins croisés » ouvre ses portes au Musée Wellington. Elle rassemble pour la toute première fois plus de 250 objets inédits dont certains se retrouvent sur le champ de bataille, 200 ans plus tard ! Découvrez la vie civile de ces deux légendes de l’Europe. www.museewellington.be

de son processus créatif : « Pour ressentir et trans-mettre l’émotion de ce grand moment d’Histoire, j’ai fait appel à un certain Victor Hugo, et à l’un de ses plus beaux joyaux, le poème « L’expiation ». C’est le fil rouge du spectacle. A travers les vers du grand homme, j’ai imaginé une scénographie basée sur une douzaine de tableaux. Surgissant des champs de blé, des écrans de tulle accueille-ront de gigantesques projections. Fantassins, artil-leurs et cavaliers virtuels joueront sur un immense échiquier, au son des musiques militaires. Artistes de feu et effets pyrotechniques illumineront la morne plaine chère au poète. Un spectacle haut en couleur, à la fois visuel et musical ». Chacun dans le public devrait vivre un moment unique et vibrer au rythme des images jaillissant de partout. Et cette fois, il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. Deux cents ans plus tard, la morne plaine sera pleine de rêve et d’émotion ! Infos www.inferno2015.org.

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Préservation Le Champ de Bataille de Waterloo s’étend sur un peu plus de 2.500 hectares de champs, de coteaux et de vallons pour reprendre les termes de Victor Hugo. Protégé par une loi de préservation unique en son genre, il reçoit des dizaines de milliers de visiteurs chaque année. Du 17 au 21 juin 2015, le caractère spectaculaire des manifestations du Bicentenaire en attirera près de 100.000 de plus, venus de Belgique, d’Europe et même aussi des quatre coins du monde, Nouvelle-Zélande, Australie, U.S.A...

DES CHIFFRES VERTIGINEUXPour la première fois, les protagonistes prin-cipaux – Napoléon, le Duc de Wellington, le Prince d’Orange et le Maréchal Blücher – seront tous représentés. Autre grande nouveauté, le prestigieux Régiment écossais de Dragons, les « Scots Greys », se joindra aux milliers de valeu-reux reconstitueurs. C’est, parait-il, leur première sortie de Grande-Bretagne. Quant à la logistique à assurer, elle est à la hauteur de l’événement : 3500 kg de poudre noire de marche, 100 canons, 52 nationalités, 3,5 kms de barrière nadar, 100 ballots de 300 kg de paille et de foin et 12 citernes d’eau de 1.000 litres pour les quelque 300 chevaux, 200 kg de tourbe pour cacher les explosifs… Mais aussi toutes les installations techniques, depuis les deux tentes d’époque pour Napoléon et pour le Duc de Wellington, jusqu’aux cuisines qui fourniront 8.000 repas par jour aux invités, et aux tribunes qui pourront accueillir les quelque 120.000 spectateurs attendus. Sans oublier 6 conteneurs pour récolter près de 1.500 sacs-poubelle, 200 cabines de toilette portables

Moment de détente au bivouac Le Camp français avant la bataille

Une charge spectaculaire

Attaque de l’artillerie lourde

et 1.000 rouleaux de papier à y déposer, une cen-taine de douches aménagées, 5.000 mètres de terrain à délimiter, 100 stères de bois à répartir, 24 extincteurs et 8 générateurs à faire vérifier, 10 frigos et 2 congélateurs, 3.000 mètres de corde et 3 kilos de peinture pour baliser les camps, 200 tables et 100 bancs avec la cinquantaine de fûts du brasseur, 200 kilos de tourbe pour cacher les explosifs, quatre cents gilets de sécurité fluo avec badges nominatifs. Ouf ! Il faudra également assurer la sécurité de tout le monde avec les ser-vices concernés, prévoir les tranchées pour les explosifs et la sonorisation des combats, mettre en place un village VIP, constituer une équipe de 350 bénévoles polyvalents pour accueillir le public et les médias venus du monde entier, informer en quatre langues les 350 groupes par-ticipants et les commerçants des deux Marchés d’Empire. Des chiffres qui donnent le vertige et qui permettent de conférer à ces reconstitu-tions une authenticité et une fidélité inédites au contexte originel. Et la vraie impression d’être plongé dans un autre monde !

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abordés pour comprendre ce qui relie aujourd’hui encore la bataille à la société dans laquelle nous vivons. Pour ce faire, Corbiau a fait appel à un ensemble de techniciens hautement spécialisés : artificiers, décorateurs, costumiers, mais aussi « reconstitueurs » (souvent bénévoles) venus des quatre coins de l’Europe, cascadeurs, dresseurs et meneurs d’animaux… Pour recréer le contexte de l’époque, le film repose également sur de nombreux effets spéciaux (tant réels que numériques) notam-ment pour multiplier les figurants (hommes et ani-maux) par centaines. « Le spectateur est plongé au cœur même de la bataille, explique Philippe Chiwy, producteur du film. L’écran du Mémorial sera semi-cylindrique, il fait 25,5 m de long et 4,5 m de haut. La salle peut accueillir 90 personnes à la fois. Le film compte 56 plans. Outre Ophain, nous avons aussi tourné à la ferme de Mont-Saint-Jean et à Hougoumont. Les images ont été retravaillées numériquement pour donner un effet de masse au niveau des troupes puisque nous ne filmons des plans qu’avec 20 à 80 reconstitueurs.»Et pour garantir une immersion totale, le film sera projeté dans un format tout à fait inédit. D’une part, la stéréoscopie, ce que l’on appelle plus communé-ment la vision en 3D, et un écran parabolique géant avec un champ de vision panoramique de 180°. D’autre part, la salle sera aussi équipée d’effets sensoriels (lumière, vibrations, son spatialisé) pour assurer un spectacle en « 4D » !

18 juin 1815. La ferveur de l’armée française s’est muée en désolation. Du bataillon du maréchal Ney il ne reste qu’une poignée de soldats agonisants. La nuit tombe sur la plaine de Waterloo, elle tombe aussi sur le règne de Napoléon 1er… C’est sur la terre même de la bataille que Gérard Corbiau a choisi de faire ressurgir le passé en retraçant la chronologie de cette journée sanglante. Habi-tué aux reconstitutions historiques (on lui doit notamment les films « Farinelli » et « Le Maitre de musique »), le cinéaste belge s’est lancé un nou-veau défi. Cette fois, c’est « Au cœur de la bataille » qu’il nous plonge. Un film de 17 minutes, ambitieux et sans détours, qui respecte l’authenticité histo-rique des faits jusque dans les moindres détails. A découvrir en juin prochain à l’occasion du Bicen-tenaire. « On a fait appel à moi pour raconter en une quin-zaine de minutes l’histoire de la Bataille de Water-loo de la manière la plus lisible possible. Je dis ‘la plus lisible’ parce que quand on lit les historiens, on se perd beaucoup dans les détails, dit Gérard Corbiau. A mon sens, ce qui compte avant tout c’est le devoir de mémoire. » Ce court-métrage propose le regard d’un auteur sur la bataille de Waterloo, en point d’orgue au parcours du soldat mené au cours de la visite. Ensuite, c’est la gestion de la défaite pour les uns, et la victoire pour les Alliés. La mutation pro-fonde de la carte européenne… Autant de sujets

Au cœur de lA bAtAille

Entouré d’une équipe d’experts histo-riens, le réalisateur (belge) oscarisé, Gérard Corbiau, a réalisé un court-métrage en « 4D ». A découvrir en exclusivité au Mémorial de la Bataille de Waterloo. Zoom. –Par Pierre Dragomirov

La BeLLe aLLianceLe film a été tourné par l’équipe de la Belle Alliance, regroupement de sept sociétés belges : de pinxi, eo design, Europa 50, Inytium, Kaos films, Saga film, Sien. Chacune de ces sociétés présente une expérience unique dans les domaines de la scénographie, du graphisme, de l’architec-ture, de l’audiovisuel, des multimédias, de la fabrication d’expositions.

expert historien La Belle alliance s’est adjoint les services d’un expert historien de renommée internationale : le professeur Bruno Colson, reconnu pour ses publications sur les guerres napoléoniennes. Il a notamment reçu le prix du Premier Empire 2013 de la Fondation Napoléon pour son ouvrage « Leipzig. La bataille des Nations, 16-19 octobre 1813 » (publié aux Editions Perrin)

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Il devait assister aux cérémonies du Bicentenaire de Waterloo, hélas, le 8e Duc de Wellington vient de s’éteindre à l’âge de 99 ans. Arthur Valerian Wellesley était l’arrière- arrière-arrière-petit-fils du vainqueur de Napoléon. —Par Raoul Buyle

de WaterlooPrince

Stratfield Saye House, England. Arthur Vale-rian Wellesley, 8e Duc de Wellington, Prince de Waterloo, est décédé chez lui dans son domaine du Hampshire. Il aurait eu 100 ans au mois de juillet prochain. Il meurt quelques mois avant les cérémonies du Bicentenaire de Waterloo auxquelles il avait annoncé qu’il participerait. Le titre de « duc de Wellington » avait été créé en 1814 pour son aïeul, Arthur Wellesley, par le roi George IV. Après sa victoire à Waterloo, le 1er Duc de Wellington deviendra « Commandant en chef de l’armée britannique » et, étoile montante du parti Tory, il sera nommé Premier ministre de 1928 à 1930, l’archétype de l’ultra-conserva-teur. Depuis, le nom de cette famille, Wellesley, et ses titres multiples (dont celui de « Prince de Waterloo » octroyé par le roi des Pays-Bas), sont entrés dans la légende britannique.

Dotation controversée Eduqué à Eton comme tous les membres de sa caste, Arthur Valerian Wellesley descend en ligne directe du vainqueur de Napoléon. Il nait à Rome en 1915 (où son père était ambassa-deur auprès du roi Victor-Emmanuel III d’Italie) et fera sa carrière dans l’armée britannique. Rap-pelons que les ducs de Wellington sont aussi Prince de Waterloo. En effet, dès juillet 1815, le roi Guillaume 1er, heureux que la victoire de Waterloo ait sauvegardé l’annexion des Pays-Bas méridionaux, attribua à Wellington, ce titre honorifique transmissible « de mâle en mâle par

primogéniture ». Un titre assorti d’un domaine de 1083 hectares répartis dans la périphérie de Nivelles ; des forêts devenues depuis de belles terres agricoles offrant aux ducs successifs (NDLR -qui s’acquittent bien entendu de l’impôt foncier en Belgique) un revenu lié aux fermages de quelque 125.000 euros par an. Et cela depuis le XIXe siècle. Certes, le 8e duc de Wellington ne fut pas un mauvais bailleur ; ses 80 fermiers wal-lons jugent d’ailleurs leurs fermages raisonnables et sont honorés d’être de temps en temps invités par « Sa Grâce » au domaine de Stratfield Saye…mais certaines voix officielles (belges) se sont éle-vées pour remettre en question ce don qu’ils jugent quelque peu « d’un autre âge ». Invariablement, et à juste titre, notre Gouvernement oppose à cette requête le « respect du droit et des traités », ajou-tant que le montant de cette rente n’est pas de nature à mettre les finances belges en péril. Pré-cisons qu’il n’existe, en Belgique, aucune autre dotation similaire attachée à un titre nobiliaire.Aujourd’hui, le 8e duc n’est plus et c’est son fils Charles, marquis du Douro, qui hérite des titres et du patrimoine familial. Sera-t-il présent à Waterloo en juin prochain ? Cet ancien parle-mentaire européen du Parti conservateur recon-verti en homme d’affaires n’a pas confirmé sa présence. A moins qu’il ne soit représenté par son fils, l’actuel comte de Mornington, figure gla-mour et sexy de la gentry londonienne, marié au mannequin Jemma Kidd. La presse people ado-rerait !

Feu le 8e Duc de Wellington devant Stratfield Saye House, dans le Hampshire

Le nouvel héritier : le Comte de Mornington et sa femme, le mannequin Jemma Kidd

Tableau de Arthur Wellesley, 1er Duc de Wellington, peint par

Sir Thomas Lawrence ; 1814

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DIADÈME ATTITUDE

Tendance relancée par les grands couturiers et par la maison Chaumet dont la muse fut Joséphine, la mode des diadèmes se confi rme. Impériale ! –Par Raoul Buyle

Napoléon amoureux. En 2004 la maison Chau-met célébrait sous un angle inédit le Bicente-naire du sacre de l’Empereur. L’occasion de dévoiler quelques-uns des plus beaux joyaux impériaux réalisés par le joaillier du 12, Place Vendôme. L’exposition « Napoléon amoureux » témoignait de la diversité et du nombre de cadeaux que l’Empereur avait coutume d’offrir aux femmes qu’il aimait, à sa famille ou à ses maréchaux. Reliques, lettres sentimentales iné-dites, médaillons avec mèches de cheveux de l’Aigle ou de son fi ls, parures, colliers, peignes, bracelets, tabatières précieuses et diadèmes reflètent l’admirable travail des artisans de l’époque. L’occasion également de remettre les « bijoux de tête » au goût du jour. Il y a plus de deux siècles, l’Impératrice José-phine nous faisait partager sa prédilection pour les parures légères et audacieuses, pour les camées et l’art antique, les bijoux de tête, ban-deaux en or, écailles, perles, intailles et épis de blé de diamants. Des bijoux qui ont inspiré de nouvelles collections qui s’inscrivent dans

LIGNES SIMPLIFIÉESAvec les collections « Epis de blé » et « Attrape-moi…si tu m’aimes », Chaumet crée des diadèmes adaptés au goût du jour ; le bandeau en platine et diamants peut se diviser en bracelet, en collier ou en clip. Un bijou « trois en un » !

ROMANTIQUE À SOUHAITCommandés par Napoléon pour le grand amour de sa vie, Joséphine, trois « brace-lets à message » créés par Marie-Etienne Nitot, fondateur de la maison Chaumet, ont inspiré la nouvelle collection ABC. A pour amour, B pour bijoux (sautoirs, bracelets, boucles d’oreille), C pour pierres (fi nes) de couleurs.

Désinvolte, Sophie Marceau porte un diadème en platine et diamants ; collection Joséphine de Chaumet

Bague « Diadème Joséphine » en or et diamants

Stella Tennant porte un dia-dème en or gris et diamants ;

collection « Attrape-moi…si tu m’aimes » de Chaumet

Portrait de Joséphine (parée par Chaumet) par Andrea Appiani ; 1807

la modernité et donnent le ton et l’allure du moment : la « diadème attitude » ! Désacralisé, le port du diadème, du serre-tête précieux, du bandeau (haute joaillerie ou du peigne à piquer, sort des cadres convenus et se prête à de nouvelles envies ludiques et inatten-dues. Comme la mode les plébiscite, la maison Chaumet a revisité cette tradition en adéquation avec les attentes des nouvelles « princesses » du XXIe siècle. Exemple : avec l’Empire, l’abeille qui orne la cape de Napoléon devient un emblème fort de la Maison ; elle est aujourd’hui le thème central de la collection « Attrape-moi…si tu m’aimes ». Dans un livre qu’elle consacre aux bijoux de tête (*) et à la saga Chaumet, Diana Scarisbrick insiste sur cette évolution : « Hier, explique la journaliste anglaise, les ornements de Joséphine magnifi aient toute la symbolique du pouvoir impérial. Aujourd’hui, l’apparition de l’actrice Sophie Marceau ou du top-model Stella Tennant arborant un diadème Chaumet sur ses cheveux coupés ‘à la gar-çonne’ libère les rêves de Cendrillon qui som-

meillent en chacune de nous. Le port du dia-dème réinvente une ‘étiquette’ sous le signe de l’excentricité. » Même Madonna n’hésite pas à sortir le soir (à la soirée organisée par le maga-zine Vogue US) la tête parée d’un bijou ancien XXL en platine et diamants. Au Japon, il paraît que les jeunes fi lles de la bonne société aiment les diadèmes…parce qu’ils les « grandissent ». Tandis qu’en Russie, les novoritchi adorent tout ce qui brillent. Mais, c’est surtout le monde de la mode qui a redonné ses lettres de noblesse à ces parures tombées en désuétude. Dans l’un de ses défi lés, Karl Largerfeld, qui sait perti-nemment que l’avenir de la Haute couture ne se fera pas sans les it-girls de la jet-set, composa un opus fl eurant bon la légèreté et l’appropria-tion « jeunesse dorée ». Ses mannequins défi -lèrent ainsi dans un esprit très girly, chaussées chastement d’une paire de ballerines et la coif-fure sertie d’un diadème…en strass.

(*) « Bijoux de Tête. Chaumet, de 1804 à nos jours » de Diana Scarisbrick ; aux Editions Assouline

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champagne

« Je ne peux vivre sans champagne, en cas de victoire, je le mérite ; en cas de défaite, j’en ai besoin ! » Ainsi parlait Napoléon 1er. L’Empereur ne brillait pourtant pas par sa réputation de gourmet raffiné. Ses repas engloutis en moins d’un quart d’heure ont laissé plus d’un silence auprès de ses convives… Il aimait le Gevrey-Chambertin, l’un des plus grands vins de Bourgogne, qu’il n’hésitait pas de couper…avec de l’eau. Oups. Il aimait aussi le champagne, le Moët & Chandon en particulier. Dans les anciens livres de compte, on peut voir que, dès 1801, Jean-Remy Moët, petit-fils du fon-dateur de la prestigieuse Maison, a fourni plusieurs membres de la famille impériale. Les plus anciens rapports entre Bonaparte et Moët & Chandon remontent à une expédition de vins à l’attention du Premier Consul, le 27 thermidor An 9. On a souvent dit que Jean Rémy Moët et Napoléon se seraient rencontrés à l’école militaire de Brienne-le-Château et que leur amitié daterait de cette époque. Or cette hypothèse n’est pas vraisemblable si l’on considère la différence d’âge entre les deux hommes. Etant son aîné de 11 ans, Jean-Rémy Moët a pu rencon-trer le jeune Napoléon Bonaparte au cours d’une tournée commerciale qu’il aurait effectué au pryta-née entre 1788 et 1790. Cependant aucun docu-ment ne le prouve.En mars 1814, Jean-Rémy Moët recevra l’empe-reur chez lui après que celui-ci ait délivré Reims et qu’Epernay, assiégée par les troupes russes,

ait résisté. C’est lors de cette visite que Napo-léon 1er détacha de sa poitrine la croix de la Légion d’honneur et l’épingla sur l’habit de son hôte avec ces mots : « Prenez cela. Avant peu ma chancellerie régularisera le brevet. (…) Si le sort trompe mes espérances, je veux au moins récompenser dès aujourd’hui vos loyaux ser-vices comme administrateur, et surtout ce déve-loppement admirable que vous avez su donner, en France comme à l’étranger, au commerce de nos vins. »Le premier usage de la dénomination « Impérial » est déposé par Moët & Chandon en 1863. Sous le Second Empire, cette référence au souverain peut être un moyen de promouvoir son produit et les Maisons emploient les adjectifs les plus élo-gieux à l’égard de leurs vins. Selon les documents en notre possession, la première expédition de vin sous la marque « Brut Impérial » aurait eu lieu en 1869, l’année du centième anniversaire de la naissance de Napoléon Bonaparte. Cet adjectif « Impérial » est alors déjà utilisé pour plusieurs qualités : Brut Impérial, Dry Impérial, Grand Cré-mant Impérial. Prolongement de cet hommage à l’empereur, 100 ans plus tard encore… En 1969, Robert-Jean de Vogüé, dirigeant de notre Mai-son, participe à la croisière « impériale » sur le paquebot France. Il s’y portera acquéreur d’un chapeau et d’un coffre de voyage ayant appar-tenu à l’empereur. La boucle est bouclée.

Grand VintaGe 2006En Champagne, le nom de Moët & Chandon résonne comme le saint des saints. Le vignoble composé de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier s’étend sur 1200 ha, dont 80 % de premiers crus. Malgré de rudes conditions climatiques, les raisins parviennent à maturité sur des pentes crayeuses tout en conservant un « fruité expressif, mais encore frais », souligne Benoît Gouez, chef de cave. Ensuite, tout est affaire d’expérience dans l’assemblage des cépages. En bouche, le Moët & Chandon Grand Vintage 2006 est un pétillant floral, ample et juteux, doté d’une maturité élégante avec des notes blondes de brioche. À la respiration le bouquet se rafraîchit, viennent alors des notes délicatement végétales (chèvrefeuille, bergamote, anis). En bouche, l’attaque est croquante (brugnon, groseille), puis la richesse se déploie, onctueuse, l’ampleur s’affirme et se prolonge sur une amertume délicieusement apéritive (pomelo). Leader en son royaume, ce champagne est aussi le plus vendu au monde. Plus de 3 siècles après sa création, Moët & Chandon est toujours animée d’un dynamisme offensif qui n’altère pas sa qualité. Aux côtés du brut, le Rosé Impérial, lancé il y a 20 ans, attire les VIP comme des mouches. Visiter les caves de la maison Moët & Chandon, 20 Avenue de Champagne, 51200 Epernay - www.moet.com

Moët & Chandon possède ce droit (exclusif) de symboliser les pactes et les alliances, les triomphes et les joies. Avec Napoléon, partons à la décou-verte d’un mythe en effervescence.

–Par Raoul Buyle

Un peU de légèreté dans Un monde de brUtes

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Ils sont les nouveaux « chevaliers » du XXe siècle, nos champions. Jacky Ickx et Eddy Merckx ont en commun cette formidable envie de vaincre. Bruxelles leur rend hommage en célébrant leur amitié à travers une expo sportive consacrée à leurs exploits. –Par Pierre Dragomirov

automobile détient aussi le record des victoires aux 24 heures du Mans, avec 6 triomphes à compter de celui, mythique, de 1969. Le plus : Eddy et Jacky n’ont pas hésité à fouil-ler dans leurs souvenirs personnels. Casques emblématiques précieusement conservés, combinaisons de course, maillots de champion, trophées, coupes, photos de famille totalement inédites. On découvre notamment la BMW F270 avec laquelle Jacky s’est imposé en 1970 au Salzburgring et à Tulln-Langenlebarn (collection BMW Classic München). On découvre aussi les vélos sur lesquels Eddy a battu le record du monde de l’heure ou triomphé au Tourmalet… On se souvient aussi que, survivant d’une époque où la mort guettait les pilotes au détour de chaque virage, Jacky Ickx est miraculeusement ressorti indemne des flammes dévorant sa Ferrari en 1970 en Espagne…photos à l’appui. « Lorsque je fermais la porte de la maison avant un week-end de course, je me demandais parfois si j’aurais l’occasion de la rouvrir le dimanche soir. Plus tard, j’ai réalisé que je devais beau-coup à mon ange gardien, qui a veillé sur moi pendant trente ans. » Les visiteurs peuvent ainsi revivre l’histoire de leurs heures de gloire au tra-vers d’une mise en scène exceptionnelle et une surprenante scénographie. Ajoutez-à cela deux courts-métrages du photographe Stephan Van-fleteren, et la carrière de ces deux héros n’aura plus de secret pour vous !

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Le talent hors normes d’Eddy Merckx, personne ne l’a eu, ni avant, ni après lui. Avec ses 525 victoires (sur route), il est considéré comme le cycliste le plus doué de tous les temps. Quant à la carrière de Jacky Ickx, elle est l’une des plus riches et des plus longues de l’histoire du sport automobile. Lui aussi a réuni un palmarès d’une diversité inégalée. Nos plus grands héros spor-tifs, Eddy Merckx et Jacky Ickx, fêtent ensemble leur 70e anniversaire et leur longue amitié avec l’exposition sportive la plus originale jamais montée en Belgique. A découvrir ( sur 2000 m² d’exposition ) , des voitures de courses authen-tiques avec lesquelles « Mister Le Mans » devint une légende, les vélos originaux sur lesquels « le cannibale » remporta ses plus belles victoires, des objets uniques et précieusement conser-vés de leurs collections personnelles et encore jamais exposés, des souvenirs et des pièces maîtresses issus de collections nationales et internationales, des photos inédites, des repor-tages radiophoniques et télévisés retravaillés en nouveaux montages filmés et audio.

Deux paLmarès, Deux LégenDes 5 Tours de France, 5 Tours d’Italie, 3 champion-nats du monde en ligne, un Tour d’Espagne, 31 victoires dans les classiques, un record de l’heure Merckxissimo… Qui dit mieux ? Quant à la carrière de Jacky Ickx, deux fois vice-cham-pion du monde de Formule 1, vainqueur de huit Grands Prix, deux fois champion du monde d’en-durance, vainqueur du Paris-Dakar, le champion

Touche-TouT de génie Sans difficulté apparente, Jacky Ickx passera avec succès d’un volant ou d’une catégorie à l’autre. En deux roues, du trial à la vitesse pure. Sur quatre roues, de la F3 à la F2 puis à la F1. Il se distinguera aussi en courses de côte, en rallye-raid et en championnats d’endurance.

RecoRd mondial Le 25 octobre 1972, Eddy Merckx parcourt 49 km et 431 m en 60 minutes. Merckx bat le record du contre la montre avec une fréquence de 105 à 110 coups de pédale à la minute. Pendant une heure, il produit une puissance moyenne de 460 à 465 watts. Ses poumons « consomment » entre 150 et 160 litres d’air par minute (une personne « normale » au repos en consomme 10 à 12).

couRTs-méTRages Stephan Vanfleteren a réalisé 2 films de 17 minutes sur base de prises de vues (dans le désert du Maroc pour Jacky Ickx et dans le Col du Trecime, en Italie, pour Eddy Merckx).

L’étoffe des héros

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exposition du 25 JANVIER — 19 AVRIL 2015

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talent

Septembre 2014. Deuxième de l’Open du Pays de Galles, Nicolas Colsaerts a claqué le plus long drive de l’histoire de l’European Tour. Un drive record à 408 mètres ! Sa première victoire sur le tour européen ? C’était en 2011. Il débute sa onzième saison professionnelle par une onzième place sur le Abu Dhabi Golf Championship. En mars, Nicolas obtient une cinquième place à l’Open de Sicile puis, le 24 avril 2011, il décroche sa première victoire sur le tour européen en rem-portant le Volvo China Open avec quatre coups d’avance sur ses plus proches poursuivants. Il s’agit en l’occurrence de la première victoire d’un golfeur belge sur le circuit européen depuis celle de Philippe Toussaint en 1974. Pour nous le « Belgian Bomber » (qui a usé ses premiers grips sur les fairways du Royal Waterloo Golf Club) se souvient, souvent avec humour, de ses premières fois. Les premières fois d’un grand champion. Votre première vocation ? Nicolas Colsaerts : Devenir un golfeur profes-sionnel. Depuis que j’ai 15 ans, je n’ai jamais envi-sagé de faire autre chose.Votre première fois à taper sur une balle de golf ? Au Brussels Golf Club de Boitsfort. Après avoir longtemps joué au hockey (à un très bon niveau) mon père s’est mis au golf. J’avais 6 ans. Un jour, il m’a emmené avec lui et m’a donné un seau de balles pour m’entrainer… Bingo ! J’ai tout de suite été envoûté par ce sport.

L’entente entre les joueurs ? En général c’est vachement plus « business » aux Etats-Unis qu’en Europe. Les joueurs arrivent au golf le matin, font leur truc, s’entrainent, voyagent en majorité avec leur famille. Donc, c’est golf, hôtel, famille, et basta. Donc il n’y a pas vraiment de camaraderie entre les joueurs sur le circuit américain, en tout cas beaucoup moins que sur le circuit européen. Votre premier « buzz » sur Youtube ? C’était en 2013 lors du Volvo World Match Play, en Bulgarie, sur le parcours The Thracian Cliffs, j’ai fait (bien malgré moi) le bonheur des réseaux sociaux et des zappings en envoyant, sur le trou n°10, une balle directement dans les… toilettes du club (rire). Une situation complètement iné-dite que j’ai quand même réussi à négocier en sauvant le par après avoir droppé ! En deux ou trois jours de temps, cela a fait quelque 250.000 vews sur Youtube. Votre première fois chez le psy ?Peut-être que mes premiers psys ont été mes professeurs particuliers (rire) ! Pour tout vous avouer, je n’ai jamais été vraiment très intéressé par la raison principale de leur venue (à savoir les études). Et la dernière fois que vous vous êtes regardé dans un miroir, qu’avez-vous vu ? Un jeune « ket » de Bruxelles qui n’oublie pas d’où il vient. Quelqu’un qui a une vie déjà bien remplie, mais qui est persuadé que le meilleur reste à venir.

Votre premier succès sportif ? Je me souviens avoir gagné une compétition junior au Golf de Steenpoel, à Itterbeek, peu de temps après mes débuts. Je souviens avoir même gagné un sac de golf (à l’époque je n’en avais pas) qui m’a accom-pagné partout durant mes premières années. La première « star » à qui vous avez serré la main ? Aucune idée. Le côté « people » de ce métier ne m’intéresse pas du tout. J’ai par contre une admiration sans borne pour des gens comme Zinedine Zidane, John McEnroe, Valentino Rossi, Severiano Ballesteros, Eric Cantona…mais je n’ai jamais eu l’occasion de leur serrer la main. Votre premier quart d’heure de célébrité ? A une soirée karaoké (rire) ! C’était lors d’un évé-nement de golf pour les juniors, j’avais 12 ans à peine et je suis monté sur la scène pour chan-ter devant une centaine de personnes. Quoi ? « Knocking on heaven’s door » des Guns n’ Roses. Une tuerie ! Inutile de vous préciser que ma seconde passion, c’est la musique. Je ne sors jamais de chez moi sans mon iPod. Votre première fois à l’US Open ? En 2011, au Congressionnal à Bethesda près de Washing-ton : un terrain inoubliable, des infrastructures gigantesques prévues pour 50 000 visiteurs par jour. Un moment à la fois magique et impression-nant ! Je me réjouis chaque fois de retourner à l’US Open riche de cette première expérience. A story to be continued…

Il est en quelque sorte l’enfant du pays et porte haut et loin l’étendard de notre pays. Jeune trentenaire Nicolas Colsaerts appartient à l’élite du golf international. Pour nous, le champion bruxellois se souvient des grandes étapes de son succès. Hole in one ! –Par Pierre Dragomirov

Il est en quelque sorte l’enfant du pays et porte haut et loin l’étendard de notre pays. Jeune trentenaire Nicolas Colsaerts appartient à l’élite du golf international. Pour nous, le champion bruxellois se souvient des grandes étapes de son succès. Hole in one ! –Par Pierre Dragomirov

Les premières fois de

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Découvrez la bataille de Waterloocomme vous ne l’avez jamais lue !

Juin 1815 La campagne de BelgiqueCe récit pationnant illustré de 200 photos de reconstitutions plonge le lecteur au coeur de l’action et lui permet de com-prendre en détails à la fois les enjeux, les déplacements des troupes mais aussi la vie quotidienne des soldats et de l’empereur dans les derniers jours de sa campagne.Format cartonné 23 x 28cm, 160 pages, 25,00 €

Sur les traces de NapoléonDécliné de l’émission éponyme de la RTBF, Sur les traces de Napoléon suit le parcours de ce guerrier d’exception sur le territoire belge, d’Hestrud à Waterloo, cherchant ainsi l’empreinte historique qu’il y a laissée, près de deux cents ans après son passage.Format broché 15 x 23cm, 160 pages, 17,90 €

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Des dizaines et des dizaines de boutiques, des commerces de proximité, pléthore de bars et de restaurants, des galeries d’art et des musées, le tout concentré dans une petite ville dynamique et prospère à l’allure de village. La « banlieue » chic et cosmopolite de Bruxelles. Waterloo a tout du lieu idéal pour faire son shopping, tous besoins confondus, d’autant plus agréable qu’il ne res-semble en rien à un temple de l’hyper consom-mation façon Dubaï. Quand on shoppe à Dubaï, on se perd. Quand on lèche les vitrines du côté du Passage Wellington (plus de 60 commerces et services à votre disposition !) ou le long de la chaussée de Bruxelles, on virevolte, on papil-lonne, on trouve son bonheur, on est cool, l’es-prit en vacances et le portefeuille à la fraîche. Résultat : l’Homo Consumericus de troisième type (et sa femme) achètent ! Et quand vous achetez ce ravissant itsi bitsi petit bikini vu chez Mer Du Nord ou chez River Woods, vous faites un geste civique en quelque sorte ! Et question choix, vous êtes à la bonne adresse. A Water-loo, on trouve tout : l’indispensable et l’acces-

soire, le coup de cœur trendy et le basic stylé, des boutiques outlets et des grandes noms du prêt-à-porter, du belge et de l’easy-wear califor-nien. Esprit, Lacoste, Aigle, H&M, Zara, Delvaux, Scapa, Crickett & Co, American Vintage, Caro-line Biss, Howards, Clair de Femme, Butterfly, Etam, Bellerose, Lili Mandarine, etc. Waterloo habille toute la famille, Papa, Maman, les ados, baby, la bonne et moi… Même ma grand-mère style la reine Fabiola et Tata Simone qui ne s’ha-bille qu’en 46 trouvent ici leur bonheur ! On aime le Concept Store Danaïs ; chaque sai-son Géraldine Lardinois nous offri un condensé des tendances, palliant nos envies de tenues stylées, bijoux, déco, accessoires chics ; un vaste espace qui s’organise façon shops in the shop. Robes de créateur, dégriffes, du clas-sique, du branché…à prix très doux. A ne pas rater : la brocante de jouets et des vêtements pour enfants chez Craboutchi. Envie d’habil-ler vos bébés sans se ruiner ou de chiner des vêtements de grossesse et des accessoires bien-être ? Renseignez-vous sur les dates de

Le shopping, c’est bon pour le moral. En partant de ce postulat, on com-prend très bien que pour les fashio-nistas et autres shoppingaholics, Waterloo apparait comme une sorte d’Eldorado. Et question choix vous êtes à la bonne adresse ! –Par Pierre Dragomirov

la prochaine brocante (info@craboutchi.be). Avis aux passionnés des mythiques voitures de sport rouge au « cheval cabré »…sans malheu-reusement pouvoir vous les offrir : Ferrari Fran-corchamps Motors propose une nouvelle « bou-tique » en son sein où acheter vêtements siglés, casquettes, accessoires, montres, lunettes de soleil…à prix tout-à-fait accessibles. Pour les hommes : Roussel ! Ici, la frontière entre le formel et le sportswear perd son évidence. Barbour, Brax, Basler, Giesswein, Mirabell, Schneiders, van Laack, William Lookie, Johnstons Cash-mere… Forte de ce succès, Catherine Detry a ouvert une seconde boutique dans le Passage Wellington (juste en face) pour les plus jeunes, avec un espace consacré à l’uniforme scolaire (Roussel est notamment fournisseur officiel du lycée de Berlaymont).Et, deux fois par an, en janvier et en juillet, les maga-sins opèrent un déstockage de saison à prix choc. A la fin de l’été, les jours de braderie, les com-merçants vous proposent leur collection à prix dégriffés.

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à Waterloo

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mode

A quoi reconnaît-on un créateur « parisien » ultra branché ? A sa « belge attitude », bien sûr. Peu connu du grand public, en permanence entre Milan, Anvers, Paris et Bruxelles, nos créateurs s’affi rment, parfois même ils trustent les pre-mières places. Chez leurs maîtres, ils ont tout assimilé, le coup de crayon, les fi nitions, les belles matières, la coupe…quitte à faire tout a fait autre chose. Et c’est ce que l’on aime chez eux.

Ils vont compter. Ils comptent déjà. Entre indispensable et accessoire, ces créateurs (belges) composent ce qu’est la mode d’aujourd’hui. Parmi eux, certains noms sont déjà bien installés et ont conquis Paris, d’autres sont moins connus. Sur qui miser ? –Par Nina Van Pallandt

Les sacs de la créatrice belge Clio Goldbren-ner connaissent un succès grandissant ; à ce jour, plus de 75 points de vente dans le monde. A quel type de femme s’adressent les sacs Clio Goldbrenner ? Je pense que mon univers convient aux femmes naturelles, bien dans leur peau, qui prennent soin d’elles, aiment la mode, sortent de la masse mais n’en font pas trop!

Jeune talent à suivre : Anthony Vaccarello. Sorti de La Cambre, il affole Paris depuis son passage par la maison Fendi ; Depuis il a créé sa griffe avec une grande maitrise de la coupe et un style sobre et sexy ; Collaboration avec La Redoute (robes asymé-triques, smoking en satin tout blanc ou tout noir) ; www.anthonyvaccarello.com

Le top (belge) Anouck Lepère fut longtemps l’égérie de Mer Du Nord

Tempête Micro Calf Souple Flamingo ; Delvaux

LA MODE BELGE SELON DIDIER VERVAEREN« Il est diffi cile de défi nir la mode Belge car elle n’a pas derrière elle la même histoire, la même illustre visibilité que celle dont a bénéfi cié la mode française ou italienne. Ce qui la caractérise, c’est sa singularité. C’est le terme qui la synthétise le mieux. Avant les « Six d’Anvers », la mode belge n’avait pas de rayonnement au niveau international. Leur travail - hyper créatif et novateur -a permis la médiatisation des créateurs belges…pour plusieurs générations ! Mais l’ombre de ces six talents forme un ancrage à la fois très inspirant mais aussi très lourd pour ceux qui suivent. Nous avons la chance d’avoir des créateurs dont le travail très personnel ose aller à contre-courant des tendances, d’autres qui au contraire l’initie. La mode belge est sans limite et Bruxelles est un vivier... »

HYPER CRÉATIFS

L’icône de la mode (née à Bruxelles), Diane Von Furstenberg, signe pour GAP Kids et Baby GAP une collection destinée aux petites fi lles de 0 à 14 ans. Ou la mythique « wrap dressé revisitée version girly.

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food

Pauline de Voghel est l’auteure du livre « Les Petits pieds dans les grands plats » (Editions Erasme), un manuel illustré d’éducation ali-mentaire autour des fruits et légumes locaux et de saison pour les enfants dès 2 ans. Ou l’art d’éveiller nos bambins (mais aussi leurs parents) aux plaisirs de la cuisine et de la table, tout en les sensibilisant à une alimentation plus saine et à un style de vie plus responsable. Avec des recettes délicieusement « santé », des manières ludiques d’aimer manger des légumes, des « trucs » pour préparer des goûters et des repas sains, équilibrés, sans être ennuyeux pour autant. « Trop souvent, constate-t-elle, l’enfant confond ‘j’aime’ avec ‘je connais’ et du coup ‘je connais pas’ avec ‘je n’aime pas’. Rendre l’enfant acteur dans ses choix, en terme d’ali-mentation, et cela sous forme de jeux, permet d’élargir et diversifier ses goûts. » Pauline utilise la cuisine-plaisir comme un outil d’éducation alimentaire, que les enfants expérimentent avec beaucoup de joie et d’amusement. L’occasion aussi pour la diététicienne de nous parler de son goût pour le bien-manger. Faut-il s’inquiéter de ce qui se trouve dans

nos assiettes, à fortiori dans l’assiette de nos enfants ? Pauline de Voghel : Il ne s’agit pas d’être alar-miste et de s’en inquiéter au point de perdre le plaisir de manger. Mais soyons-y attentifs. D’autant plus pour les enfants qui, par leur alimentation, conditionnent le bon déroulement de leur crois-sance et la qualité de leur santé, actuelle et à venir.De quelle manière nos enfants peuvent-ils devenir « acteurs » de ce qu’ils mangent ? Les messages d’obligation ou d’interdiction n’ont pas beaucoup de répercussion positive. Les impli-quer dans leurs choix alimentaires et introduire des aliments sains comme certains légumes sous une forme rigolote ou avec de la sauce tomate (faite maison) toute rouge qui ressemble à du ketchup, a plus d’impact sur leurs réflexes « santé »… acquis alors pour toute la vie. Si votre enfant est vraiment trop réticent à l’idée de man-ger du chou vert ou des haricots, on peut, pen-dant un temps, les « camoufler » dans des plats ou les mettre en scène ou raconter une histoire. Par exemple, quand vous faites une bolognaise mixer des carottes, des courgettes ou du céléri dans la sauce, l’enfant n’y verra que du feu. Idem pour les

CV EXPRESS Pauline de Voghel habite à Ottignies. Elle est Diététicienne Nutritionniste agréée IPL. Spécialisée en Diététique de l’enfance HUDERF. Formée en Nutrition Cellulaire Active INCA, en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, en Diététique chinoise et Cuisine traditionnelle japonaise, en Aromathérapie scientifique (Pranarom et Astérales) et aux Plantes sauvages comes-tibles et aromatiques médicinales. Certifiée en Permaculture (Ferme biologique du Bec Hellouin). Elle donne des consultations de diététique et de bilan-conseils nutritionnels pour le bien-être, la santé et la thérapeu-tique depuis la préconception jusqu’à l’âge adulte. Son livre « Les petits pieds dans les grands plats » (Ed. Erasme) est un reflet de ses ateliers : un manuel illustré d’activités ludiques, éducatives, d’éveils culinaires et diététiques.

Pauline de Voghel est passionnée de diététique, de l’art de la cuisine et de l’éducation à la santé des enfants. Un enthousiasme et un appétit de la vie qu’elle transmet aux petits et aux grands. Avec gourmandise.

–Par Raoul Buyle

purées, les boulettes, les pains de viande, etc. Mange-t-on de la même manière à 12 ans qu’à 40 ans ? Non. Ni qualitativement, ni quanti-tativement. A 12 ans l’enfant a encore des besoins nutritionnels spécifiques liés à sa croissance. Bien manger le soir pour bien dormir ? Il est important de manger un repas équilibré, assez léger et pris le plus tôt possible dans la soirée, de façon à ce que la digestion ne perturbe pas le sommeil et vice-versa. Pouvez-vous nous donner le menu idéal pour un enfant durant les vacances d’été ? Gar-dons à l’esprit que l’équilibre alimentaire ne se construit pas sur un seul repas. Voici un exemple de menu (estival) intéressant : taboulé de quinoa au concombre, carotte et tomate, poisson vapeur et sauce de fenouil aux aromates. Et surtout manger des épinards ! Contraire-ment aux idées reçues (par Popeye) les épinards contiennent bien du fer, mais l’organisme l’assimile moins facilement que le fer contenu dans le foie de veau par exemple. Cela dit, c’est un bon légume, riche en calcium, magnésium et vitamine C. Ateliers culinaires et d’éducation alimentaire Kids In Cuisine - Infos www.kidsincuisine.be

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Faites un don à la Croix-Rouge

Mettez du cœur dans votre testament

Si vous n’avez pas d’héritiers directs

DEVENEZ BIENFAITEUR DE LA CROIX-ROUGEEN TOUTE SÉRÉNITÉ

Votre testament pour la Croix-Rouge permettra de sauver des vies :

› La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produits sanguins pour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales.

› La Croix-Rouge pourra continuer à former des citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent».

› La Croix-Rouge restera prête, à tout moment, à lancer des opérations de secours d’urgence à grande échelle.

Si vous désirez donner davantage à votre héritier tout en soutenant la Croix-Rouge

DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT

Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qui paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéfi ciaire. L’autre bénéfi ciaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage fi nancier à la Croix-Rouge.

Exemple : vous léguez 200.000 € à votre neveu

A. Si vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge :› Droits de succession : 100.000 €.

› Votre neveu reçoit, en net : 100.000 €

B. Si, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000 € à votre neveu et 75.000 € à la Croix-Rouge :› La Croix-Rouge paie tous les droits

de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000 €.

› Il reste 15.000 € net à la Croix-Rouge. › Votre neveu reçoit 25.000 € net en plus.

Pour toute informationen toute discrétion, téléphonez

à Mme Florence Doyen au 02 371 32 15 ou

envoyez-lui un e-mail :fl orence.doyen@croix-rouge.be

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