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jardin DU MERCREDI 16 DÉCEMBRE 2015 N° 187 Bientôt Noël Champagne ! Thé de palaces © SHUTTERSTOCK

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Essentielle Focus du 16 décembre 2015

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jardinDU MERCREDI

16 DÉCEMBRE 2015

N° 187

Bientôt NoëlChampagne !

Thé de palaces

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edito

Goodbye Père Noël Les mythes sont comme les saisons : y en a plus ! A la fois fête chrétienne et grande messe de la (sur)consommation, Noël s’enorgueillit de ses para-doxes. Souvenez-vous, au 19e siècle, les migrants Allemands emmènent avec eux leur compère Santa Claus au Nouveau Monde. Là, le Saint perd sa mitre mais gagne en échange quelques kilos en plus et un costume en flanelle rouge bordé de fourrure blanche. A la place de son vieil âne, on lui donne un équipage de rennes. Père Noël est né ! Passeport américain en poche, il fait alors le tour du monde. Pourtant la « fête de Noël » daterait du IIIe siècle, des fêtes du solstice d’hiver. On avait peur de la nuit, du froid, de la famine. On ne savait pas si l’été revien-drait. Donc on buvait, on chantait, on bâfrait pour se distraire. L’Eglise voulut la peau de ces fêtes païennes (paillardes ?) et, dès le début du IVe siècle, célébra la naissance de Jésus dans la nuit du 24 au 25 décembre. Noël devenant ainsi la deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien après Pâques. Une date symbolique, rappelons-le, car ni le jour ni l’année de la naissance du Christ ne sont en fait connus avec précision. Aujourd’hui Noël est aussi et avant tout un moment de réunion fami-liale, comme une « matrice sociale »; c’est aussi une fête imposée par la tradition sans que l’on ait vrai-ment eu le choix. Un moment où l’on est censé être heureux et, en même temps, on ne peut pas renon-cer complètement à ce que l’on est. Cela débouche parfois sur un inconfort au niveau de nos sentiments les plus intimes…

—Par Raoul Buyle

S O M M A I R E 03 Edito04 BIG Xmass Trees 06 Daniel Öst 08 Thierry Poncelet 10 Dom Pérignon 11 Moët & Chandon 12 Grand Marnier autrement 14 Salon du chocolat 16 Fooding 18 Swatch 20 Montres seconde vie 22 Art and the city 24 Beauté Claudia Lomma 26 Thé de palaces 28 Royal Palm 30 Pêle-Mêle

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Rédacteur en chef Raoul Buyle  /  Rédaction : 79 rue des Francs  - 1040 Bruxelles - e-mail : [email protected]  /  Ont collaboré à ce numéro : Olympe Pélissier, Raoul Buyle, Pierre Dragomirov  /  Direction artistique et mise en page mpointproduction /  Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Fla-mand - 02 211 31 35 - [email protected]  /  Marketing et Pro-motion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected]  /  Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis  /Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey  /  Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

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pour la bonne cause

NOËLest uNe fête ! Créativité, innovation, générosité :

c’est le point commun entre l’associa-tion BIG against breast cancer et les Belgian Designers Christmas Trees. L’inventivité des uns est mis à contri-bution pour donner aux autres des moyens (financiers) supplémentaires afin de permettre la mise au point de traitements innovants et ainsi sauver les vies de milliers de patient(e)s. —Par Pierre Dragomirov

En 1999, le Professeur (belge) Martine Pic-cart et le Professeur (suisse) Aron Goldhirsch fondent l’Association BIG (Breast Interna-tional Group), dont le siège social est situé à Bruxelles. L’idée : former le plus grand réseau mondial de groupes de recherche académique contre le cancer du sein. Entre autres exemples concrets de projets menés, il y a « BIG Time for baby », la grossesse après un cancer du sein. La majorité des cancers du sein qui touchent les (jeunes) femmes sont de type hormonal. Dans

Par Oli-BPar Elvis Pompilio

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MARIAGE TRADI-TRENDYVenez nombreux au 9e Salon du Mariage et de l’Art de rece-voir. Éric d’Humilly et Géraldine Lardinois, Maîtres de céré-monie, vous apportent leur expertise et leur compétence en sélectionnant quelques-unes des meilleures adresses et des prestataires les plus pointus, fleuristes, traiteurs, créateurs de mode, bijoutiers, metteurs en fête, location de lieux d’excep-tion… Tous sauront vous conseiller pour l’organisation de cette journée inoubliable. Assurément the place to be.

9e Édition du Salon du Mariage et de l’Art de Recevoir. Les 23 & 24 janvier 2016, de 11 à 18hAu Cercle de Lorraine, 6 Place Poelaert, Bruxelles Invitation gratuite sur demande via www.lesalondumariage.be

Par Hans Op de Beeck

le cadre de leur traitement, ces femmes devront suivre une hormonothérapie pendant cinq à dix ans qui a pour effet de stopper leur fertilité. Ceci est un problème majeur pour celles qui désirent avoir un enfant. Pour permettre à ces jeunes femmes soignées d’avoir un bébé en toute sécurité, le projet BIG Time for a baby encadre et suit de près l’interruption temporaire du traitement hormonal.

www.BIGagainstbreastcancer.org

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TAILLEUR - CHEMISIER - CHAPELIER - BOUTIQUE

ROSE & VAN GELUWE

A L’OCCASION DES FÊTES DE FIN D’ANNÉE, DÉCOUVREZ UNE MULTITUDE D’IDÉES CADEAUX ET ACCESSOIRES POUR HOMMES ET DAMES

Avenue de Tervuren 2 - 1040 Bruxelles - Tél.: 02/735.78.00 - Fax: 02/734.59.95 - www.roseetvangeluwe.be [email protected] - Parking privé - Du mardi au vendredi de 9h30 à 18h30 et le samedi jusquà 17h30

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art floral

Daniel Ost

A lire Le tout nouveau livre qui lui est consacré. Cette monographie exceptionnelle exhume, pour la première fois, la mémoire d’œuvres qui ne sont plus. Elle nous plonge dans un monde enchanté qui lentement nous pénètre et dont la magie se ren-force page après page.« Daniel Ost. L’Art floral et la Beauté de l’éphémère », 420 photographies d’exception, Préface de Cees Nooteboom, aux Editions Les Arènes ; octobre 2015

Préface Un jour, l’écrivain, journaliste et poète, Cees Nooteboom a dit de lui : « Il prend une forme dans la nature, et en fait un objet tout à fait inconnu auparavant. Les mains de cet homme peuvent donner forme à tout ce que son imagina-tion peut concevoir. »

la beauté De l’éphémère

Daniel Ost sait tout dire avec des fleurs. Consacré par le New York

Times comme « le plus grand sculp-teur floral au monde », le Belge

parcourt la planète depuis 40 ans pour réaliser quelques-uns des plus beaux « bouquets » jamais imaginés.

L’occasion d’un très beau livre publié aux éditions Les Arènes.

Quoi, vous n’aviez pas d’idée de cadeau de Noël ?...

—Par Raoul Buyle

« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs » (Montaigne). Après avoir sillonné la planète, à force d’exposi-tions, de shows au Japon et autres événements généreusement fleuris, le voilà qui s’attarde à Sint-Niklaas, dans sa ville natale. Botaniste notoire bien avant que les jardins ne suscitent un engouement national, Daniel Ost (60 ans) est un artiste original dont le talent fait référence au « land art » du sculpteur Andy Goldsworthy, aux plissés magiques du couturier Issey Miyake et à l’art traditionnel japonais du bouquet « ike-bana » (NDLR-la décoration de la villa Impé-riale de Kurashiki lui a même été confiée ; un immense honneur !) Des fleurs mises en scène comme des sculptures, des objets organiques dentelés comme des feuilles et des décors arborescents qui sentent bon la chlorophylle. Aujourd’hui, l’architecture de paysages et la

théâtralisation de jardins représentent le der-nier défi pour le « maestro » comme on l’appelle outre-Atlantique. Frappé par le rayon vert de la biodiversité, Ost respecte trop la nature pour prétendre la défier. Selon lui, l’arrangement flo-ral en Occident est né lorsque nos prairies ont commencé à être recouvertes par les briques de l’ère moderne. Les gens ont alors commencé à démystifier la nature. Peut-être aussi à mieux l’aimer. « Les fleurs, dit-il, touchent le meilleur de nous-mêmes, et nous font voyager hors de notre quotidien. » Avec son chauffeur (NDLR-Daniel ne conduit pas), il lui arrive de faire un détour de 300 km juste pour trouver des orchi-dées d’une couleur et d’une forme inédites chez un petit pépiniériste inconnu dont il a entendu parler. C’est le détail qui fait la toute différence entre l’ordinaire et l’extraordinaire ! www.danielost.be

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joaillerie

DANIEL OST Lorsque que l’on cherche une bague, à se faire offrir qui plus est, le dilemme est toujours cornélien. Ronde et sensuelle ou aiguisée et rectiligne, anneau virginal ou sculpture en suspension, en or blanc, en or jaune, chaque bijou refl ète à merveille la personnalité de celle qui le porte. Autant dire que le choix ne manque pas ! Ici, c’est encore une fois le diamant qui fait l’unanimité : pierre de déclaration par excel-lence, avec lui l’on ne se trompe jamais. Sa valeur reste toujours à la hauteur de sa discrétion, signant là en quelque sorte le paradoxe de son élégance. En quatre propositions et autant de portes laissées ouvertes au rêve, le diamant s’enroule autour de votre doigt, à mi-che-min entre air du temps et instant d’éternité. Et si le diamant est éternel, la valse des tendances et des envies l’est tout autant. Boulevard de Waterloo 10, 1000 BruxellesT. 02 512 38 63 - www.lamaisondudiamant.com

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T. 02 512 38 63 - www.lamaisondudiamant.com

Bague Serpent Bohême, brillants, or blanc (Boucheron à la Maison du Diamant)

Bague Rose, diamants blancs et cognac, or blanc et noir (Création La Maison du Diamant)

Solitaire Pivoine, diamant (0.20ct), brillants, or blanc (Boucheron à la Maison du Diamant)

Lorsque que l’on cherche une bague, à se faire offrir qui plus est, le dilemme est toujours cornélien. Ronde et sensuelle ou aiguisée et rectiligne, anneau virginal ou sculpture en suspension, en or blanc, en or jaune, chaque bijou refl ète à merveille la personnalité de celle

Solitaire Pivoine, diamant (0.20ct), brillants, or blanc (Boucheron à la Maison du Diamant)

LA MAISON DU DIAMANT

TAILLÉE POUR BRILLER

Bague Sparkling Leaves, diamants marquise, or blanc (Création La Maison du Diamant)

min entre air du temps et instant d’éternité. Et si le diamant est éternel, la valse des tendances et des envies l’est tout autant. Boulevard de Waterloo 10, 1000 BruxellesT. 02 512 38 63 - www.lamaisondudiamant.comT. 02 512 38 63 - www.lamaisondudiamant.com

Bague Serpent Bohême, brillants, or blanc (Boucheron à la Maison du Diamant)

Bague Rose, diamants blancs et cognac, or blanc et noir (Création La Maison du Diamant)

BRILLER

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portrait

DU CHIC, DU CHIEN, DU CHARME

THIERRY PONCELET

On lui doit quelques-uns des plus originaux « portraits de famille » accro-chés aux murs des salons de mai-sons patriciennes. Doit-on voir dans le talent du peintre Thierry Poncelet ce fameux clin d’œil surréaliste qui fait la réputation de notre pays ? Ou tout simplement la gentille « bête » qui sommeille en chacun de nous ?Rencontre.—Par Raoul Buyle

Pour résumer, disons qu’il est né en 1946 à Bruxelles, qu’il a étudié les Beaux-Arts à l’institut Saint-Luc de Tournai et qu’à sa sortie il s’est inscrit dans l’atelier de Max Massot. Là, Thierry Poncelet a appris la peinture à l’huile et l’art de la restauration des tableaux anciens. Il est devenu un restaurateur de talent. Cultivant son amour des beaux tableaux. A l’affût de trésors. La légende veut qu’un jour en restaurant un portrait d’un membre de l’aristocratie belge, un Général au visage particulièrement dur et prétentieux, voire ingrat, Thierry Poncelet s’est amusé à peindre en lieu et place une tête de chien… Le résultat aurait été étonnant et, loin d’être fâché, le client se serait réjoui du résultat. Poncelet avait trouvé son créneau : il peindra des « Aristo-chiens » ! Hommes ou canidés ? Diffi cile à dire, tant ces créa-tures hybrides peuplant les tableaux de Thierry Poncelet sont réalistes. Cette idée originale de peindre des têtes de chien sur des portraits un peu fi gés d’ancêtres se développera d’autant mieux que ce type de tableaux de famille peints dans la grande tradition classique des XVIIIe et XIXe siècles étaient géné-ralement dédaignés par les amateurs d’art et aban-donnés dans les greniers ou dans les brocantes. C’est là que réside le génie de Thierry Poncelet, dans cette reconversion un brin provocante mais ô combien savoureuse ! Première expo à Bruxelles en 1987. Pourquoi les chiens ? A cette question l’artiste répond que, plus qu’aucun autre animal, le

chien offre une palette d’expressions suffi samment riche et familière pour illustrer un caractère ou une émotion humaine. « Les chiens, du chihuahua au doberman, ont des expressions très amusantes qui vont de l’arrogance à la tristesse. Certaines races plus que d’autres, comme le cocker que j’affec-tionne tout particulièrement, ont des regards par-ticulièrement expressifs. » Pour parvenir au résultat que l’on connait bien, le peintre a développé sa propre technique. « Je place en fait une feuille de papier à la place de la tête et je dessine la tête de chien. Ensuite, je vaque à d’autres occupations avant de revenir sur mon travail. Cela me permet de vérifi er si je suis dans les bonnes proportions ou non. Si c’est bon, je trace la forme au crayon sur le tableau et je peux encore changer des choses : monter un peu la tête, la mettre davantage sur le côté…tout en reproduisant les couleurs exactes du tableau original. » Beau-coup de peintres ont tenté de copier Thierry Ponce-let, en vain. La plus belle preuve de son talent venant du fait que beaucoup de gens pensent que Poncelet peint l’entièreté du table, sans se rendre compte qu’il a uniquement remplacé la tête. Entre autres clients prestigieux, citons la défunte Grande-duchesse de Luxembourg, Joséphine Charlotte, l’ex-impératrice Farah d’Iran, le baryton José van Dam, Johnny Halli-day, le magicien David Copperfi eld, la princesse de Chimay ou le prince Laurent. So chic ! www.thierryponcelet.co

Anthropomorphisme Comment choisir quelle race convient le mieux à un portrait ? Selon la morphologie de la per-sonne sur le portrait. Pour un mon-sieur un peu fort, Thierry choisira un bouledogue plutôt qu’un lévrier. Quoique. L’humour et la subtilité sont aussi importants. Suivant le climat général du tableau, par exemple s’il s’agit d’un militaire, l’artiste optera pour un chien avec une moustache, comme un schnauzer.

This is it Quel est le point commun entre Johnny, le prince Laurent et Farah Diba ? Tous sont fan de lui ! Le peintre belge Thierry Poncelet dont la réputation a fait le tour du monde expose - pour la dernière fois, précise-t-il - chez WM Gallery, 45 Wolstraat à Anvers. Pas moins de 26 tableaux « d’Aristo-chiens » qui n’ont jamais été montrés au grand public auparavant. Jusqu’au 27 décembre 2015. www.wmgallery.be.

sommeille en chacun de nous ?

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Il est grand temps de lui faire sa fête …

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270 ans de présen

champagne

Wine SpectatorLe très réputé magazine américain spécialisé en vins, Wine Spectator, a attribué 98 points au Dom Péri-gnon Deuxième Plénitude 1998. La deuxième Plénitude se révèle après un minimum de douze années de maturation en cave. Dans cette fenêtre d’expression, le vin souligne l’intensité de Dom Pérignon.

Orson Welles, qui adorait les sandwiches aux cre-vettes du Harry’s Bar, à Venise, a un jour affirmé : « There are three intolerable things in life : cold coffee, lukewarm Dom Pérignon…and over-excited women. » Et on raconte qu’Aristote Onas-sis, également grand amateur de la gente fémi-nine, exigeait qu’une bouteille de Dom Pérignon bien frappée l’attende où qu’il aille. Même Daniel (007) Craig a troqué le Dry Martini « mélangé au shaker, pas à la cuillère » par du « Dom Pé ». Ce champagne serait-il une boisson d’hommes ? Non. Mis en Cour au 18e siècle par Madame de Pompadour, ce champagne d’exception faisait le bonheur de Marilyn, Liz Taylor, Audrey Hepburn, Doris Duke ou la Shabanou, qui seront toutes photographiées une coupe à la main. Et que boivent ces dames ? Dom Pérignon, what else ? Rien de tel pour réussir un cocktail et pétiller durant les fêtes que le champagne rosé. Notre préféré : le millésimé Dom Pérignon Vintage Rosé 2004. Un champagne tout à la gloire du pinot noir, avec pour seul engagement d’en exprimer l’inten-

sité. Mais au-delà du fruit vient poindre la miné-ralité iodée de la maturation longue, le « dark » de Dom Pérignon, si complexe. Alors qu’il lui a fallu plus de 10 ans pour accéder à la lumière, la robe de Dom Pérignon Rosé a l’audace d’exprimer toute la tension de la jeunesse et de la maturité, de l’exhibition du vin et de la retenue. Au nez, ce champagne chante haut et clair. Au départ le fruit rouge, intense et frais, la groseille et la fraise des bois. Le tout est complété des notes chaleu-reuses de la moisson mûre, de l’orange sanguine et du cacao poudré. En bouche, l’attaque glisse et embrasse mais c’est l’impression de précision qui finalement domine. La droiture ciselée s’étire sur la nuance inattendue d’un citrus vert qui vient signer le millésime. Créé pour la première fois pour le millésime 1921, et commercialisé à partir de 1935, le Dom Pérignon a été lancé sur des bases drastiques. En 80 ans, seules 36 années ont eu le privilège d’être millésimées. Et si le cellérier de l’abbaye de Hau-tvillers a été choisi pour donner son nom à cette cuvée emblématique, ce n’est pas un hasard. Déjà au 17e siècle, le moine Pierre Pérignon pratiquait une taille sévère de la vigne et maîtrisait l’art de l’assemblage, à la fois des vins et des cépages de chardonnay, de Pinot Noir et de Pinot Meunier issus d’un seul et même terroir (situé sur les flancs de la Montagne de Reims, la Vallée de la Marne et la Côte des Blancs). C’est à son talent renforcé par le mystère de la double fermentation que le champagne doit son évanescence actuelle…et son appellation de « meilleur vin du monde ».

C’est un champagne de légende pour amateurs en aventure mondaine. Un millésime dont l’élégance, toute fran-çaise, n’a jamais été égalée. Retour-nons-nous sur le sillage de Dom Pérignon Rosé 2004.—Par Raoul Buyle

Dom Pérignon Lab Richard Geoffroy, Chef de Cave de Dom Pérignon, a installé un labora-toire au sein de la Fondation El Bulli (dirigée par Ferran Adrià) à Barce-lone. L’idée : analyser l’essence même de l’expérience de dégustation du champagne pour explorer de nou-velles perspectives gastronomico-sensorielles. Concrètement, cela a donné naissance au concept de « Snaacks », des croque-en-bouche servis un par un, en duo ou en trio, d’une grande complexité gustative…même dans une seule bouchée.

Richard Geoffroy, Chef de cave Dom Pérignon

Marilyn photo-graphiée par Bert

Stern (1962), une coupe de

Dom Pérignon à la main…avec,

horreur, un glaçon dedans !doM pérignon rosé,

un Must pour noël

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En quelques chiffres Les statistiques le traduisent : les Belges boivent du champagne lors de fêtes de famille ou entre amis (20%), pendant la période de Noël (18%) et pour les anniversaires (14%). Ils en consomment à l’apéritif (57%), dans la soirée (30%), pour porter un toast (18%) ou tout au long du repas (10%) ; avant tout en famille (57%) et avec des amis ou en amoureux (37%). Statistiques 2015 CIVC

Rédigés à la plume, tenus rigoureusement à jour par les clercs de l’époque, soigneusement reliés en manuscrits et patiemment archivés au fil des générations, les livres de comptes des plus vieilles et illustres maisons de champagne sont des mines d’or pour les historiens. Ils racontent qui buvaient quoi et en quelle quantité, ils révèlent les volumes expédiés, à quelle occasion et pour quelle des-tination. Ainsi note-t-on dans le livre-journal de Claude Moët (1683-1763), le relevé du 23 août 1745 d’une première commande vers la Belgique. Cette première vente est adressée à Gauthier de Rougemont, issu lui-même d’une famille de la noblesse française et installé à Gand. A l’époque, la Belgique (qui n’était pas encore un état) est sous gouvernance des Habsbourg d’Autriche et il lui faudra attendre 1792, pour passer des Pays-Bas autrichiens au régime de la jeune République française. Parallèlement, au fil des décennies, les ventes vers la Belgique vont aller croissant, en attestent les livres d’expédition de Moët & Chandon (NDLR-en 1833, après l’entrée à la direction de Pierre-Gabriel Chandon, la Maison devient Moët & Chandon) qui révèlent notamment que les descendants des Rougemont resteront fidèles à la marque. Terre de passage, de com-merce et d’intenses activités portuaires, terroir d’industriels qui en feront au 19e l’un des pays les plus riches d’Europe, la Belgique aime le cham-pagne et le champagne, plus particulièrement la Maison Moët & Chandon, aime la Belgique. En effet aucun vin ne parle autant à l’imaginaire que le

champagne. Son mythe le situe d’emblée dans un monde à part. Il y a les vins et il y a le champagne. Difficile d’imaginer un toast au Pétrus, un contrat fêté au Château d’Yquem ou un nouvel an célébré au Romanée-Conti. Et pourtant nul ne songerait à critiquer cette admirable trinité. Mais, voilà, le champagne possède ce droit exclusif de symboli-ser les pactes et les alliances, les triomphes et les honneurs, les joies et les bonheurs. En Champagne, le nom de Moët & Chandon résonne comme le saint des saints. Le vignoble composé de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier s’étend sur 1190 ha, dont 50% sont classés grands crus et 25% premiers crus. Mal-gré de rudes conditions climatiques, les raisins parviennent à maturité sur des pentes crayeuses tout en conservant un « fruité expressif, mais encore frais », souligne Benoît Gouez, chef de cave. Ensuite, tout est affaire d’expérience dans l’assemblage des cépages. Cuvée emblématique de la Maison, Moët Impérial en est l’expression la plus accomplie et la plus universelle. Assem-blage parfaitement abouti de plus de 200 crus, ce champagne brut mêle harmonieusement le corps du pinot noir, la souplesse du meunier et la finesse du chardonnay. L’incarnation même de l’équilibre du champagne depuis près de 150 ans. Leader en son royaume, ce champagne est aussi le plus vendu au monde. Plus de trois siècles après sa création, Moët & Chandon est toujours animée d’un dynamisme offensif qui n’altère pas sa qualité.

Cette année, la Maison Moët & Chan-don fête ses 270 ans de présence sur le marché belge. Depuis lors, les ventes de champagne ne font que confirmer l’amour de nos compatriotes pour les bulles impériales. A ce jour, nous sommes (en terme de bouteilles par habitant) les premiers consomma-teurs de champagne au monde…juste après les Français. Cheerio ! —Par Pierre Dragomirov

Moët & Chandon,270 ans de présenCe en Belgique

Nectar Impérial Rosé Moët & Chandon rehausse son esprit novateur pour illuminer la nuit avec son nouveau N.I.R (Nectar Impérial Rosé) Dry. Doux, élégant, intense et fruité, c’est un cham-pagne aromatique au dosage sec, pouvant être consommé bien frais ou avec des glaçons. Afin de célé-brer l’extravagance de la nuit, N.I.R Dry est disponible en 3 formats : bouteille, magnum et mathusalem

So bubblyMoët & Chandon est maître dans l’art de célébrer les moments forts avec style. À l’occasion des fêtes de fin d’année, la Maison présente sa collection en édition limitée So Bub-bly : la So Bubbly Box, le So Bubbly Bucket et, en exclusivité pour 2015, le Jéroboam So Bubbly, un grand format pour les grandes occasions !

Mise en caisse du champagne avant

expédition aux quatre coins du

monde ; Archives Moët & Chandon

Benoît Gouez, Chef de Cave Moët & Chandon

avec portraits de famille

oël

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tendance

C’est César Ritz (à l’origine du mythique palace parisien) qui lui a inspiré son nom. À l’époque (fin 19e s) la tendance à Paris voulait que tout soit « petit » (le Petit Parisien, le Petit Palais, le Petit Café). Ritz suggère à Louis-Alexandre Mar-nier d’aller à contre-courant en renommant sa liqueur « Grand Marnier » lui associant ainsi un quasi statut de noblesse. « Un grand nom pour une grande liqueur ! » Si c’est « grand », c’est qu’il n’y a rien de meilleur…que cette idée géniale de mélanger le Cognac à l’orange amère. En fait un assemblage de divers crus millésimes afin d’ob-tenir un cognac unique, complexe et équilibré, qui s’associera parfaitement à l’essence d’écorces d’oranges. Pas n’importe quelle orange, une variété (Citrus bigaradia) cultivée aux Antilles. Son audace fait se rencontrer la profondeur aro-matique issue d’un savoir-faire ancestral français et la vivacité d’un fruit alors encore rare et exo-tique. De ce pari visionnaire nait le Grand Mar-nier, dont la recette jalousement gardée continue à titiller les papilles du monde entier. Et si l’un des ingrédients secrets de cette fine liqueur était tout simplement…l’esprit parisien ?

Très vite Grand Marnier devient la boisson « in » d’une clientèle aisée, cosmopolite, voire aristo. L’empereur François-Joseph et sa femme Sissi en auraient commandé 12 caisses après en avoir bu au grand hôtel de Monte Carlo. Cette fine liqueur est servie à la fin de repas sur les tran-satlantiques de la White Star Line…dont le Tita-nic (NDLR-une bouteille de Grand Marnier sera même retrouvée un siècle plus tard dans les ves-tiges du paquebot englouti et est exposée dans le musée qui lui rend hommage). Au 20e siècle, le cuisinier Escoffier le rendra plus populaire par ses recettes de crêpes Suzette et de soufflé au Grand Marnier (le dessert préféré, dit-on, de la reine Elisabeth de Belgique). Plus de 150 ans et 6 générations après sa création, la société est toujours dirigée par la famille fondatrice, les Marnier-Lapostolle. Aujourd’hui plus que jamais, les arômes d’orange de la liqueur s’encanaillent et inspirent de nouvelles compositions. Barmen branchés, pâtissiers hype et chefs cosmopolites, tous cherchent à devancer l’air du temps en pro-posant des cocktails ou des recettes inédites. Cheers !

CocktailsDès le début de la mode des cocktails, dans les années 30, aux Etats-Unis, Grand Marnier est une liqueur de choix qui entre dans la composition de créations savoureuses comme le Cosmopolitan ou le B-52. En 1933, à Londres, le barman du Savoy, Arthur Tarling, remporte le 1er Prix avec son Red Lion, cocktail à base de Grand Marnier, devenu un classique.

L’histoire du B-52Ce cocktail tricolore à base de Grand Marnier porte le nom d’un bombardier, mais également celui d’un non moins détonnant groupe de rock des années 1980. De concerts underground aux scènes des clubs les plus réputés, puis dans son ascension au hit-parade, il contribuera à rendre ce cocktail enflammé célèbre de par le monde.

Daisy Side-Car Il est l’un des « bartenders » les plus branchés de Londres. Anthony Bannier est aussi l’ambassadeur Grand Marnier Cocktail Western Europe. Pour nous, il crée une version moderne du Side-Car, cocktail emblématique des années 20 qui a vu le jour au bar du Ritz. Au trio original (Cognac, Grand Marnier, jus de citron), il ajoute une touche de grenadine et de jus d’orange, avec un trait de bitter Angostura pour une belle longueur en bouche.

Une couleur ambrée aux reflets de vieil or. Un nez délicat aux arômes de cognac et d’orange amère. Non, Grand Marnier n’est pas une liqueur pour vieilles dames qu’on trouve dans le buffet de nos grands-mères. Moderne à vie il nous étonne par sa liberté de ton et sa créativité. On l’a aimé hier, on adore toujours aujourd’hui son esprit « café Parisien » ! Sur glace, en long drink et en cocktail.—Par Raoul Buyle

GRAND MARNIER AUTREMENT

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gourmandise

Entre la Belgique et le chocolat, c’est un long dimanche de fiançailles. On ne sait pas exacte-ment à quand cela remonte. Mais, ce que nous pouvons affirmer, c’est que, dès 1697, les Bruxel-lois se délectaient déjà d’une boisson choco-latée. Un petit plaisir emprunté aux Espagnols qui eux-mêmes le tenaient (par la force) de leurs conquêtes en Amérique. A l’époque il se raconte que le maire de Zurich, Henri Escher, de pas-sage à Bruxelles, bu sa première tasse de cho-colat chaud. Il en fut tellement enchanté qu’il fut le premier à exporter la fameuse recette en Suisse. Mauvaise idée. Depuis, la Belgique et la Suisse se disputent le titre (convoité) de nation « Maître ès chocolat ». Aujourd’hui la Belgique produit annuel-lement 172000 tonnes de chocolat de couverture et presque 70500 tonnes sont consommées à l’intérieur même du pays. La quantité restante est exportée dans le monde entier pour être utilisée en tant qu’enrobage pour les mythiques pralines, une invention belge, of course. Rendez-vous au Palais 1 de Brussels Expo pour une édition 2016 qui réunira plus de 80 par-ticipants – chocolatiers, pâtissiers, confiseurs, chefs, chefs pâtissiers, designers et experts du cacao. Le thème de cette nouvelle édition,

« Expressions Cacao, Innovations Chocolat ». C’est fou tout ce qu’on peut faire avec du choco-lat ! Parmi les tendances fortes, celle du « bean to bar ». Née aux USA, cette tendance « de la fève à la tablette » s’inscrit dans la tendance du retour au savoir-faire, à l’authenticité et à la traçabilité. Certains chocolatiers (belges) passionnés ne se contentent plus d’utiliser du chocolat de couver-ture mais décident, d’aller directement à la source sélectionner eux-mêmes leurs fèves de cacao dans les plantations, en quête de terroirs et d’arômes particuliers. À l’image du vin, chaque région de production de cacao possède ses caractéristiques gustatives ; plus précisément encore, chaque plan-tation présente des notes qui lui sont propres, à l’image d’un « Château » dans le domaine viticole. Pendant 3 jours, dégustation à l’appui, le Salon propose également un programme complet d’ani-mations ludiques et didactiques pour petits et grands, dont le fameux « défilé de robes en cho-colat ». Les créations seront dévoilées en avant-première lors de la soirée d’inauguration du jeudi 4 février et présentées au public lors d’un show unique programmé tous les jours à 17h. Parmi les talents belges à l’œuvre cette année : Laurent Ger-baud & Patou Saint Germain, Nadia Flecha Guazo (Chokolate) & Débora Velasquez, Conte de Fèves – Céline Bouzegza & Nathalie Stockman, Valentino & Sixtine Anne de Molina, Ducobu & l’Atelier Lannaux, Didier Smeets, Leonidas, Jean-Philippe Darcis, Chocolaterie Bruyerre, Van Dender et Callebaut. C’est sur le thème du Carnaval que chocolatiers et stylistes travaillent d’ores et déjà en duo pour pré-senter une collection…belle à croquer.

3ème Salon du Chocolat de Bruxelles, du 5 au 7 février 2016, au Brussels Expo (Palais 1) - 1000 Bruxelles - http ://brussels.salon-du-chocolat.com

Pour la troisième année consécutive et après le succès des précédentes éditions, Bruxelles accueille le Salon du Chocolat du 5 au 7 février prochain. La craquante association du croquant et du créatif pour fondre de plaisir. — Par Pierre Dragomirov

Espoirs du ChocolatLe Salon a pour vocation de mettre en lumière la nouvelle génération, choco-latiers prometteurs et nouvelle vague de pâtissiers. Parmi les Espoirs sélec-tionnés, la jeune chocolatière Euphrasie Mbamba de Sigoji dont les créations sont inspirées à la fois de la culture belge et des matières premières de son pays d’origine, le Cameroun.

Croque,C’est du belge !

La crème du chocolat belge En collaboration avec Callebaut, Gault&Millau lance son premier guide 100% Chocolaterie et Pâtisserie. C’est une édition exclusive et indépendante que l’éditeur gastronomique propose. Une sélection des meilleures adresses de Belgique, 85 chocolatiers et pâtis-siers sont repris sur la base de dégus-tations anonymes. C’est le chocolatier Jitsk, à Anvers, qui coiffe la toque de découverte de l’année 2016. Pour les pâtissiers, c’est Fabrice Collignon, à Bruxelles qui a les honneurs du titre. Un site web y est également associé (www.chocolatierpatissier.be)Le Guide coûte 9,95 euros via www.shop.gaultmillau.be (frais de livraison offerts)

Dédicaces gourmandes En partenariat avec Filigranes, le salon propose de faire dédicacer les livres récemment parus autour du chocolat et de la pâtisserie. Parmi les auteurs pré-sents en séance de dédicaces : Arabelle Meirlaen (Ma Cuisine intuitive, Éditions Gabriel), Hendrik Dierendonck (Mange Bruxelles, Sh-op Éditions), Julien Lapraille (Ne m’appelez pas Chef !, Génération W éditions).

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Nos magasins ne font pas de profits.

Au contraire, nous payonspour satisfaire nos clients.

Chaque année, les épiceries de laCroix-Rouge permettent à 8.000

personnes de manger à leur faim.

Aidez-nous à faire une croix sur la pauvreté, faites un don :

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Avec 20 €, vous offrez déjà un panier de courses dans une épicerie de la Croix-Rouge.

Faites également vos dons en ligne sur :

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L’Ecritoire, c’est des idées de cadeaux originales pour petits et grands. Vous trouverez votre bonheur parmi des centaines de références !

Ouvert 7/7 jours en décembre - dimanches compris

Avenue Madoux 44 - 1150 Bxl - Tél. / Fax 02 771 79 57

Parking Privé devant le magasin

l’ecritoire vous invite à sa nocturne le jeudi 17 décembre jusque 22h00

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fooding

C’est un concept de restauration rapide qui nous vient de Paris, plus précisément de la volonté des frères Ferniot de créer une forme de restauration nouvelle. Vincent Ferniot est journaliste culinaire et gastronomique ; depuis 25 ans (chaque matin sur France 3 dans l’émission « Midi en France ») il partage sa passion des meilleurs produits et des plus grands chefs. Simon est diplômé de l’École Hôtelière de Lausanne et est devenu chef d’entreprise dans le secteur des compléments alimentaires. « Boco, c’est notre rêve devenu réalité. Elevés par notre père (NDLR-Jean Fer-niot, écrivain, journaliste et gastronome, qui fut membre du très fermé « Club des Cent ») dans le goût du bien manger, nous partageons depuis bientôt cinq ans cette passion avec tous les clients de Boco. Aidés par de grands chefs étoilés et des chefs pâtissiers, nous croyons vraiment que l’on peut se régaler chaque jour sans se ruiner et en se faisant du bien. » L’idée : une cuisine de qualité servie dans des bocaux de verre transparent à réchauffer au bain marie, à déguster sur place ou à emporter. Le prix moyen d’un repas complet (entrée-plat-boisson ou plat-dessert-boisson) se situe autour de 15 euros. Au menu : Parmentier de cochon et carottes, Daube provençale et Gnocchis, Risotto Coquillettes au jambon et fromage de montagne, Gâteau de courgettes oignons rouges et tomates au parmesan, Potée Franc-Comtoise à la sau-

cisse de Montbéliard, Mijoté de canard purée de haricots blancs, Effeuillé de merlu au wakamé et blé noir, etc, etc. En tout, une trentaine de plats plus de petits boucaux desserts et des entrées savoureuses. Rillettes de truite et lentilles vertes, Œuf moelleux et mousse de courge, Salade Lié-geoise… De la saveur et des produits de saison sélectionnés avec le plus grand soin et répon-dant aux exigences d’une charte qualité établie par des chefs comme Gilles Goujon (L’Auberge du Vieux Puits, 3 étoiles au Michelin), Emmanuel Renaut (Flocons de Sel, 3 étoiles), Jean-Michel Lorain (La Côte Saint-Jacques, 2 étoiles), Chris-tophe Michalak (Hôtel Le Plaza Athénée)… Et pour célébrer l’ouverture récente de Boco à Bruxelles (521 avenue Louise), des chefs emblé-matiques de la gastronomie belge ont rejoint « la bande à Boco » pour sa première balade hors de France. Ce sont Pierre Wynants et Lionel Rigo-let de Comme Chez Soi ainsi que le pâtissier et chocolatier Paul Wittamer. Pour Boco, ce trio de choc a choisi de nouvelles recettes qui nous parlent et nous régalent. Les restaurants Boco ce sont d’abord des « bistrots » de quartier où il fait bon s’asseoir un moment, manger un morceau, prendre un verre en solo, à deux ou en bande. Un univers cosy à cheval entre la tradition et l’impératif de pra-ticité liés aux modes de consommation urbains modernes. « Nous avons choisi de servir nos plats dans des bocaux de verre, dit Vincent Fer-niot. Ce « boco » qui évoque immanquablement la cuisine de bonne-maman est un contenant idéal pour préserver la saveur et l’intégrité des plats. Aussi beaux que bons ! Il est fait d’un matériau éternellement recyclable, qui nous permet de lutter contre le gâchis d’emballage. Et nous avons décidé de ne plus consigner les boco pour ne pas pénaliser une clientèle au budget repas serré. En revanche, nous incitons nos clients à prolonger la vie de leurs boco chez eux ou à nous les rapporter. »

Nouveau à Bruxelles. Un repas de chefs étoilés…en bocaux. Une res-tauration « fast food » savoureuse et équilibrée, qui répond avant tout à une exigence de qualité et de goût, et de saison. A consommer sur place ou à réchauffer chez soi ou au boulot. — Par Olympe Pélissier

Boco Bistrot Presto

Pour les fêtesBoco lance les « menus de fêtes » à composer soi-même et à retirer le 24 décembre ou le 31 décembre entre 7h30 et 16h. Ou les « paniers gourmands » avec terrine de san-glier, marmelade de citron d’Italie, spéculoos Dandoy, financiers de chez Wittamer, chocolats Gerbaud et biscuit au citron (à 28 ou 38 €).www.boco-be.com

Petits déjs Pour démarrer la journée du bon pied, Boco propose ses petits déjeuners : le « Petit Bruxellois » avec café lungo et viennoiserie (2,50 €) ou le « Grand Bruxellois » avec boisson chaude, viennoiserie, jus d’orange, yaourt à la compo-tée de fruit et granola (8 €). Sans oublier le « Boco bruncheur » avec en plus de foccacia de chez Yves Guns, un œuf cocotte à la crème et au chorizo (minute) et une salade de fruit (11 €).

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Nos bars à soupe ne sont pas repris dans les guides gastronomiques.

Et pourtant, nos clients en repartent toujours satisfaits.

Chaque hiver, la Croix-Rouge offre 25.000 repas chauds

aux plus démunis.

Aidez-nous à faire une croix sur la pauvreté, faites un don :

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Avec 5 €, vous offrez déjà un repas chaud.

Faites également vos dons en ligne sur :

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Rue Africaine, 29-31 - 1060 Bruxelles - Tél : 02/534.64.34. - [email protected] - www.oenotk.beHoraires : Lundi & mardi de 15h à 20h. Mercredi & samedi de 13h à 22h30. Jeudi & vendredi de 15h à 22h30

Niché derrière la jolie église de la Trinité, à un jet de bouchon de la place du Châtelain, OENO TK est un véritable microcosme dédié au monde du vin.

Dans un écrin original composé de matières brutes et modernes, le but de Grégory est de réjouir vos papilles, de vous faire partager des émotions et surtout de désacraliser la découverte du vin, en rendant dans une ambiance très conviviale la dégustation accessible à tous.

OENO TK c’est à la fois un caviste ou vous pourrez emporter vos bouteilles et un bar à vin vous invitant à savourer une sélection très rigoureuse de vin du monde, du vin sincère au vin d’auteur en grignotant l’une des gourmandises suggérées sur un imposant tableau noir.

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montres

Swatch de Noël Swatch s’illumine pour les fêtes de fi n d’année. Le cadran de la Swatch « Lucinfesta » est un miroir doré lisse où se refl ètent les étoiles imprimées sur le verre qui le recouvre. Le bleu et l’or encerclent le cadran doré, attirant tous les regards de cette montre collector. En édition limitée.

Swatch TTR World Snowboard TourCette organisation couvre les compétitions mondiales de frees-tyle. Les meilleurs snowboarders se mesurent dans les compéti-tions organisées dans le cadre du « Tour », pendant un total de 10 mois. À part les prix en espèces, Swatch distribue aux meilleurs un total de 250.000 dol-lars, la bourse la plus importante dans l’histoire du snowboarding.

Qui dit « quartz », ne dit pas forcément montres « gadget ». Certes, l’arrivée de ces microsco-piques morceaux de cristal dans un mécanisme horloger a bouleversé pas mal d’idées reçues. Mais pas au point d’ébranler les valeurs de l’in-dustrie horlogère suisse. Fin des années 70, face à l’invasion du quartz japonais, les Manufactures horlogères traditionnelles sont en crise. Les uns après les autres des ateliers ferment leurs portes, en Suisse et ailleurs. Seules les marques les plus prestigieuses résistent. Providentiellement, un homme, qui n’est ni suisse, ni horloger, va com-plètement changer la donne. En 1983, Nicolas G. Hayek, homme d’affaires et entrepreneur redou-tablement intelligent, va avoir une idée géniale : battre les marques japonaises sur leur propre terrain en créant une montre design, en plastique, dotée d’un mouvement à quartz Swiss made et qui utilise deux fois moins de composants. La montre Swatch est née ! Son nom ? Il vient tout simplement de la contraction de deux mots : Swiss (made) Watch. Dix ans plus tard, lors d’une fête mémorable organisée à Zermatt, Hayek fêtera la vente de sa cent millionième montre ! Et même si, depuis quelques années, la « Swatchmania » s’est un peu essouffl ée, cette montre reste à jamais un phé-nomène qui a révolutionné l’horlogerie suisse,

lui donnant une nouvelle impulsion. La première Swatch pèse 20 grammes et son étanchéité est de 30 m. Le verre est en thermoplastique injecté, soudé aux ultrasons, le mécanisme à quartz comptant au total 51 pièces est moulé dans de l’ABS. Cette montre de précision doit son inven-tivité à deux géniaux ingénieurs très complémen-taires, Jacques Muller et Elmar Mock. A ce duo de chercheurs, il faut associer Bernard Muller (le frère de Jacques) et sa compagne, la styliste Mar-lyse Schmid. Cette montre, synonyme de provo-cation, de fantaisie et de succès, devra aussi sa légitimité à des modèles plus sophistiqués comme le Chrono Swatch Bi-Poussoir, la Skin Swatch Extra-Plate, la collection Scuba de montres de plongée ou la série Paparazzi qui se connecte à l’Internet. Et les artistes sont nombreux à vouloir associer leur « patte » à son triomphe. Keith Har-ring, Pierre Alechinsky, Jean-Michel Folon, Jean-Charles de Castelbajac, Kiki Picasso, Brian Eno contribueront à son succès. Les éditions limitées et numérotées, la variation des thèmes et le phé-nomène de mode vont faire de cette montre un objet culte pour les collectionneurs. Le groupe Swatch créera même The Swatch Collectors of Swatch, un club qui va s’étendre aux quatre coins du monde, sans parler de la bourse d’échange du Swatch Street Journal. La rançon de la gloire.

SWATCH

Les aiguilles tournent au cadran de la montre. Les secondes, les minutes, les heures tournent. La Terre tourne. Même la mode tourne. Seul Swatch demeure. Après un pop-up store remarqué, la marque horlogère ouvre son mégastore au cœur de Bruxelles.—Par Raoul Buyle

LA MONTRE PHÉNOMÈNE

Mégastore à Bruxelles A deux pas de la Grand-Place de Bruxelles, 42 Rue au Beurre, Swatch vient d’ouvrir son mégas-tore. 120m² dédiés aux collections les plus récentes de la marque ; les montres sont exposées sur des panneaux blancs offrant une expé-rience unique « touch & feel » où les clients sont directement en contact avec les produits. Service après-vente appelé « Dr Swatch » où les clients pourront en autres changer la pile de leur Swatch gratuitement ou laisser polir leur verre.

Les aiguilles tournent au cadran de la montre. Les secondes, les minutes, les heures tournent. La Terre tourne. Même la mode tourne. Seul Swatch

remarqué, la marque horlogère ouvre son mégastore au cœur de Bruxelles.

LA MONTRE PHÉNOMÈNE

Swatch Mégastore Bruxelles

Swatch Lucinfesta

Feu Nicolas Hayek, à l’origine de la Swatch, avait aussi racheté la plus prestigieuse des Manufactures horlogères suisses, Breguet.

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vintage

Une belle montre, un calibre de qualité, un mou-vement manufacturé, Swiss, made of course, sont faits pour durer longtemps. Raison pour laquelle le marché de l’occasion est en plein développement. Acheter une montre de luxe, c’est votre rêve, mais le neuf coûte beaucoup trop cher. Alors une bonne solution peut être de se tourner vers les montres de seconde main, 20 à 50% moins cher. De quoi rendre le luxe (presque) accessible ! Pour Antoine Rauïs (Le Collection’Heure), « les gens réalisent peu à peu qu’il est souvent plus intéressant d’acheter une montre d’occa-sion récente et ce, pour plusieurs raisons. Le prix, bien entendu, mais aussi par le fait qu’une montre de qualité, bien portée, ne s’use ni ne se dégrade, à l’inverse d’une voiture par exemple. Nous offrons une garantie d’un an sur chacune de nos montres (pièces et main d’œuvre) et le service après-vente d’une rapidité inéga-lée. Notre force, c’est notre atelier intégré à la boutique de l’avenue Louise (…) Sur 10 ans, la valeur des très belles montres mécaniques de collection augmente en moyenne de 10% par an. Deux valeurs sûres : Rolex et Patek Philippe. » Dans sa nouvelle boutique du Sablon, Pascal Drion (Vintage Today Watches) se concentre sur la vente/achat des montres vintage en par-fait état de marche, à quartz ou mécaniques.

« Par vintage j’entends des montres qui ont été créées il y a plus de 20 ans. Nous sommes en 2015 donc les montres du début des années 90 sont déjà vintage ! Bien sûr nous avons régu-lièrement des montres nettement plus récentes voire presque neuves, mais mon cœur bat plus sur les belles horlogères des années 40 ou 50 (…) Nous nous occupons des réparations dans notre propre atelier. Cela va de la simple pile à remplacer au polissage du boitier ou à l’étan-chéité de la montre, la restauration complète en passant par un nouveau cadran, même des verres sur mesure et bien sûr les entretiens que nous appelons dans notre métier : le rhabil-lage. » Comment cette tendance est-elle perçue par les grandes marques horlogères ? Certaines marques accueillent cela favorablement, car le fait de donner une « seconde vie » au produit valo-rise en quelque sorte la marque et pérennise son image. Cela donne une image très positive de la longévité, donc de la qualité de leurs produits. Pour d’autres, c’est le contraire : une montre d’occasion vendue, c’est une montre neuve que la marque ne vend pas. Certaines manufactures font obstruction pour fournir des pièces en cas de réparation. www.collection-heure.be www.vintagetoday.be

Des montres DeseconDe main

A Bruxelles la passion horlogère s’étoffe d’un nouveau marché, celui de la montre d’occasion. A porter, à collectionner, à mettre dans un coffre (mais ce serait dommage). Mécaniques ou à quartz, classiques ou sportives, du jour ou du soir, ces montres d’hier jouent encore aujourd’hui avec le temps qui passe.

—Par Raoul Buyle

Le Top 3 d’Antoine Rauïs (Le Collection’Heure)Le Rolex Cosmograph Daytona « Paul Newman » de 1969 en acier ; la Patek Philippe Complications World Time ; une Royal Oak Vintage d’Audemars Piguet, chef d’œuvre du grand designer horlo-ger genevois Gérald Genta.

Le top 3 de Pascal Drion (Vintage Today Watches)Une vieille Rolex Submariner 5513 en très bel état, avec cadran laqué, les écri-tures dorées et une belle patine ; une Royal Oak vintage d’Audemars Piguet dessinée par Gérald Genta ; une Patek Philippe Nautilus en acier également dessinée par lui. Je suis également un grand fan de la marque Omega.

Pascal Drion (Vintage Today Watches) Antoine Rauïs (Le Collection’Heure)

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Bientôt Art Brussels (21-24 April 2016). Une mosaïque ultra contem-

poraine dont le succès réside dans la présentation simultanée de jeunes ta-

lents et de valeurs confirmées. Et, déjà, Bruxelles rêve de légèreté. Une « mobi-

lité artistique » inspirée par l’œuvre de Calder, qui déboule dans la rue et dans

les lieux publics. Petite visite guidée. —

Par Pierre Dragomirov

ULTRA-LIGHT

1. Les sculptures mobiles (en métal et polyester) du japonais Susumu Shingu font écho à l’infinie beauté des formes libres de notre planète. A la Verrière Hermès (à Bruxelles). 2. Souffle de Calder, formes et lignes de Brancusi, couleurs de Matisse. Les mobiles de Dennis Toffy sont un équilibre toujours retrouvé entre bois et métal. Expo Pas à Pas 2014, sculptures et fontaines en plein air. Dans le » parc de Louveigné (à Sprimont). 3. Facile ! Un « mobile » à bricoler soi-même à la manière du grand Calder. A voir dans le livre The Game Calder de Blue Balliett, qui explique notamment l’art subtil du sculpteur. Un jeu d’enfant ! Aux Editions Scholastic Corp (chez Filigranes). 4. Mobile « Triumphant Red » de Alexander Calder et chaise « Métropole » de Jean Prouvé. En provenance de la Gagosian Gallery, l’une des plus importantes galeries d’art contem-porain au monde (à Art Brussels).

art and the city

Conférence « Le renouveau de la sculpture au

20e siècle à travers Calder » par Catherine Leclercq, Docteur en

philosophie et lettres (ULB), Prési-dente de l’Institut National pour les

Études de Cinéma, de Photogra-phie et d’Électronique. Le mercredi

27 janvier 2016 à 19h, à la Galerie MB-XL.

www.mb-xl.com

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Voici donc à nouveau la Noël.Les cadeaux se ramassent à la pelle.

Du 18 au 24 décembre, soyez les bienvenus.Que de trésors, vous ne serez pas déçus !

600m² d’expositionVisitez notre site www.frantzhemeleers.be

Ouvert du mercredi au samedi de 11h00 à 18h30Avenue des Casernes 61 1040 BruxellesTel. 02/640 29 [email protected]

1) Bronze de Vienne : Pinguin, 19 ème siècle 2) Paire de chandeliers Suédois en Argent 3) Paysage animé, Huile sur panneau circa 1800 4) Armoirette polychrome , Autriche 1810 5) Bronze de Vienne, Cheval circa 1870

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Foire aux cadeaux chez l’antiquaire Frantz Hemeleers du 18 au 24 décembre, de 11 à 18h30. Ouverture exceptionnelle les dimanche 20, lundi 21 et mardi 22 décembre.

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beauté

CLAUDIA LOMMA

Les brunes comptent pas pour des prunes. Ça, on le savait déjà ! Dyna-mique, souriante, piquante, Claudia Lomma ne déroge pas à la règle. Mais la brunette affi che aussi une sérénité qui se voit. Aussi belle dedans que dehors ! Adepte du yoga, cette experte en relations publiques a appris à relativiser pas mal de choses. Une gageure dans son métier... Entre deux rendez-vous, elle nous confi e les petits secrets de sa beauté au naturel. Et nous livre le b.a.-ba de son bien-être : « J’ai décidé d’être heureuse, c’est bon pour la santé ! »—Par Raoul Buyle

Vos premiers gestes beauté le matin ?Claudia Lomma : Mon petit déjeuner : un grand verre de jus de légumes verts et de la crème Budwig (pommes, kiwis, dattes, graines de lin, noix de cajou trempées durant la nuit, le tout mixé au Vitamix). Ensuite, une bonne douche ! Puis, mon rituel de beauté Delbôve, une marque cos-métique 100% belge. Après un bon nettoyage, j’applique le Sérum   Rejuvenant de Delbôve, un élixir anti-âge qui booste ma peau. Il sent le gingembre, j’adore ! Puis j’applique la Day Wear Teintée d’Estée Lauder. Mon maquillage ? Un peu de mascara et une très légère ombre à pau-pière d’Estée Lauder, et un rien de Dior Crème de Rose sur les lèvres. Pour le corps, un Lait Corpo-rel Biotherm et le soir l’huile Thala Sérum Corps, un sérum végétal à base d’huile de pépins de fi gue de Barbarie. Et je ne quitte jamais la salle de bain sans m’être parfumée. Quelques gouttes d’Ambre de Réminiscence…depuis 10 ans. Parlez-nous de ce fameux « rituel Sorcière » de Delbôve Cosmetics ? Riche en essences végétales, la Crème Sorcière de Delbôve se fait émulsion nettoyante une fois mélangée à l’Eau Sorcière (un cocktail d’eaux fl orales, eaux de fruits et huiles végétales), remplaçant ainsi savon, démaquillant et lotion tonique. Grâce à ses vertus

protectrices, régénérantes, adoucissantes et antioxydantes, elle se fait également soin et, sans gonfl er artifi ciellement les tissus, aide votre peau à retrouver sa beauté naturelle selon les prin-cipes de l’homéostasie. Vos favoris qui ne quittent jamais votre beauty case ? L’huile Thala Serum Corps, l’Eau de Beauté Caudalie, le Mascara Little Black Primer d’Estée Lauder, la Poudre Double Wear Perfecting Loose Powder d’Estée Lauder. Sans oublier mes compléments alimentaires : Oméga 3-6-9, vitamine C toute l’année et gélules Stress-pure (riches en magnésium). Vos astuces pour une mine d’enfer ? Des fruits et des légumes toute l’année et, au prin-temps, une cure d’Oenobiol Solaire Intensif®. Votre rituel corps ? Une bonne douche, un lavage au gant de crin et de la crème hydratante matin et soir (Biotherm ou Lierac). Régulière-ment je me rends au Adrien Coelho Care Studio (102 Rue Américaine à Ixelles) pour un massage corporel. Pour les soins du visage, cet institut travaille avec une marque d’exception, Codage Paris, avec une particularité, le soin sur-mesure parce que votre peau est unique!Qui prend soin de vos cheveux ? Il n’y a que Adrien Coelho (Premier Studio) qui touche à mes

cheveux ! Il utilise la gamme de produits L’Oréal Professionnel. Un make-up particulier pour la soirée de Nouvel An ? Pour les soirs de fête je fais confi ance aux mains magiques de Jean Rau-sin de Cosmeticary (11 Rue Auguste Orts à Bruxelles). Si le jour je mise sur un maquillage léger dans un registre « naturel », la nuit instaure une parenthèse magique de plus grande liberté. Les volumes du visage prennent vie, les ombres changent. La nuit, c’est un embellisseur. Massage ou sport ? Sport…et massages de temps en temps. Je fais 3h de sport au minimum par semaine. Balades dans la forêt de Soignes, jogging, yoga, stretching. Mon luxe : une séance de « reiki » entre les mains expertes de Geneviève Kreilmann (tél. 0474 26 94 63), une méthode de soins non conventionnelle d’origine japonaise, basée sur des soins dits « énergétiques » par apposition des mains. Une magicienne ! Le plus beau Spa du monde ? Pas un spa mais une « retraite yoga » au Sivananda Ashram Yoga Retreat Bahamas (www.sivanandabaha-mas.org). Une semaine de méditation, de yoga et de régime veggie face à l’océan. Soleil et spi-ritualité c’est le meilleur remède pour rester écla-tante, aussi bien dedans que dehors !

DANS L’INTIMITÉ D’UNE IT-GIRL

heureuse, c’est bon pour la santé ! »

Par Raoul Buyle

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tea time

« Il est toujours l’heure du thé », écrivait Lewis Carroll. A l’occasion d’une virée shopping en ville ou de la visite d’une exposition, entre deux ren-dez-vous de travail, pour une parenthèse dans un agenda surbooké, on se pose autour d’une table, assis, pas vautré !, dans un fauteuil confor-table pour apprécier un thé raffiné accompagné de toute sorte de délicieuses petites choses à croquer. Car le tea-time n’est pas un « quatre-heures » dans un salon de thé. C’est un service salé et sucré, avec une boisson chaude et tout le décorum qui va avec. S’il est assez aisé de trou-ver une adresse bruxelloise sans prétention pour s’offrir une tasse de thé et une tranche de cake, les choses se compliquent lorsque l’on recherche un goûter d’exception au meilleur rapport qualité prix. Effectivement, si l’on n’y prend pas garde, on peut facilement tomber sur des lieux qui pro-posent un gâteau de la veille accompagné d’un thé industriel trop infusé. Si vous hésitez encore à mettre les pieds dans un palace, l’heure du thé peut être l’occasion parfaite de se lancer et de tester un luxe qui reste encore accessible. Vous profiterez d’un service irréprochable doublé d’un cadre et d’une offre gourmande uniques. Au Steigenberger Wiltcher’s, dans le Haut de la ville, l’expérience proposée est celle d’un living room où l’on vient savourer un Belgian Afternoon Tea, goûter, flâner, échanger et par-tager. « The Library » propose une riche sélec-tion de livres sur la ville de Bruxelles, l’art sous ses nombreuses formes et bien sûr les artistes. L’endroit offre un moment de détente dans un îlot d’élégance. Teintes en camaïeux de beige et bor-deaux, classicisme réinventé, confort à l’anglaise, The Library a fait peau neuve. Un assortiment de thés de qualité (Ronnefeldt) vous est proposé. Les thés Ronnefeldt proviennent des meilleures plantations du Sri Lanka, du Darjeeling, de l’As-sam, du Japon et de la Chine, et cela depuis plus de 200 ans. Le thé est accompagné de scones et de confiture, de mini pains-surprise, de petits

gâteaux. Tout est fait maison ! Le chef pâtissier du Wiltcher’s souhaite mettre en avant des produits belges et de saison : des petits gâteaux 100% chocolat, des mini merveilleux, des financiers aux griottes, du cake au citron et autres. Des bon-bonnières de toutes les formes, généreusement garnies de guimauves et de cuberdons, ravivent même nos souvenirs d’enfance ! Et pour la touche salée, bouchées à la reine et sandwiches au sau-mon fumé et au concombre à partager à deux. Vous n’aimez pas le thé ? Qu’à cela ne tienne, c’est aussi l’occasion de déguster une coupe de champagne avec une large sélection de « bulles » servies à la coupe. Direction le Bas de la ville, du côté de la Grand-Place de Bruxelles, le Bar de l’Amigo accueille chaque jour les amateurs de chocolat pour une création originale : un Chocolate After-noon Tea. L’éventail de gourmandises comprend une sélection raffinée de thés (Jing Tea), cafés, chocolats chauds ou encore infusions au cho-colat. La marque anglaise Jing Tea est l’une des plus exclusives qui soit, depuis le thé noir au thé vieilli ou encore le thé blanc pour les palais les plus fins. Ces boissons chaudes sont accom-pagnées par une pâtisserie au chocolat et une panna cotta avec coulis au chocolat crées par le chef pâtissier de l’Hotel Amigo. Une praline chocolat Grand Cru et des douceurs comme des financiers et des macarons chocolat noir au beurre salé, chocolat noir pur, chocolat blanc vanille signés par le maître chocolatier Pierre Marcolini. Les épicuriens apprécieront une coupe de Champagne pour faire pétiller cette expérience. D’ailleurs le mariage champagne/chocolat est divin, dit-on. « Belgian Afternoon Tea » au Steigenberger Wilt-cher’s, tous les jours de 14h à 17h, 48 EUR pour 2 personnes. Infos au 02 542 48 37 - www.wiltchers.com« Chocolate Afternoon Tea » à l’Amigo, tous les jours entre 14h30 et 17h30, 25 EUR par personne. Infos au 02 547 47 19 – www.roccofortehotels.com

Il est une tradition dans les grands hôtels de prendre le thé à cinq heures. Les palaces bruxellois ne dérogent pas à la règle. Tant à l’Amigo qu’au Steigenberger Wiltcher’s on propose un « afternoon tea » aussi gourmand qu’élégant. Un luxe qui reste encore accessible. — Par Olympe Pélissier

Thé de palaces

Chocolate Afternoon Tea, à l’Amigo

Belgian Afternoon Tea, au Steigenberger Wiltcher’s

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23 et 24 Janvier 2016

Le salon du mariage

de l’art de recevoir

d

CERCLE DE LORRAINE 6, Place Poelaert 1000 BruxellesInfos et réservations: www.lesalondumariage.be

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évasion

À quoi reconnaît-on un palace ? À son confort, bien sûr, à l’excellence de ses prestations et à son enra-cinement dans la vie locale. Au Royal Palm, déjà, il y a le lieu : une intimité rare à deux pas de l’effer-vescence de Grand-Baie. Ensuite, il y a la vue : un jardin luxuriant, le lagon, une langue de sable blanc et des villas évanouies entre le bleu et le vert. Ici se perpétue l’art de vivre Mauricien sucré-salé teinté de tradition à la française. Où que vous soyez, à l’ombre d’une paillote sur la plage, sous la varangue de votre suite, à la table, un personnel attentif et discret, chaleureux, toujours disponible, veille à votre mieux-être. Car ce qui fait l’essence même du Royal Palm, ce sont les hommes et les femmes qui y travaillent. Depuis 30 ans. Avec bienveillance, générosité et efficacité…et avec ce sourire com-municatif qui fait que l’on adore l’île Maurice ! www.royalpalm-hotel.com

Il est l’un des palaces mythiques de l’Océan Indien. Peut-être pas le plus beau, parce que la notion de beauté est tellement subjective, mais le mieux tenu. Celui où la gentillesse et le sens du service sont devenus un art de vivre. La quintessence du luxe…sans trop se prendre au sérieux. —Par Raoul Buyle - Photos Eric Cuvillier30 ans de vie

au Royal Palm !

Vu du ciel

Beach boy

Room service

Au restaurant

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du mardi au samedi de 11h à 18h Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles

www.trg.be02 512 04 07

Théâtre Royal des GaleriesDirecteur : David Michels

DU 2 DÉCEMBRE 2015 AU 24 JANVIER 2016

LA REVUE des Galeries

Mise en scène : Bernard Lefrancq et David Michels

Décors : Francesco Deleo

Costumes : Ludwig Moreau et Fabienne Miessen

Lumières : Laurent Comiant

Chorégraphies : Kylian Campbell

Réalisation musicale : Bernard Wrincq

Bernard LefrancqMarc De Roy

Angélique LeleuxPierre Pigeolet

Anne ChantraineMaïté Van Deursen

Perrine Delers Marie-Sylvie Hubot

Frédéric CeliniKylian Campbell

etFabian Le Castel

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pêle-mêle

Finis les fl uides glacials et les eaux plates. Revoici le temps des nectars précieux mêlant avec brio classicisme et audace. Qu’ils soient tumultueux, langoureux ou tenaces sans excès, laissez-vous troubler par ces effl uves en habit de fête.

PARFUMS DE FEMMES

Eau de Cartier. En version eau de parfum, plus élégante que jamais, enfl ammée de notes ambrées, habillée d’un souffl e chaud et vanillé.

First de Van Cleef & Arpels. Indémodable classique ! Une envo-lée de fl eurs, cassis et mandarine sur fond de vanille, d’ambre et de musc soutenu par un accord velours de rose et de jasmin.

Flower by Kenzo. Nouvelle Eau Florale

déjà annonciatrice du printemps, rose, pivoine et freesia sur fond d’un accord de vanille et de

musc blanc.

Shalimar Parfum Initial L’Eau de Guerlain. L’ac-cord mythique de rose, bergamote et jasmin sur fond de vanille, iris et fève tonka, revisité pour une jeune femme moderne. Comme une envolée de mousseline.

Eclat de Fleurs de Lanvin. Un bouquet fl oral et fruité qui trouve un écho sensuel dans la douceur addictive du musc blanc et du bois de santal.

J’Adore Touche de Parfum. Nouvelle déclinaison plus intime du célèbre bouquet fl oral de Dior, concentrée à l’extrême. Une, deux, trois gouttes soyeuses déposées au creux des poignets.

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www.blancpain.com

COLMAN WATCHES ANTWERP TEL +32 3 231 11 11 · HALL OF TIME BRUSSELS TEL +32 2 539 34 50VANHOUTTEGHEM GHENT TEL +32 9 225 50 45 MOLITOR LUXEMBURG TEL +352 22 44 90 · SCHROEDER LUXEMBURG TEL +352 22 20 67

Collection Villeret