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1DU SAMEDI 8 ET DIMANCHE 9 AOÛT 2015 N° 183 VILLÉGIATURE À KNOKKE-LE ZOUTE GALERIE DE PORTRAITS LILY-ROSE DEPP PHOTOGRAPHED BY KARL LAGERFELD © CHANEL EYEWEAR – THE PEARL COLLECTION

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Essentielle Focus du 8 août 2015

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DU SAMEDI 8

ET DIMANCHE

9 AOÛT 2015

N° 183

VILLÉGIATURE ÀKNOKKE-LE ZOUTE

GALERIE DE PORTRAITS

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édito

SOMMAIRE 03 Edito04 Stéphane De Groodt06 Philippe Delusinne08 Zoute Grand Prix09 Kings of Golf10 Edouard Vermeulen12 Arnaud de Meester14 Viviane et Patrick Berko16 Clotilde Ancarani18 Vilebrequin20 Les Nouveaux Ateliers22 Olivier Dwek24 Petit cloître26 Hannah Van Ongevalle28 Thalassa en France30 Pêle-Mêle

Des vélos et des Rolls, des buildings en bord de mer et des villas lovées dans le bois, des vieux, des jeunes, des sportifs et des oisifs, des aventu-riers et des grands bourgeois, des flamands, des bruxellois, des wallons et pas mal de touristes. A Knokke-Le Zoute chacun vit son petit bout de mer du Nord comme il lui plaît. Il y a ceux qui lèchent les vitrines, ceux qui courent les galeries d’art, ceux qui marchent, joggent, pédalent, golfent, tapotent sur la baballe, se jettent à l’eau. Au Zoute il y a même des quinquas qui se sont pris de pas-sion pour les sports de glisse. Ils surfaient hier, ils kitesurfent aujourd’hui. Plus qu’un sport, une addiction douce et sans effets secondaires. Et puis il y a ceux qui ne font rien, mais alors rien du tout, ceux qui aiment manger, boire, lire, cocooner, siester, farnienter, lézarder, se res-sourcer. Il y a aussi ceux, et ils sont nombreux, qui font un peu tout ça à la fois. Avec cette élé-gante désinvolture si caractéristique du Zoute. Plus qu’un style, un style de vie.

On dit souvent qu’au Zoute on a tendance à trou-ver les gens riches plus beaux que les autres, avouons-le calmement, c’est peut-être vrai. Mais riche aussi de cette légèreté avec simplicité, de cette décontraction naturelle, de cette « bohème bourgeoise » chère aux sociologues. Un lieu de villégiature privilégié entre agitation urbaine et nonchalance marine où l’art de vivre se conjugue au temps présent.

–Par Raoul Buyle

Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail  : [email protected] / Ont colla boré à ce numéro : Raoul Buyle, Pierre Dragomirov, Olympe Pélissier. / Direction artistique et mise en page mpointproduc-tion (Jonathan Prêteux, Aurélie Commerce) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marke-ting et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected] / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey / Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

DélIcIEuSEMEnt ZOutE

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dites-nous

Chroniqueur, acteur, écrivain, humoriste, Stéphane De Groodt conjugue les modes d’expression. A la rentrée, il rejoint France Culture pour un nouveau rendez-vous. Si France Culture s’ouvre à l’humour - ce n’est pas tout à fait une nouveauté puisque François Rollin y a officié pendant plusieurs sai-sons -, la réputation de « radio intelligente » devrait aller au Belge comme un gant. Un gant de velours sur des bons mots en acier, bien sûr. Stéphane De Groodt : Petite précision : je ne suis pas un humoriste ! Je serais bien incapable d’être sur une scène et captiver un public pendant une heure ou deux. Mon truc à moi c’est de jouer avec les mots…à défaut d’avoir la « tchache ». Sur une scène j’ai besoin d’une partition, d’être cadré

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STÉPHANE DE GROODT

MOT à MOTpar un metteur en scène, d’interpréter un rôle. Pourtant beaucoup d’humour se dégage de vos chroniques…Passer du coq à l’âne c’est comme une seconde nature chez moi. En fait j’ai une nature ludique, plutôt optimiste, souvent orientée second degré, rarement cynique, iro-nique mais jamais méchante. Et cela n’a rien d’un exercice de style. Je suis comme ça. Bruxelles ? Paris ? Un peu ici, un peu là. Où vivez-vous la plupart du temps ? Je suis basé à Bruxelles, mais je vais très souvent à Paris, tel-lement souvent que j’y ai un pied-à-terre. Parfois, sur un simple coup de fil, je prends le train et je déboule au Trocadéro…comme si Paris était la banlieue de Bruxelles.

Ce sont deux modes de vie très différents ? Paris est devenu une ville qui m’est familière et que j’aime beaucoup. J’y ai un réseau d’amis, des rendez-vous professionnels, j’y ai aussi mes habi-tudes. Mes journées sont très panifiées quand je suis à Paris. A Bruxelles, je travaille aussi mais je prends plus le temps de vivre, de flâner, d’être avec ma famille, de réfléchir. Chez moi, c’est à Bruxelles. Et parfois le weekend à Knokke-Le Zoute. Un bon bol d’air, rien de tel de remettre les idées en place ! Qu’est-ce qu’il y a de plus belge en vous ? Ce qu’il y a de « belge » en moi c’est peut-être cette façon de m’arrêter au passage pour piétons pour laisser passer les gens qui traversent la rue. A Paris ça ne se fait plus ! (rire) A Paris il flotte dans l’air comme une frénésie, une nervosité, ce qui n’est d’ailleurs pas totalement négatif car cela me donne une énergie parfois très créative. J’ai plus de recul quand je suis en Belgique. Autre belgitude assumée : le besoin de manger un bon « américain/frites ». C’est ma seule addiction ! La télévision, le cinéma, le théâtre, la pub, l’écriture, qu’est-ce qui motive vos choix ? Comment s’organise votre travail ? Désormais j’ai la chance et la liberté de pou-voir choisir. Ça n’a pas toujours été le cas. Au début de ma carrière je prenais les opportunités comme elles venaient. J’avais une telle boulimie de travail… Mon travail s’organise désormais en fonction des projets que je veux vraiment faire. J’ai par exemple très envie de refaire du théâtre. En revanche, sauf à de rares exceptions près, je refuse de faire encore de la pub. Une envie de cinéma ? Oui. En tant qu’acteur, mais aussi qu’auteur et réalisateur. Le cinéma ne s’explique pas, il se vit car c’est 24 fois la vérité par seconde. J’ai terminé le tournage d’un film (Paris-Willouby), le premier long métrage de Arthur Delaire et Quentin Reynaud qui n’est absolument pas dans un registre de la comédie. J’y joue le mari d’Isabelle Carré, avec Alex Lutz et Joséphine Japy. Le film sortira dans les salles en décembre prochain. D’autres projets ? A la télé, je vais remplacer Gilbert Melki (Jacky) dans la série Kaboul Kit-chen sur Canal +. Je participe aussi à l’écriture d’un « dictionnaire » consacré aux expressions de la langue française au côté d’Alain Rey, lin-guiste français bien connu. Une fois encore je jouerai avec les mots en fonction d’un thème choisi. Autre projet inattendu : les éditions Delcourt publient en septembre prochain une bédé issue d’un court métrage que j’avais écrit (« Qui ne dit mot ») avec des dessins de Gregory Panaccione. Il se dégage de tout cela un grand sentiment de liberté… Je me suis toujours battu pour être libre de faire ce que j’avais envie de faire, sans souffrir du regard critique qu’on pouvait poser sur moi. Un regard qui parfois me donnait le sentiment de ne pas être pris au sérieux, d’être dilettante. Depuis ces trois dernières années, j’ai acquis une certaine légitimité. Enfin on me recon-nait comme tel, avec un univers, avec un ton, avec ma personnalité. « L’Absurdie » ça se trouve où exactement ? C’est refuge quand le monde va mal ? C’est un pays, une ville, un village, une rue…juste à côté de chez vous. Un endroit qui, en même temps, est tout à fait réaliste. Cela n’a rien d’un lieu far-felu car pour moi l’absurde nait du réel. L’absurde c’est tout sauf n’importe quoi. C’est une manière de voir les choses, autrement.

Au Festival de Cannes, ses chroniques ont fait mouche. Une fois encore. Normal, Stéphane De Groodt a de l’esprit, beaucoup d’humour et ce je-ne-sais-quoi d’absurdité en plus qui le rend irrésistible. L’absurde, dit-il, c’est tout sauf n’importe quoi ! Rencontre.—Par Raoul Buyle

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média

L’homme est franc, chaleureux, rigoureusement élégant dans son costume taillé sur mesure inva-riablement bleu marine ou gris. Seule fantaisie autorisée : des rayures sur la cravate. Et parfois, en été, il tombe la veste. Philippe Delusinne : Pour tout vous avouer, même quand je suis au Zoute, je ne déconnecte jamais complètement. Je coupe rarement mon téléphone, pour ne pas dire jamais (sauf quand je joue au golf). Disons qu’ici je gagne quelques heures : je ne suis « branché » sur le monde que…18h sur 24 ! (rire) Et pas question de renoncer à la lecture de mes quotidiens favoris (Le Soir, L’Echo, La Libre, De Morgen, Libération). Me tenir informé est d’abord un plaisir avant d’être un travail. Etes-vous quelqu’un de pragmatique ? Oui. Je suis quelqu’un de très organisé, voire maniaque. J’aime vivre dans un décor où chaque objet est à sa place. J’apprécie que les choses soient « ritualisées ». J’aime aussi avoir mes habi-tudes malgré ou sans doute à cause d’un agenda constamment surbooké. Cela frôle parfois les tocs (troubles obsessionnels compulsifs) ! Parvenez-vous à changer de rythme au Zoute ? Le Zoute me transpose dans un autre uni-vers, même si celui-ci est souvent rythmé par la rencontre de gens que je croise quotidiennement à Bruxelles. Mais la magie des lieux fait qu’ici on adopte un comportement différent, plus cool. J’ai l’habitude de me lever tous les jours à 5h30. C’est un rythme de vie que j’ai acquis il y a une ving-taine d’années. J’estime que dormir, c’est mourir. Et je ne vais jamais me coucher avant 1h du matin. Je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Par contre je fais des micro-siestes, un quart d’heure par ci (dans ma voiture entre deux rendez-vous), dix minutes par là. Parfois (rarement) je m’endors en réunion, tout le monde le sait à RTL ! Quelles sont vos activités au Zoute ? Ici, je fais des choses que je ne ferais jamais ailleurs : du vélo, par exemple, ou du shopping ou vivre sans montre (alors que je cours en général derrière le temps). Et surtout, au Zoute, pas de cravate !Comment se déroule une journée-type ? Le

matin, c’est à dire en général très tôt, j’ai un iti-néraire balisé comme celui de « Bison futé » : courses pour le petit déjeuner familial au Blé d’Or, à la Grappe de Raisin, chez Maria, achat de journaux à la librairie en face de l’église des Dominicains. Ensuite, souvent, je vais jouer au golf. J’éprouve d’ailleurs parfois des problèmes à motiver mes amis à jouer aussi tôt. A midi je déjeune peu, je suis plutôt poisson/légumes verts que blanquette/tartiflette (rire). Et le soir on dîne souvent dehors. Avez-vous des souvenirs d’enfance liés au Zoute ? Comme beaucoup de gens, je suppose. Kwistax sur la digue, gaufres chez Siska, château de sable sur la plage… Je me souviens aussi de mon premier interclub de tennis. J’avais 13 ans et je jouais avec mon club de Renaix (où je suis né) en déplacement à Knokke. J’avais été impres-sionné par le nombre de terrains, la qualité de l’accueil…et par ma victoire (j’étais largement le benjamin de l’équipe).Qu’est-ce que vous adorez au Zoute ? Et qu’est-ce que vous détestez ? J’adore : les échassiers et les chevaux de trait en face de ma

maison, mon minuscule jardin, les vespas, le Zwin, le golf, les balades avec mon épouse. On marche, on parle, un moment privilégié. J’adore par-des-sus tout notre maison dans laquelle mon épouse a peint sur les murs du salon la phrase suivante : « Où que l’on soit, ce sont nos amis qui façonnent notre univers ». Je n’aime pas : les embouteillages, les gens grossiers, la frénésie…et je déteste mal jouer au golf ! (rire) En général j’évite la place Albert et la digue un weekend de 15 août, voire j’évite carrément le Zoute ce weekend-là. Votre jardin secret ? Une promenade rituelle dans le Zwin qui me voit chaque fois emprunter le même itinéraire très précis, dans le même sens, avec le même timing. Ce n’est pas pour rien que j’ai la réputation d’être homme un peu maniaque !Un autre vice ? Heu… Ah, oui, j’aime la poésie ! Notamment les vers de la jeune artiste (belge) Stéphanie Blanchot : « Devant les portes de l’in-certitude, Je me suis vêtue de l’habitude(…) »

(Propos recueillis par Raoul Buyle pour le magazine The Zoute Paper)

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On sait de lui qu’il travaille comme d’autres respirent. Que chaque minute compte. Que chaque jour est un autre jour. Et que, quand il faut prendre une décision, le patron de RTL Belgique n’a pas pour habitude de tergiverser. Son jardin secret : Knokke-Le Zoute. C’est là qu’il se met au vert…et au bleu. —Par Raoul Buyle

ImpressIons ZoutoIses de pHILIppedeLusIne

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automobile

Avant, avoir un « tigre dans le moteur » signifi ait quelque chose. Cela voulait dite être jeune, riche, désinvolte. Jaguar Type E, Lamborghini 350 GT, Triumph TR4, Porsche 911 Type 901, Ferrari 250 GT, Aston Martin, Bentley… Des noms qui font rêver, de père et fi ls (et fi lles), et qui sont asso-ciés pour toujours à un style de vie raffi né, où la détente se marie à la classe, la sportivité et le savoir vivre. Du 8 au 11 octobre 2015, venez nombreux à la 6e édition du Zoute Grand Prix. Un événement à la fois sportif et élégant, mais pas du tout guindé, qui réunit ceux qui aiment les anciennes automobiles exclusives et souhaitent profi ter de l’ambiance particulière du Zoute, pré-cise Léopold Lippens, Bourgmestre de Knokke-

Zoute top marques (8-11 octobre)Exposition des dernières créations et des avant-premières (belges) des 15 marques de prestige partenaires. Kustlaan et Place Albert.

Zoute rallyby Chubb Insurance (8-10 octobre)Rallye de régularité et une balade pour 170 fabuleux « old timers » construits entre 1920 et 1965.Départ Place Albert.

Zoute sale by Bonhams (9 octobre)Vente aux enchères d’anciennes voitures de

luxe, dont cette Lambor-ghini Countach 5000 S Coupé de 1984. Dans un chapiteau Place Albert.

Zoute concoursd’élégance by Bank DeGroof (10-11 octobre) Au RZGC. Réservé à un nombre limité de voitures exclusives, réparties en catégorie d’avant et d’après-guerre. Approach Golf et R.Z.G.C.Zoute GT Tour (11 octobre)Réservé à des voitures GT exclusives et modernes de moins de 20 ans. Départ Zeedijk–Place Albert.

Heist et Président du Zoute Automobile Club. Pendant quatre jours vous pourrez découvrir sur 14 podiums les derniers modèles haut de gamme des prestigieux de l’événement. Alfa Romeo, Audi, Bentley, BMW, Ferrari, Jaguar, Lamborghini, Land Rover, Maserati, Mc Laren, Mercedes-Benz, Porsche, Rolls-Royce,Tesla. Le jeudi, le vendredi et le samedi, le « Zoute Rally » vous emmènera dans l’arrière-pays de Knokke. 185 « ancêtres » parcourront 125 km par jour, la plupart sur la voie publique, et effectueront en cours de route des tests d’adresse et de vitesse. Le vendredi soir, une grande vente aux enchères d’anciennes voitures de luxe (en association avec la maison de vente aux enchères britannique

Bonhams). Quant au Concours d’élégance, au golf, il mettra en présence un nombre limité de voitures exclusives, réparties en deux catégories, avant et après-guerre. Le Zoute GT Tour verra s’affronter les GT de moins de 20 ans pour clô-turer en beauté un week-end d’exception. Enfi n, une vaste expo (dans toute la ville) montrera quelques-unes des plus belles voitures actuelles mais aussi des grands « classiques » de l’automo-bile et des modèles de légende.www.zoutegrandprix.be

Entre la voiture et Knokke-Le Zoute, c’est une histoire d’amour compliquée. Je t’aime…moi non plus. Il fut un temps où conduire sur la Place Albert était du dernier chic. Aujourd’hui la star du macadam c’est le cuistax, le scooter ou le mini-moke électrique. Il n’y a que les belles sportives d’hier qui trouvent encore grâce aux yeux des Zoutois. Ces « rouleuses de mécanique » s’ins-crivent tellement bien dans le décor que la ville leur consacre un weekend. Du 8 au 11 octobre Knokke (re)devient la « capitale » mondiale des plus illustres marques automobiles, anciennes et nouvelles. —Par Pierre Dragomirov

ZOUTE GRAND PRIX

Zoute EventsZoute Events® est une initiative de Zoutois dotés d’un vrai esprit d’entreprise : Philippe Van de Ryse, gérant de DLB Concept Tentenverhuur, et les frères Filip et David Bourgoo, du garage éponyme Audi et Bentley Knokke. Ils sont le moteur du Zoute Grand Prix et veulent, par cet événement exclusif, promouvoir l’image de Knokke en tant que destination de villégiature. www.zoute-events.be

Zoute Automobile ClubLe Zoute Automobile Club® rassemble les amateurs de belles voitures, qu’elles soient anciennes ou du dernier cri. Pour en accentuer le caractère national, le Comité compte des passionnés issus de tout le pays, qui entretiennent des liens étroits avec Knokke. Thierry van Kan, Philippe Van de Vyvere, Wilfried Reynært, Christophe d’Ansembourg et les créateurs de l’initiative Philippe Van de Ryse, Filip et David Bourgoo réunissent leurs efforts sous la présidence de Léopold Lippens. Afi n de stimuler cet amour pour la belle mécanique, le Club organise chaque année le Zoute Grand Prix.www.zouteautomobileclub.be

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event

Classique de la fin d’été à Knokke, le tournoi exhibition « Kings of Golf by Optima » promet, cette année encore, d’attirer les foules. Après deux éditions très réussies, le parcours du Royal Zoute Golf Club accueillera trois grandes stars du Tour Européen. Le public (belge) pourra profi-ter, entre autres, de la participation de nos com-patriotes Nicolas Colsærts et Thomas Pieters qui joueront ensemble et dans la même partie pour la seule et unique fois de la saison en Belgique. De retour sur le circuit européen Nicolas Col-særts renoue avec son swing magistral. Deu-xième de l’Open du Pays de Galles, en sep-tembre dernier, « The Belgian Bomber » (c’est le petit nom que les pros ont donné à notre Nico

Thomas PietersOriginaire de Geel, dans la pro-vince d’Anvers, la nouvelle star du golf belge (22 ans) est pension-naire du European Tour depuis la fin 2013 et arbore déjà une belle place de runner-up à l’Open d’Es-pagne 2014, battu sur le fil par…Miguel Angel Jiménez ! « Partager cette expérience avec Nicolas Col-særts et Marcel Siem, deux grands champions, c’est quelque chose de fantastique ! ».

R.Z.G.C.« Il mériterait d’accueillir un jour la Ryder Cup ! », confia Nick Faldo lorsqu’il découvrit ce parcours (Par 72 de 6.172 mètres) entre dunes et bois. C’est l’un des plus beaux parcours d’Europe, dira-t-il, avec ses fairways souvent étroits, ses bunkers profonds, son rough piégeux à souhait et des greens difficiles à lire…surtout avec le vent contre vous.

Légende du Zoute 1912. Le premier golfeur « pro » belge, Charles Warren, gagne l’Open de Belgique au RZCG. Il épousera son caddy, Valentine Stocks, une knokkoise surnom-mée Falle. A l’époque, les caddies recevaient 50 centimes par par-cours et, parfois, un pourboire…de 10 centimes ou une bouteille de limonade. Falle deviendra une très grande golfeuse et sera une des partenaires de jeu privilégiées de la princesse Marie-José, future reine d’Italie. A lire : « Legend of the Zoute, trough 100 years of Golf » de Vincent Borremans et Domi-nique Gendebien ; aux Editions Ventures

national) a claqué le plus long drive de l’his-toire du European Tour. Un drive record à 408 mètres ! Clairement en 2015 son objectif est de retrouver son niveau de 2012 lorsqu’il avait joué la Ryder Cup (à savoir les meilleurs américains contre le « gratin » européen). Présent aux grands rendez-vous de l’été (Open de France, Open d’Écosse…) on espère une qualification pour les grands « chelems ». Sans oublier que, depuis que le golf est redevenu discipline olympique, on escompte que Nicolas Colsærts représentera la Belgique en 2016 aux J.O. de Rio. D’ici là rendez-vous au Zoute, ce dimanche 6 sep-tembre, pour la troisième édition du Kings of Golf by Optima. Nicolas Colsærts, Thomas Pieters et

l’allemand Marcel Siem s’affronteront sur 18 trous et promettent, d’ores et déjà, de faire le show sur les fairways du mythique parcours zoutois. « Mar-cel est plus qu’un ami, dit Nicolas Colsærts, c’est donc avec un énorme plaisir que je partagerai notre partie où il démontrera l’étendue de ses talents. Thomas sera parfait en troisième homme ! Trois gros frappeurs au Kings of Golf assureront le spectacle pour notre public du Zoute ». Lors de cette journée golfique mémorable, les trois joueurs essayeront de battre le record du par-cours (62 coups), établi en 1998 par le Britan-nique Greg Owen lors du Belgian Open.Infos www.kingsofgolf.be ou page Facebook « kingsofgolf »

Ce n’est un secret pour per-sonne : au Zoute, on aime le golf. A ce titre, Nicolas Colsaerts, Thomas Pieters et (l’allemand) Marcel Siem participeront à la fin de l’été au désormais célèbre tournoi exhibition Kings of Golf by Optima. Au Royal Zoute Golf Club.–Par Pierre Dragomirov

Nicolas Colsærts entouré de Thomas Pieters et de Marcel Siem

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life in zoute

La recherche pour lutter contre le cancer du sein est une cause qui nous concerne tous. En Bel-gique, il s’agit de la forme de cancer la plus fré-quente chez la femme. Chaque jour, 26 femmes apprennent qu’elles sont touchées. Chaque jour, 100.000 femmes luttent, avec leur entourage direct, contre la maladie. Chaque jour, 6 femmes perdent malheureusement encore toujours leur combat et décèdent. Outre l’attaque contre l’in-tégrité physique de la femme touchée, le cancer du sein a également un impact majeur sur les autres aspects essentiels de sa vie relationnelle, familiale et sociale. Le projet « Pink Ribbon » (géré par la Fondation Roi Baudouin) a une double mission : d’une part, lutter contre le cancer du sein par la prévention et le dépistage précoce en sensibilisant chaque femme en Belgique ; d’autre part, collecter des fonds pour contribuer à l’amé-lioration du traitement médical et à l’augmenta-

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En modE étéNatan Zoute déménage Au Zoute Natan est comme à la maison. Plus de 20 ans que la griffe habille les Zoutoises de mère en fille. Cet été Natan démé-nage, traverse la rue, pousse les murs, se concept-storise et s’ins-talle dans une villa…typiquement Zoutoise. Plus de visibilité, plus de choix dans les vêtements propo-sés, davantage d’accessoires, tout un art de vivre en parfaite adéqua-tion avec la cool attitude du Zoute. 152 Kustlaan, Knokke-Le Zoute

Indispensables accessoires Edouard Vermeulen est un pas-sionné de papeterie, plus par-ticulièrement les articles de la boutique « Le Typographe » à Bruxelles. Le raffinement à l’état pur ! Ces papiers à lettre, car-nets, enveloppes faits dans cet atelier de typo à l’ancienne, sont désormais proposés chez Natan Zoute. Idem pour la fameuse « Crème Sorcière ». Sous l’impul-sion de Gina d’Ansembourg, elle-même adepte des « secrets de beauté » Delbôve depuis toujours, cette ligne de soins très exclu-sive (100% made in Belgium) a retrouvé une nouvelle jeunesse et a son « corner » chez Natan Zoute. Autre bonne nouvelle : une nou-velle ligne de sacs à main 100% Natan, à découvrir dès la rentrée. www.natan.be

Edouard Vermeulen, qui n’en est pas à une élégance près, vient de créer le « Pink Ribbon 2015 ». Par ce geste, le couturier soutient le généreux projet (géré par la Fondation Roi Bau-douin) dans la lutte contre le cancer du sein.—Par Olympe Pélissier

tion de la qualité de vie des patientes et de leur accompagnement psychosocial.« En offrant un ruban rose au grand public, dit Edouard Vermeulen, l’organisation et moi-même souhaitons sensibiliser et collecter des fonds. En faisant un don de 3 euros, les gens prouvent qu’ils soutiennent la lutte contre le cancer du sein avec la vraie volonté de briser le tabou. En portant le ruban, les femmes, les hommes, les jeunes, les vieux, incitent leurs amies, leur famille et leurs proches à parler des risques du cancer du sein et à en parler, au moins une fois par an, avec leur médecin ou gynécologue. »Où trouver les « Pink Ribbon » ? Dans les maga-sins Multipharma, Standaard Bœkhandel, Club, Di, Eurotuin et Cera. Cette liste de distribu-teurs s’étendra encore au cours des prochaines semaines. www.pink-ribbon.be

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sport

BIO EXPRESS Arnaud de Meester (43 ans) tra-vaille depuis plus de 20 ans dans la production d’événements et de projets de communication. Il s’est lancé avec passion dans le triath-lon il y a seulement 5 ans, parti-cipant aux plus illustres épreuves du genre en Hollande, Allemagne, Belgique, Suisse, Luxembourg…et même à Abhu Dabi. En juin 2014 il s’attaque au SwissMan, une des épreuves les plus réputées au monde (avec 180 km de vélo répartis sur trois cols alpins).

SMALLZOUTE.BE Pas encore inscrit sur Smal-lZoute ? Outil indispensable (et gratuit) du Zoutisme, ce site inter-net relationnel et interactif, créé en 2010 par Arnaud de Meester, présente tout ce qui se fait, se dit, se vit, se mange, s’amuse du côté du Zoute. Un « mélange » de Face-book, Twitter, My Space, You Tube, Viadeo, Linkedin. Il propose aussi de « devenir membre d’une com-munauté haut de gamme et typi-quement belge » avec clause de protection de la vie privée garan-tie. Idéal pour échanger infos, astuces, trucs, bonnes adresses, expériences et autres coups de cœur concernant votre séjour (ou plus si affinité) au Zoute. www.smallzoute.be

5 km de natation, suivis de 420 km à vélo, pour finir par 50 km de course à pied. Le sport est souvent vecteur d’émotions fortes, mais là, on s’incline devant l’endurance, le courage et le mental qu’il faut pour arriver au bout de cet incroyable triathlon en solitaire : le Ultra Knokke Heist. Départ le 4 juillet dernier du LakeSide Paradise, à 10h05 très précisément. « Le miracle ce n’est pas d’avoir fini la course, le miracle c’est d’avoir eu le courage de commencer ! », dit Arnaud « Iron Man » de Meester…qui franchira la ligne d’arrivée le len-demain matin à 11h35. Une sacrée performance dont peu de (grands) sportifs sont capables. Un record d’autant plus admirable que, ce jour-là, il faisait très chaud et qu’un petit vent de face en rafale ne facilitait pas la course ! Bien entendu ce type d’exploit ne se fait pas comme ça, à la va-vite. Depuis le début de l’année, Arnaud a redoublé ses entraînements, peaufiné sa pré-

paration physique et mentale, et il s’est même formé aux méthodes d’entraînement « boot-camp » avec Philippe Duboisdenghien, son coach depuis plus de 2 ans. Au mois d’avril, le triathlète belge s’était déjà distingué en relevant un autre défi : la réalisation, en première mondiale, d’un triathlon de nuit (dis-tance IronMan), le fameux « Papillon By Night » (sponsorisé par Red Bull) entre Bruxelles et Knokke. Au départ d’Uccle, il a rejoint le Beach Club RiverWoods au Zoute à vélo en faisant un petit détour par la Hollande. Un parcours de 3,8 km à la nage (dans la piscine du David Lloyd), 180 km à vélo et 42 km de course à pied. Le tout bouclé en 12 heures et 15 minutes. Du jamais vu ! Sa devise : « Never give up », n’abandonne jamais. Pourtant avouera Arnaud de Meester : « Au 39e km de course à pied, presque à la fin, j’ai connu un solide coup de mou qu’on appelle le ‘mur du marathonien’. Le moment où l’esprit lâche.

ARNAUD DE MEESTER

L’échAppéE bELLE

Ce moment a été le plus dur de toute la course. Comme si une dalle de béton était tombée sur moi. Je n’avançais presque plus. Mais certains accompagnants et mon coach ont pu trouver les mots justes pour me mener sur la ligne d’arrivée. »Philippe Duboisdenghien (Héron Blanc), son coach mental : « Il est clair que cette année, Arnaud est monté encore d’un cran. L’important va être de gérer de façon optimale l’ensemble des informations de course afin de maintenir les facteurs vitesse, exactitude et précision à un bon niveau, le tout en se faisant toujours plaisir. »Arnaud est l’organisateur de la 3e édition du « Bel-Man International Triathlon », l’unique triathlon distance IronMan de Belgique qui se déroulera le 30 août 2015 à Robertville, dans les Ardennes. Une version « demi-distance » a même été prévue pour les « débutants » : 1.9km nage, 90km vélo, 21km course à pied. Ah oui, quand même…Infos www.belman.be

L’heure est aux vacances, aux change-ments d’air propices, à la sieste, à l’abandon… Pour Arnaud de Meester, pas question de ramollir. C’est que l’homme a des ambitions sportives de très haut niveau : le triathlon « Ultra Knokke Heist ». Un défi à l’allure de dépassement de soi. —Par Pierre Dragomirov

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gallery

VIVIANE ET PATRICK BERKO

Du ZOuTE à ShANghAI

Eugène Verbœckhoven L’une de leurs dernières trou-vailles : une toile exceptionnelle du peintre animalier belge, Eugène Verbœckhoven (1798-1881). Un peintre auquel ils ont dédié une étonnante biographie avec pas moins de 200 œuvres reproduites (en collaboration avec Norbert Hostyn). « Mais vous savez, dit Viviane Berko, quand mon mari trouve un tableau de cette qua-lité…il le garde ! »

Fernand Toussaint Berko est l’auteur d’un livre sur l’œuvre du peintre belge Fernand Toussaint (1873-1956). A la fois ouvrage d’art et biographie, le livre fut publié en 1986 et est aujourd’hui épuisé. Vous pouvez consulter la version originale sur le site de la galerie ! Outre ses natures mortes (principa-lement des fleurs), ses marines et ses affiches, Toussaint est aussi apprécié pour ses élégants portraits mondains. Textes de Stéphane Rey et Philippe Cruys-mans, préface de Gérard Schurr.www.berkofinepaintings.com - www.fernand-toussaint.com

Karl Meersman Expo chez Berko : « M’as-tu vu ? - Portraits of Stars & Divas by Karl Meersman ». Il est le plus célèbre caricaturiste flamand. Peintre, illustrateur, designer, Meersman est un observateur particulière-ment attentif aux comportements (débordements ?) humains. Ses « victimes » : les grands financiers belges, les politiques, la famille royale, le show-biz, plus quelques stars flamandes (pas forcément connues dans le sud du pays).Du 8 au 23 août - 163, Kustlaan, Zoute

Octobre 2004. Patrick Berko est honoré par la France pour son « combat » en faveur des peintres européens et belges en particulier. Devant sa femme Viviane, aussi émue que lui, il est décoré de la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres par Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la culture d’alors. Une décoration, parmi d’autres signes d’une réussite exemplaire, qui vient récompenser des années de travail à promouvoir (et, accessoirement, à vendre) la peinture académique, réaliste, romantique, par-fois orientaliste, voire néo-pompéienne, du XIXe siècle. Une période longtemps négligée par les puristes, parce que considérée comme un for-midable « fourre-tout » artistique allant du pire au meilleur. Bien entendu, Viviane et Patrick Berko ne s’attacheront qu’au meilleur. Le fait d’être Zoutois (quasi) de naissance, pré-cise Patrick Berko, doit être lié à cette notion d’excellence. « On a une qualité de vie tellement formidable au Zoute qu’on se demande parfois comment on a pu faire pour vivre ailleurs. La preuve, dit Viviane, on ne part presque jamais en vacances, jamais longtemps en tout cas. » 1950. Patrick Berko naît entre Bruxelles et Knokke-Le Zoute. Issu d’une famille de négo-ciants d’art (son père est commissaire-priseur), il ouvre, à 14 ans, « La Cave à Patrick », une petite boutique d’antiquités près de l’avenue Lippens,

également lieu de rendez-vous d’une jeunesse Zoutoise en aventure mondaine. Nous sommes dans les années 60 et la belle Viviane Beckers vient chaque année de son Congo Belge natal passer des vacances d’été au Zoute. Ce qui devait arriver arriva : Patrick et Viviane se ren-contrent au Castel, deviennent copains, et plus si affinités. Depuis 40 ans, ils vivent ensemble, ils travaillent ensemble, ils aiment l’art du XIXe ensemble, ils ont des enfants ensemble, ils voyagent ensemble partout mais ne quitteraient pour rien au monde leur belle maison à Retran-chement…pas même pour Palm Beach (où c’est pas mal non plus, dixit Viviane), ni même pour une belle « odalisque » de Jean-Auguste Ingres, le peintre préféré de Berko. Début des années 70. Patrick et Viviane Berko ont une bonne idée : se spécialiser dans la peinture académique du XIXe siècle et dans la peinture « Belle Epoque » du début du XXe siècle, sentant avant tout le monde qu’elles allaient devenir un art majeur, notamment grâce à l’ouverture du Musée d’Orsay à Paris qui leur est entièrement dédié. Succès ! C’est en 1983 qu’ils ouvrent à Bruxelles leur troisième galerie, Berko Fine Paintings, après Knokke en 1976 et Paris en 1978. Suivront Anvers, New-York et Tokyo. Entre autres clients célèbres : Johnny, Rod Stewart, Berlusconi, Bernard Tapie et la moitié du Zoute.

En tête des maisons de référence Berko séduit avec la peinture du XIXe siècle. Une période longtemps négligée par les puristes parce que considérée comme un formidable « fourre-tout » artistique allant du tout au n’importe quoi. Bien entendu, Viviane et Patrick Berko ne s’attachent qu’au meilleur. —Par Raoul Buyle

Défenseurs de la peinture belge de qualité, les Berko chercheront toujours à partager leur pas-sion avec un public averti. Ils ont ainsi publié une dizaine de monographies consacrées à ces artistes, ainsi que plusieurs dictionnaires, dont le « BERKO », le dictionnaire des peintres belges nés entre 1750 et 1875. Une référence (mondiale) en la matière. « Aujourd’hui, précise Viviane, Patrick est devenu plus collectionneur que vendeur. Je dois d’ailleurs souvent mettre un frein à son enthousiasme et lui rappeler que notre métier est marchand d’art ( ) Nous n’avons gardé que notre galerie au Zoute mais partici-pons régulièrement aux plus prestigieuses foires d’art du monde. » Grâce à leurs enfants, Maxi-min et Irina (qui a épousé Nicolas de Waziers), la galerie Berko est désormais présente, active et reconnue en Chine, à Shanghai très précisé-ment, où elle a pignon sur rue.

Patrick et Viviane Berko, en famille,

au Zoute.

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art

« J’ai une approche gourmande de la vie. Je peux être femme, artiste, épouse, maîtresse de maison, cuisinière, maman (de quatre enfants), tout cela (…) Chaque jour je recherche les petits plaisirs là où ils se sont…avec le plus grand sérieux. » A ceux qui la croient dispersée, dilettante, confuse, Clotilde Ancarani répond : « Pour faire de l’art, peindre, sculpter, il faut du cœur, pas de la spécialisation. Beaucoup d’ins-tinct aussi. On ne peut diviser en catégories les empreintes du cœur et les points de vue indivi-duels. » La personnalité vif-argent de cette artiste cache un perfectionnisme pointilleux, un sens de l’ordre et un profond besoin d’innovation. Faut-il ajouter que le joli sourire de ce sagittaire ascen-dant scorpion est particulièrement contagieux ? Formée à l’académisme, Clotilde Anca-rani l’abandonne assez vite pour davantage de liberté formelle. Une liberté d’expression qui lui vient de ses origines, moitié italienne, moi-tié belge et autrichienne, née à Chicago, vivant

entre Bruxelles et l’île de Ré. « Maintenant que mes enfants sont grands, j’y vais de plus en plus souvent et reste de plus en plus longtemps. Ici la simplicité ne va pas de soi, c’est un must ! » Intime avant d’être snobe, discrètement ensoleil-lée, gentiment ventée, pas forcément pluvieuse (un microclimat qui ressemble à celui du Zoute), l’île de Ré s’enorgueillit de ses paradoxes. Car le grand chic de l’île…c’est de ne pas avoir l’air chic du tout. Et pour cause, ici, c’est ni vu, ni connu qu’on coupe les ponts sur fond de plaisirs pieds dans l’eau. Que ce soit dans son petit atelier du côté de La Cambre ou à Ars-en-Ré, Clotilde peint, sculpte, triture la matière qu’elle prépare elle-même, façonne ses supports. « Je travaille sur de la toile brute achetée en rouleaux que je monte moi-même sur châssis afin de rentrer plus concrètement dans l’espace du tableau (…) Mes peintures sont sculpturales avec leurs formats, leurs jeux de matières, leurs surfaces tantôt

Sculptures « Ensemble de rhubarbes » Bronze.

lisses, tantôt râpeuses. » De fait, son œuvre ins-taure non pas un style unique mais la cohabita-tion de techniques différentes. Peinture, collage, sculpture, modelage, effet de matières au moyen de pigments naturels mélangés à des « fluides » de son invention. Des recettes très personnelles faites de mélanges non homogènes de sables, ocres, pigments naturels, colle, goudron, béton. Des mixtures qui seront ensuite étalées sur la toile, parfois projetées, clashées, éclabous-sées, pulvérisées, avec un pinceau, une palette, une raclette ou tout simplement à la main. C’est comme ça, entre craquelures, coulées et empâ-tements, qu’elle exprime les différentes facettes de l’être humain, la force d’une vague, la déli-catesse d’une robe de bal ou la pureté d’une vasque. Dans des tonalités terriennes et miné-rales. Tout cela est figuré mais se laisse volon-tiers grignoter par la lumière, éroder par le temps, jusqu’à une étonnante fragilité.

Ne vous arrêtez pas à son teeshirt tâché et son jean maculé de peintures et d’essence de térébenthine. Clotilde Ancarani est la féminité même. Il suffit de la croiser dans un dîner en ville ou lors d’une soirée caritative pour en être persuadé. Dans son atelier c’est autre chose… —Par Pierre Dragomirov

CLOTILDE ANCARANI

MATIèREs à RéfLExION

Chaud/froid Robes, éventails, plumes, papil-lons, fleurs. Des sujets, fragiles, légers, féminins, tout en courbes, que Clotilde met en opposition avec des matériaux durs, forts, masculins, tel le bronze, le sable, le béton, le goudron. Un chaud/froid de matières qui fait le charme de son œuvre.

SculpturesClotilde modèle ses sculptures à partir de glaise et de plâtre, qu’elle fond ensuite en bronze avec la technique à la cire perdue. Elle les patine avec différents acides (sul-fate de fer, nitrate) posés à chaud. Pour les feuilles elle aime opposer un recto vert printanier et un recto brun automnal.

Expositions à venirAout 2015 : Galerie JAL, Les Portes en Ré (France)Octobre 2015 : Galerie Bernard Chauchet, à Londres (UK)Décembre 2015 : Galerie Evasion, à Waremme (Belgique)Février 2016 : Galerie Christine Colon, à Liège (Belgique)Info www.ancarani.com

Dans son atelier, tableau « Offrande multiple » -

Technique mixte sur toile.

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easywear

La success-story débute à Saint-Tropez à la terrasse du Café Sénéquier. Nous sommes en 1971, le journaliste (sportif) Fred Prysquel esquisse sur un coin de table un dessin de maillot de bain. Une forme de short ample, inspirée des culottes de surfeurs américains. L’ébauche de son modèle veille à ne pas « mouler », contrairement aux slips de bain de l’époque. Lorsqu’il passera à la réalisation, il pensera à la toile spi(nnaker) des voiles de bateau pour faciliter le séchage au soleil et au vent. Au dos, Fred Prysquel ajoute une poche à rabat avec une bande Velcro qui permet de renfermer quelques effets personnels en toute sécurité, ainsi qu’une grosse étiquette avec le mot « Vilebrequin » qui évoque sa passion pour les sports automobiles. Il sera son premier « manne-quin », fera très vite des adeptes auprès de ses copains sur les plages de Pampelonne, suivront les amis de ses amis… C’est un autre Tropézien, Loïc Berthet, issu du textile, qui fera évoluer l’affaire. Succès ! Depuis, Vilebrequin de Saint-Tropez s’en tient, en toute saison, au short de bain, que la marque renouvelle en misant sur des imprimés originaux. Aujourd’hui

les maillots se vendent aux quatre coins du monde. Ils ont été rachetés par le groupe américain G-III Apparel, qui a nommé Roland Herlory (ex-Hermès) à la tête de Vilebrequin. Nous l’avons rencontré. En Belgique Vilebrequin vient d’ouvrir suc-cessivement trois boutiques à Anvers, Bruxelles et Knokke-Le Zoute… Roland Herlory : Le groupe G-III voulait posséder une marque mondiale et prédominante dans son secteur. C’est chose faite. Aujourd’hui il se donne les moyens de mener à bien un programme ambi-tieux de développement de la marque. Comment expliquez-vous le formidable succès de ce maillot de bain ? Qualité, créativité, tech-nicité. C’est vraiment l’ADN de Vilebrequin ! Ajou-tez-y une vraie élégance et beaucoup de fantaisie. Quel est votre best-seller ? Le maillot iconique de Vilebrequin s’appelle le « Moorea ». Ce modèle imaginé dans les années 70 est constamment réactualisé dans ses couleurs et ses motifs. Aujourd’hui, Moorea est un classique, une coupe légendaire qui suit les amoureux de la marque au fil du temps et des modes. Il faut savoir que, chaque année, nous proposons quelque 70 des-

Roland Herlory, PDG de Vilebrequin

Plant A FishPour fêter ses 40 ans, Vilebrequin concrétise son engagement pour la protection de l’environnement en soutenant la Fondation ‘Plant A Fish’ de Fabien Cousteau, petit-fils du commandant. But ? La réintroduction de certaines tortues de mer, symbole de la marque, notamment la tortue ‘Hawksbill’ du Pacifique, une des plus menacée. Pour l’achat d’un maillot Mappemonde, une partie des bénéfices est reversée à la Fondation.

Haute Couture A chaque saison Vilebrequin propose des modèles « collectors » numérotés en série limitée, des maillots personnalisés par des broderies faites à la main (en Italie) ou par des accessoires originaux comme des cordons du maillot avec embout en argent.

Maillot avec vueVilebrequin et l’artiste Massimo Vitali sont amateurs de belles plages ! L’un photographie les plages du monde depuis plus de 20 ans tandis que l’autre habille les nageurs chics depuis 1971. Résultat : un maillot homme Moorea avec en panorama une photo (imprimée sur coton) de Massino Vitali. En édition limitée.

sins différents dans la collection. Le préféré ? L’imprimé « tortues », un best-seller quelle que soit la tendance.Tel père tel fils ? Exact. Ce lien est très important chez Vilebrequin ; la marque se flatte d’habiller les « hommes » du 2 ans au 5XL. Avec le concept « Tel père tel fils » elle renoue avec la complicité père-fils en assumant haut et fort les valeurs familiales. Rien de tel que les vacances, l’été, la plage, pour renforcer ces valeurs. Des valeurs familiales qui s’ouvrent depuis peu au vestiaire féminin… Oui. Notre objectif, c’est que dans les trois ans, nos nouvelles collections pour femmes atteignent 20 % de nos ventes, mais nous prendrons le temps de les installer. Il y a une forte compétition sur le créneau du beachwear de luxe, mais nous avons la chance incroyable d’avoir un trafic naturel. La moitié des clients dans nos boutiques sont des femmes venues acheter pour leurs enfants ou leur mari. Les lignes sont ins-pirées des codes masculins de la marque, avec notamment son best-seller, le « shorty » réinter-prété » pour elles. www.vilebrequin.com

Taille pour l’eTe

S’il y a un accessoire estival qui fait l’unani-mité auprès de la gente masculine, c’est bien le maillot Vilebrequin. Chic, confortable, sexy mais pas trop, à la fois mon-dain et sportif, ce maillot bien coupé est de toutes les plages, de Saint-Tro-pez à Knokke-Le Zoute. 40 ans que ça dure ! –Par Raoul Buyle

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style

De l’avis général, lorsqu’on a porté une fois un costume sur mesure, il est hors de question de s’en priver. Avec lui l’homme trouve cet accord parfait entre son vêtement, sa personnalité et sa morphologie qu’il ne trouve pas dans la mode, et qui s’appelle le style. On parle beaucoup des « coupeurs » de tradition – hors de prix - qui ont fait la réputation de Savile Row à Londres ou des tailleurs de Hong Kong, on parle moins de ces nouveaux (jeunes) entrepreneurs qui continuent à faire vivre le sur-mesure. François Chambaud, Directeur général des Nouveaux Ateliers, a misé sur un concept novateur qui plait : la démocra-tisation du sur-mesure sans sacrifier au confort ni à l’aisance d’un costume parfaitement bien coupé, fluide et mettant le corps en valeur. Un, vous choisissez un tissu et un style. Deux, vous prenez vos mesures dans la « cabine 3D ». Trois, vous récupérez vos produits fabriqués et livrés dans un délai de 4 à 6 semaines. L’essayage et la validation se font en boutique ; le client est garanti de repartir avec un vêtement qui respecte toutes ses exigences.Pourquoi choisir le sur-mesure ? François Chambaud : Trouver le bon costume

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En quelques chiffres Depuis 2011, Les Nouveaux Ate-liers n’ont cessé de grandir et se sont imposés en France comme la première marque de sur-mesure 3D haut de gamme, proposant plus de 70 looks différents à partir de 49 € pour les chemises et de 290 € pour les costumes. Avec 35.000 clients déjà conquis, la marque a fabriqué plus de 130.000 produits livrés dans 8 boutique et franchises à Paris, Lille, Stras-bourg, Luxembourg et Bruxelles. Ils font aujourd’hui travailler 200 employés en France et à l’étran-ger. 40% du C.A. est assuré par la re-commande (en boutique ou via Internet).

Côté peopleLes looks ont séduit les person-nalités de l’univers audiovisuel et sportif. Après Canal + à l’occa-sion du Festival de Cannes, Les Nouveaux Ateliers ont été choisis pour devenir le partenaire mode exclusif de la chaine BeIN SPORTS et habiller l’ensemble de ses ani-mateurs et journalistes.

pour la bonne occasion, n’est pas une tâche facile. On a vite fait de se retrouver avec une veste qui tombe mal, une épaule trop longue, des manches trop courtes, un col pas équilibré… Un costume parfaitement bien ajusté prend en considération les mouvements quotidiens qu’il doit épouser. Car c’est cela avant tout le « plus » qu’apporte le sur-mesure : il permet d’enfiler un vêtement…et de l’oublier. Le sur-mesure est l’allié du businessman ! Et c’est aussi valable pour un vestiaire plus casual, les smokings et autres vêtements de cérémonie. Trop cher, me direz-vous. Au contraire ! L’idée des Nouveaux Ateliers ? Offrir aux hommes une autre façon de consommer la mode. Proposer une alternative à un sur-mesure désuet et un prêt-à-porter inadapté, grâce à une techno-logie unique (et brevetée) de prises de mesures présentes dans chacune de nos boutique. En entrant dans la « cabine » votre corps est mesuré en quelques secondes par des faisceaux de lumière. 200 mesures sont extraites afin de modéliser en 3D votre silhouette et apporter ainsi une totale précision pour la réalisation d’un costume, d’un pantalon ou d’une chemise qui l’épouse parfaitement, mieux, qui rectifie vos

petites imperfections. Et toutes les options de personnalisation sont gratuites. Bien entendu, l’avis de l’expert reste indispensable. Et nos conseillers-stylistes sont là pour vous accompa-gner en boutique. Cette intimité garantit service, qualité, confidentialité…et des prix très étudiés. La technique utilisée ? Il s’agit d’un entoilage semi-traditionnel (ce n’est donc pas du « thermo-collé »). Rappelons que l’entoilage c’est la « toile » intérieure qui donne du corps aux devants de votre costume. Rien à voir avec la doublure. Pré-cisons aussi que nous sommes propriétaires de nos ateliers situés à Shanghai. Bien entendu le prix de vos costumes dépend du choix du tissu…Bien entendu. Nous proposons plus de 500 références dont des lainages d’exception griffés Holland & Sherry ou Loro Piana. L’évolution réside dans le poids de plus en plus léger des étoffes : laines Super 130 et Super 150, mélanges cashmere et soie, et autres cool wools (dont les fameuses laines Winter Tasmanian) qui représentent une nouvelle génération de tissus nerveux, élégantissimes, presque infroissables. Infos www.lesnouveauxateliers.com

Nouveau à Bruxelles. François Chambaud et Nicolas Wolfovski ont créé un concept qui fait mouche : offrir à leurs clients la possibilité de se créer des costumes uniques, pour chaque occasion, grâce à l’alliance du savoir-faire traditionnel et de la haute technologie. Le sur-me-sure adapté au goût du jour et démocratisé.—Par Raoul Buyle

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architecture

Au départ était l’Art. « Bien plus que la forme et l’esthétique des œuvres que j’aime, c’est la com-préhension de la démarche de l’artiste qui ont toujours enrichi mon esprit et ma propre créati-vité. » C’est d’ailleurs par la découverte du boule-versement de la perspective par Mondrian qu’Oli-vier Dwek a appris cette notion essentielle dans l’exercice de son métier d’architecte. Un étonnant va-et-vient entre l’art, l’architecture, le design, où la beauté, c’est-à-dire l’équilibre, règne en maître. Vous citez André Gide : « En art comme partout, la pureté seule m’importe » (Les Faux Monnayeurs, 1925) et en même temps il y a quelque chose de très sculptural dans vos réalisations. Vos maisons seraient-elles des « sculptures à vivre » ? « A la dif-férence de la sculpture, de l’art en général, l’archi-tecture est une réponse aux éléments, au soleil, au vent, à la pluie, à la nature en général, et au génie des lieux. Elle compose aussi avec des besoins humains vitaux (…) J’aime les très beaux volumes, purs et lumineux, qui transgressent tout en dou-

En quElquEs mots Votre devise ? Beaucoup utilisé, sou-vent galvaudé, on n’a pourtant jamais rien inventé de mieux que le fameux « Less is more » de Mies van der Rohe. La rigueur en architecture ? Une élégance, une discrétion, presque une politesse. Parce que l’essentiel est invisible pour les yeux…L’essentiel en architecture ? La circulation et la lumière.Dans quelle partie de la maison vous tenez-vous le plus volon-tiers ? J’aime les lieux hybrides qui sont un lieu de passage, entre la cui-sine, le salon, le bureau. J’aime aussi les escaliers, sans doute l’élément d’architecture le plus « sculptural » d’une maison.Un architecte de référence ? Richard Neutra (1892-1970) considéré comme l’un des architectes du modernisme aux États-Unis, notamment à Palm Springs.

Passionné ? Qui pourrait en dou-ter ? Mais le voilà plus troublant quand il vous parle d’architecture. Olivier Dwek s’enflamme, s’en-thousiasme, s’électrise. Le verbe s’emballe, le geste s’en mêle, le langage devient images, couleurs, poésie et se traduit dans un livre magnifique. L’occasion de revenir sur l’itinéraire d’un enfant gâté. —Par Raoul Buyle

ceur la frontière entre une architecture vernaculaire et une orthogonalité magistrale. Des espaces à la fois classiques et contemporains, rythmés par des éléments décoratifs forts : une bibliothèque monu-mentale sur deux étages qui semble défier les lois de la pesanteur, une œuvre de Jean-Michel Otho-niel, un paysage à couper le souffle…» A la fois architecte, designer, ensemblier, Oli-vier Dwek (44 ans) est de cette école d’épure qui tourne le dos à toute notion d’ornementation inutile, ni trop, ni trop peu, toujours à la recherche d’un volume surprenant et d’un matériau inat-tendu comme cette brique danoise (Petersen Tegl) ou de la pierre de lave de Pompéi. De la visite d’une maison construite par Olivier - comme cette sublime villa ancrée dans l’île de Zante, en mer Égée-, on se souvient surtout du bonheur d’y avoir déambulé, du sentiment d’es-pace, de la présence presque « physique » de la lumière parfaitement domptée. Une sensation d’être, un appel au mouvement, lent, apaisé. Le

reste s’efface. Etait-ce le panorama infiniment bleu ? L’accord des matières ? L’ambiance géné-rale ? D’où vient-il que cette architecture – pour-tant très présente - ait le don de se faire oublier ? « Le sujet, c’est l’île ; la maison, le cadre. Des premières esquisses de cette villa à sa concré-tisation, j’ai construit tous les plans autour de la vue. Spectaculaire. Depuis les terrasses, le salon, la cuisine, les chambres ou les salles de bains, toute la vie s’organise vers cette vision fascinante que l’architecture vient souligner pour la rendre plus théâtrale encore (…) Mais il a fallu aussi abriter cette habitation accrochée à flanc de coteau du vent de mer et du soleil (UV) comme le sont depuis toujours les maisons tradi-tionnelles des îles grecques. En fait il s’agit d’une architecture beaucoup plus étudiée et plus tech-nique qu’il n’y parait ! »

A lire : « Olivier Dwek - Architectures » Photos Serge Anton Texte Marie Pok Préface Ado Chale ; aux Edi-tions Beta-Plus Publishing, 2015

Un métier, Une passion

Olivier Dwek

Villa Zante Island

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Une Référence dans le monde de la taxidermie & de la décorationNotre challenge est d’offrir une seconde vie à des animaux décédés de mort naturelle.

A travers un travail respectueux de la nature et de la réglementation pour la protection des espèces ainsi qu’un juste équilibre entre la rigueur scientifique et la vision esthétique, nos

réalisations ont conquis un large public.

Cette éthique a permis à notre société de se distinguer et de s’imposer à travers le monde parmi le cercle des scientifiques (musées d’histoire naturelle, espaces didactiques…) et l’univers de la

décoration (architectes, décorateurs, designers...).

Présents chaque année au Salon Maison & Objet à Paris, nos montages «  sur mesure  » rencontrent une réelle fascination tant ils semblent réels! Les artisans avec lesquels nous travaillons proposent des postures, des expressions, des attitudes qui sont à la fois originales et proches de la perfection! La qualité du travail que nous offrons nous permet aussi de répondre aux attentes - parfois classiques ou totalement décalées - de nos clients. Un lion debout sur deux

pattes pour placer dans un bureau est l’un des souhaits un peu fou que nous avons réalisé !

Notre large gamme d’animaux naturalisés et de moulages animaliers en polyester - plus de 1000 espèces provenant des 5 continents - nous a tout naturellement amené à collaborer avec les milieux didactiques et scientifiques à travers le monde. Fort du succès d’une première « grande » exposition sur le Monde Animalier en Corée en 2012 - nous y avons présenté plus de 240 espèces -, notre société est aujourd’hui régulièrement sélectionnée internationalement et

travaille avec plusieurs Musées d’Histoire Naturelle en Asie.

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L’emblématique décorateur Goeffroy Van Hulle (Event & Meeting Designers) - séduit par notre travail - a choisi d’exposer certaines de nos pièces rares et exceptionnelles dans ses magasins de Knokke et de Maldegem. Il fait appel à nous pour habiller les maisons, les appartements, les restaurants au Benelux, Royaume-Uni, France, Etats-Unis où il jongle à travers différents univers : éclectique, baroque, contemporain, classique, voire… improbable. A Anvers, Vincent

Defontaines a sélectionné nos produits pour les présenter dans son original Concept Store« The Recollection ». Retrouvez-les au Kloosterstraat 54, quartier branché d’Anvers où une

sélection de designers et de créateurs ontrejoint les boutiques d’art et d’antiquités.

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lieu-dit

Knokke ne manque pas d’églises. La plus ancienne et la plus importante : l’église Sainte-Marguerite dans le quartier Het Kalf où se dressait jadis un moulin à vent et la ferme Vaucelleshœve. D’autres paroisses verront le jour dont une église anglicane – affluence British oblige - bâtie des siècles plus tard sous le patronat de Saint-George-au-dragon. En décembre 1911, le « Verein für Einrichtung Deutsch - Evangelischer Gottesdienste in Kuror-ten » introduisit même une demande d’ érection d’une chapelle allemande. Mais l’éclatement de la guerre de 14 mit fin à toute négociation. Manquait un lieu de culte (catholique) du côté du Zoute. Dès 1913, la famille Lippens (pourtant réputée laïque) proposera de construire une petite église sur ses « terres ». Contact fut pris avec le curé Loosveldt de la paroisse de Knokke. Monseigneur Waffelært, du diocèse de Bruges, se rendit lui-même sur place pour faire un choix définitif. Il fut également demandé à la Compagnie du Zoute de contribuer à la réalisation de cette nouvelle église 1924, l’Association pour le Service et l’Entre-tien du Culte (catholique) au Zoute est fondé par

Ainsi soit-il

Côté jardin L’église ne dispose que de 360 places assises, ce qui est vite insuffisant, en été, pour accueillir les nombreux vacanciers. Ceci explique qu’un jardin-intérieur ait aussi été prévu. Des messes sont organi-sées dans la cour carrée, ainsi que des performances théâtrales et des concerts. Elle est entourée par une galerie formée d’arcs et de colonnes. Au milieu du jardin intérieur se trouve une statue de Notre-Dame du Rosaire.

Le chœur dominicain Les pères dominicains assurent la liturgie, depuis la fondation. La Schola Gregoriana Dominicana a été fondée en 1988 par Jacques Maertens. Le répertoire du chœur comprend des chants grégoriens et des motets polyphoniques. Le dimanche, pendant la messe de 11 heures, on peut venir écouter des chants grégoriens. Info www.dominicanenknokke.be (en néerlandais)

Monument emblématique du Zoute, le cloître des Dominicains se love entre la plage et le golf. Son calme olympien invite au recueillement et rassemble, tous les dimanches, les « brebis éga-rées » par la frénésie estivale. Une toute petite paroisse au cœur du grand monde Zoutois. –Par Pierre Dragomirov

acte notarié. L’architecte brugeois Jospeh Viérin est choisi pour dessiner les plans d’une petite église de style néo-roman, librement inspirée par la vieille tour à contreforts de l’église Ste-Marguerite. Quant aux vitraux, ils pastichent ceux de la cathé-drale Saint-Sauveur de Bruges, glissant dans la composition les blasons des généreux donateurs. L’église est consacrée en 1925 par le curé Bonte. L’ordre des Dominicains est choisi pour y célébrer les offices. Rappelons que l’Ordre dominicain est un ordre né en 1215 sous l’impulsion de Saint-Dominique (nique, nique, chanté par Sœur Sou-rire). Il appartient à la catégorie des ordres « men-diants ». Clin d’œil, sans doute, à la richesse des habitants du quartier…Très vite, l’église aussi connue sous le nom de ‘t Zoutekerkje se révèle trop petite. En 1929, le bâti-ment du cloître est construit. Après la Guerre, le cloître reçoit un « chemin de croix ». Chaque sta-tion consistant en une sculpture en bois de l’ar-tiste (knokkois) Emile Ræs, dont le fils Fabien est aujourd’hui un photographe réputé. Dans les années 70, l’église des Dominicains

connaîtra quelques troubles : certaines « gre-nouilles » (de bénitier) n’appréciaient pas, mais alors pas du tout, que de (jeunes) fidèles se rendent au culte…ventre à l’air, en tongs et maillot de bain. Ni mariage, ni enterrement. Aujourd’hui, mal-gré la désertion des églises, la « Paterskerk » du Zoute reste sans doute le lieu de culte le plus fré-quenté de la région. Les offices y sont faites en plein air (en été), en flamand (avec toujours un petit speech de bienvenue en français), toutes les heures le dimanche, plus deux offices le samedi soir. On peut aussi se recueillir tous les jours dans la chapelle ouverte au public. On s’y fait baptiser, mais on n’y célèbre ni mariages, ni enterrements. Pour Noël, à Pâques, à l’Ascension, il y a toujours un office spéciale avec un chanteur lyrique ou une cantatrice (de qualité) qui vient se produire ; le grand José Van Dam him-self y a déjà chanté des « Diechterlieder » de Schumann. Sans oublier, en été, une série de conférences thématiques, sans prêchi-prêcha, ouverte à tous…

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› La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produits sanguins pour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales.

› La Croix-Rouge pourra continuer à former des citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent».

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Si vous désirez donner davantage à votre héritier tout en soutenant la Croix-Rouge

DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT

Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qui paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéficiaire. L’autre bénéficiaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage financier à la Croix-Rouge.

Exemple : vous léguez 200.000 à votre neveu

A. Si vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge : › Droits de succession : 100.000 €. › Votre neveu reçoit, en net : 100.000 €

B. Si, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000 € à votre neveu et 75.000 € à la Croix-Rouge : › La Croix-Rouge paie tous les droits de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000 €. › Il reste 15.000 € net à la Croix-Rouge. › Votre neveu reçoit 25.000 € net en plus.

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fooding

Les Belges ont pris l’habitude de bouder les cafés, les bars et les res-taurants lorsqu’il s’agit de consommer des spiritueux. Mais, à Knokke, Han-nah Van Ongevalle remet les cocktails à la mode et parie sur l’hyper créativité pour changer la donne.—Par Olympe Pélissier

Le métier de barman se féminise, et c’est très bien ! La Belge Hannah Van Ongevalle – qui pos-sède avec son papa, allez, soyons chauvins, le meilleur bar à cocktails du royaume, The Phar-macy à Knokke – en est l’exemple le plus parlant. Cette jeune femme, belle et dynamique, cumule les distinctions et les Awards…au point de faire partie du top 10 des meilleurs créateurs de cocktails du monde. Peut-être est-il utile de dire que ce métier se professionnalise à grands pas et renoue aujourd’hui avec la vocation « gastro-nomique » qui lui incombait autrefois. Plus qu’un simple mélange, les cocktails sont désormais réa-lisés au plus proche des grandes recettes histo-riques et suivent des codes et des techniques de fabrication très précis à l’instar des « old school

CoCktailsmode d’emploi

cocktails ». L’innovation est également de la partie, la « création du barman » constituant l’un des choix préféré des amateurs. Mojito, Gin tonic, Tequila sunrise, Margarita, Punch, Spritz, Cuba libre et Cosmopolitan ne sont pas les seuls à exister, loin de là ! Cocktails oubliés et alcools passés de mode cohabitent aujourd’hui avec les alcools incontournables et les créations. Lumière tami-sée, boiseries nobles, ambiance old-fashioned qui rappelle le « bon vieux temps » de la Prohibi-tion : The Pharmacy est assurément the place to be où (re)découvrir l’ivresse de nouveaux cock-tails, plus frais et légers. Elue « meilleur barman » de Belgique au concours World Class 2014 (organisé par le géant des spiritueux, le Groupe britannique Diageo), Hannah se qualifiera également pour la finale internationale où son « art de la mixolo-gie » fera des merveilles, remporte le « World’s Best Spirit » et se classe parmi l’élite mon-diale des créateurs de cocktails. Cocorico ! « Dans mon bar, ce que j’aime avant tout c’est partager ma passion. Car le tout ce n’est pas de faire des cocktails créatifs et des mélanges inat-tendus, encore faut-il que les gens les aiment ! Donc la convivialité, le sens de l’hospitalité, la présentation sont aussi essentiels. Un cock-tail, c’est un moment de bonheur partagé ! (…) Il m’arrive souvent de discuter avec les gens

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Bang Bang BulleitL’un des préférés de Hannah Van Ongevalle. Le Bang Bang Bulleit ou comme elle aime l’appeler, le « Give a Bulleit to Nancy » en référence à Nancy Sinatra qu’elle écoute en boucle. Un cocktail à base de plusieurs whisky Bulleit (un whisky américain de seigle au caractère épicé et complexe), de vermouth Belsazar, de liqueur Marachino et de sirop de thé lap-sang souchong. En accord parfait avec un morceau de chocolat noir aux clous de girofle (Marcolini).

Green MousseVoilà un cocktail à base de bière (belge) qui fait fureur au bar Moonshiner, à Paris. 4 cl de thé vert froid, 1 trait de sirop d’agave, 1 cl jus de citron vert, 3 cl jus de pomme trouble et compléter de bière blonde, de préférence de la Duvel bien fraîche.

Mixologie moléculaire C’est la dernière tendance à la mode dans les bars de Londres ! L’idée : déstructurer les ingrédients et de jouer avec les textures afin de redécouvrir autrement vos cocktails favoris : perles de Mojito qui éclatent en bouche, mousse aérienne de Pinà-colada, gel de Margarita, B-42 au marshmallow, Gin fizz en sucette… La « mixolo-gie moléculaire » permet de révéler des saveurs totalement inatten-dues qui séduisent les consom-mateurs…ou pas.

pour trouver l’accord qui leur convient le mieux, presque un cocktail personnalisé (…) Je suis fière d’être femme et barman (barwoman est-ce que ça se dit ?) car il est temps de montrer qu’il ne s’agit pas d’un métier réservé aux hommes. C’est d’abord un métier de passion. » Cette tendance néo-cocktails plus softs a vu le jour aux Etats-unis, tout particulièrement à new York avec le speakeasy PDT (Please Don’t Tell) élu meilleur bar de monde plusieurs années de suite…ensuite elle est arrivée à Londres puis, depuis quelques années, en Belgique. une ten-dance qui flirte avec la mode vintage en s’inspirant des cocktails et des consommateurs d’hier pour séduire et faire rêver de nouveaux jeunes adeptes. Parmi ces alcools remis au goût du jour, citons les bitters, la chartreuse, l’absinthe et, évidemment, les liqueurs et les alcools old school comme le gin ou le Hennessy Fine de Cognac (une maison qui fête son 250e anniversaire). Sans oublier la bière qui fait son retour dans les bars élégants, notamment auprès des filles. La mousse se décline sous de nouvelles formes et en cocktails. Sortez les shakers, les glaçons et les mélangeurs : il est temps de tester ces « petites merveilles d’équilibre et de subtilité » (qui séduisent même les chefs étoilés, précise Hannah). A déguster entre amis. Le tout avec modération, bien sûr. The Pharmacy, 178 Elizabethlaan, Knokke

Hannah Van Ongevalle ; The Pharmacy BarAwards

Best Cocktail 2014

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