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PLF 2018 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES Version du 03/10/2017 à 09:01:26 PROGRAMME 148 : FONCTION PUBLIQUE MINISTRE CONCERNÉ : GÉRALD DARMANIN, MINISTRE DE L’ACTION ET DES COMPTES PUBLICS

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PLF 2018 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES

Version du 03/10/2017 à 09:01:26

PROGRAMME 148 : FONCTION PUBLIQUE

MINISTRE CONCERNÉ : GÉRALD DARMANIN, MINISTRE DE L’ACTION ET DES COMPTES PUBLICS

TABLE DES MATIÈRES

Programme 148 : Fonction publique

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 7

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 14

Justification au premier euro 17

Opérateurs 28

PLF 2018 3

Fonction publique

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 148

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Thierry LE GOFF Directeur général de l'administration et de la fonction publique

Responsable du programme n° 148 : Fonction publique

Les missions confiées à la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) consistent àconcevoir et à mettre en œuvre les cadres juridiques et les orientations de politique de ressources humaines pour lafonction publique de l’Etat et pour les fonctions publiques territoriales et hospitalières en lien avec la direction généraledes collectivités locales (DGCL) et la direction générale de l’offre de soins (DGOS). Le décret n°2016-1804 du 22décembre 2015, est venu consacrer le rôle de DRH de l'État de la DGAFP en renforçant sa mission de pilotage et decoordination de la politique des ressources humaines commune à l'ensemble de la fonction publique et en rénovant lesinstruments de pilotage à sa disposition (comité de pilotage rassemblant tous les DRH de ministères, conseild’orientation, schéma directeur des politiques de formation,... ).

La DGAFP est à la fois garante de la cohérence statutaire et de l’animation du dialogue social. Elle assure une fonctiond’accompagnement dans la mise en œuvre des chantiers RH interministériels et inter fonction publique. L’activité de laDGAFP s’articule autour de quatre missions principales :

• Construire une fonction publique plus innovante, plus souple et plus efficace : à ce titre, la DGAFP a initié etpiloté plusieurs chantiers parmi lesquels la création d’un fonds d’innovation RH pour soutenir les projetsinnovants des agents publics, la coordination des plans managériaux de l’ensemble des ministères ou encorela modernisation des systèmes d’information et la simplification des actes de gestion RH.

• Fournir une expertise pour toute la fonction publique, en appui de la transformation des politiques deressources humaines : la DGAFP fournit une expertise en matière statutaire et indemnitaire. Elle assurel’évolution du statut des fonctionnaires et en garantit l’équité et la cohérence à l’échelle interministérielle. Ellepilote également l’action sociale interministérielle.

• Faire vivre un dialogue social de qualité et équilibré : la DGAFP contribue à définir l’agenda social avec lesorganisations syndicales représentatives des 5 millions d’agents publics. A ce titre, la mise en œuvre duprotocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) a pris une large part de l’activitéentre 2015 et 2017. D’autres concertations vont se poursuivre en 2018, notamment sur l’amélioration desconditions de travail, la formation professionnelle, le développement des compétences et la préparation desélections professionnelles qui auront lieu en décembre 2018.

• Accompagner la transformation de politiques ressources humaines : la DGAFP anime différents réseauxd’acteurs intervenant dans le champ des ressources humaines des ministères afin d’organiser l’échanged’expériences et d’informations pour une meilleure mutualisation des innovations et des bonnes pratiques. Ellea structuré notamment le rôle du COPIL des DRH ministériels afin de mettre en œuvre les nouvellesorientations du Gouvernement. Elle pilote et coordonne les actions des plates-formes régionales d’appuiinterministériel à la gestion des ressources humaines (PFRH) pour prolonger son action interministérielle auniveau régional. Elle organise également des échanges de pratiques avec le secteur privé (Comité des DRHpublics/privés ; lien avec l’association des DRH…).

L’action de la DGAFP couvre donc l’ensemble de la politique conduite en matière de fonction publique. Les crédits duprogramme 148 ne rendent compte que partiellement de cette mission.

Les moyens financiers alloués portent en effet uniquement, dans leur dimension interministérielle, sur les troisactions suivantes, l’action 3 ayant été élargie afin de tenir compte des nouvelles missions de la DGAFP :

· formation des fonctionnaires

· action sociale

· appui RH et apprentissage

4 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

S’agissant de la formation des fonctionnaires, les crédits portés par le programme correspondent essentiellementaux subventions pour charge de service public versées aux opérateurs en charge de la formation initiale des futurscadres supérieurs de l’État - l’École nationale d’administration (ENA) ainsi que celle des futurs attachésd’administration formés dans les instituts régionaux d’administration (IRA). Une part des crédits est, par ailleurs,consacrée à la formation continue des agents afin de favoriser, notamment par l’échelon interministériel déconcentré,le développement des politiques de professionnalisation selon une logique de « métiers ». Cette politique estcomplétée par de nouveaux instruments de coordination de l’utilisation des crédits ministériels en matière de formationcontinue transverse.

S’agissant des crédits couvrant les dépenses de l’action sociale interministérielle, ils représentent une partimportante des dépenses portées par le programme et s’articulent autour de dispositifs permettant de financer :

- des prestations individuelles, définies dans le cadre du comité interministériel de l’action sociale (chèques vacances,chèque emploi service universel – CESU garde d’enfants). Elles visent une conciliation facilitée entre la vieprofessionnelle et la vie personnelle ou un soutien financier à la mobilité via l’aide à l’installation des personnels del’Etat (AIP) ;

- des prestations collectives (réservation de places en crèches, réservation de logement, opérations d’investissementdestinées à la mise aux normes des restaurants interministériels administratifs).

La DGAFP porte également les crédits dédiés à l’apprentissage dans le cadre d’une action créée en 2016 au sein duprogramme. Cette dotation interministérielle permetd’encourager les ministères et leurs établissements à recruter desapprentis au sein de la fonction publique d’État. Le plein engagement des ministères dans la mise en œuvre du plan dedéveloppement de l’apprentissage a permis d’accroître fortement le nombre d’apprentis au sein de l’État. Le bilan esttrès positif puisque le nombre de contrats d’apprentissage a été multiplié par 13 entre la fin de l’année 2014 et la fin del’année 2016, soit 8 290 apprentis à cette date alors que, sur cette même période, le nombre de contrats signés dansle secteur privé était stable.

A compter de 2018, l’action 3 du programme est renforcée avec la création d’un fonds interministériel pourl’amélioration des conditions de travail (FIACT) et d’un fonds pour les systèmes d’information des ressources humaines(Fonds SIRH). L’organisation interne de la DGAFP a été repensée afin de mettre la direction générale en capacité derépondre aux objectifs et missions assignés par le décret du 22 décembre 2016. La nouvelle organisation retenue doitpermettre de modifier dans plusieurs domaines le positionnement de la DGAFP vis-à-vis des ministères en mettant envaleur la dimension stratégique et prospective de son action, en accentuant sa réactivité, en diversifiant lescompétences en son sein, en faisant évoluer sa culture professionnelle et ses modes d’intervention.

Au-delà des crédits alloués au programme 148, les actions prioritaires de la DGAFP pour 2018 sont lessuivantes :

1) Élaborer une nouvelle feuille de route RH pour traduire et mettre en œuvre les nouvelles orientations duGouvernement et du ministre de l’action et des comptes publics, en utilisant notamment les nouveaux outils de pilotagemis en place dans le cadre de la réorganisation de la DGAFP.

2) Renforcer la fonction et de la gouvernance RH pour mettre en œuvre cette nouvelle feuille de route

Le décret n°2016-1804 du 22 décembre 2016 relatif à la DGAFP et au renforcement de la fonction ressourceshumaines confirme ses missions de pilotage et de coordination de la politique des ressources humaines commune àl’ensemble de la fonction publique et renforce son rôle, en tant que DRH de l’État, dans la fonction publique de l’État.Le décret donne le cadre d’une stratégie interministérielle des ressources humaines de l’État, qui doit donner lieu àune déclinaison ministérielle et régionale. Elle fixe les objectifs fondamentaux de la politique RH de l’État et décline lesleviers à mobiliser. Sur la base de cette stratégie interministérielle, des conventions d’engagement seront préparées àpartir de 2018 avec chacun des ministères.

3) Faire de l’innovation RH un levier d’efficacité des services publics et accompagner les transformations duservice public

Un fonds de soutien à l’innovation en matière de ressources humaines dans la fonction publique de l’État, appelé« fonds d’innovation RH » a été créé en 2016. Doté en 2017 d’un montant d’un million d’euros, ce fonds permet sur la

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Fonction publique

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 148

base d’un appel à projet national de financer des expérimentations innovantes, interministérielles et/ou inter fonctionspubliques et reproductibles.

Il sera poursuivi en 2018. La DGAFP travaille parallèlement à la création d’une bibliothèque des initiatives afin decapitaliser les différents projets développés dans le cadre du fonds d’innovation RH, les actions menées par lesministères ou dans les services de l’État en région qui peuvent être utilement et aisément déployées par les autresadministrations.

4) Favoriser une meilleure santé au travail des agents publics ainsi que la qualité de vie au travail

La qualité de vie au travail et les nouvelles organisations du travail sont au cœur des objectifs fondamentaux de lastratégie interministérielle des ressources humaines de l’État. Les travaux dans ce domaine ont porté sur la promotiondes nouvelles formes d’organisation du travail, comme le télétravail, et des modalités d’accompagnement desréformes. Pour accompagner la réforme territoriale, un réseau des conseillers en organisation du travail, placés au seindes PFRH a été créé et est animé par la DGAFP. Ces conseillers ont vocation à faire des propositions concrètesd’amélioration dans les domaines de la modernisation RH, culture managériale, innovation sous l’effet notamment de latransformation numérique. Pour identifier et accompagner le développement de nouvelles organisations du travail, laDGAFP s’est attachée l’expertise et le soutien de l’ANACT grâce à la signature d’une convention cadre. Par ailleurs, lefonds interministériel pour l’amélioration des conditions de travail (FIACT) permettra de co-financer des projets etétudes, soumis par les employeurs, visant à l’amélioration des conditions de travail et de l’organisation du travail, et des’inscrire dans une logique d’enveloppe RH consacrée aux agents, dépassant la seule approche catégorielle.

Une concertation avec les représentants du personnel et les employeurs s’engagera à partir de septembre 2017 pouraméliorer concrètement la situation des agents dans ces domaines.

5) Définir de nouvelles étapes de la simplification statutaire et indemnitaire notamment pour développer lamobilité des agents publics

Concernant la simplification indemnitaire, qui constitue un vecteur de fluidification des mobilités, au 1 er janvier 2017, cesont près de 235 000 agents, répartis dans plus de 174 corps et emplois, qui bénéficient désormais du RIFSEEP : 12corps et emplois interministériels (administrateurs civils, attachés d’administration, adjoints techniques, emplois deresponsabilité supérieure des administrations de l’État…), 162 corps et emplois ministériels.

Il est apparu que la généralisation du RIFSEEP, pour devenir effective, nécessitait un nouveau cadencement desadhésions, au-delà de l’échéance finale d’adhésion initialement fixée au 1er janvier 2017 : certaines adhésions serontréalisées jusqu’au 31 décembre 2018 (au plus tard soit le 1er juillet 2017, soit le 1er septembre 2017, soit le 1er janvier2018, soit le 1er janvier 2019). En outre, la situation des corps dont l’adhésion n’est aujourd’hui pas planifiée devra êtreréexaminée au plus tard au 31 décembre 2019.

6) Promouvoir la culture managériale au service de l’efficacité collective

L’élaboration et le déploiement de plans managériaux dans chacun des ministères ont été conduits par tous lesministères en 2016. Au niveau interministériel, le travail s’est focalisé sur quelques grandes thématiques prioritaires : lamodernisation des dispositifs d’évaluation des cadres, la revue des cadres, et les communautés de cadres. Desavancées concrètes peuvent d’ores-et-déjà être constatées, comme en témoigne la généralisation des missionsdédiées au suivi des cadres supérieurs et dirigeants dans les départements ministériels et la mise en placesystématique de revues de cadres. Les travaux se poursuivront en 2018.

Les comités d’audition pour la nomination des chefs de service des administrations de l’État ont été créés par le décretdu 24 mai 2016, en même temps que les comités d’audition pour les directeurs d’administration centrale, permettant defranchir une nouvelle étape vers une plus grande professionnalisation de la procédure de nomination aux postesd’encadrement supérieur.

7) Développer les compétences pour répondre aux besoins des politiques publiques

A partir de 2018, la circulaire relative à l’orientation des priorités interministérielles fixées à la formation professionnelletout au long de la vie des agents de l’Etat sera remplacée par un schéma directeur de la formation professionnelletout au long de la vie qui sera triennal (le premier schéma couvrira la période 2018-2020). Ce nouvel outil de pilotage,défini par l’article 11 du décret du 22 décembre 2016 précité, aura pour objet non seulement de définir des prioritésinterministérielles de formation dans les domaines communs, mais également d’identifier des leviers et actions àmettre en œuvre au cours de la période, notamment en vue de développer les formations numériques. Il permettra demieux accompagner le développement des compétences, en vue notamment de renforcer la professionnalisation desfilières professionnelles ou de faire face aux enjeux liés à la transition numérique.

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Fonction publique

Programme n° 148 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

L’année 2017 a également vu la déclinaison à la fonction publique du compte personnel d’activité par l’ordonnancen°2017-53 du 19 janvier 2017 complétée par le décret n°2017-928 du 6 mai 2017. Grâce à ces dispositions, les agentspublics sont devenus titulaires de droits à la formation qui sont universels et portables. Le compte personneld’activité comprend en outre un volet numérique, le suivi des droits acquis au titre du dispositif devant s’effectuer surun espace dédié, commun à l’ensemble des actifs gérés par la caisse des dépôts et consignations. L’alimentation descomptes a vocation à être effective dans le courant 2018. Le fonds pour les systèmes d’information RH permettrade couvrir les coûts de développement et de fonctionnement de certains projets SI structurants pour la modernisationdes process RH dans la fonction publique et notamment le financement des travaux de développement et d’accrochagedes employeurs publics au portail « moncompteactivite.gouv.fr ».

8) Favoriser un recrutement plus ouvert sur la société civile et plus souple

Outre l’apprentissage et les 27 classes préparatoires intégrées (CPI) adossées aux 25 écoles de service public, laloi relative à l’égalité et à la citoyenneté de janvier 2017 participe à l’ouverture à la diversité des recrutements dansla fonction publique. Les procédures de recrutement sont plus ouvertes à la diversité des profils (ouverture plus largedes 3ème concours, PACTE étendu, présidence des jurys alternée…), l’information sur les métiers et les voies d’accèsà la fonction publique est renforcée auprès des jeunes, les données statistiques relatives aux primo-entrants dans lafonction publique sont améliorées. L’année 2018 sera également consacrée à approfondir la réflexion sur une plusgrande efficacité et un éventuel assouplissement des procédures de recrutement.

9) Agir pour une fonction publique socialement responsable

L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel qui garantit à toutes ettous des droits égaux. Pour mettre en œuvre ce principe dans le domaine de l’emploi public, l’État conduit une politiquevolontariste qui donne des résultats encourageants, à amplifier et pérenniser. Il s’agit notamment de la démarche delabellisation Diversité et égalité professionnelle des employeurs publics soutenue par la DGAFP et le suivi desnominations et primo-nominations équilibrées dans la fonction publique dont le taux passe à 40% à compter de 2017 etest assorties de pénalités financières.

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Développer et promouvoir l'adaptation des règles actuelles aux exigences d'une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique

INDICATEUR 1.1 Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP

INDICATEUR 1.2 Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l'Etat ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes

OBJECTIF 2 Optimiser la formation initiale des fonctionnaires

INDICATEUR 2.1 Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l'ENA

OBJECTIF 3 Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale

INDICATEUR 3.1 Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d’action sociale

INDICATEUR 3.2 Coût moyen annuel de réservation d'une place en crèche

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Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

Les évolutions de la maquette de performance portent sur les indicateurs suivants :

- l’indicateur 1.1 du PAP 2017 sur la simplification indemnitaire est remplacé par un indicateur mesurant la progressionde l’adhésion au RIFSEEP ;

- l’intitulé de l’indicateur 1.2 est modifié et un second sous-indicateur relatif à la part des corps de fonctionnaires régispar des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées est créé.

OBJECTIF N° 1

Développer et promouvoir l'adaptation des règles actuelles aux exigences d'une gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique

Deux indicateurs rattachés à des actions essentielles du programme « Fonction publique », visent à rendre compte desa performance dans le domaine de la rénovation de la rémunération et les fusions et suppressions de corps.

INDICATEUR 1.1

Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP (du point de vue du contribuable)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP

% 100 100 SO 100 100 100

Précisions méthodologiques

Part des agents ayant basculé dans le dispositif RIFSEEP par rapport aux objectifs cibles (corps selon les dates d’adhésion réglementairementdéfinies).

Source des données : DGAFP, bureau de la politique salariale et des rémunérations / Département des études statistiques et des systèmesd’information.

Mode de calcul : : L’indicateur est le résultat du ratio entre les effectifs des agents ayant perçu effectivement le RIFSEEP (IFSE et CIA) dans l’année etles effectifs des corps devant adhérer au RIFSEEP (dénominateur).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prise en compte des fonctions et des responsabilités dans la rémunération des agents et particulièrement descadres permet d’unifier et de simplifier les régimes indemnitaires. Elle est à ce titre une voie de modernisation de lagestion des ressources humaines (GRH) dans la fonction publique de l’État.

La prime de fonctions et de résultats (PFR) a constitué l’instrument de cette rationalisation du paysage indemnitairejusqu’en 2012. Toutefois, la phase de dialogue et de concertation avec les organisations syndicales représentatives quis’est déroulée dans le cadre de l’Agenda social a permis d’envisager de nouvelles pistes d’évolution en matièreindemnitaire.

A ainsi été élaboré un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et del’engagement professionnel (RIFSEEP – décret n° 2014-513 du 20 mai 2014) qui se substitue progressivement à laPFR. Sa vocation transversale (il est, en effet, applicable à toutes les catégories statutaires ainsi qu’à toutes les filières

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Fonction publique

Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

– tandis que la PFR était réservée à la filière administrative) et englobante (il n’est pas, par principe, cumulable avecles primes et indemnités de même nature) en fait le nouvel instrument de la simplification indemnitaire.

Au 1er janvier 2017, ce sont près de 235 000 agents, répartis dans plus de 174 corps et emplois, qui bénéficientdésormais du RIFSEEP : 12 corps et emplois interministériels (administrateurs civils, attachés d’administration,adjoints techniques, emplois de responsabilité supérieure des administrations de l’Etat…), 162 corps et emploisministériels.

Par ailleurs, l’article 7 du décret du 20 mai 2014 prévoyait initialement deux échéances d’adhésion :

- la première au plus tard au 1er janvier 2016 : pour les corps interministériels des attachés d’administration, desassistants et conseillers de service social ainsi que les corps à statut commun des secrétaires administratifs et desadjoints administratifs. Bénéficieront également du nouveau dispositif les corps qui se voyaient verser la prime defonctions et de résultats (PFR) régie par le décret n° 2008-1533 du 22 décembre 2008 ;

- la seconde au plus tard au 1er janvier 2017 : pour l’ensemble des corps et emplois relevant de la fonction publique del’État à l’exception de ceux mentionnés dans un arrêté interministériel.

Il est apparu que la généralisation du RIFSEEP, pour devenir effective, nécessitait un nouveau cadencement desadhésions, au-delà de l’échéance finale d’adhésion initialement fixée au 1er janvier 2017 : certaines adhésions serontréalisées jusqu’au 31 décembre 2018 (au plus tard soit le 1er juillet 2017, soit le 1er septembre 2017, soit le 1er janvier2018, soit le 1er janvier 2019).

Le cadencement des adhésions au RIFSSEP est désormais le suivant :

En outre, la situation des corps dont l’adhésion n’est aujourd’hui pas planifiée devra être réexaminée au plus tard au31 décembre 2019.

CEI CEM Total

2015 1 6 7

2016 7 60 67

2017 1er janvier 4 96 100 174 1er juillet et 1er septembre 1 77 78

2018 19 19

2019 13 13

Total 13 271 284

CEI : corps et emplois interministérielsCEM : corps et emplois ministériels

(dont total au1er janvier 2017)

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Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

INDICATEUR 1.2

Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l'Etat ou des établissements publics administratifs après des mesures de fusion ou de mise en extinction - ou par un alignement sur des dispositions statutaires communes (du point de vue de l'usager)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

Nombre total de corps actifs au 31 décembre de l'année

nombre decorps

304 301 nd 299 <=299 <=299

Part des corps de fonctionnaires de l'Etat régis par des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées

% 40 42 SO 62 >=62 >=62

Précisions méthodologiques

Source des données : DGAFP : Bureau des statuts particuliers et des parcours de carrière (4SPC).

Mode de calcul : le nombre de corps actifs est obtenu par soustraction du nombre de corps supprimés (cumul du nombre de corps de fonctionnairesayant fait l’objet de mesures de fusion, d’intégration ou de mise en extinction) au nombre de corps comptabilisés au 1 er janvier 2005.

La part des corps régis par des dispositions statutaires et indiciaires harmonisées est obtenue par différence entre le nombre de corps actifs et lenombre de « typologies » de corps définies en regroupant sous une même typologie les corps obéissant à des dispositions harmonisées.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’année 2017 a été marquée par la poursuite de la mise en œuvre des dispositions du protocole relatifs aux parcoursprofessionnels, carrières et rémunérations (PPCR) et à l’avenir de la fonction publique, engagée en 2016.

Ces travaux ont placé la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) dans le rôle decoordonnateur de la modification de près de 300 décrets portant statuts particuliers de corps de la fonction publique del’État, auxquels s’ajoute la modification de 55 statuts particuliers de cadres d’emplois de la fonction publiqueterritoriale, et de 50 statuts particuliers de la fonction publique hospitalière.

Dans le cadre de cet exercice de transposition des dispositions du protocole, la DGAFP a privilégié la mise en œuvrede dispositions statutaires communes à plusieurs corps de l’État, adaptée aux corps et cadres d’emplois des deuxautres versants de la fonction publique, contribuant à l’harmonisation des dispositions statutaires en vigueur danschaque fonction publique. La mesure portant sur des modalités d’avancement d’échelon constitue à ce titre la mesurela plus significative de cette harmonisation, et contribue à lever l’un des principaux obstacles à la mobilité desfonctionnaires.

Cette opération pourrait ainsi faciliter, à l’avenir, la mise en œuvre de cadres statutaires communs aux trois versants,hypothèse envisagée lors des négociations du protocole précité.

Les 121 corps recensés en catégories C et B ne relèvent, s’agissant des parcours de carrière et des traitementsindiciaires, que de 7 dispositions statutaires et indiciaires distinctes.

S’agissant des 178 corps de catégorie A recensés, le paysage statutaire se caractérise par un moindre degréd’harmonisation.

Néanmoins, au sein de cette catégorie, la mise en œuvre de PPCR a permis de renforcer la convergence statutaire etindiciaire, au sein des familles professionnelles suivantes:

- sphère administrative / culturelle : la mise en œuvre de PPCR a conduit à un alignement des corps suivants sur lastructure de carrière des attachés (a minima deux premiers grades) : délégués au permis de conduire, chargésd’études documentaires, attachés des systèmes d’information et de communication, attachés économiques,bibliothécaires et chefs de travaux d’art. En outre, même si les spécificités des carrières des corps de catégorie A desdirections à réseau des ministères économiques et financiers ont été maintenues (carrières rapides / lentes), certainsgrades ont été totalement alignés sur les grades équivalents du corps des attachés.

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Fonction publique

Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

- sphère technique : la mise en œuvre de PPCR s’est traduite par l’harmonisation des parcours de carrière desagents relevant de six corps d’ingénieurs (décret n° 2017-194 du 15 février 2017). Ce même schéma de carrière a étéétendu aux ingénieurs d’études sanitaires, aux ingénieurs économistes de la construction et ingénieurs des servicesculturels et du patrimoine.

- sphère enseignement : les dispositions statutaires et indiciaires déjà harmonisées au sein du ministère del’éducation nationale et au sein de l’enseignement agricole (en vertu des dispositions législatives du code rural), ontété étendues à trois corps relevant du ministère des sports (professeurs de sport, conseillers d’éducation populaire etde jeunesse, conseillers techniques et pédagogiques supérieurs). Ce sont in fine 13 corps du ministère de l’éducationnationale, du ministère de l’agriculture et du ministère des sports, qui sont actuellement régis par des dispositions«miroir».

- sphère recherche : les corps de chercheurs et les corps de recherche et formation de catégorie A représentent àeux seuls 51 corps, qui relèvent tous de dispositions «miroir» (établissements publics à caractère scientifique ettechnologique (EPSCP) relevant duministère de l’enseignement supérieur, du ministère de l’agriculture, du ministèrede la culture ou du ministère de l’écologie.

Les effets de la fragmentation, en 300 corps, du paysage statutaire de la fonction publique de l’État, ont donc étéfortement atténués par le processus de convergence statutaire et indiciaire que la mise en œuvre du protocole PPCR ainitié puisqu’il a permis de ramener à 114 les typologies des corps existants dans la FPE.

OBJECTIF N° 2

Optimiser la formation initiale des fonctionnaires

Cet objectif porte sur l’action du ministère en matière de formation des fonctionnaires, en particulier sur les dispositifsde recrutement et de formation interministériels mis en œuvre par l’ENA et les IRA, opérateurs dont la tutelle estexercée par la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).

La DGAFP alloue une subvention pour charges de service public à l’ENA et aux IRA qui permet notamment de financerles charges supportées par ces établissements au titre de leur mission principale, le recrutement et la formation initialede l’encadrement supérieur et intermédiaire de l’État.

La dimension «recrutement» inclut depuis 2009 les classes préparatoires intégrées (CPI), mises en place dans lecadre de la promotion de l’égalité des chances. L’indicateur 2.1 retrace l’évolution du coût complet du recrutement etde la formation d’un élève à l’ENA et dans les IRA.

INDICATEUR 2.1

Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l'ENA (du point de vue du contribuable)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

Coût complet annuel d'un élève IRA € 60 839 60 968 60 533 60 611 59 909 59 909

Coût complet annuel d'un élève ENA € 85 032 83 654 82 907 81 919 82 493 83 674

Précisions méthodologiques

Source des données : IRA, ENA.

Mode de calcul : pour les IRA, la méthode retenue consiste à identifier, à partir du compte financier des établissements, les charges directementimputables aux deux principales missions des établissements (formation initiale et formation continue) ainsi que celles afférentes au recrutement de

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Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

l’élève suite à la déconcentration des concours et à ventiler les charges indirectes ou destination support (amortissement compris) au prorata de larépartition primaire des charges directes des deux destinations. Il s’agit donc d’un coût complet. Les éléments de rémunération des élèvesreprésentent une part prépondérante de ce coût complet, dont l’évolution est étroitement corrélée aux mesures salariales et sociales à caractèregénéral ainsi qu’à la variation du nombre d’élèves recrutés et formés.

En ce qui concerne l’ENA, il s’agit d’un coût complet qui consiste, à partir des comptes financiers des opérateurs, à identifier les charges directementimputables à la formation initiale des élèves avec deux composantes : la rémunération des élèves et la scolarité comprenant les stages et lesenseignements ainsi que des missions périphériques afférentes au recrutement de l’élève, puis à ventiler une quote-part des charges indirectesafférentes au support.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La rémunération des élèves des IRA et les charges sociales afférentes représentaient, en 2016, 69,0 % du coûtcomplet du recrutement et de la formation d’un élève, dont 24,0 % pour la seule contribution employeur au CASPensions.

L’évolution du coût unitaire est également sensible à l’évolution du volume d’élèves recrutés et formés en raison deson effet sur le montant unitaire des charges fixes, qui constituent environ 15,5 % du coût complet.

L’actualisation des prévisions 2017 et 2018 est réalisée à partir des résultats de l’exécution 2016. Elle tient compte del’évolution prévisionnelle du nombre d’élèves recrutés et formés. La prévision 2017 est ainsi révisée à 60 611 €.

Pour 2018, la détermination de la prévision est réalisée sur l’hypothèse d’une stabilisation du nombre d’élèves enformation à un niveau de 730 élèves. Sur cette base prévisionnelle, le coût unitaire serait ramené à 59 909 €.

S’agissant de l’ENA, la prise en compte de l’augmentation du nombre d’élèves de 80 à 90 pour les deux promotions enscolarité avait permis de diminuer le coût par élève qui reste dans la tendance des exercices antérieurs du fait del’intégration des charges nouvelles (rémunération + coût scolarité). La rémunération (y compris les indemnités destages) des élèves de l’ENA représente plus de 62 % du coût complet du recrutement et de la formation d’un élève.

La prévision 2018 ainsi que la cible 2020, en progression, intègrent les seuls effets de l’inflation et du glissementvieillesse-technicité (1,5% de la masse salariale du personnel administratif affecté à ce centre de coûts).

OBJECTIF N° 3

Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale

Cet objectif porte sur l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers en matière d’action socialeinterministérielle et sur l’optimisation des moyens qui y sont dédiés. Les deux indicateurs associés visent à rendrecompte de l’action du ministère en matière de maîtrise des coûts, à travers la gestion par des prestataires etpartenaires institutionnels externes de certaines prestations d’action sociale interministérielle.

Maîtrise des coûts de gestion des prestations d’action sociale (ratio de gestion)

Le ministère en charge de la fonction publique fait appel à des prestataires extérieurs pour gérer certaines prestationsd’action sociale interministérielle (chèque-vacances, aide à l’installation des personnels (AIP), chèque emploi serviceuniversel (CESU) garde d’enfants 0-6 ans). Il convient donc de s’assurer que le coût de gestion facturé par cesprestataires à l’administration est maîtrisé afin que la part la plus importante possible des crédits soit mobilisée pourles aides au profit des agents.

Coût annuel moyen de réservation d’un berceau de crèche

Les prestations d’action sociale interministérielle contribuent en particulier à faciliter la conciliation entre la vieprofessionnelle et la vie privée des agents. À cet égard, le coût annuel moyen de réservation d’un berceau de crècheest retenu comme indicateur de l’efficience de l’emploi des crédits d’action sociale interministérielle. Il convient de

12 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

s’assurer que ce coût moyen est maîtrisé sur la durée voire en diminution en fonction des conditions de réservationobtenues par l’administration auprès de prestataires extérieurs.

INDICATEUR 3.1

Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d’action sociale (du point de vue du contribuable)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

Part du coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations d'action sociale dans lecoût total pour l'Etat

% 4,24 4,92 4,32 4,92 4,80 4,40

Précisions méthodologiques

Source des données : rapports annuels de gestion établis par les prestataires ; situations financières et tableaux de bord mensuels établis par lesprestataires.

Mode de calcul : le coût de gestion correspond à la rémunération des prestataires de service. Le pourcentage (part du coût de gestion) est calculé eneffectuant le rapport du coût de gestion sur le coût total pour l’État (aides versées aux agents + sommes versées aux prestataires + rémunération detiers éventuels chargés notamment de l’émission ou de l’envoi des titres).

Les prestations d’action sociale concernées sont les chèques-vacances, le chèque emploi service universel destiné à la prise en charge partielle desfrais de garde engagés par les agents de l’État pour la garde de leurs enfants de 0 à 6 ans (CESU 0-6 ans) ainsi que l’aide à l’installation despersonnels de l’État.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les prestations d’action sociale concernées sont les chèques-vacances, le chèque emploi service universel destiné àla prise en charge partielle des frais de garde engagés par les agents de l’État pour la garde de leurs enfants de 0 à 6ans (CESU 0-6 ans) ainsi que l’aide à l’installation des personnels de l’État.

La prévision actualisée 2017 intègre, par rapport à la prévision initiale, une dynamique de la prestation « Chèque-vacances » plus forte qu’initialement prévue. L’instruction de cette prestation est en effet plus coûteuse que celle desautres prestations. En outre, la montée en régime des chèques-vacances électroniques a entraîné des coûts degestion supplémentaires liés aux demandes d’échange de ces titres contre des chèques-vacances traditionnels.

En 2018, une baisse du coût de gestion des prestataires est attendue en raison du renouvellement des marchésrelatifs au chèque-vacances et à l’AIP, qui devrait permettre de diminuer les frais de gestion pour ces deux prestations.

INDICATEUR 3.2

Coût moyen annuel de réservation d'une place en crèche (du point de vue du contribuable)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 Prévision PAP

2017

2017 Prévisionactualisée

2018 Prévision

2020 Cible

Coût moyen annuel de réservation d'une place en crèche

% nd 9 300 9 000 8 900 8 000

Précisions méthodologiques

Pour ce nouvel indicateur créé en PAP 2017, les données antérieures ne sont pas disponibles et ne peuvent être recalculées.

Source des données : DGAFP : bureau des politiques sociales, de la santé et de la sécurité au travail.

Mode de calcul : le coût moyen est obtenu en effectuant le rapport du coût complet de réservation des berceaux (coût de la réservation du berceau sur toute la durée du marché, même lorsque celui-ci court d’une année civile à l’autre) sur le nombre de berceaux réservés pour l’année considérée.

PLF 2018 13

Fonction publique

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La prévision actualisée pour 2017 est basée sur les données adressées à la DGAFP par l’ensemble des servicesrégionaux réservataires. Ces données ont permis de réviser à la baisse la prévision pour 2017.

La prévision pour 2018 prévoit une poursuite de la baisse du coût moyen annuel de réservation, en cohérence avecune tendance récente de reconduction de marchés de réservation dans des conditions financières plus favorables àl’administration.

Des travaux visant à renforcer le cadrage national ont été menés en 2017. Ils devraient contribuer à diminuer le coûtde réservation des places en crèches et permettre d’atteindre en 2020 une cible ambitieuse à 8 000€.

14 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2018 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2018 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPattendus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 78 519 368 5 678 483 84 397 851

02 – Action sociale interministérielle 112 517 864 6 856 375 500 000 119 874 239 2 938 000

03 – Appui ressources humaines et apprentissage (libellé modifié)

29 800 000 5 041 969 34 841 969

Total 30 000 000 196 079 201 6 856 375 6 178 483 239 114 059 2 938 000

2018 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPattendus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 78 519 368 5 678 483 84 397 851

02 – Action sociale interministérielle 112 617 739 6 700 000 500 000 119 817 739 2 938 000

03 – Appui ressources humaines et apprentissage (libellé modifié)

29 800 000 5 098 469 34 898 469

Total 30 000 000 196 235 576 6 700 000 6 178 483 239 114 059 2 938 000

PLF 2018 15

Fonction publique

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148

2017 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2017 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPprévus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 76 651 517 6 278 483 83 130 000

02 – Action sociale interministérielle 0 113 815 387 8 194 498 2 216 573 124 226 458 2 828 000

03 – Appui ressources humaines et apprentissage (libellé modifié)

32 786 573 32 786 573

Total 32 986 573 190 466 904 8 194 498 8 495 056 240 143 031 2 828 000

2017 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action Titre 2Dépenses de

personnel

Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 5Dépenses

d’investissement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Total FDC et ADPprévus

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 76 651 517 6 278 483 83 130 000

02 – Action sociale interministérielle 0 114 543 836 7 466 049 2 216 573 124 226 458 2 828 000

03 – Appui ressources humaines et apprentissage (libellé modifié)

32 786 573 32 786 573

Total 32 986 573 191 195 353 7 466 049 8 495 056 240 143 031 2 828 000

16 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFIpour 2017

Demandéespour 2018

Ouverts en LFI pour 2017

Demandéspour 2018

Titre 2 – Dépenses de personnel 32 986 573 30 000 000 32 986 573 30 000 000

Rémunérations d’activité 32 976 773 29 990 200 32 976 773 29 990 200

Cotisations et contributions sociales 9 800 9 800 9 800 9 800

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 190 466 904 196 079 201 191 195 353 196 235 576

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 117 683 523 119 793 333 118 411 972 119 949 708

Subventions pour charges de service public 72 783 381 76 285 868 72 783 381 76 285 868

Titre 5 – Dépenses d’investissement 8 194 498 6 856 375 7 466 049 6 700 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 8 194 498 6 856 375 7 466 049 6 700 000

Titre 6 – Dépenses d’intervention 8 495 056 6 178 483 8 495 056 6 178 483

Transferts aux ménages 5 616 573 3 500 000 5 616 573 3 500 000

Transferts aux autres collectivités 2 878 483 2 678 483 2 878 483 2 678 483

Total hors FDC et ADP prévus 240 143 031 239 114 059 240 143 031 239 114 059

FDC et ADP prévus 2 828 000 2 938 000 2 828 000 2 938 000

Total y.c. FDC et ADP prévus 242 971 031 242 052 059 242 971 031 242 052 059

PLF 2018 17

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total

01 – Formation des fonctionnaires 200 000 84 197 851 84 397 851 200 000 84 197 851 84 397 851

02 – Action sociale interministérielle 119 874 239 119 874 239 119 817 739 119 817 739

03 – Appui ressources humaines et apprentissage (libellé modifié)

29 800 000 5 041 969 34 841 969 29 800 000 5 098 469 34 898 469

Total 30 000 000 209 114 059 239 114 059 30 000 000 209 114 059 239 114 059

ÉLÉMENTS DE SYNTHÈSE DU PROGRAMME

La dotation de titre 2 prévue au PLF 2018 sur l’action 01 « Formation des fonctionnaires » est fixée à 200 000 €.

Cette enveloppe est ouverte au titre de la formation interministérielle déconcentrée assurée par des fonctionnaires auprofit des agents de l’État en poste dans les territoires.

L’action 3 créée au PLF 2016 pour financer le développement de l’apprentissage dans la fonction publique est modifiéeen 2018 intégrant l’appui aux ressources humaines. Cette action est dotée de 29,8 M€ en titre 2 et couvre les coûts derémunération et de formation des apprentis.

Compte tenu de la nature des dépenses de titre 2 du programme « Fonction publique » (constituées de rémunérationsaccessoires et de crédits destinés au financement de l’apprentissage), aucun emploi n’est inscrit sur le programme« Fonction publique ».

ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DU PROGRAMME

MESURES DE TRANSFERTS

Crédits Emplois

T2 hors CASPensions

T2 CASPensions

Total T2 Hors T2AE

Hors T2CP

TotalAE

TotalCP

ETPTministériels

ETPTHors État

Transferts entrants +117 162 +117 162 +117 162 +117 162

Transferts sortants -3 103 -3 103 -3 103 -3 103

Solde des transferts +114 059 +114 059 +114 059 +114 059

L'adhésion d'établissements publics à l'action sociale interministérielle au titre de l'article 4-1 du décret n°2006-21 du 6janvier 2006 a conduit à un transfert en PLF de 117 162 € en provenance de 9 programmes. Un établissement s'étantretiré, un transfert sortant a été réalisé pour 3 103 €, soit un solde positif de 114 059 €.

18 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS

Catégorie LFI 2017 PLF 2018

Rémunération d’activité 32 976 773 29 990 200

Cotisations et contributions sociales 9 800 9 800

Contributions d’équilibre au CAS Pensions : 0 0

– Civils (y.c. ATI) 0 0

– Militaires 0 0

– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) 0 0

– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) 0 0

Cotisation employeur au FSPOEIE 0 0

Autres cotisations 9 800 9 800

Prestations sociales et allocations diverses

Total Titre 2 (y.c. Cas pensions) 32 986 573 30 000 000

Total Titre 2 (hors Cas pensions) 32 986 573 30 000 000

FDC et ADP prévus

ÉLÉMENTS SALARIAUX

(en millions d’euros)

Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions

Socle Exécution 2017 retraitée 29,3

Prévision Exécution 2017 hors CAS Pensions 0,2

Impact des mesures de transferts et de périmètre 2017–2018 29,1

Débasage de dépenses au profil atypique :

– GIPA

– Indemnisation des jours de CET

– Mesures de restructurations

– Autres

Impact du schéma d'emplois

EAP schéma d'emplois 2017

Schéma d'emplois 2018

Mesures catégorielles 0

Mesures générales

Rebasage de la GIPA

Variation du point de la fonction publique

Mesures bas salaires

GVT solde

GVT positif

GVT négatif

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

Indemnisation des jours de CET

Mesures de restructurations

Autres

Autres variations des dépenses de personnel

Prestations sociales et allocations diverses – catégorie 23

Autres

0,7

0,7

Total 30

PLF 2018 19

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2018CP

PLF 2018

ENA - Ecole nationale d'administration (P148) 31 052 31 052

Subvention pour charges de service public 31 052 31 052

Instituts régionaux d'administration (P148) 45 234 45 234

Subvention pour charges de service public 45 234 45 234

Total 76 286 76 286

Total des subventions pour charges de service public 76 286 76 286

Total des dotations en fonds propres

Total des transferts

20 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2017

Engagements sur annéesantérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2016

(RAP 2016)

Engagements sur annéesantérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2016 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2016

AE LFI 2017 + reports 2016 vers 2017

+ DAV et DANN du20/07/2017

+ prévision de FDC et ADP

CP LFI 2017 + reports 2016 vers 2017

+ DAV et DANN du20/07/2017

+ prévision de FDC et ADP

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2017

51 449 529 180 954 284 194 802 577 37 601 236

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2018 CP 2019 CP 2020 CP au-delà de 2020

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2017

CP demandés sur AE antérieures à 2018

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2019 sur AE antérieures à 2018

Estimation des CP 2020 sur AE antérieures à 2018

Estimation des CP au-delà de 2020

sur AE antérieures à 2018

37 601 236 33 795 303

0

2 100 500 1 705 433 0

AE nouvellespour 2018

AE PLF / AE FDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2018

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2019 sur AE nouvelles en 2018

Estimation des CP 2020 sur AE nouvelles en 2018

Estimation des CP au-delà de 2020

sur AE nouvelles en 2018

209 114 059

2 938 000

175 318 756

2 938 000

32 645 178 1 150 125 0

Totaux 212 052 059 34 745 678 2 855 558 0

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2018

CP 2018 demandés sur AEnouvelles en 2018 / AE 2018

CP 2019 sur AE nouvelles en 2018 / AE 2018

CP 2020 sur AE nouvelles en 2018 / AE 2018

CP au-delà de 2020 sur AEnouvelles en 2018 / AE 2018

84,1 % 15,4 % 0,5 % 0 %

Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2017 sont évalués à 37,6 M€ et correspondentpour :

- 17,5 M€ à un marché de prestations sociales à bons de commande (CESU garde d’enfants),

- 3,2 M€ à des engagements pluriannuels pour la rénovation des restaurants inter-administratif,

- 13,6 M€ à la réservation des berceaux en crèches,

- 0,5 M€ à un marché de chèques-vacances,

- 0,05 M€ pour des opérations d’aide à l’installation des personnels de l’état,

- 2,4 M€ à la réservation des logements,

- 0,3 M€ concernant des opérations des sections régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS),

PLF 2018 21

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01 35,3 %

Formation des fonctionnaires

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 200 000 84 197 851 84 397 851

Crédits de paiement 200 000 84 197 851 84 397 851

La direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) assure l’animation, la coordination et lepilotage de la politique de formation pour les agents de l’État. Dans ce cadre elle élabore à compter de 2018, en lienavec les ministères, un schéma directeur de la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’État,document cadre qui fixe, pour trois ans, les orientations et priorités interministérielles pour les domaines communs àl’ensemble des ministères. Pour ce faire :

- elle assure, au niveau central, le suivi et la coordination des actions de formation continue mises en place par lesministères, qui s’appuient eux-mêmes sur des structures (écoles et instituts dotés ou non de la personnalité juridique,centres et services de formation) largement diversifiées. Dans le cadre des orientations retenues au titre du schéma,elle anime le réseau des responsables des politiques de formation des ministères, soutient les démarches decoopération et de mutualisation des actions entre les périmètres ministériels, porte des actions interministérielles,favorise le développement des pratiques pédagogiques innovantes et de la formation à distance et accompagne, plusgénéralement, la modernisation de l’appareil de formation de l’État. Les plans de formation ministériels sont renduscompatibles avec les orientations du schéma directeur ;

- au niveau déconcentré, elle est tête de réseau des plates-formes régionales de gestion des ressources humaines. Ace titre, elle co-anime le réseau des conseillers à la formation interministérielle ; ceux-ci mettent en place au niveaudéconcentré un programme annuel de formation continue interministérielle, sur la base des orientations et des prioritésfixées dans le cadre du schéma directeur pour la formation professionnelle tout au long de la vie et dans une logiquede coopération et de mutualisation entre les services de l’État en région.

La DGAFP assure par ailleurs la tutelle administrative, juridique et financière des écoles interministérielles deformation : l’École nationale d’administration (ENA) et les cinq Instituts régionaux d’administration (IRA). Depuis 2009,dans le prolongement des expérimentations conduites antérieurement dans les écoles du ministère de la justice et duministère de l’intérieur (pour la police nationale), des classes préparatoires intégrées (CPI) ont été mises en place dansun grand nombre d’écoles de service public (dont l’ENA et les IRA) ; ces classes sont aujourd’hui au nombre de 27 etreprésentent plus de 570 élèves. Elles ont pour objet d’aider des candidats issus de milieux défavorisés à préparer lesconcours externes de la fonction publique en leur apportant un soutien pédagogique renforcé, un appui financier et lacompétence d’un tuteur. Par ailleurs, le financement des allocations diversité gérées par les préfectures contribue àune plus grande diversité des profils. Elles constituent une part importante des actions menées en faveur de lapromotion de l’égalité des chances dans la fonction publique en apportant une aide aux étudiants et aux demandeursd’emploi, sous condition de ressources, pour la préparation aux concours de catégorie A ou B. Leur versement estégalement conditionné à des critères d’assiduité des candidats dans leur préparation aux concours.

Elle contribue également au financement des actions de préparation aux concours mises en place à l’intention desagents de l’État par le réseau universitaire des IPAG-CPAG (instituts et centres de préparation à l’administrationgénérale). Une part de la subvention qui leur est versée assure également depuis 2009 le financement des classespréparatoires intégrées aux IRA (CPI), mises en œuvre avec l’appui des IPAG/CPAG au moyen de conventions.

22 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 78 519 368 78 519 368

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 233 500 2 233 500

Subventions pour charges de service public 76 285 868 76 285 868

Dépenses d'intervention 5 678 483 5 678 483

Transferts aux ménages 3 000 000 3 000 000

Transferts aux autres collectivités 2 678 483 2 678 483

Total 84 197 851 84 197 851

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Formation interministérielle : 2 233 500 € en AE et en CP

La dotation consacrée à la formation interministérielle des fonctionnaires doit permettre de financer :

- l'organisation des concours d'accès aux cinq IRA (locations de salles, impression des copies, sujets et autresdocuments, formation des jurys…) : 233 500 € ;

- les actions de formation interministérielle :

· au niveau central, la dotation s’élève à 500 000 € ;

· à l’échelon déconcentré, les besoins de crédits sont fixés à 1 500 000 € en 2018 afin notamment depoursuivre les actions d’accompagnement de la réforme territoriale mais également afin de soutenircertaines actions proposées en région et correspondant aux priorités fixées dans le cadre du schémadirecteur.

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

École nationale d’administration (ENA). Il est prévu une subvention d’un montant de 31 051500 € en AE et CPstable par rapport à la LFI 2017. Elle intègre l’application du schéma d’emplois fixé pour 2018.

Instituts régionaux d’administration (IRA). Il est prévu une subvention d’un montant de 45 234 368 € en AE et CP,en augmentation par rapport à la LFI 2017 (40,9 M€). Elle intègre l’application du schéma d’emplois fixé pour 2018 etconsolide le financement de 110 places supplémentaires d’élèves-attachés recrutés par le biais des IRA à compter du1er septembre 2017 (promotions 2017-2018) afin de répondre aux besoins de recrutements exprimés par l’ensemblede la communauté interministérielle.

DEPENSES D’INTERVENTIONS

Les allocations pour la diversité dans la fonction publique seront financées au titre de 2018 à hauteur de

3 000 000 € en AE et en CP. Le nombre d’allocations prévu est de 1 500, à raison de 2 000 € par dossier.

Les subventions aux organisations syndicales représentatives de fonctionnaires de l'État au niveau national dontl’attribution est encadrée par le décret n°2000-1215 du 11 décembre 2000 seront versées à hauteur de 2 178 483 €.

400 000 € permettront de financer en 2018 les vingt-six instituts et centres de préparation à l’administrationgénérale dans le cadre de la formation interministérielle. Le partenariat avec les IPAG/CPAG revêt une importance dufait de leur soutien au dispositif de préparation aux concours (classes préparatoires intégrées) et à l’apprentissage.

100 000 € seront consacrés aux subventions à divers organismesdont l’Institut européen d’administration publique(IEAP) de Maastricht pour une action de formation au niveau international, le Réseau des écoles de service public(RESP) qui regroupe près de 39 écoles de service public,.

PLF 2018 23

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

ACTION N° 02 50,1 %

Action sociale interministérielle

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 119 874 239 119 874 239 2 938 000

Crédits de paiement 119 817 739 119 817 739 2 938 000

L’action sociale interministérielle finance des prestations visant à améliorer, directement ou indirectement, lesconditions de travail et de vie des agents de l’État et de leurs familles. Elle s’intègre dans la politique de gestion desressources humaines de l’État employeur.

Les agents de l’État participent à la définition et au suivi des prestations interministérielles d’action sociale, parl’intermédiaire de représentants siégeant au comité interministériel consultatif d’action sociale (CIAS) desadministrations de l’État. Celui-ci propose les orientations de l’action sociale, conformément à l’article 9 du titre Ier dustatut général des fonctionnaires. L’action du CIAS est relayée dans les régions par les sections régionalesinterministérielles d’action sociale (SRIAS).

Les prestations interministérielles d’action sociale sont de nature individuelle (chèques-vacances, CESU garded’enfant), directement gérées par la DGAFP au niveau central, ou collective (logement, crèche, restauration) et font,dans ce cas, l’objet de délégations de crédits vers le niveau déconcentré.

Les conditions de mise en œuvre de l’action sociale interministérielle ont été significativement améliorées au cours deces dernières années : rénovation de certaines prestations (recours aux marchés publics), constitution d’un parc deberceaux de crèches, déploiement sur le territoire d’un schéma directeur de la restauration collective.

Depuis une modification intervenue en 2012, le décret n°2006-21 du 6 janvier 2006 relatif à l’action sociale au bénéficedes agents de l’État permet aux établissements publics nationaux et aux établissements publics locauxd’enseignement d’intégrer le champ de l’action sociale interministérielle, sous réserve du règlement d’une contributionfinancière à due concurrence des effectifs bénéficiaires.

Ainsi, une campagne d’intégration des établissements publics dans l’action sociale interministérielle a permis letransfert en PLF 2018 de 114 059 € en provenance de 7 programmes différents.

Les établissements peuvent ainsi accéder, selon leur choix, à tout ou partie des dispositifs compris dans les dépensesde fonctionnement (aide à l’installation des personnels de l’État, chèque-vacances, CESU garde d’enfant,réservations de crèches).

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 112 517 864 112 617 739

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 112 517 864 112 617 739

Dépenses d'investissement 6 856 375 6 700 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 6 856 375 6 700 000

Dépenses d'intervention 500 000 500 000

Transferts aux ménages 500 000 500 000

Total 119 874 239 119 817 739

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

- Prestations d’action sociale individuelles : 86 843 753 € en AE et 86 943 628 € en CP

24 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Les aides aux familles

a) Chèque-vacances

Le chèque-vacances est une prestation d’aide aux loisirs ou aux vacances versée à l’ensemble des agents actifs etretraités de l’État remplissant les conditions d’attribution et remise sous forme de titres de paiement spécialisés. Ilrepose sur une épargne de l’agent, abondée d’une participation de l’État correspondant à 10, 15, 20, 25 et 30 % selonle revenu fiscal de référence (RFR) de l’agent.

Les agents de moins de 30 ans bénéficient d'une bonification de 35 %.

Par ailleurs, un barème spécifique à destination des agents affectés dans les départements d’outre-mer (DOM), a étémis en place à compter de 2015.

Un montant de 38 423 561 € en AE et en CP est prévu en 2018 et correspond à 129 000 ouvertures de droits.

b) Chèque emploi service universel (CESU) pour la garde des jeunes enfants de moins de 6 ans

Afin de faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, l’État employeur a mis en place au bénéfice deses agents, une prestation unique « CESU – garde d’enfant 0/6 ans ». Versées sous la forme de chèques emploi-service universels préfinancés, ces prestations sont destinées à prendre en charge une partie des frais engagés parles agents pour la garde de leurs enfants de moins de six ans.

Le barème d’attribution – en fonction du revenu fiscal de référence, du nombre de parts du foyer et de la situationfamiliale – comprend deux tranches d’aides dont le montant s'établit à 400 € et 700 € (pour 12 mois de droits) pour lesagents vivant en couple. Pour les agents en situation monoparentale, l’aide est délivrée sans plafond de ressources etson montant, en année pleine, est de 265 €, 480 € ou 840 €. Enfin, pour les agents affectés dans les départementsd’outre-mer un barème spécifique leur est appliqué depuis le 1erjanvier 2015 afin de tenir compte de leur situationparticulière en matière d’accès aux prestations d’action sociale.

Compte tenu de la baisse du nombre de bénéficiaires constatée depuis l’exercice 2014, la dotation consacrée en 2018est fixée à 35 403 603 € en AE et 35 503 478 € en CP, correspondant à 74 000 bénéficiaires.

L’aide au logement

a) Aide à l’installation des personnels de l’État

Le dispositif d’aide à l’installation des personnels est destiné à accompagner l’accès au logement locatif des agentsentrant dans la fonction publique de l’État en prenant en charge une partie des dépenses rencontrées lors de laconclusion du bail (premier mois de loyer, frais d’agence, dépôt de garantie et frais de déménagement). La prestationest plafonnée à 900 € pour les agents affectés en Île-de-France, PACA ou au sein des quartiers prioritaires de lapolitique de la ville et à 500 € pour une affectation dans une autre région.

La prestation est attribuée sous conditions de ressources, son barème étant aligné sur celui du chèque-vacances. Ellese voit donc également appliquer le barème spécifique à destination des agents affectés dans les départementsd’outre-mer (DOM).

Les principaux bénéficiaires sont issus des ministères de l’éducation nationale, de l’intérieur et de la justice, quireprésentent 82% des demandeurs.

Le montant total des dépenses prévues au titre de cette prestation en 2018 est évalué à 8 273 023 € en AE et en CP,pour 10 500 bénéficiaires environ.

b) Le logement d’urgence

Une dotation de 583 591 € en AE et en CPpermettra l’accès à un logement ou un hébergement temporaire aux agentssoudainement placés dans des circonstances d’urgence sociale ainsi qu’à ceux exprimant un besoin provisoire delogement sans urgence sociale.

S.R.I.A.S. (Sections régionales interministérielles d’action sociale)

Les sections régionales interministérielles d’action sociale proposent, dans le respect des orientations arrêtées par lecomité interministériel d’action sociale et dans la limite des crédits délégués au niveau régional, les actions àentreprendre. Elles sont fondées, à cet égard, à proposer des actions innovantes ou à mener des expérimentations.

PLF 2018 25

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

La réalisation de ces projets constitue une part importante de la dynamique de mise en œuvre de l’action sociale auniveau déconcentré.

La fusion de certaines SRIAS en 2017, dans le cadre de la reforme territoriale, a justifié une augmentation des créditsalloués, du fait de l’extension attendue d’un certain nombre d’actions locales dans le périmètre régional élargi.

Une dotation de 4 166 088 € en AE et en CP est prévue au titre de 2018

- Prestations d’action sociale collectives: 25 674 111 € en AE et en CP

Les aides aux familles

Réservations de places en crèches

Mis en place avec l’appui de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), le dispositif permet aux agents debénéficier prioritairement de places en crèches implantées dans des aires géographiques adaptées à leurs besoins (etnon exclusivement dans leur commune de résidence). Les réservations, dont la gestion est confiée aux préfets, fontl’objet d’un contrat avec les structures d’accueil dont le financement est assuré sur une base annuelle.

La politique de réservation de places en crèches a été renforcée depuis 2008 et connaît depuis une vraie dynamique.Elle complète les dispositifs individuels d’aide à la garde des jeunes enfants.

La dotation consacrée en 2018 aux réservations de places en crèche est fixée à 25 667998 € en AE et 25 467 998 €en CP. La renégociation de certains marchés ayant permis de baisser le coût de la réservation, ces crédits permettrontde financer l’extension du parc pour atteindre un peu plus de2 900 berceaux.

L’aide au logement

Les réservations de logements sociaux

Les réservations interministérielles de logements sociaux ont vocation à répondre aux besoins de logement de tous lesagents publics rémunérés sur le budget de l’État et dont les ressources n’excèdent pas le seuil fixé par laréglementation régissant les logements sociaux. Ces réservations leur permettent de bénéficier prioritairement delogements implantés dans des aires géographiques adaptées à leurs besoins. Conclues dans le cadre de l’actionsociale interministérielle déconcentrée pour une durée de 20 à 30 ans, elles sont négociées contractuellement auprèsdes bailleurs sociaux par les préfets de région ou de département.

Le parc de logements étant maintenu à son niveau actuel, les besoins en financement, soit 200 000 € en CP, sontdestinés à couvrir les engagements liés aux conventions pluriannuelles conclues précédemment et donnant lieu à lalivraison de logements en 2018.

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

- Prestations d’action sociale collectives : 6 856375 € en AE et 6 700 000 € en CP

Restauration

Le programme de remise aux normes et de rénovation des restaurants inter-administratifs (RIA) sera poursuivi en 2018par les opérations pluriannuelles engagées dans une partie du parc des 92 restaurants inter-administratifs, dontnotamment celui de Blois.

DÉPENSES D’INTERVENTION

Prestations d’action sociale individuelles : 500000 € en AE et en CP

Aide au maintien à domicile

Dans le cadre de la politique de prévention et d’accompagnement du risque dépendance des personnes socialementfragilisées, l’État employeur participe aux frais engagés par ses retraités (pensionnés civils et ouvriers de l’État de plusde 55 ans n’entrant pas dans le champ des allocataires de l’aide à l’autonomie) pour leur maintien à domicile. Verséesous condition de ressources, elle repose d’une part sur une identification sociale et ciblée de ses bénéficiaires et,d’autre part, sur une réponse appropriée et adaptée à leurs besoins.

Les crédits versés en 2012 à la CNAV (10 M€ en AE et en CP), gestionnaire pour le compte de l’État du dispositif, nepermettront pas de couvrir la dépense 2018. En conséquence, une dotation de 500 000 € est demandée au titre decette prestation en 2018.

26 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ACTION N° 03 14,6 %

Appui ressources humaines et apprentissage

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus

Autorisations d’engagement 29 800 000 5 041 969 34 841 969

Crédits de paiement 29 800 000 5 098 469 34 898 469

Le décret du 22 décembre 2016 a conduit la DGAFP à se réorganiser, permettant ainsi de modifier dans plusieursdomaines son positionnement vis-à-vis des ministères en mettant en valeur la dimension stratégique et prospective deson action. Celle-ci trouve sa traduction dans les crédits de cette action avec la création d’un fonds interministérielpour l’amélioration des conditions de travail (FIACT) et d’un fonds pour les systèmes d’information des ressourceshumaines (FSIRH),

L'action 03 porte aussi désormais les crédits d'études et de communication et du fonds d’innovation RH (FIRH) quicontribue à une logique d’appui des politiques de ressources humaines, nouvelles missions de la DGAFP, auparavantdans l'action 01,

Depuis 2016, les crédits dédiés au développement de l’apprentissage dans la fonction publique d’État pour l’ensembledes administrations et services de l’État, tant en administration centrale qu’en services déconcentrés et dans lesétablissements publics relevant du secteur public administratif et employant des personnels régis par le droit publicsont portés par le programme 148.

Ces crédits en titre 2 ont pour objet le financement de l’objectif de 10 000 apprentis en poste dans la fonction publiqued’État, en 2018, 8 300 apprentis étaient en activité pour l’année scolaire 2016/2017. Les coûts de rémunération et deformation des apprentis recrutés à chaque rentrée sont pris partiellement en charge par la dotation interministérielle, lesolde est directement pris en charge par les ministères et leurs opérateurs.

Les remboursements à partir du programme 148 s’opèrent sur la base des éléments d’information transmis par lesministères après avis des contrôleurs budgétaires et comptables ministériels 'CBCM) et des contrôleurs financiers desopérateurs concernés. Ils donnent lieu à des transferts en gestion vers les programmes ministériels ou, le cas échéant,à des abondements des subventions pour charges de services public des établissements publics concernés.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 5 041 969 5 098 469

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 5 041 969 5 098 469

Total 5 041 969 5 098 469

L’apprentissage : 29800 000 €

L’enveloppe de 29,8 M€ destinée à financer le développement de l’apprentissage dans la fonction publique d’État a étéimputée sur le titre 2 du programme et a vocation à couvrir des dépenses de formation et de rémunération.

Fonds d’innovation RH : 1 000 000 € en AE et en CP

Un fonds d’innovation RH à hauteur de 1 000 000 € en AE et en CP a été créé en 2017 pour financer desexpérimentations en matière RH sur la base d’appels à projet nationaux. Les premiers résultats sont très prometteurset 50 projets sur 164 ont pu être retenus et mis en œuvre en 2017. Ceux-ci ont porté principalement sur l’améliorationde l’organisation du travail, la conduite du changement en matière RH, sur la mutualisation de la mise en œuvre desprocessus RH, ou encore sur la gestion des compétences et le bien-être au travail. Tout projet retenu a fait la preuvede son caractère innovant, multipartenarial et réplicable. La capitalisation des différents projets menés dans le cadre

PLF 2018 27

Fonction publique

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148

du fonds d’innovation, via une bibliothèque des initiatives, favorise l’accélération de la modernisation de la fonction RH. Le fonds d’innovation RH s’avère un outil efficace pour susciter et expérimenter des initiatives les plus susceptiblesd’être déployées et mises à l’échelle. Grâce à ce levier d’actions, un réseau d’innovateurs RH se structure tant auniveau des ministères qu’au niveau des régions et une spécialisation des régions est en train de se dessiner.

Communications et études : 1 216500 € en AE et en 1 270 000 CP

Ces crédits permettront de financer entre autre :

- un programme d’études et de rechercheconcernant les risques sociaux-professionnels (PRORISQ), le projet génération2013-2018 et appel à projet RPS à hauteur de 340 000 € en AE et en CP ;

- des actions de communication, parmi lesquelles :

· La conception, l’impression et la diffusion des rapports et guides méthodologiques élaborés par la DGAFP etentrant dans son offre éditoriale composée de sept collections (dont les deux volumes constitutifs du rapportannuel sur l’état de la fonction publique) et diverses dépenses telles que le fonctionnement du siteinstitutionnel « fonction-publique.gouv.fr », la gestion et la diffusion de la lettre électronique « Trajectoires » oule panorama de presse électronique à hauteur de 446 500 € en AE et500 000 €.

· L’organisation de journées d'études et de séminaires dans le domaine de la gestion des ressources humaineset la participation à des colloques et salons : 200 000 € en AE et en CP.

- des dépenses informatiques (conception, hébergement, maintenance), dans le cadre des marchés SAFIRE ( Systèmed’information pour l’animation et la formation interministérielle régionale), BIEP (Bourse interministérielle de l'emploi public)et de l’outil de veille juridique VIGIE, de la rénovation du répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME), et demodules de sensibilisation sur différent thèmes (déontologie, laïcité…) :230 000 € en AE et en CP.

Fonds interministériel d’amélioration des conditions de travail : 1 000 000 € en AE et en CP

Cette mesure nouvelle vise à co-financer des actions avec les porteurs de projet dans le domaine de l'amélioration desconditions de travail, et de valoriser les questions de santé et sécurité au travail.

Ces crédits constitueront un levier d’amélioration des conditions de travail en apportant un financementcomplémentaire à des projets identifiés par les acteurs locaux dans le cadre du dialogue avec les personnels mais dontle financement ne serait pas bouclé.

Fonds des systèmes d’information RH : 1 825 469 € en AE et 1 828 469 € en CP.

Cette mesure nouvelle vise à couvrir les coûts de développement et de fonctionnement de certains projets de systèmed’information structurants pour la modernisation des processus de gestion des ressources humaines dans la fonctionpublique.

Parmi d’autres projets structurants, elle sera tout particulièrement mise à contribution pour le financement des travauxde développement du portail « moncompteactivite.gouv.fr » géré par la Caisse des dépôts et consignations. Cefinancement mutualisé en interministériel et inter-fonctions publiques du portail est essentiel au déploiement du comptepersonnel de formation des agents publics, dans les mêmes conditions que celles offertes aux salariés de droit privé.Le coût prévisionnel de fonctionnement est évalué pour 2018 à 1,3 M€, la phase projet qui a débuté en 2017 étantquant-à elle évaluée à 1,8 M€.

28 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

OPÉRATEURS

Le volet « Opérateurs » des projets annuels de performance évolue au PLF 2018. Ainsi, les opérateurs ne seront plus détaillés dans les programmesnon chef de file et, pour les opérateurs soumis à la comptabilité budgétaire introduite par le décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à lagestion budgétaire et comptable publique, les « compte de résultat » et « tableau de financement abrégé » établis en comptabilité générale ne serontplus publiés.

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

LFI 2017 PLF 2018

Nature de la dépense Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Subvention pour charges de service public 72 783 72 783 76 286 76 286

Dotation en fonds propres

Transferts

Total 72 783 72 783 76 286 76 286

Le montant des subventions pour charges de service public correspond à la subvention d’un montant de 31 051 500 €

attribuée à l’École nationale d’administration (ENA) et à la subvention d’un montant de 45 234 368 € attribuée auxInstituts régionaux d’administration (IRA).

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS RÉMUNÉRÉS PAR LES OPÉRATEURS OU PAR CE PROGRAMME

Réalisation 2016 (1) LFI 2017 PLF 2018

Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

ENA - Ecole nationale d'administration

472 17 6 508 16 6 491 16

Instituts régionaux d'administration

751 6 1 839 5 837 5

Total ETPT 1 223 23 7 1 347 21 6 1 328 21

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

Pour l’ENA , les 16 emplois « hors plafond » prévus correspondent à :

- 6 ETPT sous conventions de recettes ;

- 7 ETPT sous contrat d’accompagnement à l’emploi ;

- 3 ETPT d’élèves en apprentissage.

Pour les IRA, les 5 emplois « hors plafond » correspondent à des apprentis.

PLF 2018 29

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2017 1 347

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2017 0

Impact du schéma d'emplois 2018 -19

Solde des transferts T2/T3

Solde des transferts internes

Solde des mesures de périmètre

Corrections techniques

Abattements techniques

Emplois sous plafond PLF 2018 1 328

Rappel du schéma d’emplois 2018 en ETP -29

Le schéma d’emplois 2018 est fixé à – 4 ETP pour l’ENA et à – 2 ETP pour les IRA, ,en ce qui concerne les emploispermanents ; -10 ETP pour les élèves de l’ENA et -3 ETP pour les stagiaires.

30 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

ENA - Ecole nationale d'administration

L’École nationale d’administration (ENA) est un établissement public administratif de l’État, placé sous la tutelle duPremier ministre dont le siège se situe à Strasbourg.

Ses missions sont fixées par le décret n°2002-49 du 10 janvier 2002. Elle assure :

- la formation initiale de fonctionnaires français et étrangers ;

- la formation professionnelle tout au long de la vie et le perfectionnement de fonctionnaires français et étrangers ;

- l’organisation des concours d’accès à l’École ;

- la préparation à ces concours et, à ce titre, l’organisation de préparations destinées à permettre la diversification desrecrutements ;

- la coopération européenne et internationale, dans le domaine de l’administration publique et dans le cadre de lapolitique étrangère du gouvernement français, avec les institutions et établissements étrangers, notamment par laréponse aux appels d’offres internationaux ;

- la formation, ainsi que la préparation aux concours, dans les domaines de compétence des organisationseuropéennes, notamment celles relevant de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe et de l’Organisation sur lasécurité et la coopération en Europe, ainsi que sur toute question concernant la coopération et le développement desrelations entre les Etats européens ;

- la recherche, l’expertise et la publication, notamment en prospective administrative et en droit et administrationcomparés.

Le bilan du contrat d’objectif et de performance (COP) 2013-2015 a été présenté au Conseil d’Administration du 29 juin2016. Le COP 2017-2019 a été signé le 16 décembre 2016 et une réflexion sur l’évolution du statut de l’Ecole vers unmodèle EPSCP (grand établissement) sera engagée cet automne ainsi que la création de chaires associant d’autresétablissements de formation, le renforcement des capacités de recherche et d’expertise irriguant l’ensemble de sesformations, le développement de nouveaux types de partenariats pour des enseignements conjoints avec d’autresétablissements.Dans le même temps, la mise en place d’une fondation devra faire appel à de nouvelles compétenceset moyens au même titre que le changement de statut.

L’Ecole va s’engager dans une phase de modélisation de ses transformations. Les retours sur investissementsusceptibles d’être produits par ses futures activités ne peuvent encore être mesurés

L’École contribue à l’objectif n° 02 « Optimiser la formation initiale des fonctionnaires » du programme Fonctionpublique, au travers d’un indicateur relatif aux dépenses consacrées à la formation initiale : le coût complet de l’élève.Une réflexion entre l’ENA et la tutelle est menée dans le cadre du nouveau COP pour proposer de nouveauxindicateurs permettant de suivre de façon plus précise et comparable avec les autres écoles de service public l’objectifd’optimisation de la formation initiale des fonctionnaires à l’ENA.

La contribution de l’ENA à la rénovation du management de l’État et de l’action publique implique également, à traversla déclinaison du COP, l’exemplarité de sa gestion. Dans le cadre du redressement des comptes publics, le plafondd’emplois des personnels permanents de l’École a fait l’objet d’une diminution de 38 ETP sur la période 2008-2016.Face à cette contrainte l’Ecole n’a cessé de rechercher l’adaptation et l’optimisation de ses ressources humaines enprocédant à une réorientation de ses moyens afin de garantir l’exercice de ses missions. De nouvelles suppressionsd’emploi nécessiteront d’arbitrer sur des missions prioritaires, limiteront les capacités pédagogiques et la qualité del’offre et causeront un effet de plafonnement de l’activité en privant l’Ecole de leviers indispensables à ses actions surressources propres.

Dans le cadre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de l’ENA, l’année 2017 a vu l’aboutissement desopérations liées à la réorganisation fonctionnelle de l’École dans le cadre de l’autorisation d’engagement ouverte à lasuite de la vente en 2006 de l’immeuble de l’ancien siège parisien de l’École. Les activités de l’École sont ainsi

PLF 2018 31

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

clairement réparties sur ses 2 sites. Les formations longues et actions européennes sont établies à Strasbourg, siègede l’Ecole. Les formations courtes et actions internationales sont établies à Paris.

Enfin la mise en place d’un service facturier et financier, sous l’autorité de l’agent comptable et traitant, de façoncentralisée, du paiement de la dépense et du recouvrement de la recette, a été un préalable utile à la mise en place dela gestion budgétaire et comptable publique (GBCP).

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2016 LFI 2017 PLF 2018

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

148 / Fonction publique 31 078 31 078 31 930 31 930 31 052 31 052

Subvention pour charges de service public 31 078 31 078 31 930 31 930 31 052 31 052

Total 31 078 31 078 31 930 31 930 31 052 31 052

BUDGET INITIAL 2017 DE L’OPÉRATEUR

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel 31 653 31 653 Recettes globalisées :

– subvention pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

37 320

31 079 58

1 145 5 038

Fonctionnement 10 189 10 336

Intervention

Investissement 1 000 1 000

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

3 005

250

2 755

Total des dépenses 42 842 42 989 Total des recettes 40 325

Charges de pensions civiles globales 6 593 6 593

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 2 664

Le budget d’investissement (1 000 K€) a pour objet de répondre aux obligations réglementaires (accessibilité, sécurité,logiciel GBCP), d’assurer les dépenses d’investissement susceptibles de produire de la valeur ajoutée (systèmed’information, investissements audiovisuels, équipements pédagogiques, développement de l’enseignement digital, …)et de pourvoir aux dépenses de maintien du patrimoine immobilier et mobilier.

Les recettes globalisées, d’un montant de 37 320 K€, se composent des lignes suivantes:

- SCSP 2017qui s’élève à 31 079 K€ après mise en réserve. Le montant inscrit au tableau « financementde l’Etat », (31 930 K€), correspond à son montant avant mise en réserve ;

- autres financements de l’Etat, correspond à d’autres subventions de l’Etat dont le financement par lesassemblées parlementaires (4 places au sein de la classe préparatoire intégrée et financement du projetde « cordées de la réussite ») ;

- la ligne « autres financements publics » correspond à la contribution de la Ville de Paris au coût deformation de ses élèves administrateurs (1 050 K€) ainsi que divers financements d’autres organismespublics.

32 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

Les recettes fléchées reposent sur deux axes :

- les financements de l’Etat fléchés qui correspondent à la subvention finançant une partie du cycleinterministériel de management de l’Etat (CIME) ;

- les recettes propres fléchées sont constituées des recettes tirées des contractualisations de projets(réglementation GBCP : recettes sur appels d’offres et contractualisations avec des organismes français,européens ou internationaux).

Équilibre financier (budget initial 2017) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 2 664 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

Opérations au nom et pour le compte de tiers 6 Opérations au nom et pour le compte de tiers 6

Autres décaissements non budgétaires Autres encaissements non budgétaires

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

2 670 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

6

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

733 0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

2 664

3 397

Total des besoins 2 670 Total des financements 2 670

Les « opérations au nom et pour le compte de tiers » concernent les flux liés aux chèques vacances (6K€).

DÉPENSES 2017 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Actions internationales et européennes 2 429 2 429 2 562 2 585 4 991 5 014

Formation des élèves de l'ENA en formation initiale

11 731 11 731 1 879 1 880 13 610 13 611

Formations continues 3 452 3 452 1 291 1 304 4 743 4 756

Préparation aux concours de l'encadrement supérieur

7 258 7 258 767 767 8 025 8 025

Recherche et publications 399 399 161 161 560 560

Recrutement des élèves de l'ENA (3 concours)

662 662 249 249 911 911

Support 5 722 5 722 3 280 3 390 1 000 1 000 10 002 10 112

Total 31 653 31 653 10 189 10 336 1 000 1 000 42 842 42 989

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(2)

PLF 2018

Emplois rémunérés par l'opérateur : 489 524 507

– sous plafond 472 508 491

– hors plafond 17 16 16

dont contrats aidés 6 6

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

PLF 2018 33

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

Le plafond d’emploi de l’ENA est de 507 ETPT pour 2017 et se décompose ainsi :

- 180 ETPT d’élèves,

- 134 ETPT de stagiaires de cycles préparatoires,

- 193 ETPT de personnels permanents.

Pour 2018, il sera de 491 ETPT et se décompose ainsi :

- 170 ETPT d’élèves,

- 132 ETPT de stagiaires de cycles préparatoires,

- 189 ETPT de personnels permanents.

Instituts régionaux d'administration

Les cinq instituts régionaux d’administration (Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes) constituent une même catégoried’établissements publics administratifs de l’État, dont la tutelle est exercée par la direction générale de l’administrationet de la fonction publique (DGAFP).

Le réseau des instituts régionaux d’administration (IRA) représente le dispositif interministériel et mutualisé derecrutement et de formation initiale de l’encadrement intermédiaire de la filière administrative de l’État :

- il assure sous le pilotage de la DGAFP, une large part de l’organisation et de la gestion des concours de recrutementdes attachés d’administration de l’État et autres corps assimilés et leur formation initiale ;

- il participe à la promotion de l’égalité des chances et à la diversité des recrutements par la mise en place, en lienavec certains instituts et centres de préparation à l’administration générale (IPAG-CPAG), de classes préparatoiresintégrées (CPI) permettant à des jeunes de condition modeste ou à des demandeurs d’emplois de préparer lesconcours d’accès aux IRA ;

- il contribue à la formation professionnelle tout au long de la vie et au perfectionnement des fonctionnaires sur la basedes priorités définies par la DGAFP et en lien avec les plates-formes d’appui interministériel à la GRH (PFRH). Dans lecadre d’un partenariat reposant sur la complémentarité et le positionnement interministériel des acteurs dont lefinancement émane de la DGAFP, les PFRH ont, sous l’autorité du préfet de région, la responsabilité de la définition etde la mise en œuvre du plan régional de formation interministérielle (PRIF), dont les IRA, établissements publicsplacés sous la tutelle du Premier ministre sont parmi les principaux contributeurs.

Dans ce cadre, les instituts participent également de manière active au fonctionnement et au développement de l’Écoledu management et des ressources humaines à travers l’organisation des rencontres professionnelles en région ;

- ils participent, en dernier lieu, sur les thématiques du recrutement et de la formation de l’encadrement intermédiaire àdes actions de partenariat et de coopération européenne et internationale dans le domaine de l’administrationpublique, inscrites prioritairement dans le cadre des accords portés par le ministère en charge de la fonction publiqueet le ministère des affaires étrangères. Un cycle international structuré, permettant à des auditeurs étrangers ayant laqualité d’agent public de découvrir le système administratif et la culture du service public français, est organisé depuisla rentrée 2012.

La convention d’objectifs et de performance (COP) entre l’État et les IRA a été prorogée pour la période 2016-2017par un avenant signé en septembre 2016. Cette COP s’articule autour de trois axes :

- la consolidation du positionnement interministériel des IRA en tant qu’opérateurs de la fonction RH de l’État, toutparticulièrement dans le domaine de la formation initiale et continue ;

- le renforcement de la place des IRA en tant qu’acteurs exemplaires de l’action publique en matière deprofessionnalisation du recrutement et de la formation au sein de la fonction publique ;

- l’amélioration de la performance des établissements.

Les travaux d’élaboration de la nouvelle COP, qui couvrira la période 2018-2020, ont débuté en septembre 2017.

34 PLF 2018

Fonction publique

Programme n° 148 OPÉRATEURS

La nouvelle COP devra notamment intégrer les orientations suivantes :

- des priorités inscrites au schéma directeur en matière de formation initiale et de formation continue ;

- la consolidation du positionnement interministériel des IRA en tant qu’opérateurs de formation continueinterministérielle en région en particulier dans le cadre de leurs partenariats avec les PFRH ;

Les missions des instituts et leurs modalités d’exécution contribuent directement à l’objectif n° 02 «Optimiser laformation initiale et continue des fonctionnaires» du programme Fonction publique au travers de l’indicateur deperformance que représente le coût complet du recrutement et de la formation initiale d’un élève.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2016 LFI 2017 PLF 2018

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

148 / Fonction publique 38 838 38 838 40 853 40 853 45 234 45 234

Subvention pour charges de service public 38 838 38 838 40 853 40 853 45 234 45 234

Total 38 838 38 838 40 853 40 853 45 234 45 234

Le montant des crédits inscrits au PLF 2018 vise à poursuivre le processus d’adéquation du dispositif interministérielde recrutement et de formation des IRA aux besoins de recrutements exprimés par la communauté interministérielle.

Ainsi le niveau des crédits dédiés aux subventions pour charges de service public, calibré sur la base de 620recrutements en 2016, a été augmenté dans le cadre du PLF 2017à hauteur de 730 recrutements au 1 er septembre2017 (4 mois de scolarité). L’extension en année pleine de ce dispositif conduit à un alignement budgétaire.

BUDGET INITIAL 2017 DE L’OPÉRATEUR

Autorisations budgétaires (en milliers d’euros)

Dépenses Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Recettes

Personnel 39 710 39 710 Recettes globalisées :

– subvention pour charges de service public– autres financements de l’État– fiscalité affectée– autres financements publics– recettes propres

44 346

40 302 2 277

63 1 704

Fonctionnement 5 163 5 197

Intervention

Investissement 1 445 1 545

Recettes fléchées :

– financements de l’État fléchés– autres financements publics fléchés– recettes propres fléchées

Total des dépenses 46 318 46 452 Total des recettes 44 346

Charges de pensions civiles globales 12 177 12 177

Solde budgétaire (excédent) Solde budgétaire (déficit) 2 106

Le montant des ressources de l’État figurant aux budgets initiaux 2017 des instituts correspond à la subvention pourcharges de service public indiquée en loi de finance initiale (40,853 M€), nette de mise en réserve de crédits (0,5 % surle titre 2 et 8 % sur le hors titre 2)..

La contribution, par le biais de rétablissement de crédits, de certains ministères et établissements publics à laformation des attachés d'administration recrutés pour leurs comptes est inscrite, depuis l’exécution 2016, dans larubrique « autres financements de l’Etat ».

Les « autres financements publics » correspondent majoritairement aux subventions versées par le Commissariatgénéral à l'égalité des territoires (CGET) au titre des classes préparatoire intégrées. Enfin les ressources propres sont

PLF 2018 35

Fonction publique

OPÉRATEURS Programme n° 148

majoritairement constituées par l’activité de formation continue proposée par les IRA à des commanditairesinterministériels.

Le montant des dépenses d’investissement correspond à des travaux immobiliers programmés en 2017 dans les IRA. Ils’agit en particulier de travaux liés à l’augmentation du nombre d’élèves (agrandissement de l’amphithéâtre de l’Ira deLyon par exemple) ou de travaux d’amélioration thermique des bâtiments (Travaux d’étanchéité des toitures etd’isolation thermique à Metz et Nantes en particulier).

Équilibre financier (budget initial 2017) (en milliers d’euros)

Besoins Financement

Solde budgétaire (déficit) 2 106 Solde budgétaire (excédent) 0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0 Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts(capital), dépôts et cautionnements

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers Opérations au nom et pour le compte de tiers

Autres décaissements non budgétaires Autres encaissements non budgétaires

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1)

2 106 Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2)

0

Abondement de la trésorerie (2) - (1) :

– abondement de la trésorerie fléchée– abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Prélèvement de la trésorerie (1) - (2) :

– prélèvement de la trésorerie fléchée– prélèvement de la trésorerie non fléchée

2 106

2 106

Total des besoins 2 106 Total des financements 2 106

Le niveau prévisionnel du fonds de roulement des établissements s’explique par la perte prévisionnelle du compte derésultat qui obère la capacité d’autofinancement des instituts. Les fonds de roulement tendent désormais à serapprocher des 60 jours de fonctionnement qui permettent de garantir l’activité lors des deux premiers mois d’activitéde ces établissements, en assurant notamment la paie des agents et des élèves.

DÉPENSES 2017 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

(en milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

AE CP AE CP AE CP AE CP AE CP

Formation continue 777 777 1 568 1 568 2 345 2 345

Formation initiale 30 315 30 315 1 798 1 811 32 113 32 126

Soutien 8 618 8 618 1 797 1 818 1 445 1 545 11 860 11 981

Total 39 710 39 710 5 163 5 197 1 445 1 545 46 318 46 452

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

(en ETPT)

Réalisation 2016

(1)

LFI 2017

(2)

PLF 2018

Emplois rémunérés par l'opérateur : 757 844 842

– sous plafond 751 839 837

– hors plafond 6 5 5

dont contrats aidés 1

(1) La réalisation 2016 reprend la présentation du RAP 2016.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.